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2008 avril mai juin - Cinémathèque de Corse

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RENSEIGNEMENTS<br />

Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong><br />

Tél. : 04 95 70 35 02 - Fax : 04 95 70 59 44<br />

casadilume@wanadoo.fr - casadilume.com<br />

Espace Jean-Paul <strong>de</strong> Rocca Serra - BP 50 - 20537 Porto-Vecchio ce<strong>de</strong>x<br />

TARIFS<br />

PROJECTIONS NORMALES<br />

PROJECTIONS SPECIALES<br />

plein tarif 5 euros plein tarif 6 euros<br />

tarif adhérent 3 euros tarif adhérent 5 euros<br />

tarif réduit 4 euros tarif réduit 5,50 euros<br />

L’achat <strong>de</strong>s billets se fait sur place à l’accueil, la salle ferme 10 minutes après le début <strong>de</strong> la séance<br />

Rejoignez les adhérents <strong>de</strong> "La <strong>Corse</strong> et le Cinéma"<br />

abonnez-vous<br />

tarif normal 30,50 euros - tarif réduit* 15,25 euros<br />

tarif réduit -18 ans +60 ans, étudiants, chômeurs<br />

Vous bénéficiez d'un tarif préférentiel pour les séances,<br />

vous recevez les programmes à domicile<br />

LA CINÉMATHÈQUE DE CORSE • CASA DI LUME<br />

La <strong>Corse</strong> et le Cinéma<br />

association Loi 1901, membre associé <strong>de</strong> la FIAF<br />

membre <strong>de</strong> la COPEAM<br />

délégataire <strong>de</strong> la Collectivité Territoriale <strong>de</strong> <strong>Corse</strong><br />

en convention<br />

Ministère <strong>de</strong> la Culture - CNC<br />

DRAC <strong>de</strong> <strong>Corse</strong><br />

BDP <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>-du-Sud<br />

Rectorat <strong>de</strong> <strong>Corse</strong><br />

Lycée <strong>de</strong> Porto-Vecchio<br />

• La <strong>Corse</strong>, les <strong>Corse</strong>s<br />

et le Cinéma (1929-1980)<br />

• Noëlle Vincensini<br />

Edith Scob<br />

Et Ariane Mnouchkine<br />

à la Cinémathèque<br />

• Robin Renucci<br />

à la rencontre <strong>de</strong>s élèves<br />

• <strong>Corse</strong>-Japon<br />

• Cycle du film «Résistance»<br />

• Michèle Casalta<br />

• Le Cinéma <strong>de</strong> Wim Wen<strong>de</strong>rs<br />

A Porto-Vecchio les nouveautés cinématographiques sont à l’affiche au<br />

Cinéma Empire<br />

Route <strong>de</strong> Bonifacio<br />

Tél. : 04 95 70 20 46<br />

AVR<br />

MAI<br />

JUIN<br />

<strong>2008</strong>


Som<strong>mai</strong>re<br />

La <strong>Corse</strong>, les <strong>Corse</strong>s et le Cinéma. ......................1<br />

Noëlle Vincensini, Ariane Mnouchkine et<br />

Edith Scob à la Cinémathèque ........................4,5,6<br />

<strong>Corse</strong>-Japon, regards croisés : Yann De<strong>de</strong>t ..........8<br />

Jérôme Ferrari, Michèle Casalta.......................9,10<br />

Le Cinéma <strong>de</strong> Wim Wen<strong>de</strong>rs ...............................12<br />

Cycle du film «Résistance»..................................14<br />

Robin Renucci......................................................17<br />

Clint Eastwood, Franco Solinas. ....................18,19<br />

Lubitsch présenté par Pierre Salvadori................23<br />

Invités<br />

Noëlle Vincensini<br />

Edith Scob<br />

Jérôme Ferrari<br />

Angelo Caperna<br />

Dominique Lanzalavi<br />

Nathalie Hureau<br />

Ariane Mnouchkine<br />

Yann De<strong>de</strong>t<br />

Michèle Casalta<br />

Olivier Wieviorka<br />

Delphine Leoni<br />

Robin Renucci<br />

La <strong>Corse</strong>, les <strong>Corse</strong>s et le Cinéma.<br />

Cinquante ans <strong>de</strong> cinéma parlant<br />

1929-1980.<br />

Jean-Pierre Mattei.<br />

Cet ouvrage, qui fait suite à un premier volume que l’auteur a<br />

consacré au cinéma muet (1897-1929), traite <strong>de</strong>s liens noués<br />

entre la <strong>Corse</strong>, les <strong>Corse</strong>s et le Cinéma. Il débute en 1929 avec<br />

le premier film parlant français, Les Trois masques, et se<br />

termine au début <strong>de</strong>s années 1980 à l’aube d’un renouveau<br />

institutionnel. Films <strong>de</strong> fiction, films documentaires, films<br />

d’entreprises, films amateurs, téléfilms et émissions <strong>de</strong><br />

télévision témoignent d’une diversité et enrichissent une<br />

importante filmographie. Un lexique <strong>de</strong>s personnalités corses représentatives<br />

<strong>de</strong> l’audiovisuel complète ce livre agrémenté d’une<br />

riche iconographie.<br />

1<br />

La Se<strong>mai</strong>ne Internationale<br />

<strong>de</strong> la<br />

Critique <strong>de</strong> Cannes<br />

27 au 31 <strong>mai</strong> <strong>2008</strong><br />

Jean Pierre Mattei est Prési<strong>de</strong>nt fondateur <strong>de</strong> l’association<br />

La <strong>Corse</strong> et le Cinéma créée en 1983 et <strong>de</strong> la Cinémathèque <strong>de</strong><br />

<strong>Corse</strong>. Auteur <strong>de</strong> plusieurs ouvrages et articles liés au cinéma<br />

insulaire, il a réalisé <strong>de</strong>ux films : José Giovanni intime<br />

(26’, 2004) et Le Cinéma d’Hercule Mucchielli (52’, 2004).


2<br />

Programme <strong>de</strong>s projections<br />

à la Cinémathèque<br />

La présentation du livre La <strong>Corse</strong>, Les <strong>Corse</strong>s et Le Cinéma :<br />

50 ans <strong>de</strong> cinéma parlant 1929/1980 s’appuiera sur la<br />

projection <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux films choisis dans la diversité <strong>de</strong>s fictions et<br />

documentaires réalisés en <strong>Corse</strong> durant un <strong>de</strong>mi-siècle. Ces <strong>de</strong>ux<br />

titres proposent avec quarante années d’écart une représentation<br />

<strong>de</strong> la <strong>Corse</strong> et <strong>de</strong>s <strong>Corse</strong>s au cinéma.<br />

Samedi 12 <strong>avril</strong><br />

Des films, un livre<br />

19h<br />

Da la piaghja a la muntagna. Noëlle Vincensini. 1977. 50’<br />

La réalisatrice nous conte la vie ru<strong>de</strong> d’une famille <strong>de</strong> bergers<br />

qui se déplace entre Ghisonaccia et Scarpageghje : un constat<br />

pessimiste qui montre le développement <strong>de</strong> la plaine orientale et<br />

le déclin <strong>de</strong> la vie pastorale. Ce film a été réalisé avec l’ai<strong>de</strong> financière<br />

du Parc Régional <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>. Le montage a été effectué<br />

par sa sœur Andrée Davanture.<br />

Selon Laurent Mannoni directeur <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong> la<br />

Cinémathèque française et du Centre National <strong>de</strong> la<br />

Cinématographie : « Ce film produit en <strong>Corse</strong>, réalisé par une<br />

corse, interprété par <strong>de</strong>s corses, est l’un <strong>de</strong>s chefs d’œuvre du<br />

“Riacquistu”. C’est dans ce genre <strong>de</strong> productions locales, et non<br />

pas celles réalisées à Joinville, rue Francœur ou à Hollywood<br />

que se cache le vrai “cinéma corse”».<br />

En présence <strong>de</strong> Noëlle Vincensini<br />

21h<br />

Frères corses. Geo Kelber et Robert Siodmak. 1938. 1h20<br />

Avec Pierre Brasseur, Jean Aquistapace, Rognoni<br />

Une garce jette le trouble dans la famille d’un veuf et <strong>de</strong> ses<br />

<strong>de</strong>ux fils…<br />

Cette fiction oppose la ru<strong>de</strong> vie insulaire face à la frivolité <strong>de</strong><br />

ceux qui ont vécu à la ville. Tradition et mo<strong>de</strong>rnité filmées dans<br />

le site grandiose <strong>de</strong>s Calanches <strong>de</strong> Piana entre mer, montagne et<br />

forêt, accompagnées d’une musique originale du compositeur<br />

Henri Tomasi.<br />

Film restauré par les Archives Françaises du Film <strong>de</strong> Bois<br />

d’Arcy.<br />

Programme <strong>de</strong>s projections en diffusion régionale<br />

Abbazzia<br />

A l’occasion <strong>de</strong>s 50 ans <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> cinéma l’Excelsior, la<br />

Cinémathèque organise une séance avec la comédienne Edith<br />

Scob (voir page 7). Un film court nous permettra d’évoquer la<br />

longue histoire du court métrage en <strong>Corse</strong>, traité dans le livre<br />

<strong>de</strong> Jean-Pierre Mattei.<br />

A Caccia. Edouard Luntz. 1962. 18’<br />

Bastia<br />

Mercredi 30 <strong>avril</strong> 18h<br />

Jusqu’au bout du mon<strong>de</strong>. François Villiers. 1962. 1h23<br />

Avec Pierre Mondy, Marietto Angelini, Marie Dubois<br />

Un homme solitaire débarque en <strong>Corse</strong>. Il recueille un enfant<br />

dont il est sans doute le père. Commence un long voyage à<br />

travers l’île.<br />

Date communiquée ultérieurement<br />

3<br />

D’autres projections auront lieu en Balagne, à Sartène,<br />

Ajaccio, Lama…<br />

Programme complet communiqué ultérieurement<br />

Ouverture <strong>de</strong> la Se<strong>mai</strong>ne Internationale<br />

<strong>de</strong> la Critique <strong>de</strong> Cannes<br />

En ouverture <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong> la sélection cannoise, un court<br />

métrage nous rappellera que la première édition du festival<br />

<strong>de</strong>vait avoir lieu en 1939. La programmation était établie, parmi<br />

les films prévus, un court métrage documentaire :<br />

L’Ame <strong>de</strong> la <strong>Corse</strong>. Henri Caurier. 1939<br />

Mardi 27 <strong>mai</strong> 21h


4<br />

Noëlle Vincensini<br />

Pour l’amour <strong>de</strong>s autres<br />

Noëlle Vincensini a un parcours d’exception, tourné vers les<br />

autres. Cet engagement passe à la fois par un militantisme <strong>de</strong><br />

terrain, par la création notamment <strong>de</strong> l’association anti-raciste<br />

Ava Basta et par la réalisation <strong>de</strong> trois films, qui ont su capter<br />

sans nostalgie <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> vérité pour nous les restituer<br />

aujourd’hui.<br />

Ariane Mnouchkine à la Cinémathèque<br />

Après avoir reçu Patrice Chéreau en 2005, la Cinémathèque est<br />

heureuse d’accueillir une autre gran<strong>de</strong> personnalité théâtrale :<br />

Ariane Mnouchkine. En partenariat avec la Compagnie <strong>de</strong><br />

Théâtre I Chjachjaroni, la fondatrice du Théâtre du Soleil<br />

rencontrera le public. Occasion pour tous <strong>de</strong> revoir Molière<br />

(1978) dans une magnifique copie restaurée par les Archives<br />

Françaises du Film et du documentaire Au soleil même la nuit.<br />

5<br />

Vendredi 16 <strong>mai</strong><br />

Noëlle Vincensini à la rencontre <strong>de</strong>s élèves<br />

10h<br />

Pour l’amour <strong>de</strong>s autres. Delphine Leoni. <strong>2008</strong>. 13’<br />

Portrait <strong>de</strong> Noëlle Vincensini<br />

Da Fassi una spulendata. Noëlle Vincensini. 1976. 40’<br />

13h30<br />

Ston<strong>de</strong>. Noëlle Vincensini. 1985. 45’<br />

La route avec elles. Anne Sophie Birot. 2007. 1h20<br />

Printemps 2006, sept anciennes déportées retournent en<br />

Allemagne accompagnées d’une trentaine <strong>de</strong> lycéens. Parmi<br />

elles, Noëlle Vincensini, déportée à Ravensbrück à 17 ans.<br />

21h<br />

Da Fassi una spulendata. Noëlle Vincensini. 1976. 40’<br />

«Je m’appelle Jean-Camille. J’ai 59 ans. Je suis natif <strong>de</strong> Cuttloi.<br />

J’y ai mes enfants et petits enfants. Cuttoli est à 20 kilomètres<br />

d’Ajaccio. 600 habitants l’hiver, 1500 l’été. On vit <strong>de</strong> la<br />

châtaigne, <strong>de</strong>s merles pris aux pièges. Il y a <strong>de</strong>s chèvres, <strong>de</strong>s bovins,<br />

<strong>de</strong>s brebis à la plaine.»<br />

C’est par ces mots que commence le documentaire <strong>de</strong> Noëlle<br />

Vincensini, réalisé avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Parc Naturel Régional <strong>de</strong><br />

<strong>Corse</strong> et le concours <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> Cuttoli-Curtichjatu et le<br />

groupe Canta u Populu Corsu.<br />

Ston<strong>de</strong>. Noëlle Vincensini. 1985. 45’<br />

Ce film nous fait vivre la vie d’un village corse, ponctuée par les<br />

jeux d’enfants, la musique, les chansons, la messe, les discussions<br />

entre villageois, le travail du berger.<br />

En présence <strong>de</strong> Noëlle Vincensini<br />

Mercredi 23 <strong>avril</strong><br />

A la rencontre d’Ariane Mnouchkine<br />

19h. Rencontre et discussion<br />

21h30. Projection<br />

Un soleil à Kaboul ou plutôt <strong>de</strong>ux. Sergio Canto Sabido, 2007.<br />

1h15<br />

En <strong>juin</strong> 2005 Ariane Mnouchkine part pour l’Afghanistan donner<br />

un stage. Ce travail donne<br />

naissance, au milieu <strong>de</strong>s ruines, à une jeune troupe <strong>de</strong> théâtre<br />

afghane.<br />

En partenariat avec le Festival du Rêve (du 22 au 26 <strong>avril</strong>)<br />

Molière. Ariane Mnouchkine. 1978. 4h10<br />

Avec Philippe Caubère, Joséphine Derenne, Jean Dasté<br />

Fresque cinématographique retraçant la jeunesse <strong>de</strong> Molière<br />

avec l’Illustre Théâtre, et ses amours avec Ma<strong>de</strong>leine et<br />

Arman<strong>de</strong> Béjart.<br />

Film restauré par les Archives Françaises du Film<br />

Vendredi 9 <strong>mai</strong>. Attention horaire exceptionnel : 20h<br />

Au soleil même la nuit. Eric Darmon. 1997. 3h<br />

Pendant six mois, le réalisateur a filmé les répétitions du<br />

Tartuffe <strong>de</strong> Molière. On y voit le quotidien du Théâtre du<br />

Soleil : construction <strong>de</strong>s décors, réunion houleuse, interventions<br />

d’Ariane Mnouchkine.<br />

Jeudi 22 <strong>mai</strong> 21h


6<br />

Edith Scob en <strong>Corse</strong><br />

La Cinémathèque est heureuse d’accueillir Edith Scob que le<br />

public porto-vecchiais a déjà pu rencontrer à l’occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

soirées, la première avec un film <strong>de</strong> Raoul Ruiz et la secon<strong>de</strong><br />

avec le film Komma <strong>de</strong> Martine Doyen.<br />

Comédienne au jeu étrange, intense, magique, Edith Scob nous<br />

fascine par sa voix et sa beauté. On a pu l’admirer d’abord dans<br />

les films <strong>de</strong> Georges Franju, puis dans <strong>de</strong>s rôles parfois brefs<br />

<strong>mai</strong>s marquants tournés par Bunuel, Carax, Gans… et Raoul<br />

Ruiz, autre cinéaste atypique comme a pu l’être Franju.<br />

La comédienne rencontrera plusieurs publics dans différents<br />

lieux.<br />

Lundi 28 <strong>avril</strong> et mardi 29 <strong>avril</strong>. Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>.<br />

10h-17h<br />

Edith Scob à la rencontre <strong>de</strong>s élèves<br />

Dans le cadre d’un Projet d’Action Educative avec le Lycée Jean<br />

Nicoli <strong>de</strong> Bastia, une quarantaine d’élèves rencontrera Edith<br />

Scob. Deux jours <strong>de</strong> projection qui présenteront le parcours au<br />

cinéma et au théâtre <strong>de</strong> la comédienne.<br />

Lundi 28 <strong>avril</strong> 21h<br />

L’heure d’été. Olivier Assayas. <strong>2008</strong>. 1h35<br />

Avec Juliette Binoche, Ch. Berling, Jérémie Rénier, Edith Scob<br />

C’est l’été. Dans la belle <strong>mai</strong>son familiale Frédéric, Adrienne,<br />

Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans <strong>de</strong> leur mère qui a<br />

consacré toute son existence à la postérité <strong>de</strong> l’oeuvre <strong>de</strong> leur<br />

oncle peintre. En partenariat avec le Cinéma Empire<br />

7<br />

Abazzia<br />

Mercredi 30 <strong>avril</strong> <strong>2008</strong><br />

1958 : année d’ouverture <strong>de</strong> l’Excelsior<br />

1958-<strong>2008</strong> : Edith Scob, cinquante ans <strong>de</strong> cinéma<br />

Le cinéma l’Excelsior fête ses 50 ans en <strong>2008</strong>. Pour cet<br />

anniversaire, l’association Anima et la Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong><br />

ont programmé une soirée exceptionnelle avec une invitée<br />

exceptionnelle : la comédienne Edith Scob, qui a tourné son<br />

premier film en… 1958. Elle présentera <strong>de</strong>ux films : Les Yeux<br />

sans visage et Didine, une comédie <strong>de</strong> Vincent Dietschy, sorti en<br />

<strong>2008</strong>.<br />

Plusieurs surprises seront programmées, dont <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s<br />

annonces et un court métrage tourné en <strong>Corse</strong>, A Caccia,<br />

présenté par Jean-Pierre Mattei, auteur d’un ouvrage sur La<br />

<strong>Corse</strong> et le Cinéma (1930-1980).<br />

18h<br />

A Caccia. Edouard Luntz. 1962. 18’<br />

Les Yeux sans visage. Georges Franju. 1959. 1h27<br />

Avec Pierre Brasseur, Edith Scob, Alida Valli<br />

Un chirurgien souhaite remo<strong>de</strong>ler le visage <strong>de</strong> sa fille, rendue<br />

méconnaissable suite à un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> voiture. Pour cela il<br />

effectue <strong>de</strong>s greffes <strong>de</strong> peau qu’il prélève sur <strong>de</strong>s jeunes filles.<br />

Didine. Vincent Dietschy. <strong>2008</strong>. 1h40<br />

(voir résumé page précé<strong>de</strong>nte)<br />

Bastia, Cinéma le Régent<br />

Mardi 29 <strong>avril</strong> 21h<br />

En partenariat avec le Festival Arte Mare<br />

Didine. Vincent Dietschy. <strong>2008</strong>. 1h40<br />

Avec Géraldine Pailhas, Benjamin Biolay, Edith Scob<br />

Alexandrine, 35 ans, que tout le mon<strong>de</strong> surnomme Didine, se<br />

laisse tranquillement porter par la vie. Un jour, elle franchit le<br />

seuil d’une association d’ai<strong>de</strong> aux personnes âgées. Au contact<br />

d’une adolescente extravertie, d’un homme séduisant et d’une<br />

vieille dame sans pitié, elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> s’emparer <strong>de</strong> son<br />

existence.


8<br />

<strong>Corse</strong>-Japon : regards croisés<br />

Après la rencontre avec Jacques Weber, le Centre Culturel et la<br />

Cinémathèque sont heureux <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>ux rencontres autour<br />

du Japon : une projection et un concert.<br />

Des Japonais en <strong>Corse</strong> vus par Yann De<strong>de</strong>t<br />

En septembre 2007, Yann De<strong>de</strong>t nous a évoqué son travail<br />

auprès <strong>de</strong> François Truffaut et il nous a aussi parlé <strong>de</strong> sa passion<br />

pour le Japon et les Japonais.<br />

Depuis mars 2007, Yann De<strong>de</strong>t filme régulièrement la venue <strong>de</strong>s<br />

Japonais en <strong>Corse</strong> : groupes <strong>de</strong> vendangeurs, étudiants, artistes.<br />

Toutes ces images filmées et montées <strong>de</strong>viendront un<br />

documentaire. A suivre…<br />

Rencontre avec<br />

Jérôme Ferrari, écrivain<br />

Jérôme Ferrari est revenu à Porto-Vecchio<br />

où il enseigne la philosophie après quatre<br />

années passées au lycée français<br />

d’Alger. Après <strong>de</strong>ux livres publiés par<br />

Albiana (Aleph zéro et Variétés <strong>de</strong> la mort),<br />

il a écrit <strong>de</strong>ux nouveaux romans : Dans le<br />

secret en 2007, Balco Atlantico en <strong>2008</strong><br />

(Acte Sud). Dans ce <strong>de</strong>rnier, il est question<br />

notamment <strong>de</strong> l’immigration clan<strong>de</strong>stine,<br />

thème <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux films auxquels réagira<br />

l’écrivain.<br />

9<br />

Quand les hommes pleurent. Yasmine Kassari. 1999. 50’<br />

Chaque année, <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> Marocains tentent <strong>de</strong> traverser<br />

le détroit <strong>de</strong> Gibraltar pour entrer clan<strong>de</strong>stinement en Espagne.<br />

La réalisatrice a choisi <strong>de</strong> les interroger.<br />

L’Enfant endormi. Yasmine Kassari. Maroc. 2006. 1h20<br />

Avec Rachida Brakni, Mounia Osfour, Aïssa Ab<strong>de</strong>ssamie<br />

Dans un village du nord-est marocain, le mariage <strong>de</strong> Zeinab ne<br />

ressemble guère à une fête, son époux a décidé <strong>de</strong> partir le<br />

len<strong>de</strong><strong>mai</strong>n clan<strong>de</strong>stinement pour l’Espagne.<br />

En présence <strong>de</strong> Jérôme Ferrari<br />

Samedi 24 <strong>mai</strong> 21h<br />

Jeudi 17 <strong>avril</strong> 21h. Projection-Rencontre<br />

Le Pays du chien qui chante. Yann De<strong>de</strong>t. 2002. 1h35<br />

Avec Katsuko Nakamura, Gen Shimaoka<br />

Un couple <strong>de</strong> Japonais accomplit un voyage scientifique en<br />

France en plein coeur du Jura. Ils s’installent dans un petit village.<br />

En présence <strong>de</strong> Yann De<strong>de</strong>t. Présenté par les lycéens option CAV<br />

Vendredi 18 <strong>avril</strong> 21h<br />

Concert <strong>de</strong> Mieko Miyazaki et Voce Ventu<br />

Après un premier concert en juillet 2007 dans le Cap <strong>Corse</strong>,<br />

une soirée réunira à nouveau le Koto <strong>de</strong> Mieko Miyazaki et les<br />

voix du groupe Voce Ventu. Des chansons du groupe sont<br />

accompagnées par la musicienne et <strong>de</strong>s chants traditionnels<br />

japonais sont interprétés en japonais par le groupe ou adaptés<br />

en <strong>Corse</strong>.<br />

Retour sur une journée au Maghreb<br />

Le 23 février, la Cinémathèque organisait une journée <strong>de</strong><br />

projections en partenariat avec la revue Fora !. L’un <strong>de</strong>s<br />

moments forts <strong>de</strong> cette journée a été l’enregistrement <strong>de</strong> Kantara,<br />

émission corso marocaine <strong>de</strong> Frequenza Mora. Que tous les<br />

invités soient ici remerciés : Sampiero Sanguinetti, Marie-Pierre<br />

Valli, Paul Filippi, Vanina Bernard Leoni, Danielle Maoudj,<br />

Pierre Mari, Hannane Laimani, Mohamed Chafoui, Soraya Nini<br />

et Mohamed Ismaïl, ainsi que le public présent tout au long <strong>de</strong><br />

cette journée.


10<br />

Michèle Casalta<br />

réalisatrice, productrice<br />

Michèle Casalta réalise et produit <strong>de</strong>s films en <strong>Corse</strong> et ailleurs.<br />

Ils ont en commun d’adopter <strong>de</strong>s formes personnelles, le<br />

réalisateur <strong>de</strong>venant alors en partie le sujet du film. C’est le cas<br />

<strong>de</strong> ses <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers films : le premier réalisé par Angelo<br />

Caperna et le second réalisé par elle-même, partie sur les traces<br />

<strong>de</strong> Sampiero Corso.<br />

Loin <strong>de</strong> Cinecitta. Angelo Caperna. <strong>2008</strong>. 55’<br />

«Pour faire un film sur le cinéma en <strong>Corse</strong>, je passe par l’Italie.<br />

Cinecittà c’est dans la banlieue <strong>de</strong> Rome. C’est toujours pareil<br />

avec la banlieue. On est à quelques kilomètres du centre ville et on<br />

a l’impression d’en être à <strong>de</strong>s années-lumière. La <strong>Corse</strong> aussi est<br />

loin <strong>de</strong> tout.»<br />

A partir <strong>de</strong> plusieurs voyages en <strong>Corse</strong>, le réalisateur pose un<br />

regard sur le cinéma <strong>de</strong> l’île pris entre désir d’expression <strong>de</strong> soi<br />

et regard <strong>de</strong> l’autre. Il rencontre <strong>de</strong>s créateurs insulaires :<br />

Gérard Guerrieri, Thierry <strong>de</strong> Peretti, Lavinie Boffy, Marcu<br />

Biancarelli, Ange Leccia… Tous nous racontent la <strong>Corse</strong>.<br />

Sampiero Corso. La Loi du sang. Michèle Casalta. 2007. 52’<br />

Au début du XVIème siècle, Sampiero <strong>de</strong> Bastelica part à l’âge<br />

<strong>de</strong> 15 ans pour Florence comme mercenaire. Il <strong>de</strong>vient colonel<br />

dans les armées françaises. Il traverse toutes les guerres d’Italie<br />

et d’Europe. Il sillonne la Méditerranée : Marseille, Alger,<br />

Constantinople. A la fin <strong>de</strong> sa vie, il revient en <strong>Corse</strong> et déclenche<br />

une insurrection contre les occupants génois. Son nom<br />

représente toujours le sens <strong>de</strong> l’honneur et l’esprit d’indépendance<br />

dont s’enveloppe le mythe <strong>de</strong> l’homme corse.<br />

En présence <strong>de</strong> Michèle Casalta et Angelo Caperna<br />

Samedi 28 <strong>juin</strong> 21h<br />

Ciné-Junior<br />

Les Voyages <strong>de</strong> Gulliver. Dave Fleischer.<br />

Etats-Unis. 1939. 1h25<br />

Une nuit <strong>de</strong> forte tempête, un navire coule et<br />

Gulliver, l’un <strong>de</strong>s marins, réussit à atteindre<br />

une plage où il s’endort, épuisé.<br />

Un veilleur <strong>de</strong> nuit du royaume <strong>de</strong>s Lilliputs<br />

le découvre et part avertir son roi.<br />

Précédé <strong>de</strong> :<br />

Gulliver chez les lilliputiens. Albert Mourlan et Raymond<br />

Villette. 1923. 20’<br />

Film restauré par les Archives Françaises du Film<br />

Mercredi 23 <strong>avril</strong> 17h<br />

Les Aventures <strong>de</strong> Tom Pouce. Georges Pal. Etats-Unis. 1958.<br />

1h30<br />

Adapté du conte <strong>de</strong>s frères Grimm, le film nous narre l’histoire<br />

d’un petit homme, pas plus grand qu’un pouce, qui trouve enfin<br />

un mon<strong>de</strong> à sa taille : celui <strong>de</strong>s jouets <strong>de</strong> bois, soldats <strong>de</strong> plomb<br />

et poupées <strong>de</strong> chiffons qui l’entraînent dans un ballet<br />

vertigineux.<br />

Mercredi 30 <strong>avril</strong> 17h<br />

Piccolo, Saxo et compagnie. Marco Villamizar. 2006. 1h24<br />

Rien ne va plus sur la planète Musique. Toutes les familles<br />

d’instruments sont fâchées. C’est la cacophonie : chacun joue<br />

dans son coin et personne ne veut entendre parler du grand<br />

orchestre. Mais un bois, Piccolo, et un cuivre, Saxo, partent<br />

ensemble à la recherche <strong>de</strong>s clefs.<br />

Précédé du :<br />

Marchand <strong>de</strong> notes. Paul Grimault. 1942. 10’<br />

Remerciements aux Films Paul Grimault<br />

Film restauré par les Archives Françaises du Film<br />

Mercredi 14 <strong>mai</strong> 17h<br />

11


12<br />

Le Cinéma <strong>de</strong> Wim Wen<strong>de</strong>rs<br />

13<br />

Wim wen<strong>de</strong>rs scrute nos états d’âme <strong>de</strong>puis son premier film tourné il y a quarante<br />

ans. Il alterne les genres, évitant les sillons qui ont fait le succès du film précé<strong>de</strong>nt.<br />

Nous attendons son nouveau film, The Palermo Shooting avec Denis Hopper, trente<br />

ans après leur première rencontre pour l’Ami américain. “Le Cinéma <strong>de</strong> Wim Wen<strong>de</strong>rs”<br />

en trois films est accompagné <strong>de</strong> sa participation à Chacun son cinéma.<br />

Les films <strong>de</strong> Wim Wen<strong>de</strong>rs eront présentés par les étudiants <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>.<br />

L’Ami américain. Wim Wen<strong>de</strong>rs. Allemagne. 1977. 2h<br />

Avec Dennis Hopper, Bruno Ganz, Gérard Blain<br />

Un paisible artisan atteint d’une maladie incurable exécute<br />

un contrat pour subvenir aux besoins <strong>de</strong> sa famille. Quand<br />

Wen<strong>de</strong>rs réinvente le film noir avec Dennis Hopper et le gratin<br />

du cinéma mondial : Samuel Fuller, Nicholas Ray, Jean<br />

Eustache…<br />

Vendredi 20 <strong>juin</strong> 21h<br />

L’Etat <strong>de</strong>s choses. Wim Wen<strong>de</strong>rs. Allemagne. 1982. 2h10<br />

Avec Patrick Bauchau, Viva Au<strong>de</strong>r, Samuel Fuller<br />

Sur la côte portugaise, près d’un hôtel déserté, le réalisateur<br />

Friedrich Munro tourne un film <strong>de</strong> science-fiction. Mais le<br />

tournage s’arrête, faute <strong>de</strong> pellicule. L’équipe attend une éventuelle<br />

reprise. Le metteur en scène déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> partir à Los Angeles,<br />

à la recherche du producteur impécunieux.<br />

Lundi 23 <strong>juin</strong> 21h<br />

Les Ailes du désir. Wim Wen<strong>de</strong>rs. Allemagne. 1987. 2h10<br />

Avec Bruno Ganz, Peter Falk, Otto San<strong>de</strong>r<br />

Des anges s’intéressent au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mortels, ils enten<strong>de</strong>nt<br />

tout et voient tout, même les secrets les plus intimes. Chose<br />

inouïe, l’un d’entre eux tombe amoureux.<br />

Jeudi 26 <strong>juin</strong> 21h<br />

Chacun son cinéma. 2007. 1h50<br />

Film anniversaire réalisé à l’occasion <strong>de</strong>s 60 ans du Festival <strong>de</strong><br />

Cannes. 34 cinéastes, issus <strong>de</strong> 25 pays, ont réalisé chacun un<br />

court métrage <strong>de</strong> 3 minutes autour du thème <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong><br />

cinéma. Parmi les réalisateurs, on retrouve Angelopoulos,<br />

Gus Van Sant, Wong Kar Waï, Depardon, Lynch, Cimino,<br />

Moretti et Wim Wen<strong>de</strong>rs.<br />

Lundi 16 <strong>juin</strong> 21h


14<br />

7 ème Cycle du film «Résistance».<br />

Rencontres Cinéma et Histoire<br />

Porto-Vecchio, Sartène, Porticcio, Ajaccio<br />

Du lundi 21 au samedi 26 <strong>avril</strong><br />

Une dizaine <strong>de</strong> films, <strong>de</strong>s séances à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> tous les<br />

publics… pour la septième année, le Cycle du Film<br />

«Résistance» tentera <strong>de</strong> répondre à notre attente <strong>de</strong> mémoire et<br />

d’histoire. Plusieurs invités seront présents, dont l’historien<br />

Olivier Wieviorka. Auteur <strong>de</strong> nombreux ouvrages sur la<br />

Résistance et la Libération, enseignant à l’Ecole Normale<br />

Supérieure, il est le conseiller historique du film Les Femmes <strong>de</strong><br />

l’ombre.<br />

Lundi 21 <strong>avril</strong>. Cinémathèque, Porto-Vecchio<br />

14h<br />

Le Vieil homme et l’enfant. Clau<strong>de</strong> Berri. 1967. 1h25<br />

Avec Michel Simon, Alain Cohen<br />

Au début <strong>de</strong> la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale, une amitié entre un<br />

vieil homme grincheux et antisémite et un petit enfant juif.<br />

19h30<br />

Dolinda Luciani, Juste parmi les Nations. Delphine Leoni.<br />

2007. 26’<br />

En juillet 1942, la famille Gordon, tape à la porte <strong>de</strong> Dolinda<br />

Luciani <strong>de</strong>meurant à Paris. Ils y restent cachés chez jusqu’à l’été<br />

1943. Ils se retrouvent aujourd’hui, à Ajaccio.<br />

Le Laboratoire corse. Dominique Lanzalavi. 2007. 50’<br />

9 septembre 1943 : la <strong>Corse</strong> se libère <strong>de</strong> l’occupant. Le Front<br />

National, organisation <strong>de</strong> Résistance à majorité communiste,<br />

s’installe aux comman<strong>de</strong>s. 26 août 1944 : le Général <strong>de</strong> Gaulle<br />

<strong>de</strong>scend les Champs-Elysées. Il doit faire face au PCF populaire<br />

par son rôle dans la Résistance. Entre ces <strong>de</strong>ux dates, le<br />

Général aura bénéficié en <strong>Corse</strong> d’un terrain d’observation et<br />

d’expérimentations pour affirmer son autorité.<br />

Les Femmes <strong>de</strong> l’ombre. Jean-Paul Salomé. <strong>2008</strong>. 1h50<br />

Avec Sophie Marceau, Julie Depardieu, Deborah François<br />

Engagée dans la<br />

Résistance, Louise s’enfuit<br />

à Londres après l’assassinat<br />

<strong>de</strong> son mari. Elle<br />

est recrutée par un service<br />

secret <strong>de</strong> renseignement.<br />

Elle constitue un<br />

commando <strong>de</strong> cinq<br />

femmes, loin d’être <strong>de</strong>s<br />

héroïnes, <strong>mai</strong>s qui vont<br />

le <strong>de</strong>venir.<br />

Projection en<br />

partenariat avec le Cinéma<br />

Empire.<br />

En présence <strong>de</strong><br />

Delphine Leoni,<br />

Dominique<br />

Lanzalavi et Olivier<br />

Wieviorka<br />

15<br />

Sartène, Centre Culturel. Mercredi 23 <strong>avril</strong><br />

9h<br />

Les Faussaires. Stefan Ruzowitzky. Allemagne. <strong>2008</strong>. 1h35<br />

Durant la <strong>de</strong>rnière guerre, un faussaire juif interné par les nazis<br />

se voit contraint <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong> fausses <strong>de</strong>vises anglo-saxonnes.<br />

Porticcio, CCAS. Mercredi 23 <strong>avril</strong><br />

20h<br />

Dolinda Luciani, Juste parmi les Nations. Delphine Leoni.<br />

Le Laboratoire corse. Dominique Lanzalavi<br />

Ajaccio, Palais <strong>de</strong>s Congrès. Jeudi 24 <strong>avril</strong><br />

14h<br />

Liberata. Phlippe Carrèse. 2005. 1h25<br />

1943. Deux frères résistants communistes vont se lier avec <strong>de</strong>ux<br />

soldats italiens, pour leur soutirer les informations nécessaires à<br />

l’organisation <strong>de</strong>s parachutages en Balagne.<br />

18h :<br />

Dolinda Luciani, Juste parmi les Nations. Delphine Leoni.<br />

Le Laboratoire corse. Dominique Lanzalavi<br />

21h :<br />

Les Faussaires. Stefan Ruzowitzky.<br />

Ajaccio, Palais <strong>de</strong>s Congrès. Vendredi 25 <strong>avril</strong><br />

14h<br />

Olivier Wieviorka rencontre <strong>de</strong>s enseignants d’histoire<br />

18h<br />

Rencontre avec Olivier Wieviorka : commentaires d’extraits<br />

<strong>de</strong> films.<br />

«La Résistance filmée : fictions et documentaires»<br />

21h<br />

Les Femmes <strong>de</strong> l’ombre. Jean-Paul Salomé. <strong>2008</strong>. 1h50<br />

En présence d’Olivier Wieviorka<br />

Cinémathèque, Porto-Vecchio<br />

Clint Eastwood et la Bataille d’Iwo Jima (1945)<br />

Samedi 10 <strong>mai</strong><br />

Mémoires <strong>de</strong> nos pères. Clint Eastwood. Etats-Unis. 2006. 2h12<br />

Samedi 10 <strong>mai</strong> 17h-21h<br />

Lettres d’Iwo Jima. Clint Eastwood. Etats-Unis. 2007. 2h17<br />

(Voir résumés page 18)<br />

Organisateurs :<br />

Les Amis <strong>de</strong> la Résistance<br />

L’Association Nationale <strong>de</strong>s Anciens Combattants <strong>de</strong> la<br />

Résistance<br />

Association Ciné 2000<br />

La Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>


16<br />

Cinéma d’aujourd’hui<br />

Robin Renucci à la rencontre <strong>de</strong>s élèves<br />

17<br />

We feed the world. Le Marché <strong>de</strong> la faim. Erwin Wagenhofer.<br />

1h30. 2005<br />

We feed the world est un documentaire<br />

sur la pauvreté au cœur <strong>de</strong> la<br />

richesse, qui éclaire la<br />

manière dont notre nourriture est<br />

produite et répond aux questions<br />

que le problème <strong>de</strong> la faim dans le<br />

mon<strong>de</strong> nous pose.<br />

Samedi 19 <strong>avril</strong> 21h<br />

Robin Renucci tient à la notion <strong>de</strong> transmission. Durant <strong>de</strong>ux<br />

journées, il ira à la rencontre <strong>de</strong> jeunes élèves du collège <strong>de</strong><br />

Lévie, qui, dans le cadre d’une classe à Projet Artistique et<br />

Culturel, travaillent sur son parcours au théâtre et au cinéma. Au<br />

programme <strong>de</strong> cette classe à PAC : analyses <strong>de</strong> films, apprentissage<br />

du vocabulaire cinématographique, préparation d’une<br />

rencontre, communication, film <strong>de</strong> montage, écriture d’un<br />

scénario et présentation <strong>de</strong> la soirée.<br />

Vendredi 6 <strong>juin</strong><br />

Robin Renucci à Lévie<br />

Rencontre <strong>de</strong> Robin Renucci avec les élèves à Lévie.<br />

Le scaphandre et le papillon. Julian Schnabel. 2007. 1h50<br />

Avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Jean-Pierre Cassel<br />

En 1995, un acci<strong>de</strong>nt vasculaire<br />

brutal plonge Jean-Dominique<br />

Bauby, journaliste et père <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

enfants, dans un coma profond.<br />

Quand il en sort, toutes ses fonctions<br />

motrices sont détériorées.<br />

Dans ce corps inerte, seul un oeil<br />

bouge. Cet œil, <strong>de</strong>vient son lien<br />

avec le mon<strong>de</strong>, avec les autres,<br />

avec la vie.<br />

Samedi 17 <strong>mai</strong> 21h<br />

Film présenté par <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong><br />

Terminale option Cinéma du<br />

Lycée <strong>de</strong> Porto Vecchio.<br />

L’Avocat <strong>de</strong> la Terreur.<br />

Barbet Schroe<strong>de</strong>r. 2007. 2h15<br />

Communiste, anticolonialiste,<br />

d’extrême droite Quelle conviction<br />

gui<strong>de</strong> Jacques Vergès Au<br />

départ <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong> cet avocat<br />

énigmatique : la Guerre d’Algérie.<br />

Vergès a défendu Magdalena<br />

Kopp, Anis Naccache, Carlos,<br />

Barbie... D’affaires sulfureuses en<br />

déflagrations terroristes, Barbet<br />

Schroe<strong>de</strong>r mène l’enquête pour<br />

éluci<strong>de</strong>r le «mystère».<br />

Lundi 9 <strong>juin</strong> 21h<br />

Samedi 7 <strong>juin</strong><br />

Les élèves et Robin Renucci à la Cinémathèque<br />

19h<br />

Représentation d’un spectacle autour <strong>de</strong> La Fontaine préparé par<br />

une classe du collège <strong>de</strong> Lévie.<br />

21h<br />

Sempre Vivu (Qui a dit que nous étions morts ).<br />

Robin Renucci. 2007. 1h30<br />

Avec René Jauneau, Angèle Massei, Wladimir Yordanoff<br />

Un village <strong>de</strong> Balagne attend l’arrivée du Ministre <strong>de</strong> la Culture<br />

pour signer le projet d’une future salle culturelle. Le matin<br />

même, le Maire décè<strong>de</strong>.<br />

Le débat sera animé par l’Association Parlemu Corsu !<br />

En présence <strong>de</strong> Robin Renucci


18<br />

Les stars du cinéma<br />

Clint Eastwood, acteur et réalisateur<br />

Après l’intervention sur Jean Gabin, cette programmation sur<br />

Clint Eastwood permet <strong>de</strong> déplacer la notion <strong>de</strong> Star-System aux<br />

Etats-Unis, là où elle est la plus vivante. Clint Eastwood incarne<br />

aujourd’hui les critères qui font d’un comédien une star : impact<br />

dans les médias, poids économique, lien à l’histoire <strong>de</strong> son<br />

pays… A quoi s’ajoute pour lui, le talent d’un cinéaste non<br />

démenti <strong>de</strong>puis Play misty for me (1971).<br />

Jugé coupable. Clint Eastwood. Etats-Unis. 1998. 2h06<br />

Avec Clint Eastwood, Diane Venora, Bernard Hill<br />

Un vieux journaliste passionné par les femmes et l’alcool, doit<br />

couvrir l’exécution d’un condamné noir. Découvrant la possibilité<br />

<strong>de</strong> son innocence, il ne lui reste que quelques heures avant<br />

la mise à mort du prisonnier.<br />

Mardi 13 <strong>mai</strong> 21h<br />

Clint Eastwood et la Bataille d’Iwo Jima (1945)<br />

Samedi 10 <strong>mai</strong><br />

Franco Solinas<br />

De la Sardaigne à l’universel.<br />

Un écrivain au cinéma<br />

En janvier <strong>2008</strong>, la Cinémathèque accueillait les représentants<br />

<strong>de</strong> la Cinémathèque sar<strong>de</strong>, Societa Umanitaria d’Alghero.<br />

Des projections pour les étudiants et le grand public ont rappelé<br />

la place que tient le scénariste Franco Solinas. Nous avons pu<br />

constater la diversité <strong>de</strong> son travail, avec toutefois une attirance<br />

particulière pour le cinéma dit engagé ou militant, celui qui est<br />

aussi pensé pour dénoncer, critiquer. La Bataille d’Alger en reste<br />

un exemple emblématique. A côté <strong>de</strong>s films <strong>de</strong> Pontecorvo ou <strong>de</strong><br />

Costa Gavras, figurent aussi <strong>de</strong>s films situés dans un registre <strong>de</strong><br />

comédie, sur fond <strong>de</strong> fresque historique, parmi ceux-là :<br />

Madame Sans-Gêne <strong>de</strong> Christian Jaque.<br />

Dans le rôle <strong>de</strong> Napoléon, Julien Bertheau.<br />

Madame Sans Gêne. Christian Jaque. 1962. 1h35<br />

Avec Sophie Loren, Julien Bertheau, Robert Hossein<br />

La vie pleine d’imprévus <strong>de</strong> Madame Sans-Gêne, blanchisseuse<br />

pendant la Révolution, épouse du Maréchal Lefebvre puis<br />

Duchesse <strong>de</strong> Dantzig, qui, malgré sa promotion sociale, gar<strong>de</strong> sa<br />

bonne humeur et sa saine franchise, même <strong>de</strong>vant Napoléon.<br />

Lundi 5 <strong>mai</strong> 21h<br />

19<br />

Mémoires <strong>de</strong> nos pères. Clint Eastwood. Etats-Unis. 2006. 2h12<br />

Avec Ryan Phillippe, Adam Beach, Neal McDonough<br />

Hommage rendu à l’héroïsme <strong>de</strong>s six soldats qui participèrent à<br />

la sanglante bataille d’Iwo Jima et plantèrent le drapeau<br />

américain sur le Mont Suribachi en signe <strong>de</strong> victoire.<br />

Samedi 10 <strong>mai</strong> 17h<br />

Lettres d’Iwo Jima. Clint Eastwood. Etats-Unis. 2007. 2h17<br />

Avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya, Shido Nakamura<br />

Près <strong>de</strong> 7000 soldats américains et plus <strong>de</strong> 20 000 Japonais ont<br />

perdu la vie à Iwo Jima. Leur sang s’est perdu dans les profon<strong>de</strong>urs<br />

du sable noir, <strong>mai</strong>s leur courage et leur compassion ont<br />

survécu dans ces Lettres.<br />

Samedi 10 <strong>mai</strong> 21h<br />

Film présenté par Philippe Ortoli, enseignant à l'Université<br />

<strong>de</strong> <strong>Corse</strong>, auteur d'un ouvrage sur Clint Eastwood


20<br />

Les classiques du documentaire<br />

Robert Flaherty<br />

Après Johan Van Der Keuken,<br />

Georges Rouquier et Jean Rouch, la<br />

cinémathèque continue la programmation<br />

<strong>de</strong>s classiques du documentaire.<br />

Au programme, le film qui a<br />

donné son nom au genre «Documentaire»<br />

: Nanouk <strong>de</strong> Robert Flaherty.<br />

Le film pose les questions <strong>de</strong> ce que<br />

peut être un documentaire : envie <strong>de</strong><br />

découverte, respect du sujet filmé,<br />

<strong>mai</strong>s aussi, mise en scène <strong>de</strong> la réalité,<br />

faire d’un anonyme un héros.<br />

Retour sur Court en <strong>Corse</strong><br />

Du 4 au 9 février, la Cinémathèque a organisé une se<strong>mai</strong>ne<br />

<strong>de</strong> projections <strong>de</strong> courts métrages. Une dizaine d’invités a<br />

accompagné une trentaine <strong>de</strong> films à Bastia, Abbazzia et Porto-<br />

Vecchio, pour rencontrer le grand public, les collégiens et<br />

lycéens.<br />

21<br />

Nanouk l’esquimau. Robert Flaherty. 1922. 55’<br />

La vie quotidienne <strong>de</strong> Nanouk et <strong>de</strong> sa famille, esquimaux <strong>de</strong> la<br />

région d’Ungawa. La recherche perpétuelle <strong>de</strong> nourriture exige<br />

une vie noma<strong>de</strong>.<br />

Lundi 19 <strong>mai</strong> 21h<br />

Les Raretés du programme<br />

Cartes sur table. Jess Franco. Espagne. 1966. 1h35<br />

Avec Eddie Constantine, Françoise Brion, Fernando Rey<br />

Au milieu <strong>de</strong>s années 60, l’équilibre mondial vacille. Une armée<br />

<strong>de</strong> femmes et d’hommes assassinent d’importantes personnalités<br />

politiques. Heureusement, le super espion Al Peireira veille au<br />

grain.<br />

Réalisé par Jess Franco, le film a été produit par Serge<br />

Silberman, écrit par Jean-Clau<strong>de</strong> Carrière, <strong>de</strong>ux proches<br />

collaborateurs <strong>de</strong> Bunuel.<br />

Jeudi 5 <strong>juin</strong> 21h<br />

Le Couteau dans la plaie.<br />

Anatol Litvak. 1961. 1h40<br />

Avec Sophia Loren,<br />

Anthony Perkins,<br />

Jean-Pierre Aumont<br />

Mariée à un homme qu’elle<br />

n’aime pas, une femme croit<br />

<strong>de</strong>venir veuve à la suite d’un<br />

crash aérien. Quand son mari<br />

réapparaît, elle déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> le<br />

tuer.<br />

Jeudi 12 <strong>juin</strong> 21h<br />

Ouverture <strong>de</strong> la Se<strong>mai</strong>ne <strong>de</strong> la Critique<br />

Journée court métrage. Mardi 26 <strong>mai</strong><br />

Les missions du Corsica Pôle Tournage sont <strong>de</strong> favoriser la<br />

venue <strong>de</strong> tournages en <strong>Corse</strong> et <strong>de</strong> développer la production<br />

régionale. Le partenariat avec la Cinémathèque est naturel, les<br />

<strong>de</strong>ux structures voulant faciliter les échanges et les rencontres<br />

entre réalisateurs et techniciens, vivant en <strong>Corse</strong> et ailleurs.<br />

Mardi 26 <strong>mai</strong>, seront projetés plusieurs courts métrages tournés<br />

récemment en <strong>Corse</strong>, films écrit, produits et tournés en <strong>Corse</strong>,<br />

productions extérieures, films «art-vidéo», films d’étudiants…<br />

La se<strong>mai</strong>ne «Court en <strong>Corse</strong>» est soutenue<br />

par le sponsor privé Bastialutechnie.


La Cinémathèque et les scolaires<br />

La formation d’un regard<br />

Ernst Lubitsch<br />

présenté par Pierre Salvadori<br />

23<br />

Séances scolaires<br />

Après <strong>de</strong>s séances <strong>de</strong> janvier à mars, autour entre autres du<br />

conte, du cinéma africain, du théâtre filmé, du cinéma italien et<br />

américain, <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’art entre janvier et mars, plusieurs<br />

séances auront lieu entre <strong>avril</strong> et <strong>juin</strong> dont : le cinéma<br />

d’animation, <strong>de</strong>ux journées avec Edith Scob, rencontre avec<br />

Noëlle Vincensini, le cinéma <strong>de</strong> la Résistance.<br />

Pierre Salvadori parle très bien <strong>de</strong> son cinéma et <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s<br />

autres. Attaché d’abord au style <strong>de</strong>s cinéastes, il explique les<br />

raisons <strong>de</strong> son admiration pour Haute pègre (1932) <strong>de</strong> Lubitsch,<br />

classique <strong>de</strong> la comédie américaine.<br />

Lycéens au cinéma<br />

La cinémathèque, coordinatrice du dispositif «Lycéens au<br />

cinéma» a organisé <strong>de</strong>s séances autour <strong>de</strong> Starship Troopers <strong>de</strong><br />

Paul Verhoeven. Chaque film fait l’objet d’une journée <strong>de</strong><br />

formation pour les enseignants à Porto-Vecchio, Bastia et<br />

Ajaccio. Le 19 mars, tous les enseignants <strong>de</strong> <strong>Corse</strong>, inscrits au<br />

dispositif étaient invités à suivre une journée autour du film<br />

La Trahison <strong>de</strong> Philippe Faucon. L’invité <strong>de</strong> cette journée était<br />

le réalisateur lui-même.<br />

Les classes Cinéma et Audiovisuel<br />

Les élèves inscrits en option Cinéma et Audiovisuel étudient<br />

trois films. Après L’Aurore <strong>de</strong> Murnau et 2046 <strong>de</strong> Wong Kar<br />

Waï, Hiroshima mon amour<br />

d’Alain Resnais fera l’objet<br />

d’une journée d’analyse par une<br />

monteuse : Nathalie<br />

Hureau. Elle a collaboré avec<br />

Henri Colpi, monteur<br />

d’Hiroshima mon amour. Elle a<br />

écrit avec lui Lettres à un jeune<br />

monteur (1996). En 2005, elle<br />

a proposé un<br />

précieux ouvrage : Raconter en<br />

images ou l’art du<br />

montage qui retrace toutes les<br />

étapes du montage.<br />

Jeudi 24 <strong>avril</strong> 9h<br />

«J’ai découvert les films <strong>de</strong> Lubitsch quand j’avais 23 ans, dans<br />

une rétrospective au Champo à Paris. Je n’ai pas voulu tout voir<br />

d’un coup, pour ne pas les épuiser trop vite. Lubitsch disait que<br />

son film préféré était Haute pègre. Ce que j’aime dans ce film,<br />

c’est la manière légère qu’il a <strong>de</strong> décrire la souffrance d’un<br />

homme amoureux <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux femmes. Il raconte magnifiquement la<br />

rencontre amoureuse : je n’ai ja<strong>mai</strong>s vu un coup <strong>de</strong> foudre filmé<br />

avec autant <strong>de</strong> drôlerie et d’élégance. J’aime sa manière <strong>de</strong> ne<br />

ja<strong>mai</strong>s s’arrêter à une seule idée : un peu comme dans une poupée<br />

russe, à l’intérieur d’une idée <strong>de</strong> scène il y a une idée <strong>de</strong><br />

plan et à l’intérieur d’une idée <strong>de</strong> plan il y a une idée <strong>de</strong><br />

dialogue. Il n’épargne pas les personnages, il ne les filme pas<br />

comme ils <strong>de</strong>vraient être, <strong>mai</strong>s comme ils sont. J’aime l’humour<br />

du film, les dialogues brillants, <strong>mai</strong>s aussi la tenue dans<br />

l’adversité qu’ont les personnages. Je suis très attaché à cet<br />

univers <strong>de</strong> faux semblant et d’artifice. L’amour apporte le<br />

désordre et brise les conventions. Mais finalement, les<br />

barrières sociales n’explosent pas, elles sont détournées, on se<br />

risque un peu chez les autres <strong>mai</strong>s chacun reste à sa place».<br />

Pierre Salvadori, 1 mars <strong>2008</strong><br />

Haute pègre. Ernst Lubistch. Etats-Unis. 1932. 1h22<br />

Avec Miriam Hopkins, Kay Francis, Herbert Marshall<br />

Venise. Un homme a convié à dîner une riche et belle jeune<br />

femme dans la suite qu’il occupe dans un palace. Or, la belle<br />

n’est pas celle qu’elle prétend être : elle dévalise les hommes<br />

qu’elle séduit. Mais, tandis qu’elle lui fait les poches, son hôte<br />

lui vole ses bijoux !<br />

Lundi 30 <strong>juin</strong> 21h


24<br />

Le centre <strong>de</strong> Documentation<br />

Le centre <strong>de</strong> documentation <strong>de</strong> la Cinémathèque, situé au niveau<br />

du service du Patrimoine, rassemble une sélection d’ouvrages<br />

liés au cinéma : dictionnaires, biographies d’artistes et<br />

magazines spécialisés côtoient <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> référence<br />

touchant tous les do<strong>mai</strong>nes (techniques et artistiques). Une<br />

vidéothèque riche <strong>de</strong> 2000 VHS et d’une centaine <strong>de</strong> DVD<br />

complètent la collection (enrichissement permanent).<br />

En «rési<strong>de</strong>nce» exceptionnelle <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année<br />

scolaire, les élèves <strong>de</strong>s classes en option Cinéma et Audiovisuel<br />

du lycée <strong>de</strong> Porto-Vecchio, accompagnés <strong>de</strong> leurs professeurs,<br />

peuvent ainsi profiter d’une source <strong>de</strong> documentation<br />

diversifiée : visionner <strong>de</strong>s images et se familiariser avec<br />

différentes sources documentaires.<br />

Avril<br />

Calendrier<br />

Sa 12 19h Da la piaghja a la muntagna. Noëlle Vincensini. 1977. 50’ 2<br />

21h Frères corses. Geo Kelber. Robert Siodmak. 1938. 1h20 2<br />

En présence <strong>de</strong> Jean-Pierre Mattei<br />

Je 17 21h Le Pays du chien qui chante. Yann De<strong>de</strong>t. 2002. 1h35 8<br />

En présence <strong>de</strong> Yann De<strong>de</strong>t<br />

Sa 19 21h We feed the world. Le Marché <strong>de</strong> la faim. Erwin Wagenhofer. 1h30. 2005 16<br />

Lu 21 19h Dolinda Luciani, Juste parmi les Nations. Delphine Leoni. 2007. 26’ 14<br />

Le Laboratoire corse. Dominique Lanzalavi. 2007. 50’ 14<br />

Les Femmes <strong>de</strong> l’ombre. Jean-Paul Salomé. <strong>2008</strong>. 1h50 14<br />

En présence <strong>de</strong> Delphine Leoni, Dominique Lanzalavi et Olivier Wieviorka<br />

Me 23 17h Les Voyages <strong>de</strong> Gulliver. Dave Fleischer. 1939. 1h25 11<br />

Me 23 21h30 Un soleil à Kaboul ou plutôt <strong>de</strong>ux. 2007. 1h15 5<br />

En présence d’Ariane Mnouchkine<br />

Lu 28 21h L’heure d’été. Olivier Assayas. <strong>2008</strong>. 1h35 6<br />

En présence d’Edith Scob<br />

Me 30 17h Les Aventures <strong>de</strong> Tom Pouce. Georges Pal. 1958. 1h30 11<br />

Un public <strong>de</strong> scolaires, professeurs et professionnels bénéficient<br />

régulièrement <strong>de</strong> cet outil <strong>de</strong> travail ou chaque consultant est<br />

accueilli et guidé dans ses recherches par un membre du<br />

personnel <strong>de</strong> la Cinémathèque.<br />

Pour toute consultation, prendre ren<strong>de</strong>z-vous au 04.95.70.71.45<br />

ou par <strong>mai</strong>l casadilume.documentation@wanadoo.fr.<br />

Une adhésion au centre <strong>de</strong> documentation sera à retirer au<br />

secrétariat au tarif <strong>de</strong> 23 euros pour l’année à compter <strong>de</strong> la date<br />

d’inscription.<br />

70 ans <strong>de</strong> la FIAF.<br />

Congrès à Paris du 21 au 26 <strong>avril</strong> <strong>2008</strong>.<br />

La Fédération Internationale <strong>de</strong>s Archives du Film regroupe les<br />

institutions qui consacrent leurs activités à la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

films, considérés tant comme <strong>de</strong>s œuvres d’art que comme <strong>de</strong>s<br />

documents historiques. Fondée à Paris en 1938, la FIAF a pour<br />

but <strong>de</strong> conserver et <strong>de</strong> montrer les films. Aujourd’hui, plus<br />

<strong>de</strong> 140 institutions situées dans plus <strong>de</strong> 65 pays, restaurent et<br />

montrent <strong>de</strong>s films.<br />

La <strong>Corse</strong> et le Cinéma – Cinémathèque <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> / Casa di Lume<br />

est membre <strong>de</strong> la FIAF.<br />

Mai<br />

Juin<br />

Lu 5 21h Madame Sans Gêne. Christian Jaque. 1962. 1h35 19<br />

Ve 9 20h Molière. Ariane Mnouchkine. 1978. 4h10 5<br />

Sa 10 17h Mémoires <strong>de</strong> nos pères. Clint Eastwood. 2006. 2h12 18<br />

21h Lettres d’Iwo Jima. Clint Eastwood. 2007. 2h17 18<br />

Ma 13 21h Jugé coupable. Clint Eastwood. 1998. 2h06 18<br />

Me 14 17h Piccolo, Saxo et compagnie. Marco Villamizar. 2006. 1h24 11<br />

Ve 16 21h Da Fassi una spulendata. Noëlle Vincensini. 1976. 40’ 4<br />

Ston<strong>de</strong>. Noëlle Vincensini. 1985. 45’ 4<br />

En présence <strong>de</strong> Noëlle Vincensini<br />

Sa 17 21h Le scaphandre et le papillon. Julian Schnabel. 2007. 1h50 16<br />

Lu 19 21h Nanouk. Robert Flaherty. 1922. 55’ 20<br />

Je 22 21h Au soleil même la nuit. Ariane Mnouchkine. 1997. 3h 5<br />

Sa 24 21h Quand les hommes pleurent. Yasmine Kassari. 1999. 50’ 9<br />

L’Enfant endormi. Yasmine Kassari. 2006. 1h20 9<br />

En présence <strong>de</strong> Jérôme Ferrari<br />

Du mardi 26 <strong>mai</strong> au samedi 30 <strong>mai</strong><br />

La Se<strong>mai</strong>ne Internationale <strong>de</strong> la Critique <strong>de</strong> Cannes<br />

Je 5 21h Cartes sur table. Jess Franco. 1966. 1h35 20<br />

Sa 7 21h Sempre Vivu. Robin Renucci 17<br />

En présence <strong>de</strong> Robin Renucci.<br />

Lu 9 21h L’Avocat <strong>de</strong> la Terreur. Barbet Schroe<strong>de</strong>r. 2007. 2h15 16<br />

Je 12 21h Le Couteau dans la plaie. Anatol Litvak. 1961. 1h40 20<br />

Lu 16 21h Chacun son cinéma. 2007. 1h50 13<br />

Ve 20 21h L’Ami américain. Wim Wen<strong>de</strong>rs. 1977. 2h 12<br />

Lu 23 21h L’Etat <strong>de</strong>s choses. Wim Wen<strong>de</strong>rs. 1982. 2h10 12<br />

Je 26 21h Les Ailes du désir. Wim Wen<strong>de</strong>rs. 1987. 2h10 13<br />

Sa 28 21h Loin <strong>de</strong> Cinecitta. Angelo Caperna. <strong>2008</strong>. 55’ 10<br />

Sampiero Corso. La Loi du sang. Michèle Casalta. 2007. 52’ 10<br />

En présence <strong>de</strong> Michèle Casalta et Angelo Caperna<br />

Lu 30 21h Haute pègre. Ernst Lubistch. 1932. 1h22 23<br />

Programme sous réserve <strong>de</strong> modifications

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