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BELFIUS INSURANCE

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www.trends.be<br />

ÉCONOMIE ET FINANCES • 38 E ANNÉE • N°06 • € 5,50 • P509559 • 7 FÉVRIER 2013<br />

2013<br />

PROVINCE DU HAINAUT<br />

Découvrez les 200<br />

entreprises les plus<br />

performantes<br />

CRÉDIT BANCAIRE<br />

COMMENT<br />

NE PAS<br />

SE FAIRE<br />

RECALER !<br />

D<br />

D<br />

Nos conseils pour<br />

convaincre votre banquier<br />

Les erreurs à ne pas<br />

commettre<br />

ALFRED BOUCKAERT<br />

<strong>BELFIUS</strong> <strong>INSURANCE</strong><br />

INTERVIEW CHOC<br />

DU PRÉSIDENT ET DU CEO<br />

MARC RAISIÈRE


Bizz<br />

IMAGE GLOBE<br />

14<br />

MOIS<br />

C’est le temps<br />

de préparation<br />

qui a été nécessaire<br />

au développement<br />

du projet,<br />

entre l’achat<br />

du nom de domaine<br />

en juillet 2011<br />

et le lancement<br />

du site,<br />

en septembre 2012.<br />

STARTER : LES FRILEUSES<br />

ÉCHARPES INDÉMODABLES<br />

«Mes armoires sont remplies de quelques jeans, de cols roulés et... d’au moins 500 foulards. Les foulards n’ont<br />

pas de taille, ils vont à tout le monde, se combinent à l’infini et se stockent facilement. Le jour où j’ai réalisé<br />

cela, ça a été le déclic. C’était l’idée business que nous cherchions : une ligne d’écharpes et de foulards,<br />

réalisés dans de belles matières et un design sobre», se souvient Coralie Groetaers. Cette diplômée en<br />

publicité décide de lancer Les frileuses avec son mari, Raphaël Cardon, client manager chez LBI.<br />

Le couple propose des produits en cachemire, laine et soie qu’il fait fabriquer près de Côme. «Le savoir-faire de nos<br />

fournisseurs italiens nous a séduits, il était en accord avec notre positionnement: des produits de luxe à un prix<br />

qui ne soit pas exorbitant», explique Raphaël Cardon. «Les frileuses s’inscrivent dans un univers intemporel,<br />

féminin, léger. Nous voulons que nos produits soient des valeurs sûres, indémodables, mais pas désuets. Le contraire<br />

du ‘bling-bling’.» Une première collection d’écharpes, capes, pulls et foulards est en vente depuis<br />

début septembre sur le site internet de la marque et lors d’événements ponctuels. «Un e-commerce<br />

nous permettait d’acquérir une crédibilité avant de contacter des boutiques, explique Raphaël Cardon. Mais<br />

d’ici une ou deux saisons, nous aimerions combiner les deux formes de distribution.»<br />

Indépendant complémentaire, Raphaël Cardon s’occupe du site et du marketing, tandis que son épouse travaille<br />

à mi-temps sur le projet: elle dessine les collections, choisit les tissus et les couleurs. Le couple a créé son projet<br />

sur fonds propres et espère pouvoir en vivre et s’y consacrer à 100% à moyen terme. «Peut-être ouvrirons-nous<br />

un magasin d’ici trois ou quatre saisons»<br />

z LARA VAN DIEVOET<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 55


BIZZENTREPRENDRE<br />

Pierre Olivier est<br />

un serial entrepreneur.<br />

Ce Bruxellois de<br />

52 ans a créé PicView,<br />

une application qui<br />

permet de commenter<br />

oralement des images<br />

en ligne. Il a aussi<br />

imaginé un logiciel<br />

de gestion<br />

des ressources<br />

humaines dans<br />

le cloud, une minipointeuse<br />

pour<br />

travailleurs de titresservices,<br />

un biscuit<br />

apéritif aux croûtes<br />

de fromage...<br />

Des projets confrontés<br />

à un même problème :<br />

le manque de fonds.<br />

MÉLANIE GEELKENS<br />

UNE IDÉE EN MAL DE FINANCEMENT<br />

PicView,<br />

la future voix<br />

des réseaux<br />

sociaux<br />

T<br />

out a commencé grâce à<br />

une faillite. En 2003, sa<br />

société informatique est<br />

contrainte de cesser ses<br />

activités. Pierre Olivier doit<br />

faire face. Une idée germe, se développe<br />

et finit par ne plus le quitter. Il vient<br />

d’acheter un appareil photos numérique<br />

et se rend compte que celui qui ne<br />

possède pas d’ordinateur ne peut pas<br />

profiter des photos. Qui développe<br />

encore ses clichés sur papier «A partir<br />

de là, j’ai déve loppéun album photo<br />

portable», se souvient-il. Grâce à une de<br />

ses tantes et à son timbre de voix<br />

particulier, il imagine un procédé qui<br />

permettrait de conserver la voix des gens<br />

et de l’associer à une image.<br />

Dans son bureau, Pierre Olivier a<br />

conservé deux prototypes de cet objet<br />

qu’il a baptisé PicView. Des ancêtres de<br />

tablettes, en plus volumineux. Possédant,<br />

dans la première version, des boutons et<br />

des flèches pour se déplacer dans les<br />

programmes, ayant adopté un écran<br />

tactile dans la seconde. L’entrepreneur<br />

y croit dur comme fer. Ses engins sous<br />

le bras, il se rend à Palo Alto en 2008<br />

pour rencontrer les responsables de<br />

Hewlett Packard. Une douche froide.<br />

«J’étais un grand naïf, je pensais que tout<br />

le monde se jetterait sur le concept. Mais<br />

c’était deux ans avant la sortie de l’iPad.<br />

A l’époque, personne ne misait sur les<br />

tablettes...»<br />

Il repart tout de même avec un pré -<br />

cieux conseil: laisser tomber le hardware.<br />

PicView se transforme petit à petit en<br />

une application. Qui ressemble au départ<br />

à Instagram. Publier une photo, y ajou -<br />

ter un filtre. Mais surtout enregistrer un<br />

commentaire tout en pointant des<br />

éléments sur l’image. «Les possibilités<br />

d’utilisation sont nombreuses, s’emballet-il.<br />

D’abord pour le B to C. Par exemple,<br />

pour un médecin qui voudrait annoter<br />

une radio, une personne qui souhaiterait<br />

montrer les points importants d’un<br />

document à un collègue, etc. Mais aussi<br />

pour le B to B. Facebook est le plus grand<br />

réseau de sourds et muets du monde.<br />

Imaginez si l’on pouvait poster un<br />

commentaire vocal sur une image<br />

publiée! L’idée peut paraître bête, mais<br />

personne ne l’avait jamais eue avant.»<br />

PICVIEW. COM<br />

56 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


PIERRE HERFURTH, CONSEILLER AU SERVICE 1819<br />

DE L’AGENCE BRUXELLOISE POUR L’ENTREPRISE (ABE)<br />

«Une bonne préparation minimise le risque d’échec»<br />

TRENDS-TENDANCES.<br />

Le manque d’argent et<br />

la difficulté de créer<br />

un réseau, deux maux<br />

chroniques chez les néoentrepreneurs<br />

<br />

PIERRE HERFURTH.<br />

La majorité des personnes<br />

qui nous contactent sont<br />

confrontées à ces deux problè<br />

mes. Surtout au manque<br />

d’argent. Aussi parce qu’il<br />

n’est pas toujours aisé de s’y<br />

retrouver dans la grisaille<br />

administrative et dans<br />

la multitude des aides disponibles.<br />

Il y a plein de gens<br />

qui ont les idées mais qui<br />

n’ont peut-être pas les compétences<br />

ou les capacités<br />

de les concrétiser.<br />

Quels conseils pouvezvous<br />

donner aux entrepreneurs<br />

en quête de fonds<br />

Il existe différents types<br />

de prêts, pas spécialement<br />

octroyés par des banques,<br />

mais par des organismes<br />

comme le Fonds de participation,<br />

la Société régionale<br />

d’investissement de Bruxelles,<br />

etc. Dans certains cas, il peut<br />

aussi être intéressant de se<br />

tourner vers des organismes<br />

de microcrédit. Tout dépendra<br />

de la somme nécessaire.<br />

Mais en général, il faut déjà<br />

posséder une mise de départ.<br />

Et le problème avec les subsides,<br />

c’est qu’ils sont rétroactifs,<br />

il faut les financer<br />

à l’avance. Enfin, on recense<br />

aussi d’autres initiatives,<br />

comme le crowdfunding,<br />

qui s’est pas mal développé<br />

depuis quelques années,<br />

ou les business angels, des<br />

investisseurs qui vont soutenir<br />

un projet en prenant<br />

des parts dans l’entreprise.<br />

Mais comment les rencontrer<br />

Comment étoffer<br />

son carnet d’adresses<br />

Etablir son réseau peut passer<br />

par un cluster, un réseau<br />

d’entreprises spécialisées<br />

dans un secteur auquel<br />

viennent régulièrement<br />

se joindre de nouvelles<br />

sociétés. Cela fonctionne<br />

sous forme de conférences,<br />

de déjeuners, d’événements...<br />

Tout ce qui pourrait<br />

aider les entrepreneurs à se<br />

rencontrer dans un cadre<br />

moins formel. Il existe<br />

des clusters spécialisés<br />

dans différents domaines:<br />

l’informatique,<br />

les innovations médicales,<br />

l’éco-construction, etc.<br />

Entre l’élaboration<br />

d’un produit et sa mise<br />

sur le marché, un fossé que<br />

beaucoup d’entrepreneurs<br />

ne parviennent pas<br />

à franchir<br />

Il s’agit de l’étape la plus<br />

difficile. Celle où beaucoup<br />

se plantent ou arrêtent.<br />

Il faut dire qu’en Belgique,<br />

les start-up ne sont pas<br />

beaucoup aidées<br />

par la taxation en vigueur.<br />

Et peut-être manque-t-il<br />

de structures qui aident<br />

concrètement<br />

à franchir le pas.<br />

Mais cela reste le momentclé,<br />

celui durant lequel<br />

l’entrepreneur doit<br />

tout faire pour passer<br />

cette phase.<br />

Une bonne préparation,<br />

ça aide à dépasser<br />

cette étape critique<br />

Bien sûr. Si une personne<br />

n’a pas les compétences<br />

pour lancer seule une entreprise,<br />

il est favorable pour<br />

elle de solliciter les différentes<br />

structures existantes.<br />

Et il y en a beaucoup. Bien<br />

se préparer, bien réaliser<br />

son business plan, bien élaborer<br />

son étude de marché...<br />

Tout cela minimise<br />

les risques d’échec.<br />

Sept ans et demi de travail seront<br />

nécessaires pour en arriver à ce produit<br />

fini. Sept ans et demi de débrouille aprèsjournée,<br />

en plus de son activité de CEO<br />

d’une société spécialisée dans l’outsourcing<br />

informatique. Mais méfiez-vous des<br />

apparences: ce gradué en gestion hôte -<br />

lière, devenu par la suite ingénieur<br />

commercial, n’est pas informaticien. Et<br />

confesse d’ailleurs être peu attiré par les<br />

nouvelles technologies. Son GSM – un<br />

Nokia... 3310 à l’écran fissuré – peut en<br />

témoigner. Et s’il a fait l’acquisition d’un<br />

iPad, c’est parce que son appli est uni -<br />

quement disponible via ce canal. Une<br />

opération qui lui aura coûté 30.000 euros.<br />

Sans compter le brevet de quelques<br />

milliers d’euros supplémentaires déposé<br />

dans la foulée.<br />

L’argent, le nerf de la guerre. Ce qui lui<br />

manque pour faire décoller son projet.<br />

«Il me faudrait 50.000 à 100.000 euros<br />

pour rendre l’appli compatible sur iPhone<br />

«On offre<br />

des aides<br />

pour concevoir<br />

une idée, mais<br />

plus rien<br />

pour l’étape<br />

suivante ! Il y a<br />

un chaînon<br />

manquant.»<br />

PIERRE OLIVIER,<br />

CRÉATEUR DE PICVIEW<br />

et Androïd. Ce n’est pas énorme.» Mais<br />

voilà, toutes ses économies ont déjà été<br />

sacrifiées dans la bataille. S’il a pu<br />

bénéficier de différents soutiens publics<br />

durant la phase de développement<br />

(bourse de pré-activité de la Région<br />

wallonne, aide d’Innovatech, appui<br />

logistique de la part de centres de<br />

compétences), il se sent aujourd’hui face<br />

à un vide. «Rien n’existe pour permettre<br />

de franchir le pas vers une commercialisation.<br />

On offre des aides pour concevoir<br />

une idée, mais plus rien pour l’étape<br />

suivante! Il y a un chaînon manquant.»<br />

A ses yeux, les investisseurs prêts à<br />

soutenir des projets émergents feraient<br />

défaut en Belgique. «On me dit qu’il faut<br />

aller aux Etats-Unis, que c’est là que cela<br />

se passe. Pourquoi personne ne voudrait<br />

prendre de risques ici Je suis Belge,<br />

Wallon et en plus subsidié!» Il pointe<br />

aussi la difficulté d’étoffer son carnet<br />

d’adresses lorsque l’on ne fait pas partie<br />

≤<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 57


BIZZENTREPRENDRE<br />

HRsys: ressources<br />

humaines électroniques<br />

Les autres projets de Pierre Olivier<br />

Croosty: le nouveau<br />

casse-croûte<br />

Clokee: une pointeuse<br />

sur le frigo<br />

«Dans de nombreuses entreprises,<br />

même les plus grandes, les demandes<br />

de congés doivent encore se faire<br />

sur papier!» C’est pour régler<br />

un problème de gestion<br />

des res sour ces humaines<br />

dans sa propre entre prise qu’en 2009,<br />

Pierre Olivier a com mencé<br />

à développer HRsys.<br />

Un logiciel destiné à «simplifier<br />

la vie» des responsables RH<br />

et des employés. «Car il est<br />

le premier à utiliser le cloud. On peut<br />

s’enregistrer depuis n’importe<br />

quel ordinateur.» Le pro gramme<br />

centralise aussi bien les demandes<br />

de jours de congé, le total d’heures<br />

supplémentaires prestées,<br />

les calen driers des équipes,<br />

les notes de frais, la possibilité<br />

de signaler une absence pour maladie,<br />

la gestion de toutes<br />

les voitures en leasing et des cartes<br />

carburant. HRsys a retenu l’attention<br />

d’un important secrétariat social,<br />

qui procède actuellement à une phase<br />

de test et qui pourrait l’intégrer<br />

par la suite à ses services.<br />

C’est la sandwicherie<br />

de sa sœur qui lui a inspiré<br />

l’idée de Croosty.<br />

«Ma mère lui prépare<br />

du pesto maison, explique<br />

Pierre Olivier. Et il lui reste<br />

toujours les croûtes<br />

de parmesan,<br />

dont elle<br />

ne peut rien faire.<br />

J’ai réfléchi à un moyen<br />

d’éviter ce gaspillage.»<br />

Un jour, en 2011, il tente<br />

de chauffer cette croûte<br />

dans le four<br />

à micro-ondes. Bingo!<br />

Ça gonfle, ça se mange<br />

et ça marche avec toutes<br />

les croûtes de fromages<br />

à pâte dure. Après avoir<br />

obtenu une bourse<br />

de pré-activité, déposé<br />

un brevet européen,<br />

il tente désormais<br />

de commercialiser<br />

son produit.<br />

Une entreprise américaine<br />

aurait marqué son intérêt.<br />

Clokee est le dernier «bébé»<br />

de Pierre Olivier, né fin 2012.<br />

Un jour, en rentrant plus tôt<br />

du travail, il s’est rendu compte<br />

que sa femme de ménage<br />

était partie plus tôt<br />

que prévu. «La majorité<br />

des clients ‘titres-services’<br />

n’est pas présente quand<br />

les travailleurs sont à leur domicile.<br />

Avec la crainte que la personne<br />

commence ou termine<br />

le ménage un quart d’heure<br />

plus tôt ou plus tard.» Il a ainsi calculé<br />

que pour 800.000 utilisateurs<br />

de titres-services en Belgique,<br />

15 minutes de retard ou de départ<br />

anticipé chaque semaine peuvent<br />

représenter 1 million d’heures par an<br />

payées pour rien. «Soit un coût<br />

de 140 millions d’euros pour l’État<br />

et 85 millions à charge des particuliers»,<br />

affirme-t-il. Clokee se présente<br />

du coup sous la forme d’une minipointeuse,<br />

à aimanter sur le frigo<br />

ou ailleurs, avec des bou tonsin et out<br />

indiquant les heures d’arrivée<br />

et de départ du travailleur.<br />

THINKSTOCK<br />

FINANCEMENT<br />

Le manque d’argent est le principal problème<br />

rencontré par les néo-entrepreneurs.<br />

d’un cercle d’initiés. «Tout est une<br />

question de réseau. Sans cela, pas<br />

d’argent, pas de buzz ni de publicité.»<br />

Cela ne l’empêche pas de multiplier les<br />

projets. Pierre Olivier est devenu un serial<br />

entrepreneurqui aime mélanger les<br />

genres. Il a ainsi mis au point un logiciel<br />

de gestion des ressources humai nes dans<br />

le cloud, un biscuit apéritif à base de<br />

croûtes de fromage et une mini-pointeuse<br />

destinée aux travailleurs dans le cadre<br />

de titres-services (lire encadré ci-dessus).<br />

Du coq à l’âne Il l’assume. Même si tous<br />

ses projets ont pour point communcette<br />

difficulté à dénicher des fonds. Mais,<br />

il en est persuadé, son heure viendra.<br />

«Parmi toutes mes inventions, il y en a<br />

bien une qui finira par décoller!» z<br />

58 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


C.V.BIZZ<br />

UN PASSEPORT DE FORMATION CERTIFIÉ<br />

Smart Diploma: diplômes<br />

électroniques sécurisés<br />

Dans un marché de l’emploi globalisé et dont les réseaux sociaux font partie intégrante,<br />

vérifier les données d’un CV peut s’avérer compliqué. Smart Diploma propose<br />

aux institutions de formation d’offrir à leurs «alumni» une version certifiée de leur diplôme.<br />

C’est la difficulté de vérifier<br />

les informations contenues<br />

dans les CV qui avait<br />

mené David Goldenberg<br />

et Pierre-David Dewaele<br />

à fonder CVTrust, en 2009. Leurs<br />

recherches ont mené à la création de<br />

Smart Diploma, qui permet de<br />

certifier pro-activement les diplô -<br />

mes et certificats émis par les<br />

universités, les hautes écoles et<br />

les centres de formation. «On est<br />

bien loin du diplôme en format<br />

PDF, expli quent-ils. Il s’agit d’un<br />

passeport électronique person -<br />

nel, sur lequel les utilisateurs<br />

peuvent accumuler des<br />

cachets correspondant à<br />

des formations. Tout est<br />

centralisé.» En pratique, ce<br />

sont les institutions de for -<br />

mation qui offrent à leurs<br />

étudiants cette reconnaissance<br />

électronique de leur<br />

diplôme. «Notre ambi tion<br />

est d’être un intermédiaire<br />

de confiance entre le monde<br />

académique, les diplômés et<br />

les acteurs du marché de<br />

l’emploi», précise David<br />

Goldenberg. L’avantage pour les écoles:<br />

offrir un service supplémentaire à leurs<br />

étudiants. Mais Smart Diploma leur<br />

propose éga lement la possibilité de<br />

garder contact avec leurs alumni.<br />

Le test des premiers clients<br />

L’année 2011 a été une année de test<br />

pour les entrepreneurs. Quatre institutions<br />

académiques ont testé Smart<br />

Diploma : la Vlerick Business School,<br />

SMART DIPLOMA<br />

Créé par<br />

CVTrust,<br />

ce système<br />

permet de<br />

certifier<br />

électroniquement<br />

les diplômes<br />

et certificats<br />

émis par<br />

les universités,<br />

hautes écoles<br />

et centres<br />

de formation.<br />

Solvay Brussels School, l’INSEAD et<br />

l’IMD Business School de Lausanne.<br />

«Nous souhaitions connaître les<br />

con traintes, souhaits et prére -<br />

quis de chacun, affiner<br />

notre modèle», explique<br />

David Goldenberg. Lors du<br />

lancement du produit, en<br />

janvier 2012, deux de ces<br />

quatre partenaires déci -<br />

dent de continuer l’aven -<br />

ture: l’INSEAD et l’IMD.<br />

«L’INSEAD a décidé de<br />

l’offrir à tous ses anciens,<br />

ce qui représente environ<br />

21.000 personnes», estime<br />

David Goldenberg.<br />

Le prix payé par les institutions<br />

aca démiques varie en fonction<br />

de leur taille. «Notre plan tarifaire<br />

fonctionne à partir d’unités achetées,<br />

qui correspondent au nombre de diplô -<br />

mes cer tifiés. Mais il est dégres sif»,<br />

explique David Goldenberg. Une fois<br />

l’institution académique inscrite, elle a<br />

accès à un compte administrateur. Ce<br />

compte lui permet d’envoyer un mail<br />

d’activation personnalisable à ses diplô -<br />

més. Ceux-ci recevront un hyperlien<br />

sécu risé, leur permettant d’activer<br />

Smart Diploma.<br />

Passeport avec clés<br />

Chaque alumni a donc le choix d’acti -<br />

ver ou non son compte Smart Diploma<br />

et de bénéficier du service offert. Selon<br />

les fondateurs de CVTrust, le taux d’activation<br />

serait d’environ 75% en quatre<br />

à huit semaines. Une fois inscrit, un<br />

utilisateur pourra ajouter<br />

d’autres for mations à son<br />

«passeport», si les institutions<br />

correspondantes<br />

utilisent Smart Diploma.<br />

L’avantage qu’il confère<br />

aux diplômés est donc la<br />

possibilité d’ajouter une garantie à leur<br />

CV. Mais il est impossible de consulter<br />

le passeport Smart Diploma d’un utili -<br />

sateur sans en avoir reçu la clé d’accès.<br />

«Chacun choisit ce qu’il rend visible pour<br />

qui.Il est possible de personnaliser la ‘clé’<br />

que l’on donne à chacun de ses contacts,<br />

pour un contrôle total sur ce que l’on<br />

montre à un employeur potentiel ou sur<br />

LinkedIn», explique David Dewael.<br />

Un marché quasi inexistant<br />

Selon les fondateurs de CVTrust, le<br />

marché mondial de la certification des<br />

diplômes n’en serait qu’à ses balbutiements.<br />

«Il y a un vrai manque de<br />

con currence. Il y a pourtant de la place<br />

pour d’autres acteurs, estiment-ils. Créer<br />

un marché est compliqué: nos clients<br />

n’ont pas vraiment de point de com -<br />

paraison, il s’agit de convaincre. A nous<br />

d’en tirer un avantage compétitif, puisque<br />

notre objectif est d’être un standard.»<br />

z LARA VAN DIEVOET<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 59


BIZZ MADE IN BELGIUM<br />

BALADE, LA MARQUE «CONSOMMATEURS» DU GROUPE CORMAN<br />

Le beurre qui concur<br />

Avec sa gamme «Balade», le groupe Corman, situé au pied des Hautes-<br />

Fagnes, met sur le marché des beurres allégés et avec un taux réduit<br />

de cholestérol, comme la plupart des minarines (margarines allégées).<br />

Mais avec le goût du beurre. TEXTE: MICHEL DELWICHE / PHOTOS: RAPHAËL DEMARET<br />

1<br />

C’est la crème qui fait le beurre<br />

La crème fraîche arrive dans des camions citernes<br />

de 25.000 litres, au rythme de 100 par semaine.<br />

Elle provient de Belgique (un peu) et de divers pays<br />

européens situés à moins de 48 heures de voyage.<br />

Chaque arrivage est scellé, pour garantir la traçabilité.<br />

Puis, cette matière première est stockée en<br />

attendant les résultats des analyses préliminaires.<br />

Si la crème est jugée conforme, elle part pour l’étape<br />

suivante.<br />

60 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


ence les minarines<br />

3<br />

Séparation en douceur<br />

L’huile de beurre va ensuite être fractionnée. Les différentes<br />

fractions de matière grasse de lait vont être séparées<br />

en fonction de leur point de fusion (température) spécifique.<br />

L’huile va être refroidie très lentement, la matière grasse<br />

va se cristalliser progressivement et des tamis retiendront<br />

les cristaux au fur et à mesure de leur formation. Les fractions<br />

de matières grasses de lait qui ne fondent qu’à des températures<br />

élevées (40°C), qui sont insensibles aux changements<br />

saisonniers et peuvent donc se conserver plus facilement,<br />

seront réservées pour la boulangerie-croissanterie. Pour<br />

le produit Balade, le point de fusion est plutôt bas, de l’ordre<br />

de 30°C, inférieur à la température corporelle... ce qui donne<br />

cette sensation de fraîcheur en bouche.<br />

2<br />

Seule la matière grasse<br />

La crème contient 40% de matière grasse, environ 55% d’eau<br />

et 5% de matières sèches (protéines, lactose,...). Après les avoir<br />

chauffés, on sépare ces éléments dans les centrifugeuses. Seule<br />

la matière grasse (ou huile de beurre, ou encore beurre clarifié)<br />

poursuivra sa route chez Balade.<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 61


BIZZ MADE IN BELGIUM<br />

4<br />

Six fois moins de cholestérol<br />

Corman se targue de produire le seul vrai beurre (pareil pour<br />

la crème) naturellement réduit en cholestérol alimentaire.<br />

Le Balade en contient six fois moins qu’un beurre classique.<br />

Comment L’huile de beurre est mise en contact avec un<br />

mélange d’eau et d’un amidon. Le cholestérol est encapsulé<br />

par l’amidon et est évacué par une simple décantation de<br />

l’eau. Cette méthode d’extraction du cholestérol fait l’objet<br />

d’un brevet mondial.<br />

5 Un détour par la cuisine<br />

Le Balade est frigotartinable, ce qui correspond à la<br />

demande. Il ne contient que 40% de matière grasse,<br />

le produit fini étant obtenu après réhydratation. Dans la «cuisine»<br />

de l’usine, on ajoute également les composants nécessaires<br />

pour la conservation du Balade, son goût (sel marin),<br />

sa couleur (bêtacarotène) et sa structure d’émulsion.<br />

6<br />

Un petit coup de fouet<br />

Un mélangeur à haute vitesse assure l’homogénéité<br />

du produit, qui est ensuite pasteurisé, puis<br />

refroidi. Le beurre allégé acquiert ainsi sa texture<br />

définitive.<br />

62 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


Bien logée dans un groupe mondial<br />

Balade est, depuis un quart de siècle,<br />

la marque du groupe Corman dédiée aux<br />

consommateurs. La production des<br />

beurres, chocolat à tartiner, crèmes et<br />

sauces Balade représente environ 30.000<br />

tonnes par an, contre 16.000 tonnes destinées<br />

aux boulangeries-pâtisseries et<br />

50.000 tonnes à l’industrie agro-alimentaire.<br />

Corman, qui est la plus importante<br />

unité de production de MGLA (matière<br />

grasse laitière anhydre) au monde,<br />

exporte dans plus de85 pays, emploie<br />

480 personnes et a réalisé en 2011 un<br />

chiffre d’affaires de 394 millions d’euros.<br />

Le service R&D de l’usine emploie une<br />

dizaine d’ingénieurs. «Nous faisons des<br />

choses que les autres ne savent pas<br />

faire», résume Léon Locht, directeur de<br />

l’unité Consommateurs de Corman, qui<br />

annonce le lancement, en 2013, d’une<br />

première mondiale dans le domaine<br />

des beurres.<br />

L’entreprise familiale Corman a été créée<br />

en 1935 à Goé, à proximité du barrage<br />

de la Gileppe. Elle s’est développée seule<br />

pendant une cinquantaine d’années avant<br />

d’être reprise en 1990 par le groupe français<br />

Union laitière normande (ULN) qui<br />

deviendra la Compagnie laitière européenne<br />

lors de la reprise par le groupe<br />

Bongrain en 1992. Bongrain, c’est 18.550<br />

collaborateurs dans le monde, plus de 3<br />

milliards de litres de lait transformés<br />

chaque année, un chiffre d’affaires de<br />

près de 4 milliards d’euros en 2011, et<br />

bon nombre de marques: Carlsbourg,<br />

Passendale, Saint-Moret, Saint-Albray,<br />

Chaumes, Chavroux, Chamois d’Or,<br />

Vieux Pané, Caprice des Dieux, Rambol...<br />

et Balade, la marque belge, qui figure<br />

en très bonne place dans le rapport<br />

annuel 2011 de la multinationale.<br />

7<br />

Conditionnement<br />

Le Balade est conditionné sur deux lignes d’une capacité de trois<br />

tonnes/heure. Les barquettes sont remplies, puis couvertes d’un<br />

feuillet fraîcheur avant d’être scellées par un opercule d’aluminium<br />

et fermées par le couvercle. Le même parcours est emprunté par<br />

le beurre Balade demi-écrémé (40% de matière grasse), le demiécrémé<br />

enrichi en oméga-3 et le Balade So Light (20%), chacun<br />

doux ou au sel marin, ainsi que par la nouvelle gamme de chocolat<br />

à tartiner léger Balade (noir, noisette ou lait, tous au chocolat belge).<br />

8<br />

A la radio<br />

Chaque barquette, clairement identifiée, passe ensuite<br />

aux rayons X; une opération destinée à détecter la présence<br />

éventuelle d’un corps étranger. En amont, à chaque étape<br />

du processus, des analyses sont effectuées en permanence.<br />

L’usine dispose des certifications ISO 9001-200, IFS<br />

(International Food Standard) et de l’AFSCA. z<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 63


BIZZPUBLICITÉ<br />

ANNONCEUR ET CLIENT S’ÉCHANGENT<br />

LEURS FONCTIONS PENDANT QUELQUES JOURS<br />

Mettez-vous dans<br />

la peau de l’autre<br />

PHOTOS : PHOTO NEWS<br />

Q BENOIT<br />

VAN CAUWENBERGHE,<br />

de l’agence publicitaire<br />

6+1, dans les bureaux<br />

de Brussels Airlines,<br />

où il a remplacé<br />

quelques jours durant<br />

Andrea Boni au poste<br />

de vice-président<br />

du marketing.<br />

P ERIC VAN DEN<br />

BRUEL,<br />

du papetier Sappi,<br />

au travail chez<br />

Proximity BBDO,<br />

où il a occupé temporairement<br />

la fonction<br />

de directeur créatif<br />

de Chris Goossens.<br />

Les annonceurs se plaignent parfois d’être incompris de leurs clients et vice versa. Le programme<br />

Job Swap permet aux directeurs du marketing d’échanger momentanément leur fonction<br />

avec celle du directeur créatif de l’agence publicitaire avec laquelle ils collaborent.<br />

Aujourd’hui, contraire ment à<br />

son habitude, Chris Goossens,<br />

directeur créatif de l’agence<br />

publicitaire et de marketing<br />

Proximity BBDO, n’est pas<br />

allé travailler à Bruxelles. L’espace de<br />

quelques jours, il s’est glissé dans la peau<br />

d’Eric Van den Bruel, directeur du développement<br />

de produits et du marketing<br />

de Sappi Europe, quartier général euro -<br />

péen du groupe papetier sud-africain.<br />

De son côté, Eric Van den Bruel, repre -<br />

nant à son compte l’agenda de Chris<br />

Goossens, s’est rendu quelques jours<br />

d’affilée dans les bureaux de l’agence<br />

publicitaire Proximity BBDO, avec<br />

laquelle Sappi collabore.<br />

Même chose pour Benoit Van<br />

Cauwenberghe, directeur créatif et<br />

managing director de l’agence publicitaire<br />

et de marketing 6+1, et Andrea<br />

Boni, vice-président du marketing chez<br />

Brussels Airlines, qui ont eux aussi<br />

échangé brièvement leurs fonctions.<br />

Pour l’organisateur, l’Association of<br />

Communication Companies (ACC), ces<br />

échanges de postes visent à permettre<br />

aux directeurs du marketing des entre -<br />

prises clientes et aux créatifs des agences<br />

publicitaires de mieux comprendre le<br />

point de vue de l’autre partie. Ils débou -<br />

chent du coup sur des idées de meilleure<br />

qualité et une collaboration plus fluide.<br />

Qu’est-ce que les quatre participants ont<br />

appris après avoir permuté leurs fonc -<br />

tions pendant une demi-semaine<br />

Apprenez à connaître les arguments<br />

qui font mouche. «Il m’est apparu<br />

clairement que j’utilisais parfois les<br />

mauvais arguments pour vendre une<br />

idée», reconnaît Chris Goossens. Benoit<br />

Van Cauwenberghe, également créatif,<br />

a, lui, constaté avec surprise que les<br />

problèmes liés à un projet n’émergeaient<br />

qu’au bout de deux à trois jours. «On<br />

connaît aussi beaucoup mieux les étapes<br />

qui précèdent et suivent la mission de<br />

l’agence de pub.»<br />

Délais et briefings: soyez minutieux.<br />

En changeant de fonction, le directeur<br />

Eric Van den Bruel, du papetier Sappi,<br />

64 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


a pu observer le comportement des autres<br />

entreprises vis-à-vis de leur agence publicitaire.<br />

«J’ai constaté que les briefings<br />

des clients n’étaient pas toujours très<br />

clairs. On perd ainsi beaucoup de temps.»<br />

D’après lui, les annonceurs ne doivent<br />

pas imposer à la légère des délais<br />

trop serrés. De son côté, Benoit Van<br />

Cauwenberghe comprend mieux pour -<br />

quoi tant d’entreprises éprouvent des<br />

difficultés à bien briefer leur agence de<br />

pub. Souvent, la personne chargée du<br />

briefing ne reçoit pas assez vite les informations<br />

nécessaires de ses collègues,<br />

alors qu’il est pressé par le temps.<br />

Considérez le job swap comme une<br />

opportunité commerciale. Andrea Boni<br />

n’attendait pas grand-chose de cet<br />

exercice, mais a changé d’avis après avoir<br />

passé quelques jours à l’agence de pub.<br />

«J’ai assisté à une réunion très intéressante<br />

entre l’agence et un autre client.<br />

J’envisage depuis une collaboration entre<br />

Brussels Airlines et cette marque. De<br />

plus, pendant notre échange de fonctions,<br />

j’ai fait la connaissance d’une deuxième<br />

entreprise avec laquelle nous pourrons<br />

faire des affaires.»<br />

L’empathie est importante en affai -<br />

res. «Le ’1’ de 6+1 représente le client,<br />

explique Benoit Van Cauwenberghe.<br />

Notre agence était déjà proche du client.<br />

Celui-ci dispose par exemple d’un poste<br />

de travail qu’il peut occuper au moins<br />

une demi-journée par semaine. Et<br />

pourtant, en exerçant la fonction<br />

Dix conseils pour réussir un «job swap»<br />

Lors d’un «job swap», deux personnes issues d’entreprises différentes,<br />

qui collaborent entre elles, échangent pour un temps leurs fonctions.<br />

L’agence publicitaire Famous donne 10 conseils pour réussir l’opération.<br />

1N’oubliez pas de prévenir vos collègues, et plus encore vos fournisseurs<br />

et vos clients, en leur demandant de traiter le plus normalement<br />

possible avec votre remplaçant.<br />

2Ne préparez pas outre mesure vos collègues pour éviter qu’ils<br />

ne s’adaptent trop à leur nouveau patron/collègue. Le but est que<br />

le participant ait une expérience authentique de sa nouvelle fonction.<br />

3Pour l’échange de fonctions, choisissez deux personnes<br />

qui entretiennent des relations suffisamment bonnes pour se préparer<br />

et échanger ensuite leur feed-back en toute franchise.<br />

4Briefez correctement votre remplaçant de manière à ce qu’il soit immédiatement<br />

opérationnel mais aussi et surtout pour qu’il sache bien ce<br />

que l’on attend de lui.<br />

5Si un langage codé, incompréhensible aux non-initiés, est utilisé<br />

au sein de l’entreprise, dressez la liste des mots les plus courants<br />

accompagnés de leur traduction.<br />

6Essayez de réserver un certain nombre de petits projets au remplaçant<br />

pour lui donner la chance de les mener à bien de bout en bout.<br />

7Un échange de fonctions, c’est aussi une occasion de découvrir<br />

les difficultés et les défis d’un métier. Faites en sorte que<br />

votre remplaçant en prenne pleinement la mesure. Votre collaboration<br />

future en sera d’autant plus facile.<br />

8Il est important de bien évaluer le projet. Un blog peut aider<br />

les participants débordés à tenir un journal quotidien de leurs expériences<br />

au moyen de brefs comptes rendus.<br />

9Demandez au responsable informatique de créer une adresse<br />

électronique temporaire que le nouveau collègue pourra utiliser<br />

immédiatement dès son arrivée.<br />

10Désignez, au sein de l’entreprise, une personne qui répondra<br />

aux questions pratiques du remplaçant. Il serait dommage qu’il perde<br />

son temps à s’interroger sur le fonctionnement de la photocopieuse.<br />

d’Andrea, j’ai appris à mieux connaître<br />

le secteur et je sais à présent pourquoi<br />

l’on recale parfois nos idées.» Certaines<br />

idées ne sont tout simplement pas envisageables<br />

parce qu’il faut tenir compte<br />

de toute une série de facteurs auxquels<br />

une agence ne pense pas forcément.<br />

Les participants se disent partants pour<br />

une nouvelle expérience de ce type.<br />

Benoit Van Cauwenberghe a déjà reçu<br />

une demande de job swap de la part d’un<br />

autre client. Andrea Boni a l’intention<br />

de proposer son directeur de la communication<br />

à une permutation de fonctions.<br />

En revanche, il est important d’encore<br />

mieux préparer l’opération, estime Chris<br />

Goossens: «Par exemple, en organisant<br />

une rencontre préalable entre les participants.<br />

La fixation de l’agenda est une<br />

tâche ardue et cruciale. Telle semaine<br />

de travail est plus intéressante que l’autre.<br />

Il faut veiller à avoir suffisamment<br />

de choses intéressantes à faire.»<br />

z BENNY DEBRUYNE<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 65


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Défilé Louis Vuitton,<br />

printemps/été 2013<br />

Robe<br />

JBC<br />

68 7 FÉVRIER 2013| WWW.TRENDS.BE<br />

JBC


CORALIE RAMON<br />

Il y a copie et copie<br />

Pour avoir à petit prix le dernier Chanel à la mode, vous pouvez, bien sûr, prendre le<br />

premier vol pour Shanghai. Vous y trouverez sans trop de difficultés les pièces des<br />

collections les plus récentes, plus ou moins bien imitées, mentionnant même le<br />

créateur ou la marque. Le hic, c’est que c’est illégal. La solution Attendre que H&M,<br />

Zara ou autre enseigne de fast fashion sorte un modèle plus ou moins similaire à celui<br />

des derniers défilés. Car, oui, ces copies-là peuvent être autorisées. «Dans la loi, il<br />

existe en effet une zone grise qui permet ce genre de pratiques. Car, même s’il est<br />

limité par le droit d’auteur par exemple, le principe de base reste la liberté de la<br />

copie», explique Alexis Hallemans, avocat chez CMS DeBacker, précisant que certaines<br />

enseignes bien connues ont intégré la liberté de copier à leur business model.<br />

De la copie à la contrefaçon<br />

Mais qui dit zone grise dit matière à interprétation. Quand la copie se transformet-elle<br />

en contrefaçon «On peut copier. Mais il faut retrouver sur le modèle des<br />

éléments qui diffèrent substantiellement de l’original dans les yeux du consommateur<br />

moyen», précise Alexis Hallemans. Le cabinet d’avocats a notamment<br />

représenté le fabricant de jeans G-Star contre le géant suédois H&M au sujet de son<br />

modèle Elwood. «Le juge a d’abord examiné si le modèle en question était protégé,<br />

ce qui était le cas, puis il a essayé de voir si la copie se différenciait assez de l’original.»<br />

Verdict Quatre des cinq éléments propres au jeans de G-Star se retrouvaient sur<br />

celui de H&M: le juge a donc condamné le géant de la fast fashion, qui a interjeté appel.<br />

Verdict en octobre.<br />

Quelles sanctions<br />

Les sanctions encourues en cas de contrefaçon sont d’une part la cessation immédiate<br />

de la vente du stock restant dans les rayons et d’autre part la reprise de la gamme<br />

incriminée auprès du consommateur. Mais l’entreprise peut aussi être condamnée à<br />

des dommages et intérêts. Ceux-ci peuvent être de l’ordre du matériel (le profit manqué<br />

par le créateur). On calcule alors le nombre de vêtements copiés vendus et on rétrocède<br />

des royalties manquées (10% du prix de vente); ces sommes peuvent s’élever à des<br />

dizaines voire des centaines de milliers d’euros. Les dommages peuvent également<br />

être moraux. Ils correspondraient alors à une baisse de la réputation du créateur. Il<br />

faut alors compter avec des montants plus modestes, de quelques milliers d’euros.<br />

35<br />

NOUVEAUTÉS<br />

sont dessinées<br />

par Zara chaque<br />

semaine...<br />

et disponibles<br />

en boutique dans<br />

un délai de trois<br />

à cinq semaines.<br />

3CONDAMNATIONS<br />

pour contrefaçon<br />

en l’espace de deux<br />

ans en Belgique<br />

pour l’enseigne C&A,<br />

selon Alexis<br />

Hallemans, avocat<br />

chez CMS DeBacker.<br />

Faut-il changer le système<br />

«Il faut garder à l’esprit que, sans cette liberté de copie, plus personne ne créerait<br />

quoi que ce soit de peur d’être attaqué. Quelque part, le système fonctionne bien<br />

comme ça. On pourrait l’améliorer, bien sûr, en stimulant par exemple la collaboration<br />

entre ces entreprises et les créateurs qui donneraient leur accord pour la copie<br />

de certaines pièces de leur collection et recevraient en échange des royalties», prône<br />

Alexis Hallemans. Autre méthode déjà testée La collaboration entre les enseignes<br />

et les grands créateurs, inaugurée par Karl Lagerfeld (Chanel) pour H&M en 2004.<br />

Suivi depuis par Viktor & Rolf, Sonia Rykiel ou encore Versace.<br />

Où copier/coller cet été<br />

Pour s’habiller trendy à prix mini cet été, les hommes opteront pour le look «loup de<br />

mer» façon Louis Vuitton, pour l’imprimé militaire repéré sur les catwalks chez Valentino<br />

et Dries Van Noten ou encore pour l’option color-block style Ferragamo. Les femmes<br />

pencheront, elles, pour les imprimés optiques (damier, lignes verticales, etc.) façon<br />

Vuitton et Marc Jacobs. En matière de mode, copier n’est pas (toujours) tricher...<br />

ISOPIX<br />

1791<br />

L’ANNÉE<br />

au cours de laquelle<br />

le décret d’Allarde,<br />

déterminant la liberté<br />

de copie, a été adopté.<br />

WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 69


BIZZJURIDIQUE<br />

Jusqu’à quel point l’employeur peut-il être exigeant lors du processus<br />

de recrutement Peut-il se limiter à des entretiens avec des candidats<br />

masculins ou féminins pour une certaine fonction <br />

Peut-il refuser un candidat souffrant de problèmes de santé <br />

S<br />

uite à la transposition d’une directive<br />

européenne, la Belgique a introduit<br />

trois lois fédérales en matière d’antidiscrimination<br />

:<br />

- la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre<br />

certaines formes de discrimination (la loi antidiscrimination);<br />

- la loi du 30 juillet 1981, modifiée par la loi du<br />

10 mai 2007, tendant à réprimer certains actes<br />

inspirés par le racisme ou la xénophobie (la loi<br />

antiracisme);<br />

- la loi du 10 mai 2007 tendant<br />

à lutter contre la discrimination<br />

entre les femmes et les hommes<br />

(la loi «genre»).<br />

Chacune de ces lois contient une<br />

liste de critères permettant de vérifier si une<br />

différence de traitement peut ou non être<br />

considérée comme discriminatoire.<br />

En outre, dans le cadre de la procédure de<br />

sélection, il faut tenir compte de la CCT n° 38 du<br />

6 décembre 1983 concernant le recrutement et la<br />

sélection de travailleurs et de la loi du 8 décembre<br />

1992 relative à la protection de la vie privée.<br />

Les critères les plus connus sur la base desquels<br />

il est interdit de discriminer pendant la<br />

procédure de sélection, sont le sexe, l’orientation<br />

sexuelle, la couleur de peau, le handicap et l’âge.<br />

Les législations belge et européenne inter -<br />

disent toutefois également toute discrimination<br />

basée sur la nationalité, la race, l’origine<br />

nationale ou ethnique, la naissance, la langue,<br />

la conviction politique, une caractéristique<br />

physique ou génétique, l’affiliation à un<br />

syndicat, l’origine sociale, l’état de<br />

santé, la conviction religieuse, l’état<br />

civil et la fortune.<br />

En principe, toute différence de<br />

traitement (directe ou indirecte) est<br />

interdite, à moins qu’elle soit justifiée<br />

de manière objective, qu’elle poursuive<br />

un but légitime et que les ressources<br />

engagées pour réaliser cet objectif<br />

soient appropriées et nécessaires.<br />

La loi anti-discrimination du 10 mai<br />

THINKSTOCK<br />

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Vous avez une question <br />

Envoyez-nous un e-mail<br />

à expert@tendances.be<br />

ELIEN<br />

DE CLERCQ,<br />

LEGAL EXPERT<br />

CHEZ HDP<br />

2007 permet aux victimes d’une discrimination<br />

de faire prévaloir leurs droits et de saisir le<br />

tribunal du travail. Les victimes peuvent se faire<br />

assister par le Centre pour l’égalité des chances<br />

et la lutte contre le racisme ou par leur syndicat.<br />

Si le tribunal juge la différence de traitement<br />

discriminatoire, la victime se verra octroyer des<br />

dommages et intérêts forfaitaires.<br />

Il y a évidemment la théorie et législation, mais<br />

comment cette législation se tra -<br />

duit-elle dans la pratique Quel -<br />

ques exemples issus de la pra -<br />

tique nous apprennent où se<br />

situe la frontière entre une<br />

distinction licite et une dis -<br />

tinction discriminatoire:<br />

Une compagnie aérienne qui recrute des pilo -<br />

tes exige, entre autres, que les candidats n’aient<br />

pas la vue faible. L’employeur peut parfaite -<br />

ment imposer ce critère de sélection. Il n’est<br />

pas question de discrimination étant donné<br />

qu’il s’agit d’une exigence professionnelle<br />

essen tielle et déterminante.<br />

Un employeur établi à Bruxelles cherche une<br />

femme de ménage pour nettoyer les bureaux<br />

de son agence. Il exige que la femme de ménage<br />

soit parfaitement quadrilingue (français,<br />

néerlandais, anglais, allemand). Il s’agit ici d’une<br />

forme de discrimination indirecte qui est<br />

interdite parce que le niveau des connaissances<br />

linguistiques est disproportionnel par rapport<br />

à la fonction à exercer.<br />

Une maison de couture cherche un man -<br />

nequin pour participer à des défilés de<br />

lingerie féminine, il est clair que son<br />

offre d’emploi peut s’adresser uni -<br />

quement aux femmes.<br />

Lors du recrutement et pendant la<br />

relation de travail, l’employeur doit<br />

donc toujours être conscient qu’il devra<br />

pouvoir justifier le recours à certaines<br />

exigences (sexe, âge, santé,...). Les<br />

employeurs qui ne respectent pas la<br />

législation risquent des amendes et<br />

même une peine de prison. z<br />

Partnerzz<br />

Start-up<br />

médicale<br />

cherche<br />

cofondateur<br />

Jeroen Corthout a lancé<br />

début janvier Doctura,<br />

un service qui aide<br />

les médecins spécialisés<br />

à rester au courant<br />

des publications scientifiques<br />

dans leur domaine.<br />

«Doctura filtre<br />

les parutions pertinentes<br />

via PubMed, le moteur<br />

de recherche le plus<br />

performant dans<br />

le domaine de la littérature<br />

médicale, explique-t-il.<br />

Les études sélectionnées<br />

le sont sur base<br />

du comportement<br />

des médecins sur<br />

la plateforme.<br />

Cela permet de proposer<br />

une offre plus spécifique<br />

que celles faites sur base<br />

d’un comptage<br />

de citations dans l’article,<br />

par exemple.<br />

Pour faire avancer<br />

sa start-up, Jeroen<br />

Corthout cherche<br />

un cofondateur.<br />

«Je cherche quelqu’un<br />

qui est capable d’être<br />

sur tous les fronts :<br />

de la mise en évidence<br />

de données pertinentes<br />

à la connaissance<br />

du Web, des applications,<br />

des mailings, etc.»<br />

www.doctura.com –<br />

jeroen.corthout@<br />

doctura.com<br />

PG<br />

70 7 FÉVRIER 2013 | WWW.TRENDS.BE


PUB & MARKETINGBIZZ<br />

L’ACCÉLÉRATION DE LA SEMAINE<br />

Court mais bon<br />

La tendance est-elle au message ultra-court Si l’engouement<br />

pour la diffusion de spots publicitaires moins longs<br />

s’est naturellement développé avec la crise («plus c’est<br />

court, moins c’est cher!»), il semblerait que l’on surfe aujourd’hui<br />

sur la vague de l’«encore plus court» pour faire parler de soi.<br />

Surtout depuis que Twitter a lancé, il y a quelques jours à peine,<br />

son nouveau service Vine, une application qui permet aux utilisateurs<br />

d’iPhone d’ajouter une mini-vidéo de six secondes à leurs<br />

tweets. Concrètement, l’idée est de permettre à chacun de prendre<br />

une série de photos avec son smartphone pour les transformer<br />

ensuite en une séquence animée grâce à cette application<br />

Vine qui se «greffe» sur les messages postés.<br />

Pas trop réducteur, le format de six secondes «A l’image des<br />

tweets, la brièveté des vidéos sur Vine est porteuse de créativité»,<br />

a déclaré Michael Sippey, vice-président de Twitter. Il n’en a pas<br />

fallu plus pour que les foules relèvent le défi et que les publicitaires<br />

s’invitent dans la danse. Et ce sont les créatifs espagnols de<br />

Toyota qui ont été les plus rapides dans cette course à l’hypracourt<br />

puisqu’ils ont été les premiers à poster un clip publicitaire<br />

de six secondes sur Vine mettant en scène une petite voiture qui<br />

quitte l’univers digital d’une tablette pour rouler gentiment sur<br />

le corps de son utilisateur.<br />

PHOTOS : PG<br />

Perceptible dans l’univers publicitaire, cet appel soudain au<br />

«vite fait, bien fait» l’est également dans le monde culturel puisque<br />

la maison de disques belge Pias vient de lancer un concours<br />

proposant aux internautes de réaliser «la vidéo de la chanson la<br />

plus courte du monde» (sic). Intitulé Emporté par... , le morceau<br />

de l’artiste Gérald Genty dure 24 secondes et Pias invite le public<br />

à être «créatif, inventif, décalé et amusant», histoire de poster<br />

un maximum de clips à l’adresse concours@30fevrier.be avant<br />

le 1 er mars prochain. Vite, on vous dit.<br />

Le mérite de Duval<br />

Les Merit Awards fraîchement décernés<br />

à Bruxelles le confirment une fois de plus:<br />

2012 aura bel et bien été l’année de l’agence<br />

Duval Guillaume Modem. La filiale du<br />

groupe Publicis Belgique a en effet été élue<br />

Agency of the Year lors de cette grande fête<br />

dédiée à la créativité belge, sans doute<br />

pour saluer ses nombreux Lions remportés<br />

à Cannes et ses autres récompenses<br />

décrochées au dernier festival Eurobest de Lisbonne. L’année dernière,<br />

l’agence s’est notamment illustrée avec sa campagne des «Bikers» pour<br />

Carlsberg et surtout avec son action «Push to add drama» pour la TNT<br />

(42 millions de vues sur YouTube!) qui vient d’ailleurs de s’enrichir d’une<br />

nouvelle version néerlandaise (photo) avec déjà plus de 5 millions de vues<br />

en 10 jours à peine. L’autre agence mise à l’honneur aux Merit Awards 2012<br />

est Happiness Brussels qui remporte le trophée de la Campaign of the Year<br />

pour sa fameuse trouvaille «iQ Street View» pour Toyota. Une campagne<br />

qui avait déjà été également récompensée à Cannes et à Lisbonne.<br />

Bouteen-train<br />

On salue la réactivité<br />

humoristique<br />

d’Eurostar. Pour<br />

rebondir joliment<br />

sur le transfert «bon<br />

marché» de David<br />

Beckham au Paris<br />

Saint-Germain<br />

(lire aussi en pp. 14<br />

et 15), la compagnie ferroviaire a<br />

rapidement sorti une affiche reprenant<br />

les couleurs du club du foot et<br />

jouant surtout sur le prix de ses<br />

voyages entre Londres et Paris.<br />

Plutôt bien taclé comme pub.<br />

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