Mise en page 1 - Le Petit Palais - Ville de Paris

Aidevisite_Mise en page 1 24/03/11 09:00 Page1
charlotte
perriand
de la
photographie
au design
7 avril
18 septembre
2011
Informations pratiques
Exposition présentée du 7 avril au 18 septembre 2011
Réalisée en collaboration avec le musée Nicéphore Niépce,
le Museum für Gestaltung Zürich et les archives Charlotte Perriand
Petit Palais
Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston Churchill - 75008 Paris
Tél. : 01 53 43 40 00
Accessible aux personnes handicapées
www.petitpalais.paris.fr
Ouverture
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne (hall Jacqueau) le jeudi jusqu’à 20h
Fermeture le lundi et les jours fériés
Tarifs
Entrée gratuite dans les collections permanentes
Entrée payante pour les expositions temporaires (hall Jacqueau)
Plein tarif : 8 euros / Tarif réduit : 6 euros / Demi tarif : 4 euros
Gratuit jusqu’à 13 ans inclus
Transports
Métro : lignes 1 et 13, station Champs-Élysées-Clémenceau
RER : ligne C, station Invalides , ligne A, station Charles-de-Gaulle-Étoile
Bus : 28, 42, 72, 73, 83, 93
Activités
Renseignements et réservations
Tél. : 01 53 43 40 36
Du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h
Programmes disponibles à l’accueil
Les tarifs des activités s’ajoutent au prix d’entrée de l’exposition
Café-Restaurant
« le jardin du Petit Palais », ouvert de 10h à 17h15
Librairie boutique
Ouverte de 10h à 18h
Auditorium
Se renseigner à l’accueil pour la programmation
Photographies non autorisées dans l'exposition
Charlotte Perriand en Savoie, vers 1930. Photographe inconnu © Droits réservés
Conception graphique : © Mathieu Trautmann
téléchargez
photographiez h
l’affiche
fiche
de l’expo,
accédez aux
infos

Aidevisite_Mise en page 1 24/03/11 09:00 Page2
Introduction
Le Petit Palais propose un éclairage inédit de l'œuvre de Charlotte Perriand
(1903-1999) en révélant le rôle joué par la photographie dans son travail, en tant
que source d'inspiration et élément constitutif de ses réalisations.
Dès son entrée dans l’atelier de Le Corbusier et de Pierre Jeanneret, en
1928, comme associée pour l’équipement mobilier, elle utilise ce médium comme
support d’étude pour le dessin de ses meubles, puis, par la suite, comme moyen
d’observation des « lois de la nature » (en montage notamment) et de réflexion
sur la ville ; elle y puise des idées pour ses recherches de formes, de matériaux
et d’aménagements d’espaces.
L’exposition révèle tout particulièrement sa passion pour les objets trouvés
dans la nature au gré de ses promenades : ils apportent une certaine liberté
formelle à ses créations qui se détachent ainsi de l'esprit rationaliste des années
1920. Charlotte Perriand est la première à utiliser le photomontage comme
partie intégrante du mobilier ou de l'architecture d'intérieur. Elle y exprime son
engagement politique à l'époque du Front populaire.
Le Petit Palais permet de redécouvrir une artiste attentive à son environnement
naturel et social, qui sait regarder avec justesse le monde qui l’entoure
et n’hésite pas à s’engager pour défendre ses convictions et créer en toute liberté.
L’exposition propose quatre cent trente photos et documents, et soixantedix
meubles, dont un ensemble lui ayant appartenu. Une partie des œuvres est
présentée en résonance avec les collections permanentes, (accès gratuit) et une
autre dans le hall Jacqueau (accès payant).
Collections permanentes
Rez-de-jardin
5
6
1
2
7
3
4
A
Café
Jardin
Accès
A - Le Refuge Tonneau
Destiné à héberger huit alpinistes, le Refuge Tonneau de Charlotte Perriand et
Pierre Jeanneret (1938) est un projet qui n’a jamais vu le jour à cause de la guerre.
Construit à partir des plans d’époque par l’association Acte en 2010, il est
présenté devant le Petit Palais avec le soutien de la Région Rhône-Alpes.
Collections permanentes
Rez-de-chaussée
3
5
4
2
1
6
7
Auditorium
Accès groupes
et handicapés
1
Photographies du Parthénon prises par Charlotte Perriand en 1933 alors qu’elle
participait au congrès des Ciam (Congrès internationaux d’architecture moderne)
à Athènes, mettant surtout l’accent sur les détails et les structures de l’architecture
grecque classique, référence de toute architecture.
2
Charlotte Perriand et le monde paysan. Photographies de Charlotte Perriand
prises pour la plupart en 1936 à l’époque où elle travaillait au photomontage pour
la salle d’attente du ministre de l’Agriculture (voir la maquette au rez-de-jardin
intérieur). Divers sièges sont inspirés par la simplicité du mobilier rustique.
3
Banquette dite « Rio » créée en 1962 par Charlotte Perriand pour l’appartement
de fonction de son mari, Jacques Martin, à Rio de Janeiro.
4
Dans cette galerie sont présentés divers meubles et éléments de mobilier dont
une célèbre bibliothèque que Charlotte Perriand conçoit dans les années 1950
et qui contraste par sa rigoureuse géométrie avec le style tout en sinuosités de la
salle à manger Art nouveau d’Hector Guimard.
8
Le Parthenon, 1933.
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
Paysans Corses, 1937.
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
Hall Jacqueau
L’exposition Charlotte Perriand est ici présentée sous quatre thèmes.
Entrée
1 2 3 4
Sortie
1 - Une démarche constructive
La première partie de cette section se rapporte aux années 1927-1930 où
Charlotte Perriand est chargée, au sein de l’atelier d’architecture de Le Corbusier
et Pierre Jeanneret, de l’aménagement intérieur et de l’équipement en mobilier
de leurs projets et réalisations. On y voit notamment la méthode de conception
de son mobilier, des photographies de la première présentation au public des
célèbres meubles en tube conçus en collaboration avec Le Corbusier et Pierre
Jeanneret au Salon d’automne de 1929, des vues et des meubles de son premier
atelier, place Saint-Sulpice.
Les photographies prises à cette époque reflètent « l'esthétique de l'ingénieur »
qu'elle a adoptée, en référence au monde industriel.
Dans une deuxième partie sont montrés les bibliothèques et autres éléments de
rangement fonctionnels qui sont, pour elle, constitutifs de l’architecture intérieure.
Ils préfigurent la démarche d’une célèbre marque scandinave.
Pont transbordeur
de Marseille, 1927.
Photographie :
Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
Salle à Manger 28,
1927-1928. Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
Photographie : © Jean
Collas/Droits réservés
2 - L’objet trouvé dans la nature. L’art brut
Cette section fait une large place aux photographies d’objets trouvés dans la
nature que Charlotte Perriand réalise au cours des années 1930. Des dessins et
tableaux de Fernand Léger et de Le Corbusier inspirés par l’observation de la
nature montrent une affinité d’esprit entre les trois créateurs.
Cet intérêt pour la richesse et la diversité des formes naturelles va trouver un écho
dans sa démarche créatrice. Dès le milieu des années 1930, elle ajoute le bois à
la palette de ses matériaux de prédilection et crée ses premiers bureaux et
tables « forme libre » en bois brut, volontairement asymétriques. À l’esthétique
rationaliste des années 1920 succède une esthétique fonctionnaliste poétique
inspirée des « leçons de la nature ».
Le Refuge Tonneau, 1938.
Charlotte Perriand © Adagp, Paris 2011,
Pierre Jeanneret © Adagp, Paris 2011
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
1
La Grande Misère de Paris, reconstitution du grand photomontage réalisé par
Charlotte Perriand pour la salle de l’habitation du Salon des arts ménagers de
1936. Il s’agissait pour elle, à l’époque du Front populaire, de dénoncer
l’insalubrité de nombreux quartiers de Paris et de militer en faveur d’un vaste
programme de construction d’habitations modernes.
2
Pavillon du ministère de l’Agriculture à l’Exposition internationale de 1937 à Paris.
Reconstitution de trois des panneaux que Charlotte Perriand et Fernand Léger
furent chargés de réaliser afin d’illustrer la politique agricole du Front populaire.
Ils ont choisi d’associer le photomontage et la peinture pour évoquer « La France
agricole », « La France industrielle », les « Joies traditionnelles » et « Plaisirs
nouveaux » ce dernier panneau ayant trait à l’introduction de la modernité et au
développement des activités culturelles et sportives dans les campagnes.
3
Maquette du Pavillon du ministère de l’Agriculture à l’Exposition internationale de
1937 à Paris exprimant les principales réformes du Front populaire.
4
Maquette de la salle d’attente du ministère de l’Agriculture montrant le décor
mural réalisé par Charlotte Perriand sous forme de photomontage en 1936.
5
Quatre portraits photographiques de Charlotte Perriand.
Bibliothèque Nuage, 1956.
Charlotte Perriand © Adagp, Paris 2011
Photographie : © Galerie Downtown
François Laffanour / Photo : Marie Clérin
5
Photographies d’objets trouvés dans la nature, 1933. Au cours de promenades
en forêt, en montagne ou sur des plages, Charlotte Perriand ramasse pierres,
galets ou objets fabriqués par l’homme et que les intempéries ont transformés.
Dans son atelier de Montparnasse, elle les photographie en compagnie de
Fernand Léger ou de Pierre Jeanneret comme s’il s’agissait de sculptures et leur
donne un statut d’œuvres d’art.
6
Photographies prises vers 1935 par Charlotte Perriand et Pierre Jeanneret dans
un dépôt de récupérateur de métaux. Autre aspect de l’intérêt de Charlotte
Perriand pour l’objet brut qui annonce les futures compressions de César et les
accumulations d’Arman.
7
Huit photographies prises par Charlotte Perriand dans diverses parties du monde
au cours des années 1930, sur le thème du corps au repos.
Pierre et crâne, 1933.
Photographie
Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
3 - La montagne
Sportive de haut niveau, Charlotte Perriand a eu toute sa vie une grande passion
pour la montagne qu’elle a abondamment photographiée. Ses vastes espaces,
son authenticité, la liberté qu’on y ressent sont souvent à l’arrière-plan de ses
créations. Dans ce domaine, elle conçoit de nombreux projets en osmose avec
la nature (projet pour un hôtel de haute montagne en 1936, chalet-hôtel à Saint-
Nicolas-de-Véroce en Haute-Savoie en 1938) et construit en collaboration avec
l’ingénieur André Tournon le Refuge «Bivouac» (1936-1937). Un second refuge,
dit «Refuge Tonneau», qu’elle conçoit avec Pierre Jeanneret, restera à l’état de
maquette (voir la reconstitution à l’échelle grandeur devant le Petit Palais).
Charlotte Perriand en 1928.
Photographie : Pierre Jeanneret © Adagp, Paris 2011
Chaise longue bambou, 1940.
Charlotte Perriand © Adagp, Paris 2011
Photographe inconnu © Droits réservés
Piscine du Hakuzan Maru, 1940.
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
8
Espace à vivre Cassina. Divers meubles de fabrication contemporaine mis à la
disposition du public par la firme Cassina, éditrice des créations de Charlotte
Perriand et partenaire de l’exposition.
Projet d’hôtel de haute montagne, 1934.
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
4 - L’arbre et la terre
Des photographies d’arbres coupés et de sols montrent la singularité du regard
de Charlotte Perriand et la poésie de la nature pour qui sait la voir. Des meubles
qu’elle créa pour elle-même sont montrés pour la première fois et des
photographies de quelques-uns de ses lieux de vie et de travail permettent de la
connaître d’une façon plus intime.
6
Dans la galerie Tuck, du nom d’un des grands donateurs du Petit Palais, quatorze
meubles de Charlotte Perriand, conçus de 1927 à 1984, montrent, par contraste
avec le mobilier du XVIII e siècle, qu’elle s’est totalement inscrite dans le grand
courant moderniste qui a rejeté toute ornementation au profit de la simplicité des
formes et de la fonctionnalité.
7
Photographie par Charlotte Perriand de la table de travail et d’un pinceau de
Le Corbusier dans son appartement de la rue Jacob. Pour Le Corbusier, la
peinture constituait le creuset de son architecture.
Chaise Ombre, 1954.
Charlotte Perriand © Adagp, Paris 2011
photographie : © Cassina
Bûche de robinier, forêt de Fontainebleau, 1933.
Photographie : Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011
bureau en forme, 1939.
Collection Centre Pompidou. Charlotte Perriand
© Adagp, Paris 2011.
Photographie : Pernette Perriand-Barsac
© Adagp, Paris, 2011 et Jacques Barsac