Rapport développement durable 2007 - Veolia Finance - Veolia ...
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ENJEUX<br />
<strong>Veolia</strong> Environnement ••• <strong>Rapport</strong> développement <strong>durable</strong> <strong>2007</strong><br />
61<br />
FOCUS<br />
Humanitaire<br />
d’urgence et assistance<br />
technique<br />
<strong>Veolia</strong> Environnement met son expertise au service des<br />
acteurs de l’urgence (<strong>Veolia</strong> Force) et du développement<br />
(<strong>Veolia</strong> Waterdev) grâce à un réseau de 450 salariés<br />
volontaires. Des interventions d’urgence ont été réalisées<br />
pour l’accès à l’eau en partenariat avec l’Unicef (Corée<br />
du Nord, République démocratique du Congo), Solidarités<br />
et Première Urgence (Bangladesh, Pakistan, Soudan),<br />
la Croix-Rouge française (Indonésie, Centrafrique) et<br />
le ministère des Affaires étrangères (Pakistan, Pérou,<br />
Mexique). <strong>Veolia</strong> a également participé aux activités de<br />
l’Alliance pour le développement (Madagascar, Niger,<br />
Vietnam) et a procédé à l’appui technique de plus<br />
de 10 collectivités territoriales françaises engagées<br />
dans des programmes de coopération décentralisée.<br />
Le regroupement des activités de la Fondation <strong>Veolia</strong><br />
Environnement et du mécénat de compétence Waterdev<br />
Waterforce sous une même direction en 2008 permettra<br />
de renforcer la cohérence et l’efficacité des<br />
actions de <strong>Veolia</strong> Environnement sur le terrain.<br />
Madras en Inde<br />
Ce partenariat original permettra de fournir de l’eau potable à<br />
des populations rurales démunies du Bangladesh. Fin 2008, la<br />
première unité devrait alimenter 25 000 habitants de<br />
Gaolmari en eau potable par bornes-fontaines, à un prix calculé<br />
en fonction des capacités financières des populations.<br />
L’intégralité des bénéfices sera réinjecté dans le projet pour<br />
financer son expansion.<br />
Adaptation des tarifs<br />
<strong>Veolia</strong> Environnement ne détermine pas les tarifs d’accès aux services<br />
pour les usagers de l’eau, de l’énergie ou des transports ; ceux-ci sont<br />
fixés par les pouvoirs publics dans le cadre de chaque contrat.Mais en<br />
concertation avec les autorités locales et le cas échéant les associations,nous<br />
proposons des aménagements tarifaires spécifiques pour<br />
permettre un meilleur accès de la population à ces services.<br />
En Afrique,<strong>Veolia</strong> Eau a ainsi contribué à mettre en œuvre :<br />
• des tarifs adaptés aux capacités contributives des habitants et au<br />
type de consommation considéré (essentielle ou loisirs) pour alléger<br />
le coût pour les plus pauvres ;<br />
• la gratuité, ou l’étalement des paiements pour le raccordement<br />
aux réseaux d’eau potable jusqu’à 7 ou 10 ans, pour ramener les<br />
mensualités à un niveau compatible avec les revenus des habitants ;<br />
• la combinaison de multiples niveaux de solidarité financière -<br />
entre abonnés du service de l’eau (au Maroc) ; entre grandes villes et<br />
centres isolés (au Niger), entre pays développés et émergents via la<br />
solidarité internationale, comme par exemple au Burkina Faso, où la<br />
différence entre la participation demandée aux habitants et le coût<br />
réel est prise en charge par l’ONEA G puis la Banque mondiale.<br />
Dans des pays où les conditions climatiques font du chauffage un<br />
service essentiel, <strong>Veolia</strong> Énergie-Dalkia permet, par l’individualisa-<br />
tion des charges, une meilleure maîtrise des dépenses de chauffage<br />
qui sont très importantes pour les ménages à faibles revenus. En<br />
Lituanie, la mise en place de compteurs individuels est financée par<br />
un fonds pour « la consommation efficace d'énergie »,abondé par la<br />
Banque mondiale et prenant en charge jusqu’à 100 % des dépenses<br />
(plus de 500 immeubles équipés).<br />
Inventer des modèles intégrant<br />
les réalités traditionnelles<br />
Dans les pays en développement, nos métiers suscitent des activités<br />
artisanales parfois informelles qui peuvent tenir une place<br />
importante dans les équilibres sociaux et économiques. Le secteur<br />
de la propreté avec les zabaleen égyptiens ou les pepenadores<br />
(« chiffonniers ») du Venezuela est très symptomatique de ce<br />
phénomène. La mise en place de systèmes modernes doit intégrer<br />
ces réalités, soit pour en éradiquer les aspects les plus inacceptables,<br />
comme le travail des enfants, en l’accompagnant d’un<br />
suivi social et éducatif ; soit pour rechercher les voies d’une<br />
conciliation et d’un équilibre. Les tâches les moins expertes peuvent<br />
être assurées par des moyens traditionnels dès lors qu’un<br />
cadre garantissant la rationalité et la sécurité sanitaire et sociale<br />
est installé.<br />
Les pratiques venant du Sud méritent un examen attentif :<br />
le Transmilenio de Bogota a montré que la contrainte financière<br />
pouvait conduire à l’invention de solutions efficaces et économes<br />
parfaitement transposables dans les pays développés. Le<br />
recyclage du déchet nécessite dans le monde plus riche un soutien<br />
financier important des pouvoirs publics alors qu’il se pratique<br />
spontanément dans le tiers-monde.