Hors série
Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 3, 1300 Wavre - Juillet-Août 2005 - Numéro 186 - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X
Entreprises wallonnes : portraits et perspectives
• Les grandes entreprises
en Wallonie
• Les secteurs économiques
passsés au crible
• Vos contacts Médias
LE MOT DE LA REDACTION 1
Les grandes entreprises (au moins 250 personnes) actives en Wallonie
représentent plus de 130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte
la Région. Mais quelles sont ces entreprises ? Il n’existait à ce jour aucune liste complète
ni nominative. C’est maintenant chose faite puisque cette édition
spéciale de Dynamisme Wallon vous propose une liste, aussi exhaustive que possible, de
ces grandes entreprises.
Dans le prolongement direct du Rapport 2005 sur la situation de l’entreprise en
Wallonie publié récemment par l’UWE, ce numéro estival passe également en revue
les secteurs de l’économie. Défis, enjeux et chiffres clés des 13 grands secteurs wallons
sont expliqués, avec, pour chacun d’eux, quelques «success stories» inédites.
Et parce qu’il n’y a pas de «success stories» sans médiatisation, vous trouverez dans
ce numéro un annuaire des médias francophones qui couvrent l’actualité des entreprises
wallonnes. Un outil de communication efficace à conserver afin
d’informer au mieux clients, analystes et investisseurs de votre actualité.
Enfin, nous en profitons pour dresser un portrait de l’Union Wallonne des Entreprises, à
travers quelques-unes des missions originales menées sur le terrain
par ses équipes. Active depuis près de 40 ans, l’UWE est le porte-parole des
entreprises implantées en Wallonie auprès des instances officielles
(gouvernementales, syndicales, administratives).
Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, d’excellentes vacances,
sources d’inspirations nouvelles et de motivation pour affronter
la rentrée avec enthousiasme.
La Rédaction
3
Sommaire 07-08/2005
Dynamisme Wallon,
le mensuel de l’Union
Wallonne des Entreprises,
est édité par la
Maison des Entreprises
Wallonnes asbl
Les entreprises wallonnes :
Portraits et perspectives
Une édition spéciale de Dynamisme Wallon
L’UNION WALLONNE DES ENTREPRISES : RASSEMBLER POUR PROGRESSER
Chemin du Stockoy 3
B-1300 Wavre
Tel: +32 (0)10.47.19.40
Fax: +32 (0)10.45.33.43
dynamisme.wallon@uwe.be
www.dynamismewallon.be
Rédaction
Thierry Decloux
Madeleine Dembour
Vinciane Pinte
prenom.nom@uwe.be
Conseil de Rédaction
Luc De Cordier
Jean de Lame
Madeleine Dembour
Thierry Devillez
Didier Paquot
Vinciane Pinte
Vincent Reuter
Jean-Jacques Westhof
Mise en page
Interlignes Nivelles
Impression
Imprimerie Vase Frères
Photo de couverture
© ZEFA
Régie Publicitaire
Alliance Media
Tel : +32 (0)10.40.13.12
info@alliancemedia.be
Editeur Responsable
Jean de Lame
Chemin du Stockoy 3
B-1300 Wavre
Abonnement annuel
(11 numéros) :
30 € à verser sur le compte
de la Maison des Entreprises
Wallonnes 360-1149184-31
Toute reproduction, même
partielle, des textes et des
documents de ce numéro
est soumise à l'approbation
préalable de la rédaction.
4 L’UWE est une organisation privée qui constitue auprès des instances
officielles (gouvernementales, syndicales, administratives) le porte-parole
des entreprises implantées en Wallonie.
LES GRANDES ENTREPRISES EN WALLONIE : RESSERRER LES LIENS
7 Un récent rapport du consultant international McKinsey recommande de resserrer les
liens entre les pouvoirs publics et les grandes entreprises afin de faciliter leur ancrage en
Wallonie et faciliter leur développement. Mais quelles sont ces entreprises ? Dynamisme
Wallon en dresse la liste.
MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE : VOS CONTACTS INCONTOURNABLES
11 Nos journalistes ont rencontré un par un les rédacteurs en chef (quotidiens, périodiques,
agences de presse, télés, radios) pour dresser avec eux la liste des journalistes
couvrant l’actualité des entreprises wallonnes. Un répertoire unique à conserver.
LES GRANDS SECTEURS DE L’ÉCONOMIE PASSÉS AU CRIBLE
25 Défis, enjeux et chiffres clés sont passés en revue avec les acteurs des grands secteurs
wallons. Pour chacun de ceux-ci, nos journalistes ont débusqué quelques «success stories»
inédites.
• Alimentaire >> 26
• Bois >> 30
• Chimie >> 32
• Ciment >> 34
• Construction >> 36
• Déchets >> 38
• Intérim >> 40
• Papier >> 42
• Sidérurgie >> 44
• Technologies >> 46
• Textile >> 48
• Transformation du papier et du carton >> 50
• Verre >> 52
LE MOIS PROCHAIN DANS DYNAMISME WALLON :
- Comment financer mon activité ?
- Mobilité et déplacement du personnel : des exemples, des idées
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(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).
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4 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES
Présentation de l’UWE
Rassembler pour progresser
L’Union Wallonne des Entreprises est une organisation privée qui constitue
auprès des instances officielles (gouvernementales, syndicales,
administratives) le porte-parole des entreprises implantées en Wallonie.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Madeleine DEMBOUR
L’UWE se donne pour mission de
"promouvoir et soutenir l’entreprise,
moteur du bien-être économique et
social de la Région". Du Brabant wallon,
du Hainaut, des provinces de
Liège, du Luxembourg ou de Namur,
des entrepreneurs de toute la Wallonie
ont fait de l’UWE leur port d’attache.
Ils apprécient d’y retrouver en une
seule structure toutes les branches de
l’industrie et des services, ainsi que
tous les types d’entreprises, de la
petite entreprise familiale à la grande
multinationale.
Importante source d'informations sur
l'économie, l'UWE anime des sites
Internet (dont www.uwe.be) et publie
une revue mensuelle, DYNAMISME
WALLON qui reflète les positions des
entreprises wallonnes.
Alimentée financièrement par les cotisations
de ses quelque 6.000
membres, l’Union Wallonne dispose
d’un staff permanent basé à Wavre,
qui fonctionne avec souplesse.
Comme une PME.
Partenariats actifs
L’UWE tend à valoriser les complémentarités
entre les différentes organisations
par un partenariat avec
l’Union des Classes Moyennes et des
collaborations étroites avec les fédérations
sectorielles et les Chambres de
Commerce et d’Industrie.
L’Union Wallonne participe activement
aux activités de nombreuses associations
: l’ABCAL (Association belge des
cadres d’achat et de logistique),
Cequal (Centre wallon de la qualité),
l’EPM (Entreprises Perfectionnement
Management), l’EWA (Entreprises wallonnes
de l'Aéronautique), Start-It
(fonds de capital à risque pour le lancement
d’entreprises dans le domaine
des hautes technologies), Wallonie
Entreprendre (accompagnement de
jeunes entrepreneurs et porteurs de
projets par un système de parrainage).
Tous ces partenariats actifs s’inscrivent
dans la philosophie que l’UWE
développe depuis quelques années
Présidée par Henri Mestdagh, l'Union Wallonne
des Entreprises entend cultiver des partenariats
qui vont dans le sens du développement du tissu
économique wallon et, par là même, d'une
hausse du niveau technologique, de
l'innovation, de la valeur ajoutée et des emplois.
déjà : rassembler et réfléchir
ensemble, œuvrer au développement
du tissu économique wallon et, par là
même, créer une hausse du niveau
technologique, de l'innovation, de la
valeur ajoutée et des emplois. ||
Un véritable travail de fond
Les Groupes de travail de l'UWE se situent en amont des grandes législations et projets
wallons. Ouverts à tous les membres de l'Union Wallonne, ils permettent de préparer des
décisions et de bâtir des positions qui reflètent les réelles attentes des entreprises.
Les sujets suivants sont traités dans ces groupes :
1. Commerce extérieur
2. Développement durable
3. Economie
4. Energie
5. Environnement et Aménagement du Territoire
6. Esprit d’entreprendre
7. Fiscalité régionale et locale
8. Forem
9. Politique sociale
10. Recherche & Développement
11. Simplification administrative
Contact :
Union Wallonne des Entreprises
Chemin du Stockoy 3 1300 Wavre
010/47.19.40, info@uwe.be,
www.uwe.be
6 UNION WALLONNE DES ENTREPRISES
Sur le terrain
Des actions tous azimuts
L’Union Wallonne des Entreprises se veut présente sur les plans économiques,
sociaux et environnementaux. Tour d'horizon de quelques-unes des actions
originales menées sur le terrain par l’UWE.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Madeleine DEMBOUR
Vous amener à l'exportation :
Le principe est simple : avec l’aide de
sponsors privés et le soutien de
l’AWEX, des entreprises complémentaires
produisant des biens d’équipement
et des services à destination
d’un secteur précis de l’économie (une
"grappe" d'entreprises) sont invitées à
des missions internationales sectorielles.
Avec plus de 100 missions
réalisées depuis sa fondation en 1998,
la Cellule Marketing International de
l’UWE poursuit toujours le même
objectif : développer le commerce
extérieur des PME wallonnes.
Vous aider à concilier économie et
écologie :
Des équipes de l'UWE sont sur le
terrain afin de sensibiliser les PME
wallonnes à l'importance d'une gestion
environnementale efficace.
1. Sur base d'une visite dans votre
entreprise (750 PME l'ont déjà fait),
des spécialistes réalisent un diagnostic
de votre situation environnementale.
2. Des sites d’information ont été mis
en ligne (www.permisenvironnement.be
et www.decretsols.be).
3. Si vous souhaitez aller plus loin, et
pourquoi pas mettre en place un
Système de Management
Environnemental (un «SME» de
type Iso 14001 ou Emas), l'équipe
du «Fil de l'éco-gestion» se
positionne comme LA référence
wallonne en matière d'informations :
www.ecogestion.be.
Gérer votre mobilité :
Démarrage d'une démarche mobilité,
réalisation d’un bilan mobilité, renseignements
précis sur la législation, le
covoiturage, les innovations en gestion
des marchandises, recherche de
l'interlocuteur adéquat au sein d'une
administration ou d'une société de
services, diagnostic afin de cerner les
actions envisageables … : quelques
exemples des services que peut vous
apporter la "Cellule Mobilité" de l'UWE.
Vous aider à vous mesurer dans le
domaine du développement durable :
L’UWE met à disposition un set d’indicateurs
de développement durable
(voir www.uwe.be/indicateursDD).
Performances économiques, sociales,
sociétales et environnementales sont
mesurées, puis agrégées dans une
cote globale, indicateur de développement
durable de l’entreprise. Simple
et pratique, la méthode permet à
chaque entreprise qui le souhaite
d’obtenir rapidement son résultat par
rapport à son secteur d’activité.
Stimuler vos programmes
de recherche :
L'Europe consacre d'importants budgets
à la recherche. Jusqu'à présent
les entreprises wallonnes n’avaient
guère profité de ces moyens financiers.
Afin de décortiquer le jargon
européen, sélectionner les appels
d'offres, monter les dossiers, organiser
les partenariats entre entreprises,
une équipe de l'UWE est à la disposition
des entreprises wallonnes : le
NCP Wallonie ("Point de Contact
National").
Les Cellules de l'UWE vous conseillent et vous
assistent dans différents domaines : exportation,
gestion de l'environnement, mobilité, recherche,
stages... Elles agissent chez vous, avec vous et
en fonction de vos besoins réels, pour vous
aider dans vos démarches administratives et/ou
législatives et dans vos relations avec
l'extérieur...
Accueillir un jeune stagiaire
européen :
Véritable «Erasmus des entreprises»,
Eurodyssée est un programme mis en
place par plusieurs régions d’Europe.
Il offre la possibilité aux entreprises
d'accueillir (moyennant une cotisation de
1.250 euros), pour une durée de
3 à 5 mois, des jeunes stagiaires
diplômés européens de 18 à 30 ans.
Environ 90 entreprises wallonnes,
de tous secteurs d’activité, font cette
expérience chaque année. Toute la logistique
du stage (logement, contrat, suivi,
évaluation…) est assurée par l'UWE.
Rencontrer des jeunes
dans les écoles :
L’UWE lance un appel à tous les chefs
d’entreprises intéressés par une
démarche de rencontre avec des jeunes
pour parler du métier de chef d’entreprise,
répondre à leurs questions…
Concrètement, les rencontres se déroulent
dans les classes du secondaire
(5e et 6e). L’UWE se charge de réaliser
le «matching» entre les classes et les
chefs d’entreprises.
Un parrain pour
votre projet d'entreprise :
Le programme Wallonie Entreprendre
a pour but d’accompagner les jeunes
entrepreneurs et porteurs de projets
par un système de parrainage. Les
parrains sont des chefs d'entreprise
«accomplis», impliqués dans la vie
économique et sociale de la région,
qui acceptent bénévolement d'apporter
leurs conseils durant les 3 premières
années du lancement. Lancé à
la mi-novembre 2004, le projet prend
d’abord place en région liégeoise en
tant qu’initiative pilote. ||
Plus d’infos ?
www.uwe.be,
rubrique «Nos spécialistes vous conseillent»
LES GRANDES ENTREPRISES 7
Les grandes entreprises en Wallonie
Resserrer les liens
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Cécile CODDENS
D’après nos décomptes, les grandes entreprises
présentes en Wallonie représentent plus de
130.000 emplois directs sur les 500.000 salariés
privés que compte notre région. Un récent
rapport du consultant international McKinsey
recommande de resserrer les liens entre les
pouvoirs publics et ces grandes entreprises afin
de faciliter leur ancrage en Wallonie et faciliter
leur développement.
Mais quelles sont
ces entreprises ? Il
n’existe pas de
liste complète ni
nominative.
Dynamisme Wallon a
voulu combler ce
vide en proposant la
liste ci-après.
8 LES GRANDES ENTREPRISES
Elles représentent 130.000 emplois directs
Les grandes entreprises en Wallonie
Même si le potentiel de croissance se trouve pour l’heure principalement dans la création et le développement des
petites et moyennes entreprises, le poids des grandes entreprises, tant en termes d’activités que d’emplois, reste
important. Nous avons voulu cerner cette importance, en dressant une liste la plus exhaustive possible des entreprises
de plus de 250 personnes.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Cécile CODDENS
D’après nos décomptes, les grandes entreprises ayant
une activité en Wallonie représentent plus de 130.000
emplois directs sur les 500.000 salariés privés que compte
notre région. Contribuer à maintenir ces emplois en fortifiant
l’ancrage de ces grandes entreprises par une communication
plus resserrée entre elles et les pouvoirs politiques
est une intention du Gouvernement wallon qu’il faut encourager.
Le plan stratégique transversal n° 1 «création d’activités»,
déposé fin mai 2005, prévoit en effet une action vis-à-vis
des grandes entreprises visant à resserrer les liens entre les
autorités publiques et les directions de ces entreprises afin
de faciliter leur développement, et aussi prévenir les difficultés
qu’elles peuvent rencontrer.
Chères statistiques !!
Nous avons donc tenté de dresser une liste la plus exhaustive,
sur base de la définition européenne qui considère une
grande entreprise comme une entreprise qui emploie 250
personnes ou plus.
Dresser une telle liste n’est pas un exercice immédiat. En
effet, une entreprise peut avoir un siège d’activité important
en Wallonie mais un siège social à l’extérieur de la région,
le plus souvent à Bruxelles. De même, une entreprise peut
avoir son siège social en Wallonie, mais une partie importante
de son activité, et donc de son emploi, à l’extérieur de
la région. Enfin, une entreprise peut avoir plusieurs sièges
d’activités dans la région et constituer une grande entreprise
sans que les statistiques, qui ne regroupent pas ces
différents sites, ne l’indiquent explicitement.
Plusieurs sources statistiques ont donc du être recoupées.
Outre des sondages téléphoniques, les sources utilisées
sont la publication des comptes annuels (Van Dijk), l’ONSS,
le Centre de recherche et d’informations socio-politiques
(et son site www.crisp.be). La liste est sans doute à peu près
exhaustive en ce qui concerne les noms des entreprises,
mais les chiffres d’emploi doivent encore être affinés.
En employant près d’un salarié sur trois du secteur privé,
les grandes entreprises ont un rôle structurant dans l’économie
de la région wallonne. Ce rôle est encore plus important
dans les régions de Charleroi et Liège.
L’intention du Gouvernement wallon, de resserrer les liens
avec les grandes entreprises pour mieux les ancrer dans la
dynamique régionale est donc tout à fait bienvenue. ||
Le tableau qui suit est
issu du "Rapport sur la
situation de l'entreprise
en Wallonie"
de l'UWE.
Publié chaque année en
juin, ce document
constitue une bonne
référence pour rendre
compte du profil général de
l’entreprise wallonne et du
cadre dans lequel elle
évolue.
Paru le 17 juin dernier, le
Rapport 2005 comprend 8
études inédites de l’UWE,
sur les thèmes suivants :
1. Démographie des entreprises
2. Les grandes entreprises
3. Innovation technologique
4. Recrutement
5. Fiscalité régionale et locale
6. Inflation réglementaire en matière d’environnement
7. Accords de branche
8. Transport et logistique
Disponible gratuitement sur simple demande (010/47.19.44), le
rapport peut également être commandé en ligne ou téléchargé
au format PDF sur www.uwe.be/etudes.html.
LES GRANDES ENTREPRISES 9
Liste des grandes entreprises actives en Wallonie
Nom Emploi total Emploi en
Wallonie -
Estimations
1 ARCELOR (Liège, Carinox, Industeel) 7 782 7 782
2 LOUIS DELHAIZE (Cora, Match, Profi,
Delitraiteur, SCD, Delfood, Audima) 5 121 5 121
3 CARREFOUR BELGIUM 18 530 5 067
4 CATERPILLAR BELGIUM 5 528 4 667
5 DELHAIZE FRERES ET CIE LE LION 12 078 4 032
6 GSK 3 735 3 735
7 BELGACOM 15 569 3 707
8 FORTIS 22 459 3 508
9 DUFERCO (la Louvière, Clabecq, Carsid) 3 184 3 184
10 ELECTRABEL 15 278 3 029
11 ING 12 964 2 420
12 GLAVERBEL 3 857 2 400
13 GROUPE MESTDAGH 2 650 2 250
14 LAURENTY 2 110 2 110
15 QUALITY MEAT RENMANS 2 107 2 107
16 SONACA 2 308 1 890
17 BAXTER 6 294 1 600
18 SWIFT 1 520 1 520
19 COLRUYT 7 837 1 419
20 ETHIAS DROIT COMMUN 1 296 1 296
21 TECHSPACE AERO 1 225 1 225
22 SAINT-GOBAIN (glass Benelux / Sekurit) 1 074 1 074
23 UCB 3 165 1 050
24 INTERBREW BELGIUM SA 2 894 1 050
25 ALDI 985 985
26 AXA 6 294 984
27 TOTAL PETROCHEMICALS FELUY 920 920
28 FN HERSTAL 919 919
29 CABLERIE D'EUPEN 915 915
30 CMI 903 903
31 DETRY (Frères, Dufrais et Père Lejeune) 801 801
32 EUROCLEAN 2 005 790
33 KBC - CBC 16 538 787
34 FERRERO ARDENNES SA 773 773
35 MAKRO 2 846 770
36 VALEO VISION BELGIQUE 756 756
37 GROUPE LHOIST (Dolomies, Dumont-Wautier) 753 753
38 ISS 4 940 750
39 LOGISTICS NIVELLES 747 747
40 PRAYON 1 370 740
41 BURGO ARDENNES 717 717
42 TNT EXPRESS WORLDWIDE 716 716
43 SOLVAY 2 212 712
44 MAGOTTEAUX INTERNATIONAL 2 211 700
45 ALSTOM BELGIUM 929 700
46 MEDIABEL 699 699
47 HOLCIM (Haccourt, Mortier, Porfibel) 681 681
48 SOCIETE DE TRAVAUX GALERE 679 679
49 SHANKS 1 027 659
50 THOMAS ET PIRON 656 656
51 GROUP 4 TOTAL SECURITY 3 656 650
52 ARJO WIGGINS BELGIUM 638 638
53 SITA WALLONIE 632 632
54 DEXIA 8 281 624
55 SAINT BRICE 612 612
56 LUNCH GARDEN 969 609
57 TER BEKE 1 100 600
58 ALCATEL 4 465 594
59 MACTAC EUROPE 584 584
60 KRAFT FOODS 1 946 577
61 SPA MONOPOLE 576 576
62 RAFFINERIE TIRLEMONTOISE 718 570
63 BRICO 1 417 570
64 MASTERCARD (Mastercard Europe,
European Payment System) 563 563
65 EXXONMOBIL CHEMICALS FILMS EUROPE 556 556
66 NVM 554 554
67 BLOKKER 1 070 550
68 DUROBOR 527 527
Cette liste est issue du «Rapport sur la situation de l’entreprise en Wallonie» publié le 1er juin 2005 par l’Union Wallonne des Entreprises.
10 LES GRANDES ENTREPRISES 10
69 MCBRIDE 1 085 509
70 SODEXHO BELGIQUE 3 080 500
71 INITIAL SECURITY 1 364 500
72 EUROCLEAR BANK 1 589 500
73 ETABLISSEMENTS JEAN WUST 492 492
74 L'ECONOMIE POPULAIRE 488 488
75 CARMEUSE 485 485
76 CARRIERES DU HAINAUT 474 474
77 C.C.B. 473 473
78 CP BOURG 466 466
79 ISERA & SCALDIS SUGAR 456 456
80 CARTOMILLS 451 451
81 NEXANS BENELUX 748 450
82 CBR 809 450
83 NMC 440 440
84 SOCIETE NOUVELLE DE DISTRIBUTION 439 439
85 MATERNE - CONFILUX 439 439
86 FABRICOM 2 643 437
87 L'OREAL Libramont 434 434
88 ENTR. GENERALE DUCHENE LOUIS SA 425 425
89 CORMAN 408 408
90 SCA HYGIENE PRODUCTS 404 404
91 T.PALM SPRL 401 401
92 OWENS CORNING COMPOSITES 401 401
93 VAN DEN BROEKE-LUTOSA 395 395
94 SIGMA COATINGS SA 391 391
95 TRAVHYDRO 379 379
96 WALDICO 360 360
97 DE POORTERE FRERES SA 360 360
98 MTS BENELUX 357 357
99 GROUPE MULTIPHARMA 956 355
100 LILLY DEVELOPPEMENT 350 350
101 BOULANGERIES DERKENNE - COULINE 350 350
102 PAPETERIES CATALA 349 349
103 DECATHLON BENELUX 349 349
104 BERRY YARNS 341 341
105 EVADIX (CASTERMAN IMPRIMERIE) 340 340
106 SUD PRESSE 339 339
107 KEMIRA GROWHOW 335 335
108 SABCA 1 040 333
109 FRANKI CONSTRUCT 330 330
110 APEM 325 325
111 MOLNLYCKE HEALTH CARE 323 323
112 SOCOGETRA 307 307
113 LABORATOIRES THISSEN 306 306
114 ETS E RONVEAUX 303 303
115 CLEANING MASTERS 1 207 302
116 VAN CLEEMPUT 301 301
117 SIEMENS 1 784 300
118 MECAR 300 300
119 GEFCO BENELUX 300 300
120 THY-MARCINELLE (CTRE C00RD SID) 298 298
121 BASF ANTWERPEN 3 614 298
122 KNAUF INSULATION 297 297
123 GROUPE GRALEX 323 297
124 COLLIGNON ENG. 292 292
125 GRUPPO CORDENONS 287 287
126 ETS DEVRESSE F. SA 287 287
127 A.C.V. MANUFACTURING 286 286
128 TWIN DISC INTERNATIONAL 286 286
129 CHEROKEE EUROPE 285 285
130 WALIBI 280 280
131 PREMIER REFRACTORIES (BELGIUM) 279 279
132 COPELAND 274 274
133 HYDRO ALUMINIUM RAEREN 271 271
134 ALPHA REPARTITION 268 268
135 CREO EMEA 265 265
136 KUMPEN 262 262
137 NETWORK RESEARCH BELGIUM 253 253
138 SIOEN 480 250
139 CEGELEC 1 038 250
140 EDS BELGIUM 1 363
141 DELOITTE & TOUCH 1 281
142 COCA - COLA ENTERPRISES BELGIUM 2 100
143 SECURITAS 3 085
Total 284 017 123 607
Exclusif
Médias et actualité économique
Vos contacts incontournables
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Madeleine DEMBOUR et Vinciane PINTE
Au fil des ans, l’économie a pris une place de plus en plus importante
dans les médias. Les journalistes ont partout un véritable appétit
rédactionnel en ce qui concerne l’actualité économique et investissent
tant en espace qu’en moyens humains.
De même, de leur côté, les entreprises communiquent beaucoup plus,
conscientes qu’elles ont des clients, des analystes et des investisseurs
à qui il faut fournir des informations. Certaines entreprises
enregistrent des succès notables, voire mondiaux, et se rendent
compte de l’intérêt d’investir dans une politique de communication
régulière.
Nous-mêmes, en tant que rédaction d’un mensuel entièrement
consacré aux entreprises wallonnes, nous avions envie de discuter
avec les journalistes de la manière dont ils couvrent l’économie
wallonne. De janvier 2004 à mars 2005, Dynamisme Wallon a dans ce
but ouvert ses colonnes mensuelles aux rédacteurs en chef des médias
francophones, écrits et audiovisuels.
Notre numéro hors série d’été est l’occasion de republier, sous forme de
«compile», l’ensemble des coordonnées et informations relatives à ce que
l’on nomme le 4e pouvoir, afin que les entreprises puissent disposer d’un
annuaire actualisé et efficace pour communiquer au mieux avec les
médias.
Les médias sont les relais des entreprises wallonnes et ont à ce titre
un rôle dans l’accompagnement économique wallon. Que les
entreprises continuent à communiquer, les médias sont demandeurs !
Retrouvez les interviews complètes sur
www.uwe.be/quatriemepouvoir.html
Sommaire :
Agence de presse >> 12
Les quotidiens >> 13
Divers >> 15
Les hebdomadaires >> 17
La Presse issue des organisations >> 18
Les mensuels >> 19
Télévision/Radio >> 20
12 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Agence de presse
Belga
Jean-Pierre Breulet, 52 ans, est sorti de l’ULB
en 1976 avec une licence en journalisme et
communications sociales. Après 4 ans au Soir
comme collaborateur, il travaille ensuite
pendant 5 ans au sein du Groupe Roularta, avant
de rejoindre l’Agence Belga, en 1985. En juillet
1999 il y est nommé rédacteur en chef et
participe au redéploiement de l’Agence vers de
nouveaux medias et publics. Papa de 2 enfants,
Jean-Pierre Breulet habite en Brabant wallon.
Belga couvre 24 heures sur 24,
7 jours sur 7, 365 jours par an, toute
l'actualité nationale et internationale.
Les informations sont distribuées sous
forme de dépêches (texte) et de
photos.
La production de Belga touche tous
les domaines de l'actualité. Les clients
Belga sont les médias traditionnels
(presse écrite et audiovisuelle) mais
également le gouvernement, les entreprises
ainsi que les sites Internet et
les nouvelles applications on-line.
Les dépêches Belga ne sont pas uniquement
destinées au marché belge,
elles sont transmises de part le
monde grâce aux accords conclus
avec les plus grandes agences de
presse internationales.
Le label de qualité des dépêches
repose sur deux piliers : la fiabilité et
la rapidité. De plus, en tant qu'agence
de presse nationale, Belga se doit
d'adopter une position indépendante
vis-à-vis de tout pouvoir ou groupe de
pression.
La qualité et le dynamisme de son personnel,
à tout niveau, garantissent le
maintien de ces normes de qualité. ||
Emploi salarié : 130 personnes dont
100 journalistes et photographes.
Diffusion : 750 dépêches par jour
(FR/NL).
Propriétaire : tous les principaux
groupes medias belges (à l’exception
de la RTBF)
Clients : le CA de 15 millions d’euros
se répartit comme suit, 66% clients
media (quotidiens + radio/tv ; 33 %
pour les seuls quotidiens), 5% nouveaux
médias (Internet, etc.), 9%
entreprises, 12% pouvoirs publics,
6% photos, et divers.
Faits notables : Après une importante
restructuration en 1999-2000 (remplacement
de 30 personnes), Belga a
rebondi avec succès, notamment en
investissant fortement dans les nouvelles
technologies. Elle offre une production
radio depuis septembre 2004
(pour l’instant uniquement en néerlandais,
dans l’attente du plan de fréquences
francophone) et a pour objectif,
en 2005, de fournir davantage de
rédactionnel sur les Régions.
Personnes de contact :
• Jean-Pierre Breulet,
rédacteur en chef 02/743.23.87
jean.pierre.breulet@belga.be
• Nicolas Baras, basé à Namur
0478/24.64.33 nba@belga.be
• Nathalie Evrard, basée à Liège
0475/75.42.07 nev@belga.be
Bon à savoir : Belga Press Agenda
(www.pressagenda.be) vous permet
de consulter les événements ou
conférences de presse (service
payant) ou d’introduire vos propres
événements (service gratuit) ou les
deux.
D’autres produits sont intéressants
pour les entreprises :
BelgaBusinessLine (infos économiques
et financières en temps réel),
BelgaDirect (envoi de vos communiqués
de presse aux rédactions),
BelgaSelect (dépêches filtrées en
fonction de vos mots-clés), etc.
A consulter : www.belga.be
13
Quotidiens
La Dernière Heure/Les Sports
Emploi salarié : 55 personnes dont
50 journalistes.
Diffusion payante : 88.838 exemplaires
(chiffres CIM 2004).
Tirage : 110.000 exemplaires.
Propriétaire : Compagnie Nouvelle de
Communication, détenue à 88,3% par
IPM et à 11,7% par des investisseurs
privés.
Faits notables :
Premier journal francophone belge à
être passé au format tabloïd (1997), la
«DH» lance une édition du dimanche
en juin 2000. Prochainement, la rédaction
vivra un déménagement, quittant
le Boulevard Jacqmain pour le
Cinquantenaire.
Personne de contact :
Rédacteur en chef : Michel Marteau
02/211.28.54
Bureaux régionaux :
• Bruxelles : Karim Fadoul
02/211.28.49
• Charleroi : Jean-Philippe Preumont
071/30.85.64
• Liège : Jean-Michel Crespin
04/222.18.30
• Mons : Henri Buxant 065/84.28.47
• Namur : Michel Bertrand
081/24.11.69
• Tournai : Christophe Lison
069/22.10.93
Michel Marteau, 47 ans, a une véritable
vocation de journaliste. Après deux années de
cours du soir à l’Institut de Journalisme, il
entame son parcours au Soir Illustré, où il
restera 11 ans, avant de rejoindre La Dernière
Heure/Les Sports comme responsable des
informations générales en 1989. Nommé Rédacteur
en chef adjoint en 1993, il participe au lancement
du format «tabloïd» en 1997. Fin novembre 2001, il
prend les rennes de la rédaction comme Directeur-
Rédacteur en chef.
• Wavre : Jean-Philippe de Voegelaere
010/22.42.02
• Suivi de l’actualité régionale wallonne
: Vincent Liévin 0477/41.75.23
Adresse e-mail :
prenom.nom@saipm.com
A consulter : www.dhnet.be
Quotidiens
L’Echo
Journalistes salariés : 44 (13
femmes et 31 hommes)
Diffusion payante : 17.976 exemplaires
(chiffres CIM 2004)
Tirage : 26.005 exemplaires
Répartition géographique : Bruxelles
80%, Wallonie 20%
Propriétaire : Groupe Rossel 49,27%,
Persgroep 49,27%, FEB 0,73%, UWE
0,73% -> Nouvel actionnariat depuis
août 2003, nouvelle maquette depuis
octobre 2003.
Personnes de contact :
• Yves Cavalier, Rédacteur en chef
02/526 55 11 (secrétaire Josiane
Cornelissen) y.cavalier@lecho.be
• Coordination wallonne : Didier
Grogna, Rédacteur en chef adjoint
02/526.55.48 d.grogna@lecho.be
• Publication de votre point de vue
dans L'Echo (textes de 5 à 6.000
signes maximum) : Didier Grogna, responsable
de la page «Opinions &
Débats» 02/526.55.48
debats@lecho.be
• Journalistes couvrant l'actualité des
entreprises wallonnes :
- Patrica del Marmol :
p.delmarmol@lecho.be
- Hugo Leblud : hugo.leblud@tiscali.be
Marié, 3 enfants, Yves Cavalier (51 ans) habite
à Hélécine. Criminologue (ULB) de formation, il
s'oriente très vite vers le journalisme, dans un
premier temps comme free-lance pour La Libre
Belgique, La Tribune, la RTBF (où il tiendra une
chronique boursière pendant 16 ans). Engagé à
La Libre en 1989, il contribue à la mise sur pied
du service économique puis est nommé
rédacteur en chef adjoint en 1999. Après avoir
géré le passage au format tabloïd de ce
quotidien en 2002, il prend la tête de la
rédaction de L'Echo en septembre 2002.
Sa première grande tâche a été d'implémenter
une nouvelle maquette axée sur 3 mots-clés :
économie, entreprise, finance.
A consulter : le site www.lecho.be permet
aux abonnés de s'inscrire à 3 newsletters
et de consulter le journal en "pdf"
la veille de sa parution, dès 23h00.
14 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Quotidiens
La Libre Belgique
Emploi : 123 dont 54 journalistes
(source : www.jfb.be)
Diffusion payante : 47.764 exemplaires
(CIM 2003)
Tirage : 60.943 exemplaires
(CIM 2003)
Lectorat : 197.000 lecteurs
(CIM 2004)
Propriétaire : SA d’Information et de
Production Multimedia
Personnes de contact :
• Rédacteur en chef : Michel Konen
02/211.27.77 (général)
• Chef du Service économique :
Vincent Slits llb.economie@lalibre.be
• Chef de «La Libre Entreprise» :
Pierre Loppe 02/211.28.06
pierre.loppe@lalibre.be
• Responsable du bureau de Namur :
Paul Piret 081/22.46.07
paul.piret@lalibre.be
C’est à l’âge de 10 ans que remonte la vocation
journalistique de Michel Konen (56 ans et 2
enfants). Ce Malmédien aujourd’hui domicilié à
Berloz fait partie de la première «fournée» des
licenciés en communication sortis de l’Université
de Liège. Il commence à vivre de sa plume en 1975,
à la Gazette de Liège d’abord, à la Libre Belgique
ensuite. Entré à la RTBF en 1980, il devient un
spécialiste de l’info, assumera la responsabilité du
Journal Parlé (1987 à 1992) puis celle du Journal
télévisé en 1993. Changement de cap en octobre
2003, date de son retour à la Libre Belgique,
comme rédacteur en chef.
• Responsable de «La Gazette de
Liège» : Paul Vaute 04/223.19.33
paul.vaute@lalibre.be
A consulter : www.lalibre.be
Quotidiens
Le Soir
Journalistes salariés : 129
(31 femmes et 98 hommes)
Diffusion payante : 104.000 exemplaires
(CIM 2003)
Tirage : 135.000 exemplaires
Propriétaire : Socpresse (éditeur du
Figaro) 40%, famille Urbain 60%
Mariée, un enfant, Béatrice Delvaux (44 ans) a
fait ses études à Namur (licence et maîtrise en
sciences économiques et sociales). Après un
stage d’un an à Washington (FMI), elle entre au
service politique du journal Le Soir en 1984.
Chef du service économique en1989, elle signe
avec Stefaan Michielsen, du Standaard, un livre
remarqué - Le bal des empires - consacré aux
soubresauts du capitalisme belge. En décembre
2001, elle prend les rennes de la rédaction du
Soir.
Fait notable : après la diminuation de
format en 2002, Le Soir devrait à
moyen terme passer au format
«berlinois», plus petit.
Personnes de contact :
Chef du Service Economie : Jurek
Kuczkiewicz 02/225.54.32
jurek@lesoir.be
Chef du Service Régions : Eric Deffet
02/225.57.42 eric.deffet@lesoir.be
Politique wallonne : Hugues Danze
02/225.52.27 hugues.danze@lesoir.be
Economie wallonne : Benoît July
071/20.00.27 benoit.july@euronet.be
Bureaux régionaux :
Liège : Eric Renette 04/232.30.80
eric.renette@lesoir.be
Hainaut : Pascal Lorent 071/20.00 20
pascal.lorent@lesoir.be
Namur-Luxembourg : Eric Burgraff
061 53 49 87 eric.burgraff@lesoir.be
Brabant Wallon : Philippe Pierre
010/24.29.42 philippe.pierre@lesoir.be
Bruxelles : Véronique Lamquin
02/225.57.86
veronique.lamquin@lesoir.be
A consulter : www.lesoir.be +
www.regions.be qui reprend l’ensemble
des articles parus dans les
éditions régionales.
Remarque : les données du Soir
datent de janvier 2004. Leur mise à
jour ne nous a pas été transmise.
15
Quotidiens
Le Groupe Sud Presse
Emploi salarié : 276
Journalistes : 131
(49 femmes et 82 hommes)
Correspondants locaux : 450
Diffusion payante : 130.497
exemplaires (6 titres/12 éditions)
Propriétaire : Groupe Rossel à 100%
Faits notables :
• Restructuration en 2003.
• Reprise de Nord-Eclair.
• Lancement des éditions du
dimanche.
• Sortie de magazines et produits
dérivés du journal : Standard
Magazine, Dictionnaire de l'affaire
Dutroux, Anderlecht Magazine.
Personnes de contact :
• Rédaction générale :
Michel Royer 081/208.365
michel.royer@sudpresse.be
• La Meuse :
- Liège : Louis Maraite 04/220.08.40
louis.maraite@sudpresse.be et
Redliege.Lameuse@sudpresse.be
- Huy-Waremme : Muriel Sparmont
085/71.03.44
Redhuy.Lameuse@sudpresse.be
Divers
- Verviers : Luc Gochel 087/31.71.30
Redverviers.Lameuse@sudpresse.be
- Luxembourg : Frédéric Bach
063/41.00.70
redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be
- Marche 084/31.10.54
Redluxembourg.Lameuse@sudpresse.be
• Le Quotidien (Namur) Marc Durant
081/208.379
red.Lequotidien@sudpresse.be
• La Nouvelle Gazette
- Charleroi : Démétrio Scagliola
071/276.479 et Martine Parez
071/276.430 Redcharleroi.nouvellegazette@sudpresse.be
- Sambre et Meuse : idem Charleroi,
Redsambremeuse.Nouvellegazette@
sudpresse.be
Après une double formation suivie à l’ULB, l'une en
journalisme et l'autre en gestion d'entreprise, le
Bruxellois d’origine hennuyère Didier Hamann (41
ans, 2 enfants) débute sa carrière en 1986 comme
journaliste puis responsable d'édition au
"Journal/Indépendance Le Peuple", un titre
aujourd'hui disparu. Il collabore également au
journal Le Soir. Amateur de lettres comme de
chiffres, il a quitté l'information locale en 1990 pour
se tailler une place dans le journalisme
économique, notamment au magazine L'Instant. En
1993 il est nommé Chef d'Information à La Dernière
Heure, avant de rejoindre le Groupe Sud Presse en
1998, dont il devient le Rédacteur en chef en
octobre 2001.
- Centre : Christian Meute
064/23.76.00
Redcentre.Nouvellegazette@
sudpresse.be
• La Province : David Flament
065/39.49.70
Red.Laprovince@sudpresse.be
• La Capitale : Didier Swysen
02/225.56.00
Red.Lacapitale@sudpresse.be
• Nord-Eclair
- Tournai : Daniel Foucart
069/22.81.71
redtournai.nordeclair@sudpresse.be
- Mouscron : Jean-Michel Soupart
056/85.24.70 redmouscron.nordeclair@sudpresse.be
• www.mm.be : nous ne pouvions pas
citer tous les médias : Media marketing
les recense tous, de même que
les supports publicitaires disponibles
en Belgique, les agences de communication,
les «potins» du monde de la
pub.
• www.walloniepresse.be : système
de communiqués de presse par
Internet pour la wallonie-Bruxelles.
Plus de 500 journalistes inscrits et
plus de 280 médias. février 2003.
• www.evene.fr/citations : une mine
pour la préparation de vos discours :
80.000 citations et proverbes !
Recherche par auteur et par sujet.
• www.belpress.com : une banque
d’images (plus de 12.000 photos) en
provenance de Wallonie, pour illustrer
vos plaquettes, rapports annuels, etc.
à un budget abordable.
• www.cartoonbase.com : besoin de dessins
pour illustrer vos présentations, vos
articles ? des milliers de dessins (payants
mais abordables) issus de plus de 60
dessinateurs accessibles via ce site.
• www.pressbanking.com : revue de
presse électronique personnalisée
(toute la presse quotidienne francophone).
Accès payant !
• www.alter.be : l'Agence Alter suit
tous les développement de l'actualité
économique et sociale et diffuse ces
informations grâce à Alter Echos,
Alter Educ ou Alter Business News
16 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Quotidiens
Vers l’Avenir
Journalistes salariés : 114
(21 femmes et 93 hommes)
Correspondants locaux : 400
Diffusion payante : 99.843 exemplaires
(chiffres CIM 2004). Hausse de
0,95 % de la diffusion payante en
2004.
Tirage : 120.000 exemplaires.
Propriétaire :
Société Belge d’Edition 74,9 % (le
groupe de presse VUM et sa filiale
Sydès) et Evêché de Namur 25,1 %
Faits notables :
• Création d’une nouvelle édition dans
le Hainaut occidental en janvier 2004,
«Le Courrier» (région de Mouscron,
Comines, Estaimpuis) et à Liège,
«Le Jour Liège» en janvier 2005
(et son supplément).
• Création d’un supplément de téléloisirs
«Télékila» en octobre 2004 et
du «city magazine» «Keskispass»
avec le groupe Passe-Partout.
• Leader dans deux provinces wallonnes
: Namur (50 % de parts de
marché) et Luxembourg (63 % de
parts de marché).
• Editeur du Journal des Enfants et de
Coup d’œil, journaux qui expliquent
l’actualité aux enfants et aux adolescents.
Personnes de contact :
• Rédaction nationale : Philippe Martin
081/24.89.10 phmar@verslavenir.be
• Vers l’Avenir Brabant wallon :
Dominique Vellande 010/84.98.00
dvel@verslavenir.be
• Vers l’Avenir Namur/Basse-Sambre/
Entre-Sambre-et-Meuse :
Jean-François Pacco 081/24.88.11
jfpac@verslavenir.be
D’origine hennuyère (Comines), marié, 2 enfants,
Pascal Belpaire (44 ans) habite actuellement
dans le Luxembourg belge (Rendeux).
Fraîchement sorti de l’IHECS, il entame sa
carrière journalistique à Nord Eclair en 1981,
devient notamment responsable de l’édition de
Roubaix en 1991, puis responsable des éditions
belges en 1994. Il rejoint le groupe Vers l’Avenir
en septembre 1996 comme secrétaire de
rédaction à l’Avenir du Luxembourg. En 1998 lui
échoit la responsabilité du projet de refonte du
journal. Il est rédacteur en chef depuis
décembre 1999.
• Le Jour Huy-Waremme :
Catherine Duchâteau 085/21.49.11
cduc@verslavenir.be
• Le Courrier/Le Courrier de l’Escaut :
Jean-Pierre De Rouck 069/88.96.20
jpdro@verslavenir.be
• Le Jour Liège : Claude Gillet
04/220.16.20 cgil@verslavenir.be
• Le Jour Verviers :
Franck Destrebecq 087/32.20.90
fdes@verslavenir.be
• L’Avenir du Luxembourg :
Bernard Mottet 063/23.10.20
bmot@verslavenir.be
• Charleroi : Benoît Wattier
071/20.00.60 bwat@verslavenir.be
17
Quotidien gratuit
Metro
Emploi salarié : 40 personnes dont
20 journalistes
Tirage : 275.000 exemplaires (60% en
français, 40% en néerlandais)
Lectorat : 487.000 lecteurs
Diffusion gratuite : réseaux SNCB,
STIB, De Lijn, Tec, campus universitaires
et hautes écoles supérieures,
distributeurs dans une centaines de
sociétés (Dexia, Electrabel, KBC, etc.)
et dans les points de vente Panos.
Propriétaire : 49% Groupe Rossel et
51% Concentra Media Group (éditeur
de Gazet Van Antwerpen, Belang van
Limburg).
Personnes de contact :
• Rédacteur en chef : Dirk Selleslagh
02/227.93.50
dselleslagh@freemetro.be
• General Manager et Editeur responsable
: Monique Raaffels 02/227.93.40
mraaffels@freemetro.be
• Marketing & Distribution Director :
Mieke Willems 02/227.93.86
mwillems@freemetro.be
En 1983, son diplôme de langues germaniques
en poche (KUL), Dirk Selleslagh se dirige
naturellement vers l’enseignement. Trois ans
plus tard, il opte pour une carrière dans le
secteur privé et rentre à la BBL, où il a
l’occasion de parfaire sa connaissance pratique
du français. En 1990 débute sa carrière de
journaliste, au Financieel Economische Tijd, qui
le détachera fin 1998 pour participer au
lancement de la chaîne de télévision Kanaal Z.
Après une petite parenthèse dans le domaine de
la communication politique (CD&V), Dirk
Selleslagh revient au journalisme en janvier
2005, comme rédacteur en chef du quotidien
gratuit Metro. Marié, 2 enfants, Dirk Selleslagh
est domicilié en Brabant flamand.
• Newsmanager francophone : Arnaud
Dujardin adujardin@freemetro.be
Hebdomadaires
Trends Tendances
Journalistes salariés : 8 (2 femmes
et 6 hommes) et une vingtaine de collaborateurs
extérieurs
Correspondants : 2 (Paris et Londres)
(édition francophone seulement)
Diffusion payante : 38 850 exemplaires
Tirage : 52 328 (CIM 2004)
NB: ces chiffres concernent les 2 éditions,
en FR et NL; ils ne sont pas scindés.
Propriétaire : Roularta Media Group s.a.
Fait notable :
Magazine économique et financier lancé
en mars 1976, dont le 2e cahier «Cash»
est spécifiquement dédié aux placements.
Personnes de contact :
• Secrétariat : Marva De Vries, marva.
de.vries@tendances.be 02/702.48.84
• Directeur : Tony Coenjaerts
tony.coenjaerts@tendances.be
• Directeur adjoint : Guy Legrand
guy.legrand@tendances.be
• Rédacteur en chef : Amid Faljaoui
afaljaoui@hotmail.com
• Rédacteur en chef adjoint : Michèle
Audrit michele.audrit@tendances.be
E-Mail : redaction@tendances.be
Tel : 02/702.47.71
Journalistes couvrant l’actualité des
entreprises wallonnes :
• Jean-Yves Huwart
jean.yves.huwart@tendances.be
(politique économique)
• Sébastien Buron (finance)
sebastien.buron@tendances.be
• Robert van Apeldoorn (technologie)
robert.van.apeldoorn@tendances.be
Amid Faljaoui est rédacteur en chef depuis le 1er
mars 2001, après une longue carrière de
collaborateur spécialisé. Agé de 42 ans, il est
licencié en sciences commerciales et financières.
• Nathalie van Ypersele
nathalie.van.ypersele@tendances.be
• Ariane Petit
ariane.petit@tendances.be
• Pierre-Yves Warnotte (pharmacie)
pierre.yves.warnotte@tendances.be
• Jean-François Sacré
jean.francois.sacre@tendances.be
(marketing, médias)
• Serge Vanmaercke (coordination Style)
serge.vanmaercke@ tendances.be
• J-M Damry jmdamry@skynet.be
• André Gilain (Confidentiels)
andre@gilain.be
Les journalistes de Tendances sont
polyvalents dans le domaine économique
! Les spécialités indiquées
ci-dessus ne sont ni exhaustives ni
péremptoires...
A consulter : www.tendances.be
18 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Hebdomadaires
Le Vif/L’Express
Diffusion payante : 81.213 exemplaires
(dont 67.420 en abonnements
et 13.793 en vente au numéro)
Tirage : 94.103 exemplaires
Groupe de presse : joint venture
50/50 Roularta Media Group – Groupe
Express Expansion France
Stéphane Renard (49 ans) est licencié en
Sciences politiques - Relations internationales
de l'ULB. Diplômé de l'Institut pour Journalistes
de Belgique, il est journaliste au Vif/L'Express
depuis 1987. Il en est le rédacteur en chef
depuis 1996. Ses spécialités sont l’économie et
la finance. Il est par ailleurs Maître de
conférences à l'ULB.
Adresse Internet : levif@roularta.be
Contenu rédactionnel :
Le package hebdomadaire comprend
:
Le Vif/L’Express : actualité belge et
internationale, politique sociale, économique,
culturelle, sportive.
Weekend Le Vif/L’Express (comparable
au Mag de L’Express) : magazine
de loisirs, de mode, de gastronomie,
d’art de vivre, avec agenda culturel.
Télévif : supplément hebdomadaire de
programmes TV
Références : supplément hebdomadaire
d’offres d’emploi
Direction : Patrick de Borchgrave
(patrick.de.borchgrave@levif.be)
Rédaction :
Tél : 02/702.47.01
Directeur de la rédaction : Jacques
Gevers jacques.gevers@levif.be
Rédacteur en chef : Stéphane Renard
stephane.renard@levif.be
Rédacteur en chef adjoint :
Jean-François Dumont
jean.francois.dumont@levif.be
Secrétaires de rédaction : Pierre
Schöffers et Soraya Ghali
Journalistes :
Valérie Colin (sciences/découvertes et
société) - François Brabant (étranger) -
Thierry Denoël (justice-reportages) -
Philippe Engels (politique) - Vincent
Genot (multimedia) - Pascale Gruber
(médical et société) - Dorothée Klein
(jeunes - enseignement) - Philippe
Lamotte (environnement) - Elisabeth
Mertens (culture) - Isabelle Philippon
(politique) - Olivier Rogeau (étrangerdéfense)
- Marie-Cécile Royen (médiassociété)
- Laurence van Ruymbeke
(économie).
A consulter : www.levif.be
La Presse issue des organisations patronales
• Dynamisme wallon (UWE) –
voir page 19
• Transpo (Febetra) -
transpo@febetra.be
• Gagnez & Réussir (CCI Liège et
Verviers) - cj@ccilv.be
• Union & Actions (UCM) –
www.ucm.be
• Forward (FEB) – forward@vbo-feb.be
• Construction (Confédération de la
Construction) nicolas.oldenhove@
confederationconstruction.be
• Industrie, technique et management
(Agoria) -
peter.ooms@industrie.be
• Commerce & Industrie (CCI du
Brabant wallon, Centre Hainaut,
Hainaut occidental, Namur)
arasse@ccinamur.be
• Entreprendre Aujourd’hui (CCI
Luxembourg Belge) -
christophe.hay@ccilb.be
• Entreprendre (CCI de Bruxelles) -
rodemarcke@ccib.irisnet.be
• Textile Magazine (Febeltex) -
tm@dormao.com
• L’Entreprise et l’Homme – revue de
l’Association Chrétienne des Dirigeants
et Cadres – a.d.i.c@skynet.be
– www.adic.info
• Indépendants et Entreprises –
mensuel des indépendants, chefs
d’entreprises et professions libérales
– info@sdi.be
19
Les publications de l’UWE
Dynamisme Wallon
Dynamisme Wallon est le mensuel de
l’Union Wallonne des Entreprises.
Edité par la Maison des Entreprises
Wallonnes asbl, il est diffusé à 7.500
exemplaires (tirage authentifié par le
Centre d'Information sur les Medias
2004).
Coordonnées de la rédaction :
Madeleine Dembour 010/47.19.40,
madeleine.dembour@uwe.be
Vinciane Pinte 010/47.19.40,
vinciane.pinte@uwe.be
Thierry Decloux 010/47.19.40,
thierry.decloux@uwe.be,
dynamisme.wallon@uwe.be
• Régie publicitaire : Alliance Media
010/40.13.12, info@alliancemedia.be
• Editeur responsable : Jean de Lame
Fait notable :
A l'occasion de ses 15 ans en janvier
2004, l'organe de presse mensuel de
l'UWE a totalement renouvelé sa présentation,
tout en gardant sa ligne éditoriale
qui est de véhiculer auprès
d'un large public une image positive
du monde de l'entreprise wallonne.
Dynamisme Wallon possède son
propre site Internet : retrouvez sur
www.dynamismewallon.be les anciens
numéros, les thèmes à venir, les tarifs
publicitaires... mais aussi une rubrique
«succès wallons» qui présente l’actualité
positive des entreprises établies en
Wallonie (un formulaire en ligne permet
aux entreprises de soumettre
leurs propres informations) ;
Après une formation d’économiste (ULg) et une
année d’étude en Chine dans le cadre d’un
jumelage entre la Wallonie et la Province du
Henan, Madeleine Dembour (39 ans) débute
comme journaliste indépendante au sein de
plusieurs quotidiens et périodiques.
Cette orientation vers le journalisme
économique lui ouvre les portes de l’UWE en
1993, où elle est engagée comme Responsable
de la Communication. Maman de 3 enfants,
Madeleine Dembour habite à Liège.
Autres publications de l’UWE :
• Guide web de l’entrepreneur wallon
(édition annuelle), en collaboration
avec l’Agence wallonne des
Télécommunications : plus de 500
liens commentés pour entreprendre
en Wallonie.
• Les études, enquêtes, «position
papers» et guides pratiques de l'UWE
(disponibles sur www.uwe.be)
Mensuels
• PME/KMO : www.pmekmo.be -
jl.pennequin@kmopme.be
• L’Usine -
catherine.piret@benefalux.be
• Liège Express -
liege.express@saipm.com
• RH Tribune, le Magazine des
Ressources humaines –
jo.mattele@mrh.be
• Wallonie, Revue du Conseil
Economique et Social de la Région
Wallonne – info@cesrw.be
• Le Marché - marche@orena.be
• Athena, édition mensuelle de la
Direction générale des Technologies,
de la recherche et de l’énergie –
michel.charlier@mrw.wallonie.be
• Magazine en ligne d’information
du Ministère de la Région wallonne :
www.dialogue.wallonie.be
20 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Télévision/Radio
BFM
Journalistes : 35 (indépendants et
salariés, 60% femmes, 40% hommes)
Audience : plus de 100.000 auditeurs
(écoute web comprise)
Propriétaire : capitaux 100% belges
via le Groupe Contact, le Groupe
Newton21 Europe et Alain Mahaux
(Président)
Faits notables :
Appui logistique et administratif du
Groupe Contact
Suite à un recours introduit par BFM,
le Conseil d'Etat a suspendu le 19 mai
2004 les arrêtés fixant le plan de fréquence
en Communauté française. En
novembre 2005, BFM fête ses 10 ans
lors d’une grande rencontre entre
chefs d’entreprises et politiques.
Télévision/Radio
Canal Z – Kanaal Z
Personnes de contact :
• Rédaction :
Nicolas Roisin 02/244.27.74
nicolas.roisin@radiocontact.be
• Management : Christian Miroir
02/244.27.13 christian.miroir@bfm.be
A écouter :
• Trois plages rédactionnelles belges :
de 7h00 à 9h40, de 12h00 à 13h00 et
de 16h45 à 19h30, du lundi au vendredi.
• Des émissions quotidiennes exclusives
: les invités du jour, Média, les
points boursiers (en direct), le "12-13
Europe", Escales (voyages), BFM Télé,
BFM Sports, le Journal (à la demi), les
Titres de l'Actualité (à 15' et à 45'), la
Chronique des Régions ...
Nicolas Roisin possède un parcours étonnant pour
son jeune âge (29 ans). Après une licence et une
agrégation en philologie romane, il obtient un DEC en
«Information et Communication» à l’UCL. Il poursuit
par un «Master in European Communication» à Turku
en Finlande avec une orientation nettement plus
économique. Après un séjour en Espagne comme
Communication manager pour l’Université Autonome
de Madrid, il intègre en tant que journaliste hennuyer
le Groupe Contact dont il gravira vite les échelons. Il
est aujourd’hui à la tête du pool journalistique de
Radio Contact et de BFM (35 personnes) en tant que
Directeur de l’Information, tout en gardant un œil sur
la communication.
• Des magazines hebdomadaires originaux
: Coups de Pub, Cinéma, Envie
de Lire, la Tribune Marketing,
Entreprendre aujourd’hui, Fleet
Management, les chroniques…
• Fréquences : Bruxelles 107.6,
Charleroi 101.4, Liège 106.7, LLN
101.9, Mons 104.9, Namur 107.1,
Wavre 101.9. Aussi via www.bfm.be
A consulter : www.bfm.be
Emploi salarié : 18 temps plein
(7 francophones, 7 néerlandophones,
1 administratif, 3 production)
Audience : 813.000 téléspectateurs
hebdomadaires, 286.000 téléspectateurs
journaliers
Propriétaire : Belgian Business
Television, filiale à 100% de Roularta
Media Group
Après sa licence en sciences Politiques et un
troisième cycle en relations internationales
(ULB), Séverine Cirlande (31 ans) débute sa
carrière mi-98 dans le journalisme, ce qu’elle a
toujours souhaité faire. Après deux ans dans les
coulisses de rédaction du Journal télévisé de la
RTBF, puis du magazine «Objectif PME» produit
par le centre de Liège, elle entre le 17 avril 2000
à Canal Z, un mois avant le lancement de cette
nouvelle chaîne économique et financière. En
mars 2001, elle est nommée rédactrice en chef
adjointe.
Fait notable :
En octobre 2002, la société d’édition
Tijd a cédé la participation de 49%
qu’elle détenait dans Belgian Business
Television
Personnes de contact :
Journal télévisé : Séverine Cirlande
02/467.57.07 severine.cirlande@canalz.be
Z Hebdo : Paul Gérard
zhebdo@canalz.be ou paul.gerard@canalz.be
A voir :
Les programmes débutent en
semaine à 20h30 et le week-end, le
samedi à 12h00. Dans le défilant au
bas de l'écran, les cours les plus
récents de la bourse et les indices
défilent en permanence.
Le Journal : du lundi au vendredi,
à partir de 20h30 en boucle.
Z-Hebdo : chaque week-end, Paul
Gérard reçoit un acteur de la vie économique,
qui donne son point de vue sur
l'actualité économique prise au sens
large. Le samedi dès 12h, en boucle jusqu'au
journal télévisé du lundi soir.
Comment capter Canal Z sur votre télévision
? Voir la liste des fréquences sur
www.canalz.be/fr/about/ontvangst.asp
21
Télévision/Radio
RTBF
Emploi salarié : 2200 temps plein
(dont 303 journalistes :
194 hommes/109 femmes)
Audience : Radios 34,4% de parts de
marchés (CIM 2004) Télés 18,6%
Propriétaire : Communauté française
de Belgique
Jean-Paul Philippot (45 ans) a entamé son
parcours professionnel en 1984 dans le secteur
des soins de santé. En 1988, ce "Solvay Boy" est
nommé Commissaire spécial du Gouvernement,
chargé de la restructuration du CPAS de Liège.
Il rejoint un an plus tard Charles Picqué,
Ministre-Président de la Région de Bruxelles-
Capitale, comme conseiller puis directeur de
cabinet. En 1996 il prend les rennes du Réseau
des hôpitaux publics bruxellois, poste qu’il
quitte en février 2002 pour la RTBF.
Faits notables :
Adoption du Plan Magellan par le
Conseil d’administration le 9 octobre
2002. Lancement de la nouvelle
hiérarchie en mars 2003. Lancement
des nouvelles radios et des nouvelles
grilles télé en mars et avril 2004.
Nouveau logo depuis juin 2005.
Personnes de contact pour la télévision :
• Rédacteur en chef JT : Benoît
Moulin 02/737.42.72 bmou@rtbf.be
• Rédactrice en chef rédaction wallonne
: Valérie Druitte 081/25.96.36 -
0475/83.30.42 vdr@rtbf.be
• Mélanie Henry 071/20.94.37 ou
0494/70.57.96, mehe@rtbf.be
Personnes de contact pour la radio :
• Chef de rédaction La Première :
Jean-Pierre Jacqmin 02/737.40.39
jpja@rtbf.be
• Chef de rédaction VivaCité : Philippe
Walkowiak 065/32.71.58 pwal@rtbf.be
• Journalistes économiques : Roger
De Broux, Françoise Gilain et Michel
Visart 02/737.44.22 rdeb@rtbf.be,
fgi@rtbf.be et mivi@rtbf.be.
Bureaux locaux d’information (télé-radio) :
• Arlon : Philippe Herman
063/22.52.26 - 0476/20.37.54
phh@rtbf.be
• Charleroi : Françoise Baré
071/20.92.22 - 0476/45.01.37
fbar@rtbf.be
• Liège : Françoise Dubois
04/344.76.13 - 0475/44.83.17
fdub@rtbf.be
• Namur : Michel Pauss 081/25.96.22
- 0475/75.43.49 pauss@rtbf.be
• Mons : Xavier Mouligneau
065/32.71.22 - 0478/22.45.21
xmol@rtbf.be
• Verviers : Jacques Chaumont
087/30.71.60 - 0476/77.77.94
jcha@rtbf.be
A voir :
Le micro-programme «Cotes et
Cours» qui délivre des informations
boursières. Du lundi au vendredi. Sur
la Une et RTBF-Sat en fin de programme.
Sur La Deux, après JT Soir.
Une nouveauté à signaler : «Affaires à
suivre», magazine hebdomadaire des
entreprises (durée : 25 minutes) à partir
de septembre 2005 (diffusion avant
le Journal Télévisé de samedi, 2 rediffusions
en semaine), 081/43.53.63
info@snarks.be, anne.savaton@skynet.be
A écouter, sur la Première :
• Journal de l’économie de 7h30 à
18h20
• Eco Nuit, du lundi au vendredi 10
juin 2005 près le journal de 23 heures
• Le Grand Journal à 8 heures le
samedi avec invités économiques
A écouter, sur Classic 21 :
Séquence économique à 9 et
17 heures
A écouter, sur Musiq’3 :
Séquence économique de 9h30 à 18 h
A consulter : www.rtbf.be
22 MÉDIAS ET ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE
Télévision/Radio
RTL
Emploi salarié : 289 temps plein
(dont 50 journalistes)
Audience : 28,7% de parts de marché
moyenne pour la famille RTL (source
CIM 2003)
Production : 11.942 heures dont
5.543 en autoproduction (année 2002)
pour les 2 chaînes TVI et Club RTL
Propriétaire : 66% CLT UFA, 34%
Audiopresse
Fait notable :
Lancement de la troisième chaîne
Plug TV (15-34 ans) en février 2004
Personnes de contact :
• Directeur de l'Information et des
programmes : Stéphane Rosenblatt
02/778.67.01 srosenblatt@rtl.be
• Rédacteur en chef télé et Directeur
de la Rédaction : Philippe Roussel,
• Rédacteurs en chef adjoints : Marie-
France Armesto, Philippe Malherbe et
Marie-France Muschang,
• Rédacteur en chef radio (Bel RTL) :
Thierry Dupierreux,
Bureaux régionaux :
• Charleroi (Didier Clippe)
071/20.73.70 redaccharleroi@rtl.be
• Liège (Charles Neuforge)
04/232.95.10 redacliege@rtl.be
Stéphane Rosenblatt (45 ans) est un pur produit
"maison". Après les sciences politiques et un
bref passage dans des radios libres et au
service de communication interne des Maxis
GB, le Bruxellois intègre RTL comme reporter
dès 1985. En 1991 il devient le premier rédacteur
en chef de la nouvelle radio Bel RTL, fonction
qui s’étendra à la télévision deux ans plus tard.
Lors du départ de Pol Heyse et Eddy De Wilde
en 2002, il est nommé Directeur de l’information.
Une nouvelle casquette – celle de Directeur des
programmes – est venue s’ajouter en 2003, à
quelques mois du lancement de la troisième
chaîne (Plug TV).
• Namur (Philippe Dourt) 081/32.19.70
- 0475/55.46.16 redacnamur@rtl.be
A voir : le mercredi à 19h45 et le
dimanche à 11h30, l’émission «Coûte
que coûte». Philippe Malherbe et son
équipe analysent et décortiquent
chaque semaine l’économie.
A consulter : www.rtl.be
Télévision/Radio
Les Télévisions locales
Emploi salarié : 309 temps plein pour
l’ensemble des 12 télés locales + 7,5
temps plein à la Fédération
(197 hommes – 112 femmes).
Audience : 447.500 personnes/jour
(source TNS Media 2004).
Personnalité juridique : les 12 télévisions
sont gérées par des associations
privées (asbl) qui développent
des missions de service public définies
par décret.
Financement : pouvoirs publics
(Communauté française, Régions wallonne
et bruxelloise et pouvoirs
locaux) + ressources propres (publicité
et production).
Tutelle : Communauté française
(Ministre de l’Audiovisuel).
Personne de contact :
Directrice de la Fédération des Télés
locales : Suzy Collard 081/71.19.80
suzy.collard@federation-tvlocales.be
Liens vers les 12 télés via le site
Internet : www.telelocales.be
Jean-François Istasse (55 ans), le Président du
Parlement de la Communauté française, est un
passionné des nouvelles technologies, des médias
et en particulier de l’audiovisuel : il préside la
fédération des télévisions locales depuis 1991.
Militant au PS dès l’âge de 19 ans, ce juriste
décroche son premier mandat communal à
Verviers à 25 ans. Député wallon depuis 1995,
sénateur de Communauté depuis 1998, il est
devenu chef de groupe PS au Parlement de la
communauté française, avant de prêter serment
à la Présidence de cette même assemblée le
28 octobre 2004. Domicilié à Polleur, marié à une
ancienne championne de gymnastique,
Jean-François Istasse a une fille de 18 ans.
Sites propres : www.canalc.be,
www.canalzoom.com,
www.notele.be, www.rtc.be,
www.antennecentre.be,
www.telemb.be, www.televesdre.be,
www.telesambre.be, www.tvlux.be,
www.videoscopetv.be
SECTEURS WALLONS 25
Enjeux et perspectives
Les grands secteurs wallons passés au crible
Dynamisme Wallon Hors série 2005
La majeure partie des enjeux auxquels sont confrontées les entreprises sont
de nature interprofessionnelle : expansion économique, fiscalité, aide à
l'emploi, à la formation, à l'exportation...
Certains problèmes n'ont par contre qu'une implication sectorielle. En vue
d'harmoniser les positions patronales, l'UWE a conclu avec de nombreuses
fédérations sectorielles des conventions de collaboration.
Les secteurs en Wallonie s’étendent depuis l’industrie technologique jusqu’à
l’intérim et la construction, en passant par la gestion des déchets et
l’alimentaire ; Ces secteurs wallons ont fait l’objet, dans le «Rapport 2005 sur
la situation de l’entreprise en Wallonie» publié récemment par l’UWE, de
monographies approfondies.
Dans cette édition d’été, nous y revenons de manière synthétique, en passant
en revue les défis, enjeux et chiffres clés en compagnie d’acteurs wallons
issus de chaque secteur. Il s’avère que de fortes disparités existent d’un
secteur à l’autre, tandis que des différences surgissent également en fonction
des sous-secteurs.
Enfin, pour chaque secteur, nous avons débusqué quelques success stories
inédites qui incarnent des exemples de réussite ou d’innovation.
Alimentaire >> 26
Jean-Philippe Despontin : "Augmenter le nombre d’entreprises
moyennes"
Bois >> 30
Etienne de Cartier : "Compenser partiellement les pertes de 2003"
Chimie >> 32
Philippe Greuse : "La pharmacie, locomotive de la chimie"
Ciment >> 34
André Jacquemart : "La conjoncture s’est légèrement améliorée"
Construction >> 36
Gérard Apruzzese : "Cap sur la formation"
Déchets >> 38
Philippe Marcuz : "Une stratégie commune entre privé et public !"
Intérim >> 40
Philippe Lacroix : "Faire face à la demande de nouveaux services"
Papier >> 42
Francis Michel : "Les marges ont structurellement tendance à se
réduire"
Sidérurgie >> 44
Antonio Gozzi : "L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment"
Technologie >> 46
Pierre Mottet : "Notre premier challenge, c’est l’innovation !"
Textile >> 48
Michèle Sioen : "Nous sommes bien cotés à l’étranger"
Transformation du papier et du carton >> 50
Eric De Kesel "Les concurrents proviennent de plus en plus loin"
Verre >> 52
Olivier du Boucheron : "Un produit fabuleux !"
26 SECTEURS WALLONS ||
Jean-Philippe Despontin, Président FEVIA Wallonie
Augmenter le nombre d’entreprises moyennes
Jean-Philippe Despontin, Directeur de Spa Monopole, Directeur Général de
Spadel et Président de la Fédération de l’industrie alimentaire (FEVIA) pour la
Wallonie, nous livre ses impressions sur les bons résultats enregistrés par les
entreprises du secteur.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Vinciane PINTE
Chiffres clés de l’alimentaire en Wallonie
Nombre d’entreprises en 2002 1.715 (dont 886 boulangeries !)
Emploi
CA
Taux de croissance + 4,9%
Exportations
20.000 salariés
En Wallonie, le secteur alimentaire
est composé de 1700 entreprises dont
des poids lourds de renommée mondiale,
des entreprises moyennes à la
pointe de l’innovation et une constellation
de très petites entreprises (les
boulangeries artisanales) qui constituent
un réservoir extraordinaire de
dynamisme et de développement.
Le secteur alimentaire est important
en Wallonie, tant au niveau de l’emploi
(20.000 emplois directs et de nombreux
emplois indirects) qu’il occupe
que de son poids économique, en ce
qui concerne son chiffre d’affaires (5.9
millions d’euros en 2004), la création
de valeur ajoutée, l’exportation, et son
implication générale dans la société.
Le secteur jouit d’une certaine stabilité :
il est moins soumis aux soubresauts
conjoncturels que d'autres secteurs.
La croissance moyenne de la production
a été de 4 % ces 5 dernières
années (malgré des périodes de
basses conjonctures).
Le secteur enregistre d'excellentes
performances sur les marchés des
exportations (les exportations de
l'industrie alimentaire wallonne ont
atteint 2.333,8 millions d'euros, soit
20,9% des exportations wallonnes).
Que vous inspirent ces chiffres ?
Jean-Philippe Despontin : Le secteur
a connu en 2004 une croissance de sa
production en Wallonie de 5 % en
2004, tirée en grande partie par la
croissance des exportations (+ 8,3 %
pour les 8 premiers mois de 2004).
40 % du CA des entreprises wallonnes
est exporté; ce n’est déjà pas mal,
5.894 millions d’euros
2.333,8 millions d’€ (soit 20,9% des exportations totales)
mais ce pourcentage doit encore augmenter
(en Flandre, 50 % du CA du
secteur est exporté). Il est nécessaire
de pousser les entreprises à se tourner
vers les marchés étrangers, ce qui
leur offre des perspectives de développement.
Quels sont les défis et contraintes
du secteur alimentaire ?
Le secteur doit faire face à une série
de charges et contraintes qu’il partage
avec d'autres secteurs industriels
(coûts du travail, de l'énergie, fiscalité,
etc.) ou qui lui sont propres (écotaxes,
exigences liées à la sécurité alimentaire,
pression de la grande distribution,
morcellement du secteur qui
empêche une approche filière, insuffisance
des moyens de l’innovation et
du nombre d’entreprises moyennes
pouvant jouer un rôle dynamisant pour
le secteur, etc.).
Quels sont les facteurs de compétitivité
et de croissance de l'industrie
alimentaire wallonne à court et à
moyen terme ?
L'industrie alimentaire wallonne se différencie
sur quelques points clefs :
une offre de produits variée et savoureuse
– dont de nombreux produits
artisanaux –, un portefeuille de
marques commerciales fortes, reconnues
au niveau national et international,
un personnel technique et de R&D
multidisciplinaire ayant bénéficié d'une
excellente formation, une approche
novatrice et un rôle de pionnier dans la
garantie de la qualité (niveau de sécurité
alimentaire élevé).
Ingénieur chimiste de formation (Faculté des
Sciences Agronomiques de Gembloux), Jean-
Philippe Despontin a rejoint le groupe Spadel
en 1995 comme Directeur d’exploitation de Spa
Monopole, fonction qu’il exercera jusqu’en 1999,
date à laquelle il est nommé Directeur général
du groupe. En 2000, il est confirmé dans ses
fonctions et nommé Président du Comité
Exécutif. Il est également Président de FEVIA
Wallonie, de la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Liège-Verviers (mandat dont il se
retirera prochainement pour laisser la place à
Jacques Thomas, anciennement Président de la
CCI de Liège et Administrateur délégué de la
société Soudobeam à Sprimont).
Grâce à ces atouts, le secteur peut
mettre à profit ses opportunités :
nouvelles possibilités d'exportation
(notamment via l'élargissement de
l'UE), évolution des besoins des
consommateurs, etc.
Des créneaux porteurs de développement
apparaissent notamment dans
les domaines suivants : ingrédients alimentaires,
plats préparés, valeur-santé
des aliments (aspects nutritionnels),
alimentation «hors domicile», etc.
En fonction des éléments connus à ce
stade, on peut d’ores et déjà avancer
que le secteur de l'industrie alimentaire
a certainement un potentiel de
croissance en Wallonie. Une étude
approfondie devrait néanmoins affiner
cette analyse et préciser les facteurs
de compétitivité et de croissance de
l'industrie alimentaire wallonne à court
et moyen terme.
Comment interprétez-vous la présence
en Wallonie d'un groupe flamand
important comme Ter Beke
(charcuteries et plats préparés) ?
ALIMENTAIRE 27
Par certains atouts wallons : disponibilité
et prix des terrains, contraintes
environnementales moins fortes,
main-d'oeuvre qualifiée, laboratoires
performants, etc. Pour certaines entreprises
flamandes, les aides wallonnes
ont également un certain attrait,
notamment dans certaines régions
wallonnes proches de la frontière linguistique
(dans les régions objectifs 1
et 2, aides européennes, ...).
L'industrie alimentaire est caractérisée
par des exemples de réussite
basés sur l'innovation. Différents
acteurs wallons en sont ainsi venus
à penser l'intérêt de regrouper l'ensemble
des forces du secteur (groupements
professionnels, universités,
monde politique wallon, etc.) dans un
projet commun baptisé WALIM, pour
faciliter le passage des nombreuses
petites entreprises (TPE) recensées au
stade de PME. Pourriez-vous nous
expliquer le but de ce projet ?
L'objectif du projet WALIM est de soutenir
et développer l'activité de l'industrie
alimentaire wallonne et donc du
tissu industriel wallon. Il a pour ambition
d'augmenter le nombre d'entreprises
moyennes en Wallonie qui devraient
alors jouer un rôle dynamisant pour les
entreprises de plus petites tailles.
Face à la dispersion des moyens, la
volonté de FEVIA Wallonie, est de concentrer
les moyens sur les initiatives qui
répondent aux besoins des entreprises et
de créer les synergies nécessaires entre
les acteurs wallons du secteur.
Par le projet, FEVIA Wallonie a la volonté
de mettre dans un réseau central cohérent
et de référence pour les entreprises
(au niveau wallon), les initiatives qui
répondent aux besoins de celles-ci, tant
dans une perspective de court que de
moyen terme. Les domaines concernés
en réponse aux besoins sont les suivants
: l'innovation (de l'idée à la commercialisation
et l'exportation), la nutrition,
la communication, la formation.
Le réseau devrait être un point de
contact central auquel les entreprises
devraient pouvoir s'adresser pour trouver
des réponses appropriées à leurs
questions. Une équipe de guideurs
devrait démarcher les TPE/PME du
secteur et les orienter vers l'endroit du
réseau le mieux à même de répondre à
leurs besoins et de les encadrer.
Par ce projet, FEVIA Wallonie a également
le souci de maintenir et développer
l'expertise wallonne en Sciences et
Technologies alimentaires à disposition
des entreprises dans les différents
laboratoires wallons afin de renforcer
l'innovation dans les entreprises.
La première étape du projet est la réalisation
d'une étude préliminaire, qui
doit être une étude objective, axée sur
les besoins des entreprises. Ce n'est
qu'à partir de cette étude préliminaire
qu'un plan d'actions pour le développement
du secteur pourra être établi;
les conclusions de l'étude devant être
des recommandations en vue de ce
plan d'actions. Cette étude préliminaire,
pilotée par FEVIA Wallonie, est
reprise comme une des mesures
concrètes du Plan stratégique
«Création d'activités et d'emplois»
qui vient d'être adopté en première
lecture au Gouvernement wallon. ||
Plus d’infos ? www.fevia.be
28 SECTEURS WALLONS ||
.........................
.........................
.........................
Belovo, leader mondial
.........................
dans le «cracking»
.........................
de l’œuf
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Créée en 1969, la société Belovo
.........................
(Bastogne) détient 30% du marché belge
.........................
de l’œuf de table. Son concept
.........................
Columbus®, maintes fois primé (Prix de
.........................
l’Innovation Technologique entre autres),
.........................
est un programme nutritionnel basé sur le
.........................
retour à l’équilibre originel des acides
.........................
gras essentiels w6 et w3 dans l’alimentation
humaine (œufs, volaille, porc, lait,
.........................
.........................
huile, pain). Expert de la délicate production
de poudres d’œufs hautement fonc-
.........................
.........................
tionnelles destinées à l’industrie agroalimentaire,
Belovo est leader mondial
.........................
.........................
dans le cracking de l'oeuf (c’est-à-dire
.........................
l’extraction et la purification des principes
.........................
actifs de l’œuf , protéines et phospholipides),
destinés aux secteurs des indus-
.........................
.........................
tries de l’alimentation infantile, cosmétique
et pharmaceutique. Aujourd’hui,
.........................
.........................
l’entreprise wallonne propose sur les
.........................
marchés internationaux (plus de 50 pays,
.........................
80% d’export) des poudres d’œufs de très
.........................
hauts standards fonctionnels et nutritionnels
et des ingrédients biotechnologiques,
.........................
.........................
cosmétiques et pharmaceutiques actifs
.........................
issus de l’œuf de poule. Le tout répondant
.........................
aux normes de management (ISO, TQM)
.........................
les plus modernes. Avec un effectif de 125
.........................
employés, un chiffre d’affaires de 42 millions
d’euros en 2004, et des partenariats
.........................
.........................
aux Etats-Unis, en Inde et dans le sud-est
.........................
asiatique, Belovo prouve qu’il faut casser
.........................
des œufs (1,5 millions par jour exactement)
avant de réussir…
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Les Laboratoires ORTIS :
.........................
au cœur des
.........................
plantes-santé
.........................
.........................
Fondés en 1958, les laboratoires Ortis ,
.........................
implantés à Elsenborn, en plein coeur des
.........................
Hautes Fagnes, sont de véritables pionniers
.........................
dans le domaine des produits thérapeutiques
à base de plantes médicinales (phy-
.........................
.........................
tothérapie).
.........................
Ortis est indéniablement un acteur économique
important pour la région : en 10 ans,
.........................
.........................
le chiffre d’affaires (environ 18 millions
.........................
d’euros en 2004) et le personnel
.........................
(120 employés, dont une large majorité
.........................
de femmes) ont plus que doublé.
.........................
Sur les 5 dernières années, 90% des équipements
de production ont été renouvelés.
.........................
.........................
En 2004, les investissements atteignaient 2,6
.........................
millions d’euros.
.........................
Aujourd’hui, avec un taux d’exportation de
.........................
80%, les produits fabriqués chez Ortis sont
.........................
disponibles dans plus de 30 pays.
.........................
L’entreprise familiale (c’est la deuxième
.........................
génération) attend par ailleurs avec impatience
sa certification ISO 9001 version
.........................
.........................
2000.
.........................
"C’est un investissement volontariste dans
.........................
l’excellence, considérée par tous, ici,
.........................
comme l’élément essentiel de la survie de
.........................
notre PME !", insistait le gérant, Michel
.........................
Horn, lors de l’inauguration toute récente
.........................
des nouvelles installations dans la division
.........................
poudre. Un pas de plus pour s’aligner sur
.........................
les normes pharmaceutiques et enraciner
.........................
dans l’avenir, les valeurs qui font déjà la
.........................
renommée des produits Ortis : Qualité-
.........................
Efficacité-Sécurité.
.........................
Enfin, les Laboratoires Ortis préservent activement
leur environnement : réduction de
.........................
.........................
consommation d’énergie, recyclage des
.........................
cartons de livraison, détergents et désinfectants
particulièrement biodégradables.
.........................
.........................
Logique pour une entreprise qui tire l’essentiel
de ses ressources de la Nature !
.........................
.........................
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Père Olive :
.........................
Une réussite familiale
.........................
et européenne
.........................
.........................
.........................
En 1992, Christine et Erik Maes décident
.........................
d’innover en offrant aux supermarchés des
.........................
olives fraîches de table conditionnées en
.........................
raviers. Aujourd’hui Père Olive, situé à
.........................
Andenne (Seilles), est en pleine croissance
.........................
avec un chiffre d’affaires atteignant les 15
.........................
millions d’euros au sein d’une organisation
.........................
de 70 travailleurs. La production moyenne
.........................
actuelle est de ±80.000 raviers par jour
.........................
avec des pointes aux mois de juillet et août
.........................
de 120.000 raviers. En quelques années,
.........................
l’entreprise familiale est devenue la première
société européenne de préparation
.........................
.........................
d'olives.
.........................
L’activité principale de Père Olive est
.........................
d’offrir au client des olives de table non
.........................
pasteurisées (sans conservateur) et des
.........................
produits dérivés comme la tapenade, la
.........................
«tomanade» et autres produits méditerranéens.
.........................
.........................
A côté des 40 recettes différentes incluant
.........................
des produits bio, Père Olive désire offrir
.........................
différents conditionnements dans le but de
.........................
satisfaire toutes les chaînes (distribution,
.........................
libre service, industrie, grossistes fruits et
.........................
légumes, secteur horeca et depuis 2002,
.........................
les snacks). Père Olive exporte ses produits
.........................
dans différents pays, soit sous sa propre
.........................
marque «Père Olive» ou sous celle de ses
.........................
distributeurs.
.........................
Fin 2006, Père Olive déménagera dans une
.........................
nouvelle usine de 22.000 m 2 (l’usine actuelle
.........................
fait 8.000 m 2 ).
.........................
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Recherche Investissements et développement
Rentabilité Gouvernance des fonds propres
Croissance d’entreprise
de la valeur ajoutée
Formation
Sécurité Santé au travail
Evaluation et bien-être des au compétences
travail
Qualité des relations sociales
Eco-efficience Eco-efficience énergétique
Eco-efficience déchets
Management eau
environnemental
Mobilité
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DES ENTREPRISES asbl
30 SECTEURS WALLONS ||
Etienne de Cartier, Président de Fébelbois Wallonie
Compenser partiellement les pertes de 2003
Etienne de Cartier d’Yves, Président de Fébelbois Wallonie, esquisse les
tendances 2004 du secteur de la seconde transformation du bois, caractérisé
par des évolutions différentes selon les sous-secteurs (meubles, panneaux,
éléments de construction, emballages, autres ouvrages en bois, brosserie).
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Business Writers
Chiffres clés de la seconde transformation du bois
en Wallonie
Nombre d’employeurs (ONSS) 429
Nombre d’entreprises (> 10 personnes) 92
Emploi (unités) 3.630
Chiffre d’affaires (millions d’euros) 639,9
Dont :
Ameublement 298,5
Eléments de construction 178,5
Panneaux 79,8
Emballages 62,9
Autres 20,2
Etienne de Cartier d’Yves (48 ans) préside
Fébelbois Wallonie depuis 2000. Cet
autodidacte, né dans le creux d’un arbre (son
père était sylviculteur), a commencé sa carrière
comme exploitant forestier avant de bifurquer
vers l’industrie du panneau aggloméré. En 2001,
il a créé, avec un associé et l’appui de
partenaires privés et publics, l’entreprise
Ecolam à Achêne (province de Namur).
Taux d’exportation (% du CA) 61,8 (1)
Taux d’investissement (% du CA) 11,7
Chiffres 2003 • (1) Extrapolation sur base des chiffres nationaux
Quel bilan peut-on dresser pour
l’année 2004 ?
Etienne de Cartier : Nous ne disposons
malheureusement pas de chiffres
si récents pour la Région wallonne,
mais, au vu de l’évolution belge, 2004
aura été pour l’industrie du bois et de
l’ameublement une année de croissance
relativement molle (+3,2%). Si
celle-ci se vérifie au niveau régional,
elle pourrait compenser légèrement
les pertes enregistrées par le secteur
en 2003 (-1,2%). Il faut toutefois souligner
que ces pertes ne furent pas
aussi importantes qu’au niveau belge
(-4,7%).
Pour autant, les évolutions se marquent
différemment en fonction des
sous-secteurs qui composent l’industrie
du bois. Si, au niveau de la
construction et du panneau, tant le
chiffre d’affaires que les investissements
continuent de progresser régulièrement,
il en va tout autrement pour
le secteur du meuble et des autres
ouvrages en bois. Ceux-ci subissent
de plein fouet la concurrence des pays
à bas salaires et les conséquences de
l’euro fort. Le secteur de l’emballage,
quant à lui, reste relativement stable.
L’on peut s’attendre à une «stabilité
positive» en 2005, excepté dans le
secteur de l’ameublement. Nos fabricants
de meubles se trouvent dans
une situation comparable à celle de
nos producteurs de textiles depuis la
levée des quotas d’importation sur les
produits chinois !
Comment comptez-vous relever ce défi ?
Fin 2004-début 2005, Febelbois a réalisé
une étude sur les perspectives
d’avenir de l’industrie du bois et de
l’ameublement. Il ressort de l’analyse
des performances du secteur que les
entreprises dotées d’un profil innovant
ont réalisé la croissance la plus forte
au cours des dix dernières années.
Parmi les scénarios d’avenir identifiés,
celui de la «concurrence qualitative»
est la voie toute tracée. Nous devons
nous différencier de la concurrence
par la qualité et l’innovation de nos
produits. Des produits durables, centrés
sur le consommateur, innovants y
compris sur le plan esthétique, soutenus
par un marketing et un service
solide sont une des clés de l’avenir.
Parallèlement, le contrôle des coûts
doit permettre de dégager des marges
plus substantielles, une croissance
rapide et de meilleures performances.
Les pouvoirs publics peuvent faciliter
et activer ce processus. Réduire la fiscalité,
en particulier celle qui pèse sur
le travail, reste une priorité, mais des
moyens doivent aussi être engagés
pour les investissements, la
recherche, le design, l’enseignement
et la formation,… tout cela en simplifiant
au maximum les formalités administratives
pour l’entreprise.
Le regain d’intérêt pour le bois dans
la construction a-t-il un impact économique
mesurable ?
Absolument. La tendance des consommateurs
à privilégier les matériaux
durables se confirme et nous en retirons
des bénéfices sur le plan économique.
Savez-vous, par ailleurs, qu’un
usage optimal et maximal du bois dans
la construction diminuerait l’émission
de CO 2 en Europe de 300 millions de
tonnes, soit une réduction totale de
15 à 20% ? La croissance naturelle du
bois dans les forêts européennes est
bien plus élevée que la quantité de
BOIS 31
.........................
.........................
.........................
Spanolux poursuit
.........................
sur sa lancée
.........................
.........................
.........................
Créer, au fin fond de l’Ardenne, une unité
.........................
de fabrication de panneaux MDF – la seule
.........................
en Région wallonne et même en Belgique –
.........................
pouvait apparaître comme un pari insensé.
.........................
Et pourtant, depuis 1997, l’entreprise ne
.........................
cesse de se développer, avec un investissement
cumulé de l’ordre de 120 millions
.........................
.........................
d’euros. Détenue par le groupe familial
.........................
flamand Triax, Spanolux (110,7 millions
.........................
d’euros de chiffre d’affaires en 2004) s’est
.........................
lancée, depuis deux ans, sur le marché
.........................
hyperconcurrentiel du plancher stratifié, en
.........................
joint-venture avec Balta, et envisage d’ores
.........................
et déjà d’augmenter son nombre de lignes
.........................
de production. Pour Mario Ravanelli, DRH
.........................
de Spanolux, cette capacité de développement
provient de l’alchimie réussie entre
.........................
.........................
potentiel humain et valeur ajoutée technique.
Mario Ravanelli a choisi de favoriser
.........................
.........................
l’emploi de proximité, les synergies avec
.........................
les écoles de la région (de Malmedy à
.........................
Bastogne) et la formation en interne. Son
.........................
taux d’absentéisme n’était que de 3,32% en
.........................
2004 – un score que lui envient bien des
.........................
concurrents étrangers et des «confrères»
.........................
du secteur bois en Wallonie. Entre janvier
.........................
2003 et avril 2005, l’effectif de Spanolux est
.........................
passé de 114 à 299 personnes !
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
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.........................
.........................
.........................
bois abattue. En privilégiant le bois,
on ne parle donc plus d’acte criminel,
mais bien d’acte civique !
En généralisant l’utilisation du bois
dans les cahiers de charge des commandes
publiques et en accordant des
primes aux particuliers qui construisent
en bois, les pouvoirs publics peuvent
soutenir le développement de
toute une filière (70.000 personnes),
mais contribuent également à un environnement
plus sain. Cet effort doit,
bien entendu, être reconnu par la
Conférence des parties au protocole
de Kyoto. ||
© belpress.com - Banque d’images en ligne
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Mathy by Bols aux
.........................
Galeries Lafayette
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Mathy by Bols est implantée à
.........................
Mariembourg depuis 1987. Spécialisée
.........................
dans le mobilier en pin, l’entreprise s’est
.........................
forgé un nom grâce à de très originales
.........................
chambres d’enfants, qui lui valent de figurer
en bonne place dans le nouvel espace
.........................
.........................
«enfants» des Galeries Lafayette. Pour
.........................
l’anecdote, cette entreprise de distribution
.........................
parisienne lui a permis de livrer la jeune
.........................
chanteuse Alizée. Confrontée à l’industrie
.........................
«lourde» du meuble, la petite entreprise (26
.........................
salariés pour un chiffre d’affaires de 1,6
.........................
million d’euros en 2004) n’a d’autres armes
.........................
que la flexibilité et l’innovation. Mathy by
.........................
Bols fabrique ainsi, en quelques dizaines
.........................
d’exemplaires, la table de jardin d’une
.........................
jeune créatrice liégeoise, primée au salon
.........................
«Bois et Habitat».
.........................
Jean-Marie Bols, cheville ouvrière de
.........................
Mathy by Bols, a considérablement investi
.........................
ces dernières années pour accroître l’exportation
(passée, entre 2000 et 2005, de
.........................
.........................
10% à 50% du chiffre d’affaires), efforts qui
.........................
ont lentement grignoté sa marge bénéficiaire.
Il a donc aujourd’hui un ambitieux
.........................
.........................
projet d’investissement (700.000 euros) destiné
à mettre en place une nouvelle ligne
.........................
.........................
de finition. Celle-ci lui donnerait à la fois un
.........................
avantage technologique (utilisation de vernis
à l’eau) et lui permettrait d’accroître son
.........................
.........................
volume de production (sous-traitance des
.........................
travaux de finition pour des tiers). Un pari
.........................
sur l’avenir.
.........................
.........................
Plus d’infos ?
www.febelbois.be
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Ecolam charpente
.........................
sa croissance
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Ecolam a tout juste quatre ans d’existence.
.........................
Contrôlée majoritairement par Etienne de
.........................
Cartier d’Yves et Jean Verhelst, elle compte
.........................
dans son tour de table les Ets Ronveaux
.........................
et la SRIW. Ecolam a pris position sur le
.........................
marché des bois lamellés-collés destinés
.........................
au secteur de la construction, un marché
.........................
en pleine croissance. L’entreprise vient
.........................
d’achever, pour la Clinique Notre-Dame à
.........................
Charleroi, un superbe atrium en bois qui est
.........................
le reflet de son savoir-faire. Dès sa création,
l’entreprise namuroise a tablé sur
.........................
.........................
l’innovation, tant dans le processus de
.........................
fabrication que dans les produits. Elle a
.........................
ainsi développé une station de triage et de
.........................
dimensionnement des poutres par ultrasons
unique en Europe (agrément tech-
.........................
.........................
nique du CTIB pour sa haute performance).
.........................
A la clé, une économie importante de
.........................
matières premières et une diminution du
.........................
coût de la construction. Ecolam mène
.........................
d’autres projets de recherche avec le CTIB
.........................
et l’Université de Gembloux. A fin 2004,
.........................
l’entreprise namuroise affichait un chiffre
.........................
d’affaires de 3 millions d’euros (avec 21
.........................
salariés). Elle exporte 30% de sa production
.........................
vers différents pays européens, profitant
.........................
notamment du boom de la construction en
.........................
Espagne et au Portugal, mais ses lamelléscollés
ont aussi pris la route de… Cuba !
.........................
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.........................
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.........................
32 SECTEURS WALLONS ||
Philippe Greuse, Président de Fedichem Wallonie
La pharmacie, locomotive de la chimie
La chimie est le premier secteur industriel exportateur en Région wallonne, un
secteur tiré par l’industrie pharmaceutique. Philippe Greuse, Président de
Fedichem Wallonie et Directeur du site de recherche et de production d’UCB à
Braine-l’Alleud, nuance les beaux résultats du secteur.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Business Writers
Chiffres clés de la chimie en Wallonie
Chiffre d’affaires (en millions d’euros) 10.500
Nombre d’entreprises 200
Exportations (en millions d’euros) 8.500
Part des exportations de la Région wallonne 30%
Investissements (en millions d’euros) 280
Dépenses de R & D (en millions d’euros) 550
Emploi (unités) 24.300
Le chiffre d’affaires de l’industrie
chimique wallonne a augmenté de
7% en 2004. Comment jugez-vous
cette performance ?
Philippe Greuse : J’observe ce chiffre
avec circonspection. Le secteur chimique
wallon est tiré principalement
par deux ou trois entreprises du secteur
pharmaceutique. Celles-ci ont,
tant sur les plans du chiffre d’affaires
et des exportations que de la croissance,
un impact important sur l’ensemble
du secteur. Cela dit, par rapport
à l’année précédente, au cours de
laquelle la croissance n’avait été que
de 0,5%, il est vrai que les chiffres
sont nettement meilleurs. En 2003,
plusieurs sous-secteurs dont la chimie
de base avaient vu une baisse de leur
chiffre d’affaires. La transformation
des plastiques et caoutchoucs a repris
du poil de la bête en 2004, mais reste
soumise à une vive concurrence internationale.
Ces activités ont des difficultés
à répercuter la hausse des prix
des matières premières et du pétrole.
Quel est le cercle vertueux de la
croissance ?
Les sociétés chimiques, en Belgique,
s’appliquent à faire des spécialités
basées sur un savoir-faire plus difficile
à acquérir ailleurs. L’avenir appartient
à de petites unités spécialisées. Les
productions de grande masse ont
tendance à s’éparpiller dans le monde,
là où les obstacles sont moins nombreux.
Quels obstacles ?
Les pays européens perçoivent la chimie
comme une industrie à connotation dangereuse,
notamment pour l’environnement.
Les contraintes dans ce domaine
ne font que s’alourdir. Le citoyen que je
suis peut accepter ces exigences. Pour
l’industriel, elles représentent des coûts
sans cesse plus élevés (inspections,
investissements, administration…). Pour
que notre secteur croisse et maintienne
sa compétitivité, il faut fertiliser son terrain,
entre autres par l’enseignement la
formation, la simplification administrative…
et diminuer ses handicaps structurels
(coûts salariaux, prix de l’énergie,
pression fiscale…). C’est à ces niveaux
que nos dirigeants doivent agir.
Philippe Greuse, 56 ans, dirige le site UCB de
Braine-l’Alleud et est Vice-Président des achats
pour le groupe. Ce sociologue a effectué la
majeure partie de sa carrière dans l’industrie
pharmaceutique, chez Beecham et Baxter notamment,
en tant que responsable des ressources
humaines. Il a aussi été en charge du personnel
chez Philip Morris et Viangros, entreprise qu’il a
quittée en 2002 pour rejoindre UCB.
Qu’est-ce qui favorise la croissance
du sous-secteur pharmaceutique ?
Le succès de sociétés comme
GlaxoSmithKline ou UCB provient du
fait que ces entreprises se sont focalisées
sur des produits et des domaines
bien spécifiques que l’on peut, en tout
cas pour UCB, qualifier de niches.
Nous n’essayons pas de faire tout
comme les grands. GSK est ainsi
devenue leader mondial des vaccins
et UCB celui de l’allergie et de l’épilepsie.
Il existe un know how en
Belgique, même si la recherche s’internationalise
de plus en plus. Des unités
intégrées où, sur un même site, se
conjuguent la recherche, le développement
et la production sont aussi
sources de succès : une telle organisation
peut raccourcir de deux ans le
délai de mise sur le marché d’un
produit.
Les investissements dans le secteur
chimique ont crû de plus de 45% en
2004, mais cela ne profite pas à
l’emploi qui n’augmente que de
1,3%...
Le secteur est traditionnellement lourd
en investissement, mais peu porteur
d’emplois. Nos installations sont de
plus en plus automatisées. En 2003
et 2004, l’emploi au niveau belge a
même diminué, respectivement, de
1,9% et 0,3%. La Wallonie tire finalement
bien son épingle du jeu grâce à
la pharmacie. Cela dit, l’emploi en
recherche et développement s’internationalise
de manière exponentielle.
Pourquoi ?
D’abord parce que nous rencontrons des
difficultés de recrutement dans certains
domaines très pointus. Ensuite, le
monde pharmaceutique belge est très
petit. Si nous ne voulons pas créer une
spirale inflationniste, il faut élargir le
champ du recrutement.
CHIMIE 33
.........................
.........................
.........................
Realco : 15% du CA
.........................
investis en R&D
.........................
.........................
.........................
Implantée à Louvain-la-Neuve, Realco
.........................
applique la biotechnologie au nettoyage et
.........................
au traitement des eaux usées, ainsi qu’à
.........................
l’élevage. Depuis 1968, l’entreprise dirigée
.........................
par Gordon Blackman (photo) développe,
.........................
fabrique et commercialise des produits
.........................
alliant la chimie à la biochimie. Sa renommée
provient de sa capacité à créer des
.........................
.........................
produits à base d’enzymes issues de
.........................
recherches réalisées par sa propre R&D
.........................
(15% du chiffre d’affaires) et en collaboration
avec l’UCL et l’ULB. L’enzyme est un
.........................
.........................
produit de nettoyage efficace qui, en plus,
.........................
accélère le processus d’épuration des eaux
.........................
usées. Realco cible les collectivités, l’industrie
alimentaire, le marché des stations
.........................
.........................
d’épuration et les particuliers. Son chiffre
.........................
d’affaires a atteint 4 millions d’euros en 2004,
.........................
année au cours de laquelle l’entreprise a
.........................
remporté la mention «Jeunes à l’Exportation»
attribuée par l’Awex. Realco est pré-
.........................
.........................
sente sur la plupart des marchés européens,
.........................
ainsi que dans les pays de l’Est et au Japon,
.........................
au travers d’un partenariat avec les sociétés
.........................
Mitsui et Shikosu (un des principaux acteurs
.........................
de l’industrie chimique au Japon).
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Comment s’annonce 2005 ?
Les perspectives sont diverses selon
les sous-secteurs. En pharmacie, l’enjeu
économique ne s’évalue pas sur
une année, mais sur dix ans. Cela dit,
ce sous-secteur regorge de bonnes
nouvelles. On peut donc rester optimiste,
même si l’on peut perdre les
efforts de plusieurs années en très
peu de temps. Pour ce qui est de la
transformation des plastiques et, dans
une moindre mesure, de la chimie de
base, la reprise de 2004 ne se repro-
.........................
.........................
.........................
Dow Corning : Le
.........................
«Business and Tech
.........................
Centre» de Seneffe au
.........................
secours des chevelures
.........................
chinoises
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Dow Corning Corporation, leader mondial
de la technologie à base de silicium,
.........................
.........................
est implanté dans le Hainaut depuis 1970.
.........................
L’usine de Seneffe est le premier centre
.........................
européen de production de mastics,
.........................
d’émulsions et de matériaux composés du
.........................
géant américain. Elle exporte 80% de sa
.........................
production dans l’Union européenne et
.........................
dans plusieurs dizaines de pays non européens.
Ses clients opèrent dans des sec-
.........................
.........................
teurs aussi diversifiés que les cosmétiques,
.........................
les produits d’entretien, l’électronique, le
.........................
textile, le papier ou encore la construction
.........................
(ses produits sont actuellement utilisés sur
.........................
le chantier de l’Atomium).
.........................
Un centre d’affaires et de développement
.........................
technologique, jouxtant le site de production
de Seneffe depuis 1999, regroupe sous
.........................
.........................
un même toit les équipes techniques,
.........................
scientifiques et commerciales de Dow
.........................
Corning. Aventure originale : en collaboration
étroite avec l’un des principaux fabri-
.........................
.........................
cants chinois de produits capillaires, ces
.........................
équipes ont travaillé, en 2004, à la mise au
.........................
point d’un nouveau shampooing spécialement
adapté à la texture du cheveu des
.........................
.........................
femmes asiatiques. Un marché potentiellement
juteux !
.........................
.........................
duira probablement plus en 2005.
Le prix du pétrole et la faiblesse du
dollar ne leur sont pas bénéfiques.
Par ailleurs, la chimie s’inquiète des
effets dans les années à venir de la
politique européenne (Reach). Nous
ne sommes pas opposés à ce que la
sécurité des produits soit prise en
compte, mais il faut que cela se fasse
en fonction de l’utilisation réelle de
.........................
.........................
.........................
UCB, Braine-l’Alleud
.........................
fourmille de
.........................
chercheurs
.........................
.........................
.........................
.........................
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Le groupe UCB a profondément changé de
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visage en 2004, devenant une entreprise
.........................
purement biopharmaceutique (chiffre
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d’affaires mondial de 2,1 milliards d’euros),
.........................
après s’être délestée de la totalité de son
.........................
pôle chimique. Si son siège est à Bruxelles,
.........................
UCB possède une forte implantation en
.........................
Wallonie. Son site de Braine-l’Alleud
.........................
(70 hectares) compte, en effet, 2.200 personnes,
dont près de 700 chercheurs. Les
.........................
.........................
activités du groupe y sont réparties entre
.........................
la recherche fondamentale et le développement,
la production et les services
.........................
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destinés à l’ensemble de la société (informatique…).
Le site constitue l’un des
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.........................
3 centres d’excellence d’UCB et le centre
.........................
mondial d’expertise du système nerveux
.........................
central. L’entreprise y fabrique le Nootropil,
.........................
le Zyrtec et le Keppra. Ce dernier, un antiépileptique
exporté dans 140 pays, est
.........................
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produit dans une toute nouvelle installation
.........................
d’une capacité annuelle de 150 tonnes,
.........................
représentant un investissement de
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30 millions d’euros.
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ces produits. Pour ce qui concerne
Kyoto et les changements climatiques,
il s’agit d’une problématique mondiale
que l’Europe ne peut résoudre seule,
sans quoi nos entreprises risqueraient
d’être fortement défavorisées par rapport
au reste du monde. ||
Plus d’infos ?
www.fedichem-wallonie.be
34 SECTEURS WALLONS ||
André Jacquemart, Président de Febelcem
La conjoncture s’est légèrement améliorée
Directeur Général de CBR et Président de Febelcem, la Fédération belge de
l’Industrie Cimentière, André Jacquemart revient sur les tendances de l’année
écoulée et sur les perspectives d’avenir d’un secteur qui reste bien ancré en
Wallonie.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Jean-Michel LALIEU
Chiffres clés du ciment en Wallonie
Consommation de ciment gris
Consommation par habitant
Part des importations de ciment gris
Livraisons de ciment gris
Exportations
Comment l’industrie cimentière
s’est-elle comportée en 2004 ?
André Jacquemart : Après des
années moroses entre 2001 et 2003,
la conjoncture s’est légèrement améliorée
et on a pu noter une progression
de 5% dans la consommation de
ciment en 2004. Nous avons bon
espoir que ce redressement va se
poursuivre. Notamment parce que les
signes en provenance du secteur de
la construction sont relativement optimistes.
Le bâtiment résidentiel et les
activités en provenance du génie civil
se sont redressés au cours de l’année
2004. Quelque 52.700 demandes de
logements neufs ont été acceptées en
2004 contre 45.000 l’année précédente.
Quant à l’activité de génie civil,
on constate que, traditionnellement,
l’année précédant des élections communales
– elles se dérouleront en
2006 – est toujours une bonne année.
On y réalise souvent beaucoup
d’investissements au niveau de l’infrastructure
routière.
Les industries présentes sur notre
territoire connaissent pourtant
une concurrence importante de
l’étranger…
Il y a effectivement une importante
concurrence en provenance
d’Allemagne. L’industrie cimentière
germanique connaît actuellement une
surcapacité structurelle qu’elle tente
de compenser par des exportations
vers les marchés belge et hollandais.
C’est ainsi que, bien que la consommation
soit en augmentation, les livrai-
5.741.000 tonnes
557 kilos
27% (1.577.000 tonnes)
6.216.000 tonnes
33% (2.052.000 tonnes)
sons totales de ciment gris de l’industrie
belge ont connu une baisse de 5%
en 2004 par rapport à l’année 2003.
A la fin du dernier exercice, les importations
atteignaient 1.577.000 tonnes
sur une consommation totale de
5.541.000 tonnes. Pour contrer cette
tendance, les cimentiers s’efforcent
d’améliorer leur compétitivité, tout en
continuant d’assurer un service et une
qualité optimale.
Le ciment belge peut-il réagir en
augmentant, lui aussi, ses activités
à l’exportation ?
Les exportations ont effectivement
connu une hausse ces dernières
années. En revanche, elles ont connu
un léger fléchissement l’année dernière.
Cela dit, l’industrie belge continue
quand même à exporter une part
importante de sa production. Vers des
pays voisins, surtout aux Pays-Bas,
mais aussi vers des marchés plus lointains
comme les Etats-Unis, l’Afrique
et l’Asie.
Comment voyez-vous la situation
évoluer en 2005 pour l’industrie
cimentière ?
Les analyses macro-économiques ont
été revues à la baisse et prévoient
une année assez moyenne au niveau
de l’activité économique de manière
générale en Belgique. Dans la
construction, les premiers signaux
sont plus optimistes. Par contre, les
conditions climatiques difficiles entre
février et avril ont ralenti l’activité.
André Jacquemart, 43 ans, est ingénieur
chimiste (ULG). Après une première expérience
dans un groupe chimique belge, il entre au
Heidelberg Technology Center à Bruxelles en
1995. Directeur du service Stratégie Europe de
l’Ouest pour Heidelberg Cement en 2003, il est
depuis le 1er avril 2005 Directeur Général des
activités ciment, béton et granulats de
Heidelberg Cement en Belgique et aux Pays-
Bas. Il est également Président de Febelcem.
Dans l’ensemble, on espère que l’année
2005 va conforter les résultats
enregistrés en 2004 mais il faudra
quand même attendre l’automne pour
pouvoir confirmer la relance de la
croissance.
Quels sont les défis auxquels devra
répondre l’industrie cimentière wallonne
pour assurer son avenir ?
La pérennité de l’industrie cimentière
repose sur quatre axes majeurs.
Le premier est d’améliorer en permanence
nos coûts de production, afin
d’assurer de manière durable, notre
compétitivité sur les marchés belges
et avoisinants. Concrètement, cela
implique d’améliorer la productivité
en investissant dans des technologies
modernes et de mettre en place une
organisation du travail innovante.
La valorisation de déchets industriels
en four de cimenterie constitue également
un pilier capital pour le maintien
de cette compétitivité.
Le deuxième axe repose sur une politique
environnementale, totalement
intégrée dans la gestion de nos entités
de production. Assurer une gestion
responsable des matières premières
naturelles, favoriser une utilisation
toujours plus rationnelle des énergies,
préserver la qualité des sols et proté-
CIMENT 35
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CCB bétonne
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le marché belge
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Installée à Gaurain (Tournai), la Compagnie
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des Ciments Belges (CCB) exploite la
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plus grande carrière d’Europe (100 hectares).
Mais la filiale du groupe italien
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.........................
Italcementi, confrontée à l’épuisement de
.........................
ce gisement, se prépare à l’ouverture de la
.........................
carrière de Barry qui lui offre un autre gisement
important de 3 milliards de tonnes de
.........................
.........................
pierres calcaires.
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Active dans le ciment, le granulat et le
.........................
béton prêt à l’emploi, CCB emploie 660
.........................
personnes et a réalisé, en 2004, un chiffre
.........................
d’affaires de 180 millions d’euros. Les 2/3
.........................
de ses ventes sont encore réalisés en
.........................
Belgique. Le solde est essentiellement
.........................
exporté à destination de la France, toute
.........................
proche, et des Pays-Bas. En 2004, la cimenterie
de Gaurain a écoulé 1,8 million de
.........................
.........................
tonnes de ciment.
.........................
CCB a aussi vendu, en 2004, 635 km 3 de
.........................
béton prêt à l’emploi, dont 90% sur le territoire
belge. L’an dernier, elle a été choisie
.........................
.........................
pour fournir le béton nécessaire aux travaux
de rénovation d’importants tronçons
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sur les autoroutes E411 et E25 en province
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de Luxembourg.
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ger les ressources en eau, sont des
exemples qui doivent être poursuivis,
voire même étendus.
Le troisième axe concerne la pénétration
du béton dans le marché de la
construction. Si le béton est toujours
bien représenté dans la construction
belge, les matériaux concurrents
(acier, bois, brique, asphalte, verre,...)
mènent des politiques promotionnelles
agressives pour tenter d'accaparer des
parts de marché au détriment du
béton. Il faudra donc répondre à cette
concurrence accrue.
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Holcim,
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la rigueur suisse
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Filiale du groupe suisse Holcim, présent
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dans 70 pays, Holcim Belgique dispose de
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3 unités de production sur le sol belge,
.........................
toutes basées en Wallonie. La cimenterie
.........................
d’Obourg produit des ciments et des liants.
.........................
En 2004, elle en a produit 1.950.000 tonnes
.........................
avec 250 personnes. En septembre 2004,
.........................
pour améliorer sa productivité, elle a lancé
.........................
un plan de restructuration qui doit, d’ici fin
.........................
2006, ramener le personnel de 314 à 200
.........................
unités.
.........................
A Haccourt, son centre de broyage permet
.........................
la production d’une gamme de ciments
.........................
(par adjonction de laitier et de cendres
.........................
volantes). La production de l’unité liégeoise
est 500.000 tonnes par an. Enfin,
.........................
.........................
Scoribel à Seneffe, est une unité de traitement
et de valorisation des déchets indus-
.........................
.........................
triels à destination des cimenteries de
.........................
Obourg et du nord de la France. Son savoirfaire
en la matière est devenu la référence
.........................
.........................
au sein du groupe Holcim au niveau mondial.
En novembre 2004, cette unité de
.........................
.........................
traitement qui emploie 55 personnes a été
.........................
reprise entièrement par Holcim après le
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rachat des 49% détenus par Scori (groupe
.........................
Suez).
.........................
Le dernier axe est de se positionner
en tant qu’industrie attractive pour les
jeunes. Afin de faire face à ces défis
majeurs, notre industrie a besoin de
ressources qualifiées à tous les échelons
de l’organisation. ||
Plus d’infos ?
www.febelcem.be
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CBR, spécialiste
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du ciment blanc
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A partir de ses quatre sites de production
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belges situés à Lixhe (Liège), Harmignies
.........................
(Mons), Antoing et Gand, CBR (Cimenteries
.........................
et Briqueteries Réunies) produit en
.........................
moyenne 2,5 millions de tonnes de ciment
.........................
avec 691 personnes (fin 2004). Filiale du
.........................
groupe allemand Heidelbergcement depuis
.........................
1999, elle reste ainsi le plus gros producteur
.........................
belge. Elle fournit d’ailleurs la moitié du
.........................
ciment nécessaire pour couvrir le marché
.........................
local et exporte le solde vers les Pays-Bas
.........................
et la Rhénanie-Westphalie. En 2005, CBR a
.........................
réalisé un chiffre d’affaires de 237 millions
.........................
d’euros.
.........................
En 1929, au démarrage de l’activité, CBR produisait
du ciment et des briques. La seconde
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.........................
activité sera arrêtée après la guerre pour se
.........................
concentrer sur l’extraction du ciment. A
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l’heure actuelle, la carrière d’Harmignies
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reste la seule en Belgique à produire du
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ciment blanc. Récemment, les unités de
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fabrication de Lixhe et Gand (ciment de haut
.........................
fourneau) ont bénéficié d’un plan d’investissement
de 112 millions d’euros. En octobre
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2004, CBR a aussi annoncé un plan de
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restructuration qui prévoit le départ de 193
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personnes pour faire face à la concurrence
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très forte sur le marché européen.
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36 SECTEURS WALLONS ||
Gérard Apruzzese, Président de la Confédération de la Construc
Cap sur la formation
L’année 2004 a été une année de consolidation, voire de redressement de
l’activité dans la construction. Gérard Apruzzese, Président de la Confédération
de la Construction Wallonne et Administrateur Délégué du groupe Apruzzese,
commente ces résultats et décrit les défis auxquels est confronté le secteur.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Business Writers
Chiffres clés de la construction en Wallonie
Chiffre d’affaires (en millions d’euros)* 7.129
Construction de logements autorisée 12.027
Rénovation de logements autorisée 10.717
Nombre d’entreprises ** 21.538
Emploi salarié** 53.923
Ouvriers 47.457
Employés 6.466
Faillites 359
* Estimation ** 2003
Quel regard portez-vous sur les
performances du secteur de la
construction en 2004 ?
Gérard Apruzzese : Nous avons enregistré
une très nette amélioration,
après avoir vécu des années particulièrement
sombres en 2001 et 2002. En
2004, le nombre de mises en chantier
a progressé dans tous les segments
d’activité : logements et bâtiments
non résidentiels, tant en construction
neuve qu’en rénovation. En trois ans,
le nombre de logements, dont la rénovation
a été autorisée, a progressé de
33,5%. Pour la construction de logements
neufs, l’augmentation atteint
10%. Dans le bâtiment non résidentiel,
les autorisations de bâtir délivrées
pour la construction progressent de
17%, en volume, d’une année à
l’autre, mais on est encore loin de rattraper
le retard accumulé depuis 2001.
Comment s’annonce 2005 ?
La construction suit la conjoncture
générale. Nous sommes donc mitigés,
d’autant que les communes se montrent
un peu frileuses. Alors que, traditionnellement,
elles commandent
beaucoup de travaux publics avant les
élections communales. C’est important,
car 15% du chiffre d’affaires de
la construction proviennent de maîtres
d’ouvrage publics dont, pour moitié,
des communes. Heureusement, la
Région wallonne prend le relais. La
Société wallonne des aéroports régionaux
a budgété 360 millions de travaux
; le logement social bénéficiera
d’un milliard d’euros d’investissements
en cinq ans ; des travaux sont
également prévus dans les zonings.
Nous observons toutefois des retards
dans les mises en chantier.
Les faillites sont en recul…
Effectivement mais le taux reste élevé,
notamment dans le gros œuvre ; c’est
moins le cas dans le parachèvement.
Les prix sont mauvais et la concurrence
est très forte, inquiétante même : on
sait que des sociétés des pays de l’Est
travaillent à 20 euros de l’heure.
Impensable pour nous. Nous demandons
plus de contrôles pour les travailleurs
illégaux et un balisage de la
concurrence légale. Les sociétés d’intérim
qui proposent des ouvriers polonais
ont-elles bien toutes les agréments
pour travailler dans les trois
Régions du pays ?
La construction reste un gros
employeur en Wallonie.
En effet, la construction représente
10% de l’emploi salarié wallon. Cela
dit, le secteur éprouve beaucoup de
difficultés à recruter de la maind’oeuvre
qualifiée. Et l’évolution n’est
Gérard Apruzzese, 61 ans, dirige avec son frère
Raphaël le groupe Apruzzese, qu’il a fondé avec
son père en 1964, à Grivegnée. Originaire de
Gallinaro, Gérard Apruzzese est arrivé en
Belgique à l’âge de 18 ans. Il a gardé la
nationalité italienne. Très actif dans sa région, il
est Président de Solitalia, Administrateur de la
Chambre de Commerce et d’Industrie, de l’UWE,
de la Foire Internationale de Liège et Président
de la Confédération de la Construction
Wallonne.
pas bonne. Plus de deux tiers des
jeunes qui ont achevé leur formation
dans la construction abandonnent le
secteur. Nous souhaitons donner des
primes aux écoles dont les élèves sortis
seront insérés. Nous voulons aussi
travailler l’image du secteur et des
métiers techniques et manuels auprès
des enfants de 10 à 12 ans. Nous
allons, notamment, organiser des
stages «découverte métiers» pendant
les vacances et développer un DVD
présentant une série de métiers de
manière ludique. Nous avons besoin
de 8.000 travailleurs par an en
Wallonie. Nous avons des accords de
formation avec le FOREM : le secteur
ne peut pas financer ces formations à
n’importe quel prix. Le FOREM souhaite
facturer l’heure de formation à
son coût réel. Le service de l’emploi
s’inscrit dans une logique commerciale
et non plus dans une logique de
service public. Cela crée un malaise.
Comment l’avenir se profile-t-il pour
la construction ?
Il présente encore un potentiel important.
La moitié du million de logements
en Wallonie n’est pas équipée
CONSTRUCTION 37
tion Wallonne
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Les Carrières du
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Hainaut sur TF1 grâce
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au label social belge !
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Plus que centenaires, les Carrières du
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Hainaut ont obtenu, en 2004, le label social
.........................
créé par le Gouvernement fédéral pour
.........................
estampiller les produits et services «socialement
responsables». Un «plus» en termes
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.........................
d’image et de notoriété, qui a valu à l’entreprise,
leader sur le marché de la pierre
.........................
.........................
bleue en Belgique, une séquence au journal
télévisé de 20 heures sur TF1 ! Les
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Carrières du Hainaut ont été vendues par le
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groupe Etex au fonds d’investissement
.........................
néerlandais Bencis Capital Partners en
.........................
2002, dans le cadre d’une opération de
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management buy out. Concurrencées par
.........................
des entreprises implantées dans des pays
.........................
à bas salaires, qui écoulent sur les marchés
internationaux des pierres calcaires
.........................
.........................
qui n’offrent pas les mêmes caractéristiques
et garanties de pérennité que
.........................
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«notre» pierre bleue, les Carrières du
.........................
Hainaut ripostent par la qualité et le savoirfaire.
Si bien que le chiffre d’affaires
.........................
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comme l’emploi continuent de progresser
.........................
avec une belle régularité. L’entreprise hennuyère
a clôturé l’exercice 2004 avec un
.........................
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volume d’affaires de 53 millions d’euros –
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dont près d’un quart généré par l’exportation
– et un effectif de 489 personnes.
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Apruzzese, les
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couleurs de l’Italie
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Le groupe Apruzzese est dirigé par un duo :
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Gérard et Raphaël Apruzzese, deux frères
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originaires du Latium. L’entreprise familiale
.........................
a été fondée en 1964, à Grivegnée.
.........................
Aujourd’hui, le groupe comporte 6 sociétés
.........................
et occupe une centaine de personnes pour
.........................
un chiffre d’affaires annuel d’une dizaine
.........................
de millions d’euros. Sa spécialité : la couleur
sous toutes ses formes. Son domaine
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de prédilection, c’est la peinture en bâtiment,
extérieure et intérieure, depuis la fine
.........................
.........................
décoration et les recouvrements des murs
.........................
et du sol jusqu’au ravalement de façades
.........................
et la restructuration des bétons par résines
.........................
époxydiques. L’entreprise présente des
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références de choix telles que le Palais
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royal et le Sénat. Apruzzese a également
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développé des activités industrielles :
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traitement anticorrosion de turbines
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hydroélectriques, revêtement de pièces par
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poudres thermolaquées, peinture industrielle
et sablage, sur chantier et en
.........................
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atelier,… "C’est le travail, l’assiduité et le
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sérieux qui ont fait évoluer l’entreprise",
.........................
assure Gérard Apruzzese.
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Thomas & Piron
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dépasse le cap de
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500 maisons par an
.........................
.........................
Premier constructeur de logements de
.........................
Wallonie, Thomas & Piron a bâti plus de
.........................
500 maisons en 2004. La progression en
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nombre de maisons était déjà de plus de
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20% à la fin mai 2005. Les appartements
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(350 constructions par an) suivent la même
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courbe ascendante. L’entreprise implantée
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à Our, au cœur de l’Ardenne, édifie aussi
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des centres commerciaux, des écoles, des
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cliniques, des bureaux et des bâtiments
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industriels. Elle est active sur les marchés
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de la rénovation et des travaux publics.
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Entre 2000 et 2004, Thomas & Piron a doublé
son chiffre d’affaires, celui-ci passant
.........................
.........................
à 119 millions d’euros. L’entreprise a
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démarré, en 2005, la construction de 1.800
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mètres carrés supplémentaires de bureaux
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pour ses propres besoins. Elle va lancer un
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centre de formation et de compétences où,
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dès 2006, une vingtaine de personnes pourront
se former aux nouveaux matériaux et
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pratiques du secteur. A l’étranger, les deux
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grands projets de Thomas & Piron
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International au Maroc démarreront dans
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les prochains mois. L’ancrage se consolide
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au Rwanda. La société, qui fêtera son trentième
anniversaire l’an prochain, dépas-
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sera alors les 1.000 travailleurs.
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© belpress.com - Banque d’images en ligne
d’une bonne isolation énergétique.
Nous réfléchissons à un plan d’équipement
pour l’isolation du parc résidentiel
privé, ce qui permettrait à la
Région d’atteindre les objectifs de
Kyoto sans trop peser sur l’industriel.
A cela s’ajoute l’augmentation de la
population wallonne : d’ici à 2050, la
Wallonie va gagner 450.000 habitants,
ce qui imposera la construction de
150.000 nouveaux logements. ||
Plus d’infos ?
www.ccw.be
38 SECTEURS WALLONS ||
Philippe Marcuz, Président de la FEGE-Wallonie
Une stratégie commune entre privé et public !
La Fédération des Entreprises actives dans la Gestion de l'Environnement
(FEGE), regroupe environ 160 entreprises actives dans le domaine de la gestion
des déchets, ce qui représente environ 90 % des entreprises du secteur des
déchets. Philippe Marcuz, Administrateur Délégué du groupe Shanks Belgique
et Président de la FEGE Wallonie, évoque les défis du secteur.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Vinciane PINTE
Chiffres clés de la gestion des déchets en Wallonie
Emploi 1.600 + 350 intérimaires (en 2003)
Nombre d’entreprises FEGE
160 (soit 90% des entreprises actives dans la
gestion des déchets)
CA moyen par entreprise (milliers d’euros) 15.000.000
Philippe Marcuz, 52 ans, est originaire du Nord
de la France. Ingénieur chimiste de formation,
il devient administrateur délégué du Groupe
Shanks Belgium en 1999 (CA : 150 millions
d’euros –1.000 employés). Depuis 2001, il préside
la FEGE Wallonie (Fédération des Entreprises
actives dans la Gestion de l’Environnement).
En Wallonie, la quantité de
déchets industriels n'a pas augmenté
en 8 ans alors que la collecte des
déchets ménagers s'est accrue de
17 %. Depuis 1990, les émissions de
gaz à effet de serre de l'industrie ont
diminué alors que celles du secteur
résidentiel ont augmenté.
Plus d'une centaine d'entreprises wallonnes
se sont engagées volontairement,
avec le gouvernement wallon,
à diminuer proportionnellement leurs
rejets de gaz à effet de serre. Elles ont
en effet compris depuis longtemps que
bien gérer l'environnement, diminuer
ses émissions, trier ses déchets, baisser
ses consommations (énergie et eau
notamment), entraîne des améliorations
en matière de qualité et de sécurité.
Qu'on se le dise : l'environnement est
une opportunité que les chefs d'entreprises
ne laissent pas passer.
Que vous inspirent les chiffres du
rapport sur la situation économique
de votre secteur, et plus particulièrement
la monographie sectorielle
rédigée par la FEGE ?
Philippe Marcuz : Cette monographie
permet d’avoir une première vision du
secteur des déchets. Elle démontre
son importance sur le plan économique
et social. Sur le plan financier, le secteur
est sain d’une manière générale.
Sur le plan humain, on peut souligner
que près de 1600 personnes sont
employées en Wallonie, auxquelles
s’ajoutent environ 350 intérimaires. Et
ces chiffres sont en progression.
Cette évolution positive (tant du
chiffre d’affaires que du volume de
l’emploi) est loin cependant de rendre
le secteur euphorique – l’analyse
montre notamment certaines évolutions
de ratios financiers. Certaines
inquiétudes et difficultés pèsent en
effet aujourd’hui fortement sur le secteur.
D’une manière générale, le
contexte économique reste très difficile
et les entreprises sont soucieuses
de réduire leurs frais dans la gestion
des déchets. Au niveau des nouveaux
investissements, l’incertitude de la
future politique des déchets en Région
wallonne, le ralentissement du financement
de l’assainissement des sols
et l’attitude de certaines intercommunales
sont autant d’éléments susceptibles
de menacer la santé globale de
notre secteur.
Les acteurs publics wallons en général
doivent prendre conscience de cette
réalité et favoriser un véritable dialogue,
un réel partenariat entre les
acteurs publics et les acteurs privés
du déchet valorisant les spécificités et
les qualités respectives de chacun et
permettant ainsi au secteur privé d’investir
durablement. Il y a un travail
important de sensibilisation à mener,
d’où toute l’importance de la FEGE.
Quels sont les défis et contraintes que
votre secteur doit affronter ?
Les contraintes sont notamment la
concurrence européenne accrue pour
les filières de traitement et une fiscalité
de plus en plus galopante sur nos
activités. Malgré cela, le secteur continue
à vouloir investir afin d’établir des
filières alternatives à la mise en
décharge. Les défis sont en particulier
de faire reconnaître l’importance du
secteur privé des déchets car pour
l’instant le débat est trop focalisé sur
les acteurs publics.
Les associations de communes ont
sans conteste apporté une valeur ajoutée
dans la gestion des déchets ménagers
mais nous souhaitons participer
aux débats pour la gestion optimale
des déchets industriels qui est l’enjeu
actuel, même s’il est déguisé par
certains. Il n’est pas logique que la
Région wallonne fasse aujourd’hui le
plan d’investissements des intercommunales,
examine leurs besoins financiers
et envoie ensuite la facture à la
communauté via une nouvelle politique
de taxation. Nous tendons la
main pour que secteur public et le secteur
privé puissent élaborer une stratégie
commune d’investissements.
Quels sont les points positifs de
l'année 2004 ?
L’année 2004 a été une année de tran-
DECHETS 39
sition sans évolution significative qui
puisse être qualifiée de positive pour
le secteur des déchets. D’où le souhait
du secteur privé regroupé dans
notre fédération FEGE d’une clarification
de la politique des déchets et
d’un véritable dialogue public-privé.
En tant que représentant du secteur
de la gestion des déchets, quel
conseil donneriez-vous à un jeune
aux études (en termes de formation)
?
D’abord, il faut faire ce qu’on a envie
de faire ! La passion pour son métier
est le critère qui permet le plus à un
employeur de juger de la pertinence
de l’engagement de quelqu’un. Il n’y
a pas en tant que tel une formation
dans la gestion des déchets et le secteur
a besoin tant de techniciens que
de juristes ou d’économistes. ||
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Carmeuse, 1ere
.........................
entreprise de carrière
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certifiée ISO 14001
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Active dans l’extraction de la pierre calcaire
et la production de chaux à destina-
.........................
.........................
tion de l’industrie, Carmeuse est une référence
mondiale. Elle dispose en Belgique
.........................
.........................
de 5 sièges d’exploitation (Seilles, Moha,
.........................
Engis, Aisemont et Frasnes-lez-Couvin).
.........................
Première entreprise de carrière certifiée
.........................
ISO 14001 en 2001, Carmeuse a optimisé la
.........................
gestion de ses déchets, d’une part, en
.........................
organisant un tri sélectif rigoureux en vue
.........................
de permettre la valorisation du plus grand
.........................
volume possible et, d’autre part, en sensibilisant
et en formant son personnel à l’im-
.........................
.........................
portance de la problématique des déchets.
.........................
Carmeuse n’a toutefois jamais été un gros
.........................
producteur de déchets : Sa matière première
provient des gisements qu’elle
.........................
.........................
exploite. Les pierres sont concassées,
.........................
broyées ou calcinées et le produit final est
.........................
le plus souvent livré au client en vrac, par
.........................
camion, bateau ou chemin de fer. Il n’y a
.........................
donc pas de consommation de matières
.........................
premières emballées et peu de produits
.........................
finis emballés.
.........................
Les déchets proviennent essentiellement
.........................
des opérations de maintenance (huiles
.........................
usagées, ferrailles, pneus, …) et sont soit
.........................
revendus, soit repris par un collecteur
.........................
agréé, toujours avec l’objectif de réduire au
.........................
maximum «le déchet ultime». Pour y arriver,
.........................
la recherche d’applications et de débouchés
divers pour la valorisation de ces
.........................
.........................
produits se poursuit en partenariat avec
.........................
les acteurs concernés.
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Initiative de synergie
.........................
et développement
.........................
durable à
.........................
Kaiserbaracke (Amel)
.........................
.........................
Trois entreprises wallonnes (Renogen S.A.,
.........................
Belwood Amel S.A. et Delhez Bois S.A.)
.........................
ont entrepris d’intégrer leurs activités dans
.........................
une approche de développement durable
.........................
générant de la valeur ajoutée pour les 3
.........................
entreprises.
.........................
Belwood Amel, une des plus grandes scieries
de Wallonie, va pouvoir valoriser 100 %
.........................
.........................
de ses intrants (habituellement environ 50
.........................
% sont valorisés), et cela en vendant la
.........................
sciure à Delhez Bois qui va les pelletiser et
.........................
en vendant ses résidus de bois à Renogen.
.........................
Delhez Bois (rabotterie) va également
.........................
revendre à Renogen ses résidus de bois
.........................
non utilisés dans son process.
.........................
Renogen va construire une unité de cogénération
biomasse qui va utiliser les rési-
.........................
.........................
dus de bois de Belwood Amel et Delhez
.........................
Bois. En échange Renogen va livrer à
.........................
Belwood Amel et Delhez Bois de l’énergie
.........................
thermique et de l’énergie électrique via des
.........................
connections directes depuis la centrale de
.........................
cogénération. (Besoins annuels : environ
.........................
80 000 MWh thermique soit l’équivalent de
.........................
plus de 10 millions de litres de mazout et
.........................
plus de 10 000 MWh électrique).
.........................
Belwood Amel et Delhez Bois vont pouvoir
.........................
drastiquement réduire leurs coûts énergétiques,
ce qui leur permettra de garantir la
.........................
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pérennité et le développement de leurs
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activités dans le long terme.
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40 SECTEURS WALLONS ||
Philippe Lacroix, Président de Federgon Wallonie
Faire face à la demande de nouveaux services
Directeur Général de Manpower Belgium et Président de Federgon Wallonie –
la fédération des partenaires de l’emploi –, Philippe Lacroix fait le point sur les
évolutions du secteur du travail intérimaire en 2004.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Jean-Michel LALIEU
Chiffres clés de l’intérim en Wallonie
Nombres d’heures prestées
Chiffre d’affaires
Nombre d’agences 257
Emploi 1.167
Personnes mises au travail
Taux de transformation en un emploi fixe 60%
De manière générale, la santé du
secteur de l’intérim va de pair avec la
conjoncture économique ambiante.
Après trois années maussades, l’année
2004 a renoué avec une croissance
importante. Mais elle pourrait
déjà retomber en 2005. Directeur
général de Manpower et Président de
Federgon Bruxelles-Wallonie, la fédération
représentative du travail intérimaire,
Philippe Lacroix fait le point.
Après trois années décevantes, le
secteur du travail intérimaire a donc
renoué avec une période plus faste ?
Philippe Lacroix : Effectivement, on
peut vraiment dire que 2004 a été une
excellente année. La croissance en
Wallonie a été de 10% en heures de
travail prestées par rapport à l’année
précédente. Nous sortons donc ainsi
d’un cycle de trois années de décroissance.
C’est assez logique dans la
mesure où nous sommes très sensibles
aux cycles conjoncturels. 2004
a connu les premières prémices d’une
relance. Nous anticipons toujours un
peu ces cycles.
Vous percevez la même tendance pour
2005 ?
C’est moins clair. Pour l’instant, on
remarque que le taux de croissance
s’est stabilisé. Il aurait même tendance
à faiblir. On restera en progression
cette année, mais elle sera sans
doute plus faible. Ceci dit, la tendance
reste assez floue. On ne peut regarder
que mois par mois.
37,4 millions
783,95 millions d’euros
82.699 (19.069 équivalents temps plein)
Au niveau des personnes que vous
mettez au travail, qui a le plus profité
de l’augmentation du nombre
d’heures prestées ?
En Wallonie, la progression a été plus
forte au niveau des employés.
Lorsqu’on constate un retour à la
croissance qui pousse notre secteur,
la Wallonie réagit toujours plus tard et
moins fort que la Flandre. C’est sans
doute dû encore à la structure de son
tissu économique. De manière générale,
les entreprises les plus modernes
sont aussi celles qui ont le plus
recours au travail intérimaire.
A côté des 4 ou 5 noms connus de
tous, le marché du travail intérimaire
compte de plus en plus de
sociétés souvent assez petites.
Vous n’avez pas peur qu’il
commence à y en avoir trop ?
Au plus il y a d’acteurs, au plus l’offre
est diversifiée. En outre, il y a très peu
d’entreprises d’intérim qui tombent en
faillite. C’est un signe de bonne santé.
Mais il faut aussi bien percevoir que le
secteur doit en permanence répondre
aux besoins évolutifs des clients. On
constate actuellement une demande
de nouveaux services.
Quels sont ces nouveaux services,
par exemple ?
Je pense au marché des titres-services.
Il a été ouvert il y a à peine dixhuit
mois et représente déjà 3% de
notre activité. Pour le travail estudian-
Philippe Lacroix est directeur général de
Manpower Belgium depuis 2002. Licencié en
sciences économiques et financières de l’Ichec
et détenteur d’un master en management (EPM),
il a travaillé pour différentes grandes sociétés
(SKF Belgium, Peat Marwick & Mitchell et
Winterthur) avant d’entrer dans le secteur de
l’interim chez Vedior Interim (1989) dont il a
occupé la fonction de directeur général. Il est
président de Federgon Wallonie et
administrateur de l’UWE.
tin, nous jouons aussi un rôle de plus
en plus important. La demande va
donc s’élargir. En plus, certains secteurs
qui étaient assez bien minés par
le travail au noir, commencent à s’ouvrir
à l’intérim. Le gouvernement wallon
a la volonté de réinstaller les gens
dans un circuit traditionnel de travail.
C’est une bonne chose. Ça fera croître
le marché et le personnel employé
sera mieux protégé.
Les sociétés d’intérim ont aussi tendance
à s’ouvrir à d’autres services
que le travail intérimaire proprement
dit…
Effectivement, il y a une évolution des
activités vers d’autres services liés
aux ressources humaines. Nous pratiquons
de plus en plus la sélection, le
recrutement et l’outplacement. Dans
le futur, il faudra probablement plus
parler d’entreprises de placement que
d’intérim. C’est une évolution particulièrement
marquante en Wallonie.
Traditionnellement, les entreprises du
sud du pays recouraient moins facilement
à des cabinets externes lors de
procédures de recrutement. Mais
maintenant que le marché s’élargit,
elles y ont plus facilement recours. ||
INTERIM 41
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Idéal Interim mise
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sur l’est de la Belgique
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Créée en 1993 à Welkenraedt, Idéal
.........................
Interim reste une PME indépendante qui
.........................
travaille uniquement dans l’est de la
.........................
Belgique. Actuellement, elle dispose de 2
.........................
agences, à Eupen et Verviers et emploie 8
.........................
personnes. Orientée vers le marché local et
.........................
les indépendants, elle a un taux de placement
de 75% de fonctions d’ouvriers et 25%
.........................
.........................
d’employés. Elle axe en priorité son travail
.........................
vers les marchés francophone et germanophone
et est avant tout spécialisée dans
.........................
.........................
les profils techniques et de la logistique.
.........................
Attachée au «sens de l’humain», son administratrice
déléguée, Marie-José Janssen,
.........................
.........................
affirme vouloir mettre en avant les valeurs
.........................
humaines, se concentrer sur les compétences
et le savoir-être et prendre à cœur
.........................
.........................
son rôle d’insertion des plus fragiles.
.........................
Depuis l’an 2000, Idéal Interim est certifiée
.........................
ISO 9001.
.........................
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.........................
.........................
Randstad,
.........................
le leader a 40 ans
.........................
.........................
.........................
Leader du marché belge du travail intérimaire,
Randstad est né de la fusion en
.........................
.........................
1999 de Interlabor Intérim et de Ranstad
.........................
Belgium, une filiale du groupe néerlandais
.........................
Randstad Holding. En Belgique, l’entreprise
.........................
gère un portefeuille de 14.000 clients et met
.........................
au travail 23.000 personnes par semaine.
.........................
Elle dispose de 200 agences et emploie
.........................
1.200 personnes. Une situation qui, selon
.........................
elle, lui permet de revendiquer la place de
.........................
cinquième employeur privé du pays.
.........................
En juin dernier, Randstad Belgium a fêté
.........................
ses 40 ans de présence dans notre pays.
.........................
Mais la société de 2005 n’a plus grand
.........................
chose à voir avec celle qui a dû imposer,
.........................
parfois contre la volonté politique en place,
.........................
le travail intérimaire à la fin des années 60.
.........................
Le leader belge développe en effet une
.........................
palette assez large de services au niveau
.........................
du secteur de l’emploi (du recrutement au
.........................
secrétariat social) et a créé des cellules
.........................
spécialisées, notamment dans le secteur
.........................
médical, le transport, les call centers, la
.........................
finance et même le milieu artistique. En
.........................
décembre 2004, elle a repris la société
.........................
Assist Intérim pour asseoir sa position sur
.........................
le segment du médical en Wallonie et à
.........................
Bruxelles.
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Trace ! vise
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la réinsertion
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Basé à Charleroi, Trace ! est un réseau
.........................
d’intérim pas tout à fait comme les autres.
.........................
Détenue à 80% par la Région wallonne –
.........................
le solde est aux mains d’Ethias –, cette
.........................
société active depuis 25 ans dans le travail
.........................
intérimaire était, jusqu’en 2002, intégrée au
.........................
Forem sous le nom de T Intérim. En 2003,
.........................
elle obtient un statut de société anonyme
.........................
de droit privé, mais garde une dimension
.........................
sociale : au-delà d’une vocation commerciale
clairement affirmée comme son but
.........................
.........................
premier, Trace! donne aussi à ses activités
.........................
une dimension sociale par la promotion
.........................
d’actions d’insertion en faveur de populations
précarisées.
.........................
.........................
Dans les faits, Trace! opère comme toute
.........................
société moderne active dans le secteur de
.........................
l’emploi en proposant de l’intérim, de la
.........................
sélection, du recrutement et de l’outplacement
dans son réseau de 13 agences
.........................
.........................
réparties sur le territoire wallon. Mais audelà
de cette logique économique qui reste
.........................
.........................
son premier objectif (elle a réalisé un
.........................
chiffre d’affaires de 75 millions d’euros en
.........................
2004), elle tente, par divers programmes de
.........................
placement et de formation professionnelle,
.........................
de favoriser l’accès à l’emploi de publics
.........................
plus démunis.
.........................
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42 SECTEURS WALLONS ||
Francis Michel, Président de Cobelpa Wallonie
Les marges ont structurellement tendance à se réduire
Francis Michel, président de Cobelpa Wallonie – l’Association des fabricants
de pâtes, papier et cartons de Belgique – estime que le secteur est en danger.
L’année 2003 a été morose, 2004 ne fut pas plus encourageante. Quant à 2005…
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Frédéric MOSER
Chiffres clés du papier en Wallonie
Production pâte et papier
Emploi
Nombre d'entreprises 7
Les chiffres pour 2004 laissent apparaître
une année morose, en tous
les cas guère meilleure que l’année
précédente. Vous confirmez cette
impression ?
Francis Michel : À l’évidence, le secteur
devra continuer à faire le gros dos
en 2005. En cause, l’érosion des prix
qui se poursuit, le raffermissement de
l’euro qui joue sur les flux d’exportation
et d’importation et la concurrence
qui est toujours aussi pressante. Si
l’on rajoute à cela la surcapacité de la
production en Belgique et une croissance
du PIB proche de zéro pour le
premier trimestre, la situation n’invite
effectivement pas à l’optimisme.
En outre, dans le secteur du papier,
les investissements sont non seulement
indispensables pour se maintenir
mais toujours très lourds à supporter.
Songez que le prix de certaines
machines s’élève à 500 millions
d’euros… Concilier la courbe lente de
la consommation et celle, beaucoup
plus rapide, des investissements
s’avère un exercice périlleux.
Les coûts énergétiques en hausse ont
également bousculé le secteur.
Nous ne pouvons effectivement répercuter
sur les prix des hausses du coût
de l’énergie de l’ordre de 25 à 30%.
Or, la libéralisation de l’énergie ne
fonctionne pas en raison du monopole
des fournisseurs, des blocages aux
frontières, etc. Il convient aussi de
prendre en compte toutes les nouvelles
taxes qui ont été imposées ces
dernières années, telles que le fonds
social, la participation au financement
des éoliennes en mer du Nord, le
fonds Kyoto, les certificats verts, etc.
1.020.338 tonnes
2070 personnes
Le report et la diminution de l’exemption
de la taxe énergétique fédérale
pour les secteurs signataires d’accords
de branche avait déjà effrayé les entreprises
du secteur et la mise en œuvre
de la taxe ELIA, établie pour financer
les communes, alourdira encore la facture
énergétique. Tout cela concourt à
une hausse artificielle des prix. Il en
résulte que les marges ont structurellement
tendance à se réduire. Mais la
situation est identique dans tous les
autres pays, qui sont également
confrontés à des hausses des prix
inquiétantes… En résumé, nous
sommes pris en tenaille entre des
coûts qui augmentent et des prix qui
diminuent !
La politique de valorisation énergétique
du bois ne risque-t-elle pas, à
terme, de poser des problèmes en
termes d’approvisionnement ?
L’industrie papetière demeure très clairement
l’un des principaux utilisateurs
de bois en Belgique. Or, le projet d’incinération
de la Région wallonne, qui
devrait engloutir quelque 360.000
tonnes de bois, pourrait effectivement
constituer un précédent qui ne
manque pas d’inquiéter le secteur. Si
l’on poursuit dans la voie de la valorisation
énergétique du bois, l’industrie
papetière, qui s’approvisionne dans un
rayon de 200 à 300 kilomètres, risque,
à moyen terme, d’éprouver de réelles
difficultés pour assurer l’approvisionnement
en bois. Nous déplorons l’incohérence
des politiques développées
par les différents niveaux de pouvoir
en Wallonie, qui crée des distorsions
de concurrence, puisque les entreprises
de valorisation énergétique du
Agé de 49 ans, originaire de France, Francis
Michel est ingénieur chimiste de formation.
Après avoir officié durant 18 ans en France dans
l’industrie de la pâte à papier, comme ingénieur
de terrain, puis au sein des directions, il rejoint
le groupe Burgo en janvier 1999. Il y assure la
direction de la partie «pâte à papier», avant de
prendre la direction générale de Burgo
Ardennes en 2003. Il est par ailleurs président
de Cobelpa-Wallonie.
bois bénéficieront de subsides. Un
projet de ce type est sans doute supportable
pour le secteur, deux non !
On est en droit de s’interroger sur la
volonté des décideurs politiques de
maintenir une industrie compétitive.
N’y aurait-il que des points négatifs ?
Non bien sûr. Contrairement à ce que
l’on pense, la Belgique reste compétitive
et si les coûts salariaux en
Belgique sont toujours un handicap,
notamment par rapport aux pays de
l’Est, on peut penser qu’il s’amenuisera
dans les prochaines années.
Par ailleurs, en terme de volume, la
demande reste correcte et la production
de papiers et cartons s’est accrue
de 12%, frôlant la barre des 2 millions
de tonnes. ||
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www.cobelpa.be
PAPIER 43
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Burgo Ardennes :
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un acteur stratégique
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dans l’Europe du papier
.......................................
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Créée à Virton en 1994 sur les décombres de la Cellulose des
.......................................
Ardennes, tombée en faillite en août 1993, Burgo Ardennes est
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aujourd’hui l’une des plus importantes et dynamiques unité de production
du groupe italien Burgo de Turin, qui fête son centenaire cette
.......................................
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année. Suite à la fusion des actifs de Burgo et du groupe Marchi en
.......................................
avril 2004, la famille Marchi a pris les commandes du groupe Burgo-
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Marchi, dont elle est devenue l’actionnaire principal (48%). Employant
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750 personnes, l’entreprise s’est spécialisée dans deux activités industrielles
: la fabrication de pâte à papier à partir de bois de feuillus
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(360.000 de tonnes) et la production de papier couché (350.000 tonnes
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en 2004). Très impliquée dans la vie économique de la province du
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Luxembourg, Burgo Ardennes, qui affiche un chiffre d’affaires de 350
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millions d’euros et exporte 93% de sa production, en est aussi le
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second employeur. Après le déblocage, en 2001, d’une première
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tranche de 145 millions d’euros destinée à moderniser l’usine de production
de pâte à papier, l’entreprise de Virton est aujourd’hui en
.......................................
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attente d’une nouvelle tranche de 550 millions pour l’achat d’une
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seconde ligne de production de papier couché haut de gamme. "Mais
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aucune décision ne se prend pour l’instant dans ce secteur en Europe,
.......................................
explique Francis Michel, tout simplement pour des raisons commerciales
et de rentabilité du marché. Le décalage entre l’offre et la
.......................................
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demande est trop importante…"
Stemtex : un marché
de niche sur les
cendres de Bontex
Il n’aura fallu que 7 petits mois à 3 cadres
de Bontex Belgium pour rebondir et
(re)fonder une PME très spécialisée. On se
souvient en effet de la faillite retentissante
.......................................
de la société de Stembert qui, après une
.......................................
trentaine d’années, avait du mettre la clé sous la porte. Soutenue par
.......................................
deux financiers liégeois, Didier Vangenechten et André Dols, la petite
.......................................
équipe décide, en septembre dernier, de ne pas en rester là et de relancer
une nouvelle activité sur le même site. Aujourd’hui, l’entreprise
.......................................
.......................................
occupe une quarantaine de personnes et développe un marché de
.......................................
niche : la production de cartonnage imprégné de latex pour assises de
.......................................
chaussures. Cette structure spéciale se place entre les semelles intérieure
et extérieure de la chaussure. Didier Vangenechten, ancien
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copropriétaire et directeur financier de BEA détient 95% des parts,
.......................................
André Dols devenant administrateur délégué de la nouvelle entité.
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Disposant de l’ancienne – mais très performante – machine de Bontex,
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longue de 175 mètres, la nouvelle équipe sait que le marché existe,
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qu’elle y a sa place et qu’elle peut réussir sur son segment.
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44 SECTEURS WALLONS ||
Antonio Gozzi, Duferco Belgium
L’envie d’aller plus loin, mieux et différemment
Tiré par une conjoncture internationale extrêmement favorable avec
notamment la montée en puissance de la Chine, le secteur de l’acier a retrouvé
ces dernières années une très belle vitalité, digne des plus hauts sommets de
cycle. Analyse en compagnie d’Antonio Gozzi, Président et Administrateur
Délégué de Duferco Belgium.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Hugo LEBLUD
Chiffres clés de la sidérurgie en Wallonie
Production d’acier brut 11,6 millions de tonnes pour la Belgique (+5%)
dont 6 millions de tonnes en Région Wallonne
Nombre d’employeurs 4
Nombre d’entreprises/sites d’activités 21
Emploi (unités) 10.450
Chiffre d’affaires
Taux d’exportation 85 %
Chiffres 2004
Pour la première fois, la production
mondiale d’acier a dépassé l’an
dernier le milliard de tonnes, avec des
prix de vente soutenus mais aussi,
seule ombre au tableau, des prix de
matières premières culminant également
à des sommets inégalés. Si l’année
2005 sera encore un excellent
crû, les pics ont sans doute été
atteints avec des opérations lourdes
de déstockage qui expliquent des prix
et des volumes de production globalement
plus ténus pour la fin de l’année
et l’exercice 2006.
Si la production belge d’acier brut s’affiche
en hausse d’un peu plus de 5%
à 11,7 millions de tonnes, celle-ci fléchira
inexorablement en 2005 avec la
fermeture, effective depuis peu, du
haut fourneau n°6 de Seraing appartenant
au groupe Arcelor. Rappelons par
ailleurs que Duferco restaurera complètement
son haut fourneau n°4 de
Charleroi (Carsid) via un investissement
de 80 millions EUR. Par ailleurs,
Arcelor mettra en service cette année
à Châtelineau/Charleroi sa nouvelle
acierie inox (Carinox) qui mobilise une
enveloppe de 230 millions EUR pour
près de 400 nouveaux emplois créés.
Dans les deux grands bassins wallons,
la production/finition d’acier, de
l’amont à l’aval, consolidera encore à
la fin de cette année près de 11.000
emplois directs. Dynamisme Wallon a
rencontré Antonio Gozzi, Président et
administrateur délégué de Duferco
Belgium.
4 milliards EUR
Quelles sont les forces et faiblesses de
la sidérurgie wallonne dans le contexte
de la nouvelle Europe des 25 ?
Antonio Gozzi : Pour l’Europe tout
entière, les activités industrielles liées au
monde de l’acier ne seront pas faciles.
Les sidérurgies européennes doivent
faire face à un ensemble de nouvelles
données très contraignantes. Prenez
l’augmentation des coûts de l’énergie,
l’augmentation des coûts environnementaux,
l’accroissement rapide de productivité,
de qualité et de capacité des nouveaux
acteurs de l’acier que sont les
Russes, les Chinois, les Asiatiques, les
Ukrainiens ou encore les Brésiliens et
enfin, la perspective de surcapacité de
l’industrie chinoise dont les exportations
qui risquent de pousser à la baisse les
prix mondiaux de produits finis.
Chacun sait qu’il y a des difficultés en
Wallonie, à commencer par un déficit
d’image qui se ressent dans la façon dont
les gens voient leur travail et leur avenir.
Dans le domaine de l’acier, ce n’est pas
une question de qualification, le savoirfaire
existe et est reconnu de longue date
et c’est un des points forts sur lesquels
nous allons nous appuyer dans nos
démarches de qualité. L’envie d’aller plus
loin, mieux et différemment, voilà la force
qu’il convient de développer.
Pourriez-vous décrire le «système»
Duferco Belgium avec notamment la
stratégie poussée de verticalisation
des outils ?
Antonio Gozzi, né à Chiavari (Genoa) en 1954, a
une formation d’ingénieur civil. Il enseigne
depuis de nombreuses années l’économie et
l’organisation de la logistique à l’Université de
Gênes dont il est issu. Membre du comité de
direction de Duferco Group (Lugano), Antonio
Gozzi est en charge de toutes les opérations
industrielles de Duferco pour l’Europe. A ce
titre, il exerce les plus hautes responsabilités
sur Duferco Belgium, une entité qui, avec ses
deux unités françaises de parachèvement,
concentre les activités industrielles les plus
significatives du groupe. Antonio Gozzi est Vice-
Président de la fédération des sidérurgistes
italiens.
Duferco en Belgique, ce sont 3.400
emplois directs répartis sur les sites
de production de Carsid (Marcinelle),
Duferco La Louvière, par ailleurs aussi
centre corporate de nos activités,
Duferco Clabecq, Duferco Trebos
(Tildonk) et les centres de services de
Manage Steel Center et Jemappes
Steel Center.
Plus couramment, on parle des activités
«Belgique-France» de Duferco
dans la mesure où les sites belges
couplés aux sites français de revêtement
de l’acier forment un pôle industriel
complètement intégré. De l’élaboration
de l’acier jusqu’aux produits
finis nu ou revêtus, conditionnés en
bobines ou encore à parachever. En
2004, ce système industriel a généré
un chiffre d’affaires de 1,2 milliard
EUR, dont près de 80% à l’export.
Quels sont les grands défis que
devra rencontrer Duferco Belgium
avec ses sites franco-belges d’ici
2010 ?
Je reviens de Chine. Deux chiffres
seulement pour comprendre. La
Chine, c’est 300 millions de personnes
SIDERURGIE 45
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.........................
Carinox-Châtelineau,
.........................
nouveau pôle mondial
.........................
pour les aciers
.........................
inoxydables
.........................
.........................
Début de l’année 2003, le groupe Arcelor
.........................
confirmait son intention d’implanter, sur le
.........................
site de Carlam en amont de cette unité de
.........................
laminage à chaud, une aciérie électrique
.........................
pour la production, en vitesse de croisière,
.........................
d’un million de tonnes d’acier inox. Un
.........................
investissement majeur de 230 millions EUR
.........................
devant générer la création de quelque
.........................
400 emplois nouveaux dont 200 postes de
.........................
travail assurés par la co-traitance. La
.........................
conduite du chantier devrait permettre de
.........................
tenir les timings initiaux avec une première
.........................
coulée toujours annoncée pour septembre
.........................
prochain.
.........................
Les outils mis en œuvre sur le site de
.........................
Carinox autoriseront des coulées (5.500 par
.........................
an) de 180 tonnes pour sortir des brames
.........................
(demi-produits) d’un poids maximum de 30
.........................
tonnes.
.........................
Pour Bernard Hebeisen, administrateur
.........................
délégué d’Ugine & ALZ Carinox, la capacité
.........................
de l’outil mais surtout sa grande flexibilité
.........................
doivent permettre de contrôler au maximum
les coûts de production. Carinox, un
.........................
.........................
maître-atout pour le bassin de Charleroi qui
.........................
se profile comme le futur pôle mondial
.........................
«inox» d’Arcelor, avec un produit et des
.........................
marchés qui restent promis à un bel avenir.
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
qui sont dans une phase de développement
et 900 autres millions qui
attendent de l’être. Le défi aujourd’hui,
c’est d’arriver à composer avec
ce nouveau modèle mondial.
Avec ses sites wallons et français,
Duferco doit réussir ; c’est son nouveau
défi, sa percée sur le marché
automobile. Je peux vous dire qu’industriellement,
le dispositif est prêt.
Le marché de l’automobile, stratégique
pour notre groupe, nous appor-
.........................
.........................
.........................
Arcelor, partenaire
.........................
dans le nouveau
.........................
programme
.........................
«maison d’acier»
.........................
.........................
.........................
.........................
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.........................
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.........................
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.........................
.........................
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Depuis le mois de mars dernier, le projet de
.........................
construction de maison à ossature «tout en
.........................
acier» est relancé à Charleroi avec la
.........................
création de la société Rig Construct Steel.
.........................
A l’origine de cette initiative soutenue à
.........................
bout de bras par Arcelor , André Delory et
.........................
Claude Baria, deux anciens syndicalistes
.........................
de la CSC alliés pour la circonstance à
.........................
Jean-Marie Ahn, patron de Hainaut
.........................
Maintenance (groupe CMI).
.........................
Rig Construct Steel valorise, pour ses
.........................
constructions, le brevet «Rig System» dont
.........................
l’architecte Jacques Riguelle est le détenteur.
Si ce concept de «maison d’acier»
.........................
.........................
remonte aux années septante et a été
.........................
principalement développé en France sous
.........................
l’égide d’Usinor via le procédé «Styltecht»,
.........................
le brevet mis en œuvre par Rig Construct
.........................
Steel permet de réduire le chantier de
.........................
construction à 4 mois. En effet, près de 85%
.........................
du bâtiment est préalablement monté en
.........................
atelier. Un projet industriel de reconversion
.........................
développé en partenariat étroit avec les
.........................
centres de recherche d’Arcelor, fournisseur
également de Rig pour la mise en
.........................
.........................
œuvre des aciers inox.
.........................
.........................
.........................
tera une stabilité financière tant en
terme de volume que de prix. En
2008, nous mettrons un million de
tonnes à la disposition des grands
carrossiers et équipementiers. Des
synergies positives existent entre les
sites de Duferco. Chaque travailleur
doit aujourd’hui se retrousser les
manches pour réussir et je me considère
comme le premier travailleur de
Duferco. ||
.........................
.........................
.........................
Industeel Belgium et les
.........................
aciers cryogéniques :
.........................
60% du marché mondial
.........................
.........................
Dans les années 80, les équipes de développement
de la Fabrique de Fer de
.........................
.........................
Charleroi (Fafer) appuyées par les laboratoires
de la Faculté Polytechnique de
.........................
.........................
Mons, mettaient au point une formule
.........................
d’acier cryogénique pour le stockage et le
.........................
transport, à moins 170°, de gaz naturel
.........................
liquéfié.
.........................
Un marché de niches dans les aciers spéciaux
qui a fait, dans plusieurs autres sec-
.........................
.........................
teurs industriels également, la réputation
.........................
mondiale des tôles de la Fafer. Intégré dans
.........................
le groupe Arcelor, Industeel Belgium a
.........................
renoué aujourd’hui avec cette stratégie
.........................
de niche pour s’affirmer comme leader
.........................
mondial dans la fabrication de tôles
.........................
cryogéniques.
.........................
Chaque année, près de 40 à 50.000 tonnes
.........................
de ces aciers spéciaux sortent de l’usine
.........................
carolo pour satisfaire, dans ce domaine
.........................
très spécifique, près de 60% des besoins
.........................
mondiaux.
.........................
Les terminaux gaziers de Zeebrugge, du
.........................
Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique sont
.........................
quasi tous équipés par des tôles «made in
.........................
Charleroi». Industeel Belgium est l’unique
.........................
fabricant en Europe pour ces tôles cryogéniques
de grande dimension. Ses trois
.........................
.........................
autres concurrents «worldwide» sont au
.........................
Japon, en Corée et aux USA.
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Plus d’infos ?
www.steelbel.be
46 SECTEURS WALLONS ||
Pierre Mottet, Président d’Agoria Wallonie
Notre premier challenge, c’est l’innovation !
Pierre Mottet, Président d’Agoria Wallonie (fédération multisectorielle de
l’industrie technologique) et Administrateur Délégué d’Ion Beam Applications
(IBA), nous livre ses impressions sur la situation économique de ce secteur en
2004.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Vinciane PINTE
Chiffres clés de l’industrie technologique en Wallonie
PRODUCTION
Nombre d’employeurs (onss) 832
Nombre d’entreprises (>10 personnes) 783
Emploi (Unités) 48.736
Livraisons (millions d’euros) 7.756
Taux d’exportation (% de livraisons) 73%
Taux d’investissements (% des ventes et prestations) 3,2%
SERVICES TIC
Nombres d’employeurs (onss) 144
Emploi (Unités) 2.446
Livraisons (millions d’euros) 6.207
Pierre Mottet, 43 ans, est Ingénieur commercial
de formation (UCL, 1984). Après une première
expérience comme cadre technico-commercial
chez IBM (1984-1987), il intègre IBA dont il est
l’actuel Administrateur Délégué. Elu «Manager
de l’année» en 1997, Pierre Mottet est par
ailleurs Président d’Agoria Wallonie, membre du
Comité de Direction de la FEB et Administrateur
de l’UWE.
Que vous inspirent les chiffres 2004
du secteur de l’industrie technologique
?
Pierre Mottet : Avec ses 73 % d’exportation
en 2004, Agoria est l’un des
moteurs principaux de l’exportation au
niveau régional et national : plus de
7 milliards d’euros à l’exportation en
2004 !
C’est également un employeur important
(48.736 emplois en 2004), garant
de création de valeur ajoutée, de création
de richesse pour la région.
Par ses particularités, le secteur est
particulièrement influencé et malheureusement
éprouvé par les données macroéconomiques
au niveau mondial : évolution
du dollar, des matières premières,
environnement concurrentiel dont
celui de la main-d’œuvre des pays
proches, etc.
Etant l’un des principaux secteurs
industriels de la région, le secteur
technologique est soumis, probablement
plus que d’autres, à la concurrence
mondiale. Dans une Europe en
croissance faible qui se rend compte
qu’il faut réduire la croissance salariale,
la Belgique ne peut pas continuer
à garder la tête dans le sable et faire
comme si tout allait bien. Dans le
cadre de la moyenne exportation, on a
en effet un secteur qui est sensible à
des variations de coûts salariaux. Et
au-delà des variations salariales, il
s’agit de se demander si la Belgique
n’est pas en train de vivre au-dessus
de ses moyens sans que les bases
salariales n’aient l’air de s’en rendre
compte !?
Quels sont les challenges à relever
pour le secteur de l’industrie technologique
?
Notre premier challenge, c’est l’innovation,
c’est de développer des produits
qui font suffisamment la différence
pour pouvoir justifier un
avantage concurrentiel important et
qui permettent aux entreprises d’être
compétitives par rapport aux sociétés
tant américaines que chinoises qui
sont les deux spectres les plus fréquemment
évoqués.
Amener de plus en plus d’entreprises
à travailler toutes les facettes de l’innovation
est un travail à mener en
interne et une conviction à défendre
en public. Non seulement en
Recherche et Développement mais
aussi dans tout ce qui peut faire une
rupture de pensée et créer un avan-
tage concurrentiel dans l’entreprise,
que ce soit au niveau technologique,
logistique ou dans le mode d’approche
du marché.
Par rapport aux objectifs de Lisbonne,
on est actuellement à 2/3 privé 1/3
public, ce qui est conforme à l’objectif.
Ceci dit, on n’a pas encore atteint les
3% exigés, donc il y a encore du travail
à faire tant par le privé que par le
public.
Ce challenge pour la région pourrait
encore bénéficier de liens plus étroits
entre entreprises et universités, afin
que la recherche soit davantage orientée
vers les applications ; autrement
dit, il est primordial que les entreprises
qui ont des projets aient plus
facilement accès aux recherches
universitaires et soient à la base des
travaux universitaires financés dans le
cadre de la recherche appliquée.
Le deuxième challenge, c’est la formation
et l’éducation, une meilleure
main-d’œuvre, mieux formée, plus
ouverte sur le monde, plus mobile.
Enfin, la Belgique étant un des rares (si
pas le seul) pays où l’indexation est
automatique, où le chômage peut être
perpétuel, ce n’est pas un contexte qui
incite les gens à se prendre en main !
TECHNOLOGIE 47
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.........................
Caterpillar affiche
.........................
une santé de fer
.........................
en Wallonie !
.........................
.........................
La filiale belge de la multinationale
.........................
confirme sa position de 2e employeur
.........................
industriel de Wallonie. En 2004, forte d’une
.........................
production record, l’entreprise engageait
.........................
431 personnes, portant le nombre de salariés
à 4.454 (dont 80% de contrats à durée
.........................
.........................
indéterminée). Cela représente 20% de plus
.........................
qu’il y a 10 ans, et ce, malgré l’automatisation
et une plus grande sous-traitance. Par
.........................
.........................
ailleurs, Caterpillar se veut une entreprise
.........................
soucieuse de son environnement, au
.........................
niveau des procédures de fabrication et
.........................
des machines.
.........................
2005 s'annonce bien et sera surtout marqué
par le développement de nouvelles
.........................
.........................
machines. La société compte augmenter
.........................
son chiffre d’affaires de 12 à 15%.
.........................
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.........................
.........................
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.........................
.........................
.........................
.........................
C’est toute la problématique des
«pièges à l’emploi». Le 3e challenge
consiste au contraire à dynamiser la
population active à entreprendre.
On connaît les difficultés du secteur
technologique à trouver de la maind’œuvre
hautement qualifiée. Quel
conseil donneriez-vous à un jeune
qui doit choisir une orientation
d’étude ?
Il faut selon moi faire le choix de la
«passion courageuse», un choix pour
ce qu’on aime mais sans craindre ou
éviter les efforts nécessaires et faire
la différence par sa personnalité, sa
volonté de se retrousser les manches.
Il est impératif de développer un goût
pour les langues et une ouverture sur
le monde en saisissant les opportunités
de mobilité. Ce sont 3 critères
importants. Et les expériences de
mobilité nous montrent que quand le
Belge a envie de voyager, il s’adapte
généralement très bien ! ||
.........................
.........................
.........................
EVS, consécration
.........................
d’une jeune entreprise
.........................
.........................
.........................
L’année du 10e anniversaire d’EVS a été
.........................
marquée par une progression flamboyante
.........................
de ses activités, tant aux Etats-Unis qu’en
.........................
Asie. Spécialisé dans les solutions numériques
pour la télévision et le cinéma, EVS
.........................
.........................
a en effet livré plus de 500 nouveaux systèmes
numériques aux plus prestigieuses
.........................
.........................
stations de télévision de par le monde. Ceci
.........................
s’est traduit par des ventes approchant le
.........................
seuil de 50 millions d’euros et le résultat net
.........................
courant atteint un niveau record de 16 millions
d’euros. Cotée en bourse, l’entreprise
.........................
.........................
liégeoise a pu se réjouir de l’augmentation
.........................
non seulement du cours mais surtout de la
.........................
liquidité du titre et de l’arrivée dans son
.........................
capital de nouveaux actionnaires sensibilisés
à un positionnement particulier sur un
.........................
.........................
marché de niche en forte croissance.
.........................
Prochain créneau, le marché du cinéma
.........................
numérique, qu’EVS a décidé d’attaquer de
.........................
front en créant une filiale spécifique qui se
.........................
propose d’équiper 500 cinémas en 2 ans …
.........................
Pour couronner le tout, Laurent Minguet et
.........................
Philippe Lhoest, les dirigeants d’EVS, ont
.........................
été élus «Managers de l'année 2004».
.........................
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© belpress.com - Banque d’images en ligne
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Aseptic Technology :
.........................
pour une meilleure
.........................
garantie de stérilité
.........................
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Fondée en 2002, la S.A. Aseptic
.........................
Technology est une filiale de
.........................
GlaxoSmithKline Biologicals. Située à
.........................
Gembloux, l’entreprise met au point et
.........................
fabrique des équipements novateurs de
.........................
production aseptique pour l’industrie pharmaceutique,
conçus pour assurer la stéri-
.........................
.........................
lité des opérations de remplissage des
.........................
liquides, en faisant appel à des techniques
.........................
stériles plus sûres et plus faciles à mettre
.........................
en oeuvre.
.........................
Forte de sa longue expérience de l’installation
et de la validation d’équipements, et
.........................
.........................
de la production en conditions aseptiques
.........................
pour l’industrie pharmaceutique, Aseptic
.........................
Technology a choisi de revenir aux
.........................
concepts scientifiques de base applicable
.........................
à l’asepsie, en vue de créer un matériel qui
.........................
réponde aux contraintes imposées par la
.........................
réglementation et garantisse un degré de
.........................
stérilité optimal, tout en simplifiant les processus
de validation et d’exploitation.
.........................
.........................
Pour ce faire, Aseptic Technology a conclu
.........................
des accords avec des partenaires spécialisés
dans les différentes technologies mises
.........................
.........................
en oeuvre dans le cadre de ces innovations
.........................
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.........................
48 SECTEURS WALLONS ||
Michèle Sioen, Présidente de Febeltex Wallonie-Bruxelles
Nous sommes bien cotés à l’étranger
A la tête du groupe familial Sioen Industries depuis mai dernier, Michèle Sioen
est aussi Présidente de Febeltex Wallonie-Bruxelles. Une position clé pour
analyser la santé d’un secteur qui paraît en crise permanente. Elle nuance un
peu cette image négative.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Jean-Michel LALIEU
Chiffres clés du textile en Wallonie
Nombre d’entreprises 100
Nombre de travailleurs 4.000
Chiffre d’affaires
Que retenez-vous de l’année 2004 ?
Une année douloureuse de plus
pour le textile wallon ?
Michèle Sioen : Oui, c’est vrai qu’en
2004 les entreprises textiles ont
retenu leur souffle, la situation n’était
pas brillante. Pour certaines il a fallu
en ce début d’année 2005 se résoudre
à prendre les mesures qui s’imposaient
économiquement : rationaliser,
voire liquider. En Wallonie, il n’y a plus
guère d’entreprises textiles traditionnelles
importantes. Les filatures classiques
et les tricoteurs pour l’habillement
ont été les principales victimes
de la crise des années nonante.
Aujourd’hui, les facteurs économiques
défavorables touchent l’ensemble de
l’industrie : pas seulement les entreprises
textiles. Mais il ne faut pas non
plus toujours tout voir négativement.
Il y a aussi des entreprises qui fonctionnent
très bien. Il ne faut surtout
pas généraliser.
750 millions d’euros
Part du chiffre d’affaires exporté 80% (ds l’interview elle dit 90%)
Investissements
Valeur ajoutée
23 millions d’euros
195 millions d’euros
sonnellement convaincue que la seule
manière de s’en sortir dans le textile
en Belgique c’est d’investir beaucoup
en recherche et développement et de
mettre au point des produits qui ne
sont pas encore disponibles sur le
marché.
A côté de cela, il y a des secteurs
comme celui du tapis, par exemple,
qui souffrent beaucoup plus.
Simplement parce que la consommation
est à la traîne.
A quels problèmes sont plus
particulièrement confrontées les
entreprises de ce secteur ?
On parle évidemment beaucoup de la
concurrence importante qui provient
des pays d’Asie. Le problème est particulièrement
crucial avec la Chine qui
ne respecte pas les règles du commerce
mondial. En Belgique, nous
devons non seulement tenir compte
de coûts salariaux élevés, mais aussi
de frais environnementaux et d’une
fiscalité lourde. Face à des entreprises
chinoises qui ne doivent pas rembourser
leurs emprunts, qui ne doivent pas
tenir compte d’amortissements, qui
achètent leur coton chinois à des prix
anormalement bas … le combat est
totalement inégal.
La Chine n’explique pourtant pas tout :
notre pays doit mener une politique
plus favorable à l’industrie. Les entreprises
françaises bénéficient de coûts
salariaux plus faibles de 15% et les
britanniques de 30%. Je pense vrai-
Michèle Sioen, 40 ans, est licenciée en
sciences économiques (Anvers). Après une
première expérience professionnelle comme
directrice des ventes chez Atoll, en 1999, elle
entre dans la société familiale Sioen Industries.
Après avoir travaillé dans l’ensemble des
départements, elle a été nommée en mai dernier
CEO du groupe. Elle est à la tête de 4.500
personnes. Depuis 2001, elle est Présidente de
Febeltex Bruxelles-Wallonie.
Quelles sont les entreprises qui
tirent encore leur épingle du jeu ?
Certaines se sont focalisées sur des
niches du marché et s’en sortent
encore assez bien. Je pense à toutes
celles qui se sont orientées vers la
fabrication de textiles techniques
comme le recouvrement des sièges
pour l’automobile, le matériel pour
l’armée, les textiles intelligents… Elles
investissent dans des produits à haute
valeur ajoutée et essaient de découvrir
de nouvelles applications. Je suis perment
que le Gouvernement doit agir,
sinon plus aucune entreprise ne pourra
survivre. Or, je ne peux pas imaginer
que la Belgique puisse se passer d’entreprises
actives dans la production
pour devenir simplement une société
de services.
Le problème chinois concerne tout
le secteur ?
Non, ce sont surtout les sociétés qui
sont dans le vêtement qui sont visées.
Celles qui fabriquent des tapis, par
exemple, subissent moins de concurrence
de ce côté. Mais, sur le long
terme, tout le monde en subira quand
même les conséquences.
Est-ce que, pour compenser ces
importations massives, le textile wallon
parvient lui aussi à s’exporter ?
C’est une nécessité. Le marché belge
est bien trop étroit. En fait, l’industrie
textile belge exporte ses produits à
hauteur de 90%. Et de ce côté, ça
continue à bien fonctionner même si
un euro trop fort nous pénalise. Les
entreprises belges restent bien cotées
à l’étranger.
TEXTILE 49
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.........................
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Quatrième Dimension,
.........................
30.000 T-Shirts pour
.........................
la Ville de Paris
.........................
.........................
C’est en 1998 que François Bersez et Alain
.........................
Jacques, deux jeunes Namurois, mettent
.........................
sur pied la société Quatrième Dimension.
.........................
Leur but : proposer de l’impression et de la
.........................
broderie sur textile essentiellement à partir
.........................
d’un site Internet où le client pourra voir
.........................
tous les catalogues et faire sa proposition
.........................
via la Toile. Six ans plus tard, le pari semble
.........................
réussi. Les deux compères ont déjà dû
.........................
investir dans l’agrandissement de locaux à
.........................
Naninnes (Namur) et les clients se bousculent
au portillon. Ils détiennent aujourd’hui
.........................
.........................
la plus grande capacité de broderie et de
.........................
sérigraphie de Bruxelles et Wallonie. Pour
.........................
son cinquième exercice, la jeune société a
.........................
réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 millions
.........................
d’euros. Elle emploie 12 personnes.
.........................
Reconnue en Belgique par un nombre
.........................
important de clients importants dans le
.........................
monde des entreprises, Quatrième
.........................
Dimension a conclu au début de cette
.........................
année son plus gros contrat… avec la Ville
.........................
de Paris. Elle a en effet fourni 30.000 T-Shirts
.........................
aux fonctionnaires de la Ville lumière pour
.........................
la promotion de sa candidature aux Jeux
.........................
olympiques de 2012. En 2001, déjà, elle a
.........................
reçu le prix de «l’entreprise namuroise de
.........................
l’année».
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© Vers l’Avenir
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.........................
Socomaille,
.........................
le coton de Comines
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Créée en 1971 à Comines, le berceau wallon
de l’industrie textile, Socomaille s’est
.........................
.........................
peu à peu orientée vers deux grands types
.........................
de production : d’une part la production de
.........................
jersey destinée à des supports d’enduction,
.........................
avec comme débouché principal l’industrie
.........................
automobile et, de l’autre, la confection de
.........................
draps housse, en jersey pur coton, pour le
.........................
marché de la grande distribution.
.........................
Comptant une cinquantaine de personnes,
.........................
Socomaille travaillait à ses débuts uniquement
à partir du coton. Peu à peu des
.........................
.........................
matières comme le polyester, le polyamide
.........................
et le polyester/coton se sont ajoutées et,
.........................
à l’atelier de tricotage, s’est ajouté un atelier
de teinture et d’achèvement pour le
.........................
.........................
séchage et le passage à la rame.
.........................
Actuellement, la production est de 120 à
.........................
140 tonnes de tissu. 70% de celle-ci est
.........................
destinée à l’industrie d’enduction et du
.........................
contrecollage sur PVC ou polyuréthane,
.........................
ce qui représente près de 600.000 mètres
.........................
linéaires par mois. Le chiffre d’affaires se
.........................
répartit à 60% pour les supports d’enduction
et 40% pour le linge de maison.
.........................
.........................
90% de la production part à l’exportation.
.........................
.........................
.........................
.........................
.........................
Varodem,
.........................
des bas
.........................
aux Pays-Bas
.........................
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Installée à Saint-Léger, en Gaume luxembourgeoise
depuis 1965, Varodem produit
.........................
.........................
des bas médicaux depuis quarante ans.
.........................
Une production répartie entre les bas sans
.........................
couture sur machine circulaire et ceux
.........................
avec couture sur machine linéaire. Vu sa
.........................
petite taille, l’entreprise a fait le choix de se
.........................
spécialiser surtout dans le deuxième mode
.........................
de fabrication qui lui assure une expertise
.........................
d’artisan et ne la fait pas rentrer en concurrence
avec les grands de la confection.
.........................
.........................
Intégrée dans le groupe familial allemand
.........................
Juzo, cette PME luxembourgeoise emploie
.........................
65 personnes et a réalisé en 2004 un chiffre
.........................
d’affaires de 4 millions d’euros. Pour y parvenir,
elle a vendu près de 110.000 bas dont
.........................
.........................
68% avec couture.
.........................
Située à proximité des frontières française
.........................
et luxembourgeoise, c’est pourtant aux
.........................
Pays-Bas qu’elle écoule 90% de sa production.
Parce que le marché paraissait moins
.........................
.........................
concurrentiel et que les mutuelles hollandaises
remboursent ce produit alors que la
.........................
.........................
Belgique ne l’autorise pas. Dans les bas
.........................
avec couture, elle y détient une part de
.........................
marché de plus de 30% et dame ainsi le
.........................
pion à 13 autres concurrents.
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Comment voyez-vous le secteur
évoluer en 2005 ?
Ca restera une année difficile. Le problème
ne sera pas différent des autres
années. Il va falloir tenter de rester
compétitif avec les handicaps qui sont
les autres. Le problème est plus structurel
que conjoncturel. ||
Plus d’infos ?
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50 SECTEURS WALLONS ||
Eric De Kesel, Mölnlycke Health Care
Les concurrents proviennent de plus en plus loin
Pour Eric De Kesel, Directeur Général de Mölnlycke Health Care, la situation du
secteur de la transformation du papier et du carton est très contrastée et varie
d’un sous-secteur à l’autre. Globalement, tous sont logés à la même enseigne :
l’environnement des entreprises se complexifie..
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Le secteur de la transformation du
papier et du carton souffre non seulement
des délocalisations, de la hausse
du coût de l'énergie et des taxes mais
également de l'apparition de nouveaux
concurrents sur le marché.
Est-il inexact d’affirmer que l’année
2004 est en demi teinte ?
Eric De Kesel : En réalité, il est très
difficile d’avoir une vision globale du
secteur de la transformation du papier
car la situation est très contrastée et
varie d’un sous-secteur à l’autre, voire
d’une entreprise à l’autre, certaines
sociétés étant seules à représenter
leur sous-secteur… Ce qui est notre
cas, Mölnlycke étant la seule entreprise
à être active dans le domaine
médical. Par ailleurs, il convient de
signaler que huit entreprises sur dix
environ sont situées en Flandre mais
que la Wallonie accueille quelques
grands formats, tels que Martac,
Mölnlycke, etc. Des premiers chiffres
en notre possession, il ressort que
nous n’avons probablement pas fait
beaucoup mieux en 2004 qu’en 2003.
En revanche, il est clair que nous souffrons
beaucoup plus des coûts énergétiques
et des délocalisations, surtout
dans le sous-secteur du carton ondulé.
En ce qui nous concerne, nous souffrons
aussi des restrictions budgétaires
dans le domaine des soins de
santé parce que les hôpitaux, qui
représentent une part importante de
notre clientèle, réduisent leurs frais de
fonctionnement. Selon les chiffres
fournis par la Fetra, des investissements
lourds ont été consentis
l’année dernière, dont les trois quarts
Par Frédéric MOSER
Chiffres clés de l’industrie transformatrice
de papier et de cartons
Pourcentage d’entreprises wallonnes 20%
Emploi en Belgique 10.224
Investissements en 2004 (Belgique) + 27,4 (par rapport à 2003)
précisément par les fabricants de carton
ondulé, qui connaissent une
concurrence nouvelle et effrénée.
Jusqu’il y a un an ou deux, la concurrence
ne se faisait sentir que dans un
rayon de 300 ou 400 kilomètres :
aujourd’hui, les concurrents viennent
de plus en plus loin, de Turquie, de
Russie, des Etats-Unis, de Chine, etc.
Quel que soit le secteur d’activités,
la concurrence a toujours existé.
Quelles sont les menaces nouvelles ?
A nouveau, les raisons diffèrent d’un
sous-secteur à l’autre, mais il est certain
que les entreprises qui travaillent à
un niveau global ont beaucoup souffert
de la dépréciation du dollar, d’une nouvelle
forme de concurrence, des délocalisations
de leurs clients. Les entreprises
américaines ont pu, sans faire
d’efforts, améliorer leur position sur le
marché du simple fait de la faiblesse du
dollar. Ce qui est nouveau avec la
Chine, c’est qu’auparavant les entreprises
chinoises étaient sous-traitants
de nos clients : depuis un an environ,
elles investissent le marché directement
sous leurs propres marques et
commencent à attaquer de petits
marchés. Enfin, il faut savoir que notre
secteur est constitué d’environ 90% de
PME, ce qui génère évidemment des
problèmes de transmission. On
remarque toutefois qu’après avoir enregistré
une baisse en 2003, le rythme de
progression du chiffre d’affaires de l’ensemble
du secteur est légèrement
reparti à la hausse en 2004, de l’ordre
de 4% par rapport à l’année précédente
et les investissements ont également
augmenté de plus de 27%.
Eric De Kesel, 39 ans, est ingénieur civil de
formation avec une spécialisation en gestion.
Après avoir occupé plusieurs postes dans des
entreprises actives dans les secteurs du
plastique et du génie civil, il est rentré chez
Mölnlicke Health Care, où il occupe le poste de
Directeur Général. Il est par ailleurs très actif
au sein de Wallonie Entreprendre et de l’Union
Wallonne des Entreprises.
L’industrie papetière semble pâtir
"d’une avalanche de taxes". Votre
secteur est-il confronté au même
problème ?
Nous en pâtissons mais à un degré
moindre… et indirectement, puisque
nous achetons nos matières premières
à l’industrie papetière. Or, nous ne
pouvons répercuter systématiquement
ces hausses sur les prix que nous pratiquons.
En ce qui nous concerne,
nous avons même réduit nos prix de
3% l’année dernière. Il est clair que,
globalement, la hausse du prix des
matières premières entraîne inévitablement
une diminution des marges.
Auriez-vous des doléances à
formuler ou un conseil à donner ?
Nous ne faisons peut-être pas suffisamment
preuve de créativité en
matière de création d’emplois. Sur
le plan de la formation, l’adéquation
entre l’offre et la demande n’est sans
doute pas suffisante. Quant aux
démarches administratives, il ne serait
peut-être pas inutile de procéder à leur
simplification… ||
© belpress.com - Banque d’images en ligne
LA TRANSFORMATION DU PAPIER ET DU CARTON 51
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Semoulin Packaging,
.........................
une PME qui fait mieux
.........................
que se défendre
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Fondée après la Seconde Guerre mondiale,
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Semoulin Packaging est et reste une
.........................
entreprise résolument familiale. C'est ainsi
.........................
la troisième génération qui est aujourd'hui
.........................
aux commandes de l'entreprise. Semoulin
.........................
Packaging a investi le secteur de l'emballage
flexible, qui est proposé en bobines
.........................
.........................
imprimées ou sous forme de sacs en
.........................
papier. "Nos clients nous achètent soit les
.........................
bobines et les transforment eux-mêmes en
.........................
emballages, explique François Semoulin,
.........................
soit directement les sacs tels quels. Il faut
.........................
compter que 65% de notre production part
.........................
à l'exportation, principalement en Europe".
.........................
L'entreprise de Thulin emploie 70 personnes
et affiche un chiffre d'affaires avoi-
.........................
.........................
sinant les 10 millions d'euros. Sa force : la
.........................
flexibilité et la réactivité. "Nous officions
.........................
dans un secteur extrêmement technique et
.........................
compliqué, poursuit François Semoulin, qui
.........................
impose des changements de machines
.........................
pratiquement tous les deux jours ! En dépit
.........................
d'une concurrence de plus en plus marquée,
notamment en provenance des pays
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.........................
de l'Est et du Maghreb, et de la force de
.........................
frappe des grands groupes, nous maintenons
une avance technologique grâce à
.........................
.........................
notre capacité d'innovation". Semoulin
.........................
Packaging conçoit et construit en effet ses
.........................
machines en interne, ce qui lui permet par
.........................
exemple d'être leader européen sur certains
segments, comme le sac-fenêtre par
.........................
.........................
exemple, ou de développer des produits
.........................
uniques, tels que la bobine-fenêtre à base
.........................
de papier. "Grâce à ce produit, les industriels
ont enfin une solution innovante et
.........................
.........................
respectueuse de l'environnement pour
.........................
l'emballage de produits variés, tels que
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les pâtes, les graines, les fruits et légumes,
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les sels, sucres, farines, etc."
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Mactac : pionnière
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dans le domaine
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de l’auto-adhésif
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Fondée aux Etats-Unis en 1959, Mactac,
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dont la réputation n’est plus à faire dans le
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secteur très particulier de l'auto-adhésif,
.........................
compte aujourd'hui des usines de production
et de distribution partout dans le
.........................
.........................
monde, et notamment aux Etats-Unis, en
.........................
Belgique, au Canada, au Mexique et à
.........................
Singapour. Bemis, la maison mère de
.........................
MACtac, affiche un chiffre d'affaires
.........................
annuel de 2,8 milliards de dollars et est
.........................
unanimement considérée comme le principal
fabricant de matériaux d'emballages
.........................
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souples au monde. Mais c’est à Soignies
.........................
que sont basés, depuis 1967, l’usine européenne
et le siège social de MACtac
.........................
.........................
Europe. MACtac Europe S.A. distribue ses
.........................
produits par le biais de filiales en propriété
.........................
exclusive (France, Royaume-Uni,
.........................
Allemagne, Italie, Suède, Benelux, Suisse,
.........................
Espagne et Singapour) et à travers un
.........................
réseau international de distributeurs spécialisés
dans les autres régions.
.........................
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Entièrement automatisée, l’usine de
.........................
Soignies est perçue comme le joyau de
.........................
l'industrie de l'auto-adhésif. Grâce à ses
.........................
récents investissements en matériel de
.........................
production et de finition sur son site européen,
Mactac est considérée comme l'un
.........................
.........................
des leaders du marché. La société s’est
.........................
spécialisée dans la fabrication de produits
.........................
pour étiquettes, de produits graphiques et
.........................
décoratifs et de produits techniques.
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.........................
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www.fetra.be et www.paperchainforum.org
52 SECTEURS WALLONS ||
Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre
Le verre est un produit fabuleux !
Les 3 dernières années ont été difficiles pour le secteur du verre. Si 2001 et 2002
constituaient des sommets historiques, force est de constater que le secteur est en zone
de risque aggravé depuis 1999 pour ce qui est de la rentabilité, de la solvabilité et de
l’indépendance financière. Olivier du Boucheron, Président de la Fédération du Verre asbl
et Délégué Général de Saint-Gobain au Benelux, livre ses réactions.
Dynamisme Wallon Hors série 2005
Par Vinciane PINTE
Chiffres clés du verre en Wallonie*
Quantité de verre fondu
CA
Emploi 6.100
Valeur ajoutée
Exportation
Très présent en Wallonie et même si
les temps sont plus difficiles, le
verre est loin d’être à la traîne en
Wallonie…
Olivier du Boucheron : Les derniers
investissements réalisés (Roux,
Seneffe, Auvelais…) et les dernières
nouveautés récemment lancées (nouveaux
vitrages à basse émissivité,
nouvelles gammes de verres laqués,
verre feuilleté solaire pour l’automobile…)
en témoignent, effectivement.
Plus de 90% de la fusion belge du
verre se situe en Wallonie et plus de
60% des salariés du secteur sont
wallons. Le float et la fibre de verre
figurent toujours dans le top des
10 produits les plus exportés de
Wallonie.
Le secteur ne demande dès lors
qu’une seule chose : que tout soit mis
en œuvre pour l’aider à continuer de
se battre pour assurer un niveau suffisant
d’activité et d’emploi et contribuer
ainsi à la création de richesse
indispensable au développement de la
Wallonie.
Quels sont les «success stories» du
verre en Wallonie ?
A Moustier, se trouve la plus grosse
implantation de verre plat de base au
monde ; à Battice, la plus grande usine
européenne de fibres de verre pour
composites. Les plus grands centres
de recherche du secteur sont wallons :
Glaverbel, Saint-Gobain, Owens
Corning ; le Centre de formation du
1,3 million de tonnes
1,5 milliard d'euros
450 millions
*Estimations effectuées au départ de % évalués par la FIV à partir des chiffres nationaux officiels.
Plus d’1 milliard (top 10 des exportations wallonnes).
secteur (CEFOVERRE) est wallon ;
les activités de l’InV dans les
domaines de l’environnement, des
analyses chimiques et des tests pour
la certification restent toujours en
Wallonie. Elles ont été reprises par
l’INISMa (Mons). Un nouveau bâtiment
a été construit pour les accueillir
(inauguration en mars 2005).
Vos points forts ?
• L’importance des investissements :
près de 5% en moyenne du chiffres
d’affaires (10 dernières années, plus
de 9.000 euros par personne occupée
et par an). L’importance accrue
des frais de formation du personnel :
bien en dessous des 1% de la
masse salariale il y a 10 ans, la
moyenne au cours des 3 dernières
années avoisine les 1,25% ;
• Une recherche constante vers de
nouveaux produits, de nouvelles
applications pour le verre et vers
des produits toujours de meilleure
qualité. La Fédération vient d’ailleurs
de décerner, pour la 5e fois, ses
Students Glass Award en récompensant
4 travaux originaux d’étudiants
en architecture;
• Un souci constant pour un développement
toujours plus durable :
diminution des consommations
d’énergie pour la fabrication de
produits verriers, conception et
promotion de produits toujours plus
performants pour isolation des bâtiments,
recyclage.
Olivier du Boucheron, 51 ans, est ancien élève
de l'Ecole Polytechnique, Master of Science de
Stanford. Entré dans le Groupe Saint-Gobain en
1984, il est devenu Directeur Général Sully
Produits Spéciaux en 1987. Il a ensuite été
Directeur Général de Sekurit Saint-Gobain
France (1992) puis, en 1997, Directeur de la
division céramiques électrofondues (Céramiques
et Plastiques). Il a été nommé Délégué Général
du Groupe Saint-Gobain au Benelux ainsi que
Directeur Général de Saint-Gobain Glass au
Benelux le 1er septembre 2000.
Si on pouvait remplacer tous les
vitrages du parc de logements belges
par des vitrages super isolants, on
pourrait réduire de 10 % les émissions
de CO 2 du secteur domestique et de
près de 2% les émissions totales de
CO 2 de la Belgique. On pourrait également
économiser 43 millions de
GJ/an, soit la moitié de la consommation
totale d’une ville comme
Bruxelles.
Quels sont les défis que doit relever
le secteur du verre ?
Les défis à relever ne sont pas minces
mais le produit est fabuleux. On est
loin d’avoir découvert toutes ses propriétés
et tous les usages que l’on
peut en faire. Allié aux nouvelles technologies,
le Verre est devenu «intelligent»,
choisissant tantôt de faire
entrer la lumière, tantôt d’empêcher
(parois à cristaux liquides), la chaleur
(vitrages avec contrôle solaire) ou les
rayons du soleil (lunettes) de pénétrer
au travers du produit. Le Verre est
bien connu de Monsieur Tout le
Monde sous forme de vitrages, parebrise
de voiture, lunettes, bouteille,
bocal ou flacon de parfum mais peu
savent que l’on en fait aussi de la
mousse, des éponges, de la laine, des
microbilles, du fil, des sculptures… ||
VERRE 53
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La révolution
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de Durobor
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L’entreprise Durobor (Soignies) négocie
.........................
actuellement un grand virage : sa mutation
.........................
vers des produits à plus haute valeur ajoutée
passe également par de nouvelles ini-
.........................
.........................
tiatives en matière de produits originaux et
.........................
de qualité.
.........................
A l’occasion de cette renaissance, on se
.........................
rappellera que la gobeleterie est née en
.........................
1928 sous le nom de Compagnie
.........................
Internationale de Gobeleterie Inébréchable
.........................
et devint ensuite première verrerie mécanique
sur le continent européen. Toute
.........................
.........................
l’histoire de Durobor sera jalonnée d’innovations
spectaculaires comme le premier
.........................
.........................
verre à pied mécanique créé en 1958 à travers
le verre Napoli.
.........................
.........................
Cultivant la créativité, l’entreprise n’a cessé
.........................
d’anticiper les tendances du marché de
.........................
sorte que la plupart de ses modèles sont
.........................
devenus des best-sellers. Plus de 80 millions
de timbales et verres à pied quittent
.........................
.........................
l’usine de Soignies chaque année à destination
de 65 pays. Outre les articles exclu-
.........................
.........................
sifs clients, c’est plus de 300 références en
.........................
stock avec une capacité de production de
.........................
300.000 verres par jour. Aujourd’hui, avec
.........................
ses timbales, verres à pied et verres pour
.........................
amuse-bouche, Durobor entend bien se
.........................
positionner comme créateur de concept.
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Plus d’infos ?
www.vgi-fiv.be
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Glaverbel Moustier et
.........................
Seneffe investissent
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Glaverbel Moustier a fêté fin 2004, ses
.........................
120 ans en inaugurant une de ses 4 lignes
.........................
float (1) entièrement remise à neuf.
.........................
Glaverbel Moustier a fait œuvre de pionnier
.........................
dès 1965 en mettant en service le premier
.........................
float en Europe continentale. Trois lignes
.........................
supplémentaires sont venues s'ajouter de
.........................
1974 à 2002. La ligne 2, rénovée après 5
.........................
mois de travaux, peut désormais faire face,
.........................
pour 15 nouvelles années, à l’importante
.........................
demande des marchés, notamment en
.........................
verres à couches. Employant environ 750
.........................
personnes, Glaverbel Moustier produit
.........................
actuellement plus de 2.500 tonnes de verre
.........................
par jour en 10 couleurs différentes, ce qui
.........................
en fait le plus grand site de production de
.........................
verre au monde.
.........................
Dans le zoning industriel de Seneffe,
.........................
Glaverbel investira dans une nouvelle unité
.........................
de production de verre antifeu. L’ancien
.........................
outil de production devrait céder la place à
.........................
la nouvelle unité d’ici fin 2006. Cet investissement
(d’un montant de 22 millions
.........................
.........................
d’euros) permettra la production de volumes
.........................
en grandes dimensions, plus conformes à la
.........................
demande architecturale actuelle. Pour l’ensemble
de ses activités (verres antifeu et
.........................
.........................
verres pour applications ferroviaires et
.........................
navales), Glaverbel emploiera environ
.........................
170 personnes dans sa nouvelle unité.
.........................
L'outil entièrement automatisé rehaussera
.........................
la compétitivité de l'usine aujourd'hui
.........................
menacée par l'arrivée de nouveaux
.........................
entrants sur le marché et la forte pression
.........................
sur les prix en résultant. Arthur Ulens, CEO
.........................
de Glaverbel, se félicite par ailleurs de
.........................
"l'amélioration du climat social intervenu
.........................
sur le site qui conditionnait le choix de
.........................
Seneffe pour accueillir l'investissement".
.........................
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(1) Le "float" désigne à la fois le verre de base dont dérive la quasi-totalité
.........................
des produits en verres plats (vitrages pour le bâtiment et les transports,
.........................
miroirs et verres pour ameublement,...) et la technologie pour le produire.
.........................
Aujourd'hui universel, le procédé float consiste à faire "flotter" le verre en
.........................
fusion sur un bain d'étain liquide, ce qui lui assure une planéité parfaite
.........................
de ses deux faces.
.........................
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Knauf Insulation,
.........................
3e producteur mondial
.........................
de laine de verre
.........................
.........................
La performance énergétique des produits
.........................
fabriqués par Knauf Insulation laisse
.........................
entrevoir au groupe mondial un avenir positif.
La mise en œuvre de ces produits certi-
.........................
.........................
fiés garantit la réduction des émissions de
.........................
CO2 : un aspect qui nous concerne tous.
.........................
Knauf Insulation, filiale du groupe Knauf,
.........................
produit et commercialise des matériaux
.........................
d’isolation et est présent en Europe, Russie
.........................
et aux Etats-Unis. Knauf Insulation est
.........................
connu pour la laine de verre Thermolan®,
.........................
la laine de roche Rocksilk®, le polystyrène
.........................
extrudé Polyfoam®, ainsi que le polystyrène
expansé Knauf Therm®.
.........................
.........................
La plus grande usine européenne de laine
.........................
de verre de Knauf Insulation existe depuis
.........................
1978 à Visé, en Belgique et emploie 300
.........................
personnes. 2004 s’est révélé être une
.........................
excellente année, tant au niveau du volume
.........................
de production qu’au niveau des ventes. Les
.........................
marchés clés sont la France et l’Allemagne,
.........................
ainsi que le Benelux à moyen terme.
.........................
Développer les meilleures solutions techniques
dans le respect strict des normes et
.........................
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des enjeux environnementaux est au cœur
.........................
des préoccupations de Knauf Insulation
.........................
qui, avec ses 17 usines, se positionne
.........................
aujourd’hui comme le 3ème producteur
.........................
mondial de laine de verre.
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