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dyna 193 pour pdf - Union Wallonne des Entreprises

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Gestion <strong>des</strong> déchets : l'amélioration continue<br />

• Top mondial : Les Awirs (Electrabel) >> 04<br />

• Syndicats dans les PME : l’UWE dit non ! >> 05<br />

• Stages de parlementaires en entreprise >> 08<br />

• Quand l'entreprise se met en scène >> 31<br />

03 .2006<br />

Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 1, 1300 Wavre - Mars 2006 - Numéro <strong>193</strong> - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X Stages de parlementaires :<br />

l’initiative de l’UWE s’étend<br />

en Flandre >> 8<br />

Eric Trodoux :<br />

"Avec notre nouvelle raffinerie,<br />

Wos possèdera le seul centre<br />

du Benelux à répondre à la fois<br />

aux obligations européennes de<br />

recyclage et aux nouvelles<br />

règles régionales". >> 14


1<br />

Editorial<br />

Non aux syndicats dans les PME !<br />

Imposer un représentant syndical dans une entreprise de vingt<br />

personnes, c’est imposer d’emblée une augmentation de 2,5 % de la masse salariale.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Vincent Reuter,<br />

Administrateur Délégué<br />

de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>Entreprises</strong><br />

Le sujet de l’introduction d’une<br />

représentation syndicale dans les<br />

entreprises à partir de 20 salariés<br />

(au lieu de 50 aujourd’hui) surgit à<br />

nouveau dans l’agenda politique et,<br />

par conséquent, prend place en tête<br />

<strong>des</strong> préoccupations <strong>des</strong> entreprises.<br />

Deux remarques liminaires :<br />

• d’abord, aucune directive<br />

européenne n’impose une<br />

présence syndicale en-<strong>des</strong>sous<br />

d’un effectif de 50 personnes.<br />

La directive européenne sur<br />

l’information et la consultation<br />

<strong>des</strong> travailleurs laisse aux états<br />

membres la possibilité d’abaisser<br />

le seuil de 50 à 20 personnes ;<br />

ce n’est pas une obligation.<br />

• ensuite, les entreprises de 20 à 50<br />

personnes en Wallonie sont au<br />

nombre d’environ trois mille.<br />

C’est précisément ce groupe<br />

d’entreprises qui, dans le court et<br />

le moyen terme, portera une part<br />

importante de la croissance de<br />

l’économie wallonne. Elles ont<br />

donc besoin qu’on leur simplifie<br />

l’existence, et non qu’on la<br />

complique davantage encore.<br />

Disons tout de suite que l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> est<br />

franchement opposée à une<br />

présence syndicale imposée au sein<br />

de ces petites entreprises et l’a<br />

récemment fait savoir à tous les<br />

députés fédéraux <strong>des</strong> partis<br />

francophones.<br />

Pour faire bref : un intermédiaire<br />

entre le personnel et la direction<br />

n’est pas utile et serait même<br />

nuisible au sein de si petits groupes<br />

humains ; les arguments syndicaux<br />

liés à la sécurité ne sont pas fondés.<br />

Il est utile de rappeler ici 2 autres<br />

arguments :<br />

• imposer un représentant syndical<br />

dans une entreprise de 20<br />

personnes, c’est imposer d’emblée<br />

une augmentation de 2,5 % de la<br />

masse salariale, en considérant<br />

– hypothèse parfaitement réaliste –<br />

que le délégué consacre un<br />

mi-temps à son activité syndicale.<br />

Encore ce chiffre ne tient-il pas<br />

compte de tous les effets<br />

secondaires : temps consacré en<br />

préparation de réunions, tenue<br />

de réunions, etc.<br />

A noter que 2,5 %, c’est davantage<br />

que la norme salariale actuelle.<br />

• les défenseurs de la présence<br />

syndicale partent du principe que le<br />

dialogue social passe nécessairement<br />

par l’intermédiaire syndical.<br />

Etrange conception de la démocratie<br />

que celle qui mène à imposer un<br />

intermédiaire superflu et coûteux.<br />

C’est d’autant plus vrai que le droit<br />

<strong>des</strong> travailleurs de se syndiquer<br />

reste intact, et que rien ne les<br />

empêche de faire appel à l’appareil<br />

syndical extérieur en cas de<br />

nécessité.<br />

On le voit, le débat se ramène très<br />

rapidement à la valeur ajoutée de<br />

la présence syndicale au sein d’une<br />

entreprise (petite ou grande<br />

d’ailleurs) ainsi qu’au coût de la<br />

concertation sociale.<br />

Il s’agit d’une réflexion essentielle<br />

<strong>pour</strong> l’avenir de la Wallonie que<br />

l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

entend bien conduire dans les<br />

prochains mois.<br />

Retrouvez cette position de l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> sur son site :<br />

www.uwe.be


Sommaire 03/2006<br />

3<br />

Dynamisme Wallon,<br />

le mensuel de l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>,<br />

est édité par la<br />

Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

<strong>Wallonne</strong>s asbl<br />

Chemin du Stockoy 3<br />

B-1300 Wavre<br />

Tel: +32 (0)10.47.19.40<br />

Fax: +32 (0)10.45.33.43<br />

<strong>dyna</strong>misme.wallon@uwe.be<br />

www.<strong>dyna</strong>mismewallon.be<br />

Rédaction<br />

Thierry Decloux<br />

Madeleine Dembour<br />

Vinciane Pinte<br />

prénom.nom@uwe.be<br />

Conseil de Rédaction<br />

Luc De Cordier<br />

Jean de Lame<br />

Madeleine Dembour<br />

Thierry Devillez<br />

Didier Paquot<br />

Vinciane Pinte<br />

Vincent Reuter<br />

Jean-Jacques Westhof<br />

Mise en page<br />

Interlignes Nivelles<br />

Impression<br />

Imprimerie Vase Frères<br />

Régie Publicitaire<br />

Alliance Media<br />

Tel : +32 (0)10.40.13.12<br />

info@alliancemedia.be<br />

Editeur Responsable<br />

Jean de Lame<br />

Chemin du Stockoy 3<br />

B-1300 Wavre<br />

Abonnement annuel<br />

(11 numéros) :<br />

30 € à verser sur le compte<br />

de la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong><br />

<strong>Wallonne</strong>s 360-1149184-31<br />

Toute reproduction, même<br />

partielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong><br />

documents de ce numéro<br />

est soumise à l'approbation<br />

préalable de la rédaction.<br />

01 EDITORIAL<br />

VINGT MILLE ENTREPRENEURS<br />

Succès wallons II Alcatel Alenia Space ETCA, Belrobotics, GSK…<br />

04 Top mondial II Les Awirs (Electrabel)<br />

05 Actuel II L’UWE dit non aux syndicats dans les PME<br />

II La Wallonie fiscalement plus attractive que la Flandre ?<br />

II Séjours en entreprise <strong>pour</strong> Parlementaires<br />

II Protocole de Kyoto : l'heure d'un premier bilan<br />

II Développement durable : la responsabilité de l’acheteur<br />

EN COUVERTURE<br />

14 Gestion <strong>des</strong> déchets : l’amélioration continue<br />

De simple contrariété, le déchet est aujourd’hui devenu un véritable problème de société<br />

qui exige d’être abordé intelligemment <strong>pour</strong> l’environnement d’une part, mais aussi en raison<br />

<strong>des</strong> coûts sans cesse croissants qu’ils représentent <strong>pour</strong> les entreprises.<br />

- Présentation de la stratégie européenne de prévention et de recyclage.<br />

- Présentation <strong>des</strong> entreprises Holcim, pionnière dans sa démarche d’écologie industrielle<br />

et Wos, récemment récompensée par le Prix Belge de l’Environnement ;<br />

- Aperçu <strong>des</strong> filières de reprise et du Plan de prévention et de gestion <strong>des</strong> déchets dont les<br />

conseillers en Environnement de l’UWE assume la promotion auprès <strong>des</strong> entreprises.<br />

FOCUS<br />

31 Quand l’entreprise se met en scène<br />

Il y a toujours un événement à célébrer, une bonne raison d’accueillir clients<br />

et relations. Histoire de soigner votre image et d’attirer les meilleurs talents<br />

dans votre entreprise. Qui peut vous aider ? Pour quel budget ? Dynamisme<br />

Wallon fait le point sur les tendances dans ce dossier, mais aussi sur les<br />

pièges fiscaux à éviter.<br />

LES RUBRIQUES<br />

36 Eurodyssée II 10 stagiaires chez Dow Corning<br />

37 Mobilité II L’outil Mobilpol<br />

38 Qualité II Analyse <strong>des</strong> risques dans un système HSE<br />

39 Recherche II Préparation du 7e PCRD : état <strong>des</strong> lieux<br />

DEMAIN<br />

40 Communication II Lire, surfer, communiquer<br />

LE MOIS PROCHAIN DANS DYNAMISME WALLON<br />

• Province du Hainaut<br />

• Aéronautique<br />

Réservez dès à présent vos espaces publicitaires auprès de notre régie Alliance Média au 010/40.13.12<br />

(fax : 010/40.13.15, e-mail : info@alliancemedia.be).<br />

Plus d’infos sur www.<strong>dyna</strong>mismewallon.be


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4 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || TOP MONDIAL<br />

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Robotique<br />

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Brabant wallon<br />

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Dix-huit mois après les premières fournitures<br />

de tondeuses-robots Bigmow®<br />

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<strong>pour</strong> l'entretien <strong>des</strong> grands espaces sur<br />

..............................<br />

le marché belge, six mois après l'installation<br />

<strong>des</strong> trois premières engins de test<br />

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aux Etats-Unis, c'est tout un container,<br />

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16 machines, que la société de Genval<br />

..............................<br />

Belrobotics – créée en 2002 par<br />

..............................<br />

l'ancien Président de l'UWE Michel<br />

..............................<br />

Coenraets – a récemment livré chez son<br />

..............................<br />

distributeur général américain, portant<br />

..............................<br />

ainsi à 170 le nombre de tondeusesrobots<br />

vendues <strong>pour</strong> entretenir sans<br />

..............................<br />

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bruit, sans odeur et surtout sans<br />

..............................<br />

chauffeur... de grands espaces verts<br />

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en Belgique, en France, en Espagne,<br />

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en Grande-Bretagne, en Italie, en<br />

..............................<br />

Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse,<br />

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au Canada et aux USA.<br />

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Nouvelles<br />

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technologies<br />

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Liège<br />

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La société d’engineering liégeoise<br />

..............................<br />

RFIDEA, leader dans le domaine de la<br />

..............................<br />

traçabilité par identifiant électronique,<br />

..............................<br />

a remporté l’appel d’offre lancé par un<br />

..............................<br />

organisme international en charge de la<br />

..............................<br />

définition et de la diffusion de standards<br />

..............................<br />

internationaux de communication.<br />

..............................<br />

RFIDEA apportera sa maîtrise et son<br />

..............................<br />

expertise dans le domaine de la<br />

..............................<br />

technologie RFID (Radio Frequency<br />

..............................<br />

Identification) <strong>pour</strong> présenter l’état<br />

..............................<br />

actuel de la technique et apporter un<br />

..............................<br />

éclairage pertinent sur l’évolution de<br />

..............................<br />

celle-ci. La mission conduira RFIDEA à<br />

..............................<br />

collaborer étroitement avec le Laboratoire<br />

d’Electricité Appliquée (ELAP) de<br />

..............................<br />

..............................<br />

l’Université de Liège ainsi qu’à réaliser<br />

..............................<br />

<strong>des</strong> tests opérationnels sur différents<br />

..............................<br />

sites de production de multinationales<br />

..............................<br />

de l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire<br />

et de la grande distribution.<br />

..............................<br />

..............................<br />

..............................<br />

Les Awirs : 100% biomasse<br />

L'énergie renouvelable selon Electrabel<br />

Energie renouvelable, éco-nomie d'énergie, recherches de nouvelles<br />

sources… Pour Electrabel, il est indispensable, dans le contexte <strong>des</strong> objectifs<br />

de Kyoto, de disposer d'un parc de production diversifié. La conversion totale<br />

de la centrale électrique <strong>des</strong> Awirs (Flemalle) à la biomasse témoigne de la foi<br />

de l'électricien dans ce type d'«énergie verte».<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Au sein du groupe Suez, Electrabel<br />

se situe dans le peloton de tête <strong>des</strong><br />

énergéticiens européens et est leader<br />

du marché dans le Benelux.<br />

L'entreprise gère un parc de production<br />

diversifié de plus de 29.000 MW<br />

et exerce <strong>des</strong> activités de trading sur<br />

tous les marchés d’énergie.<br />

En Belgique, elle exploite <strong>des</strong> réseaux<br />

d’électricité et de gaz naturel, à la<br />

demande de gestionnaires de réseau<br />

de distribution. En 2005, le chiffre<br />

d’affaires consolidé d’Electrabel s’est<br />

élevé à 12.218 millions d'euros contre<br />

11.541 millions en 2004, soit une<br />

croissance brute de 5,9 %.<br />

Comme beaucoup d’entreprises du<br />

secteur, Electrabel croit profondément<br />

en l'importance de la biomasse (1)<br />

comme source d'énergie renouvelable<br />

et écologique (70 % de sa production<br />

d'énergie verte provient d'ailleurs de<br />

la transformation de la biomasse en<br />

électricité). Raison <strong>pour</strong> laquelle, en<br />

septembre 2005, elle célébrait en<br />

grande pompe l'aboutissement d'un<br />

projet unique, entamé en janvier 2003 :<br />

la conversion totale d'une de ses<br />

centrales électriques à la biomasse.<br />

Construite en 1950, la centrale <strong>des</strong><br />

Awirs, en région liégeoise, qui était<br />

jusqu'à présent alimentée au charbon,<br />

produira désormais de l’énergie verte<br />

grâce à un nouveau produit de combustion,<br />

plus respectueux de l'environnement<br />

: <strong>des</strong> granulés de bois provenant<br />

de forêts, gérées durablement,<br />

du Canada et de Pologne essentiellement.<br />

Ces granulés (1.200 tonnes<br />

par jour) sont broyés et injectés en<br />

chaudière afin de produire de la vapeur<br />

Par Thierry DECLOUX<br />

La transformation <strong>des</strong> équipements <strong>des</strong> Awirs<br />

<strong>pour</strong> la biomasse a nécessité 6,5 millions d'euros<br />

d'investissement.<br />

qui fournit de l’électricité grâce à une<br />

turbine.<br />

Le but de cette opération ? Une diversification<br />

<strong>des</strong> sources d’énergie, suite<br />

à la hausse de prix du pétrole, mais<br />

pas seulement. Electrabel souhaite<br />

également accroître sa production<br />

d’énergie renouvelable (actuellement<br />

assurée par 15 parcs éoliens, 111 centrales<br />

hydroélectriques et 11 centrales<br />

biomasses) en passant de 15% à 18%<br />

de son parc européen.<br />

La transformation <strong>des</strong> équipements<br />

<strong>des</strong> Awirs a nécessité 6,5 millions<br />

d'euros d'investissement tandis que le<br />

bois, transporté par voie fluviale – la<br />

centrale est située en bord de Meuse –,<br />

a également un coût non négligeable,<br />

même si quelque 400.000 certificats<br />

verts (équivalant à un montant moyen<br />

de 35 millions d'euros), octroyés par la<br />

Région wallonne viendront en partie le<br />

compenser.<br />

Globalement 200.000 ménages profiteront<br />

de l’énergie de la centrale <strong>des</strong> Awirs,<br />

d’une puissance de 80 mégawatt. ||<br />

(1) Véritable réserve d’énergie, captée à partir du soleil grâce à la photosynthèse, la<br />

biomasse (ensemble de la matière végétale provenant de l'agriculture, de la sylviculture,<br />

de l'industrie et <strong>des</strong> déchets ménagers) peut produire de l’énergie par combustion<br />

dans une chaudière. Elle peut également produire par méthanisation du biogaz,<br />

qui sera converti en énergie.


Des syndicats dans les PME ?<br />

L’UWE dit non !<br />

L’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> (UWE) et l’UCM (<strong>Union</strong> <strong>des</strong> Classes Moyennes)<br />

ont réitéré ensemble leur vive opposition à la proposition d’abaisser à 20 le<br />

nombre nécessaire de travailleurs <strong>pour</strong> l’instauration d’un CPPT (comité de<br />

prévention et de protection au travail). Pour les deux organisations patronales,<br />

c’est une manière à peine voilée de faire entrer les syndicats dans les PME.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

L'UCM et l'UWE tiennent à exprimer<br />

de concert, et avec force, leur opposition<br />

radicale à la proposition déposée au<br />

Parlement par huit députés du PS et du<br />

SP.A, visant à mettre en place un comité<br />

de prévention et de protection au travail<br />

(CPPT) dans les entreprises de 20 travailleurs<br />

au moins et de lui donner <strong>des</strong><br />

compétences élargies. C'est une<br />

manière à peine voilée de faire entrer les<br />

syndicats dans les PME…<br />

Les signataires de la proposition avancent<br />

trois arguments, qui n'ont rien de<br />

neuf, sont aisément réfutables et ont<br />

été mille fois réfutés.<br />

Affirmer que rendre obligatoire et<br />

étendre les compétences du CPPT<br />

améliorera le dialogue social au sein<br />

<strong>des</strong> PME est un leurre. Les relations<br />

sociales qui se tissent au sein de ce<br />

type d’entreprises sont <strong>des</strong> relations<br />

de proximité, qui ne nécessitent pas<br />

l'intermédiaire d'un délégué syndical.<br />

Prétendre aujourd'hui encore que la<br />

directive européenne sur l'information<br />

et la consultation <strong>des</strong> salariés contraindrait<br />

la Belgique à abaisser les seuils<br />

<strong>pour</strong> une représentation syndicale ne<br />

tient plus la route. Ce débat est clos.<br />

Les relations sociales qui se tissent au sein <strong>des</strong><br />

PME sont <strong>des</strong> relations de proximité, qui ne<br />

nécessitent pas l'intermédiaire d'un délégué<br />

syndical.<br />

Enfin, avancer la question de la<br />

sécurité relève de la mauvaise foi.<br />

L'analyse <strong>des</strong> chiffres n'a jamais<br />

démontré que la fréquence et la gravité<br />

<strong>des</strong> accidents seraient plus élevées<br />

dans les PME, à risques égaux.<br />

Il va de soi que certains secteurs et<br />

certaines tâches sont plus dangereux<br />

que d'autres. Un ouvrier qui travaille<br />

le bois court plus de risques qu'un<br />

employé de banque. Il se fait que les<br />

PME sont majoritaires dans les activités<br />

plus risquées et minoritaires sans<br />

les activités plus sûres. A situations<br />

comparables, rien n'indique que la<br />

sécurité soit moins bien assurée dans<br />

les petites entreprises.<br />

Pour les chefs de PME, la question de<br />

la présence syndicale est extrêmement<br />

sensible. Ce serait leur imposer,<br />

sans arguments valables, une couche<br />

supplémentaire de rigidités et de<br />

charges administratives. En ce qui<br />

concerne la Wallonie, au moment où<br />

le plan Marshall dit vouloir inciter les<br />

petites entreprises à grandir, ce serait<br />

carrément aller à contre-courant. ||<br />

...............................<br />

...............................<br />

VINGT<br />

...............................<br />

MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 5<br />

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Espace<br />

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Hainaut<br />

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...............................<br />

...............................<br />

«New Horizons», c'est le nom de la<br />

...............................<br />

nouvelle sonde de la NASA (National<br />

...............................<br />

Aeronautics & Space Administration)<br />

...............................<br />

qui, en janvier dernier, a mis le cap sur<br />

...............................<br />

Pluton et devrait la survoler en juillet<br />

...............................<br />

2015. Les images qu'elle prendra alors<br />

...............................<br />

aux confins du système solaire – à plus<br />

...............................<br />

de 5 milliards de km de la Terre –<br />

...............................<br />

mettront près de 4 heures et demie <strong>pour</strong><br />

...............................<br />

nous arriver ! Durant son long voyage, la<br />

...............................<br />

sonde tirera son électricité d'un générateur<br />

thermoélectrique contenant 11 kg<br />

...............................<br />

...............................<br />

de bioxyde de plutonium, un produit<br />

...............................<br />

radioactif dont la lente désintégration<br />

...............................<br />

produira un courant continu de 30 volts.<br />

...............................<br />

Cette énergie sera conditionnée et<br />

...............................<br />

répartie parmi les équipements et<br />

...............................<br />

instruments de la sonde par l'Electronic<br />

...............................<br />

Power Conditioner (EPC), un boîtier issu<br />

...............................<br />

de l'entreprise carolorégienne Alcatel<br />

...............................<br />

Alenia Space ETCA, qui avait déjà fait<br />

...............................<br />

ses preuves l'an dernier à bord de la<br />

...............................<br />

capsule «Huygens» lors de son voyage<br />

...............................<br />

vers «Titan», la lune de Saturne<br />

...............................<br />

(1,6 milliard de km de la Terre).<br />

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Industrie<br />

...............................<br />

pharmaceutique<br />

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Brabant wallon<br />

...............................<br />

...............................<br />

GlaxoSmithKline (Rixensart), l'un <strong>des</strong><br />

...............................<br />

leaders mondiaux dans la recherche<br />

...............................<br />

pharmaceutique et de santé publique,<br />

...............................<br />

a récemment annoncé l’acquisition de<br />

...............................<br />

ID Biomedical, producteur canadien de<br />

...............................<br />

vaccin antigrippal. Cette transaction lui<br />

...............................<br />

permettra de renforcer son engagement<br />

...............................<br />

sur le marché nord-américain <strong>des</strong><br />

...............................<br />

vaccins et d'augmenter de manière<br />

...............................<br />

significative ses capacités de production<br />

...............................<br />

de vaccins antigrippaux, qui devraient<br />

...............................<br />

atteindre environ 150 millions de doses<br />

...............................<br />

par an avant la fin de cette décennie.<br />

...............................<br />

...............................<br />

...............................


6 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL<br />

L'effet du Plan Marshall<br />

La Wallonie fiscalement plus attractive que la Flandre ?<br />

Dans le cadre du Plan Marshall, la fiscalité régionale et locale sur les nouveaux investissements a été atténuée. C’est<br />

l’occasion <strong>pour</strong> l’UWE de montrer <strong>pour</strong> quels types d’investissement la Wallonie est plus attractive que la Flandre.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Jean de LAME<br />

La fiscalité frappant les entreprises<br />

en Wallonie change fondamentalement.<br />

Cette évolution ne doit pas<br />

occulter le contexte plus large de pression<br />

fiscale et parafiscale globale à<br />

charge <strong>des</strong> entreprises. En effet,<br />

outre le financement de la sécurité<br />

sociale, les entreprises contribuent de<br />

manière très importante aux recettes<br />

fiscales : précomptes professionnels,<br />

versements anticipés tant à l’impôt<br />

<strong>des</strong> personnes physiques qu’à l’impôt<br />

<strong>des</strong> sociétés, TVA, accises, etc.<br />

En outre, la fiscalité perçue par les<br />

Régions, Communes et Provinces a un<br />

impact plus limité que celle prélevée<br />

par le Fédéral. Néanmoins, elle est<br />

non négligeable car frappe principalement<br />

les investissements <strong>des</strong> entreprises.<br />

Cette fiscalité régionale et locale se<br />

manifeste en Wallonie principalement<br />

au travers :<br />

• du précompte immobilier (le précompte<br />

immobilier a trois bases<br />

imposables : les terrains, les bâtiments<br />

et le matériel et outillage)<br />

• de la taxe sur la force motrice<br />

(Provinces du Hainaut, du<br />

Luxembourg et de Namur et 150<br />

Communes ; recettes communales<br />

de 52 millions d’euros en 2003 (1)<br />

• de la taxe industrielle compensatoire,<br />

(Provinces de Liège et du<br />

Hainaut et 15 Communes ; recettes<br />

communales de 12 millions d’euros<br />

en 2003<br />

• de la taxe sur la superficie (Province<br />

du Hainaut)<br />

• <strong>des</strong> droits de succession et de donation.<br />

Les réformes fiscales votées en 2005 (2)<br />

et ensuite dans le cadre du Plan<br />

Marshall (3) visent à supprimer toute<br />

taxation sur les investissements<br />

acquis à l’état neuf à partir du 1er<br />

janvier 2006. Sont visés les investissements<br />

d’extension (4) et les investissements<br />

de remplacement.<br />

En d’autres termes, ces investissements<br />

ne seront pas frappés de<br />

précompte immobilier matériel et outillage,<br />

ni de taxe sur la force motrice<br />

(provinciale et communale), ni de taxe<br />

industrielle compensatoire communale.<br />

Quant aux investissements existants,<br />

à partir de 2006, ils ne se verront plus<br />

soumis à la taxe provinciale sur la<br />

superficie et, à partir de 2009, aux<br />

taxes provinciales industrielles compensatoires<br />

(ces dernières ne seront<br />

plus prélevées qu’à concurrence de<br />

75% en 2006, 50% en 2007 et 25%<br />

en 2008).<br />

En ce qui concerne les investissements<br />

industriels et artisanaux postérieurs<br />

au 31 décembre 2005, la<br />

Wallonie sera fiscalement plus<br />

accueillante que la Flandre. En<br />

Flandre, le précompte immobilier<br />

«matériel et outillage» continuera en<br />

effet à être prélevé sur les investissements<br />

de remplacement. Par ailleurs :<br />

• 119 Communes flaman<strong>des</strong> sur 308<br />

ont un régime de taxe sur la force<br />

motrice (5)<br />

• 4 Provinces et 65 Communes flaman<strong>des</strong><br />

prélèvent une taxe sur la<br />

superficie.<br />

Il n’y a par contre pas de taxe provinciale<br />

industrielle compensatoire en<br />

Flandre.<br />

Pour les investissements en bâtiments<br />

industriels, commerces et bureaux, la<br />

Flandre reste en moyenne plus attractive<br />

que la Wallonie en raison de la différence<br />

<strong>des</strong> additionnels provinciaux<br />

au précompte immobilier (1500 en<br />

Wallonie contre un équivalent de 654<br />

en Flandre) (6) . Cette différence (7) est<br />

toutefois atténuée par le coût <strong>des</strong><br />

taxes provinciales et communales<br />

flaman<strong>des</strong> sur la superficie (8) . Dès lors,<br />

en moyenne, la fiscalité frappant les<br />

investissements en bâtiments industriels,<br />

commerces et bureaux reste<br />

plus élevée en Wallonie (surcoût égal<br />

à ±12% du revenu cadastral).<br />

Ce surcoût doit être mis en parallèle<br />

avec les prix <strong>des</strong> terrains qui sont<br />

souvent moins élevés en Wallonie<br />

qu’en Flandre. De plus, les bâtiments<br />

industriels peuvent, sous certaines<br />

conditions, bénéficier d’un régime<br />

d’expansion économique plus favorable<br />

en Wallonie. Comme ce<br />

taux de 12% reflète une moyenne,<br />

l’opportunité de chaque investissement<br />

doit être examiné au cas par cas<br />

et notamment en fonction du régime<br />

fiscal de la Commune et de la<br />

Province où il est localisé.<br />

Ainsi, les additionnels au précompte<br />

immobilier de la Ville de Wavre étant<br />

de 900 et ceux de la Province du<br />

Brabant wallon de 1.150, le total <strong>des</strong><br />

additionnels s’élève à 2.050, soit<br />

nettement moins que la moyenne<br />

wallonne qui est de 3.944 (9) . Cela<br />

explique <strong>pour</strong> partie la saturation<br />

rapide <strong>des</strong> zonings situés sur cette<br />

commune. A l’autre extrémité existent<br />

<strong>des</strong> communes qui sont nettement<br />

au-<strong>des</strong>sus de cette moyenne régionale<br />

de 3.944.<br />

1. Mouvement communal 8/9 2005, p.353<br />

2. Article 34 du décret wallon du 3 février 2005 publié au Moniteur Belge du 1er mars 2005<br />

3. Doc. Parlement wallon 279 (2005-2006)<br />

4. Pour les investissements d’extension, le précompte immobilier matériel et outillage est neutralisé <strong>pour</strong> ceux postérieurs au 1er janvier 2005 en vertu du décret du 3 février 2005.<br />

5. Voka, Snelbericht du 18 mai 2005<br />

6. Rapport UWE 2005 sur la situation économique de l’entreprise en Wallonie p.52<br />

7. En effet, en moyenne, les additionnels communaux sont légèrement inférieurs en Wallonie (2.444) qu’en Flandre (équivalents à 2.602) (voir rapport Dexia juin 2005 sur les<br />

finances locales, page 6). Par contre les additionnels provinciaux sont plus du double en Wallonie (1.500) qu’en Flandre (équivalents à 654), sachant que <strong>pour</strong> rendre l’imposition<br />

comparable, il y a lieu d’ajouter 100 additionnels au 654, ces 100 représentant l’équivalent du doublement du taux de base du précompte immobilier en Flandre (2,5%<br />

contre 1,25% en Wallonie). Dès lors la différence s’élève à 588 (soit 1500 + 2444 - 100 – 654 – 2602). Ce surcoût du précompte immobilier en Wallonie exprimé en 588 additionnels<br />

équivaut à 7,35% du revenu cadastral indexé (indice 1,3889 applicable en 2005) ou 12,75% du revenu cadastral avant indexation.<br />

8. A titre d’exemple, en Flandre orientale la taxe provinciale sur la superficie varie entre 0,0248 et 0,2975 euros / m2 de superficie bâtie avec un minimum de 104,12 euros. Son<br />

coût est dès lors souvent inférieur à 1% du revenu cadastral.<br />

9. Additionnels provinciaux : 1500 en moyenne ; additionnels communaux : 2444 en moyenne ; soit un total de 3944<br />

10. Sous réserve de l’impact du prix du terrain et <strong>des</strong> avantages de l’expansion économique


VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 7<br />

En conclusion, il subsiste un différentiel<br />

moyen d’imposition favorable à la<br />

Flandre en matière de bâtiments<br />

industriels, commerce et bureaux (10) .<br />

Par contre, l’avantage est manifeste<br />

<strong>pour</strong> les investissements industriels et<br />

artisanaux, réalisés en Wallonie à partir<br />

du 1er janvier 2006, qui n’y seront<br />

plus taxés, alors que, dans certains<br />

cas, ils sont susceptibles d’être soumis<br />

en Flandre au précompte immobilier<br />

matériel et outillage et à la taxe<br />

sur la force motrice.<br />

Rappelons aussi que le régime de<br />

transmission d’entreprise est, sous<br />

plusieurs aspects, plus favorable en<br />

Wallonie qu’en Flandre.<br />

Le coût <strong>des</strong> charges de sécurité<br />

sociale, restant extrêmement élevé,<br />

demeure le facteur principal qui freine<br />

les décisions d’investir.<br />

Par ailleurs, d’autres types de fiscalité<br />

sont en pleine évolution (certificats<br />

verts, eau, déchets, etc.). L’UWE a<br />

demandé au Gouvernement wallon<br />

d’en diminuer le coût <strong>pour</strong> les entreprises.<br />

||<br />

Taux de précompte immobilier 2006<br />

(Provinces wallonnes et flaman<strong>des</strong>)<br />

Provinces Taux de base Additionnels Total *<br />

wallonnes régional provinciaux<br />

Brabant wallon 1,25% 1150 15,7%<br />

Hainaut 1,25% 1825 24,0%<br />

Liège 1,25% 1500 20,0%<br />

Luxembourg 1,25% 1634 21,6%<br />

Namur 1,25% 1390 18,6%<br />

Moyenne 1500<br />

Provinces Taux de base Additionnels Total *<br />

flaman<strong>des</strong> régional provinciaux<br />

Anvers 2,5% 290 9,8%<br />

Brabant flamand 2,5% 332 10,8%<br />

Flandre occidentale 2,5% 330 10,5%<br />

Flandre orientale 2,5% 295 9,9%<br />

Limbourg 2,5% 400 12,5%<br />

Moyenne 327,4<br />

Total du régional et du provincial en % du revenu cadastral<br />

Sources : Services provinciaux, calculs propres<br />

(ou 654 en moyenne comparable à la Wallonie)


8 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL<br />

Immersion en entreprise <strong>pour</strong> les élus<br />

L’UWE et le VOKA partenaires<br />

Suite au succès <strong>des</strong> stages en entreprise <strong>pour</strong> les parlementaires wallons, l’UWE, soucieuse de resserrer les liens<br />

entre les entreprises et le politique, étend son opération à la Flandre, avec la collaboration de son homologue, le VOKA :<br />

les députés francophones <strong>pour</strong>ront désormais séjourner dans une entreprise flamande et vice-versa.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Le 9 février dernier, l’UWE et le<br />

VOKA organisaient une conférence de<br />

presse commune au sein du<br />

Parlement fédéral <strong>pour</strong> annoncer les<br />

séjours «croisés» de députés dans<br />

<strong>des</strong> entreprises. Le principe mis en<br />

place par les deux organisations patronales<br />

est de permettre à tout député<br />

francophone de séjourner dans une<br />

entreprise flamande et vice-versa.<br />

L’objectif est de familiariser les élus<br />

aux divers exigences et contraintes au<br />

sein <strong>des</strong> entreprises : quels sont les<br />

délais auxquels les entreprises sont<br />

confrontées quotidiennement ? Quelle<br />

est l’influence de certaines décisions<br />

politiques ?<br />

Comment l’entreprise va-t-elle devoir<br />

s’adapter ? Quelles sont les conséquences<br />

sur le plan de l’emploi, de la<br />

compétitivité, <strong>des</strong> investissements, <strong>des</strong><br />

finances, <strong>des</strong> exportations, de la gestion<br />

<strong>des</strong> déchets, <strong>des</strong> fournisseurs, etc.<br />

Comme l’explique Vincent Reuter,<br />

Administrateur délégué de l’UWE,<br />

"un séjour en entreprise, basé sur le<br />

principe de l’immersion (et non de la<br />

simple visite de circonstance), peut<br />

donner un éclairage concret à toutes<br />

ces questions. Inversement, ce séjour<br />

permettra une sensibilisation au travail<br />

législatif dans le milieu de l’entreprise.<br />

Car les chefs d’entreprise ont parfois<br />

tendance à considérer que les choses<br />

peuvent être réglées trop simplement<br />

en politique. Enfin, de manière générale,<br />

il s’agit de créer un lien de proximité<br />

entre élus et entreprises".<br />

Le premier séjour «croisé» concerne le<br />

Député fédéral Melchior Wathelet, Chef<br />

de groupe cdH à la Chambre, en stage au<br />

sein de l’entreprise flamande Ter Beke,<br />

tandis que Pieter de Crem, Chef de<br />

groupe CD&V à la Chambre, a souhaité<br />

découvrir l’entreprise wallonne Detry.<br />

De gauche à droite :<br />

Guy Préaux,<br />

Administrateur UWE<br />

et Coordinateur de<br />

l’opération, Annick de<br />

Ridder, Elue au<br />

Parlement flamand<br />

(VLD), Vincent Reuter,<br />

Administrateur<br />

délégué de l’<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>Entreprises</strong>, Pieter de<br />

Crem, Chef de groupe<br />

CD&V au Parlement<br />

fédéral et Philippe<br />

Muyters,<br />

Administrateur<br />

délégué du Vlaams<br />

Economisch Verbond<br />

(VOKA).<br />

De gauche à droite :<br />

Xavier Etienne,<br />

Administrateur<br />

délégué de Detry,<br />

Pieter de Crem, Chef<br />

de groupe CD&V au<br />

Parlement fédéral,<br />

Luc De Bruyckere,<br />

Président du groupe<br />

Ter Beke, Paul<br />

Verstraeten, Directeur<br />

- Membre du comité<br />

de management de<br />

l’entreprise Sidmar.<br />

Melchior Wathelet,<br />

Chef de groupe CDH<br />

au Parlement fédéral,<br />

prépare son séjour au<br />

sein de l’entreprise<br />

Ter Beke en<br />

compagnie de Luc De<br />

Bruyckere, Président<br />

du groupe.<br />

Combler le fossé culturel<br />

"Les députés flamands auront ainsi<br />

l’occasion de découvrir une autre


VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 9<br />

Vincent Reuter, Administrateur délégué de l’UWE, lors du point presse. A sa<br />

droite, le député fédéral Melchior Wathelet. A sa gauche, Philippe Delaunois,<br />

Président de Medi@bel, Administrateur – Membre du Bureau exécutif de<br />

l’UWE.<br />

Pierre Boucher<br />

Au terme de son séjour au sein de<br />

GlaxoSmithKline en octobre, le Député<br />

Pierre Boucher (MR) a quant à lui été<br />

interpellé par la non déductibilité de la<br />

taxe sur les eaux usées. "Ce n’est pas<br />

normal que les entreprises ne puissent<br />

pas déduire cette charge, alors<br />

qu’elles peuvent le faire <strong>pour</strong> l’enlèvement <strong>des</strong><br />

immondices". Le premier échevin de Wavre dénonce par<br />

ailleurs "la divulgation <strong>des</strong> actes administratifs au public<br />

telle que pratiquée actuellement. Dans une industrie de<br />

pointe telle que le pharmaceutique, il faudrait pouvoir<br />

garantir la confidentialité <strong>des</strong> données". Pierre Boucher se<br />

réjouit d’avoir beaucoup appris concernant les procédures<br />

d’agrément <strong>des</strong> médicaments dont il dénonce la lourdeur,<br />

"ce qui est un frein terrible à l’exportation". Enfin, après<br />

avoir envisagé les difficultés de recrutement de chercheurs de<br />

l’entreprise, il a pris part aux réflexions sur la mise en place<br />

d’une crèche sur le site.<br />

Wouter Van Hemel, adviseur pers & projecten VOKA, Philippe Delaunois<br />

(Medi@bel) et le Député federal Melchior Wathelet.<br />

facette de la Wallonie ; il y a en effet<br />

un grand nombre d’entreprises qui<br />

marchent bien. Inversement, les entrepreneurs<br />

wallons doivent convaincre<br />

les visiteurs flamands que les choses<br />

évoluent dans leur région. Faute de<br />

quoi, le fossé culturel continuera de<br />

se creuser dangereusement dans ce<br />

pays", insiste Philippe Delaunois,<br />

Président du groupe Medi@bel,<br />

administrateur et membre du Bureau<br />

exécutif de l’UWE, Président du<br />

Groupe de Travail «Simplification<br />

administrative» de l’UWE.<br />

Pour rappel, ces échanges entre le<br />

monde politique et celui de l’entreprise<br />

furent lancés en septembre<br />

2005, lorsque l’UWE proposa <strong>des</strong><br />

séjours en entreprise aux élus du<br />

Parlement wallon. "A ce jour, 37<br />

stages sont en cours, soit 45%<br />

<strong>des</strong> membres du Parlement wallon",<br />

ce dont se réjouit Guy Préaux,<br />

Administrateur UWE et Coordinateur<br />

de l’opération. ||<br />

Edmund Stoffels<br />

Enfin, du côté de la famille socialiste,<br />

Edmund Stoffels séjournera 12 jours<br />

au sein de la scierie Hoffmann (Saint-<br />

Vith). Le député originaire d’Eupen est<br />

en effet engagé dans nombre de projets<br />

de valorisation de la filière bois :<br />

"Dans une région rurale comme la<br />

mienne, le secteur du bois est en plein essor industriel, il<br />

est une source de déploiement économique et d’emploi<br />

importante. D’un point de vue environnemental, le bois est<br />

une richesse économique durable. Il s’agit donc d’une<br />

filière prometteuse <strong>pour</strong> ma région sur laquelle je souhaite<br />

obtenir une information la plus complète possible, depuis<br />

la matière première jusqu’au produit fini. D’où l’idée de ce<br />

stage".<br />

Pierre-Yves Jeholet<br />

Pierre-Yves Jeholet, le député libéral<br />

du Pays de Herve, a effectué un<br />

séjour au sein de la cidrerie Stassen<br />

(Aubel) en septembre. Il y a pris<br />

conscience de toute une série de<br />

problèmes que l’entreprise rencontre<br />

<strong>pour</strong> maintenir sa compétitivité<br />

(formation, coût salarial, concertation sociale, lourdeurs administratives,<br />

etc.). "J’ai été particulièrement surpris <strong>des</strong> pressions<br />

très fortes que fait peser la grande distribution sur<br />

une telle entreprise". La finalité de ce stage à ses yeux ?<br />

"Dans l’immédiat, l’intérêt d’avoir noué le contact m’a<br />

permis d’aider l’entreprise à résoudre un problème ponctuel<br />

en le relayant au niveau fédéral. Dans l’absolu, mon<br />

séjour au sein de cette PME familiale m’a conforté dans<br />

mon refus de toute représentation syndicale au sein d’une<br />

telle structure".


10 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL<br />

René Thissen<br />

René Thissen (cdH), bien qu’issu du milieu<br />

de l’entreprise, a pu prendre conscience<br />

de la complexité <strong>des</strong> problématiques environnementales<br />

lors de son séjour au sein<br />

du groupe Spadel. "J’ai découvert <strong>des</strong><br />

aspects de l’industrie que j’ignorais,<br />

notamment concernant la problématique<br />

<strong>des</strong> emballages, <strong>des</strong> éco-taxes, du conditionnement.<br />

J’ai été impressionné par la constante recherche de la<br />

qualité totale et de la pureté absolue".<br />

Jean-Paul Procureur<br />

Son homologue Jean-Paul Procureur (cdH)<br />

a quant à lui pu constater, à travers<br />

l’exemple de l’entreprise Toyoda Koki<br />

Automotive (Strépy), le manque de<br />

main-d’œuvre qualifiée dans notre pays<br />

"puisque sur les 150 travailleurs de<br />

Toyoda, 30 % sont français. Il y a une<br />

réelle nécessité de rendre les étu<strong>des</strong> techniques attractives<br />

auprès <strong>des</strong> jeunes et de revaloriser l’enseignement<br />

qualifiant en Communauté française".<br />

On le voit, les séjours en entreprise<br />

ne font pas que rapprocher les<br />

sphères économiques et politiques.<br />

Il soulève les bonnes volontés et<br />

les enthousiasmes, tout en soudant<br />

les mentalités respectives autour<br />

d’un seul et même leitmotiv :<br />

l’entreprise.<br />

Joëlle Kapompolé<br />

Joëlle Kapompolé<br />

compte 3 deman<strong>des</strong><br />

de stages à son<br />

actif : "J’ai effectué<br />

un premier stage<br />

de 3 jours en janvier<br />

dernier au sein<br />

de Total Petrochemical à Feluy, ce qui<br />

m’a permis d’appréhender la politique<br />

de sécurité qui imprègne tous les<br />

niveaux de l’entreprise. J’ai aussi pu<br />

me rendre compte du fonctionnement<br />

d’un comité de direction".<br />

La députée montoise enchaînera ensuite<br />

par un stage les 10 et 11 avril au sein de<br />

l’entreprise de production d’engrais<br />

Kemira, "parce que la production est<br />

un domaine qui m’est moins familier<br />

que celui <strong>des</strong> services et je tiens à<br />

m’y intéresser". Enfin, la députée a<br />

annoncé son intention de faire un stage<br />

en Flandre l’année prochaine, "soit dans<br />

une entreprise pharmaceutique, soit<br />

au sein d’une intercommunale de<br />

développement économique. Je <strong>pour</strong>rai<br />

ainsi mieux me rendre compte de<br />

la perception sur le terrain de notre<br />

économie mais aussi pratiquer mon<br />

néerlandais. C’est donc tout bénéfice !".<br />

Les parlementaires wallons participants<br />

PRENOM NOM PARTI SOCIETE ACCUEIL LOCALITE ACCUEIL<br />

Maurice BAYENET PS MECASOFT ANHEE<br />

Willy BORSUS MR RONVEAUX CINEY<br />

Pierre BOUCHER MR GLAXOSMITHKLINE RIXENSART<br />

Pol CALET PS HELIO CHARLEROI SA FLEURUS<br />

Olivier CHASTEL MR BASE BRUXELLES<br />

Ingrid COLICIS PS CATERPILLAR GOSSELIES<br />

Christophe COLLIGNON PS PRAYON SA ENGIS<br />

J.P. DARDENNE MR SUD CHARPENTES LAMCOL MARLOIE<br />

Christine DEFRAIGNE MR<br />

Michel de LAMOTTE CDH CE+T LIEGE<br />

Marc de SAINT MOULIN PS CARRIERES DU HAINAUT SOIGNIES<br />

Maurice DEHU PS VIGAN ENGINEERING SA NIVELLES<br />

Paul-Olivier DELANNOIS PS DESOBRY SA TOURNAI<br />

Monica DETHIER ECOLO OWENS CORNING BATTICE<br />

Laurent DEVIN PS WANTY SA EPINOIS<br />

Carlo DI ANTONIO CDH Crée sa propre Sté Coopérative<br />

CLIC & NET SERVICES<br />

Jacques ETIENNE CDH MEDIABEL NAMUR<br />

Françoise FASSIAUX-LOOTEN PS NOUVELLES VERRERIES MOMIGNIES<br />

DE MOMIGNIES<br />

Paul FICHEROULLE PS BASE BRUXELLES<br />

Richard FOURNAUX MR<br />

Paul FURLAN PS DISTILLERIE DE BIERCEE SA RAGNIES<br />

P.Y. JEHOLET MR STASSEN AUBEL<br />

Joëlle KAPOMPOLE PS TOTAL PETROCHEMICALS FELUY<br />

Joëlle KAPOMPOLE PS KEMIRA<br />

Joëlle KAPOMPOLE PS En Flandre<br />

Serge KUBLA MR CHOCOLATIER IRSI WATERLOO<br />

Robert MEUREAU PS MOLNLYCKE WAREMME<br />

Guy MILCAMPS PS TRAITEUR PIERRE PAULUS CINEY<br />

Alain ONKELINX PS EUROGENTEC SERAING<br />

OUGREE<br />

Florine PARY-MILLE MR<br />

J.P. PROCUREUR CDH TOYODA KOKI AUTOMOTIVE STREPY-<br />

TORSEN EUROPE<br />

BRACQUEGNIES<br />

J.P. PROCUREUR CDH En Flandre<br />

Daniel SENESAEL PS TREHOUT CARTONNAGES ESTAIMPUIS<br />

Isabelle SIMONIS PS GROUPE GUSTAVE PORTIER AWIRS<br />

INDUSTRIES<br />

(Flémalle)<br />

Edmund STOFFELS PS HOFFMANN, RESINEUX ET SAINT-VITH<br />

RABOTES<br />

René THISSEN CDH SPA MONOPOLE SPA<br />

Eliane TILLIEUX PS PERE OLIVE SEILLES<br />

Melchior WATHELET CDH TER BEKE WAARSCHOOT<br />

Liste arrêtée le 8 mars 2006. Ce tableau sera régulièrement tenu à jour en fonction <strong>des</strong> nouvelles deman<strong>des</strong> de stage sur www.uwe.be (rubrique "Base de données > Stages de Parlementaires")


Protocole de Kyoto<br />

L’heure d’un premier bilan<br />

Le Protocole de Kyoto vient de fêter son premier anniversaire. C'est l’occasion<br />

<strong>pour</strong> l’UWE de rappeler que, si les entreprises prennent effectivement leurs<br />

responsabilités <strong>pour</strong> diminuer leurs émissions de gaz à effets de serre, la<br />

problématique <strong>des</strong> changements climatiques nécessite avant tout une<br />

mobilisation collective.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Le Protocole de Kyoto est entré<br />

en vigueur il y a tout juste un an. Il fallait<br />

<strong>pour</strong> cela que 55 pays représentant<br />

55% <strong>des</strong> émissions de gaz à effets de<br />

serre <strong>des</strong> pays industrialisés le ratifient.<br />

Le premier objectif est atteint<br />

puisque 122 pays l'ont ratifié.<br />

Pour le deuxième objectif, les choses<br />

se sont compliquées avec le retrait<br />

<strong>des</strong> Etats-Unis qui représentent 36%<br />

du total <strong>des</strong> émissions de gaz à effet<br />

de serre <strong>des</strong> pays<br />

industrialisés. Ainsi,<br />

l'objectif de 55% n’a<br />

été atteint que<br />

lorsque la Russie a<br />

ratifié le Protocole de<br />

Kyoto, en novembre<br />

2004.<br />

Dans le protocole, les<br />

pays signataires s’engagent<br />

à réduire<br />

leurs émissions de<br />

gaz à effets de serre<br />

entre 2008 et 2012 à<br />

<strong>des</strong> niveaux inférieurs<br />

de 5,2% à ceux de 1990, et ce,<br />

afin d’enrayer le réchauffement planétaire.<br />

Les émissions de gaz à effets de<br />

serre proviennent essentiellement <strong>des</strong><br />

combustibles fossiles. C’est donc un<br />

défi énergétique que les pays signataires<br />

doivent relever. L’obligation<br />

belge et wallonne est une réduction<br />

de 7,5% <strong>des</strong> émissions par rapport à<br />

1990.<br />

Les entreprises wallonnes se sont<br />

engagées vis-à-vis du Gouvernement à<br />

augmenter leur efficience énergétique<br />

et à diminuer leurs émissions de gaz à<br />

effets de serre, en réalisant <strong>des</strong> investissements<br />

<strong>pour</strong> plus de 300 millions<br />

d’euros.<br />

Mais même si les entreprises prennent<br />

leurs responsabilités, la problématique<br />

<strong>des</strong> changements climatiques<br />

nécessite avant tout une prise de<br />

conscience citoyenne. Autrement dit,<br />

les entreprises auront beau améliorer<br />

Par Cécile NEVEN<br />

Les entreprises auront beau<br />

améliorer leur gestion de<br />

l'énergie ; leurs efforts<br />

resteront vains sans une<br />

mobilisation collective, qui<br />

passe par une modification<br />

<strong>des</strong> comportements<br />

individuels<br />

leur gestion de l’énergie, leurs efforts<br />

resteront vains tant qu’il n’y aura pas<br />

une mobilisation collective, qui passe<br />

par une modification <strong>des</strong> comportements<br />

individuels. Les chiffres en<br />

matière d’isolation <strong>des</strong> bâtiments sont<br />

à ce titre éloquents en Wallonie : sur<br />

un total de 1,1 million de logements,<br />

620.000 logements n’ont pas de murs<br />

extérieurs isolés, près de 400.000<br />

logements n’ont pas de double vitrage<br />

et 480.000 n’ont pas<br />

de toiture isolée. Il y a<br />

donc là une véritable<br />

nécessité d’améliorer<br />

l’efficacité énergétique<br />

<strong>des</strong> bâtiments.<br />

La première année<br />

d'application du protocole<br />

de Kyoto a été<br />

marquée par <strong>des</strong> progrès<br />

significatifs de la<br />

part <strong>des</strong> entreprises.<br />

Elles ont porté jusqu’à<br />

présent la totalité <strong>des</strong><br />

réductions engrangées.<br />

Il est évident<br />

qu’elles ne <strong>pour</strong>ront pas indéfiniment<br />

<strong>pour</strong>suivre leurs efforts en étant<br />

confrontées à une concurrence américaine,<br />

australienne, chinoise ou encore<br />

indienne… qui n’est soumise à aucune<br />

obligation de réduction ! L’Europe doit<br />

éviter de se créer à elle-même <strong>des</strong><br />

désavantages concurrentiels par<br />

rapport à ces pays. ||<br />

Retrouvez cette position de l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong><br />

<strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> sur www.uwe.be<br />

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VINGT<br />

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MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL11<br />

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Capital à risque<br />

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Brabant Wallon<br />

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...............................<br />

...............................<br />

...............................<br />

...............................<br />

Plus de 25 Business Angels ont uni leurs<br />

...............................<br />

efforts depuis le mois d’octobre <strong>pour</strong> lancer<br />

un fonds de capital à risque baptisé<br />

...............................<br />

...............................<br />

Bams Angels Fund, d’une capacité<br />

...............................<br />

actuelle de 8 millions d’euros. Son objectif<br />

: accompagner les jeunes entreprises<br />

...............................<br />

...............................<br />

innovantes sur la voie d’une croissance<br />

...............................<br />

durable, « en comblant le fossé entre<br />

...............................<br />

leur financement de départ réalisé par<br />

...............................<br />

les Business Angels et les institutions<br />

...............................<br />

publiques, et le financement ultérieur de<br />

...............................<br />

leur expansion apporté par les banques<br />

...............................<br />

», explique Christophe Guisset, membre<br />

...............................<br />

du management du fonds. Cette initiative<br />

...............................<br />

est née d’un triste constat, celui du<br />

...............................<br />

déclin <strong>des</strong> montants investis en Belgique<br />

...............................<br />

sur le marché du capital à risque (265<br />

...............................<br />

millions d’euros en 2000 contre 28 millions<br />

d’euros en 2004 !). «Il y a d’un côté<br />

...............................<br />

...............................<br />

les business angels isolées, et de l’autre,<br />

...............................<br />

les grands fonds privés qui ont relevé<br />

...............................<br />

leur seuil d’investissement à un minimum<br />

...............................<br />

de 2 millions d’euros. Entre les deux,<br />

...............................<br />

il existe une niche non exploitée dans<br />

...............................<br />

laquelle notre fonds compte se positionner».<br />

Le fonds, inspiré d’un modèle mis<br />

...............................<br />

...............................<br />

en place aux Etats-Unis, a déjà apporté<br />

...............................<br />

un soutien de 500.000 € à la société<br />

...............................<br />

Eurémis (Braine-L’Alleud). Plus d’infos<br />

...............................<br />

sur www.angelsfund.be<br />

...............................<br />

...............................<br />

...............................<br />

...............................<br />

Nouvelles technologies<br />

...............................<br />

Liège<br />

...............................<br />

...............................<br />

EVS Broadcast Equipment, leader<br />

...............................<br />

mondial <strong>des</strong> technologies numériques,<br />

...............................<br />

a présenté de très bons résultats <strong>pour</strong><br />

...............................<br />

l'année 2005, avec <strong>des</strong> ventes de 53,8<br />

...............................<br />

millions d’euros, soit 15 % de plus qu’en<br />

...............................<br />

2004. Avec une croissance attendue de<br />

...............................<br />

4,6 %, l’entreprise devrait atteindre un<br />

...............................<br />

chiffre d’affaires aux alentours de<br />

...............................<br />

60 millions d’euros en 2006. Quelques<br />

...............................<br />

30 engagements sont d’ailleurs prévus.<br />

...............................<br />

Belle réussite donc <strong>pour</strong> cette entreprise<br />

...............................<br />

fondée à Liège en 1994 par trois passionnés<br />

d’informatique et qui a, en 10 ans,<br />

...............................<br />

...............................<br />

multiplié son chiffre d’affaires par 25 et<br />

...............................<br />

s’est imposée comme leader mondial.<br />

...............................<br />

...............................<br />

...............................


12 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL<br />

Développement durable<br />

L’acheteur, acteur dans la chaîne d’approvisionnement<br />

Interpellée comme toutes les parties prenantes de la société sur la durabilité de ses activités et de celles de ses 6.000<br />

entreprises membres, l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> confirme aujourd’hui une position réfléchie et pesée en termes<br />

de développement durable. Depuis bientôt 3 ans, l’UWE a mis sur pied un groupe de travail. Ce dernier s’est récemment<br />

réuni <strong>pour</strong> débattre du rôle de l’acheteur dans la chaîne d’approvisionnement. Compte rendu.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Cécile NEVEN<br />

C’est au rythme d’une réunion<br />

bimestrielle que le groupe de travail<br />

Développement durable de l’UWE<br />

<strong>pour</strong>suit ses travaux en donnant l’occasion<br />

aux entreprises intéressées de<br />

débattre de différents aspects liés au<br />

développement durable. Les membres<br />

ont ainsi pu récemment écouter les<br />

témoignages de quelques entreprises<br />

sur le rôle de l’acheteur dans la chaîne<br />

d’approvisionnement.<br />

Les entreprises se trouvent confrontées<br />

aux règles du marché mondial,<br />

mais également aux attentes de leurs<br />

parties prenantes. La fonction d’acheteur<br />

ou de gestionnaire d’une centrale<br />

d’achat revêt une importance cruciale<br />

dans ce débat.<br />

Quelques entreprises ont accepté de<br />

partager leur expérience et leurs questionnements<br />

en la matière. The Cotton<br />

Group, PME du secteur textile basée<br />

dans la région de Villers-La-Ville<br />

(Marbais), active dans la fabrication et<br />

la distribution de vêtements promotionnels,<br />

sous-traite la fabrication de<br />

ses produits entre autres au<br />

Bangla<strong>des</strong>h. C’est davantage une<br />

démarche personnelle de l’entreprise<br />

qu’une pression de sa clientèle qui l’a<br />

amenée à une réflexion en matière de<br />

gestion durable de la politique d’achat.<br />

Consciente que ce courant encore balbutiant<br />

à l’heure actuelle se développera,<br />

elle a souhaité s’y inscrire de<br />

façon proactive. Elle a commencé par<br />

établir, sur base de co<strong>des</strong> existants,<br />

son propre code de conduite. Des<br />

membres du personnel interne, agissant<br />

comme auditeurs, attribuaient<br />

une note aux différents fournisseurs.<br />

Pour remédier au manque d’indépendance<br />

et de formation <strong>des</strong> acheteurs,<br />

l’entreprise s’est inspirée de la norme<br />

SA 8000 (norme de responsabilité<br />

sociale) et s’est affiliée au BSCI<br />

(Business Social Compliance Initiative),<br />

émanation du FTA (Foreign Trade<br />

Association), dans le but de définir, en<br />

collaboration avec les parties prenantes,<br />

un ensemble de points à améliorer<br />

au travers d’un code de conduite<br />

et d’un système d’audits indépendants<br />

communs.<br />

Ces audits sont réalisés par <strong>des</strong> sociétés<br />

spécialisées indépendantes. Un<br />

aspect apparaît essentiel : le côté<br />

positif et volontaire de l’état d’esprit<br />

du fournisseur, en l’absence duquel la<br />

procédure peut déboucher le cas<br />

échéant sur un arrêt de la relation<br />

commerciale.<br />

Faire un audit ne suffit pas s’il on veut<br />

réellement changer la situation. Il est<br />

également indispensable de lister l’ensemble<br />

<strong>des</strong> points à améliorer en leur<br />

associant une date de mise en œuvre<br />

en accord avec le fournisseur. Celui-ci<br />

aura ensuite le choix d’assurer seul<br />

cette mise en œuvre ou de faire appel<br />

à un consultant qui l’accompagnera<br />

dans sa démarche, afin d’instaurer au<br />

sein de son usine un environnement<br />

social responsable, en phase avec les<br />

attentes de ses clients. Cette procédure<br />

permettra in fine à l’usine de réussir<br />

le prochain audit BSCI qui lui ouvrira<br />

la voie à la certification SA8000.<br />

Les membres ont également eu l’occasion<br />

d’échanger leurs idées sur base<br />

<strong>des</strong> témoignages d’autres sociétés,<br />

dont l’entreprise Cherokee, fabricant<br />

d'équipements électroniques et systèmes<br />

d'énergie. Elle est membre<br />

d’un groupe international comportant<br />

également un site aux USA, en Inde et<br />

en Chine et emploie 250 personnes en<br />

Belgique. Engagée dans une réflexion<br />

sur le développement durable depuis<br />

5 ans, elle tente d’en définir les<br />

impacts sur sa politique d’achat dans<br />

le courant de l’année 2006.<br />

Après avoir mené une première<br />

réflexion globale sur ce qui <strong>pour</strong>rait<br />

être amélioré, plusieurs pistes se sont<br />

dégagées, dont notamment la<br />

conscientisation <strong>des</strong> fournisseurs.<br />

L’augmentation du nombre <strong>des</strong> stakeholders,<br />

due à la mise en bourse en<br />

2004, et la mise en place de la nouvelle<br />

usine chinoise début 2006, ont<br />

commencé à modifier les relations<br />

avec les fournisseurs. C’est en visitant<br />

les usines en Chine que les questions<br />

relatives aux aspects sociaux sont<br />

apparues, alors que les relations commerciales<br />

se focalisaient précédemment<br />

sur la qualité et les délais.<br />

Si ces réflexions sur la gestion de la<br />

chaîne d’achat sont encore balbutiantes<br />

en Région wallonne, on ne<br />

peut que se réjouir de la proactivité<br />

<strong>des</strong> entreprises qui se lancent dans<br />

ces démarches, en sensibilisant leurs<br />

acheteurs aux aspects sociaux, sans<br />

négliger <strong>pour</strong> autant la qualité, le prix<br />

<strong>des</strong> produits et le délai dans lequel ils<br />

sont fournis. ||<br />

www.uwe.be/indicateursDD : un outil<br />

exclusif de l’UWE <strong>pour</strong> vous aider à<br />

positionner votre entreprise en matière<br />

de développement durable<br />

Le groupe de travail « Développement durable » de l’UWE a défini une charte<br />

(www.uwe.be/developpementdurable.html), et conçu un outil de mesure<br />

(www.uwe.be/indicateursDD) dont les indicateurs permettent aujourd’hui à<br />

toutes les entreprises de se situer dans ce concept parfois difficile à appréhender.


.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

Aéronautique<br />

.................................................................................<br />

Fiscalité<br />

Radiothérapie<br />

Liège<br />

.................................................................................<br />

Wallonie<br />

Wallonie<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

Comme annoncé lors du salon du Bourget,<br />

Le 15 décembre 2005, le Parlement Wallon votait L’entreprise néo-louvaniste IBA, active dans le<br />

.................................................................................<br />

Techspace Aero , (Liège) est partenaire du<br />

un décret ayant <strong>pour</strong> but d’alléger la fiscalité <strong>des</strong> domaine du diagnostic <strong>des</strong> cancers et de<br />

.................................................................................<br />

moteur GEnx qui équipera à terme les Boeing cessions d’entreprises, d’immeubles d’habitation leurs traitements, en consortium avec l’Institut<br />

.................................................................................<br />

787 et 747-8 ainsi que l'Airbus A350. Le premier<br />

compresseur basse pression a été réa-<br />

succession. Dorénavant, seront appliqués <strong>des</strong> Fleurus, a racheté <strong>pour</strong> un euro symbolique<br />

et de biens meubles par voie de donation ou de national <strong>des</strong> radio-éléments (IRE), basé à<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

lisé par l'entreprise liégeoise dans un délai taux fixes et libératoires de 0, 3, 5 et 7 %, ce qui les activités radiopharmaceutiques du groupe<br />

.................................................................................<br />

record de 13 mois et a été livré à délai à<br />

permettra à chacun d’organiser la transmission Schering ainsi que sa division européenne<br />

.................................................................................<br />

General Electric en janvier dernier. Après<br />

de son patrimoine privé ou professionnel (par<br />

FDG (une technologie d’imagerie moléculaire<br />

.................................................................................<br />

différentes extensions du contrat initial,<br />

donation ou succession) dans <strong>des</strong> conditions<br />

<strong>des</strong>tinée à localiser de façon très précise les<br />

.................................................................................<br />

Techspace Aero assure aujourd'hui l'entière particulièrement avantageuses.<br />

cellules cancéreuses). Cette opération permet<br />

.................................................................................<br />

responsabilité de près de 5% du moteur complet<br />

qui sera utilisé sur les appareils phares<br />

Au cours de deux après-midi d’étude consacrées<br />

à ces questions fiscales (le 24 mars à<br />

à IBA, actuellement surtout présent aux Etats-<br />

.................................................................................<br />

Unis, de renforcer son leadership mondial<br />

.................................................................................<br />

<strong>des</strong> deux concurrents mondiaux du long<br />

Namur et le 29 mars à Liège), <strong>des</strong> spécialistes<br />

du marché FDG et devrait lui permettre<br />

.................................................................................<br />

et moyen courrier.<br />

issus de diverses organisations (UWE, UCM,<br />

d’accroître son chiffre d’affaires d’une dizaine<br />

.................................................................................<br />

Lorsque le moteur sera produit à plein régime,<br />

Chambre <strong>des</strong> Notaires, Barreau de Liège, IEC et<br />

de millions d’euros sur l’année 2006. Après les<br />

.................................................................................<br />

de 2012 à environ 2022, ce programme représentera<br />

un chiffre d'affaires de l'ordre de<br />

ESSF), répondront à toutes vos questions après<br />

Etats-Unis et l’Europe, IBA n’a par ailleurs pas<br />

.................................................................................<br />

avoir fait un exposé pratique de la matière.<br />

caché sa volonté de s’attaquer au marché<br />

.................................................................................<br />

130 millions d'euros par an <strong>pour</strong> l'entreprise<br />

asiatique<br />

Plus d’infos sur www.uwe.be<br />

.................................................................................<br />

liégeoise, soit plus du tiers de son<br />

.................................................................................<br />

chiffre d'affaires en 2005 !<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

.................................................................................<br />

13


14 EN COUVERTURE<br />

Gestion <strong>des</strong> déchets<br />

L'amélioration continue<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Depuis les premières directives<br />

européennes en matière de<br />

gestion <strong>des</strong> déchets, un certain<br />

nombre d'outils ont été mis en<br />

place et transposés en Wallonie.<br />

Dynamisme Wallon revient sur<br />

quelques aspects du chemin<br />

parcouru et <strong>des</strong> perspectives en<br />

la matière dans notre région.<br />

• Présentation de la stratégie<br />

européenne de prévention<br />

et de recyclage >> en page 16.<br />

• Holcim : valorisation <strong>des</strong><br />

déchets dans le procédé<br />

cimentier >> en page 21.<br />

• Wos : régénération <strong>des</strong> huiles<br />

usagées >> en page 22<br />

• Les filières de reprise<br />

<strong>des</strong> déchets >> en page 24.<br />

• Liste <strong>des</strong> opérateurs<br />

>> en page 26.<br />

• Plan de prévention et de<br />

gestion <strong>des</strong> déchets<br />

>> en page 29.


|| GESTION DES DÉCHETS 15<br />

Le 1er décembre 2005, Eric Trodoux,<br />

Directeur Général de l'entreprise<br />

hennuyère Wos, recevait la médaille<br />

d'argent du Prix belge de<br />

l'Environnement 2005-2006 <strong>pour</strong> la<br />

construction d'une raffinerie unique<br />

en Europe. Celle-ci transforme non<br />

pas du pétrole mais <strong>des</strong> déchets<br />

hydrocarbonés liqui<strong>des</strong> en différentes<br />

coupes pétrolières (huiles de base,<br />

gasoil, fuel, bitume, etc.), apportant<br />

ainsi un nouvel élan aux notions de<br />

développement durable, d'économie<br />

d'énergie et de fabrication de<br />

combustibles alternatifs.<br />

© corbis


16 EN COUVERTURE<br />

<strong>Union</strong> européenne :<br />

Quelle stratégie de prévention et de recyclage ?<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par André LEBRUN<br />

Dans une récente communication, la Commission européenne présente une stratégie thématique <strong>pour</strong> faire de l’<strong>Union</strong><br />

européenne une société axée sur le recyclage. La Commission y joint une proposition de révision de la directive<br />

relative aux déchets.<br />

Le 21 décembre 2005, la Commission européenne a<br />

présenté une stratégie thématique <strong>pour</strong> la prévention et le<br />

recyclage <strong>des</strong> déchets. Cette communication s’inscrit dans<br />

le cadre général du sixième programme d’action <strong>pour</strong><br />

l’environnement (6PAE), adopté en 2002, qui prévoit<br />

notamment que la Commission doit élaborer <strong>des</strong> stratégies<br />

thématiques dans sept domaines : pollution atmosphérique,<br />

milieu marin, prévention et recyclage <strong>des</strong><br />

déchets, utilisation durable <strong>des</strong> ressources, sols, pestici<strong>des</strong><br />

et environnement urbain.<br />

Nouvelle démarche<br />

Les stratégies thématiques incarnent une nouvelle<br />

démarche en matière de politique environnementale. Elles<br />

s’inscrivent dans une perspective à moyen terme, jusqu'aux<br />

alentours de 2020. Comme leur nom l'indique, elles<br />

portent sur <strong>des</strong> thèmes plutôt que sur <strong>des</strong> polluants ou <strong>des</strong><br />

activités économiques spécifiques, comme cela était le<br />

cas par le passé. Les stratégies fixent <strong>des</strong> objectifs environnementaux<br />

précis, et déterminent à partir de là les instruments<br />

les plus appropriés <strong>pour</strong> atteindre ces objectifs.<br />

Chaque stratégie s’appuie sur <strong>des</strong> recherches et <strong>des</strong><br />

connaissances scientifiques poussées, sur un examen<br />

approfondi de la politique en vigueur et sur une large<br />

consultation. Le but <strong>pour</strong>suivi par la Commission est de<br />

créer <strong>des</strong> synergies entre les sept stratégies et de les intégrer<br />

dans les politiques sectorielles existantes, la stratégie<br />

de Lisbonne et la stratégie de développement durable.<br />

Chaque stratégie thématique devrait ainsi contribuer à réaliser<br />

l'objectif à long terme en matière d'environnement<br />

durable, ainsi que les objectifs de Lisbonne en matière de<br />

croissance, d’emploi et d’éco-innovation.<br />

Les stratégies doivent aussi permettre d'améliorer la réglementation,<br />

de simplifier et de clarifier la législation en<br />

vigueur et de proposer une législation-cadre moins lourde<br />

lorsque de nouveaux textes législatifs sont jugés nécessaires.<br />

Elles contribuent ainsi à l’initiative «Mieux légiférer».<br />

Situation actuelle : le concept de hiérarchie<br />

<strong>des</strong> déchets<br />

La politique européenne actuelle <strong>des</strong> déchets se fonde sur<br />

le concept de hiérarchie <strong>des</strong> déchets. Ce qui signifie que,<br />

idéalement, les déchets devraient être évités et que ce qui<br />

ne peut être évité doit être réutilisé, recyclé et récupéré,<br />

les décharges devant être utilisées le moins possible. La<br />

Commission rappelle que la hiérarchie <strong>des</strong> déchets ne doit<br />

pas être considérée comme une règle rigide, dans la<br />

mesure où les diverses métho<strong>des</strong> de traitement <strong>des</strong><br />

déchets peuvent avoir <strong>des</strong> impacts environnementaux différents.<br />

L’objectif d’aller vers une société du recyclage et<br />

de la récupération consiste toutefois à tendre vers la hiérarchie,<br />

en évitant l’utilisation <strong>des</strong> décharges au bénéfice<br />

du recyclage et de la valorisation.<br />

La Commission relève qu’il est difficile d’obtenir <strong>des</strong> statistiques<br />

fiables sur la production de déchets. Les données<br />

fiables dont on dispose datent de 2002 et concernent les<br />

déchets générés par le secteur de la construction (510<br />

millions de tonnes) et par l'industrie manufacturière (427<br />

millions de tonnes), les déchets municipaux (241 millions<br />

de tonnes) et les déchets issus de la production d’énergie<br />

et de la fourniture d’eau (127 millions de tonnes). Ces<br />

seules données indiquent que la quantité de déchets produite<br />

chaque année dans l'<strong>Union</strong> européenne est supérieure<br />

à 1,3 milliard de tonnes, dont 58 millions sont classés<br />

comme déchets dangereux. Il manque cependant <strong>des</strong> données<br />

concernant l’extraction minière et l’exploitation de carrières,<br />

l’agriculture et la sylviculture, la pêche, les services<br />

et les secteurs publics. Le chiffre réel est donc plus élevé.<br />

Le volume de déchets municipaux produit par personne et<br />

par an est d’environ 530 kg. C’est une moyenne qui est<br />

susceptible de varier beaucoup d’un État membre à un<br />

autre. Par exemple, la production annuelle de déchets par<br />

personne dans l’UE-10 est de 300 à 350 kg, alors qu’elle<br />

est de 570 kg dans l’UE-15.<br />

La production globale de déchets continue d’augmenter à<br />

un rythme égal ou supérieur à celui de la croissance économique.<br />

© Fost plus


|| GESTION DES DÉCHETS 17<br />

© Fost plus<br />

Actuellement, dans l’<strong>Union</strong> européenne, 49% <strong>des</strong> déchets<br />

municipaux sont mis en décharge, 18% sont incinérés et<br />

27% recyclés ou compostés. La Commission avertit qu’il<br />

existe <strong>des</strong> disparités significatives d’un État membre à<br />

l’autre. Certains mettent en décharge 90% de leurs<br />

déchets municipaux, d’autres seulement 10%. Le recyclage<br />

<strong>des</strong> déchets municipaux a pratiquement doublé entre<br />

1995 et 2003 et représente aujourd’hui 82,3 millions de<br />

tonnes par an. La part de l’incinération augmente et génère<br />

en énergie l’équivalent de 8 millions de tonnes de pétrole.<br />

La Commission relève aussi que plusieurs États membres<br />

de l’UE-15 indiquent en outre qu’ils valorisent et recyclent<br />

une part importante <strong>des</strong> déchets issus de l’industrie manufacturière,<br />

dont seulement 10% vont en décharge.<br />

Approche fondée sur les impacts<br />

La stratégie Déchets <strong>pour</strong>suit l’objectif général de faire de<br />

l’<strong>Union</strong> européenne une société axée sur le recyclage qui<br />

s’efforce de prévenir la production de déchets, et lorsque<br />

cela n’est pas possible, de les utiliser comme ressources.<br />

La Commission estime que la politique communautaire<br />

<strong>des</strong> déchets peut contribuer à réduire l’impact négatif global<br />

de l’utilisation <strong>des</strong> ressources sur l’environnement.<br />

Limiter les déchets et promouvoir le recyclage et la valorisation<br />

de ceux-ci devrait augmenter l’efficacité <strong>des</strong> ressources<br />

naturelles utilisées en Europe et réduire l’impact<br />

négatif sur l’environnement de leur utilisation. Cela devrait<br />

contribuer à préserver les ressources disponibles, ce qui<br />

est essentiel <strong>pour</strong> une croissance économique durable.<br />

Les objectifs de base de l’actuelle politique communautaire<br />

en matière de gestion <strong>des</strong> déchets – limiter les<br />

déchets et promouvoir leur réutilisation, leur recyclage et<br />

leur valorisation afin de réduire leur impact négatif sur l’environnement<br />

– sont toujours d’actualité et seront préconisés<br />

dans cette approche fondée sur les impacts. La<br />

démarche de la Commission est d’axer la politique <strong>des</strong><br />

déchets sur les effets environnementaux les plus significatifs,<br />

en tenant compte du cycle de vie <strong>des</strong> ressources et<br />

<strong>des</strong> produits. L’approche fondée sur le cycle de vie analyse<br />

les incidences environnementales à chaque étape du cycle<br />

de vie d’une ressource ou d’un produit dans l’objectif de


18 EN COUVERTURE<br />

réduire au minimum les<br />

incidences globales.<br />

Appliquée aux déchets<br />

(dernière étape du cycle<br />

de vie d’une ressource),<br />

cette approche a <strong>pour</strong><br />

effet de ne pas axer la<br />

politique en matière de<br />

déchets uniquement sur la<br />

pollution générée par<br />

ceux-ci, mais également<br />

sur la manière dont de<br />

telles politiques peuvent<br />

aider à réduire les incidences<br />

sur l’environnement<br />

de l’utilisation de<br />

ressources.<br />

La Commission souhaite<br />

promouvoir les mesures de prévention. La stratégie ne fixe<br />

pas d’objectifs chiffrés quant à la prévention de la production<br />

de déchets au niveau de l’<strong>Union</strong> européenne, la<br />

Commission estimant qu’une telle approche de prévention<br />

ne serait ni <strong>des</strong> plus efficaces, ni n’aurait un bon rapport<br />

coûts-bénéfices. L’introduction d’objectifs chiffrés ne permettrait<br />

pas, dit la Commission de prendre en compte la<br />

complexité de l’impact environnemental. Il faut, estime la<br />

Commission instaurer un cadre européen qui fera progresser<br />

la prévention sur les plans pratique et scientifique. Le<br />

but est que tous les États membres s’emploient à mettre<br />

en place <strong>des</strong> politiques de prévention <strong>des</strong> déchets qui se<br />

traduisent par une utilisation plus rationnelle <strong>des</strong> ressources.<br />

Ces politiques doivent s’appliquer aux personnes<br />

et aux entreprises dont les décisions ont une influence sur<br />

la production de déchets.<br />

Une économie du recyclage<br />

Dans la mesure où les ressources disponibles sur le marché<br />

sont vouées à devenir déchets à un moment ou à un<br />

autre et que toute activité productive génère une forme de<br />

déchets, il est nécessaire d’adopter <strong>des</strong> mesures permettant<br />

de réintroduire les déchets dans le cycle économique.<br />

La Commission estime, à cet égard, que le secteur du<br />

recyclage a besoin d’un cadre réglementaire qui encourage<br />

les activités de recyclage.<br />

La Commission relève que la tendance actuelle est à l’augmentation<br />

<strong>des</strong> contrôles et <strong>des</strong> restrictions sur les transferts<br />

de déchets dans le marché intérieur. Cette tendance<br />

n’améliore pas de façon significative l’état de l’environnement<br />

et <strong>pour</strong>rait même conduire au développement d’une<br />

législation trop détaillée et à la micro-gestion <strong>des</strong> déchets<br />

au niveau national ou régional. Une conséquence potentielle<br />

de cette évolution serait une réduction de la disponibilité<br />

de déchets recyclables <strong>pour</strong> le secteur industriel européen,<br />

notamment dans les petits États membres. Pour<br />

infléchir cette tendance, il est nécessaire d’introduire un<br />

dispositif encadrant les activités de recyclage en Europe.<br />

Rendre le recyclage performant au plan environnemental<br />

passe par l’introduction de standards de déchets.<br />

Les mesures envisagées<br />

par la Commission incluent :<br />

• l’introduction de critères<br />

d’efficience <strong>pour</strong> les<br />

procédés de valorisation<br />

et le développement de<br />

lignes directrices <strong>pour</strong><br />

l’application de certaines<br />

clauses en matière de<br />

transport <strong>des</strong> déchets ;<br />

• la diffusion de<br />

meilleures pratiques via<br />

les standards minimums<br />

<strong>pour</strong> les procédés de<br />

valorisation pertinents et<br />

l’extension à venir du<br />

cadre de la directive<br />

I.P.P.C. à certaines activités<br />

de gestion <strong>des</strong> déchets ;<br />

• l’ajout d’une disposition réglementaire <strong>pour</strong> permettre<br />

l’adoption de critères environnementaux <strong>pour</strong> certains<br />

flux spécifiques de déchets, afin de spécifier qu’ils ne<br />

sont plus couverts par la législation en matière de<br />

déchets et doivent être considérés comme <strong>des</strong> produits.<br />

Ces mesures sont de nature à établir un marché intérieur<br />

<strong>pour</strong> le recyclage que le recours aux instruments économiques<br />

et l’introduction de taxe sur les décharges <strong>pour</strong>raient<br />

encore encourager.<br />

La Commission estime qu’il y a un large consensus sur le<br />

fait que la taxation de la mise en décharge a un bon rapport<br />

coûts-bénéfices et peut améliorer de façon marquée la gestion<br />

<strong>des</strong> déchets. Elle relève qu’il existe de gran<strong>des</strong> différences<br />

entre les niveaux de taxation imposés par différents<br />

Etats-membres et que ces différences <strong>pour</strong>raient provoquer<br />

<strong>des</strong> mouvements de déchets inutiles et affecter les<br />

conditions de concurrence entre entreprises de gestion <strong>des</strong><br />

déchets situées dans <strong>des</strong> États-membres différents.<br />

Comme tenu <strong>des</strong> probabilités limitées d’un accord sur cette<br />

question au niveau européen (l’adoption <strong>des</strong> mesures fiscales<br />

requiert l’unanimité au sein du Conseil), la première<br />

étape envisagée est de laisser les États membres à utiliser<br />

ce type d’instrument économique au niveau national et de<br />

les encourager à échanger les informations quant à leurs<br />

approches sur l’imposition de taxes d’élimination et à en<br />

tenir la Commission pleinement informée.<br />

© Fost plus<br />

Simplifier la législation<br />

D’une manière générale, la stratégie Déchets a aussi <strong>pour</strong><br />

but de simplifier et clarifier le cadre légal actuel, le secteur<br />

<strong>des</strong> déchets ayant été identifié comme un secteur prioritaire<br />

<strong>pour</strong> la simplification de la législation communautaire.<br />

La législation a, en effet, évolué avec le temps. Certains<br />

textes se recoupent et leur mise en œuvre pratique a mis en<br />

évidence la nécessité de clarifier certaines dispositions. La<br />

législation doit être actualisée <strong>pour</strong> fournir un cadre réglementaire<br />

clair <strong>pour</strong> les activités de traitement <strong>des</strong> déchets.


19<br />

|| GESTION DES DÉCHETS 19<br />

Une proposition de directive-cadre<br />

relative aux<br />

déchets est annexée à la<br />

stratégie thématique. Il<br />

s’agit de réviser la directive<br />

75/442/CEE relative<br />

aux déchets et de la<br />

fusionner avec la directive<br />

sur les déchets dangereux,<br />

notamment en introduisant<br />

la notion de cycle<br />

de vie, en clarifiant la fin<br />

de la vie du déchet et les<br />

définitions de valorisation<br />

et d’élimination, en introduisant<br />

une définition du recyclage et en éliminant les chevauchements<br />

<strong>des</strong> législations environnementales et<br />

autres.<br />

La Commission est d’avis qu’il n’est pas nécessaire de<br />

modifier de manière substantielle la définition de la notion<br />

de déchets. Elle préfère aborder la question via la notion de<br />

fin de vie du déchet (qui redevient une matière première<br />

nouvelle ou secondaire). Une modification de la directive<br />

est proposée <strong>pour</strong> établir <strong>des</strong> critères environnementaux<br />

par flux de déchets <strong>pour</strong> déterminer la fin de vie d’un<br />

déchet. La Commission<br />

s’engage aussi à publier<br />

<strong>des</strong> lignes directrices fondées<br />

sur la jurisprudence<br />

de la cour de Justice et<br />

traitant <strong>des</strong> problèmes<br />

posés par les sous-produits<br />

dans les secteurs de<br />

l’industrie concernés, sur<br />

la question de quand <strong>des</strong><br />

sous-produits devraient ou<br />

ne devraient pas être<br />

considérés comme <strong>des</strong><br />

déchets afin de clarifier la<br />

situation juridique <strong>des</strong><br />

opérateurs économiques et <strong>des</strong> autorités compétentes.<br />

L’efficacité de ces lignes directrices sera évaluée dans le<br />

cadre de l’évaluation générale de la stratégie thématique<br />

qui aura lieu d’ici 2010. Si besoin est, d’autres mesures<br />

seront définies en la matière, mais aussi <strong>pour</strong> faire progresser<br />

la prévention <strong>des</strong> déchets, favoriser l’application<br />

de l’approche axée sur le cycle de vie à la gestion <strong>des</strong><br />

déchets et évoluer vers une société fondée sur le recyclage.<br />

||<br />

© Fost plus


|| GESTION DES DÉCHETS 21<br />

Holcim<br />

Valorisation <strong>des</strong> déchets dans le procédé cimentier<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Sonia THIBAUT<br />

La production cimentière se caractérise par un procédé de combustion à très haute<br />

température, qui consomme une part importante de ressources naturelles non<br />

renouvelables. Dès 1989, l’entreprise Holcim (Obourg) s’est inscrite comme pionnière<br />

dans une démarche d’écologie industrielle : la valorisation de déchets industriels qui<br />

offrent un potentiel énergétique ou <strong>des</strong> composés minéraux nécessaires à la<br />

fabrication de ses ciments.<br />

Les avantages de la valorisation de déchets<br />

industriels en cimenterie<br />

La valorisation de déchets industriels dans le procédé<br />

cimentier contribue à la préservation <strong>des</strong> ressources naturelles<br />

non renouvelables <strong>pour</strong> les générations futures tout<br />

en s’inscrivant comme une solution fiable et responsable<br />

<strong>pour</strong> l’élimination <strong>des</strong> déchets de nombreuses industries<br />

et services publics qui ne peuvent être recyclés mais qui<br />

offrent un potentiel énergétique intéressant ou de composés<br />

minéraux nécessaires à la production de ciments.<br />

Cette activité très réglementée est soumise à autorisation.<br />

Le procédé qui ne génère aucun déchet résiduel est une<br />

réponse écologique <strong>pour</strong> ces déchets qui seraient autrement<br />

incinérés ou mis en décharge. Pour la cimenterie<br />

Holcim d’Obourg, cette démarche représente également<br />

une économie du coût thermique de son procédé grand<br />

consommateur d’énergie, ceci afin de lui permettre de rester<br />

concurrentiel sur le marché européen. La valorisation<br />

de déchets en cimenterie est également un levier important<br />

<strong>pour</strong> réduire les émissions globales de C0 2 dans le<br />

cadre <strong>des</strong> engagements du protocole de Kyoto.<br />

Quels déchets industriels sont valorisés<br />

dans la cimenterie Holcim ?<br />

Les déchets sélectionnés sont soit <strong>des</strong> liqui<strong>des</strong> (solvants,<br />

eaux usées, huiles usées…), soit principalement <strong>des</strong><br />

déchets soli<strong>des</strong> ou pâteux (boues industrielles et de station<br />

d’épuration, goudrons…). Tous ces déchets subissent<br />

préalablement <strong>des</strong> analyses approfondies <strong>pour</strong> s’assurer<br />

du respect <strong>des</strong> limites d’acceptation imposées par les<br />

autorisations, <strong>des</strong> normes sécurité et environnement en<br />

vigueur, tout en veillant à ce qu’ils soient parfaitement<br />

compatibles avec le procédé et la qualité <strong>des</strong> ciments.<br />

Certains déchets spécifiques sont interdits, tels que les<br />

déchets radioactifs, explosifs, hospitaliers, etc.<br />

Cette démarche développée avec rigueur permet à l’usine<br />

Holcim d’économiser chaque année une part importante<br />

de l’énergie (en 2004, 114.000 tonnes équivalent pétrole<br />

TEP sur 190.000) et <strong>des</strong> matières premières non renouvelables<br />

(300.000 tonnes) nécessaires à son activité.<br />

La plateforme Scoribel,<br />

une solution performante<br />

<strong>pour</strong> la valorisation <strong>des</strong> déchets<br />

Holcim <strong>pour</strong>suit une politique d’investissement ambitieuse<br />

dans ses outils <strong>pour</strong> assurer cette démarche dans<br />

le respect de la santé et sécurité du personnel et du voisinage<br />

et de l’environnement (silos confinés, manutention<br />

automatique, broyeur-sécheur <strong>pour</strong> le prétraitement spécifique<br />

de boues).<br />

Holcim a investi également dans la plateforme Scoribel à<br />

Seneffe qui permet de réceptionner une large gamme et<br />

un volume important de déchets en vue de les transformer<br />

en combustibles de substitution liqui<strong>des</strong> ou soli<strong>des</strong>.<br />

Scoribel a développé une large expertise et pilote par son<br />

savoir-faire de nombreux développements dans ce<br />

domaine au sein du groupe Holcim. Scoribel est ainsi une<br />

référence <strong>pour</strong> le traitement mais aussi <strong>pour</strong> l'analyse de<br />

déchets industriels. La certification ISO17025 est aussi un<br />

formidable moyen d'offrir un service de qualité tant <strong>pour</strong> la<br />

cimenterie à Obourg qu’aux clients externes. ||<br />

En quoi le procédé cimentier est-il<br />

fiable <strong>pour</strong> la valorisation <strong>des</strong> déchets ?<br />

Deux éléments essentiels garantissent la fiabilité de la<br />

valorisation de déchets en cimenterie :<br />

Primo, le four à clinker est un excellent outil de <strong>des</strong>truction<br />

<strong>des</strong> déchets. La température élevée <strong>des</strong> gaz (la flamme<br />

atteint 2000°C et la matière 1450°C), associée à leur long<br />

temps de séjour dans le four et en atmosphère oxydante<br />

garantissent une totale <strong>des</strong>truction <strong>des</strong> déchets. Les résidus<br />

cendreux se recombinent à la matière qui est dans le four.<br />

Secundo, ces déchets sont sélectionnés de façon que leurs<br />

résidus cendreux, à l'issue de leur combustion, soient<br />

complémentaires aux minéraux constitutifs du clinker.<br />

En ce qui concerne les émissions atmosphériques, les<br />

étu<strong>des</strong> d’incidences et l'expérience de plus de 20 ans ont<br />

démontré que les émissions de fours ne sont pas modifiées<br />

lorsque les combustibles classiques sont remplacés par <strong>des</strong><br />

déchets industriels. Ces émissions restent inférieures aux<br />

valeurs limites imposées.


22 EN COUVERTURE<br />

Primée au Prix belge de l’Environnement 2005-2006<br />

La régénération <strong>des</strong> huiles usagées selon WOS<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Vinciane PINTE<br />

Depuis plus de 25 ans, la société WOS, située à Hautrage, traite <strong>des</strong> déchets hydrocarbonés liqui<strong>des</strong> et soli<strong>des</strong>. Elle<br />

vient d’être récompensée par le Prix belge de l’Environnement 2005-2006 <strong>pour</strong> sa nouvelle unité de régénération de<br />

déchets hydrocarbonés liqui<strong>des</strong>.<br />

L’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>, la FEB (Fédération<br />

<strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> de Belgique), le VOKA (réseau flamand<br />

<strong>des</strong> entreprises) et l’UEB (<strong>Union</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> de<br />

Bruxelles) ont récompensé la société hennuyère Wos de la<br />

médaille d’argent <strong>pour</strong> le Prix belge de l’Environnement<br />

2005-2006. Ce prix bisannuel vise les entreprises qui se<br />

sont distinguées dans le domaine du développement<br />

durable, et plus précisément dans celui de l’environnement.<br />

Comme l’explique Eric Trodoux, son Directeur général,<br />

"Wos Hautrage a décroché cette médaille suite à l’investissement<br />

en 2004 dans son unité de régénération <strong>des</strong><br />

déchets hydrocarbonés liqui<strong>des</strong> – tels que les huiles de<br />

moteurs, de turbine, de compresseurs, de fuels pollués,<br />

<strong>des</strong> huiles et graisses de friture, etc."<br />

Ce procédé de raffinage est unique en Europe. Il s’agit<br />

d’une adaptation du cracking thermique utilisé par les raffineurs<br />

<strong>pour</strong> traiter les fonds de colonne de distillation de<br />

pétrole. "L’innovation de cette nouvelle raffinerie réside<br />

dans la transposition du cracking thermique utilisé par les<br />

raffineurs <strong>pour</strong> transformer non pas du pétrole, précise<br />

Eric Trodoux, mais bien <strong>des</strong> déchets hydrocarbonés – les<br />

huiles usagées – en différentes produits valorisables tels<br />

que gasoil de chauffage, huiles de base, fuels, bitumes,<br />

etc."<br />

WOS Hautrage traite 80.000 tonnes de déchets hydrocarbonés<br />

liqui<strong>des</strong> et soli<strong>des</strong> par an en vue de préparer <strong>des</strong><br />

produits neufs ou <strong>des</strong> combustibles de substitution. Ce<br />

Outre la régénération <strong>des</strong> huiles usagées, Wos est également<br />

active dans sept autres domaines spécifiques :<br />

- le traitement par voie physico-chimique <strong>des</strong> eaux usées polluées<br />

par divers hydrocarbures,<br />

- la régénération d’antigels et de liqui<strong>des</strong> de refroidissement par<br />

voie physico-chimique,<br />

- le recyclage <strong>des</strong> filtres à huile, à gasoil, à air par séparateur <strong>des</strong><br />

principaux constituant du filtre,<br />

- le prétraitement et la stabilisation <strong>des</strong> boues huileuses, <strong>des</strong><br />

graisses, de bitumes et de sédiments divers (y compris terres<br />

polluées) souillées par les hydrocarbures,<br />

- Centre de regroupement de déchets hydrocarbonés,<br />

- Collecte avec as propre flotte <strong>des</strong> huiles usagées, eaux souillées,<br />

boues huileuses,<br />

- Collectes spécifiques <strong>des</strong> déchets issus <strong>des</strong> garages.<br />

Eric Trodoux, Directeur Général de Wos-Hautrage, reçoit <strong>des</strong> mains de<br />

Vincent Reuter, Administrateur Délégué de l'UWE, la médaille d'argent du<br />

Prix belge de l'Environnement 2005-2006.<br />

nouvel investissement permettra de continuer l’amélioration<br />

continue de la qualité <strong>des</strong> produits régénérés mais<br />

s’inscrit totalement dans les impositions exigées par la<br />

Communauté européenne.<br />

De plus, il s’agit d’une réponse concrète aux nouvelles<br />

législations régionales sur l’obligation de reprise <strong>des</strong> huiles<br />

usagées à charge <strong>des</strong> producteurs et metteurs sur le marché<br />

<strong>des</strong> huiles neuves. "La Belgique possèdera en Wallonie<br />

le seul centre du Benelux à répondre à la fois aux obligations<br />

européennes de recyclage et aux nouvelles règles<br />

imposées par les régions".<br />

Les avantages de la technologie mise au point sont multiples<br />

: "la flexibilité dans le traitement de tous types de<br />

déchets hydrocarbonés et dans la production d’une large<br />

gamme de produits finis ; une faible consommation énergétique,<br />

un respect <strong>des</strong> normes de rejets gazeux, une<br />

réduction de 56.5% de l’émission de gaz à effet de serre<br />

par rapport à une raffinerie, un cycle de vie <strong>des</strong> produits<br />

pétroliers allongé, une technologie évolutive avec fabrication<br />

de biofuel, etc." ||<br />

Avec la nouvelle raffinerie de Wos-Hautrage, la Belgique possèdera en<br />

Wallonie le seul centre du Benelux à répondre à la fois aux obligations<br />

européennes de recyclage<br />

et aux nouvelles règles<br />

imposées par les régions.<br />

Plus d’infos :<br />

www.prixenvironnement.be


|| GESTION DES DÉCHETS 23<br />

Les autres lauréats du Prix belge<br />

de l'Environnement 2005-2006<br />

La médaille d’or <strong>pour</strong> Alpro<br />

Le premier prix a été attribué à Alpro, originaire de Wevelgem<br />

(Province de Flandre occidentale). La société Alpro est la plus jeune<br />

filiale du groupe alimentaire Vandemoortele. Forte d’un procédé de<br />

fabrication entièrement naturel, elle est considérée comme la<br />

pionnière en matière de transformation de fèves de soja en<br />

produits tels que boissons, <strong>des</strong>serts, yaourts… Dans ce cadre,<br />

Alpro entretient <strong>des</strong> contacts très étroits avec les cultivateurs<br />

locaux, notamment en Amérique du Sud et en Chine. L’entreprise<br />

s’est vu décerner le prix de l’environnement <strong>pour</strong> cette collaboration<br />

internationale axée sur la durabilité.<br />

Et la médaille de bronze<br />

<strong>pour</strong> Wasserij Sint-Joris<br />

Le troisième prix est attribué à Wasserij Sint-Joris de<br />

Gingelom-Jeuk (Province du Limburg). Cette blanchisserie<br />

industrielle, spécialisée dans le secteur <strong>des</strong> soins de santé<br />

(hôpitaux, maisons de repos et institutions psychiatriques) a lancé,<br />

en synergie avec ses fournisseurs, un programme environnemental<br />

très poussé et entièrement intégré qui a permis de réaliser <strong>des</strong><br />

économies de 30 à 80% dans plusieurs compartiments<br />

environnementaux à savoir l’eau, l’énergie, l’air, le sol et le textile<br />

(déchets et matières premières).


24 EN COUVERTURE<br />

Les obligations de reprise de déchets :<br />

Première évaluation<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Cédric SLEGERS, Directeur adjoint FEGE-FEBEM<br />

Lancée il y a une dizaine d’années, les obligations de reprise de déchets se sont multipliées <strong>pour</strong> couvrir aujourd’hui<br />

une vingtaine de flux de déchets. L’organisation de la reprise a donné naissance à plusieurs organismes. L’heure est<br />

à une première évaluation.<br />

Depuis le premier Plan wallon <strong>des</strong> déchets en 1991, la<br />

gestion <strong>des</strong> déchets s’est constamment améliorée en<br />

Région <strong>Wallonne</strong>. Dans le domaine <strong>des</strong> déchets ménagers,<br />

les collectes sélectives se sont développées et au niveau<br />

industriel, les entreprises ont mis en œuvre <strong>des</strong> actions<br />

afin d’optimaliser la gestion de leurs différents flux de<br />

déchets. Nous atteignons aujourd’hui en Région <strong>Wallonne</strong><br />

une <strong>des</strong> meilleures performances d’Europe.<br />

L’ensemble de ces réalisations s’est mis en œuvre grâce à<br />

une prise de conscience environnementale, à l’intérêt <strong>des</strong><br />

filières de recyclage et de valorisation mais également car<br />

le monde industriel a su prendre et organiser ses responsabilités<br />

dans le cadre <strong>des</strong> obligations de reprise.<br />

Ce mode de gestion vise à consacrer le principe de la «responsabilité<br />

étendue du producteur» consacré par l’OCDE.<br />

L’objectif est de définir un mécanisme par lequel la responsabilité<br />

d’un producteur sur son produit est étendue<br />

afin d’y inclure le coût du traitement final du déchet. Ainsi,<br />

si jusqu’au début <strong>des</strong> années 90, la responsabilité financière<br />

du traitement du déchet reposait sur le détenteur <strong>des</strong><br />

déchets … elle s’est déplacée en amont vers celui qui produit<br />

<strong>des</strong> biens qui deviennent un jour déchet. En effet, dès<br />

1993 (la fameuse loi écotaxes), le législateur fédéral a mis<br />

en place une obligation de gestion <strong>pour</strong> les producteurs de<br />

piles mais également <strong>des</strong> produits agricoles phytopharmaceutiques.<br />

Dès 1996, les Régions ont défini un cadre légal<br />

<strong>pour</strong> les déchets d’emballages. A ce jour, les organisations<br />

Si jusqu’au début <strong>des</strong> années 90, la responsabilité<br />

financière du traitement du déchet reposait sur le<br />

détenteur <strong>des</strong> déchets, elle s’est déplacée en amont vers<br />

celui qui produit <strong>des</strong> biens qui deviennent un jour déchet.<br />

mises en place <strong>pour</strong> y répondre, FOST PLUS et VAL-I-PAC,<br />

constituent les pionniers <strong>des</strong> grands organismes de gestion<br />

<strong>des</strong> obligations de reprise.<br />

Les contraintes légales n’en sont pas restées là et aujourd’hui,<br />

ce sont près de 20 flux de déchets qui sont gérés suivant<br />

ce mode de gestion (piles, emballages phytopharmaceutiques,<br />

batteries, pneus, véhicules hors d’usage,<br />

déchets électriques, secteur de la presse, lampes néons,<br />

huiles usées, huiles et graisses de friture, bâches agricoles,<br />

imprimés publicitaires…) et après plus de dix ans d’actions<br />

sur le terrain, les Régions belges ont décidé d’évaluer les<br />

systèmes mis en place. Si la Région flamande souhaite<br />

d’abord réaliser une étude via l’OVAM (Administration flamande<br />

<strong>des</strong> déchets), la Région <strong>Wallonne</strong> a quant à elle déjà<br />

édicté, dans sa déclaration de politique régionale, une série<br />

de principe à modifier. Quels sont les éléments qui méritent<br />

une attention dans cette évaluation ?<br />

Les différentes approches<br />

Le vocabulaire est resté unique – on parle d’obligation de<br />

reprise – mais les organisations <strong>pour</strong> chaque flux sont<br />

généralement différentes. Chaque obligation nouvelle a<br />

été le fruit d’une réflexion au sein du monde industriel qui<br />

a décidé quelle était la manière optimale d’organiser son<br />

obligation de reprise :<br />

• Certaines organisations sont agréées par les Pouvoirs<br />

publics (VAL-I-PAC, FOST PLUS), alors que les autres<br />

s’inscrivent dans un cadre d’une convention environnementale<br />

liant le secteur privé aux Pouvoirs publics ;<br />

• Certaines associations organisent la totalité du marché<br />

<strong>pour</strong> gérer la reprise (RECUPEL, BEBAT) alors que<br />

d’autres laissent le marché agir et mettent en place une<br />

administration de l’information (RECYTYRE, VALORLUB,<br />

VALORFRIT, …) ;<br />

• Certaines imposent la gratuité de la reprise <strong>des</strong> déchets<br />

(RECUPEL, RECYTYRE) ;<br />

• Certaines organisations financent l’entièreté du coût<br />

(par exemple FOST PLUS et RECUPEL), alors que<br />

d’autres en financent une partie (FOTINI), ou dédommage<br />

les Régions sous une autre manière (Presse).<br />

Ces différentes approches montrent que chaque flux<br />

nécessite une réflexion spécifique. Le secteur privé de<br />

gestion <strong>des</strong> déchets souligne d’ailleurs l’intérêt d’harmoniser<br />

l’administration de ces différents flux car le reporting<br />

de chaque mode de gestion est actuellement trop différent<br />

– c’est d’ailleurs le projet RECYDATA. Parallèlement, il est


|| GESTION DES DÉCHETS 25<br />

fondamental <strong>pour</strong> le secteur industriel que les Régions gardent<br />

un point de vue unique <strong>pour</strong> l’encadrement de ces<br />

obligations. Ce fut notamment une <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> motivations<br />

de la réalisation d’un cadre légal unique en 1996, il<br />

serait regrettable et pénalisant <strong>pour</strong> les entreprises que les<br />

Régions divergent aujourd’hui dans la vision d’organisation<br />

<strong>des</strong> obligations de reprise.<br />

La transparence<br />

On estime qu’environ 200 millions d’euros sont consacrés<br />

chaque année à la gestion <strong>des</strong> obligations de reprise par<br />

les différentes organisations belges. Certaines autorités<br />

publiques souhaiteraient avoir une meilleure transparence<br />

de la gestion financière mais quelle en est la justification ?<br />

Ces budgets sont gérés par <strong>des</strong> organisations privées,<br />

avec <strong>des</strong> règles du privé, mais les principales d’entre elles<br />

vont déjà au-delà de leurs obligations légales, en permettant<br />

aux Régions de bénéficier de postes d’observateurs<br />

dans leur gestion. Fost Plus et VAL-I-PAC, qui gèrent près<br />

de 2/3 du montant financier susmentionné sont même<br />

suivis par une administration interrégionale spécifique (la<br />

Commission interrégionale de l’emballage). La mise en<br />

place d’un transfert financier vers le producteur doit s’accompagner<br />

également par l’acceptation d’un transfert de<br />

responsabilité.<br />

De plus, le secteur industriel ne doit pas être considéré<br />

uniquement comme la source financière d’obligations décidées<br />

par les autorités administratives ou politiques. Il faut<br />

une juste adéquation entre les objectifs à atteindre, les<br />

montants financiers correspondants à mettre en œuvre et<br />

le service important que les collecteurs et entreprises de<br />

traitement <strong>des</strong> déchets doivent y consacrer. Tout déséquilibre<br />

rompt l’efficacité du système de reprise.<br />

La pérennité de l’efficacité<br />

Voilà plus de dix ans que le secteur industriel a mis en<br />

place <strong>des</strong> organisations <strong>pour</strong> gérer les déchets soumis à<br />

obligation de reprise. Plusieurs d’entre elles atteignent<br />

aujourd’hui une efficacité reconnue au niveau européen,<br />

voir même mondial. Un dialogue continu mais également<br />

une gestion rigoureuse sont les astuces <strong>pour</strong> établir un<br />

système optimal.<br />

Toute réforme doit être le fruit d’une évaluation avec l’ensemble<br />

<strong>des</strong> acteurs. Il est fondamental aujourd’hui de<br />

réfléchir à l’avenir <strong>des</strong> obligations de reprise en terme<br />

d’efficience et d’efficacité. ||<br />

La FEGE (Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> de gestion de l’Environnement)<br />

organise un colloque sur ce sujet le jeudi 4 mai 2006 après-midi à Wavre.<br />

Plus d'infos sur www.febem-fege.be.


26 EN COUVERTURE<br />

Obligation de reprise :<br />

liste <strong>des</strong> opérateurs en Belgique<br />

Produits/déchets concernés Où s’adresser ?<br />

Piles et accumulateurs, lampes de poche<br />

BEBAT, Fonds <strong>pour</strong> la Collecte <strong>des</strong> piles<br />

Woluwe Garden B, Boulevard de la Woluwe, 28/7 – <strong>193</strong>2 ZAVENTEM<br />

Tél. 02/721.24.50 - Fax : 02/721.07.20<br />

Contact : Yves VAN DOREN, Directeur général<br />

yvd@bebat.be - www.bebat.be<br />

Pneus usés<br />

RECYTYRE<br />

Boulevard de la Woluwe 46, Bte 12 – 1200 BRUXELLES<br />

Tél. 02/778.62.00 - Fax. 02/778.62.22<br />

Contact : Chris LORQUET, Responsable opérationnel<br />

chris.lorquet@recytyre.be - www.recytyre.be<br />

FEBELPLAST<br />

Square Marie-Louise 49 – 1000 BRUXELLES<br />

Tél. : 02/238.98.69 - Fax : 02/238.99.89<br />

Contact : Bruno PHILIPPE, Secrétaire général adjoint (caoutchouc)<br />

bphilippe@fedichem.be - www.fedichem.be<br />

Déchets de papier<br />

UNION DES EDITEURS DE LA PRESSE PERIODIQUE<br />

Boulevard Edmond Machtens, 79/23 – 1080 BRUXELLES<br />

Tél. 02/414.12.35 - Fax : 02/414.23.95<br />

Contact : Jean-Paul van GRIEKEN, Secrétaire général<br />

jpvg@upp.be - www.upp.be<br />

FEBELMA<br />

Boulevard Paepsem, 22/8 – 1070 BRUXELLES<br />

Tél. : 02/558.97.50 - Fax : 02/558.97.58<br />

Contact : Alain LAMBRECHTS, Secrétaire général<br />

magazines@febelma.be - www.febelma.be<br />

JOURNAUX FRANCOPHONES BELGES<br />

Boulevard Paepsem, 22/7 – 1070 BRUXELLES<br />

Tél. 02/558.97.80 - Fax : 02/558.97.87<br />

Contact : Catherine ANCIAUX, Juriste<br />

catherine.anciaux@jfb.be - www.jfb.be<br />

Médicaments périmés<br />

A.P.B. (Association pharmaceutique belge)<br />

Rue Archimède, 11 – 1000 BRUXELLES<br />

Tél. : 02/285.42.00 - Fax : 02/285.42.85<br />

Contact : Anne LECROART, Présidente<br />

lecroart.anne@mail.apb.be - www.apb.be<br />

OPHACO<br />

Route de Lennik, 900 – 1070 BRUXELLES<br />

Tél. 02/529.92.41 - Fax. 02/529.93.76<br />

Contact : Marc-Henri CORNELY, Secrétaire général<br />

mh.cornely@ophaco.org - www.ophaco.org (en construction)<br />

Véhicules hors d'usage<br />

FEBELAUTO<br />

Boulevard de la Woluwe, 46, bte 13 – 1200 BRUXELLES<br />

Tél. 02/778.64.62 - Fax : 02/778.64.12<br />

Contact : Catherine LENAERTS, Directeur<br />

info@febelauto.be - www.febelauto.be<br />

Déchets d'équipements électriques et électroniques RECUPEL<br />

Huiles usagées<br />

Plastiques agricoles usagés<br />

Boulevard Auguste Reyers, 80 – 1030 BRUXELLES<br />

Tél. 02/706.86.28 - Fax : 02/706.86.13<br />

Contact : Katrien VERFAILLIE<br />

katrien.verfaillie@recupel.be - www.recupel.be<br />

VALORLUB<br />

Avenue Reine Astrid, 59/8 – 1780 WEMMEL<br />

Tél. 02/456.84.52 - Fax : 02/456.84.53<br />

Contact : Frank VANDERPOOTEN, Directeur<br />

frank.vanderpooten@valorlub.be - www.valorlub.be<br />

FEBELPLAST<br />

Square Marie-Louise 49 – 1000 BRUXELLES<br />

Tél. 02/238.98.69 - Fax : 02/238.99.89<br />

Contact : Geert SCHEYS, Secrétaire général (matières plastiques)<br />

gscheys@fedichem.be - www.fedichem.be


|| GESTION DES DÉCHETS 27<br />

Batteries de démarrage au plomb<br />

Déchets photographiques<br />

Huiles et graisses de comestibles<br />

Emballages de produits de protection <strong>des</strong> cultures<br />

Déchets d'emballages ménagers<br />

Déchets d'emballages industriels<br />

RECYBAT<br />

Boulevard de la Woluwe, 46 – 1200 BRUXELLES<br />

Tél. 02/778.62.78 - Fax : 02/778.62.25<br />

Contact : Valérie DONNAY, Secrétaire générale<br />

info@recybat.be - www.recybat.be (en construction)<br />

FOTINI<br />

Nekkerputstraat, 41 – 9000 GENT<br />

Tél. 09/236.54.77 - Fax : 09/236.54.77<br />

Contact : Willy VAN HEMELRYCK, Président<br />

wvhemel@kodak.com<br />

VALORFRIT<br />

Avenue Reine Astrid, 59/8 – 1780 WEMMEL<br />

Tél. 02/456.84.51 - Fax : 02/456.84.59<br />

Contact : Tom SMIDTS, Chef de Projet<br />

tom.smidts@valorfrit.be - www.valorfrit.be<br />

PHYTOFAR - RECOVER<br />

Square Marie-Louise, 49 – 1000 BRUXELLES<br />

Tél. 02/238.98.56 - Fax : 02/238.97.57<br />

Contact : Danielle DEBROUX, Assistante<br />

ddebroux@fedichem.be - www.phytofar.be<br />

FOST PLUS<br />

Rue Martin V, 40 – 1200 BRUXELLES<br />

Tél. 02/775.03.58 - Fax : 02/771.16.96<br />

Contact : Linda FERRARI<br />

Business.administration@fostplus.be - www.fostplus.be<br />

VAL-I-PAC<br />

Avenue Reine Astrid, 59 – 1780 WEMMEL<br />

Tél. 02/456.83.10 - Fax : 02/456.83.20<br />

info@valipac.be - www.valipac.be


|| GESTION DES DÉCHETS 29<br />

Plan de prévention et de gestion <strong>des</strong> déchets<br />

Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Sylvaine MENVIELLE<br />

Longtemps considérée secondaire, la gestion <strong>des</strong> déchets est aujourd’hui une<br />

préoccupation majeure <strong>des</strong> entreprises. A la demande de la Région <strong>Wallonne</strong>,<br />

la Cellule <strong>des</strong> Conseillers en Environnement de l’UWE assure la promotion du<br />

Plan de prévention et de gestion <strong>des</strong> déchets auprès <strong>des</strong> entreprises. Leur<br />

principe : le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit.<br />

Pourquoi un plan de prévention ?<br />

La prévention de la production de déchets présente un<br />

grand intérêt du point de vue de l’environnement. S’il est<br />

inéluctable de produire <strong>des</strong> déchets, les quantités générées<br />

et leur toxicité peuvent certainement être réduites.<br />

Produire moins de déchets signifie que les ressources<br />

naturelles seront utilisées de façon plus efficace, mais<br />

cela permet aussi de réduire les impacts liés à leur gestion<br />

(transport, traitement, etc.).<br />

Un autre point qui devrait inciter les entreprises à initier<br />

<strong>des</strong> actions concrètes dans ce domaine sont les économies<br />

substantielles qui en découleraient.<br />

Comment réaliser un plan de prévention ?<br />

Les mesures de prévention peuvent être prises à différents<br />

niveaux au sein de l'entreprise: en amont du process<br />

de fabrication lors de l'achat de matières premières,<br />

au sein même de la ligne de production en optimalisant<br />

celle-ci ou lors de l'expédition <strong>des</strong> produits finis en adaptant<br />

leur conditionnement.<br />

Pour promouvoir ces pratiques, la Cellule <strong>des</strong> Conseillers<br />

en Environnement de l’UWE a décidé de <strong>pour</strong>suivre la<br />

méthodologie qui a fait ses preuves au cours <strong>des</strong> 800 diagnostics<br />

environnementaux qu’elle a réalisé par le passé.<br />

Son intervention comprendra :<br />

• L’évaluation critique de la gestion actuelle <strong>des</strong> déchets.<br />

• Des propositions d’améliorations basées sur les principes<br />

de prévention.<br />

• L’élaboration d’un plan d’actions.<br />

• Le suivi <strong>des</strong> actions mises en œuvre<br />

Pour l’élaboration et le suivi du plan d’actions, le responsable<br />

d'entreprise se prononce, en toute liberté, sur ces<br />

propositions et établit un projet de calendrier <strong>pour</strong> la réalisation<br />

de celles qu’il souhaite prendre en compte. La<br />

démarche est bien sûr strictement confidentielle. De plus,<br />

lors de la première année pilote, elle sera gratuite <strong>pour</strong><br />

les 30 premiers Plans de prévention qui seront ainsi<br />

élaborés. ||<br />

Si vous êtes intéressés par une information plus complète,<br />

n’hésitez à contacter la Cellule <strong>des</strong> Conseillers en Environnement de l'UWE<br />

(010/47.19.43, conseillers@uwe.be)<br />

Pour sa nouvelle<br />

mission, la Cellule <strong>des</strong><br />

Conseillers en<br />

Environnement de<br />

l'UWE a décidé de<br />

<strong>pour</strong>suivre la<br />

méthodologie qui a fait<br />

ses preuves au cours<br />

<strong>des</strong> 800 diagnostics<br />

environnementaux<br />

qu’elle a réalisé<br />

par le passé.<br />

Les expériences à l’étranger :<br />

• En Flandre, le 5e programme de subsi<strong>des</strong> du Gouvernement flamand,<br />

PRESTI 5, vise à stimuler la prévention <strong>des</strong> déchets et <strong>des</strong><br />

émissions auprès <strong>des</strong> PME flaman<strong>des</strong>. En 2005, les entreprises de<br />

certains secteurs (papier et carton, graphisme, industrie chimique,<br />

caoutchouc et matières synthétiques, métal, construction de<br />

machines, vente et réparation de véhicules, soins de santé et laveries)<br />

avaient la possibilité de demander un subside afin de réaliser un projet<br />

de prévention.<br />

• En France, l’ADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise<br />

de l’Energie – a défini en 2004 deux orientations prioritaires : la prévention<br />

de la production <strong>des</strong> déchets et le développement d’observatoires<br />

<strong>des</strong> flux et coûts de la gestion <strong>des</strong> déchets. En pratique,<br />

l’ADEME a lancé l’opération «Objectifs Déchets – 10%» dont le but<br />

est de promouvoir auprès de 100 entreprises sélectionnées <strong>des</strong><br />

bonnes pratiques de prévention et de gestion <strong>des</strong> déchets.<br />

• En Suède, le gouvernement a choisi d’agir sur la nocivité <strong>des</strong><br />

déchets en exigeant la substitution de produits dangereux par <strong>des</strong><br />

substances moins dangereuses. Ce principe s’est révélé efficace au<br />

niveau de la réduction :<br />

- de la production de déchets dangereux, impliquant donc un<br />

allègement de la facture d’élimination ;<br />

- <strong>des</strong> risques liés à la manipulation de ces produits;<br />

- de certaines contraintes administratives (autorisation, contrôle<br />

externe, etc.)<br />

• En Suisse, la ville de Bâle a développé un projet dont l’objectif est<br />

de réduire les quantités de déchets <strong>des</strong> entreprises par <strong>des</strong> consultations<br />

et <strong>des</strong> coopérations entre les pouvoirs publics, d’une part, et les<br />

entreprises et associations, d’autre part. Ce projet se concentrait sur<br />

les entreprises générant beaucoup de déchets et sur les principales<br />

fractions de déchets recyclables. Les réductions observées représentent<br />

à 90% une meilleure valorisation <strong>des</strong> déchets et à 10% à <strong>des</strong><br />

actions de prévention.


Team building, incentives, portes ouvertes…<br />

Quand l’entreprise se met en scène<br />

|| EVÉNEMENTS D’ENTREPRISES 31<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Un dossier de Carine VASSART<br />

Quel lieu choisir <strong>pour</strong> motiver vos forces de vente ou <strong>pour</strong> présenter<br />

votre dernière nouveauté commerciale ? Aujourd'hui, les entreprises<br />

ont l'embarras du choix <strong>pour</strong> organiser leurs «events», séminaires,<br />

mises au vert ou «incentives».<br />

- Conseil et tendances, en page 32;<br />

- A chacun sa formule, en page 33;<br />

- Les pièges fiscaux à éviter, en page 34;<br />

- Organiser un événement en Wallonie : suivez le guide en page 35.<br />

© Tilt photographie<br />

1. La journée «Portes<br />

ouvertes» est une bonne<br />

manière d'impliquer son<br />

personnel et de<br />

renforcer le sentiment<br />

d'appartenance de ses<br />

employés.<br />

2. Le sport et l'aventure<br />

sont particulièrement<br />

prisés par les gran<strong>des</strong><br />

entreprises <strong>pour</strong><br />

agrémenter leurs<br />

activités de «team<br />

building».<br />

1 2


32 FOCUS<br />

Créer l'événement<br />

Conseils et tendances<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Carine VASSART<br />

Qu'il s'agisse de fêter les 10 ans de l'entreprise, de doper ses ventes, de fidéliser les<br />

bons clients ou les meilleurs collaborateurs, tout peut servir de prétexte à<br />

l'organisation d'un événement. Quel budget et quelle stratégie doit-on prévoir ?<br />

Conseils et dernières tendances en la matière.<br />

3. Certains parcs d'attraction comme<br />

Paradisio offrent un service très complet<br />

<strong>pour</strong> l'organisation d'événements<br />

d'entreprise.<br />

"Le grand principe de base <strong>pour</strong> optimaliser un événement,<br />

c'est de lier l'interne et l'externe", observe Jean-Paul<br />

Erhard, Administrateur délégué de Com.Factory Belgium,<br />

une société basée à Nivelles qui s'occupe de conseils en<br />

stratégie et développement d'outils de communication<br />

interne et externe. Le constat vaut aussi bien <strong>pour</strong> les<br />

événements organisés en propre que <strong>pour</strong> ceux auxquels on<br />

s'associe. Les objectifs internes (motivation, fidélisation du<br />

personnel, incentives, etc.) doivent donc rencontrer les<br />

objectifs externes (notoriété, fidélisation <strong>des</strong> clients, relations<br />

B2B, etc.)".<br />

La démarche de John Goossens au sein de Belgacom est<br />

un bon exemple. "Il a investi dans la voile, c'était important<br />

en terme d'image de marque et apportait une grande visibilité<br />

à la société. Parallèlement, lorsqu'il s'agissait de motiver<br />

une équipe de management, on l'emmenait faire un tour sur<br />

la mer. Pour une plus petite entreprise, sponsor d'une<br />

équipe de foot, la recherche <strong>des</strong> deux objectifs passera par<br />

les invitations aux matchs <strong>pour</strong> les clients et fournisseurs,<br />

d'une part, et la négociation de bonnes conditions <strong>pour</strong> son<br />

personnel, d'autre part".<br />

La journée «portes ouvertes», le must <strong>des</strong> PME<br />

En terme de promotion <strong>des</strong> ventes, c'est paradoxalement<br />

la très classique journée «portes ouvertes» qui revient en<br />

force <strong>pour</strong> les petites et moyennes entreprises. Du moins<br />

lorsqu'elle est conçue intelligemment. "Depuis cinq ans, on<br />

constate que ce moment est de plus en plus utilisé <strong>pour</strong><br />

renforcer le sentiment d'appartenance <strong>des</strong> collaborateurs,<br />

explique le consultant. Ce sont eux qui vont accueillir les<br />

clients importants, les fournisseurs, les riverains éventuels<br />

plutôt qu'une hôtesse anonyme. Cette méthode introduit la<br />

convivialité, la proximité. En même temps, c'est une bonne<br />

manière d'impliquer le personnel. Nous retrouvons là les<br />

deux objectifs que doit viser tout événement".<br />

Un seul mot d’ordre : la promesse de plaisir<br />

En dehors <strong>des</strong> murs de l'entreprise, le choix est vaste mais<br />

le mot d'ordre est le même : la promesse de plaisir. Il est<br />

important de proposer un contenu. Chacun est maintes fois<br />

sollicité dans sa vie professionnelle <strong>pour</strong> participer à un<br />

événement ou l'autre. Pour inciter quelqu'un à se déplacer,<br />

à choisir un événement plutôt qu'un autre, il faut donc lui<br />

offrir le petit «plus» qui lui fera plaisir. En joignant l'utile à<br />

l'agréable, le travail et la présence de la famille invitée dans<br />

un parc de loisirs, par exemple.<br />

Pour un public de clients importants ou de prescripteurs,<br />

l'activité sera un peu plus «haut de gamme», correspondant<br />

à leurs habitu<strong>des</strong> culturelles : une tente de réception VIP<br />

installée le temps d'un événement du type fête de Wallonie<br />

à Namur où l'on peut se rencontrer et se restaurer avant<br />

d'être invité à l'un ou l'autre spectacle, un «must» estival<br />

comme les festivals de musique classique ou les incontournables<br />

mises en scènes dans les ruines de Villers-la-Ville.<br />

Dans le contexte d'un pur événement de notoriété, anniversaire<br />

de la société, alliance ou rachat, la stratégie va différer.<br />

"L'entreprise vise surtout à se différencier de ce que les<br />

autres font", explique François Hardy, créateur de Nuits<br />

Nobles, une société liégeoise organisant <strong>des</strong> événements<br />

sur mesure, et "l'important sera alors le travail sur l'aménagement<br />

de l'espace et sa mise en ambiance afin de laisser<br />

une image d'originalité aux invités". On chassera alors l'endroit<br />

surprenant et le spectacle innovant.<br />

En vogue : la mise au vert et le cooking<br />

Deux tendances très actuelles : la mise au vert et le<br />

cooking. Dans le premier cas, il s'agit de se retrouver dans<br />

une atmosphère informelle et de préférence déstressante.<br />

Principe de base : offrir une qualité d'environnement maximum<br />

<strong>pour</strong> tisser <strong>des</strong> liens relationnels forts avec ses invités.<br />

Objectif : devenir la société à laquelle on pense en premier<br />

lorsqu'on passe commande. C'est humain, on préfère<br />

toujours travailler avec quelqu'un que l'on connaît et que<br />

l'on apprécie. Les budgets mis en jeu réservent cependant<br />

l'opération aux gros clients et prescripteurs ayant un réel<br />

impact sur le chiffre d'affaires.<br />

Les courts séjours anti-stress s'arrachent, qu'il s'agisse de<br />

rester en Belgique ou d'investir les <strong>des</strong>tinations à la mode,<br />

Biarritz toujours dans la course ou la plus branchée<br />

Marrakech. En Belgique, les hôtels installés à Spa effectuent<br />

maintenant près <strong>des</strong> deux tiers de leur chiffre d'affaires<br />

avec les incentives et séminaires liés à la présence<br />

<strong>des</strong> thermes voisins.<br />

Une dépense excessive ? Jean-Paul Erhard ne le croit pas :<br />

"Une grande réception avec light show et sono coûtera dans<br />

les 25.000 ou 30.000 euros. On y invite 500 personnes et<br />

on en aura 50 vraiment intéressantes. Tandis que si on<br />

invite un groupe de 7 ou 8 personnes avec leur conjoint en<br />

thalasso à Marrakech dans un très bon hôtel, cela coûtera<br />

sans doute plus ou moins la même chose mais avec ces<br />

clients-là, on peut sans doute doubler son chiffre d'affaire<br />

de l'année".


|| EVÉNEMENTS D’ENTREPRISES 33<br />

Enfin, la tendance qui fait fureur actuellement : le cooking,<br />

un apprentissage culinaire collectif. Un <strong>des</strong> pionniers est<br />

Yves Mattagne, le Chef du Sea Grill au SAS Radisson de<br />

Bruxelles, qui a ouvert dans le Brabant wallon une maison<br />

où l'on accueille <strong>des</strong> invités qui vont d'abord apprendre à<br />

réaliser les recettes de chefs étoilés avant de les déguster<br />

ensemble. En toute convivialité. Une autre dimension très<br />

importante dans les affaires… ||<br />

4. Les formules «bien-être»<br />

proposées par de nombreux<br />

hôtels se déclinent en fonction<br />

<strong>des</strong> besoins <strong>des</strong> entreprises.<br />

A chacun sa formule !<br />

• Les Journées «Portes ouvertes» : efficaces et pas chères<br />

Les journées «portes ouvertes» sont surtout utiles dans le cas<br />

<strong>des</strong> petites et moyennes entreprises qui <strong>pour</strong>ront se mettre en<br />

scène en ne recourant aux professionnels que comme support.<br />

On peut renforcer la fidélisation <strong>des</strong> meilleurs clients en prévoyant<br />

une soirée qui leur est réservée.<br />

Le budget à investir est minimum : pas de location de salle<br />

puisque l'événement se déroule dans les locaux de l'organisateur<br />

et l'encadrement extérieur est réduit puisque l'objectif est<br />

d'impliquer le personnel. La dépense porte surtout sur les frais<br />

consentis <strong>pour</strong> offrir <strong>des</strong> rafraîchissements et éventuellement<br />

un buffet aux participants. Avec quelques milliers d'euros, le<br />

compte est déjà bon. Souvent, les gran<strong>des</strong> marques présentes<br />

peuvent offrir un coup de pouce en terme de matériel promotionnel<br />

: décos, brochures d'information, gadgets mis à disposition.<br />

• Les invitations extérieures : relations publiques et ciblage<br />

obligatoire<br />

En terme de promotion de vente, on arrive plus facilement à<br />

mobiliser un prospect lorsqu'on lui offre un plaisir à partager<br />

avec sa famille. Les espaces de loisirs comme Paradisio l'ont<br />

bien compris en organisent <strong>des</strong> événements <strong>pour</strong> les entreprises<br />

où l'on peut conjuguer la présentation de produits dans<br />

la grande serre tropicale avec un repas, un libre accès au<br />

domaine <strong>pour</strong> les familles et éventuellement une réception qui<br />

peut accueillir jusqu'à 2.000 personnes.<br />

Les solutions sont dès lors aussi nombreuses que les budgets<br />

mais il faudra plutôt penser à <strong>des</strong> sommes dépassant les<br />

10.000 euros <strong>pour</strong> <strong>des</strong> groupes dépassant les 50 participants.<br />

Relevant plutôt <strong>des</strong> relations publiques : l'invitation <strong>pour</strong> une<br />

journée ou une soirée thématique. Les classiques journées en<br />

Ardennes continuent à séduire. Aujourd'hui, les circuit<br />

«Aventures» (randonnées, kayak, escala<strong>des</strong>,…) cohabitent<br />

avec les formules 4x4, quads ou VTT mêlés à une visite culturelle<br />

ou une escapade gastronomique.<br />

Dans le même ordre d'idée, on trouve les journées de voile à<br />

la mer du Nord et <strong>des</strong> cours de conduite sur circuit. Ou encore<br />

la participation à un événement sportif ou culturel en Belgique :<br />

quart de finale de tennis avec Justine Hennin ou Kim Clijsters,<br />

24 heures de Zolder, cirque de Moscou, comédie musicale<br />

grand public et autres festivals…<br />

Un budget moyen par personne <strong>pour</strong> ce type d'activités tourne<br />

autour <strong>des</strong> 150 euros et gonflera en fonction du type de repas,<br />

voire de le l'offre d'hébergement. Une formule plus VIP consistant<br />

à véhiculer les invités en taxis, leur offrir dîner à table<br />

dans un espace réservé et bar mis à disposition après un<br />

spectacle, monte à 250 euros environ par personne.<br />

• La fête : viser l'originalité avant tout<br />

L'événement a <strong>pour</strong> but d'accroître la notoriété, la visibilité de<br />

l'entreprise, grande ou petite. Dans ce cas-là, ce n'est pas le<br />

relationnel qui va primer mais plutôt le volume d'invités et<br />

l'étonnement suscité. Mieux vaut d'ailleurs jouer la carte du<br />

nombre <strong>pour</strong> rentabiliser les frais fixes comme la salle, la sono,<br />

le photographe.<br />

Une installation son/lumière/audiovisuel variera de 1.000 à<br />

25.000 euros. Mais les désirs du client n'ont pas de prix limite !<br />

Prudent ou inquiet face aux risques de dérapages budgétaires ?<br />

Il est possible de demander à l'organisateur une<br />

formule tout compris… à laquelle on <strong>pour</strong>ra ajouter l'une ou<br />

l'autre option qui donnera la note plus personnelle.<br />

• L'anti-stress : formules modulables à l'extrême<br />

Les formules «bien-être» proposées par la plupart de gran<strong>des</strong><br />

chaînes d'hôtels se déclinent en fonction <strong>des</strong> besoins <strong>des</strong><br />

entreprises : l'accès aux salles de soins peut s'accompagner<br />

de séminaires, de présentation de produits, de team building<br />

ou se limiter à la pure détente avec en complément une soirée<br />

théâtre ou une visite touristique. L'investissement est évidemment<br />

plus élevé, de 400 à 600 euros minimum par personne<br />

<strong>pour</strong> un séjour de deux nuits à moduler en fonction de la<br />

sophistication <strong>des</strong> repas, de la réservation ou non de salles,<br />

<strong>des</strong> activités connexes…<br />

• Le cooking : à prix resto étoilé mais plus personnel<br />

Chez Yves Mattagne, on accueille <strong>des</strong> groupes de 20 personnes<br />

mais la «brigade» peut se déplacer en entreprise ou<br />

dans un lieu quelconque avec tout son matériel et prendre en<br />

charge <strong>des</strong> groupes de plus de 100 personnes. Les apprentissages<br />

culinaires de ce type reviennent à 125 euros minimum<br />

(dégustations et vins compris ainsi que les fiches d'instruction<br />

<strong>pour</strong> épater les amis à la maison). D'autres opérateurs offrent<br />

<strong>des</strong> formules qui se focalisent sur un seul produit comme le<br />

foie gras ou le chocolat.


34 FOCUS<br />

Evénements d’entreprise<br />

Les pièges fiscaux à éviter<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Charles CARLIER, Laura DEWEZ et Fabrice COLLA, Deloitte Conseils Fiscaux<br />

Réceptions et événements publicitaires : les premiers ne sont pas déductibles fiscalement, les seconds bien. Cet article<br />

vise à vous éclairer sur les distinctions qui vous éviteront de tomber dans le piège de la non déductibilité.<br />

Pour les entreprises qui organisent<br />

<strong>des</strong> événements, réceptions ou visites<br />

de leur entreprise à <strong>des</strong>tination de leurs<br />

clients, ou relations d’affaires en général,<br />

la question de la déductibilité <strong>des</strong><br />

frais corrélatifs se pose tant au niveau<br />

<strong>des</strong> impôts sur les revenus, qu’en<br />

matière de TVA. Voici une classification<br />

<strong>des</strong> éventualités qui peuvent se présenter<br />

en cette matière.<br />

En matière fiscale, la classification <strong>des</strong><br />

événements d’entreprise repose principalement,<br />

d’une part, sur la distinction<br />

entre frais de réception et frais de publicité<br />

(ou de démonstration), et d’autre<br />

part sur la distinction entre cadeaux<br />

d’affaires, articles publicitaires et<br />

échantillons commerciaux. Ces distinctions,<br />

très factuelles, sont importantes<br />

afin d’éviter, quand c’est possible, de<br />

tomber dans le «piège» de la non<br />

déductibilité.<br />

5. En matière de TVA, les frais de réception ne<br />

sont pas déductibles dans le chef de<br />

l’organisateur. L’administration considère en<br />

effet que de tels frais ne sont pas liés à<br />

l'activité économique de l'assujetti.<br />

Frais de réception versus frais de publicité<br />

Il est communément admis, en matière de TVA et d’impôt sur<br />

les revenus, que constituent <strong>des</strong> frais de réception les frais<br />

que l’entreprise engage dans le cadre de ses relations<br />

publiques <strong>pour</strong> l’accueil de tiers à l’entreprise, c’est-à-dire<br />

<strong>des</strong> clients, fournisseurs, ou autres relations d’affaires,<br />

qu’elle reçoit dans ses propres locaux ou ailleurs.<br />

Concrètement, il s’agit de tous les frais nécessités par l’organisation<br />

de la réception (frais de traiteur, d’achat de boissons,<br />

d’aliments, etc. jusqu’aux fleurs <strong>des</strong>tinées à décorer la<br />

salle où les invités sont reçus). En matière d’impôt direct, ces<br />

frais sont soumis à une limitation de déduction de 50%. Ces<br />

frais doivent cependant être distingués <strong>des</strong> frais de publicité,<br />

de démonstration ou encore de dégustation de produits fabriqués<br />

ou vendus par la firme, qui restent eux déductibles à<br />

100%.<br />

En matière de TVA, les frais de réception ne sont pas déductibles<br />

dans le chef de l’assujetti qui organise la réception.<br />

L’administration considère en effet que de tels frais ne sont<br />

pas liés à l’activité économique de l’assujetti. La TVA supportée<br />

sur les frais de publicité est, par contre, entièrement<br />

déductible. A ce sujet, il convient de noter que, dans un arrêt<br />

du 8 avril 2005, la Cour de Cassation a souligné que lorsque<br />

l'activité en question a principalement et directement <strong>pour</strong><br />

but d'informer l'acheteur final de l'existence et <strong>des</strong> qualités<br />

d'un produit ou d'un service en vue<br />

d'en favoriser la vente, il s'agit d'une<br />

prestation de publicité <strong>pour</strong> laquelle la<br />

TVA grevant les frais exposés est<br />

déductible.<br />

En outre, <strong>pour</strong> autant que les événements<br />

organisés revêtent un caractère<br />

publicitaire effectif et concret, le fait que<br />

cette publicité ait été réalisée dans <strong>des</strong><br />

circonstances divertissantes et amusantes<br />

<strong>pour</strong> les visiteurs et que les<br />

dépenses aient été exposées au stade<br />

de la consommation finale, ne porte pas<br />

atteinte au caractère strictement professionnel<br />

<strong>des</strong> dépenses. L’administration<br />

belge de la TVA s’est, dans une décision<br />

du 24 juillet 2005, inclinée devant<br />

la décision de la Cour, mais considère<br />

que restent exclus de la déduction TVA<br />

(au titre de frais de réception) les frais<br />

de logement, de nourriture et de boissons,<br />

même exposés dans les circonstances<br />

décrites par la Cour. Bien que la discussion sur la<br />

position de l’administration ne soit pas close, particulièrement<br />

si ces frais ne sont que l’accessoire de frais principaux<br />

qualifiant de frais publicitaires, la prudence reste donc de<br />

mise, d’autant que l’administration fiscale <strong>des</strong> impôts sur les<br />

revenus appliquera en cette matière l’interprétation autonome<br />

propre au Code <strong>des</strong> Impôts sur les revenus.<br />

Cadeaux d’affaires versus articles publicitaires et<br />

échantillons commerciaux<br />

On entend par cadeaux d’affaires les objets d’une certaine<br />

valeur offerts périodiquement ou occasionnellement par l’entreprise<br />

dans le cadre de son activité aux clients ou relations<br />

d’affaires.<br />

La limitation de déduction <strong>des</strong> cadeaux d’affaires en matière<br />

d’impôt sur les revenus est de 50%. Le commentaire administratif<br />

apporte toutefois une exception à la règle en ce qui<br />

concerne les articles publicitaires et les échantillons commerciaux,<br />

qui restent déductibles à 100%. Les articles publicitaires<br />

sont les objets, gadgets et articles utilitaires distribués largement,<br />

qui portent de manière apparente et durable la dénomination,<br />

le logo, le sigle ou encore la marque commerciale de<br />

l’entreprise (classiquement <strong>des</strong> agendas, <strong>des</strong> porte-clés, etc.) et<br />

qui sont avant tout <strong>des</strong>tinés à servir de support publicitaire. Sont<br />

cependant exclus de la déduction intégrale certains cadeaux tels<br />

que bijoux, bouteille de vin, de champagne ou d’alcool.


|| EVÉNEMENTS D’ENTREPRISES 35<br />

Les échantillons sont définis quant à eux comme constituant<br />

une petite quantité de produit qui permet d’en faire connaître<br />

ou apprécier les qualités au futur utilisateur ou consommateur.<br />

Le critère d’identification retenu est notamment le fait<br />

que l’emballage est généralement nettement plus petit que<br />

l’emballage normal. Sur base de ce qui précède, il ne peut<br />

donc s’agir d’un article ayant le même «format» que le produit<br />

vendu par l’entreprise. Ainsi, par exemple, une montre<br />

offerte par son fabricant à un client sera considérée comme<br />

un cadeau d’affaires déductible à 50% et non comme un<br />

échantillon.<br />

En matière de TVA, les cadeaux d’affaires répondent généralement<br />

à la même définition qu’en matière d’impôt sur les<br />

revenus. Néanmoins, la TVA ayant grevé la fabrication ou<br />

l’achat de cadeaux d’affaires de faible valeur (c’est-à-dire<br />

d’une valeur normale inférieure à 50 euros, taxes non comprises)<br />

est entièrement déductible. En matière de TVA, les<br />

cadeaux d’affaires se distinguent <strong>des</strong> échantillons selon <strong>des</strong><br />

critères similaires à ceux <strong>des</strong> impôts sur les revenus. Notons<br />

que n’est en principe pas déductible la TVA ayant grevé les<br />

cadeaux qui consistent en la livraison de tabacs ou de boissons<br />

«spiritueuses», à l’exception du vin et du champagne si<br />

les bouteilles ont une valeur inférieure à 50 euros HTVA. ||<br />

Organiser un événement en Wallonie :<br />

suivez le guide !<br />

• www.catpw.be : le Centre d’Action Touristique <strong>des</strong><br />

Provinces <strong>Wallonne</strong>s : porte vers les Fédérations Touristiques<br />

Provinciales visant à promouvoir l’activité touristique, économique,<br />

sociale et/ou événementielle de chaque province.<br />

• www.colvert.be : <strong>pour</strong> tout savoir, ou presque, sur les villes<br />

et villages wallons (musées, hébergement, événements…).<br />

• www.dreamit.be : les châteaux belges ouverts au public et<br />

ceux permettant l’organisation d’événements (séminaires,<br />

colloques, congrès, …).<br />

• www.gastronomica.be : quantité d’informations sur les<br />

richesses gastronomiques, touristiques, culturelles… de<br />

Wallonie.<br />

• www.hotellerie.be : présente différentes rubriques spécifiques<br />

à l’hôtellerie, dont un annuaire de tous les hôtels en<br />

Belgique (sélection possible par nom, localité, code postal<br />

et/ou par groupe hôtelier).<br />

• www.liegecongres.be et www.namurcongres.be : possibilités<br />

offertes par les régions liégeoise et namuroise en matière de<br />

réunions et autres événements d’entreprise.<br />

• www.logis.be : quelque 147 hôtels et restaurants de<br />

tradition et de qualité, classés par thème et par province.<br />

• www.mediardenne.com : le site <strong>des</strong> Ardennes belges :<br />

agenda, hébergement, patrimoine, activités sportives,<br />

marchés, associations locales…<br />

• www.meetingpointbelgium.be : l’Office de Promotion du<br />

Tourisme propose une aide logistique <strong>pour</strong> les organisateurs<br />

d’événements et une base de données <strong>des</strong> infrastructures de<br />

tourisme d'affaires en Wallonie.<br />

• www.opt.be, www.belgique-tourisme.net et http://opt.wallonie.be<br />

: accès à la base de données de l’Office de Promotion<br />

du Tourisme : requête par type d’activités, par province, par<br />

ville, par période, par type d’hébergement, etc.<br />

• www.semindex.be : un instrument précieux dans votre<br />

quête de lieux <strong>pour</strong> vos séminaires, fêtes d’entreprise et<br />

«incentives».<br />

6. Les cadeaux d’affaires sont déductibles à 50%<br />

7. www.meetingpointbelgium.be : une<br />

véritable mine d’or <strong>pour</strong> l’organisation de<br />

vos événements


36 RUBRIQUE || EURODYSSÉE<br />

Dow Corning a déjà accueilli 10 stagiaires<br />

Une expérience très positive<br />

Depuis 1998, la société Dow Corning à Seneffe, premier centre de production de mastics,<br />

d’émulsions et d’agents anti-mousse silicones en Europe, a accueilli 10 stagiaires<br />

Eurodyssée – un programme européen dont le volet wallon est géré par l’UWE. Compte<br />

rendu d’une expérience très positive.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par l’équipe EURODYSSEE<br />

Véritable «Erasmus <strong>des</strong> entreprises»,<br />

Eurodyssée est un programme<br />

mis en place par plusieurs<br />

régions d’Europe. Il offre la possibilité<br />

aux entreprises d'accueillir (moyennant<br />

une cotisation de 1.250 euros), <strong>pour</strong><br />

une durée de 3 à 5 mois, <strong>des</strong> jeunes<br />

stagiaires diplômés européens de 18 à<br />

30 ans. Environ 90 entreprises wallonnes<br />

font cette expérience chaque<br />

année. Toute la logistique du stage<br />

(logement, contrat, suivi, évaluation…)<br />

est assurée par l'UWE.<br />

Dow Corning est une entreprise<br />

«fidèle» au programme Eurodyssée,<br />

puisqu’elle a accueilli une dizaine de<br />

stagiaires sur son site depuis 1998.<br />

En 1970, Dow Corning a implanté son<br />

siège européen, <strong>des</strong> laboratoires de<br />

recherche et développement, ainsi<br />

qu’un site de production à Seneffe, ou<br />

travaillent plus de 600 personnes.<br />

L’entreprise est le siège européen de<br />

Dow Corning Corporation, et un centre<br />

de pointe <strong>pour</strong> l’innovation <strong>des</strong> technologies<br />

à base de silicium en Europe.<br />

Dow Corning S.A. manufacture et distribue<br />

une vaste gamme de matériaux<br />

en silicone. Sur le site de Seneffe, <strong>des</strong><br />

équipes développent de nouveaux produits,<br />

donnent du support technique et<br />

commercial, et offrent <strong>des</strong> solutions<br />

innovatrices à <strong>des</strong> clients actifs dans<br />

de nombreux secteurs industriels et<br />

marchés à travers l’Europe et ailleurs<br />

dans le monde.<br />

Les stagiaires Eurodyssée y ont<br />

occupé <strong>des</strong> postes de chimiste R&D,<br />

soit dans le département <strong>des</strong> sciences<br />

analytiques, soit dans une <strong>des</strong> plateformes<br />

technologiques du Specialty<br />

Chemicals Business. Chamee Chao,<br />

Responsable du Specialty Chemicals<br />

Business, et Anne Dupont,<br />

Responsable du département de<br />

sciences analytiques, nous ont livré<br />

leurs impressions sur ces 10 stages<br />

qu’elles ont «parrainés».<br />

Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt<br />

d’accueillir un stagiaire Eurodyssée ?<br />

Chamee Chao et Anne Dupont : La<br />

durée du stage (5 mois) est suffisamment<br />

longue <strong>pour</strong> non seulement former<br />

le stagiaire mais aussi lui donner<br />

une certaine autonomie et une prise<br />

de responsabilité au sein d’un projet.<br />

Ces stagiaires nous apportent un renfort<br />

du coté ressources humaines en<br />

R&D et nous permettent d'avancer<br />

plus rapidement dans nos projets.<br />

D’autre part, le stagiaire est dans un<br />

environnement idéal <strong>pour</strong> acquérir une<br />

réelle expérience professionnelle en<br />

industrie. L’organisation peu hiérarchique<br />

et très ouverte de notre<br />

compagnie lui permet d’élaborer de<br />

nombreux contacts et de prospecter<br />

différents types de postes possibles<br />

dans l'industrie chimique. Les<br />

échanges multiculturels apportent aussi<br />

un plus au sein du groupe de travail.<br />

Quelle expérience retirez-vous de<br />

l’accueil d’un stagiaire européen ?<br />

Notre expérience est très positive.<br />

La majorité <strong>des</strong> stagiaires restent les<br />

5 mois du stage dans le département<br />

sélectionné et remplissent nos<br />

attentes. L'évaluation faite en fin de<br />

stage avec la personne relais de l'<strong>Union</strong><br />

<strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> a, dans la<br />

plupart <strong>des</strong> cas, été très positive.<br />

Il faut insister sur le fait qu'il est très<br />

important de clarifier les attentes de part<br />

et d'autre avant le stage (nous demandons<br />

de pouvoir discuter, au moins au<br />

téléphone, avec tout futur stagiaire<br />

avant d'accepter de l'accueillir) et<br />

ensuite, après le démarrage du stage.<br />

Comment intégrez-vous le jeune<br />

aux activités de la société ?<br />

Le stagiaire est traité comme un nouvel<br />

employé de la société. Le début du<br />

stage est surtout dédié à sa formation<br />

et à son induction dans le projet et<br />

dans le groupe. Nous suivons ses activités<br />

et son évolution de près, comme<br />

nous le ferions avec un nouvel<br />

employé. Le stagiaire organise de<br />

manière autonome son travail et<br />

contacte les fournisseurs, la maintenance,<br />

la production, les secrétaires,<br />

et les autres groupes de développements<br />

<strong>pour</strong> mener à bien ses activités.<br />

Il participe aux réunions et autres<br />

activités du groupe et aux téléconférences.<br />

Enfin, il peut aussi participer<br />

aux réunion du site (sécurité, sessions<br />

communications) et aux séminaires<br />

techniques proposés régulièrement.<br />

En fin de stage, il présente son travail<br />

au département. Ses points forts ou<br />

ceux à améliorer sont discutés.<br />

Une anecdote, un mot-clé,…<br />

<strong>pour</strong> décrire cette expérience ?<br />

Il est amusant de constater que les<br />

stagiaires venant de France, n'ayant<br />

pas de barrière linguistique déchantent<br />

vite entre les termes «locaux»<br />

wallons ou bruxellois (il y a un<br />

«stuût», le «peï», «en stoumeling»,<br />

«nenni», «oui peut-être», «non sans<br />

doute»,...), les classiques «septante»,<br />

«nonante» et surtout la confusion fréquente<br />

dans nos régions entre les<br />

verbes «savoir» et «pouvoir» (rires).<br />

Notre dernière stagiaire française a<br />

d'ailleurs assez mal pris le fait que<br />

quelqu'un lui demande si elle «savait»<br />

faire une dilution élémentaire. On lui<br />

demandait seulement si elle pouvait<br />

apporter un peu d'aide ! ||<br />

Plus d’infos ?<br />

www.dowcorning.com


RUBRIQUE || MOBILITÉ 37<br />

L’outil «Mobilpol» de la SNCB<br />

Un service gratuit <strong>pour</strong> les entreprises<br />

Une convention signée en janvier entre la SNCB, le TEC et la Région wallonne, permet aux<br />

entreprises situées en Wallonie de disposer gratuitement d’un outil informatique de<br />

diagnostic de leurs données quantitatives en matière de déplacements de leur personnel.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Samuel SAËLENS<br />

Le diagnostic imposé aux entreprises<br />

de plus de 100 travailleurs par<br />

les autorités fédérales a mis notamment<br />

en avant la difficulté de disposer,<br />

au sein <strong>des</strong> entreprises, <strong>des</strong> données<br />

quantitatives relatives aux déplacements<br />

de leur personnel.<br />

Dans ce cadre, la SNCB a mis au point<br />

un questionnaire informatisé appelé<br />

«Mobilpol» s’inspirant <strong>des</strong> questions<br />

reprises dans l’obligation fédérale,<br />

mais complété de questions additionnelles<br />

permettant une vision plus globale<br />

<strong>des</strong> habitu<strong>des</strong> et souhaits <strong>des</strong><br />

travailleurs en matière de mobilité. La<br />

SNCB a développé cet outil en collaboration<br />

avec les TEC, permettant ainsi<br />

d’intégrer les mo<strong>des</strong> de transport<br />

publics dans la démarche. Ce questionnaire<br />

est adressé au personnel de<br />

manière informatique. Il tient bien<br />

entendu compte de la législation sur<br />

la protection de la vie privée. Il rassemble<br />

<strong>des</strong> informations générales<br />

ainsi que <strong>des</strong> données par mode de<br />

transport. L’analyse de celles-ci permettra<br />

d’avoir un aperçu sur :<br />

• les flux de circulation engendrés<br />

habituellement par les déplacements<br />

«domicile/travail» du personnel<br />

• leur motivation quant au choix du<br />

mode de transport<br />

• leurs arguments <strong>pour</strong> améliorer leurs<br />

déplacements et l’accessibilité à leur<br />

lieu de travail<br />

• les éléments impliquant une amélioration<br />

possible du transport durable.<br />

Afin d’aider les entreprises à établir<br />

leur diagnostic de mobilité, la Région<br />

wallonne a décidé de mettre le questionnaire<br />

et le savoir-faire de la SNCB<br />

gratuitement à disposition <strong>des</strong> entreprises.<br />

L’utilisation de l’outil «Mobilpol» se<br />

veut très simple :<br />

• le produit est adressé à l’entreprise<br />

via Internet ;<br />

• un numéro de code d’accès propre à<br />

chaque entreprise est communiqué ;<br />

• le questionnaire est transmis par<br />

voie informatique à tous les<br />

membres du personnel<br />

Le Ministre wallon de la Mobilité André Antoine<br />

signe la convention qui permet aux entreprises de<br />

disposer gratuitement d'un outil performant en<br />

matière de déplacements du personnel.<br />

• les données sont collectées sur le<br />

serveur de la SNCB ;<br />

• un rapport est établi et mis à disposition<br />

dans les dix jours ouvrables<br />

après la clôture, ce qui permet<br />

d’entrer en possession <strong>des</strong> données<br />

en un temps très court ;<br />

• les données agrégées sont, en plus<br />

de la SNCB et <strong>des</strong> TEC, transmises<br />

au Ministère wallon de l’Equipement<br />

et <strong>des</strong> Transports ;<br />

• selon les souhaits de l’entreprise, la<br />

SNCB et/ou les TEC émettent un<br />

avis sur les résultats de l’enquête et<br />

sur les tendances qui en ressortent.<br />

La Cellule Mobilité de l’UWE peut<br />

également réaliser un bilan mobilité<br />

incluant <strong>des</strong> suggestions et <strong>des</strong> références<br />

utiles sur base du rapport<br />

Mobilpol. Toute information peut être<br />

obtenue sur le site www.uwe.be/<br />

mobilite/personnes.html à la rubrique<br />

bilan mobilité. ||<br />

Pour obtenir «Mobilpol»,<br />

il suffit d’adresser un e-mail à l’adresse<br />

mobilpol@b-rail.be.


38 RUBRIQUE || QUALITÉ<br />

Sécurité - Santé - Environnement<br />

L’analyse <strong>des</strong> risques dans un Système H.S.E.<br />

Une bonne performance dans le domaine H.S.E. (Sécurité, Santé et Environnement) est<br />

déterminante <strong>pour</strong> le succès <strong>des</strong> activités d’une entreprise. Les objectifs sont simples :<br />

pas d’accident, pas de blessure, pas d’atteinte à l’environnement.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006 Article proposé par le MOUVEMENT WALLON POUR LA QUALITÉ (extrait du QualiGuide 2005)<br />

L'évolution <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong><br />

techniques s'accompagne désormais<br />

de la prise en compte <strong>des</strong> risques liés<br />

à la sécurité, à la santé et à l'environnement.<br />

L'ouverture de l'espace économique<br />

et juridique européen accentue<br />

ce phénomène. Toutes les<br />

entreprises gèrent désormais la sécurité,<br />

la protection de l'environnement,<br />

la santé de leurs travailleurs.<br />

Un <strong>des</strong> points les plus importants<br />

dans la mise en place et le maintien<br />

d’un système de gestion intégrant les<br />

composantes Sécurité, Santé et<br />

Environnement (H.S.E.) est l’identification<br />

<strong>des</strong> impacts environnementaux et<br />

<strong>des</strong> risques d’accidents associés aux<br />

processus de l’entreprise.<br />

L’analyse de risques doit s’intégrer<br />

dans un processus <strong>dyna</strong>mique afin de<br />

la maintenir en parfaite adéquation<br />

avec les processus de l’entreprise,<br />

tout en tenant compte <strong>des</strong> exigences<br />

imposées par une législation en perpétuelle<br />

évolution. Plus cette étape<br />

d’identification et de gestion <strong>des</strong><br />

risques sera prise au sérieux, plus la<br />

valeur ajoutée sera intéressante <strong>pour</strong><br />

l’entreprise grâce à la <strong>dyna</strong>mique<br />

qu’elle va enclencher.<br />

La méthodologie peut être résumée<br />

en quelques points :<br />

• Constitutions de bases de données :<br />

processus, activités ou évènements,<br />

équipements de production, ressources<br />

ou produits utilisés, types<br />

d’impacts ou de risques envisagés,<br />

exigences légales et autres ;<br />

• Découpe du site par processus :<br />

séquence, disposition géographique,…<br />

;<br />

• Identification systématique <strong>des</strong><br />

risques (environnementaux et d’accidents,<br />

réels et potentiels, actuels et<br />

futurs) <strong>pour</strong> chaque processus,<br />

chaque activité et chaque tâche ou<br />

événement, en tenant compte <strong>des</strong><br />

équipements, ressources et produits<br />

utilisés ainsi que <strong>des</strong> différents<br />

types de fonctionnement (Normal,<br />

Anormal), Démarrage/Arrêt, Entretien/<br />

Panne), Accident (maîtrisable ou non) ;<br />

• Classification <strong>des</strong> risques identifiés<br />

<strong>pour</strong> déterminer les plus significatifs<br />

et les classer par ordre décroissant<br />

d’importance ;<br />

• Mise en place <strong>des</strong> plans d’actions<br />

qui constitueront le programme environnemental<br />

<strong>pour</strong> l’environnement<br />

et les plans globaux et annuels de<br />

prévention <strong>pour</strong> la sécurité.<br />

Pour obtenir une analyse <strong>des</strong> risques<br />

pertinente et efficiente, il faut :<br />

• Mettre en place une méthodologie<br />

systématique <strong>pour</strong> l’identification et<br />

la maîtrise <strong>des</strong> risques ;<br />

• Constituer une équipe pluridisciplinaire<br />

(direction, responsables de<br />

processus et hommes de terrain) et<br />

la former à la méthode d’analyse ;<br />

• Se maintenir à jour en fonction <strong>des</strong><br />

modifications <strong>des</strong> processus et <strong>des</strong><br />

changements internes et externes<br />

(y compris les évolutions légales et<br />

réglementaires) ;<br />

• Diffuser aussi largement que possible<br />

les résultats obtenus et les<br />

décisions prises ;<br />

• Se donner les moyens humains,<br />

matériels et financiers afin de<br />

mettre en place les actions décidées<br />

et d’améliorer durablement la sécurité<br />

tant au profit <strong>des</strong> hommes que<br />

de l’environnement.<br />

En conclusion<br />

C’est à ces conditions que les risques<br />

<strong>pour</strong>ront être mieux maîtrisés et leur<br />

gestion optimalisée. Une bonne<br />

performance dans ce domaine est<br />

déterminante <strong>pour</strong> le succès <strong>des</strong><br />

activités de l’entreprise et en assure<br />

la pérennité. ||<br />

Mouvement Wallon <strong>pour</strong> la Qualité<br />

Conçu sous la forme d'un réseau, le MWQ<br />

développe, stimule et encourage la recherche<br />

de l'excellence <strong>pour</strong> tous en Région wallonne.<br />

• Tél. : 081/63.49.09<br />

• E-mail : info@mwq.be<br />

• www.mwq.be


RUBRIQUE || RECHERCHE 39<br />

Etat <strong>des</strong> lieux<br />

Le 7e PCRD se prépare…<br />

En dépit de l’absence d’une décision sur le budget, la préparation du 7e PCRD se <strong>pour</strong>suit. Les plateformes<br />

technologiques préparent les agendas stratégiques qui influenceront les sujets retenus <strong>pour</strong> les appels à propositions.<br />

Les règles de participation sont débattues. Voici un bref résumé <strong>des</strong> derniers développements. Par ailleurs, le NCP<br />

prépare une conférence de lancement qui aura lieu au mois de mai prochain.<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

Par Stéphane WAHA<br />

Les plateformes technologiques :<br />

la voie vers la recherche de demain<br />

Les plateformes technologiques<br />

tiennent un rôle important dans la<br />

préparation du 7e Programme-cadre<br />

de Recherche et Développement (7e<br />

PCRD). Leurs travaux influenceront le<br />

contenu <strong>des</strong> thèmes qui seront choisis<br />

par la Commission européenne dans<br />

ses futurs appels à propositions. En<br />

effet, nées de l’initiative industrielle<br />

«bottom up», les plateformes identifient<br />

les enjeux de compétitivité <strong>pour</strong><br />

l’Europe et ses acteurs ainsi que les<br />

défis que la recherche devra relever<br />

<strong>pour</strong> assurer ces objectifs.<br />

Face à l’importance de ces enjeux, le<br />

NCP-Wallonie a décidé de mettre sur<br />

son site internet une information<br />

détaillée au sujet <strong>des</strong> 31 plateformes<br />

actuellement opérationnelles et qui<br />

touchent tous les secteurs. Il a réalisé<br />

une compilation <strong>des</strong> informations existantes<br />

présentées sous forme de<br />

fiches qui seront actualisées au fil du<br />

temps. Les premières fiches rédigées<br />

concernent les plateformes technologiques<br />

susceptibles d’intéresser les<br />

entreprises wallonnes. Vous trouverez<br />

toutes ces informations sur le site<br />

www.ncpwallonie.be). N’hésitez pas<br />

à contacter le NCP si vous participez à<br />

une plateforme, si vous avez un intérêt<br />

<strong>pour</strong> l’une d’entre elles, ou si vous<br />

en connaissez une qui ne figure pas<br />

sur le site.<br />

Les règles de participation : bonnes<br />

nouvelles <strong>pour</strong> les PME<br />

La proposition de règlement du<br />

Parlement européen et du Conseil<br />

définissant les règles de participation<br />

<strong>des</strong> entreprises, <strong>des</strong> centres de<br />

recherche et <strong>des</strong> universités et fixant<br />

les règles de diffusion <strong>des</strong> résultats de<br />

la recherche <strong>pour</strong> la mise en œuvre du<br />

septième programme-cadre de la<br />

Communauté européenne (2007-2013)<br />

a été adoptée par la Commission le<br />

Les 31 plateformes<br />

technologiques identifiées<br />

par le 7e Programme-Cadre<br />

définissent les enjeux de<br />

compétitivité <strong>pour</strong> l’Europe<br />

et ses acteurs ainsi que les<br />

défis que la recherche<br />

devra relever <strong>pour</strong> assurer<br />

ces objectifs.<br />

23 décembre 2005. Celle-ci a été<br />

transmise au Conseil et au Parlement<br />

européens afin que ces derniers, dans<br />

le cadre d’une procédure de co-décision,<br />

adoptent ce projet de règlement.<br />

Ces règles définissent les droits et<br />

obligations <strong>des</strong> participants. Leur élaboration<br />

a été guidée par un souci de<br />

simplification, dans la continuité <strong>des</strong><br />

10 mesures proposées par la<br />

Commission européenne.<br />

Quelques points importants dans la<br />

proposition concernent le financement<br />

<strong>des</strong> entités. La Commission propose<br />

d’abolir les procédures compliquées<br />

d’identification <strong>des</strong> coûts (modèles de<br />

coûts) et propose de relever les taux<br />

de financement alloués aux PME et<br />

centres de recherche qui <strong>pour</strong>raient<br />

bénéficier d’une intervention jusqu’à<br />

75% <strong>pour</strong> leurs recherches et 50%<br />

<strong>pour</strong> leurs activités de démonstration.<br />

Par ailleurs, la limite contraignante de<br />

7% imposée sur le financement du<br />

management <strong>des</strong> projets FP6 n’apparaît<br />

pas <strong>pour</strong> l’instant dans la proposition<br />

de la Commission.<br />

Le texte est encore au stade de proposition<br />

à débattre au Conseil et au<br />

Parlement. Les plus optimistes espèrent<br />

une décision <strong>pour</strong> juin. Quoiqu’il<br />

arrive au texte de base, le relèvement<br />

<strong>des</strong> taux d’intervention en<br />

faveur <strong>des</strong> PME semble réunir un<br />

large support et ne devrait donc pas<br />

être remis en cause. Le NCP-Wallonie<br />

vous tiendra informés ! ||<br />

© belpress.com - Banque d’images en ligne<br />

Conférence de lancement<br />

du FP7<br />

Le NCP prépare avec les autorités<br />

régionales une conférence de lancement<br />

du FP7 qui aura lieu en mai prochain.<br />

Elle sera suivie d’ateliers thématiques<br />

ciblés et concrets afin de préparer au<br />

mieux les premiers projets. Restez<br />

informés en direct en vous abonnant aux<br />

mailing lists du NCP à partir de son site<br />

web : www.ncpwallonie.be.<br />

NCP-Wallonie<br />

• Tél. : 010/48.50.39 - Fax : 010/45.33.43<br />

• E-mail : ncp-wallonie@uwe.be<br />

• www.ncpwallonie.be


40 DEMAIN || COMMUNICATION<br />

Lire, surfer, communiquer…<br />

Vous voyez les choses et vous vous demandez <strong>pour</strong>quoi.<br />

Moi, je rêve de choses qui n'existent pas et je me demande : <strong>pour</strong>quoi pas ?<br />

[George-Bernard Shaw]<br />

Dynamisme Wallon Mars 2006<br />

1. Regards sur la Wallonie 2005<br />

Publié par les Services d'étu<strong>des</strong> du Conseil économique et<br />

social de la Région wallonne (CESRW), ce document de 30<br />

pages – intermédiaire entre les six «Rapports sur la situation<br />

économique» parus depuis 1998 et celui que le CESRW prépare<br />

<strong>pour</strong> décembre 2006 – fournit les principaux indicateurs<br />

permettant de mieux connaître la situation de la Wallonie en<br />

2005. Il s'accompagne d'un CD-rom qui rassemble toutes<br />

les données statistiques soutenant l'analyse, en matière de<br />

croissance, d'investissement, d'emploi, de recherche, d'environnement,<br />

etc.<br />

>> Disponible gratuitement sur demande auprès du<br />

Service Communication du CESRW (04/232.98.64,<br />

info@cesrw.be) ou en ligne sur www.cesrw.be<br />

1<br />

2<br />

2. Gérer l'urgence ? Mission de<br />

tous les acteurs de l'entreprise<br />

Travailler dans l'urgence implique l'obligation de décider très<br />

rapidement. De ce fait, le management devient souvent<br />

«instinctif». La stratégie établie peut être bouleversée en un<br />

clin d'œil car les tournures imprévisibles prises sur le marché<br />

exigent <strong>des</strong> réactions immédiates. Le personnel, peu<br />

informé et éloigné d'une vue d'ensemble de la situation se<br />

sent déboussolé, agressé, incompris. Concret, réaliste et<br />

concis – on peut le lire en une soirée –, l'ouvrage de Pascal<br />

Wets, dégage les mesures <strong>pour</strong> améliorer cet état de fait et<br />

apporte <strong>des</strong> idées générales et accessibles <strong>pour</strong> mieux gérer<br />

l'urgence tout en sauvegardant le capital santé de l'entreprise<br />

et de son personnel, et la motivation de tous.<br />

>> Editions <strong>des</strong> CCI de Wallonie, 04/344.50.88,<br />

www.ecci.be<br />

3<br />

3. Quand l'économie va, tout va !<br />

Plus de 200 <strong>des</strong>sins du cartooniste Kanar (L'Echo, Zone 02,<br />

Imagine, etc.) sur la vie au bureau, à l'atelier, à l'assemblée<br />

générale, chez le client, au fitness avec ses collègues, au guichet<br />

de la commune, chez le notaire, dans le lit de son PDG ou<br />

sous le bureau de sa secrétaire… Bref, le plein d'humour sur<br />

les menus plaisirs de la vie active et sur les événements qui<br />

ont marqué 2005 !<br />

>> Editions Luc Pire, 02/210.89.50, www.lucpire.be

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