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MIS EN SCÈNE PAR DIANE PAULUS<br />
<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />
1
Présentation <strong>du</strong> spectacle<br />
Écrit et mis en scène par Diane Paulus<br />
Le spectacle<br />
Amaluna nous transporte sur une île mystérieuse gouvernée<br />
par <strong>de</strong>s déesses, une contrée lointaine régie par les cycles<br />
<strong>de</strong> la lune. Pour marquer le passage à l’âge a<strong>du</strong>lte <strong>de</strong> sa fille,<br />
la reine Prospéra tient une cérémonie rituelle en hommage<br />
à la féminité, au renouveau et à l’équilibre au cours <strong>de</strong> laquelle<br />
ce précieux héritage sera transmis d’une génération à l’autre.<br />
À la suite d’une tempête provoquée par Prospéra, un groupe<br />
<strong>de</strong> jeunes hommes débarquent sur l’île et le coeur <strong>de</strong> la<br />
jeune fille va bientôt chavirer pour un valeureux prétendant.<br />
Mais l’amour <strong>du</strong> jeune couple sera mis à l’épreuve et ils <strong>de</strong>vront<br />
surmonter <strong>de</strong> redoutables obstacles avant <strong>de</strong> trouver le<br />
chemin <strong>de</strong> la confiance mutuelle, <strong>de</strong> la loyauté et <strong>de</strong> l’harmonie.<br />
Le nom<br />
Amaluna est formé <strong>de</strong>s mots ama, qui veut dire « mère » dans<br />
plusieurs langues, et <strong>de</strong> luna, qui signifie « lune », symbole <strong>de</strong><br />
la féminité évoquant à la fois la relation mère-fille et la notion<br />
<strong>de</strong> déesse protectrice <strong>de</strong> la planète. Amaluna, c’est aussi le nom<br />
<strong>de</strong> l’île mystérieuse dans laquelle évoluent les personnages.<br />
Mettre en lumière le travail et la parole <strong>de</strong>s femmes.<br />
Pour la première fois au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, la distribution<br />
d’un spectacle est constituée à 70 % d’artistes féminines<br />
et comprend un groupe musical composé entièrement<br />
<strong>de</strong> femmes. « Amaluna met en lumière le travail et la parole<br />
<strong>de</strong>s femmes », explique Fernand Rainville, directeur <strong>de</strong> création<br />
<strong>du</strong> spectacle. « Amaluna est un spectacle sur le sens à donner<br />
à l’équilibre dans une perspective féminine». Diane Paulus,<br />
metteure en scène, ajoute : « Amaluna est moins un spectacle<br />
sur le féminisme, qu’un appel à renouer avec notre mon<strong>de</strong><br />
d’une manière différente ».<br />
1
Les numéros<br />
(Par ordre alphabétique)<br />
Barres asymétriques<br />
Les Garçons en captivité prêtent main-forte<br />
aux féroces Amazones – la force féminine<br />
<strong>de</strong> l’île – pour présenter une variante<br />
énergique et revisitée <strong>de</strong> l’épreuve <strong>de</strong>s<br />
barres asymétriques en gymnastique.<br />
Cerceau et bol d’eau<br />
Sur son cerceau, la Déesse <strong>de</strong> la Lune révèle<br />
à Miranda et lui accor<strong>de</strong> sa bénédiction tout<br />
en chantant un air envoûtant. Sous le regard<br />
attentif <strong>de</strong> Roméo, Miranda folâtre dans le<br />
bol d’eau, prend peu à peu conscience <strong>de</strong><br />
son corps et exprime sa sexualité en livrant<br />
un numéro d’équilibre sur cannes avant<br />
<strong>de</strong> plonger à nouveau dans l’eau et <strong>de</strong> s’y<br />
mouvoir comme un poisson. Roméo la rejoint<br />
et les <strong>de</strong>ux amoureux s’abandonnent à <strong>de</strong>s<br />
jeux innocents puis échangent timi<strong>de</strong>ment<br />
un premier baiser.<br />
Courroies aériennes<br />
Miranda fait appel aux Valkyries pour libérer<br />
Roméo. Suspen<strong>du</strong>es à <strong>de</strong>s courroies fixées<br />
au Carrousel – un dispositif scénique accroché<br />
au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène – elles font <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />
envolées au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> public tout en livrant<br />
une lutte à Cali. Cette spectaculaire<br />
démonstration <strong>de</strong> vol en quatre dimensions<br />
requiert un sens <strong>du</strong> rythme exemplaire, sans<br />
compter les habiletés et la force physique<br />
qu’il faut pour se déplacer à gran<strong>de</strong> vitesse<br />
dans un rayon <strong>de</strong> 360 <strong>de</strong>grés.<br />
Jeux icariens<br />
et météores d’eau<br />
Dans ce numéro classique <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque<br />
qui exige une force, une agilité et un sens<br />
<strong>du</strong> rythme hors <strong>du</strong> commun, <strong>de</strong>s artistes<br />
font tournoyer <strong>de</strong>s météores lumineux. Les<br />
porteurs allongés sur le dos font tournoyer<br />
les voltigeuses au bout <strong>de</strong> leurs pieds, les<br />
artistes se propulsent et culbutent pour<br />
atterrir à nouveau à l’unisson.<br />
Jonglerie<br />
Cali capture Roméo et l’enferme dans le bol<br />
d’eau. Pour célébrer sa victoire sur son rival,<br />
il jongle habilement avec <strong>de</strong>s balles <strong>de</strong> plus<br />
en plus nombreuses tombées <strong>du</strong> ciel.<br />
2<br />
La danse <strong>du</strong> paon<br />
Roméo s’aventure dans la Forêt enchantée<br />
où il aperçoit la Déesse <strong>du</strong> Paon, dans une<br />
éblouissante robe blanche, exécuter une<br />
danse ensorcelante qui symbolise la pureté<br />
<strong>de</strong> l’amour.
La tempête<br />
Prospéra s’empare <strong>de</strong> son violoncelle pour<br />
invoquer une furieuse tempête. Le tonnerre<br />
et les éclairs font rage. Deux artistes – Dieu<br />
et Déesse <strong>du</strong> Vent – entament un intense<br />
ballet aérien. Suspen<strong>du</strong>s à <strong>de</strong>s courroies,<br />
ils s’unissent puis se séparent, leurs<br />
corps s’enlaçant et planant dans une<br />
chorégraphie vigoureuse et frénétique.<br />
Mât chinois<br />
Faisant preuve d’une impressionnante force<br />
musculaire, Roméo tente <strong>de</strong> retrouver<br />
Miranda en gravissant un mât dans un<br />
numéro tout en inventivité et en souplesse.<br />
La déesse <strong>de</strong> l’équilibre<br />
Prospéra invite Roméo et Miranda à observer<br />
la Déesse <strong>de</strong> l’Équilibre, appliquée à créer<br />
un véritable mon<strong>de</strong> en suspension – un<br />
gigantesque mobile minutieusement construit<br />
à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> treize nervures <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> palmier.<br />
Une o<strong>de</strong> à l’équilibre, ses gestes sont lents,<br />
posés, presque méditatifs. Toute l’attention<br />
<strong>de</strong> l’artiste est portée sur l’époustouflante<br />
structure flottante. À la fin, lorsqu’elle retire<br />
la plus petite pièce <strong>du</strong> mobile, l’ensemble se<br />
désintègre d’un coup, marquant le début <strong>de</strong>s<br />
épreuves que <strong>de</strong>vra traverser le jeune couple.<br />
Planche sautoir<br />
Captifs dans leur enclos, les Garçons se<br />
propulsent et virevoltent dans les airs dans<br />
une tentative enjouée d’évasion autant <strong>de</strong> la<br />
gravité que <strong>de</strong> leur prison. Ils exécutent <strong>de</strong>s<br />
prouesses en apparence impossibles, en<br />
atterrissant en équilibre sur leurs mains, sur<br />
les paumes renversées <strong>de</strong> leurs partenaires,<br />
ou encore en bondissant sur une petite<br />
plateforme, en position très inclinée, située<br />
à mi-chemin entre les <strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> la<br />
planche sautoir.<br />
3
Les personnages principaux<br />
Prospéra<br />
Dans le mon<strong>de</strong> d’Amaluna, Prospéra fait<br />
figure <strong>de</strong> chaman. Elle est dotée <strong>de</strong> pouvoirs<br />
magiques, mais c’est avant tout une femme<br />
d’une profon<strong>de</strong> humanité. Prospéra veille<br />
tout d’abord au bien-être <strong>de</strong> sa fille; elle sait<br />
qu’elle doit permettre à Miranda <strong>de</strong> connaître<br />
l’amour et <strong>de</strong> trouver son propre chemin,<br />
mais rien ne l’empêchera d’utiliser ses<br />
pouvoirs pour influencer le cours <strong>de</strong>s choses,<br />
car elle sera toujours une force protectrice<br />
dans la vie <strong>de</strong> sa fille.<br />
Miranda<br />
Miranda va bientôt <strong>de</strong>venir femme. Gran<strong>de</strong><br />
romantique, et <strong>de</strong>s rêves plein la tête,<br />
elle est espiègle, vive et enjouée. L’univers<br />
exaltant d’Amaluna – avec ses riches<br />
traditions, sa culture, sa flore et sa faune<br />
splendi<strong>de</strong>s – lui convient à merveille.<br />
Roméo<br />
Le passage <strong>de</strong> la tempête provoquée par<br />
Prospéra a amené sur l’île un groupe <strong>de</strong><br />
jeunes hommes. Leur chef – le vaillant<br />
prince Roméo – et Miranda ne se seraient<br />
jamais croisés n’eut été <strong>de</strong> l’intervention<br />
<strong>de</strong> Prospéra. Roméo recherche tout autant<br />
l’amour véritable que Miranda, mais il ne<br />
se doute pas <strong>de</strong>s obstacles qui se dresseront<br />
sur sa route.<br />
Cali<br />
Mi-lézard, mi-humain et jaloux jusqu’à<br />
la moelle, Cali a toujours été aux côtés<br />
<strong>de</strong> Miranda. Même si elle considère Cali<br />
simplement comme son animal <strong>de</strong><br />
compagnie, lui, est follement amoureux<br />
d’elle. Cali fera tout en son pouvoir pour<br />
empêcher Roméo <strong>de</strong> gagner le cœur <strong>de</strong><br />
sa protégée.<br />
Le Valet <strong>de</strong> chambre<br />
et la Nounou (clowns)<br />
Jeeves, le valet <strong>de</strong> chambre <strong>de</strong> Roméo arrivé<br />
avec les autres garçons, ne tar<strong>de</strong>ra pas à<br />
tomber éper<strong>du</strong>ment amoureux <strong>de</strong> Deeda,<br />
la nounou <strong>de</strong> Miranda. Comme le sentiment<br />
est réciproque, ils seront tout aussi empressés<br />
<strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r une famille…<br />
Déesse <strong>de</strong> la Lune<br />
La Déesse <strong>de</strong> la Lune représente une présence<br />
féminine forte dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Amaluna.<br />
Elle utilise son pouvoir tantôt pour prêter<br />
main-forte au jeune couple, tantôt pour<br />
contrecarrer les <strong>de</strong>ux amoureux dans leur<br />
quête périlleuse vers le bonheur.<br />
4
Costumes<br />
Dans Amaluna, la conceptrice <strong>de</strong> costumes Mérédith Caron<br />
donne vie, par la magie <strong>de</strong> ses créations, à une cohorte <strong>de</strong><br />
personnages fabuleux et hétéroclites, comme si différentes<br />
époques et diverses cultures s’étaient télescopées en un même<br />
lieu. Elle a imaginé que cette île mystérieuse nommée Amaluna<br />
se situe quelque part en Méditerranée : l’univers <strong>du</strong> spectacle<br />
est un véritable carrefour entre l’Orient et l’Occi<strong>de</strong>nt, une<br />
contrée lointaine où l’Antiquité et l’époque contemporaine<br />
se chevauchent et se confon<strong>de</strong>nt harmonieusement.<br />
Les costumes complexes et multidimensionnels <strong>de</strong> Mérédith<br />
Caron évoquent un univers <strong>de</strong> jour et <strong>de</strong> nuit résolument<br />
contemporain teinté <strong>de</strong> l’esprit <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> élisabéthaine,<br />
avec <strong>de</strong>s clins d’œil complices à l’Orient et à la Scandinavie.<br />
« C’est la rencontre d’une humanité, la glorification <strong>de</strong> la beauté<br />
<strong>de</strong> l’être humain », dit-elle.<br />
Les costumes d’Amaluna sont une symbiose entre théâtre et<br />
acrobatie. Pour Mérédith Caron, le personnage et le costume<br />
sont indissociables. « L’un appelle l’autre. C’est une communion,<br />
une relation symbiotique, explique-t-elle. Mais avant tout, c’est<br />
l’artiste que j’habille. »<br />
Pour habiller ces artistes, Mérédith a créé <strong>de</strong>s costumes<br />
« progressifs » aux multiples configurations. Certains artistes<br />
enfilent leur tenue <strong>de</strong> para<strong>de</strong> pour les moments plus théâtraux<br />
et leur costume <strong>de</strong> performance lorsqu’ils exécutent leur<br />
numéro. De nombreux costumes sont dotés <strong>de</strong> jambières et<br />
autres parties amovibles : on peut tantôt retirer les manches et<br />
ne gar<strong>de</strong>r que le pourpoint sur le torse, tantôt enlever le<br />
pourpoint et ne conserver que le maillot.<br />
Des femmes qui ont <strong>de</strong> l’étoffe<br />
Amaluna recrée sur scène toute une mythologie féminine<br />
fantastique. Inspirés <strong>de</strong> l’Asie mineure, les costumes corsetés<br />
<strong>de</strong>s guerrières amazones affublées <strong>de</strong> queues <strong>de</strong> cheval<br />
et portant <strong>de</strong>s bottes <strong>de</strong> cuir noir et rouge à talons hauts,<br />
par exemple, relèvent davantage <strong>du</strong> fantasme que <strong>de</strong> la<br />
réalité historique.<br />
Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Amaluna est aussi peuplé d’une sous couche <strong>de</strong><br />
personnages troubles, mi humains, mi animaux, librement<br />
inspirés <strong>de</strong> l’univers <strong>de</strong> La Tempête <strong>de</strong> Shakespeare ; on y côtoie<br />
<strong>de</strong>s lézards, <strong>de</strong>s fées et <strong>de</strong>s paons.<br />
Le <strong>de</strong>nim – Matière contemporaine et<br />
emblème <strong>de</strong> l’adolescence<br />
Tout autant que la ligne, le choix <strong>de</strong>s matières revêt une réelle<br />
signification aux yeux <strong>de</strong> Mérédith Caron. Présent dans les<br />
costumes <strong>de</strong>s Garçons qui débarquent sur l’île <strong>de</strong> Amaluna,<br />
le <strong>de</strong>nim est travaillé avec <strong>de</strong>s effets renaissants. Les pourpoints<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>nim tailladés avec <strong>de</strong>s crevés (<strong>de</strong>s fentes aux manches<br />
laissant entrevoir la doublure) se conjuguent avec <strong>de</strong>s effets<br />
<strong>de</strong> flocage <strong>de</strong> velours très XVIII e siècle pour donner l’impression<br />
d’un jean contemporain.<br />
Miranda, la fille <strong>de</strong> la reine Prospéra qui s’apprête à passer<br />
à l’âge a<strong>du</strong>lte au milieu <strong>de</strong> cette contrée isolée, porte <strong>du</strong> lin,<br />
<strong>de</strong> la batiste et <strong>du</strong> velours dévoré, très Renaissance italienne.<br />
Son costume exprime l’avidité <strong>de</strong> cette femme en <strong>de</strong>venir et<br />
sa soif <strong>de</strong> découverte.<br />
5<br />
Rencontre <strong>de</strong> l’esthétique et <strong>de</strong> l’acrobatique<br />
En confrontant <strong>de</strong>s corps à <strong>de</strong>s volumes – même les plus<br />
légers – les costumes ne doivent jamais entraver le mouvement<br />
<strong>de</strong>s artistes. Le costume aux accents roses <strong>de</strong>s artistes qui<br />
exécutent un numéro <strong>de</strong> jeux icariens comporte un tutu amovible<br />
pour ne pas gêner le mouvement <strong>du</strong>rant leur performance.<br />
Les manches très Renaissance dégagent les aisselles afin <strong>de</strong><br />
libérer le geste.<br />
Le costume <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux monocyclistes est doté d’une cage qui<br />
dissimule les jambes – un clin d’œil esthétique au siècle d’or<br />
espagnol. Durant le numéro <strong>de</strong> monocycle, ces cages éclatent<br />
en <strong>de</strong>ux morceaux, annonçant <strong>du</strong> coup le début <strong>de</strong> la tempête<br />
à la suite <strong>de</strong> laquelle l’amour naissant entre Miranda et son<br />
prétendant sera mis à l’épreuve. La cage est faite d’une matière<br />
ajourée laissant apercevoir la selle <strong>du</strong> monocycle pour ne pas<br />
entraver le jeu <strong>de</strong>s artistes.
Des musiciennes qui ont <strong>du</strong> cran<br />
Les costumes <strong>de</strong>s musiciennes qui incarnent <strong>de</strong>s personnages<br />
gravitant dans l’entourage <strong>de</strong> la reine Prospéra mettent en<br />
évi<strong>de</strong>nce leur tempérament fort, leur côté rock et leur allure<br />
très actuelle. Mérédith s’est inspirée <strong>de</strong> ve<strong>de</strong>ttes <strong>de</strong> la musique<br />
pour créer leurs tenues. L’un <strong>de</strong>s costumes est un clin d’œil au<br />
styles vestimentaires <strong>de</strong> k.d. lang et <strong>de</strong> Roy Orbison, un autre<br />
emprunte aux univers <strong>de</strong> John Galliano et <strong>de</strong> Tim Burton, tandis<br />
qu’un autre est une version rock <strong>de</strong>s Village People.<br />
C’est dans un univers <strong>de</strong> nuit que Mérédith a imaginé les<br />
musiciennes <strong>de</strong> Amaluna. « On pourrait fort bien voir <strong>de</strong>s filles<br />
dans ce genre <strong>de</strong> tenue parmi la faune hétéroclite d’un bar<br />
avant-gardiste à Berlin, par exemple », confie Mérédith.<br />
D’où le lien entre les costumes, la musique résolument rock<br />
<strong>du</strong> spectacle et son univers pour le moins singulier qui rend<br />
hommage à la beauté sous toutes ses coutures.<br />
Gros plans sur les costumes<br />
• La reine Prospéra est vêtue d’un ample manteau d’or composé<br />
<strong>de</strong> quatre rectangles sur lesquels sont imprimés en sublimation<br />
la photo <strong>du</strong> ciel tirée <strong>de</strong> la page couverture <strong>du</strong> livre GAÏA <strong>de</strong><br />
Guy Laliberté : il s’agit d’un majestueux système nuageux capté<br />
à une distance <strong>de</strong> 350 km au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la Terre.<br />
• La queue dont sont munis les costumes <strong>de</strong> paons<br />
– un assemblage <strong>de</strong> 14 morceaux <strong>de</strong> tissu plissé à la chaleur –<br />
se déploie sur 4,3 m au moyen d’un système <strong>de</strong> pistons<br />
hydrauliques qui compense le poids <strong>de</strong> la queue. Réalisée<br />
à l’échelle par rapport au corps <strong>de</strong> l’artiste, la queue est fixée<br />
à la taille <strong>de</strong> l’artiste à l’ai<strong>de</strong> d’une ceinture et son mécanisme<br />
est dissimulé <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>s plumes brodées. Le squelette et la<br />
voilure <strong>de</strong> la queue sont faits <strong>de</strong> fibre <strong>de</strong> verre – la même<br />
matière utilisée dans la fabrication <strong>de</strong> cannes à pêche. Pour<br />
recréer l’effet iri<strong>de</strong>scent <strong>du</strong> plumage <strong>du</strong> paon, on a appliqué<br />
sur la voilure, par sérigraphie, une colle afin d’y transférer un<br />
papier métallique.<br />
• Pour les costumes <strong>de</strong>s Valkyries (numéro <strong>de</strong> courroies aériennes),<br />
Mérédith Caron s’est inspirée <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> aquatique et maritime.<br />
Des camaïeux <strong>de</strong> bleu et <strong>de</strong> vert évoquant la Scandinavie<br />
se mêlent aux teintes <strong>du</strong> ciel et <strong>de</strong> la mer pour composer une<br />
palette <strong>de</strong> couleurs apaisantes, tout en raffinement.<br />
• La cage <strong>de</strong>s costumes <strong>de</strong>s monocyclistes a un diamètre <strong>de</strong><br />
148 cm et une hauteur <strong>de</strong> 72 cm. Ces cages sont fabriquées,<br />
entre autres, avec <strong>du</strong> Kevlar – un polymère thermoplastique –<br />
et <strong>de</strong> la feuille d’or.<br />
• La robe blanche que porte l’artiste exécutant la danse <strong>du</strong> paon<br />
comporte un bustier et une jupe. Le bustier est taillé dans un<br />
tulle <strong>de</strong> nylon extensible recouvert <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelle perlée et <strong>de</strong><br />
pierres Swarovski. Il a fallu 65 mètres <strong>de</strong> tulle <strong>de</strong> nylon blanc<br />
non extensible pour fabriquer la jupe, qui est recouverte <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ntelle argentée et <strong>de</strong> pierres Swarovski. La robe compte<br />
6 500 pierres Swarovski et 325 pièces <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelle argentée.<br />
La queue, à plissé soleil (une série <strong>de</strong> plis très fins dans le haut<br />
qui s’élargissent légèrement vers le bas), comporte <strong>de</strong>ux<br />
panneaux <strong>de</strong> 2 mètres <strong>de</strong> voile <strong>de</strong> polyester blanc sur lequel<br />
on a imprimé <strong>de</strong>s motifs <strong>de</strong> plumes <strong>de</strong> paon blanches.<br />
• Le spectacle Amaluna compte plus <strong>de</strong> 130 costumes qui se<br />
déclinent en près <strong>de</strong> 800 articles différents.<br />
6
La musique<br />
Les compositeurs Bob & Bill ont eu comme mission <strong>de</strong> créer un<br />
son inédit pour Amaluna, <strong>de</strong> surprendre par l’inatten<strong>du</strong>, d’explorer<br />
un son plus brut.<br />
Les guitares sont très présentes et les sonorités, résolument<br />
contemporaines. Basse, batterie, violoncelle, voix, claviers,<br />
percussions et guitares électriques livrent une musique directe<br />
sans ornementation. « Nous avons voulu libérer la puissance<br />
à l’état brut que les artistes et les musiciennes dégagent<br />
sur scène », expliquent Bob & Bill. Les musiciennes partagent<br />
parfois la scène avec les acrobates ; ce détail <strong>de</strong> mise en scène<br />
se conjugue à merveille avec l’énergie <strong>de</strong> la trame musicale.<br />
Amaluna est le premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> faisant<br />
appel à un groupe musical entièrement féminin. « Nous<br />
souhaitions transposer musicalement le cran et l’attitu<strong>de</strong><br />
fonceuse <strong>de</strong> ces musiciennes », affirment les compositeurs.<br />
Bob & Bill sont reconnus pour leur aptitu<strong>de</strong> à brouiller les<br />
repères entre les genres et les styles pour créer une musique<br />
métissée et visuelle. « Nous avons créé un son pour le spectacle<br />
en suivant la ligne d’émotion <strong>de</strong>s numéros. Chaque numéro<br />
acrobatique possè<strong>de</strong> une respiration, un rythme, une montée<br />
qui lui est propre et la musique doit en tenir compte. La musique<br />
est une extension <strong>de</strong> l’âme d’un personnage et l’expression<br />
sonore <strong>de</strong> la trame narrative <strong>du</strong> spectacle », expliquent Bob & Bill.<br />
7
Scénographie<br />
Amaluna – Un événement immersif<br />
Diane Paulus, metteure en scène <strong>de</strong> Amaluna, est reconnue<br />
pour son habileté à faire exploser l’espace scénique traditionnel<br />
<strong>du</strong> spectacle afin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s expériences immersives.<br />
Le concept scénique <strong>de</strong> Scott Pask évoque une île enchantée,<br />
mystérieuse et verdoyante, dont la caractéristique prédominante<br />
est une forêt <strong>de</strong> bambous mo<strong>de</strong>lée avec soin, servant tout<br />
autant à encadrer l’action qu’à l’entourer au sens littéral. Les<br />
« branches <strong>de</strong> bambou » s’éten<strong>de</strong>nt au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> public <strong>de</strong><br />
manière à créer une expérience immersive pour le spectateur.<br />
Le scénographe a puisé son inspiration dans la nature,<br />
notamment la forêt et la flore, pour créer un environnement<br />
à la fois immersif et ouvert – un vaste lieu où se déroulent<br />
<strong>de</strong>s rituels, <strong>de</strong>s cérémonies initiatiques ainsi que <strong>de</strong>s<br />
performances acrobatiques.<br />
Une forêt insulaire<br />
Les arbres émergent <strong>du</strong> pourtour <strong>de</strong> la scène et <strong>de</strong>s mâts <strong>du</strong><br />
chapiteau pour former une canopée ouverte. À l’arrière-scène,<br />
la végétation pousse plus près <strong>du</strong> sol pour former une grotte<br />
dont la forme crée l’impression d’un passage.<br />
Ressemblant véritablement à <strong>du</strong> bambou, les branches et les<br />
tiges <strong>de</strong> la canopée donnent l’impression d’une construction<br />
humaine. Scott a voulu faire croire à une forêt construite <strong>de</strong><br />
toute pièce. Bien que les composantes ne soient pas revêtues<br />
d’une patine qui leur donnerait l’allure <strong>du</strong> bois, par exemple,<br />
le spectateur aura l’ impression <strong>de</strong> se retrouver dans une<br />
clairière au milieu d’une forêt.<br />
La décoration qui occupe une bonne partie <strong>du</strong> plancher <strong>de</strong> scène<br />
– une évocation <strong>du</strong> plumage <strong>du</strong> paon – est un important motif<br />
emblématique <strong>du</strong> spectacle qui se retrouve jusque dans certains<br />
<strong>de</strong>s costumes iri<strong>de</strong>scents <strong>de</strong> Mérédith Caron. Les images <strong>de</strong><br />
paon dans Amaluna sont inspirées <strong>de</strong> l’oiseau majestueux qui<br />
accompagnait Héra, la déesse grecque <strong>de</strong>s femmes, gardienne<br />
<strong>du</strong> mariage et <strong>de</strong> la fertilité. La légen<strong>de</strong> veut que l’« œil » protecteur<br />
sur la queue <strong>du</strong> paon veille sur toutes les femmes à chaque<br />
étape <strong>de</strong> leur vie.<br />
Ton et lumière<br />
Architecte <strong>de</strong> formation, Scott perçoit davantage l’espace<br />
scénique d’Amaluna comme une installation plutôt qu’un<br />
simple décor. Il utilise la lumière pour donner vie à cet espace,<br />
transporter le public d’un lieu à l’autre et susciter diverses<br />
émotions. Durant le tableau <strong>de</strong> la tempête, par exemple, les<br />
éclairages projettent les ombres <strong>du</strong> feuillage <strong>de</strong> la canopée sur<br />
les parois <strong>du</strong> chapiteau, créant ainsi pendant un bref instant<br />
un sentiment <strong>de</strong> danger imminent.<br />
8
L’imposant bol d’eau, qui sert à la fois d’équipement<br />
acrobatique et d’élément scénique, ressemble à une gemme<br />
transluci<strong>de</strong> géante incrustée dans une couronne organique<br />
– une sorte <strong>de</strong> vortex coincé dans l’espace-temps. Telle une<br />
pierre précieuse, ce « joyau » change d’aspect et se transforme<br />
sous le jeu <strong>de</strong>s éclairages.<br />
Le complexe engrenage <strong>de</strong> la vie<br />
L’environnement scénique d’Amaluna comporte peu <strong>de</strong> pièces<br />
mobiles – un choix délibéré visant à conférer une certaine<br />
élégance aux numéros et à porter l’attention <strong>du</strong> spectateur sur<br />
la performance humaine. Le scénographe a eu recours à très peu<br />
d’effets spéciaux visuels, tandis que les éléments mécaniques<br />
automatisés se font discrets, voire presque imperceptibles,<br />
même s’ils ne sont pas dissimulés.<br />
Des sections <strong>de</strong> la scène tournent <strong>de</strong> manière à ce que chacun<br />
<strong>de</strong>s spectateurs puisse voir les numéros sous tous les angles.<br />
Une structure circulaire nommée le carrousel permet également<br />
la rotation d’éléments très haut au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène. Cet anneau<br />
spécialement conçu est muni <strong>de</strong> points d’ancrage auxquels<br />
s’accrochent non seulement <strong>de</strong>s dispositifs d’éclairage, mais<br />
aussi <strong>de</strong>s voltigeurs.<br />
Tantôt stationnaire, tantôt en mouvement, le carrousel peut<br />
tourner à l’unisson avec la scène ou encore en sens inverse,<br />
ce qui permet d’augmenter l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong>s<br />
artistes et <strong>de</strong>s éclairages. Le carrousel permet aussi aux artistes<br />
<strong>de</strong> s’élancer au <strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> public, ce qui accentue le côté<br />
immersif <strong>du</strong> décor.<br />
Gros plans sur les éléments scéniques<br />
La canopée :<br />
• La canopée est munie <strong>de</strong> 174 branches et <strong>de</strong> 534 sections dont<br />
90 sont situées dans les airs et 84 en arrière-scène, pour une<br />
longueur totale <strong>de</strong> 1,7 km.<br />
• On trouve trois modèles <strong>de</strong> branches dans les airs et 35 dans<br />
la partie au lointain.<br />
Le carrousel et le gril :<br />
• D’un diamètre <strong>de</strong> 7,6 m, le carrousel pèse plus <strong>de</strong> 2 700 kg.<br />
• D’un poids <strong>de</strong> 3 999 kg, le gril est équipé <strong>de</strong> trois treuils<br />
acrobatiques, chacun pouvant soulever <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> 181 kg<br />
et se déplacer à plus <strong>de</strong> 3 mètres à la secon<strong>de</strong>.<br />
• Situé au centre <strong>du</strong> carrousel, le treuil acrobatique peut<br />
soulever <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> 450 kg et se mouvoir à 3 mètres<br />
à la secon<strong>de</strong>.<br />
Le bol d’eau :<br />
• D’une hauteur <strong>de</strong> 1,7 m, le bol d’eau a un diamètre <strong>de</strong><br />
2,2 m et pèse 2 500 kg lorsque rempli à capacité.<br />
Les chan<strong>de</strong>liers :<br />
• Au nombre <strong>de</strong> six, les chan<strong>de</strong>liers sont fabriqués <strong>de</strong> tubes<br />
d’aluminium cintrés et positionnés <strong>de</strong> manière à créer un<br />
effet <strong>de</strong> mobile dont l’envergure est <strong>de</strong> 4,5 m.<br />
9
Biographies <strong>de</strong>s concepteurs<br />
GUY LALIBERTÉ<br />
FONDATEUR ET GUIDE<br />
Guy Laliberté est né à Québec en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur <strong>de</strong> feu, il fon<strong>de</strong>,<br />
avec le soutien d’un noyau <strong>de</strong> complices, le premier cirque d’origine québécoise <strong>de</strong> réputation<br />
internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent <strong>de</strong>s<br />
amuseurs publics <strong>de</strong> la Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
Premier artisan <strong>du</strong> métissage <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s disciplines artistiques et acrobatiques qui<br />
caractérise le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Guy Laliberté a été, <strong>de</strong>puis 1984, le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> concepteurs<br />
lors <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts <strong>du</strong> cirque au rang<br />
<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s disciplines artistiques.<br />
Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition <strong>de</strong> son<br />
organisation, par ses influences et par l’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> ses activités. Guy Laliberté se retrouve<br />
à la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur cinq continents.<br />
En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un <strong>de</strong>uxième grand rêve : il crée la Fondation ONE DROP<br />
visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès <strong>du</strong>rable à l’eau potable. Ce projet, qui s’inscrit<br />
au cœur même <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong>s êtres humains et <strong>de</strong>s sociétés partout sur la planète, est né<br />
<strong>de</strong>s mêmes valeurs qui l’animent <strong>de</strong>puis les débuts <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> : la conviction que ce que<br />
l’on donne à la vie nous revient et que chaque geste indivi<strong>du</strong>el peut faire toute la différence.<br />
En septembre 2009, Guy Laliberté est <strong>de</strong>venu le premier explorateur privé canadien <strong>de</strong> l’espace.<br />
Sa mission avait pour but <strong>de</strong> sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur la planète.<br />
Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale et poétique dans<br />
l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique : une émission spéciale<br />
<strong>de</strong> 120 minutes diffusée sur le Web regroupant diverses prestations artistiques dans 14 villes sur<br />
cinq continents incluant la Station spatiale internationale.<br />
Principaux prix et distinctions<br />
En 2011, Guy Laliberté est intronisé au temple <strong>de</strong> la renommée <strong>de</strong> l’entreprise canadienne.<br />
Le célèbre Hollywood Walk of Fame consacre une <strong>de</strong> ses prestigieuses étoiles à Guy Laliberté<br />
en 2010. La même année, l’Ordre <strong>de</strong> la Pléia<strong>de</strong> <strong>du</strong> gouvernement <strong>du</strong> Québec élève Guy Laliberté<br />
au gra<strong>de</strong> d’Officier, l’ayant fait Chevalier six ans plus tôt. En 2008, Guy reçoit un doctorat honoris<br />
causa <strong>de</strong> l’Université Laval, à Québec. L’année précé<strong>de</strong>nte, il est triple lauréat <strong>du</strong> Grand prix<br />
<strong>de</strong> l’entrepreneur d’Ernst & Young en remportant les honneurs <strong>de</strong>s volets régional, national et<br />
international <strong>de</strong> ce prestigieux programme <strong>de</strong> reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale<br />
<strong>du</strong> Canada remet à Guy Laliberté l’insigne <strong>de</strong> l’Ordre <strong>du</strong> Canada, la plus haute distinction <strong>du</strong> pays.<br />
La même année, son nom figure au palmarès <strong>de</strong>s cent personnes les plus influentes <strong>de</strong> Time<br />
Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003, dans le cadre<br />
<strong>du</strong> Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé<br />
Grand Montréalais par l’Académie <strong>du</strong> même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national<br />
<strong>du</strong> Québec, la plus haute distinction décernée par le gouvernement <strong>du</strong> Québec.<br />
10
Homme <strong>de</strong> théâtre et metteur en scène prolifique, Fernand Rainville anime avec justesse et<br />
sensibilité l’univers culturel québécois <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 25 ans. Il a fait sa marque dans le milieu<br />
théâtral avec la mise en scène <strong>de</strong> plus d’une centaine <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> création et <strong>de</strong><br />
répertoire, tant contemporain que classique, en plus <strong>de</strong> spectacles <strong>de</strong> variété d’envergure tels<br />
que la pro<strong>du</strong>ction bilingue Les Misérables (1990-1991), les Légen<strong>de</strong>s fantastiques (présenté <strong>de</strong><br />
1998 à 2007 et qui lui a valu le prix <strong>de</strong> Tourisme Québec) et Saka, spectacle équestre présenté<br />
sous chapiteau <strong>de</strong> 2007 à 2009. En télévision, Fernand a été, entre autres, directeur artistique <strong>de</strong><br />
l’émission Le plaisir croît avec l’usage diffusée à Télé-Québec <strong>de</strong> 2001 à 2003.<br />
C’est également à Fernand Rainville que l’on doit la direction artistique <strong>du</strong> spectacle d’ouverture<br />
<strong>de</strong>s Outgames au Sta<strong>de</strong> olympique <strong>de</strong> Montréal en 2006. Fernand collabore régulièrement avec<br />
le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 2005. Il a été co-metteur en scène <strong>du</strong> spectacle d’ouverture <strong>de</strong>s XI es<br />
Championnats <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> FINA Montréal 2005, metteur en scène <strong>de</strong> la prestation d’avant-match<br />
<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> au Superbowl, à Miami, en 2007 ainsi que le directeur <strong>de</strong> création et metteur<br />
en scène <strong>de</strong> Wintuk, spectacle présenté pendant quatre années au Theatre at Madison Square<br />
Gar<strong>de</strong>n à New York. Pour la fondation One Drop, Fernand s’est vu confié la mise en scène <strong>de</strong><br />
l’expérience multimédia Aqua et, lors <strong>du</strong> voyage dans l’espace <strong>de</strong> Guy Laliberté en 2009, il a agi<br />
comme pro<strong>du</strong>cteur au contenu et directeur artistique <strong>de</strong> l’événement Mission sociale et poétique,<br />
un spectacle diffusé à la télévision et sur Internet sur la thématique <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> l’eau.<br />
FERNAND RAINVILLE<br />
DIRECTEUR DE CRÉATION<br />
DIANE PAULUS<br />
METTEURE EN SCÈNE<br />
Diane Paulus est la directrice artistique <strong>de</strong> l’A.R.T. (American Repertory Theatre). Parmi les œuvres<br />
dont elle a signé la mise en scène au sein <strong>de</strong> l’A.R.T. figurent The Gershwins’ Porgy and Bess, une<br />
nouvelle pro<strong>du</strong>ction présentée à Broadway adaptée par la dramaturge Suzan-Lori Parks, lauréate<br />
d’un prix Pulitzer, et la compositrice gagnante d’un prix OBIE, Diedre Murray; Prometheus Bound,<br />
une nouvelle comédie musicale inspirée <strong>de</strong> l’ancienne tragédie grecque d’Eschyle dont le scénario<br />
a été écrit par Steven Sater (Spring Awakening), lauréat <strong>de</strong> prix Tony et Grammy, et dont la<br />
musique a été composée par le chanteur principal <strong>du</strong> groupe System of a Down, Serj Tankian,<br />
et gagnant d’un prix Grammy; Death and The Powers: The Robots’ Opera, un nouvel opéra <strong>de</strong> Tod<br />
Machover, pro<strong>du</strong>it en collaboration avec le MIT Media Lab, dont la première mondiale a eu lieu à<br />
l’Opéra <strong>de</strong> Monte-Carlo; The Donkey Show, une adaptation disco <strong>de</strong> A Midsummer Night’s Dream,<br />
présentée dans les salles Off-Broadway pendant six ans et en tournée internationale; Best of<br />
Both Worlds, et Johnny Baseball. On lui doit également la mise en scène <strong>de</strong> la comédie musicale<br />
HAIR (prix Tony pour la meilleure reprise), pro<strong>du</strong>ite par le Public Theatre et présentée à Broadway<br />
ainsi que dans le West End <strong>de</strong> Londres.<br />
Elle a aussi mis en scène Kiss Me, Kate (Glimmerglass Opera) et Lost Highway (copro<strong>du</strong>ction<br />
d’ENO et <strong>de</strong> Young Vic). À l’opéra, Diane Paulus a signé les mises en scène <strong>de</strong> The Magic Flute<br />
(Canadian Opera Company), Il mondo <strong>de</strong>lla luna au Hay<strong>de</strong>n Planetarium <strong>de</strong> New York, Don<br />
Giovanni, Le nozze di Figaro, Turn Of The Screw, Cosi fan tutte, <strong>de</strong> même que la trilogie <strong>de</strong><br />
Monteverdi Il ritorno d’Ulisse in patria, L’incoronazione di Poppea et Orfeo au Chicago Opera<br />
Theatre. Diane enseigne la pratique <strong>du</strong> théâtre au département d’anglais <strong>de</strong> l’Université Harvard<br />
et a été citée parmi les 50 femmes les plus influentes <strong>de</strong> Boston par le Boston Magazine. Elle est<br />
titulaire d’un doctorat honorifique décerné par le Conservatoire <strong>de</strong> Boston. Il s’agit <strong>de</strong> la première<br />
collaboration <strong>de</strong> Diane Paulus avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
11
SCOTT PASK<br />
SCÉNOGRAPHE ET<br />
CONCEPTEUR<br />
DES ACCESSOIRES<br />
Scénographe primé, Scott Pask a participé à diverses pro<strong>du</strong>ctions présentées tant à Broadway<br />
qu’à Londres. Parmi les œuvres théâtrales, d’opéra et <strong>de</strong> danse auxquelles il a collaboré se<br />
trouvent The Pillowman, avec Billy Cru<strong>du</strong>p et Jeff Goldblum (prix Tony pour la meilleure<br />
scénographie); A Behanding in Spokane, mettant en ve<strong>de</strong>tte Christopher Walken et A Steady Rain,<br />
avec Daniel Craig et Hugh Jackman.<br />
Collaborateur <strong>de</strong> longue date <strong>de</strong> Diane Paulus, Scott a travaillé avec cette <strong>de</strong>rnière à <strong>de</strong> nombreux<br />
projets, dont la remise en scène primée <strong>de</strong> HAIR à Broadway et à Londres, et The Donkey Show,<br />
à Londres. Parmi les nombreuses scénographies à son crédit pour <strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> Broadway<br />
figurent également Promises Promises, Pal Joey, Speed The Plow, Les liaisons dangereuses,<br />
The Vertical Hour, Urinetown, Take Me Out, NINE avec Antonio Ban<strong>de</strong>ras, La cage aux folles et<br />
The Coast of Utopia, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions pour lesquelles il s’est mérité <strong>de</strong>s prix Tony, Drama Desk,<br />
Outer Critics Circle et Hewes pour la meilleure scénographie.<br />
Tout récemment, il a conçu la scénographie <strong>de</strong> la comédie musicale à succès The Book Of Mormon,<br />
pour laquelle il a remporté l’un <strong>de</strong>s neufs prix Tony décernés pour cette pro<strong>du</strong>ction. Il a également<br />
imaginé la scénographie <strong>de</strong> Peter Grimes au Metropolitan Opera. Son travail a été exposé à<br />
la Quadriennale <strong>de</strong> Prague, au Bruce Museum of Science and Art, à The Leslie Lohman Gallery,<br />
à The Met Gallery et fait partie <strong>de</strong> la collection permanente <strong>du</strong> McNay Art Museum. Scott Pask<br />
a collaboré avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> pour la première fois.<br />
Au Québec comme à l’étranger, Mérédith Caron a imprimé sa marque au théâtre, au cinéma,<br />
à l’opéra et au cirque. Avec plus <strong>de</strong> 175 collaborations à son actif, Mérédith est l’une <strong>de</strong>s figures<br />
<strong>de</strong> proue <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> costumes au Canada. Elle a travaillé auprès <strong>de</strong> metteurs<br />
en scène émérites, dont Pierre Bernard, Serge Denoncourt, Robert Lepage, Martine Beaulne,<br />
René Richard Cyr, André Brassard, Daniele Finzi Pasca et Richard Monette au prestigieux Stratford<br />
Festival, en Ontario.<br />
Au fil <strong>de</strong> ses collaborations, Mérédith Caron accumule les prix et les distinctions au Québec, dont<br />
un Gémeau, sept Gascon-Roux et <strong>de</strong>ux Masques. Depuis près <strong>de</strong> 20 ans, elle enseigne l’histoire<br />
<strong>de</strong> l’art et la conception <strong>de</strong> costumes à l’École nationale <strong>de</strong> théâtre <strong>du</strong> Canada à Montréal. En 1988,<br />
elle collabore pour la première fois avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en <strong>de</strong>ssinant <strong>de</strong>s costumes dans le cadre<br />
d’un projet en développement. Après CRISS ANGEL Believe, Mérédith a participé pour la troisième<br />
fois à un projet <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
MÉRÉDITH CARON<br />
CONCEPTRICE<br />
DES COSTUMES<br />
12
BOB ET BILL<br />
COMPOSITEURS<br />
Les compositeurs et arrangeurs Guy Dubuc et Marc Lessard (Bob & Bill) sont reconnus pour leur<br />
aptitu<strong>de</strong> à brouiller les repères entre les genres et les styles. En 2003, ils composent la musique<br />
<strong>de</strong> Splinter Cell (Pandora Tomorrow), un jeu vidéo <strong>de</strong> Ubisoft couronné <strong>de</strong> succès. Ils ont aussi<br />
réalisé plusieurs albums dont ceux <strong>de</strong> Monica Freire (Bahiatronica), Pink Floyd Re<strong>du</strong>x (un album<br />
<strong>de</strong> chansons remixées <strong>du</strong> groupe culte britannique) ainsi que l’album <strong>du</strong> spectacle KOOZA <strong>du</strong><br />
<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Bob & Bill signent la direction musicale et les arrangements <strong>du</strong> spectacle <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong><br />
Minuit (2004), une pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> dans le cadre <strong>du</strong> 25 e anniversaire <strong>du</strong> Festival<br />
international <strong>de</strong> jazz <strong>de</strong> Montréal et <strong>du</strong> 20e anniversaire <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
En lice à trois reprises aux prix <strong>de</strong> l’Association québécoise <strong>de</strong> l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> disque, <strong>du</strong> spectacle<br />
et <strong>de</strong> la vidéo (ADISQ), les <strong>de</strong>ux acolytes ont également créé la musique <strong>de</strong> plusieurs films et<br />
téléséries et collaboré avec Robert Lepage en composant la musique <strong>de</strong> son spectacle Pageant<br />
<strong>de</strong> Canotgraphie. En 2008, le <strong>du</strong>o a lancé son premier album, Crime Report, une œuvre mêlant<br />
sonorités électroniques et organiques.<br />
Après avoir collaboré à plusieurs reprises avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en signant les arrangements <strong>de</strong><br />
plusieurs événements spéciaux, c’est en 2009 que Bob & Bill composent la musique <strong>du</strong> spectacle<br />
TOTEM, mis en scène par Robert Lepage. Ils composent par la suite la musique <strong>du</strong> troisième<br />
chapitre <strong>de</strong>s Chemins invisibles (Le Royaume <strong>de</strong> Tôle), un cabaret urbain présenté dans la ville<br />
<strong>de</strong> Québec à l’été 2011. Amaluna est donc leur troisième spectacle à titre <strong>de</strong> compositeurs pour<br />
le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
Depuis plus <strong>de</strong> vingt-cinq ans, Jacques Boucher conçoit les environnements sonores pour une<br />
multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions <strong>du</strong> Québec et d’ailleurs. Sonorisateur pour différents artistes québécois<br />
dont Richard Séguin, Laurence Jalbert, Diane Dufresne et Bruno Pelletier, l’expertise <strong>de</strong> Jacques<br />
Boucher a été mise au service <strong>de</strong> comédies musicales telles que Dracula (2006) et <strong>de</strong> grands<br />
événements, dont le méga spectacle 2000 voix chantent le mon<strong>de</strong>, présenté à Québec en 2000,<br />
avec plus <strong>de</strong> 2 300 choristes sur scène.<br />
En 2008, Jacques est invité à mettre la main à la presque totalité <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong> la Société<br />
<strong>du</strong> 400 e anniversaire <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec en tant que concepteur et chef sonorisateur : il participe<br />
à la Symphonie <strong>de</strong>s mille <strong>de</strong> Gustav Mahler avec l’Orchestre symphonique <strong>de</strong> Québec, au spectacle<br />
Le Moulin à images <strong>de</strong> Robert Lepage, dont il conçoit l’imposant système <strong>de</strong> diffusion sonore<br />
s’étalant sur 1,2 km et à l’événement-spectacle présenté par le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Jacques Boucher<br />
travaille également à titre <strong>de</strong> concepteur sonore et <strong>de</strong> chef sonorisateur pour <strong>de</strong>s événements<br />
spéciaux <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Après TOTEM, il a collaboré pour une <strong>de</strong>uxième fois à un spectacle<br />
<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
JACQUES BOUCHER<br />
CONCEPTEUR SONORE<br />
13
MATTHIEU LARRIVÉE<br />
CONCEPTEUR<br />
DES ÉCLAIRAGES<br />
Matthieu Larivée signe avec ingéniosité la conception lumineuse <strong>de</strong> plusieurs spectacles et<br />
événements artistiques tant au Québec qu’ailleurs au pays. Son approche multidimensionnelle<br />
et sa vision globale <strong>du</strong> spectacle lui ont valu <strong>de</strong> participer à <strong>de</strong>s projets d’envergure tels que le<br />
spectacle Le Petit Roy, mis en scène par Serge Postigo, et Beladi – A night at the Pyramids, un<br />
spectacle unique avec la chanteuse Chantal Chamandy et l’Orchestre symphonique <strong>du</strong> Caire,<br />
présenté <strong>de</strong>vant les pyrami<strong>de</strong>s d’Égypte où Matthieu a su mettre en valeur la beauté <strong>de</strong>s<br />
majestueux monuments. Ce projet international lui a d’ailleurs valu le Prix MELDA (Middle East<br />
Lighting Design Awards) en 2007 et la reconnaissance <strong>de</strong> ses pairs au Parnelli Awards (Las Vegas)<br />
en 2008.<br />
Matthieu est nommé au Gala <strong>de</strong> l’ADISQ en 2010 dans la catégorie « concepteur d’éclairage <strong>de</strong><br />
l’année» pour MusicMan, mettant en ve<strong>de</strong>tte Gregory Charles, et à nouveau en 2011 pour le<br />
spectacle Americana <strong>de</strong> Roch Voisine. Matthieu n’hésite jamais à repousser les limites <strong>de</strong> son art,<br />
en intégrant à ses projets la technologie vidéo et les effets scéniques. Depuis plus <strong>de</strong> dix ans,<br />
Matthieu Larivée et son équipe <strong>de</strong> Lüz Studio signent le look visuel <strong>de</strong> bon nombre <strong>de</strong> concerts et<br />
d’événements dont la Canadian Music Week (2010 et 2011), la Mission sociale et poétique <strong>de</strong> Guy<br />
Laliberté (événement réalisé en 2009 <strong>du</strong>rant son voyage <strong>de</strong> onze jours dans l’espace, à bord <strong>de</strong> la<br />
Station spatiale internationale), les Concerts OSM éclatés ainsi que la conception graphique <strong>du</strong><br />
Grand Soir F1 en 2010. Matthieu a également collaboré avec <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> renom tels que le<br />
pianiste Michel Legrand et la chanteuse Natasha St-Pier. Amaluna est la <strong>de</strong>uxième participation<br />
<strong>de</strong> Matthieu à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, après Wintuk.<br />
KAROLE ARMITAGE<br />
CHORÉGRAPHE<br />
Karole Armitage, directrice d’Armitage Gone!, une compagnie <strong>de</strong> danse établie à New York, a reçu<br />
une formation rigoureuse en ballet classique. En raison <strong>de</strong> ses connaissances exceptionnelles et<br />
approfondies <strong>de</strong>s valeurs esthétiques <strong>de</strong> Balanchine et <strong>de</strong> Cunningham, elle est considérée par<br />
certains critiques comme la véritable héritière sur le plan chorégraphique <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux maîtres<br />
<strong>de</strong> la danse américaine <strong>du</strong> vingtième siècle. Connue sous le surnom <strong>de</strong> « ballerine Punk », Karole<br />
Armitage est reconnue pour son aptitu<strong>de</strong> à faire tomber les frontières afin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s œuvres<br />
alliant danse, musique et art.<br />
Après la première <strong>de</strong> Watteau Duets, Mikhail Baryshnikov l’a invitée à créer une œuvre pour<br />
l’American Ballet Theatre, et Rudolph Nureyev a commandé une œuvre pour le Ballet <strong>de</strong> l’Opéra<br />
<strong>de</strong> Paris. Elle a collaboré avec <strong>de</strong>s compositeurs contemporains et avec <strong>de</strong>s artistes comme Jeff<br />
Koons, Brice Mar<strong>de</strong>n et David Salle. Elle a chorégraphié <strong>de</strong>ux pro<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong> Broadway (Passing<br />
Strange et Hair, qui lui ont valu une nomination pour un prix Tony), <strong>de</strong>s vidéos <strong>de</strong> Madonna et <strong>de</strong><br />
Michael Jackson ainsi que plusieurs films. Elle a conçu <strong>de</strong> nouvelles œuvres pour <strong>de</strong>s compagnies<br />
<strong>de</strong> danse, dont le Ballet <strong>du</strong> Bolshoï à Moscou, Les Ballets <strong>de</strong> Monte-Carlo, le Ballet Nacional <strong>de</strong><br />
Cuba et le Alvin Ailey American Dance Theatre.<br />
Sa compagnie offre un vaste répertoire <strong>de</strong> tournée et crée <strong>de</strong>s œuvres particulières pour <strong>de</strong>s<br />
festivals et <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> spectacle à l’échelle mondiale. Elle a dirigé <strong>de</strong>s opéras <strong>de</strong>s répertoires<br />
baroque et contemporain pour <strong>de</strong>s maisons prestigieuses d’Europe, y compris le Teatro Di San<br />
Carlo <strong>de</strong> Naples, le Théâtre <strong>du</strong> Châtelet <strong>de</strong> Paris, l’Opéra lyrique d’Athènes et le Het Muziektheatre<br />
d’Amsterdam. Elle a également chorégraphié The Cunning Little Vixen pour l’Orchestre<br />
philarmonique <strong>de</strong> New York. Karole Armitage a été décorée en 2009 <strong>du</strong> prestigieux gra<strong>de</strong><br />
d’honneur français <strong>de</strong> Comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres. Il s’agit <strong>de</strong> sa première<br />
collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
14
Rob Bollinger était un trampoliniste <strong>de</strong> compétition dès l’âge <strong>de</strong> 9 ans, et, comme sa famille était<br />
propriétaire d’un club <strong>de</strong> trampoline en Illinois où il a grandi, il a été l’associé <strong>de</strong> son père pour<br />
l’invention <strong>du</strong> mini-trampoline double. Il a étudié en sciences commerciales à l’Université <strong>de</strong><br />
l’Indiana grâce à une bourse reçue à titre <strong>de</strong> plongeur au tremplin <strong>de</strong> compétition. Il a remporté<br />
<strong>de</strong>ux championnats <strong>de</strong> plongeon nationaux et s’est qualifié pour les essais olympiques <strong>de</strong> 1980<br />
et <strong>de</strong> 1984. Comme il n’a pas réussi à <strong>de</strong>venir membre <strong>de</strong> l’équipe olympique à l’une ou l’autre<br />
<strong>de</strong> ces occasions, il s’est d’abord retiré <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sports <strong>de</strong> compétition. Rob a tenté sa<br />
chance dans les domaines <strong>de</strong> l’aéronautique et <strong>de</strong> l’assurance, mais l’attraction <strong>du</strong> milieu<br />
acrobatique étant trop gran<strong>de</strong> ; il s’est mis à travailler pour <strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> plongeon dans <strong>de</strong>s<br />
parcs thématiques, ce qui l’a amené à parcourir l’Europe. À son retour aux États-Unis, il a mis ses<br />
talents <strong>de</strong> plongeur et <strong>de</strong> trampoliniste à contribution dans <strong>de</strong>s films et à la télévision en tant<br />
que casca<strong>de</strong>ur professionnel, notamment pour Universal Studios. Rob s’est joint au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />
<strong>Soleil</strong> en 1993 pendant la création <strong>du</strong> premier spectacle fixe Mystère, où il occupait les fonctions<br />
d’entraîneur et d’artiste dans la troupe maison originale <strong>du</strong> spectacle. Il <strong>de</strong>vient entraîneur<br />
pour le spectacle « O », en 1997, puis coordonnateur artistique et sera finalement nommé<br />
directeur artistique <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction. Rob a également assumé la direction artistique <strong>de</strong> Mystère.<br />
Rob Bollinger participe à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> à titre <strong>de</strong> concepteur <strong>de</strong> la performance<br />
acrobatique pour une <strong>de</strong>uxième fois, après ZAIA.<br />
ROB BOLLINGER<br />
CONCEPTEUR DE LA<br />
PERFORMANCE ACROBATIQUE<br />
En 1984, à la suite <strong>de</strong> rencontres singulières chez Zingaro (France), Fred Gérard passe <strong>de</strong>s forages<br />
pétroliers aux arts <strong>du</strong> cirque. Issu <strong>de</strong> la première promotion <strong>du</strong> Centre national <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque<br />
à Châlons-sur-Marne (France) en tant que porteur au trapèze volant, Fred est approché pour être<br />
trapéziste dans le spectacle Nouvelle Expérience <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Contraint <strong>de</strong> quitter la piste à<br />
la suite d’une blessure, il <strong>de</strong>vient l’assistant <strong>du</strong> metteur en scène et <strong>du</strong> directeur artistique pour<br />
ce spectacle. Il occupera également le poste <strong>de</strong> coordonnateur artistique en tournée.<br />
Après un court périple en Europe, il revient au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> où, pour Alegría et Mystère, il fait<br />
ses premiers pas en <strong>de</strong>sign d’appareils acrobatiques. Chef gréeur au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> à Montréal<br />
et formateur <strong>de</strong> techniciens <strong>de</strong> cirque, il occupera ces fonctions en tournée pour quelques<br />
spectacles entre 1997 et 2006. En parallèle, avec d’autres compagnons circassiens, Fred Gérard<br />
crée le regroupement Nickel Chrome à Martigues, dans le sud <strong>de</strong> la France. Au sein <strong>de</strong> cette<br />
association dont le but est l’accompagnement <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> cirque, il intervient comme chef<br />
monteur/gréeur, directeur artistique, concepteur ou formateur pour <strong>de</strong>s compagnies et <strong>de</strong>s<br />
projets <strong>de</strong> cirque partout dans le mon<strong>de</strong>. Avec Nickel Chrome et Théâtre Europe il participe, en<br />
collaboration avec d’autres, à la création et au développement <strong>du</strong> festival Janvier dans les Etoiles<br />
à La-Seyne-sur-mer. C’est une <strong>de</strong>uxième collaboration pour Fred Gérard à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong><br />
<strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en tant que concepteur <strong>de</strong>s gréements et <strong>de</strong> l’équipement acrobatique, après OVO.<br />
FRED GÉRARD<br />
CONCEPTEUR DES GRÉEMENTS<br />
ET DE L’ÉQUIPEMENT<br />
ACROBATIQUE<br />
15
Patricia Ruel a contribué au succès d’une myria<strong>de</strong> <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> théâtre, d’émissions <strong>de</strong> télévision<br />
et d’événements spéciaux tant au Québec qu’à l’étranger. Sa feuille <strong>de</strong> route compte plus <strong>de</strong><br />
50 pro<strong>du</strong>ctions à titre <strong>de</strong> conceptrice d’accessoires, et une douzaine en tant que scénographe.<br />
Patricia s’est mérité le prix <strong>du</strong> Théâtre Denise-Pelletier à <strong>de</strong>ux reprises : en 2003, pour la<br />
scénographie <strong>de</strong> la pièce Révizor, mise en scène par Reynald Robinson; et en 2004, pour la<br />
pro<strong>du</strong>ction Edmond Dantès, mise en scène par Robert Bellefeuille.<br />
En 2011, elle reçoit un prix Gémeau dans la catégorie « Meilleurs décors : toutes catégories<br />
variétés, magazines, affaires publiques, sports » pour le spécial <strong>de</strong> la revue <strong>de</strong> l’année Bye Bye<br />
2010, diffusé à la SRC. Elle a travaillé, entre autres, avec les metteurs en scène <strong>de</strong> théâtre Robert<br />
Lepage, Dominic Champagne et Fernand Rainville et a collaboré à plusieurs projets pour le<br />
<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> dont les spectacles KÀ, The Beatles LOVE et Viva ELVIS à titre <strong>de</strong> conceptrice <strong>de</strong>s<br />
accessoires; puis Wintuk et Banana Shpeel comme scénographe.<br />
PATRICIA RUEL<br />
CONCEPTRICE DES<br />
ACCESSOIRES<br />
Eleni Uranis s’est jointe au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 1989 comme assistante auprès <strong>de</strong> la conceptrice<br />
<strong>de</strong>s costumes Dominique Lemieux. Elle collabore ensuite à divers spectacles en tant que<br />
responsable <strong>de</strong> la recherche <strong>de</strong> matières, <strong>de</strong>s essayages et <strong>du</strong> contrôle <strong>de</strong> la qualité artistique. Elle<br />
travaille par la suite à la conception <strong>de</strong>s costumes <strong>du</strong> spectacle Pomp Duck and Circumstance,<br />
présenté à Hambourg (Allemagne) <strong>de</strong> 1997 à 1999. En 2002, elle participe à la création <strong>de</strong>s<br />
costumes <strong>du</strong> spectacle Zumanity auprès <strong>du</strong> <strong>de</strong>signer <strong>de</strong> renommée mondiale Thierry Mugler.<br />
En 2004, la carrière d’Eleni Uranis prend un autre tournant lorsqu’elle se joint à l’atelier <strong>de</strong><br />
maquillages <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, où ses concepts sont incarnés par les artistes <strong>de</strong> la tournée <strong>de</strong><br />
Dralion. Entre 2004 et 2006, Eleni Uranis a appuyé la conceptrice <strong>de</strong>s maquillages Nathalie<br />
Gagné à la création <strong>de</strong> quelques spectacles et conçoit, en 2005, les maquillages <strong>de</strong> Réflexions<br />
<strong>de</strong> bleu, le spectacle présenté par le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> dans le cadre <strong>de</strong>s cérémonies d’ouverture<br />
<strong>de</strong>s XI e championnats <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> sports aquatiques FINA. Avec Amaluna, Eleni signe les<br />
maquillages <strong>de</strong> son sixième spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, après Dralion, Wintuk, ZED, Banana<br />
Shpeel et Zarkana.<br />
ELENI URANIS<br />
CONCEPTRICE DES<br />
MAQUILLAGES<br />
16
Village itinérant<br />
Le village itinérant <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, l’école, les bureaux,<br />
les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan <strong>de</strong> l’alimentation électrique, compte uniquement sur un<br />
approvisionnement local en eau et à <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> télécommunications pour subvenir à ses besoins.<br />
Le site<br />
• Les infrastructures occupent un espace <strong>de</strong><br />
4 900 mètres carrés.<br />
• Il faut 8 jours pour monter et 3 jours pour démonter<br />
les installations. Ce travail est accompli par<br />
60 techniciens appuyés par une équipe locale<br />
d’une centaine <strong>de</strong> personnes.<br />
Le Grand Chapiteau<br />
• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus <strong>de</strong><br />
2 600 spectateurs.<br />
• Il faut plus <strong>de</strong> 85 personnes pour monter la tente, une<br />
opération d’une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> 12 heures selon les conditions<br />
météorologiques et l’état <strong>du</strong> terrain.<br />
• Le Grand Chapiteau compte 18 morceaux <strong>de</strong> toile <strong>de</strong><br />
vinyle ignifugée.<br />
• Le Grand Chapiteau a un diamètre <strong>de</strong> 51 mètres et est<br />
soutenu par quatre mâts d’acier d’une hauteur d’environ<br />
25 mètres.<br />
• Le Grand Chapiteau a été fabriqué à Bor<strong>de</strong>aux, en<br />
France, par la société Voileries <strong>du</strong> Sud-ouest, réputée<br />
dans le mon<strong>de</strong> entier pour ses grands chapiteaux.<br />
La tente d’entrée<br />
• Il y a une seule gran<strong>de</strong> tente d’entrée où l’on<br />
retrouve comptoirs à souvenir ainsi que <strong>de</strong>s points<br />
<strong>de</strong> restauration.<br />
La tente VIP Rouge<br />
• La suite VIP Rouge qui peut accueillir jusqu’à<br />
250 invités et être réservée à titre privé.<br />
La tente artistique<br />
• La tente artistique abrite un espace pour les costumes,<br />
les loges <strong>de</strong>s artistes, une aire d’entraînement tout<br />
équipée ainsi qu’une salle <strong>de</strong> physiothérapie.<br />
• La superficie <strong>de</strong> la tente artistique est <strong>de</strong> 565 mètres carrés.<br />
La cuisine<br />
• La cuisine est la plaque tournante <strong>du</strong> village. On y sert<br />
plus <strong>de</strong> 200 à 250 repas par jour, six jours sur sept et<br />
elle se veut le lieu <strong>de</strong> rencontre <strong>de</strong> tous les membres <strong>de</strong><br />
la tournée (artistes et employés).<br />
• La cuisine est constituée <strong>de</strong> 4 camions munis d’attaches<br />
et <strong>de</strong> tentes, pouvant accueillir une centaine <strong>de</strong> personnes.<br />
Il y a aussi une terrasse en plein air pouvant accueillir une<br />
cinquantaine <strong>de</strong> personnes.<br />
17
Faits saillants<br />
AMALUNA<br />
• Amaluna ayant eu sa première mondiale à Montréal en avril<br />
2012 entreprend son parcours à travers différentes villes <strong>du</strong><br />
Canada, soit Québec, Toronto et Vancouver pour le reste <strong>de</strong><br />
l’année. Ensuite, la nouvelle pro<strong>du</strong>ction se dirigera vers les<br />
États-Unis en 2013.<br />
• Amaluna marque la première collaboration <strong>de</strong> Diane Paulus<br />
avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Reconnue pour son talent en tant que<br />
directrice <strong>de</strong> théâtre à New York.<br />
• Pour la première fois au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, la distribution<br />
d’un spectacle est constituée à 70 % d’artistes féminines<br />
et comprend un groupe musical composé entièrement<br />
<strong>de</strong> femmes.<br />
Distribution et équipe d’arrière-scène<br />
• La distribution d’Amaluna comprend 52 artistes. L’équipe<br />
d’arrière-scène, elle se compose <strong>de</strong> 12 employés au<br />
département artistique, 10 personnes au département<br />
<strong>de</strong>s services au public, 12 personnes au département <strong>de</strong>s<br />
services à la tournée et 30 dans la direction <strong>de</strong>s opérations<br />
techniques <strong>de</strong> site.<br />
• Au total 120 personnes <strong>de</strong> la distribution et <strong>de</strong> l’équipe<br />
d’arrière-scène représentent 17 différentes nationalités:<br />
Australie, Belgique, Bulgarie, Canada, Chine, Colombie,<br />
Finlan<strong>de</strong>, France, Grèce, Japon, Mongolie, Russie, Espagne,<br />
Suisse, Ukraine, Angleterre, et États-Unis.<br />
• Les langues les plus utilisées sont évi<strong>de</strong>mment le français et<br />
l’anglais, mais aussi plusieurs autre langues sont parlées sur<br />
le site : Chinois, Espagnol, Russe, Grec, Japonais, etc.<br />
• Dans chaque ville, nous engageons environ 150 travailleurs<br />
locaux. Les rôles peuvent variés, soit <strong>de</strong>s hôtes, placiers,<br />
contrôleurs <strong>de</strong> billets, réceptionniste, sous-chefs, responsables<br />
à la boutique etc. Il y a également, plus <strong>de</strong> 100 personnes à la<br />
main d’œuvre pour ai<strong>de</strong>r au montage et démontage.<br />
• La cuisine emploi 1 gérant <strong>de</strong> la cuisine <strong>de</strong> façon permanente<br />
en tournée et 3 cuisiniers.<br />
• 2 personnes en mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> la performance sont aux services<br />
<strong>de</strong> la distribution (1 superviseur et 1 thérapeute).<br />
18
<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en bref<br />
De la vingtaine <strong>de</strong> saltimbanques qui le constituaient à<br />
ses débuts en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est une entreprise<br />
québécoise <strong>de</strong> divertissement artistique <strong>de</strong> haute qualité<br />
qui compte 5 000 employés, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes,<br />
provenant <strong>de</strong> plus d’une cinquantaine <strong>de</strong> pays différents.<br />
Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> a entraîné dans son rêve plus <strong>de</strong><br />
100 millions <strong>de</strong> spectateurs, dans plus <strong>de</strong> trois cents villes<br />
dans plus d’une quarantaine <strong>de</strong> pays sur six continents.<br />
L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.<br />
Pour plus d’information sur le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> visitez<br />
cirque<strong>du</strong>soleil.com.<br />
La mission<br />
La mission <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est d’invoquer l’imaginaire,<br />
provoquer les sens et évoquer l’émotion <strong>de</strong>s gens autour<br />
<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />
Création <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong><br />
Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité<br />
située près <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Québec, au Canada, au début<br />
<strong>de</strong>s années 80. Les membres d’une troupe <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong><br />
rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers <strong>de</strong> Baie-<br />
Saint-Paul) déambulent sur <strong>de</strong>s échasses, jonglent, dansent,<br />
crachent le feu et jouent <strong>de</strong> la musique. Ces jeunes amuseurs<br />
publics, dont Guy Laliberté (le fondateur <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />
<strong>Soleil</strong>), impressionnent déjà et intriguent les rési<strong>de</strong>nts<br />
<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul.<br />
La troupe fon<strong>de</strong> ensuite Le Club <strong>de</strong>s talons hauts puis,<br />
en 1982, organise La Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul, un<br />
événement culturel où <strong>de</strong>s amuseurs publics <strong>de</strong> partout<br />
se donnent ren<strong>de</strong>z-vous pour échanger et animer pendant<br />
quelques jours les rues <strong>de</strong> la petite municipalité. La Fête<br />
foraine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club <strong>de</strong>s talons<br />
hauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et<br />
leurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer un<br />
cirque québécois et amener cette troupe à voyager autour<br />
<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />
En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire <strong>de</strong> la découverte<br />
<strong>du</strong> Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectacle<br />
pour faire rayonner les festivités dans toute la province.<br />
Guy Laliberté présente alors un projet <strong>de</strong> spectacle, nommé<br />
<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, et réussit à convaincre les organisateurs.<br />
Le tout premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> parcourt donc le Québec.<br />
L’entreprise n’a jamais cessé ses activités <strong>de</strong>puis !<br />
STATISTIQUES GÉNÉRALES<br />
• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />
<strong>Soleil</strong>. L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employés<br />
dans le mon<strong>de</strong> entier, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes.<br />
• Le Siège social international, établi à Montréal,<br />
compte à lui seul près <strong>de</strong> 2 000 employés.<br />
• On retrouve plus <strong>de</strong> 100 corps <strong>de</strong> métier au <strong>Cirque</strong><br />
<strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />
• Plus <strong>de</strong> 50 nationalités sont représentées au sein<br />
<strong>de</strong> l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées<br />
parmi les employés et les artistes.<br />
• Plus <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> spectateurs ont vu un<br />
spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 1984.<br />
• Près <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong> personnes verront un spectacle<br />
<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 2013.<br />
• Depuis 1992, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ne reçoit plus<br />
aucune subvention gouvernementale ou privée<br />
pour ses opérations.
En 2013, Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong><br />
présentera simultanément<br />
19 spectacles différents :<br />
SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNAS<br />
Europe<br />
Europe/Moyen-Orient<br />
Afrique<br />
SPECTACLES EN TOURNÉE<br />
SOUS LE GRAND CHAPITEAU<br />
Amérique <strong>du</strong> Nord/<br />
Europe<br />
Europe/Japon/Asie<br />
Amérique <strong>du</strong> Sud<br />
Europe/Amérique <strong>du</strong> Sud<br />
Europe<br />
Australie<br />
Amérique <strong>du</strong> Nord<br />
Amérique <strong>du</strong> Nord
TM<br />
SPECTACLES FIXES<br />
Treasure Island<br />
à Las Vegas<br />
Bellagio<br />
à Las Vegas<br />
New York-New York<br />
Hotel & Casino<br />
à Las Vegas<br />
Walt Disney World ® Resort<br />
à Orlando, en Flori<strong>de</strong><br />
MGM Grand<br />
à Las Vegas<br />
The Mirage<br />
à Las Vegas<br />
Luxor<br />
à Las Vegas<br />
ARIA Resort & Casino<br />
CityCenter<br />
à Las Vegas<br />
Mandalay Bay,<br />
à Las Vegas<br />
Alegría, Amaluna, Corteo, Dralion, KÀ, KOOZA, La Nouba, Mystère, «O», OVO, Quidam, TOTEM, Varekai, Zarkana, Zumanity – the Sensual Si<strong>de</strong> of <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Logo <strong>Soleil</strong>, sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce détenues par <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et utilisées<br />
sous licence. LOVE est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par The <strong>Cirque</strong> Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS ANGEL et Believe sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce<br />
détenues par Criss Angel et utilisées sous licence. Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Michael Jackson ONE est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.<br />
Marques employées sous licence. Le nom et l’image <strong>de</strong> Michael Jackson ainsi que toutes les marques <strong>de</strong> commerce, logos et autres repro<strong>du</strong>ctions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.
SUR SCÈNE OU<br />
DANS LES COULISSES<br />
À VOTRE TOUR DE VOUS JOINDRE AU SPECTACLE<br />
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