Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Économiser les ressources<br />
Ressources naturelles et matières premières font l’objet d’une consommation de plus en<br />
plus intensive au niveau mondial. Les activités de <strong>Veolia</strong> Environnement s’intègrent de<br />
manière croissante dans une économie de la rareté : les solutions que nous développons<br />
permettent de rationaliser le prélèvement de ressources ou d’y substituer des ressources<br />
renouvelables, pour une gestion plus <strong>durable</strong> et économiquement pertinente.<br />
Préserver les ressources en eau<br />
Rationaliser les prélèvements<br />
La lutte contre les gaspillages peut passer par des solutions<br />
techniques, en améliorant le rendement des réseaux d’eau potable<br />
et la consommation d’eau des installations. <strong>Veolia</strong> Eau met<br />
en œuvre une démarche d’amélioration continue sur ces deux<br />
éléments. En ce qui concerne les consommateurs, des solutions<br />
pédagogiques de sensibilisation et d’éducation encouragent la<br />
rationalisation des usages et les économies d’eau dans les<br />
régions où des tensions sur la ressource existent.<br />
Développer les ressources alternatives<br />
Pour limiter la pression sur la ressource, <strong>Veolia</strong> Water concentre<br />
ses efforts sur le développement de ressources alternatives.<br />
Recyclage<br />
Le recyclage (re-use G ) des eaux usées permet de maximiser<br />
l’usage de l’eau prélevée avant son retour au milieu naturel,<br />
créant un effet de levier entre le volume d’eau prélevé et le<br />
volume d’eau utilisé. Elle peut être employée à un usage industriel<br />
(eau de process, de refroidissement, etc.), agricole (irrigation<br />
de cultures, de golfs, d’espaces verts), voire à certains usages<br />
domestiques ne nécessitant pas une eau potable. C’est le cas par<br />
exemple à Adélaïde, en Australie, où la station d’épuration de<br />
Bolivar, gérée par <strong>Veolia</strong> Eau, permet de retraiter 43 000 m 3<br />
d’eaux usées par jour et d’irriguer des plantations horticoles, de<br />
recharger la nappe en hiver et de fournir de l’eau non potable à<br />
des fins domestiques dans une zone résidentielle. <strong>Veolia</strong> Eau<br />
recycle ainsi 3 millions de m 3 par jour (soit 20 % du marché mondial<br />
actuel).<br />
Ces solutions de re-use exigent un contrôle rigoureux sur le plan<br />
technique afin d’éviter tout risque sanitaire.<br />
Elles nécessitent également d’abaisser les barrières psychologiques<br />
et culturelles qui limitent encore son utilisation.<br />
Dessalement<br />
L’eau de mer représente 97,5 % des réserves d’eau de la planète. Le<br />
dessalement permet d’augmenter considérablement la ressource<br />
en eau disponible et de fournir une solution en cas de sécheresse<br />
ou de pénurie. Il réduit également la dépendance en eau envers<br />
d’autres régions, en évitant les importations d’eau et les transferts<br />
sur de longues distances.<br />
<strong>Veolia</strong> Eau développe deux grands types de procédés pour dessaler<br />
l’eau de mer. Le dessalement thermique, qui est le plus ancien,<br />
consiste à séparer le sel de l’eau par évaporation dans un système<br />
de distillation. La distillation consiste à reproduire artificiellement<br />
les phénomènes naturels d'évaporation et de condensation sous<br />
forme de pluie. Le dessalement par osmose inverse G , plus récent,<br />
consiste à retenir sels, bactéries et particules dans des membranes<br />
et permet d’obtenir une eau très pure. Dans tous les cas, <strong>Veolia</strong><br />
Environnement travaille à l’amélioration continue de l’efficacité<br />
énergétique du process et de la gestion du concentrat salin afin de<br />
mieux maîtriser l’impact environnemental et les coûts de production.L’extension<br />
de ces techniques à des situations moins extrêmes<br />
que celles dans lesquelles elles trouvent leur origine (pays riches,<br />
disposant d’une énergie abondante et peu chère, soumis à un<br />
stress hydrique très intense) nécessite un travail continu d’abaissement<br />
des coûts des procédés et, en particulier, de leur intensité<br />
énergétique.<br />
5,2<br />
+ 42 %<br />
7,4<br />
2005 <strong>2007</strong><br />
/ ÉVOLUTION DE LA QUANTITÉ D’EAU DESSALÉE<br />
PRODUITE PAR VEOLIA EAU (EN MILLIONS DE M 3 )<br />
Recharge de nappe<br />
Les techniques de recharge de nappe permettent, en réalimentant<br />
artificiellement ces dernières, de les préserver. Elles utilisent les<br />
fonctions naturelles du sol : sa capacité de filtration et de stockage.<br />
Dans le cas des nappes côtières, la recharge évite également la<br />
pénétration d’eau de mer et leur salinisation. Recharger artificiellement<br />
les nappes permet de les rendre plus productives, de faire<br />
face aux déficits chroniques ou saisonniers et de limiter les importations<br />
d’eau venant d’autres bassins d’approvisionnement. À titre<br />
d’illustration, le service d’eau de Berlin, géré par <strong>Veolia</strong> Eau, repose<br />
largement sur le principe de filtration sur berges.