15.01.2015 Views

Fiche Commission Soudage - Juin 2013 (541 Ko) - Cetim

Fiche Commission Soudage - Juin 2013 (541 Ko) - Cetim

Fiche Commission Soudage - Juin 2013 (541 Ko) - Cetim

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Commission</strong> interprofessionnelle<br />

<strong>Soudage</strong> - FIM<br />

CIS - FIM<br />

2 centres techniques : <strong>Cetim</strong>, Institut de Soudure<br />

Président : Guy Barthelet<br />

Représentant de la FIM : Philippe Contet<br />

0<br />

Représentant du <strong>Cetim</strong> : Dominique Ghiglione<br />

Représentant de l’Institut de Soudure : Abdelkrim Chehaibou<br />

Membres de la commission : 1 représentant de la FIM, 18 industriels adhérents aux<br />

syndicats de la FIM, 5 représentants des syndicats, 2 experts soudage, 4 représentants<br />

des centres techniques <strong>Cetim</strong> et IS.<br />

5<br />

La CIS-FIM ne fait partie d’aucun comité programme. Elle est par nature interprofessionnelle<br />

et transversale au sein des entreprises de la Mécanique et des fabricants<br />

de matériel de soudage.<br />

Résultats globaux<br />

10<br />

15<br />

12 projets gérés en 2012<br />

Types de projets :<br />

- R&D (Métallurgie du soudage : Influence des réparations multiples ; Comportement : Caractérisation en fatigue des soudures<br />

Laser Hybride.) ;<br />

- veille (<strong>Soudage</strong> en chanfrein étroit, Guide soudage Laser Hybride, <strong>Soudage</strong> hybride Plasma+MIG).<br />

7 thématiques principales :<br />

- soudabilité métallurgique et opératoire ;<br />

- parachèvement – finition ;<br />

- aptitude à l’emploi ;<br />

- procédés de soudage ;<br />

- hygiène & sécurité ;<br />

- inspection – qualité ;<br />

- normalisation.


Technologies prioritaires 2015 en mécanique<br />

Dans le prolongement de l’exercice Technologies Clés 2015 pour l’industrie française du ministère de l’Industrie, la FIM et le<br />

<strong>Cetim</strong>, en partenariat avec le Cetiat, l’Institut de soudure et le LRCCP, ont identifié 41 technologies prioritaires pour les entreprises<br />

de mécanique à l’horizon 2015. Ces technologies qui font ou feront la différence demain sont compilées sous forme de fiches et<br />

sont consultables sur cetim.fr.<br />

La CIS FIM a sélectionné 16 technologies prioritaires, dont 7 ont déjà donné lieu à des travaux (en gras) :<br />

Gestion de l’information stratégique de l’entreprise - Intégration du facteur humain - Matériaux du développement<br />

durable - Écoconception - Usines du développement durable, écofabrication - Aciers très hautes performances et<br />

superalliages - Intégration des robots en production - Systèmes de production agiles et adaptatifs - Assemblages multimatériaux<br />

- <strong>Soudage</strong> de matériaux à hautes performances - Industrialisation des traitements de surface innovants - Conception /<br />

simulation mécatronique - Conception / fabrication intégrées - Conception de produits fiables et sûrs - Simulation et<br />

optimisation numérique produit ou procédé - Traçabilité.<br />

0<br />

Quelques résultats d’actions finalisées en 2012<br />

E LASER HYBRIDE - DÉFINITION DE NIVEAUX DE QUALITÉ PAR RAPPORT AUX DÉFAUTS<br />

La compilation de l’ensemble des résultats obtenus avec des chargements en traction et en flexion de l’âme, conduisent à<br />

mettre en avant deux paramètres importants pour le soudage Laser-hybride en angle : le jeu à la racine qui se traduit par une<br />

moindre section travaillante (pénalisant lors d’une sollicitation en flexion) et le décalage du point d’impact qui lui se traduit par<br />

une moindre pénétration (pénalisante lors d’une sollicitation en traction). En revanche, la déviation angulaire n’a que très peu<br />

d’influence sur la géométrie du joint soudé et donc sur la tenue en fatigue de l’assemblage.<br />

De manière générale, du point de vue des durées de vie en fatigue des assemblages soudés, le procédé Laser hybride YAG+MAG<br />

donne des résultats équivalents au soudage MAG.<br />

Sollicitation de traction Sollicitation de flexion Remarques<br />

5<br />

Soudure de référence<br />

Variation du jeu<br />

Un jeu d’accostage de 1,5 mm est<br />

pénalisant sur la tenue en fatigue<br />

car cela se traduit par une variation<br />

aléatoire de la pénétration.<br />

10<br />

15<br />

Le décalage de la position de<br />

torche modifie la pénétration qui<br />

conduit à un décalage de la racine<br />

par rapport à l’axe de la tôle. Lors<br />

d’une sollicitation en traction ce<br />

point a un impact négatif.<br />

Le décalage de l’angle de torche<br />

n’entraîne qu’une légère modification<br />

de la pénétration.<br />

De ce fait, ce défaut n’a que peu<br />

d’impact sur la durée de vie.<br />

Valorisation Diffusion des travaux dans la collection « Performances » (FIM, <strong>Cetim</strong> et IS), disponibles sur cetim.fr, rubrique<br />

Mécathèque.<br />

2


0<br />

5<br />

10<br />

15<br />

E ÉVALUATION DU PROCÉDÉ HYBRIDE PLASMA / MIG-MAG<br />

Que valent les deux technologies de soudage hybride plasma / MIG-MAG dans leurs versions robotiques, l’une coaxiale, l’autre non<br />

coaxiale C’est là tout l’objet de cette étude, qui a permis de réaliser cette évaluation à partir d’un ensemble d’essais de soudage<br />

sur des plaques d’épaisseur 3 mm.<br />

Résultats :<br />

• La technologie coaxiale ne nécessite pas de latte support. Tous les éléments du système (torche, générateurs, unité de contrôle)<br />

sont spécifiques au procédé. Dans le cas de plaques en alliage AW-5086 H111, la vitesse de soudage maximale atteinte est<br />

de 2,6 m/min. Les cordons de soudure sont très réguliers et esthétiques et ne comportent pas de projection adhérente, avec<br />

cependant une surépaisseur côté envers représentant 50 % de l’épaisseur soudée. Les déformations après soudage sont<br />

relativement importantes. Dans le cas de plaques en acier inoxydable X2CrNi18-9, la vitesse de soudage maximale atteinte<br />

est de 70 cm/min et les déformations après soudage sont très importantes. Le point fort de cette technologie est clairement<br />

sa capacité à réaliser des assemblages de grande qualité dans le cas des alliages d’aluminium.<br />

• La technologie non coaxiale nécessite l’utilisation d’une latte support pour assurer une géométrie de cordon régulière côté<br />

envers. Les éléments du système sont spécifiques au procédé, excepté le générateur MIG-MAG, qui peut être de différentes<br />

marques. Dans le cas de plaques en alliage AW-5086 H111, la vitesse de soudage maximale atteinte est de 1,8 m/min.<br />

Les cordons de soudure sont plutôt réguliers mais peu esthétiques, avec notamment la présence de projection adhérente.<br />

Les déformations après soudage sont relativement importantes. Dans le cas de plaques en acier inoxydable X2CrNi18-9,<br />

la vitesse de soudage maximale atteinte est de 1,9 m/min ; les déformations après soudage sont également importantes.<br />

Cette technologie pourrait certainement donner de meilleurs résultats (en termes d’aspect des cordons) en utilisant un<br />

générateur possédant plus de possibilités de réglage ou de lignes de synergie.<br />

La tolérance du procédé au jeu d’accostage, point primordial, n’a pas été étudiée dans cette première étude. En effet, le procédé<br />

plasma sans apport de fil froid nécessite des préparations très soignées. L’apport de métal en MIG/MAG pourrait apporter sans<br />

doute plus de souplesse et permettre d’améliorer la soudabilité opératoire en soudage plasma pour le raboutage des pièces.<br />

E INFLUENCE DE RÉPARATIONS MULTIPLES AU DROIT DES JOINTS SOUDÉS<br />

Qu’en est-il des réparations multiples L’acier utilisé garde-t-il son intégrité Réponse concernant l’approvisionnement de l’acier<br />

S460ML testé qui supporte au moins jusqu’à quatre réparations successives sans dégradation de ses propriétés de résilience en<br />

zone affectée thermiquement (ZAT).<br />

Les caractéristiques de résilience en ZAT après réparation satisfont toujours aux spécifications de la nuance S460ML selon la norme<br />

NF EN 10025-4, avec une bonne marge de sécurité. Le décalage de la température de transition à 27J entre les assemblages réparés<br />

2 ou 4 fois et l’assemblage initial à ZL+3 est sensiblement identique à celui que l’on peut observer à ZL+1 (respectivement 19 et 22 °C).<br />

Concernant la zone fondue en racine, pour le produit d’apport testé, les réparations successives ne provoquent aucune dégradation<br />

de ténacité et le comportement est similaire à celui observé sur la nuance P355GH au bout de quatre réparations.<br />

Quant aux caractéristiques de traction dans la zone réparée, il semblerait que les réparations successives ont une influence non<br />

négligeable sur la résistance mécanique. L’utilisation du produit d’apport choisi pour l’étude, dont les caractéristiques de traction sur<br />

métal déposé sont plus faibles que celles du métal de base, a engendré une rupture en zone fondue. Cela nous permet d’observer<br />

une chute de 48 MPa sur Rm en zone fondue et en partie supérieure de l’assemblage suite à quatre réparations.<br />

Ceci dit, les valeurs de Rm restent supérieures à celles mentionnées sur le certificat de réception de l’acier.<br />

Ces résultats montrent qu’il est envisageable de procéder à des réparations successives sur des assemblages en acier à laminage<br />

thermomécanique S460ML, sous réserve de vérifier expérimentalement au préalable que les fournitures de métal de base et de<br />

métal d’apport concernées aient un comportement similaire aux fournitures testées lors de la présente étude.<br />

E CARACTÉRISATION DES PRODUITS D’APPORT À BASSE ÉMISSION DE FUMÉES – SOUDABILITÉ OPÉRATOIRE<br />

Fils fourrés, gaz de soudage et électrodes enrobées ont été les principaux produits testés pour cette étude.<br />

- Concernant les fils fourrés, les essais de soudabilité opératoire, réalisés dans cette phase, ne montrent pas de différence entre<br />

les fils fourrés à taux d’émission réduits et les fils standard. Visuellement la quantité de fumées émises paraît identique entre les<br />

différents fils fourrés sous mélange gazeux M21 (Ar+ CO 2<br />

).<br />

- Quant au gaz de soudage, l’utilisation d’un mélange gazeux ternaire M14 (96%Ar+3%CO 2<br />

+1%O 2<br />

) permet de réduire l’émission<br />

de fumées (impression visuelle) et de modifier sensiblement la forme des cordons dans le cadre du soudage en angle. Il est 60%<br />

plus cher qu’un mélange binaire habituel M21. Cependant, il permet également de réduire le taux de silicate pour les fils à basse<br />

émission de fumée limitant ainsi les phases de nettoyage avant mise en peinture.<br />

- Les essais réalisés sur les électrodes enrobées ont montré une différence lors du travail en position (PF). Le bain de fusion est plus<br />

facile à gérer avec les électrodes standard. La géométrie des cordons à chaque passe nécessite moins d’opération de meulage<br />

avec les électrodes standard contrairement aux électrodes à basse émission de fumées. La coloration des cordons obtenus est<br />

aussi différente. Les électrodes à taux d’émission de fumées réduit donnent des cordons d’une couleur tendant plus vers le blanc<br />

et brillant avec moins de traces d’oxydes en surface de joint.<br />

Le changement d’un produit d’apport standard vers un produit d’apport à basse émission de fumées doit être précédé d’une étape<br />

préalable d’essais au sein de l’entreprise sur les configurations de soudage les plus courantes. Ces essais doivent ainsi permettre<br />

de juger de la maniabilité du produit, et aussi l’aptitude à obtenir des joints sains (tolérance).<br />

3


E UTILISATION DES PRODUITS D’APPORT À BAS POINT DE TRANSFORMATION POUR L’AMÉLIORATION DE LA TENUE<br />

EN FATIGUE DES JOINTS SOUDÉS<br />

L’utilisation des produits d’apport à bas point de transformation a-t-elle une influence positive sur la tenue en fatigue C’est ce<br />

que se sont efforcés de démontrer les auteurs de cette étude…<br />

L’utilisation d’un fil d’apport G 16 5 1 en remplacement d’un fil d’apport C-Mn apporte clairement une amélioration de la tenue<br />

en fatigue des soudures d’angles, dans le cas d’un amorçage en pied de cordon… Les résultats montrent un gain d’environ 110 %<br />

de l’étendue de contrainte à 2 millions de cycles.<br />

L’influence est visible tant au niveau de la pente de la courbe de fatigue que sur la contrainte admissible.<br />

L’absence d’un réel effet pour les amorçages en fatigue à partir de la racine peut s’expliquer par le fait que les ruptures sont<br />

essentiellement dues à un effet géométrique (effet d’entaille) qu’à des caractéristiques mécaniques ou des propriétés métallurgiques.<br />

Le changement de fil n’apporte alors que peu de bénéfices.<br />

Les essais menés sur les éprouvettes bicordons assemblées grâce au fil d’apport G 16 5 1 se sont soldés par une majorité de rupture<br />

au niveau de la semelle. Cependant, les essais ayant rompus au niveau de l’âme semblent indiquer des résultats encore meilleurs.<br />

De plus, nous observons une dispersion faible entre les résultats sauf dans le cas des éprouvettes G 16 5 1 ayant rompu au pied<br />

de cordon de la semelle.<br />

0<br />

Quelques actions en <strong>2013</strong><br />

E INFLUENCE DE RÉPARATIONS MULTIPLES AU DROIT DES JOINTS SOUDÉS – ACIER TREMPÉ ET REVENU : 10CRMO9-10<br />

L’étude sur l’influence des réparations multiples lancée en 2011 avec une nuance C-Mn livrée à l’état normalisé (P355GH), puis<br />

continuée avec une nuance livrée à l’état thermomécanique (S460ML) sera poursuivie en <strong>2013</strong> avec une nuance faiblement alliée<br />

livrée à l’état trempé et revenu : la nuance 10CrMo9-10.<br />

Sur cette nuance, les risques principaux sont un adoucissement en arrière ZAT (augmenté aussi par les TTAS successifs) et un<br />

phénomène de grossissement de grains qui peuvent réduire les niveaux de résilience en ZAT. À suivre…<br />

5<br />

E UTILISATION DES PRODUITS D’APPORT À BAS POINT DE TRANSFORMATION POUR L’AMÉLIORATION DE LA TENUE<br />

EN FATIGUE DES JOINTS SOUDÉS<br />

Après les bons résultats obtenus en 2012, une nouvelle phase va être conduite sur un cas représentatif d’une structure industrielle :<br />

une attache soudée de vérin. Sur ce cas, où des expérimentations ont déjà été conduites avec nombre de techniques de parachèvement<br />

reconnues, l’objectif sera de positionner les éventuels gains d’un apport à bas point de transformation.<br />

10<br />

E UTILISATION DES WATTMÈTRES POUR LA MESURE DES ÉNERGIES DE SOUDAGE<br />

Le code Asme section IX dans son édition de juillet 2010 a été modifié afin de répondre au problème de l’utilisation des wattmètres<br />

pour la mesure des énergies de soudage. La nouvelle version du code prévoit désormais l’utilisation d’appareils permettant de donner<br />

une puissance instantanée ou une énergie instantanée dans le cas du soudage avec des ondes contrôlées, de façon à pouvoir en<br />

déduire une valeur moyenne vraie. Dans le cas du soudage à onde non contrôlée, la formule classique peut être utilisée.<br />

Ces appareils, appelés wattmètres, réalisent une mesure en temps réel de la tension et de l’intensité à haute fréquence puis intègrent<br />

le signal pour donner la valeur vraie de la puissance ou de l’énergie.<br />

Le projet consiste à réaliser des séries de mesure d’énergie de soudage selon la méthode traditionnelle et en utilisant des wattmètres.<br />

Ces mesures devront être comparées à l’énergie « vraie » déterminée par intégration des signaux électriques relevés à l’oscilloscope.<br />

Ces comparaisons seront réalisées pour différents procédés de soudage (TIG, MIG/MAG, SAW) et pour différents modes de transfert<br />

et de polarité. Il est proposé de réaliser les mesures à l’aide des appareils suivants : deux wattmètres, une pince de mesure TRMS,<br />

une pince de mesure RMS et un oscilloscope enregistreur. L’objectif de cette étude est de montrer s’il est nécessaire de recourir<br />

à l’utilisation d’un wattmètre et dans le cas contraire si l’utilisation d’une pince TRMS est obligatoire.<br />

15<br />

E Conditions de soudage et de TTAS des aciers thermomécaniques avec Rp0,2 > 500 MPa - Phase 1 :<br />

soudage du S700MC en épaisseur : 15 mm<br />

Les aciers thermomécaniques sont généralement utilisés à l’état brut de soudage compte tenu du mode d’obtention de leurs caractéristiques<br />

mécaniques. Des conditions de soudage mal optimisées et l’application d’un TTAS (traitement thermique après soudage) peuvent,<br />

en effet,se traduire par un grossissement du grain qui va entraîner un adoucissement des propriétés.<br />

La crainte se porte donc à la fois sur la fenêtre de soudage (énergie minimale pour éviter la fissuration à froid – souvent pilotée par l’apport,<br />

énergie maximale pour éviter l’adoucissement et la chute des propriétés de résilience, influence du TTAS) et les paramètres de TTAS.<br />

L’étude en cours s’attachera à délivrer des recommandations de soudage, de traitement thermique après soudage, pour les constructions<br />

mettant en œuvre des aciers HLE thermomécaniques, en mettant en exergue les écueils à prévenir le cas échéant par anticipation<br />

dès la conception.<br />

1301-027<br />

4

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!