Fiche pédagogique Georges Momboye / Clair de lune (PDF - 551 Ko)
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<strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong><br />
Chorégraphie <strong>de</strong> <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong><br />
pièce pour 6 danseurs et 2 musiciens<br />
<strong>Fiche</strong> pédagogique<br />
©SteveAppel<br />
Séances scolaires: mardi 7 juin à 10h et 14h15<br />
Séances en famille: mercredi 8 juin à 15h et 19h<br />
Théâtre <strong>de</strong>s Arts, Rouen<br />
Durée: 1h<br />
Contact: Anne Marguerin - Responsable <strong>de</strong> l’Action pédagogique<br />
7 rue du Docteur Rambert - 76000 Rouen - 02 35 98 50 98 - annemarguerin@opera<strong>de</strong>rouen.fr
Repère biographique<br />
Le chorégraphe - <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong><br />
<strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> naît à <strong>Ko</strong>uibly dans l’Ouest <strong>de</strong> la Côte d’Ivoire. Il est initié à la danse dès son plus jeune âge :<br />
d’abord par son père puis, à l’âge <strong>de</strong> 13 ans, en suivant <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> danse africaine à Abidjan. Il intègre le ballet<br />
national <strong>de</strong> Côte d’Ivoire. Dans les années 90, il intègre l’école d’Alvin Ailey à New-York. Il y découvre l’ouverture<br />
culturelle <strong>de</strong>s danseurs afroaméricains qui puisent leur art dans la tradition et le contemporain.<br />
En 1992, il fon<strong>de</strong> sa compagnie, aujourd’hui composée d’une cinquantaine d’artistes <strong>de</strong> tous horizons,<br />
En 1998, il ouvre le Centre <strong>de</strong> danses pluri-africaines et <strong>de</strong>s cultures du mon<strong>de</strong> à Ménilmontant. Ce lieu <strong>de</strong><br />
création permet <strong>de</strong> réunir <strong>de</strong>s danseurs, <strong>de</strong>s chorégraphes, <strong>de</strong>s musiciens dans <strong>de</strong>s conditions propices à la<br />
création chorégraphique. <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> impulse un nouveau souffle dans la création contemporaine et<br />
puise dans <strong>de</strong> nombreuses influences.<br />
Il crée Boyakodah pour 15 danseurs, Prélu<strong>de</strong> à l’après-midi d’un faune (Debussy), Le Sacre du printemps (Stravinsky)<br />
à l’occasion <strong>de</strong> l’ouverture <strong>de</strong> la 13e Biennale nationale <strong>de</strong> danse du Val <strong>de</strong> Marne en 2005, Correspondances<br />
en 2006 qui explore l’univers du hip-hop, <strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong> et Entre Ciel et Terre composée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux quatuors sur <strong>de</strong>s<br />
musiques <strong>de</strong> Béla Bartok.<br />
En 2010, la Côte d’Ivoire lui confie la conception et la réalisation du spectacle d’ouverture du Cinquantenaire<br />
<strong>de</strong> l’Indépendance <strong>de</strong> la Côte d’Ivoire. Une fresque chorégraphique géante intitulée Aujourd’hui, fruit d’hier,<br />
<strong>de</strong>main, souffle d’aujourd’hui qui met en scène 1300 artistes au sta<strong>de</strong> Houphouët Boigny à Abidjan.<br />
La compagnie <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> tourne aujourd’hui dans le mon<strong>de</strong> entier.<br />
©SteveAppel
La danse <strong>de</strong> <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong><br />
<strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> utilise le terme <strong>de</strong> « danse fusion » pour définir son travail : sa danse puise son inspiration<br />
dans la tradition africaine et s’éva<strong>de</strong> pour rencontrer le contemporain, le jazz, le hip-hop, le classique... Sa<br />
danse allie l’énergie du mouvement et la légèreté du geste.<br />
Aujourd’hui, la France est une plaque tournante pour la danse africaine. Il y a un grand nombre <strong>de</strong> professeurs<br />
et une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du public. D’où la naissance du Centre <strong>de</strong> danses pluri-africaines à Ménilmontant.<br />
<strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> aurait aimé le créer en Afrique comme l’espace fondé par Maurice Béjart en 1977 à Dakar<br />
mais aujourd’hui, les politiques culturelles ne sont pas la priorité <strong>de</strong>s dirigeants africains. D’où l’importance<br />
pour <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> <strong>de</strong> défendre la danse africaine et ses évolutions. Pour le chorégraphe, il existe trois<br />
types <strong>de</strong> danse africaine : celle qui vient <strong>de</strong>s villages, celle <strong>de</strong>s capitales africaines avec les ballets nationaux qui<br />
les représentent à travers le mon<strong>de</strong> et celle qui évolue en Occi<strong>de</strong>nt et qui se bat pour gar<strong>de</strong>r ses origines tout en<br />
s’inspirant d’autres danses. Cette <strong>de</strong>rnière trouve sa place sur les scènes du mon<strong>de</strong> et est reconnue comme une<br />
danse à part entière.<br />
<strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong><br />
Suite à la comman<strong>de</strong> d’un spectacle jeune public par le théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine, <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong><br />
s’est plongé dans ses souvenirs d’enfance. Il se souvient que petit, le soir dans son village, les seules<br />
sources <strong>de</strong> lumière étaient une lampe tempête et la <strong>lune</strong>. Il se souvient <strong>de</strong>s nuits contrastées, <strong>de</strong> la poésie <strong>de</strong>s<br />
clairs <strong>de</strong> <strong>lune</strong>, <strong>de</strong>s jeux et <strong>de</strong>s histoires que l’on peut se raconter. La lampe à pétrole est le fil rouge <strong>de</strong> la pièce.<br />
Elle apparaît au début dans la nuit obscure et amène la lumière et les danseurs. Elle suit les mouvements, les<br />
rythmes... <strong>Georges</strong> <strong>Momboye</strong> a souhaité reconstituer pour <strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong> un univers poétique, étrange, drôle<br />
s’adressant au mon<strong>de</strong> d’aujourd’hui. Il joue avec les silhouettes, les ombres, les lumières du crépuscule, les<br />
clairs-obscurs, les disparitions <strong>de</strong> la <strong>lune</strong>. <strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong> a inspiré au chorégraphe une intériorité <strong>de</strong> l’être, qui<br />
introduit une notion <strong>de</strong> discrétion, <strong>de</strong> force intérieure et <strong>de</strong> liberté. Les danseurs font preuve d’une gran<strong>de</strong><br />
énergie et d’une gran<strong>de</strong> virtuosité. Les percussionnistes présents sur scène interagissent avec les danseurs et<br />
nous emportent dans un univers africain et actuel.<br />
Quelques images...<br />
Vous pouvez dévouvrir en image le spectacle <strong>Clair</strong> <strong>de</strong> <strong>lune</strong><br />
sur notre site www.opera<strong>de</strong>rouen.fr<br />
sur le site <strong>de</strong> la compagnie www.momboye.fr<br />
©SteveAppel