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dossier Balkanes 2009_10 - Opus 31

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OPUS <strong>31</strong> / Philippe THEVENET et Catherine CROUZAT<br />

Tél 04 67 07 34 79 / 04 99 52 92 64 – mobile 06 22 06 04 51<br />

www.opus<strong>31</strong>.fr / www.balkanes.com<br />

courriel : contact@opus<strong>31</strong>.fr


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www.balkanes.com<br />

BALKANES est né en décembre 1996 de la rencontre de 4 jeunes femmes.<br />

Deux artistes natives des Balkans, désormais lyonnaises d’adoption, et deux<br />

artistes lyonnaises, balkanes dans l’âme, se sont rapprochées pour créer un<br />

répertoire original et de véritables spectacles.<br />

Imprégnées de modes médiévaux bulgaro-byzantins, elles composent, au propre<br />

et au figuré, des répertoires originaux adaptés à leurs tessitures et à leur<br />

sensibilité. Au gré de leurs recherches et créations musicales, elles perpétuent la<br />

tradition orale et savante des chants profanes et sacrés bulgares.<br />

Au-delà de la performance vocale, le public découvre une délicate mise en<br />

scène qui révèle la force des chants, l’espièglerie et la belle personnalité des<br />

artistes. Elles jouent généreusement des histoires aux accents tragiques ou des<br />

récits pleins d’humour, ciselant la tradition balkane à leur image.<br />

« Quatre femmes, vêtues de robes hors du temps, semblaient descendues des<br />

tableaux de la Renaissance. Madones en prière, elles auraient pu être nées<br />

sous le pinceau de Rafaël ou Boticelli. Elles étaient là, enlaçant leurs chants<br />

d’une pureté divine, magnifiquement travaillées, magnifiquement unies,<br />

dont les tessitures allaient du contralto au soprano. Tout en chantant, elles<br />

prenaient des poses de tableaux vivants, artistiquement éclairées. Cela était<br />

d’une beauté absolue. Ces quatre femmes composent le quatuor<br />

BALKANES. Leur répertoire est celui d’une richesse insoupçonnée, de<br />

Bulgarie de jadis, avec ses « frottements » harmoniques qui sont d’un<br />

modernisme inouï. (….) »<br />

Var Matin / André PEYREGNE (juillet 08)


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Les artistes<br />

Milena ROUDEVA, bulgare, citoyenne française. Issue du<br />

Conservatoire Supérieur d'Art Dramatique de Sofia, elle a travaillé huit<br />

ans comme comédienne au Théâtre National de Vratza en Bulgarie. Elle a<br />

suivi également une formation classique de piano et de chant à l'école<br />

nationale de musique de Sofia. Passionnée par le chant polyphonique, elle<br />

réalise la plupart des arrangements pour BALKANES.<br />

Milena JELIAZKOVA, bulgare, citoyenne française, a<br />

redécouvert avec <strong>Balkanes</strong> le chant traditionnel bulgare, après huit<br />

ans de piano classique et de chorale en Bulgarie. Diplômée de<br />

l'ARSEC, elle a mené des recherches sur le chant traditionnel<br />

bulgare en tant que vecteur de conservation de l'identité collective<br />

bulgare.<br />

Marie SCAGLIA, française, a travaillé la voix au Roy<br />

Hart Théâtre avec Akhmatova SAMUELS et a suivi une<br />

formation musicale aux Ateliers Chansons de Villeurbanne.<br />

Elle s'intéresse vivement aux répertoires méditerranéens, et<br />

se passionne pour la musique des Balkans.<br />

Martine SARAZIN, française, a étudié le piano,<br />

le violoncelle et le chant classique. Passionnée par les<br />

oeuvres du grand répertoire, elle a chanté dans des<br />

chœurs et joué du violoncelle dans un orchestre<br />

symphonique pendant huit ans. Au cours de stages<br />

de chants ethniques, elle a découvert la musique<br />

traditionnelle d'Europe de l'Est.


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du profane au Sacré<br />

Quelle est l’origine<br />

précise des chants<br />

bulgares (époques,<br />

lieux…) interprétés<br />

par l’ensemble<br />

<strong>Balkanes</strong> et que<br />

racontent-ils <br />

En matière de musique<br />

traditionnelle, personne<br />

ne sait d’où proviennent<br />

les chants et quelle est<br />

leur origine précise. Si<br />

cela était le cas, on ne parlerait pas de musique "traditionnelle". Ce que nous pouvons<br />

dire, c’est que nos chants sont anciens, allant peut-être du IXème – Xème siècle à nos<br />

jours et que la tradition est une matière mouvante et changeante, se transmettant<br />

oralement. Quant à notre répertoire, nous l’avons constitué de chants provenant de<br />

différentes régions de Bulgarie, chacune ayant un style musical spécifique. La plupart<br />

des histoires racontées s’ancre dans la vie quotidienne rurale : travail, fêtes, amour,<br />

révolte mais aussi poésie allant jusqu’à nous rapprocher de l’univers des Contes.<br />

Ce répertoire a capella présente-t-il des difficultés particulières<br />

d’interprétation <br />

Tout exercice a capella est périlleux. Les voix sont nues, sans soutien instrumental et il<br />

faut trouver non seulement la justesse et l’accord parfait, mais aussi transmettre<br />

l’émotion pure, celle qui provient du plus profond de l’âme. Concentration et maîtrise<br />

de chaque instant sont nécessaires pour obtenir une harmonie commune, d’autant que<br />

l’harmonisation de nos chants joue constamment avec les dissonances. Les rythmes<br />

impairs sont aussi une difficulté particulière à notre musique. Lorsqu’on parvient à<br />

oublier ces considérations techniques et à se laisser porter par l’émotion, une énergie<br />

tangible circule entre nous et le public, il y a comme une 5ème voix qui apparaît – c’est<br />

là que la magie se produit.


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Spectacles jeune public et tout public<br />

MESSEMVRIA<br />

chants profanes et sacrés de l’ancienne Bulgaria<br />

APOLONIA … ou les Chants des Jardins de la Vie<br />

à la demande du Festival des Chants Sacrés en Méditerranée<br />

(Région PACA / octobre <strong>2009</strong>)<br />

Un NOËL en BULGARIE<br />

Spectacle jeune public<br />

C’est la Mère Mima qui a perdu son chat<br />

VOX BOGOMILI, Souffle bulgare en Terre cathare<br />

création 2008 inscrite au Programme de la Saison Culturelle Européenne


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MESSEMVRIA<br />

chants profanes et sacrés de l’ancienne Bulgaria<br />

« Au fil du temps, en interprétant un répertoire de chants bulgares dits profanes, nous<br />

nous sommes aperçues que l’hommage à la création, à la beauté de la nature et la<br />

présence du Divin étaient de grande importance sinon indissociables des thèmes<br />

abordés, le sacré accompagnant la vie des gens, leurs souffrances comme leurs joies au<br />

quotidien. C'est grâce à leur adhésion au christianisme au IXème siècle que les<br />

différentes ethnies slaves, thraces et protobulgares, situées au sud du Danube,<br />

s’unifient. Cela a réveillé notre curiosité de connaître la manière dont s’est exprimé le<br />

lien entre l’homme et le divin, et la source dans les chants sacrés.<br />

Nous nous sommes mises en quête. À la rencontre de la liturgie orthodoxe chantée<br />

traditionnellement par les hommes, au cours de nos pérégrinations musicales dans une<br />

Bulgarie écartelée entre l’Europe et l’Orient, les modes médiévaux bulgaro-byzantins<br />

nous ont particulièrement touchées ... »


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APOLONIA ... ou les chants du Jardin de la Vie.<br />

Dans les Temps d'antan, au carrefour de<br />

l'Orient et de l'Occident, il était un pays où<br />

les montagnes, les vallées, les rivières et la<br />

Mer se disputaient la primeur de la Beauté.<br />

Orphée y est né.<br />

Il a vécu dans ce Paradis sur Terre, en<br />

bonne entente avec tous les oiseaux et<br />

animaux, avant de descendre aux Enfers à<br />

la recherche de son amour, de son paradis<br />

perdu ...<br />

Un pays où les femmes dansaient sur les braises, une îcone à la main, où les hommes<br />

construisaient des moulins à vent, des forteresses et des monastères pour protéger leurs terres<br />

et leurs croyances de tous ceux - huns, romains, bysantins ou ottomans- qui voulaient<br />

s'approprier ce Jardin d'Eden terrestre...<br />

Les chanteuses du quatuor BALKANES ont puisé dans le riche répertoire des chants anciens<br />

bulgares et des compositions originales qui évoquent le Jardin d'Eden – en tant que Paradis<br />

Eternel, Royaume de Dieu, lieu de la récompense suprême et symbole ultime de la miséricorde<br />

divine ; le Jardin en tant que Paradis sur Terre permettant l'épanouissement de l'Amour, le<br />

ressourcement, la paix et la sérénité; le Jardin en tant que métaphore de l'Ame humaine et<br />

réceptacle de tout ce qu'il y a de plus intime (jardin secret); le Jardin, enfin, en tant que symbole<br />

d'un lieu inaccessible aux simples humains que nous sommes, paradis perdu d'avance car par<br />

essence opposé au Paradis de Dieu ...


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Un NOËL en BULGARIE<br />

Le 20 décembre,<br />

jour de la St Ignace, est l’occasion tant attendue de débuter de grandes retrouvailles<br />

familiales qui donnent lieu à un riche partage musical et poétique entre les différentes<br />

générations. Puis la nuit de Noël les gens passent de porte en porte, chantent des<br />

cantiques et des bénédictions pour les habitants de la maison, et se souhaitent<br />

abondance et prospérité pour l’année à venir. Ces chants d’apparence musicale profane<br />

diffèrent du répertoire liturgique orthodoxe mais glorifient avec autant de ferveur la<br />

naissance de l’Enfant divin. A travers eux, des prédictions nourries de sagesse<br />

populaire se perpétuent. Apparaissent alors des figures symboliques tel l’arbre de Vie<br />

reliant la terre au ciel ou tel le monastère blanc où Marie veille son fils dans un berceau<br />

doré ou encore les trois Parques prenant soin du nouveau-né… Ces réjouissances de<br />

Noël trouvent leur apogée au cours des célébrations d’Eglise. Ainsi, s’illustre en toute<br />

lumière la dévotion sincère et joyeuse à la fois du peuple et des Popes envers le Fils de<br />

Dieu.<br />

Cette réalité festive alliée à la solennité religieuse du temps de Noël marque l’ouverture<br />

du cycle du renouveau de la nature dans lequel le divin accompagne constamment le<br />

quotidien des gens. Une dimension symbolique portée avec entrain et mystère par les<br />

quatre chanteuses de BALKANES.


Spectacle jeune public<br />

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C’est la Mère Mima qui a perdu son chat<br />

Après le succès de leur premier<br />

spectacle jeune jublic « La Lune<br />

m’a dit » (70 représentations),<br />

coproduit par les Jeunesses<br />

Musicales de France, elles<br />

présentent aujourd’hui « C’est la<br />

Mère Mima qui a perdu son<br />

chat ! », un nouveau spectacle en<br />

direction du milieu scolaire (du<br />

cycle 1 à la 3ème).<br />

Ce répertoire original à partir de chants traditionnels bulgares et de compositions permet de<br />

poursuivre son travail de sensibilisation aux sonorités, rythmes et couleurs de la musique vocale<br />

bulgare.<br />

« Un soir d’été, sur la place d’un village des Monts Balkans.<br />

Une fête de village bat son plein !<br />

Tout le monde est dehors, à rire, chanter, danser, à se toiser… Pendant ce temps, le chat<br />

fugueur de la Mère Mima prend la poudre d’escampette pour séduire une coquette.<br />

Affolée, Mère Mima se met à sa recherche en faisant le tour du village. Elle frappe à toutes les<br />

portes, elle interroge tous ses voisins.<br />

Mais à chaque fois, elle arrive au moment le plus inopportun. Elle se retrouve toujours dans des<br />

situations cocasses, prise à partie dans des querelles de famille, rivalités ou discussions<br />

amoureuses...<br />

Décidément, personne ne se soucie de son chat…<br />

Découragée, elle regagne sa maison…<br />

Soudain, à sa grande joie, surgit son chat, bredouille… sans ses moustaches. »


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VOX BOGOMILI,<br />

Souffle bulgare en Terre cathare<br />

création 2008 inscrite au Programme de la Saison Culturelle Européenne<br />

Le thème de ce spectacle est d’une étonnante actualité bien qu’il illustre des faits<br />

historiques datant du Moyen-Age. L’épopée des Bogomiles, qui partageaient la même<br />

doctrine avec les Cathares, partis de Bulgarie pour rejoindre leurs frères d’Occitanie,<br />

est avant tout un parcours initiatique. C’est l’histoire d’un déracinement et d’une quête<br />

d’absolu. Il y a la foi et les symboles, le pouvoir et les hommes. Il y a l’errance et il y a<br />

le doute.<br />

La scénographie et la structuration de l’espace, signées par Jean MANIFACIER et<br />

Emmanuelle RICARD, sont basées sur la verticalité d’images projetées sur grands<br />

formats (12mx5m, adaptables aux lieux). Elles donnent tout son sens à cette quête<br />

d’absolu et à l’idée de transcendance.<br />

Ce spectacle est beau, d'une beauté pénétrante, il s'adresse plus à votre<br />

âme qu'à votre intellect. Nul besoin de comprendre les neuf langues<br />

évoquées, nul besoin non plus de savoir qui a chanté tel ou tel texte. Le<br />

quatuor BALKANES et ses compagnons de route parlent d'une même<br />

voix. Une voix qui sommeillait depuis mille ans, la Vox Bogomili."<br />

Patrick COURAULT / Histoire du Catharisme


Photo du spectacle VOX BOGOMILI<br />

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Références Scéniques<br />

Festival des Voix d’été à Mougins (été 09)<br />

Direction artistique Martine GIRAUDO<br />

Les Riches Heures Musicales de Simiane (été 09)<br />

Direction du Festival Marie-José NOËL<br />

Festival International de Musique du THORONET (été 08)<br />

Directeur artistique Dominique VELLARD<br />

Tremplin International des Polyphonies organisé en France (mai 08)<br />

BALKANES a remporté le Grand Prix et le Prix du Conseil Général 64<br />

Rencontres d’Art polyphonique « VOCHORA » (été 07)<br />

Directeur artistique Gérard LACOMBE<br />

Rencontres Internationales d’Art Vocal<br />

de l’Abbaye de NOIRLAC (été 06)<br />

Directrice artistique Laurence EQUILBEY (chef du Chœur ACCENTUS)<br />

Festival International de Chants et Danses Sacrées de SYLVANES (été 06)<br />

Directeur artistique Michel WOLKOWITSKY<br />

Amphithéâtre de l'Opéra de Lyon, 4 concerts au Festival Les Nuits Singulières du Conseil Général du<br />

Gard, Festival L'été de Nantes, Festival Cultures et Continents (Beaujolais), Festival Les Nuits<br />

Musicales d'Uzès, Nuit des Musiques du Monde à Lyon, Festival Les Musicales du Puy, Festival<br />

Musique en vacances La Ciotat, Les Voix du Monde, Festival du Vieux Lyon, Festival Les Musicales de<br />

Bastia, Corse, Abbatiale de Moissac, Conservatoire National de Musique et Danse de Lyon, Concerts de<br />

soutien pour Amnesty International à Lyon, Festival Les jeudis des Musiques du Monde de Lyon,<br />

Festival Rencontres Méditerranéennes à Nyons, Lausanne, Suisse, Festival « Cantavalli », Italie, Saint<br />

Romain en Gal, Les Suds en Arles, Musique en Auxois, Arnay-le-Duc, Festival de Labeaume, Théâtre<br />

de Villefranche sur Saône, Amphithéâtre de l'Embarcadère à Lyon, Festival de Neuchâtel, Théâtre de<br />

Thionville (57), Festival Correspondance au Fil de la Sèvre, Théâtre de la Platte (Lyon), Auditorium Bizet<br />

Dunkerque (59), Theatro Dimitri, Suisse, Congresssal de Hasliberg (Suisse), Centre culturel de Genas…<br />

Création et enregistrement de la musique du film d'Arielle Memery<br />

« La matière et l'esprit » avec le compositeur Pierre-Yves Lenik<br />

Exposition franco-bulgare Dialogue entre deux cultures, organisée par la DRAC Rhône-Alpes<br />

Tournées avec les Jeunesses Musicales de France sur les saisons 04-05 et 05-06 dans toute la France


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Extraits de presse<br />

Var Matin (juillet 2008)<br />

Par l’originalité de leur répertoire, la beauté des lieux et la qualité des artistes, Les Rencontres<br />

médiévales du Thoronet sont l’un des festivals les plus admirables de notre région (…). Lundi,<br />

c’était en l’église du Luc-en-Provence, dans la nef aux voutes gothiques et aux murs peints.<br />

Quatre femmes s’y produisaient. Quatre femmes, vêtues de robes hors du temps, qui semblaient<br />

descendues des tableaux de la Renaissance. Madones en prière, elles auraient pu être nées sous<br />

le pinceau de Rafaël ou Boticelli. Elles étaient là, devant l’hôtel, enlaçant leurs chants d’une<br />

pureté divine, magnifiquement travaillées, magnifiquement unies, dont les tessitures allaient du<br />

contralto au soprano. Tout en chantant, elles prenaient des poses de tableaux vivants,<br />

artistiquement éclairées. Cela était d’une beauté absolue. Ces quatre femmes composaient le<br />

quatuor BALKANES. Leur répertoire était celui d’une richesse insoupçonnée, de Bulgarie de<br />

jadis, avec ses « frottements » harmoniques qui sont d’un modernisme inouï. (….)<br />

André PEYREGNE<br />

Directeur du Conservatoire National de Région de Nice<br />

Var Matin (juillet 2008)<br />

Remarquable prestation qu’a offerte le quatuor BALKANES au public mélomane<br />

présent en l’église du Mont Carmel, dans le cadre des rencontres de musique médiévale<br />

du Thoronet. Quatre femmes qui, tout en finesse, avec une maîtrise absolue et une mise<br />

en scène élégante, perpétuent la tradition orale millénaire des chants bulgares<br />

« Messemvria ». Parties à la rencontre de la liturgie orthodoxe traditionnelle chantée<br />

par les hommes, à la suite de leurs pérégrinations musicale dans une Bulgarie carrefour<br />

d’Orient et d’Occident, les BALKANES imprègent leur répertoire des modes<br />

médiévaux bulgaro-byzantins, et composent un répertoire original adapté à leurs<br />

tessitures et à leur sensibilité. Sous le Charme des voix exceptionnelles, de la richesse<br />

du répertoire et du degré de raffinement musical, le public a réagi par un tonnerre<br />

d’applaudissements. C. A.<br />

Le Bien Public (janvier 2008)<br />

« BALKANES touchent à l’universel » Jean-Marie PERROT<br />

La Nouvelle République du Centre-Ouest<br />

Comment décrire ce concert On pourrait parler de feu d'artifices, tant ces chants<br />

polyphoniques sont étonnants, pétillent dans des harmonies joyeuses, puis tissent une<br />

sombre trame autour d'une ligne de basse, comme dans le répertoire sacré où la voix,<br />

humaine, s'appuie sur l'orgue, divin. Mais là, aucun instrument ! Juste l'ensemble<br />

<strong>Balkanes</strong> et ses quatre voix amies, remarquablement à l'aise dans ce répertoire. Avec<br />

un solide bagage musical, ces quatre artistes ont su trouver des arrangements délicieux<br />

à l'oreille, sans risquer de dénaturer ce patrimoine populaire qui puise ses sources en<br />

Bulgarie. Une mise en scène futée a contribué à rendre perceptible les intentions de ces<br />

chants, malgré la barrière de la langue. L’enthousiasme de Mina, Milena, Martine et<br />

Marie était là pour emporter l'adhésion de la salle, emportée par les pulsations<br />

incroyables de ces polyphonies. C'était du spectacle vivant, terriblement vivant ! »


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Extraits de presse<br />

Le courrier de l'Ouest<br />

« Quatre femmes, aux tempéraments différents, aux amplitudes de voix très larges, ont ouvert le<br />

livre du riche répertoire bulgare, celui des chants de la terre, puisés aux sources de la tradition<br />

orale. Ce quatuor, composé de deux Françaises et de deux Bulgares, est d'abord le dépositaire<br />

d'un art du chant, spécifique à cet orient slave où les couleurs vocales s'illuminent de<br />

somptueuses tessitures, de tonalités les plus rauques aux aigus presque criards. Mais le génie de<br />

<strong>Balkanes</strong> est de tisser un lien d'harmonies, qui s'épanouit dans le corps de la nef du sanctuaire<br />

avec ses nuances raffinées, ses musicalités recherchées.(…) Cette communion, qui est la leur, se<br />

peaufine perpétuellement.<br />

Le résultat est une offrande musicale qui se traduit dans la beauté rayonnante de ces quatre<br />

femmes. Dans leur jeu de chant, Mina, Milena, Martine et Marie se font aussi comédiennes,<br />

femmes amantes, aimantes, femmes mères aux plaintives et déchirantes mélopées, femmes<br />

coquines et enjôleuses. Qu'elles chantent en bulgare ne change rien au fond. Car ce qui est<br />

interprété touche à l'universel, à la vie. Et s'il fallait démontrer qu'en plus de son brio, le quatuor<br />

féminin <strong>Balkanes</strong> avait un supplément d'âme, le final inouï de spontanéité en a apporté une<br />

bouleversante illustration. Après deux bis, en effet, Marie et Martine ont rejoint leurs amies en<br />

portant dans leurs bras leurs petits bébés. Elles chantèrent une berceuse, devant un public<br />

debout qui retint ses applaudissements comme pour ne pas éteindre ce moment de Grâce. »<br />

Christian DESBOIS<br />

Le Progrès de Lyon<br />

Elles font « résonner les liturgies populaires qui sont leurs polyphonies bulgares. Ourlés de<br />

densité et tensions harmoniques parfois dissonantes et d'ornementations envoûtantes, leurs<br />

chants, d'une pétulance juvénile, participent eux aussi au fameux Mystère des voix bulgares.<br />

Jean-Marc DURAND<br />

L'Eveil de la Haute-Loire<br />

Quel secret ces quatre femmes gardent-elles si prudemment <br />

Un trésor incroyable et inestimable : toute l'âme des femmes bulgares ! Une voix s'élève, bientôt<br />

rejointe par les autres. Au travers de ces quatre voix, résonnent alors tout l'esprit et toute<br />

l'histoire du peuple bulgare. Ce peuple brave et fier face à l'occupant ottoman, ce peuple qui aime<br />

à se retrouver, ce peuple qui célèbre l'amour et l'amitié, rassemblant jeunes gens et vieux sages.<br />

(.)<br />

Difficile de rester insensible au charme troublant de ces polyphonies. Les voix ondulent, se<br />

déroulent enchaînant cris aigus du fond de la gorge et murmures mystérieux. La mélodie et les<br />

mots se font discrets pour laisser « chant libre » à ces sonorités uniques. Les quatre voix se<br />

jouent incessamment les unes des autres, s'entremêlent, s'entrechoquent. Des voix qui viennent<br />

de loin et se rapprochent du public, des voix qui viennent du fond du cœur et du corps. Les<br />

spectateurs sont ravis, séduits, et comment ! La beauté des chants rivalise avec la beauté de ces<br />

femmes. Splendeur, caractère et charme sont au rendez-vous.

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