corrigé dictée du 29 avril

Corrigé de la dictée
du jeudi 29 avril 2010
Histoire de cartes
De nos jours, la géolocalisation permet, grâce au GPS, de se repérer, pratiquement
au mètre près, qu’on soit à Helsinki, à Conakry (Konakry) ou à Quito. Que de
chemin parcouru depuis les tout premiers documents cartographiques connus :
des tablettes d’argile babyloniennes datant de deux mille (mil) trois cent avant
notre ère, sur lesquelles étaient gravés des itinéraires et même des relevés de
terres pour le paiement des impôts. Plus tard, on a représenté des régions, voire le
monde, au moyen de cartes de plus en plus élaborées. Mais à partir de quand
peut-on parler d’atlas ?
On sait que, selon la mythologie grecque, Atlas, fils de l’un des Titans et frère de
Prométhée, fut condamné par Zeus, du fait d’une bagarre avec les dieux, à porter
la voûte céleste sur ses épaules. Mais en revanche, on ignore souvent comment ce
personnage est devenu l’éponyme d’un recueil de cartes géographiques. Pour
cela, il faut remonter à la fin du seizième siècle : voilà quelque temps que
Christophe Colomb a découvert le Nouveau Monde et que Vasco de Gama a
contourné l’Afrique en doublant le cap des Tempêtes. Les cartes de Ptolémée qui
servaient jusque-là de référence et qui représentaient l’écoumène (œkoumène)
des Grecs, autrement dit l’ensemble des terres connues habitées, sont devenues
obsolètes. Plusieurs géographes en ont donc dessiné de nouvelles. L’un d’eux, le
Flamand Mercator, eut l’idée ô combien intéressante de réunir ses cartes en un
volume intitulé « Atlas », vu qu’il avait choisi pour frontispice une représentation
d’Atlas et de son faix des plus encombrants. En une décennie, ce titre fera florès
et deviendra un nom commun. Mieux, par la suite, l’atlas désignera aussi tout
ensemble de cartes thématiques, qu’elles soient démographiques,
géomorphologiques, industrielles ou autres.
Lectrice : Judith Mayencourt, journaliste
Une dictée

Quelques difficultés
commentées de la dictée
du jeudi 29 avril 2010
GPS :
acronyme de Global Positioning System
tout :
.
deux mille
trois cent :
Titans :
Prométhée :
du fait de :
éponyme :
cap des Tempêtes :
adverbe donc invariable
correspond à l’année deux mille trois centième, donc invariable
divinités primitives qui gouvernaient le monde
divinité qui déroba le feu aux dieux pour le donner aux hommes
et qui fut puni par Zeus à être enchaîné à une montagne et à
avoir le foie dévoré par un aigle. Prométhée étant immortel, son
foie était mangé le jour et se reconstituait la nuit
à la suite de
qui donne son nom à
devenu le cap de Bonne-Espérance
Ptolémée :
ô combien :
frontispice :
faix :
Claude Ptolémée (vers 90-vers 168), astronome, mathématicien
et géographe grec
ô sert à interpeller, à invoquer un être ou une chose, ou à
souligner l’expression d’un sentiment comme la joie, l’admiration,
la douleur
illustration placée en regard de la page de titre d’un livre
fardeau
Une dictée