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Fidelity
Funds
Rapport du Gestionnaire des investissements*
Performance annuelle --- exercice annuel clos le 30 avril 2014
Marchés boursiers
Au cours de l'année écoulée, les actions internationales ont affiché de bons rendements grâce à la reprise économique en cours, à l'inflation sous
contrôle et aux politiques toujours arrangeantes des banques centrales et des gouvernements. Au cours de l'exercice, les données économiques se
sont améliorées, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe (hors R.-U.). Après une chute brutale en mai/juin, provoquée par une
réduction précoce de la masse monétaire par la Fed, ces données encourageantes ont engendré un sursaut des actions. Lors de sa réunion de
décembre, la Fed a annoncé une baisse modeste de ses rachats d'obligations mensuels, suivie par des réductions supplémentaires lors des réunions
suivantes, diminuant ainsi son programme de rachats d'obligations de 85 à 45 milliards de dollars. Vers la fin de l'exercice, plusieurs événements
distincts ont affecté la confiance des marchés et l'appétit pour le risque des investisseurs. Parmi eux, le ralentissement de la croissance économique
en Chine, la fragilité de son système financier alors que le gouvernement tente de préserver la croissance tout en freinant la progression excessive du
crédit, ainsi que l'incertitude géopolitique en Ukraine.
120
115
MSCI Europe ex UK
25.19
110
MSCI USA
20.40
105
MSCI UK
18.46
100
95
90
Apr-13
May-13
Jun-13
Jul-13
Aug-13
Sep-13
MSCI World
Oct-13
Nov-13
Dec-13
Jan-14
Feb-14
Mar-14
Obligations internationales
Apr-14
MSCI World
Obligations internationales
MSCI Pacific ex Japan -0.10
MSCI EM -1.49
MSCI Japan-3.48
1.47
17.23
Source : Datastream, Rendement total en dollars US recalculé sur une base 100 ; indices MSCI
World et ML Global Broad, 30/04/2013 au 30/04/2014
Source : Datastream, rendement total en dollars US, du 30/04/13 au 30/04/14
Dans un tel climat, l'Europe (hors R.-U.) s'est distinguée sur le plan des rendements annuels ; les actions ayant également enregistré des résultats
solides aux États-Unis et au Royaume-Uni. En revanche, les craintes que le dénouement de la Fed puisse éventuellement engendrer une baisse des
entrées de capitaux sur leurs marchés, ont affecté les résultats générés par les pays émergents et la région du Pacifique (hors Japon). Le Japon a
enregistré la chute la plus importante face aux répercussions éventuelles d'une hausse de la taxe sur les ventes. Les rendements en dollars US ont été
soutenus par une dépréciation de cette frà la livre sterling et à l'euro et entravés par son appréciation face au yen.
Les actions européennes ont progressé car le paysage macroéconomique s'est généralement amélioré, la zone euro a émergé de la récession au
deuxième trimestre et le risque d'éclatement de la région s'est estompé. La reprise de la confiance des entreprises et les efforts de réforme des pays
de l'Europe périphérique ont profité à certaines économies de cette région. Les marchés ont également profité d'un assouplissement plus poussé de
la politique monétaire de la Banque centrale européenne afin de lutter contre un risque de déflation, d'une disparition des craintes concernant
l'instabilité politique en Italie et de l'annonce d'une coalition longtemps espérée en Allemagne.
Au cours de l'exercice, le marché britannique des actions a progressé car l'amélioration de l'économie domestique, qui semble sur le chemin d'une
reprise lente mais régulière, a soutenu la confiance du marché. Dans l'ensemble, l'amélioration de l'appétit pour le risque a conduit à une demande
accrue pour les PME qui devraient profiter d'une reprise de l'économie domestique. Au niveau sectoriel, la santé, les télécommunications et les
services de consommation ont généré les meilleurs résultats, tandis que les rendements des titres des secteurs de la technologie, des biens de
consommation et des services publics sont restés à la traîne.
Les actions américaines ont fortement progressé, stimulées principalement par l'amélioration du contexte macroéconomique et par la solidité des
bilans des entreprises. Toutefois, une certaine volatilité est apparue par intermittence, notamment en octobre suite à la paralysie des institutions
fédérales et face aux craintes concernant un dénouement précoce du programme de relance de la Fed. Vers la fin de l'exercice, la nouvelle
présidente de la Fed, Janet Yellen, a réaffirmé que la banque centrale maintiendrait son engagement « extraordinaire » pendant quelques temps
pour soutenir les marchés. Au niveau sectoriel, les industries, la santé et la technologie ont généré les meilleurs résultats, tandis que les rendements
des opérateurs de télécommunications et des services publics sont restés à la traîne.
Le lancement des réformes du Premier Ministre Shinzo Abe (les fameuses « Abenomics ») a provoqué une ascension rapide du marché japonais
jusqu'à la mi-mai 2013. Les prix des actions ont ensuite entamé une phase de consolidation, avant de reprendre à la hausse vers la fin de l'année
2013. Les gains des sociétés ont continué à dépasser les prévisions, mais les actions japonaises ont généré des résultats médiocres, à la fois en
termes relatifs et absolus, depuis le début de l'année 2014. Les tensions géopolitiques croissantes en Ukraine et les craintes concernant l'économie
chinoise ont entraîné une recrudescence de l'aversion pour le risque. Certains facteurs domestiques ont également pesé sur le marché, notamment le
manque d'action politique à court terme et l'impact économique inquiétant que générerait une augmentation de la taxe à la consommation au mois
d'avril.
Pendant l'exercice, les actions de la région du Pacifique (hors Japon) n'ont pas vraiment évolué. Les craintes concernant le ralentissement de l'activité
manufacturière en Chine ont été exacerbées par les multiples réductions du programme de relance annoncées par la Fed américaine. Parallèlement,
la Chine a dévoilé une série de réformes, notamment des baisses d'impôts pour les petites entreprises et une augmentation des dépenses dans le
domaine de la construction ferroviaire, pour assurer une croissance stable et équilibrée à long terme. Les exploitants de casinos de Macao ont
soutenu le secteur de la consommation non essentielle, car l'augmentation du nombre de touristes chinois a entraîné des révisions à la hausse des
gains prévisionnels. Les secteurs des industries et de la santé ont également généré de bons résultats grâce à une excellente croissance des
bénéfices. Le secteur financier a, quant à lui, glissé car les gestionnaires immobiliers et les compagnies d'assurance ont reculé face à une hausse
anticipée des rendements des obligations mondiales. Les secteurs défensifs tels que la consommation courante et les services publics sont également
restés à la traîne.
*Les informations mentionnées dans ce Rapport concernent les résultats passés et ne sont pas une indication de performance future.
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