Fichier au format PDF du n°136 - Cherbourg-Octeville

DECEMBRE 2010
Magazine
Dossier :
Cherbourg-Octeville,
ville solidaire
MAGAZINE D’INFORMATIONS MUNICIPALES

4
5-21-22
6
Portrait
En bref
Evènement
Budget
8 Association
9 International
10-11 Culture
12 Développement durable
18-19 24 heures avec...
20 Economie
Chapeaux ronds et bibis en cuir
Un mois de décembre lumineux
7
Pas d’augmentation d’impôts !
Gaviota : un anniversaire en concert !
Des projets économiques entre Poole et Cherbourg-Octeville
L’art moderne en six conférences/Cinémovida : le souffle de l’Espagne
Agenda 21 : la concertation continue
Le conservatoire de musique
Imediascom s’installe à l’Amont-Quentin
20
Sommaire
8
23
26
13 Dossier
Tribunes de l’opposition
24 Sports
25 Solidarité
Conseils de quartier Noël dans tous les quartiers
Un nouvel élan pour le RCCH
Cherbourg-Octeville en images
24
Cherbourg-Octeville, ville solidaire
Economie solidaire : un salarié sur dix à Cherbourg-Octeville
Travaux La rue Christine devient zone de rencontres
27
Embellissement Cherbourg-Octeville conserve sa 4 e fleur
28
Horaires et numéros de téléphone
29 Infos pratiques
30-31 Retour sur

Bernard Cazeneuve
Editorial
28
Dans un contexte budgétaire incertain
pour l’ensemble des collectivités de
notre pays, nous maintenons notre
cap. En 2011, la ville investira 11,5
millions d’euros pour reconstruire le
centre culturel, moderniser la patinoire,
poursuivre l’opération de
renouvellement urbain aux Provinces,
réaliser des travaux dans les écoles,
lancer les marchés d’études sur la
rénovation du centre-ville, finaliser
le projet de gymnase sur les terrains
Halley, etc. Elle financera ce programme
en limitant son recours à
l’emprunt - notre taux d’endettement
par habitant va reculer en 2011 -, en
maintenant un haut niveau de subvention
aux associations et, pour la
neuvième année consécutive, sans
augmenter les impôts.
Ce programme pour l’année 2011
relève d’une gestion extrêmement
rigoureuse de notre budget de fonctionnement,
de nos effectifs et de notre
patrimoine. Les efforts redoublés de
nos équipes vont ainsi permettre de
maintenir la qualité de nos services
auprès des personnes âgées et de
renouveler nos actions en direction
de la jeunesse. Ce sont là aussi deux
des objectifs que nous nous sommes
assignés pour 2011.
Ce renforcement de la rigueur budgétaire
appelle cependant quelques
commentaires.
D’abord, la réforme de la taxe professionnelle
se traduit par un
accroissement de la dépendance des
communes aux dotations d’Etat. En
remplaçant une taxe par une dotation,
l’Etat renforce son emprise sur les
collectivités, limite leur autonomie, et
revisite de façon à peine voilée les lois
de décentralisation et ce faisant la
structure politique et administrative
de notre pays.
D’autre part, alors que la taxe professionnelle
était une recette dynamique
liée à la santé de l’économie locale, la
dotation de l’Etat est figée. Cela aura
pour effet de brider la croissance
naturelle du budget des collectivités.
Enfin et ce n’est pas le moindre de ses
défauts, cette réforme fiscale porte en
elle le danger de rompre le lien étroit
qui unit réciproquement les collectivités
au monde économique. Interprétée
hâtivement, elle pourrait aboutir à une
remise en cause de l’investissement
local dans les zones d’activités ou dans
les politiques d’attractivité du territoire.
Ce n’est pas notre intention.
Le fait urbain repose sur une multitude
de composantes dont l’entreprise
n’est pas le moindre, dans la mesure
où son rôle social est admis. Cette
réforme lui offre la possibilité de
le réaffirmer et de prendre une place
nouvelle dans la cité.
DECEMBRE 2010
“Cherbourg-Octeville Magazine” - numéro 136.
Bimestriel d’informations municipales.
Magazine
Dossier :
Cherbourg-Octeville,
ville solidaire
MAGAZINE D’INFORMATIONS MUNICIPALES
BP 823 - 50108 Cherbourg-Octeville Cedex
Téléphone 02 33 87 88 89
http://www.ville-cherbourg.fr
e.mail : mairie@ville-cherbourg.fr
Directeur de la publication : Bernard Cazeneuve.
Directrice de publication déléguée : Geneviève Gosselin.
Rédaction, coordination : Service Communication
Photos : JM Enault, Starwatcher Moebius productions
Mise en page : Imprimerie Municipale
Conception : Libre Cours, Caen
Impression : Technigraphic
Nombre d’exemplaires : 23 000.
Dépôt légal : à parution.
Cherbourg
Octeville
3

Portrait
Chapeaux ronds et bibis en cuir
Depuis un an et demi,
Elise Letulle imagine,
dessine, crée et vend
ses bibis, rubans,
voilettes et autres
chapeaux cloches.
Un métier qu’elle est
la seule à pratiquer
dans le Cotentin.
Portrait d’une modiste
de Cherbourg-Octeville.
Du haut de son 3 e étage, la jeune modiste créée chaque année une
quarantaine de chapeaux très différents les uns des autres.
A Cherbourg-Octeville, au 3 e
étage
d’un des bâtiments de la rue Jean
Marais, vit et travaille une jeune
femme discrète et talentueuse. Son
domaine de prédilection : la création
de chapeaux. «Il y a six ans, j’avais en
tête une forme de chapeau assez
particulière. J’ai écumé un nombre
incroyable de magasins sur Paris
sans jamais le trouver. Je l’ai donc créé
moi-même», explique Elise Letulle en
toute simplicité.
Aujourd’hui, elle sort chaque année de
son chapeau une quarantaine de
modèles, répartis en deux collections,
printemps/été et automne/hiver. «J’ai
toujours aimé créer, dessiner, mais je
n’y connaissais rien en couture. J’ai fait
un, puis deux, puis trois chapeaux,
pour mes amis et moi. De fil en
aiguille, je me suis retrouvée à la tête
d’une quarantaine de modèles !»
Ses amis, convaincus de son talent,
l’ont donc persuadée de présenter son
travail. En 2004, elle organise Le
Pestacle, rue de l’Onglet, événement
artistique hybride rassemblant son travail
et celui de comédiens et
musiciens.
Au total, Elise présentera quatre collections
sous cette forme avant de se
laisser convaincre une nouvelle fois
par ses amis de passer professionnelle.
Depuis un an et demi, elle porte donc
une nouvelle casquette et gère la
commercialisation de ses modèles. «Je
parcours les salons spécialisés dans les
accessoires de mode ou réservés aux
«petits» créateurs. J’ai ainsi pu démarcher
une dizaine de boutiques à
travers la France qui ont accepté de
vendre mes modèles, se réjouit-elle,
même si, pour l’instant, elle n’a
pas trouvé de distributeur sur
Cherbourg-Octeville. Tous sont également
disponibles sur mon site
internet lesrondschapo.canalblog.com.»
«Des chapeaux
sur toutes les têtes !»
Si Les ronds’chapo (c’est le nom de la
marque créée par Elise Letulle, d’après
l’expression «en baver des ronds de
chapeaux») connaissent un succès
grandissant, c’est que les modèles
créés par la jeune modiste combinent
à la fois formes classiques et matières
récupérées dans une réinterprétation
moderne, parfaitement «vintage».
«Un de mes objectifs est de démocratiser
le port du chapeau, souligne Elise
Letulle. J’ai donc décidé d’abandonner
les codes du chapeau et de travailler
des matières anciennes, chinées que
j’associe à des formes ou motifs
ludiques.»
Autre garant de son succès : le prix
de ses chapeaux, allant de 40 à 100 €.
Et lorsqu’on lui demande comment
elle travaille, la réponse est claire.
«Tout part toujours d’une histoire. J’ai
besoin d’un fil conducteur, d’un
thème général. Pour une de mes dernières
collections, par exemple, j’ai
travaillé sur l’héroïne hitchcockienne.
Mes recherches ont porté non seulement
sur les formes des chapeaux,
mais aussi sur les motifs, les matières,
les photos de mes modèles… Il faut
que j’ai imaginé la collection sous toutes
ses coutures avant de me lancer»,
explique celle qui chapeaute également
les séances photo, les retouches
sur ordinateur, l’envoi des colis par la
Poste…
Bien sûr, de temps en temps, certains
modèles lui donnent du fil à retordre.
«Je n’abandonne jamais. Lorsque j’ai
une idée en tête, je m’acharne jusqu’à
ce que je trouve les astuces pour que
le modèle sorte.» Chapeau bas, l’artiste !
4

Encore un effort à faire
sur la collecte du verre
En bref
Fêtez les rois !
La ville de Cherbourg-Octeville
accueillera ses aînés pour le goûter
des rois avec orchestre, en présence
du député-maire et des élus. Rendezvous
le samedi 22 janvier à la salle
Pierre Montécot d’Octeville ou le
dimanche 23 janvier à la salle
Omnisports Chantereyne afin de
déguster une part de galette.
Si recycler ses déchets est devenu une habitude, l’agglomération cherbourgeoise
est en retard sur le tri du verre. En effet, la collecte nationale moyenne est de
29 kg par an et par personne, alors qu’elle n’est que de 24 kg sur la CUC, et ce
malgré un taux d’équipement identique.
«Le verre est le seul matériau recyclable à 100 %, rappelle Benoît Arrivé, viceprésident
en charge des ordures ménagères à la CUC. De plus, nous reversons
3,05 € à l’association Cœur et Cancer pour chaque tonne de verre recyclé, soit
plus de 6 000 € par an. Trier le verre est donc un geste environnemental,
économique et solidaire.»
Pour recycler votre verre, deux possibilités : déposer vos déchets dans les
collecteurs installés dans les quartiers ou dans l’une des trois déchèteries de
l’agglomération.
Contact : les ambassadeurs du tri au 02 33 78 16 33
Les inscriptions auprès de l’Hôtel de
Ville seront possibles dès la fin
décembre auprès du service 3 e âge.
Une permanence sera également
assurée à l’Espace Brassens, rue du
Général de Gaulle, à Octeville, les
mercredis 5 et 12 janvier. Enfin, les
habitués pourront réserver leur
places par le biais de leurs clubs et
associations.
Pour y participer, il suffit d’être âgé
de 60 ans minimum et de résider sur
la commune de Cherbourg-Octeville.
Une pièce d’identité ainsi qu’un justificatif
de domicile seront demandés
lors des inscriptions.
Pour plus d’informations, contactez
Philippe Tabarin au 02 33 01 50 71 ou
au 06 87 71 09 10
Pour les personnes qui ont changé de
domicile durant l’année 2010, qui
viennent d’acquérir la nationalité
française, pour les jeunes qui auront
18 ans le 28 février 2011 au plus tard
ou simplement pour les personnes
qui n’ont jamais été inscrites sur les
listes électorales, vous pouvez vous
inscrire :
- auprès du service Etat civil/
Population à l’Hôtel de ville ou à la
Mairie de la Butte. Pour cela, munissezvous
d’une carte d’identité en cours
Listes électorales : inscrivez-vous !
de validité et d’un justificatif de
domicile (quittance de loyer, d’électricité
ou de téléphone de moins de
3 mois).
- par correspondance. Utilisez l’imprimé
disponible sur le site de la ville
(www.ville-cherbourg.fr). N’oubliez
pas d’accompagner votre courrier
des pièces justificatives demandées.
- Désormais il est aussi possible de
demander son inscription sur les
listes électorales par Internet ! Rendezvous
sur le site www.mon.servicepublic.fr,
cliquez sur «m’inscrire» et
laissez-vous guider. La création du
compte est gratuite et sécurisée.
Vous devez envoyer vos pièces justificatives
sous forme numérique.
Dans tous les cas, il est indispensable
de réaliser vos démarches avant le
31 décembre 2010.
Contact : service Etat civil
au 02 33 87 88 20
5

Evènement
Un mois de décembre lumineux
En décembre, la ville
s’illuminera : près de
500 motifs lumineux
habilleront les rues
principales jusqu’en
début d’année
prochaine. Et le marché
de Noël battra son plein
jusqu’au 30 décembre,
place de Gaulle.
Petits et grands ont rendez-vous sur le marché de Noël pour admirer les automates au travail.
En décembre, Cherbourg-Octeville
est l’une des plus belles villes illuminées
de Normandie. Pour mettre la
ville en lumière, trois équipes de techniciens
sont mobilisées pendant près
de deux mois pour installer près de
500 motifs et 893 mètres de guirlandes
électriques.
Chaque année, un tiers des motifs est
remplacé. «De nouvelles illuminations
ont notamment été installées rue
Albert Mahieu, boulevard Schuman,
place centrale et rue François
Lavieille», explique Geneviève
Gosselin, première adjointe en charge
du commerce. Ce qui n’empêche pas
la ville de mener, dans le même
temps, une campagne d’économie
d’énergie. «Progressivement, nous
remplaçons les guirlandes et
les motifs traditionnels par des leds
ou des lucioles beaucoup moins
consommatrices d’énergie». Grâce à
cette politique, la consommation est
passée en trois ans de 727 000 W à
126 398 W.
Cherbourg-Ensemble
fait son marché de Noël
Comme les années précédentes, le
marché de Noël et ses trente chalets
reviennent place de Gaulle. Organisé
par l’association Cherbourg-Ensemble,
ce marché rassemble de nombreux
commerçants et artisans. Le public
trouvera sur place du foie gras, du
pain d’épices, des bougies, des bijoux,
des décors de Noël, des vêtements…
Sans oublier le traditionnel vin chaud
accompagné de marrons grillés.
Neige annoncée
place de Gaulle !
Côté animations, les enfants pourront
rencontrer le Père Noël dans son chalet
chaque mercredi et chaque samedi.
Seront également au rendez-vous sur
la place de Gaulle la ferme des animaux
et le chalet des automates. Des
concerts sont également programmés
tout au long du mois de
décembre. Parmi les artistes, Big
Walter, Drôle de mine, Godspel
ensemble ou encore Ça R’Samba Koi.
Enfin, chaque samedi, en fin d’aprèsmidi,
la fontaine s’embrasera et il
neigera sur la place !
Le club Kiwanis organisera quant à lui
des promenades en calèche dans les
rues de Cherbourg-Octeville, au profit
d’une association caritative.
Enfin, ne ratez pas les deux grands
rendez-vous gratuits proposés par
la Ville et Cherbourg-Animation :
le spectacle de l’école de danse Noëlla
Auguste le 18 décembre au théâtre
de la Butte et l’arrivée du Père Noël
le lendemain à 15h, quai Lawton
Collins, suivi d’une déambulation
dans les rues de la ville.
Horaires
Les illuminations débuteront le 3 décembre
et s’achèveront le 3 janvier.
Du lundi au jeudi, la ville sera illuminée
entre 17h15 et 22h.
Le vendredi et le samedi, elle demeurera
en lumière de 16h30 à une heure du
matin.
Le dimanche enfin, les illuminations
débuteront à 16h30 et se termineront à 23h.
Le marché de Noël sera ouvert tous les
jours du 3 au 30 décembre, du mardi au
samedi de 10h à 19h30 et les dimanches
et lundis, de 14h à 19h30.
6

Pas d’augmentation d’impôts !
Budget
Avec l’application
de la réforme de la taxe
professionnelle,
l’année 2011 rimera
avec économies.
La Ville n’augmente
cependant pas
ses impôts pour
la 9 e année consécutive.
Décryptage des grandes
orientations budgétaires
retenues.
La première tranche de la réhabilitation du centre culturel représente un investissement de 2,7 M€ pour
l’année 2011.
Annoncée il y a 2 ans, la réforme de la
taxe professionnelle est applicable
depuis janvier 2010. Concrètement,
elle se traduit par une perte de près de
3,4 M€ pour la Ville de Cherbourg-
Octeville. Un manque à gagner
compensé par deux dotations de
l’Etat. «Le problème, c’est que ces
deux dotations sont gelées pour les
années à venir, elles n’augmenteront
pas, explique Geneviève Gosselin,
première adjointe. Or certaines de nos
charges de fonctionnement, elles,
continuent d’augmenter. C’est ce que
l’on appelle une augmentation mécanique
(augmentation du gaz, de
l’électricité, des charges de personnel
par revalorisation de salaires…)».
Pour palier cette stabilité des recettes
face à des dépenses croissantes, la
Ville met donc en place plusieurs
dispositifs. Tout d’abord, une augmentation
limitée à 1 % des charges de
personnel, rendue possible grâce aux
redéploiements internes en remplacement
des départs en retraite.
Deuxième objectif : une diminution
des frais financiers. «Nous avons
vendu des biens immobiliers nonutilisés
qui nous ont permis de réinvestir
sans emprunter. La Ville a
donc effectué moins d’emprunts et
a moins à rembourser, poursuit
Geneviève Gosselin. De plus, les taux
d’intérêt sont historiquement bas.» En
2011, la Ville vendra également des
bâtiments inutilisés. Une solution qui
a pour conséquence de réduire la dette
par habitant, qui passe de 480 € à
463 € par habitant. «Cherbourg-
Octeville reste ainsi l’une des villes
les moins endettées de France, la
moyenne nationale étant de 1 100 €.»
En ce qui concerne les recettes, la
nouvelle taxe sur la publicité
extérieure permettra également de
gagner 230 000 €, et la municipalité
augmentera l’ensemble de ses tarifs de
3% (redevance du port, entrées à la
piscine…).
Les subventions aux
associations maintenues
Au final, cette maîtrise des dépenses
permet non seulement de maintenir
les subventions aux associations sur
les mêmes bases qu’en 2010, mais
aussi de ne pas augmenter les taux des
impôts locaux pour la 9 e
année
consécutive. De plus, ces solutions
permettront de dégager un excédent
de 300 000 € d’autofinancement, qui
viendra soutenir l’investissement.
Côté investissement justement, la
Ville prévoit plus de 11,5 M€. Les trois
principaux projets d’investissement
mobilisent 6,1 M€, répartis entre la
réhabilitation du centre culturel,
projet important, pour 2,7 M€,
la poursuite de l’Opération de renouvellement
urbain (réaménagement
du parc Mendès-France, de l’avenue
de Normandie et de l’Amont-Quentin)
pour plus de 2 M€ et la remise en état
de la patinoire pour 1,4 M€.
Les travaux dans les écoles représentent
500 000 € ; la première tranche des
travaux du centre-ville 150 000 € ; la
salle de gym Halley 150 000 € ; et les
travaux d’accessibilité pour les personnes
handicapées 120 000 €. A cela
s’ajoutent 4,4 M€ d’investissements
incompressibles comprenant les travaux
de remise en état du patrimoine,
le renouvellement du matériel…
7

Association
Gaviota :
un anniversaire en concert !
Ils mettent leurs rêves
en chansons depuis l’an
2000 et enthousiasment
le public à chaque
concert.
Sous la direction
d’Yves Caen, la chorale
Gaviota fête son
dixième anniversaire et
met la dernière touche
à un répertoire qui
balaie toute sa carrière.
Trois concerts sont programmés pour les dix ans de l’association.
Yves Caen n’a pas changé. Dix ans
après, sa passion est restée la même.
L’histoire de Gaviota a débuté en
décembre 2000 sur un véritable coup
de poker. Celui qui va devenir le chef
de chœur de la chorale aime chanter.
Il a suivi différents stages et envisage
de créer sa propre formation. Chez lui,
il réunit un soir les copains. «Nous
étions trente. On avait poussé les murs
de la maison.» Il leur soumet son
projet. Et tous acceptent d’une seule
voix. «Nous nous étions fixé un défi :
être prêts pour la fête de la musique.
Nous avons tenu parole. Le 21 juin
2001, nous avons interprété sept
chansons.»
15 nouveaux titres
chaque année
Le ton est donné. La chorale choisit dès
le départ d’explorer le domaine de la
chanson francophone contemporaine.
Yves Caen se charge des harmonies :
«un travail fastidieux car il faut donner
quatre ou cinq voix différentes à
une chanson.» Gaviota devient vite
une chorale très populaire. Elle
accueille régulièrement de nouveaux
membres, donne au moins quatre
concerts par an et change très souvent
de programme. «Nous avons chanté
près de 200 chansons en dix ans.
Chaque année, nous mettons au point
une quinzaine de nouveaux titres.»
Aujourd’hui, la formation compte
80 membres, dont seize sont présents
depuis la création. Tous les lundis
et un dimanche par mois, ils se
réunissent à Cherbourg-Octeville. Le
répertoire oscille entre les nouveautés
et la chanson française traditionnelle.
«On est capable de fréquenter le hitparade
mais on ne peut pas se passer
de Brel ou Aznavour.»
Pour fêter ses dix ans, Gaviota a
donné trois concerts : le 27 novembre
au théâtre des Miroirs à La Glacerie,
les 4 et 5 décembre à la salle Buisson
à Tourlaville. Tous les bénéfices réalisés
seront reversés à des associations
caritatives : Restos du cœur, Rétina et
Cœur et Cancer.
De Polnareff à Nougaro
A cette occasion, Yves Caen et ses
complices avaient concocté un programme
sur-mesure. Les uns et les
autres ont revisité l’ensemble du
répertoire. Ils en ont extrait une quinzaine
de titres parmi lesquels Lettre à
France de Polnareff, Blues Indigo de
Julien Clerc ou encore Si cigale m’était
contée de Nougaro. Gaviota, c’est une
première, a offert aussi un medley
d’une quinzaine de minutes lors des
trois représentations.
Contact :
Yves Caen au 02 33 54 62 60
8

Des projets économiques entre
Poole et Cherbourg-Octeville
International
En septembre, des
représentants de
l’économie locale et de
l’enseignement
supérieur se sont
rendus à Poole avec
Bernard Cazeneuve.
L’occasion d’identifier
les bons interlocuteurs
et de déterminer
des projets communs.
En septembre dernier, Bernard Cazeneuve s’est rendu à Poole pour travailler avec ses homologues anglais
sur les possibles collaborations économique et touristique.
Au printemps 2009, les villes de Poole
et Cherbourg-Octeville ont engagé un
programme triennal d’échanges thématiques.
Objectif : faciliter les
relations entre partenaires ayant des
préoccupations communes. En 2009,
la thématique sportive a été retenue :
une dizaine de clubs sportifs
cherbourgeois-octevillais a ainsi
rencontré ses homologues anglais.
A la clé, des échanges renforcés entre
les clubs de kayak de mer, de handball
ou encore de natation : outre la
présence d’Anglais aux meetings
d’Octeville natation, un projet
d’échange de jeunes nageurs est en
cours entre Octeville Natation et son
homologue, le Poole Swimming Club.
En 2010, l’axe de travail choisi porte
sur l’économie, le tourisme et l’enseignement
supérieur. Un premier
contact a eu lieu en avril : l’adjoint au
maire de Poole en charge de l’économie
et le directeur du développement
économique de la ville sont venus rencontrer
les interlocuteurs français
souhaitant développer des liens
Outre-Manche : IUT, école d’ingénieurs,
CCI, office du tourisme, Filière
nautique normande (F2N), association
d’entreprises Novimage… Lors de
ce déplacement, ils ont également
travaillé avec des représentants de la
Brittany Ferries et la municipalité pour
maintenir des liaisons maritimes entre
les deux villes.
Des projets communs
Le rendez-vous en Angleterre en
septembre dernier a permis de mettre
face à face des interlocuteurs aux préoccupations
similaires et d’esquisser
de possibles collaborations. Ainsi, les
universitaires ont évoqué des échanges
de professeurs et envisagé des
stages pour leurs étudiants. La
Technopole a identifié des thématiques
intéressant les Agendas 21 de la
Ville et de la CUC. Novimage et la
F2N ont déterminé des entreprises
pouvant les intéresser. A la demande
des deux communes, les offices du
tourisme de Cherbourg et Poole ont
envisagé de travailler ensemble pour
élaborer des supports communs de
promotion. Une démarche qui sera
présentée à Brittany Ferries début 2011
afin de soutenir les initiatives de la
compagnie.
«Ces échanges thématiques, très ciblés,
viennent compléter l’action du comité
de jumelage qui porte sur les scolaires
ou les échanges entre habitants,
souligne Bernard Cazeneuve. En 2011,
après le sport et l’économie, nous mettrons
en relation les acteurs culturels
et nous réaliserons un premier bilan
de ces échanges».
Une femme à la tête
du Council de Poole
Depuis quelques mois,
c’est une femme,
Elaine Atkinson, qui
dirige le Council de
Poole, l’équivalent de
notre conseil municipal.
Si elle en prend
aujourd’hui la tête,
cette expert-comptable est élue à la Ville
de Poole depuis 1995.
Après avoir milité au sein du conseil
municipal pour des loyers modérés et
participé à la mise en place de dispositifs
de soutien aux personnes du 3 e âge,
la Head Councillor se bat aujourd’hui
pour offrir aux enfants de Poole les
mêmes chances d’éducation, pourvoir
des refuges à ceux qui fuient la violence
domestique, fournir un service public de
qualité tout en s’inscrivant dans une
logique économique…
9

Culture
L’art moderne en six conférences
Du 10 décembre
au 18 mars, la Société
des Amis des Musées
organise six conférences
salle Paul Eluard autour
de l’art moderne
et ses maîtres.
L’occasion d’en savoir
plus sur le travail de
Picasso, Dali, Matisse
ou Duchamp…
La Société des Amis des musées vous invite à un cycle de six conférences sur l’art moderne animées
par Jeanne-Bathilde Lacourt (photo de gauche).
Suite au succès remporté en 2008-2009
par le cycle de conférences sur «Les
abstractions : de Kandinsky à l’Ecole
de New York», la Société des Amis des
Musées et Monuments de Cherbourg
et du Cotentin (SAMMCC) a souhaité
renouveler l’opération et organise, du
10 décembre au 18 mars, une série de
six conférences sur l’art moderne et ses
maîtres.
Le programme des conférences
Vendredi 10 décembre, Pablo Picasso,
l’artiste bricoleur (I)
Vendredi 7 janvier, Pablo Picasso, l’artiste
bricoleur (II)
Vendredi 21 janvier, Henri Matisse,
l’artiste rêveur
Vendredi 4 février, Marcel Duchamp,
l’artiste penseur
Vendredi 18 février, Salvador Dali, l’artiste
visionnaire
Vendredi 18 mars, perspectives contemporaines
Rendez-vous à 18h30, salle Paul Eluard,
centre culturel, rue Vastel. Inscription à
l’ensemble du cycle obligatoire. Tarifs :
18 € pour les non-adhérents, 12 € pour les
adhérents et gratuit pour les moins de
28 ans.
Au programme : un regard sur le
travail d’artistes aussi réputés que
Pablo Picasso, Henri Matisse, Marcel
Duchamp ou Salvador Dali, présenté
par Jeanne-Bathilde Lacourt, conservateur
des collections d’art moderne
au musée d’art moderne, d’art
contemporain et d’art brut de Lillemétropole.
Objectif : montrer en quoi
ces artistes ont marqué leur époque,
quelles innovations ils ont apporté.
«Ces conférences sont destinées à un
large public, néophyte comme
connaisseur, précise Aude Gaudefroy,
présidente de l’association. L’idée
étant de partager notre plaisir
d’apprendre, notre soif de découverte
et notre envie de faire connaître le
patrimoine de nos musées».
Des visites guidées
privatives
Car une des premières missions des
Amis des musées est d’aider à l’acquisition
d’œuvres pour les musées de
la ville, grâce à la gestion de fonds de
mécénat et de la librairie lors d’expositions.
«C’est notamment grâce à leur
contribution que le musée d’art
Thomas-Henry a pu s’enrichir du
tableau Spleen et idéal de Félix Buhot
ou encore Voyage de Cherbourg de
Théodore Gudin», explique Lydia
Thieulent, maire-adjointe à la culture.
Aujourd’hui, l’association compte
plus de 300 membres (contre 30 à sa
création en 2001). Tous bénéficient des
activités proposées, notamment des
visites guidées d’expositions, de
Cherbourg à Paris, en passant par
Rouen, Caen, Saint-Malo… Les adhérents
ont également le privilège d’être
invités à tous les vernissages d’expositions
organisées par les musées de
Cherbourg-Octeville. Si vous êtes
intéressés, n’hésitez pas à les rejoindre !
Contact : SAMMCC
au 02 33 53 34 02 ou 06 62 01 98 23
Fermeture annuelle
du musée de la Libération
Le musée de la Libération, situé au Fort
du Roule, fermera ses portes, comme
chaque année, du 30 novembre au
31 janvier. Rendez-vous donc en février
pour découvrir les souvenirs du
Débarquement et de la Libération de
l’Europe !
10

Cinémovida :
le souffle de l’Espagne
Une quinzaine de films du cinéma espagnol sera proposée du 2 au 15 février 2011 à l’Odéon en version
originale sous-titrée.
Culture
Du 31 janvier
au 18 février, Antonio
Altarriba et sa BD El
arte de volar, le poète
Miguel Hernandez,
la claveciniste Bibiane
Lapointe ou encore
La Tuna seront
à l’affiche
de la 21 e Cinémovida.
Sans oublier des films
en VO, des expositions
et des conférences !
Luis Bustamante est un homme très
occupé. Avec ses amis, il prépare
activement la 21 e
édition de la
Cinémovida. «Lorsque nous avons
créé cette manifestation, nous ne pensions
pas la pérenniser. C’était à la fin
des années Franco. L’Espagne reprenait
espoir. Nous voulions partager
nos passions pour le cinéma, la peinture,
le flamenco.» Soutenue par la
Ville de Cherbourg-Octeville, la
Cinémovida s’installe dans le paysage
cherbourgeois. Portée par une douzaine
de passionnés, la manifestation
s’étoffe au fil des ans. Aujourd’hui, elle
dure trois semaines et attire plus
de 7 000 personnes. «Le programme
de la Cinémovida prend forme collégialement.
Cette année, grâce à Gilles
Groult qui a été en vacances dans la
région natale de Miguel Hernandez,
nous avons décidé de rendre hommage
à cet immense poète, mort en
captivité en 1940. Nous allons présenter
une conférence et une
exposition de photos. On y découvre
sa maison, son pays auquel il était tant
attaché.»
BD et histoire
Autre temps fort de la Cinémovida,
l’hommage rendu à Antonio Altarriba :
ce dernier, avec le dessinateur barcelonais
Kim, a mis en images la vie et la mort
de son père. La bande dessinée El arte
de volar (Apprendre à voler) a rencontré
un immense succès en Espagne
et devrait sortir en France en mars
2011. «Antonio Altarriba, qui sera
parmi nous le 10 février prochain,
rend hommage à un homme qui a
voulu tout au long de sa vie construire
un monde plus juste mais qui n’y est
pas parvenu et a finalement préféré
mourir…»
Plusieurs peintres andalous s’installeront
au centre culturel pendant la
durée du festival. Une exposition
photos sera proposée à l’IUT. Et à
l’Odéon, du 2 au 15 février, le cinéma
espagnol sera une nouvelle fois à
l’affiche : une quinzaine de films en
version originale sous-titrée, dont
plusieurs avant-premières. La musique
aura également sa place dans le
festival avec les concerts de Bibiane
Lapointe - explorant le répertoire
baroque de l’Espagne du XVII e siècle -
et d’Erwan Le Prado en l’église Saint-
Pierre Saint-Paul. Et la Cinémovida ne
serait pas la même sans la traditionnelle
Tuna. «Nous avons invité un
groupe d’étudiants. Ils joueront dans
les bars mais aussi dans les établissements
scolaires des morceaux du
folklore traditionnel espagnol.»
Ecole des Beaux-Arts :
déménagement en 2011
Le transfert de l’école des Beaux Arts vers
l’ancien hôpital des Armées sera effectif
à la rentrée prochaine. Cette décision permettra
de conforter l’enseignement des
arts plastiques dans l’agglomération.
La vétusté du bâtiment actuel est à l’origine
de cette décision. L’évolution des
normes de sécurité et d’accessibilité a en
effet rendu peu à peu les lieux inadéquats
pour l’enseignement et l’accueil du public.
Les rénover aurait supposé des travaux de
très grande ampleur extrêmement
coûteux. Décision a donc été prise de
déménager, avec le soutien financier de la
région Basse-Normandie, du conseil
général de la Manche et du Syndicat
Mixte du Cotentin.
Si le choix d’un nouveau site est donc
arrêté, l’avenir du bâtiment de l’avenue de
Paris n’est lui en revanche pas encore écrit.
Pas plus d’ailleurs que n’a été retenu un
quelconque parti d’aménagement des
lieux. La ville entamera une réflexion sur
ce thème courant 2011. Nous aurons l’occasion
de revenir dans un prochain
numéro sur ce nouveau départ pour
l’école des Beaux Arts comme sur son
rapprochement avec l’école de Caen au
travers d’un EPCC, établissement public
de coopération culturelle.
11

Développement durable
Agenda 21 :
la concertation continue
Six axes de travail
ont été retenus pour
l’Agenda 21 de la ville,
se déclinant chacun en
projets concrets.
En octobre dernier, le groupe de travail Agenda 21 s’est réuni salle Montécot pour amorcer une nouvelle
phase de l’écriture de l’Agenda 21.
Début 2010, la Ville de Cherbourg-
Octeville s’est engagée dans la création
d’un Agenda 21. Un travail qu’elle a
souhaité mener en collaboration avec
l’ensemble des acteurs de la ville.
«Nous avons organisé en début d’année
des réunions de sensibilisation
afin de mobiliser les habitants,
commerçants, associations… qui souhaitaient
y participer», explique
Liliane Loisel, maire-adjointe au développement
durable.
Pour ce faire, la Ville s’est entourée des
conseils et de la méthode du cabinet
d’études Ernst et Young, chargé
d’établir un diagnostic des atouts et
faiblesses de la Ville en matière de
développement durable. «Ce diagnostic
Les publications
municipales en ligne
Retrouvez l’ensemble des publications
municipales sur le site internet de la ville,
www.ville-cherbourg.fr. Le Mois, agenda
des sorties culturelles et sportives, les
plaquettes de présentation du patrimoine
et des musées, le Guide de l’école,
l’annuaire des associations, le guide
des sports et bien sûr le Cherbourg-
Octeville Magazine y sont répertoriés.
Encore un geste de la ville en faveur du
développement durable !
a été présenté au groupe de travail
Agenda 21 en mai dernier,
précise Liliane Loisel. Ses membres
ont donc pu se l’approprier, réagir,
compléter ce qui a été mis en lumière
par le cabinet d’études.»
L’Agenda 21 entre désormais dans
une phase plus concrète. «Le diagnostic
nous a permis de comprendre
les points forts et les points faibles de
la Ville en matière de développement
durable, explique Jennifer Guinot du
cabinet Ernst et Young. Nous avons
donc dégagé une dizaine d’orientations
stratégiques qui nous paraissaient
prioritaires.»
Au final, six axes ont été retenus par
le groupe de travail Agenda 21 :
réduire la facture énergétique de la
Ville ; favoriser les modes de mobilité
doux et l’intermodalité ; favoriser l’ancrage
durable des populations jeunes
dans la ville ; renforcer les activités
économiques traditionnelles du
territoire par l’innovation et le
développement des filières locales ;
favoriser le développement des
activités économiques sociales et
solidaires ; renforcer la valorisation
du port et du front de mer.
Les six axes seront soumis aux élus
lors d’un comité qui reformulera et
validera ces priorités. En décembrejanvier,
des actions concrètes seront
proposées pour répondre aux orientations
choisies.
Sapins de Noël :
ne les jetez plus
Le service embellissement de la Ville de
Cherbourg-Octeville installe, pour la
2 e année consécutive, six bennes de collecte
de sapins de Noël usagés. Du 27
décembre au 7 janvier, vous pourrez
déposer votre sapin nu (sans décoration
et pas enveloppé dans un sac plastique)
avenue Carnot (sur le trottoir, à l’angle
avec l’avenue Javain, côté canal de retenue),
place Divette (à proximité de
l’espace canin), rue de la Pérouse, parking
mairie de la Butte, parking
Carrefour Market (côté rue de l’Ile de
France) ou avenue de Bremerhaven
(côté immeuble Presqu’Ile Habitat face à
la place Jean Moulin). «Les sapins récupérés
seront broyés, compostés et
mélangés avec d’autres déchets verts afin
d’obtenir un compost efficace et tout à
fait écologique, explique Liliane Loisel,
maire-adjointe au développement durable.
Nous encourageons donc les citoyens
à les y déposer. Ils contribueront ainsi à
faire un geste en faveur de la planète,
mais aussi en faveur de l’économie
locale, les sapins naturels étant souvent
produits régionalement.»
12

Dossier
Cherbourg-Octeville, ville solidaire
Sortie de son livre blanc de la solidarité, ouverture prochaine de son EHPAD
public, développement de ses sorties culturelles pour le 3 e âge… :
la Ville de Cherbourg-Octeville se positionne clairement en faveur de la solidarité.
13

Dossier
Solidaires, le livre blanc
de la solidarité
La solidarité est au
cœur du mandat
municipal. La politique
de solidarité et
de cohésion sociale
s’exprime au sein d’un
livre blanc : Solidaires.
Explications avec
Frédéric Bastian,
maire-adjoint
aux solidarités et à la
cohésion sociale.
Le livre blanc de la solidarité de Cherbourg-Octeville est l’aboutissement d’une démarche collective et pragmatique
qui doit servir de feuille de route jusqu’en 2014.
Pourquoi un livre blanc des solidarités
?
Lors du précédent mandat (2001-
2008), la municipalité a adossé sa
politique d’action sociale à un Plan
Pour une Ville Solidaire et Fraternelle.
A l’issue du mandat, un bilan de ce
plan a été réalisé et le maire a souhaité
formaliser un nouveau projet : en
consolidant les actions mises en œuvre
mais aussi en revoyant nos modes de
fonctionnement et en ayant une
approche plus individualisée, en
réponse à des problématiques parfois
nouvelles. Le Centre communal d’action
sociale (CCAS) a réalisé une
analyse des besoins sociaux avec
l’aide d’un cabinet et de l’Union
nationale des CCAS. Cette analyse
constitue un outil d’aide à la décision,
qui doit permettre d’évaluer les
besoins, de vérifier l’adaptation
des réponses, de fixer des priorités et
enfin de prendre les orientations budgétaires
adéquates. La rédaction
de ce livre blanc des solidarités à
Cherbourg-Octeville est donc l’aboutissement
de cette démarche collective
et pragmatique.
En quoi ce livre blanc modifie-t-il
l’action sociale sur le territoire?
Le livre blanc Solidaires est désormais
notre feuille de route jusqu’à 2014 et
chacun doit se l’approprier. C’est une
manière forte de formaliser l’ambition
de la ville à travailler, avec ses
partenaires, à la modernisation et à
l’optimisation de l’action sociale.
Par exemple, nous adaptons nos
modes de travail et nos pratiques professionnelles,
nous apportons des
réponses personnalisées, adaptées
aux projets des publics. Le CCAS n’est
plus depuis longtemps un simple
bureau d’aides sociales où l’on attribue
telle aide à tel public en fonction
de tel dispositif. Aux côtés du Conseil
général, il a un rôle de chef d’orchestre
des différents acteurs sociaux.
Nous raisonnons sur les parcours de
vie, sur la création de passerelles entre
les dispositifs. Il s’agit bien de passer
de l’action sociale au développement
social territorial et partenarial. Pour
cela nous devons nous appuyer sur
l’analyse des besoins sociaux et
évaluer régulièrement l’efficacité des
politiques que nous mettons en œuvre.
Quels sont les grands axes d’intervention
déterminés ?
Notre projet se décline en 4 grands
thèmes : la politique en faveur des
aînés en réponse au vieillissement de
la population ; la lutte contre la précarité
en réponse à la prégnance de la
précarité ; la promotion de la santé pour
que chacun ait droit au bien-être ; le
développement social du territoire en
renforçant l’action des espaces solidaires
et en favorisant les projets de
cohésion sociale dans les quartiers.
La ville travaille activement sur le handicap
qui ne fait pourtant pas partie
des 4 grands thèmes déterminés.
Pourquoi ?
Nous travaillons depuis près de dix
ans avec le comité accessibilité sur la
question du handicap. Si le handicap
ne constitue pas une tête de chapitre,
c‘est tout simplement parce qu’il
s’agit d’une problématique transversale
qui touche l’ensemble des
orientations déterminées : le handicap
concerne le 3 e
âge, la précarité,
l’animation du territoire ou la santé.
14

La Quincampoise :
ouverture prévue début 2011
Dossier
Le nouvel établissement
public d’hébergement
pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD),
la Quincampoise,
ouvrira ses portes début
2011. Présentation de ce
nouvel équipement.
Les 80 résidants de l’EHPAD public la Quincampoise bénéficieront de chambres confortables, toutes
orientées au sud.
Face au manque de places, à l’inadaptation
de l’EHPAD Levalois aux
nouvelles normes et à l’entrée de plus
en plus tardive des personnes âgées
dans les foyers logements (80/85 ans
aujourd’hui contre 65/70 ans il y a
15/20 ans), la Ville de Cherbourg-
Octeville a lancé fin 2008 la
construction sur les Hauts de
Quincampoix d’un EHPAD public de
80 lits, la Quincampoise.
Inscrite dans le cadre de l’Opération
de renouvellement urbain, cette construction
touche aujourd’hui à sa fin.
«La Quincampoise proposera à ses
résidants un cadre de vie et des soins
de qualité, affirme Frédéric Bastian,
maire-adjoint aux solidarités et à la
cohésion sociale. Elle sera organisée en
trois unités de vie de 22 à 23 lits et
une unité de 12 lits pour personnes
désorientées. Elle comptera également
trois chambres pour couples.»
Afin d’augmenter le confort, les chambres
individuelles de 23 m² sont
toutes équipées de salle d’eau et sont
orientées sud.
D’une surface globale de plus de 6 500 m²
répartie sur trois niveaux, la
Quincampoise disposera de grandes
salles communes, notamment une
salle à manger et une salle d’activités
collectives. Le bâtiment sera doté
de toits végétalisés permettant
une meilleure isolation (donc des
économies d’énergie) et d’un bassin de
retenue des eaux pluviales de 100 m 3
afin d’éviter les surcharges du réseau
d’eaux pluviales en cas de fortes
précipitations.
Au total, une cinquantaine de
personnes, de l’administration au
personnel soignant, en passant par la
restauration, l’animation et la propreté
des locaux et du linge, assurera le
fonctionnement de l’établissement.
Les sorties culturelles pour le 3 e âge se multiplient
Depuis plus d’un an, le service 3 e âge de la
Ville de Cherbourg-Octeville propose à
ses aînés des sorties culturelles variées
et de plus en plus nombreuses. En 2010,
4 rendez-vous étaient programmés.
Après Millet, 70 seniors, plus de 20 personnes
ont participé, le 29 octobre dernier,
à la visite guidée de l’exposition Histoire
d’un quartier : la Divette à la bibliothèque
Jacques Prévert. L’occasion pour certains
de revoir le quartier tel qu’ils l’avaient
connus plus jeunes et pour les autres de se
rendre compte de ses importantes transformations
urbanistiques.
«Ces sorties suivies d’un goûter rencontrent
un franc succès, se réjouit Frédéric
Bastian, maire-adjoint aux solidarités et à
la cohésion sociale. Elles sont l’occasion
pour nombre de nos aînés de découvrir
«Ce projet constitue, pour la municipalité,
un maillon complémentaire de
sa politique en faveur des personnes
âgées, avec le maintien à domicile,
l’accueil de jour Becquerel et les
foyers résidences, poursuit Frédéric
Bastian. Le choix d’un EHPAD public
nous semblait essentiel pour assurer
un prix de journée accessible pour les
résidants et leurs familles.»
l’actualité culturelle de notre région tout en
passant un moment agréable avec des
connaissances, voire des amis.»
Deux autres sorties sont donc prévues
pour le début de l’année prochaine : le
lundi 17 janvier, la Ville propose une
visite de l’exposition L’Astronome et le
Philosophe, chronique d’une restauration
au musée d’art Thomas-Henry. Louise Le
Gall, conservatrice des musées, présentera
aux aînés ces deux œuvres majeures de la
collection revenues après sept années de
restauration, et expliquera également les
différentes étapes d’une restauration de
tableau. Le mardi 25 janvier, rendez-vous
au Point du Jour pour découvrir l’exposition
dédiée à la photographe américaine
Helen Levitt.
Pour 2011, on parle d’ores et déjà d’une
sortie cabaret avec un déjeuner-spectacle...
15

Dossier
Une ville solidaire
Avec ses partenaires
institutionnels
et associatifs,
la municipalité
a déterminé quatre
grands axes
d’intervention en
matière de solidarités :
la politique en faveur
des aînés, la lutte contre
la précarité,
la promotion de la santé
et le développement
social du territoire.
A la clé, des actions
concrètes.
Clôture du défilé senior organisé en octobre 2009 à l’occasion du premier Forum Vieillir et s’épanouir
proposé par la Ville de Cherbourg-Octeville.
Dans Solidaires, son livre blanc sur la
politique municipale en matière de
Solidarités, la ville a mis en exergue
quatre grandes thématiques d’intervention.
En premier lieu, la politique
en direction des aînés. Tout simplement
parce que la ville prend en
compte la place croissante d’un 4 e âge
aux côtés du 3 e âge : «nous avons mis
en place une série d’actions pour
répondre aux problématiques liées à
La ville en quelques chiffres
- 40 288 habitants au dernier recensement
- 26 % de moins de 20 ans
- 17 % de plus de 60 ans, soit 8 020 personnes
- Taux de chômage des 15-64 ans : 17,6 %
- Dans certains quartiers, ce taux atteint
37,6 %
- Ménages imposés : 42,6 %
- Part des logements sociaux : 48 %
- Bénéficiaires des minima sociaux : 17 %
des ménages, soit une hausse de près
de 20 % entre 2000 et 2007
cette évolution démographique, à
savoir la perte de liens sociaux d’un
nombre croissant de personnes âgées,
l’augmentation de la population âgée
vivant à domicile et l’accueil en établissement
spécialisé des personnes
âgées dépendantes dont les revenus
s’amenuisent, explique Bernard
Cazeneuve, député-maire. Notre politique
en faveur des aînés a d’ailleurs
été récompensée en février 2010 par
l’obtention du Label Bien vieillirvivre
ensemble ».
L’action municipale vise à favoriser les
réseaux de socialisation et de solidarité,
notamment en aidant à la
mobilité, en développant l’offre
culturelle et de loisirs, en créant des
liens entre les générations. C’est tout
l’enjeu du programme de sorties
culturelles développé cette année
(cf. p. 15). «Nous accompagnons également
le maintien à domicile,
souligne Frédéric Bastian, adjoint aux
solidarités et à la cohésion sociale.
Pour mieux répondre à la demande,
nous devons encore améliorer le fonctionnement
de notre service d’aides à
domicile, développer nos prestations
et accompagner l’adaptation de l’habitat.
Parallèlement, nous devons
aussi offrir les moyens d’un accueil en
structures d’hébergement : nous avons
déjà les foyers-résidences, l’accueil de
jour Becquerel pour les personnes
désorientées. Mais l’ouverture d’un
nouvel EHPAD public début 2011 est
un atout supplémentaire».
Plus d’équité
La lutte contre la précarité est le 2 e axe
fort de la politique de solidarités
de la ville. La municipalité entend
poursuivre son action pour favoriser
l’accès et le maintien dans le logement :
cela se traduit par la lutte contre
l’habitat indigne, la coordination de
l’urgence avec les associations et
l’intensification de l’accompagnement
social lié au logement. «Nous souhaitons
également favoriser l’emploi et
l’insertion des publics les plus vulnérables
: cela passe par un soutien aux
projets d’économie solidaire. Nous
intégrons également des clauses
16

Une ville solidaire
Dossier
risques, accessibilité des services
publics, implantations de défibrillateurs,
prévention bucco-dentaire…
«Nous souhaitons également accompagner
les campagnes de prévention
contre le cancer du sein, les maladies
cardio-vasculaires, les maladies
sexuellement transmissibles. En octobre,
nous avons ainsi participé à la
campagne Octobre rose contre le cancer
du sein en sensibilisant des
lycéennes, les femmes par des actions
sur le marché…».
Le festival Femmes dans la Ville est un des projets fédérateurs menés par la Ville pour maintenir
le lien social.
d’insertion dans nos marchés et développons
des projets innovants avec
nos partenaires comme la Maison de
l’emploi et de la formation», remarque
Frédéric Bastian. Coordonnatrice de la
politique d’aide d’urgence, la ville
souhaite faire évoluer les dispositifs
actuels vers plus d’équité et plus
d’efficacité, en reprenant notamment
la coordination des différents dispositifs
d’aide alimentaire.
la santé pour tous et réduire les inégalités,
des actions spécifiques sont
menées : accompagnement de la périnatalité,
prévention des conduites à
Enfin, pour maintenir le lien social, il
faut tisser de nouveaux liens entre les
quartiers moins privilégiés et le reste
de la ville. Cela passe par des actions
privilégiant la rencontre, l’animation,
l’accessibilité des services. «Cette
politique de développement social du
territoire se traduit par une action
renforcée des espaces solidaires, par
des projets à l’échelle des quartiers
mais aussi par des projets fédérateurs,
le tout contribuant à favoriser les
rencontres citoyennes…».
Des campagnes
de prévention
Troisième axe de la politique de
solidarité, la promotion de la santé.
«Nous pouvons aider à l’implantation
de pôles de santé regroupant professionnels
de santé (médecins,
infirmiers, kinés, podologues..) et
développer la permanence d’accès aux
soins pour les plus démunis mise en
œuvre par le Centre hospitalier public
du Cotentin». Pour agir en faveur de
17

24 heures avec...
Chaque année, 800
musiciens fréquentent
le conservatoire à
rayonnement
communal, premier
conservatoire de la
Manche. L’école
accueille également les
chorales associatives
pour leurs répétitions,
mais aussi les groupes
amateurs dans
ses studios.
Présentation d’une école
pas comme les autres.
Le conservatoire de musique
Violoncelle, guitare, piano, contrebasse… : le conservatoire de musique propose des cours d’à peu près
tous les instruments !
Eveil musical Les profs à l’école Cours individuels
Avant la formation, l’éveil. Chaque année,
près de 1 000 enfants de maternelle et de
primaire bénéficient, dans leur classe, du
savoir-faire de Christophe Escudié.
Objectifs : les initier, à travers des jeux de
rythme, développer leurs capacités
d’écoute, pratiquer le plaisir de chanter
ensemble en lien avec le projet des écoles…
Depuis trois ans, le conservatoire à rayonnement
communal assure, à la demande
du Conseil général, un rôle de pôle ressource
pour les professeurs de musique de
la Manche. En d’autres termes, il accueille
toute l’année des professeurs de musique
du département. Chaque année, une quarantaine
d’enseignants sont concernés
afin de les consolider dans leur formation
initiale (pratiques instrumentales et vocales
individuelles, ateliers d’écriture,
enregistrements...)
La formation musicale se découpe en trois
cycles : le 1 er , d’une durée de 4 à 5 ans à partir
du CE1, regroupe la formation musicale
(c’est-à-dire le solfège) et le chant choral.
La pratique d’un instrument intervient dès
la 2 e année. Le second cycle dure également
entre 4 et 5 ans et comprend formation et
culture musicales, formation instrumentale
et pratique d’ensemble. Le 3 e cycle, enfin,
se déroule sur 2 ans et prépare aux études
supérieures de musique.
18

Le conservatoire de musique
24 heures avec...
Atelier handicap
Nicolas-Jérôme Lavrenenko et son groupe de personnes handicapées lors du forum Handicap et
Dépendance.
Des ateliers hebdomadaires à destination
du public en situation de handicap mental
ont été mis en place. Jeux, écoute… :
tous s’initient à la musique par la pratique.
«Au total, une quarantaine de personnes
bénéficie de ces ateliers. Certains fréquentent
l’école depuis deux ans et sont
passés à une pratique instrumentale classique,
en cours individuels.»
Des collèges
branchés musique
Chorales
et orchestre
L’heure de la répet’
Depuis la rentrée, le conservatoire travaille
avec les collèges Ferronay et Provinces.
«Au collège des Provinces, l’objectif est de
monter, avec l’aide du professeur de
musique, un orchestre, explique Nicolas-
Jérôme Lavrenenko, directeur du
conservatoire. Une fois par semaine, nous
rencontrons les 16 élèves de 6 e qui ont souhaité
participer à cette option musique.»
Au collège Le Ferronay, le conservatoire
travaille en collaboration avec le professeur
de musique et accueille toutes les
semaines une classe de 6 e .
Le conservatoire est également un lieu de
pratique collective : de la chorale enfants
aux chœurs adultes, plus de 150 chanteurs
se retrouvent dans quatre ateliers différents.
Sans compter les chorales amateurs comme
Résonance, La Cotentaine ou l’Université
inter-âge… qui y répètent chaque semaine.
Le conservatoire accueille également un
orchestre symphonique qui regroupe entre
35 et 50 musiciens.
Le conservatoire dispose de trois studios
de répétition mis à la disposition des musiciens
férus de musique amplifiée. «Nous
passons un contrat avec les groupes qui
souhaitent répéter dans nos locaux : ils
peuvent profiter de nos installations et
enregistrer une maquette. Nous les aidons
alors à décliner leur projet éventuel de
formation», explique Nicolas-Jérôme
Lavrenenko. L’objectif étant de les aider et
les accompagner dans leur projet musical.
Au total, une quinzaine de groupes peut
ainsi être accueillie par semaine.
19

Economie
Spécialisée
dans la communication
multimédia,
Imediascom s’est
installée au sein de
l’espace d’activités
Amont-Quentin.
L’occasion de
diversifier ses activités
en proposant aux
entreprises de créer
objets et textiles
publicitaires.
Imediascom
s’installe à l’Amont-Quentin
L’équipe d’Imediascom dans ses nouveau locaux
de l’espace d’activités Amont-Quentin.
En 2004, Sébastien Suzanne, graphiste
passionné de multimédia, crée
Imediascom. Son objectif ? Proposer
aux entreprises de la région des
moyens de communiquer ou de faire
leur publicité via internet. Il offre
également de concevoir et réaliser
flyers et cartes de visites personnalisées.
Le concept séduit. Les clients,
essentiellement des petites et moyennes
entreprises, se fidélisent et
Imediascom, installé sur la CUC,
s’implante doucement dans le paysage
économique local. Mais Sébastien
Suzanne ne veut pas en rester là.
L’ouverture de l’espace d’activités
Amont-Quentin, aménagé dans le
cadre de l’ORU, lui donne l’occasion
de développer son entreprise. Il s’y
installe en septembre dernier. Entretemps,
deux postes ont été créés.
«Pour l’instant, ce sont des contrats à
durée déterminée, mais mon objectif
est évidemment de les pérenniser.»
Dès lors, la société prend une autre
dimension. «Nous avons maintenant
la possibilité d’accueillir notre clientèle
dans un espace convivial, un show
Escales 2011 : du nouveau sur le port !
Depuis plusieurs années, Cherbourg-
Octeville a le vent en poupe auprès des
grands paquebots. Une tendance qui se
confirme en 2011 avec 29 escales déjà
prévues à partir de fin avril.
Si les habitués tels que le Queen Mary 2
ou le Jewel of the Seas reviennent, de
nouveaux géants des mers sont attendus
au quai de France comme le Ryndam et
ses 1 600 passagers, de la compagnie
Holland America Line, ou le Celebrity
Eclipse, tandis que le MSC Opera de la
compagnie MSC croisières prend un
abonnement à l’année : 9 escales sont
prévues avec, à chaque fois, 150 embarquements
direction La Corogne (Espagne).
Les escales du premier semestre 2011
Jeudi 28 avril : Celebrity Eclipse (2 800
passagers)
Vendredi 29 avril : Ryndam (1 600 passagers)
Mardi 17 mai : Jewel of the seas (2 100
passagers)
Jeudi 19 mai : Celebrity Constellation
(2 400 passagers)
Vendredi 20 mai : Eurodam (2 174 passagers)
Lundi 30 mai : Rotterdam (1 668 passagers)
et Kristina Katarina (200 passagers)
Samedi 4 juin : Prinsendam (843 passagers)
Mardi 14 juin : Vision of the seas (2 435
passagers)
room, qui nous permet de présenter
notre savoir-faire dans les meilleures
conditions. Et nous disposons d’un
véritable atelier. Ce qui nous permet
d’assurer la production sur place.»
Un système de
communication novateur
Imediascom élargit donc naturellement
sa gamme de propositions.
Outre la communication sur le web et
les supports traditionnels, l’entreprise
se lance en effet dans
l’impression de textiles et d’objets
publicitaires, qu’il s’agisse de stylos,
de maroquinerie ou encore de calendriers.
Mieux encore, la société
s’apprête à mettre en place un système
baptisé Viz and Go, qui permet via
votre téléphone mobile de retrouver
toutes les références d’une entreprise
cliente d’Imediascom.
Internet en pointe
sur l’Amont-Quentin !
L’espace d’activités Amont-Quentin
accueille aujourd’hui 5 entreprises et affiche
complet ! Parmi elles, deux sont
spécialisées dans le multimédia :
Imediascom et Objectif Multimédia qui
conçoit notamment des sites internet.
20

Une année en dansant
En bref
Un nouveau lieu d’écoute
La nouvelle saison des thés dansants démarrera dimanche 30 janvier à
Cherbourg-Octeville, au complexe Chantereyne où les adeptes pourront
valser aux sons de l’orchestre Varia-Swing.
A l’instar de l’an dernier, les villes de la communauté urbaine et Valognes se
sont coordonnées et proposent un programme annuel riche et éclectique :
- 30 janvier : Varia-Swing, salle polyvalente Chantereyne (Cherbourg-Octeville) ;
- 13 février : Atlantis, Agora (Equeurdreville) ;
- 20 février : Atout cœur, salle de l'Europe (Tourlaville) ;
- 13 mars : orchestre non connu à ce jour, Agora (Equeurdreville) ;
- 20 mars : Rémy Ledru, salle polyvalente Chantereyne (Cherbourg-Octeville) ;
- 27 mars : Varia-Swing, salle de l'Europe (Tourlaville) ;
- 17 avril : Zap trio, salle polyvalente Chantereyne (Cherbourg-Octeville) ;
- 24 avril : Gérard Music, salle du Château (Valognes) ;
- 22 mai : Armada, salle des fêtes (Cherbourg-Octeville) ;
- 11 septembre : Jean-Louis Lecanu, salle du Château (Valognes) ;
- 2 octobre : Emilio Corfa, Agora (Equeurdreville) ;
- 16 octobre : Rémy Ledru, salle de l'Europe (Tourlaville) ;
- 30 octobre : Varia-Swing, salle polyvalente Chantereyne (Cherbourg-Octeville) ;
- 27 novembre : Rémy Ledru, salle polyvalente Chantereyne (Cherbourg-
Octeville).
Pour plus d’informations, contactez Philippe Tabarin au 02 33 01 50 71 ou au
06 87 71 09 10 ; un flyer est également disponible en mairie.
Il est de la responsabilité de chaque
habitant de nettoyer son trottoir, qu’il
s’agisse de ramasser les feuilles mortes
A chacun son trottoir !
en automne ou de déblayer la neige en
hiver. De même l’entretien des haies
incombe aux propriétaires ou locataires.
Le 20 septembre dernier, la toute
nouvelle maison des usagers du
Centre hospitalier public du Cotentin
et de la fondation Bon Sauveur a
ouvert ses portes au sein de l’hôpital.
Objectif : apporter une écoute aux
personnes atteintes de maladie et à
leur famille.
Porté par trente associations d’aide
aux malades et par des bénévoles, et
parfois par d’anciens malades, ce lieu
est avant tout un espace de parole, de
soutien, un lieu d’information et
d’orientation vers les associations les
plus adaptées. Confidentialité, anonymat
et gratuité sont les maîtres
mots de cette maison des usagers.
L’espace est ouvert du lundi au
vendredi de 10h à 12h et de 14h à
18h.
Contact : 02 33 20 70 04
Challenger de tennis 2011
Du 28 février au 6 mars 2011, le
Challenger de tennis DCNS, tournoi
ATP, accueillera pour la 18 e année
consécutive les jeunes espoirs
du tennis ainsi que des joueurs
situés entre la 70 e et la 200 e place
mondiale. Les qualifications se
dérouleront à Tourlaville les 26 et
27 février, le reste des épreuves aura
lieu au Complexe Chantereyne.
Avec son 9 e rang national et son prix
de 50 000 $, le Challenger DCNS est
depuis 1994 l’un des rendez-vous
incontournables du tennis en
France. Ont déjà participé à cet
événement de grands noms comme
Rafael Nadal en 2003, Gaël Monfils
en 2004 ou encore Jo-Wilfried
Tsonga en 2007. Une question reste
ouverte : qui succédera à Nicolas
Mahut, vainqueur de la 17 e édition ?
Contact : Alain Thiébot
au 06 14 10 07 03
21

En bref
Port Chantereyne :
nouveau site et Wi-fi gratuit
Regards sur la ville
Jusqu’au 31 décembre 2010, venez
découvrir l’exposition Regards sur
la ville : trois ans d’inventaire du
patrimoine à Cherbourg-Octeville,
au Centre culturel. Une exposition
qui présente le travail réalisé par la
direction de l’Inventaire général
du patrimoine culturel (Région
Basse-Normandie) entre 2006 et
2009 sur Cherbourg-Octeville. Trois
années qui permettront ensuite
d’analyser le développement de la
ville - en étudiant notamment le lien
avec ses ports, civil et militaire - et
de disposer d’une base de données
précise sur les 2 399 édifices et 622
objets recensés. Chercheurs et
photographes ont mis l’accent sur la
formation du tissu urbain, les édifices
publics et leur collection d’objets,
l’habitat, le port militaire et le port
civil. Venez découvrir leur travail au
centre culturel et porter ainsi un
regard nouveau sur la ville.
Un journal d’exposition gratuit
est disponible à l’accueil du centre
culturel.
Entrée gratuite.
Contact au 02 33 87 89 13
© Starwatcher Moebius productions
Moebius, invité d’honneur de la 6 e Biennale du 9 e art
A l’occasion du Salon nautique de Paris, le port de plaisance de Cherbourg-
Octeville lance son nouveau site internet, www.portchantereyne.fr
A la clé : les prévisions météo en ligne, de nombreuses informations pratiques
concernant la vie du port, ses services et équipements, les coordonnées de professionnels
du nautisme et l’actualité nautique… « Ce site est un atout essentiel
pour favoriser la promotion du port en France et à l’étranger, notamment auprès
des navigateurs anglo-saxons, souligne Michel Louiset, adjoint au port.
Il permettra également de faciliter la gestion, par les résidants, de leur place
au port grâce à des formulaires en ligne ».
Autre nouveauté sur le port : le Wi-fi gratuit à partir du 1 er janvier 2011 !
Le nom du 6 e
artiste invité de la
Biennale du 9 e art est désormais connu :
après Juillard, Loustal et Pratt, place à
l’œuvre éclectique de Jean Giraud,
alias Moebius, artiste majeur de la bande
dessinée. Rendez-vous du 17 juin au 31
décembre 2011 au musée d’art Thomas-
Henry pour Moebius multiple(s).
De Blueberry à Arzak, Jean Giraud/
Moebius change de monde avec brio,
passant du Far West à la sciencefiction,
inspirant le cinéma (Alien,
Willow, Abyss, Le cinquième élément…),
s’intéressant aux jeux vidéo...
La 6 e
Biennale présentera environ
200 œuvres de cet artiste prolifique.
Une exposition-événement à ne pas
manquer !
Contact : Artothèque au 02 33 23 39 38
Le quartier des Vallons fête Noël !
Samedi 11 décembre, de 10h à 19h,
un collectif d’habitants du quartier
des Vallons organise au stade des
Fourches une série d’animations
gratuites pour fêter Noël. Au programme
: des promenades en
calèche (10h-17h), un marché de
produits artisanaux et du terroir
(10h-19h), les concerts des groupes
Drôle de Mine, Big Walter et de la
Batuccada, un atelier maquillage
(14h-16h), de la jonglerie et des
cracheurs de feu de la compagnie
Daleth... Avec en point d’orgue
l’arrivée du Père Noël à 15h30. Sur
place, une buvette avec vente de
gâteaux sera proposée et une collecte
de jouets au profit du Secours populaire
sera organisée par Zéphir Bus.
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Tribunes de l’opposition
Changements
La liste Changements n'a pas souhaité s'exprimer.
Cherbourg-Octeville, un nouveau cap
Désaccord profond
Le rôle de l'opposition peut se manifester de bien des manières.
On peut l'imaginer comme une guerilla permanente qui saute
sur toutes les occasions pour mener une contestation de principe
conflictuelle dont l'effet arithmétique se traduit par une
démonstration d'impuissance. Cela revient à contester par principe
le choix fait par les électeurs. Cette forme de guerre civile
n'est pas seulement stérile, elle agace le plus grand nombre
d'électeurs. Il y a une majorité, à elle d'exprimer son talent
puisqu'elle a été ainsi perçue par le corps électoral.
Par contre, il est important, à certains moments, de dire notre
désaccord. C'est-à-dire de rappeler notre propre perception d'une
situation et la manière dont nous l'aurions abordée pour que nos
concitoyens perçoivent ce qui nous différencie et comment nous
traiterions un dossier qui nous paraît majeur.
Le transfert de l'Ecole des Beaux-Arts sur le site de l'ancien
hôpital des Armées est un choix judicieux. Nous le disons. La
qualité du site est un atout qui valorise l'Ecole régionale des
Beaux-Arts dans son pôle cherbourgeois. La destruction des
bâtiments actuels, avenue de Paris, est également une mesure
sage de même que le maintien de l'ancienne chapelle comme lieu
d'exposition. On peut être dans l'opposition et approuver un
projet intéressant.
Par contre, notre désaccord profond s'exprime à propos de
l'utilisation des surfaces ainsi dégagées. Pour le député-maire,
c'est l'opportunité de densifier l'entrée de Cherbourg en
développant une zone artisanale comme cela se fait à l'entrée
des villes. C'est tout le problème de cette agglomération.
Que l'on fasse ou non le grand Cherbourg, il nous paraît
préférable, même si perdure le statu quo, de penser l'aménagement
urbain en terme d'agglomération. Au pont de Carreau
on n'est pas à l'entrée de Cherbourg mais en cœur de ville. Et
qu'on le veuille ou non, avec ou sans fusion, sur cet axe, l'entrée
de Cherbourg est à La Glacerie, à partir d'Auchan. Développer
Cherbourg c'est penser global, c'est harmoniser l'agglomération
comme une ville qui a choisi de conserver ses communes
d'origine.
Sur un territoire si étroit, faire une entrée de ville à chaque octroi,
cela relève d'un autre temps. C'est un choix de conception.
Là-dessus, il y a un choix différent pour l'opposition. En
marquant notre désaccord profond, nous rappelons que l'on peut
concevoir l'aménagement de l'agglomération cherbourgeoise de
manière plus solidaire, c'est-à-dire plus cohérente et plus
harmonieuse.
Liste «Changements» (UMP) : Hervé Corbin,
Alain Estève, Régine Villedieu
Liste «Pour un nouveau cap» (UMP) : Géraldine Morlet,
Jean Levallois, Sophie Héry, Fabrice Huet
23

Sport
Un nouvel élan pour le RCCH
Nouveaux vestiaires,
nouveau terrain
synthétique : le Rugby
Club Cherbourg Hague
(RCCH), installé à la
Manécierie, possède
désormais
tous les atouts
pour se développer.
Et notamment booster
l’école de formation
des jeunes !
Le nouveau terrain synthétique permet non seulement de jouer par n’importe quel temps, mais aussi
de disposer d’un équipement supplémentaire pour l’organisation de tournois jeunes.
Le RCCH compte aujourd’hui 300
adhérents, répartis au sein de 14
équipes, toutes catégories confondues.
«Notre fierté, c’est d’abord
l’école de rugby qui compte 100 jeunes
rugbymen, pris en charge à partir de
5 ans, encadrés par une trentaine
d’éducateurs diplômés», souligne le
co-président du club, Jean-Luc Daret.
La formation des jeunes concentre
aujourd’hui un tiers de l’ensemble
des effectifs : «ils viennent de tout le
Nord-Cotentin puisque nous nous
sommes regroupés avec Valognes et
Flamanville pour mettre des moyens
en commun et renforcer la qualité de
notre formation.»
«Les plus beaux vestiaires
de Normandie»
Dans ce contexte, la réfection du
stade de la Manécierie réalisée par la
Ville de Cherbourg-Octeville était
attendue. D’abord les vestiaires
construits en 2004. «Nous avons
désormais les plus beaux vestiaires de
Normandie. C’est évidemment essentiel
pour un sport comme le nôtre qui
se pratique exclusivement en extérieur,
dans des conditions parfois
difficiles.» Et surtout, profitant des
retombées de la dernière coupe du
monde, la Fédération nationale a
proposé à la Ville une subvention de
100 000 € pour réaliser un terrain
synthétique. La municipalité a accompagné
ce projet d’un coût global de
400 000 €. «Dans la continuité des travaux
réalisés sur les vestiaires, nous
avons souhaité engager la réfection du
terrain synthétique, explique Franck
Tison, maire-adjoint aux sports. Cela
contribue à l’amélioration générale des
équipements sportifs du quartier avec
pour objectif de favoriser la pratique
du rugby et du football : ce terrain sera
utilisé par le RCCH mais aussi par le
PLO football pour les entraînements
et les tournois d’école de foot. La réalisation
de cet équipement permettra
également de soulager le terrain
principal, en herbe».
«Ça change tout dans notre quotidien,
affirme Jean-Luc Daret. Aujourd’hui,
nous allons essentiellement jouer sur le
nouveau terrain synthétique. Et le plus
important, c’est que nous n’aurons
plus à annuler de matchs parce que le
terrain est impraticable. On va aussi pouvoir
organiser des tournois de jeunes, ce
qui n’était pas possible jusque-là. Autant
dire que c’est un outil essentiel qui va
changer la vie à la fois des jeunes, des
éducateurs et de l’équipe première !»
Le nouveau stade a été inauguré le 6 novembre dernier.
24

Economie solidaire : un salarié
sur dix à Cherbourg-Octeville
Solidarité
A Cherbourg-Octeville,
176 associations
relevant
de l’économie sociale
et solidaire agissent :
elles représentent 10%
de l’emploi salarié
sur la ville.
L’association Solidar’Idées lors de la distribution
de ses paniers de légumes le mardi.
Le secteur de l’économie sociale et
solidaire regroupe aujourd’hui plus
de 58 000 personnes en Basse-
Normandie, soit plus de 12 % des
salariés. A Cherbourg-Octeville, ce
même secteur, défini par les services
d’intérêt général et les valeurs humanistes
qu’il véhicule, s’incarne dans les
associations mais aussi dans des
structures comme la Maison de
l’Emploi et de la Formation (MEF) ou
encore le Foyer des jeunes travailleurs
(FJT). Ainsi, sur la ville, un emploi sur
dix relève du secteur associatif, et donc
de l’économie sociale et solidaire. La
ville compte 176 associations génératrices
d’emplois, principalement axées
sur l'enseignement, la formation et
l'action sociale.
«Dans tous les cas, les projets développés
se caractérisent par la place
centrale redonnée aux individus
plutôt qu’aux marchés. Et à voir le
poids de ce secteur dans notre région,
on constate qu’une autre économie
est vraiment possible. A nous de
continuer à le démontrer à la population
», explique Christian Catherine,
conseiller municipal délégué en charge
de l’économie sociale et solidaire.
La municipalité soutient la plupart des
associations, partie prenante de cette
économie respectueuse. Cette aide se
traduit par des subventions bien sûr,
mais aussi par le prêt de locaux ou
encore de matériels et de services.
Trois associations
emblématiques
Les principaux projets se déclinent
dans trois quartiers prioritaires de la
ville : sud-est, Provinces/Amont-
Quentin et Charcot/Les Fourches.
«Et ils ont tous pour objectif, l’utilité
sociale, et notamment la création ou la
consolidation d’emplois.» Trois structures
sont aujourd’hui emblématiques
de cet engagement. C’est le cas de
Glob’Assiette : l’association a ouvert
un café des parents qui propose des
animations autour de goûters organisés
à coût modique, le samedi
après-midi. Cette même association
envisage d’ouvrir à court terme un
restaurant multiculturel sur le quartier
des Provinces.
Au Maupas, l'Ilot des échanges a
permis la mise en place d’une épicerie
solidaire de proximité, qui assure l’épicerie
de dépannage, et propose des
paniers de légumes, des volailles ou
encore des œufs issus de l'agriculture
locale. C’est en même temps un
espace de rencontres et d'échanges.
Enfin, Solidar'idées, aux Fourches, est
en attente d’un nouveau local qui
permettra à cette association, qui a
déjà constitué un groupement d'achats
de proximité, de développer de nouvelles
activités, notamment une laverie
solidaire ou un système de coiffure à
domicile collectif.
«Si la ville soutient ces trois associations,
il est cependant du ressort de
chacun de s’investir pour pérenniser les
emplois de cette économie sociale et
parallèle», rappelle Christian Catherine.
L’économie sociale et solidaire,
qu’est-ce que c’est ?
L'économie sociale et solidaire est une
autre façon de concevoir l’économie. Les
entreprises qui revendiquent cette appellation
(les coopératives, les mutuelles, les
associations, les structures de l'insertion
par l'activité économique, les fondations...)
sont présentes sur tous les
secteurs d’activités, de la banque à la culture,
en passant par le commerce
équitable, et se distinguent, depuis plus
d’un siècle, par leur mode d’organisation
et leur finalité :
- elles concilient objectifs d'intérêt
collectif et activités économiques,
- elles intègrent dans leur organisation et
dans leur fonctionnement démocratie,
innovation et développement durable,
- elles ne délocalisent jamais les emplois.
25

Conseils de quartier
Noël dans tous les quartiers
A l’occasion des fêtes
de fin d’année,
les propositions
d’animation émanant
des conseils de quartier
se multiplient.
Promenades en calèche,
décorations de sapins,
marché de Noël… sont
au programme.
Rendez-vous le 8 décembre place du Vœu, place Jean Moulin et avenue de Paris, le 15 décembre place
Mendès-France et place de Bourgogne et le 17 décembre place Saint-Clément pour décorer les sapins des
conseils de quartier.
Les conseils Centre-Ville, et Sud-Est
lancent les festivités le mercredi 8
décembre. Rendez-vous à 15h, place
du Vœu, pour le centre-ville : les
enfants, qui ont réalisé les affiches
annonçant la manifestation, et les
adultes sont invités à venir habiller un
sapin avec les décors qu’ils ont confectionnés
eux-mêmes. Pour les
récompenser, un goûter leur sera
offert.
Sur le quartier Sud-Est, le conseil
installera deux sapins, place Jean
Moulin et avenue de Paris. Il propose,
comme l’an dernier, un concours de
décorations de Noël et invite les
enfants du quartier le 8 décembre à
suivre la calèche avec le père Noël, de
la Cité Fougères à la Maison Françoise
Giroud (15h30).
Côté Amont-Quentin/Provinces, le
conseil de quartier, Vivre aux
Provinces et l’association des commerçants
invitent également les
enfants à venir décorer deux sapins
géants, au centre commercial des
Provinces et place de Bourgogne. Le
mercredi 15 décembre, ils organisent
un village de Noël, avenue de
Normandie, avec produits du terroir
et bio, stands, restauration et ventes
associatives. Enfin, le 22 décembre,
des promenades en calèche seront proposées
à tous de 13h30 à 16h, au
départ de la place de Bourgogne.
Le conseil Octeville-Bourg prévoit également
une décoration de sapin, place
Rossel et parvis de la mairie. Sans
oublier des tours en calèche le 22
décembre de 16h30 à 18h30, au départ
de la place des Justes.
Afin de favoriser le fonctionnement des
conseils de quartier et l’aisance des
conseillers dans leur rôle, la ville propose
à ses membres des formations thématiques.
Les membres des conseils de quartier ont
souhaité être formés afin d’assurer au
mieux leur rôle et d’être plus à l’aise dans
leur fonctionnement collectif. «Nous leur
avons proposé un stage autour du thème
écouter, s’exprimer pour agir et coproduire
ensemble», explique Jean-Claude
Magalhaès, maire-adjoint.
La formation a débuté le 11 octobre
dernier par une séance de travail animée
par le Greta. Les représentants des
Des conseillers mieux formés
Le conseil Val de Saire, enfin, vous
donne rendez-vous le 17 décembre à
partir de 17h, place Saint-Clément. Au
programme des festivités : un
concours de dessins, avec les écoles du
quartier, exposés ensuite dans les
magasins du quartier, la décoration du
sapin par les aînés et un goûter général
à 17h sur la place en présence du
Père Noël. Sans oublier le vin chaud,
le chocolat et les marrons fournis par
l’association Cap Val de Saire !
conseils de quartier Sud-Est et Centre-
Ville ont participé à cette première
expérience. «Les premiers retours des participants
sont très satisfaisants. Les
échanges ont été fructueux.»
La seconde étape de cet accompagnement
s’effectuera dans les conseils de quartier
cette fois-ci. Les responsables du Greta
accompagneront les conseillers lors de
leurs prochaines réunions afin de voir de
quelle manière ils mettent en pratique ce
qu’ils ont appris sur le plan théorique. A
l’issue de ces réunions, le Greta dressera
un bilan. Il est envisagé d’étendre, en
début d’année prochaine, cette formation
aux quatre autres conseils de quartier.
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La rue Christine
devient zone de rencontres
Travaux
La rue Christine se
transforme en zone
de rencontres et
quatre stationnements
minutes seront créés,
à proximité de la rue
Paul Talluau.
Des transformations qui
résultent de la réflexion
menée par la ville
avec les commerçants.
Quatre places de «stationnement-minute» vont être créées.
Etroitesse de la voie, stationnements
sur le trottoir, encombrement du
passage… : la rue Christine est régulièrement
encombrée et la cohabitation
entre véhicules et piétons n’est pas
aisée. Après avoir réfléchi ensemble
pour améliorer la circulation, la municipalité
et les commerçants ont décidé
de créer une zone de rencontres.
Concrètement, cela se traduit par
une vitesse limitée à 20 km/h qui
permet aux piétons de circuler
tranquillement et autorisera les deuxroues
en contresens. «Il s’agit de faire
cohabiter piétons, véhicules à moteurs
et deux-roues», explique Geneviève
Gosselin, première-adjointe.
Les commerçants de la rue ayant
besoin de livraisons et d’arrêt
pour leur clientèle, quatre places de
«stationnement-minute» seront créées,
près de la rue Paul Talluau. Elles
permettront de faire des arrêts d’une
durée maximale de 30 minutes.
L’Amont-Quentin accueille ses premiers locataires
Deux des six bâtiments construits par
Presqu’île Habitat sur l’Amont-Quentin
seront occupés d'ici la fin de l'année. «Les
premiers locataires sont entrés début
novembre dans les appartements du bâtiment
A, rues de Mézières et Mulhouse»,
explique Daniel Lereculey, président de
Presqu’île Habitat. Cet immeuble accueille
désormais 8 familles dans de superbes F4
fonctionnels et traversants, avec vue sur la
rade.
Le bâtiment B, rue de Mulhouse, contient
quant à lui 26 logements allant du F2 au
Au-delà de ce laps de temps, les
bornes installées passeront au rouge et
un message sera envoyé à la Police
municipale. Il est également possible
de se garer au parking Gambetta-
Fontaine, à proximité. On y trouve
facilement des places pour un coût
modique (0,40 €/h). D’autant qu’il est
envisageable de régler avec la carte
Cotentin. L’accès du parking
Gambetta-Fontaine à la rue Christine
se fait facilement par l’impasse Ferey.
F5, et les nouveaux résidants occuperont
les lieux courant décembre. La remise officielle
des clés s’est déroulée le 3 décembre
dernier, en présence du Député-Maire de
Cherbourg-Octeville, Bernard Cazeneuve.
La suite au prochain épisode !
27

Embellissement
Cherbourg-Octeville conserve
sa 4 e fleur
Le jury des villes
fleuries a salué l’action
de la municipalité et le
fleurissement durable
mis en place
sur la commune :
Cherbourg-Octeville
garde sa 4 e fleur !
Le jury des villes fleuries a été séduit par la politique de développement durable instaurée par la Ville
dans son fleurissement et lui a décerné la 4 e fleur.
Tous les trois ans, le jury des villes
fleuries vient vérifier si la récompense
décernée aux collectivités est toujours
méritée, si les villes ont poursuivi leur
effort de fleurissement et de propreté.
Pour Cherbourg-Octeville, qui avait
obtenu en 2007 la 4 e fleur, l’enjeu était
de taille. En effet, en 2010, la ville a
modifié son mode de fleurissement et
installé des vivaces dans tous ses
massifs. Un pari sur l’avenir et le développement
durable : «notre démarche
s’inscrit dans une gestion durable de
nos espaces verts, souligne Yvan
Dupont, conseiller municipal délégué
à l’embellissement. La mise en place
de vivaces - au lieu de plantes annuelles
- change le fleurissement : il faut
laisser le temps aux plantes de s’épanouir,
il faut trouver de nouvelles
espèces avec une floraison qui puisse
être longue et comparable à la floraison
chatoyante des annuelles. Pour les
jardiniers municipaux, cela signifie
aussi d’autres méthodes de travail».
La venue du jury des villes fleuries en
août dernier – alors que la ville venait
de mettre en place sa nouvelle organisation
– n’était pas forcément un
atout : tout jardinier sait qu’il faut
laisser le temps au temps et qu’un
massif qui vient d’être planté ne
rayonne pas au mieux dès la première
année. Manifestement, cela n’a pas
posé de problème au jury qui a été
impressionné par la politique volontariste
de la ville : «la plantation de
vivaces à l’échelle de toute la commune,
de même que le paillage sur
tous nos massifs, la mise en place de
nichoirs… les a surpris : nous sommes
De début novembre à la mi-mars, les
jardiniers abandonnent la tonte au bénéfice
de l’élagage. La taille a démarré début
novembre sur les arbres d’alignement en
centre-ville : «La taille d’alignement se
pratique en ville et consiste à tailler les
arbres «en rideau». Elle est liée au bâti,
aux contraintes de circulation et permet
de créer des perspectives vertes, explique
Yvan Dupont, conseiller municipal
délégué à l’embellissement. Les équipes
ont démarré par l’entretien en centre-ville
des arbres où se réfugient les étourneaux.»
Au total, une douzaine de sites est
concernée. L’entretien se fait un an sur
deux sur certains arbres (tilleuls, érables…),
tous les ans sur d’autres
(platanes…). Deux équipes sont sur le terrain
: la taille d’alignement mobilise trois
élagueurs qui s’occupent de tailler les
jeunes branches au sécateur électrique ;
La saison de l’élagage a démarré
l’une des seules communes, si ce n’est
la seule, à pratiquer une telle gestion
des espaces verts sur tout le territoire
municipal».
Résultat, Cherbourg-Octeville obtient
à nouveau la 4 e
fleur. Un atout en
matière de tourisme ! Rendez-vous
dans trois ans !
l’élagage dans les parcs, sur les arbres
dangereux… requiert près de 10 personnes
et consiste en une taille douce
l’hiver permettant d’enlever le bois
mort, d’éliminer à la scie ou la tronçonneuse
les branches trop volumineuses…
«Tous les ans, en début de saison, nos
élagueurs suivent une formation pour
connaître l’évolution du matériel et des
nouvelles techniques, sachant que nous
sommes adeptes de la taille douce dans
la logique de notre politique de gestion
durable des espaces verts», souligne
Yvan Dupont.
Rappelons que tout au long de l’année,
les élagueurs contrôlent l’état sanitaire
des arbres et interviennent sur les arbres
dangereux.
Contact Direction Embellissement :
02 33 87 88 98
28

Horaires
et numéros de téléphone
Infos pratiques
Ville de Cherbourg-Octeville :
E-Mail : mairie@ville-cherbourg.fr
Site Internet : www.ville-cherbourg.fr
Hôtel de ville
Place de la République
BP 823
50108 Cherbourg-Octeville Cedex
Tél. 02 33 87 88 89
Fax : 02 33 87 88 88
Mardi et jeudi : de 8h15 à 17h
entre 12h15 et 13h30 uniquement
Services Accueil, Etat-Civil, Population
Lundi, mercredi, vendredi :
de 8h15 à 12h15 et de 13h30 à 17h
Samedi : de 9h à 12h
(Services Accueil, Etat-Civil,
Population et une permanence
au Secrétariat Général)
Services situés à l'hôtel de ville
ou à proximité :
Etat civil : 02 33 87 88 20
Population (élections, logement) :
02 33 87 88 22
Culture : 02 33 87 89 26
Services techniques : 02 33 87 88 90
Développement économique et
commerce : 02 33 87 89 14
Point d'accueil insertion-centre :
02 33 01 50 60
Relations publiques, promotion
et tourisme : 02 33 87 88 30
Ressources humaines : 02 33 87 89 60
Service 3 e âge
02 33 01 50 60 ou 02 33 01 50 71
Services financiers : 02 33 87 88 70
Service communication : 02 33 87 88 32
Mairie de la Butte
Place René Cassin
Tél. 02 33 87 88 89
Fax : 02 33 87 87 30
Du lundi au vendredi :
de 8h15 à 12h15 et de 13h30 à 17h
(Services Accueil, Etat-Civil,
Population)
Services situés à la mairie de la Butte
ou à proximité :
Etat civil : 02 33 87 87 32
Population (élections, logement) :
02 33 87 87 32
Citoyenneté : 02 33 87 87 26
Education : 02 33 87 87 33
Petite enfance et jeunesse :
02 33 87 87 43
Point accueil insertion :
02 33 87 87 06
Points associations : 02 33 87 87 56
Solidarité : 02 33 87 87 20
Sports : 02 33 87 87 07
Service d'hygiène et de santé :
02 33 87 87 60
Centre Communal d’Action Sociale
rue Paul Talluau 02 33 01 50 60
Espace Brassens
rue du G. de Gaulle 02 33 87 87 06
Les bibliothèques
Bibliothèque Jacques-Prévert
Centre culturel, 4 rue Vastel
Tél. 02 33 23 39 40
Mardi, jeudi et vendredi : de 13h à 17h,
Mercredi et samedi : de 9h à 17h
Bibliothèque Raymond-Queneau
Place de Bourgogne
50130 Cherbourg-Octeville
Tél. 02 33 44 73 73
Lundi, mardi et vendredi : de 16h à 18h
Mercredi : de 10 à 12h et de 13h à 17h
Bibliothèque des Sciences
21, rue Bonhomme
Tél. 02 33 53 28 06
Mercredi et vendredi : de 14h à 17h
Samedi : de 9h30 à 11h et de 14h à 16h30
Les musées
Musée d'Art Thomas-Henry
4, rue Vastel
Tél. 02 33 23 39 30
Muséum Liais
Parc Emmanuel Liais
Tél. 02 33 53 51 61
Piscine Chantereyne
Période scolaire
Lundi de 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h15
Mardi de 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h
Mercredi de 14h à 18h
Jeudi 12h à 13h30 et de 17h15 à 19h
Vendredi de 12h à 13h30,
de 17h15 à 19h et de 20h30 à 22h
Samedi de 14h à 18h
Dimanche de 9h à 13h
Vacances scolaires
Lundi de 14h à 18h
Mardi de 12h à 18h
Mercredi de 14h à 18h
Jeudi de 12h à 18h
Vendredi de 14h à 18h et de 20h30 à 22h
Samedi de 14h à 18h
Dimanche 31 octobre
de 9h à 13h et de 15h à 18h
Piscine de la Butte
Période scolaire
Lundi de 17h à 18h15
Mardi de 12h à 13h30 et de 17h à 18h45
Mercredi de 15h à 17h
Vendredi de 17h à 18h45
et de 20h30 à 21h45
Samedi de 10h à 11h45 et de 15h à 17h30
Dimanche de 10h à 12h15
Vacances scolaires
Lundi de 14h à 18h
Mardi de 14h à 18h
Mercredi de 14h à 18h
Jeudi de 10h à 11h45 et de 14h à 18h
Vendredi de 10h à 11h45
de 14h à 18h et de 20h30 à 21h45
Samedi de 10h à 11h45 et de 15h à 17h30
Dimanche de 10h à 12h15
Urgences : Hôtel de police, 2 rue Val de Saire. Tél. : 02 33 88 76 76 - Pompiers : 18
Police Secours : 17 - S.A.M.U : 15 - Secours depuis tous les portables : 112
Muséum de la Libération
Fermé jusqu’au 31 janvier
Les musées sont ouverts
du mardi au dimanche
de 14h à 18h.
Police municipale
et objets trouvés
22 rue de la Bucaille
Tél. : 02 33 10 05 10
Du lundi au vendredi
de 8h à 12h et de 14h à 17h
Suggestions, idées, réclamations... :
la ville est à votre écoute
au Numéro vert : 0 800 050 100
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Retour sur
Cherbourg-Octeville
en images
16 octobre 18 octobre
22 octobre
Première édition du forum
du bénévolat solidaire
Pour son premier forum du bénévolat
solidaire, la Ville de Cherbourg-Octeville
a réuni, samedi 16 octobre dans la salle
des fêtes, une vingtaine d’associations
solidaires en recherche de bénévoles.
Une initiative qui a intéressé plusieurs
centaines de personnes venues se renseigner
sur les actions mises en place par
ces associations solidaires. La journée
s’est terminée par un grand débat sur
l’exclusion mené par le fondateur de
Médecins sans frontières, Xavier
Emmanuelli. La salle était pleine et les
débats contradictoires ont donné lieu à
de nombreux échanges.
Distribution de gilets réfléchissants
aux CM2
Afin de sensibiliser les élèves de CM2
aux dangers de la route, la commission
sécurité routière de la Communauté
urbaine de Cherbourg a initié l’année
dernière une distribution de gilets de
sécurité réfléchissants. Cette année
encore, tous les élèves de CM2 des cinq
villes de l’agglomération ont reçu un
gilet. A l’école Gibert, le maire-adjoint
Daniel Chenina, accompagné de
Christian Bernard, vice-président de la
CUC, a remis les gilets aux enfants. Au
total, 517 jeunes Cherbourgeois-
Octevillais ont reçu un gilet jaune.
Un succès de plus pour
les Inter-Olympiades
Du 18 au 22 octobre, la Ville de
Cherbourg-Octeville a organisé la 23 e
édition des Inter-Olympiades. Dans
une ambiance toujours aussi joyeuse et
conviviale, près de 700 retraités ou préretraités
âgés de plus de 50 ans ont
participé aux différentes épreuves :
scrabble, jeux de cartes, natation,
bowling, randonnée, tennis de table…,
tous les ingrédients étaient une fois de
plus réunis pour faire de cet événement
une véritable fête. La semaine s’est
achevée par une traditionnelle remise
de coupes et de médailles. Rendez-vous
l’année prochaine !
30

Cherbourg-Octeville
en images
Retour sur
13 novembre
5 novembre
15 novembre
D&O sensibilise au handicap
Plusieurs centaines de visiteurs se sont
rendus, les 5 et 6 novembre derniers,
salle des fêtes pour la manifestation
Handicap et Dépendance. Organisée par
la société D&O, cette manifestation avait
pour objectif de sensibiliser le public au
handicap. Des parcours en fauteuil
roulant, des ateliers autour de la surdité,
des quiz… étaient donc proposés aux
participants et ont rencontré un franc
succès. Le vendredi, des visites spécifiques
ont été organisées en direction
du public scolaire.
Souveraineté alimentaire et solidarité
internationale
Samedi 13 novembre, 13 associations
se sont réunies salle des fêtes pour
l’ouverture de la Semaine de la solidarité
internationale. Au programme : des
rencontres avec le public sur les projets
de ces associations, des ateliers manuels
pour les enfants et des animations
musicales, le tout autour du thème de la
souveraineté alimentaire. Les échanges
se sont prolongés jusqu’au 21 novembre
avec conférences et projections de films
documentaires. Les scolaires n’ont pas
été oubliés puisque des projections de
documentaires leur étaient réservées.
Les maisons fleuries récompensées
Les 12 lauréats des quatre catégories du
concours des maisons fleuries ont reçu
leur prix le 15 novembre dernier. Un prix
qui récompense à la fois la beauté de
leurs compositions florales mais aussi
leurs habitudes en termes de développement
durable dans leur jardin. «Les 32
participants ont répondu à un questionnaire
visant à établir leurs méthodes de
jardinage, explique Yvan Dupont,
conseiller municipal délégué à l’embellissement.
Il s’agissait pour nous de savoir
s’ils utilisaient composteurs et récupérateurs
d’eau et s’ils avaient abandonné
les pesticides au profit de méthodes plus
écologiques». Et les lauréats sont Nicolas
Lestang et Marius Przybylski (1 er exaequo)
dans la catégorie maisons avec
jardin visible de la rue, Madelaine Burnel
dans la catégorie balcons d’appartement,
Chantal Barbier dans la catégorie façade
de maison et le restaurant l’Antidote
dans la catégorie hôtels, logis,
commerces.
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