de voix blues - Ville de Grande-Synthe

Le Magazine 

Avril 2006 - N° 267 

p16 

p17 

Un festival 

de voix blues 

Conseil 

Municipal 

p.4-5 

Risques 

industriels 

p.10-11 

Goujon 

Synthois p.14

Le Magazine 

Sommaire 

Editorial 3 

Conseil Municipal 4-5 

Buget Primitif 2006 6-7 

Fermeture Palais du Littoral 8 

Dernières parcelles du passé 9 

Risques industriels 10-11 

Engagez-vous ! 12 

Référents CCAS 13 

Le Goujon grand-synthois 14 

Le risque cardio-vasculaire 15 

Bay-Car Blues Festival 16-17 

Agenda 18 

Expression libre 19 

MENSUEL D'INFORMATION 

DE LA COMMUNE 

Dépôt légal : 2 e trimestre 2006 

ISSN 0292-0174 

Maison communale 

de Grande-Synthe 

Place F. Mitterrand BP 149 

59792 Grande-Synthe Cedex 

Tél.03.28.62.77.00 

Fax 03.28.27.70.00 

Directeur de la publication: 

Damien CAREME 

www.ville-grande-synthe.fr 

lemagazine@ville-grande-synthe.fr 

Rédaction-Photos: 

B.Cartiaux-A.Neuville 

B.Sztermula-M. Niemierz 

Illustrations-Maquette 

Mise en page P.A.O: 

S.Despagne-E. Miller 

Secrétariat: 

S.Bekaert-I.Dart 

2 

Imprimerie PACAUD 

49/A route de Bergues - B.P 99 

59412 Coudekerque-Branche 

Imprimé sur papier recyclé 

Grande-Synthe Le magazine - Avril 2006

Editorial 

Editorial 

Lors 

Chères Grand-Synthoises, chers Grand-Synthois 

du Conseil Municipal du 21 mars dernier, la majorité a 

voté un budget 2006 qui se décline en 6 axes : - poursuivre 

notre rigueur en ce qui concerne le train de vie de 

la commune : depuis que nous sommes élus il y a 5 ans, 

les dépenses des services et tout ce qui se rattache aux élus 

n’ont pas augmenté d’un euro. Cela prouve bien que la ville vivait 

à l’époque bien au-dessus de ses moyens. 

- Continuer à aider la vie associative et sportive grâce à une augmentation 

constante des subventions 

- Poursuivre notre lutte contre la pauvreté et la précarité par les 

aides directes versées par le CCAS, mais aussi par les actions 

importantes en matières d’emploi et d’insertion : près de 2 

millions d’euros y sont consacrés sans compter les 142 postes 

d’emplois aidés, ni les 70 équivalents temps plein embauchés 

temporairement tous les ans à côté des 750 employés municipaux. 

- Poursuivre nos actions en matière d’éducation : les aides aux 

coopératives scolaires ont doublé depuis notre élection. 1,5 

million d’euros ont été investis dans les écoles. 

- Accentuer le développement culturel qui permet l’épanouissement 

de chacun : la programmation, la carte culture et les différentes 

actions avec les écoles municipales, les associations et 

les habitants touchent aujourd’hui plusieurs milliers de Grand- 

Synthois 

- Enfin, et vous pouvez le constater, la ville se métamorphose 

pour offrir à chacune et à chacun, un cadre de vie et un habitat 

de qualité. 

Cela est possible grâce à une recherche constante de financements 

extérieurs qui nous permet de n’avoir, à notre charge, 

qu’une faible partie des dépenses. Lorsque nous n’y arrivons 

pas, nous ne le faisons pas. C’est ainsi, que contrairement à ce 

qu’affirme l’opposition municipale, nous n’avons pas fait les travaux 

de géothermie au pôle intergénérationnel. C’est vérifiable. 

Cela est ridicule. 

Alors que nos recettes de fonctionnement n’augmentent plus depuis 

2000, nous avons décidé de ne pas augmenter, pour la 5 e 

fois consécutive, les impôts locaux. Si la somme que vous acquittez 

augmente, c’est en raison des augmentations des bases, 

décidées par l’Etat, et des autres collectivités telles que la Région 

et le Département, qui doivent faire face à des dépenses transférées 

de l’Etat pour lesquelles elles n’ont pas touché les recettes 

équivalentes. 

Croyez bien à la sincérité de ce budget 2006, à notre volonté et 

notre détermination pour faire en sorte que les difficultés reculent 

sur notre ville et que Grande-Synthe prospère à nouveau. Pour 

vous et avec vous. 

Damien Carême 

Maire de Grande-Synthe 

Conseiller Régional délégué au 

Renouvellement Urbain 

3 


Ville 

Conseil Municipal 

article 

B. Cartiaux 

Motion relative à l’école 

Il y est dit, en substance 

(…), que la situation économique 

et sociale de 

Grande-Synthe a jusqu’ici 

permis à l’école de bénéficier 

de moyens humains et 

financiers supplémentaires 

afin de faire face aux difficultés 

des enfants. Or, demain 

par exemple le collège 

du Moulin ne sera pas labellisé 

«Ambition Réussite» 

même si il reste en ZEP. 

Certes des avancées ont été 

obtenues: il n’y aura pas de 

Séance du 

23 mars 2006 

fermeture à l’école Jacques 

Brel et en ce qui concerne 

l’école Julie Daubié et la fermeture 

d’une de ses classes, 

la situation semble révisable… 

Cela dit le Conseil 

Municipal par le biais de 

cette motion demande au 

Ministre de l’Education Nationale 

et à ses représentants 

départementaux de réétudier 

la situation à Grande- 

Synthe en réaffectant a minima 

les moyens octroyés antérieurement. 

Le Conseil Municipal du 21 mars 

2006 proposait une quarantaine de 

délibérations à l’approbation de l’assemblée, 

dont une quinzaine consacrées aux finances 

de la ville… vote du budget primitif oblige 

(voir pages suivantes). Par ailleurs, les fortes 

tensions sociales et politiques que connaît actuellement 

le pays ont fait, naturellement, réagir 

la municipalité de Grande-Synthe: Damien Carême 

procéda à la lecture de deux motions, l’une 

relative à l’école et l’autre au retrait de la Loi sur 

le Contrat Première Embauche (CPE). 

Motion pour le retrait de la loi sur le CPE 

Le Contrat Première Embauche est massivement rejeté 

dans le Pays.(…). Il l’est par les jeunes très présents dans 

les défilés. Il l’est par les salariés du privé et du public qui ont 

accru leur participation aux dernières manifestations. 

Le Conseil Municipal s’associe à ces mouvements et interpelle 

Monsieur le Premier Ministre afin qu’il retire cette loi concernant 

le Contrat Première Embauche. 

4 

Salle 

Jean-Marc Bobeuf 

Le gymnase situé près du 

Groupe Scolaire Pierre et 

Marie Curie portera désormais 

la dénomination «Salle 

Jean-Marc Bobeuf». Le maire 

Damien Carême rappela l’estime 

que portaient à Jean- 

Marc, toutes celles et ceux qui 

l’approchaient. Grand dirigeant 

sportif il avait su, par 

ses qualités humaines et professionnelles, 

gravir tous les 

échelons de la hiérarchie et su 

s’attirer l’estime de tous. 

Caisse des écoles 

Une caisse des écoles a été 

institué à Grande-Synthe en 

exécution d’une loi relative à l’organisation 

de l’enseignement primaire. 

Deux membres du Conseil 

Municipal ont été désignés par le 

vote de l’assemblée pour siéger 

au comité de cette caisse: il s’agit 

de Corinne Martin adjointe déléguée 

à l’Education Nationale et de 

Evelyne Haegman élue aux quartiers 

Moulin et Deux Synthe. Le 

groupe d’opposition a voté contre 

cette délibération après avoir 

reçu du maire une fin de nonrecevoir 

à sa demande de présenter 

un de ses membres. 


Inscriptions scolaires 

Dans les écoles maternelles et 

élémentaires publiques 


Affaires foncières et immobilières 

D 

ans le cadre de la restructuration du Courghain, la ville 

versera 214 000 euros pour l’acquisition de locaux commerciaux 

et la cessation d’activité du commerce de fruits et légumes 

place du Courghain . 

Office de Tourisme 

Office de Tourisme de Grande-Synthe est classé en catégorie 2 étoiles 

depuis le 20 avril 2000 ; ce classement vaut pour 5 ans. Suite à 

L’ 

une requête du Président de l’office, l’assemblée s’est prononcée pour 

qu’une demande de reconduction de ce classement soit faite auprès 

du Préfet. 

Pour aller à l’école publique, les enfants doivent 

obligatoirement être inscrits auprès de la Mairie 

et de l’établissement scolaire. 

Qui est concerné 

- Les enfants qui vont être inscrits pour la première 

fois en maternelle 

- Les enfants qui vont entrer au CP 

- Les enfants qui vont changer d’école sur la 

commune 

- Les enfants nouvellement arrivés à Grande- 

Synthe 

Les parents de ces enfants sont donc invités à se 

présenter au service Education de la commune 

entre le 10 avril et le 16 juin prochains aux heures 

d’ouverture de la Mairie, munis des documents 

suivants : 

. le carnet de santé de l’enfant (pour le contrôle des 

vaccinations) 

. le livret de famille 

. un justificatif de domicile de moins de deux mois 

(quittance de loyer, EDF ou téléphone) 

. en cas de divorce, l’extrait du jugement attribuant 

la garde de l’enfant 

. Un certificat médical pour une première inscription 

en maternelle 

Après l’inscription effectuée en Mairie, les 

familles, munies des mêmes documents, devront 

se présenter dans l’école pour permettre l’admission 

définitive (attention : généralement les 

directeurs reçoivent sur rendez-vous). 

Le certificat de radiation, si l’enfant était déjà 

scolarisé, sera à remettre directement à l’école. 

A noter : les inscriptions d’enfants dans les écoles 

privées ne sont pas concernées par ces dispositions, 

elles doivent être faites directement 

auprès du chef d’établissement, sans passer préalablement 

par la Mairie. 

Où est scolarisé l’enfant 

Chaque enfant est scolarisé dans l’école de son 

quartier suivant un découpage de la commune. 

Les parents souhaitant scolariser leur enfants 

dans une autre école peuvent déposer un courrier 

de demande de dérogation de secteur scolaire 

au service Education de la Mairie où leur 

sera remis un dossier à compléter et à retourner 

avant fin mai. 

La dérogation peut être acceptée si elle répond 

aux critères déterminés et si la capacité d’accueil 

de l’école demandée le permet. 

A partir de cette année, toutes les demandes de 

dérogation de secteur scolaire pour la rentrée 

2006/2007 seront étudiées lors d’une commission 

qui se tiendra fin mai. Passé cette date, les dérogations 

seront étudiées au cas par cas. 

5 



Budget 

-primitif- 2006 

l’avenir 

Assurer 

6 

Dépenses par fonctions: 

91 639 303 € 

Investissement: 33 927 932€ 

Fonctionnement: 57 711 371€ 

Le budget primitif 2006 voté par l’assemblée délibérante 

s’élève à 91,6 millions d’euros. Il se traduit par 

une poursuite des opérations d’investissement sur 

les gros budgets d’urbanisme et par une relative stabilité 

des dépenses de fonctionnement. En corollaire, 

la diminution du recours à l’emprunt d’équilibre 

consolide la capacité de désendettement de la ville. 

* Fonctionnement général des services (Etat-Civil, Finances, Achats, 

Police Municipale, Communication ...), remboursement d’emprunts, 

sorties d’actif patrimonial, amortissements, provisions ... 

Administration Générale * 36 417 389 € 

Sécurité et Salubrité publique 3 112 539 € 

Enseignement - Formation 5 038 829 € 

Culture 9 515 175 € 

Sport et Jeunesse 9 593 489 € 

Social-Santé-Famille-Logement 8 159 129 € 

Aménagements urbains-Environnement 17 763 776 € 

Action économique 2 038 977 € 

B. Sztermula 


Evolution des recettes de fonctionnement 

(en millions d’euros) 

Les trois taxes 

Plus de 70% des recettes 

de fonctionnement 

proviennent 

des dotations 

de l’Etat et du reversement 

de la Taxe 

Professionnelle 

par la Communauté 

Urbaine. Ce qui 

réduit sensiblement 

la marge de manœuvre 

de la commune. 

5,6% 

10,8% 

9,1% 

22,1% 

10,3% 5,1% 

10,2% 

13,3% 

Investissement: 33 927 932 € 

65,8% 

Cessions immobilières 

et plus-values de cession 

Amortissement des 

immobilisations 

Virement de la section 

fonctionnement 

2,9% 

Reversement CCAS 

(Grand Projet de Ville) 

excédent de fonctionnement 

capitalisé 

5,2% 5,3% 

Autres recettes 

et opérations d’ordre 

Subventions GPV 

Dotations TPU 

(Taxe professionnelle 

reversée par la CUD) 

Fonds de compensation TVA 

Autres recettes et opérations de 

régularisation 

Emprunt d’équilibre 

Opérations de recettes reportées 

Dotations de l’Etat 

7,1% 

13,5% 

13,7% 

Fonctionnement: 57 711 371 € 

personnel 

Impôts et allocations 

compensatrices (3 taxes) 

Allocation compensatrice TP 

Recettes sur patrimoine 

Remboursement sur frais de 

Pour la 5 e année consécutive, la 

Municipalité maintient inchangé le taux 

des trois taxes votées par les élus: 26,99% 

pour la Taxe d’Habitation, 19,03% pour 

la Taxe Foncière sur les propriétés bâties 

et 114,78% sur le non bâti. Le produit de 

ces taxes s’élève à 6 780 993 euros. Il 

représente 11,75% des recettes de fonctionnement 

perçues par la ville. 

Recettes 

Budget 2006 

Etat Civil 

Naissances 

01/02 Kylian Bailleul 

09/02 Hamza Bouchekhelal 

10/02 Thibaut Bony 

20/02 Paul Boidin 

21/02 Léa Bouguern 

21/02 Mona Sabi 

21/02 Lydie Battut 

21/02 Kenzo Ramon 

22/02 Anissa Sellah 

23/02 Keïna Charlet 

26/02 Hugo Strosberg 

27/02 Yasmine Hadid 

28/02 Alizée Leborgne 

01/03 Octave Orange 

02/03 Célia Chery 

03/03 Karolanne Vezilier 

09/03 Rania Ait Rami 

13/03 Jenyfer Metgy 

Mariages 

25/02 Thierry Christiaens 

et Laurence Lievin 

04/03 Abderrahim Ghazli 

et Angélique Debieve 

18/03 Mickaël Lieven 

et Maggy Malherbe 

Décès 

31/01 Mehmet Akpinar, 68 ans 

04/02 José Novion, 66 ans 

08/02 Roger Flagollet, 74 ans 

15/02 Jean Gérardeaux, 63 ans 

19/02 Attilio Corradini, 83 ans 

24/02 Joseph Szkudlapski, 

74 ans 

27/02 Françoise Biedermann, 

48 ans 

04/03 Georgette Coupin, 65 

ans 

05/03 Philippe Graziano, 65 

ans 

10/03 Mohammed ben Haddou 

Bekhi, 59 ans 

16/03 Maimouna Seck 

7 



Fermé 

Palais du 

Littoral 

pour cause de transformations 

8 

Le Palais du Littoral a fermé ses portes 

le 2 avril. Les entreprises chargées des 

travaux d’extension livreront un « Palais 

nouveau » totalement métamorphosé en 

septembre 2007. D’ici là les manifestations 

d’envergure seront transférées 

sous chapiteau, au vélodrome. 

En novembre 1973 les 

Grand-Synthois 

étaient invités à applaudir 

Annie Cordy 

lors d’une mémorable soirée 

inaugurale offerte par la 

municipalité. Plus de 4000 

personnes avaient envahi la 

« salle des fêtes » qualifiée 

par la presse de l’époque 

« d’équipement impressionnant 

par son envergure, le 

caractère fonctionnel de sa 

conception et la qualité de 

ses aménagements ». 

Après 33 ans de bons et 

loyaux services, malgré des 

remises aux normes et des 

transformations successives 

« le Palais » ne répond plus à 

certaines exigences scéniques 

actuelles. Il n’offre 

pas non plus de bonnes conditions 

pour satisfaire la création 

ou soutenir des pratiques 

amateurs inscrites 

dans un projet culturel ouvert 

sur la ville et l’agglomération. 

Deux en un 

Les transformations programmées 

exploitent les potentialités 

offertes par le 

bâtiment existant sur lequel 

se greffera une nouvelle 

construction édifiée dans sa 

partie nord (côté RN1). Ce 

bâti abritera une salle dite 

« dédiée » (danse, théâtre, 

musique…). En forme de 

fer à cheval et couvert d’un 

dôme, ce nouveau volume 

abritera 450 fauteuils s’échelonnant 

sur un gradinage 

donnant sur une scène. 

Répondant aux normes en 

vigueur, celle-ci offre de 

multiples possibilités d’agencements 

et présente un 

vide de 12m sous gril. Intégrées 

dans ce nouvel ensemble 

architectural, deux salles 

totalisant 250 m 2 communiquent 

à une large circulation 

(90 m 2 ) pouvant servir de 

foyer. A cet ensemble affecté 

aux ateliers de création 

s’adjoindront des loges et 

locaux techniques. La particularité 

de cette nouvelle 

structure réside dans le fait 

qu’elle pourra fonctionner 

simultanément sans pour 

autant interférer (et réciproquement) 

avec une manifestation 

distincte qui se 

déroule dans la salle polyvalente 

attenante. D’une surface 

de 1570 m 2 , cette dernière, 

aménagée dans le bâtiment 

existant, répondra 

aux différentes configurations 

de programmations : 

boxe, concerts debout, repas 

dansants, expositions… et 

selon son usage pourra présenter 

une scène démontable 

et mobile. Les surfaces dégagées 

par une partie de la 

scène, les loges et les coulisses 

actuelles seront transformées 

en salle de réchauffage 

pour la restauration, et 

en locaux « satellites » (froid, 

livraison, laverie).Une aire 

de stockage de décors et 

d’accessoires utilisables par 

les deux salles de spectacle 

sera également installée. 

Tous les accès de services 

s’effectueront par l’arrière, 

y compris l’entrée des artistes 

qui communiquera à de 

nouvelles loges et à celles de 

« la salle dédiée ». 

La Direction du Développement 

Culturel appelée à 

quitter la mairie s’installera 

dans des bureaux aménagés 

au 1 er étage, côté parking. 

Une galerie pouvant présenter 

des expos surplombera 

le hall d’entrée largement 

ouvert sur le parvis 

extérieur et commun aux 

deux salles. Un bar, une boutique 

complèteront cet 

accueil. Sur le plan esthétique, 

les 4 façades seront 

habillées de bois, de béton 

lasuré et de zinc. 

A. Neuville 

Grande-Synthe Le Le magazine - Avril - Mars 2006 2006

Article : 

D’après des sources de 

Gérard Vandenbroucke 

Mémoire 

Dernières parcelles 

du passé 

pensent 

que le passé 

c’est comme 

D’aucuns 

courir après le 

vent : jamais on ne le rattrape. 

D’autres pensent – et Shakespeare 

en était – que le passé 

est un prologue. Qu’il faut 

connaître son passé pour en 

faire le socle de son avenir. 

Cependant les époques et les 

gens se suivent, laissant souvent 

peu de souvenirs dans la 

mémoire de ceux qui leur 

succèdent. Des strates, des 

traces, des témoignages de 

leur passage existent pourtant. 

Un exemple nous en est 

donné actuellement en centre 

ville. Alors que surgissent 

de terre de nouvelles habitations, 

un ancien hangar agricole 

situé à l’angle des rues 

Clemenceau et de la Haye est 

en cours de destruction. Le 

bâtiment est l’un des tout derniers 

témoins de ce qu’était le 

village de Grande-Synthe ; lequel 

fut détruit entièrement 

par les Allemands en septembre 

1944. Ce hangar faisait 

partie d’un corps de ferme 

acheté en 1936 par Raymond 

Morez à Napoléon… 

Ringot qui lui-même, depuis 

1907, le tenait de son 

oncle Joseph. L’exploitation 

se situait le long du chemin 

au Moulin – qui reliait à 

l’époque Dunkerque à Gravelines 

– devenu aujourd’hui 

la Rue Clemenceau. Loin 

d’être isolée, la ferme de Raymond 

Morez s’intégrait au 

cœur d’un quartier dénommé 

le hameau Bonvoisin. 

Ainsi, là où subsistent actuellement 

les derniers commerces 

du Centre Europe se 

trouvaient avant-guerre sept 

maisons particulières. A 

l’emplacement de l’école Clemenceau 

existaient deux autres 

fermes, celle d’Alphonse 

Debril et celle de Germain 

Benoît. Et puis, sur les quatre 

moulins à vent que comptait 

encore Grande-Synthe au 

début du XX e siècle, l’un, le 

moulin Bonvoisin (1) « habitait 

» lui aussi le quartier. Il 

était érigé sur un emplacement 

– surélevé – qui correspond 

aujourd’hui à la jonction 

des rues Clemenceau et 

de la Paix. Là donc où s’élève 

la toute nouvelle résidence 

Martin Luther King. Raymond 

Morez a exploité sa 

ferme et cultivé ses terres 

(quelques hectares dans le 

Garnaestraete) jusqu’en 1960. 

Ensuite il les céda à son fils 

Gilbert. Sa fille Claudine 

mariée à René Ropital (2) 

ouvrit au début des années 60 

un commerce d’alimentation 

qui devint ensuite un magasin 

de fleurs : « Au jardin fleuri». 

Claudine et René viennent 

de prendre leur retraite bien 

méritée. Leur magasin attenant 

à l’ancien hangar agricole 

va lui aussi disparaître et 

ainsi une autre parcelle du 

passé va s’envoler… laissant 

à notre ville un peu plus d’espace 

pour forger son nouveau 

visage. 

B. Cartiaux 

(1) Le Moulin Bonvoisin fut détruit par la tempête 

de 1931 

(2) René Ropital est le fils de François 

Ropital l’un des 4 meuniers de Grande- 

Synthe dont le moulin se trouvait sur la route 

de Fort-Mardyck 

Restructuration urbaine du Courghain 

- rue du Garnaerstraete - 

Les garages cèdent du terrain 

En 2002, la ville de 

Grande-Synthe se 

portait acquéreur 

de deux terrains privés 

(d’anciennes terres 

agricoles) délimités au 

nord par l’avenue de l’Ancien 

Village, au sud par le 

Centre d’Aide au Travail, à 

l’ouest par la Rue des Jardins 

et à l’est par la Rue du 

Garnaerstraete. L’objectif 

de cette acquisition étant 

pour la ville de disposer 

dans le quartier du Courghain 

d’une importante réserve 

foncière vouée à terme 

à l’urbanisation. Aujourd’hui, 

même si celle-ci 

n’entre pas dans le périmètre 

d’intervention de 

l’ANRU (1), la restructuration 

urbaine du Courghain 

la concerne puisque des 

opérations immobilières 

vont y être menées dans les 

mois et les années à venir. 

Dans un premier temps, 24 

logements locatifs et/ou en 

accession à la propriété 

vont sortir de terre, le long 

de la rue du Garnaerstraete, 

là même ou se trouvaient 

une batterie de 60 

garages et une ancienne 

serre municipale dont les 

destructions ont eu lieu le 

mois dernier (voir photo). 

B. Cartiaux 

(1) Agence Nationale pour la 

Rénovation Urbaine 

9 


Environnement 

Pour la cinquième fois depuis sa création en 1990, 

le Secrétariat Permanent pour la Prévention des 

Pollutions Industrielles lance en avril 

et en mai une campagne d’information sur 

les risques industriels. Quels sont-ils 

Quelles consignes la population doit-elle appliquer 

pour se protéger en cas d’accident grave 

Sous le slogan « ici, les risques, on en parle et on 

agit », le SPPPI Côte d’Opale Flandre entend bien, 

une nouvelle fois, sensibiliser et informer au mieux 

les populations qui, sur le littoral, cohabitent avec 

des installations industrielles à risques. 

— Risques industriels — 

Les supports de l’info 

Comme lors des quatre campagnes d’information 

précédentes, les industriels ont 

« délégué » au SPPPI le soin d’organiser l’opération. 

Vaste travail de communication 

puisque tous les habitants des communes de 

la Communauté Urbaine de Dunkerque, de la 

Communauté d’agglomération du calaisis et 

des communes de Blaringhem (59) et Arques 

(62) vont recevoir à domicile deux brochures. 

L’une présente les dispositifs mis en place, en 

France, par l’Etat et les entreprises pour prévenir 

ou limiter les conséquences d’un accident 

grave. La seconde brochure donne, pour chacun 

des 23 sites concernés, une description 

des installations, des produits dangereux utilisés 

ou stockés mais aussi la liste des mesures 

mises en place pour limiter la survenance d’un 

accident. 

De même l’école et le théâtre réunis peuvent 

être d’excellents supports à l’éveil et à l’éducation 

des jeunes en ce qui concerne (entre 

autres) les risques industriels. Pour exemple 

une action expérimentale aura lieu en début 

de ce mois d’avril au sein du collège Jules 

Verne de Grande-Synthe. La troupe théâtrale 

« écoute et dire » de Zutkerque (62) proposera 

un théâtre interactif par lequel les élèves 

auront toute possibilité de réagir au jeu des 

acteurs, de leur poser toutes les questions 

essentielles afin d’acquérir une meilleure 

connaissance du risque industriel et nucléaire. 

Une enquête menée en 1999 par deux étudiantes 

de l’université du littoral montrait 

que les populations vivant près des zones 

à forts risques industriels n’ont qu’une 

connaissance partielle des dangers auxquelles 

elles sont exposées et qu’a fortiori elles ignorent 

les consignes à appliquer pour se protéger en cas 

de « pépin » grave. Les deux campagnes d’information 

déjà organisées par le SPPPI en 1991 et 

1994 n’auraient-elles été alors qu’un coup d’épée 

dans l’eau Non, sans doute pas, d’autant que 

le tragique accident survenu dans l’usine AZF 

de Toulouse en 2001 a bien sûr marqué les esprits 

et déclenché la prise de conscience que le risque 

zéro n’existe pas, qu’une défaillance humaine ou 

technique est toujours possible et peut conduire 

à la catastrophe. Dans l’agglomération dunkerquoise 

la pollution de l’air due aux rejets des usines 

est subie et décriée par de nombreux habitants 

parce que visible et palpable. Mais que savons 

nous des produits contenus dans les cuves qui 

s’alignent dans les entreprises du stockage, les 

raffineries En connaissons-nous les dangers 

Depuis 1982 face à ces risques permanents la loi 

française sur la Prévention des risques majeurs 

s’inscrit dans la Directive Européenne dite 

Directive « SEVESO » et soumet les industriels 

à l’obligation d’informer la population sur la nature 

de ces dangers et sur les mesures prises pour les 

prévenir. La préoccupation vaut de même pour les 

élus qui doivent veiller à ce que les habitations et 

les immeubles recevant du public ne soient pas 

Risques 

En pa 

construits dans les zones 

autour des usines dangereu 

chacun de nous doit se sen 

mieux informés, mieux sen 

pouvons contribuer, plus 

notre sauvegarde et à celle d 

accident survenait. 

Il y a sur le littoral, 19 étab 

à la Directive « SEVESO 

jettie à cette Directive, la 

Gravelines est cependant 

population dans un rayo 

Plusieurs entreprises non s 

d’information ont néanmo 

à la campagne d’informatio 

nombre d’établissements in 

cette opération 2006. 

(1) Etablissements situé 

Dunk

Le SPPPI 

Vigilance et concertation 

Le Secrétariat Permanent pour la Prévention des 

Pollutions Industrielles Côte d’Opale-Flandres réunit 

l’ensemble des acteurs concernés par les questions d’environnement 

industriel : administrations, collectivités locales, 

industriels, associations pour la protection de l’environnement, 

médias, experts etc... Il définit les orientations 

de la politique locale en matière de prévention des pollutions 

industrielles et des risques. Son action se fonde sur 

le dialogue, la concertation, la transparence… et la vigilance. 

Sa création en 1990 répondait à une forte demande 

des acteurs locaux qui souhaitaient disposer d’une structure 

de concertation en raison de la présence sur le littoral 

de plusieurs établissements à hauts risques et 

d’entreprises comptant parmi les plus gros pollueurs de 

l’eau et de l’air dans l’Hexagone. 

Pour en savoir plus : www.spppi-cof.org 

SPPPI Côte d’Opale-Flandres 59820 Gravelines 

Tel : 03 28 23 81 57 

article 

B. Cartiaux 

s industriels et nucléaires 

arler…. et agir 

nes à risques, 

ereuses. Et puis, 

sentir concerné : 

x sensibilisés, nous 

plus efficacement, à 

elle de nos proches si un 

établissements (1) soumis 

SO ». Bien que non assu- 

, la centrale nucléaire de 

dant tenue d’informer la 

rayon de 10 kilomètres. 

on soumises à l’obligation 

nmoins souhaité s’associer 

mation. Ce qui porte à 23 le 

ts industriels participant à 

situés sur les agglomérations de 

Dunkerque, Calais et Saint-Omer. 

Comprimés d’iode 

Avis 

aux Grand-Synthois 

Depuis 1997 des comprimés 

d’iode sont distribués 

de manière préventive aux populations 

vivant à proximité de toutes les 

installations nucléaires EDF implantées sur le 

territoire français (ceci dans un rayon de 10 km). La dernière campagne en date a eu lieu 

fin 2005. Cependant la Commission Locale d’Information du centre nucléaire de production 

électrique de Gravelines tient à rappeler aux nouveaux habitants des communes 

concernées (soit 13 communes situées dans le périmètre du P.P.I. (1) qu’ils peuvent 

encore obtenir des comprimés d’iode stable en se rendant à la pharmacie de leur choix 

pour y remplir un bon de retrait et ainsi obtenir lesdits comprimés. La Municipalité de 

Grande-Synthe et son conseiller délégué à l’environnement, Patrick Garnier, engagent 

donc les personnes qui viennent de s’installer tout récemment sur la commune à aller 

dans l’une des 9 officines de pharmacie de la ville où leur seront remis gratuitement 

des comprimés d’iode, pour eux et leur famille. 

Au cas où 

Bien que ce soit très peu probable, s’il survenait un accident grave, il pourrait y avoir des 

rejets d’iode radioactif hors des installations de la Centrale nucléaire. L’iode radioactif 

se fixerait sur la glande thyroïde des personnes présentes dans et autour de la Centrale. 

Afin de prévenir un tel risque, il faut donc saturer préventivement la thyroïde en iode 

non radioactif, un peu comme une éponge le serait avec de l’eau. En prenant un comprimé 

d’iode (les comprimés d’iode ne doivent être pris qu’au moment indiqué par les Pouvoirs 

Publics) la thyroïde ne pourra plus absorber d’autres quantités et sera totalement protégée. 

(1) P.P.I : Plan Particulier d’Intervention

Enseignement 

AFEV 

50, Rue de la Ferme 59640 

Dunkerque (Petite-Synthe) 

Tel : 03 28 25 38 69 

Portable : 06 26 69 74 30 

Chargée du développement 

littoral Côte d’Opale : 

Fatima Aaros 

Coordinatrice sur 

le Dunkerquois : 

Fatiha El Khaladi 

AFEV 

Accompagnement scolaire 

Etudiants motivés 

12 

a été créée 

en France en 1991. 

Elle regroupe des 

L’AFEV 

étudiants bénévoles 

inscrits pour la plupart en 

fac de lettres, droit ou sciences 

humaines. Ces jeunes, conscients 

d’avoir eu (ou de s’être 

créé) les conditions favorables 

propices à la poursuite de 

leurs études, veulent faire 

fructifier leur expérience au 

bénéfice de leur filleul(e). 

Surtout, si différence de milieu 

social il y avait, la différence ne 

compte pas entre filleul et parrain. 

Tous deux sont en apprentissage 

: pour le filleul, l’étudiant 

n’est pas un « prof » 

mais un exemple de réussite. 

L’étudiant, quant à lui, se valorise 

et vit une expérience enrichissante 

qui ne pourra que 

lui “apporter des billes” pour 

l’avenir. L’idée principale 

consiste à ce que le jeune en 

difficulté se réconcilie avec l’école. 

Trouver sa place dans 

la société 

L’AFEV de l’agglomération 

dunkerquoise (1) recrute ses 

étudiants bénévoles principalement 

à l’Université du littoral 

Côte d’Opale(ULCO). 

Au moyen de stands d’information 

ou d’interventions 

ponctuelles en « amphi », l’association 

s’attache à convaincre 

les jeunes qu’ils peuvent se 

rendre utiles sans pour autant 

négliger leurs 

études. On leur 

demande de 

consacrer deux 

heures hebdomadaires 

au parrainage 

d’un élève, 

collégien ou 

lycéen au parcours 

« chaotique 

». A Grande-Synthe, 

une vingtaine de 

jeunes proposent leurs services 

aux structures institutionnelles 

(établissements scolaires, 

services sociaux, Missions 

locales…). Parfois ils sont euxmêmes 

sollicités par ces structures 

ou des parents qui ont eu 

vent de leur initiative. Attention, 

les étudiants font de 

l’accompagnement et non pas 

de l’aide aux devoirs. C’est ainsi 

que le collège du Moulin fait 

appel à eux en complément de 

ses propres actions pédagogiques 

et éducatives (tutorat, interventions 

ciblées de professeurs, 

soutien scolaire…). - 

Accompagnement scolaire 

signifie aide morale et soutien 

au filleul tout au long de l’année. 

Concrètement le jeune 

étudiant peut faire découvrir 

la culture au sens large (cinéma, 

musique, théâtre, sport, 

cuisine…) ou donner des 

conseils vis à vis de l’orientation 

scolaire. 

L’Association de la Fondation Etudiante pour la Ville 

(AFEV) se donne pour objectif d’accompagner les jeunes 

des écoles, collèges et lycées confrontés à des difficultés 

dans leur parcours scolaire. Des étudiants bénévoles se 

mobilisent dans le parrainage de ces jeunes. Ils se 

comptent par centaines au niveau national. Cent trente 

d’entre eux (dont une vingtaine à Grande-Synthe) 

oeuvrent sur l’agglomération dunkerquoise. 

B.Sztermula 

Samedi 8 avril 

Communauté Urbaine 

de Dunkerque 

14h à 20h 

Engagez-vous ! 

Dans le cadre des Journées 

Mondiales des Jeunes Solidaires 

(JMJS) l’AFEV organise 

un forum le 8 avril dès 

14h à la Communauté 

Urbaine de Dunkerque. Les 

journées mondiales des jeunes 

solidaires se déroulent 

du 1 er au 16 avril et s’inscrivent 

dans un projet initié par 

l’ONU baptisé « Global 

Youth Service Day ». Le but 

de ces journées qui, pour 

Dunkerque, ont lieu les 8 et 

9 avril, est de promouvoir 

les actions pour renforcer le 

pouvoir d’initiative des jeunes 

en faisant de leur action 

un exemple. 

Programme 

Une journée d’engagement 

14h-18h 

- plus de vingt associations 

sur le forum « engagez-vous ! » 

- exposition « mon quartier, 

ma ville » réalisée par des enfants 

et étudiants bénévoles 

de l’AFEV 

Une journée de fête 

14h-18h 

Autour d’un goûter solidaire, 

une scène dédiée à la jeunesse 

dunkerquoise : danse Hip- 

Hop, Rock, Rap, Beat-box, 

saynètes « luttons contre les 

inégalités » 

Une journée d’échange 

18h-20h 

Projection du film « 

Génération Solidaire » suivie 

d’un débat sur la solidarité 


Social 

Le 

au cœur 

CCAS 

des quartiers 

Pour certaines personnes, 

le simple fait de devoir 

contacter les services 

sociaux ou de procéder à 

une inscription constitue un 

premier obstacle insurmontable. 

À leur intention, le 

CCAS (voir encadré) a 

repensé son organisation 

de façon à développer de 

nouvelles modalités 

d'accueil, d'information et 

d'accompagnement social. 

Avec l’objectif de devenir 

un véritable 

service de proximité 

et d’améliorer 

ainsi la prise en charge du 

public sur son territoire, le 

CCAS renforce la présence 

de ses services dans les 

quartiers. C’est ainsi que 

les référents sociaux Sabrina 

Lecomte, Fatiha 

Bouzemarene, Davis 

Beauvois, Norman Rosaia 

et Karine Gornik assureront 

des permanences respectivement 

dans les maisons 

de quartier Courghain, 

Porte du Soleil, Albeck, 

Europe et St Jacques. 

Un champ d’action 

plus large 

« Assurer une permanence 

dans chaque maison de 

quartier permet d’être à 

l’écoute des difficultés sociales 

des habitants au 

cœur de leur quartier, de 

répondre aux demandes de 

renseignements divers 

(renseignements administratifs, 

problèmes de factures…), 

d’informer sur les 

dispositifs sociaux (aides 

légales et facultatives). Il 

s’agit de même de faciliter 

les démarches administratives, 

l’accès aux dispositifs 

sociaux et l’accès aux 

droits, d’intervenir en direct 

auprès des administrations, 

des prestataires de 

services et des services internes, 

et enfin de faire remonter 

les attentes des 

habitants et les dysfonctionnements 

éventuels » 

explique Sandrine Esposito, 

adjointe à la Solidarité. 

Les permanences, organisées 

au sein d’équipements 

de proximité tels que les 

maisons de quartier, contribuent 

à améliorer le service 

apporté au public et à 

pallier le problème de 

mobilité que connaît une 

partie de la population. 

L’action municipale s’inscrit 

ainsi au cœur de la vie 

quotidienne des habitants 

par une meilleure couverture 

du territoire, une 

écoute et un accompagnement 

plus efficaces. Les 

référents sociaux sont des 

interlocuteurs directs et 

peuvent recueillir vos remarques 

ou vos propositions. 

Les permanences ne 

donneront lieu à aucune 

délivrance de secours financiers. 

Ces demandes 

continueront d’être traitées 

au CCAS (maison 

communale). 

Vous recevrez (si ce n’est 

déjà fait) dans votre boîte 

aux lettres une plaquette 

d’information avec le planning 

des permanences. 

M. Niemierz 

Le Centre Communal 

d’Action Sociale est un 

service administratif, 

qui entre autres attributions, 

intervient en 

matière d’aide sociale 

(constitution de dossiers, 

informations…). 

C’est un acteur incontournable 

assurant une 

aide aux personnes 

rencontrant des difficultés, 

un accompagnement 

et une orientation 

vers les structures 

adaptées. 

13 


Associations 

Le Goujon Grand-Synthois 

Ecole de pêche 

L’art 

de la pêche 

En passe de déménager dans 

le nouvel équipement du Moulin 

(1), l’école de pêche du Goujon 

Grand-Synthois ouvre son 2 e 

module de formation à la pêche 

en ce mois d’avril (et ce n’est 

pas un poisson). Elle accueille 

les jeunes, filles et garçons, dès 

l’âge de 8 ans… et les adultes 

sans limite d’âge ! Avis aux 

amateurs. 

14 

Dès les premiers 

beaux jours venus, 

beaucoup, jeunes 

et moins jeunes, savourent 

le plaisir de s’adonner 

à la pêche. Cependant, 

on ne s’improvise pas 

pêcheur selon l’humeur du 

jour. Qui veut taquiner la 

carpe, le gardon…ou le goujon 

se doit de connaître les 

fondamentaux de la discipline 

: monter une ligne, choisir 

l’hameçon approprié, 

préparer l’appât en fonction 

des lieux de pêche et du type 

de poisson à « ferrer »… 

toutes notions qu’on peut 

acquérir au fil du temps sous 

la houlette d’un pêcheur 

confirmé ou en s’inscrivant 

par exemple à l’école de 

pêche grand-synthoise. Serge 

Clairet, animateur du 

lieu, pêcheur confirmé n’hésite 

d’ailleurs pas à professer 

la maxime « on en apprend 

tous les jours et à tout âge ». 

Depuis sa création, près de 

trois cents « élèves » jeunes 

et moins jeunes sont passés 

par l’école du goujon dans le 

but d’assouvir leur passion 

naissante. Et comme « le 

bouche à oreille » a encore 

de beaux jours devant lui, 

nombre d’entre eux viennent 

d’autres communes de 

l’agglomération et du littoral 

dunkerquois. 

Du tableau noir… 

au bord de l’eau 

S’il fallait démontrer le 

sérieux de l’école, il suffirait 

de rappeler que celle-ci a 

obtenu en 2003, le trophée 

« Halieutica », distinction 

nationale délivrée par 

l’UNPF (Union Nationale 

pour la Pêche en France) et 

le CSP (Conseil Supérieur 

de la Pêche) en partenariat 

avec la Lyonnaise des Eaux. 

Pour ses actions de sensibilisation 

à la pêche et à la 

protection de l’environnement, 

l’association le Goujon 

Grand-Synthois était reconnue 

dans sa catégorie comme 

la meilleure école de pêche 

sur le plan national. En 

plus du trophée, la bourse 

de 4000€ obtenue en guise 

de récompense fut consacrée 

au renouvellement du 

matériel (caisses de pêche, 

cannes, bourriches…). L’occasion 

de préciser que l’ensemble 

de « l’attirail » du 

pêcheur est prêté gratuitement 

aux élèves. Les cours 

aussi sont gratuits : l’acquisition 

du permis de pêche 

auprès de l’association constitue 

la seule condition d’inscription 

(voir encadré). Trois 

sessions sont organisées 

dans l’année. Lors de chaque 

module, le premier mois 

est consacré à l’acquisition 

des bases théoriques. Au tableau 

noir et autour de la 

table on se familiarise avec le 

matériel, on découvre les 

différentes espèces de poisson, 

leurs lieux de villégiature… 

On passe à la pratique, 

au bord de l’eau au 

cours du deuxième mois. A 

côté de la pêche proprement 

dite, il est inculqué aux nouveaux 

pêcheurs en herbe, les 

notions de sécurité (déplacements 

sur berge, comportement, 

conditions météo…) 

et d’environnement. 

Une fois qu’on a quitté les 

lieux, tout doit être « nickel 

». Vient le jour où on 

peut se targuer d’être un 

pêcheur confirmé et vouloir 

tâter de la compétition, 

pourquoi pas En tout cas, 

cette année deux anciens 

élèves de l’école (aujourd’hui 

animateurs bénévoles) se 

sont distingués au niveau 

régional et national : Guillaume 

Derckel, champion 

du littoral des écoles de 

pêche et Guillaume Durand, 

vice champion de France 

cadet à la pêche au coup 

font la fierté de l’école. 

B.Sztermula 

(1) L’équipement qui accueillera la 

maison de quartier, une cantine 

scolaire et la PMI (Protection 

Maternelle et Infantile), une salle 

multimédia et des salles de réunion 

devrait ouvrir ses portes début juin 


Santé 

Où s’inscrire 

Le 2 e module se déroulera 

du mercredi 26 avril au 

mercredi 21 juin. Les cours 

gratuits et ouverts à tous ont 

lieu le mercredi de 14h à 17h. 

Il faut être titulaire du permis 

de l’association. Lors des permanences 

du mercredi aprèsmidi 

au bureau de l’école de 

pêche, les parents ou adultes 

candidats peuvent retirer les 

formulaires d’inscription et 

obtenir tout renseignement 

sur le fonctionnement de l’école 

(règlement intérieur, assurance, 

personne à prévenir 

en cas d’incident, autorisation 

d’aller et venir seul…). A 

noter que sur les lieux de 

pêche, l’école désigne un encadrant 

adulte minimum 

pour 3 enfants). 

Ecole de pêche – Plaine Lorca 

59760 Grande-Synthe 

Tel 03 28 21 82 66 

Personne à contacter : Serge 

Clairet (animateur) 

Tel 03 28 27 83 19 dès 18h 

Connaissez vous votre taux de 

cholestérol Si tel n’était pas 

le cas, il vous sera possible de vous 

rendre le lundi 10 avril au Centre 

de Santé pour y bénéficier d’un 

dépistage gratuit… 

C’est bien connu, la santé n’a pas 

de prix et il suffit parfois, pour la 

ménager, de veiller à son hygiène 

alimentaire – et ainsi réduire les 

risques de certaines maladies 

cardiovasculaires – ou bien d’éviter 

des excès de poids. Il convient 

également de corriger d’autres 

facteurs risques qui sont par 

exemple le tabac, le diabète… 

Ainsi vous contribuez à faire 

baisser votre taux de mauvais 

cholestérol (1) celui-là même qui 

a tendance à se déposer dans les 

artères et les obstruer. Le bon 

cholestérol que notre corps 

fabrique naturellement est lui 

indispensable à la vie puisqu’il 

est un constituant de nos cellules 

(la membrane qui les entourent). 

Il est également indispensable à 

M., Mme, Mlle : 

Adresse 

Tel. 

Catégorie : 

Maison avec jardin de moins de 80m 2 

Maison avec jardin de plus de 80m 2 

Balcons 

Signature 

Centre de Santé 

la fabrication de certaines hormones. 

La journée qu’organise le Centre 

de santé le lundi 10 avril sera 

donc une excellente occasion 

pour recevoir quantité d’informations 

et conseils prodigués par 

un professionnel de la santé. 

(1) Dans la nourriture, le « mauvais » cholestérol 

se trouve uniquement dans les 

produits d’origine animale riches en acides 

gras saturés. Il n’y en a pas dans les 

fruits, les légumes, les huiles végétales 

Façades 

Façades 

et petit jardinet 

Autre 

Désire participer au concours des maisons, balcons et écoles 

fleuris 2006 - Date limite d’inscription : 31 mai 2006 

Lundi 10 avril 

Le risque cardiovasculaire 

Connaître son taux 

de cholestérol 

Centre de Santé 

lundi 10 avril 

de 9h30 à 11h30 

et de 14h à 16h 

15 


Culture 

Un festival 

timbré 

16 

Comme l’an passé vous trouverez le programme détaillé du 

Festival dans un cahier central joint dans le magazine gratuit 

« 100 % Bons Plans », que vous recevrez dans votre boîte aux 

lettres. Vous pouvez, sinon vous le procurer dans les offices de 

tourisme ou au Service Culturel de la ville de Grande-Synthe. 

reparti pour 

un nouveau festival 

! Après le 

C’est 

grand cru de 

2005, la 7 e édition est déjà 

prête à enchanter les amoureux 

de cette musique aux 

parfums de boogie, de funk, 

de gospel, de rock et de jazz. 

Depuis six ans, le Bay Car 

Blues Festival a acquis une 

notoriété prononcée et est 

devenu l’un des rendez-vous 

incontournables de tout a- 

mateur de Blues. Cette année, 

le plateau sera encore 

riche avec plusieurs stars de 

renommée internationale. 

L’édition 2006 du festival 

s’annonce haute en couleur 

avec une programmation 

basée essentiellement sur la 

voix. Voix d’homme ou de 

femme, voix chaude, vibrante 

et passionnée, voix d’alto, 

timbres de voix dans la 

lignée de B.B.King ou Ray 

Charles. Les artistes se promènent 

sur les registres et 

la tessiture. En huit concerts, 

le public appréciera le 

mélange des esthétiques et 

des courants. Franck Orts 

(directeur artistique du Bay 

Car) conjugue le blues sous 

toutes ses formes. Jugez plutôt… 

Le vendredi 28 avril, 

Alex Schultz, l'un des meilleurs 

guitaristes de la West 

Coast, ouvrira le bal accompagné 

de Tad Robinson, 

« une voix chaude, veloutée 

et légèrement nasillarde ». 

Son style se situe dit-on entre 

le blues de Chicago et la 

soul de Memphis. Suivra un 

spectacle de choix que vous 

ne pouvez pas rater : Sharrie 

Williams, accompagnée de 

son équipe percutante et 

funky. Ses racines plongent 

profondément dans le 

gospel, le jazz et le blues 

avec de nombreuses influences 

contemporaines. Le timbre 

riche et captivant de sa 

voix d’alto charmera le 

public. Sharrie jouera avec 

Robin Rogers en 1 ère européenne 

à Grande-Synthe. 

Puis, au gré des concerts, 

s’enchaîneront toutes sortes 

d’expériences sensibles. Le 

samedi 29 avril, Mercy Blues 

Band, un « power trio électrifiant 

», introduira la soirée 

d’un « swamp » remodelé 

de blues urbain et de rock . 

C’est ensuite au tour du 

talentueux Fred Chapellier 

aux solos ravageurs de monter 

sur scène avec en guest 

Nina Van Horn à la voix 

exceptionnelle et la présence 

scénique hors du commun 

où s'entrechoquent 

rock, blues, country, rythm'- 

n'blues. Puis on en arrive au 

plat de résistance de cette 

deuxième soirée : Rhythm 

Room All-Stars, composé 

de Big Pete Pearson, surnommé 

le roi du blues à 

Phoenix, qui a joué avec les 


À voir en avril 

de voix blues 

plus grands, de T Bone Walker 

à Big Joe Turner. Avec 

en guest, Bob Corritore, une 

personnalité très respectée 

dans le milieu du blues aux 

USA. Le dimanche 30 avril, 

la soirée débute avec Charles 

Pasi. L’harmoniciste à la 

voix jazzy et aux morceaux 

de swing manouche ou de 

folk à l'ancienne, reste très 

blues dans l'âme. Puis suivent, 

les plus fins musiciens 

de la scène blues belge 

actuelle, The Electric Kings. 

Nourris du vieux Chicago 

blues des 50's, ils ont l'art de 

reprendre des standards 

comme s'ils venaient d'être 

créés avec un son particulier, 

très authentiquement 

roots. Et pour clore le festival, 

une voix féminine puissante, 

forte et émouvante 

qu’on a vite fait de comparer 

à celle d’Aretha Franklin : 

Shemekia Copeland, qui 

aime l'authenticité des répertoires 

blues et Rhythm'n' 

blues. Shemekia sera accompagnée 

de son guitariste attitré, 

Arthur Neilson ; l’une 

des figures de proue de l’écurie 

Chubby (Popa Chubby). 

Chaque soir, les concerts 

seront clôturés par des 

jams session à Zappi'ng où 

les musiciens croiseront 

leurs voix et leurs instruments. 

Pas moins d’une trentaine 

de musiciens donneront 

des ailes à cette nouvelle 

édition du Bay Car 

Blues Festival. Et comme le 

souligne Laurence Degorre 

(attachée presse) : « cette 

fois-ci encore nous allons 

vous surprendre ». 

M. Niemierz 

chapelles blues 

Pendant la période du festival, des particuliers 

se proposent d’accueillir des 

Bluesmen et d’inviter des amis, des voisins, 

des connaissances pour partager un 

moment musical. Il ne s’agit pas d’un 

concert privé mais d’un moment d’échanges. 

En effet, il n’est pas rare de voir 

les personnes présentes prendre leur 

instrument, ou sortir leur discothèque, 

échanger des techniques ou discuter du 

dernier concert. C’est dans ce cadre que 

du 23 au 27 avril, Peter Nathanson, 

Rosebud Blue Sauce, Rag mama rag, 

Malted milk, Blues and trouble et Nico 

Wayne Toussaint, Miguel M, Mister 

Tchang, Jb Boogie et Mister K ... joueront 

dans les 18 chapelles dispatchées dans 

toute l’agglomération dunkerquoise. Mais 

ne cherchez pas les chapelles, ce sont elles 

qui vous trouveront. 

Ouverture officielle 

au cinéma le Varlin 

le samedi 22 avril 

avec la projection 

du film 

« Le Blues entre les dents » 

Reflets (Le mardi 18h35) 

Le 4 avril Maison de quartier Albeck 

Le 11 avril Les Tambours de 89 

Le 18 avril Club photo Maison de quartier 

Courghain 

Itinéraires (Le mercredi-18h35) 

Le 5 avril Week-end Nature : la greffe à 

l’anglaise avec Philippe et Pierre, techniciens 

du verger pédagogique 

Le 12 avril Itinéraire Europe : « Le printemps 

de l’Europe » 

Le 19 avril Mémoire vive : archives et 

débat consacré à l’histoire du palais du 

littoral 

Le 26 avril Découverte du métier de maréchal 

ferrant, une journée avec J.P. 

Deldycke maréchal à Godswarvelde 

C’est ma tournée (Le vendredi-18h35) 

Le 13 avril 

Invité : le groupe Dragibus, (groupe musical 

pour les enfants) ils seront en concert le mercredi 

26 avril à 14h30 à la scène Vauban à 

Gravelines 

Reportage : rencontre avec le groupe Le 

Conclave à l’occasion de leur venue pour 

une intervention (ciné-concert) dans les 

écoles de la ville de Grande-Synthe 

Le 21 avril 

Invités : Franck Orts, responsable du Bay 

car blues, accompagné d’un groupe musical. 

Reportage : sur l’installation de la nouvelle 

exposition à la Galerie Robespierre, 

« Somnanbule » 

17 


Agenda 

Agenda 

18 

Culture 

Saison Culturelle 

2005/2006 

Rens. 03 28 23 65 50 

7 avril-17h/22h 

Drive-In 

par l’Orphéon Theâtre 

Intérieur 

Place de l’Europe 

8-9 avril-15h/20h 

Drive-In 

par l’Orphéon Theâtre 

Intérieur 

Place de l’Europe 

12 avril-14h30 et 19h30 

Caducée 

par le Théâtre d’Est 

Ecole des Arts de la Scène 

15 avril-20h30 

Dobet Gnahoré 

Espace Jeunes du Moulin 

Du 20 avril au 27 mai 

Somnambule 

Exposition de Marie 

Bouchacourt 

Galerie Robespierre 

28-29-30 avril 

Bay-Car Blues Festival 

Vélodrome 

6 mai-20h30 

Douar 

par la compagnie Accrorap 

Du 3 au 8 avril 

Printemps des Ecoles 

Exposition de travaux d’élèves 

Maison de quartier Albeck 

et Maison de quartier 

du Courghain 

8 avril-18h 

Concert Tambours de 89 


du 15 au 17 avril 

Stage tango 

Maison du Théâtre 


Atelier percussion 


du 24 au 28 avril-14h/18h 

Stage de graffiti 

Ecole C. Permeke 

Rens. 03 28 23 65 50 

7-8 mai 

Stage danse classique 

Maison quartier du Courghain 

Du 15 au 20 mai 

Printemps des Ecoles 

Exposition de travaux d’élèves 

Maison de quartier du 

Meulenhof 

Nature 

Week-end Nature 

Verger pédagogique du Puythouck 

Réservation obligatoire au verger au 

03 28 21 64 24 

28 avril - 6h30/8h30 

Le chant des oiseaux 

29 avril - 6h30/8h30 

Le chant des oiseaux 

30 avril - 10h/11h30 

La mare 

Loisirs 

En avril 

Nombreuses sorties organisées 

par l’office de tourisme 


22 avril: Amsterdam, maison 

natale de Rembrandt 

30 avril: cycle découvertes: la 

France des vins, au Varlin 

18 mars: Aire-Sur-La-Lys, salon 

du tourisme et du patrimoine 

6 mai: la Hollande, Keukenhof, 

le plus grand jardin des fleurs 

d’Europe 

les 6 et 20 mai: le jardin des 

plantes médicinales, visite guidée 

du professeur Caudron 

Rens/inscriptions: 03 28 27 84 10 


15 avril-10h 

Accueil nouveaux arrivants 

quartier du Courghain 

Maison de quartier 

du Courghain 

6 mai-14h30 

Accueil nouveaux arrivants 

quartier St Jacques 

Musée de la mine 

Santé 

10 avril- toute la journée 

Dépistage cholestérol 

Dépistage gratuit 

Centre de santé 

Sport 

15-16-17 avril 

Finale interzones de water-polo 

Piscine L. Lagrange 

15-16-17 avril 

Tournoi international minimes 

de basket 

Salles Debussy et Dufour 


Coupe de la ville de judo 

Salle Dufour 

29 avril- 9h/22h 

Concours départemental 

de pétanque 

Boulodrome 


Interclubs Nat 1 de badminton 

Salle du Noormeulen 


Tournoi de football AIDC 

Salle Dufour 


Stage de fitness 

Petite salle du Moulin 

1 er mai-9h/18h 

Tournoi benjamins de football 

Stade du Puythouck 

1 er mai 

Tournoi de football AMAL 

Stade du Moulin 

3 mai-10h/17h30 

Champ départementaux UGSEL 

d’athlétisme minimes, cadets, juniors 

Stade Deconinck 

3 mai-Après-midi 

Compétition UNSS de natation 

Piscine L. Lagrange 

6 mai-20h 

Sen F volley/Marcq-en-Barœul 


7 mai-11h 

Sen G volley/Tourcoing 


8 mai-9h/18h 

Plateau débutants football 

Stade Deconinck 

Varlin 


Destination finale 3, L’âge de glace 2, 

Fanfare 


The Wild, La panthère rose, Franz et 

le chef d’orchestre, Maria Bethania 


Oss 117, Essaye moi, Le blues entre 

les dents, Bambi 2 

Du 26 avril au 2 mai 

Basic instinct 2, Nanny McPhee, 

Plume et l’île mystérieuse, Le blues 

entre les dents 

MémoMag 

Bureau de police : 

03 28 28 92 50 

Centre 

Anti-Poison de Lille 

0 825 812 822 

Maison Médicale de Garde 

03 28 21 22 22 

Police Secours : 17 

Pompiers : 18 

SMUR (service mobile Urgence 

et Réanimation): 15 

SOS Médecin 0 825 00 32 50 

Eclairage public 

03 28 23 67 30 

ou n° vert: 0800 100 323 24h/24 


RAPPEL 

Groupe de la gauche plurielle 

Tout dire, mais dire la vérité ! “Grande-Synthe change de visage ” 

Plus qu’un titre dans la presse, mais une vraie publicité que 

l’on trouve dans les journaux tels la Voix du Nord et l’édition 

le Phare. Si vous, vous n’avez rien vu de changé dans votre 

ville, la majorité municipale elle, elle le pense, c’est comme 

la méthode Coué, il suffit d’en persuader !!! Mais sur ce terrain 

de la promotion locale, ils ne sont pas les seuls et tout 

comme notre grand voisin dunkerquois, c’est à qui saura à 

même de mobiliser les magazines nationaux, avec les plus 

belles propositions bref le plus beau rêve à offrir. 

Objectif de tout cela, la chasse à ce citoyen idéal, plus fortuné 

que les autres, moins sensible à la précarité, bien sur 

tous rapports qui aiderait à réaliser cette fameuse « mixité 

sociale » et mettrait fin à cette image de misère visible, et de 

difficultés que vivent de nombreuses familles grand-synthoises. 

Pour favoriser l’arrivée de ces nouveaux venus, rien 

ne serait trop beau, équipement pharaonique, démolitions de 

logements démesurées, coût de toutes ces démesures, 

plusieurs dizaines de millions d’euros. 

Il faut faire vite, disent-ils, pour évacuer cette image de ZUP 

qui colle à la peau. Faire vite pour dépenser, parce que l’on 

est « riche », riche grâce à tout ce que l’on n’a pas fait jusqu’à 

ce jour. Quand à la dette, pas de problèmes on se donne 

trente ans pour la rembourser. C’est pour les autres, passer, 

y a rien à voir. 

Avec le budget 2006 on nous promet le paradis sur terre pour 

bientôt. Et puis si l’on tente de vous parler d’économies 

budgétaires réalisées, sachez que la commune n’est pas une 

entreprise et ne produit pas d’argent, et que les recettes ne 

proviennent que des impôts payés par vous contribuables. 

Alors vous dire que l’on fait des économies, quand nos 

feuilles d’impôts augmentent, la recette est facile ! Cette frénésie 

de dépenses au détriment de l’intérêt général ne refléterait-elle 

pas plutôt des visées électorales L’énormité de 

ces dépenses nous interpelle sur les priorités et les urgences 

alors que la ville bât des records de chômage, de pauvreté. 

Compte tenu des moyens considérables que le budget 

lui permet, nous nous demandons pourquoi la Majorité 

municipale actuelle ne s’engage pas 

sur des sujets aussi vitaux. 

Les élus de l’opposition de la Gauche 

Plurielle : N. Desmazières, R. Prin, G. 

Willot, D. Liennart, F. Tertulliani, M. Hauchart 

Conformément à la Loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la 

démocratie de proximité, la liste présentée par la Gauche Plurielle 

et la liste présentée par le Mouvement National Républicain 

disposent respectivement d’un espace d’expression comprenant 

2000 signes maximum dans le magazine d’information municipale. 

Une demi-page est donc réservée à chacune de ces listes, et restera 

« vierge » lorsque le texte ne nous sera pas parvenu (ou sera parvenu 

hors délais). 

Texte non communiqué par 

la 2 e liste d’opposition pour 

ce mois d’Avril 2006. 

Expression 

Libre 

19 


Ingrid 

BETANCOURT 

“Nous ne serons libres 

que lorsque tu le seras” (Renaud)

de voix blues - Ville de Grande-Synthe

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