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Bizz<br />
IMAGE GLOBE<br />
14<br />
MOIS<br />
C’est le temps<br />
de préparation<br />
qui a été nécessaire<br />
au développement<br />
du projet,<br />
entre l’achat<br />
du nom de domaine<br />
en juillet 2011<br />
et le lancement<br />
du site,<br />
en septembre 2012.<br />
STARTER : LES FRILEUSES<br />
ÉCHARPES INDÉMODABLES<br />
«Mes armoires sont remplies de quelques jeans, de cols roulés et... d’au moins 500 foulards. Les foulards n’ont<br />
pas de taille, ils vont à tout le monde, se combinent à l’infini et se stockent facilement. Le jour où j’ai réalisé<br />
cela, ça a été le déclic. C’était l’idée business que nous cherchions : une ligne d’écharpes et de foulards,<br />
réalisés dans de belles matières et un design sobre», se souvient Coralie Groetaers. Cette diplômée en<br />
publicité décide de lancer Les frileuses avec son mari, Raphaël Cardon, client manager chez LBI.<br />
Le couple propose des produits en cachemire, laine et soie qu’il fait fabriquer près de Côme. «Le savoir-faire de nos<br />
fournisseurs italiens nous a séduits, il était en accord avec notre positionnement: des produits de luxe à un prix<br />
qui ne soit pas exorbitant», explique Raphaël Cardon. «Les frileuses s’inscrivent dans un univers intemporel,<br />
féminin, léger. Nous voulons que nos produits soient des valeurs sûres, indémodables, mais pas désuets. Le contraire<br />
du ‘bling-bling’.» Une première collection d’écharpes, capes, pulls et foulards est en vente depuis<br />
début septembre sur le site internet de la marque et lors d’événements ponctuels. «Un e-commerce<br />
nous permettait d’acquérir une crédibilité avant de contacter des boutiques, explique Raphaël Cardon. Mais<br />
d’ici une ou deux saisons, nous aimerions combiner les deux formes de distribution.»<br />
Indépendant complémentaire, Raphaël Cardon s’occupe du site et du marketing, tandis que son épouse travaille<br />
à mi-temps sur le projet: elle dessine les collections, choisit les tissus et les couleurs. Le couple a créé son projet<br />
sur fonds propres et espère pouvoir en vivre et s’y consacrer à 100% à moyen terme. «Peut-être ouvrirons-nous<br />
un magasin d’ici trois ou quatre saisons»<br />
z LARA VAN DIEVOET<br />
WWW.TRENDS.BE | 7 FÉVRIER 2013 55