Entorse du genou - bienvenue sur le site de l'amiform

Petite traumatologie 

Docteur Richard FERRER 

Service des urgences hôpital Saint Joseph - Marseille

Révisions 

A 1 mois

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Clinique 

Une patiente âgée de 57 ans vous consulte dans 

les suite d’une chute sur la main droite en 

hyperextension. 

Elle présente une douleur du poignet associée à 

une impotence fonctionnelle.

Révisions

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A 1 mois

Révisions

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Atelier pathologie du genou

Cas clinique genou n°1 

Examen clinique 

• Un patient d’origine 

Roumaine âgé de 23 

ans vous consulte 

pour une douleur du 

genou droit. 

• Il a fait une chute de 

sa hauteur en mettant 

son pied droit dans un 

trou, son genou 

faisant un mouvement 

de valgus jambe en 

rotation externe.


Radiographies

Cas clinique genou n°1

Cas clinique genou n°1


Résultats de l’IRM 

•


Résultats de l’IRM 

•


Traitement 

• Traitement orthopédique: attelle ou une orthèse 

cruromalléolaire articulée avec appui autorisé 

sous couvert de béquilles: 3 semaines. 

• Antalgiques. 

• Rééducation immédiate.


Observation 

• Un patient âgé de 32 ans guide de haute montagne a 

fait une chute en ski il y a 15 jours, il vous consulte pour 

un traumatisme du genou droit. 

Les radiographies du genou droit pratiquées ne 

montrent pas de fracture. Il vous explique que le genou 

n’a pas gonflé et qu’il a fait un mouvement forcé genou 

fléchi avec perception d’un craquement. 

Il ne porte pas d’attelle. 

Le médecin qu’il a consulté au départ lui demande de 

revoir un confrère pour bilan lésionnel.


Observation


Quelle est la manœuvre réalisée dans le film 

• La manœuvre de Lachman-Trillat


Que constatez-vous au cours de cette manœuvre 

• Présence d’un tiroir antérieur.


Quelle lésion suspectez-vous 

• Une rupture du ligament croisé antérieur.


Quelle est la conduite à tenir à l’issue de l’examen clinique et pourquoi 

• IRM du genou afin de réaliser un bilan lésionnel 

précis, de vérifier la présence ou l’absence de 

lésions associées. 

• Immobilisation non nécessaire. 

•Traitement fonctionnel, l’appui est repris 

d’emblée et la rééducation est débutée.


Images d’IRM rupture du LCA

Le genou 

Luxations traumatiques du genou : clinique, complications 

Entorses du genou : clinique, complications 

Ligaments latéraux, croisés

Entorse du genou 

Introduction 

• Entorse du genou = multitudes de lésions élémentaires 

isolées associées en véritables syndromes lésionnels. 

• Apanage du sujet jeune sportif. 

• Selon mécanisme et énergie on observe un simple étirement 

du LCM à la redoutable luxation du genou. 

• 3 entités: 

• Formations périphériques médiales et latérales. 

• Pivot central (LCA et LCP).


Conséquences biomécaniques de l’entorse 

• Rupture ligament croisé = tranformation du mécanisme 

de glissement-roulement en mouvement rotatoire non 

physiologique. 

• Conséquences : mise en charge accrue et dangereuse 

pour les autres composants: cartilage articulaire, 

ménisques, capsule et autres ligaments. 

Le message 

La connaissance de l’anatomie, le mécanisme du traumatisme et 

l’examen clinique précis, sont les bases de la prise en charge 

menant au diagnostic d’entorse et permettant de proposer en 

urgence le traitement le plus adapté.


Plan 

• Les lésions ligamentaires du plan interne. 

• Les lésions ligamentaires du plan externe. 

• Les lésions du pivot central: 

• ligament croisé antérieur (LCA), 

• ligament croisé postérieur (LCP). 

• Les lésions ligamentaires bicroisées (pentades et 

luxations).


Plan 

• Les lésions ligamentaires du plan interne (médial). 






luxations).

Entorse du genou: lésions 

ligamentaires du plan interne 

Pour comprendre 

Valgus rotation externe



Rappel anatomique: LCM et PAPM (Point d’Angle Postéro-Médial) 

• Ligament collatéral médial = 

• Frein passif valgus genou. 

• Composé de 2 faisceaux: 

• Superficiel et profond plus court et 

moins résistant. 

• Le faisceau profond est relié au 

ménisque. 

Vue médiale 

• PAPM = faisceau profond du LCM, 

ligament oblique postérieur, insertions 

tendineuses du muscle semimembraneux, 

corne postérieure du 

ménisque médial, muscle gastrocnémien 

médial et en avant les muscles de la patte 

oie (gracile, semi-tendineux, satorius).



Rappel anatomique: LCM et PAPM 

Semimembraneux 

Gracile 

(droit interne) 

Semi-tendineux 

Satorius 

(couturier) 

Ligament collatéral 

médial 

Gastocnémien



Physiopathologie 

• Mécanisme lésionnel: valgus-rotation externe 

du compartiment médial. 

• Ce mécanisme entraîne une déformation 

ligamentaire puis une rupture. 

• La cicatrisation: 

• Saignement qui dure quelques minutes ; 

• Puis inflammation durant quelques jours à 

quelques semaines avec l'arrivée sur le site de 

cellules de l'inflammation (macrophages, 

polynucléaires, etc.) libérant des facteurs proinflammatoires 

tels que des prostaglandines, 

des cytokines et des facteurs de croissance. 

• Le remodelage dure quelques mois ou années. 

valgus-rotation externe



Diagnostic clinique 

• L’interrogatoire et l’examen clinique recherche : 

• le mécanisme et la violence du traumatisme ; 

• le degré d'instabilité ; 

• la douleur (souvent fémorale) à la mobilisation ou à la pression 

; 

• les amplitudes articulaires ; 

• la présence, la localisation et l'importance d'un oedème ou d'un 

épanchement. 

• La présence d’une laxité frontale par le test en valgus forcé.



Examen clinique: Palpation 

• Dans les lésions récentes le LCM peut avoir une expression 

douloureuse à la palpation. On explorera les insertions et le trajet 

ligamentaire à la recherche de points douloureux signant une 

rupture.



Test en valgus forcé 

• Ce test explore le compartiment médial: 

ligament collatéral médial superficiel et 

profond. 

• Le patient est en décubitus dorsal, le genou est fléchi 

à 30°, la main de l’examinateur empaume le pied et 

imprime sans rotation une contrainte en valgus, l’autre 

main exerçant un contre appui au niveau de la cuisse. 

Pour améliorer le confort du malade et améliorer la 

relaxation, il est possible de positionner un support 

sous la cuisse ou sortir le pied de la table d’examen 

pour que la cuisse soit en appui sur le plan dur, le pied 

se situant au dessous de ce plan.



Test en valgus forcé (2)



Test en valgus forcé : 3 stades de gravité 

• Stade 1: ouverture < 2 mm arrêt dur du genou. 

• Stade 2: ouverture > 5 mm avec un arrêt plus ou 

moins dur. 

• Stade 3: ouverture > 5 mm avec un arrêt mou. 

Ces différents stades sont retrouvés surtout si la rupture 

est récente et correspond à des lésions de + en + grave 

pour débuter par le LCM superficiel puis le LCM profond, 

puis la capsule. 

Entorses récentes du genou chez l'adulte : P. Neyret Sofcot 2003; 79: 163-186 © Elsevier, Paris, 2002



Imagerie 

• Radiographies du genou de face et de profil: 

recherche une lésion jonctionnelle. 

• Echographie peu utilisée. 

• Imagerie par résonance magnétique (IRM) : c’est 

l’examen de choix, objective l’œdème, indique le 

type de lésion, différencie étirement ou rupture.



Traitement atteinte stade 1 

• Pas d’immobilisation traitement fonctionnel. 

• Le traitement fonctionnel consiste en une 

rééducation qui sera immédiate associée à une 

cryothérapie (plusieurs fois par jour, séances de 20 

minutes). 

• La rééducation permettra de développer d’une 

part la force musculaire des muscles du genou et 

d’autre part, le fonctionnement global du genou en 

situation (debout, saut, course) pour améliorer 

l’équilibre et la stabilité du genou. 

Entorses récentes du genou chez l'adulte : P. Neyret Sofcot 2003; 79: 163-186 © Elsevier, Paris, 2002



Traitement atteinte 2ème stade: légère laxité 

• Immobilisation du genou dans orthèse rigide 

cruromalléolaire articulée réglable avec appui autorisé: 3 

semaines. 

• Cryothérapie plusieurs fois par jour, séances de 20 

minutes. 

• Rééducation immédiate dans l’axe: électrostimulation, 

drainage, mobilisation de la rotule, cryothérapie cela 

permet de gagner du temps en termes de récupération. 

Indelicato PA, Hermansdorfer J, Huegel M. Non-operative management of complete tears of the medial 

collateral ligament of the knee in intercollegiate football players. Clin Orthop 1990 ; 256 : 174-7.



Traitement atteinte 3ème stade: laxité majeure 

• Immobilisation du genou dans orthèse rigide 

cruromalléolaire avec appui autorisé : 4 semaines. 

• Rééducation immédiate dans l’axe: électrostimulation, 

drainage, mobilisation de la rotule, cryothérapie cela 

permet de gagner du temps en termes de récupération. 

• Traitement médical symptomatique avec cryothérapie. 

Indelicato PA, Hermansdorfer J, Huegel M. Non-operative management of complete tears of the medial 

collateral ligament of the knee in intercollegiate football players. Clin Orthop 1990 ; 256 : 174-7.



Principales complications 

• Laxité interne résiduelle chronique de traitement 

difficile. 

• Raideur articulaire gênante surtout si elle limite 

l'extension.


Plan 


• Les lésions ligamentaires du plan externe (latéral). 




• Les lésions ligamentaires bicroisées (pentades et luxations).


ligamentaires du plan externe 


Varus rotation interne



Rappel anatomique: LCL et PAPL 

• LCL s’insère en haut sur la tubérosité 

du condyle externe du fémur et en bas 

sur la partie postéro-externe de la fibula. 

• Point d'angle postéro-latéral est 

composé : 

Du poplité, du ligament poplité oblique, 

du ligament fabellofibulaire, ligament 

poplité arqué, de la corne postérieure 

du ménisque externe, du gastrocnémien 

et du biceps fémoral.



Rappel anatomique: LCL et PAPL 

Tractus ilio-fémoral 

Muscle poplité 

ligament poplité arqué 

Biceps fémoral 

Gastrocnémien



Etiopathogénie 

• Mécanisme: traumatisme en varus genou en 

extension ou force postérieure sur un genou fléchi, 

tibia en rotation interne. 

• Lors de la rotation interne: ligaments croisés se 

décroisent diminuant ainsi la stabilité externe du 

genou alors assurée par les formations 

périphériques externes. 





• Parfois incertain: examen clinique initial 


• Tests spécifiques d'une atteinte postéroexterne 

: 

• Recurvatum-test de Hughston: membre 

inférieur soulevé par traction sur le gros 

orteil: varus + récurvatum = LCP + atteinte 

postéro-externe. 

• Recherche d’une laxité en varus.



Diagnostic clinique: palpation



Recherche d’une laxité en varus 

• Genou en extension complète: la hanche du côté examiné en légère 

abduction; une des mains de l'examinateur se trouve à la face interne de 

la cuisse du patient et la maintient, l'autre main se place à la face externe 

du segment jambier et applique une contrainte en varus; 

• Genou à 30-40° de flexion: on réalise la même manœuvre, patient en 

décubitus dorsal ou assis en bout de table, jambes pendantes, avec un 

coussin sous la cuisse pour aider à la détente des ischio-jambiers.



Signification du test de laxité en varus 

• On sépare les atteintes postéro-latérales en 3 stades: 

• Stade I correspond à une atteinte ouvrant le compartiment 

latérale de 0 à 5 mm le genou étant fléchie à 30°. 

• Stade II correspond à une atteinte ouvrant le compartiment 

latérale de 5 à 10 mm le genou étant fléchie à 30°. 

• Stade III correspond à une atteinte ouvrant le compartiment 

latérale de plus de 10 mm le genou étant fléchie à 30° et 

laxité en extension. 

Anatomiquement le stade 3 correspond à une atteinte complète 

du compartiment postéro-latéral avec atteinte du LCL (LLE), 

tendon poplité, ligament poplité-arqué et coque condylienne 

latérale. 

La laxité en varus existe alors en extension complète du



Imagerie 

• Radiographies standards: recherchent : arrachement osseux et 

fracture de Segond (lésions associée du LCA), correspond à 

l'avulsion d'un fragment osseux du bord externe du plateau tibial. 

• IRM ligament collatéral latéral bien individualisé, mais la lésion 

isolée du ligament collatéral latéral n'existe pas. 

Entorses récentes du genou chez l'adulte : P. Neyret Sofcot 2003; 79: 163-186 © Elsevier, 

Paris, 2002



Traitement 

• Lésions ligamentaires stades I et II sont traitées 

orthopédiquement par orthèse cruromalléolaire avec appui 

autorisé sous couvert au départ de béquilles: 4 semaines. 

• Les stades III évoluent vers une laxité chronique, 

réparation chirurgicale du PAPL (PAPE), dans les trois 

semaines. 

• A tous les stades rééducation immédiate dans l’axe: 

électrostimulation, drainage, mobilisation de la rotule, 

cryothérapie cela permet de gagner du temps en termes de 

récupération même avant la chirurgie. 

Entorses récentes du genou chez l'adulte : P. Neyret Sofcot 2003; 79: 163-186 © Elsevier, 

Paris, 2002


Plan 







luxations).

Entorse du genou: lésions du LCA 

Anatomie du LCA : 2 contigents Antéro-médial et Postéro-latéral 

• Postéro-Latéral : 

• Chargé entre 0° et 45° avec un maximum 

vers 15° de flexion 

• Contrôle la rotation. 

• Antéro-Médial : 

• Supporte un maximum de contrainte 

entre 60° et 90° de flexion 

• Contrôle du tiroir antérieur durant toute la 

flexion, surtout après 30°. 

• Les 2 contigents ont un rôle distinct, avec un 

transfert de charge progressif de l'un vers l'autre 

au cours de la flexion. 

• La vascularisation relativement pauvre du LCA (par comparaison au LCP) 

explique sa faible capacité de cicatrisation.


Epidémiologie - Mécanisme (1) 

• Accident sportif dans 85% des cas (football, ski, rugby, etc.). 

• Souvent, le mécanisme a complètement échappé au patient. 

• Deux types de traumatismes (non appuyés et appuyés) : 

• Traumatismes non appuyés: 

• 

ception d’un saut genou en 

hyperextension. 

• Il peut s'agir d'un shoot dans le vide. 

• Chez un skieur, en déséquilibre arrière.


Mécanisme (2) 

• Traumatismes appuyés: 

• Contraintes imposées au genou dans le plan frontal (choc antérieur) 

membre inférieur en appui au sol. 

• Contraintes en rotation: valgus-flexion-rotation externe LLI avec 

lésions du ménisque parfois associées. 

• Contraintes en varus plus rares: traumatisme latéral de la face interne 

du genou = lésions LLE et PAPL, alors contemporaines de la rupture 

du LCA. 

Valgus rotation externe 



Mécanisme: résumé (1) 

Varus flexion rotation interne 

Contrainte rotation interne 

Contrainte varisante 

Lésion isolée du LCA ± ménisques 

Atteinte formations périphériques 

latérales ± ménisque médial 

La rotation interne du tibia est nécessaire et suffisante 

pour entrainer la seule lésion du pivot central


Mécanisme: résumé (2) 

Valgus flexion rotation externe 

Contrainte valgisante 

Contrainte rotatoire externe 

Relachement du pivot central 

Lésion LCM première puis du LCA 

Lésions méniscales 

Les formations périphériques sont préalablement atteintes


Symptômes à la phase aiguë 

• Craquement (9/10) ressenti, voire entendu évocateur d'une 

rupture du LCA. 

• Sensation de déboîtement. 

• Douleur d'intensité variable. 

• Présence d'un épanchement. 

• L'hémarthrose suffit à générer un flexum. 

• Si flexum de caractère élastique = anse de seau méniscale 

luxée dans l'échancrure.



• Recherche d’une hémarthrose. 

• Test de Lachman-Trillat. 

• Test du ressaut: sa présence permet d'affirmer le 

diagnostic (95 %), mais ce signe est souvent absent. 

• Tiroir antérieur sa présence signe la rupture du LCA. 

• Laxité frontale traduit une lésion des formations 

médiales ou latérales associée à la rupture du LCA. 

• Mais souvent examen difficile au départ sur un genou 

tendu et douloureux. 

Aït Si Selmi T, Neyret P, Glas Y. L'examen clinique des laxités antérieures du genou. Index traumatologie 

du sport 1998 ; 5 Suppl 1 : 15-24.

Entorse du genou: lésions du LCA


Test de Lachman-Trillat 

La main proximale saisit l’extrémité inférieure de 

la cuisse, la main distale saisit l’extrémité 

supérieure du tibia et les 2 mains se mobilisent 

dans un mouvement de cisaillement antéropostérieur. 

Ces mouvements sont recherchés en extension 

complète et en position de déveroruillage du 

genou à 15° de flexion.


Recherche d’un tiroir antérieur genou fléchi entre 60 et 90°


Au départ, le genou est en extension, la rotation interne étant maintenue par 

la main distale. La main proximale accentue le valgus du genou et induit une 

flexion. 

Recherche d’un ressaut

Entorse du genou : Examen ligamentaire


Imagerie 

• Radiographies simples éliminent une fracture ou dépistent 

une fracture de Segond. 

• L'IRM est l'examen d'imagerie le plus fiable pour le 

diagnostic de rupture et explore les ligaments périphériques 

et les ménisques.


Fracture de Segond 

• Elle correspond à l'avulsion d'un fragment osseux du bord 

externe du plateau tibial, fracture pathognomonique d’une 

lésion du LCA.


Classification 

• Rupture isolée complète du LCA. 

• Rupture partielle diagnostic difficile cliniquement et à 

l'IRM. 

• Triade antéro-interne, ces lésions aggravent la laxité. 

• Triade antéro-postéro-externe, à opérer en urgence, 

donc à dépister lors de l’examen initial.


Indications thérapeutique: Rupture isolée LCA 

• Traitement fonctionnel: l’appui est repris d’emblée 

et la rééducation est débutée immédiatement. 

• Si présence d’un flexum: IRM en urgence à la 

recherche d’une anse de seau méniscale. 

• Selon la motivation du patient, 

l’importance de la laxité et l’âge, 

une greffe sera proposée dés que 

le genou aura une fonction 

quotidienne normale (bonnes 

amplitudes, genou sec). 

Attelle pour 

l’utilisation lors 

des activités 

sportives 

Hawkins RJ, Misamore GW, Merritt TR. Follow-up of acute non-operated isolated anterior cruciate 

ligament. J Bone Joint Surg Am 1997 ; 79 : 1556-76.


Indications thérapeutique: Triade antéro-interne 

• Si laxité légère, c'est-à-dire petit bâillement interne en 

flexion: attelle cruromalléolaire articulée pendant 3 

semaines avec appui autorisé. 

• Si laxité est importante, c'est-à-dire bâillement interne en 

flexion > 5 mm avec arrêt mou, il est préférable de 

recourir à une attelle cruromalléolaire pendant 4 

semaines avec appui autorisé. 

• Rééducation immédiate.


Indications thérapeutique: Triade antéro-externe 

• Greffe du LCA à réaliser rapidement, associer au 

traitement des lésions postéro-externes accessibles. 

• Les lésions postéro-externes n'ont pas tendance à 

cicatriser spontanément. 

• L'alternative est la mise en décharge et l'immobilisation 

en attelle 45 à 60 j.


Synthèse 

• La rupture du LCA ne cicatrise pas spontanément. 

• L’immobilisation doit être éviter si possible, la rééducation sera 

débutée immédiatement après le traumatisme. 

• Instabilité fonctionnelle fréquente avec des dérobements, gène 

à la pratique du sport, et ce d’autant plus que le patient est 

jeune. 

• La rupture non opérée s’accompagne avec le temps d’une 

symptomatologie méniscale et d’une arthrose. 

Prise en charge thérapeutique des lésions méniscales et des lésions isolées du ligament 

croisé antérieur du genou chez l’adulte- juin 2008


Le but de la ligamentoplastie 

• Stabiliser le genou: réduire la laxité et donc supprimer 

la gêne fonctionnelle. 

• Eviter évolution vers les lésions méniscale mais les 

études à long terme ne permettent pas de fonder 

l’indication opératoire sur le concept de prévention de 

l’arthrose. 




Recommandations HAS 

• Toute lésion du LCA ne nécessite pas de reconstruction 

chirurgicale (accord d’experts). 

• L’intervention chirurgicale à un stade précoce n’est pas une 

nécessité (Grade C). 

• Il semble souhaitable de différer l’intervention pour diminuer 

les complications de type raideur et thrombose veineuse 

(grade B). 

• La ligamentoplastie, actuellement en France, consiste en 

une reconstruction par autogreffe puisque les sutures du LCA 

sont inefficaces (grade C). Les plasties prothétiques ont 

montré leur insuffisance et leur iatrogénie (Grade C). 




Indication de ligamentoplastie différée 

• Elle est fondée sur les symptômes dont le maître 

symptôme est l’instabilité fonctionnelle et sur des 

critères faisant intervenir : 

• l’âge; 

• le type et le niveau d’activité sportive et 

professionnelle; 

• l’ancienneté de la lésion ; 

• l’importance de la laxité ; 

• la présence ou non de lésions associées en particulier 

méniscales ou cartilagineuses. 

Mesure instrumentale 

de la laxité 




Ligamentoplastie de Kenneth Jones KJ


Ligamentoplastie par prélèvement de la patte d’oie Droit 

Interne et Demi Tendineux (DIDT)

Entorse du genou: lésions du LCA, 

réparation selon la technique du DIDT


Ligamentoplastie avec contrôle de la stabilité rotatoire 

Technique dite « combinée »: PIA et PEA.

Prise en 

charge 

thérapeutique 

des lésions 

méniscales et 

des lésions 

isolées du 

ligament 

croisé 

antérieur du 

genou chez 

l’adulte- juin 

2008

Rééducation entorse genou 

Les 28 premiers jours 

• Elle sera douce et indolore 

• Travail musculaire quatre faces en extension en 

position couchée 

• Massage. 

• Réveil musculaire: Réveil du quadriceps, co-contraction 

du quadriceps et des I.J. : écraser un coussin ou la 

main du kinésithérapeute placé sous le genou. Travail 

en chaîne cinétique fermée : poussée de pied. 

• Glaçage et physiothérapie antalgique. 

• Electro-stimulation pour prévenir l’amyotrophie. 

• Proprioception.

Rééducation entorse genou


Les mois suivants (1) 

• Activités musculaires modérées et progressives en cocontraction. 

• Renforcement musculaire par électro-stimulation, 

activités d’équilibre et de proprioception statique bipodal 

puis unipodal. 

• Travail des ischio-jambiers en développant la puissance 

et la vitesse de contraction. 

• Travail du quadriceps en chaîne cinétique fermée et en 

isométrique en extension.


Les mois suivants (2) 

• Développement du contrôle neuro-musculaire et de la 

proprioception. (plateau instable,trampoline...). 

• Réentraînement cardio-vasculaire à l’effort (vélo,steps...) 

début de footing en terrain plat et souple en fin de période 

de rééducation.

Conclusions 

• L’analyse du mécanisme lors d’un traumatisme du 

genou permet de connaître les lésions potentielles. 

• Le diagnostic de lésions ligamentaires du genou repose 

surtout sur l’examen clinique. 

• La rééducation est le pivot central de la prise en charge 

de l’entorse du genou. 

• Le traitement des lésions ligamentaires est 

prioritairement médical, la chirurgie ne s’envisage qu’à 

distance sauf si atteinte du PAPE.


Plan 







luxations).

Entorse du genou: lésions du LCP 


• Sa lésion est bien plus rare que celle du LCA et son 

traitement ne fait pas appel aux mêmes principes. 

• Sa vascularisation est riche. 

• Les lésions du LCP sont observées dans 3 à 37 % des 

entorses du genou. 

• La lésion isolée paraît plus rare. 

• Mécanisme lésionnel: syndrome du tableau de bord 

mais aussi les accidents de deux roues et en pratique 

sportive l'hyperflexion passive (chute avec choc sur la 

face antérieure du genou).


Clinique 

• La fréquente association avec les fractures du fémur ou du 

tibia peut conduire à méconnaître la lésion du LCP. 

• Rechercher cette lésion devant une hémarthrose, une 

contusion antérosupérieure de la jambe, et si mécanisme 

lésionnel est évocateur. 

• L'examen recherche : 

• Une hémarthrose souvent absente dans les ruptures 

partielles. 

• Récurvatum, test de Hughston. 

• Le tiroir postérieur à 20° de flexion et si possible à 90°. 

Il faudra rechercher attentivement l'avalement de la 

tubérosité tibiale antérieure. 

• Hypermobilité du compartiment externe.


Imagerie 

• Radiographies standards: éliminent des fractures 

associées. 

• L’IRM, examen recommandé, objective les 

lésions.


Traitement 

• Les fractures associées sont prioritaires. Après 

leur synthèse, il faut prendre en charge le LCP. 

• Lésions isolées du LCP: 

• S'il s'agit d'une lésion proximale ou distale, traitement 

chirurgical, avant la 2éme semaine. 

• S'il s'agit d'une lésion en plein corps :partielle (grades 1 

et 2) : traitement fonctionnel ou orthopédique, 

associant appui protégé et renforcement du 

quadriceps. Reprise du sport possible en 4 à 8 

semaines. 

• Si rupture complète (grade 3), elle doit faire rechercher 

des lésions associées, notamment postéro-externes 

faisant discuter l'indication chirurgicale. 

Chambat P. Symposium le ligament croisé postérieur. Rev Chir Orthop 1995 ; Suppl II, 81 : 23-72

Atelier pathologie de la cheville

Cas clinique cheville n°1 

Observation 

• Un patient âgé de 26 ans vous consulte après un 

traumatisme de la cheville survenu au cours de la pratique 

du football. 

• Le mécanisme du traumatisme est un mouvement en 

inversion varus forcé de la cheville. 

• A l’examen, la cheville est très œdématiée, la palpation du 

ligament latéral externe et médial est douloureuse, l’appui 

est impossible, le patient sautillant pour se déplacer.


Observation: inspection


Diagnostic radiographique


Echographie


Traitement 

• Immobilisation 5 semaines. 

• Léger appui sous couvert de 

cannes anglaises. 

• Antalgiques.

Cas clinique N° 1: prophylaxie de la MTEV, 

quelle molécule 

• Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 

(seules enoxaparine : 4000UI/j et daltéparine : 5000 

UI/j ont l’AMM dans cette indication), ou par 

• Fondaparinux à la dose de 2,5 mg/0,5 ml. 

• Bilan préthérapeutique: FNS, plaquettes, 

créatinine.

Cas clinique N° 1: Traitement 

prophylactique MTEV 

Quand débuter le traitement 

• La 1 re injection sera faite à l’hôpital puis relais 

par un traitement ambulatoire. 

• Évaluer la capacité du patient à pratiquer des 

auto-injections. 

• Poursuite du traitement jusqu’à reprise d’une 

mobilité normale.

Cas clinique N° 1: Traitement HBPM 

Surveillance 

• Surveillance des plaquettes HBPM: 

• Avant la 1 re injection ou au plus tard dans 

les 24 h après l’instauration du traitement. 

• Puis deux fois par semaine. 

• Pas de surveillance des plaquettes pour le 

fondaparinux.


Observation 

• Une patiente âgé de 56 ans vous consulte pour une 

douleur de la cheville après un faux mouvement. 

• Mécanisme : chute de sa hauteur avec torsion violente de 

la cheville. 

• Impotence fonctionnelle totale, l'appui étant impossible. 

• Œdème malléolaire important. 

• Examen clinique de la cheville impossible.


Observation




Traitement orthopédique 

• Immobilisation pour une durée de 90 jours sans 

appui sous couvert de cannes anglaises. 

• Surveillance radiographique régulière à la 

recherche de tout déplacement secondaire (J+8, 

J+15, J+ 30 puis J+60). 

• Prophylaxie MTEV.


Surveillance J8 

•


Clinique 

• Une patiente âgée de 20 ans consulte à votre cabinet dans les suite 

d’un traumatisme de la cheville droite. 

• Cette patiente a fait une chute dans des escaliers, le mécanisme du 

traumatisme est impossible à faire préciser par la patiente. 

• Il existe d’une boîterie. 

• A l’examen on note un hématome sous-cutané du médio-pied.


Examen clinique


Radiographies 

•


Radiographies 

•

La cheville 

Fractures des malléoles : clinique, complications 

Entorses de la cheville : clinique, prise en charge, complications 

Pose d’un strapping à la cheville 

Fracture de l’astragale : clinique, complications 

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique

Fractures malléolaires 


• Fractures très fréquentes : 3 ème rang après fractures 

extrémité inférieur du radius et extrémité supérieure du 

fémur. 

• Exigence d'une réduction parfaite et bonne tolérance 

clinique de l'arthrose de la cheville sont deux concepts 

rendant les attitudes thérapeutiques tranchées opposant les 

tenants de l'ostéosynthèse systématique et les défenseurs 

du traitement orthopédique. 

• La fracture de la malléole externe représente la lésion la 

plus fréquente.


Mécanisme 

• Il est indirect: force appliquée à la cheville, pied 

bloqué au sol. 

• Varus, valgus, rotation, pied en équin. 

• Souvent double composante: 

• Varus-rotation interne. 

• Valgus-rotation externe. 

Valgus-rotation externe 

Varus-équin



. 

abduction 

pronation 

supination 

Mouvements 

d’abduction et d’adduction 

Mouvements 

Pronation et supination


Classification anatomo-pathologique 

• Plusieurs classification qui se fondent soit sur le 

mécanisme lésionnel, soit sur la hauteur du trait 

fibulaire: 

• Classification de Lauge-Hansen: 4 types définis par 2 

termes: la position du pied lors du traumatisme et le sens de 

rotation pathologique du talus. 

• Classification se référant à la hauteur du trait fibulaire: 

classification de Danis (hauteur du trait/ligaments 

syndesmose) et classification de Weber. 

• Classification de Duparc et Alnot utilisée en France: elle 

relie mécanisme et hauteur du trait sur la fibula/aux 

tubercules fibulaires.


Classification de Lauge-Hansen 

Définis par 2 termes: la 

position du pied lors du 

traumatisme et le sens de 

rotation pathologique du 

talus.


Classification de Weber 

Ligament 

tibio-fibulaire 

Définis par la 

position du trait 

par rapport au 

ligament tibiofibulaire 

A : sous-ligamentaire, B : interligamentaire, c : sus-ligamentaire


Classification de Duparc et Alnot 

6-12% 

Fractures par ADDUCTION 

sous-tuberculaires 

Fractures 

intertuberculaires 

par rotation interne 

60% 

Elle relie le 

mécanisme et la 

hauteur du trait sur la 

fibula par rapport aux 

tubercules fibulaires. 

10-15% 

Fractures sus tuberculaire 

Par rotation externe 

Fractures par 

ABDUCTION 

PURE : sustuberculaires 

hautes 

15-20%



• Le patient se présente avec une impotence fonctionnelle 

total, l’appui est impossible. 

• Faire préciser le mécanisme. 

• L’inspection de la cheville oriente vers le diagnostic 

montrant un œdème de la cheville ainsi qu’une déformation. 

• La palpation réveille une zone hyperalgique au niveau de 

la cheville.


Imagerie 

• Deux incidences: face et profil de cheville permettent de faire le 

diagnostic, de définir le type de fracture et la présence d’une déplacement 

ou pas. 

Radiographie de profil 

Radiographie de face


Imagerie 

Fractures par ADDUCTION 

sous-tuberculaire 

Fractures par 

ABDUCTION 

PURE : sustuberculaires 

hautes 

Fractures 

intertuberculaires 

par rotation interne


Imagerie 

Fractures 

sous-ligamentaire 

ou sous-tuberculaire 

Non déplacée 

Equivalent 

bimalléolaire 

Fracture de 

Maisonneuve


Traitement des fractures bimalléolaires 

• Elles sont dans la grande majorité des cas 

chirurgicale: plaque, vis et/ou broches. 

• Le traitement orthopédique est indiqué si : 

• fracture non déplacée sans enfoncement 

ostéochondral. 

• Contre-indication opératoire. 

• Réduction satisfaisant patient âgé, 

attention la peau ne doit présenter aucun 

signe de souffrance (pansements 

impossibles sous-plâtre). 

• Immobilisation rigide cruro-pédieuse 

durant 45 jours puis relais par botte en 

résine, appui partiel à partir du 45ème jour.

Fracture malléolaires 

Traitement fracture de la malléole externe 

• Fracture déplacée: chirurgie, ostéosynthèse, vis, plaque. 

• Fracture non déplacée: traitement orthopédique, 

immobilisation par botte plâtrée ou botte de marche durant 

8 semaines, sans appui durant 4 semaines. 

• A revoir en consultation avec radiographie de contrôle à 

J8, J15 et J30 puis à orthèse stabilisatrice de cheville 

durant 4 semaines puis rééducation. 

• Pour certains si non déplacé orthèse stabilisatrice de 

cheville durant 4 semaines dés le départ.

Fracture de la malléole externe 

Complications 

• Précoces: 

• Cutanées : fréquentes surtout en cas d'ostéosynthèse à 

foyer ouvert,elles augmentent le risque d'arthrose à 

long terme (50 %). 

• Déplacement secondaire : apanage du traitement 

orthopédique mais pas impossible dans les traitements 

chirurgicaux mal conduits. 

• Infection arthrite ou ostéo-arthrite, rare, le plus souvent 

secondaire à des lésions cutanées initiales. 

• Algodystrophie.

Fracture de la malléole externe 

Complications 

• Tardives : 

• Troubles trophiques : oedème, raideur. 

• Cals vicieux liés à un déplacement secondaire ou à 

un défaut de réduction. 

• Arthrose tibio-talienne : fréquente, de 25 à 50 % des 

cas selon les séries. 

• Pseudarthrose. 

Cal vicieux avec arthrose

Cas clinique cheville


Observation 

• Un patient âgé de 26 ans vous consulte après un 

traumatisme de la cheville survenu au cours de la pratique 

du football. 

• Le mécanisme du traumatisme est un mouvement en 

inversion varus forcé de la cheville. 

• A l’examen, la cheville est très œdématiée, la palpation du 

ligament latéral externe et médial est douloureuse, l’appui 

est impossible, le patient sautillant pour se déplacer.


Observation: inspection




Echographie


Traitement 

• Immobilisation 5 semaines. 

• Léger appui sous couvert de 

cannes anglaises. 

• Antalgiques.

Cas clinique N° 1: prophylaxie de la MTEV, 

quelle molécule 

• Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 

(seules enoxaparine : 4000UI/j et daltéparine : 5000 

UI/j ont l’AMM dans cette indication), ou par 


• Bilan préthérapeutique: FNS, plaquettes, 

créatinine.

Cas clinique N° 1: Traitement 

prophylactique MTEV 


• La 1 re injection sera faite à l’hôpital puis relais 

par un traitement ambulatoire. 

• Évaluer la capacité du patient à pratiquer des 

auto-injections. 

• Poursuite du traitement jusqu’à reprise d’une 

mobilité normale.

Cas clinique N° 1: Traitement HBPM 

Surveillance 


• Avant la 1 re injection ou au plus tard dans 

les 24 h après l’instauration du traitement. 


• Pas de surveillance des plaquettes pour le 

fondaparinux.


Observation 

• Une patiente âgé de 56 ans vous consulte pour une 

douleur de la cheville après un faux mouvement. 

• Mécanisme : chute de sa hauteur avec torsion violente de 

la cheville. 

• Impotence fonctionnelle totale, l'appui étant impossible. 

• Œdème malléolaire important. 

• Examen clinique de la cheville impossible.


Observation




Traitement orthopédique 

• Immobilisation pour une durée de 90 jours sans 

appui sous couvert de cannes anglaises. 

• Surveillance radiographique régulière à la 

recherche de tout déplacement secondaire (J+8, 

J+15, J+ 30 puis J+60). 

• Prophylaxie MTEV.


Surveillance J8 

•


Clinique 

• Une patiente âgée de 20 ans consulte à votre cabinet dans les suite 

d’un traumatisme de la cheville droite. 

• Cette patiente a fait une chute dans des escaliers, le mécanisme du 

traumatisme est impossible à faire préciser par la patiente. 

• Il existe d’une boîterie. 

• A l’examen on note un hématome sous-cutané du médio-pied.


Examen clinique


Radiographies 

•


Radiographies 

•


Observation 

• Un patient âgé de 43 ans se présente à votre 

cabinet dans les suites d'un traumatisme de la 

cheville droite. 

• Mécanisme en varus équin. 

• La douleur initiale a été très vive. 

• Impotence fonctionnelle.


Examen clinique


Radiographies


Radiographies


Echographie

Entorses de la cheville

Entorse de la cheville 

Epidémiologie 

• Incidence: 6000 nouveaux cas par jour en France. 

• Motif de consultation le plus fréquent en traumatologie 

courante. 

• 80 – 85% Lésion du ligament collatéral latéral. 

• Evolution clinique habituellement favorale. 

• Parfois quelles: 

• - 

. 

• es. 

• Absence de prise en charge initiale d’ 

.


Les différents degrés de gravité 

• Entorses bénignes = simple distention, élongation ligamentaire 

sans rupture complète d'un ou plusieurs faisceaux du ligament 

collatéral externe. 

• Entorses de gravité moyenne = rupture complète du faisceau 

talo-fibulaire antérieur du ligament collatéral externe. 

• Entorses graves = rupture des ligaments talo-fibulaire antérieur 

et calcanéo-fibulaire.


Deux questions essentielles 

• Quelle est la gravité de l’entorse 

• Existe-t-il des lésions associées


Importance du mécanisme lésionnel 

• Interrogatoire précis. 

• ”mimer” le traumatisme. 

Varus Varus équin Valgus


Importance de connaître les différentes structures 

anatomiques 

• Le ligament collatéral latéral. 

• Le ligament collatéral médial. 

• Le ligament tibio-fibulaire antérieur. 

• Appareil tendineux.

Anatomie: ligament talo-fibulaire 

antérieur 

Tibia 

Tibio-fibulaire 

antérieur 

Talo-fibulaire 

antérieur 

Fibula 

Talus 


antérieur 

Fibula 

Talus 

Calcanéus

Ligament talo-filulaire antérieur

Anatomie: ligament calcanéo-fibulaire 

Tibia 

Tibia 

Fibula 

Calcanéo-fibulaire 

Fibula 

Talus 


Calcanéus 

Calcanéus 

cuboïde

Ligament calcanéo-fibulaire

Anatomie: ligament tibio-fibulaire 

antérieur 

Tibia 

Tibio-fibulaire 

antérieur 

Fibula 

Talus 

Calcanéus 

cuboïde 

Syndesmose tibio-fibulaire

Ligament tibio-filulaire antérieur

Anatomie : ligament talo-fibulaire 

postérieur 

Tibia 

Fibula 


postérieur 


Calcanéus

Anatomie: ligament collatéral médial 

Ligament deltoïde: 

Tibio-talien 

Antérieur 


Tibio-naviculaire 

Tibia 


Tibio-talien 

postérieur 


Tibio-calcanéen 

Tibia 

naviculaire 

1er métatarsien 

Calcanéus 

Calcanéo-naviculaire 

« Spring ligament » 

Tendon tibial postérieur 

Rétinaculum 

Tendon long fléchisseur des orteils

Anatomie: face médiale 

Tendon long fléchisseur 

de l’hallus 

Tendon tibial postérieur 

Tendon long fléchisseur des orteils


Interrogatoire 

• Mécanisme. 

• Circonstances de survenue. 

• Perception d’un craquement. 

• Evolution de la douleur. 

• Impotence fonctionnelle. 

• Episode antérieur. 

• Antécédents généraux: thrombose, ulcère gastrique, 

insuffisance rénale.


Signe de gravité 

• Douleur syncopale (douleur en 3 temps rassurante). 

• Sensation de déchirure ou de déboîtement. 

• Craquement entendu. 

• Impossibilité d’appui: 

• Initiale qui persiste : recherche d’une fracture. 

• Dans un 2ème temps : entorse probable 

• Gonflement immédiat 10 mn. 

• Ecchymose précoce 1 heure. 

• Hématome plantaire : fracture. 

• Aspect de « gros pied pendant ».



• Inspection de la marche: 

• Impotence fonctionnelle. 

• Inspection de la cheville: 

• Ecchymose. 

• Aspect de gros pied ecchymotique.


Examen clinique: palpation 

• Trajets ligamentaires: collatéral latéral, médial, médio-pied. 

• Structures osseuses: malléoles latérale et médiale sur 6 cm 

de haut, naviculaire (scaphoïde) et base 5ème métatarsien. 

• Structures tendineuses. 

• Tendon calcanéen.


Diagnostics différentiels 

• Fracture : 

• Base du 5ème métatarsien. 

• Naviculaire . 

• Fractures ostéochondrales : dôme du talus. 

• Lésions tendineuses : 

• Achiléen. 

• Jambier postérieur 

• Fibulaires (luxation…) 

• Lésions ligamentaires : tibio-fibulaire antérieur, soustalienne, 

médio-pied.

Quelle imagerie 

Radiographie de la cheville 

• Face et face en rotation interne de 20°. 

• Profil strict.


Que recherche le bilan radiologique 

• Fractures: 

• Uni ou bimalléolaire. 

• Marge postérieure du pilon tibial. 

• Os naviculaire. 

• Base du 5 ème métatarsien. 

• Processus latéral du talus. 

• Lésion ostéochondrale du talus. 

• Avulsion osseuse de la pointe malléolaire.


Recommandations de la SFMU 

Dans l’état actuel des données de la littérature : 

• Les investigations radiographiques aux Urgences doivent être 

limitées à des clichés standard simples. 

• Trois incidences semblent souhaitables pour la cheville : face, 

mortaise (face en rotation interne de 20°) et profil. 

• Les autres techniques (clichés dynamiques, scanner, échographie, 

arthrographie, IRM) sont du ressort du spécialiste et généralement 

réservées à des tableaux chroniques, chirurgicaux ou concernant 

des sportifs de haut niveau. 

Actualisation de la conférence de consensus l’entorse de cheville au service d'urgence 2004

Critères d’Otawa 

Age < 18 ans et > à 55 ans 

Selon Strell et coll. - JAMA, 16 mars 1994, vol. 277, n° 1 1


Echographie de la cheville 

• Opérateur dépendant. 

• Indications: suspicion de lésion: 

o Ligament calcanéo-fibulaire. 

o Ligament tibio-fibulaire antérieur. 

o Tendon fibulaire. 

o Ligament collatéral médial: deltoïde 

o Tendon tibial postérieur. 

o Tendon long fléchisseur des orteils.


Echographie

Le traitement 

Le traitement fonctionnel (orthèse) est plus adapté 

• Critères validés 

• « récupération fonctionnelle ». 

• Délai de reprise du sport. 

• Durée plus courte des oedèmes. 

• Satisfaction du patient. 

• Moins de complications. 

• Douleur, amplitudes… 

ANAES 2000 (GRADE B) 

• Critère non validé 

• Risque de récidive.

Le traitement 

Traitement initial: J0 et J1 

• Protocole RICE (Rest = repos, Ice = glace, C = compression, E 

= élévation). 

• objectifs : 

• douleur. 

• œdème. 

• saignement.

Traitement entorse LLE: entorse de 

moyenne gravité 

Rupture isolée du ligament talo-fibulaire antérieur: 

• Protocole RICE. 


• Orthèse stabilisatrice de cheville portée sur une 

chaussette avec baskets, durant 3 semaines jour et nuit. 

Orthèse 

stabilisatrice de 

cheville

Traitement entorse LLE: entorse grave 

Rupture du ligament calcanéo-fibulaire 

• Echographie pour confirmation. 

• Protocole RICE. 

• Orthèse stabilisatrice de cheville : à porter jour et nuit 6 

semaines avec baskets.

Traitement entorse LLE: entorse grave (2) 

Rupture du ligament tibio-fibulaire antérieur 


• Immobilisation par botte plâtrée ou botte de marche 

montée sur chaussure : 3-6 semaines sans appui. 

• Avis orthopédique. 

Mécanisme: varus équin 

botte de marche montée 

sur chaussure

Entorse LLE + arrachement osseux 

• Traitement chirurgical si fragment osseux d’une 

taille > 5 mm. 

• Immobilisation par botte plâtrée ou botte de 

marche montée sur chaussure: 15 jours puis 

orthèse stabilisatrice de cheville 3 semaines. 

• Avis orthopédique.

Synthèse: entorse ligament latéral 

Tibia 

Tibio-fibulaire Antérieur 

3-6 semaines de botte 

plâtrée 

ou botte montée sur 

chaussure sans appui 


6 semaines 

Orthèse stabilisatrice 

de cheville 

Fibula 

Talus 

Talo-fibulaire Antérieur 

3 semaines Orthèse 

stabilisatrice de cheville 

Calcanéus 

cuboïde


Echographie: opérateur dépendant

Entorse ligament collatéral médial (LLI) 


• Si écho. Normale demander une IRM: recherche lésion tendon 

tibial postérieur ou long fléchisseur des orteils. 

• Immobilisation stricte par botte plâtrée ou botte de marche 

montée sur chaussure durant 3 semaines puis orthèse 

stabilisatrice de cheville durant 3 semaines. 

Ligament deltoïde

Les autres traitement (2) 

Recommandations SFMU 

Les AINS locaux ont un effet antalgique supérieur au placebo 

et seraient aussi efficaces que les AINS généraux. 

Le traitement antalgique de première intention reste le 

paracétamol. 

Le traitement préventif par HBPM reste le traitement de 

référence lorsqu’il existe une immobilisation. 


Entorse cheville: surveillance au cabinet 

médical 

• Revoir le patient avant la fin de la première semaine pour 

réévaluation diagnostique et thérapeutique: 

• 1ère reconvocation, 3 possibilités: 

• Impotence discrète ou absente (absence de douleur à la 

marche, simple sensibilité talo-fibulaire ant.): interrompre le 

traitement. 

• Impotence modérée: marche possible mais douloureuse, 

hématome ou ecchymose, douleur palpation 2 faisceaux du 

LLE: poursuite de l’immobilisation avec prescription 

physiothérapie antalgique. 

• Impotence importante: marche impossible ou très 

douloureuse: douleur palpation ligament latéral et médial 

immobilisation 6 semaines au départ immobilisation stricte 

(plâtre ou résine) durant 2 semaines. 

Vè Conférence de consensus l’entorse de cheville au service d'urgence 1995

Entorse LLE: résumé 

• Rupture simple du LLE: Traitement par orthèse stabilisatrice de 

cheville. 

• Chirurgie en urgence: 

• Suites plus longues. 

• Problème cutané. 

• Algodystrophie. 

• Raideur post-opératoire. 

• Meilleurs résultats si chirurgie à distance de l’épisode aigu. 

Recommandations SFMU 

Le traitement fonctionnel reste actuellement le traitement de 

référence avec l’utilisation des orthèses stabilisatrices, même si 

certaines études tendent à prouver la supériorité du traitement 

chirurgical. 

Le traitement symptomatique (protocole RICE) est appliqué dans la 

majorité des revues, mais discuté concernant l’application de glace. 


Traitement: rééducation 

Objectifs 

• Lutte contre la douleur: anti-Tens. 

• Lutte contre l’œdème: cryothérapie. 

• Lutte contre l’amyotrophie: électrostimulation. 

• Renforcement musculaire. 

• Amélioration de la mobilité articulaire. 

• Maintenir les sensations articulaires. 

• Elle sera immédiate. 

• 10 séances au départ.

Traitement 

Conseils à tout porteur d’orthèse stabilisatrice 

• Garder l’attelle jour et nuit jusqu’à la nouvelle consultation. 

• Mise en place et utilisation : ne jamais la porter à même la peau, 

mettre toujours au préalable une chaussette en coton ; les deux 

coques latérales de l’attelle sont réunies par une bande réglable 

passant sous le talon. 

• Une fois mise en place, la fermeture des coques est assurée par 

les bandes velcro en plaçant d’abord la bande inférieure. 

• La chaussure est mise en place (chaussure à lacets de ville, ou 

chaussure de sport), les lacets sont serrés et la bande supérieure 

est ensuite enroulée pour que les coques latérales s’appliquent sur 

la jambe ; un réglage de l’attelle est parfois nécessaire les 24 

premières heures. 

• L’attelle doit être retirée pour la douche en faisant attention aux 

mouvements précipités et incertains: il est nécessaire d’essuyer 

correctement la peau pour éviter la macération.

prophylaxie de la MTEV, quelle molécule 

• Héparine Non Fractionnée (HNF) si clairance à la créatinine < 

30ml/min à la dose de 0,3ml x 2 par jour. 

• Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM) (seules 

enoxaparine : 4000UI/j et daltéparine : 5000 UI/j ont l’AMM 

dans cette indication), ou par 


• Bilan préthérapeutique: FNS, plaquettes, créatinine. 

Recommandations de bonne pratique : Prévention et traitement de la maladie thromboembolique 

veineuse. 2009.

Traitement prophylactique MTEV 


• La 1 re injection sera faite le jour de la mise en place de 

l’immobilisation. 

• Évaluer la capacité du patient à pratiquer des autoinjections. 

• Poursuite du traitement jusqu’à reprise d’une mobilité 

normale.

Traitement par HBPM 

Surveillance 


• Avant la 1 re injection ou au plus tard dans les 24 h 

après l’instauration du traitement. 


• Pas de surveillance des plaquettes pour le fondaparinux.


Les séquelles 

• Instabilité chronique avec récidives d’entorses. 

• La douleur. 

• La limitation de mobilité. 

• Le conflit mécanique cicatriciel (impingement) = 

interposition de tissu cicatriciel synovio-capsulaire au 

carrefour tibio-talo-fibulaire responsable de douleur. 

• Certains troubles statiques. 

• L’arthrose post-traumatique.

Fracture du talus (astragale) 

Etude générale 

• Fractures rares. 

• Os exposé aux traumatismes de par sa 

situation intermédiaire entre la jambe et le pied. 

• Recouvert sur les 3/5 de cartilage. 

• Pas d’insertion musculaire à son niveau = 

précarité vascularisation. 

• Importance de l’arthrose, pseudarthrose et 

nécrose. 

Curvale G, Bataille JF, Rochwerger A - Fractures et luxations du talus. Encycl Med 

Chir,Appareil locomoteur, 14-091-A-10, 1997, 11 p.


Anatomie 

• 3 parties: corps, le col et la tête. 

• Vascularisation: pénètre essentiellement par 

les faces dorsales, latérale et inférieure du col.



• Douleur du pied chez un patient qui a fait une 

chute. 

• Attention: si lésion parcellaire ou lésion non 

déplacée: absence de déformation du pied. 

• Toute douleur du pied avec incapacité d’appuyer 

son pied au sol = examen clinique très précis.


Anatomopathologie 

• Plusieurs types de fractures: parcellaire et totale. 

Fracture 

ostéochondrale du 

dome 

Fracture 

parcellaire 

de la tête 

Fracture 

du processus 

latéral 

Type I :Fracture du 

Col non déplacée 

Type II: 

Fracture 

déplacée avec 

luxation sous 

talienne 

Type III Fracture 

du col avec grand 

déplacement


Bilan d’imagerie 

• Radiographies standards: incidence de profil strict et de face 

permettent de préciser le type de fracture. 

• Si doute ou dans le cadre d’une meilleure évaluation 

préthérapeutique de la fracture: scanner.


Modalités thérapeutiques fractures parcellaires 

• Fractures ostéochondrales du dôme du talus non 

déplacées: immobilisation par botte plâtrée 45 jours 

sans appui. 

• Fractures ostéochondrales du dôme du talus 

déplacées: traitement chirurgical par arthroscopie: 

fixation par colle biologique ou agrafe résorbable. 

• Fractures du processus postérieur : immobilisation 

par botte plâtrée au minimum 45 jours sans appui. 

• Fractures du processus latéral: immobilisation par 

botte plâtrée au minimum 45 jours sans appui. 

Fracture 

ostéochondrale du 

dome 

Fracture 

du processus 

latéral


Modalités thérapeutiques fractures totales 

• Fractures non déplacées type I: traitement 

orthopédique par botte plâtrée = immobilisation de 

45 jours minimum sans appui. 

• Appui total non autorisé avant 3 à 4 mois. 

• Fractures déplacées type II et III: traitement 

chirugical en urgence: réduction + osthéosynthèse 

par une ou 2 vis puis immobilisation plâtrée pour 

protéger le montage. 

Type I :Fracture du 

Col non déplacée 

Type II: Fracture 

déplacée avec luxation 

sous talienne 

Type III Fracture du col 

avec grand déplacement


Risques évolutifs 

• Séquelles importantes si traumatisme grave avec 

boiterie présente 3 fois sur 4: 

• Arthrose 1 fois sur 2. 

• Nécrose 7 fois sur 10. 

• Pseudarthrose plus rare. 

Nécrose 

du talus 

Pseudarthrose du col du talus

Stratégies de prise en charge : aspect 

médico-économique 

• Fréquence des complications de type arthrose 

et nécrose dans les fractures du talus.

Pathologie du pied 

Fractures du calcanéum 

Fractures des métatarsiens 

Stratégies de prise en charge : aspect médico-économique

Fracture du calcanéus 

Etude générale 

• .Rôle du calcanéus dans la biomécanique 

du pied, sa forme a une double fonction: 

• Bras de levier. 

• Equilibre de l’arrière pied. 

• Fonctions: 

• Adaptation du pied au terrain. 

• Rôle d’amortisseur. 

• Fracture du calcanéus = problème difficile 

de traumatologie.


Anatomie 

Insertion du ligament 

calcanéo-fibulaire 

Thalamus 

Sustentaculum tali 

Tubérosité 

Corps


Biomécanique du pied 

Articulation 

subtalaire 

calcanéus 

Talus Talus 

L’articulation subtalaire (sousastragalienne) 

est une des 

articulation les plus complexes de 

l’organisme. 

Le calcanéus permet au pied de 

s’orienter dans n’importe quelle 

position, alors que le talus est fixe 

au-dessus.


Particularités 

• La fracture induit 2 problèmes: 

• Atteinte articulaire : subtalaire. 

• Atteinte morphologique du pied : changement de structure 

du calcanéus = « ensemble du pied » déformé.



• Mécanisme: compression axiale à haute 

énergie: chute d’une échelle, 

défenestration, accident de voiture. 

• Inspection: 

• Elargissement du talon: plus court, 

aplati, basculé. 

• Œdème sous et rétromalléolaire. 

• Ecchymoses. 

• Affaissement de la voûte plantaire. 

• Palpation: douleur sous-malléolaire.


Complications associées immédiates 

• Syndrome des loges du pied. 

• Cutanées: 

• Excoriations et phlyctènes. 

• Osseuses: 

• Fractures : plateau tibial, cotyle, rachis.


Diagnostic radiologique 

• Radiographies: incidence du pied de profil et 

incidence rétrotibiale. 

• Tomodensitométrie: indispensable, même si 

fracture non déplacée sur les clichés standards. 

Angle de Böhler


Classification de Duparc 

I : séparation 

II : fracture-luxation 

III : à trois fragments 

V : fracas calcanéen.


Traitement fonctionnel 

• Fracture non déplacée. 

• Mise en décharge, pas d’appui durant 2 à 

3 mois jusqu’à la consolidation. 

• Surélévation du membre.


Traitement chirurgical 

• Ostéosynthèse : réduction sous scopie afin de reconstruire une surface 

articulaire, ensuite solidariser: ostéosynthèse par vis puis plaque.


Complications tardives 

• Pseudarthrose: interposition de tissus fibreux. 

• Cal osseux hypertrophique secondaire à une mauvaise 

réduction. 

• Ostéonécrose par défaut de vascularisation. 

• Algoneurodystrophie. 

• Arthrose : articulations sus et sous-jacentes, due aux lésions 

cartilagineuses, se traduit par des douleurs, raideur et 

instabilité. 

Arthrodèse sous-talienne

Stratégies de prise en charge : aspect 

médico-économique 

• Le traitement des fractures du calcanéus est 


• Le pronostic fonctionnel est médiocre.

Entorse de la médio-tarsienne (Chopart) 


• Elle intéresse les articulation talo-naviculaire et 

calcanéo-cuboïdienne (la + fréquente). 

• Mécanisme: voisin de celui de l’entorse du LLE 

de la cheville, inversion - supination - rotation 

interne du pied. 

• Souvent méconnue et pris à tord pour une 

entorse de cheville.

Entorse de la médio-tarsienne (Chopart) 

Rappel anatomique 

Naviculaire 

Cuboïde 

Cunéiforme latéral 

Cunéiforme médial 

Cunéiforme intermédiaire

Entorse de la médio-tarsienne 

Clinique 

• Le LLE et la cheville sont indolores. 

• La douleur siège en arrière et au dessus de la 

styloïde du 5ème métatarsien. 

• Présence fréquente d’un œdème s’étendant 

jusqu’au 5ème métatarsien. 

• Impotence fonctionnelle.


Imagerie 

• Demander une radiographie du pied de face et un profil 

strict à la recherche d’une avulsion osseuse de l’insertion 

talienne et/ou naviculaire du ligament talo-naviculaire 

dorsal. 

• Eventuellement échographie pour confirmation.


Traitement 

• Immobilisation par botte de marche avec cannes 

anglaises durant 15 jours. 

• Anticoagulation. 


• Pour certains ostéopathe. 

• Evolution favorable mais persistance parfois des 

douleurs, sans caractère péjoratif.

Fracture base 5ème métatarsien 


• Fracture arrachement de la 

styloïde du 5 ème métatarsien par le 

tendon court fibulaire. 

• Mécanisme: il est voisin de celui 

qui engendre une entorse du LLE 

(varus équin passif forcé ou 

inversion supination rotation 

interne), ici il existe une contraction 

active brutale du muscle court 

fibulaire lors d’un faux pas ou d’une 

chute.


Diagnostic 

• L’interrogatoire cherchera à faire préciser le mécanisme 

de la lésion: bascule en varus du pied. 

• L’impotence fonctionnelle est immédiate. 

• Les signes physiques sont retrouvés au bord externe du 

pied, trois à quatre travers de doigt en bas et en avant de 

la pointe malléolaire: douleur exquise, hématome, oedème 

puis ecchymose. 

• Mobilisation douce de cheville, indolore. 

• Palpation et mobilisation du 5ème métatarsien Règle d’ottawa 

douloureuses ainsi que l’éversion du pied contre résistance 

(contraction des muscles péroniers).


Imagerie 

• La radiographie de profil de la cheville montre rarement la 

base du 5ème métatarsien d’où l’intérêt d’un examen 

clinique bien conduit pour demander une radiographie du 

pied de face, profil et 3/4 qui confirme le diagnostic. 

Cuboïde Naviculaire 

Cuboïde


Traitement 

• Si trait de fracture compris entre 0 à 2 mm d’ouverture : 

immobilisation par botte de marche sans appui durant 15 jours 

+ anticoagulation + ordonnance pour radiographie de contrôle 

à 15 jours. 

• Si 15 jours après la radiographie montre un trait de fracture 

stable (0 à 2 mm) retirer la botte, poursuivre l’immobilisation 

par une orthèse stabilisatrice de cheville plus cannes 

anglaises au départ. 

• Si trait de fracture > 5 mm à opérer : broches plus fils d’acier. 

• Si trait de fracture à 1.5 cm au dessus de la surface 

articulaire, c’est systématiquement une fracture de 

fatigue traitée par orthèse stabilisatrice de cheville.

Fracture des métatarsiens 


• Les fractures des métatarsiens ne sont 

généralement pas ou peu déplacées, le 

métatarsien adjacent se comportant 

comme une attelle, sauf s'il existe des 

fractures multiples ou si la fracture siège 

au niveau de la tête. 

• Mécanisme: choc direct ou indirect en 

valgus forcé.



• Douleur au niveau du pied avec volumineux 

œdème au niveau de la face dorsale de l’avantpied. 

• L’impotence fonctionnelle n’est pas totale dans 

la plupart des cas. 

• La palpation réveille une douleur exquise en 

regard du métatarsien fracturé.


Imagerie 

• Une radiographie du pied avec incidence de face, de profil 

et de 3/4 permettent de faire le diagnostic. 

• Le trait de fracture est le plus souvent oblique ou 

transversal, le déplacement est minime.


Traitement 

• Fracture têtes des métatarsiens ou diaphyse : 

• Immobilisation par botte de marche durant 15 jours. 

• Anticoagulation. 


• Faire une ordonnance pour une radio. de contrôle au 

15ème jours. 

• Au 15ème jour retrait de la botte mais chaussage avec 

baskets. 

• A revoir à 1 mois avec radiographie de contrôle. 

• Pour d’autres immobilisation par botte de marche 

durant 1 mois.

Traumatisme du pied 

Cas clinique 1 

• Patiente de 57 ans, chute de sa hauteur, pieds nus. Choc du 

pied droit contre une commode. Traumatisme du 2ème orteil.


Cas clinique 1 - radiographies


Cas clinique 1 - traitement


Cas clinique 1 - réduction


Cas clinique 2 

• Patiente de 56 ans, chute de sa hauteur en 

descendant de voiture. Mécanisme impossible à 

faire préciser. 

• Douleur avec œdème de l’avant-pied droit, 

impotence fonctionnelle, douleur au niveau des 

métatarsiens.

Entorse du genou - bienvenue sur le site de l'amiform

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