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Bio-Généalogie de Samuel POZZI (3) descendants - Free

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Résumé hagiographique:<br />

<strong>Samuel</strong> <strong>POZZI</strong> est un Chirurgien obstétrique français, considéré comme un <strong>de</strong>s Pères <strong>de</strong> la gynécologie<br />

française. Docteur en mé<strong>de</strong>cine en 1873, Agrégé en 1875 et chirurgien <strong>de</strong>s hôpitaux <strong>de</strong> Paris en 1877. Elu à la<br />

1ère Chaire <strong>de</strong> gynécologie <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> Paris en 1901.<br />

Membre <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine en 1896. Sénateur <strong>de</strong> la Dordogne <strong>de</strong> 1897 à 1902.<br />

Assassiné dans son cabinet par un <strong>de</strong> ses ex-patients atteint du délire <strong>de</strong> persécution, le 13 juin 1918.*<br />

Commentaires <strong>de</strong> la <strong>Bio</strong>Généalogie:<br />

( 1) Thérèse est l'héritière d'une riche famille bourgeoise lyonnaise, cousine du poète CAZALIS-Lahor. Après un<br />

coup <strong>de</strong> foudre réciproque suivi d'une relation passionnelle durant 18 mois, le couple Loth-Cazalis/Pozzi connu<br />

<strong>de</strong>s difficultés croissantes. Mais Thérèse refusera le divorce malgré les frasques <strong>de</strong> <strong>Samuel</strong>. Elle est inhumée<br />

à Bergerac, au cimetière catholique Beauferrier, en compagnie <strong>de</strong> sa fille Catherine.<br />

( 2) Dreyfusard, Wagnérien, amateur d'art, <strong>de</strong> lettres et <strong>de</strong> femmes ...<br />

En 1871, <strong>Samuel</strong> retient sa place pour 1872 à l'hôpital <strong>de</strong> la Pitié (alors situé rue Lacépè<strong>de</strong> ...)dans le Service<br />

<strong>de</strong> Paul BROCA (né à Ste-Foy-la-Gran<strong>de</strong>)<br />

Dès 1876, <strong>Samuel</strong> <strong>POZZI</strong> s'initie à la métho<strong>de</strong> antiseptique auprès <strong>de</strong> John LISTER, à Edimbourg, directe<br />

application <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> L. PASTEUR. (voir <strong>Bio</strong>Généalogies <strong>de</strong> J. LISTER et celles <strong>de</strong> L. PASTEUR) En<br />

1915, il fit connaître le procédé <strong>de</strong> désinfection <strong>de</strong>s plaies mis au point par Alexis CARREL et le chimiste H.<br />

DAKIN (voir <strong>Bio</strong>Généalogie d'A. CARREL).<br />

Guidé par son maître BROCA, il s'intéressa d'abord à l'anthropologie pour finalement co-traduire en 1890 le<br />

livre <strong>de</strong> Charles DARWIN sur « l'expression <strong>de</strong>s émotions chez l'homme et les animaux » et installa dans<br />

plusieurs pièces <strong>de</strong> son appartement parisien une collection réputée <strong>de</strong> terres cuites.<br />

Sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, a été inhumé dans son uniforme militaire <strong>de</strong> Lieutenant-Colonel et enterré dans sa ville<br />

natale <strong>de</strong> Bergerac, au cimetière protestant du Pont-St-Jean.<br />

( 3) La pauvre Catherine connut une vie ... « exceptionelle » mais peu enviable ! Elle est née à Paris, 10 Place<br />

Vendôme, <strong>de</strong>s mains du Dr PINARD (comme Marie BONAPARTE). Autodidacte, diariste et poète, elle a<br />

fréquenté les scientifiques et les écrivains du tout-Paris aristocratique et bourgeois. Jeune fille <strong>de</strong> la fin du<br />

19ème siècle, elle est nantie <strong>de</strong> parents riches, instruits mais ... débordés ! Affublée d'une mère ... possessive<br />

et mondaine, d'un père ... qui a eut « toutes les femmes à ses pieds (mains) » mais qui a complètement raté<br />

l'amour <strong>de</strong> sa fille ! Catherine fut rapi<strong>de</strong>ment meurtrie, broyée dans les déchirements égoïstes du couple.<br />

Talonnée par l'asthme et minée par la tuberculose, elle sut canalisée sa sensibilité (dans une forme <strong>de</strong><br />

résilience ) en rédigeant un « Journal » particulièrement <strong>de</strong>nse pour sa courte existence. Sa liaison<br />

tumultueuse (<strong>de</strong> 1920 à 1928) avec Paul VALERY « la comble et la dévaste » à l'image <strong>de</strong> son fougueux<br />

caractère. En 1921, elle loue puis achète une Villa à Vence (près Nice). Elle décè<strong>de</strong> en 1934, rongée par la<br />

morphine et le laudanum ... et repose avec sa chère mère. Sa villa sera vendue au peintre Marc CHAGALL<br />

(1887-1985).<br />

( 4) Jean est né à Paris, 10, Place Vendôme. Il fut mis au mon<strong>de</strong> par ... son père, le Dr Adolphe PINARD (1844 -<br />

1934) étant en retard ! Ce fils aîné <strong>de</strong> <strong>Samuel</strong> et Thérèse fut «la réussite» <strong>de</strong> la fratrie. A l'instar du seul fils<br />

du célèbre Louis PASTEUR, Jean fut « attaché d'Ambassa<strong>de</strong> » dans différents pays et villes, <strong>de</strong> 1907 à 1942.<br />

Bien-né, séducteur ... il fut le digne fils <strong>de</strong> <strong>Samuel</strong>. Sa liaison avec Sabine CAROLUS-DURAN ( la fille du<br />

maître <strong>de</strong> stage <strong>de</strong> John SINGER SARGENT, le célèbre portraitiste américain qui immortalisa <strong>Samuel</strong> <strong>POZZI</strong><br />

dans un tableau non moins célèbre ... voir BG- John SARGENT) se termina par un duel car Sabine lui préferra<br />

son beau-frère André BOURDET. Jean s'assagit et se maria à 52 ans. Puis à l'image <strong>de</strong> son père, il retourna<br />

dans son Périgord ancestral ou il administra la petite commune <strong>de</strong> cours-<strong>de</strong>-Pile, près <strong>de</strong> Bergerac. Il repose<br />

dans un lieu-dit voisin « La Conne », règnant sur un cimetière-écrin ceinturant une mo<strong>de</strong>ste chapelle.<br />

( 5) Le sort s'acharna sur la vie du pauvre Jacques qui fut encore plus tragique que celle <strong>de</strong> son aînée Catherine.<br />

Choyé par sa mère et sa soeur, vers l'âge <strong>de</strong> 10 ans, le cher Jacques <strong>de</strong>vint le « frère fou », atteint <strong>de</strong> manie<br />

paranoïaque. Il erra d'asile en asile (Vanves, St-Germain, Suresnes) puis en Suisse (Nyon près <strong>de</strong> Lausanne<br />

chez le Dr FOREL, Malevoz près Monthey chez le Dr REPOND).<br />

* Comme le chirurgien Aimé GUINARD assassiné par un <strong>de</strong> ses anciens opérés (l'espagnol HERRORO), le 13 juin<br />

1911. Ce meurtrier l'a abattu d'une balle <strong>de</strong> révolver dans l'abdomen, sur le parvis <strong>de</strong> Notre-Dame <strong>de</strong> Paris<br />

alors qu'il sortait <strong>de</strong> son service <strong>de</strong> l'Hôtel-Dieu.<br />

Alain BUGNICOURT Décembre 2005

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