Télécharger le dossier de presse - Marseille Provence 2013
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RÉDA<br />
CAIRE<br />
MA VIE À L’ENVERS<br />
Par <strong>le</strong> Hall<br />
<strong>de</strong> la chanson,<br />
sous la direction<br />
<strong>de</strong> Serge Hureau<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong>
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 2<br />
Sommaire<br />
5 Portrait <strong>de</strong> Réda Caire<br />
7 A l’origine <strong>de</strong> Ma vie à l’envers : Le <strong>de</strong>rnier récital <strong>de</strong> Réda Caire<br />
9 Réda Caire en <strong>2013</strong> - Le spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong> Serge Hureau<br />
11 L’équipe artistique<br />
16 Les partenaires
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 3<br />
Réda Caire<br />
Ma vie à l’envers…<br />
Concert-spectac<strong>le</strong><br />
- St Zacharie, Maison du peup<strong>le</strong> : <strong>le</strong> 7 septembre à 20h30 et <strong>le</strong> 8 septembre à 15h30<br />
- Marseil<strong>le</strong>, O<strong>de</strong>on : <strong>le</strong> 12 septembre à 20h30, <strong>le</strong> 13 septembre à 20h30 et <strong>le</strong> 14 septembre à 14h30.<br />
Conception et Interprétation :<br />
Serge Hureau et Olivier Hussenet<br />
Avec, en invités :<br />
Alain Aubin, Josy Andrieu, Manu Theron (sous réserve)<br />
Direction musica<strong>le</strong> :<br />
Cyril<strong>le</strong> Lehn et Richard Dubelski<br />
Conseil artistique et dramaturgique :<br />
André Bernard<br />
Scénographie et création lumière :<br />
Jean Grison<br />
Production : <br />
Le Hall <strong>de</strong> la Chanson - Centre national du patrimoine <strong>de</strong> la chanson, <strong>de</strong>s variétés et <strong>de</strong>s musiques actuel<strong>le</strong>s<br />
En coproduction avec <strong>le</strong> Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Etoi<strong>le</strong> et Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong><br />
Et en coréalisation avec L’Odéon<br />
Avec <strong>le</strong> soutien <strong>de</strong> la Sacem
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 4<br />
Portrait <strong>de</strong> Réda Caire<br />
Un Dandy oriental<br />
On peut dire que Réda Caire est <strong>le</strong> premier chanteur arabe <strong>de</strong> la chanson française. Fils du Bey Gandhour,<br />
cet Egyptien <strong>de</strong> naissance baigne, jusqu’à son départ pour Marseil<strong>le</strong> à 18 ans, dans un milieu cosmopolite<br />
méditerranéen où l’on par<strong>le</strong> indifféremment l’arabe, <strong>le</strong> grec, l’italien, l’anglais, <strong>le</strong> turc et <strong>le</strong> français.<br />
Chrétien é<strong>le</strong>vé par <strong>le</strong>s Franciscaines puis <strong>le</strong>s Jésuites, il côtoie, dans ce bain familial paternel, Chrétiens,<br />
Musulmans, Juifs. La part arabe <strong>de</strong> Réda Caire a été largement occultée dans l’image <strong>de</strong> la ve<strong>de</strong>tte, même<br />
s’il a souvent incarné <strong>le</strong>s princes orientaux dans <strong>de</strong>s opérettes ou <strong>de</strong>s films. Ami personnel du chanteur<br />
égyptien Farid El Attrache, s’il ne revendique pas une i<strong>de</strong>ntité spécifiquement arabe, il ne la renie pas.<br />
De la même façon, s’il n’a jamais déclaré publiquement et officiel<strong>le</strong>ment son homosexualité, Réda Caire ne<br />
la cachait pas. Il la vivait ouvertement au quotidien comme en témoigne cel<strong>le</strong>s et ceux qui l’ont côtoyé, et<br />
<strong>le</strong>s qualificatifs élogieux à son endroit (sensib<strong>le</strong>, subtil, sophistiqué…) peuvent être interprétés aussi comme<br />
autant <strong>de</strong> façons <strong>de</strong> nommer publiquement quoique à <strong>de</strong>mi-mot cette homosexualité. C’est Réda Caire qui<br />
a découvert <strong>le</strong> ta<strong>le</strong>nt du jeune Ivo Livi, alias Yves Montand, lors d’un concours <strong>de</strong> chant amateur. Il <strong>de</strong>vient<br />
son protégé. En véritab<strong>le</strong> coach, il lui a trouvé son premier contrat et l’a parrainé dans <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> du showbusiness.<br />
Exerçant à p<strong>le</strong>in son droit à l’indifférence, Réda sait tôt séparer son personnage public <strong>de</strong> ve<strong>de</strong>tte<br />
et sa personne privée qui assume p<strong>le</strong>inement ses i<strong>de</strong>ntités et ses goûts.<br />
Sa vie d’artiste<br />
Réda Caire, tête d’affiche prisée <strong>de</strong>s Parisiens et véritab<strong>le</strong>ment adulée par <strong>le</strong>s Marseillais et <strong>le</strong>s Provençaux<br />
amateurs d’opérettes pendant 20 ans, est aujourd’hui largement tombé dans l’oubli. Pourtant, tout en lui<br />
<strong>le</strong> rapproche <strong>de</strong> notre époque : interculturel, sexuel<strong>le</strong>ment libre et assumé. Né au Caire en 1905, d’un père<br />
appartenant à l’aristocratie égyptienne et d’une mère française native d’Enghien-<strong>le</strong>s-Bains, il était arrivé<br />
à Marseil<strong>le</strong> avec ses parents en 1923. Il débuta à 21 ans à L’Alcazar <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>, en <strong>le</strong>ver <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>au du<br />
jeune Fernan<strong>de</strong>l. Après un premier succès dans une opérette donnée à Lyon en 1927, il monte à Paris, où il<br />
chantera à l’Eldorado aux côtés d’Yvette Guilbert, et où il figurera dans plusieurs opérettes, dont Azor aux<br />
Bouffes parisiens en 1932, aux côtés d’Ar<strong>le</strong>tty. Puis il rencontre Moyses, <strong>le</strong> directeur du Bœuf-sur-<strong>le</strong>-Toit<br />
(repaire <strong>de</strong> Cocteau et <strong>de</strong> ses amis du Groupe <strong>de</strong>s Six) qui lui propose d’y faire son premier tour <strong>de</strong> chant.<br />
C’est avec Azor, donné cette fois au Théâtre <strong>de</strong>s Variétés en 1933, qu’il conquiert définitivement <strong>le</strong> public<br />
<strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>, où il enchaîne opérettes, revues et tour <strong>de</strong> chant sans discontinuer. A Paris en 1937-38, il<br />
partage la ve<strong>de</strong>tte avec Mistinguett dans la revue Féérie <strong>de</strong> Paris au Casino <strong>de</strong> Paris ; joue dans plusieurs<br />
films, donne <strong>de</strong>s tours <strong>de</strong> chant, enregistre beaucoup. Après un creux à la fin <strong>de</strong>s années quarante, il tente<br />
un retour à la scène en 1954 à Marseil<strong>le</strong> (opérette Chanson <strong>de</strong> Paris) ; au même moment, il ouvre son Eco<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> chant. Travail<strong>le</strong>ur, bon camara<strong>de</strong> avec ses collègues, généreux avec ses élèves <strong>de</strong> ta<strong>le</strong>nt, élégant, drô<strong>le</strong> :<br />
Réda Caire fut autant apprécié dans <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> privé que par son public.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 5<br />
A l’origine <strong>de</strong><br />
Ma vie à l’envers :<br />
Le <strong>de</strong>rnier récital <strong>de</strong><br />
Réda Caire<br />
Réda Caire, la<br />
revue <strong>de</strong> sa vie<br />
En entendant par hasard <strong>le</strong> disque « Récital<br />
d’adieu » <strong>de</strong> Réda Caire, édité par André<br />
Bernard chez Music Memoria à partir d’un<br />
enregistrement retrouvé dans <strong>le</strong>s archives <strong>de</strong><br />
l’artiste d’un concert <strong>de</strong> 1962, Serge Hureau et<br />
Olivier Hussenet ont eu <strong>le</strong> sentiment d’entendre<br />
un homme faisant la revue intime <strong>de</strong> sa vie.<br />
Comme quand on est sur <strong>le</strong> point <strong>de</strong> mourir<br />
et qu’on voit, dit-on, défi<strong>le</strong>r sa vie à l’envers.<br />
Toutes <strong>le</strong>s clés <strong>de</strong> Réda Caire sont là : on peut<br />
y entendre toute la cuisine <strong>de</strong> l’artiste, ses<br />
personnages, ses fascinations. Mais surtout,<br />
ils prennent la mesure <strong>de</strong> ce qu’il représentait<br />
pour son public qui montre une ferveur hors du<br />
commun, digne <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s gloires.<br />
Neuf mois après ce concert, <strong>le</strong> 8 septembre<br />
1963, quelques heures après être <strong>de</strong>scendu<br />
<strong>de</strong> scène à Lyon, mourait l’un <strong>de</strong>s chanteurs<br />
<strong>le</strong>s plus singuliers <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> la chanson<br />
française et méditerranéenne.<br />
Pour commémorer <strong>le</strong>s 50 ans <strong>de</strong> sa disparition,<br />
la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Zacharie (où il est enterré),<br />
<strong>le</strong> Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Etoi<strong>le</strong>, LE HALL <strong>de</strong><br />
la chanson – centre national du patrimoine<br />
<strong>de</strong> la chanson, <strong>de</strong>s variétés et <strong>de</strong>s musiques<br />
actuel<strong>le</strong>s, Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> Capita<strong>le</strong><br />
européenne <strong>de</strong> la culture et <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctionneur et<br />
ami <strong>de</strong> Réda Caire, André Bernard, s’associent<br />
pour la création du spectac<strong>le</strong> Réda Caire – Ma vie<br />
à l’envers, <strong>de</strong> Serge Hureau et Olivier Hussenet.<br />
Réda Caire,<br />
<strong>de</strong>rnier<br />
récital<br />
En 1993, André Bernard et Music Memoria<br />
éditent dans la col<strong>le</strong>ction ÉTOILES DE LA<br />
CHANSON un enregistrement live inédit <strong>de</strong><br />
Réda Caire, disque encore assez peu connu.<br />
Ce disque a pour titre Réda CAIRE, Récital<br />
d’adieu. André Bernard, col<strong>le</strong>ctionneur<br />
passionné, grand connaisseur et ami intime<br />
du chanteur, précise dans <strong>le</strong> livret qu’il s’agit<br />
d’un enregistrement amateur d’un <strong>de</strong>s quatre<br />
récitals donné en décembre 1962 au Théâtre<br />
du Gymnase à Marseil<strong>le</strong>. Sans <strong>le</strong> savoir, Réda<br />
Caire, accompagné au piano par son fidè<strong>le</strong> ami<br />
Paul Durand, chante ici en public à Marseil<strong>le</strong>,<br />
« la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> ses débuts », pour la <strong>de</strong>rnière fois,<br />
puisqu’il sera emporté par une hémorragie<br />
cérébra<strong>le</strong> neuf mois plus tard à l’âge <strong>de</strong> 58 ans.<br />
Pour <strong>le</strong> public venu au Théâtre du Gymnase,<br />
il a choisi <strong>de</strong> reprendre quelques-uns <strong>de</strong><br />
ses succès (Les Ânes du Caire ou Les beaux<br />
dimanches <strong>de</strong> printemps, notamment), mais<br />
aussi <strong>de</strong>s chansons <strong>de</strong> jeunes auteurscompositeurs<br />
: Monsieur mon passé <strong>de</strong> Léo<br />
Ferré ou Sa Jeunesse <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>s Aznavour… Le<br />
chanteur fait ainsi <strong>de</strong> son récital une vibrante<br />
méditation sur <strong>le</strong> temps qui a passé, sur la<br />
perte <strong>de</strong> sa jeunesse, sur <strong>le</strong> vieillissement,<br />
mais avec une énergie, une voix et une émotion<br />
extraordinaires.<br />
C’est ce programme <strong>de</strong> 1962 que Serge Hureau<br />
et Olivier Hussenet ont choisi <strong>de</strong> mettre en<br />
scène, à la chanson près, et dans l’ordre<br />
choisi par Réda Caire. C’est un peu <strong>le</strong> même<br />
principe que celui que Rufus Wainwright avait<br />
choisi pour son tour <strong>de</strong> chant d’hommage à<br />
Judy Garland, présenté en 2007 à l’Olympia,<br />
reprenant l’intégra<strong>le</strong> du concert qu’el<strong>le</strong> avait<br />
donné au Carnegie Hall <strong>de</strong> New York en 1961,<br />
mais à <strong>le</strong>ur manière, bien sûr.<br />
Programme<br />
Monsieur mon passé (Léo Ferré, © 1955, Les<br />
nouvel<strong>le</strong>s Ed° Méridian)<br />
Le petit souper aux chan<strong>de</strong>l<strong>le</strong>s (Paul Misraki)<br />
Insensib<strong>le</strong>ment (Paul Misraki, 1941)<br />
Le Gant noir (Paul Durand / Henri Contet)<br />
Le Bateau espagnol (Léo Ferré, ©1947,<br />
Chant du Mon<strong>de</strong>>La Mémoire et la Mer)<br />
Le petit Bal perdu (Gaby Verlor / Robert Nyel)<br />
Habanera (Paul Durand / Henri Contet)<br />
Fermons nos ri<strong>de</strong>aux (Paul Delmet / Maurice<br />
Boukay, 1899, Ed° Enoch & Cie)<br />
Embrasse-moi bien (Paul Durand / Henri<br />
Contet)<br />
Ses Yeux perdus (Raoul Moretti / Jean-Marie<br />
Huard, 1939)<br />
L’Escarpo<strong>le</strong>tte (Louis Beydts / Gillot <strong>de</strong> Saix,<br />
dans Moineau, opérette d’Henri Duvernon &<br />
Pierre Wolf/Louis Beydts /coup<strong>le</strong>ts <strong>de</strong> Guillot<br />
<strong>de</strong> Saix, 1931)<br />
Il faut avoir connu (Bernard Dimey/Marian<br />
Kouzan, 1959 Ed° musica<strong>le</strong>s du Carrousel)<br />
Toi, dans ta chapel<strong>le</strong> (Marc Heyral / Roger<br />
Varnay, 1958, SEMI)<br />
A dix-sept ans (Francis Lai / Bernard Dimey,<br />
1960)<br />
Les Ânes du Caire (Emi<strong>le</strong> Nerini / Anne<br />
Sylvestre)<br />
Les beaux Dimanches <strong>de</strong> printemps (Gaston<br />
Gabaroche / Jean Laurent, 1934)<br />
Si <strong>le</strong> pont d’Avignon (J Chabaud / Robert<br />
Olivieri)<br />
La Paloma (D Tagliafico / Yradier)<br />
Au pied <strong>de</strong>s tours <strong>de</strong> Notre-Dame (Char<strong>le</strong>s<br />
Dumont / Francis Carco, 1951)<br />
L’Amour, c’est comme un jour (Char<strong>le</strong>s<br />
Aznavour / Yves Stéphane, 1962)<br />
Printemps (Paul Durand / Henri Contet)<br />
Sa Jeunesse (Char<strong>le</strong>s Aznavour)
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 6<br />
Réda Caire en <strong>2013</strong><br />
Le spectac<strong>le</strong> du Hall <strong>de</strong> la chanson,<br />
sous la direction <strong>de</strong> Serge Hureau<br />
Le spectac<strong>le</strong><br />
L’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers concerts <strong>de</strong> Réda Caire, donné en décembre 1962 au Théâtre du Gymnase à Marseil<strong>le</strong> et<br />
qu’on peut entendre dans <strong>le</strong> disque Récital d’adieu, présente un programme traversé par l’angoisse <strong>de</strong> la<br />
perte <strong>de</strong> la jeunesse, par la nostalgie <strong>de</strong> la terre nata<strong>le</strong> et par sa doub<strong>le</strong> et déchirante appartenance à Paris<br />
et à Marseil<strong>le</strong>. C’est ce répertoire que Serge Hureau et Olivier Hussenet reprennent dans son intégralité,<br />
usant grâce à Cyril<strong>le</strong> Lehn et Richard Dubelski, parent direct du <strong>de</strong>rnier directeur <strong>de</strong> l’Alcazar, <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong><br />
l’interprétation et <strong>de</strong> l’arrangement pour mettre en lumière <strong>le</strong>s aspects parfois ignorés <strong>de</strong> l’artiste.<br />
Jouant <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur ressemblance et <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur différence d’âge pour mettre en scène <strong>le</strong> face-à-face <strong>de</strong> l’artiste<br />
et <strong>de</strong> sa jeunesse ainsi que son homosexualité, l’équipe artistique révé<strong>le</strong> par <strong>le</strong>s arrangements la part<br />
orienta<strong>le</strong> <strong>de</strong> Réda Caire.<br />
Création à Saint-Zacharie,<br />
puis à L’Odéon À MARSEILLE<br />
Saint-Zacharie est <strong>le</strong> village où Réda Caire prenait ses quartiers d’été ; <strong>le</strong> reste du temps il <strong>de</strong>meurait sur<br />
la Canebière, face à l’Eglise <strong>de</strong>s Réformés. Au village <strong>de</strong> Saint-Zacharie, on se rappel<strong>le</strong> tout autant son<br />
élégance que son extravagance.<br />
Le Hall <strong>de</strong> la chanson – Centre national du Patrimoine <strong>de</strong> la chanson, a mis en contact la municipalité<br />
<strong>de</strong> Saint-Zacharie avec <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctionneur André Bernard, ami <strong>de</strong> Serge Hureau et Olivier Hussenet, et a<br />
facilité <strong>le</strong> don d’objets et <strong>de</strong> documents ayant appartenu au chanteur et à son ami compositeur Gaston<br />
Gabaroche. Le spectac<strong>le</strong> naîtra en septembre, en même temps que l’exposition, qui recevra l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong>, <strong>de</strong> ces objets et documents, et sera repris trois fois à L’Odéon, véritab<strong>le</strong> temp<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> l’opérette, dirigé par Jean-Jacques Chaza<strong>le</strong>t, tout près <strong>de</strong> là où Réda Caire habitait. Une création en<br />
forme <strong>de</strong> petite tournée provença<strong>le</strong> et marseillaise, puis quelques dates parisiennes au Hall <strong>de</strong> la chanson<br />
à la Vil<strong>le</strong>tte sont à prévoir à l’automne.<br />
SAINT-ZACHARIE, UNE STATION<br />
SUR LA ROUTE DE LA CHANSON<br />
Depuis <strong>de</strong> nombreuses années, <strong>le</strong> Hall <strong>de</strong> la chanson étend sa vocation nationa<strong>le</strong> par une présence sur tout<br />
<strong>le</strong> territoire par la diffusion <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong>s, son très riche site www.<strong>le</strong>hall.com, véritab<strong>le</strong> musée en ligne. Il a<br />
pour objectif d’y ajouter lui même ou <strong>de</strong> favoriser la création <strong>de</strong> stations d’une route <strong>de</strong> la chanson.<br />
Saint-Zacharie pourrait avec Narbonne/Trenet <strong>de</strong>venir <strong>le</strong>s premières.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 7<br />
L’effet Pygmalion<br />
On dit d’un interprète qui chante une chanson pour la première fois sur une scène ou sur<br />
un enregistrement discographique, qu’il la « crée ». A côté <strong>de</strong> l’auteur, du compositeur et<br />
<strong>de</strong> l’arrangeur d’une chanson, nous voulons en effet affirmer la dimension <strong>de</strong> création <strong>de</strong><br />
l’interprète lui-même.<br />
Réda Caire est sans doute <strong>le</strong> premier arabe provençal que <strong>le</strong>s Provençaux ont profondément<br />
aimé, adopté, admiré. Rival <strong>de</strong> Tino Rossi, qui volait vers son succès parisien, on dit que Réda<br />
Caire était celui que <strong>le</strong>s Méridionaux avait choisi.<br />
Après un succès mérité, il a assumé son relatif échec. En revenant en <strong>Provence</strong> où il a grandi, il a<br />
eu la simplicité <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir professeur <strong>de</strong> chant, celui d’Yves Montand notamment. Et en écoutant<br />
la voix <strong>de</strong> Caire, on entend, on reconnaît, la voix d’Yves Montand mieux connue, plus médiatisée :<br />
ceci prouve à quel point <strong>le</strong> professeur a influencé l’élève, malgré <strong>le</strong>ur différence <strong>de</strong> tessitures-<br />
Montand était baryton, Caire ténor. Avec mo<strong>de</strong>stie, il transmet l’art <strong>de</strong> transmettre : interpréter,<br />
qui est un art <strong>de</strong> passeur délivrant une œuvre au public.<br />
Le choix, dans ce spectac<strong>le</strong>, d’un duo d’hommes d’âges différents (Serge Hureau, Olivier<br />
Hussenet) permettra l’évocation <strong>de</strong> cette relation intime et forte d’enseignement, <strong>de</strong><br />
transmission, qui fut tel<strong>le</strong>ment importante pour <strong>le</strong> démarrage <strong>de</strong> la carrière d’Yves Montand.<br />
La musique<br />
Pour nous rappe<strong>le</strong>r que Joseph Gandhour avait choisi pour pseudonyme <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> la capita<strong>le</strong><br />
égyptienne, que son père était égyptien et sa mère belge, Serge Hureau et Olivier Hussenet<br />
ont choisi <strong>de</strong> travail<strong>le</strong>r avec un pianiste et un percussionniste multi-instrumentiste, pour faire<br />
jaillir une musique tirant vers l’oriental voire <strong>le</strong> raï parfois, tout en rappelant <strong>le</strong> récital <strong>de</strong> 1962<br />
qu’accompagnait au piano seul Paul Durand, rendant ainsi à Réda Caire sa singularité originel<strong>le</strong><br />
d’oriental provençal.<br />
Portrait <strong>de</strong> l’artiste<br />
en Dorian Gray<br />
L’accessoire essentiel <strong>de</strong> ce spectac<strong>le</strong> est un miroir sans tain, donnant l’illusion que <strong>le</strong> jeune<br />
se voit vieux, ou à l’inverse que l’homme mûr fait face à son image du passé, comme dans<br />
un rétroviseur ne reflétant pas l’espace, mais <strong>le</strong> temps. Miroir sans tain, à facette, travail<br />
d’illusionniste… Il s’agit tantôt d’un jeune chanteur qui, se préparant dans sa loge, a l’illusion que<br />
Réda Caire vient <strong>le</strong> visiter, tantôt d’un chanteur a la cinquantaine déjà sonnée qui se remémore<br />
ses débuts :<br />
« Monsieur mon passé<br />
Vou<strong>le</strong>z-vous passer<br />
J’ai comme une envie<br />
D’oublier ma vie<br />
Si j’avais à faire<br />
Ma vie à l’envers<br />
C’est vous mon passé<br />
Qui m’verriez r’passer »…<br />
(extrait <strong>de</strong> Monsieur mon passé <strong>de</strong> Léo Ferré, ©1955,<br />
éd° MERIDIAN)<br />
Olivier Hussenet
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 8<br />
L’équipe artistique<br />
Serge Hureau<br />
chanteur, comédien,<br />
metteur en scène<br />
Pour <strong>le</strong> Hall <strong>de</strong> la Chanson, il a conçu et mis en<br />
scène <strong>le</strong>s spectac<strong>le</strong>s suivants : C’est relâche,<br />
visite-spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Olympia avec Paris<br />
Quartier d’Eté (création en 1991, reprises en<br />
1992 et 1993) – 2100 spectateurs ; La Marche à<br />
l’Etoi<strong>le</strong> pièce du théâtre d’ombres du Cabaret<br />
du Chat Noir au Musée <strong>de</strong>s arts décoratifs<br />
(1992) – 600 spectateurs ; Tab<strong>le</strong>aux <strong>de</strong> Service<br />
visite-spectac<strong>le</strong> du Casino <strong>de</strong> Paris (Paris<br />
Quartier d’Eté 1992) – 1050 spectateurs ; On<br />
restaure, visite-spectac<strong>le</strong> du restaurant <strong>le</strong><br />
Train B<strong>le</strong>u avec la Caisse <strong>de</strong>s Monuments<br />
Historiques (1992) – 1200 spectateurs ; Les<br />
cris <strong>de</strong>s Hal<strong>le</strong>s, visite-spectac<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s hauts<br />
lieux <strong>de</strong> la rue Montorgueil avec la Caisse<br />
<strong>de</strong>s Monuments Historiques (1993) – 3000<br />
spectateurs ; Les stations <strong>de</strong> Piaf parcoursspectac<strong>le</strong><br />
en bus sur <strong>le</strong>s traces <strong>de</strong> la chanteuse<br />
avec Paris Quartier d’Eté, la Ratp et Europe<br />
2 (1993, reprise en 1994) - 450 spectateurs ;<br />
La Tournée <strong>de</strong>s Grands Ducs visite-spectac<strong>le</strong><br />
en bus <strong>de</strong>s sal<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Montmartre avec Paris<br />
Quartier d’Eté, la Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris et la Ratp<br />
(1994, reprise en 1995) – 1400 spectateurs ;<br />
Marseil<strong>le</strong> sur Scène une revue à la Cité <strong>de</strong> la<br />
Musique à Paris (1997) reprise à Marseil<strong>le</strong><br />
(1998) ; Coproduction Cité <strong>de</strong> la musique,<br />
Festival <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> - 22 000 spectateurs ;<br />
Marseil<strong>le</strong> en chantant pour la Massalia (1999) –<br />
Para<strong>de</strong> <strong>de</strong> rue – 100 000 spectateurs ; Bagages<br />
Accompagnés, spectac<strong>le</strong> évoquant <strong>le</strong>s musiques<br />
méridiona<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s troubadours aux rappeurs<br />
(2000 tournée en France et à l’étranger),<br />
coproduction Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>, Région Paca<br />
et Adami - 6000 spectateurs ; Chansons<br />
en politique une journée <strong>de</strong> conférencesspectac<strong>le</strong><br />
à la Bibliothèque nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> France<br />
(2002) - Production Bnf-Hall <strong>de</strong> la chanson -<br />
200 spectateurs ; Un air <strong>de</strong> vacances, avec<br />
une chorégraphie <strong>de</strong> Dominique Rebaud en<br />
partenariat avec la SNCF, dans <strong>le</strong>s gares, sur<br />
une création musica<strong>le</strong> <strong>de</strong> Décor Sonore (2005 –<br />
reprise en 2006) – 10 000 spectateurs ; Signé<br />
Mireil<strong>le</strong>, comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Sacem (2006) – 200<br />
spectateurs ; L’inouï music-hall spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
chansons en langue <strong>de</strong>s signes - revue pour<br />
9 comédiens sourds et un trio <strong>de</strong> jazz dirigé<br />
par Clau<strong>de</strong> Barthélémy sur une chorégraphie<br />
<strong>de</strong> Dominique Rebaud, avec l’International<br />
Visual Théâtre, direction Emmanuel<strong>le</strong> Laborit<br />
- (2006) - 3024 spectateurs ; Le Cabaret <strong>de</strong>s<br />
avant-gar<strong>de</strong>s, création au Musée <strong>de</strong> l’Histoire<br />
<strong>de</strong> France ; Bergère-Party (Nuits blanches<br />
du Château <strong>de</strong> Versail<strong>le</strong>s) en coproduction<br />
avec <strong>le</strong> Château <strong>de</strong> Versail<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> Centre <strong>de</strong><br />
Musique Baroque <strong>de</strong> Versail<strong>le</strong>s (2007) ; En mai,<br />
chante ce qu’il te plait, création aux Archives<br />
Nationa<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong> 40ème anniversaire <strong>de</strong><br />
mai 68 ; Vice-versa, <strong>le</strong>s influences italiennes<br />
<strong>de</strong> la chanson française, création au Palais<br />
Farnèse – Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> France à Rome<br />
(2009) ; Chansons d’Enfances, création autour<br />
<strong>de</strong> la chanson pour enfants à travers <strong>le</strong>s<br />
sièc<strong>le</strong>s, création à la Bibliothèque nationa<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> France (février 2009), avec <strong>le</strong> mécénat<br />
<strong>de</strong> Sotheby’s, avec Olivier Hussenet, Clau<strong>de</strong><br />
Barthe<strong>le</strong>my, Manon Landowski et François<br />
Marillier ; Bêtes à Bon Dieu, création autour<br />
<strong>de</strong> cantiques du Moyen-âge aux années 1970,<br />
avec Anne Sylvestre, Olivier Hussenet, François<br />
Marillier, Cyril<strong>le</strong> Lehn, création (mai 2009) lors<br />
<strong>de</strong> l’inauguration <strong>de</strong> la Collégia<strong>le</strong> <strong>de</strong> Do<strong>le</strong>.<br />
Avec l’équipe artistique d’hu=mus, théâtre<br />
indisciplinaire, il conçoit, et interprète ou met<br />
en scène aux côtés d’Olivier Hussenet :<br />
Du coq à l’âne (spectac<strong>le</strong>-bestiaire accompagné<br />
d’une exposition d’eaux-fortes origina<strong>le</strong>s <strong>de</strong><br />
Pablo Picasso, création au Muséum d’Histoires<br />
Naturel<strong>le</strong>s à Paris en 2001, plus <strong>de</strong> 200<br />
dates <strong>de</strong> tournée dans toute la France), La<br />
Grange aux loups (avec L’Apostrophe, scène<br />
nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Cergy-Pontoise), Vive la politique !<br />
(avec <strong>le</strong> Sénat), Quel temps fait-il à Paris <br />
(revue <strong>de</strong> music-hall avec Joseph Racail<strong>le</strong> et<br />
Dominique Rebaud – 150 000 spectateurs en<br />
11 jours), Le Rêve passe (grand spectac<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
rue à Marseil<strong>le</strong> lors <strong>de</strong> la Massalia – 150 000<br />
spectateurs), Music-hall d’immeub<strong>le</strong> version à<br />
3 avec la Scène Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Rezé et l’Union<br />
Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Jeunesses Musica<strong>le</strong>s <strong>de</strong> France<br />
(L’ARC à Rezé, Théâtre Mogador à Paris – 2100<br />
spectacteurs), puis version avec orchestre avec<br />
l’Agglomération <strong>de</strong> Rouen (2005) et l’Opéra <strong>de</strong><br />
Rouen - 3550 spectateurs.<br />
Et, à partir <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> la compagnie<br />
hu=mus en 2006 : Jeux <strong>de</strong> Massacre (2006),<br />
consacré aux artistes <strong>de</strong>s années 1930<br />
Marie Dubas et Marianne Oswald (Trianon<br />
Transatlantique Sottevil<strong>le</strong>-lès-Rouen),<br />
La Femme aux bijoux (Sénat 2007, festival<br />
« Un air <strong>de</strong> campagne » dans l’Eure), Jardin<br />
<strong>de</strong>s métamorphoses (Sénat 2007, Château<br />
d’Avignon, festival Un air <strong>de</strong> campagne<br />
27, Théâtre à Châtillon…), Chemin Faisant<br />
(Spectac<strong>le</strong> déambulatoire dans plusieurs<br />
fermes bio en Haute et Basse-Normandie,<br />
2008), Klasse Dietrich (Transeuropéennes<br />
Rouen, 2008), Lisières, <strong>de</strong> et avec Nancy Huston<br />
(Festival « Un air <strong>de</strong> campagne », Eure, 2008),<br />
Au Tabou (création 2008 à la Scène Nationa<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> Tarbes), Signé Si<strong>le</strong>nce (Transeuropéennes<br />
Rouen, 2009), Enfantillages (2010), Le Grand<br />
Bal Impressionniste (Rouen, 2010), L’Homme<br />
à Fab<strong>le</strong>s, d’après Jean Anouilh (2011), La<br />
Chanson <strong>de</strong> Rollon (2011).<br />
Serge Hureau est éga<strong>le</strong>ment professeur<br />
au Conservatoire national supérieur d’art<br />
dramatique <strong>de</strong> Paris où il tient <strong>le</strong> cours<br />
hebdomadaire d’interprétation <strong>de</strong> chansons.<br />
Olivier<br />
Hussenet,<br />
comédien, chanteur,<br />
metteur en scène<br />
Comédien, il se voue <strong>de</strong>puis ses débuts au<br />
théâtre contemporain.<br />
Il interprète <strong>de</strong> nombreux auteurs<br />
d’aujourd’hui, français et étrangers : Manfred<br />
Karge, Lothar Trol<strong>le</strong>, Daniel Keene, Jon Fosse,<br />
Lev Rubinstein, A<strong>le</strong>xei Schipenko, A<strong>le</strong>jandro<br />
Tantanian, Rodrigo Garcia, Roland Fichet, Paol<br />
Keineg, Philippe Minyana, Noël<strong>le</strong> Renau<strong>de</strong>,<br />
Patricia Zangaro, Jean-Marie Piemme, Michel<br />
Azama, Eugène Durif, Sophie Lannefranque,<br />
ou un peu moins contemporains, comme<br />
Ödön von Horvàth, et ce, sous la direction <strong>de</strong><br />
Robert Cantarella, Frédéric Fisbach, Stanislas<br />
Nor<strong>de</strong>y, Julie Brochen, Annie Lucas, Charlie<br />
Win<strong>de</strong>lschmidt, Paul Tison, Roland Fichet…<br />
Chanteur, il a débuté dans <strong>le</strong> chœur <strong>de</strong> l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Rennes (pendant <strong>de</strong>ux saisons) ; puis il<br />
a initié et interprété Dans la peau <strong>de</strong> Roland<br />
Fichet et Laurent Dehors (mise en scène A.<br />
Lucas), chanté et joué dans Lilith et Icare, une<br />
opérette contemporaine (<strong>de</strong> J. et M. Béziers).<br />
Aux côtés <strong>de</strong> Serge Hureau, il conçoit, met<br />
en scène et interprète (entre autres) : Du<br />
coq à l’âne (créé au Museum d’Histoires<br />
Naturel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Paris avec Jean-François
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 9<br />
Zygel, accompagné d’un expo d’eaux-fortes<br />
<strong>de</strong> Picasso), Vive la politique ! (au Sénat et au<br />
Par<strong>le</strong>ment Européen notamment), Labyrinthes<br />
(Jardins <strong>de</strong> Bagatel<strong>le</strong>, Vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Paris), Musichall<br />
d’immeub<strong>le</strong> (créé à la scène nationa<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> Rezé, remonté à l’Opéra <strong>de</strong> Rouen avec<br />
petit orchestre, et prochainement à la<br />
Scène nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Vesoul avec un chœur<br />
d’enfants), Jeux <strong>de</strong> Massacre (2006), consacré<br />
aux répertoires <strong>de</strong> Marie Dubas et Marianne<br />
Oswald (Trianon Transatlantique Sottevil<strong>le</strong>lès-Rouen),<br />
La Femme aux bijoux (Sénat,<br />
2007, festival « Un air <strong>de</strong> campagne » dans<br />
l’Eure), Jardin <strong>de</strong>s métamorphoses (Sénat<br />
2007, Château d’Avignon, festival « Un air <strong>de</strong><br />
campagne » (27)…), Chemin Faisant (spectac<strong>le</strong><br />
déambulatoire dans <strong>de</strong>s fermes bio en Haute<br />
et Basse-Normandie, 2008), Klasse Dietrich<br />
(Transeuropéennes Rouen, 2008), Lisières,<br />
<strong>de</strong> et avec Nancy Huston (Festival « Un air <strong>de</strong><br />
campagne », Eure, 2008, puis au CentQuatre<br />
à Paris), Au Tabou (avec la Scène Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
Tarbes, 2008), Chansons d’Enfances (BnF et<br />
Maison <strong>de</strong> Châteaubriand, 2009), Signé Si<strong>le</strong>nce<br />
(Transeuropéennes Rouen, 2009), Bêtes à Bon<br />
Dieu, aux côtés d’Anne Sylvestre (Collégia<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> Do<strong>le</strong>, 2009, Hangar 23, Festival « Un air <strong>de</strong><br />
campagne » 27, Festival-en-Othe 10, Festival<br />
Chants d’El<strong>le</strong>s 76…). Il a éga<strong>le</strong>ment conçu, écrit<br />
et mis en scène aux côtés <strong>de</strong> Serge Hureau<br />
Quel temps fait-il à Paris , et co-mis en scène<br />
avec lui La Grange aux loups, Enfantillages<br />
(2010), Le Grand Bal impressionniste (Rouen<br />
2010), L’Homme à Fab<strong>le</strong>s, d’après Jean Anouilh<br />
(2011), La Chanson <strong>de</strong> Rollon (2011).<br />
Avec François Seigneur, architecte et plasticien,<br />
il anime un atelier installations-performance à<br />
l’Éco<strong>le</strong> d’Architecture <strong>de</strong> Bretagne (Rennes), et<br />
a co-mis en scène avec lui plusieurs spectac<strong>le</strong>s<br />
pluri-disciplinaires (performance/théâtre/<br />
danse/vidéo).<br />
Par ail<strong>le</strong>urs, il aime à transmettre son<br />
approche du théâtre et <strong>de</strong> l’interprétation,<br />
dans <strong>de</strong>s cadres divers (il enseigne <strong>de</strong>puis<br />
2009 au Conservatoire National Supérieur<br />
d’Art Dramatique <strong>de</strong> Paris, a tenu la classe<br />
d’art dramatique au Conservatoire <strong>de</strong> Rennes<br />
durant une année, animé <strong>de</strong> nombreux ateliers<br />
<strong>de</strong> théâtre, <strong>de</strong>s ateliers d’écriture dramatique,<br />
mené du coaching d’artistes <strong>de</strong> musique<br />
comme Gillian O’Donovan, De Rien, I<strong>le</strong>ne<br />
Barnes…).<br />
Cyril<strong>le</strong> Lehn<br />
pianiste, compositeur,<br />
improvisateur, arrangeur<br />
Pianiste, compositeur et improvisateur, Cyril<strong>le</strong><br />
Lehn, né en 1977, s’intéresse précocement à la<br />
musique et débute <strong>le</strong> piano à l’âge <strong>de</strong> trois ans.<br />
Il étudie <strong>le</strong> piano, l’accompagnement et<br />
l’écriture au Conservatoire <strong>de</strong> Strasbourg puis<br />
l’écriture, l’orchestration et l’improvisation au<br />
Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Musique<br />
<strong>de</strong> Paris, notamment auprès <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong><br />
Raynaud, Thierry Escaich et Jean-François Zygel.<br />
Ses affinités avec <strong>le</strong> jazz l’ont éga<strong>le</strong>ment conduit<br />
à étudier à la Berk<strong>le</strong>e School of Music <strong>de</strong> Boston.<br />
Passionné par l’art <strong>de</strong> l’improvisation, qu’il<br />
aime à mê<strong>le</strong>r au répertoire classique ainsi qu’à<br />
d’autres disciplines, il collabore régulièrement<br />
avec <strong>de</strong>s chanteurs lyriques et <strong>de</strong> chanson<br />
(Hélène Delavault, Silvia Vadimova, Anne<br />
Sylvestre, Manon Landowski) et a crée <strong>de</strong><br />
nombreux spectac<strong>le</strong>s avec Serge Hureau et<br />
Olivier Hussenet (dont Music-Hall d’immeub<strong>le</strong>,<br />
Jeux <strong>de</strong> Massacre et Bêtes à Bon Dieu). Il<br />
collabore aussi avec <strong>de</strong>s danseurs (il joue<br />
dans Sombrero, <strong>de</strong> Philippe Decouflé), et bien<br />
entendu <strong>de</strong>s musiciens <strong>de</strong> tous horizons. Il<br />
accompagne éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s films muets (Musée<br />
d’Orsay, Musée du Louvre, Centre Pompidou).<br />
Ses compositions ont été jouées au théâtre du<br />
Châte<strong>le</strong>t (Le Suicidaire indécis, sur un texte <strong>de</strong><br />
Pierre Philippe, créé par Denis d’Archangelo<br />
et l’orchestre Pas<strong>de</strong>loup), au Théâtre <strong>de</strong><br />
la Gaîté Montparnasse (Padam Padam), au<br />
Festival <strong>de</strong> l’Emperi à Salon-<strong>de</strong>-<strong>Provence</strong> par<br />
Eric Lesage et Franck Bra<strong>le</strong>y (Vivaldi-Med<strong>le</strong>y)<br />
et à la chapel<strong>le</strong> roya<strong>le</strong> <strong>de</strong> Versail<strong>le</strong>s par <strong>le</strong><br />
quatuor Debussy (Mozart-Fantasy). Amateur<br />
<strong>de</strong> musiques yiddish et tsiganes, il est coarrangeur,<br />
avec Yann Olivo, du Sirba Octet,<br />
dont trois disques ont été publiés sur <strong>le</strong> label<br />
Naïve : A yiddishe Mame, Du Shtetl à New-York<br />
et Yiddish Rhapsody. Il a éga<strong>le</strong>ment écrit pour<br />
la chanteuse <strong>de</strong> jazz Zarifa en réalisant <strong>le</strong>s<br />
arrangements <strong>de</strong> son album Nature Girl, paru<br />
au Chant du Mon<strong>de</strong>/Harmonia Mundi.<br />
Cyril<strong>le</strong> Lehn est professeur d’harmonie,<br />
d’arrangement et d’improvisation au<br />
Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Musique<br />
<strong>de</strong> Paris.<br />
Richard<br />
Dubelski<br />
Compositeur, musicien,<br />
comédien<br />
Compositeur, metteur en scène, musicien et<br />
comédien, il travail<strong>le</strong> régulièrement <strong>de</strong>puis<br />
1987 avec Georges Aperghis : il joue dans<br />
Énumérations (1988), Jojo (1990), H (1992),<br />
participe à la réalisation <strong>de</strong> La Baraque foraine<br />
(Musica, 1990) ainsi qu’au tournage <strong>de</strong> La Fab<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong>s continents, film d’Hugo Santiago et Georges<br />
Aperghis (1991). En 2011, il retrouve Aperghis<br />
pour la création <strong>de</strong> Luna Park à l’Ircam.<br />
Il a régulièrement travaillé avec Thierry<br />
Bédard, Lucas Thierry, Edith Scob, Anna<br />
Kendall, Thierry Roisin, Jean-Pierre Larroche.<br />
Au nombre <strong>de</strong> ses œuvres :<br />
- Tournoi, théâtre musical pour six interprètes<br />
(1991).<br />
- Impasse à 7 Voix (1993), d’après La Misère du<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pierre Bourdieu.<br />
- Leçon <strong>de</strong> Musique (1994), spectac<strong>le</strong>-itinérant<br />
joué dans <strong>le</strong>s lycées, collèges, I.U.F.M,<br />
Conservatoires <strong>de</strong> 1994 à 1996.<br />
- Opérettes (1995), spectac<strong>le</strong>-musical lié à la<br />
mémoire du Théâtre <strong>de</strong> l’Alcazar <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>.<br />
- Détours : fragments d’un événement courant<br />
(1996), « spectac<strong>le</strong>-musical -politique et social »,<br />
d’après un travail d’enquête dans la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
Nanterre, créé au Théâtre Nanterre-Amandiers.<br />
- Débor<strong>de</strong>ments (1996)<br />
- Déjouer (1997)<br />
- Il faut... Utopie sur <strong>le</strong> travail (1998),<br />
« spectac<strong>le</strong>-musical -politique et itinérant »<br />
réalisé avec Brigitte Lallier-Maisonneuve<br />
(Théâtre Athénor), mis en scène par Aïcha Sif.<br />
- What’s goin’ on (1998), spectac<strong>le</strong>-musical<br />
franco-anglais créé avec <strong>de</strong>s artistes<br />
canadiens au Banff Centre for the Arts<br />
(Canada) dans <strong>le</strong> cadre du 20th Century Opera<br />
& Song.<br />
- Issue <strong>de</strong> Secours (1999), spectac<strong>le</strong>-musical<br />
pour six interprètes professionnels et un<br />
choeur <strong>de</strong> 15 ado<strong>le</strong>scents amateurs, créé à la<br />
Friche Bel<strong>le</strong> <strong>de</strong> Mai (Marseil<strong>le</strong>).<br />
- Vol d’origine (2000), spectac<strong>le</strong>-musical pour<br />
<strong>de</strong>ux interprètes, à partir <strong>de</strong> l’interprétation<br />
<strong>de</strong> Marc-Alain Ouaknin du « dixième<br />
comman<strong>de</strong>ment », créé au Théâtre<br />
Salmanazar d’Epernay.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 10<br />
- Ce soir Gala (2001-2002), spectac<strong>le</strong> musical<br />
- Je Tu, Je <strong>de</strong>main, Repos, Tais-toi et par<strong>le</strong><br />
(2000-2002), spectac<strong>le</strong>s musicaux, adaptation<br />
<strong>de</strong>s 10 Comman<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> Marc-Alain<br />
Ouaknin, créés au Théâtre <strong>de</strong> Cornouail<strong>le</strong> –<br />
Scène Nationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> Quimper.<br />
- La Désaccordée (2003 au Théâtre <strong>de</strong><br />
Cornouail<strong>le</strong>)<br />
Il a créé et il anime la Compagnie « Corps à<br />
Sons Théâtre », au sein <strong>de</strong> laquel<strong>le</strong> il écrit et<br />
met en scène <strong>de</strong>s spectac<strong>le</strong>s musicaux en<br />
prise avec la vio<strong>le</strong>nce socia<strong>le</strong> <strong>de</strong> notre temps.<br />
JOSY ANDRIEU<br />
ARTISTE INVITÉE<br />
Josy Andrieu est une Arlésienne qui a vu <strong>le</strong> jour<br />
sous l’Occupation. Dès l’âge <strong>de</strong> huit ans, el<strong>le</strong><br />
étudie la danse classique à l’Opéra d’Avignon ;<br />
à quinze ans el<strong>le</strong> choisit la chanson. Celui qui<br />
<strong>de</strong>viendra son mari crée une troupe artistique,<br />
et el<strong>le</strong> fait en peu <strong>de</strong> temps <strong>de</strong>s débuts<br />
très prometteurs sur <strong>le</strong>s scènes <strong>le</strong>s plus<br />
renommées et <strong>le</strong>s plus diffici<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> :<br />
L’Alcazar , Le Gymnase …<br />
En 1961, Josy Andrieu « monte à Paris » où el<strong>le</strong><br />
se produit dans <strong>de</strong>s cabarets aussi réputés que<br />
La Tête <strong>de</strong> l’Art ou Chez Ma Cousine , avant <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>venir en 1963 à l’ABC , pendant <strong>de</strong>ux saisons,<br />
la jeune première <strong>de</strong> l’opérette Le Temps <strong>de</strong>s<br />
Guitares <strong>de</strong> Raymond Vincy, Marc-Cab et Francis<br />
Lopez, qui marque <strong>le</strong> retour <strong>de</strong> Tino Rossi.<br />
A la télévision, Aimé Mortimer lui consacre<br />
entièrement sa célèbre émission Le Temps <strong>de</strong><br />
la Chance où, pendant une heure, Josy chante,<br />
danse, joue la comédie… Puis el<strong>le</strong> signe un<br />
contrat avec la firme CBS, pour laquel<strong>le</strong> Josy<br />
Andrieu enregistre une dizaine <strong>de</strong> disques.<br />
Enfin, ce sont <strong>le</strong>s galas, <strong>le</strong>s casinos, <strong>le</strong>s<br />
tournées… Mais parallè<strong>le</strong>ment, en 1966, son<br />
mari André Bernard est <strong>de</strong>venu <strong>le</strong> manager<br />
<strong>de</strong> Manitas <strong>de</strong> Plata, une gran<strong>de</strong> ve<strong>de</strong>tte<br />
internationa<strong>le</strong>, qui part régulièrement donner<br />
<strong>de</strong>s récitals à travers <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> et, <strong>le</strong> coup<strong>le</strong><br />
ayant une adorab<strong>le</strong> fil<strong>le</strong>, Josy va renoncer à<br />
ce métier qui lui est si cher, mais auquel el<strong>le</strong><br />
préfère son foyer.<br />
Après une dizaine d’années d’interruption,<br />
Josy Andrieu revient sur scène pour <strong>de</strong>venir<br />
l’héroïne <strong>de</strong> Ma Bel<strong>le</strong> Marseillaise, opérette <strong>de</strong><br />
Marc-Cab et Georges Sel<strong>le</strong>rs, cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> Un <strong>de</strong><br />
la Canebière et <strong>de</strong> Au Pays du So<strong>le</strong>il <strong>de</strong> René<br />
Sarvil et Vincent Scotto. En 1983, Josy Andrieu<br />
fait ses débuts <strong>de</strong> comédienne au théâtre en<br />
créant <strong>le</strong> premier rô<strong>le</strong> féminin d’une pièce <strong>de</strong><br />
Jean-Marie Pelaprat Belli ; en 1990, cet auteur<br />
fera encore appel à ses ta<strong>le</strong>nts <strong>de</strong> comédienne<br />
en lui offrant à nouveau <strong>le</strong> premier rô<strong>le</strong><br />
féminin <strong>de</strong> sa pièce L’Anglais. En 1984, c’est<br />
à Ginette Garcin, son amie <strong>de</strong> toujours, que<br />
Josy Andrieu doit sa rencontre avec Pascal<br />
Sevran. Il lui offrira sa Chance aux Chansons<br />
et l’adoptera comme l’une <strong>de</strong>s pensionnaires<br />
favorites <strong>de</strong> sa célèbre émission.<br />
Josy Andrieu, crée en 1988, sur la scène <strong>de</strong><br />
L’Eldorado , <strong>le</strong> personnage <strong>de</strong> Mitzi dans<br />
la première opérette viennoise <strong>de</strong> Francis<br />
Lopez : Rêve <strong>de</strong> Vienne avec Mathé Altéry.<br />
L’enthousiasme est tel que Francis Lopez offre<br />
en 1989 à Josy Andrieu la création du rô<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
La Goulue dans La Bel<strong>le</strong> Otéro. Josy marque ce<br />
personnage, qui a inspiré Toulouse-Lautrec,<br />
avec une interprétation, haute en cou<strong>le</strong>urs<br />
et d’une étonnante humanité, qui lui vaut un<br />
triomphe personnel.<br />
Parallè<strong>le</strong>ment, Yves Robert lui a fait tourner<br />
un très joli rô<strong>le</strong> dans son film réalisé d’après<br />
<strong>le</strong>s souvenirs d’enfance <strong>de</strong> Marcel Pagnol Le<br />
Château <strong>de</strong> ma Mère. En 1991, Josy Andrieu<br />
tourne d’abord pour la télévision Le Bar du<br />
Cimetière <strong>de</strong> Serge Martina, une drô<strong>le</strong> d’histoire<br />
à <strong>de</strong>ux personnages avec Henri Génès, puis<br />
Josy est sur la scène du Casino <strong>de</strong> Paris pour<br />
une série <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong>s, où el<strong>le</strong> présente son<br />
tour <strong>de</strong> chant en première partie du Gol<strong>de</strong>n<br />
Gate Quartet. En 1994-1995, Josy Andrieu est<br />
engagée par <strong>le</strong>s Tournées Paris-Magenta pour<br />
plus <strong>de</strong> 100 galas à travers la France, dont el<strong>le</strong><br />
est la tête d’affiche ; En 1996, Philippe Bouvard<br />
et Patrick Garachon lui signent un contrat <strong>de</strong><br />
3 mois pour être la ve<strong>de</strong>tte américaine d’un<br />
programme qui inaugure une formu<strong>le</strong> à succès,<br />
cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s Matinées <strong>de</strong> Bobino . Parallè<strong>le</strong>ment,<br />
sort un disque <strong>de</strong> son tour <strong>de</strong> chant à Bobino<br />
sous <strong>le</strong> titre <strong>de</strong> la chanson écrite pour el<strong>le</strong> par<br />
Pascal Sevran Bel<strong>le</strong> comme la France.<br />
Puis, en l’an 2000, Char<strong>le</strong>s Aznavour lui offre<br />
la création <strong>de</strong> L’Amour c’est tout un Art qui<br />
sera la chanson titre d’un nouveau disque<br />
produit par Marianne Mélodie. En octobre<br />
2002, aux côtés <strong>de</strong> Ginette Garcin et <strong>de</strong> Michel<br />
Orso, Josy Andrieu joue et chante Au So<strong>le</strong>il <strong>de</strong><br />
Vincent Scotto, à l’affiche du Théâtre Mouffetard<br />
pendant trois mois.<br />
Josy Andrieu vient <strong>de</strong> créer une fantaisie<br />
musica<strong>le</strong> <strong>de</strong> Sabine Jeangeorges et André<br />
Bernard intitulée Pomme d’Amour, dont <strong>le</strong> thème<br />
évoque l’univers <strong>de</strong> la Fête foraine, du Cirque et<br />
<strong>de</strong>s Saltimbanques. Cette création s’est jouée en<br />
mars 2005 au Théâtre <strong>de</strong> l’O<strong>de</strong>on <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong><br />
avec un retentissant succès, avant d’être reprise<br />
à Paris et à travers la France. Les disques<br />
contenant l’intégralité <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux spectac<strong>le</strong>s<br />
ont été éga<strong>le</strong>ment édités par Marianne Mélodie<br />
et <strong>le</strong>s téléspectateurs <strong>de</strong> Pascal Sevran<br />
retrouvent souvent Josy dans son émission du<br />
dimanche « Chanter la Vie » sur France 2.<br />
Alain AUBIN<br />
ARTISTE INVITÉ<br />
Contre-ténor, compositeur, chef <strong>de</strong> chœur issu<br />
du mon<strong>de</strong> du Baroque (Chapel<strong>le</strong> Roya<strong>le</strong> dir.<br />
Philippe Herreweghe), ce chanteur au parcours<br />
atypique s’est produit sur <strong>le</strong>s plus importantes<br />
scènes lyriques d’Europe. On entend sa voix<br />
dans <strong>de</strong>ux fameux albums Lambarena, Bach<br />
to Africa [Sony] et <strong>de</strong> Mozart l’Egyptien [Virgin]<br />
dont il a coréalisé <strong>le</strong>s arrangements. Il a créé<br />
<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’Olga dans l’opéra désormais célèbre<br />
Trois Sœurs <strong>de</strong> Peter Eötvös (1998, 2001, 2002).<br />
Au Châte<strong>le</strong>t, en 2000, il chante en duo avec<br />
Gidon Kremer <strong>le</strong> concerto <strong>de</strong> Gijan Kancheli<br />
(dir. Kent Nagano). Souvent invité en Italie par<br />
<strong>le</strong> metteur en scène Roberto De Simone, il s’est<br />
produit plusieurs fois au San Carlo <strong>de</strong> Nap<strong>le</strong>s,<br />
et dans <strong>le</strong>s opéras <strong>de</strong> Rome et <strong>de</strong> Florence.<br />
Il compose en 1999 <strong>le</strong> final <strong>de</strong> La Massalia, pour<br />
mil<strong>le</strong> choristes, (26ème centenaire <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong><br />
<strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong>). La Cité <strong>de</strong>s Arts <strong>de</strong> la rue, Lieux<br />
Publics lui comman<strong>de</strong> en 2006 la création<br />
musica<strong>le</strong> « N’écoutez pas! » pour <strong>le</strong>s Sirènes <strong>de</strong><br />
Midi Net.<br />
Il a composé pour Catherine Marnas la<br />
musique pour chœur <strong>de</strong> Sainte Jeanne <strong>de</strong>s<br />
abattoirs <strong>de</strong> Bertolt Brecht. Cette expérience<br />
sur treize scènes nationa<strong>le</strong>s avec <strong>de</strong>s amateurs<br />
lui a permis d’élaborer un langage musical et
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 11<br />
une métho<strong>de</strong> adaptés à la transmission ora<strong>le</strong>.<br />
Le Centre Culturel Français <strong>de</strong> Phnom Penh<br />
l’a accueilli <strong>de</strong>ux fois en rési<strong>de</strong>nce : en 2008<br />
pour une création musica<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> conte<br />
Khmer Les <strong>de</strong>ux Perdrix, mêlant voix, musique<br />
é<strong>le</strong>ctronique et instruments traditionnels.<br />
Cette invitation s’est renouvelée en été 2010<br />
pour L’Affaire <strong>de</strong> la rue Lourcine <strong>de</strong> Labiche<br />
(<strong>de</strong>ux mises en scène <strong>de</strong> Catherine Marnas).<br />
En 2011, il compose la musique du Verfügbar<br />
aux enfers <strong>de</strong> Germaine Tillion et cel<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
Roméo et Juliette, mis en scène par Françoise<br />
Chatôt pour <strong>le</strong> théâtre Gyptis. Il dirige <strong>de</strong>puis<br />
vingt ans l’Académie du Chant Populaire<br />
qu’il a créée dans <strong>le</strong> but <strong>de</strong> redonner vie à la<br />
pratique polyphonique amateur à travers <strong>de</strong>s<br />
répertoires populaires.<br />
Son opéra tango El Cachafaz sera créé<br />
en octobre <strong>2013</strong> dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> l’année<br />
Capita<strong>le</strong> culturel<strong>le</strong>, dans une mise en scène<br />
<strong>de</strong> Catherine Marnas, pour l’inauguration du<br />
Pô<strong>le</strong> Théâtre <strong>de</strong> La Friche. Lors <strong>de</strong> la soirée<br />
d’ouverture <strong>de</strong> MP<strong>2013</strong>, <strong>le</strong> 12 janvier, a été<br />
créé dans la Cathédra<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Major l’oratorio<br />
laïque AOÏDÉ! qui lui a été commandé pour cet<br />
événement.<br />
contemporaine <strong>de</strong> la chanson à texte, où la<br />
langue et <strong>le</strong>s rythmes s’entremê<strong>le</strong>nt avec force.<br />
Musicien passionné, il met l’originalité <strong>de</strong> son<br />
interprétation au service d’une culture occitane<br />
renouvelée qu’il s’attache à faire vivre aussi<br />
bien sur la scène que dans ses enseignements.<br />
Manu Théron<br />
ARTISTE INVITÉ<br />
C’est en Italie méridiona<strong>le</strong> et en Bulgarie,<br />
pays qu’il sillonne durant plus <strong>de</strong> quatre ans<br />
que Manu Théron découvre <strong>le</strong> chant, par la<br />
fréquentation assidue d’interprètes et <strong>de</strong><br />
chœurs traditionnels. La persistance <strong>de</strong>s<br />
pratiques culturel<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s liées au chant<br />
dans ces régions, <strong>le</strong>urs connexions avec la<br />
littérature ora<strong>le</strong> en dia<strong>le</strong>cte, et surtout l’absence<br />
dans <strong>le</strong>urs manifestations quotidiennes <strong>de</strong><br />
toute référence à un folklore institutionnalisé, <strong>le</strong><br />
persua<strong>de</strong>nt qu’une pratique équiva<strong>le</strong>nte aurait<br />
une gran<strong>de</strong> portée dans sa vil<strong>le</strong> d’origine, et<br />
pourrait donner lieu à une réappropriation <strong>de</strong><br />
repères historiques et culturels qui manquent<br />
cruel<strong>le</strong>ment à Marseil<strong>le</strong>.<br />
Au sein <strong>de</strong> nombreux projets (Sirventès, Chin<br />
Na Na Poun) ou à la tête du groupe Lo Còr<br />
<strong>de</strong> La Plana, qu’il a fondé en 2001, Manu<br />
Théron impulse une interprétation à la fois<br />
enracinée dans la tradition du chant populaire<br />
méditerranéen et nourrie par la pratique
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 12<br />
Les partenaires<br />
Le Hall <strong>de</strong> la<br />
Chanson<br />
Centre National du<br />
Patrimoine <strong>de</strong> la Chanson,<br />
<strong>de</strong>s Variétés et <strong>de</strong>s<br />
Musiques Actuel<strong>le</strong>s<br />
Le Hall <strong>de</strong> la Chanson poursuit une mission <strong>de</strong><br />
valorisation du patrimoine <strong>de</strong> la chanson.<br />
Depuis 15 ans, il a imaginé et réalisé <strong>de</strong>s<br />
spectac<strong>le</strong>s, <strong>de</strong>s visites-spectac<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s sal<strong>le</strong>s<br />
<strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s conférences, une expositionspectac<strong>le</strong>,<br />
une borne multimédia promenée<br />
à travers la France, mais aussi au Québec, au<br />
Vietnam, en Egypte...<br />
Depuis 2001, pour rendre ce patrimoine<br />
accessib<strong>le</strong> à tous, il a choisi <strong>de</strong> créer et<br />
produire <strong>de</strong>s sites Internet sur l’histoire <strong>de</strong><br />
la chanson (20 sites à ce jour). Se présentant<br />
comme <strong>de</strong> véritab<strong>le</strong>s expositions virtuel<strong>le</strong>s,<br />
ces sites apportent à la fois un éclairage sur<br />
<strong>le</strong>s chansons comme vecteurs privilégiés <strong>de</strong><br />
la mémoire du public et un regard sur <strong>le</strong>s<br />
chansons en tant qu’œuvres.<br />
Accessib<strong>le</strong>s librement sur www.<strong>le</strong>hall . com, ces<br />
sites thématiques et anthologies constituent un<br />
véritab<strong>le</strong> petit musée en ligne <strong>de</strong> la chanson.<br />
Parallè<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> Hall <strong>de</strong> la Chanson crée et<br />
présente dans toute la France <strong>de</strong>s spectac<strong>le</strong>s,<br />
<strong>de</strong>s conférences chantées et diverses actions<br />
culturel<strong>le</strong>s axées sur la patrimoine <strong>de</strong> la chanson.<br />
Le Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la<br />
Communication a attribué au Hall <strong>de</strong> la<br />
Chanson un théâtre dans <strong>le</strong> Parc <strong>de</strong> la<br />
Vil<strong>le</strong>tte. La saison prochaine (2012-<strong>2013</strong>), il y<br />
proposera créations <strong>de</strong> spectac<strong>le</strong>s et concerts<br />
<strong>de</strong> répertoire, événements, projections<br />
d’archives, formations, colloques et<br />
universités (dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> ses conventions<br />
avec <strong>le</strong> Ministère <strong>de</strong> l’Education Nationa<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong> Conservatoire national supérieur d’Art<br />
dramatique, <strong>le</strong> Conservatoire national<br />
supérieur <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> Paris, et dans <strong>le</strong><br />
cadre <strong>de</strong> sa propre Académie) et actions <strong>de</strong><br />
sensibilisation <strong>de</strong>s publics <strong>de</strong> tous âges.<br />
Le Hall <strong>de</strong> la Chanson a été créé en 1990. Il est<br />
soutenu par <strong>le</strong> Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la<br />
Communication, son principal financeur aux<br />
côtés <strong>de</strong> la Sacem. Il est dirigé par Serge Hureau.<br />
Saint-Zacharie<br />
au ren<strong>de</strong>z-vous<br />
Depuis <strong>le</strong> début <strong>de</strong> cette aventure « Capita<strong>le</strong><br />
européenne <strong>de</strong> la Culture », la commune <strong>de</strong><br />
Saint-Zacharie a manifesté son enthousiasme<br />
pour ce projet lancé en 2008, dans <strong>le</strong>quel el<strong>le</strong><br />
s’est tout <strong>de</strong> suite impliquée.<br />
Pendant <strong>de</strong> longs mois, la municipalité et<br />
l’équipe organisatrice se sont mobilisées pour<br />
ne pas rater ce ren<strong>de</strong>z-vous important.<br />
Tous <strong>le</strong>s acteurs culturels, représentants <strong>de</strong><br />
diverses associations, OTC, Bibliothèque, Léo<br />
Lagrange Saint-Zacharie, éco<strong>le</strong>s, artistes,<br />
artisans, etc…. ont passé en revue <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier<br />
<strong>de</strong>s manifestations culturel<strong>le</strong>s ponctuel<strong>le</strong>s du<br />
village, pour <strong>le</strong>s inclure dans <strong>le</strong> programme<br />
Marseil<strong>le</strong> <strong>Provence</strong> <strong>2013</strong>, afin que tous <strong>le</strong>s<br />
zachariens se sentent, sinon acteurs, au moins<br />
spectateurs <strong>de</strong> grands moments festifs à venir.<br />
Le programme culturel <strong>2013</strong> a débuté <strong>le</strong>s 12<br />
et 13 janvier pour l’ouverture <strong>de</strong>s festivités par<br />
<strong>de</strong>ux magnifiques journées (flashmob, clameur,<br />
rando gourman<strong>de</strong>, chasse au « 13’Or »,<br />
clôturées dans une ambiance cha<strong>le</strong>ureuse<br />
autour d’un chocolat et d’un vin chaud).<br />
En février et mars conférence « Rencontres <strong>de</strong><br />
Mémoire » et pièce <strong>de</strong> théâtre interprétée par<br />
une troupe loca<strong>le</strong>.<br />
Le 6 avril inauguration <strong>de</strong> « Marie la Fée<br />
<strong>de</strong> la Source », la 1ère <strong>de</strong>s cinq sculptures<br />
positionnées <strong>le</strong> long <strong>de</strong> l’Huveaune jusqu’à<br />
Marseil<strong>le</strong>, en avril éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> 16ème Salon<br />
<strong>de</strong> Printemps <strong>de</strong> Peinture et <strong>de</strong> Sculpture <strong>de</strong><br />
l’Atelier <strong>de</strong>s Arts.<br />
Du 7 au 12 mai « 5ème Festival <strong>de</strong> Randonnée<br />
<strong>de</strong> Villages en Collines », Saint-Zacharie fidè<strong>le</strong><br />
à la tradition était prête au départ pour <strong>le</strong>s<br />
différentes bala<strong>de</strong>s prévues sur notre territoire.<br />
Aujourd’hui ce programme que nous nous<br />
étions fixé, se poursuit par divers concerts<br />
et spectac<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> 18ème Festival Choral<br />
International en <strong>Provence</strong>, <strong>le</strong> projet <strong>de</strong>s<br />
bibliothèques « Nous serons tous d’ici » et la<br />
Fête <strong>de</strong> l’Huveaune.<br />
Le point d’orgue sera atteint en septembre<br />
avec l’hommage rendu au chanteur Réda Caire,<br />
célébrité zacharienne :<br />
Saint-Zacharie, il y était venu à l’âge <strong>de</strong> 18 ans.<br />
C’est ainsi qu’il découvrit ce petit village que sa<br />
maman avait particulièrement aimé. En 1934<br />
il lui fit la surprise d’acquérir une maison qu’il<br />
baptisa « La Farouquette » en hommage à son<br />
ami Farouk, roi d’Egypte. Toutes <strong>le</strong>s célébrités<br />
du mon<strong>de</strong> du spectac<strong>le</strong> ont défilé dans ce<br />
refuge enso<strong>le</strong>illé où seuls <strong>le</strong>s amis trouvaient<br />
la porte ouverte. Il prêtait volontiers son<br />
concours bénévo<strong>le</strong> chaque fois que son village<br />
<strong>le</strong> sollicitait. Comme il l’a souhaité, il repose<br />
dans <strong>le</strong> petit cimetière <strong>de</strong> Saint-Zacharie où il a<br />
été inhumé dans <strong>le</strong> costume du Prince Danilo,<br />
personnage principal <strong>de</strong> l’opérette « La Veuve<br />
Joyeuse ».<br />
L’année <strong>2013</strong> va permettre <strong>de</strong> révé<strong>le</strong>r et<br />
valoriser <strong>le</strong>s richesses <strong>de</strong> notre patrimoine.<br />
L’important étant <strong>de</strong> partager ces ren<strong>de</strong>z-vous<br />
exceptionnels et surtout, dans la poursuite<br />
<strong>de</strong> cette aventure, <strong>de</strong> saisir l’opportunité <strong>de</strong><br />
pérenniser ces actions dans <strong>le</strong> temps et la vie<br />
associative <strong>de</strong> notre village.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 13<br />
Célébration du 50ème<br />
anniversaire <strong>de</strong> la<br />
disparition <strong>de</strong> Réda Caire<br />
En 2003 nous avions célébré ce grand artiste<br />
pour <strong>le</strong> 40ème anniversaire <strong>de</strong> sa disparition avec<br />
la participation <strong>de</strong> nombreux artistes et l’aimab<strong>le</strong><br />
collaboration d‘André Bernard et Josy Andrieu.<br />
L’idée d’une commémoration pour <strong>le</strong> 50ème<br />
anniversaire <strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong> cet artiste<br />
cher aux zachariens, avait déjà germé.<br />
Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la programmation Marseil<strong>le</strong><br />
<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> « Les 12 projets pour 12<br />
communes » du Pays d’Aubagne et <strong>de</strong> l’Etoi<strong>le</strong>,<br />
il nous a paru évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> présenter ce projet<br />
à l’occasion <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong> <strong>Provence</strong> Capita<strong>le</strong><br />
Européenne <strong>de</strong> la Culture.<br />
A cet effet, nous avions transmis un <strong>dossier</strong> <strong>de</strong><br />
<strong>presse</strong> et une biographie à Bernard Latarjet,<br />
lors d’une rencontre <strong>le</strong> 27 mai 2009.<br />
Gloire du music-hall, Réda Caire se <strong>de</strong>vait<br />
d’être loué à l’occasion <strong>de</strong> Marseil<strong>le</strong><br />
<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong>, car à lui seul, il en renferme<br />
<strong>le</strong>s propriétés <strong>le</strong>s plus généreusement<br />
marseillaises : dont la mixité culturel<strong>le</strong> qu’il<br />
porte par son père égyptien et sa mère belge<br />
(ne l’appelait-on pas « <strong>le</strong> premier oriental<br />
provençal »). Avec la participation du Hall <strong>de</strong><br />
la Chanson, Serge Hureau et Olivier Hussenet,<br />
enthousiasmés par ce projet, présenteront <strong>le</strong><br />
spectac<strong>le</strong> « Réda Caire, Ma Vie à l’Envers ».<br />
Spectac<strong>le</strong> créé par Serge Hureau à partir <strong>de</strong><br />
l’ultime récital donné par Réda Caire au théâtre<br />
du Gymnase à Marseil<strong>le</strong> en 1962.<br />
Par ail<strong>le</strong>urs, une exposition dédiée à cet artiste,<br />
organisée avec la donation d’André Bernard,<br />
est visib<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>ment à l’Office <strong>de</strong> Tourisme<br />
et <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Saint-Zacharie et sera<br />
mise particulièrement en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong> soir <strong>de</strong> la<br />
première du spectac<strong>le</strong>.<br />
LA SACEM,<br />
PARTENAIRE<br />
DE MARSEILLE-<br />
PROVENCE <strong>2013</strong><br />
Le spectac<strong>le</strong> vivant est aujourd’hui plus<br />
que jamais au cœur <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong><br />
la Sacem. El<strong>le</strong> valorise et met en avant <strong>le</strong><br />
patrimoine musical, notamment la chanson.<br />
Présente <strong>de</strong> manière significative en <strong>Provence</strong>,<br />
la Sacem prend part à <strong>de</strong> nombreux festivals<br />
et est proche <strong>de</strong>s créateurs interprètes.<br />
El<strong>le</strong> est heureuse <strong>de</strong> s’associer au dispositif<br />
Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> en soutenant <strong>le</strong><br />
concert spectac<strong>le</strong> Réda Caire, ma vie à l’envers .<br />
Chanteur populaire « oriental et provençal »<br />
<strong>de</strong>s années 30, Réda Caire, surnommé <strong>le</strong><br />
Ténor, a incontestab<strong>le</strong>ment marqué <strong>le</strong> mon<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> la chanson. Les artistes Serge Hureau<br />
et Olivier Hussenet ont voulu lui rendre<br />
hommage dans la région qui a vu naitre sa<br />
carrière. Accompagnés du pianiste Cyril<strong>le</strong><br />
Lehn, ils réinterpréteront son répertoire sur<br />
la scène <strong>de</strong> la maison du peup<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-<br />
Zacharie , puis à L’Odéon à Marseil<strong>le</strong>.<br />
La Sacem et Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong> vous<br />
invitent à venir découvrir Réda Caire, ma vie à<br />
l’envers lors <strong>de</strong> cinq représentations, du 7 au<br />
14 septembre <strong>2013</strong>.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 14<br />
Informations pratiques<br />
Réservations et tarifs<br />
- À la Maison du Peup<strong>le</strong>, à Saint Zacharie<br />
Entrée libre sous réservation.<br />
Réservations à l’Office du Tourisme <strong>de</strong> St Zacharie à partir du 15 août.<br />
- à L’Odéon, à Marseil<strong>le</strong><br />
Tarifs:<br />
30/27/25 € et 21 € pour 2 personnes bénéficiaires du RSA, minium vieil<strong>le</strong>sse, étudiants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 26 ans.<br />
Réservations à l’Odéon, 162 La Canebière, 13001 Marseil<strong>le</strong>, et par téléphone au 04 96 12 52 70<br />
Du lundi au vendredi <strong>de</strong> 10h à 12h30 et <strong>de</strong> 13h30 à 17h30 et sur <strong>le</strong> site Internet o<strong>de</strong>on.marseil<strong>le</strong>.fr,<br />
à partir du mercredi 19 juin <strong>2013</strong>.<br />
- à l’Espace Culture, À Marseil<strong>le</strong><br />
Au 42, La Canebière, 13001.<br />
Et par téléphone au 04 96 11 04 60.
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong><br />
CAPITALE EUROPéENNE DE LA CULTURE<br />
REDA CAIRE<br />
DOSsier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> 15<br />
MARSEILLE-PROVENCE <strong>2013</strong> REMERCIE SES PARTENAIRES<br />
Partenaires officiels<br />
Partenaires media<br />
Coproducteur <strong>de</strong> l’évènement<br />
Coréalisateur<br />
Partenaires projet
Contact <strong>presse</strong><br />
Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong><br />
Joanna Selvidès<br />
joanna.selvi<strong>de</strong>s@mp<strong>2013</strong>.fr<br />
tél. +33 (0)4 91 13 20 13<br />
Marseil<strong>le</strong>-<strong>Provence</strong> <strong>2013</strong><br />
Capita<strong>le</strong> européenne<br />
<strong>de</strong> la culture<br />
Maison Diamantée<br />
1 Place Vil<strong>le</strong>neuve Bargemon<br />
CS <strong>2013</strong>, 13201 MARSEILLE Ce<strong>de</strong>x 1<br />
www.mp<strong>2013</strong>.fr