6 Le Bilinguisme | Bilingualism 41 La microfinance à la FASNY ...

Printemps | Spring 2010
6 Le Bilinguisme | Bilingualism
41 La microfinance à la FASNY | Microfinance at FASNY
52 Rubrique Jeunes diplômés : la vie universitaire |
Following up with FASNY’s New Alumni

FRENCH-AMERICAN SCHOOL OF NEW YORK
ECOLE FRANCO-AMERICAINE DE NEW YORK
Rubriques | Departments
3 Lettre de la Rédaction | Letter from the Editor
5 Du côté des membres du Conseil d’Administration |
Board of Trustees News
13 FASNYPATter : Les activités de l’Association des parents d’élèves
de la FASNY | FASNY Parent and Teacher Association Events
9
20 FASNYFlash : Les manifestations de l’école | School Events
32 Les Arts | The Arts
38 Le travail bénévole | Community Service
42 Shark Bites : Les Sports | Athletics
54 fas-book : La Gazette des anciens élèves de la FASNY | Class Notes
56 Portraits de donateurs | Profiles in Giving
Cou verture arrière | Back Cover : FASNY Flashback
Articles | Features
26
4 Joël Peinado : Futur Chef d’établissement | Future Head of School
6 Le Bilinguisme | Bilingualism — Bob Leonhardt
9 Edition Spéciale Bilinguisme | Faculty Focus on Bilingualism
26 Voyages | Trips
Washington, D.C., Barcelone, Deutschland
46 Nouvelles du don | Giving News
52 Rubrique Jeunes diplômés : la vie universitaire | Following Up with
FASNY’s New Alumni
42
Les récentes chutes de neige ne sauraient retenir Hamza Iziraren ‘22
Early spring snow doesn’t slow down Hamza Iziraren ‘22.

Printemps | Spring 2010

FRENCH-AMERICAN SCHOOL OF NEW YORK | ECOLE FRANCO-AMERICAINE DE NEW YORK
FASNYPages est publié deux fois l’an, à l’automne et au printemps, par les Bureaux
du Développement et de la Communication de l'Ecole Franco-Américaine de
New York. Il a pour mission de : transcrire l’esprit et la culture de l’école contenus
dans son histoire ; rapporter les nouvelles de la communauté de l’école à
l’attention des parents, des anciens élèves et de leurs parents, et des amis de
l’école ; viser un style rédactionnel de grande qualité. Envoyez-nous vos
commentaires. Les courriers doivent être adressés à French-American School
of New York, 525 Fenimore Road, Mamaroneck, New York 10543. E-mail :
communications@fasny.org.
FASNYPages is published semiannually in the autumn and spring by the Office
of Institutional Advancement of the French-American School of New York. Its
mission is to portray the essence and culture embedded in the School’s history,
to report the news of the School community for an audience of parents, alumni,
alumni parents, and friends of the School, and to aspire to the highest literary
standards. We welcome your comments. Please send letters to: French-American
School of New York, 525 Fenimore Road, Mamaroneck, New York 10543, or email
communications@fasny.org.
Rédactrice en chef | Editor
S. Jane von Trapp sjvontrapp@fasny.org
Rédactrice-adjointe | Associate Editor
Julie Grady jgrady@fasny.org
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Rédactrice de la Gazette des anciens élèves de la FASNY | Class Notes Editor
Eliza Huleatt ehuleatt@fasny.org
Auteurs de contribution | Contributing Writers
Caroline Bendotti, Meg Drago, Christine Durland, Thomas Faure, Christele Fleury,
Lisa Fayet, Nadège Franken, Julie Grady, Catherine Hampton ’12, Eliza Huleatt,
Anne Kennedy, Robert Leonhardt, Joël Peinado, Nathalie Roux ’12, Misha
Silverman, S. Jane von Trapp, Laure Wassen ’11, Beth Wynn
Correcteurs d’imprimerie | Proof-readers
Lisa Fayet, Marine Heraud, Julien Mathieu
Photographes | Contributing Photographers
James Charrel, Lisa Fayet, Pilar Fernandez, Julie Grady, Catherine Hampton ’12,
Christa Henrard, Mike Taylor, Beth Wynn
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Le projet éducatif de la FASNY |
FASNY Mission
Offrir une éducation bilingue et biculturelle, en français et en anglais, à une population
internationale et encourager l’excellence, le développement personnel et le respect
des diversités culturelles.
To provide a bilingual and bicultural education, in French and in English, to an
international student population and to promote academic excellence, personal
development, and appreciation for diverse cultures.
La FASNY désigne désormais les élèves par leur nom suivi de l’année de leur
promotion, qui correspond à l’année où ils quitteront le lycée. Nous reportons cidessous
la liste des promotions pour 2009–10.
FASNY now refers to its students by their name followed by their class year, which is
the projected year of Upper School graduation. Please find below a list of the class
years for the 2009–10 school year.
N = 2024
PK = 2023
K = 2022
1 = 2021
2 = 2020
3 = 2019
4 = 2018
5 = 2017
6 = 2016
7 = 2015
8 = 2014
9 = 2013
10 = 2012
11 = 2011
12 = 2010
En couverture | On the Cover
Les joies de l’apprentissage : Hugo Gastone (gauche) et Marc-Erwin Djomo Tchienda,
élèves de CM2, en cours d’anglais avec M. Simon Moglivesky. Découvrez notre section
consacrée au bilinguisme (page 6). | The Joy of Learning: Grade 5 students Hugo Gastone
(left) and Marc-Erwin Djomo Tchienda study in Mr. Simon Moglivesky’s English class. Read
more about bilingualism at FASNY beginning on page 6.

Passages
Lettre de la Rédaction | Letter from the Editor
Notre article consacré au bilinguisme et rédigé par Bob Leonhardt (page 6), sera la
toile de fond de cette édition du FASNYPages. Vous remarquerez une nette différence
dans le format proposé, un format qui se veut plus proche de la mission de l’Ecole.
Cette année, nous avons fait appel à la contribution de nombreux membres de notre
communauté pour la rédaction des articles. La plupart ont été rédigés dans la
langue de préférence de l’auteur. Peu d’articles ont été traduits ou écrits par le
Bureau de la Communication.
Ce nouveau format vise à impliquer davantage l’ensemble de notre communauté dans
la rédaction du magazine, ajoutant ainsi une nouvelle pierre à l’édifice FASLink, le
réseau communautaire qui tend à développer les relations entre les différents campus.
Un autre changement significatif sera observé en septembre prochain lors du
lancement de notre nouveau site Internet. Un outil pratique qui va favoriser la
multiplication des documents électroniques et, entre autres, la nouvelle version de
FASNYPages, exclusivement disponible en ligne à l’automne 2010. Cette décision
correspond à un besoin pressant de réduire les coûts de traduction, d’impression et
d’affranchissement. Comme toujours, nous accueillerons favorablement tous les
commentaires, les idées et toute l’aide que vous voudrez bien nous apporter dans la
rédaction des articles.
Our feature article “Bilingualism,” by Bob Leonhardt,
(page 6) sets the stage for this issue of FASNYPages. You
will notice a marked difference in format, one which
hearkens more to our School mission. For the most part,
articles have been written in the language of choice and
the voice of the writer, and we have engaged many
individuals in our community as contributors. Very few
of the pieces have been translated or written by our
office staff.
We also have chosen this new format because, by
encouraging community involvement in the writing of
the school magazine, we add another building block to
FASLink, our community forum that draws the campuses together. A further format
change will occur in September, when we launch the new FASNY website, which will
be conducive to e-published documents, and where FASNYPages will make its home
as of the autumn 2010 issue. This responds to our current needs as a school with the
reduction of translating, printing, and mailing costs. As always, we welcome your
comments on the changes, your story ideas, and your contributions as writers.
L’ensemble des contributeurs - élèves, parents et enseignants - feront de cette édition
une mine de découvertes. Leurs articles sont pertinents et passionnants, comme ceux
consacrés aux séjours culturels en Allemagne (page 30), en Espagne (page 28) et à
Washington D.C (page 26). Le Senior Parents’ Fund (page 49) fut un élément crucial
dans le bourgeonnement de ces voyages et nous espérons promouvoir bien d’autres
séjours dans l’avenir. Nos remerciements vont directement aux parents d’élèves de
Terminale, promotion 2009, qui ont eu pour vision de constituer un capital, lançant du
même coup une nouvelle tradition et un précédent de taille pour les parents de
Terminale à venir.
Vous pourrez suivre en page 52, au travers d’interviews, l’évolution des diplômés de la
promotion 2009, véritables premiers anciens élèves de la FASNY, alors qu’ils entament
la seconde partie de leur année universitaire. Claire, Alex, Quentin, Soraya, Flaam et
Stéphanie nous avaient donné leurs impressions dans le dernier numéro de notre
magazine. Dans un article annexe, plusieurs de nos anciens élèves de la promotion
2009 nous exposeront leur expérience du processus d’admission et de leurs débuts
dans la vie universitaire (page 23). Nous avons ainsi appris que, derrière toutes les
distractions qu’offre leur nouvelle vie, se cache une montagne de travail.
Enfin, permettez-moi de souligner que nos élèves ont lancé une action communautaire
d’envergure en faveur d’Haïti, un geste qui dépasse les limites du simple bénévolat de
quartier (page 39). Et, bien que notre soutien ne soit pas conditionnel, notre
attachement culturel envers ce pays dévasté renforcera la valeur fondamentale
d’entraide que nous souhaitons inculquer à nos enfants. Un principe qui les guidera, tel
un rite de passage, tout au long de leur vie.
Student reporters, as well as parent and teacher correspondents, make this issue rich in
content. They wrote very articulate stories about their trips this year to Germany (page
30), Spain (page 28), and Washington, D.C. (page 26). With the financial help of the
Senior Parents’ Fund (page 49), we expect to hear about many such cultural
opportunities in the future. Thanks are due to last year’s senior parents, who had the
vision to provide the seed money for this fund, thus starting a tradition and setting a
high bar for future senior parents.
And speaking of last year’s class, you can follow the college progress of our first true
alumni in freshman year interviews with Claire, Alex, Quentin, Soraya, Flaam, and
Stéphanie (page 52), who gave their impressions of FASNY in the last issue. In a related
article, several of our 2009 graduates returned to FASNY to give their two cents to high
school students on navigating the admissions process as well as freshman year (page
23) in college. We learned there is some serious studying going on amidst all the fun!
And, once again, our entire student body has responded to a crisis beyond their
backyard, initiating a community service effort for Haiti (page 39). Although we would
have helped nonetheless, our French ties to this devastated country will help motivate
and reinforce the ethic of “service to others” that we want to instill in our children as
they make their passages through life.
All the best,
S. Jane von Trapp
www.FASNY.org | 3

Quel est votre parcours ? | What is
your background?
« Je suis né en France, à Saint-Germain,
et je suis arrivé aux Etats-Unis à l’âge de
24 ans. J’ai effectué toute ma scolarité en
France. Pendant cinq ans, j’ai poursuivi
des études scientifiques. En parallèle,
j’étudiais également la musique
classique. J’ai épousé Hélène avant
même notre départ pour les Etats-Unis.
Elle enseigne aujourd’hui l’Histoire et la
Géographie à la FASNY aux élèves de
4 ème , 3 ème , Première et Terminale. Nous
avons deux enfants qui ont tous deux été
scolarisés à la FASNY. Julien étudie la gestion à Binghamton et Raphaëlle est en maîtrise à la
London School of Economics. » | “I was born in France in St. Germain and came to the
United States at age 24. All my schooling was in France. I did scientific studies for five
years as well as classical music. I was married before I left France to Hélène, who
teaches History and Geography at FASNY in Grades 8, 9, 11, and 12. We have two
children, who both attended FASNY. Julien is studying management at Binghamton
and Raphaelle is working on her Masters degree at the London School of Economics.”
Qu’est-ce qui vous attache à la FASNY ? | What attracts you to FASNY?
« J’adore la FASNY parce que c’est avant tout un établissement bilingue et biculturel qui
a su progresser au fil des ans. Le bilinguisme et le biculturalisme n’étaient pas si
développés lorsque je suis arrivé, il y a de cela 15 ans. Nous avons maintenant des
activités périscolaires, des clubs, des activités sportives, un Conseil des Elèves et un
véritable service communautaire, comme dans tout autre établissement américain.
Nombreux sont ceux qui m’ont épaulé dans cette mission. Je pense en particulier à
Helaine Couty, qui a initié le système d’orientation à la FASNY. Avant cela, j’ai travaillé six
ans à la Kew Forest School de New York. Ma connaissance des systèmes scolaires français
et privé américain a été un gros avantage pour moi. » | “I love FASNY because it is truly
a bilingual, bicultural school. It has evolved over the years; it is much more bilingual
and bicultural than it was 15 years ago when I first arrived. We have extracurricular
activities, clubs, organized sports, student government, and community service—all
very American school activities. When I was hired by our founders, I was brought in to
help Americanize the School. Many people, such as Helaine Couty, who introduced the
counseling system here, helped me to achieve this goal. Previously, I had worked for six
years at the Kew Forest School in New York City, and my profile of knowing the French
system and the independent school system was a big advantage.”
Joël Peinado : Futur Chef d’établissement
Future Head of School
Comment vous est venue l’envie de devenir Chef d’établissement ? | What
was the turning point that made you realize you would be interested in being
head of school ?
« Sans aucune hésitation, l’ouverture des classes de Première et de Terminale ! La
FASNY offre désormais un cursus secondaire complet. Ceci étant fait, il me faut passer
à la suite ! » | “Without question, adding the 11th and 12th grades and becoming a
complete high school. Now I say, this is done, what’s next?”
Quelle est votre vision pour la FASNY en termes d’infrastructures ? | What
do you see on the horizon for facilities?
« Nous devons conserver une approche pragmatique lorsqu’on aborde le sujet sensible
des bâtiments. Il y a à peu près un an, nous avons réalisé quelques études et sommes
arrivés à la conclusion qu’une capacité d’accueil de 1 000 élèves pourrait répondre à nos
besoins. L’école a des contraintes géographiques. Un seul et même campus serait par
ailleurs la solution idéale. Toutefois, en raison des contraintes d’espace, cette solution ne
semble pas viable. Nous devons étudier toutes les options. » | “We should have a
programmatic approach to our facilities situation. We did studies a year or so ago and
determined that 1,000 students would be the proper number to satisfy our program
needs. The School needs to stay in the region, ideally on one campus, but this may be
impossible because of our space needs. We need to explore all our options.”
Quelle est la raison d’une telle annonce deux ans à l’avance ? | What are the
advantages of making this announcement two years in advance?
« C’est un avantage incroyable de pouvoir travailler, pendant deux ans, aux côtés de Bob
Leonhardt pour une transition toute en douceur. Nous allons commencer le processus de
recrutement pour le poste de Directeur de l’Ecole Secondaire à l’automne. Ce laps de
temps me permettra de travailler avec mon remplaçant pendant près d’une année. Dans
l’intervalle, je vais m’impliquer dans le comité Finances du Conseil d’Administration et
dans les efforts de levées de fonds, m’investir davantage dans le processus d’admission
et m’informer sur le contenu des programmes des Ecoles maternelle et primaire. Tous les
Chefs d’établissement n’ont pas, comme moi, la chance de battre le fer quand il est encore
chaud. » | “It is a huge advantage to be able to work with Bob Leonhardt in this
capacity for two years to allow for a smooth transition. We will be beginning the
search for my replacement in the fall, which will give me a full year to work with him
or her. In the meantime, I will be involved with the Finance Committee of the Board of
Trustees, with Admissions, get to know the Lower School and Pre-School, and become
involved in fund raising. Most new heads do not have the opportunity to ‘hit the
ground running’ as I will!”
4 | Printemps | Spring | 2010

Du côté des membres du Conseil d’Administration | Board of Trustees News
More than 220 parents, faculty, and staff attended the annual State of the School
dinner on January 21. Board Chair Mischa Zabotin updated the community on the
School’s finances, facilities, and tuition schedule for the coming year, and Head of
School Bob Leonhardt gave an overview of FASNY’s accomplishments and plans on the
academic and programmatic fronts. Highlighting the presentations was Mischa
Zabotin’s announcement that Joël Peinado will become the new Head of School
succeeding Bob Leonhardt on July 1, 2012 . Between now and then, Joël will assume
State of the School Assembly
and Community Dinner
the title of Deputy Head, working closely with Bob to search for a new Upper Division
head for 2011–12 and to ensure the smoothest possible transition. The usual question
and answer period after the presentations focused on concerns from non-Francophone
parents who wonder about the ease with which their young children will become fully
bilingual by the time they reach high school age. Non-Francophone parents with older
children offered testimonials about the success their sons and daughters had enjoyed
in attaining this goal at FASNY.
Présentation du Conseil d’Administration | Meet FASNY’s Board of Trustees
Président | President, Mischa Zabotin
Comité de Gouvernance, Comité chargé du Personnel |
Governance Committee, Personnel Committee
Vice-présidente | Vice President, Blandine Fillion
Présidente du Comité des Infrastructures et membre
du Comité des Finances | Facilities Committee Chair,
Finance Committee
Trésorier | Treasurer, Jérôme Le Jamtel
Président du Comité des Finances et membre du
Comité de Développement | Finance Committee Chair,
Development Committee
Secrétaire | Secretary, Catherine de Clerck
Chargée de la Communication, membre du Comité
chargé du Personnel | Board Communications,
Personnel Committee
David Dick
Président du Comité de Gouvernance et membre du
Comité des Infrastructures | Governance Committee
Chair, Facilities Committee
Ronnie Hawkins
Comités de Développement et des Finances |
Development and Finance Committees
Richard Marotta
Président du Comité chargé du Personnel | Personnel
Committee Chair
William McDavid
Comité de Gouvernance | Governance Committee
Simon Noble
Président du Comité de Développement | Development
Committee Chair
Rod Norman
Comités de Développement et des Infrastructures |
Development and Facilities Committees
Fiona Swerdlow
Comité de Développement | Development Committee
www.FASNY.org | 5

L’article qui suit est une version considérablement révisée d’une étude publiée dans l’édition d’hiver du FASNYPages 2002–2003.
By Bob Leonhardt
Le
bilinguisme est si profondément ancré
dans la philosophie et la vie quotidienne
de l’Ecole Franco-Américaine de New
York que parfois nous le tenons pour
acquis ou en sous-estimons les bienfaits.
Nous sommes conscients de certains avantages pratiques
qu’offre le bilinguisme : ainsi, dans un marché du travail
de plus en plus compétitif, il présente un atout indéniable.
Nous louons également l’ouverture d’esprit et le respect
pour les autres cultures qu’il génère, et le voyons comme
un bon moyen d’accepter l’autre et ses différences.
Mais les bienfaits du bilinguisme ne s’arrêtent pas à ces
aspects pragmatiques et éthiques. De récentes études
indiquent que le bilinguisme précoce, commencé entre la
petite et la grande section de maternelle, améliore
considérablement le développement cognitif de l’enfant.
Selon le Professeur Jean Petit, psycholinguiste aux
universités de Reims et de Constance, des études
scientifiques approfondies effectuées au Canada puis
répétées dans d’autres pays, dont la France, ont
conduit les chercheurs aux conclusions suivantes :
• Les élèves ainsi formés sont non seulement
bilingues, mais possèdent en outre une maîtrise
de leur langue maternelle supérieure à celle des
sujets monolingues. Cette supériorité s’explique
par le « travail de comparaison interlinguistique
inconscient et conscient qu’ils effectuent en
permanence par suite de leur bilingualité ».
• La stimulation intellectuelle générale produite par
l’utilisation régulière de deux langues rend ces sujets
également « significativement supérieurs » aux
monolingues dans le domaine de l’abstraction, du
symbolisme, de la souplesse conceptuelle et de la
capacité à résoudre les problèmes. (Source: “Le Monde
Bilingue/The Bilingual World,” www.lemondebilingue.
asso.fr/petit3.html)
A l’occasion d’un colloque international organisé en
novembre 2001 sur les « Langues collatérales », Jean-
Marie Bressand, également membre de l’association Le
Monde Bilingue, affirma que l’éducation bilingue n’est
pas seulement une technique pédagogique, mais elle
constitue en soi une « véritable révolution de la pensée »,
car elle permet de décrire au moyen de deux langues
différentes la même idée, la même situation, le même
objet permettant ainsi de mieux appréhender la vérité.
Soulignant que le bilinguisme favorise l’ouverture
d’esprit, M. Bressant ajoute : «… comprendre que ce qui
est différent n’est pas forcément mauvais, mais au
contraire enrichissant et finalement beaucoup plus
complémentaire qu’opposé, (permet à une personne
jusqu’à présent monolingue de) s’engager ainsi sur la
voie de la tolérance et de l’esprit d’univer-salité ».
Des études plus récentes confirment ces conclusions
optimistes. L’une d’entre elles, intitulée L’étude sur la
contribution du multilinguisme 1 à la créativité, fut
conduite entre mai 2008 et juin 2009 à la demande de la
Commission Européenne. Elle comprend une analyse de
la littérature scientifique européenne et internationale,
des enquêtes en ligne et téléphoniques, ou encore des
études de cas.
L’étude est tout particulièrement provocatrice sur le sujet
de la créativité, définie comme « une activité imaginative
réalisée pour produire des résultats qui soient à la fois
originaux et utiles ». Les données scientifiques disponibles
montrent que « nous en sommes encore aux premiers
balbutiements lorsqu’il s’agit de comprendre l’impact du
multilinguisme sur le cerveau, et sur toute forme d’activité
telle que la créativité . . . On considère que le fait de
connaître une autre langue améliore le fonctionnement
cognitif, y compris la créativité, plutôt que l’inverse. »
Par ailleurs, bien que les neuroscientifiques en soient
encore à un stade très précoce quant au rôle joué par le
multilinguisme sur la créativité, l’étude met en évidence
l’émergence de six agrégats de données indiquant un
potentiel de créativité plus important chez les individus
parlant plusieurs langues :
• Une plus grande souplesse mentale, favorisant le
développement de compétences multiples ou multicompétences,
particulièrement indispensables à l’ère
de l’informatique, et qui requiert le développement
de compétences poussées au niveau du raisonnement
et de la communication.
• Une plus grande capacité à faire face aux
difficultés, y compris la capacité de résoudre des
situations complexes sur le plan cognitif, de faire
preuve de compétences particulières en matière de
raisonnement abstrait, de formulation d’hypothèses
Jean-Marie Bressand affirma que l’éducation bilingue constitue en
soi une « véritable révolution de la pensée » | Bressand refers to
bilingualism as a “genuine revolution in thought . . . “
créatives, de capacité de concentration. Cette aptitude
favorise également le fonctionnement multitâche (le
fait d’effectuer simultanément plus d’une tâche).
• Une plus grande habileté métalinguistique, en
d’autres termes la conscience de l’importance du
langage comme outil de réflexion, la capacité de
lire entre les lignes et d’aller plus loin que les
simples mots.
• Une meilleure faculté d’apprentissage, en
particulier de la mémoire à court terme, permettant
6 | Printemps | Spring | 2010
1
Défini comme la capacité à utiliser plus d’une langue. —Ed.

The following article is a significantly revised version of a piece that appeared in the winter 2002–03 FASNY Pages.
au cerveau de retenir l’information plus longtemps. Il
ne s’agit pas d’ajouter simplement des informations à
celles qui sont déjà stockées, mais bien de se
construire de nouvelles connaissances.
• Une plus grande facilité de communication interpersonnelle.
On parle ici de sensitivité contextuelle, de
capacité à interpréter des situations et d’aptitude à écouter.
• Une réduction de l’affaiblissement mental dû au
vieillissement, le multilinguisme semblant stimuler
le cerveau et retarder l’apparition de certaines formes
de démence. Selon cette étude, « on considère
actuellement que le cerveau multilingue pourrait
résister aux dommages neuropathologiques pendant
une période allant de 2 à 4 années. » La bonne
nouvelle est donc que le multilinguisme favorise le
potentiel de santé cognitive des personnes âgées.
Les écoles comme la nôtre qui pensent que l’acquisition
précoce de deux langues est possible pour tous les enfants
font partie d’un phénomène assez récent. Jusqu’au 20 ème
siècle, le bilinguisme précoce par immersion était
l’apanage des nantis. Dans l’antiquité, les enfants des
familles patriciennes romaines apprenaient le grec avec
des esclaves grecs. Ceux qui ont lu le magnifique essai de
Montaigne « De l’éducation des enfants » se rappellent
que la première langue du jeune Michel fut le latin, qu’il
apprit tout jeune avec un Allemand non francophone
qu’avait fait venir son père nouvellement anobli, car il
voulait faire bénéficier son fils du « nouveau savoir » (la
découverte de l’antiquité classique). Les nobles russes et
allemands (on pense à Tolstoï et à Goethe) élevaient leurs
enfants avec une gouvernante française, tout comme
l’aristocratie anglaise. Les conséquences étaient parfois
ironiques, voire comiques : des nobles anglais durent
embaucher des tuteurs pour leur enseigner leur prétendue
langue maternelle pendant la guerre de cent ans contre la
France. Des siècles plus tard, certains nobles russes prirent
des leçons de russe par devoir patriotique en réponse aux
invasions napoléoniennes.
Les élèves que nous formons aujourd’hui atteindront
l’âge adulte dans un monde où les changements
interviennent à une vitesse inouïe. Pour réussir dans cet
environnement, ils devront posséder des qualités et une
détermination qui leur permettent de s’adapter de
manière constructive à toute nouvelle situation. Comme
le précise Jan Figel, ancien Commissaire européen chargé
de l’éducation, de l’apprentissage et de la culture : « Le
défi majeur de l’avenir, dans le domaine de l’éducation, est
d’arriver à réformer nos systèmes d’apprentissage pour
préparer nos jeunes à des emplois qui n’existent pas encore,
où ils utiliseront des technologies qui n’ont pas encore été
inventées, et pour résoudre des problèmes qui n’ont pas
encore été identifiés. » (Résumé du rapport final, p. 8)
L’étude se termine en précisant que « le multilinguisme
pourrait jouer un rôle clé pour répondre à (ces) défis ».
A la FASNY, nous faisons bien plus que promouvoir le
bilinguisme : nous instruisons les enfants. Mais le biou
le multilinguisme restent l’essence-même de notre
mission, et nous pouvons nous inspirer de ces rapports
scientifiques qui suggèrent que notre projet éducatif
est indéniablement avant-gardiste et adapté aux défis
du 21 ème siècle.
is so profoundly implanted in
the French-American School’s mission and
daily life that we sometimes either take it
Bilingualism
for granted or underestimate its rewards.
We know bilingualism offers certain practical advantages,
like the enhancement of job possibilities in an
increasingly competitive market. We know also that it
encourages the respectful consideration of different
viewpoints and cultures, and that it trains students to see
the common humanity of people who initially appear
different or “foreign.”
But bilingualism transcends the realm of the pragmatic
and the ethical. Recent studies indicate that bilingualism
that begins during the critical nursery or kindergarten
years also qualitatively enhances a child’s general
cognitive development. According to Professor Jean Petit,
a psycholinguist at the Universities of Reims and
Constance, rigorous scientific assessments done in
Canada and replicated in other countries, including
France, have led researchers to the following conclusions:
• In addition to the obvious advantage of learning two
languages, bilingual students achieve native language
mastery that exceeds the level of monolingual subjects
with the same first language. This superiority is due to
the “conscious and unconscious work of interlinguistic
comparison carried out by these children as a result of
their bilingualism.”
• The general intellectual stimulation produced by
the regular use of two languages makes these
children “significantly superior” to their monolingual
counterparts in the area of abstraction, symbolism,
flexibility with concepts, and problem-solving ability.
(Source: “Le Monde Bilingue/The Bilingual World,”
www.lemondebilingue.asso.fr/petit3.html)
In an international symposium held in November 2001 on
“Collateral Languages,” Jean-Marie Bressand of the same
Association asserted that bilingual education goes far
beyond mere pedagogical technique. Bressand refers to
bilingualism as a “genuine revolution in thought,” in part
because it allows one to describe in two languages the
same idea, the same situation, and the same object, and
therefore leads to a better grasp of the truth. Emphasizing
the open-mindedness that bilingualism promotes,
Bressand adds: “. . . understanding that difference is not
necessarily bad but, on the contrary, enriching and in the
end far more complementary than conflicting . . . (allows
a hitherto monolingual person to) commit to the path of
tolerance and the outlook of universality . . . . ”
More recent studies confirm these optimistic assessments.
One, entitled “Study on the Contribution of Multilingualism
1 to Creativity,” was conducted during the period May
2008–June 2009 for the European Commission. Its
www.FASNY.org | 7

extensive scope comprised an analysis of European and
international scientific literature, online and telephone
surveys, and the identification of case studies.
The study is particularly provocative on the question of
creativity, which it defines as “imaginative activity
fashioned so as to produce outcomes that are both original
and of value.” It concludes that although the available
evidence “shows that we are at a very early stage of
understanding the impact of multilingualism on the brain,
and on any form of resulting outcome such as creativity . . .
knowledge of another language is considered as more
likely to increase cognitive functioning than the reverse.”
Further, although neuroscience is still at a very early stage
of understanding the impact of multilingualism on the
brain, the study’s findings nonetheless demonstrate six
“evidence clusters” indicating a greater potential for
• Reduced age-related mental diminishment
Knowledge of languages appear to exercise the brain
and to retard certain forms of dementia. According
to the study, “the multilingual’s ability to resist
neuropathological damage is presently considered
as in the range of two to four years.” The good news
here is that multilingualism promotes cognitive
health among older people.
Schools such as ours, which operate on the premise that
the early acquisition of two languages is possible for
all children, are a relatively recent phenomenon. Until
the 20th century, bilingualism due to the early-age
immersion had been the prerogative of privilege.
Among the ancients, the children of patrician Roman
families learned Greek with Greek slaves. Those who
know Montaigne’s magnificent essay, “On the Education
of Children,” will remember that the young Michel’s first
react constructively to new situations. As Jan Figel, the
former European Commissioner for Education, Training,
and Culture writes: “The major future challenges in the
educational field are how to reform our learning
systems to prepare our young people for jobs that do
not exist yet, using technologies that have not been
invented yet, in order to solve problems that haven’t
been identified yet” (Executive Summary, p. 8).
Multilingualism, as the study concludes, is a “resource
that could play a key role in repsonding to (these)
challenges.” At FASNY, we do much more than promote
bilingualism: we educate the whole child. But bi- and
multi-lingualism remain at the core of our mission, and
we can take heart from the mounting scientific evidence
suggesting that our work places us in the vanguard of
education for the challenges of the 21st century.
le multilinguisme favorise le potentiel de santé cognitive |
multilingualism promotes cognitive health
creativity among people who communicate through
more than one language:
• Enhanced mental flexibility, enabling the development
of special “multi-competences,” particularly
crucial in the so-called Information Age, which
requires the development of sophisticated skills in
thinking and communication.
• Enhanced problem-solving capability, including
the ability to solve cognitively complex challenges,
think abstractly, formulate creative hypotheses, and
concentrate intensely on specifics regardless of
distractions. This capability enhances the ability
to perform more than one task simultaneously
(“multitasking”).
• Expanded metalinguistic ability, in other words,
the awareness of language as a tool for thinking, the
acumen to “read between the lines,” to understand
“subtext,” or go beyond explicit statement.
• Enhanced learning capacity, including superior
short-term memory function, which enables the
brain to hold information for extended periods while
the thinking processes are engaged rather than
merely add new information to what the mind has
already stored.
• Enhanced interpersonal ability, such as contextual
sensitivity, skill in “reading situations,” and the ability
to listen.
language was Latin, learned as a toddler at the feet of
a non-francophone German scholar imported for
this purpose by Montaigne’s newly ennobled father,
who wanted his son to enjoy
the benefits of “new learning.”
Noble Russian and German
families—one thinks of Tolstoy
and Goethe—offered their
children French governesses,
as did the English aristocracy.
Sometimes the results were
ironic if not downright comical.
English courtiers had to hire
tutors to teach them their
supposed native language
during the 100 Years’ Wars
against France. Centuries later,
some of the Russian nobility
took Russian lessons as a
patriotic duty in the wake of
Napolean Bonaparte’s invasion.
The students we are educating
today will reach adulthood in
a world where change occurs
with increasing rapidity. To
thrive in this environment,
they will need skills and
attitudes enabling them to
Je remercie leProfesseur Jeanine Gerbault de l’Université de
Bordeaux pour avoir faitréférence à l’Etude sur la contributiondu
multilinguisme à la créativité lors de sa conférence du 2 février
2010 àl’adresse de l’Association des Ecoles Française d’Amérique
du Nord. | I am indebted to Professor Jeanine Gerbault of the
University of Bordeaux for providing reference to the Study on
Multilinguialism and Creativity in her February 2, 2010, lecture to
the Association of French Schools in America.
8 | Printemps | Spring | 2010
1
Defined as “an ability to use more than one language”—Ed.

EDITION SPÉCIALE BILINGUISME | FACULTY FOCUS ON BILINGUALISM
MR. PEINADO
Joël Peinado
Head of Upper School,
Biology Teacher
What is your native language and how did you
learn languages in school?
“My native tongue is French, but I also speak Spanish. I
learned English in the sixth grade in an international
school in St. Germain. Classes were set up according to
ability for the non-native speakers, and I was lucky to be
in the advanced class. I took English until 12th grade
and visited England twice during high school for twoweek
periods, living in a family setting.”
What is your philosophy on learning languages?
“The younger the child, the easier it is to learn another
language. In the brain, before an early age, second
language acquisition is done in an area of the brain close
to the area involved in the acquisition of the native tongue.
This is not true later in life. Later, when you learn two
languages at the same time, vocabulary is stored in
different places. As a result, the child may learn less
vocabulary in each language. However, when the two
systems begin to work together, the child ends up with a
much greater overall vocabulary. The same is true for
usage. In our School, we see this in our children at all levels
and this is why bilinguilism, particularly in an academic
environment, is a long process. By 11th grade, the child
performs just as well or better in both languages.”
What are the challenges for a child in our
Pre-School whose parents do not speak French?
“The child will turn to his or her dominant language if
French is not spoken at home. It is, therefore, very
important that the child get enough exposure to the
language and enough support at home. The child will
speak French fluently if he or she connects emotionally
with the language. By this I mean the language must be
relevant to the students and be meaningful in their life
outside of school. To achieve this, parents can host an au
pair, arrange play dates with French-speaking children,
vacation in French-speaking countries during the summer,
or encourage their child to do a school semester in France.
Families who join our school without French spoken at
home must make a commitment, realize the importance
of motivation to the child, and need to be patient. By 11th
grade, their child will be doing high-level thinking in both
French and in English. In order to achieve this result, it is
critical to keep the child in a bilingual environment past
eighth grade. High school is the time when students fully
develop analytical and critical skills, and when they
deepen their study of literature. ”
Why is French the second language of choice?
“French is spoken in many more countries than you
realize. The French system is so strong. It teaches
students to analyze and develop critical thinking skills
and is an ideal complement to the strengths of the
American philosophy and approach to education. For
those who travel, there are French programs all over the
world. All French schools follow the same curriculum, so
the transition is seamless.”
www.FASNY.org | 9

EDITION SPÉCIALE BILINGUISME
Bernard Zibell
Professeur de mathématiques
« Pour moi, la culture française et la culture
anglosaxonne sont complémentaires », affirme
Bernard Zibell, professeur de mathématiques à
l’école secondaire de la FASNY. Avant d’enseigner
à la FASNY, ce parisien d’origine a tout d’abord
découvert la culture nord-américaine au Canada,
où il a pu remarquer les enjeux du bilinguisme
en enseignant notamment à l’Ecole Française
de Toronto. « Dans une école bilingue, les élèves
apprennent beaucoup plus que n’importe quels
autres élèves ».
A la FASNY, Monsieur Zibell est un véritable
militant « proactif » du bilinguisme, comme il
s’amuse à le dire. En effet, deux ans après son
arrivée, il a proposé de créer une nouvelle classe
afin d’enseigner aux élèves le programme de
mathématiques américaines, très différent du
programme français, le seul jusque-là enseigné à
la FASNY. « C’est une incroyable opportunité pour les
élèves. A mon sens, apprendre uniquement l’un des
deux programmes n’est pas suffisant. Ils sont
véritablement complémentaires ».
Ayant désormais la nationalité canadienne,
Monsieur Zibell avoue se sentir davantage citoyen
nord-américain. Il confie cependant que « cela fait
20 ans que nous avons quitté la France et nous
continuons toujours à parler français à la maison,
même avec nos enfants nés au Canada ! ».
M. ZIBELL
Nadège Crespin
K & 1S Teaching Assistant
“I’ve been at FASNY for 11 years now, but my accent is
still strong,” laughs the French-born Nadège Crespin, a
Kindergarten and Grade 1 teaching assistant. Originally
hailing from Tours, France, Ms. Crespin said even though
the road to bilingualism can be difficult, it’s more than
worth it in the long-run. “You can move from one
culture to the other,” she explained. “Especially today, in
a global market, you can travel freely. Plus, once you
know two languages, it’s even easier to learn another.”
Achieving linguistic perfection isn’t easy. “I’ve been in
the U.S. for 26 years, but I’ve made a lot of mistakes,” Ms.
Crespin admitted, “mistakes such as mispronunciations.
I used to say crunching instead of crushing. You know,
‘He’s totally crunching you.’ But, in spite of everything, I
have become more Americanized, except for
breakfast—still very French, just coffee and bread.”
The Queens College graduate does practice what she
preaches, “You have to cultivate both languages,” she
said, revealing the key to staying bilingual.
MRS. CRESPIN
10 | Printemps | Spring | 2010

FACULTY FOCUS ON BILINGUALISM
Véronique Martin
Coordinatrice administrative
« Pouvoir parler anglais m’a apporté une formidable
ouverture d’esprit », confie Véronique Martin, Coordinatrice
administrative du campus de Scarsdale. Cette
maman de trois enfants a été confrontée très jeune au
biculturalisme. « Lorsque j’avais 3 ans, j’ai eu la chance de
partir vivre en Afrique puis à Tahiti. Je voulais que mes filles
aient également l’opportunité de grandir dans cet
environnement biculturel. C’est pourquoi nous sommes
venus vivre aux Etats-Unis », explique Mme Martin.
MME MARTIN
Cependant, elle nous confie que le bilinguisme est un
combat de tous les jours. Si elle ne se considère pas
entièrement bilingue, elle admet s’être fortement
américanisée. « Lorsque j’étais en France, j’adorais le
fromage très fort alors que ce n’est plus du tout le cas
maintenant ! », s’amuse Véronique Martin.
Comme elle le répète à ses filles, être bilingue et
s’épanouir dans deux cultures très différentes est
toujours un plus, qu’importent les aspirations futures
de chacun. « Dans la vie, la communication est essentielle.
Parler français est indispensable pour conserver un lien
avec sa famille, ses proches. De même, parler anglais
permet d’aller partout dans le monde. C’est une
incroyable liberté. »
Jess Calungcagin
Lower School ESL
Intermediate Teacher
In his third year teaching ESL at FASNY, Jess
Calungcagin—affectionately known as Mr. C—
admittedly feels at home in this bilingual
community. “I grew up in New York, but I’m
bilingual. I speak Tagalog, which is a language
spoken in the Philippines,” he explained. “As a
child, I remember thinking I was the only one.”
Mr. C’s foundation in bilingualism is an important
part of his life. The City College of New York
MR. C
student is working on his Master’s in TESOL, Teaching
English to Speakers of Other Languages. “I’ve been
studying successful bilingualism and what it takes to
achieve that.” According to Mr. C, even the students
who struggle are more accomplished than they may
seem. “They might not know it, but they’re already
more advanced than most of us. They function in two
languages every day. If being monolingual is like
having a single engine in your brain, then being
bilingual is like having two. You have twice the capacity,
twice the ability.”
Marie Houzé
Orthophoniste
Marie Houzé travaille sur les campus de Scarsdale et
de Larchmont. Orthophoniste, elle aide les élèves à
corriger certains troubles de la communication.
Installée aux Etats-Unis depuis 28 ans, cette
parisienne parle couramment anglais. Toutefois,
Marie ne se considère pas véritablement bilingue.
« Je ne suis pas parfaitement bilingue, précise-t-elle.
Etre bilingue, c’est être capable de s’exprimer, de
communiquer, de lire ou de rédiger dans les deux
langues. Mais c’est également pouvoir penser,
comprendre et vivre ces deux cultures au quotidien. »
A ses débuts à la FASNY en 1995, Mme Houzé
était déjà une orthophoniste expérimentée. Elle a
travaillé dans un cabinet, aux côtés d’enfants et
d’adultes, et fait partie de la Fédération nationale
des orthophonistes.
Le bilinguisme est un chemin sinueux, même pour
les plus préparés. « C’est un travail très personnel,
explique-t-elle. Il faut être très rigoureux. C’est difficile,
mais c’est également très gratifiant et, au bout du
compte, vous vous sentirez à l’aise où que vous soyez
dans le monde. »
MME HOUZÉ
www.FASNY.org | 11

FASNY Kermesse Spring Fair
Saturday, June 5
11:00 a.m. to 3:00 p.m.
Larchmont Campus
Games, International Cuisine,
Pony Rides, and Much More!
12 | Printemps | Spring | 2010

Les activités de l’Association des parents d’élèves de la FASNY ■ FASNY Parent and Teacher Association Events
FASLink: Career and Community Networking
by Nadège Franken and Meg Drago, FASNY Parents and FASNYPAT Co-Chairs
Given the challenging environment we live in today, networking is a natural resource
to help us connect. We’re networking in our careers, on the Internet, at school, at the
gym, while walking our dogs, even playing with our children outside.
On December 1, FASNYPAT launched its first career and community networking event,
FASLink. Many of us have a passion, an idea, or a project aimed at our professional
career or personal development. Consisting of workshops on topics such as career
transition and networking—all of which focused on the professions and interests
of the attendees—the first FASLink event was considered a success. Ending with a
speed-networking activity, the night went so well attendees had to be asked to leave
as the evening came to an end.
Why not benefit from each other by participating in our own FASNY network? This is
what FASLink is all about—the enthusiasm, the creativity, the lives of those in our
community. We all are part of FASNY. We all are the driving purpose behind FASLink.
networking
www.FASNY.org | 13

Bienvenue !
Repas de bienvenue des nouvelles familles
par Caroline Bendotti et Christine Durland, parents d’élèves
Elles sont parmi nous !
Les nouvelles familles sont de retour . . . à chaque
rentrée ! Parfois perdues, plus souvent débordées, elles
découvrent non seulement la FASNY mais aussi, pour
certaines, les Etats-Unis.
Entre démarches administratives et formalités de
déménagement, il est parfois difficile pour ces nouvelles
familles de trouver le temps de souffler.
Apporter ce moment de détente est la raison d’être des
Repas de bienvenue. Organisés par FASNYPAT, ces
déjeuners conviviaux ont pour seul mission d’accueillir
ces nouveaux arrivants.
Le temps d’un déjeuner, réunis par campus et autour de
représentants de l’école, de parents délégués et de
membres du conseil d’administration, ils peuvent faire
connaissance et échanger des informations, essentielles
ou non, pratiques ou ludiques.
Cette année, par un beau soleil de septembre, nous
avons eu le plaisir d’accueillir une soixantaine de
personnes lors de trois déjeuners.
Chaque parent convié a su laisser, pour quelques heures,
ses tracas de côté et participer avec gentillesse et bonne
humeur à cette rencontre. L’ambiance détendue a
permis à certains de lier de nouvelles amitiés et, à la
plupart, de faire plus ample connaissance avec leur
nouvelle famille : la FASNY.
14 | Printemps | Spring | 2010

Café de rentrée
par Nadège Franken, parent d’élèves
et co-présidente de FASNYPAT
Une matinée d’information et de rencontre a lieu au
début de chaque nouvelle année scolaire. Lors de ce
forum, FASNYPAT invite les parents de l’école à s’inscrire
aux programmes offerts par l’association et à s’engager
également dans les équipes événements comme la
Foire aux Livres, le Pique-nique ou la Kermesse.
Les services administratifs des Programmes Annexes,
du Développement et de la Communication,
ainsi que des intervenants extérieurs actifs
dans le quotidien de la communauté francophone
sont également présents. La communauté de
l’école est solidaire et très engagée et les nombreuses
listes de volontaires se remplissent à vue d’oeil.
L’auditorium de Larchmont est paré de stands, de couleurs,
et tout le monde s’y retrouve dans la bonne humeur.
Anne Feuga
Agent Immobilier - Bilingue
Achat – Vente – Location
Etablie dans la région
depuis 1987.
Spécialisée dans le
Westchester:
Larchmont, Mamaroneck,
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Wear your FASNY spirit!
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Office: (914) 834 0270
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q
Back-to-School Barbecue
The September sun shone down upon FASNY
students, parents, and teachers as
the FASNYPAT Back-to-School
Barbecue was underway.
Families new to FASNY and
those not so new gathered on
the Scarsdale campus to enjoy a
day of fun. And as the grill was lit, both
parents and children swiftly lined up
alongside the smorgasbord provided by
La Bonne Cuisine.
16 | Printemps | Spring | 2010

Pourquoi la Foire aux Livres
est-elle si importante ?
La Foire aux Livres est une véritable manifestation culturelle
interactive. En effet, élèves et enseignants confondus s’y
rendent chaque année. Antoine Bello, écrivain et parent
d’élève, nous a fait l’honneur de sa présence lors d’une
conférence autour du thème suivant : de l’idée à l’écriture
d’un roman.
Rappelons également que, lors de cette Foire aux Livres, les
ouvrages sont facturés au tarif librairie français. Tous les
bénéfices sont intégralement reversés à FASNYPAT.
La Foire aux Livres
par Christele Fleury, parent d’élèves
C’est désormais une tradition automnale : chaque
année, le campus de Larchmont ouvre ses portes à la
Foire aux Livres pendant trois jours. Ainsi, toute notre
communauté s’est retrouvée du 15 au 17 novembre
2009 dans l’auditorium, métamorphosé en librairie
pour l’événement.
La Foire aux Livres propose une sélection de plusieurs
milliers de livres français couvrant tous les âges et tous
les goûts. Les oeuvres présentées vont des dernières
parutions (rentrée littéraire, nouveautés jeunesse ou
enfants . . . ) aux grands classiques : Tchoupi pour les
petits, Astérix en BD ou Stendhal pour d’autres . . . à
chacun ses classiques ! En outre, la Foire aux Livres
propose une offre de plus de 10 000 livres d’occasion,
ainsi qu’une sélection (étoffée cette année) de livres
en anglais.
Alors que la Librairie française de Manhattan a définitivement
fermé ses portes, la Foire aux Livres est plus que jamais une
occasion rare et privilégiée de se retrouver autour d’une
vaste sélection d’ouvrages en langue française.
L’écrivain français Antoine Bello lors d’une conférence sur le
travail d’écriture.
www.FASNY.org | 17

give thanks
Thanksgiving at FASNY
Once again this year, FASNYPAT volunteers outdid
themselves by creating a Thanksgiving feast that
stuffed even the hungriest bellies. With tons of turkey,
mounds of mashed potatoes, and endless servings
of stuffing, FASNY students, teachers, and staff were
thankful for a delicious meal enjoyed in great company.
It was a festive celebration on all the campuses, and
especially for the little pilgrims and American Indians
in Scarsdale.
18 | Printemps | Spring | 2010

Holiday Benefit Festival
FASNYPAT and the White Plains Barnes & Noble teamed
up once again for this year’s Holiday Benefit Festival.
It was livelier than ever with songs from Armelle
Gloaguen, a store-wide scavenger hunt, and a live show
starring the Upper School Rock Band. Barnes & Noble
donated a percentage of each sale to the School.
Galette des Rois
par Lisa Fayet, stagiaire
Comme chaque année, les trois campus de la
FASNY ont célébré l’Epiphanie en dégustant
une délicieuse Galette des Rois.
Quelques chanceux ont
trouvé la fève et ont
ainsi été désignés
Roi ou Reine de
la journée !
www.FASNY.org | 19

Goblins, Ghouls, and
Witches—Oh My!
Along with traditional ghoulish garb, Halloween 2009
also inspired fanciful costumes on each campus.
In Mamaroneck, there were cereal killers, a ballet
dancing fairy, and Snow White, her Prince, his valiant
steed, and the Seven Dwarfs.
The parade in Larchmont included Yankees, bananas,
Elvis, and pharaohs, to name a few.
Adorable costumes flourished in Scarsdale; nearly
every character and creature imaginable was there
on display—from princesses to insects and even
superheroes.
20 | Printemps | Spring | 2010

les manifestations de l’automne | autumn events
Goblins, Ghouls,
and
and Witches
OH MY!
www.FASNY.org | 21

Une soirée en l’honneur
des nouveaux parents
de la FASNY
Le 2 octobre dernier, au domicile de George et Rania
Saghir, parents d’élèves à la FASNY et anciens membres
du Conseil d’Administration, les nouveaux parents de
la FASNY se sont retrouvés dans une ambiance
décontractée et conviviale autour d’un buffet de
bienvenue. Organisée chaque année, cette soirée est
l’occasion idéale pour les nouveaux parents de faire
connaissance, de rencontrer les membres du Conseil
d’Administration et les administrateurs de l’école, et de
faire le point sur l’actualité de ce début d’année. Cette
année, boissons et petits-fours furent proposés par deux
commerçants de Larchmont, Auray Gourmet et Le Wine
Shop, à un tarif préférentiel. Tous nos remerciements
pour leur soutien de longue date.
soirée de bienvenue
22 | Printemps | Spring | 2010

Les anciens élèves de la FASNY
reviennent nous faire partager
leurs nouvelles aventures
Sept camarades de classe de la promotion 2009 ont retrouvé
les bancs de la FASNY pour une rencontre sous l’égide de
Paul Martin, Conseiller d’orientation pour les universités
nord-américaines et britanniques. Nos jeunes étudiants ont
tout abordé : charge de travail, emplois d’étudiant, vie
sociale, sans oublier combien la FASNY les avait idéalement
parés pour l’université. Leur meilleur conseil ? Choisissez ce
qui vous plaît et profitez au maximum de ce qu’offre votre
université, parce que, aux dires de Morgane Lebeuf, « où que
vous alliez, vous allez adorer ! »
HAUT: Les élèves de la promotion 2009 racontent leur expérience
universitaire aux élèves de la FASNY.
BAS: Daniel Follmer, Directeur-adjoint des Admissions à l’université de
Chicago aux côtés de Paul Martin, Conseiller d’orientation à la FASNY
pour les universités d’Amérique du Nord et du Royaume Uni.
Le processus d’admission à
l’université : la clé du mystère
Le processus d’admission à l’université peut se révéler une
épreuve très pénible pour les élèves et leurs parents. Cette
année, la visite de Daniel Follmer, Directeur-adjoint des
admissions à l’université de Chicago, avait pour objectif
d’apaiser leurs angoisses à ce sujet.
« Le processus n’est pas exclusivement fondé sur les résultats
scolaires…C’est une approche plus globale, précise-t-il.
Nous tentons de répondre à la question suivante : avez-vous
foncièrement le profil idéal pour notre université ? »
Alors que la recherche de l’université rêvée peut constituer
une cause d’anxiété, M. Follmer insiste sur le fait que cela
doit rester avant tout un travail ludique. « C’est le moment
idéal de découvrir qui vous êtes réellement, quels sont vos
besoins, vos intérêts, et ce que vous voulez vraiment .»
eurêka
!
www.FASNY.org | 23

We Shall Overcome . . . by Lisa Fayet, intern
For the second consecutive year, FASNY’s Upper
School has welcomed Key Art Production
Group for the celebration of African-
American heritage and Martin Luther
King, Jr.’s birthday. The performance
allows the audience to relive the
Civil Rights Movement of the late
1950s and early 1960s by singing
famous songs like Blowin’ in the
Wind and We Shall Overcome,
both of which capture the
essence of that era.
we shall overcome
Gemini Blinds
Entrance in back
24 | Printemps | Spring | 2010

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| | | | |VOYAGES | | | | | | | | | | | |
26 | Printemps | Spring | 2010
Arlington National Cemetery

F-A-S-N-Y-!
Discovering D.C. by Catherine Hampton ‘12
The Capitol
October marked FASNY’s second annual 10th grade
trip to Washington D.C., and on behalf of this year’s
10th graders, it’s safe to say we loved it.
On our first day, we set out to the Spy Museum.
Crowding into the elevators of the museum, we
were given instructions by our guide to assume a
cover identity and pretend we were spies. Under an
alias, we roamed the halls of the museum, gasping
at the cool gadgets—a lipstick laser, a shoe bomb,
007’s smart car. But there was history to take in as
well; we read stories of espionage during the
resistance of World War II.
Over the next few days we visited the Library of
Congress, the Capitol, and the Supreme Court. It was
so amazing to walk in their halls and be in a place
where so much history—history that influences our
daily lives—had taken place. At the Capitol, we
were allowed to attend a session of the House of
Representatives, making the visit a highlight of the
trip. The New York Times published an article about
the session on the front page the next day.
MAIN IMAGE: The John F. Kennedy Eternal Flame in
Arlington National Cemetery
During the trip, we visited countless museums;
however the Newseum was a student favorite. There
were many exhibits focused on news, including an
exhibit on 9/11, Pulitzer Prize-winning photos, and
another on Woodstock. The students were so interested
in the museum that we asked to stay longer!
Sunset never stopped us. At night, we would stay
out late either touring or having dinner. One
particular night, we went on a guided tour of the
city. Visiting the Lincoln Memorial, the Washington
Monument, the Mall, and the Vietnam Memorial
under twilight proved to be an extraordinary way
of discovering the beauty of the city as we all
looked out across the Mall to the Capitol and saw
the lights surrounding the Washington Monument,
piercing the sky.
On our last day, counting heads to make sure we
didn’t forget anyone, the supervisors took their
seats in the front of the bus and exhaled as we
headed back to New York with visions of D.C. in
our minds.
| | |WASHINGTON, D.C.| | | | |
www.FASNY.org | 27
www.FASNY.org | 27

| | | | |VOYAGES | | | | | | | | | | | |
Barcelone par Nathalie Roux ‘12
ARRIÈRE PLAN : Vue de la Méditerranée depuis
les hauteurs de Tarragone
Finalement, vendredi après-midi arriva et la
dernière heure sonna. Cette cloche, nous l’attendions
tous depuis longtemps. Nous étions très excités
d’arriver à Barcelone. Après presque une journée
entière de voyage, nous sommes finalement arrivés
à destination vers 17 heures. En attendant nos
valises, nous étions tous un peu inquiets parce que
nous ne savions pas si nous allions bien nous
entendre avec nos familles d’accueil. En sortant de
la salle où nous attendaient nos valises, nous avons
aperçu un groupe d’élèves espagnols venus nous
accueillir. Après quelques minutes de présentation,
nous sommes partis avec nos familles d’accueil et
sommes rapidement arrivés chez eux pour défaire
nos valises.
Ce soir-là, accompagnée de ma famille d’accueil, je
suis allée boire un verre dans un restaurant situé sur
une colline au-dessus de Barcelone, d’où nous
avions une très belle vue de toute la ville. Pour finir,
nous sommes rentrés à la maison où on m’annonça
que le diner était prêt. Il était 21 heures et je ne
pensais plus que nous mangerions. J’ai plus tard
découvert que les Espagnols mangent tous et tous
les soirs environ à cette heure-là. Après avoir
mangé, je suis allée me coucher, heureuse de
pouvoir enfin dormir dans un lit.
Pendant le reste du weekend, nous sommes restés
avec nos correspondants et avons pris part au
quotidien de leurs activités de weekend. A midi, le
samedi, j’ai mangé mon premier déjeuner typique
barcelonais. J’ai gouté des spécialités comme les
calçots (de longs oignons espagnols), et leur
spécialité la plus connue au monde : le pan con
tomate. Dimanche soir, je suis sortie avec une partie
des correspondantes espagnoles et de mes
camarades de la FASNY et nous sommes allées voir
le film américain New Moon, en espagnol. C’était
intéressant de regarder un film entier en espagnol,
même si la compréhension était difficile.
Lundi matin, nous sommes allés à l’école “Bon
Soleil”, où nous avons retrouvé tous les élèves de la
FASNY qui faisaient partie de l’échange. Là, nous
avons discuté de notre weekend pendant que nos
camarades espagnols étaient en cours.
Pendant le reste de la semaine, nous avons visité
Barcelone et ses nombreuses rues touristiques,
comme “Las Ramblas”. Nous avons découvert
l’architecture de Gaudi en explorant ses œuvres,
comme « la Sagrada Familia », « el Park Guell » et
« la casa Batllo ». L’avant-dernier jour, nous sommes
allés à Sitges, une petite ville non loin de Barcelone
où nous avons pu profiter de la mer.
Le dernier jour arriva beaucoup trop rapidement.
Nous avons eu le temps de tous nous retrouver une
dernière fois sur le sable chaud de la plage. Une fois
nos valises empaquetées, nous avons pris le chemin
de l’aéroport... Quelques élèves pleuraient, nous
étions tous tristes de partir. Nous nous sommes
embrassés et dit au revoir. Après plusieurs heures
d’avion, nous étions de retour à la maison, nous
remémorant notre excellent séjour et regrettant
d’avoir quitté Barcelone !
28 | Printemps | Spring | 2010

Nathalie (au centre) au pied de la colonne de Christophe Colomb.
Vue du toit de la Casa Milà (surnommée la Pedrera de Gaudí).
Au parc Güell
|||BARCELONE||||||||||||
www.FASNY.org | 29

| | | | |VOYAGES | | | | | | | | | | | |
Mein Austausch in
Deutschland durch Laure Waßen ‘
Während den « Thanksgiving » Ferien, fuhren die
Deutschlehrerin, Juliette Fillon, Romane Thomas,
Alexandre DeNeuville und ich nach Deutschland
um unsere Austauschfreunden zu besuchen. Wir
waren für eine Woche, in einer kleinen Stadt :
Miltenberg, in der Nähe von Frankfurt. Alles war
sehr schön in Deutschland, und die Leuten waren
sehr einladen. Meine Gastgeberfamillie war sehr
nett und freundlisch. Die ganze Gruppe war sehr
gut: es gab keinen Konflikt und allen mögen
einander und die Paare waren sehr gut gemacht.
Miltenberg liegt am Main (einem Fluß) in Bayern.
Wir haben Frankfurt nicht besichtigt sondern
andere Städte: Miltenberg, Würzburg, und
Nürnberg. Wir hatten viel Freizeit mit unsere
Deutschen Freunden. Die erste Nacht, war ich mit
meiner Austauschpartnerin und gingen wir zu
einem Premierenball. Die deuschen Jugendlichen
müssen tanzen lernen. Ich möchte wie sie tanzen:
es war so schön and sieht sehr leucht aus, aber ich
habe es ausprobiert und es ist schwer. Wir haben
andere Dingen gemacht mit der ganzen Gruppe,
zum Beispiel, hatten wir einem „Singstar Nacht“,
zwei „Film Nächten“, und eine „Bowling Nacht“.
Morgens, mussten wir in die Schule gehen. Die
Schule ist grösser als FASNY. Es gab mehr Schüler.
Ein witziges Ding ist dass die Schüler die ganze Zeit
essen, aber nieman ist sehr dick.
Weil die Jügendlichen die ganze Zeit essen, hatte
ich jeden Tag zu viel zu essen. Aber alles war sehr
gut. Zum Beispiel der Nutella schmeckt besser in
Deutschland als hier. Ich habe viel Wurst gegessen
und neue Dinge probiert. Zum Beispiel: Lebkuchen
kommen aus Nürnberg. Ich kannte es nicht bevor,
aber es schmeckt sehr gut.
Allgemein war die Reise wunderbar, und alles war
sehr toll. Ich muss unserer Lehrerin, Frau Henrard,
und dem deutschen Lehrer, Herrn Horn, danken für
dieses Erlebnis. Ich hoffe dass ich will mein
Austauschfreundin und alle wiedersehen werde.
30 | Printemps | Spring | 2010

Alle zusammen — die Deutschen mit den FASNY Schülern
IM HINTERGRUND : Eine kleine Stadt in Bayern
Miltenberg
Die FASNY Schüler vor dem Gymnasium
| | |DEUTSCHLAND| | | | | | | | |
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Fine Art, Music, & Wine: Superb!
by Anne Kennedy, FASNY Parent
An evening of art, music, wine, and cheese: to most
FASNY parents, this sounds enticing. On September 24,
such an evening of culture was thought to be a fabulous
way to kick off FASNY fund raising in 2009–10.
ABOVE: After her performance, Harriet was kind enough to sign programs for guests.
AT RIGHT: Harriet Langley, accompanied by Tatiana Goncharova.
the evening, showcased Harriet’s great dexterity and
command of her instrument. It had the audience up on
their feet, giving thunderous applause amid gasps of
awe. It was breathtakingly beautiful.
Internationally renowned violinist and FASNY alumna
Harriet Langley returned to Westchester to perform for
our community. Although Harriet lives in Belgium,
many parents, students, and faculty remember her well.
And, for others unaware of her talents, she certainly
came across as an exceptional surprise. In spite of her
young age—she is only in Grade 12—Harriet has an
impressive résumé: Among other accomplishments, at
the one-year anniversary of 9/11, she was invited to
perform with cellist Yo Yo Ma at Ground Zero.
At our concert, she captivated the audience with her
tenderness and depth of emotion. While she was
developing her talents during her years at FASNY,
Harriet’s maturity and mastery over the last four years is
remarkable. Carmen Fantasy, Op. 25, the final piece of
Adding to the event, a truly eclectic group of art was on
display for sale. Artists comprised of teachers, parents,
alumni parents, and grandparents offered a wide range
of art, including bronze and concrete sculptures,
collages, oil and watercolor paintings, ceramics, and
jewelry. Artists were selling their pieces throughout the
wine and cheese portion of the evening—sponsored
by AOC Fine Wines—that followed the concert. It was a
true testament to how many talented artists we have
within our community.
For those of us attending, we couldn’t imagine a more
convivial way to spend an evening: savoring art,
music, and wine amongst friends. Thank you to
Harriet, the artists, and AOC Fine Wines for participating
in this event.
32 | Printemps | Spring | 2010

les arts
Fourth and Fifth Grades Fall Concert:
A Passion for Broadway
The Larchmont Auditorium was transformed to the
Great White Way on November 25, as the fourth and
fifth graders brought down the house. Along with iconic
songs from the best of Broadway—including “Fiddler
on the Roof,” “42nd Street,” “Mamma Mia!” and even
Weird Al Yankovic’s Eat It—there were extraordinary
musicians, gymnasts, and tap dancers. Highlights
included a medley from “Starmania” by the Larchmont
faculty and George Benson’s On Broadway performed
with several students from Grade 11.
The Larchmont faculty even took the stage.
www.FASNY.org | 33

les arts
A Winter Wonderland . . . Captured in a Holiday Card!
by Misha Silverman ‘96, Alumnus and Pre-School Art Teacher
In the winter, with blustery winds and frigid temperatures,
the thought of a representative winter scene
was the inspiration behind this year’s holiday card.
We used flesh-colored cutouts resembling gingerbread
men as a base and asked the children of Grade 1SA to
make a portrait of themselves. I provided them with
many materials to give themselves their own distinct
style—felt, fabric, burlap, sequins, gems, and wool.
Each student became really excited about making such
a fun portrait of him- or herself.
After attaching the portraits to the winter scene, our
holiday card was created! The students were able to take
the project to another level by illustrating their own
winter scenes and placing their portraits there. The end
result is rather unique and can be seen on our School’s
gallery at www.artsonia.com.
The 2009 holiday card.
34 | Printemps | Spring | 2010

Santa Visits the Nursery
& Pre-K Holiday Concert
On December 16, the Nursery and Pre-K students
enhanced holiday spirit with rousing renditions of old
standards, including Noël en forêt, Holly Jolly Christmas,
and the Hanukkah Song. But it was the combination of
Jingle Bells and Vive le vent that drew Santa from the
North Pole, to make a special visit, bedecked with candy
canes for all.
Concert d’hiver des
Grandes Sections et des CP
par Lisa Fayet, stagiaire
Le concert des Grandes Sections et des CP a été un
véritable succès en ce début d’année ! Nos élèves ont
commencé par rendre hommage au Nouvel An chinois à
travers une époustouflante « Danse du dragon ». Les
artistes en herbe ont ensuite remarquablement
interprété des chansons d’hiver telles que Let Us Sing
Together ou Neige, Neige blanche. Pour clôturer ce
superbe spectacle, nos petits chanteurs ont repris une
chanson très en vogue en France, Toi+Moi, du jeune
chanteur Grégoire. Encore bravo à nos élèves pour leur
remarquable performance !
www.FASNY.org | 35

Le concert d’hiver de l’école primaire : Ho, Ho, Ho
Le 9 décembre dernier, le Père Noël a stationné son
traineau dans Larchmont Avenue où élèves et parents
l’attendaient avec impatience. Petits et grands firent la
queue pour le saluer ! Sous la direction de Dinah Vero,
professeur de musique à l’école primaire, le Père Noël et
l’ensemble des parents, venus nombreux, se laissèrent
bercer au rythme des chansons de saison.
36 | Printemps | Spring | 2010

les arts Upper School Winter
Concert: Star Light,
Star Bright…
FASNY students were the brightest stars out during the
evening of December 17, when Grades 6 through 12
took the stage, marking another stellar holiday performance
at the Winter Concert. An assortment of
musical delights, including Country Roads, O Tanenbaum,
and Takadamu, were performed to a packed house.
Tamra Stephenson, Upper School music teacher, led the
troupe to a standing ovation.
www.FASNY.org | 37

La FASNY se met au vert !
par Thomas Faure ‘05, ancien élève et surveillant
Ce n’est plus un secret. Malgré les confusions politiques ou pseudo-scientifiques, nous
arrivons tous à la même conclusion : depuis deux ans, la destruction de l’environnement
est le problème à résoudre, que nous soyons responsables ou non du changement
climatique.
Et la FASNY est l’endroit idéal pour sensibiliser la jeune génération. Un problème qui va
bientôt devenir le leur.
Heureusement que tout le monde s’y met. Depuis la dernière rentrée scolaire,
l’administration a inclu le développement durable dans son projet d’établissement.
Depuis, on parle encore plus de l’environnement - à la cantine, en classe, partout.
Certains élèves ont même voulu s’investir davantage en dehors des cours. Ainsi
Christelle Bidwell et moi-même vous présentons le Club Vert.
Le Club Vert, c’est un groupe informel qui réunit les élèves intéressés pour lancer des
projets de manière non officielle, en essayant de minimiser les frais. C’est ce que j’appelle
un style “guérilla” et il a déjà rencontré un franc succès (et essuyé quelques échecs).
Le but est de promouvoir la conservation de l’environnement et l’amélioration directe
du bien-être de notre communauté.
Un parcours sans fautes pour l’instant :
Mise en place du recyclage et du triage verre/plastique/papier/ordures. Lors
d’une School-Wide Meeting, nous avons montré comment se débarasser
des ordures plus efficacement.
Concours artistiques, création de slogans et de mascottes, Green corner
et Tips of the Week.
Renforcement de l’interdiction du stationnement polluant, c’est-à-dire
moteur tournant, des bus et des voitures quand c’est possible, surtout
autour des enfants et des fenêtres des salles de classe.
Participation du Veggie Van, un musée mobile, à la kermesse
de fin d’année.
Sensibilisation des élèves de Terminale au projet de
recyclage du matériel électronique et des piles, qui a
lieu sur les trois campus de la FASNY. C’est une
contribution à l’environnement et l’occasion de collecter
des fonds pour leur voyage de révision du Bac dans l’Utah.
Mais on veut faire plus. On envisage des concours, des sorties scolaires, des projets
qui feront partie des heures de service communautaire. Dans le futur, nous nous
concentrerons sur la rénovation écologique de la cour du campus de Mamaroneck.
Nous aimerions décorer et créer des tables avec des matériaux organiques et recyclés.
Il n’est pas question de « sauver la planète » par nos modestes contributions. Cependant,
de plus en plus, le marché évolue et les innovations « vertes », petites et grandes, sont
de plus en plus rentables.
Il a aussi été proposé d’offrir à chaque élève une gourde FASNY réutilisable qu’ils
conserveraient tout au long de l’année pour limiter les déchets plastiques. Mais on peut
imaginer le tas de gourdes qui se retrouverait aux objets trouvés ! Encore un exemple qui
montre que sauver la planète, c’est un projet qui demande un effort de la part de tous !
Voilà la situation qui nous fait face. Nous ne pouvons, ni ne voulons, forcer quiconque
à y consacrer tout son temps ni toute son énergie, que nous savons si précieux. C’est un
cliché de se dire qu’il ne s’agit que d’un tout petit effort - en réalité, selon les statistiques,
tout le monde doit de plus en plus s’investir.
Le moment arrive où nous n’aurons plus le choix. Cela risque d’être difficile, voire
pénible. Mais nous trouverons le moyen d’avancer.
N’ayez crainte. Nous y parviendrons.
En savoir plus: Participez aux conférences Green Club de First Class : vous êtes
tous les bienvenus. SVP, adoptez une attitude positive et évitez le
hors-sujet.
Pour vous informer sur les moyens de “réduire, de réutiliser, et de recycler”,
consultez les sites internet suivants :
http://www.myemissionsexchange.com/
http://www.greenschoolfundraiser.org/
http://earth911.com/
http://www.epa.gov/epahome/learn.htm#green
Recyclez vos dechets electroniques :
Télévisions, ordinateurs, téléphones, cellulaires, imprimantes, télécopieurs, lampes,
radios, grille-pain, et bien d’autres déchets électroniques peuvent être déposés dans
les dépôts du comté du Westchester et sur les trois campus de la FASNY.
Consultez également le site Internet http://www.westchestergov.com
* Piles – Les piles non rechargeables peuvent à présent être
jetées dans votre poubelle normale.
38 | Printemps | Spring | 2010

Impact of Disaster—FASNY Students Unite for Haiti
On January 12, 2010, an
earthquake recorded at
7.0 on the Richter scale
struck Haiti. Immediately
thereafter, a collective
effort began—one that would span the globe—to
support those affected by the disaster. FASNY students, too,
quickly mobilized as all three campuses combined their
efforts to help a nation in need.
“At first, I didn’t believe it,” said Emily Kramer ’17, a Lower
School Student Council representative. “I was so upset to
hear about it. Then, I saw all the horrible images on the
news. It was terrifying to see everything destroyed.” Along
with Emily, Student Council members Yassmine Rohlf ’17,
David Sollod ’17, and President Zoé LaPomme ’17 met to
decide how the Lower School would support this effort.
Emily’s initial shock wasn’t uncommon. As FASNY students
saw the devastation, a compelling need to help spread
across campuses. Upper School Student Government
President Haythem Laaribi ’10—along with Lucas Noble-
Beeck ’10, Nina Legrand ’10, and Matthieu Charriaud ’10
—reached out to the Lower School in hopes to combine
efforts. They met in Larchmont to begin a dialogue on how
every FASNY student can help.
“I felt compelled to help because it’s not fair for Haiti…”
asserted Grade 3 Student Council President Cyprien Bône.
“We can’t just ignore a nation in need,” Emily added. “I think
it’s great we’re coming together as a school to help. We all
have great ideas to help and we should use them.”
FASNY in Action!
The Upper School hosted a month-long
bake sale where all profits support Haiti. In
the first week alone, students raised $2,322.
When plans are finalized, students across
all three campuses will bring in different
school supplies and clothing to donate to
those in need.
The Upper School held a Sports and Music
Night where students and faculty competed
on the basketball court to help Haiti and
sing along to their favorite hits during the
Rock Show.
Sometimes, getting a personal letter can
make all the difference in the world. Lower
School students are hoping to create a penpal
system with other students in Haiti.
FASNY has welcomed Haitian students to
the Upper School campus. An education is
the greatest contribution of all.
Green Club
Did you know that a banana peel decomposes in 2.5
weeks? A winter sock takes 1.5 years. What about a
plastic bag? 500 years! Thanks to a special presentation
given by Westchester County’s Department of Environmental
Facilities, our FASNY students know.
In an effort to be more environmentally conscious on
campus, the Green Club invited John Scaramuzzo and
Joan Caputo to the Upper School campus. In an active
discussion with students, they went over recycling
basics and some unknown facts. And the one thing
students and faculty took away was Mr. Scaramuzzo’s
adage: “Just because you throw it away doesn’t mean it
goes away.”
www.FASNY.org | 39

Soup’s On: FASNY’s Thanksgiving Soup Kitchen
Thanksgiving dinner for six or eight can be quite the task
in the kitchen. But can you imagine serving 200 people?
This Thanksgiving, FASNY Upper School students came
together for a second year to serve to more than 200
people a classic home-cooked Thanksgiving meal in the
Mamaroneck cafeteria.
Jessica Anderson, Elie Javice, Leah Varjacques, Eliane
Bejjani, and Jeremy Diamond organized the event, with
guidance from Middle School Principal Helaine Couty
and FASNY parents Didier Javice and Agnès Varjacques.
And with the help of Yuval Tresser from La Bonne Cuisine,
the students were able to navigate the kitchen.
“We’re hoping that this will become a tradition, one that
carries on in the years to come,” conveyed Jeremy. “We
put a lot of effort into this year’s soup kitchen and it
really paid off for everyone involved.”
40 | Printemps | Spring | 2010

Quand la microfinance s’invite à la FASNY . . . par Lisa Fayet, stagiaire
« La microfinance ? C’est avant tout donner une chance
aux gens ! », affirme avec conviction Charlie Javice ’10.
Dotée d’une impresionnante détermination et âgée
seulement de 17 ans, cette élève de Terninale S à la
FASNY s’est lancée dans un incroyable projet de
microfinance.
C’est à la suite de diverses expériences de terrain
que la microfinance lui est apparue comme une
évidence. « Il y a deux ans, je suis partie en Thaïlande
comme volontaire dans un village de réfugiés. La
majorité des habitants subsistait avec moins de 2
dollars par jour. C’est là que j’ai compris que la
microfinance était la véritable solution ».
Afin d’être confrontée à la réalité et de comprendre les
différents enjeux de la microfinance, Charlie est partie
en juillet 2009 faire un stage en Argentine, grâce à un
programme d’été proposé par PlaNet Finance. « Grâce
à cette expérience, j’ai pu voir que la microfinance a un
impact incroyable sur les gens. Elle leur permet tout
simplement d’avoir accès au capital et de leur donner
une vraie chance de sortir du cycle de la pauvreté ».
De retour aux Etats-Unis, Charlie a assisté à de
nombreuses conférences, notamment à la troisième
édition de la Penn Microfinance Annual Conference,
réunissant les grandes organisations de microfinance
ainsi qu’un grand nombre de clubs de microfinance
créés par des étudiants. C’est lors de cet événement
que Charlie s’est rendue compte que la communication
entre les étudiants et les organisations professionnelles
était quasiment inexistante.
De là lui est venue une incroyable idée : créer un
réseau pour connecter les étudiants et le monde de
la microfinance. C’est ainsi qu’est né PoverUP, un
mouvement étudiant créé pour sensibiliser, à
l’échelle mondiale, les élèves des écoles secondaires
et des universités, au pouvoir de la microfinance. Sa
mission première est de mobiliser un maximum
d’étudiants et d’apporter une solution durable aux
problèmes de pauvreté.
Un projet colossal est en cours de réalisation : il s’agit
de lancer une grande campagne en ligne, à travers une
plateforme virtuelle qui accueillerait des clubs de
microfinance. Chaque club disposerait d’un compte
d’investissement et serait formé par au moins dix
étudiants, investissant au minimum dix dollars chacun.
PoverUP s’est fixé l’objectif de collecter un million de
dollars lors de la première campagne annuelle,
combinant les donations étudiantes ainsi que que le
soutien des sponsors. Cette première campagne sera
lancée le 17 novembre 2010 et réunira vingt universités
et vingt lycées.
Notons également que, le 13 avril 2011, aura lieu une
journée baptisée PoverUP Your World, réunissant
l’ensemble des universités adhérant au projet. C’est à
cette occasion que sera officiellement lancée la
campagne de Mobile Giving, permettant aux
étudiants d’alimenter leur compte sur la plateforme
virtuelle, à l’aide d’un seul SMS. Chaque prêt de
microfinance s’élevant à 200 dollars en moyenne, la
communauté étudiante formée autour de PoverUP
espère réussir à faire sortir de la pauvreté un à trois
millions de personnes d’ici 2010.
Charlie, future étudiante à l’université de Wharton,
est très fière de la tournure que prend son projet et
souhaite remercier toute l’équipe qui l’aide chaque
jour. « Un grand merci à tous ceux qui croient en
notre projet. Jéremy Diamond et Elie Javice, élèves de
Première à la FASNY, me sont d’une aide précieuse et
contribuent à ce que ce projet prenne toute son
ampleur, ajoute Charlie. Notre ambition est grande :
faire que l’accès au crédit soit véritablement reconnu
comme un droit de l’homme ! »
You Can Have an Impact
Students, you can join PoverUP’s Facebook
Group and form a FASNY microfinance club
with the help of the PoverUP Team
Parents, encourage your kids to get involved.
See how you can leverage PowerUP!
www.FASNY.org | 41

Blue, green, and pink aren’t the new FASNY colors, although, a
kaleidoscope of colorful attire infused the Upper School during
Spirit Week. Between Color Day, Incognito Day, Superhero/
Supervillain Day, and Spirit Day, students and faculty were
barely recognizable.
In a show of solidarity, the class of 2010 capped off the week on
Spirit Day all dressed as Smurfs (des Schtroumpfs) and Smurfettes
(des Schtroumpfettes). Culminating with a campus-wide pep rally,
another Spirit Week came to a close as FASNY’s first cheerleading
squad garnered Shark support from the capacity crowd.
SPIRIT DAY: INCOGN
HOMEC
COLOR DAY: SUPER HE
42 | Printemps | Spring | 2010

ITO DAY: PEP RALLY
OMING
RO SUPER VILLAN DAY
www.FASNY.org | 43

GETTING A KICK OUT OF HO
La Tribune de presse
FLORENCE LÉONARD ’11,
ATTAQUANTE :
« A mon avis, nous avons eu une
bonne saison de foot. C’est vrai que
nous n’avons pas souvent gagné,
mais nous avons gardé la tête haute
et, malgré tout, on a continué à rire et
à s’amuser. M. Leroy nous a vraiment
poussées et encouragées, et je pense
que nous avons toutes progressé
pendant cette saison. »
In the face of bitter winds and chilly temperatures,
FASNY fans came out in droves to support the
Sharks. The day began at noon with a scrimmage
between the seventh and eighth grade boys’ and
girls’ soccer teams. Ending in a shoot-out, the white
team took home the 1–0 win over the blue team.
Up next were the JV girls against Mamaroneck
Travel. Lobbing one over the goalie in the early
minutes of the first half, Mamaroneck took the lead.
MAXIME FLEURY ’11,
ATTAQUANTE :
« On s’entendait bien dans l’équipe. Il
y avait une très bonne ambiance. »
JACK FAURE ’12, GARDIEN :
« On s’est vraiment bien amusés lors
des entraînements. C’était une très
bonne équipe ! »
CLÉMENT LE JAMTEL ’12,
ATTAQUANT :
« Au début de la saison, les Premières,
les Secondes et les Terminales, on ne
se connaissait pas très bien. Nous
sommes parvenus à former un
groupe très uni, doté d’un véritable
esprit d’équipe et jouant un jeu
collectif. »
GUILLAUME ROUCHE ’12,
ATTAQUANT :
« Sur trois des quatre premiers matchs
de la saison, j’ai marqué un but à
chaque fois. J’en garde un très bon
souvenir ! »
44 | Printemps | Spring | 2010

MECOMING
But, the Lady Sharks wouldn’t rest, as they
made a valiant attempt to dominate the
game. Despite their efforts, Mamaroneck
pulled ahead with a 2– 0 win.
In the final match of the day, the JV boys’
team took on Keio Academy for a
90-minute grudge match. At the end of
the second half, the Sharks walked away
with 2–1 win, leaving FASNY soccer with
a winning record for the day.
Sports-woman-ship:
Girls Soccer
FASNY girls had a great 2009 season reported
Coach Thierry Leroy. “Everyone had fun.”
The Lady Sharks may not have won every
match, but athletics is more than just
winning. Being the true sportsmen they are,
each girl played with dignity and with heart,
progressing in each game, thanks to
dedicated coaching from Mr. Leroy. With the
fundamentals intact, the Sharks are sure to
be a force on the field in 2010.
JUST SHY OF PERFECTION: BOYS SOCCER
Aiming for a perfect season is a lofty goal for most athletic teams, but the Sharks were up for the
challenge, according to Head Coach Gilbert Ekotto.
“We had great team cohesion. They loved the sport. They loved the team. They were determined
to do well. It was the one thing I enjoyed most,” he confessed.
Another confession: game-time strategy. “We were playing Brunswick and they thought they
knew exactly how to beat us. I started everyone in different positions, feigning a weak team.”
Once Brunswick thought they had the tempo of the game figured out, Mr. Ekotto put in his power
players at their best positions. “I switched it,” he said. “We completely fooled them.”
However, losing the final game of the season—to the Lycée Français, no less—was
heartbreaking. “It was our toughest loss, but we did beat our rivals Keio Academy at Homecoming.”
Win, lose, or draw, one thing is for sure, Sharks soccer is always leading on the pitch.
www.FASNY.org | 45

GIVING
NEWS
Bob Hallett, Directeur exécutif de la Fondation Ford, à l’occasion d’une
rencontre avec les élèves et les enseignants de la FASNY. | Executive
Director Bob Hallett of the E.E. Ford Foundation met with students and
faculty this fall to learn about FASNY.
Ouvrir nos portes : la campagne de levées de fonds de la FASNY — Participez à l’essor de
la FASNY | Opening Doors: The Campaign for FASNY — You Can Help FASNY Grow
La FASNY s’engage à maintenir la diversité sociale et à
augmenter le nombre de candidats locaux provenant de
différents milieux socio-économiques. Pour cette raison,
le Bureau du Développement a décidé de faire une
demande de subvention auprès de la Fondation Ford. En
novembre 2009, le Conseil d’Administration de la
Fondation a décidé d’allouer la somme de 25 000 $ pour
le développement de l’aide financière à la FASNY. Cette
subvention conditionnelle ne sera allouée que si la
FASNY parvient à lever le double de cette somme en
faveur de l’aide financière avant le 31 décembre 2010.
Le Comité de Développement a jugé qu’il s’agissait
d’une excellente opportunité de consolider et de
disposer des fonds de notre dotation actuelle consacrée
à l’aide financière : le Fonds de bourse Olivia Tucker.
Notre objectif pour la campagne de cette année est donc
de lever la somme de 135 000 $. Les premiers 50 000 $
répondront aux exigences du financement conditionnel
de la Fondation Ford. Nous espérons atteindre cet
objectif global d’ici le 30 juin 2011.
Par ailleurs, les membres du Conseil d’Administration de
la Fondation Ford exigent que seule la différence de
contribution soit comptabilisée dans ce calcul, en sus de
vos donations habituelles les années précédentes. En
d’autres termes, si vous avez effectué un don l’an passé
au profit de l’aide financière, nous vous demanderons
d’augmenter cette année votre contribution car seule la
différence pourra être comptabilisée. A contrario, si vous
effectuez un don pour la première fois, l’intégralité de cette
somme pourra être reversée en faveur du programme.
Lors de nos prochains efforts de levées de fonds, nos
bénévoles vous demanderont donc de bien vouloir
contribuer distinctement au fonds annuel et au fonds de
bourse Olivia Tucker.
Bien que ce programme ne bénéficie véritablement
qu’aux élèves des classes de 3 ème à la Terminale, il faut
garder à l’esprit qu’en allouant ces fonds aux élèves du
lycée, nous pourrons dégager une partie de l’enveloppe
Aide financière, qui profitera directement aux élèves
des écoles maternelle et primaire. Cette action se
répercutera donc à tous les niveaux.
La FASNY ne sera définitivement ancrée dans le paysage
local que lorsque nous serons parvenus à lever
suffisamment de fonds pour générer des revenus
significatifs et compter de manière prolongée sur cet
investissement. Nous espérons que, comme d’autres, vous
serez nombreux à vouloir ouvrir nos portes à de
nombreuses familles qui, sans l’aide financière, ne peuvent
bénéficier de l’excellente éducation de la FASNY.
We are committed to maintaining our existing diversity
and to increasing the number of qualified local students
from economically diverse backgrounds. For this reason,
the Advancement Office applied for a grant last fall to
augment our financial aid budget. In November 2009,
FASNY learned that the Edward E. Ford Foundation had
pledged a grant to the School for $25,000 for this purpose.
Redeeming the grant is contingent on fulfilling a 2 for 1
match by our community by December 31, 2010, which
must be designated for financial aid endowment.
The Development Committee of the Board of Trustees has
determined that this is a good opportunity to vest fully
our existing financial aid fund, the Olivia Tucker Endowed
Scholarship Fund. The Campaign goal is $135,000 of
which the first $50,000 will satisfy the E. E. Ford match.
We hope to reach the goal by June 30, 2011.
The Trustees of the Ford Foundation require the donations
to be over and above annual fund gifts. In other words, if
you want to give a gift specifically for the match, please
increase your gift from last year (only the increase will be
counted), or if you have never given to the School before,
we will be able to count the donation toward the match.
For this reason, Fund for FASNY volunteers will be asking
you for both purposes this year and next, and we hope you
will be able to contribute to both. Although the purpose of
the grant designates the revenues for Grades 9 through
12, the message should resonate with all our families
because by allocating these funds to the High School, we
free up financial aid money for our two lower divisions,
thereby increasing opportunity throughout the School.
We will have succeeded in establishing FASNY as a
fixture in the community when we have enough
endowed funds to generate significant income so that
we can count on this investment. We hope you will join
others in our community to open doors of opportunity
for students who otherwise would not be able to take
advantage of a FASNY education.
46 | Printemps | Spring | 2010

Comité de Développement
Development Committee
Simon Noble
Président | Chair
Rod Norman
Président des Dons Substantiels |
Major Gifts Chair
Jim Cavallo
Catherine de Clerck
Marcelo Delmar
Ronnie Hawkins
Jérôme Le Jamtel
Fiona Swerdlow
Mischa Zabotin
Campus de Mamaroneck
Mamaroneck Campus
Jim & Lorena Cavallo
Co-présidents | Co-Chairs
Nahia Ghostine
Anne Kennedy
Gabriela Mena
Campus de Larchmont
Larchmont Campus
Véronique Carpentier & Danielle Spandau
Co-présidentes | Co-Chairs
Isabelle Dieudonné-Eid
Trina Remy
Fiona Swerdlow
Campus de Scarsdale
Scarsdale Campus
Sonia Tatlock-Gagnon & Isabelle Vachon
Co-présidentes | Co-Chairs
Catherine Demers
Naomi Scott-Dunne
Ayélé Locoh-Donou
Fonds pour la
FASNY : bénévoles
2009–10
Fund for FASNY:
2009–10
Volunteers
www.FASNY.org | 47

Discours de Rod Norman, membre
du Conseil d'Administration. |
Rod Norman, Board member,
welcomes the guests.
Réception organisée en l’honneur des donateurs | Donor Recognition Reception
Le 22 octobre dernier, les supporteurs de la FASNY se
sont retrouvés le temps d’une soirée au domicile de
Mary et Luc Hardy à Cos Cob, dans l’Etat du Connecticut.
Au milieu d’œuvres d’art, de photographies et d’un
mobilier époustouflants, nos invités se sont mêlés aux
membres du Conseil d’Administration. Rod Norman,
Président des Dons Substantiels, et Mischa Zabotin,
Président du C.A, ont parlé des efforts de levées de fonds
entrepris par le Comité de Développement. « Fixe est le
nouveau terme à la mode », a précisé Rod en faisant
référence aux objectifs de levées de fonds pour cette
année. Un discours empreint d’humour qui a su susciter
les rires parmi les invités, de loyaux donateurs malgré le
contexte économique incertain.
FASNY supporters spent a balmy evening on October 22
at the elegant home of Mary and Luc Hardy in Cos Cob,
Connecticut. Amidst spectacular artworks, photography,
and furniture, guests mingled with Trustees and learned
a bit more about the fund raising efforts of the
Development Committee from Board Chair Mischa
Zabotin and Major Gifts Chair Rod Norman. Rod’s
declaration about fund raising goals, “flat is the new up,”
brought a laugh from the audience, who have remained
loyal donors in spite of the downturn in the economy.
Marquons le 30 ème anniversaire de la FASNY ! |
Celebrate 30 Years!
Alors que la FASNY s’apprête à célébrer son
trentième anniversaire, nous vous proposons de
découvrir entre amis une étonnante sélection de
vins (rouges et blancs) du Sud-Ouest, de la région
de Bergerac. Ces bouteilles commémoratives du
30 ème anniversaire de la FASNY ont été décorées par
deux élèves de Scarsdale.
développement www.fasny.org>Levées de Fonds>
Vins commémoratives du 30 ème anniversaire. AOC
Fine Wines a rendu cette opération possible sans
faire courir de risque financier à l’école. Pour toute
information complémentaire ou pour obtenir un bon
de commande, merci de bien vouloir contacter Anne
Kennedy à anne.kennedy@verizon.net.
Rod Norman, Président des Dons Substantiels, Ellen
et Emmanuel Dupuy d’Angeac, et AOC Fine Wines,
sont à l’initiative de ce projet qui a pour but de
consolider le fonds de dotation en faveur de l’aide
financière qui doit son nom à Olivia Tucker ’96,
ancienne élève de la FASNY décédée en 2006.
Le prix de vente sera fixé à 192 $ la caisse, dont 72 $
seront directement reversés au fonds. 500 caisses
seront mises en vente ! Vous pouvez passer
48 commande | Printemps depuis | notre Spring site | Internet 2010 à la rubrique
As FASNY turns 30 this year, family and friends will
be able to toast the good news with superb red and
white wines from the Bergerac region in France
adorned with commemorative 30th anniversary
labels. The labels are illustrated with two of our
Scarsdale students’ artworks.
Major Gifts Chair Rod Norman and AOC Fine Wines
owners and FASNY parents Ellen and Emmanuel
Dupuy d’Angeac developed this idea to help fully
endow the School’s Scholarship Fund named for Olivia
Tucker ’96, an alumna who passed away in 2006. The
wine retails at $192 per case, from which $72 goes
directly to the Fund. We have 500 cases available!
It can be ordered through a link on our website
at www.fasny.org > Development > FASNY Commemorative
Wine under the Development area.
AOC Fine Wines generously made this opportunity
possible at no risk to the School. For more information
or order forms, please contact Anne Kennedy at
anne.kennedy@verizon.net.

GIVING
NEWS
Lancement de la campagne de dons 2010 des parents d’élèves de Terminale : le Senior
Parents’ Fund | Senior Parents Launch 2010 Fund
Le 5 décembre dernier, au domicile de Simon Noble et
Patricia Beeck, les parents d’élèves de Terminale ont
donné le coup de sifflet de leur nouvelle campagne de
levées de fonds. Organisée conjointement par Simon,
Patricia et Dolores Corbalan, co-présidents du Fonds, la
réception fut l’occasion pour les parents de se retrouver,
de célébrer la réussite de leurs enfants et de faire le point
sur l’actualité du lycée. Joël Peinado, Directeur de l’Ecole
secondaire, s’est attardé sur l’incroyable talent et l’esprit
de camaraderie qui caractérise les élèves de la promotion
’10. Il a également fourni quelques précisions concernant
la deuxième cérémonie de remise des diplômes qui aura
lieu courant juin. Eliza Huleatt, Directrice-adjointe du
Fonds Annuel et du Bureau des Anciens Elèves, a rappelé
aux parents les diverses options qui s’offrent aux futurs
lauréats pour maintenir le lien avec la FASNY, après leur
départ pour l’université.
Cette soirée fut également l’occasion pour les parents de
s’informer sur ce fonds spécial qui vise à financer et à
promouvoir les échanges éducatifs et culturels. Créé l’an
passé, ce fonds salue la réussite de nos élèves, promeut
le biculturalisme et la singularité culturelle de la FASNY,
et constitue une contribution significative pour les
générations de bacheliers à venir. L’an dernier, le fonds a
levé 26 505 $ avec un pourcentage de participation de
91 % parmi les parents d’élèves de Terminale. Cette
année, nous visons un objectif de 25 000 $, identique à
celui de l’an passé, et comme toujours nous comptons
sur un taux de participation de 100%.
Bob Leonhardt, Chef d’établissement, a refermé la séance
en rappelant aux parents que chaque promotion est
différente de la précédente. La promotion 2010, et les
jeunes élèves talentueux et motivés qui la composent,
devra donc être célébrée pour sa diversité. Après avoir
remercié l’ensemble des parents et du personnel
administratif et enseignant pour leur implication sans
limite, M. Leonhardt n’a eu que des éloges à l’encontre
nos futurs lauréats.
The parents of FASNY Seniors kicked off this year’s Senior
Parents’ Fund on December 5, at the home of Simon
Noble and Patricia Beeck. Hosted by Senior Parents’ Fund
Chairs Simon, Patricia, and Dolores Corbalan, the evening
cocktail reception was an opportunity for parents to greet
each other, celebrate their children’s success in Terminale,
and hear updates from members of the administration.
Head of Upper School Joël Peinado spoke about this
year’s class, reflecting on their talents and camaraderie,
as well as providing some details about the School’s
second Commencement ceremony, to take place in June.
Eliza Huleatt, associate director of annual giving and
alumni relations, reminded parents about the Alumni
Office and the various ways that they can keep in touch
with FASNY after their students have graduated.
The evening was also an opportunity for parents to hear
about the second year of the Senior Parents’ Fund, a
special fund within the Fund for FASNY that is dedicated
to cultural exchanges and opportunities for Upper
School students. Launched last year in celebration of the
first-ever graduating class, the Senior Parents’ Fund
is a way to celebrate students’ accomplishments,
promote biculturalism and the cultural uniqueness of
FASNY, and to leave a legacy at the School after the
students have been graduated. In its inaugural year,
the Senior Parents’ Fund raised $26,505 from 91 percent
of the senior parents. This year’s class has set the same
goal of $25,000 and, as always, is aiming for 100
percent participation.
Head of School Bob Leonhardt closed the program by
reminding the parents that each class of FASNY seniors is
different, and that the Class of 2010 should be celebrated
for its diverse group of talented and motivated students.
Thanking the parents for all of their hard work, and
acknowledging the hard work of the faculty and staff
who coached their kids along the way, Mr. Leonhardt had
nothing but positive words to say about the students
who will be graduated from FASNY in June.
www.FASNY.org | 49

Le Fonds Annuel rebaptisé Fonds pour la FASNY |
Annual Fund Make-Over: Fund for FASNY
GIVING
NEWS
A l’automne dernier, à l’issue d’un vote à l’unanimité, les
co-présidents décidèrent de rebaptiser le Fonds Annuel.
Désormais désignée sous le nom de Fonds pour la
FASNY, cette campagne de levée de fonds est ouverte à
tous les membres de notre communauté. Chaque
année, parents, anciens élèves, parents d’anciens élèves,
membres du personnel, fondations, sociétés et amis de
l’école contribuent au Fonds pour la FASNY. « Cette
nouvelle appellation n’a pas simplement une connotation
plus positive, explique Eliza Huleatt, Directrice-adjointe
de la campagne de don annuelle, il y a également une
signification plus précise et explicite quant à l’emploi ou à
l’affectation finale de ces fonds. »
Chaque cent levé en faveur du Fonds pour la FASNY
sera réinvesti dans l’école. Une démarche qui profite
directement aux élèves et à l’école. Sur les campus ou
dans vos boîtes électronique et postale, soyez donc
attentifs à nos futurs appels de fonds. Une même et
grande cause, qui ne fait que changer de nom !
In a unanimous vote earlier this fall, the Annual Fund
co-chairs chose to re-name the Annual Fund as the
Fund for FASNY. The Fund for FASNY is the annual fund
raising effort at the School and is open to all members
of the community. Each year, parents, alumni, alumni
parents, faculty and staff, foundations, corporations,
and friends of the School contribute to the Fund for
FASNY. “The new name is not only more positive,”
explains Eliza Huleatt, associate director of annual
giving, “but it’s also more precise and explains exactly
where the donations are going—back to FASNY.”
Every penny raised by the Fund for FASNY goes back to
the students and the School. Keep an eye out for the
new Fund for FASNY name around campus, on emails,
and in appeals. It’s the same great cause, just a
different name!
AGENTS DE CLASSE |
CLASS AGENTS
Matthieu Charriaud, Pauline Chéry et Morgane le
Beguet-Full ont été élus Agents de Classe parmi les
élèves de Terminale de la Promotion 2010. Leur travail
consistera à coordonner la communication et à inciter
les futurs lauréats à maintenir un lien avec la FASNY
après leur départ pour les universités du monde entier.
Ils travailleront également en étroite collaboration avec
le Bureau des Anciens Elèves pour la mise à jour des
coordonnées, le recueil d’articles pour la gazette de
l’école et la collecte des promesses de dons pour le
Fonds Annuel de la FASNY.
Au printemps, les agents de classe seront également
chargés de planifier la cérémonie de remise des diplômes,
de préparer des paniers-cadeaux pour les anciens élèves
de la promotion 09, d’organiser le cadeau de fin d’année
- le Class Gift - et de coordonner l’agenda du déjeuner
de remise des diplômes. Le Bureau des Anciens Elèves
félicite et remercie Matthieu, Pauline et Morgane pour
leur contribution.
Matthieu Charriaud, Pauline Chéry, and Morgane le
Beguet-Full were elected in the spring of 2009 to serve
as Class Agents for the Class of 2010. They will keep their
classmates connected to FASNY as they all move on to
different universities around the world, and they will
work with the Alumni Relations Office to update contact
information, collect class notes, and secure pledges for
the Fund for FASNY.
This spring, the Class Agents will dive into their new
roles by helping to plan the Commencement ceremony,
organizing care packages to send to alumni from
the Class of 2009, planning a Class Gift with their
fellow Terminale classmates, and planning a program
for the Commencement luncheon. The Alumni Office
congratulates Matthieu, Pauline, and Morgane on their
election and wishes to extend a huge MERCI! for all
of their help.
50 | Printemps | Spring | 2010

Celebrate 30 years of excellence
at FASNY and benefit the
Olivia Tucker Endowed
Scholarship Fund
Artwork by Cours Préparatoire Scarsdale
FASNY
30
French-American School of New York
Ecole Franco-Américaine de New York
Bergerac
AOC
2009
ans
red & white
commemorative wine
$192 per case
($6 per bottle benefits OTSF)
Order online at
www.fasny.org>Development>
FASNY Commemorative Wine
Wine from the
Bergerac region &
an opportunity made possible
by AOC Fine Wines,
New Rochelle.
www.FASNY.org | 51

0092010
Rubrique Jeunes diplômés : la vie universitaire
Claire Champigny Alex Durand Soraya Hajjaji
What has been the most rewarding aspect of
college life?
“Everything is rewarding. Meeting so many new people
is enriching and inspiring, and they’re coming from all
around the world with common goals: changing the
world, getting that dream job, living independently. The
change of scenery is equally wonderful. Even though
Montréal is a vibrant city much like New York City, it’s still
so different; the friendliness and French culture make
Montréal so distinctive. Plus, there are thousands of
classes available that are overwhelmingly great. It’s
amazing to have the opportunity to study topics outside
your field and still be able to work so hard for your major.”
Do you have any advice for FASNY’s future
college freshmen?
“Work as hard as you can to get into the college of your
dreams, and get a good grade on the Bac. Even though
American colleges don’t require it, you’ll regret it if you
haven’t done your best. Take pride in your own work.
And once you’re in college, you’ll forget about all the
trouble you went through to get to where you are—it’s
all worth it!”
Qu’est-ce que votre nouvelle vie universitaire vous
a apporté d’enrichissant ?
« Sans aucune hésitation, les relations que j’ai tissées au
fil des mois, avec des individus tout aussi différents
qu’intéressants. Ces rencontres ont véritablement enrichi
mon expérience universitaire. »
Avez-vous des conseils pour les futurs lauréats de
la FASNY qui rejoindront les rangs de l’université à
la rentrée prochaine ?
« Je ne saurais trop leur conseiller de prendre le temps,
de profiter de cette expérience et de saisir toutes les
opportunités qui se présentent. Le temps file à toute
allure ! »
Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour
nos lecteurs ?
« Jusqu’à présent, mon expérience universitaire est
étonnante et le pénible processus d’admission en
vaut définitivement la chandelle. Nous sommes tous
ravis de nos choix universitaires. Toutes offrent un éventail
infini de possibilités à des individus bien différents. »
Qu’est-ce qui selon vous est le plus éprouvant ?
« La vie universitaire est très exigeante. La charge de
travail est considérable. Mon temps libre, aussi limité
soit-il, je le consacre aux conférences et autres tables
rondes. L’éloignement familial est également très pénible
parfois. Mais les cours sont tellement captivants que ces
quelques désagréments deviennent vite superflus. »
Etes-vous restée en contact avec vos anciens
camarades de la FASNY ?
« Je suis restée en contact avec mes amis et, en tant
qu’agent de classe de ma promotion, je recueille ici et là
les nouvelles de mes anciens camarades. »
Avez-vous des conseils pour les futurs lauréats de
la FASNY qui rejoindront les rangs de l’université à
la rentrée prochaine ?
« Reposez-vous et nourrissez-vous bien tant que c’est
encore possible ! Hormis cela, le chemin universitaire
est pavé d’opportunités, alors saisissez-les. Assistez aux
conférences, aux réunions, aux tables-rondes ; investissezvous
dans la vie associative. Mais, surtout, n’oubliez-pas
vos amis du lycée. Les rencontres à l’université seront
nombreuses mais les copains de lycée seront toujours les
plus chers ! »
52 | Printemps | Spring | 2010

20112012
Following Up with FASNY’s New Alumni
Flaam Hardy Stéphanie Roux Quentin Voquer
What has been the most rewarding aspect of
college life?
“Definitely being able to study what really interests
me. It’s also great to have the freedom to do whatever
I want.”
Have you kept in touch with your fellow graduates?
“A few have come to visit me at McGill, which was a lot
of fun! I went home to New York for the break where I
saw quite a few people, and I’ve also kept in touch with
teachers through email.”
Do you have any advice for FASNY’s future
college freshmen?
“Although it may not always seem like it, there is a
whole other world after the Bac. You just need to work
hard until then, and prepare yourself mentally for the
awesome college life that awaits, which does include
things other than partying. Even if you don’t end up in
your top choice, these will be the best years of your life.”
Qu’est-ce que votre nouvelle vie universitaire vous a
apporté que d’enrichissant ?
« L’indépendance, la gestion budgétaire, la ponctualité.
C’est également apprendre de petites choses simples
comme aller faire les courses, et bien plus encore. Avec
le temps, tout cela deviendra plus évident, mais pour le
moment c’est encore un peu difficile. »
Qu’est-ce qui selon vous est le plus éprouvant ?
« Le plus éprouvant est selon moi la charge de travail. Je
passe la plupart de mes week-ends à la bibliothèque. »
Avez-vous des conseils pour les futurs lauréats de la
FASNY qui rejoindront les rangs de l’université à la
rentrée prochaine ?
« Je n’en ai pas véritablement, pour la bonne raison que
je suis certaine qu’ils s’en sortiront très bien ! »
What has been the most difficult aspect of
college life so far?
“I wouldn’t call college life difficult, but there were some
personal skills I clearly needed to improve, especially
budget-handling. I wasn’t good at counting money
before, but it got worse when I had to anticipate phone
bills. And, if there’s one thing I particularly dislike, it’s
owing money—to my parents in this case.”
Do you have any advice for FASNY’s future
college freshmen?
“Make the most of it. College goes beyond studies;
we build ourselves academically, but we also build
ourselves as adults. The quality of the college experience
doesn’t necessarily correlate with the tier of the school.
I was disappointed at first when I was in Bishop’s,
looking at others being in more prestigious schools. It
took me time to realize it isn’t ‘the better the college,
the better the college experience;’ you make your own
college experience whether you’re at McGill, Yale, or
Ohio State University. It won’t change the fact you’ll be
successful and meet incredible people—if you want to.”
www.FASNY.org | 53

1996
Tatiana Thieme—Tatiana writes, “I am a PhD candidate at the University of
Cambridge doing research on market-based approaches to poverty alleviation. This
follows three to four years of consulting work as a business anthropologist, where I
was involved in the front-end of sustainable business development in low-income
markets to help corporations better understand the local context in which they
wanted to operate (these are usually very different community and commercial
structures, often in the so-called ‘informal’ economy). So my fieldwork takes place in
the urban low-income settlements of Nairobi, especially Mathare which is one of the
largest ‘slums’ in East Africa. I focus especially on the role of youth and income
generating approaches to community waste management (both solid and human
waste, but more bluntly, garbage collection and shared & public toilet cleaning). I am
also looking at the broader politics of sanitation in the city of Nairobi, as a lens into
some of the challenges and issues facing urbanization in industrializing cities in
developing countries.”
1996 & 1997
Florence Bouqier Depardon and Yves Bouquier—Introducing a 100%
FASNY baby! Louise Bouquier was born on November 25, 2009, in Paris.
1997
Jérôme Combes—Jérôme writes, “I got married to my lovely wife, Carmen
Ianosi, on June 14, 2008, in Brussels, Belgium. I am now living in London, UK as I am
pursuing a two-year MBA degree at London Business School. My plan is to graduate
in Summer 2010.”
2006
Sofia Cavallo—Sofia will graduate in the Spring from Yale with a degree in
Intellectual History.
La gazette des anciens élèves
de la FASNY | Class Notes
Envoyez-nous de vos nouvelles à alumni@fasny.org ou appelez le 914.250.0410. Vous pouvez aussi
poster vos brèves directement sur www.fasny.org. | Send your class notes to alumni@fasny.org or call
914.250.0410. You can also add your class notes online at www.fasny.org.
2007
Tania Cavallo—Tania recently interned at the law firm Boies, Schiller & Flexner
LLP in New York. She plans to major in Art History, with a minor in Business, at
George Washington University.
2008
Alix Kerdoncuff—Alix was at FASNY from 1996–2000 and is hoping to get in
touch with old friends. She writes, “I am now at l’ESSCA (a French Business school in
Paris) in my second year. We have been back in France since 2001 and being in a French
school was sometimes really hard because the FASNY atmosphere was missing!”
2009
Claire Bourzeix—« Le 3 janvier, je partirai pour le Guatemala ! J’y resterai 14
semaines. Je me rendrai ensuite aux Iles Galápagos pendant 5 semaines et terminerai
mon périple au Pérou. »
Camille Gallois—« Tout se passe pour le mieux. Je suis dans l’une des résidences
universitaires de Concordia. Pour les plus anciens de la FASNY, je suis souvent avec
Alex Tuchmuntz-Lahitte et Antoine Gallot. Quelle surprise lorsque nous nous sommes
rendus compte que nous avions tous les trois fréquenté la FASNY. Comme le dirait
Steph, le monde est petit ! »
Alexandre Mihailescu—Alexandre writes, “Cornell is pretty amazing in every
aspect, be it people, academics, fun, scenery, or food. So far it has been a breathtaking
experience, and I cannot even put into words how awesome college life is. Oh, and
also the fact that for the first time ever in my life, I’m taking classes that don’t have
Objectif BAC labeled onto them feels pretty good.”
Soraya Hajjaji—Soraya is in her first year at Sciences-Po Menton. She recently
proposed a film project that won First Prize for originality, dealing with folk stories in
Lebanon and in France, and comparisons between the two. She writes, “The courses here
are so interesting and exciting . . . I don’t get enough sleep because I have so much work
to do! And I really miss FASNY . . . I have seen this year’s spirit week pictures, and I found
myself feeling nostalgic. I hope everyone is doing fine at FASNY!”
Appel à tous les anciens élèves de la FASNY ! | Calling all FASNY alumni!
Le 19 mars 2010, le Gala annuel de bienfaisance a célébré trente années de découvertes, d’amitiés et de traditions. Trente ans d’excellence académique que nous ne manquerons pas de
commémorer tout au long de cette année. Adressez-nous vos coordonnées et vos brèves à alumni@fasny.org | FASNY’s 30th anniversary is upon us. On March 19, 2010, we celebrated 30 years
of discovery, friendship, and tradition at the Annual Benefit Gala and kicked off a year-long observance of 30 years of excellence. Please join us by sending your most updated contact
information and memories to alumni@fasny.org and by telling us about your experiences after FASNY.
54 | Printemps | Spring | 2010

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PORTRAITS DE DONATEURS
PORTRAITS DE DONATEURS
PROFILES IN GIVING
PROFILES IN GIVING
Portrait de grands-parents : Josette Banzet—un rôle sur mesure…
Ms. Josette Banzet : Playing the Role of Grandparent at FASNY
Dès son plus jeune âge, la maman de Josette Banzet lui
a inculqué la véritable signification du mot donner et la
satisfaction que l’on peut retirer de cet acte de
générosité. Chaque jeudi, un des jours de fermeture
hebdomadaire de son école au Maroc, Josette et ses dix
frères et sœurs tricotaient des chandails et des
chaussettes pour les orphelins. Les samedis après-midi
étaient consacrés au bénévolat dans les hôpitaux de la
région. « Ma mère avait le cœur sur la main, une qualité
qu’elle a su nous transmettre. »
Originaire de la Région Champagne (France), c’est à
l’âge de 18 mois que Josette Banzet arriva au Maroc,
où elle effectua sa scolarité dans un établissement
français très strict. « J’aime la discipline qui règne à
FASNY. Ma petite-fille, Simone (CE2), bénéficie d’une
excellente éducation. La similitude entre nos deux
éducations est évidente. »
Mme Banzet a grandi à la croisée de l’arabe et du
français, et s’est prise de passion pour le théâtre. Elle
participa à toutes les mises en scène de théâtre français,
comme les classiques de Racine ou de Molière, et chanta
et dansa dans la troupe de l’école. A l’âge de quinze ans,
elle passa son brevet au collège des Orangers de Rabat
puis décida de s’installer à New York pour étudier le
théâtre sous la direction de Stella Adler, professeur d’arts
dramatiques connue pour ses talentueux élèves : Robert
De Niro, Marlon Brando et Meryl Streep. Après avoir
apprécié le travail de Josette au Maroc, Mlle Adler lui
proposa d’étudier pendant deux années consécutives les
œuvres de Shakespeare, de Tennessee Williams et
d’Arthur Miller. Mme Banzet qualifie Mlle Adler « de
seconde mère : elle m’a soutenue et a cru en moi. »
Peu de temps après, Mme Banzet décida de s’installer à
Hollywood et signa un contrat avec 20th Century Fox. Elle
obtint quelques petits rôles, puis quitta le studio pour le
petit écran. En 1977, elle remporta un Golden Globe pour
avoir tenu le rôle d’une enseignante française dans la
mini-série Rich Man, Poor Man, aux côtés de Nick Nolte et
de Peter Strauss. Elle utilisa son expérience scolaire
française comme source d’inspiration pour le rôle. « J’étais
extrêmement stricte
et exigeante ! »
Ma mère m’a donné l’envie de donner.
J’ai été chanceuse . . .
Mme Banzet décida
de préserver sa vie
privée et sa famille.
Elle parvint à jongler
entre sa carrière et sa vie de famille et scolarisa sa fille,
Danielle Spandau, également parent d’élève de la
FASNY, au Lycée français de Los Angeles. En 1981, Mme
Banzet épousa Tommy Roe, un chanteur de rock des
années ’60, essentiellement connu pour Sheila, Dizzy et
Sweet Pea. Bien des années plus tard, après sa tournée
d’adieu, Tommy Roe décida de la rejoindre et de s’établir
définitivement à Los Angeles. Ils sont actuellement
installés à Beverly Hills et, évidement, se rendent
régulièrement au cinéma.
« Quelle joie pour les grands-parents de pouvoir
aider leurs petits-enfants et de soutenir leur école »,
affirme Mme Banzet. La FASNY a indéniablement fait
impression. Elle est ravie que Simone soit scolarisée à la
FASNY et considère que de nombreux enfants devraient
avoir cette chance. Philanthrope de nature et membre
de plusieurs conseils d’administration d’organisations à
but non lucratif, Mme Banzet manifeste clairement sa
volonté de contribution et précise que soutenir la FASNY
est pour elle une grande joie. Elle souhaiterait voir
s’impliquer tous les grands-parents et ressentir, comme
elle, ce sentiment de fierté à l’égard de Simone et de son
école. « J’aimerais vivre plus près de la FASNY. Je pourrais
alors m’investir davantage dans la vie associative ». Il ne
s’agit pas de paroles en l’air : Mme Banzet fut la
maîtresse de cérémonie lors du Gala de bienfaisance
2008. « Ma mère m’a donné l’envie de donner. J’ai été
chanceuse. Danielle fut chanceuse tout comme Simone
l’est aujourd’hui. Donner en retour est comme une
seconde nature. »
At a very early age, Josette Banzet learned from her
mother the satisfaction of giving. Every Thursday, her
French school in Morocco was closed, and on that day,
she and her ten siblings would knit sweaters and socks
56 | Printemps | Spring | 2010

ABOVE : Ms. Josette Banzet and her granddaughter Simone Spandau ‘19
for orphans. On Saturday afternoons, her mother would
take the children to hospitals to volunteer. “My mother
was an angel, and this is where it comes from.”
Born in France in Champagne country, Ms. Banzet
moved to Morocco at 18 months old, where she attended
a very strict French school. “I like the discipline at FASNY.
My granddaughter, Simone (a third grader), is receiving
a great, great education. I see a lot of similarities between
the education I received and what Simone is doing.”
Ms. Banzet grew up speaking Arabic as well as French,
and she was very involved in theater. She performed all
the French classics, such as Racine and Molière, and
sang and danced in community group theater. After
sitting for the brevet at Collège des Orangers in Rabat,
at age 15, Ms. Banzet moved to New York City to study
theater with Stella Adler, acclaimed acting teacher
of such well-knowns as De Niro, Brando, and Streep.
Ms. Adler had seen Ms. Banzet’s work in Morocco and
offered her an intense two years of classical study,
including Shakespeare, Tennessee Williams, and Arthur
Miller. She characterizes Ms. Adler as “just like my
mother; she supported me and believed in me.”
Not long after, Ms. Banzet moved to Hollywood, signing
a contract with 20th Century Fox, played a few
small roles, but left the studio to freelance and do
television work. In 1977, she
won a Golden Globe for her
performance as the French
teacher in the 1976 miniseries
“Rich Man, Poor Man”
starring Nick Nolte and Peter
Strauss. She used her French school background
to set the tone for the role, “I was very strict and
very demanding!”
Ms. Banzet felt that her privacy and raising a family
were very important. Her daughter, FASNY parent
Danielle Spandau, attended the Lycée in Los Angeles
while her mother balanced career and family-life. In
1981, Ms. Banzet married Tommy Roe, 1960s rock and
roll star, whose hits include Sheila, Dizzy, and Sweet
Pea. Years later, after a comeback tour, Mr. Roe decided
to join her in L.A. and settle down. They make their
home in Beverly Hills, and, of course, for fun, they go
to the movies.
Ms. Banzet insists, “For all grandparents, it is such a joy
to help their grandchildren and to support their schools.”
FASNY has left quite an impression on her; she loves
My mother instilled giving in me.
I was lucky . . .
that Simone is at FASNY, and she feels that other
children should have the same chance. As a philanthropist
in Hollywood serving on several non-profit
boards, Ms. Banzet says she does what she can to give
back and supporting FASNY gives her great joy. She
would like to see all grandparents involved and to feel
the sense of pride she feels for Simone and the school
she attends. “I wish I lived closer to FASNY. I would give
my time as well as my financial support.” True to her
word, Ms. Banzet volunteered as the Mistress of
Ceremonies at the 2008 FASNY Gala. “My mother
instilled giving in me. I was lucky; Danielle was lucky,
and so is Simone. Giving back is second nature.”
www.FASNY.org | 57

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baseball au blason de la FASNY ! Bonne chance à tous !
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