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Volatilité des prix des matières premières
Les investisseurs ont considéré les matières
premières comme un recours face à la faiblesse
du dollar américain et au retour de l’inflation.
Ainsi, de janvier à juin 2010 l’indice « Rogers
International Commodity » global perdait près
de 14 %, avant de se reprendre puisque sa
performance s’est élevée en fin d’année à plus
de 17 %.
La Chine a encore été un acteur essentiel du
marché des métaux industriels. Les périodes
d’optimisme ou de craintes quant à la vigueur
de la demande chinoise ont eu un impact direct
sur les prix. A titre d’exemple, le prix du cuivre a
connu des fluctuations importantes : 7342 USD la
tonne fin 2009, 6 259 début février, 7 960 début
avril, 6068 début juin, avant de terminer sur un
record historique à 9650 USD.
Le prix du pétrole (WTI) a été très variable en 2010.
Le cours du baril a démarré l’année à 79 USD le
baril et a connu des extrêmes de 66 USD pour le
plus bas et de plus de 91 USD en fin d’année pour
le plus haut. Quant au prix de l’or jaune, il a battu
tous les records en dépassant 1420 USD l’once,
après avoir débuté l’année à 1100 USD.
Marchés d’actions sur courant alternatif
L’indice MSCI Monde exprimé en USD a
progressé de + 13.9 % au T3 2010, après une
baisse de 12.4 % au T2 et une hausse de + 3.4 %
au T1. L’appréciation sur l’ensemble de l’année
s’élève à 9.1 %. Ces performances positives sont
globalement assez largement réparties. Toutefois,
exprimées en devises locales quelques marchés
font exception : les indices Nikkei (-1.5 %) et Euro
Stoxx 50 (-1.8 %) sont restés en territoire négatif.
A contrario, la progression en devises locales de
certaines places ne pouvait passer inaperçue :
+ 19.1 % pour Bombay, + 49.4 % pour Jakarta,
+ 22.2 % pour la Corée, + 24.7 % pour Moscou,
+ 19.4 % pour Mexico, + 54.1 % à Buenos-Aires.
Ces hausses reflètent bien évidemment l’exposition
marquée des sociétés composant ces indices aux
économies émergentes, mais aussi les flux de capitaux
en direction de ces économies. De son coté,
mû lui aussi par la dynamique émergente du fait de
l’importance du secteur exportateur dans sa composition,
le DAX allemand a gagné 16.1 % en 2010.
Rapport annuel 2010 Crédit Agricole (Suisse) SA
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