Dossier de presse - CNRS
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I N A U G U R A T I O N<br />
chronobiotron<br />
dossier
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
Le lundi 13 juin 2005, le chronobiotron a été inauguré par<br />
Philippe Piéri<br />
délégué régional du <strong>CNRS</strong><br />
représentant Bernard Larrouturou, directeur général<br />
Bernard Carrière<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’université Louis Pasteur<br />
Bernard Bioulac<br />
directeur scientifique adjoint du département <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vie du <strong>CNRS</strong><br />
Paul Pévet,<br />
directeur <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong>s neurosciences cellulaires et intégratives (INCI)<br />
directeur <strong>de</strong> l’Institut fédératif <strong>de</strong> recherches en neurosciences <strong>de</strong> Strasbourg<br />
et<br />
Michel Thénault<br />
préfet <strong>de</strong> région<br />
Fabienne Keller<br />
maire <strong>de</strong> Strasbourg et prési<strong>de</strong>nte déléguée <strong>de</strong> la CUS<br />
Sophie Rohfritsch<br />
vice-prési<strong>de</strong>nte<br />
représentant Adrien Zeller, prési<strong>de</strong>nt du conseil régional d'Alsace<br />
Jean-Philippe Maurer<br />
conseiller général<br />
représentant Philippe Richert, prési<strong>de</strong>nt du conseil général du Bas-Rhin<br />
_________________________________________________________<br />
Le chronobiotron est un grand instrument du <strong>CNRS</strong> venant renforcer la structuration<br />
du pôle <strong>de</strong>s neurosciences en Alsace. Unité d’expérimentation pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s rythmes<br />
biologiques, il permet la manipulation <strong>de</strong>s cycles lumineux et climatiques.<br />
Avec la création, dans l’actuel Centre <strong>de</strong> neurochimie, <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong>s neurosciences<br />
cellulaires et intégratives (INCI), unité mixte <strong>de</strong> recherche du <strong>CNRS</strong> et <strong>de</strong> l'ULP,<br />
le chronobiotron constitue un atout important pour les neurosciences à Strasbourg ainsi<br />
que pour tout le réseau Neurex, le plus important réseau européen dans le domaine<br />
<strong>de</strong>s neurosciences fondamentales, cliniques et appliquées.
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
Le chronobiotron<br />
Les rythmes existent chez tous les êtres vivants. Le rythme veille/sommeil nous<br />
est le plus connu mais on peut citer également les cycles endocriniens, l'hibernation et<br />
même le changement <strong>de</strong> couleur du pelage chez certains animaux. Ils permettent à notre<br />
organisme <strong>de</strong> s’adapter en anticipant les changements <strong>de</strong> l’environnement par exemple<br />
l’alternance du jour et <strong>de</strong> la nuit et <strong>de</strong>s saisons. Chez l’homme, un grand nombre<br />
d’individus présentent <strong>de</strong>s dysfonctionnements causés par (ou associés à) une<br />
déstructuration <strong>de</strong>s rythmes biologiques et ce nombre augmente régulièrement du fait<br />
<strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie du mon<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne et du vieillissement général <strong>de</strong> la population.<br />
Les individus effectuant <strong>de</strong>s travaux nocturnes ou postés (actuellement 20% <strong>de</strong> la<br />
population active dans le mon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal), les voyageurs effectuant <strong>de</strong>s vols transméridiens,<br />
certains patients souffrant <strong>de</strong> dépression saisonnière ou d’autres troubles<br />
psychiatriques, certains insomniaques et surtout les personnes âgées sont concernés. A<br />
long terme, cette désynchronisation favorise l’installation <strong>de</strong> troubles cliniques : ulcères,<br />
obésité, affections cardio-vasculaires, perturbations du sommeil et <strong>de</strong> la vigilance.<br />
Le développement <strong>de</strong> traitements préventifs ou curatifs <strong>de</strong> ces troubles<br />
nécessitent une connaissance plus approfondie <strong>de</strong>s mécanismes cérébraux qui contrôlent<br />
les rythmes circadiens et ce à tous les niveaux (moléculaire, cellulaire et intégré).<br />
Le chronobiotron est une unité expérimentale qui permet la manipulation <strong>de</strong>s<br />
paramètres physiques <strong>de</strong> l’environnement (lumière/obscurité, température ambiante,<br />
humidité etc.) et donc <strong>de</strong> les faire varier pour reproduire à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les changements<br />
journaliers, saisonniers et climatiques auxquels sont soumis quotidiennement les êtres<br />
vivants. De ce fait, il permet <strong>de</strong> reproduire chez <strong>de</strong>s modèles animaux libres <strong>de</strong> leurs<br />
mouvements, et dont le suivi à très long terme sera assuré par télémétrie, certains<br />
troubles <strong>de</strong>s rythmes observés chez l’humain. Par exemple, l’accès à la nourriture peut<br />
être limité quotidiennement à la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit pour une induction chronique d’un éveil<br />
nocturne ("travail <strong>de</strong> nuit"). Une inversion du cycle lumière/obscurité tous les trois jours<br />
induit <strong>de</strong> manière récurrente un éveil nocturne ("travail posté" ou "travail tournant").<br />
Le chronobiotron est un équipement quasiment unique en Europe : 5 salles <strong>de</strong><br />
télémétrie, 2 chambres climatiques, 12 salles photopériodiques, 4 salles recréant aube et<br />
crépuscule. A moyen terme il sera reconnu "grand équipement européen" ouvert à la<br />
communauté internationale. Il est également source <strong>de</strong> valorisation : <strong>de</strong>s équipements<br />
d’explorations fonctionnelles, basées sur une approche télémétrique originale, sont<br />
développés en partenariat avec l’industrie locale, sur financement <strong>de</strong> la région Alsace.<br />
Les rythmes, constituent un modèle unique pour étudier les fonctions du cerveau<br />
dans une approche globalisée. Les effets <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> l’environnement peuvent<br />
en effet être étudiés <strong>de</strong>puis le niveau comportemental chez l’individu jusqu’à la<br />
machinerie moléculaire et protéomique sur cellules isolées, en passant par les circuits<br />
neuronaux et la signalisation cellulaire. Ces recherches sur les rythmes couvrent donc<br />
tous les aspects <strong>de</strong> la neurobiologie mo<strong>de</strong>rne. A ce titre le chronobiotron est un grand<br />
instrument du <strong>CNRS</strong> venant renforcer la structuration du pôle interrégional et<br />
transfrontalier <strong>de</strong>s neurosciences porté par l’Institut fédératif <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s<br />
neurosciences <strong>de</strong> Strasbourg et par Neurex.
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
Importance <strong>de</strong>s travaux<br />
Le chronobiotron : une plate-forme <strong>de</strong> 1200 m 2<br />
La réhabilitation du 1 er et 2 ème étage du Centre <strong>de</strong> neurochimie : 2400 m 2<br />
20 mois <strong>de</strong> travaux (d’octobre 2003 à mai 2005)<br />
Maître d’ouvrage : <strong>CNRS</strong> Délégation Alsace<br />
Financement<br />
La construction du chronobiotron a été réalisée dans le cadre du contrat <strong>de</strong> plan État-<br />
Région (CPER) 2000 – 2006. Son coût est <strong>de</strong> 1,22 M€.<br />
La participation <strong>de</strong>s collectivités (Communauté urbaine <strong>de</strong> Strasbourg, département du<br />
Bas-Rhin, Région Alsace) est <strong>de</strong> 457 K€.<br />
Le complément, <strong>de</strong> même que l'intégralité <strong>de</strong> la réhabilitation qui s'élève à 2,6 M€, est<br />
pris en charge par le <strong>CNRS</strong>, dont la participation totale s'élève à 3,4 M€.<br />
L’équipement s’élève à 1 M€, pour lequel les collectivités ont été sollicitées à hauteur<br />
d'un tiers.<br />
photos <strong>CNRS</strong>
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
Le contexte scientifique<br />
L’Institut <strong>de</strong>s neurosciences cellulaires et intégratives (INCI)<br />
Le <strong>CNRS</strong> a lancé un important projet d’évolution <strong>de</strong> son organisation dont l’un <strong>de</strong>s<br />
aspects est une impulsion forte en faveur du regroupement <strong>de</strong> laboratoires. A<br />
Strasbourg, trois laboratoires (Neurobiologie <strong>de</strong>s rythmes, Neurophysiologie cellulaire et<br />
intégrée et Neurotransmission et sécrétion neuroendocrine) ont décidé <strong>de</strong> s’unir et <strong>de</strong><br />
former l’Institut <strong>de</strong>s neurosciences cellulaires et intégratives (INCI), unité <strong>de</strong> recherche<br />
mixte <strong>de</strong> l’Université Louis Pasteur et du <strong>CNRS</strong><br />
En effet, outre la proximité thématique et le partage <strong>de</strong> techniques communes, les<br />
trois laboratoires vont à court terme s’installer dans le même bâtiment : l’actuel Centre<br />
<strong>de</strong> neurochimie, futur Institut <strong>de</strong>s neurosciences cellulaires et intégratives.<br />
Cette proximité géographique et thématique, permettra à l’avenir :<br />
• <strong>de</strong> développer une politique commune d’attractivité et d’animation scientifique<br />
• <strong>de</strong> se doter d’outils et <strong>de</strong> techniques par le biais <strong>de</strong> la mutualisation <strong>de</strong> moyens et<br />
d’énergies ainsi que l’exige l’évolution <strong>de</strong> la recherche et qui ne serait pas<br />
envisageable pour un laboratoire <strong>de</strong> taille réduite. .<br />
Enfin, atteindre une taille critique permet d’améliorer la visibilité européenne et<br />
internationale.<br />
_____________________________________________________<br />
Fiche d’i<strong>de</strong>ntité<br />
INCI (Institut <strong>de</strong>s neurosciences cellulaires et intégratives)<br />
Unité mixte du <strong>CNRS</strong> et <strong>de</strong> l’université Louis Pasteur<br />
43 chercheurs et enseignants-chercheurs permanents<br />
43 thésards , post-docs, visiteurs, stagiaires<br />
39 ITA<br />
3 départements :<br />
- Neurophysiologie cellulaire et intégrée - responsable : Marie-José Freund-Mercier<br />
- Neurotransmission et sécrétion neuroendocrine - responsable : Marie-France Ba<strong>de</strong>r<br />
- Neurobiologie <strong>de</strong>s rythmes - responsable : Mireille Masson-Pévet<br />
Contact<br />
Paul Pévet, directeur<br />
Centre <strong>de</strong> Neurochimie<br />
5, rue Blaise Pascal - 67084 STRASBOURG<br />
tél : 03 88 45 66 00<br />
pevet@neurochem.u-strasbg.fr<br />
http://www-neurosciences.u-strasbg.fr<br />
photos <strong>CNRS</strong>
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
L’Institut fédératif <strong>de</strong> recherches (IFR) en neurosciences <strong>de</strong> Strasbourg<br />
Cet institut regroupe 10 unités <strong>de</strong> recherche qui développent <strong>de</strong>s thématiques<br />
consacrées au fonctionnement du système nerveux. Ces laboratoires appartiennent au<br />
<strong>CNRS</strong> (Centre national <strong>de</strong> la recherche scientifique), à l’Inserm (Institut national <strong>de</strong> la<br />
santé et <strong>de</strong> la recherche médicale) et à l’ULP (Université Louis Pasteur).<br />
Tout en respectant les dynamiques scientifiques <strong>de</strong> ses différentes unités, l’IFR a<br />
construit une politique commune autour <strong>de</strong> 3 axes majeurs :<br />
• biologie moléculaire et cellulaire du neurone,<br />
• physiologie intégrée <strong>de</strong>s fonctions cérébrales (rythmes, douleur…)<br />
• physiopathologie <strong>de</strong>s maladies du système nerveux central et périphérique<br />
(neurodégénératives, schizophrénie…).<br />
Les recherches visant à répondre aux attentes <strong>de</strong> la société en matière <strong>de</strong> santé<br />
publique s’articulent dans <strong>de</strong>s champs d’investigation allant <strong>de</strong> la cellule à l’homme en<br />
renforçant les liens entre approches fondamentales et approches à finalité médicale.<br />
Cette stratégie qui s’appuie sur la mutualisation <strong>de</strong> moyens et <strong>de</strong> compétences, au<br />
travers notamment <strong>de</strong> plate-formes technologiques, permet le développement <strong>de</strong><br />
collaborations scientifiques propices aux avancées <strong>de</strong> la recherche.<br />
Une structure fédérative telle que l’IFR permet également <strong>de</strong> proposer une<br />
formation cohérente <strong>de</strong> haut niveau dans le domaine <strong>de</strong>s neurosciences, historiquement<br />
pour former les futurs chercheurs mais <strong>de</strong> plus en plus pour former, également, les<br />
cadres <strong>de</strong> l’industrie pharmaceutique et biotechnologique. Cela se traduit par la mise en<br />
place, à côté <strong>de</strong>s masters spécifiques <strong>de</strong> l’ULP, d’un Common Master in Neurosciences<br />
commun aux universités <strong>de</strong> Strasbourg, Bâle (Suisse) et, à partir <strong>de</strong> 2006, <strong>de</strong> Freiburg<br />
(Allemagne). Les doctorants eux-mêmes, organisés en réseau, participent à l’attractivité<br />
et au rayonnement <strong>de</strong> l’IFR auprès <strong>de</strong> la communauté étudiante.<br />
En 2004, le département <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vie du <strong>CNRS</strong> a choisi Strasbourg pour<br />
la création du premier ENI (European Neuroscience Institute) labellisé en France. Ces<br />
incubateurs d’équipes organisés en réseaux (ENI-NET) permettent à <strong>de</strong> jeunes<br />
chercheurs confirmés <strong>de</strong> gagner la reconnaissance internationale nécessaire à leur future<br />
pérennisation en Europe. C’est un exemple concret <strong>de</strong> la recherche européenne et <strong>de</strong>s<br />
moyens mis en œuvre servant à la fois à enrayer la fuite <strong>de</strong>s cerveaux et permettant leur<br />
retour en Europe.<br />
Contact :<br />
Philippe Costantzer, secrétaire général<br />
tél :03 88 45 66 06<br />
costantzer@neurochem.u-strasbg.fr<br />
http://www-neurosciences.u-strasbg.fr<br />
photos <strong>CNRS</strong>
inauguration du chronobiotron - lundi 13 juin 2005<br />
Le réseau Neurex<br />
Les neurosciences constituent l’une <strong>de</strong>s disciplines <strong>de</strong> pointe dans le domaine <strong>de</strong>s<br />
sciences <strong>de</strong> la vie et représentent un enjeu majeur <strong>de</strong> ce siècle en matière <strong>de</strong> santé<br />
publique.<br />
Neurex est l’un <strong>de</strong>s plus importants réseaux européens dans le domaine <strong>de</strong>s<br />
neurosciences, qu’elles soient fondamentales, cliniques ou appliquées. Son périmètre<br />
géographique couvre l’espace du Rhin supérieur et constitue un pôle d’excellence fort <strong>de</strong><br />
100 laboratoires, avec plus <strong>de</strong> 1000 chercheurs, cliniciens, ingénieurs, techniciens et<br />
étudiants.<br />
Ce réseau est le fruit <strong>de</strong> la collaboration trans-frontalière entre les 3 fédérations<br />
<strong>de</strong> recherche en neurosciences qui regroupent <strong>de</strong>s neuro-scientifiques <strong>de</strong> Strasbourg (IFR<br />
<strong>de</strong> neurosciences), <strong>de</strong> Bâle (Basel Neuroscience Program) et <strong>de</strong> Freiburg i. Br. (NeurAG).<br />
Neurex est soutenu par la Commission européenne, la Région Alsace, le département du<br />
Bas-Rhin et la Communauté urbaine <strong>de</strong> Strasbourg.<br />
Différents thèmes <strong>de</strong> recherche y sont développés, allant <strong>de</strong> l’analyse au niveau<br />
moléculaire jusqu'à celle <strong>de</strong>s comportements et <strong>de</strong>s fonctions cognitives tant chez<br />
l’animal que chez l’homme. Le continuum <strong>de</strong> recherches fondamentales, <strong>de</strong> recherches<br />
appliquées et <strong>de</strong> recherches cliniques permet le développement <strong>de</strong> travaux sur <strong>de</strong>s<br />
questions <strong>de</strong> santé publique (drogues, douleur, mémoire, conséquence du travail <strong>de</strong><br />
nuit…) et sur <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s affections humaines (Parkinson, schizophrénie, épilepsie,<br />
maladie d’Alzheimer, myopathies).<br />
Contact :<br />
Stéphanie Klipfel, directrice exécutive<br />
tél : 03 90 40 05 05<br />
stephanie.klipfel@neurochem.u-strasbg.fr<br />
http://www.neurex.org/