Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ... Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
Centre de stockage des déchets à Hong Kong, Chine Notre responsabilité propre consiste : • à souligner ce qui dans la gestion des services environnementaux nous paraît comporter des risques de contradiction avec les objectifs du développement durable. Ainsi, la rémunération traditionnelle du service de l’eau sur la base du volume vendu doit évoluer pour mieux prendre en compte l’objectif de réduction des consommations d’eau, sans perturber l’équilibre économique d’une activité dont les coûts restent très majoritairement fixes ; • à mettre en valeur les meilleurs cadres d’organisation auxquels notre expérience internationale nous confronte. Par exemple, au Royaume-Uni, la gestion des flux de déchets produits par un territoire est confiée à un opérateur chargé de conduire l’évolution globale du système en développant massivement le recyclage et la valorisation énergétique. Ces contrats intégrés permettent, sur le long terme, une responsabilisation et une efficacité sans équivalent dans l’Union européenne ; Contrat Taux de recyclage Objectif de recyclage 2008-2009 fixé par la collectivité 2011-2012 Nottinghamshire 37,8 % 45 % Shropshire 37,9 % 53,4 % Southwark 18,5 % 34,8 % • à recommander une réflexion sur la répartition des responsabilités entre les autorités délégantes et les opérateurs. Dans le domaine du transport urbain, la gestion intégrée des différents segments et la mise en œuvre d’une véritable intermodalité sont devenues un métier à part entière qui se distingue de la simple gestion des moyens de transport. Sa complexité croissante justifie sa délégation par l’autorité organisatrice publique à un gestionnaire privé spécialisé. Dans certains contrats, aux Pays-Bas ou aux États-Unis, nous expérimentons de nouvelles responsabilités qui relèvent de cette logique. Au cours des deux dernières décennies, dans les pays développés, des raisons inspirées par le droit de la concurrence ont poussé à la segmentation des responsabilités confiées aux opérateurs privés et au raccourcissement des durées contractuelles. Dans le monde en développement, il reste néanmoins admis que la nécessité de développer la base des services essentiels justifie des durées contractuelles plus longues et des responsabilités de gestion plus larges. Atteindre les objectifs du développement urbain durable nécessite une plus grande cohérence des modèles et des responsabilités mieux ciblées exercées sur le long terme. Aujourd’hui, la contrainte de la lutte contre le changement climatique fait émerger dans le monde développé un nouveau défi d’efficacité et de performance. Il s’agit de proposer des mutations en profondeur des services urbains s’inscrivant dans la perspective de réduction des émissions de GES G fixée par le protocole de Kyoto G . Dans chacune de nos activités, nous pensons que le socle de la solution réside dans le partenariat public-privé G , fondé sur un contrôle public étroit d’un gestionnaire privé responsabilisé et rémunéré en partie sur des objectifs de qualité et d’évolution du service. La nécessité d’une approche globale et durable dépasse le cadre de chacune de nos activités opérationnelles. La mobilisation des agglomérations en matière de développement durable est très fortement dominée par la volonté de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Il est devenu nécessaire de proposer aux municipalités des outils leur permettant d’arbitrer de façon objective entre les différentes actions susceptibles d’être engagées. La mesure commune de l’économie de carbone rend possible de concevoir des outils technico-financiers, adaptés aux caractéristiques de chaque territoire, permettant de hiérarchiser, sur la base d’une approche objective de leurs rapports coût financier/avantage écologique, les décisions ayant un impact sur les émissions de GES dans les différents secteurs de la gestion municipale (transports, réseaux de chaleur et de froid, gestion énergétique des bâtiments publics, éclairage public, traitement du déchet, etc.).
Une expertise en ingénierie sociale éprouvée STRATÉGIE Veolia Environnement ••• Rapport développement durable 2007 13 Le développement de Veolia Environnement, et en particulier son développement organique, s’inscrit sous le sceau d’une exigence particulière en termes d’ingénierie sociale. L’enjeu est de conduire un processus de transformation social majeur des structures qui nous sont confiées en gestion. Celles-ci s’inscrivent dans la sphère publique et administrative, et nous devons les conduire avec leur personnel dans le monde de l’entreprise privée. L’intégration du personnel en place (statuts, rémunérations, avantages sociaux, formation, capitalisation du savoir-faire et transfert des compétences) s’inscrit dans une démarche de progrès à tous les niveaux de l’activité. Un nouveau projet d’entreprise fondé sur les valeurs de Veolia Environnement doit être élaboré, en tenant compte de l’existant. Dans certaines circonstances, la complexité de cette mutation est renforcée par l’existence, à l’origine, d’une sous-productivité. Celle-ci doit être corrigée pour atteindre les objectifs économiques, mais en déjouant le risque de traumatismes sociaux. À court terme, des solutions de réinternalisation permettent de maintenir l’emploi local. À moyen terme, l’efficacité sociale repose largement sur des efforts de formation et de promotion de l’encadrement local. Et sur la dynamique de développement de nos activités,Veolia a conduit son processus d’internationalisation en recourant de façon très modéré à l’expatriation. Fin 2007, l’entreprise ne compte que 710 expatriés. Ces savoir-faire de transformation sociale sont essentiels à la réussite du processus de délégation de service public. La confiance des décideurs publics dans la capacité du délégataire à mettre en œuvre une gestion sociale avisée et apaisée conforte le choix d’une meilleure efficacité économique et de l’expertise environnementale. Veolia Environnement, par sa pratique depuis plus de 150 ans de ces processus de transformation sociale, bénéficie d’un avantage comparatif important sur ses concurrents. Ces savoir-faire, largement fondés sur l’expérience de gestion, se révèlent très difficiles à acquérir pour les nouveaux entrants. 37 % 63 % Présence des effectifs de Veolia Environnement ● France ● International / RÉPARTITION DES EFFECTIFS DE VEOLIA ENVIRONNEMENT, HORS FRANCE NORVÈGE SUÈDE FINLANDE ROYAUME-UNI IRLANDE DANEMARK ALLEMAGNE PAYS-BAS RÉPUBLIQUE TCHÈQUE ESTONIE LITUANIE POLOGNE RUSSIE 1 - SLOVÉNIE 2 - CROATIE 3 - SLOVAQUIE 4 - HONGRIE PORTUGAL ESPAGNE BELGIQUE LUX. SUISSE ITALIE AUTRICHE 1 2 3 4 SERBIE ROUMANIE BULGARIE TURQUIE ÉTATS-UNIS MEXIQUE COLOMBIE CANADA VENEZUELA SÉNÉGAL MAROC TUNISIE ISRAËL LIBAN LIBYE ÉGYPTE BURKINA ARABIE FASO NIGER SAOUDITE BÉNIN CÔTE D’IVOIRE GABON OMAN INDE ÉMIRATS ARABES UNIS BAHREÏN CORÉE DU SUD JAPON CHINE TAIWAN THAÏLANDE PHILIPPINES VIETNAM MALAISIE SINGAPOUR BRÉSIL Source : Veolia Environnement 2007. CHILI ARGENTINE AFRIQUE DU SUD Effectif total au 31 décembre 2007 Le développement international du Groupe s’effectue par l’intégration et la formation des mains-d’œuvre locales. En 2015, l’effectif international devrait représenter 75 % de l’effectif total de Veolia Environnement. 500 2 500 5 000 10 000 15 000 20 000 27 500 AUSTRALIE NOUVELLE- ZÉLANDE
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Centre de stockage des déchets à Hong Kong, Chine<br />
Notre responsabilité propre consiste :<br />
• à souligner ce qui dans la gestion des services environnementaux<br />
nous paraît comporter des risques de contradiction<br />
avec les objectifs du développement <strong>durable</strong>. Ainsi, la rémunération<br />
traditionnelle du service de l’eau sur la base du volume<br />
vendu doit évoluer pour mieux prendre en compte l’objectif de<br />
réduction des consommations d’eau, sans perturber l’équilibre<br />
économique d’une activité dont les coûts restent très majoritairement<br />
fixes ;<br />
• à mettre en valeur les meilleurs cadres d’organisation auxquels<br />
notre expérience internationale nous confronte. Par<br />
exemple, au Royaume-Uni, la gestion des flux de déchets produits<br />
par un territoire est confiée à un opérateur chargé de<br />
conduire l’évolution globale du système en développant massivement<br />
le recyclage et la valorisation énergétique.<br />
Ces contrats intégrés permettent, sur le long terme, une responsabilisation<br />
et une efficacité sans équivalent dans l’Union<br />
européenne ;<br />
Contrat Taux de recyclage Objectif de recyclage<br />
2008-2009 fixé par la collectivité<br />
2011-2012<br />
Nottinghamshire 37,8 % 45 %<br />
Shropshire 37,9 % 53,4 %<br />
Southwark 18,5 % 34,8 %<br />
• à recommander une réflexion sur la répartition des responsabilités<br />
entre les autorités délégantes et les opérateurs. Dans<br />
le domaine du transport urbain, la gestion intégrée des différents<br />
segments et la mise en œuvre d’une véritable intermodalité<br />
sont devenues un métier à part entière qui se distingue<br />
de la simple gestion des moyens de transport. Sa complexité<br />
croissante justifie sa délégation par l’autorité organisatrice<br />
publique à un gestionnaire privé spécialisé. Dans certains<br />
contrats, aux Pays-Bas ou aux États-Unis, nous expérimentons<br />
de nouvelles responsabilités qui relèvent de cette logique.<br />
Au cours des deux dernières décennies, dans les pays développés,<br />
des raisons inspirées par le droit de la concurrence ont poussé à<br />
la segmentation des responsabilités confiées aux opérateurs<br />
privés et au raccourcissement des durées contractuelles. Dans le<br />
monde en développement, il reste néanmoins admis que la<br />
nécessité de développer la base des services essentiels justifie<br />
des durées contractuelles plus longues et des responsabilités de<br />
gestion plus larges.<br />
Atteindre les objectifs du développement urbain<br />
<strong>durable</strong> nécessite une plus grande cohérence<br />
des modèles et des responsabilités mieux ciblées<br />
exercées sur le long terme.<br />
Aujourd’hui, la contrainte de la lutte contre le changement climatique<br />
fait émerger dans le monde développé un nouveau<br />
défi d’efficacité et de performance. Il s’agit de proposer des<br />
mutations en profondeur des services urbains s’inscrivant<br />
dans la perspective de réduction des émissions de GES G fixée<br />
par le protocole de Kyoto G . Dans chacune de nos activités, nous<br />
pensons que le socle de la solution réside dans le partenariat<br />
public-privé G , fondé sur un contrôle public étroit d’un gestionnaire<br />
privé responsabilisé et rémunéré en partie sur des objectifs<br />
de qualité et d’évolution du service.<br />
La nécessité d’une approche globale et <strong>durable</strong> dépasse le<br />
cadre de chacune de nos activités opérationnelles. La mobilisation<br />
des agglomérations en matière de développement <strong>durable</strong><br />
est très fortement dominée par la volonté de diminuer les<br />
émissions de gaz à effet de serre. Il est devenu nécessaire de<br />
proposer aux municipalités des outils leur permettant d’arbitrer<br />
de façon objective entre les différentes actions susceptibles<br />
d’être engagées.<br />
La mesure commune de l’économie de carbone rend possible<br />
de concevoir des outils technico-financiers, adaptés aux caractéristiques<br />
de chaque territoire, permettant de hiérarchiser, sur<br />
la base d’une approche objective de leurs rapports coût financier/avantage<br />
écologique, les décisions ayant un impact sur les<br />
émissions de GES dans les différents secteurs de la gestion<br />
municipale (transports, réseaux de chaleur et de froid, gestion<br />
énergétique des bâtiments publics, éclairage public, traitement<br />
du déchet, etc.).