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Energia UQTR - Université du Québec

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www.energia.uqtr.ca<br />

Sylvia Gilbert<br />

et Luc Vermette<br />

La vulgarisatrice et<br />

l’humble bâtisseur<br />

Génie chimique<br />

À la conquête de l’or vert<br />

Génie électrique<br />

et informatique<br />

Vers l’infiniment petit...<br />

électrothermie et nanothermie<br />

Génie in<strong>du</strong>striel<br />

La mine d’or des employeurs<br />

Génie mécanique<br />

Tourné vers l’avenir<br />

PP40052071<br />

MAGAZINE DES DIPLÔMÉS ET PARTENAIRES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES - Février 2010 - VOLUME 9 Ingénierie


16<br />

Le magazine des diplômés et partenaires de l’<strong>UQTR</strong><br />

est publié deux fois par année en format papier et distribué<br />

par la poste aux diplômés et partenaires de l’<strong>UQTR</strong>. Une<br />

version électronique est aussi distribuée par courriel aux<br />

abonnés. L’abonnement à la version électronique est gratuit<br />

à l’adresse www.energia.uqtr.ca<br />

Tirage : 53 550<br />

Éditeur : Service <strong>du</strong> partenariat et <strong>du</strong> soutien<br />

au développement universitaire<br />

Martine Lesieur, directrice<br />

Rédacteur en chef, recherchiste et coordonnateur :<br />

Sophie Riopel<br />

Collaborateurs :<br />

Josée Descôteaux<br />

Élizabeth Marineau (2009)<br />

Ariane Normand (2008)<br />

Pierre Pinsonnault (2004)<br />

Marie-Andrée Rousseau (2009)<br />

Révision des textes : Marie-Pierre Lefebvre<br />

Photos : Olivier Croteau<br />

Conception, graphisme et mise en page : MédiaVox.com<br />

Prépresse et impression : Imprimerie Solisco inc.<br />

Distribution :<br />

Postes Canada<br />

Envoi de poste-publication canadienne<br />

Numéro de convention : 40052071<br />

Changement d’adresse et site Web des diplômés :<br />

www.uqtr.ca/diplome<br />

Courriel : energia@uqtr.ca<br />

Téléphone : 1 866 DIP-<strong>UQTR</strong> (1 866 347-8787)<br />

Télécopieur : 1 866 212-<strong>UQTR</strong> (1 866 212-8787)<br />

Dépôt légal :<br />

Bibliothèque nationale <strong>du</strong> Québec<br />

Bibliothèque nationale <strong>du</strong> Canada<br />

ISSN : 1499-7592<br />

Note de la rédaction<br />

La repro<strong>du</strong>ction des articles est autorisée pourvu que la source soit<br />

mentionnée. Dans le présent magazine, le générique masculin est<br />

utilisé dans le seul but d’alléger le texte. L’éditeur tient à remercier<br />

toutes les personnes, diplômés, employés de l’<strong>UQTR</strong>, amis et<br />

partenaires, qui ont collaboré à la présente publication.<br />

20 %<br />

Sylvia Gilbert et Luc Vermette<br />

La vulgarisatrice et<br />

l’humble bâtisseur<br />

Mot <strong>du</strong> recteur<br />

Mot <strong>du</strong> président<br />

(Association des diplômées<br />

et diplômés de l’<strong>UQTR</strong>)<br />

Génie électrique et informatique<br />

Vers l’infiniment petit...<br />

et plus loin encore!<br />

Génie chimique<br />

À la conquête de l’or vert<br />

Génie in<strong>du</strong>striel<br />

La mine d’or des employeurs<br />

Sylvia Gilbert et Luc Vermette<br />

La vulgarisatrice et<br />

l’humble bâtisseur<br />

Génie mécanique<br />

Tourné vers l’avenir<br />

Grandes Retrouvailles des Patriotes<br />

550 personnes étaient au rendez-vous!<br />

Que devenez-vous<br />

4<br />

5<br />

6<br />

10<br />

13<br />

16<br />

20<br />

25<br />

26<br />

MAGAZINE DES DIPLÔMÉS ET PARTENAIRES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES - Février 2010 - VOLUME 9 Ingénierie


Ghislain Bourque<br />

Mot <strong>du</strong> recteur<br />

Chères diplômées,<br />

Chers diplômés,<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

4<br />

4<br />

C’est chaque fois avec plaisir que je m’adresse au réseau croissant des personnes qui ont trouvé à l’<strong>UQTR</strong> un milieu propice à leur<br />

épanouissement personnel et un tremplin pour leur réussite professionnelle. Au rythme de deux parutions par année, le magazine energia<br />

est pour nous une façon de garder le contact et de nourrir les rapports de confiance et de complicité qui se sont tissés au fil des ans entre<br />

l’institution et ses diplômés.<br />

Ce numéro s’intéresse en particulier au génie à l’<strong>UQTR</strong>, un champ d’études et de recherche qui constitue assurément une de nos meilleures<br />

cartes de visite. Vous en apprendrez davantage sur les programmes de formation offerts par les quatre départements qui composent notre École<br />

de génie et aussi sur les travaux importants et innovants menés par nos chercheurs dans plusieurs secteurs de pointe. Vous pourrez également<br />

apprécier le parcours de certains de nos diplômés en génie devenus des leaders dans leur domaine.<br />

Bonne lecture!<br />

Ghislain Bourque<br />

Recteur de l’<strong>UQTR</strong><br />

Gardez le contact<br />

avec l’<strong>UQTR</strong> et votre association!<br />

Le magazine energia, en versions électronique et papier, permet aux<br />

anciens de l’<strong>UQTR</strong> d’être informés des actualités de l’Université<br />

et de tisser des liens avec les diplômés. Il est aussi utilisé pour<br />

vous informer des nouveautés de votre association.<br />

Pour garder le contact, il est donc important de nous<br />

transmettre tout changement d’adresse :<br />

Notez que les diplômés sont informés par courriel des activités dans les régions.<br />

Par le site Web : www.uqtr.ca/diplome<br />

Par notre boîte vocale :<br />

Trois-Rivières et région : 819 376-5011, poste 2563<br />

Ailleurs au Québec : 1 800 365-0922, poste 2563<br />

Par courrier électronique : add@uqtr.ca<br />

Par le portail exclusif aux diplômés :<br />

www.uqtr.ca/diplome (site sécurisé)


Roger Périgny<br />

Mot <strong>du</strong> président<br />

Chères membres,<br />

Chers membres,<br />

L’année 2009 fut très importante pour notre association. Suite à l’assemblée générale de juin dernier, un nouveau<br />

conseil d’administration a été élu afin de poursuivre l’excellent travail de collaboration de nos prédécesseurs avec le Service <strong>du</strong> partenariat et<br />

<strong>du</strong> soutien au développement universitaire de l’<strong>UQTR</strong>. Le nouveau conseil d’administration est composé des diplômés bénévoles suivants :<br />

Michel Paquin – vice-président, Mylène Gagnon – trésorière, Amélie Germain – trésorière et Pierrette Rouillard – conseillère. Récemment, deux<br />

nouveaux conseillers se sont joints à l’équipe : Karine Provencher et Carl Lebel. Nous aimerions également souligner l’arrivée de<br />

Sophie Riopel, responsable des relations avec les diplômés et rédactrice en chef pour votre magazine energia.<br />

février 2010<br />

5<br />

4JANVIER 2009<br />

Grâce à notre prestigieux Gala des Pythagore 2009, nous avons honoré, en octobre dernier, l’excellence de 6 nouveaux lauréats,<br />

qui s’ajoutent aux douze diplômés honorés précédemment. Nous entamons une nouvelle année avec un ambitieux plan quinquennal de<br />

développement des relations avec les diplômés.<br />

Je remercie chaleureusement mes prédécesseurs ainsi que l’équipe actuelle, car sans eux, rien n’aurait été possible.<br />

Au plaisir de vous rencontrer,<br />

Roger Périgny<br />

(Gestion des PME, Gestion de projet, Administration)<br />

Président<br />

Vous recevez plus d’un exemplaire<br />

<strong>du</strong> magazine à la maison<br />

Malgré les mesures mises en place pour limiter les envois multiples à une même adresse<br />

postale, il est possible que plusieurs exemplaires soient encore transmis à votre domicile.<br />

Vous pouvez maintenant nous le signaler par téléphone sans frais 1 866 347-8787 ou<br />

par courriel à l’adresse energia@uqtr.ca en nous transmettant tous les numéros<br />

d’envoi concernés.<br />

12345<br />

Monsieur diplômé <strong>UQTR</strong><br />

123 rue de l’université<br />

Trois-Rivières QC<br />

Numéro d’envoi<br />

12345<br />

Monsieur diplômé <strong>UQTR</strong><br />

123, rue de l’Université<br />

Trois-Rivières, QC<br />

Numéro d’envoi<br />

6789<br />

Madame diplômée <strong>UQTR</strong><br />

123, rue de l’Université<br />

Trois-Rivières, QC


Vers l’infiniment petit...<br />

et plus loin encore!<br />

Électrothermie<br />

et nanothermie<br />

Par Élizabeth Marineau<br />

Au Département de génie électrique et génie informatique de l’<strong>UQTR</strong><br />

prévalent trois domaines de recherche qui incluent les activités <strong>du</strong> Groupe<br />

de recherche en électronique in<strong>du</strong>striel (GREI), celles de l’Institut de<br />

recherche en hydrogène (IRH), de même que celles des entreprises dérivées,<br />

dont Axiocom. Ces domaines de recherche supportent les trois cycles de<br />

programmes en génie électrique et génie informatique.<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

6<br />

4<br />

Le premier domaine concerne la microélectronique, les télécommunications<br />

et les traitements de signaux. Le second se concentre sur l’efficacité<br />

énergétique et les énergies renouvelables, puis dans la même foulée<br />

le développement des véhicules hybrides. Enfin, le dernier<br />

domaine explore les avancées dans les applications<br />

liées à la nanoélectronique et à<br />

l’électrothermie.<br />

Depuis près de 30 ans, Adam Skorek, professeur au Département<br />

de génie électrique et génie informatique de l’<strong>UQTR</strong>, vise « zéro ».<br />

Ce chercheur en électrothermie, science qui consiste à échanger<br />

l’énergie électrique en chaleur, s’intéresse particulièrement aux pertes<br />

de puissance exprimées en watts par millimètre carré, qu’on cherche à<br />

minimiser pour atteindre zéro dans un cas idéal n’existant pas encore.<br />

Trente années à atteindre le « zéro », mais pourquoi<br />

Électrothermie et miniaturisation<br />

La miniaturisation des technologies permet de gagner en vitesse et<br />

en mémoire, mais engendre d’importantes pertes de puissance (plus<br />

de 25 % de puissance se perd dans une puce électronique moderne)<br />

qui réchauffent les circuits, lesquels peuvent cesser de fonctionner.<br />

« Le rêve des chercheurs contemporains est de ré<strong>du</strong>ire cette<br />

dissipation inutile de puissance, et donc, de l’énergie dans le temps »,<br />

explique M. Skorek. Aussi, il faut développer des algorithmes<br />

permettant des calculs de haute performance, qui visent à trouver la<br />

température minimale requise avant d’appliquer une technique de<br />

refroidissement quelconque.<br />

S’il a travaillé l’électrothermie aux échelles macro et micro,<br />

Adam Skorek est passé depuis à l’échelle nano – mille fois plus petite<br />

que la micro, et un million de fois plus petite qu’un grain de sable.<br />

À cet effet, les laboratoires d’électrothermie et de nanothermie, fondés<br />

respectivement en 1998 et 2003, servent à rechercher les méthodes et<br />

les algorithmes qui permettront d’atteindre le « zéro » tant convoité.<br />

Biochamps et informatique parallèle<br />

Le chercheur Skorek s’intéresse également à l’analyse parallèle des<br />

biochamps, soit les champs électromagnétiques interagissant avec<br />

la matière vivante. « Notre contribution consiste à raffiner les calculs<br />

algorithmiques, puisque dès que nous diminuons d’échelle (Ex. : de<br />

micro à nano), il y a plus d’équations, lesquelles exigent des semaines,<br />

des mois, voire des années à résoudre. Et un seul ordinateur n’est plus<br />

suffisant. », rapporte M. Skorek.<br />

Ainsi, l’<strong>UQTR</strong> s’est tournée vers l’informatique parallèle – plusieurs<br />

ordinateurs branchés ensemble effectuent chacun une tâche spécifique<br />

d’un travail global – pour favoriser la résolution de calculs de haute<br />

performance. Des millions de dollars ont d’abord été investis pour<br />

acheter les ordinateurs à l’<strong>UQTR</strong>. Par la suite, un réseau canadien<br />

formé de plusieurs institutions a été implanté pour créer et partager les<br />

superordinateurs des centres interuniversitaires, permettant d’effectuer<br />

des calculs complexes. Dans cette optique, l’<strong>UQTR</strong> collabore avec<br />

plusieurs regroupements, dont le consortium CLUMEQ, qui regroupe<br />

les institutions québécoises. D’autres regroupements, dont nanoHUB,<br />

visent le partage des connaissances à l’échelle mondiale et permettent<br />

aux chercheurs de valider leurs avancées sur des réseaux pouvant<br />

parfois toucher plus de 90 000 utilisateurs annuellement.


CONVERSION ET UTILISATION EFFICACES DE<br />

L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE<br />

Contribution au développement <strong>du</strong>rable<br />

Depuis sa fondation en 1988, le Groupe de recherche en électronique<br />

in<strong>du</strong>strielle (GRÉI) mène des activités de recherche soutenues<br />

en électronique de puissance, électrotechnique et commande<br />

automatique. Ces travaux ont permis de développer des expertises<br />

prisées en entreprise et qui s’inscrivent naturellement dans le<br />

mouvement <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable, permettant entre autres de<br />

pro<strong>du</strong>ire et de consommer l’énergie électrique de façon efficace.<br />

À titre d’exemple, le professeur Ahmed Chériti poursuit des travaux<br />

de recherche en conception et implémentation de convertisseurs de<br />

puissance de haute efficacité, notamment pour le développement<br />

de chargeurs de batteries avec une in<strong>du</strong>strie québécoise en pleine<br />

expansion.<br />

Daniel Massicotte,<br />

professeur au Département de<br />

génie électrique et informatique.<br />

L’<strong>UQTR</strong>, activement impliquée dans<br />

l’avenir de la nanoélectronique<br />

Depuis mars dernier, M. Skorek participe au projet Foresight, financé<br />

par l’Union européenne. Foresight vise à prévoir activement l’avenir de<br />

la nanoélectronique en mettant à profit les expertises de chercheurs<br />

dans le domaine pour générer des idées et étudier diverses méthodes,<br />

qui sont ensuite transmises aux décideurs pour témoigner des futures<br />

tendances dans le monde (http://www.foresight.org/).<br />

La nanoélectronique<br />

Depuis 25 ans, les nanotechnologies engendrent plus de découvertes<br />

pour l’humanité que 100 ans de découvertes en électricité. Aujourd’hui,<br />

plus de 800 pro<strong>du</strong>its sont disponibles sur le marché. Les applications<br />

in<strong>du</strong>strielles des nanotechnologies quadruplent tous les 5 ans. Les<br />

pro<strong>du</strong>its des nanotechnologies, à l’horizon de 2014, lorgneront un<br />

marché de 2 600 milliards de dollars. Cette nanotechnologie peut<br />

toucher des aspects de nos vies courantes, comme le démontre<br />

actuellement une étudiante à la maîtrise qui étudie l’hyperthermie,<br />

plus particulièrement l’utilisation locale de la chaleur par ondes<br />

électromagnétiques afin de favoriser l’élimination des cellules<br />

cancéreuses sans affecter les cellules environnantes.<br />

Des laboratoires aux in<strong>du</strong>stries<br />

Les travaux menés sur les contraintes thermiques dans les laboratoires<br />

d’électrothermie et de nanothermie ont permis des avancées<br />

significatives au sein des in<strong>du</strong>stries suivantes : Hydro-Québec<br />

(transformateurs et convertisseurs de puissance), ABB (réactance<br />

shunt), Ontario Hydro et ses filiales comme Kinectrics (appareillage<br />

électrique), IBM (contraintes thermiques en microélectronique et<br />

refroidissement des circuits) et Abitibi Consol (calandrage <strong>du</strong> papier).<br />

L’amélioration des équipements n’est cependant pas la seule voie vers<br />

une plus grande efficacité énergétique des systèmes : l’amélioration<br />

de leur gestion et de leur contrôle permet de repousser les limites des<br />

équipements. Par exemple, l’emploi de machines électriques dans<br />

les véhicules hybrides permet d’augmenter très significativement le<br />

rendement des moteurs à combustion interne de ces véhicules. Cette<br />

thématique, associée à la commande automatique, est au cœur de<br />

nombreux travaux réalisés au sein <strong>du</strong> GRÉI.<br />

Créer des ponts entre théorie et pratique<br />

À la tête <strong>du</strong> GRÉI, dont la mission incite à intervenir dans diverses<br />

branches de l’in<strong>du</strong>strie régionale, le professeur et chercheur Pierre<br />

Sicard, ainsi que les membres <strong>du</strong> groupe, entretiennent des contacts<br />

réguliers avec les praticiens de leurs domaines respectifs.<br />

Aussi, pour le chercheur dont l’expertise principale est la commande<br />

automatique, créer des ponts entre les théoriciens et les praticiens<br />

constitue un des défis importants au quotidien.<br />

« Nous cherchons notamment à interpréter les méthodes complexes<br />

issues de la recherche pour les amener à un niveau compréhensible<br />

et éventuellement dans un langage accessible pour leur adoption par<br />

l’in<strong>du</strong>strie », soutient le chercheur, qui a d’abord acquis une formation<br />

technique avant de poursuivre ses activités en recherche.<br />

La vulgarisation scientifique, associée à des travaux de recherche<br />

conséquents, consiste pour M. Sicard, en une clé permettant<br />

d’atteindre les gens de l’in<strong>du</strong>strie. Notamment, l’<strong>UQTR</strong>, par le biais<br />

<strong>du</strong> GRÉI et de l’IRH, collabore avec le réseau français MEGEVH<br />

(Modélisation Énergétique et Gestion d’Énergie des Véhicules Hybrides).<br />

« Notre collaboration avec le groupe MEGEVH porte sur une méthode<br />

permettant d’analyser les systèmes dynamiques complexes, tels les<br />

systèmes d’alimentation et de traction des véhicules électriques, dans<br />

le but d’accroître leur efficacité énergétique de façon très intuitive et<br />

simple à expliquer », affirme M. Sicard.<br />

Un colloque international sur ce thème a d’ailleurs eu lieu en<br />

septembre dernier à l’<strong>UQTR</strong> (http://l2ep.univ-lille1.fr/EMR-2009.htm),<br />

colloque auquel ont participé près d’une cinquantaine d’in<strong>du</strong>striels,<br />

d’étudiants et de chercheurs universitaires.<br />

février 2010<br />

7<br />

4JANVIER 2009


JANVIER 2009 février 2010<br />

8<br />

4<br />

Les étudiants impliqués activement<br />

dans la recherche<br />

Les travaux <strong>du</strong> GRÉI dans les domaines applicatifs diversifiés de<br />

l’efficacité énergétique font appel à des expertises variées, de la<br />

microélectronique à l’électronique de puissance, qui fournissent un<br />

cadre pluridisciplinaire favorisant la formation de personnel hautement<br />

qualifié, et ce, à tous les cycles de formation. Le pairage des étudiants<br />

de différents cycles d’études sur des projets de recherche, ainsi que<br />

l’interaction des étudiants avec les in<strong>du</strong>striels sont ainsi favorisés.<br />

Par exemple, le professeur Pierre Sicard a encadré un groupe<br />

d’étudiants avec un in<strong>du</strong>striel pour la réalisation d’un contrat de<br />

recherche et d’études complémentaires sur la gestion de systèmes<br />

multiénergie, dont l’objectif était de gérer différentes sources<br />

(diesel, éolienne, etc.) pour assurer une qualité et une fiabilité<br />

d’approvisionnement en énergie. Une portion de l’étude, faisant appel à<br />

des connaissances en commande automatique, machines électriques<br />

et réseaux électriques, a été confiée à un étudiant au baccalauréat.<br />

Ce dernier a passé quelques mois à élaborer des modèles, en plus<br />

de dresser une étude sur la qualité de<br />

l’énergie qu’on pouvait en retirer dans<br />

diverses conditions. L’étudiant a exposé<br />

ses résultats à la séance annuelle de<br />

présentation d’affiches de l’Institut<br />

en génie de l’énergie électrique, dont<br />

l’<strong>UQTR</strong> est membre. « L’affiche de<br />

l’étudiant a beaucoup impressionné, car<br />

cela ressemble davantage à un sujet de<br />

maîtrise qu’à un projet de fin d’études<br />

et l’étudiant a quitté la séance de<br />

présentation avec une offre d’emploi ! »,<br />

a fièrement avoué le chercheur. Il n’est<br />

donc pas surprenant que nos finissants<br />

œuvrent dans les grandes entreprises<br />

nationales et internationales.<br />

Téléphonie cellulaire<br />

sans faille : Traitement de<br />

signal et annulation des<br />

interférences<br />

Deux personnes discutent ensemble<br />

par téléphonie cellulaire, lorsque des<br />

interférences corrompent le signal,<br />

perturbant la conversation ou rompant<br />

celle-ci : voilà une problématique<br />

susceptible d’intéresser le professeur<br />

Daniel Massicotte.<br />

L’annulation des interférences constitue un secteur prisé, que le<br />

professeur et son équipe étudient depuis plusieurs années au<br />

Laboratoire de signaux et systèmes intégrés (LSSI) de l’<strong>UQTR</strong>.<br />

Non seulement ces recherches améliorent-elles l’efficacité des<br />

télécommunications, mais elles permettent d’augmenter le débit de<br />

transfert et de réception, chamboulé depuis l’arrivée des applications<br />

diversifiées (échange de fichiers, Internet, etc.) qui se sont ajoutées à<br />

la voix.<br />

« Ces applications exigent plus de capacité <strong>du</strong> système de<br />

télécommunication et il devient important d’annuler les interférences<br />

pour garantir l’efficacité de largeur de bande », affirme M. Massicotte,<br />

Le directeur <strong>du</strong> Département de génie électrique et informatique, Kodjo Agbossou et<br />

le professeur Mamadou Lamine Doumbia<br />

Le professeur Adam Skorek<br />

dont les recherches serviront à établir les standards d’ici 5 à 10 ans<br />

en téléphonie cellulaire, la prochaine génération (4 e ) devant permettre<br />

des débits de transfert et de réception équivalents à ceux disponibles<br />

pour l’Internet résidentiel. L’amélioration de la capacité <strong>du</strong> réseau<br />

d’un téléphone cellulaire passe par un ensemble de calculs devant<br />

résoudre le problème d’annulation des interférences : les algorithmes.<br />

Ceux-ci doivent être diminués afin d’accélérer les calculs et d’accéder<br />

à plus de surface dans un circuit, pour pouvoir l’intégrer à une<br />

application mobile tel le cellulaire. Les circuits intégrés, conçus à<br />

l’<strong>UQTR</strong>, sont le fruit de réflexions complexes : « On doit imaginer<br />

comment intégrer les calculs de manière à ce que le circuit soit le plus<br />

petit, le plus rapide et le moins énergivore. Il s’agit des trois grands<br />

défis récurrents », spécifie le chercheur.<br />

De l’Université à l’entreprise<br />

Les recherches <strong>du</strong> professeur Daniel Massicotte ont mené à la<br />

fondation de la Société de recherche Axiocom inc. en 1999, à la suite<br />

d’un transfert des technologies conçues à l’<strong>UQTR</strong>. Une entente de<br />

partenariat survenue en 2003 stipule que Axiocom peut lancer des<br />

contrats à l’<strong>UQTR</strong> pour faire travailler<br />

les étudiants. Une stratégie gagnante<br />

à de nombreux égards.<br />

D’une part, l’étudiant fait un travail qui<br />

aura des retombées dans un milieu<br />

in<strong>du</strong>striel et qui lui permet d’avoir un<br />

salaire. D’autre part, la compagnie<br />

bénéficiant de ces efforts participe<br />

à la formation de chercheurs dans<br />

un domaine d’importance pour<br />

l’entreprise.<br />

« L’étudiant qui mène un projet de<br />

doctorat ou de maîtrise se base<br />

sur un besoin <strong>du</strong> milieu in<strong>du</strong>striel,<br />

ce qui lui permet d’amorcer puis de<br />

développer des contacts avec de<br />

grandes entreprises, non seulement<br />

en Amérique <strong>du</strong> Nord, mais<br />

également en Europe et en Asie »,<br />

conclut le professeur Massicotte.<br />

Ce secteur en plein développement<br />

a permis au département d’engager,<br />

ces dernières années, deux jeunes<br />

professeurs très prometteurs,<br />

Adel Omar Dahmane et Frédéric<br />

Le professeur Ahmed Cheriti<br />

Domingue, qui oeuvrent dans<br />

les domaines de microélectronique et nanosystèmes. Plusieurs<br />

étudiants de cycles supérieurs travaillent dans leur laboratoire de<br />

microsystèmes et télécommunications sur des sujets tels que<br />

l’estimateur de canaux dans un système de télécommunication sans<br />

fil, en particulier pour les réseaux de cellulaires.<br />

L’<strong>UQTR</strong> est membre <strong>du</strong> Regroupement Stratégique en<br />

Microsystèmes <strong>du</strong> Québec (ReSMiQ), financé par le Fonds québécois<br />

de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT).


Collaboration<br />

L’expertise <strong>du</strong> professeur Massicotte est applicable à plusieurs<br />

domaines. Actuellement, il collabore à un projet visant à rendre la vue<br />

aux aveugles grâce à un implant branché derrière la tête, projet dirigé<br />

par Mohamad Sawan, professeur à l’École polytechnique, et sur lequel<br />

travaille un ancien étudiant de l’<strong>UQTR</strong>, dans le cadre de son doctorat.<br />

La contribution de l’<strong>UQTR</strong> à ce sujet se trouve spécifiquement dans<br />

l’aspect télécommunication. En effet, il faut transférer les données<br />

dans le système de réception branché dans le cortex. Le système qui<br />

reçoit l’image de la caméra doit transférer l’information à l’implant à<br />

travers la peau. Il faut également alimenter le système par in<strong>du</strong>ction ou<br />

par bobinage, pour envoyer l’énergie à travers la peau.<br />

Énergie distinctive<br />

L’<strong>UQTR</strong> est la première université à avoir expérimenté un banc d’essai<br />

permettant d’utiliser les énergies renouvelables pour la pro<strong>du</strong>ction<br />

d’hydrogène. Ce projet fonctionne depuis 2000 et est financé par<br />

le ministère des Ressources naturelles <strong>du</strong> Canada, le Conseil de<br />

recherches en sciences naturelles et en génie <strong>du</strong> Canada, le ministère<br />

des Ressources naturelles <strong>du</strong> Québec et Hydro-Québec.<br />

Marché vert<br />

Au Québec, pour les sites isolés, les énergies renouvelables pourraient<br />

représenter un marché de 5 à 10 %.<br />

Énergies renouvelables et milieux isolés<br />

Cap vers le vert<br />

L’<strong>UQTR</strong> n’a pas atten<strong>du</strong> que les technologies vertes et les énergies<br />

renouvelables fassent partie des problématiques urgentes pour étudier<br />

ce créneau porteur. Kodjo Agbossou, directeur <strong>du</strong> Département de<br />

génie électrique et informatique, fait de ce domaine le fil con<strong>du</strong>cteur<br />

de ses recherches depuis plusieurs années. Aussi a-t-il développé,<br />

par le biais des énergies éolienne et solaire, des plages de puissance<br />

électrique proches des utilisations résidentielles tout en trouvant<br />

une manière de recycler l’excédent d’énergie en le stockant sur le<br />

réseau. Cette innovation, pouvant être utilisée pour les applications<br />

résidentielles, est avant tout applicable aux points isolés <strong>du</strong> Québec,<br />

comme le Grand Nord.<br />

La dérégularisation <strong>du</strong> marché de l’énergie, qui fait en sorte que de<br />

petits pro<strong>du</strong>cteurs peuvent vendre leur énergie aux principaux<br />

distributeurs (Ex. : Hydro-Québec), a ouvert la porte à diverses<br />

avenues. Par exemple, en Ontario, un programme de support au<br />

développement d’énergie permet aux compagnies pro<strong>du</strong>ctrices de<br />

panneaux solaires et d’éoliennes de pro<strong>du</strong>ire de l’énergie pour les<br />

applications résidentielles. Ainsi, un résident peut mettre des panneaux<br />

solaires sur sa toiture, acheter l’interface lui permettant d’utiliser<br />

l’énergie pour ses applications résidentielles, et s’il génère des surplus,<br />

ceux-ci sont réacheminés sur le réseau, qu’Ontario Hydro rachète<br />

à près de 80 cents le kilowattheure – alors qu’au Québec, le prix<br />

plafonne à 8 cents le kilowattheure.<br />

Prenant l’exemple de l’Ontario, qui par le truchement d’un programme<br />

de support au développement d’énergie, permet notamment à un<br />

usager de pro<strong>du</strong>ire, l’<strong>UQTR</strong> a développé une interface permettant<br />

de se brancher aux sources d’énergie, de fournir l’énergie aux<br />

applications résidentielles, et puis de retourner l’énergie excédentaire<br />

sur le réseau.<br />

L’interface est en train d’être commercialisée par l’<strong>UQTR</strong> et un ancien<br />

étudiant <strong>du</strong> professeur Agbossou, M. Alexis Bilodeau, PDG de<br />

Novo électronique, une entreprise trifluvienne.<br />

« Actuellement, nous tentons d’apporter cette technologie vers une<br />

autre étape de maturité, qui ira chercher la plage de puissance de<br />

10 à 150 kilowatts. Considérant qu’en hiver, une résidence typique<br />

consomme de 3 à 5 kilowattheures en permanence, nous pourrions<br />

fournir près d’une dizaine de résidences si nous pouvions fournir<br />

un système pouvant atteindre 50 kilowattheures », soutient le<br />

chercheur Agbossou.<br />

L’énergie excédentaire peut alors être ven<strong>du</strong>e sur le réseau, ou<br />

encore, dans le cas d’un système isolé comme le Grand Nord, nous<br />

pouvons récupérer l’énergie en la stockant sous forme d’hydrogène.<br />

« En comprimant cet hydrogène, nous transformons l’excédent<br />

de l’énergie électrique en énergie chimique, qui peut être stockée<br />

sous forme gazeuse ou liquide », explique M. Agbossou. De fait,<br />

la problématique de stockage de l’hydrogène constitue l’une des<br />

raisons d’être de l’Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH)<br />

de l’<strong>UQTR</strong> et une part essentielle des activités de recherche <strong>du</strong><br />

professeur Richard Chahine, directeur de l’Institut. D’ailleurs, l’IRH<br />

et ses chercheurs sont à la tête d’un grand réseau (H2CAN) reliant<br />

plusieurs universitaires et in<strong>du</strong>striels autour de la problématique de<br />

pro<strong>du</strong>ction, stockage et utilisation efficace de l’hydrogène afin de<br />

contribuer à la ré<strong>du</strong>ction de gaz à effet de serre.<br />

L’hydrogène peut être utilisé dans diverses applications, mais peut<br />

également être retransformé en électricité, au moyen d’une pile à<br />

combustible ou un groupe électrogène auquel on aurait modifié la tête<br />

d’injection de manière à l’ajuster à la réception d’hydrogène plutôt<br />

qu’à celle de l’essence ou <strong>du</strong> diesel. « Nous avons développé des<br />

on<strong>du</strong>leurs qui font en sorte que quand la pile fonctionne, nous pouvons<br />

ramener l’énergie au niveau normal de résidence. Nous avons aussi<br />

développé les algorithmes et le système de gestion de flux d’énergie<br />

qui permettent de déterminer à quel moment nous stockons l’énergie<br />

ou à quel moment nous l’envoyons, selon les demandes », fait valoir le<br />

professeur Agbossou.<br />

En dernière instance, non seulement le chercheur étudie les<br />

applications des sources éolienne et solaire, mais avec son collègue,<br />

le professeur Mamadou Lamine Doumbia, et leur équipe constituée<br />

d’une douzaine d’étudiants à la maîtrise et au doctorat et d’un<br />

stagiaire postdoctoral, ils cherchent à savoir comment intégrer<br />

efficacement ces sources d’énergie renouvelable au réseau afin de<br />

fournir de la puissance, de réguler ou de générer le minimum de<br />

pollution électrique sur le réseau. « En fait, il s’agit de trouver des<br />

moyens d’utiliser les machines et appareils, tout en maintenant une<br />

bonne qualité de l’onde sur le réseau. Par exemple, si nous utilisons<br />

un ventilateur, nous recevons de l’énergie, mais le moteur génère<br />

aussi de la pollution électrique qui retourne dans le réseau et peut<br />

gêner un autre utilisateur. C’est cette pollution que nous souhaitons<br />

entre autres enrayer », conclut le professeur Agbossou. ❏<br />

février 2010<br />

9<br />

4JANVIER 2009


Le génie chimique<br />

À la conquête<br />

de l’or vert<br />

Par Pierre Pinsonnault<br />

Au tournant <strong>du</strong> XX e siècle, on assistait à une véritable ruée vers l’or<br />

noir. Cigares à la bouche, les in<strong>du</strong>striels américains partaient à la<br />

conquête des champs de pétrole afin d’y exploiter des gisements, qui<br />

devinrent vite le symbole de la prospérité économique d’une époque<br />

tout entière. Aujourd’hui, dans un contexte où les valeurs écologiques,<br />

le développement <strong>du</strong>rable et la lutte aux changements climatiques<br />

occupent l’avant-scène, ce modèle de prospérité semble vouloir se<br />

transformer à moyen terme.<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

10<br />

4<br />

Dès lors, on pourrait bien assister à une ruée vers l’or vert. Cet « or vert »,<br />

c’est la biomasse, une ressource naturelle renouvelable composée de la<br />

matière organique issue des rési<strong>du</strong>s aussi bien forestiers qu’agricoles<br />

et qui, de surcroît, signifierait la fin des tracas pour l’in<strong>du</strong>strie<br />

papetière québécoise. « Le Québec dispose d’un énorme potentiel<br />

d’approvisionnement en biomasse forestière. Dans un contexte où<br />

le secteur papetier vit la pire crise de son histoire, il s’agit d’utiliser<br />

cet avantage compétitif pour amorcer un renouveau complet de cette<br />

in<strong>du</strong>strie en développant de nouvelles technologies, de nouveaux<br />

pro<strong>du</strong>its et de nouveaux marchés », lance d’emblée Patrice Mangin,<br />

professeur au Département de génie chimique de l’<strong>UQTR</strong> et directeur<br />

<strong>du</strong> Centre intégré en pâtes et papiers.<br />

Un centre de recherche à la fine pointe<br />

Une in<strong>du</strong>strie à rebâtir<br />

Au Québec, de nombreux chercheurs travaillent à bâtir une vision<br />

d’avenir pour l’in<strong>du</strong>strie des pâtes et papiers, dont les pertes financières<br />

totalisent plus de quatre milliards de dollars depuis les cinq dernières<br />

années. Pour espérer un retour à la rentabilité, il importe de développer<br />

un nouveau modèle d’affaires qui mettrait à contribution l’utilisation<br />

d’outils en ingénierie et l’application de bioprocédés in<strong>du</strong>striels, le tout<br />

appuyé par une stratégie innovante en management. Sans toutefois<br />

négliger l’expertise traditionnelle en pâtes et papiers, tous s’entendent<br />

pour dire que l’avenir se trouve lié en grande partie à la valorisation de<br />

la biomasse. « À ce titre, le génie chimique doit être considéré comme<br />

un atout dans la mise au point de nouvelles technologies basées sur<br />

l’exploitation saine et <strong>du</strong>rable de la forêt », croit M. Mangin.<br />

À l’<strong>UQTR</strong>, le domaine des pâtes et papiers mobilise les efforts de<br />

professeurs des départements de génie chimique et de chimie-biologie.<br />

Leurs travaux s’appuient sur le Centre intégré en pâtes et papiers<br />

(CIPP), une infrastructure de calibre international où les chercheurs de<br />

l’Université et leurs collègues <strong>du</strong> Cégep de Trois-Rivières œuvrent en<br />

collaboration avec les entreprises sur des projets avant-gardistes.<br />

Ces chercheurs s’efforcent de trouver de nouvelles approches pour les<br />

papetières, ce qui s’articule autour de trois grands pôles de recherche<br />

et développement : la conception de biopro<strong>du</strong>its et de bioénergie,<br />

la fabrication et l’utilisation à grande échelle de la nanocellulose, une<br />

substance pure à la structure microcristalline pro<strong>du</strong>ite à partir de la fibre<br />

<strong>du</strong> bois et dont les propriétés mécaniques sont impressionnantes, ainsi<br />

que le développement de nouveaux papiers.


Cependant, il faut d’abord convaincre les entreprises de se lancer<br />

dans une telle aventure, ce qui implique inévitablement des risques<br />

technologiques, financiers et commerciaux. « Un secteur économique<br />

tout entier, ça ne se transforme pas en claquant des doigts. Il faut<br />

implanter de nouvelles façons de faire, changer la philosophie et<br />

l’approche. Cela prend <strong>du</strong> temps et c’est pourquoi nous envisageons<br />

la transformation complète de l’in<strong>du</strong>strie, de façon réaliste, sur une<br />

période de 25 ans », soutient M. Mangin, animé par l’enthousiasme<br />

qu’on lui connaît.<br />

Patrice Mangin,<br />

professeur au Département<br />

de génie chimique.<br />

D’ailleurs, certains procédés in<strong>du</strong>striels sont actuellement sur le banc<br />

d’essai. Pensons à la pyrolyse, une technologie qui pourrait être<br />

utilisée pour transformer la biomasse. Cette approche, privilégiée par<br />

les chercheurs <strong>du</strong> CIPP, consiste en la décomposition thermique de<br />

matières organiques en l’absence d’oxygène, ce qui évite l’oxydation et<br />

la combustion et, donc, élimine les apports en CO 2<br />

dans l’atmosphère.<br />

Ce procédé de valorisation de la biomasse permet d’obtenir un solide<br />

carboné pouvant servir d’engrais naturel, de même que des biohuiles<br />

qui pourraient être utilisées comme base à des biocarburants et<br />

autres biopro<strong>du</strong>its. De plus, la pyrolyse étant une phase préalable à la<br />

gazéification, cette technologie constitue une voie prometteuse pour<br />

obtenir <strong>du</strong> biohydrogène, par exemple.<br />

La biomasse, ou l’or vert<br />

Selon Patrice Mangin, « il faut effectuer la transition d’une in<strong>du</strong>strie<br />

des pâtes et papiers traditionnelle vers une in<strong>du</strong>strie de transformation<br />

de la biomasse avec une utilisation optimale de la ressource fibreuse<br />

présente dans le bois et les rési<strong>du</strong>s forestiers. En adoptant un nouveau<br />

modèle d’affaires basé sur cet or vert, les in<strong>du</strong>stries papetières pourront<br />

renouveler leur portefeuille de pro<strong>du</strong>its ». Pour cela, il faut notamment<br />

développer des pro<strong>du</strong>its à valeur ajoutée pour substituer ou remplacer<br />

ceux faits à base de pétrole. On pense entre autres au polyacide<br />

lactique, un biopolymère qui servirait de substitut aux plastiques<br />

actuels. Comme pro<strong>du</strong>it de remplacement, l’exemple qui vient en<br />

tête est l’éthanol cellulosique, en vue de ré<strong>du</strong>ire la consommation de<br />

carburants fossiles.<br />

L’arrivée éventuelle de ces pro<strong>du</strong>its sur le marché passe par<br />

l’implantation de nouveaux procédés en bioraffinage dans les usines<br />

papetières. Contrairement à une raffinerie, dont la matière première, de<br />

sources fossiles, est transformée en pro<strong>du</strong>its chimiques, la bioraffinerie<br />

est alimentée avec une ressource naturelle renouvelable, c’est-à-dire<br />

la biomasse. Les copeaux de bois, les rési<strong>du</strong>s forestiers ou agricoles,<br />

voire même les boues d’épuration in<strong>du</strong>strielles ou municipales, y<br />

seraient traités puis transformés en biopro<strong>du</strong>its ou bioénergie.<br />

Les vertus de la nanocellulose cristalline<br />

Une panoplie d’autres pro<strong>du</strong>its peuvent être conçus avec la biomasse.<br />

C’est qu’à partir de la fibre <strong>du</strong> bois, on peut fabriquer une substance<br />

qui présente des caractéristiques très prometteuses : il s’agit de<br />

la nanocellulose cristalline. Pour l’obtenir, les chercheurs utilisent<br />

différents traitements chimiques permettant d’isoler des microfibrilles<br />

de cellulose présentes dans la fibre <strong>du</strong> bois. Il faut savoir que la<br />

structure physique de la cellulose, un polymère naturel, est composée<br />

de régions amorphes (la cellulose déstructurée) et de zones cristallines<br />

(des chaînes de glucides, notamment). Ces zones cristallines sont<br />

formées de cristaux de cellulose de taille nanoscopique, d’où le nom<br />

de nanocellulose cristalline. Afin de se donner une idée de grandeur,<br />

pour obtenir la mesure d’un nanomètre, il faut ré<strong>du</strong>ire par mille le<br />

diamètre d’un cheveu. Une fois isolés de la microfibrille, ces cristaux de<br />

cellulose peuvent s’autoassembler au sein de structures plus grandes,<br />

extrêmement résistantes et aux propriétés uniques.<br />

« Ainsi fabriquée, la nanocellulose cristalline pro<strong>du</strong>ite à grande échelle<br />

trouverait diverses utilisations grâce à sa forte résistance mécanique<br />

et à des propriétés spécifiques de l’état nano de la matière », précise<br />

Patrice Mangin, qui siège au conseil scientifique d’ArboraNano. Ce<br />

réseau canadien, au sein <strong>du</strong>quel collaborent universités et in<strong>du</strong>stries,<br />

se donne comme objectif principal de développer de nouveaux<br />

marchés pour les pro<strong>du</strong>its à base de nanocellulose dans quatre<br />

principaux secteurs in<strong>du</strong>striels : aéronautique, automobile, foresterie et<br />

pharmaceutique. Par exemple, les chercheurs travaillent sur un vernis<br />

pour ameublement, plus résistant aux égratignures que le polymère<br />

utilisé actuellement. De plus, la nanocellulose étant non toxique et<br />

aisément assimilable par l’organisme, ils étudient également ses vertus<br />

pharmacologiques, entre autres pour réparer les os ou l’émail des<br />

dents. Elle peut également remplacer certains matériaux composites<br />

dans les automobiles et les avions grâce à sa résistance équivalant<br />

à celle de l’acier, à sa légèreté ainsi qu’à son meilleur comportement<br />

thermique et isolant.<br />

février 2010<br />

11<br />

4JANVIER 2009


JANVIER 2009 février 2010<br />

12<br />

4<br />

Les nouveaux papiers<br />

Toutes ces innovations sont certes bien intéressantes, mais l’humain<br />

ne pourra pas se passer <strong>du</strong> bon vieux papier, présent dans la<br />

vie quotidienne sous différentes formes : papiers de bureau pour<br />

imprimantes et photocopieurs, papiers sanitaires, papiers et cartons<br />

d’emballage… D’où l’importance de maintenir l’expertise traditionnelle<br />

en pâtes et papiers.<br />

Évidemment, on entend beaucoup parler des déboires des papiers<br />

commerciaux et cela est dû en grande partie au fait que l’in<strong>du</strong>strie<br />

papetière québécoise s’est développée autour de la pâte mécanique,<br />

un type de pâte utilisé principalement dans le monde de l’édition<br />

(journaux, encarts publicitaires,<br />

certains magazines) et qui, a priori,<br />

n’est pas adéquat pour l’impression<br />

au laser ou à jet d’encre. « Par contre,<br />

en intégrant de la nanocellulose<br />

avec des pigments nanostructurés<br />

en surface <strong>du</strong> papier, nous<br />

envisageons de créer des grades<br />

de papiers polyvalents faits à partir<br />

de la pâte mécanique et permettant,<br />

par exemple, d’imprimer autant au<br />

laser qu’à jet d’encre. Alors que<br />

la consommation de ces papiers<br />

de commodités augmente avec<br />

le numérique, il est possible de<br />

développer un créneau extrêmement<br />

important qui permettrait de faire<br />

fonctionner quelques machines supplémentaires au Québec et<br />

d’utiliser enfin le plein potentiel de la fibre de bois canadienne, réputée<br />

pour être la meilleure au monde », affirme le chercheur.<br />

Maintenir l’expertise traditionnelle ne signifie pas pour autant laisser de<br />

côté l’innovation : pour preuve, les professeurs de l’<strong>UQTR</strong> travaillent<br />

à développer des « papiers intelligents », un créneau novateur aux<br />

accents futuristes. Ces recherches visent à intégrer de nouvelles<br />

fonctionnalités aux papiers, dont la capacité de détruire des bactéries<br />

nocives, d’indiquer qu’une viande est devenue avariée, ou encore de<br />

donner, à l’aide d’un emballage électronique, toutes les informations<br />

sur son contenu.<br />

Profession : ingénieur chimique<br />

L’ingénieur chimique conçoit des procédés in<strong>du</strong>striels et résout leurs<br />

problèmes d’opération. Pour ce faire, il applique les principes de la<br />

physique, de la chimie, des mathématiques et de l’économie. Son<br />

but ultime est de faire fonctionner des procédés techniquement et<br />

économiquement viables, tout en respectant l’environnement et<br />

les règles de santé et de sécurité. Il intervient dans de multiples<br />

domaines, dont la fabrication <strong>du</strong> papier, de plastiques, d’explosifs,<br />

d’engrais, de solvants ainsi que d’autres pro<strong>du</strong>its chimiques.<br />

Il intervient également dans la pro<strong>du</strong>ction d’électricité dans<br />

les centrales hydroélectriques, thermiques et nucléaires, la<br />

biotechnologie, la dépollution de l’air, des eaux et des sols, les<br />

in<strong>du</strong>stries agroalimentaires ou pharmaceutiques.<br />

Parmi ces nouvelles fonctionnalités, le papier bioactif constitue une<br />

avenue très prometteuse. Patrice Mangin, qui participe au réseau<br />

SENTINEL, un organisme pancanadien voué à la recherche sur le<br />

papier bioactif, croit que ce nouveau matériau pourrait contribuer à la<br />

lutte contre les agents pathogènes, ces micro-organismes qui peuvent<br />

prendre la forme d’un virus, d’une bactérie ou d’un champignon. Le<br />

chercheur explique : « Il s’agit de fixer au papier des agents actifs,<br />

tels que des enzymes, des bactériophages ou des anticorps qui sont<br />

capables de détecter, capturer ou détruire les agents pathogènes.<br />

Ainsi, les applications potentielles <strong>du</strong> papier bioactif deviennent<br />

multiples, par exemple pour les emballages alimentaires sécuritaires,<br />

les masques et vêtements de protection, les filtres à air et à eau. »<br />

Une in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> futur<br />

Autant de projets en recherche et<br />

développement devraient permettre<br />

d’assurer un avenir prometteur pour<br />

l’in<strong>du</strong>strie papetière québécoise.<br />

Une fois leur efficacité démontrée,<br />

le prochain grand défi consistera<br />

en l’intégration de ces approches<br />

novatrices à l’intérieur d’un modèle<br />

d’affaires viable et <strong>du</strong>rable. Mais<br />

pour Patrice Mangin, à terme, cela<br />

ne fait aucun doute : « Actuellement,<br />

nous bâtissons l’in<strong>du</strong>strie<br />

<strong>du</strong> futur! » ❏<br />

Un pôle de recherche international<br />

Les recherches présentées dans cet article mettent à contribution<br />

des professeurs des départements de génie chimique et de<br />

chimie-biologie de l’<strong>UQTR</strong>. Leurs travaux gravitent autour <strong>du</strong> Centre<br />

intégré en pâtes et papiers, un pôle de renommée internationale<br />

abritant des chercheurs de l’<strong>UQTR</strong> et <strong>du</strong> Cégep de Trois-Rivières<br />

œuvrant en collaboration avec l’in<strong>du</strong>strie.<br />

Les trois grandes orientations en recherche<br />

et développement au CIPP sont :<br />

• La conception de biopro<strong>du</strong>its et bioénergie;<br />

• La fabrication et utilisation à grande échelle de<br />

la nanocellulose cristalline;<br />

• Le maintien de l’expertise traditionnelle en pâtes et papiers.<br />

L’approche élaborée au CIPP s’appuie principalement sur<br />

les travaux de quatre chaires de recherche :<br />

• Chaire de recherche in<strong>du</strong>strielle en environnement<br />

et biotechnologie (CRIEB);<br />

• Chaire Kruger sur les technologies vertes;<br />

• Chaire de recherche <strong>du</strong> Canada sur la fabrication des papiers<br />

à valeur ajoutée;<br />

• Chaire in<strong>du</strong>strielle Ciba sur les pro<strong>du</strong>its chimiques papetiers.<br />

Également, la Chaire de recherche <strong>du</strong> Canada sur les<br />

nanostructures, rattachée à l’Institut de recherche sur l’hydrogène<br />

de l’<strong>UQTR</strong>, permettra des études plus approfondies sur les<br />

structures développées par le CIPP.


Département de génie in<strong>du</strong>striel<br />

La mine d’or des<br />

employeurs<br />

Par Josée Descôteaux<br />

février 2010<br />

13<br />

4JANVIER 2009<br />

François Gauthier,<br />

directeur <strong>du</strong> Département<br />

de génie in<strong>du</strong>striel.<br />

Le pactole : un cerveau sur deux pattes et des compétences pour améliorer la pro<strong>du</strong>ctivité.<br />

Le hic, c’est que deux chefs d’entreprise convoitent cette perle… qui n’a pas encore son diplôme en<br />

mains! La scène est fictive, mais vraisemblable et ce scénario se repro<strong>du</strong>it chaque année au Département<br />

de génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong>.<br />

En revanche, il est peu probable que vous entendiez un jour, dans le<br />

bureau d’un enseignant, les récriminations d’un ex-étudiant devenu<br />

ingénieur in<strong>du</strong>striel qui peine à trouver <strong>du</strong> boulot… « La mission première<br />

de l’ingénieur in<strong>du</strong>striel est d’améliorer la pro<strong>du</strong>ctivité de l’in<strong>du</strong>strie;<br />

c’est pour ça que nos ingénieurs sont en demande, souligne François<br />

Gauthier, directeur <strong>du</strong> Département de génie in<strong>du</strong>striel. Il y a souvent<br />

plus d’offres que le nombre d’étudiants disponibles ! », ajoute-t-il.<br />

Et pourtant, les professeurs de ce département ont « façonné » un<br />

grand nombre d’ingénieurs in<strong>du</strong>striels, puisque ce dernier est né au<br />

début des années 70, après le génie physique et avant le Département<br />

de génie chimique.<br />

L’école Polytechnique et l’ÉTS (École de technologie supérieure) offrent<br />

également un programme en génie in<strong>du</strong>striel, mais le baccalauréat<br />

offert à l’<strong>UQTR</strong> est unique : son curriculum vitae est majoritairement<br />

constitué de cours dédiés au génie in<strong>du</strong>striel, plutôt que de n’y compter<br />

que des cours optionnels dans ce domaine.<br />

On y reçoit en moyenne une quarantaine d’inscriptions annuellement,<br />

faisant en sorte qu’environ 120 à 130 étudiants fréquentent le<br />

programme qui s’échelonne sur une période de quatre ans.<br />

Ceux-ci peuvent par la suite passer au deuxième cycle, en choisissant<br />

une des deux spécialisations – pro<strong>du</strong>ctique ou sécurité et hygiène


in<strong>du</strong>strielles – de la maîtrise en génie in<strong>du</strong>striel. Ils ont ensuite la<br />

possibilité de poursuivre au doctorat en génie in<strong>du</strong>striel, offert en<br />

partenariat avec l’UQAC (Université <strong>du</strong> Québec à Chicoutimi).<br />

Il est à noter que le Département de génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong> offre<br />

également un certificat en santé et sécurité au travail.<br />

La recherche… collée à l’in<strong>du</strong>strie<br />

Des pièces d’avion aux meubles, en passant par le cheminement<br />

des patients dans les départements d’un hôpital; les méninges des<br />

chercheurs <strong>du</strong> Département de génie in<strong>du</strong>striel contribuent au progrès<br />

d’entreprises de secteurs diversifiés.<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

14<br />

4<br />

D’autre part, cette branche de la profession d’ingénieur n’échappe<br />

pas au multiculturalisme de la faune estudiantine, signale<br />

François Gauthier. « Il y a cinq à dix ans, nous étions ceux qui<br />

comptaient le moins d’étudiants immigrants. Il faut dire que dans<br />

les pays en voie de développement par exemple, le<br />

besoin d’ingénieurs mécaniques est plus grand. Mais<br />

la situation a changé, avec maintenant 20 à 25 % de<br />

notre clientèle provenant de l’étranger ».<br />

Du stage à l’emploi, il n’y a qu’un…<br />

pas d’inquiétude!<br />

À moins d’être totalement désenchanté ou dépourvu<br />

de débrouillardise, un finissant en génie in<strong>du</strong>striel peut<br />

dormir sur ses deux oreilles en pensant à son avenir<br />

professionnel : le taux de placement dans ce domaine<br />

frôle le 100 % ! Selon le directeur <strong>du</strong> Département de<br />

génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong>, les stages crédités intégrés<br />

au programme d’études contribuent grandement à<br />

l’atteinte de ce taux de placement, alors que bon nombre<br />

d’entreprises « repêchent » leur ex-stagiaire à la fin de<br />

ses études. Celles-ci convoitent en effet les ingénieurs<br />

in<strong>du</strong>striels, dont l’expertise en matière d’amélioration<br />

de la pro<strong>du</strong>ctivité vaut son pesant d’or…<br />

Pour les finissants de l’<strong>UQTR</strong>, les PME sont un<br />

terreau riche en emplois, notamment parce que son<br />

Département de génie in<strong>du</strong>striel a tissé des liens avec<br />

ces entreprises, par le biais de l’Institut de recherche<br />

sur les PME de l’<strong>UQTR</strong>. « Notre département a fait Logiciel AutoCad<br />

découvrir à plusieurs PME les bénéfices d’avoir un<br />

ingénieur in<strong>du</strong>striel », signale son directeur, François Gauthier. Sièges<br />

de motomarines et tables de cuisine; au sein de PME concevant<br />

des composantes pour BRP (Bombardier Pro<strong>du</strong>its Récréatifs) ou de<br />

PME fournisseurs <strong>du</strong> fabricant de meubles Canadel, les ingénieurs<br />

in<strong>du</strong>striels diplômés de l’<strong>UQTR</strong> mettent leur grain de sel dans la<br />

fabrication des pro<strong>du</strong>its, en en améliorant, par exemple, les temps de<br />

pro<strong>du</strong>ction. La conception d’usines, l’optimisation des processus et<br />

des méthodes de travail s’ajoutent à ces domaines d’expertise. On<br />

requiert également leurs services dans les grandes entreprises telles<br />

que Bell Helicopter et une partie d’entre eux roulent leur bosse dans<br />

les firmes de consultants.<br />

Les ingénieurs in<strong>du</strong>striels de l’<strong>UQTR</strong> font aussi leur nid dans le secteur<br />

des services, où on les sollicite de plus en plus, mentionne M. Gauthier.<br />

« Par exemple, chez Postes Canada, Purolator ou chez Loblaws,<br />

nous améliorons les processus pour faire en sorte que les routes de<br />

transport soient optimales, en contrôlant notamment le taux de rotation<br />

des pro<strong>du</strong>its dans les entrepôts », conclut-il.<br />

La Chaire de recherche Bombardier Aéronautique a pour but<br />

d’améliorer la pro<strong>du</strong>ctivité et la performance de PME sous-traitantes<br />

ou fournisseurs de Bombardier. Son titulaire est le professeur Georges<br />

Ab<strong>du</strong>l-Nour. Les ingénieurs de la Chaire in<strong>du</strong>strielle de recherche sur<br />

la pro<strong>du</strong>ctivité et l’innovation en réseau dans le secteur<br />

<strong>du</strong> meuble (dirigée par le professeur Denis Lagacé)<br />

« travaillent avec les fabricants de meubles afin, entre<br />

autres, d’améliorer les communications entre les soustraitants<br />

et les fournisseurs, ou encore pour améliorer<br />

la performance des unités de pro<strong>du</strong>ction », enchaîne<br />

François Gauthier, directeur <strong>du</strong> Département de génie<br />

in<strong>du</strong>striel. Le département peut également compter sur<br />

le soutien <strong>du</strong> Conseil national de recherches Canada<br />

(CNRC), qui a financé de nombreuses cartographies de<br />

la chaîne de la valeur réalisées par ses professeurs dans<br />

plusieurs PME de la province.<br />

Les machines. La pro<strong>du</strong>ctivité. Les ingénieurs in<strong>du</strong>striels<br />

s’y frottent depuis belle lurette, mais à l’<strong>UQTR</strong>, ils ont<br />

élargi leur horizon de recherche pour embrasser le<br />

secteur de la santé et des services. Et ils comptent bien<br />

s’arrimer à ce créneau, au dire de M. Gauthier.<br />

« La pro<strong>du</strong>ction in<strong>du</strong>strielle se délocalise. C’est pour<br />

cela que nous misons sur le secteur des services<br />

et que nous tâchons de le conserver. Pour y arriver,<br />

il faut nous assurer d’avoir les ressources nécessaires.<br />

Nos programmes seront donc désormais teintés avec<br />

cette approche; nous développons présentement<br />

de nouveaux cours optionnels en lien avec le génie<br />

in<strong>du</strong>striel dans le secteur des services tant au<br />

premier qu’au 2 e et 3 e cycle », explique-t-il. Dans cette optique de<br />

l’ingénierie des services, son département a créé le Laboratoire<br />

interdisciplinaire de recherche et d’intervention dans les services<br />

de santé (LIRISS), qui a pour mission de développer des pratiques<br />

permettant aux services de santé d’accroître leur efficience. Ses<br />

chercheurs ont d’ailleurs déjà réalisé un projet dans le cadre <strong>du</strong>quel<br />

on examinait le cheminement d’un patient à l’intérieur <strong>du</strong> pavillon<br />

Sainte-Marie <strong>du</strong> Centre hospitalier régional de Trois-Rivières (CHRTR).<br />

Ainsi, on notait l’heure à laquelle le patient était soumis à des<br />

radiographies, puis à quelle heure il était en consultation avec son<br />

médecin, afin, entre autres, de s’assurer qu’il n’y ait pas de perte de<br />

temps entre chacune de ces étapes « et que le moins de ressources<br />

(humaines) possible soient utilisées pour le transport <strong>du</strong> patient »,<br />

ajoute M. Gauthier.<br />

Les centres de prélèvements sanguins de la Mauricie sont la prochaine<br />

cible <strong>du</strong> LIRISS, qui tentera d’améliorer l’organisation de ce service<br />

soumis à l’affluence de patients se présentant à jeun à la clinique sur<br />

une plage horaire restreinte. Le projet est au stade embryonnaire, mais<br />

le laboratoire a déjà conclu des ententes avec les établissements de<br />

santé de la région, indique M. Gauthier, en précisant qu’il faudra attirer<br />

davantage d’étudiants pour mener à terme d’autres missions.


Et la gagnante est… l’<strong>UQTR</strong>!<br />

Ces mots magiques ont bien souvent mis un terme à la nervosité des<br />

étudiants de génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong> participant aux compétitions de<br />

génie, en dessinant un sourire sur leur visage, beaucoup plus fréquents<br />

que les airs dépités de la déception.<br />

« Année après année, nous remportons beaucoup plus que notre<br />

quote-part de participation aux compétitions! », signale François<br />

Gauthier, directeur <strong>du</strong> département.<br />

La compétition de l’IIE (Institute of In<strong>du</strong>strial Engineers) voit chaque<br />

année s’affronter une dizaine d’universités qui offrent un programme de<br />

génie in<strong>du</strong>striel. Les gagnants des compétitions régionales présentent<br />

leur projet de fin d’études lors de la compétition nationale. L’<strong>UQTR</strong> a<br />

occupé rien de moins que la première ou la seconde place au cours<br />

des quinze dernières années. Ses lauréats peuvent ensuite s’inscrire à<br />

la compétition nord-américaine.<br />

Le Département de génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong> a par ailleurs crié sept<br />

fois « Victoire » lors de dix participations à la compétition canadienne<br />

d’ingénierie organisée par la Fédération canadienne des étudiants et<br />

étudiantes en génie.<br />

Quel est le secret de ce succès Selon François Gauthier, « la relation<br />

professeur / étudiant, qui est hors <strong>du</strong> commun chez nous, contribue<br />

énormément à ces succès ».<br />

L’étoile de ses étudiants brille aussi dans la réalisation de projets en<br />

collaboration avec d’autres universités nord-américaines : ils exploitent<br />

ainsi actuellement leurs talents dans la conception d’une voiture de<br />

course hyperperformante. « Nous participons aussi à la conception <strong>du</strong><br />

Mini-Baja, un VTT construit à partir de rien », ajoute M. Gauthier.<br />

Assurément, les étudiants <strong>du</strong> Département de génie in<strong>du</strong>striel de<br />

l’<strong>UQTR</strong> ne se construisent pas à partir de rien… ❏<br />

février 2010<br />

15<br />

4JANVIER 2009<br />

Retrouvailles à venir<br />

L’Association des diplômées et diplômés de l’<strong>UQTR</strong> est fière de<br />

vous annoncer la tenue des Retrouvailles suivantes en 2010 :<br />

• Administration 1 er cycle, années de gra<strong>du</strong>ation de 2004 à 2009 : Date à confirmer, <strong>UQTR</strong>.<br />

• Département des Sciences de l’activité physique (É<strong>du</strong>cation physique, Activité physique et Kinésiologie)<br />

soulignant ses 40 ans d’existence : 18 septembre au CAPS de l’<strong>UQTR</strong>.<br />

• École d’ingénierie soulignant ses 40 ans d’existence : Date à confirmer, <strong>UQTR</strong>.<br />

Vous désirez effectuer la mise à jour de vos coordonnées,<br />

obtenir davantage d’information sur ces retrouvailles ou encore<br />

aimeriez organiser vos propres retrouvailles,<br />

contactez le service des Relations avec les diplômés :<br />

Téléphone : 819 376-5151<br />

Sans frais : 1 866 347-8787<br />

Courriel : add@uqtr.ca<br />

Vous pouvez également consulter le<br />

site des diplômés au lien suivant :<br />

www.uqtr.ca/diplome


Sylvia Gilbert et Luc Vermette<br />

La vulgarisatrice et<br />

l’humble bâtisseur<br />

Par Josée Descôteaux<br />

JANVIER 2009 janvier février 2010<br />

16<br />

4


Elle a galvanisé les faiseurs de facéties sur la scène, elle a fait danser<br />

et chanter; un de ses professeurs craignait qu’à force d’être ainsi<br />

partout, Sylvia Gilbert aurait un peu moins le cœur à ses études. Pourtant,<br />

l’ex-organisatrice <strong>du</strong> Génie Show a obtenu la note parfaite au cours <strong>du</strong><br />

professeur soucieux. Aujourd’hui, l’ex-étudiante un peu « éparpillée » tient<br />

entre ses mains la performance et la pro<strong>du</strong>ctivité d’entreprises clientes de sa<br />

firme de génie-conseil.<br />

Dix-sept ans plus tôt, Luc Vermette n’osait caresser l’idée d’une carrière d’ingénieur,<br />

un professionnel qu’il affublait de l’aura de savant. Le modeste étudiant est pour sa<br />

part devenu le savant entrepreneur à la tête d’une firme de 180 employés. Portrait d’une<br />

ingénieure trentenaire expérimentée et d’un ingénieur vétéran fier de son titre.<br />

D’abord, elle n’avait aucune idée de la voie universitaire<br />

qu’elle emprunterait après le cégep. Puis une fois qu’elle<br />

l’a trouvée, on lui en a refusé l’accès. Étudiante en technique<br />

administrative au cégep, elle avait sollicité les conseils de son<br />

père et mue par l’encouragement de ses professeurs et par la<br />

certitude qu’elle poursuivrait des études en ingénierie – en partie<br />

grâce à l’influence positive de sa sœur, étudiante dans ce domaine<br />

– elle a foncé… sur le mur des cours manquants, qu’elle a décidé.<br />

Elle a décidé de les suivre et « Ma sœur a rencontré des professeurs et<br />

leur a dit que je faisais des cours<br />

d’appoint; ils m’ont acceptée »,<br />

raconte l’ingénieure de 30 ans,<br />

conseillère associée pour la firme<br />

de services-conseils Mindcore,<br />

située à Laval.<br />

Dans la tête de Luc Vermette,<br />

l’idée de devenir ingénieur<br />

n’avait même jamais germé. « Je<br />

viens d’une famille modeste et<br />

pour moi, les ingénieurs étaient<br />

des savants! », relate l’ingénieur,<br />

aujourd’hui président-directeur<br />

général de Johnston-Vermette<br />

Groupe Conseil. Amis et<br />

professeurs lui ont insufflé la<br />

dose de motivation nécessaire et après son DEC en électronique,<br />

il s’est lancé dans le baccalauréat en génie électronique à l’<strong>UQTR</strong>.<br />

Attiré aussi par la gestion des ressources humaines, il a par la suite<br />

bifurqué vers le génie in<strong>du</strong>striel et commençait en 1982 son bac dans<br />

cette branche <strong>du</strong> génie.<br />

Il a d’abord choisi l’ÉTS (École de technologie supérieure) qui offrait<br />

une formation collant davantage à celle de son parcours collégial,<br />

mais comme celle-ci n’offrait pas de baccalauréat complet en génie<br />

in<strong>du</strong>striel, il s’est tourné vers l’<strong>UQTR</strong>, l’université qu’il a vue « grandir »,<br />

puisqu’il a grandi à Cap-de-la-Madeleine.<br />

Pour sa part, Sylvia Gilbert affirme avoir opté pour cette université<br />

parce que son bac en génie offrait une formation plus « pratique » que<br />

l’école Polytechnique – qu’elle avait aussi dans sa mire – mais surtout,<br />

« parce que j’avais enten<strong>du</strong> parler <strong>du</strong> fait que les professeurs sont très<br />

près des étudiants, qui ne sont pas considérés comme des numéros »,<br />

ajoute l’ingénieure, mère de deux bambins de cinq mois et trois ans.<br />

Souvenirs d’<strong>UQTR</strong><br />

Sylvia Gilbert ne fut certainement pas un numéro, mais elle a supervisé<br />

plusieurs numéros d’arts de la scène, à titre d’organisatrice, lors de<br />

ses deux premières années de bac (1999-2000 et 2000-2001) des<br />

Génie Shows, présentés dans le cadre des Jeux de génie. Elle a<br />

clôturé ses études dans la victoire, alors que la délégation dont elle<br />

était chef a remporté la première position lors des Jeux de génie.<br />

« Georges (le professeur Georges Ab<strong>du</strong>l-Nour) m’a dit plus tard<br />

“ Et dire que tu étais l’étudiante<br />

un peu turbulente… ”, au sens<br />

où je m’impliquais partout ».<br />

La piqûre des concours l’a<br />

menée, au cours des années<br />

suivantes, en troisième position<br />

de la Compétition canadienne<br />

d’ingénierie et en première place<br />

de la Compétition québécoise<br />

d’ingénierie, grâce au projet<br />

de fin d’études qu’elle avait<br />

réalisé chez son employeur<br />

de l’époque, Limtech. Elle<br />

fut également récipiendaire<br />

<strong>du</strong> premier prix de la Société<br />

canadienne de génie in<strong>du</strong>striel.<br />

Pour couronner le tout, elle est la première et l’unique Canadienne<br />

à avoir remporté le concours international de l’« Institute of In<strong>du</strong>strial<br />

Engineers ». « On me disait que je réussissais à rendre un sujet terne<br />

intéressant; je suis une bonne communicatrice », mentionne-t-elle en<br />

soulignant que toutes ces expériences « extrascolaires » comptent<br />

parmi les souvenirs les plus exaltants de son séjour à l’<strong>UQTR</strong>.<br />

Luc Vermette et Sylvia Gilbert en compagnie <strong>du</strong> directeur de l’École d’ingénierie de l’<strong>UQTR</strong> et<br />

codirecteur de l’INRPME (Institut de recherche sur les PME), Georges Ab<strong>du</strong>l-Nour<br />

Outre le légendaire « refuge d’évasion » de l’<strong>UQTR</strong>, c’est-à-dire<br />

l’UTREK, Luc Vermette évoque, lorsqu’on le questionne sur les<br />

images marquantes de ses études à l’<strong>UQTR</strong>, la bibliothèque, où l’on<br />

travaillait souvent en groupe, mais également ces professeurs que l’on<br />

n’oublie pas.<br />

Aujourd’hui, il honore d’une certaine façon son université, alors que<br />

son entreprise compte une dizaine d’ingénieurs qui y ont été formés.<br />

Il encouragera sans doute ses trois fils (âgés entre 15 et 21 ans)<br />

à opter pour l’<strong>UQTR</strong>, qu’importe le domaine d’études qu’ils choisiront,<br />

car « l’important, c’est d’acquérir l’instruction, pas la finalité ».<br />

janvier février 2010<br />

2009<br />

4JANVIER<br />

4JANVIER<br />

17


Chemins de génie<br />

Le génie et l’humain<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

18<br />

4<br />

L’ingénieur de 50 ans a récolté l’instruction tout en s’outillant pour<br />

mener une carrière fructueuse, qui a débuté dans le secteur in<strong>du</strong>striel,<br />

alors en effervescence à Trois-Rivières. « Au début, je travaillais<br />

davantage avec des techniciens et j’ai un peu douté de la pertinence<br />

de mes études universitaires, relate-t-il. C’est plus tard chez<br />

Norsk Hydro que j’ai vraiment réalisé que ma formation d’ingénieur<br />

m’était vraiment utile ». Après avoir réalisé pendant trois ans des<br />

projets à l’Aluminerie de Bécancour (ABI), il a mis ses compétences<br />

au service de Norsk Hydro, puis de l’Aluminerie de Deschambault.<br />

En 1992, en pleine tourmente économique, alors qu’il œuvrait à titre<br />

de consultant chez ce dernier employeur, « la construction de l’usine<br />

achevait et ça se terminait donc là pour moi. J’ai eu deux offres<br />

d’emploi, à l’Aluminerie de Sept-Îles et<br />

Hydro-Québec à Montréal, mais comme<br />

ma famille et moi ne voulions pas quitter<br />

la région, j’ai décidé de démarrer mon<br />

entreprise », explique-t-il.<br />

En 1993, il rencontrait David Johnston<br />

et fondait avec lui le Groupe-conseil<br />

Johnston-Vermette. Ayant hérité de l’esprit<br />

entrepreneurial de son père et de son<br />

grand-père (ce dernier était cultivateur), il<br />

a décliné quelques offres d’emploi pour<br />

poursuivre la mission de faire fructifier son<br />

entreprise.<br />

Sylvia Gilbert a également cumulé<br />

quelques expériences en entreprise avant<br />

de découvrir qu’elle possédait aussi la<br />

flamme de l’entrepreneuriat. Elle a d’abord<br />

accepté, en 2003, l’offre de Bombardier Aéronautique, où elle a<br />

occupé un poste de gestionnaire de projets en amélioration continue.<br />

Elle a ensuite saisi l’opportunité d’accomplir le même type de tâche<br />

chez Pratt & Whitney Canada, où elle fut plus tard sous-directrice<br />

responsable de l’amélioration continue. « En même temps, j’ai suivi des<br />

cours chez Promédia (école d’animation et d’information télévisuelle)<br />

et je faisais de la radio à CIBL. Puis en 2006, j’ai arrêté lorsque j’ai eu mon<br />

premier enfant », poursuit-elle.<br />

Au moment où il fallait mettre fin à la maternité à temps plein, sa sœur,<br />

qui se trouvait alors sans emploi, lui proposa de démarrer avec elle<br />

et leur père une entreprise de génie-conseil. La firme Service Conseil<br />

Mindcore démarrait ainsi en 2007. Elle offre conseils et formation<br />

en optimisation de processus d’affaires. Après seulement deux ans<br />

d’existence, ses fondateurs songent aujourd’hui à offrir des conseils<br />

en amélioration continue aux entreprises <strong>du</strong> secteur des services,<br />

qui s’ajouteraient à celles des secteurs de la fabrication et de la<br />

conception.<br />

La firme de Luc Vermette, née de la fusion de six entreprises, offre<br />

pour sa part des services d’ingénierie multidisciplinaire pour toutes<br />

les phases des projets in<strong>du</strong>striels de ses entreprises clientes. Les<br />

procédés mécaniques et électriques se sont ajoutés à la métallurgie,<br />

l’assise des services de la firme, qui possède des bureaux à Cap-dela-Madeleine,<br />

Montréal, Trois-Rivières et Gentilly. « Nous avons aussi<br />

développé une spécialisation en énergie nucléaire, en plus des pâtes<br />

et papier et <strong>du</strong> pétrole », signale Luc Vermette.<br />

Sylvia Gilbert en compagnie de sa sœur, Valérie Gilbert également<br />

diplômée de génie in<strong>du</strong>striel à l’<strong>UQTR</strong>, et Luc Vermette <strong>du</strong>rant leurs<br />

passages à l’<strong>UQTR</strong>.<br />

Ce dernier dirige aujourd’hui 180 employés, « mais ce nombre<br />

fluctue au gré des soubresauts de l’économie », souligne l’ingénieur.<br />

La compétition est féroce en services-conseils d’ingénierie et lorsqu’il<br />

faut en plus faire face aux crises économiques, conserver en poste ou<br />

pouvoir rappeler des employés, le tout constitue un tour de force et un<br />

défi qui nourrit le pdg de Johnston-Vermette. « Nous sommes partis de<br />

rien pour bâtir cette entreprise. Il y a parfois des tempêtes et garder le<br />

personnel à bord n’est pas toujours facile », ajoute-t-il.<br />

Il apprécie cependant se retrouver à nouveau dans la peau de<br />

« l’ingénieur de terrain » et délègue d’ailleurs parfois ses fonctions de<br />

gestion afin de se plonger dans les projets techniques. Car il tire aussi<br />

sa fierté de cette part de la profession :<br />

obtenir la confiance des clients n’est<br />

pas chose aisée et certains projets l’ont<br />

particulièrement marqué, affirme-t-il.<br />

« Je suis fier d’être ingénieur. Certains<br />

d’entre nous sont prétentieux, mais je<br />

pense que je ne le suis pas », mentionne<br />

celui qui effectue aujourd’hui la tournée<br />

des écoles, s’étant donné pour mission<br />

d’inoculer aux jeunes la force de la<br />

persévérance. « Il m’en a fallu pour finir<br />

mon université… », laisse-t-il tomber.<br />

La persévérance est aussi le moteur de<br />

Sylvia Gilbert, qui doit parfois faire face<br />

aux réalités plus masculines de l’univers<br />

des ingénieurs. « Je me suis déjà fait<br />

engueuler par un homme et aucun des<br />

hommes qui étaient à proximité n’avait<br />

réagi », relate-t-elle.<br />

« Pour les hommes, “ l’affront ” de la femme ingénieure est décuplé<br />

lorsque celle-ci œuvre dans l’amélioration continue, qui consiste<br />

notamment à ébranler les colonnes <strong>du</strong> temple (l’entreprise cliente) »,<br />

souligne-t-elle.<br />

N’empêche que ce pouvoir de transformer pour améliorer s’avère<br />

l’un des aspects de son métier qui fait vibrer Sylvia Gilbert.<br />

« Le fait d’avoir un impact positif sur l’entreprise et sur la vie des gens.<br />

On rend les choses meilleures et on poursuit notre chemin. Laisser<br />

une trace tout en ayant la chance de toucher plusieurs domaines est<br />

très stimulant ».<br />

La médaille a un revers, souligne l’ingénieure. Ainsi se rappelle-t-elle<br />

cet atelier de trois semaines qu’elle avait supervisé chez Bombardier.<br />

L’heure était aux réaménagements et <strong>du</strong> coup, aux mises à pied.<br />

Alors que Sylvia Gilbert et son équipe soumettaient leur projet de<br />

rationalisation au comité de direction de l’entreprise, l’un des employés<br />

qui avaient déjà reçu leur lettre de congédiement fit irruption dans la<br />

salle de réunion, vêtu d’un habit sombre, arborant la cravate. « Il a dit :<br />

“ Je viens de quitter les funérailles auxquelles j’assistais pour vous dire<br />

que je sais que ce que l’on fait maintenant est ce qui va sauver les<br />

emplois de nos enfants… ” », raconte-t-elle.<br />

Le génie in<strong>du</strong>striel, c’est aussi le génie humain et Sylvia Gilbert<br />

n’oubliera jamais cet homme. ❏


Membre un jour,<br />

membre toujours!


Le Département de<br />

génie mécanique à l’<strong>UQTR</strong><br />

Jonathan St-Arnaud,<br />

professionel au<br />

Département de<br />

génie mécanique.<br />

Tourné vers l’avenir<br />

Par Ariane Normand<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

20<br />

4<br />

Le Département de génie mécanique de L’<strong>UQTR</strong> fête ses vingt-cinq ans d’existence<br />

cette année. Un quart de siècle plus tard, on peut constater que le programme de<br />

baccalauréat a su aisément se distinguer sur l’échiquier québécois, notamment<br />

grâce à la dynamique équipe de professeurs qui y mène des recherches<br />

d’envergure internationale. Voyage au pays <strong>du</strong> génie mécanique trifluvien.<br />

Dans les sociétés in<strong>du</strong>strialisées, les machines et autres instruments<br />

sont omniprésents dans tous les domaines. De leur conception à<br />

leur recyclage, en passant par leur fabrication et leur entretien, les<br />

ingénieurs en mécanique effectuent un travail complexe. Et comme<br />

l’offre est abondante avec la mondialisation, rester compétitif n’est pas<br />

une mince tâche. Les ingénieurs doivent donc travailler avec ardeur<br />

dans le but d’affiner leurs principes de conception et de fabrication.<br />

L’objectif est double : ré<strong>du</strong>ction des coûts et hausse de la pro<strong>du</strong>ctivité<br />

et de la performance.<br />

À l’<strong>UQTR</strong>, le Département de génie mécanique forme des ingénieurs<br />

polyvalents qui appliquent aisément les connaissances acquises <strong>du</strong>rant<br />

leur formation. En effet, les étudiants ont la chance de se familiariser<br />

avec le milieu <strong>du</strong> travail grâce à des stages en entreprise; jusqu’à<br />

trois activités de ce genre leur sont offertes <strong>du</strong>rant leur cheminement<br />

scolaire.<br />

Un département qui a le vent dans les voiles<br />

Vingt-cinq ans après sa création, le baccalauréat en génie mécanique<br />

offert à l’<strong>UQTR</strong> est loin de s’essouffler. Maintes améliorations ont<br />

été apportées au programme, notamment en ce qui a trait aux<br />

cours offerts et à l’équipement des laboratoires. Plus encore, c’est<br />

littéralement <strong>du</strong> « génie humain » qui est offert grâce à un excellent ratio<br />

professeur/étudiant; l’encadrement se fait ainsi de façon plus<br />

personnalisée, un avantage qui attire de nombreux étudiants. Cet<br />

atout se répercute également sur les aptitudes sociales des étudiants,<br />

reconnus pour leur facilité à travailler en équipe dans les milieux de<br />

travail.<br />

Avec sept professeurs à temps plein et une centaine d’étudiants au<br />

baccalauréat, le département est résolument tourné vers l’avenir et vise<br />

désormais à implanter une maîtrise conjointe en ingénierie, dont l’un<br />

des profils serait spécialisé en génie mécanique. Il est par ailleurs déjà<br />

possible de faire des études de troisième cycle en génie à Trois-Rivières<br />

grâce à une collaboration avec l’Université <strong>du</strong> Québec à Chicoutimi, qui<br />

offre dorénavant par extension son doctorat en ingénierie à l’<strong>UQTR</strong>.<br />

Malgré l’absence d’un programme de cycles supérieurs en son sein, le<br />

département a su se tailler une place enviable à l’échelle nationale et<br />

internationale. Des professeurs aussi engagés que motivés ont réussi<br />

à former des équipes de recherches chevronnées en recrutant des<br />

chercheurs et des étudiants prometteurs; les projets foisonnent, en<br />

recherche fondamentale comme dans le développement de nouveaux<br />

pro<strong>du</strong>its. Demagna Koffi, directeur <strong>du</strong> département, n’est pas étranger<br />

à ce succès. Fort de son expérience en coopération scientifique<br />

internationale, il a entrepris des démarches auprès de l’Université<br />

de Lomé au Togo afin de créer ce qui est devenu en 2005 le Centre


Luc Laperrière,<br />

professeur au Département<br />

de génie mécanique.<br />

CAO-Calcul (ERICCA), dirigée par les professeurs Vincent François et<br />

Jean-Christophe Cuillière, travaille depuis 1990 au développement de<br />

nouveaux outils afin de faciliter l’utilisation des méthodes de simulation<br />

numérique <strong>du</strong> comportement de systèmes physiques dans le cadre de<br />

l’utilisation de la CAO. L’objectif <strong>du</strong> travail des chercheurs de l’ERICCA<br />

est de pouvoir utiliser la simulation numérique de comportement<br />

pour tester ou valider une idée de conception le plus rapidement<br />

possible. La simulation numérique constitue un progrès considérable<br />

puisqu’elle augmente grandement la compétitivité, tout en diminuant<br />

le temps de développement des nouveaux pro<strong>du</strong>its. Cette technologie<br />

est d’ailleurs utilisée dans l’ensemble des étapes <strong>du</strong> cycle de vie d’un<br />

nouveau pro<strong>du</strong>it.<br />

De la théorie à l’application<br />

C’est souvent la demande de l’in<strong>du</strong>strie qui mène les travaux de<br />

développement de pro<strong>du</strong>its, et le Département de génie mécanique<br />

ne fait pas exception à cette règle. En effet, il offre des services<br />

d’analyse aux entreprises privées grâce à l’implication et l’expertise<br />

des professeurs.<br />

Formule SAE :<br />

Les étudiants <strong>du</strong><br />

programme de génie<br />

mécanique constituent<br />

le cœur de l’équipe<br />

responsable <strong>du</strong> projet<br />

de conception et de<br />

fabrication d’un prototype<br />

de voiture de course<br />

pour une compétition<br />

internationale, la<br />

Formule SAE.<br />

février 2010<br />

21<br />

4JANVIER 2009<br />

Afrique-Canada de Transfert et d’Adaptation de Technologies (CACTAT).<br />

Grâce à son excellente compréhension de la problématique africaine en<br />

matière de développement scientifique, technologique et d’innovation,<br />

M. Koffi travaille avec son équipe comprenant des professeurs<br />

d’autres départements de l’<strong>UQTR</strong> et aussi d’autres universités<br />

canadiennes à favoriser le transfert et l’adaptation de technologies<br />

québécoises et canadiennes en Afrique. Pour l’<strong>UQTR</strong>, un tel projet<br />

contribue évidemment au rayonnement international, mais aussi à des<br />

retombées socioéconomiques puisque plusieurs emplois peuvent être<br />

générés par les projets <strong>du</strong> CACTAT.<br />

La puissance <strong>du</strong> numérique<br />

La recherche fondamentale menée en génie mécanique à l’<strong>UQTR</strong>,<br />

pointue et précise, est dans la lignée de ce qui se fait mondialement, et<br />

elle fait couramment l’objet d’articles et de conférences. Notamment,<br />

des recherches sont menées sur la conception assistée par ordinateur<br />

(CAO), une méthode qui permet de concevoir, de tester virtuellement et<br />

de réaliser autant des pro<strong>du</strong>its manufacturés que les machines pour les<br />

fabriquer. Plus spécifiquement, l’Équipe de Recherche en Intégration<br />

Lors de sa formation, l’étudiant est aussi confronté à des situations<br />

réelles dont il doit résoudre les problèmes immédiats et prévoir ceux<br />

à venir. Cette pratique est concrète et stimulante pour l’étudiant, qui<br />

devra d’ailleurs mener une recherche de ce type par lui-même à la fin<br />

de son baccalauréat. Le projet de fin d’études a en effet pour objectif<br />

de permettre à l’étudiant de développer sa capacité à rendre concrètes<br />

les connaissances acquises. Il fait ainsi un travail en étroite collaboration<br />

avec une in<strong>du</strong>strie, un centre de recherche ou un laboratoire, et ce,<br />

sous la supervision d’un professeur. Ces dernières années, des travaux<br />

très intéressants ont été menés à bien par des étudiants, par exemple :<br />

une plieuse de boîtes de carton, l’analyse énergétique d’un magasin<br />

de détail afin de déterminer des mesures d’efficacité énergétique et la<br />

conception d’un système à air comprimé.<br />

Des éco-matériaux pour<br />

les applications de demain<br />

Gilbert Lebrun et Lotfi Toubal, engagés au Département de génie<br />

mécanique au cours des deux dernières années, ont démarré leurs<br />

activités de recherche sur les matériaux composites à base de fibres<br />

et de matrices biodégradables. Spécialiste des matériaux composites,


JANVIER 2009 février 2010<br />

22<br />

4<br />

M. Lebrun possède une vaste expérience <strong>du</strong> domaine, acquise tant en<br />

in<strong>du</strong>strie qu’à travers ses travaux de recherche sur le sujet. Il a travaillé<br />

notamment en recherche et développement de procédés de moulage<br />

de pièces, de même que sur la caractérisation et la conception de<br />

pro<strong>du</strong>its en composites pour l’in<strong>du</strong>strie nautique et aérospatiale.<br />

M.Toubal est expert de l’endommagement et <strong>du</strong> contrôle destructif<br />

et non destructif des matériaux, expertises directement liées aux<br />

problématiques sous-jacentes au créneau de recherche ciblé.<br />

Un plan stratégique<br />

de développement<br />

de la recherche<br />

Ces deux nouveaux professeurs<br />

ont apporté une impulsion<br />

particulière à la mise sur pied et à la<br />

promotion d’un projet de recherche<br />

fédérateur au Département de<br />

génie mécanique portant sur les<br />

éco-matériaux. Ce secteur d’avenir<br />

allie génie mécanique, procédés de<br />

fabrication <strong>du</strong> papier et matériaux<br />

composites. L’intérêt, le potentiel<br />

et les applications futures de ces<br />

matériaux sont énormes et l’<strong>UQTR</strong>,<br />

via le CIPP, est bien positionnée<br />

pour devenir un acteur clé en<br />

recherche et développement dans<br />

ce domaine. Le Département,<br />

avec la contribution de l’ensemble<br />

des professeurs, en a d’ailleurs<br />

fait le point de mire de son plan<br />

stratégique de développement<br />

de la recherche dont la mise<br />

en application a démarré il y a<br />

quelques mois. Ce plan capitalise<br />

sur les priorités stratégiques de<br />

l’<strong>UQTR</strong> mises de l’avant dans son<br />

plan quinquennal.<br />

Jean-Christophe Cuillière et Vincent François,<br />

professeurs au Département de génie mécanique.<br />

Luc Laperrière, professeur au Département de génie mécanique, a<br />

œuvré pendant près de quinze ans au Centre de recherches en pâtes<br />

et papiers (le CRPP, maintenant lié au CIPP) comme membre régulier,<br />

pour y devenir chercheur associé par la suite. Il s’est impliqué dans<br />

la mise sur pied <strong>du</strong> CIPP en participant à l’installation <strong>du</strong> « cerveau<br />

électronique » de l’usine pilote, soit le système de contrôle distribué<br />

(ou DCS), un outil de gestion extrêmement flexible et performant.<br />

Il est également l’un des dix-sept membres canadiens <strong>du</strong> prestigieux<br />

Collège International pour la Recherche en Pro<strong>du</strong>ctique (CIRP),<br />

un regroupement sélectionné de quelque cinq cents chercheurs<br />

dans quarante pays, au sein <strong>du</strong>quel il s’implique dans divers projets<br />

internationaux.<br />

Aujourd’hui, M. Laperrière investit beaucoup d’énergie dans la<br />

formation des étudiants, entre autres par la supervision de projets de<br />

fin d’études de baccalauréat. Ayant le mandat de piloter la création <strong>du</strong><br />

nouveau Laboratoire de mécanique et éco-matériaux <strong>du</strong> département,<br />

il vise ainsi à stimuler l’intérêt des étudiants prometteurs envers les<br />

études de cycles supérieurs dans le domaine de la conception et<br />

de la fabrication de matériaux éco-composites. Il permet par ailleurs<br />

d’établir une synergie départementale remarquable autour de<br />

ce nouveau thème rassembleur, auquel tous les professeurs <strong>du</strong><br />

département apportent quelque chose de distinctif par leur expertise.<br />

Ce nouveau Laboratoire devrait permettre au département d’innover<br />

en recherche par l’intégration de deux domaines de recherche fort<br />

actifs à l’échelle internationale, à savoir : les CFN (composites à fibres<br />

naturelles) et les PPF (pro<strong>du</strong>its papetiers fonctionnels). Parmi les<br />

utilisations potentielles de tels matériaux, mentionnons le domaine<br />

des transports, notamment dans<br />

l’in<strong>du</strong>strie aéronautique, ferroviaire et<br />

nautique, secteurs à forte visibilité et<br />

importants au niveau de l’économie<br />

<strong>du</strong> Québec et <strong>du</strong> Canada.<br />

Implication<br />

étudiante :<br />

Les étudiants de génie<br />

mécanique sont nombreux<br />

à s’impliquer dans diverses<br />

associations et projets<br />

étudiants : Compétition<br />

multidisciplinaire d’ingénierie<br />

(CEIM), Association des étudiants<br />

en génie mécanique de l’<strong>UQTR</strong>,<br />

Association ingénierie Trois-Rivières<br />

(ITR), SAE mini-baja, Formule SAE, etc.<br />

Yves Dubé, professeur au Département de Génie mécanique et Marc Lefebvre,<br />

étudiant au doctorat.<br />

Le génie mécanique<br />

au service de<br />

l’environnement<br />

On sait que les gaz à effet de serre<br />

causés par les automobiles sont au<br />

cœur de nombreuses recherches<br />

menées mondialement. Ici même à<br />

l’<strong>UQTR</strong>, des ingénieurs de l’Institut<br />

de recherche sur l’hydrogène (IRH)<br />

se démènent afin de trouver de<br />

nouvelles solutions plus vertes.<br />

La modification de moteurs y est<br />

possible grâce à la présence d’un<br />

banc d’essai qui permet de mesurer<br />

la performance de ceux-ci.<br />

Professeur au Département de<br />

génie mécanique, Yves Dubé<br />

supervise à l’IRH des projets<br />

touchant à l’instrumentation et à la<br />

transformation de moteurs adaptés<br />

pour les carburants renouvelables.<br />

Avec son équipe, dont font partie des<br />

étudiants de maîtrise et de doctorat<br />

ainsi que plusieurs stagiaires, il modifie présentement des moteurs<br />

à essence conventionnels afin de les faire fonctionner à l’hydrogène<br />

ou autres carburants renouvelables. Si la commercialisation d’un tel<br />

pro<strong>du</strong>it n’est pas pour demain, l’avenir d’un moteur à l’hydrogène<br />

semble toutefois très prometteur. En collaboration avec le Groupe de<br />

recherche en électronique in<strong>du</strong>strielle (GRÉI) dirigé par Pierre Sicard,<br />

professeur au Département de génie électrique et informatique, un<br />

projet de gestion d’un véhicule urbain à carburants multiples est aussi<br />

en cours à l’IRH, toujours dans un objectif environnemental. ❏<br />

Éco-matériaux :<br />

Matériaux répondant aux critères habituels, mais<br />

répondant également à des critères environnementaux<br />

tout au long de leur cycle de vie. Ils combinent des<br />

matériaux nouveaux, écologiques<br />

et recyclables.


L’<strong>UQTR</strong> bien placée pour<br />

les programmes en génie.<br />

Voici quelques exemples :<br />

Génie chimique<br />

Baccalauréats<br />

- Baccalauréat en génie chimique<br />

Maîtrises<br />

- Maîtrise en sciences des pâtes et papier<br />

Autres programmes de deuxième cycle<br />

- Programme court de 2 e cycle en sciences des<br />

pâtes et papiers<br />

Doctorats<br />

- Doctorat en génie papetier<br />

Génie électrique et génie informatique<br />

Baccalauréats<br />

- Baccalauréat en génie électrique<br />

- Baccalauréat en génie électrique<br />

(concentration génie informatique)<br />

Maîtrises<br />

- Maîtrise en génie électrique<br />

Autres programmes de deuxième cycle<br />

- Programme court de 2 e cycle en efficacité énergétique<br />

Doctorats<br />

- Doctorat en génie électrique<br />

Génie in<strong>du</strong>striel<br />

Certificats et programmes<br />

courts de premier cycle<br />

- Certificat en santé et sécurité au travail<br />

Baccalauréats<br />

- Baccalauréat en génie in<strong>du</strong>striel<br />

Maîtrises<br />

- Maîtrise en génie in<strong>du</strong>striel<br />

- Maîtrise en sécurité et hygiène in<strong>du</strong>strielles<br />

Autres programmes de deuxième cycle<br />

- DESS en génie in<strong>du</strong>striel<br />

Doctorats<br />

- Doctorat en ingénierie<br />

Génie mécanique<br />

Baccalauréats<br />

- Baccalauréat en génie mécanique<br />

Maîtrises<br />

- Maîtrise en développement<br />

Doctorats<br />

- Doctorat en ingénierie


L’Association des diplômées et diplômés<br />

de l’<strong>UQTR</strong> est fière de vous annoncer le<br />

renouvellement de deux partenariats majeurs.<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

24<br />

4<br />

En effet, en octobre dernier, une nouvelle entente avec<br />

La Personnelle, Assurance de groupe, auto et habitation<br />

était renouvelée avec votre association. Le deuxième plus<br />

grand assureur de groupe au Canada vous donne accès<br />

à des rabais qui ne sont pas offerts au grand public! Des<br />

privilèges et des taux préférentiels vous sont proposés, et ce,<br />

tout simplement parce que vous êtes un diplômé de l’<strong>UQTR</strong>!<br />

De plus, l’<strong>UQTR</strong>, en collaboration avec la Banque MBNA Canada,<br />

a également conclu un contrat relativement à l’utilisation de<br />

cartes de crédit affinités. Offrant des avantages considérables,<br />

par exemple :<br />

• Taux d’intérêt très avantageux;<br />

• Aucuns frais annuels;<br />

• Protection contre la fraude;<br />

• Avantages liés aux achats;<br />

• Service à la clientèle 24 heures sur 24.<br />

Cette carte est pensée et conçue pour vos besoins. De plus, en<br />

choisissant MBNA, vous encouragez votre association à<br />

poursuivre ses activités et à en faire toujours davantage<br />

pour vous!<br />

Ces privilèges ne s’adressent qu’à vous. Nous travaillons sans<br />

relâche afin de vous offrir des partenariats avantageux pour vous.<br />

Notre objectif premier est de vous permettre un accès à des<br />

services de qualité tout en profitant de taux privilégiés.<br />

Avis aux diplômés membres de l’Association des<br />

diplômées et diplômés de l’<strong>UQTR</strong><br />

Ces ententes avec les deux partenaires de l’Association impliquent<br />

la transmission d’informations destinées aux diplômés membres<br />

de l’Association.<br />

Les membres désirant ne pas recevoir ces informations sont priés<br />

de compléter l’avis de refus ci-dessous.<br />

Association des diplômées et diplômés de l’<strong>UQTR</strong><br />

3351, boul. des Forges, C.P. 500<br />

Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7<br />

Téléphone : 819 376-5151<br />

Sans frais : 1 866 347-8787<br />

Courriel : add@uqtr.ca<br />

MESSAGE IMPORTANT AUX DIPLÔMÉS<br />

Possibilité de retrait de votre nom de la liste nominative<br />

L’Association des diplômées et diplômés de l’<strong>UQTR</strong> vous offre la possibilité<br />

de retirer votre nom de la liste nominative communiquée à ses partenaires.<br />

L’Association, qui regroupe maintenant près de 60 000 membres, est<br />

en mesure d’établir des ententes avec des fournisseurs de services qui<br />

consentent à vous accorder des privilèges. Ces ententes prévoient<br />

que l’Association transmet une liste de ses membres (noms, adresses<br />

personnelles, numéros de téléphone) aux fournisseurs concernés, et<br />

uniquement à ces fournisseurs, lesquels peuvent les utiliser à des fins de<br />

prospection commerciale ou philanthropique.<br />

Si vous désirez que votre nom soit retranché de cette liste, veuillez remplir<br />

le coupon ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante : Association des<br />

diplômées et diplômés de l’<strong>UQTR</strong>, Réf. : Communications des partenaires,<br />

C.P. 500, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7; ou nous écrire, en incluant<br />

votre nom et votre adresse, par courriel : add@uqtr.ca<br />

Je désire retrancher mon nom de la liste nominative<br />

Nom :<br />

Adresse :<br />

Numéro de téléphone :


Grandes Retrouvailles<br />

des Patriotes<br />

550 personnes<br />

étaient au rendez-vous!<br />

Le 26 septembre 2009 restera longtemps<br />

gravé dans la mémoire des athlètes<br />

qui ont fait partie de la grande famille<br />

sportive des Patriotes. En effet,<br />

c’est dans le cadre des fêtes <strong>du</strong> 40 e<br />

anniversaire de sa fondation que l’<strong>UQTR</strong><br />

a convié tous ses anciens sportifs aux<br />

premières Grandes Retrouvailles des<br />

Patriotes qui ont eu lieu au Centre de<br />

l’activité physique et sportive (CAPS).<br />

L’organisation des Patriotes a couronné la journée en procédant<br />

au dévoilement <strong>du</strong> Temple de la renommée des Patriotes qui<br />

a tenu à rendre hommage à quatre de ses anciens membres,<br />

qui ont contribué à faire de l’équipe Les Patriotes une fierté<br />

pour l’<strong>UQTR</strong> : Mme Cécile Pinsonnault (basketball), M. Yvon Lamarche<br />

(basketball), M. Robert Beaudoin (développement <strong>du</strong> sport d’excellence<br />

interuniversitaire) et M. Jean-François Grenier (développement <strong>du</strong><br />

sport d’excellence à l’<strong>UQTR</strong>). De plus, un premier groupe de<br />

vingt étudiants-athlètes, entraîneurs et dirigeants ont également été<br />

officiellement intronisés.<br />

février 2010<br />

25<br />

4JANVIER 2009<br />

Visitez cette page pour voir toutes les photos :<br />

www.uqtr.ca/rendez-vous2009<br />

Tournoi de golf des anciens Patriotes<br />

le 11 juin prochain!<br />

Patriotes, vous avez adoré cette expérience et nous le savons! Nous<br />

avons enten<strong>du</strong> votre demande et sommes heureux de vous annoncer<br />

la tenue d’un Tournoi de golf le 11 juin 2010. Surveillez vos courriels,<br />

une invitation vous sera envoyée sous peu.<br />

Responsable : Daniel Payette<br />

Téléphone : 819-376-5011, poste 2562<br />

Courriel : daniel.payette@uqtr.ca<br />

Au plaisir<br />

de vous y rencontrer<br />

à nouveau !


Que devenez-vous<br />

en voyage<br />

Une autre façon de nous donner des nouvelles! Transmettez-nous<br />

une photo de vous avec votre magazine energia en voyage autour<br />

<strong>du</strong> monde! C’est simple : energia@uqtr.ca<br />

Marie-Claude Chouinard<br />

Biologie médicale - 2008<br />

François Trahan<br />

Génie mécanique - 2008<br />

Marie-Claude travaille dans les laboratoires d’Héma-Québec<br />

à Montréal et François poursuit ses études. La photo a été<br />

prise lors d’un séjour à San Francisco cet automne près<br />

<strong>du</strong> Golden Gate Bridge (côté Sausalito).<br />

Lily Clément<br />

Lily travaille à l’<strong>UQTR</strong> depuis<br />

maintenant 30 ans. Elle occupe<br />

le poste de commis aux<br />

communications au Service des<br />

communications. La photo a été<br />

prise devant le Vatican à Rome,<br />

lors de son voyage, en août 2009.<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

26<br />

4<br />

Voici une photo prise le<br />

12 mars 2009, par 4 diplômés<br />

de l’<strong>UQTR</strong> à Alpe d’Huez,<br />

dans les Alpes. Nous pouvons<br />

apercevoir de gauche à droite :<br />

Linda Langevin<br />

Psychologie - 2004<br />

Intervention psychosociale - 2008<br />

Jean-Pierre Paradis<br />

Enseignement de l’é<strong>du</strong>cation<br />

physique - 1975<br />

Ancien Patriote et retraité de<br />

l’enseignement et de la Direction<br />

de la protection de la jeunesse depuis juin 2008.<br />

Michelle Weber<br />

Enseignement de l’é<strong>du</strong>cation physique - 1973<br />

Ancienne Patriote et retraitée de l’enseignement depuis 2 ans.<br />

Louis Beaudet<br />

Géographie - 1973, Science de l’é<strong>du</strong>cation - 1983,<br />

Enseignement <strong>du</strong> français au primaire - 1986, ancien Patriote<br />

et retraité de l’enseignement depuis 2006.<br />

Alain Guilbert<br />

Enseignement de l’é<strong>du</strong>cation physique - 1979,<br />

retraité de l’enseignement.<br />

Linda est ici photographiée devant la tour de Pise.<br />

L’été dernier, elle a eu l’opportunité de visiter<br />

l’Italie entre autres les villes de Rome, Naples, Pompéi,<br />

Loro Ciufenna (Toscane), Pise, Venise et les cinq terres.<br />

Elle est revenue la tête remplie de paysages magnifiques<br />

et de sites historiques incroyables. Présentement, elle<br />

complète un baccalauréat par cumul de certificats et est<br />

travailleuse autonome depuis 1998 en massothérapie.<br />

Dans sa pratique, elle utilise l’approche psychocorporelle.<br />

Marie-Andrée Rousseau<br />

Communication sociale - 2009<br />

Julie Ayotte<br />

Enseignement<br />

au secondaire - 1999<br />

Julie est enseignante de français depuis<br />

10 ans à la Commission scolaire de Laval.<br />

Sa vie est truffée de voyages et depuis<br />

quelques années, elle s’adonne à la<br />

coopération internationale. Après le<br />

Bénin et Haïti, elle nous envoie des<br />

nouvelles d’Antigua, Guatemala,<br />

où elle accompagne des stagiaires<br />

<strong>du</strong> Programme Découverte de<br />

l’organisation Horizon Cosmopolite.<br />

Marie-Andrée travaille comme assistante étudiante au Service <strong>du</strong><br />

partenariat et <strong>du</strong> soutien au développement universitaire à l’<strong>UQTR</strong>,<br />

plus précisément aux relations avec les diplômés. Elle fait<br />

présentement sa maîtrise en communication sociale. Cette photo<br />

a été prise lors d’un voyage à Las Vegas sur une des nombreuses<br />

passerelles qui traverse le célèbre Las Vegas Boulevard,<br />

mieux connu sous le nom de « Strip ».


Les publications de nos diplômés<br />

Sur le parvis des nuages<br />

Par Marcil Cossette<br />

Tra<strong>du</strong>ction - 1980<br />

Plaisirs gourmands 1885-1979<br />

Par Rose-Line Brasset<br />

Études littéraires - 1999<br />

et Jacques Saint-Pierre<br />

Originaire de la Mauricie, Marcil Cossette habite à Shawinigan. Il a fait<br />

carrière dans l’enseignement, tout en animant des ateliers d’écriture<br />

pour les jeunes et pour les a<strong>du</strong>ltes. Après avoir touché au conte, à la<br />

nouvelle et à la chronique, il se consacre maintenant à la poésie. Sur le<br />

parvis des nuages est son premier recueil.<br />

La beauté de la nature et les départs des êtres chers, l’enfance d’hier<br />

et d’aujourd’hui, la beauté intérieure et celle des petites choses :<br />

Sur le parvis des nuages se présente comme la porte d’entrée<br />

au monde sensible, aux questionnements sur la mort et ce qu’il<br />

reste de soi.<br />

Pour cet auteur, la poésie est une convocation, un appel lancé aux<br />

âmes ou aux pierres, un lieu où les voix reviennent de très loin pour<br />

réveiller les petits bonheurs <strong>du</strong> quotidien, ceux de l’enfance et ceux<br />

de demain.<br />

Le dernier vers de Dame Sandrine<br />

Par Serge Baril<br />

Enseignement des arts plastiques,<br />

art dramatique - 2007<br />

Le Dernier vers de Dame Sandrine est une parodie de littérature<br />

théâtrale, où le suspense est constant, et où verve, texte et didascalies<br />

se confondent. Mais meurtre et mystère sont aussi au rendez-vous…<br />

Cette pièce propose une approche stylistique qui prend de légères<br />

distances par rapport aux conventions normalement respectées, où<br />

rimes, pieds et vers donnent le rythme d’une mesure dans la portée.<br />

C’est un régal pour les oreilles, une mine de références pour l’intellect,<br />

une fantaisie pour l’acteur et l’euphorie pour l’érudit.<br />

M. Baril est enseignant en art dramatique au sein de la Commission<br />

scolaire <strong>du</strong> Chemin-<strong>du</strong>-Roy. Directeur artistique <strong>du</strong> Théâtre des Poêles<br />

à Bois, comédien et metteur en scène, il est également improvisateur<br />

et monologuiste. De ce fait, il travaille beaucoup la thérapie par le rire<br />

avec son spectacle humoristique Besoin de rire.<br />

Communicatrice de métier, Rose-Line Brasset est également<br />

journaliste et a publié des centaines d’articles touchant<br />

particulièrement les arts, la famille, la vie en société et les voyages.<br />

Elle avoue avoir un sérieux penchant pour les plaisirs gourmands…<br />

Les photos et les légendes de cet ouvrage vous rappelleront de doux<br />

souvenirs et ressusciteront en vous des odeurs et des saveurs que<br />

vous pensiez avoir complètement oubliées. De la ferme à la table, de<br />

la boîte à lunch à la cafétéria, vous découvrirez toutes les facettes<br />

de l’univers de la nourriture au cours <strong>du</strong> dernier siècle : pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong><br />

terroir, repas de fêtes, pique-niques, enseignement de la cuisine,<br />

casse-croûte, cuisine de chef, etc. Vous constaterez que faire son<br />

marché était une activité de socialisation autant qu’une obligation<br />

de la vie.<br />

Cet ouvrage se déguste avec les yeux, bien sûr, mais également avec<br />

un brin d’imagination. L’odorat et le goût y trouveront aussi leur compte.<br />

La table est mise, venez profiter <strong>du</strong> bon manger !<br />

Ce sera formidable!<br />

Par Mario Bergeron<br />

Enseignement secondaire :<br />

Français et sciences sociales - 1995<br />

Études québécoises - 2006<br />

« Mon amour pour l’histoire et ma ville natale », ce sont les mots<br />

employés par M. Bergeron lorsqu’on lui demande ce qui l’a inspiré<br />

à écrire cet ouvrage. Ce livre se veut une comédie qui se déroule à<br />

Trois-Rivières au cours <strong>du</strong> dernier quart <strong>du</strong> XIX e siècle. Le roman<br />

présente, avec une rigueur sociohistorique, une tranche de vie sociale<br />

des habitants de la ville à cette époque. Le livre comporte des chroniques<br />

quotidiennes et chaque chapitre relate une petite histoire complète,<br />

mettant en vedette l’enfant, le jeune homme et le jeune a<strong>du</strong>lte Joseph<br />

Tremblay, admirateur de la modernité, mais qui doit évoluer dans un<br />

univers où la tradition prédomine.<br />

M. Bergeron caresse actuellement quelques projets qu’il voudrait bien<br />

voir se réaliser. Entre autres, l’amélioration continue de ses romans déjà<br />

rédigés, afin de les voir éventuellement se transformer en publications.<br />

Aussi, poursuivre la création d’autres histoires et rencontrer le public à<br />

l’occasion de salons <strong>du</strong> livre sont également des projets qui lui tiennent<br />

à cœur. En ce sens, c’est avec une grande joie qu’il a participé, entre<br />

1998 et 2004, à 37 de ces événements.<br />

février 2010<br />

27<br />

4JANVIER 2009


TÊTE D’AFFICHE<br />

Josée Provençal<br />

Histoire – 2004<br />

TÊTE D’AFFICHE<br />

Luc Laperrière<br />

Génie manufacturier - 1987<br />

JANVIER 2009 février 2010<br />

28<br />

4<br />

Mme Provençal est directrice <strong>du</strong> développement<br />

international de l’Association québécoise pour<br />

la maîtrise de l’énergie (AQME) en plus d’être<br />

coordonnatrice <strong>du</strong> Réseau d’expertises en<br />

maîtrise de l’énergie (REME). Elle œuvre à mettre en<br />

commun l’effort des acteurs <strong>du</strong> milieu de l’énergie<br />

au Québec, en plus de les appuyer dans la<br />

poursuite <strong>du</strong> développement et de l’innovation.<br />

Elle est heureuse de participer aux succès d’un<br />

marché en pleine effervescence et porteur d’avenir,<br />

c’est-à-dire celui des énergies renouvelables et<br />

de l’efficacité énergétique. Elle a également le<br />

plaisir d’être en relation d’affaires avec l’Institut de<br />

Recherche sur l’hydrogène ainsi qu’avec le<br />

Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises. Tout au long de sa<br />

carrière, Mme Provençal n’hésite pas à mettre en valeur l’excellence qui émerge<br />

de l’<strong>UQTR</strong>. De plus, lors de son passage à l’<strong>UQTR</strong>, Mme Provençal a fait partie de<br />

l’équipe de natation des Patriotes.<br />

TÊTE D’AFFICHE<br />

Marc Michaud<br />

Enseignement de l’é<strong>du</strong>cation physique – 1976<br />

Sciences de la santé – 1981<br />

Retraité <strong>du</strong> Cégep de Trois-Rivières en tant<br />

qu’é<strong>du</strong>cateur physique, M. Michaud est cofondateur<br />

<strong>du</strong> club de vélo Cyclotour et <strong>du</strong> club de marche<br />

Moi Mes Souliers. Il occupe également les fonctions<br />

de président de l’Association Québec-France<br />

Mauricie et est représentant régional de la<br />

Croix-Rouge, secteur sécurité aquatique. Ces<br />

nombreux voyages à travers le monde lui ont<br />

permis d’organiser de nombreuses expéditions<br />

pour les étudiants <strong>du</strong> Cégep de Trois-Rivières et<br />

de l’Académie des Estacades, ce qui a contribué<br />

à la création d’un pont entre le secondaire et le<br />

collégial. Par la suite ont suivi des expéditions<br />

pour les a<strong>du</strong>ltes. Avec son épouse, ils ont fait <strong>du</strong><br />

trekking au Népal, dont le tour des Annapuma, le camp de base de l’Everest,<br />

de l’Annapurna, le Langtang, l’Helambu et la vallée de Naar Phu. De plus, cette<br />

année, ils se préparent pour l’ascension <strong>du</strong> Mera Peak (6450 m) et l’Imja Tsé (6150 m),<br />

monts situés au Népal. De retour d’un voyage en Tanzanie où il a fait l’ascension <strong>du</strong><br />

Kilimandjaro en septembre 2009, il se prépare à guider un groupe en Argentine sur<br />

le sommet de l’Aconcagua (6960 m). En 2011, il projette de faire un voyage de<br />

retraite, toujours en compagnie de son épouse, où il pourra réaliser un rêve, celui de<br />

faire six mois de vélo en autonomie en Finlande, Suède, Norvège et Danemark.<br />

Alain Roy<br />

Récréologie – 1988<br />

En juin dernier, M. Roy a été nommé directeur<br />

général de la Fédération québécoise <strong>du</strong> sport<br />

étudiant. Avant d’occuper ce poste, M. Roy a<br />

été, pendant cinq ans, directeur des programmes<br />

scolaires. En plus de la gestion des opérations<br />

courantes <strong>du</strong> secteur scolaire, il a piloté de front<br />

plusieurs dossiers majeurs, comme l’implantation<br />

sur le plan provincial des programmes en saines<br />

habitudes de vie, le financement de ces mêmes<br />

programmes, les relations et les services aux<br />

membres, en plus de collaborer étroitement<br />

à l’élaboration <strong>du</strong> plan stratégique qui guidera<br />

les actions <strong>du</strong> sport étudiant au cours des<br />

prochaines années.<br />

M. Laperrière a été engagé comme professeur à l’<strong>UQTR</strong><br />

au Département de génie mécanique en 1991. Il a œuvré<br />

pendant près de quinze ans au Centre de recherche en<br />

pâtes et papiers (CRPP) comme membre régulier, pour<br />

y devenir par la suite chercheur associé. Il est l’un des<br />

17 membres canadiens <strong>du</strong> prestigieux Collège International<br />

pour la Recherche en Pro<strong>du</strong>ctique (CIRP), un regroupement<br />

sélectionné de quelque 500 chercheurs dans 40 pays, au<br />

sein <strong>du</strong>quel il s’implique dans divers projets internationaux.<br />

Il est entre autres reconnu comme expert mondial <strong>du</strong><br />

tolérancement assisté par ordinateur de pièces mécaniques.<br />

Ses travaux de recherche sur le sujet, de même que ceux en<br />

modélisation et optimisation des procédés au sein <strong>du</strong> CRPP,<br />

lui ont valu le prix d’excellence en recherche de l’<strong>UQTR</strong> en 2005. Dans sa carrière il<br />

a jusqu’à maintenant dirigé 35 étudiants à la maîtrise et au doctorat, publié au-delà<br />

de 80 articles scientifiques dans les revues et les conférences, tout en étant encore<br />

très impliqué dans l’enseignement et la supervision de projets des étudiants au<br />

baccalauréat. Il se consacre aujourd’hui à l’implantation <strong>du</strong> nouveau Laboratoire de<br />

Mécanique et éco-matériaux (LMEM) de son département.<br />

Jean Vincent<br />

Administration - 1977<br />

Œuvrant aujourd’hui en tant que vice-président<br />

principal et chef de l’exploitation de l’Union<br />

Canadienne Compagnie D’assurances, un des chefs de<br />

file en assurance automobile, habitation et commerciale<br />

au Québec. M. Vincent a nouvellement été élu président<br />

<strong>du</strong> conseil d’administration <strong>du</strong> Groupement des<br />

Assureurs Automobile <strong>du</strong> Québec (GAA), organisme<br />

mandaté afin d’administrer le plan statique automobile <strong>du</strong><br />

Québec et le fichier central des sinistres automobiles.<br />

Mario Plantin<br />

Administration – 1996<br />

Informatique de gestion – 2000<br />

Administration des affaires certifiées – 2003<br />

Paul Boisvert<br />

Sciences de l’activité physique – 1986<br />

M. Boisvert a été nommé champion canadien de<br />

natation dans sa catégorie en remportant la médaille<br />

d’or au 1500 m libre chez les 45-49 ans lors <strong>du</strong><br />

Championnat canadien de natation des maîtres nageurs<br />

2009, lequel s’est tenu à Toronto en mai dernier. Cette<br />

compétition réunissait près de 1000 nageurs, parmi les<br />

meilleurs au pays. M. Boisvert détient présentement<br />

3 records provinciaux indivi<strong>du</strong>els.<br />

M. Plantin a démarré en 2004 son entreprise de<br />

formation, coaching et conseil, Objectif Coaching. Fort<br />

de ses nombreuses années d’expériences diversifiées<br />

en tant que leader et formateur, M. Plantin s’intéresse<br />

à la formation et à la gestion <strong>du</strong> personnel depuis plus<br />

de 20 ans. Formateur agréé à Emploi-Québec, membre<br />

de la Fédération internationale des coachs <strong>du</strong> Québec<br />

(FICQ) et de l’International Coach Federation (ICF), il a<br />

développé des approches et des outils efficaces qui favorisent l’acquisition de<br />

compétences clés en leadership et une intégration concrète dans les pratiques<br />

de gestion au quotidien. Son principal but est d’aider les leaders et ceux qui<br />

aspirent à un tel poste, à vivre de la satisfaction et des réussites dans la gestion<br />

de leur personnel.<br />

Vous aimez votre magazine<br />

Vous aimeriez vous exprimer<br />

sur son contenu, son organisation,<br />

sa distribution<br />

Transmettez vos commentaires et suggestions<br />

au courrier des lecteurs à l’adresse :<br />

courriel : energia@uqtr.ca<br />

ou encore par la poste à :<br />

Relations avec les diplômés - <strong>UQTR</strong><br />

C.P. 500<br />

Trois-Rivières (Québec) G9A 5H7


Normand Richard<br />

Enfance inadaptée – 1986<br />

Administration – 1991<br />

Gestion des ressources humaines – 1994<br />

Gestion de projet – 1998<br />

Directeur <strong>du</strong> Développement organisationnel et des<br />

ressources humaines chez Transcontinental depuis<br />

2002, M. Richard est actuellement affecté à un projet<br />

d’envergure depuis août 2007, celui de démarrage d’une<br />

imprimerie dans la baie de San Francisco, en Californie,<br />

afin de permettre l’impression <strong>du</strong> journal San Francisco<br />

Chronicle, un quotidien de renom aux États-Unis. Il a<br />

également été impliqué dans plusieurs projets d’acquisitions<br />

et de démarrages, tant chez son actuel employeur qu’avec<br />

ses employeurs précédents.<br />

Michel Toutant<br />

Génie mécanique manufacturier – 1992<br />

M. Toutant occupe depuis 2007 le poste de président<br />

et directeur de l’exploitation <strong>du</strong> fabricant de moteurs et<br />

fournisseur de services Rolls-Royce Canada où il est<br />

responsable des opérations de la compagnie dans six<br />

provinces canadiennes. Avant d’occuper ce poste,<br />

M. Toutant a été directeur des opérations, vice-président<br />

et directeur général opérations turbines à gaz, division<br />

Énergie, un poste stratégique qui l’a mené aux États-Unis. Il a<br />

également travaillé pour la compagnie ABB, à Québec, où<br />

il a effectué plusieurs mandats dans le domaine des opérations<br />

et de l’administration. Afin de souligner ses réalisations<br />

et son implication, l’Association des diplômées et diplômés de<br />

l’<strong>UQTR</strong> lui a décerné un Pythagore lors de son troisième gala.<br />

Yves Beauchamp<br />

Génie in<strong>du</strong>striel – 1984<br />

Sécurité et hygiène in<strong>du</strong>strielles –1985<br />

M. Beauchamp est présentement directeur général de<br />

l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS).<br />

Avant d’occuper ce poste, M. Beauchamp a entre<br />

autres occupé les postes de responsable de programme,<br />

directeur de département et directeur de l’enseignement<br />

et de la recherche. De plus, entre 1988 et 1992, il a<br />

été professeur et chercheur à l’<strong>UQTR</strong>. En 2005, il a été<br />

honoré lors <strong>du</strong> premier Gala des Pythagore, gala qui<br />

honore des diplômés de l’<strong>UQTR</strong> qui se distinguent et<br />

contribuent au rayonnement de leur alma mater. D’ailleurs,<br />

en 2009, il en a accepté la présidence d’honneur.<br />

Marcel Gaucher<br />

Biologie – 1982<br />

Depuis 2006, M. Gaucher dirige le Bureau des<br />

changements climatiques (BCC) au ministère <strong>du</strong><br />

Développement <strong>du</strong>rable, de l’Environnement et des<br />

Parcs. Le BCC est chargé de la coordination interministérielle<br />

en matière de lutte aux changements climatiques<br />

et de la mise en œuvre <strong>du</strong> plan d’action québécois sur<br />

les changements climatiques. Œuvrant au gouvernement<br />

<strong>du</strong> Québec depuis 1984, il a occupé diverses fonctions<br />

dans les secteurs de la gestion des terrains contaminés,<br />

des substances dangereuses, des pesticides et à la<br />

Direction des affaires intergouvernementales. En plus de ses<br />

occupations professionnelles, il est père de deux filles.<br />

Chantal Baril<br />

Génie in<strong>du</strong>striel – 1993<br />

Serge Caron<br />

Administration – 1982<br />

De retour dans la région Mauricienne après quelques<br />

années d’absence, Serge Caron a accepté tout récemment<br />

la direction <strong>du</strong> bureau de RBC Dominion Securities<br />

Valeurs Mobilières à Trois-Rivières. Récipiendaire d’un<br />

prix Fellow de l’Institut canadien des valeurs mobilières,<br />

M. Caron œuvre dans le domaine depuis 1982. Auparavant,<br />

il a occupé les fonctions de conseiller en placement,<br />

puis de directeur de succursale et jusqu’à tout récemment<br />

celles de vice-président et directeur général, région<br />

Québec pour la Banque Nationale Financière. C’est avec<br />

beaucoup d’enthousiasme qu’il entreprend ce nouveau<br />

mandat à la tête <strong>du</strong> plus grand bureau de courtage en<br />

valeurs mobilières de la région.<br />

Nadia Tremblay<br />

Génie in<strong>du</strong>striel – 1995<br />

Suite à plusieurs expériences en démarrage<br />

d’entreprises, Mme Tremblay a démarré tout dernièrement<br />

le centre de distribution alimentaire Sobey’s de<br />

Trois-Rivières. Elle agit à titre de directrice de ce centre<br />

spécialisé dans la distribution de pro<strong>du</strong>its réfrigérés tels<br />

le jus, le beurre, le yogourt et les fromages fins. C’est<br />

un centre vert, à la fine pointe de la technologie, qui<br />

prône un style de gestion axé sur l’implication et la<br />

responsabilisation de tous les employés. Mme Tremblay a<br />

également complété un programme de mentorat privé de<br />

3 ans, afin d’accompagner et de susciter la transformation<br />

des personnes et des organisations. Finalement, elle agit<br />

à titre de vice-présidente <strong>du</strong> Regroupement des femmes<br />

de carrière de la Mauricie.<br />

février 2010<br />

29<br />

4JANVIER 2009<br />

Mme Baril est actuellement professeure au Département<br />

de génie in<strong>du</strong>striel de l’<strong>UQTR</strong>, et ce, depuis 2003. Ses<br />

travaux de recherche portent sur le contrôle statistique<br />

des procédés, la gestion de la qualité et l’amélioration<br />

continue. Elle est membre active <strong>du</strong> Laboratoire<br />

interdisciplinaire de recherche et d’intervention dans les<br />

services de santé (LIRISS) où elle développe et transfère<br />

les savoirs, les pratiques et les compétences <strong>du</strong> génie<br />

in<strong>du</strong>striel afin d’améliorer l’efficacité des services offerts<br />

aux patients. À ses débuts, Mme Baril a travaillé <strong>du</strong>rant<br />

7 ans pour une firme de consultants en génie in<strong>du</strong>striel de<br />

la région de Trois-Rivières, ce qui lui a permis d’acquérir<br />

une très bonne expérience in<strong>du</strong>strielle.<br />

Téléphone pour la région<br />

de Trois-Rivières :<br />

819 376-5151<br />

AVIS DE RECHERCHE<br />

Parlez-nous de ce que vous faites, de vos projets,<br />

de votre nomination ou de celle d’un collègue diplômé<br />

de l’<strong>UQTR</strong> et votre magazine l’affichera dans les pages<br />

réservées à la section Que devenez-vous!<br />

Pour nous joindre :<br />

Ailleurs au Québec (sans frais) :<br />

1 866 347-8787<br />

Courrier électronique :<br />

add@uqtr.ca<br />

Josée Perron<br />

Génie électrique – 1989<br />

Martin Dufour<br />

Génie électrique –1990<br />

Mme Perron est à l’emploi de Bell depuis sa<br />

gra<strong>du</strong>ation où elle a eu la chance de pouvoir continuer ses<br />

études tout en travaillant. Après plusieurs postes et défis<br />

intéressants en 20 ans, elle est maintenant directrice<br />

générale pour les Solutions Web chez Bell, un secteur<br />

émergeant pour Bell Marchés Affaires.<br />

Après quelques années en début de carrière chez<br />

Hydro-Québec, M. Dufour travaille chez Bombardier<br />

Transport depuis 1996. Il est principalement chargé de<br />

l’ingénierie électrique des wagons pour métros et trains et<br />

travaille sur les principaux appels d’offres en Amérique <strong>du</strong><br />

Nord pour Bombardier. Marié depuis 20 ans avec Josée<br />

Perron, ils demeurent à Chambly sur la Rive-Sud de<br />

Montréal. Parents de 3 enfants âgés de 16, 13 et 10 ans, les<br />

Perron-Tremblay ont un horaire familial des plus remplis qui<br />

compte entre autres le ski, le hockey et la danse. Ils aiment bien<br />

les vacances en famille l’été à Myrtle Beach.


Le troisième Gala des Pythagore, qui se tenait en octobre<br />

dernier à l’Hôtel Gouverneur de Trois-Rivières, soulignait<br />

l’accomplissement remarquable de six de nos diplômés.<br />

Six diplômés de l’université trifluvienne ont reçu une<br />

reconnaissance de leur association et de toute la communauté<br />

universitaire. Beaucoup d’émotions, de fierté et de camaraderie<br />

ressenties au cours de cette soirée mémorable! Pour votre<br />

plaisir et curiosité, voici quelques clichés de l’événement et de<br />

ses lauréats! www.uqtr.ca/galapythagore<br />

« Une soirée réussie, sous le signe de la fierté, de<br />

la fraternité et de la camaraderie » lance le recteur de<br />

l’<strong>UQTR</strong>, monsieur Ghislain Bourque. Après quelques mois<br />

de travail et de préparations, l’Association des diplômées et<br />

diplômés de l’<strong>UQTR</strong> était ravie de la grande soirée reconnaissance<br />

de ses pairs et nous donne rendez-vous dans deux ans,<br />

soit le 11 octobre 2011!<br />

Encore une fois, bravo<br />

à tous nos lauréats 2009!


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Journaux<br />

La Presse (camelot motorisé)* 52 sem. /6 jrs. 179,92 $ 301,08 $<br />

Le Devoir 52 sem. /6 jrs. 199,95 $ 412,88 $<br />

Le Droit 56 sem. /6 jrs. 209,56 $ 348,32 $<br />

Le Journal de Montréal Tous les jours / par mois 15,46 $ 30,03 $<br />

Le Journal de Québec Tous les jours / par mois 14,59 $ 26,05 $<br />

Avec prime valant jusqu’à 46$!<br />

Le Soleil 52 sem. /7 jrs. 189,99 $ 315,64 $<br />

National Post 13 sem. /6 jrs. 37,50 $ 84,76 $<br />

The Globe and Mail 15 sem. /6 jrs. 95,68 $ 121,03 $<br />

The Ottawa Sun 30 sem. /7 jrs. 57,30 $ 90,00 $<br />

* Des tarifs plus bas sont disponibles pour les secteurs avec camelot régulier.<br />

Actualités<br />

Courrier International 26 nos 119,00 $ 143,00 $<br />

L’actualité (avec renouv. autom.) 22 nos (1 an) 35,00 $ 130,90 $<br />

Le Monde Diplomatique 12 nos (1 an) 72,00 $ 75,00 $<br />

L’Express 13 nos 49,95 $ 68,25 $<br />

Paris Match 26 nos 99,00 $ 128,70 $<br />

Protégez-Vous (avec version Internet) 12 nos (1 an) 35,00 $ 63,40 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Affaires • Marketing & Informatique<br />

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Infopresse Guide Média 1 nos (1 an) 24,95 $ 30,00 $<br />

Les Affaires & A+ 112 nos (2 ans) 74,95 $ 315,00 $<br />

Maximum PC (sans CD-DVD) 12 nos (1 an) 18,25 $ 131,88 $<br />

The Economist 24 nos 67,50 $ 191,76 $<br />

Wired 12 nos (1 an) 34,95 $ 71,88 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Autos • Avions • Bateaux & Motos<br />

Pole Position 8 nos (1 an) 22,95 $ 39,92 $<br />

Car and Driver 12 nos (1 an) 18,50 $ 83,88 $<br />

Cycle World 12 nos (1 an) 19,50 $ 71,88 $<br />

Flying 12 nos (1 an) 19,98 $ 59,88 $<br />

Sail 12 nos (1 an) 24,95 $ 83,88 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Sports & Santé<br />

Géo Plein Air 6 nos (1 an) 19,95 $ 31,50 $<br />

Mieux Être 6 nos 19,95 $ 29,70 $<br />

Sentier Chasse-Pêche 11 nos (1 an) 29,95 $ 57,75 $<br />

Tennis Magazine 12 nos (1 an) 72,50 $ 107,40 $<br />

Velo Mag 6 nos (1 an) 20,95 $ 31,50 $<br />

Yoga Mondô 4 nos (1 an) 22,95 $ 23,96 $<br />

Bike Magazine 9 nos (1 an) 22,98 $ 44,91 $<br />

Fitness 10 nos (1 an) 19,40 $ 45,00 $<br />

Golf Magazine 12 nos (1 an) 18,50 $ 66,00 $<br />

Men’s Journal 12 nos (1 an) 15,50 $ 78,00 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Architecture • Décoration & Jardins<br />

La Maison <strong>du</strong> 21 ième Siècle 8 nos (2 ans) 18,95 $ 47,60 $<br />

Rénovation Bricolage 9 nos (1 an) 23,95 $ 44,91 $<br />

Tout Simplement Clodine 9 nos (1 an) 34,45 $ 62,91 $<br />

Architectural Record 12 nos (1 an) 34,95 $ 119,40 $<br />

Style at Home 12 nos (1 an) 20,00 $ 66,00 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Littérature Jeunesse & Famille<br />

DLire 11 nos (1 an) 54,95 $ 76,45 $<br />

Enfants Québec 12 nos 15,95 $ 47,40 $<br />

Espace Parents.ca 8 nos (1 an) 15,95 $ 39,92 $<br />

Géo Ado 12 nos (1 an) 69,95 $ 95,40 $<br />

I Love English 10 nos (1 an) 49,95 $ 79,50 $<br />

Images Doc 12 nos (1 an) 54,95 $ 90,00 $<br />

J’Aime Lire 10 nos (1 an) 36,95 $ 85,00 $<br />

Julie 12 nos (1 an) 69,00 $ 133,20 $<br />

Les Belles Histoires 11 nos (1 an) 51,95 $ 87,45 $<br />

Les Débrouillards 12 nos (1 an) 35,95 $ 52,20 $<br />

Les Explorateurs 10 nos (1 an) 31,95 $ 39,50 $<br />

Manon 12 nos (1 an) 69,00 $ 95,40 $<br />

Petites Mains 6 nos (1 an) 32,00 $ 71,40 $<br />

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Parents 12 nos (1 an) 16,50 $ 54,00 $<br />

Mode & Au Féminin<br />

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In Style 12 nos (1 an) 27,95 $ 71,40 $<br />

Vogue 12 nos (1 an) 43,95 $ 59,88 $<br />

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Science • Nature & Voyages<br />

Biosphère 6 nos (1 an) 24,95 $ 27,00 $<br />

Ça m’Intéresse 12 nos (1 an) 72,00 $ 90,00 $<br />

Ciel & Espace 14 nos (1 an) 95,00 $ 111,30 $<br />

Géo 12 nos (1 an) 73,00 $ 131,40 $<br />

La Recherche 11 nos (1 an) 72,00 $ 98,45 $<br />

National Geographic (fr.) 12 nos (1 an) 59,95 $ 83,40 $<br />

Quatre Temps 4 nos (1 an) 23,47 $ 27,80 $<br />

Québec Science 8 nos (1 an) 32,95 $ 55,60 $<br />

Science & Vie 12 nos (1 an) 69,95 $ 78,00 $<br />

Terre Sauvage 11 nos (1 an) 54,95 $ 109,45 $<br />

Popular Science 12 nos (1 an) 26,95 $ 71,88 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Cinéma • Musique, Photo & Télé<br />

7 Jours 52 nos (1 an) 172,45 $ 207,48 $<br />

Le Lundi 51 nos (1 an) 56,95 $ 198,39 $<br />

Moi & Cie 12 nos 18,95 $ 52,68 $<br />

Photo Solution 6 nos (1 an) 17,95 $ 35,70 $<br />

Point de Vue 52 nos (1 an) 179,00 $ 286,00 $<br />

Positif 12 nos (1 an) 99,00 $ 174,00 $<br />

Première (fr.) 12 nos (1 an) 42,75 $ 60,00 $<br />

TED Québec Audio Vidéo 6 nos (1 an) 19,30 $ 39,00 $<br />

TV Hebdo 52 nos (1 an) 56,95 $ 129,48 $<br />

Entertainment weekly 40 nos 20,95 $ 198,00 $<br />

Rolling Stone 26 nos (1 an) 26,50 $ 143,00 $<br />

US Weekly Magazine 52 nos (1 an) 64,95 $ 249,08 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Arts • Lettres • Culture & Design<br />

À Vos Pinceaux 6 nos (1 an) 29,95 $ 41,94 $<br />

Ciel Variable 3 nos (1 an) 19,95 $ 28,50 $<br />

Connaissance des Arts 11 nos (1 an) 84,00 $ 131,45 $<br />

Entre Les Lignes 4 nos (1 an) 19,50 $ 27,80 $<br />

Nuit Blanche 4 nos (1 an) 24,95 $ 35,80 $<br />

Relations 8 nos (1 an) 24,95 $ 44,00 $<br />

Urbania 4 nos (1 an) 22,26 $ 39,80 $<br />

Vie des Arts 4 nos (1 an) 20,00 $ 34,00 $<br />

The Walrus 10 nos (1 an) 20,00 $ 69,50 $<br />

Autres titres disponibles dans la section des Super Économies.<br />

Divers<br />

Animal 9 nos (1 an) 22,99 $ 35,91 $<br />

Le Bulletin des Agriculteurs 11 nos (1 an) 49,00 $ ND<br />

Le Monde de la Bible 8 nos 86,95 $ 127,60 $<br />

Panorama 12 nos (1 an) 59,95 $ 90,00 $<br />

Psychologies 11 nos (1 an) 79,00 $ 98,45 $<br />

Reflet de Société 6 nos (1 an) 24,95 $ 41,70 $<br />

Scrapbooks ETC 10 nos 18,50 $ 79,90 $<br />

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Moto Journal 10 nos (1 an) 12,95 $ 49,50 $<br />

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Délire 6 nos (1 an) 14,95 $ 25,50 $<br />

Fleurs, Plantes et Jardins 7 nos 14,95 $ 27,65 $<br />

Full Fille 6 nos (1 an) 14,95 $ 24,90 $<br />

Le Bel Âge 8 nos 14,95 $ 30,00 $<br />

Les Idées de ma Maison 10 nos (1 an) 14,95 $ 49,90 $<br />

Loulou (fr.) 8 nos (1 an) 14,95 $ 31,92 $<br />

MotoMag 6 nos (1 an) 14,95 $ 29,70 $<br />

Nature Sauvage 4 nos (1 an) 14,95 $ 23,80 $<br />

Star Inc. 10 nos (1 an) 14,95 $ 44,90 $<br />

Vita 8 nos (1 an) 14,95 $ 36,00 $<br />

Good Times 8 nos 14,95 $ 29,20 $<br />

Loulou (angl.) 8 nos (1 an) 14,95 $ 31,92 $<br />

Châtelaine (fr.) 10 nos 14,97 $ 45,00 $<br />

Coté Jardins 4 nos (1 an) 14,99 $ 19,96 $<br />

Elle Québec 12 nos (1 an) 14,99 $ 51,00 $<br />

L’actualité (avec renouv. autom.) 9 nos 14,99 $ 53,55 $<br />

Esse 3 nos (1 an) 15,00 $ 28,50 $<br />

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