Lire le n°60 - AFP, Résidences retraite

Sommaire
Ouverture de l’Unité Alzheimer
du Clos des Tours
La vie dans nos résidences
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Quand La Calanque se met à l’équithérapie
Coup de jeune sur La Péronnière !
La nouvelle infirmerie de La Source
Que vont goûter les résidents d’Ourceyre
cette année ?
La résidence La Presqu’île organise
« La fête des familles »
Les repas thérapeutiques
à la Macary de l’Abbaye
Saint Twibault a dit oui à la Wii
Les référents du Belvédère Sainte Clothilde
accompagnent l’ouverture
Sortie au Futuroscope pour les résidents
de Pierre Péricard
Les fourmis bricoleuses de la Génollière
reprennent du service pour leur marché de Noël
1, 2, 3, Abracadabra au Clos Saint Roch !
Le Pré Saint Jean s’envole pour Tahiti
Rencontre avec les trois diplômées
des Logis du Nivernais
Relooking de Clos Adler
La semaine bleue à la résidence les Morelles
Déroulement d’une journée
dans l’Unité Alzheimer des Doucets
Karaoké découverte aux Baux-de-Provence
Les Aures goûtent aux joies du pique-nique
Le contrat d’apprentissage
P23 au Pontreau St Lucien
La vie du groupe
L’AFP accueille son Directeur médical :
P24 Pierre Jeandel
P25
P26
P28
Des nouvelles de l’Amicale des Retraités
du Groupe AFP
Exercice de simulation d’une Toxi-Infection
Alimentaire Collective à l’Abbaye
L’intranet du groupe AFP
Hygiène et Sécurité : une nouvelle mission
P29 pour Sylvie Cocco
Portrait d’un métier
P30
Lucille Brau, psychologue à l’EHPAD Laulade
Les partenaires de l’AFP
ONAC, Office National des Anciens
P32 Combattants et Victimes de Guerre
Portrait d’un résident
Portrait de la doyenne
P33 Madame Marie-Alexandrine Pinet
Personnel et non confidentiel
P34
Nouvelles de la famille AFP
Edito
Chères lectrices, Chers lecteurs,
En vous plongeant dans ce nouvel AFP
Mag, vous traverserez les régions où sont
implantées les résidences du Groupe. Le
professionnalisme, l’écoute, l’enthousiasme,
l’esprit d’équipe, le respect qui représentent
les valeurs de l’AFP sont le fil
conducteur des missions effectuées au quotidien
par les salariés auprès de nos résidents.
Vous découvrirez les activités fréquemment
réalisées, les sorties, les repas
thérapeutiques qui sont au cœur du projet
d’animation établi pour chaque résident. La
gestion des risques, la qualité et la sécurité
prennent une place prépondérante dans les
structures pour le bien-être de nos résidents
et du personnel. L’exercice de situation de crise réalisé à l’Abbaye permet
d’appréhender les évènements et de faire de la prévention.
Certaines structures s’agrandissent comme le Clos des Tours qui vient
d’ouvrir les portes de son Unité Alzheimer dont vous découvrirez le
projet institutionnel dans les pages de ce magazine automnal.
Bonne lecture à tous.
Francette BOTTREAU
Directrice du Clos des Tours - Villefagnan (Charente)
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économique, nous souhaitons limiter les impressions inutiles de magazines
papier et les réserver en priorité à ceux qui ne disposeraient pas
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En couverture : L’Unité Alzheimer du Clos des Tours
Villefagnan (Charente)
Correspondants afp Magazine
Clémentine Thibert
La Presqu’Ile
Nathalie Risso
La Calanque - La Seigneurie
Nicole Bocquelet Lou Mes de Maï – La Bastide du Chevrier
Sylvie Pardoux
Las Mélaïes
Marie-Claude Beaujon
Laulade
Charles Brunet
La Source
Angélique Jerinte
La Péronnière
Denise Tantot
Les Morelles
Florence Delage
Les Aures
Séverine Olivier
Les Doucets
Céline Bovani
Le Clos des Tours
Nadia Oulaldj
La Génollière
Christelle Arnoux
L’Abbaye
Carole Robieux
Le Clos Adler
Angélique Nourry
Les Logis du Nivernais
Laurence Thaureau
Le Pontreau Saint Lucien
Annie Bourgoin
Le Pré Saint Jean
Cathy Luciani
La Bastide des Lavandins
Aurélie David
Ourceyre
Françoise Dumain
Le Clos Saint Roch
Pascal Haye
Saint Thibault
Katia Ducros
Pierre Péricard
Lucienne Benoit-Filippi
Siège
Camille Santoni
Ressources Humaines
afp
Magazine
Le journal de l'AFP et ses filiales
Directeur de la publication : Nicolas Utzschneider
Rédactrices en chef : Alazaïs de Boissezon – Lucienne Benoit-Filippi
Création & Edition : www.Compoceans.com
Crédit photo AFP.
La vie dans nos résidences
Ouverture de l’Unité Alzheimer
du Clos des Tours
Le bâtiment, de plain pied, est coiffé
d’une toiture végétale ; neuf chambres
y ont été aménagées, dont deux pour
l’accueil temporaire. Un espace de
déambulation se trouve dans la partie
centrale. Les chambres sont toutes disposées
d’un même côté et de l’autre se
trouvent le salon et la salle d’activité. Au
bout de ce couloir, une sortie donne
accès à un jardin des sens clos. Ce dernier
permettra aux résidents de suivre
un parcours aménagé avec différents
fruits, fleurs et senteurs. Cela excitera la
mémoire de nos résidents et leur permettra
de suivre les saisons, les travaux
des champs, les oiseaux…
Un espace de balnéothérapie offre la
possibilité à tous les résidents de se
détendre et de se relaxer.
Des activités thérapeutiques sont
mises en place par l’équipe pluridisciplinaire
(psychologue, psychomotricienne,
infirmière coordinatrice, assistante
gérontologique et animatrice). Elles
sont encadrées par des professionnels.
Les objectifs principaux des ateliers sont
le maintien des capacités cognitives restantes
ainsi qu’un accompagnement
dans les gestes quotidiens pour le maintien
de l’autonomie.
Ce projet s’inscrit dans le dispositif
du schéma d’organisation sociale et
médico-sociale en faveur des personnes
âgées. Le Département a privilégié l’élaboration
du nouveau schéma en étant
sensible à l’augmentation des personnes
atteintes par la maladie
d’Alzheimer.
Cette maladie est très pénible à
vivre, d’abord pour la personne qui en
est victime mais aussi pour l’entourage.
C’est pourquoi il est aussi indispensable
de pouvoir soutenir et rassurer les
aidants. C’est le rôle qu’endosse
Edwige, notre nouvelle psychologue,
recrutée essentiellement pour l’Unité.
Depuis l’ouverture, trois familles ont
été accompagnées dans leur démarche
et se sentent aujourd’hui rassurées et
soulagées.
Début octobre, l’Unité Alzheimer, baptisée « Les Alizés »
par les résidents ainsi que le personnel, a ouvert ses portes.
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Espace exterieur clos avec salon jardin.
Une chambre de l’Unité.
Salle de bains avec baignoire de balnéothérapie.
Article rédigé par Céline Bovani – CorCom du Clos des Tours – Villefagnan (Charente)

La vie dans nos résidences
Quand La Calanque se met à l'équithérapie
Durant la période estivale, les résidents de la Calanque ont eu l'immense plaisir
de se rendre au Centre Equestre "Le Deven" sur Istres.
L'idée, un jour, est venue d'organiser
une sortie utile et surtout avec un intérêt
pour les résidents. Alors est apparue
l'envie d'aller à la rencontre de la nature
et des chevaux et, pourquoi pas, utiliser
le cheval comme un « médiateur dans
la relation à l'autre et à l'expression des
émotions ».
L'équithérapie, comme son appellation
l'indique, a une visée thérapeutique
et s'inscrit donc dans une dynamique de
soin, telle était la direction que nous
voulions donner à cet atelier.
Une fois le lieu trouvé et pouvant
nous accueillir, l'évidence des résidents
pouvant participer à ces séances est
apparue pour nous (animatrice et psychologue).
Donner l'occasion aux résidents
qui voulaient sortir, qui présentaient
des troubles du comportement
(comme la déambulation) et ceux avec
lesquels la communication était réduite,
de les inclure dans cet atelier. En effet,
les séances ont voulu apporter un
aspect de socialisation cohérente par
rapport à la problématique du résident.
Les résidents prêts avec des vêtements
adaptés (pantalon, chaussures
Mme Eyquem et le shetland tacheté.
Mme Fernandez et le poney shetland aux crins blonds.
fermées...), le pique-nique préparé et
mis dans le coffre, le véhicule partit en
direction du Centre Equestre.
Durant ces ateliers, ils ont pu approcher,
caresser et nourrir des Shetlands.
Le Shetland est une race de cheval britannique
et l'un des plus petits équidés
du monde.
Que ce soient les résidents ou les
chevaux, tout ce petit monde s'est laissé
apprivoiser avec caractère, laissant
émerger leurs émotions : joie, peur, surprise...
Notre objectif était atteint !
Réduire le symptôme, améliorer le
contact et apporter un mieux être général.
A la rentrée scolaire, ces ateliers ont
été suspendus car Istres étant une ville
éloignée de Marseille, les routes sont
plus chargées et les déplacements finissaient
par entrainer de la fatigue pour
les participants.
Mais l'animatrice et la psychologue
intensifient leurs recherches pour trouver
un Centre Equestre dans les alentours
proches de Marseille pour maintenir
les effets comportementaux positifs
sur nos résidents de La Calanque.
Mme Daumas et le shetland aux crins blonds.
Mme Laporte.
Article rédigé par Jacqueline Garcia – Psychologue de La Calanque-La Seigneurie – Marseille (BdR)
La vie dans nos résidences
Coup de jeune sur La Péronnière !
L'année à venir va marquer un changement dans l'histoire de La Péronnière.
Nous mettons souvent en valeur la vie à l'intérieur de nos résidences,
mais nous ne parlons pas toujours des murs. Petit tour d'horizon des projets en cours.
Pour comprendre la plupart des
projets, il faut tout d'abord savoir
que notre résidence a été construite
en 1986 (très bonne année !).
Même si des rénovations ont déjà
eu lieu depuis, le confort de nos
résidents prime avant tout. Ainsi,
nous mettons tout en œuvre pour
les accueillir le mieux possible,
mais pas seulement dans les soins
et l'hôtellerie.
N'oublions surtout pas le travail
quotidien des hommes d'entretien
que sont Eric et Patrick. Le fleurissement,
les réparations diverses, les
aménagements extérieurs : on leur doit
tout ! Combien de fois en une année
disons-nous : "on va le dire à Patrick ou
à Eric" ? Alors quoi de plus naturel que
de les mettre en avant dans cet article ?
Ils font partie intégrante des plans
de rénovation de la résidence. Après
avoir peint les couloirs avec brio (couleurs
superbes chez nous, venez donc
voir !), ils s'attaquent aux façades qui,
La première pierre a été posée le
2 mai 2012 ; un prolongement a été
Salle de soins.
Du rose bonbon pour La Péronnière.
les couleurs faisant de la résidence ce
qu'elle est, reprennent une seconde jeunesse.
Malgré leurs compétences horsnorme,
il faut tout de même faire, de
temps en temps, appel à des professionnels
extérieurs. La disponibilité est
moins rapide, mais le résultat est le
même : un coup de jeune !
Place au confort des papilles gustatives
de nos résidents. En effet,
d'ici peu les voitures du personnel
sur le parking vont être remplacées
par des pelleteuses, bétonnières
et autres engins de chantiers.
Objectif : une cuisine toute neuve !
Nos cuisiniers en salivent déjà
(nous aussi d'ailleurs).
Ainsi fin 2013, notre résidence
aura rajeuni de vingt-sept ans d'un
seul coup. Sa rénovation donne un
sourire encore plus radieux à nos
résidents qui l'accueillent avec joie.
Dans la Loire, nous n'avons pas de
fontaine de jouvence mais des
hommes extraordinaires parmi nous,
qui donnent tout pour satisfaire nos
résidents.
Alors comme dirait Albert Camus
(philosophe, dramaturge, écrivain) : "La
vraie générosité envers l'avenir consiste
à tout donner au présent."
Article rédigé par Angélique Jerinte - CorCom de La Péronnière – La-Grand’Croix (Loire)
La nouvelle infirmerie de La Source
Après plusieurs semaines de travaux, la nouvelle infirmerie est fonctionnelle.
réalisé jouxtant l’ancien bâtiment, ce
qui représente 20 m² supplémentaires.
Grande avancée pour l’équipe
soignante. La nouvelle infirmerie
de La Source a été mise en
service le 23 octobre 2012.
Prenant place au centre de la
maison de retraite, ses locaux
comprennent une salle de soin
adaptée aux besoins des résidents
et du personnel soignant.
Ce lieu dispose d’une partie pour
la préparation des piluliers et le
stockage des médicaments.
La partie centrale est réservée
à la salle d’examen pour le médecin
traitant du résident, avec un espace
bureau pour les infirmières dans lequel
se trouvent les ordinateurs et les dossiers
médicaux. Enfin, un bureau pour le
médecin coordonnateur a été créé.
Cette nouvelle configuration permet
un meilleur cloisonnement et rendent
les soins confidentiels et privilégiés.
Edith Bel, l’infirmière référente ajoute
: « Le fait d’intégrer des locaux neufs
renforcent la dimension d’hygiène, tant
sur l’entretien du lieu que sur l’optimisation
de qualité des soins dispensés ».
Article rédigé par Charles Brunet – CorCom de La Source – Souvigny (Allier)
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La vie dans nos résidences
Que vont goûter les résidents
d’Ourceyre cette année ?
Après le café, le pain, le chocolat, nous avons abordé un thème qui a suscité beaucoup de curiosité…
Mardi 16 octobre, le personnel a
organisé un après-midi dégustation à
l’occasion de la semaine du goût. Cette
année, nous avons choisi « les fruits
exotiques ». Certes nous en consommons
dans la vie de tous les jours tels
que la banane, l’ananas mais pour
toutes les autres variétés, ce fut une
agréable découverte.
Des résidents ravis.
Les trois ateliers étaient composés
de deux employés.
veaux goûts pour certains ! Chaque fruit
était découpé en cubes et les participants
ont pu, à l’aide d’une petite brochette,
les déguster, puis à l’aide d’une
fiche explicative ils ont pu connaitre les
différentes façons de les consommer :
en jus de fruits, salade de fruits et même
en accompagnement d’une viande…
Le troisième atelier a consisté en la
confection, avec les résidents, de minis
gratins mangue et kiwi ; chacun avait
Atelier dégustation.
un rôle : couper les fruits, mélanger les
ingrédients. De véritables cuisiniers !
Puis, nous nous sommes retrouvés
autour d’une merveilleuse tarte à la noix
de coco et d’excellents jus de fruits à la
banane, mangue, grenade et ananas.
Ravis de leur après-midi, les résidents
sont repartis dans leur appartement
avec le gratin qu’ils avaient confectionné,
surpris, dans la joie et la bonne
humeur.
La vie dans nos résidences
La résidence La Presqu’île organise
« La fête des familles »
En septembre dernier, La Presqu’île a organisé une fête des familles ainsi qu’un après-midi
« portes ouvertes ». Au total, il y a eu 23 personnes présentes pour cette superbe journée.
La journée a débuté par une réunion
d’information sur le cantou, présentée
par l’équipe pluridisciplinaire de la résidence.
Cette présentation a été suivie
d’un échange autour des démences dirigé
par le Docteur Isabelle Straton-
Ferrato, gériatre, médecin urgentiste et
chef du service de gérontologie au
centre hospitalier de Martigues. Cet instant
a permis aux familles d’avoir des
réponses sur les différentes pathologies
que l’on peut rencontrer en EHPAD.
M. et M me Mourgues durant le déjeuner.
Place aux festivités !
Pour le déjeuner, les familles ont été
invitées à prendre l’apéritif en salle à
manger et ont partagé un succulent
repas : gardiane de taureau et polenta.
A la pause café, une présentation
par diaporama des différentes animations
effectuées sur l’année 2011/2012
a été proposée aux familles afin de donner
un aperçu des diverses activités de
la résidence. Cette agréable journée
s’est poursuivie par un super loto avec
différents lots : paniers garnis, trousseaux
de toilettes et pour les deux cartons
pleins, deux jolis radios réveil ; elle
s’est terminée autour d’un goûter
pétillant avec omelette norvégienne et
coupes de champagne.
Le premier atelier faisait découvrir
les origines géographiques de chaque
fruit. Ce qui a le plus plu dans cet atelier,
c’est le fait d’apprendre que l’on
pouvait également cultiver ces fruits,
chez soi, en respectant les consignes
d’un jardinier.
Le deuxième atelier était celui de la
dégustation : huit sortes de fruits ont
été proposées aux résidents tels que la
mangue, la papaye, la noix de coco, la
banane, la grenade, le fruit de la passion,
le litchi et l’ananas. Que de nou-
Atelier cuisine.
M me Pifferie, gagnante du loto pour 2 cartons pleins, accompagnée de sa fille.
L'omelette norvégienne made in Presqu'Ile.
Une journée conviviale appréciée
autant par les familles, les résidents que
le personnel.
Article rédigé par Aurélie David – CorCom de Ourceyre – Vichy (Allier)
Article rédigé par Clémentine Thibert – CorCom de La Presqu’Ile – Port-de-Bouc (BdR)
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La vie dans nos résidences
Les repas thérapeutiques
à la Macary de l’Abbaye
« La Macary » est une petite unité de vie conçue pour favoriser les repères
dans un espace sécurisant pour les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.
La vie dans nos résidences
Saint Twibault a dit oui à la Wii
Grâce à un membre du personnel du SAMU de Poitiers, Saint Thibault a reçu un don
qui a permis récemment l’achat d’une WII qui est utilisée dans les deux unités de vie
(l’unité ouverte et l’unité protégée).
A la Macary, la salle à manger est un
lieu de stimulation où les résidents
retrouvent les gestes familiers en dressant
la table, en évoquant le menu du
jour et les souvenirs culinaires avant de
passer à table. Actuellement, neuf résidents
participent aux repas thérapeutiques.
Ces repas ont une grande importance
dans l’élaboration du projet de vie du
résident atteint de la maladie
d’Alzheimer, ils permettent d’atténuer
les troubles qui apparaissent au fur et à
mesure de la maladie.
Les objectifs des repas thérapeutiques
sont multiples :
La mise du couvert avec les résidents.
• Ils favorisent les conditions environnementales
du repas afin de limiter l’hyperstimulation
des personnes
atteintes de démences,
• Ils permettent de mettre en place une
surveillance alimentaire et de prévenir
la dénutrition car la maladie
d’Alzheimer engendre l’apparition de
troubles alimentaires : perte de goût,
troubles praxiques (perte de la capacité
à exécuter les gestes),
• Ils maintiennent l’autonomie dans les
activités basiques de la vie quotidienne
(mettre le couvert, manger, débarrasser
la table, couper le pain, se servir,
maintenir les lieux propres),
• Ils permettent de valoriser les compétences.
Le rôle du soignant qui accompagne
le repas thérapeutique est primordial
pour créer une ambiance rassurante et
conviviale. Il doit savoir stimuler les résidents
pour participer aux tâches sans les
mettre en échec, anticiper les difficultés
et désamorcer des situations qui peuvent
devenir gênantes pour les autres
résidents (agressivité) mais aussi être
tolérant et bienveillant face à certaines
situations (ex : une dame qui ne reste
pas plus de vingt minutes assise). Il doit
Le déroulement du repas thérapeutique
avec Alain, Assistant en
soins en gérontologie
Le repas thérapeutique se déroule
de 11h45 jusqu’à 13h15.
A 11h30, Alain accompagne les résidents
vers la Macary puis viennent
ensuite la lecture et l’écriture du menu
du jour sur le tableau.
Les résidents participent à la mise du
couvert ; les tâches sont réparties selon
le degré d’autonomie de chacun afin de
ne pas les mettre en situation d’échec.
Alain et les résidents lors du repas thérapeutique.
savoir créer une liberté de mouvement
tout en contenant les résidents.
Alain oriente les personnes pour
qu’elles se placent à table selon leurs
affinités et leur dépendance.
A 12h00, le repas débute ; l’infirmière
distribue les traitements.
Les résidents sont servis par Alain
qui leur présente les plats dressés. A la
Macary, on accorde une importance à
soigner la présentation visuelle des aliments
et à adapter l’alimentation aux
capacités de mastication et de déglutition
de chacun afin de conserver la
mémoire du goût.
Parfois, les mets font l’objet
d’échanges culinaires entre les résidents.
Mais, quelques fois cela génère
de l’agitation et Alain doit désamorcer
la situation en détournant l’attention de
la personne perturbatrice.
Le repas fini, les résidents participent
au débarrassage de la table.
Pour terminer dans une ambiance
chaleureuse, Alain dynamise son petit
groupe en entamant quelques chansonnettes.
Odette Mallet et Louise Faigt en plein duel dans une course endiablée encouragée par Mme Rivière, fille d'une résidente.
La Wii plait beaucoup aux enfants
mais est, logiquement, totalement
inconnue et ressemble à un ovni pour
ces personnes nées avant ou en même
temps que la télévision que sont les résidents
de Saint Thibault.
Comprendre le système d’ondes qui
permet l’interactivité avec les personnages
évoluant à la télé, n’est pas toujours
facile pour ce public.
Mais à force d’essais, de manipulations
sur des jeux simples, petit à petit,
les résidents se sont pris au jeu et ont
finalement dit oui à la Wii.
« J’ai pas tout bien compris, mais
j’arrive quand même à faire avancer
mon personnage quand je joue avec la
manette ! Et ça ne m’empêche pas de
bien rigoler ! » avoue Michèle, 89 ans,
novice en la matière mais qui progresse
à pas de géant.
Louise, 86 ans, apprécie aussi la Wii
« C’est bien car cela demande d’abord
un travail de réflexion pour bien maîtriser
le jeu. Après, on apprécie car on
progresse vite, et surtout on rigole bien.
Autant quand on joue que lorsque l’on
regarde les autres évoluer. »
Pour Odette, bientôt 93 ans, la Wii
« C’est aussi du sport ! C’est bien beau,
mais cela demande des efforts ! On est
autant fatigué qu’après une séance de
gymnastique ! Mais bon, c’est une
manière agréable et différente de passer
le temps ! »
Fournie avec deux disques, Wii Party
et Wii Sports, cette console offre une
diversité de jeux tels que courses de
motos, ou sur ressorts en passant par
un vol en avion et une partie de bowling.
La Wii offre une foultitude de jeux
et des horizons variés. Surtout depuis
que la résidence Saint Thibault a investi
dans une deuxième manette, ce qui permet
aux résidents de se mesurer à travers
des duels épiques et de pimenter
les rencontres entre unités comme avec
les enfants du centre de loisirs.
Mais ce qu’apprécient le plus les
résidents lorsqu’ils jouent à la Wii, c’est
de battre Pascal, l’animateur, ou bien les
autres membres du personnel de Saint
Thibault qui osent se mesurer à ces
champions devenus quasi-imbattables à
ce jeu, dont l’univers et les possibilités
sont étonnantes.
Article rédigé par Christelle Arnoux – Corcom de l’Abbaye – Saint-Amant-de-Boixe (Charente)
Article rédigé par Pascal Haye – CorCom de Saint Thibault - Fleuré (Vienne)
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La vie dans nos résidences
Les référents du Belvédère Sainte
Clothilde accompagnent l’ouverture
Patricia, Secrétaire
Mélina, Référente animation
Le programme pour la fin de l’année
2012 est déjà bouclé et de nouveaux
projets se mettent en place pour 2013,
grâce aux partenariats locaux et à la
commission animation qui s’est créée
en octobre, composée de résidents et
d’une dizaine de membres du personnel.
J’ai voulu, dans cet article, mettre
à l’honneur le travail fourni par les
référents en période d’ouverture.
Pour ce faire, j’ai recueilli de chacun
son propre vécu sur cette expérience ;
voici leurs témoignages :
Mathilde, IDE référente
« Deux ans que nous observions du
coin de l’œil la construction de cet établissement
! Pierre après pierre, ce nouveau
projet prenait forme.
Au début, j’étais loin de l’agitation
de la construction : les réunions de
chantier, les contacts pour les devis…
c’était notre directrice qui s’en chargeait.
Mais très vite les choses se sont
accélérées, il a fallu choisir le matériel
médical, les chariots de soins, de pharmacie
et puis j’ai eu la chance de participer
à l’aménagement de notre salle de
soins : je mettais mon empreinte au sein
de ce nouvel établissement.
L’excitation montait petit à petit,
l’impatience régnait au sein de l’équipe,
nous faisions un décompte précis des
jours qui nous restaient avant d’intégrer
l’EHPAD. Le compte à rebours était
lancé.
J-6 mois, nous mettons en place le
projet réfèrent afin d’accompagner au
mieux nos résidents dans cette nouvelle
aventure. Chaque salarié est référent de
4 ou 5 résidents pour les accompagner
jusqu’au jour J du transfert.
J-3 mois, la panique commence à
me gagner. Il faut organiser le déménagement,
refaire les plannings de travail,
refaire les fiches de poste, réorganiser
complètement le travail dans notre nouvelle
structure !
J-1 mois : L’essentiel est prêt ! Le
déménagement est organisé, les plannings
sont bouclés et l’enthousiasme de
l’équipe n’a pas faibli. Nous avons pris
le temps de faire une réunion dans les
locaux du Belvédère Sainte Clothilde
afin de nous approprier un peu les lieux.
Nous avons aussi, à cette période,
organisé des visites pour les familles et
les résidents pour leur plus grande satisfaction.
J-15 jours : j’ai eu la chance d’arriver
dans la nouvelle structure. Quel beau
bâtiment, quel magnifique outil de travail,
c’est tout simplement bluffant. Je
rêvais de travailler dans un tel établissement
où tout est conçu pour le bien
être et le confort des résidents et du
personnel.
A l’intérieur, tout le monde s’active,
tous les recoins de l’établissement sont
visités, lustrés, aménagés.
Les autres référents sont venus me
rejoindre, une atmosphère d’impatience
et de stress s’installe, mais heureusement
l’équipe soudée avance en harmonie.
Patricia gère le téléphone, Benoit
gère sa cuisine, Patou supervise le
ménage et moi je fonce… il faut que
tout soit parfait pour nos résidents.
J+1 : Ça y est, nous y sommes.
L’emménagement s’est déroulé sans
encombre, une belle énergie s’est dégagée
de cette journée et nous pouvons
tous être fiers de notre investissement.
Là, je m’assois dans le hall et j’admire
le travail accompli par tout le monde,
l’équipe s’affaire, prend doucement ses
marques, les résidents sont radieux et
moi je prends enfin le temps de respirer.
Nous sommes à l’aube de l’histoire
du Belvédère Sainte Clothilde.
Personnellement je suis heureuse d’y
avoir participé et d’avoir été présente
aux côtés de Fabienne Guilbard pour
cette si noble aventure. »
Benoit, Chef cuisinier
« Je prépare depuis des mois ce
déménagement et l’accompagnement
des résidents de la Tour du Poêle vers le
Belvédère Sainte Clothilde. Déjà en
2010, j’ai donné mon avis sur les plans
de la cuisine, mais c’était tellement
loin… Nous avons ensuite feuilleté les
catalogues de vaisselle et puis nous
avons demandé des échantillons, des
devis, organisé une commission menu
et, tous ensemble, nous avons choisi la
nouvelle vaisselle.
A l’ouverture du Belvédère Sainte
Clothilde, j’ai donc rejoint le personnel
de l’AFP, travaillant auparavant pour les
anciens gestionnaires de la Tour du
Poêle.
Aujourd’hui, je suis fier de mon
choix professionnel et heureux que
d’autres collègues de la fonction
publique aient rejoint notre équipe pour
ce merveilleux challenge. C’est une très
belle équipe, très professionnelle. Pour
atteindre l’objectif d’une cuisine de très
haute qualité, tout n’est pas simple.
Evidemment, il reste beaucoup de
choses à mettre en place : l’organisation
des locaux, la maîtrise HACCP, la
marche en avant dans l’espace et dans
le temps. Nous nous sommes axés dans
une démarche qualité (décoration, présentation,
couleur afin de servir des
assiettes homogènes) et nous faisons
un travail de fond pour le choix de nos
matières premières.
Et voilà, à peine le temps de rédiger
ce petit article que le téléphone sonne,
déjà un fournisseur et ma collègue
Patou qui cherche les jus de fruits…
A très vite !!! »
« Je suis arrivée au sein de l’AFP en
juillet 2011. Un beau projet m’attendait
et me motivait bien : l’ouverture d’un
nouvel établissement.
Je savais que l’année allait être difficile,
mais j’étais prête à affronter cette
surcharge de travail qui nous attendait
tous. Plus le chantier avançait, plus je
visitais la structure et plus j’avais hâte
d’y être. Le déménagement s’est très
bien déroulé, nous avons vécu un transfert
parfait !
Septembre 2012 me semblait être
loin…. Mais ça y est, nous y sommes.
Quel bonheur !
Je suis dans mon nouveau bureau et
quelle chance aussi j’ai eu de pouvoir
donner mon avis lors de l’avancement
des travaux sur le choix des couleurs, du
mobilier… Pour tout, Fabienne Guilbard
me demandait ce que j’en pensais. Je
me suis sentie très investie dans le projet.
Nous avons vraiment un très bel
outil de travail, une équipe très soudée
(et c’est aussi grâce à cela si tout s’est
aussi bien déroulé ces quatre derniers
mois). Que c’est agréable de faire visiter
l’établissement aux familles des futurs
résidents. Je ne me lasse pas de voir et
revoir les mêmes pièces. C’est même
plutôt une fierté pour moi de faire visiter
la structure et savoir que j’ai une
place importante au sein de l’équipe.
Je pense que l’on peut tous être fiers
d’être là aujourd’hui car même si ce
n’est pas facile tous les jours avec la
montée en puissance de l’activité, nous
travaillons dans de très bonnes conditions
avec une bonne équipe que ce soit
du côté soin ou hébergement.
Mais avoir un bel outil de travail ne
fait pas tout : il ne faut pas oublier nos
valeurs : l’écoute, l’enthousiasme, l’esprit
d’équipe, le professionnalisme, la
recherche de qualité et le respect.
Allons encore plus loin ensemble ! »
« J’ai rejoint la grande famille de
l’AFP il y a maintenant un peu plus de
deux ans et, depuis un an, je suis la référente
animation.
Avant le Belvédère Sainte Clothilde,
je coordonnais les activités tout en gardant
ma place d’AMP à temps plein.
Pour les résidents, il y avait quatre animatrices
(4 AS/AMP). A côté de cette
tâche, j’accompagnais un couple et trois
autres personnes dans le cadre du projet
référent. Nous nous sommes ainsi
rencontrés, les résidents et leurs
familles, pour le choix de la chambre sur
plan, puis lors de la visite de l’établissement
et enfin pour les préparer à ce
fameux déménagement tant attendu.
Ceci m’a permis de m’engager dans
ce nouveau projet aux côtés des autres
référents, en donnant mon avis sur le
choix de la vaisselle, le matériel de soins,
l’organisation de travail (qui allait complètement
changer et nous faire perdre
nos repères).
Six mois avant l’ouverture, j’ai eu la
chance de choisir le matériel d’animation
dont nous aurions besoin et il fallait
déjà que je me projette sur les activités
que j’allais pouvoir proposer aux résidents.
Depuis deux mois, j’occupe le poste
d’animatrice à mi-temps et suis reconnue
par tous en tant que telle.
Grâce à ce mi-temps, je peux totalement
m’investir dans ce rôle qui me
plait et me ravit chaque jour, un peu
plus.
Ce qui est fabuleux, c’est de pouvoir
travailler main dans la main et avancer
ensemble. Je suis très heureuse de faire
partie de cette équipe, de ce projet.
Et quel plaisir de voir les résidents
épanouis, en perpétuelle demande :
« Qu’est ce qu’on fait cet après-midi ? »
Il ne nous reste plus qu’à continuer
sur la même lancée, en accueillant de
nouveaux résidents, satisfaire au mieux
leurs envies sur les activités et commencer
à préparer les Olympiades qui
auront lieu chez nous à Vouillé, en
2013. Quel beau challenge ! »
Patou, Référente hébergement
« Jusqu’à présent pour nous Sainte
Clothilde était l’épouse de Clovis, une
Sainte, une mère.
Lorsque nous avions participé au
choix de ce nom pour la future résidence,
nous étions loin d’imaginer, une fois
la construction terminée, combien cela
allait changer nos vies et notre quotidien.
Nous nous sommes tous investis
dans ce projet.
Aujourd’hui, nous avons un superbe
outil de travail. Les résidents sont
accueillis dans un cocon chaleureux,
confortable où il fait bon vivre.
Mon rôle de référente hébergement
m’a permis de mettre en œuvre l’organisation
du déménagement et l’accueil
des résidents, en supervisant toute
la partie hébergement. Vérifier les
chambres avant l’entrée d’un résident
s’assurer que tout était en place.
J’ajouterai que la plus belle récompense
que nous recevons, nous la trouvons
au travers des sourires des résidents.
Belle vie à Sainte Clothilde. »
Propos recueillis par Fabienne Guilbard – Directrice du Belvédère Sainte Clothilde – Vouillé (Vienne)
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La vie dans nos résidences
Sortie au Futuroscope
pour les résidents de Pierre Péricard
René Monory, Président du Conseil général de la Vienne de l’époque, imagine au début des
années 1980 une cité du futur. Le but de ce projet est de « créer les conditions les plus favorables
au développement d'un département rural en perte de vitesse ». Ce projet auquel peu de
personnes croyaient au départ a néanmoins abouti avec succès au site du Futuroscope que l'on
connaît actuellement et qui ne cesse de grandir aujourd'hui, plus de 25 ans après sa naissance.
Nous avons commencé par les astromouches,
ces trois mouches friponnes
qui rivalisent de ruses pour être du
voyage parmi les hommes dans la fusée
en route pour la lune !
Ensuite, nous avons suivi la grande
aventure de ces grimpeurs qui ont
conquis l’Everest et nous avons profité
du panorama du haut des 45 mètres de
la Gyrotour.
Attraction La Gyrotour.
Au restaurant !
Départ en présence de Thierry Mesmin,Conseiller Général.
- 1984 : la première pierre du parc du Futuroscope est posée par René Monory,
Président du Conseil Général de la Vienne et père du projet.
- 1987 : le 31 mai, le Futuroscope ouvre ses portes au public avec sa première
attraction : Le Kinémax, le plus grand écran plat d'Europe (600m²) !
- 1988 : Ouverture du premier Cinéma Dynamique.
- 1989 : Le Cinéma en Relief, le Cinéma 360° et la deuxième partie du Pavillon
de la Communication offrent aux visiteurs de nouvelles sensations et
de nouveaux spectacles.
- 1990 : Ouverture de l’Omnimax (système IMAX et écran semi-sphérique)
et de la Gyrotour (vue d'ensemble du Parc à 45m de hauteur).
- 1992 : Le Tapis Magique est inauguré.
- 1993 : Ouverture du Solido (projection hémisphérique et procédé relief).
- 1994 : Inauguration du Pavillon de la Vienne (cinéma dynamique),
- 1996 : l’IMAX 3D ouvre et présente "Les Ailes du Courage",
une fiction en relief réalisée par Jean-Jacques Annaud.
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Futuroscope,
notre journée
En ce jeudi 8 novembre, cinq résidents
ont eu le plaisir de découvrir (ou redécouvrir)
le parc à l’occasion de ses
25 ans.
Tous étaient prêts pour 9h, heure à
laquelle nous avions rendez-vous avec
Thierry Mesmin, Maire de Persac,
Président de la Communauté des
Communes du Lussacois et Conseiller
Général, qui a eu la bonté de nous faire
cadeau des entrées au parc pour une
première photo souvenir. Ensuite direction
Chasseneuil du Poitou pour l’aventure…
Futuroscope.
Devant l’attraction le Kinémax.
Attraction Imax 3D.
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Après nous être restaurés à la table des
Saveurs du Soleil, nous nous sommes
dirigés vers le show d’illusions qui, créé
et présenté par Bertrand Lotth, est
époustouflant.
Nous avons continué par explorer la
planète aux côtés des oiseaux et des
animaux marins avec un écran devant
et un écran sous un plancher de verre à
nos pieds.
Enfin, nous avons participé à un rallye
touristique de la Vienne à bord de
sièges dynamiques ! Un résident, qui a
accepté de faire cette attraction avec le
simulateur, en a été tout « retourné »
mais ravi de cette expérience.
Que d’émotions et de sensations pour
les résidents : découvrir le 3D, monter à
45 mètres de hauteur, suivre une aventure
sur un écran de 600 m², etc.
Petite balade dans la boutique de souvenirs
avant le retour à la résidence…
pour l’heure du dîner !
Article rédigé par Katia Ducros – CorCom de Pierre Péricard – Civaux (Vienne)

La vie dans nos résidences
Les fourmis bricoleuses de la Génollière
reprennent du service pour leur marché de Noël
Les résidents démontrent chaque jour qu'ils ont du talent, un désir et un savoir-faire.
Chanteur, bricoleur, brodeuse, peintre, couturière, crocheteuse, pâtissière, jardinier, menuisier...
Que ce soit leur passion ou leur ancien métier : ils savent tout faire.
La vie dans nos résidences
1, 2, 3, Abracadabra
au Clos Saint Roch !
Le jeudi 11 octobre, un parfum de magie a envahi le Clos Saint Roch. Un chapiteau noir
s’est élevé dans la salle à manger éveillant la curiosité des résidents et du personnel.
Préparation de boîtes par M me Jeannine Vachon
avec Line, animatrice.
A la résidence de la Génollière « dormait
» depuis quelques temps l'atelier
des «fourmis bricoleuses », un groupe
de résidents et de bénévoles bricoleurs
qui se réunissaient il n'y a encore pas si
longtemps, tous les jeudis.
C'est la volonté de maintenir le
savoir-faire des résidents et de faire
revivre cet atelier qui a été à l'origine de
l'idée d'une exposition sur le thème
d'un marché de Noël. Ce projet a trouvé
écho auprès des résidents, des familles
ainsi que du personnel et a pu se mettre
en place très rapidement.
En effet, un état des lieux de notre
stock «bricolage », une campagne d'af-
Les pots de confiture (figues, prunes et gelée
de coing) par M. Christian Massard.
fichage auprès des résidents, des
familles, du personnel et tout le monde
a joué le jeu. Nous avons listé ce que
nos moyens nous permettaient de réaliser
et c'est parti !
Un atelier confiture a permis, d'une
part, grâce au personnel et aux familles
qui nous ont fourni les fruits et les pots,
la réalisation des confitures et, d'autre
part, surtout de passer de bons
moments de convivialité et d'échanges
au cours desquels ont fusé recettes et
anecdotes...
Un autre atelier qui s'adresse lui
aussi à tous a été l'occasion de découvrir
le travail du carton (un matériau
Collage sur des bûches de bois par M me Yvette Charles avec Line.
Préparation des suspensions
par M me Agnès Roccaserra.
qui ne manque pas en EHPAD !).
Cependant, avant d'obtenir l'objet final,
celui qui sera suspendu au sapin ou qui
viendra agrémenter la décoration de la
table, les étapes sont nombreuses et
exigent patience et précision.
Les résidents ont été sollicités de la
conception à la réalisation des sujets :
réfléchir et trouver les sujets, faire
quelques essais puis se lancer. On a
coupé, enduit, poncé, peint, collé… On
a aussi découvert un outil magique qui
nous a permis de faire des merveilles : le
pistolet à colle !
Ces ateliers ont permis à chacun de
s'exprimer, de retrouver des gestes, bien
sûr, mais aussi de constater que cette
communauté, parfois difficile, parfois
pesante est aussi synonyme de partage
et que « faire ensemble » offre un autre
regard des résidents sur eux-mêmes, un
autre regard du personnel et bientôt
des familles.
Mercredi 19 décembre 2012, après
la fête de Noël des résidents, les familles
qui le désireront, pourront admirer les
créations et les dons recueillis permettront
de financer une partie des sorties
«découverte du patrimoine» de l’année
2013 qui seront organisées par l’animatrice
tout au long de l’année.
C'est très encourageant pour tout le
monde et le jour de l'exposition est
attendu avec l'impatience d'une grande
première...
Abracadabra
Un magicien venait d’élire domicile
pour un après-midi dans l’établissement,
chamboulant le repas de midi…
14h30, enfin le début du spectacle !
Tous les résidents attendaient avec
impatience la levée du rideau noir.
Après une courte présentation, le magicien
a enchaîné des tours avec des
ficelles, des foulards de toutes les couleurs,
etc.
Puis, il a fait appel à une fée présente
dans l’assemblée, une fille de résidente
s’est donc retrouvée devant la
scène avec une baguette magique et un
chapeau, étonnée mais ravie d’être la
fée du moment ! Un résident a été choisi
pour assister le magicien à effectuer le
« tour » le plus difficile au monde et qui
a été réussi en un tour de main ; le résident
en a perdu sa… culotte !
La deuxième partie du spectacle a
également enchanté les résidents :
colombes, perruches, lapins, chien sont
venus faire leur représentation tour à
tour.
Les colombes et perruches volant au
dessus des têtes des résidents, se
posant parfois sur eux ! Des lapins en
peluche sont sortis de « boîtes miraculeuses
» et se sont transformés en vrais
lapins.
Tout aussi miraculeux, le chien
Aladin est apparu venant chercher des
caresses auprès des résidents très heureux
de pouvoir le toucher.
1 2 3 !!!
Les résidents ont été ravis de participer
à ce spectacle qui leur a fait oublier
leur quotidien le temps d’un après-midi ;
sourires et gaieté étaient donc au rendez-vous.
Le Clos Saint Roch remercie, d’une
part, M. Lotterie, Maire de Montpon et,
d’autre part, les services socio culturels
pour avoir organisé un programme
aussi féerique destiné aux personnes
âgées.
L’année prochaine d’autres spectacles
seront organisés que nous attendons
de découvrir avec impatience.
Article rédigé par Nadia Oulaldj – CorCom de La Génollière – Nieuil-l’Espoir (Vienne)
Article rédigé par Françoise Dumain – CorCom du Clos Saint Roch – Montpon Ménestérol (Dordogne)
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La vie dans nos résidences
Le Pré Saint Jean s’envole pour Tahiti
A l’initiative de quelques aides-soignantes, il a été décidé d’organiser une journée sur le thème de Tahiti.
Tout d’abord, nos résidents dans le
cadre des animations, ont confectionné
des colliers de fleurs. Mais il faut découper
beaucoup de fleurs pour obtenir
une soixantaine de colliers et une trentaine
de couronnes… Alors, les enfants
des salariés et les familles nous ont
apporté leur aide. Vive la solidarité
intergénérationnelle.
Nous avons décoré la salle du restaurant
et la salle d’animation à grand renfort
de fleurs, de noix de coco, de chapeaux
polynésiens ; le dépaysement
était total.
Le jour J, à l’entrée du restaurant,
Noémie, notre IDE, Mary Laure, une
aide-soignante et Annie, l’assistante de
direction, transformées dans leur tenue
tahitienne, offraient un collier de fleurs
à chaque résident en lui souhaitant
«Maeva» (bienvenue en tahitien).
Notre chef de cuisine, en collaboration
avec la société Sherpas, nous a
concocté un repas digne des grands
chefs culinaires tahitiens :
Salade tahitienne de poissons
à la papaye,
Poulet à la sauce citron et au coco
accompagné de riz créole,
Po’é Me’ia
(excellent flan de banane).
Danseuses tahitiennes version Pré Saint Jean.
Les résidents portent avec plaisir leur collier de bienvenue.
Le discours d’Anne Maillard a ouvert
les papilles et c’est dans une ambiance
festive que le déjeuner a été servi après
un apéritif traditionnel bien de chez
nous. En guise de trou normand, les
résidents ont eu l’agréable surprise
d’admirer nos tahitiennes du jour qui
avaient improvisé une danse. Le Po’é
Me’ia a, ensuite, été dégusté avec ravissement.
Une petite exposition sur Tahiti
et la Polynésie française avait également
été réalisée et a été appréciée de tous.
De nombreuses photos ont été
prises et nos résidents travaillent désormais
à la réalisation d’un reportage
photos pour témoigner de ce bon
moment.
Salle à manger décorée dans l’esprît de Tahiti.
L’animation fut telle que nous
n’avons pas vu passer le temps et que
déjà, à l’extérieur, l’été s’en allait sur la
pointe des pieds.
Nos résidents nous ont confiés que
ce fut une grande joie de s’envoler pour
l’île de Tahiti et qu’ils souhaiteraient
connaître d’autres journées à thème.
Avis aux animatrices et aux amateurs…
Article rédigé par Annie Bourgoin – CorCom du Pré Saint Jean – Saint-Jean-de-Sauves (Vienne)
La vie dans nos résidences
Rencontre avec les trois diplômées
des Logis du Nivernais
Valérie, Rachel et Katia nous confient leurs expériences de formation.
Valérie, Aide médico-psychologique
Valérie, comment as-tu débuté à
l’AFP et comment s’est passée ta
formation ?
Avec mon mari, nous sommes revenus
dans le département après
quelques années en région lyonnaise où
j’exerçais en grande distribution.
J’ai décidé de me reconvertir professionnellement
et j’ai suivi la formation
d’auxiliaire de vie afin d’apporter de l’aide
aux personnes âgées. Durant cette
formation, mes stages se sont déroulés
à la maison des Fées à Dornes. Après
avoir effectué différents remplacements,
j’ai été embauchée en CDI en
février 2008 comme auxiliaire de vie
sociale.
Lors de mes entretiens annuels, j’ai
émis le souhait d’évoluer au sein de
l’AFP et la formation d’aide médico-psychologique
était celle qui me convenait
le plus.
En novembre 2011, j’ai débuté ma
formation à l’institut de formation de la
Croix Rouge à Moulins ; le coût a été
entièrement pris en charge par l’AFP.
J’ai obtenu mon diplôme le 6 juillet
2012.
Lors de mon stage en IME, j’ai par
exemple appris à gérer un groupe et les
conflits. Cette formation m’a également
permis de mieux communiquer avec les
résidents afin de rompre leur isolement
et les encourager notamment par le
biais d’animations comme des ateliers
(cuisine, reconnaissance tactile,
chants…).
Rachel, Aide Soignante
Rachel, comment as-tu débuté à
l’AFP et comment s’est passée ta
formation ?
J’ai débuté à l’AFP un peu par
hasard. Je voulais quitter mon emploi à
Orpéa Moulins car le changement de
direction et la nouvelle organisation de
De gauche à droite, Valérie DUBUIT-PRUGNAUD, Katia COCHELIN et Rachel GALLET.
la prise en charge des résidents ne correspondaient
plus avec mes valeurs du
bien être de la personne âgée.
Je suis arrivée en juin 2004 à La
Source à Souvigny ; la structure m’a
tout de suite plu ainsi que son organisation.
J’ai passé mon examen d’AAPAPD,
puis j’ai intégré l’Institut de formation
de la Croix Rouge de Moulins en septembre
2011 pour 11 mois grâce à l’intervention
d’Anne Bonnin. L’AFP a
financé ma formation suite à ma mutation
aux Logis du Nivernais.
C’est une formation enrichissante
grâce aux différents intervenants extérieurs
et aux cinq stages cliniques obligatoires
dans différentes disciplines
(médecine, chirurgie, santé mentale ou
psychiatrique, service de moyen ou long
séjour…).
Cela demande beaucoup de concentration
et de travail personnel mais ma
persévérance a payé puisque j’ai obtenu
mon diplôme le 10 juillet 2012.
Pourquoi as-tu choisi cette formation
?
Cette formation d’Aide Soignante
est la continuité de mon travail auprès
des personnes âgées. Je voulais être
plus proche d’eux, pouvoir prendre en
compte la dimension relationnelle des
soins et adapter ma prise en charge à
leur pathologie.
Katia, Aide Soignante
Katia, comment as-tu débuté à
l’AFP et pourquoi as-tu choisi cette
formation ?
J’étais déjà employée depuis mars
1996 au sein des résidences de la Nièvre
avant que l’AFP ne les rachète en juin
2002.
Après plusieurs années, j’ai passé
mon diplôme d’Auxiliaire de vie sociale
que j’ai obtenu en décembre 2009. Puis
j’ai émis le souhait de continuer à évoluer
professionnellement et la formation
d’Aide Soignante était dans la continuité
de mon parcours professionnel. En
octobre 2011, j’ai donc commencé ma
formation à l’institut de formation du
Centre hospitalier de Decize, grâce au
financement de l’AFP.
J’ai obtenu mon diplôme le 5 juillet
2012.
Propos recueillis par Marie-Pierre Darçon – CorCom des Logis du Nivernais (Nièvre)
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La vie dans nos résidences
Relooking de Clos Adler
Marie-Laurence Roussel, directrice du Clos Adler depuis juillet 2011,
se consacre notamment à embellir notre résidence de Valdivienne.
La semaine bleue
à la résidence les Morelles
Que d’animations aux Morelles cette semaine du 15 au 19 octobre !
Nous avons démarré sur les chapeaux
de roues avec un atelier sur le
goût le 15 octobre avec la découverte
de produits aux saveurs sucrées
(meringues parfumées, spéculos…) et
salées (cakes au jambon, cacahuètes,
olives…) ainsi que les senteurs d’herbes
aromatiques et d’huiles essentielles
(lavande, jasmin, lilas…) ; 17 résidents
ont participé à cet atelier découverte.
Nous avons continué, le 16 octobre,
avec une animation cabaret. Une quarantaine
de résidents se sont rejoints
dans la salle de restaurant pour admirer
ce magnifique spectacle d’une heure et
demie. Costumes, frou frou et chansons
étaient à l’honneur. Beaucoup de couleurs
et de bonne humeur !
Activité crêpes.
Didier en pleine action.
Voilà 20 ans que le Clos Adler a
ouvert ses portes. Au fil des années,
nous avons vu beaucoup de changements.
Mais là, il faut investir dans les
travaux de rénovation des peintures. Le
choix n’a pas été simple, chaque aile
devra avoir une couleur douce, chaleureuse
et intime.
Mais qui va effectuer les travaux ? Eh
oui, Didier, notre technicien de maintenance.
Il a vraiment la main d’un artiste
et va se mettre au boulot sans tarder !
Cela prendra plusieurs mois, on en a
bien conscience mais on n’a pas le
choix. La salle à manger a également
changé de look : couleur chocolat pour
ouvrir l’appétit des résidents.
Cet embellissement donne l’impression
d’un nouveau départ à notre structure
et apporte un dynamisme certain.
La salle à manger toute pimpante.
Le couple chanteur.
Puis le 17 octobre, l’animatrice met
son tablier de cuisinier et propose une
activité crêpes. Dans un premier temps,
confection de la pate avec l’aide des
résidents. Les crêpes ont été servies
avec de la confiture, avec du sucre au
bon vouloir du résident, accompagnées
de cidre. Une trentaine de résidents
sont présents ! Ah, comme on reconnait
les gourmands !
Enfin nous avons terminé cette belle
semaine bleue avec un goûter organisé
par le CCAS de Renaison avec une activité
jeux (cartes, scrabble, dominos).
Une quinzaine de nos résidents y ont
participé. Une belle rencontre qui a permis
de retrouver des connaissances et
de s’en faire de nouvelles.
Magnifique spectacle.
Les reśidents se reǵalent.
Article rédigé par Carole Robieux – CorCom de Clos Adler – Valdivienne (Vienne )
Article rédigé par Denise Tantot – Corcom des Morelles – Renaison (Loire)
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La vie dans nos résidences
Déroulement d’une journée
dans l’Unité Alzheimer des Doucets
La journée débute à 7 heures avec l’arrivée de l’équipe soignante qui va saluer
chaque résident, en fonction de son heure de lever, pour l’accompagner dans son réveil.
Autre atelier pâtisserie.
Exposition photos
dans le cadre de la semaine bleue.
Les petits déjeuners sont servis
jusqu‘à 9h30, en salle ou en chambre
selon le souhait et l’humeur du résident.
Ensuite, c’est le moment des toilettes
thérapeutiques, c’est-à-dire que
l’on maintient au maximum l’autonomie
des patients. Si certaines personnes
rencontrent des difficultés, l’équipe soignante
est présente pour les guider ou
les aider. Si un résident refuse la toilette,
on le sollicite à un autre moment de la
journée.
A 10 h, un atelier est proposé où le
déroulement de la journée est abordé :
Atelier pâtisserie.
on reprend la date du jour, le menu du
déjeuner, les animations de l’après-midi,
la lecture du journal ; le tout autour
d’une collation (tisane, thé, café ou jus
d’orange).
Vers 10h30, avec quelques résidents
nous préparons le potage de la journée.
C’est un atelier très important pour eux,
éplucher les légumes, les couper en
morceaux…, restent des gestes qu’ils
ont connus et effectués tout au long de
leur vie.
Lorsque le potage est prêt, nous pratiquons
l’atelier Menu ; moment où
tout le monde échange sur les plats proposés.
Nous énonçons les différents
ingrédients, évoquons la recette du plat
du jour. Nous échangeons sur les produits
frais : Les légumes proposés sontils
de saison ? Comment sont-ils cultivés
? Comment les prépare-t-on ? Le
plat est-il de notre région ? …
Arrive le moment du déjeuner qui
est un temps abordé sous la forme d’un
repas thérapeutique. L’ensemble des
résidents participe de bon cœur à la
préparation de la table et la mise du
couvert ; ils apprécient cette phase qui
annonce le repas, moment de partage
et d’entraide.
A la fin du repas, tout le monde s’active
pour débarrasser les tables, les nettoyer
et un résident se dévoue pour passer
le balai.
Le début d’après-midi, entre 13h30
à 14h45, est un moment très apprécié
des résidents : la sieste ou le temps
calme, rien qu’à soi.
Le reste de l’après-midi est consacré
à divers ateliers ou aux sorties :
• Atelier créations : plusieurs créations
ont été effectuées en fonction
des évènements de l’année :
Fête des Grands-Mères : peinture de
fleurs en bois,
Olympiades : Réalisation des escargots
en pâte à sel et des charrettes
avec des bâtonnets de glace,
Semaine Bleue : Réalisation d’une
exposition photos ainsi que des
cadres avec du papier crépon,
Téléthon : Fabrication de poupées de
chiffons ainsi que des bottes de Noël
et des portes-aiguilles.
• Atelier mémoire : scrabble, quizz,
baccalauréat, loto, les incollables…
• Atelier gym douce
• Atelier pâtisserie
• Atelier couture
• Atelier esthétique : programmé
tous les 1 er et 3 ème mardis du mois. Il
permet aux résidents qui le souhaitent
de se détendre à travers des
massages, des soins du visage…
• Sortie marché : très importante
pour les résidents. Elle leur permet
d’effectuer leurs achats comme
autrefois en toute sécurité et parfois
même de rencontrer de vieilles
connaissances.
• Sortie cinéma
• Sortie musicale : le concert
d’Adamo à été un très grand
moment de joie et de plaisirs pour les
résidents.
• Sortie pique-nique
L’après-midi se termine par un
temps libre où chaque personne fait ce
dont elle a envie sur le moment, regarder
des jeux télévisés, discuter ou tout
simplement se reposer dans sa
chambre.
A partir de 18h45, le dîner, toujours
sous forme de repas thérapeutique, est
proposé aux résidents.
Les résidents et le personnel terminent
la journée autour d’une tisane ou
d’un thé, puis vient l’heure du coucher,
toujours en fonction du souhait du résident.
Ainsi s’achève une journée dans
notre Unité où les jours se suivent
mais ne se ressemblent pas…
Article rédigé par Séverine Olivier – Corcom des Doucets – Blanzac-Porcheresse (Charente)
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La vie dans nos résidences
Karaoké découverte aux Baux-de-Provence
En ce jour de septembre, Nicole fait découvrir à l’ensemble des résidents le Karaoké…
C’est parti pour une nouvelle aventure !
Avant tout, quelques explications…
Le Karaoké vient du Japon, c’est une
activité culturelle qui rassemble des personnes
de tout âge. Elle consiste à
chanter sur une bande audio dont la
voix du chanteur a été supprimée ou
réduite, tout en suivant les paroles
généralement affichées sur un écran.
Les résidents semblent un peu timides
au premier abord.
Qui va se jeter à l’eau ?
Enfin chacun s’essaie à pousser la
chansonnette dans un imbroglio de rires
et sourires, à l’écoute de leur propre
voix. L’adrénaline gagne l’ensemble des
participants. Oh, surprise ! Nous découvrons
de nouveaux talents dignes de
passer dans l’émission « N’oubliez pas
les paroles » ! L’après-midi prend fin,
quelques voix se cassent, la tisane de
thym, citron et miel est prête pour les
artistes d’un jour…
Article rédigé par Nicole Bocquelet – Corcom de La Bastide du Chevrier / Lou Mes de Maï – Baux-de-Provence (BdR)
Les Aures goûtent aux joies du pique-nique
En une belle journée chaude et ensoleillée, une douzaine de nos résidents accompagnés
de trois membres du personnel, ont effectué une sortie au plan d’eau d’Etagnac,
à quelques kilomètres de la résidence des Aures.
La restauration, un vrai moment de plaisir.
Le but de cette sortie était la détente, l’évasion,
des activités comme la pêche et la pétanque
et tout cela autour d’un agréable pique-nique.
Chacun a pu apprécier ces instants de bonheur
et se rappeler sans doute des souvenirs d’autrefois
qu’ils ont pu partager ensemble. Ils sont
tous revenus avec
le sourire et des
images plein la
tête. Les accompagnants
et les
résidents envisagent
de recommencer
cette
expérience l’année
prochaine.
M Texier à la pêche.
La vie dans nos résidences
Le contrat d’apprentissage au Pontreau St Lucien
L’EHPAD du Pontreau St Lucien
compte actuellement, dans son équipe,
deux jeunes filles en contrat d’apprentissage,
au secrétariat et à l’animation.
Ces contrats qui alternent périodes
d’enseignement en centre de formation
et périodes de travail dans l’établissement
visent à permettre aux jeunes de
suivre une formation en vue d’acquérir
une qualification professionnelle sanctionnée
par un diplôme ou un titre professionnel.
Fidèle à la devise et aux
valeurs du Groupe AFP, notre établissement
s’est donc tout naturellement inscrit
dans cette démarche pour accueillir
Elodie et Chloé qui ont su retenir notre
attention par leur volonté et leur motivation.
Ces périodes de travail à la résidence
permettent de leur transmettre,
dans l’esprit qui anime notre Groupe,
les connaissances professionnelles qualifiantes
au contact d’une équipe pluridisciplinaire
soudée qui œuvre pour le
bien être de nos résidents, dans le souci
constant du maintien d’une qualité
d’accueil supérieure respectueuse de la
sensibilité de chacun.
Voici une interview de nos deux
apprenties, Elodie en formation secrétariat
médical et Chloé en formation animation
gérontologie :
Pourquoi avez-vous choisi cette
formation ?
Elodie : A l’issue de mon cursus
d’études supérieures, je me suis aperçue
que l’environnement médical m’attirait
particulièrement. Comme je n’avais ni
expérience ni formation en rapport avec
le médical, j’ai opté rapidement pour
une filière d’apprentissage m’offrant
une formation de secrétaire médicale.
Chloé : J’ai découvert ce métier
alors que j’effectuais un remplacement
de deux mois en tant qu’auxiliaire de
vie, ce qui m’a permis de participer, à
plusieurs reprises, aux ateliers d’animation
; l’apprentissage me permettait
d’allier enseignement général et travail
sur le terrain.
Un dispositif de formation alliant pratique et théorie.
Quel est l’intérêt pour vous
d’une formation en alternance ?
Elodie : Cela me permet de mettre
en œuvre et de valoriser immédiatement
mes connaissances scolaires tout
en acquérant de nouvelles compétences,
en rapport avec mes aspirations.
Chloé : Cette formation me permet
d’apprendre le métier en situation réelle
et d’approfondir la théorie à l’école,
tout en étant rémunérée.
Quelques mois après votre arrivée,
comment appréciez-vous la
balance entre avantages ou inconvénients
?
Elodie : En ce qui concerne les avantages,
j’ai pris conscience de mon
manque d’expérience et des points
faibles qu’il me fallait travailler ; la
rémunération de la formation m’aide à
gagner en indépendance.
Cependant, certains modules de ma
formation ne sont pas adaptés au travail
en EHPAD.
Chloé : Je peux mettre rapidement
en application à l’EHPAD, les enseignements
théoriques et j’apprends à
connaitre et apprivoiser les relations
avec le public.
La coupure entre mon travail à
l’EHPAD et l’école me donne l’impression
de laisser tomber les projets en
devenir.
Chloéen atelier décoration de noël.
Ce choix de contrat a-t-il développé
votre motivation vis-à-vis du
métier que vous envisagez de pratiquer
?
Elodie : Bien sûr car tout en mettant
en application les connaissances théoriques
acquises pendant les périodes
scolaires, j’ai pu découvrir et apprécier
le domaine de la personne âgée qui
m’était jusqu’à présent totalement
inconnu.
Chloé : Oui car je peux immédiatement
valoriser mes acquis dans la réalité.
Merci à vous deux.
Elodie sur la réalisation du trombinoscope.
Article rédigé par Florence Delage, Corcom des Aures – Chabanais (Charente)
Article rédigé par Laurence Thaureau, Corcom du Pontreau St Lucien – Lencloître (Vienne)
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La vie du Groupe
L’AFP accueille son Directeur médical :
Pierre Jeandel
L’AFP va compter à partir de janvier un Directeur médical au sein du Groupe : dans le respect
des valeurs de l’AFP et de la stratégie du groupe, le Directeur médical veillera à assurer la cohérence
de la politique médicale et soins des EHPAD AFP et à garantir la bonne application des procédures
et protocoles. Enfin, il accompagnera l’AFP et son Directeur général dans les dossiers
présentés aux tutelles. Dans un contexte de constante évolution de notre métier, tant au plan
médical que réglementaire, l’arrivée du Dr Jeandel s’inscrit dans la démarche de progrès continu
qui a toujours été celle de l’AFP.
• Mettre en application une politique
de la qualité des soins AFP en adéquation
avec la politique générale qualité
d’AFP et en collaboration avec le chargé
de qualité,
Support aux établissements
• Organiser des échanges de bonnes
pratiques entre établissements au
niveau des médecins, des infirmiers
cadres et des autres personnels soignants,
• Contrôler la bonne application des
procédures et protocoles dans les établissements,
• Professionnaliser les pratiques de
l’AFP dans tous les domaines touchant
aux pratiques de soins et tendre
à leur harmonisation au sein du groupe
: dans les projets d’établissements,
dans les projets de soins individualisés…
• Accompagner et conseiller les directeurs
d’établissements dans le cadre
des évaluations internes et externes,
• Participer, avec le responsable juridique
et administratif, à des exercices
de simulation de crise dans les établissements.
Pour assurer ces missions, le Dr
Jeandel sera présent et disponible de
façon régulière au siège de l’AFP à
Marseille mais sera également amené à
se rendre dans les résidences pour en
appréhender les réalités du terrain en
matière de soins ou pour répondre à des
besoins spécifiques.
Article rédigé par Alazaïs de Boissezon, Responsable de la Communication AFP
Docteur en médecine depuis
presque quarante ans, Pierre Jeandel a
également acquis de nombreuses compétences
en management, accompagnement,
méthodologie, évaluation,
démarche qualité, qu’il a mises en application
lors de multiples fonctions qu’il a
occupées au fil des années. Chef de service
hospitalier, chargé de cours dans
plusieurs facultés françaises et étrangères,
directeur de différents hôpitaux
militaires, conseiller médical auprès du
Ministre de la Défense… la liste des
expériences professionnelles du Dr
Jeandel est longue et impressionnante !
Personnalité reconnue et appréciée
pour son professionnalisme, il exerce
actuellement des fonctions de gestionnaire
de réseau de santé gérontologique
à Marseille et préside la
Fédération PACA des Réseaux de santé
gérontologique, il est expert-évaluateur
de l’économie sociale et médico-sociale
certifié AFNOR (pour les évaluations
externes d’EHPAD), et consultant auprès
de la Présidence de l’Université d’Aix-
Marseille pour la création d’une plateforme
de formation continue des
métiers de la santé.
A ces différentes activités, le Dr
Jeandel va ajouter dès le 1er janvier
celle de Directeur médical de l’AFP.
Cette activité va se décliner en deux
grandes missions visant à renforcer
encore la qualité des prestations
offertes par l’AFP :
« Conscient de la confiance qui m’est
accordée par les Présidences et la
Direction générale du groupe AFP, c’est
avec enthousiasme que je rejoins votre
groupe dont j’ai déjà pu percevoir les
grands enjeux de ses missions et le professionnalisme
de ses acteurs. La question
du vieillissement et de son accompagnement
représente pour le médecin que
je suis un enjeu sanitaire, social mais
aussi sociétal majeur et en pleine mouvance
; les EHPAD y ont une place cruciale
et il sera passionnant pour moi de
m’impliquer dans le volet soins de la
réflexion et des orientations stratégiques
d’AFP. Mais il sera également indispensable,
pour rendre pertinente ma fonction,
de réaliser une écoute active et disponible
de chaque établissement et de
ses professionnels pour tenter d’apporter
réponses et solutions à leurs interrogations.
C’est pour moi un beau challenge et je ferai en sorte d’y répondre. »
Assistance et conseil auprès de la
Direction générale
• Coordonner l’approche soin de l’AFP :
conseiller le Directeur général et le
Comité de pilotage dans les politiques
à mettre en œuvre,
• Assister le Directeur général ou le
directeur d’établissement pour représenter
l’AFP dans des négociations
avec les tutelles lors des renouvellements
de conventions ou lors de l’ouverture
d’établissements afin de sécuriser
le volet soins,
• Concevoir et porter le volet soins
(avec le Directeur général et/ou le
directeur d’établissement) des
demandes d’extensions, ou de modifications
de statuts d’établissements,
• Concevoir et porter le volet soins des
réponses à appels à projets,
• Intervenir sur tout projet impliquant
une démarche de soins, ou d’interface
avec d’autres acteurs hospitaliers
et/ou médico-sociaux, ou de construction
d’une nouvelle offre de service
ayant trait aux soins,
• Assurer, avec le responsable juridique
et administratif, l’adéquation permanente
des procédures et protocoles de
soins AFP au regard des pratiques professionnelles
et de l’évolution du
cadre réglementaire,
Des nouvelles de l’Amicale
des Retraités du Groupe AFP
Quelques mots sur notre journée en Creuse où, une fois notre Assemblée Générale terminée,
nous nous sommes retrouvés au restaurant La Bergerie où un repas de choix nous attendait.
Après le déjeuner, une promenade
dans les chemins creusois nous a emmenés
à un « Arborétum » où une visite guidée
de deux heures à travers un parc
magnifique nous a émerveillés. Le guide,
également propriétaire, nous a conté
l'histoire de ses arbres avec passion.
Après cette visite, nous avons rejoint
le gîte où nous avons passé la nuit ; son
propriétaire nous a raconté l’histoire de
cette ancienne école devenue hébergement.
La soirée a été très chaleureuse et
riche en échanges, l’apéritif et le dîner qui
ont été élaborés avec les produits du terroir
ont ravi nos papilles et c’est à minuit
que, enchantés de notre journée, nous
avons rejoint nos chambres.
Nous souhaiterions que beaucoup de
nos retraités se joignent à nous, car ce
sont des moments très conviviaux.
Article rédigé par Jacqueline Bay, Ancienne secrétaire de La Calanque – Marseille (BdR)
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La vie du Groupe
Exercice de simulation d’une Toxi-Infection
Alimentaire Collective à l’Abbaye
En septembre 2011, le siège de l’AFP menait son tout premier exercice de simulation de crise à
l’EHPAD Laulade à Budelière. Riche de cet enseignement, la Direction Générale de l’AFP a décidé
de réitérer l’expérience en 2012, dans un autre établissement du groupe. Informés lors du séminaire
des Directeurs, ces derniers se préparaient alors à accueillir un nouvel exercice de crise.
Mais quand et dans quel établissement ?
Mercredi 26 septembre 2012,
06h45, le scénario « tombe » à l’EHPAD
L’Abbaye, à Saint-Amant-de-Boixe en
Charente :
Une quinzaine de résidents présentent
des douleurs abdominales,
fièvres, nausées et vomissements qui
ont débuté la veille en fin d’aprèsmidi
et qui se sont accentués durant
la nuit. Une de ces personnes a dû
être transportée aux urgences vers
6 heures du matin.
Concernant le personnel, une
infirmière et deux aides soignantes,
se plaignant de vives douleurs digestives,
n’ont pas pu se rendre sur leur
lieu de travail le matin même.
Un peu plus tard vers 08h30, le
Directeur de l’ADMR informe par
téléphone la Directrice de l’Abbaye,
Annie Platevoët, qu’une dizaine de
personnes âgées à domicile, l’ont
contacté pour cause de violentes
douleurs au ventre, accompagnées
de vomissements pour un grand
nombre d’entre eux.
D’après le Directeur de l’ADMR,
ces douleurs se seraient manifestées
suite au déjeuner de la veille, fourni
par la résidence.
Information de la situation au siège.
C’est donc en pleine transmission
que les veilleuses de nuit et l’équipe de
relève accueillent la nouvelle. Une TIAC
(Toxi Infection Alimentaire Collective)
est immédiatement identifiée.
Au vu du scénario et en l’absence
d’infirmière, les premières mesures
urgentes sont aussitôt prises : répartition
modifiée par secteur géographique
en l’absence du
nombre prévu de
soignants, surveillance
accrue des
températures, de la
tension, hydratation…,
information
des résidents sains
et déambulants (ne
pas se rendre dans
les chambres des
résidents malades),
lavage accru des
mains…
Prête à affronter
cette épidémie,
l’équipe réalise qu’il
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Consignes en cuisine.
est nécessaire de contacter l’infirmière
coordinatrice (IDEC), Katia FLEURY, censée
arriver dans la matinée, ainsi que la
Directrice. L’IDEC prend très au sérieux
l’évènement et donne immédiatement
des directives médicales : isolement en
chambre des malades, réorganisation
du personnel en fonction de la charge
en soin, contre-indications médicamenteuses
selon les malades, contact des
médecins traitants des résidents
malades…
En attendant l’arrivée de l’IDEC, l’annonce
du scénario se poursuit en cuisine.
Un kit de protection est automatiquement
remis aux personnes venant
en cuisine. L’équipe est très attentive.
Le cuisinier, situé au fond de la cuisine,
semble se décomposer, jusqu’à ce que
soit prononcé à nouveau « c’est un
exercice de simulation de crise ». Le cuisinier
reprend ses esprits. Rassuré, le
contrôle en cuisine peut commencer. Le
cuisinier prend les devants et « guide »
le contrôle : tout est montré, détaillé,
expliqué… relevé des températures,
fiche de réception des marchandises,
planning de nettoyage, fiche de suivi
local ADMR… jusqu’aux plats témoins.
Le cuisinier contacte par téléphone
le chef cuisinier, absent ce jour-là, ainsi
que le fournisseur Transgourmet. Les
appels téléphoniques sont l’occasion de
constater que les fiches de numéros
d’urgence ne sont pas toujours complètes.
L’IDEC fait alors son apparition et
revoit le menu du jour avec l’équipe de
cuisine.
Les mesures médicales se poursuivent
par l’IDEC : réalisation des glycémies
et insulines, appel téléphonique
pour prendre des nouvelles du résident
hospitalisé, information auprès de tous
les médecins traitants, vérification de la
non-propagation de l’infection…
Pendant ce temps, et après avoir
établi un état des lieux avec l’IDEC, la
Directrice appelle la plateforme de veille
et d’alerte sanitaire afin de signaler une
TIAC au sein de l’établissement.
S’ensuit un appel auprès de la Direction
départementale de la protection des
populations (ex. Direction des Services
Vétérinaires) pour que les prélèvements
nécessaires soient réalisés.
Un point est à nouveau effectué
avec l’ADMR. La Direction Générale de
l’AFP et les membres du siège sont
informés par mail de la situation. Dans
Les impressions de Marie-Laure
Michel, Responsable juridique et
administratif AFP, qui a organisé cet
exercice de crise
la matinée, le médecin coordonnateur
arrive dans la résidence. L’exercice est
presque terminé. La Directrice et l’IDEC
lui présentent le scénario et les principales
actions réalisées.
C’est l’heure du « débriefing » à
chaud, autour d’un bon café. Le médecin
coordonnateur contribue à l’exercice
et présente les principales mesures complémentaires
à mettre en œuvre, dans
ce type de crise. Les équipes débattent
sur la communication : Mise à disposition
des formulaires ? Lesquels ? Qui et
quand informer ? Comment communiquer
avec les médias ?
Des semaines se sont écoulées depuis ma
venue mais « l’exercice est encore bien
présent dans leur tête » me dira la
Directrice de l’Abbaye. « Cette simulation
a généré beaucoup de stress malgré
tout ». Mais du « bon » stress également
puisque « de nombreux changements
sont intervenus » ; les équipes se sont
remémorées le scénario et ont transformé
en force, les faiblesses constatées.
Merci à toute l’équipe de l’EHPAD de
l’Abbaye pour leur accueil chaleureux et
leur participation à cet exercice. Vous
avez permis d’enrichir notre Plan bleu,
actuellement en cours de refonte.
Un exercice annuel et inopiné de simulation
de crise, dans l’un des établissements de l’AFP peut désormais être acté !
Préparation du débriefing avec l'ensemble du personnel.
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Point sur les événements entre le Médecin
coordonnateur, l'IDEC et la Directrice.
Ces échanges permettent aux
équipes de relater, d’expliquer et d’analyser
dans la mesure du possible, la
façon dont cette crise a été gérée. Un
débriefing à froid est alors convenu
dans les jours à venir, afin d’établir les
points forts et les points faibles de la
gestion de cette crise.
C’est aussi l’occasion de rappeler
que chacun doit être conscient de ses
gestes et actions bien souvent routiniers
et qu’un simple oubli peut avoir des
répercussions dramatiques pour toute la
communauté, résidents mais aussi salariés.
Tous ont compris et accueilli positivement
l’intérêt d’un tel exercice. La
Directrice, le médecin coordonnateur et
l’IDEC se sont ensuite réunis pour établir
un premier bilan de la matinée et
acter des actions à entreprendre rapidement.
Article rédigé par Marie-Laure Michel, Responsable juridique et administratif AFP – Marseille (BdR)

La vie du Groupe
L’Intranet du groupe AFP
Le grand chantier de modernisation de l’informatique à l’AFP connait une nouvelle étape
en cette fin d’année 2012. En effet, afin de toujours rendre les outils de travail,
de communication, d’information et bientôt de formation, plus accessibles à l’ensemble
des salariés, la Direction Générale a souhaité la mise en place d’un Intranet AFP.
Ainsi, chaque salarié pourra, à sa guise
et en toute autonomie, obtenir les différentes
informations qui lui sont nécessaires
pour sa carrière professionnelle :
sources légales, formulaires en ligne,
informations pratiques... Un identifiant
unique et un mot de passe associé permettront
à chacun d’accéder à toutes
les rubriques qui le concernent directement
selon son statut, son entité d’appartenance
et son établissement. Afin
de parfaire l’aspect pratique de cet
espace accessible depuis tout poste
informatique relié à internet, le Comité
d’entreprise de l’UES a décidé d’également
créer un espace dédié à l’attention
des salariés.
L’Intranet est un réseau informatique
local et privé qui permet de
construire une base d’informations
communes à l’ensemble des collaborateurs
d’une même entreprise. L’accès à
l’Intranet se fait via le site internet ; il est
exclusivement réservé aux salariés de
cette même entreprise. C’est un moyen
efficace pour avoir accès et partager des
informations sur différentes thématiques.
L’Intranet regroupe des documents
informatifs et également des
documents téléchargeables.
Chaque salarié du groupe AFP possèdera
un identifiant et un mot de passe
pour se connecter. Selon sa résidence et
son statut, il aura accès à différentes
informations ciblées.
L’Intranet du Groupe AFP se compose
de deux parties : Groupe AFP et
Comité d’Entreprise.
Groupe AFP
Dans cet espace, vous pourrez obtenir
des informations utiles sur votre carrière
professionnelle au sein du groupe
AFP, selon l’arborescence suivante :
Nouvel arrivant, Ma carrière, Moi et
l’AFP, Mon Groupe, Mon établissement
et Foire aux questions.
Nouvel arrivant donne accès au
Livret d’accueil du groupe, au
Règlement Intérieur de votre entité (AFP
ou DFP) ainsi qu’à l’ensemble des
accords collectifs concernant votre entité
et l’UES Foyers de Province.
Ma carrière permet de prendre
connaissance des offres d’emploi à
pourvoir au sein du Groupe. Vous pourrez
consulter la fiche de fonction et le
référentiel compétences de votre métier
ainsi que ceux de chacun des métiers du
Groupe. Vous trouverez des informations
sur le déroulement et les objectifs
des Entretiens Individuels Annuels (EIA).
Moi et l’AFP comprend différentes
thématiques.
- Liste des informations à transmettre à
l’employeur lors de l’embauche ou
d’un changement de situation.
- Rémunération : informations sur les
dates des virements de salaires, les
conditions de participation aux frais
de transport et d’obtention d’acompte
ou d’avance sur salaire.
- Avantages au sein du Groupe AFP : la
retraite supplémentaire, l’épargne
salariale, la prévoyance et la mutuelle,
les aides apportées aux salariés : PSYA
(cabinet spécialisé sur la prévention et
la gestion des risques psychosociaux,
numéro vert et gratuit), le 1%
Logement et les prêts salariés, ainsi
que sur les différents congés pour
évènements familiaux.
- Formation : renseignements sur les
différents dispositifs de formations
existants : le CIF, le DIF, la VAE et la
période de professionnalisation.
- Déplacements professionnels : formulaires
d’ordres de mission, de
demandes de remboursement frais et
d’avance sur frais.
Mon Groupe permet de consulter
l’organigramme du siège, les coordonnées
téléphoniques des différents
membres du siège ainsi que les Lettres
de la Direction Générale et de la
Présidence.
La Foire aux questions permet de
participer à des sujets de discussions
avec un système de « forum » classique.
Comité d’Entreprise
Cette rubrique vous permettra d’obtenir
des renseignements sur le fonctionnement
général du CE :
- son rôle,
- ses œuvres sociales (chèque cadeaux
naissance, mariage, retraite, colis
d’été, colis de fin d’année, chèque
cadeaux de Noël pour les enfants des
salariés),
- ses locations de mobil homes, etc.
- les critères d’attribution à ces différentes
offres.
Vous y trouverez :
- la liste des membres du CE,
- les convocations aux différentes
réunions et leurs comptes rendus.
Vous aurez également la possibilité
de vous adresser à un membre du CE
pour toute question et de « poster » un
commentaire sur la « Boîte à suggestions
».
Dès la mise en ligne de l’Intranet
AFP, fin décembre 2012, vous recevrez
vos identifiant et mot de passe personnels.
L’accès à l’Intranet pourra se faire
depuis n’importe quel poste informatique
connecté à internet ; un lien d’accès
direct est prévu sur la page d’accueil
du site du Groupe www.afp.asso.fr
Article rédigé par Camille Santoni, CorCom RH Siège – Marseille
La vie du Groupe
Hygiène et Sécurité : une nouvelle
mission pour Sylvie Cocco
Sylvie Cocco, Chargée de qualité AFP depuis septembre 2011, a été choisie pour être
la spécialiste du Siège en matière de prévention des risques professionnels
à compter du 1 er janvier 2013. Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus.
Avec la préparation aux évaluations
internes et externes, les salariés
AFP connaissent déjà votre mission
concernant le déploiement de
la démarche et des outils qualité
dans le Groupe. Mais quelles vont
être vos missions en matière
d’Hygiène et de Sécurité ?
Elles sont multiples ! Il faudra avant
tout coordonner et animer la prévention
des risques professionnels. Il s’agit
d’abord d’un travail de veille : je devrai
par exemple vérifier que chaque établissement
du groupe a un DUERP
(Document Unique d’Evaluation des
Risques Professionnels) écrit et à jour,
que le plan d’action issu de ce DUERP
est écrit et suivi. Ce document unique
doit être actualisé au moins tous les ans
et lors de tout changement dans les
procédés de travail ou en cas d’incident
notable. Il me faudra également veiller à
ce que les établissements mettent en
place des fiches de prévention avant
travaux, voire un plan de prévention.
Avec qui allez-vous travailler sur
ces différentes vérifications ?
Je serai à la fois en lien avec les résidences,
où un référent sécurité par établissement
sera l’interlocuteur des salariés
et avec le Service Ressources
Humaines du siège afin de travailler sur
différents thèmes tels que la pénibilité,
la prévention des risques psychosociaux
mais aussi sur les formations à
réaliser en e-learning ou en présentiel.
L’ensemble des ces actions visent à faire
progresser les connaissances des salariés
sur les problèmes de sécurité, diminuer
les accidents du travail et par
conséquence l’absentéisme mais aussi
améliorer les conditions de travail.
Je travaillerai aussi avec le service
juridique du Siège pour communiquer
et animer la mise en place des nouvelles
directives règlementaires. Enfin, je serai
en relation avec le CHSCT (Comité d'hygiène,
de sécurité et des conditions de
travail) sur des analyses de risques ponctuelles.
Bref, je ne serai pas seule !
Y a-t-il des moyens de diminuer
les accidents du travail ?
Il s’agit avant tout de créer des outils
de suivi des AT puis de mettre en place
des indicateurs de suivi des AT : leur fréquence,
leur gravité… Nous pourrons
ainsi notamment créer des graphiques
sur lesquels nous réaliserons une analyse
chaque année. Grâce à cet historique
des AT, les actions seront mieux ciblées
quant à l’amélioration de l’organisation
et de l’environnement de travail en
adaptant les conditions de travail des
salariés. Avec le CHSCT, nous pourrons
aussi rédiger des fiches pédagogiques
et des consignes de sécurité, mettre en
place des outils, comme des affiches, en
collaboration avec les référents pour la
prévention.
Toutes ces actions concernent
surtout la sécurité, qu’en est-il de
l’hygiène ?
Ces deux notions vont de pair! Ma
veille doit aussi porter sur le respect des
règles en matière d’hygiène. Cela passe
notamment par l’existence d’un plan
HACCP en cuisine, par la formation des
nouveaux salariés aux règles d’hygiène
et de sécurité. Le lancement par l’AFP
des formations en e-learning sera une
grande aide à ce sujet : il ne sera plus
nécessaire d’attendre une date de formation
disponible, les nouveaux salariés
pourront être (re)formés presque dès
leur arrivée !
Entretien réalisé par Alazaïs de Boissezon, Responsable de la Communication AFP
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Portrait d’un métier
Lucille Brau, psychologue
à l’EHPAD Laulade
Jeune diplômée, Lucille Brau a rejoint l’équipe de Laulade en septembre 2010 ;
c’est donc son premier poste en qualité de psychologue.
Elle travaille à mi-temps et réside à Montluçon, à 20 kilomètres de Budelière.
Fiche de fonction
Le psychologue en Ehpad assure un suivi psychologique individuel auprès de la personne âgée
accueillie. Il propose une activité d’évaluation psychologique permettant d’adapter avec l’ensemble de
l’équipe la prise en charge globale du résident. Le psychologue aide la personne âgée à accepter son
entrée en institution et à s’adapter à son nouvel environnement. Il écoute son mal être face au vieillissement
ou au handicap et le soutient. Le psychologue garantit l’autonomie psychique du résident dans le
respect de ses choix et de ses attentes. Le psychologue a également une place essentielle au sein des
équipes. Il participe à la vie institutionnelle (projet d’établissement, évaluation interne…).et informe et soutient
le personnel. Le psychologue propose aussi un soutien psychologique auprès des familles et les associe
pleinement à la prise en charge de la personne âgée. Interlocuteur de confiance pour la personne âgée,
la famille et le personnel, le psychologue fait partie intégrante du projet de vie du résident.
Que faisiez-vous AVANT AFP ?
J’ai suivi mes études en psychologie
pendant cinq ans à Tours dans le
centre-ouest de la France.
5 questions à Lucille Brau
COMMENT êtes vous devenue
psychologue ?
Devenir psychologue a été surtout
une volonté initiale de comprendre les
gens dans leur globalité. Volonté également
de participer à la promotion de
leur autonomie psychique et à la reconnaissance
de leur subjectivité.
Quelles sont les QUALITES dont
vous devez faire preuve ?
La qualité essentielle est l’empathie.
Il faut aborder le résident avec diplomatie,
avec calme, être à sa pleine et
entière écoute sans jugement. Analyser
et canaliser les faits rapportés par le
résident, ne pas s’impliquer, savoir
prendre du recul. Travailler en équipe
aussi bien avec le personnel de soin que
le personnel de service.
Lucille, lors d'une prise de notes à son bureau.
Une journée avec Lucille :
Mon planning de travail est organisé ainsi : une semaine de trois jours (lundi, mercredi et vendredi) et la semaine suivante
deux jours (mercredi et vendredi).
J’arrive à 9h00, ensuite je prends lecture des transmissions sur TITAN ou avec les infirmières et la direction jusqu’à 9h30.
- de 9h30 à 12h, je m’entretiens
avec les résidents,
- de 12h à 12h30, je prends des
notes et prépare les prises en charge,
- de 12h30 à 13h, je profite de ma
pause déjeuner.
Lucille en entretien avec un résident.
- de 13h30 à 14h, je procède à la
mise à jour des dossiers et des
prises de notes,
- de 14 h30 à 14h45, j’effectue les
transmissions avec l’équipe de
soins,
- de 14h45 à 16h15, il y a les activités
à visées thérapeutiques, de
nouveaux entretiens avec les résidents,
travail sur le projet de vie
avec le médecin-coordonnateur,
- de 16h15 à 16h30, j’effectue les
transmissions sur TITAN.
Comment imaginez-vous votre
métier dans l’AVENIR ?
En développement et en expansion
dans le secteur gérontologique en raison
d’un accroissement des pathologies
des fonctions cognitives. Du fait du
vieillissement de la population, les personnes
âgées seront de plus en plus
amenées à entrer en institution, ce qui
n’est pas forcément bien vécu, tout au
long du séjour, d’où l’intervention du
psychologue.
A titre personnel, je souhaiterais
développer des prises en charge destinées
à des personnes porteuses de
troubles cognitifs et du comportement,
notamment au sein du PASA qui va
bientôt ouvrir ses portes à Laulade.
Q u e l l e e s t v o t r e m e i l l e u r e
ANECDOTE ?
Une dame dépressive, polypathologique,
extrêmement négative quant à
ses capacités et potentialités qui, un
jour spontanément lors d’un entretien,
m’a fait remarquer qu’il fallait aussi voir
les améliorations et les choses positives.
Signe de l’avancée thérapeutique…
Pour conclure, je dirai que l'exercice de la fonction de psychologue s'inscrit dans une logique institutionnelle et pluridisciplinaire
et notamment dans le projet d'établissement.
Article rédigé par Marie-Claude Beaujon– CorCom de Laulade – Budelière (Creuse)
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Les partenaires de l’AFP
ONAC, Office National des Anciens
Combattants et Victimes de Guerre
Le 25 octobre dernier, La Bastide des Lavandins a reçu la visite de l’ONAC de Vaucluse
pour le renouvellement de sa labellisation Bleuet de France.
Le label «Bleuet de France» est
décerné à des établissements d’hébergement
pour personnes âgées d’un
haut niveau de qualité en termes de
sécurité, habitabilité, animation et projet
de vie, qui s’engagent à accueillir de
manière privilégiée un certain nombre
d’anciens combattants et de veuves de
guerre. Le Bleuet de France, géré par
l’ONAC (Office National des Anciens
Combattants et Victimes de Guerre) est
hautement symbolique puisqu’il incarne
les valeurs de Mémoire et de Solidarité.
C’est ainsi qu’à ce jour, trois de nos
établissements de Charente (Les
Doucets, Le Clos des Tours, L’Abbaye)
ont reçu ce label, ainsi que notre établissement
d’Apt (La Bastide des
Lavandins) dans le Vaucluse et qu’un
projet de labellisation pour l’ensemble
des établissements de l’association est
en cours.
Le jeudi 25 octobre, Patrick ANNE,
Directeur du service départemental de
l’ONAC de Vaucluse, accompagné
d’Evelyne Nagellen, Monique Nury et
Yves Largot ont visité La Bastide des
Lavandins afin de statuer, au printemps
prochain, sur le renouvellement de la
labellisation Bleuet de France.
M me NAGELLEN, M. LARGOT, M me NURY, M. ANNE.
Les couleurs hissées pour le comitéde l'ONAC.
Ils ont pu constater tous les nouveaux aménagements
qui ont été réalisés : réfection du grand restaurant
et du salon de musique ainsi que de la cage d’escalier.
Par ailleurs, Amparo Gimenez, notre directrice, les
a informés des projets à venir : achat de nouveau
mobilier, rénovation des chambres, création d’une
unité d’hébergement renforcée au premier étage avec
accès direct sur le jardin, création de chambres de
catégorie supérieure, remise en état des tisaneries des
étages.
Les travaux déjà réalisés les ont séduits et l’accueil
chaleureux qu’ils ont reçu les a confortés dans l’idée
que l’établissement méritait ce label.
La visite s’est achevée dans le parc pour une photo
devant le drapeau hissé pour l’occasion.
Article rédigé par Cathy Luciani – CorCom de La Bastide des Lavandins – Apt (Vaucluse)
Portrait d’un résident
Portrait de la doyenne
Madame Marie-Alexandrine Pinet
La doyenne de Las Mélaïes est née le 3 décembre 1906 à Lourdoueix Saint-Pierre, en Creuse.
Orpheline de sa maman à l’âge de 6 ans, c’est son papa qui l’élève seul
avec deux petites sœurs et un grand frère.
De son enfance et de son adolescence,
Madame Pinet en parle avec joie et
bonheur. Elle a reçu beaucoup d’amour
et n’a jamais manqué de rien ou même
de si peu durant les deux grandes
guerres (1914 – 1918 et 1939 – 1945).
Son incroyable mémoire lui permet
de faire d’innombrables récits de cette
époque. Elle sait captiver son public et a
l’art de raconter avec le sourire et les
yeux pétillants de joie ou de malice !
« Bien sûr, il y a eu des moments difficiles.
Cela n’a pas toujours été « rose »
mais il y avait tellement de gens autour
de moi pour qui cela était encore plus
dur » nous confie-t-elle. Lorsqu’on lui
demande ce qu’elle retient de cette jeunesse
: « C’est de l’admiration et du respect
pour mon père ».
Elle se marie le 23 avril
1927 avec un menuisier. Elle
sera femme d’artisan et ils
n’auront pas d’enfant. Mais la
famille est très importante
pour elle et les deux enfants de
sa sœur cadette seront les
siens dans son cœur. Veuve en
1985, elle va vivre seule chez
elle entourée de sa famille qui
lui rend de très nombreuses
visites. Elle va même prendre
soin, jusqu’en 2003, de sa plus
jeune sœur qui vit dans leur
commune de naissance ; commune
qu’elles n’ont jamais quittée.
Le 8 avril 2008, Madame Pinet entre
à Las Mélaïes où elle fête, huit mois plus
tard, ses 102 ans. Pas facile de s’adapter
à la collectivité et pourtant il lui suffit de
quelques semaines avec son caractère
généreux et positif pour s’intégrer.
Elle découvre le loto et y participe
chaque semaine, assiste à la messe
tous les mois. Les rencontres intergénérations
ont sa préférence ; les
enfants lui procurent une immense
joie. Elle aime chanter avec eux.
Jusqu’en 2012, Madame Pinet lit
Mariage de M me PINET 23 avril 1927.
1 er anniversaire à Las Mélaies 102 ans en 2008.
Juliette petite niece de la 5 ème generation.
jusqu’à quatre
livres par mois,
r o m a n s
d’amour et
autobiographies
en tous
genres. Mais
malgré ses
lunettes et les
éditions en gros
caractères, cela devient de plus en plus
difficile. Alors elle compense et participe,
comme en octobre dernier, à un atelier
« écriture et poèmes » qui devrait
paraître dans un recueil au Cercle
Poétique du Montmorillonnais.
De cette dame, qui fêtera ses 106
ans bientôt, nous retenons admiration
et grand respect.
Merci Madame Pinet pour votre
appétit de la vie.
Article rédigé par Sylvie Pardoux - CorCom de Las Mélaïes – Bonnat (Creuse)
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Personnel et non confidentiel
Nouvelles de la famille AFP
EMBAUCHES
Nous souhaitons la bienvenue aux
salariés ayant rejoint le groupe AFP.
Ont été embauchés et titularisés,
au sein du Groupe, à l’issue de leur
période d’essai :
En août 2012
- Julie CHETANEAU, Infirmière
au Clos des Tours ;
- Leslie DELOUME, Aide médico psychologique
de nuit à Pierre Péricard ;
- Priscillia HABEREY, Aide soignante aux
Doucets ;
- Sonia HALARD, Aide médico psychologique
aux Logis du Nivernais ;
- Sarah HERY, Employée de service de
nuit aux Doucets ;
- Céline HUBERT, Infirmière à l’Abbaye ;
- Déborah LABORDE, Employée de
service de nuit aux Doucets ;
- Maria LAUPUA, Employée de service
aux Aures ;
- Nelly PINOGES, Aide soignante
de nuit aux Doucets ;
- Sylviane THOMAS, Aide soignante
au Clos des Tours ;
- Sabrina VERRIER, Infirmière
à la Source.
En septembre 2012
- Laurie BERENGUER, Auxiliaire de vie
à la Bastide du Chevrier ;
- Aurélie BERGE, Infirmière
à Saint Thibault ;
- Emilie BRANCHU, Aide soignante
de nuit à Sainte Clothilde ;
- Vanessa CHARRIER, Aide soignante
à Sainte Clothilde ;
- Carole CHAUMILLON, Aide médico
psychologique de nuit à Sainte
Clothilde ;
- Marie-Aude CHEYROU, Aide soignante
de nuit à Saint Thibault ;
- Laurence COUSIN, Cuisinière
au Pontreau ;
- Christine DE AZEVEDO, Aide soignante
à la Bastide du Chevrier ;
- Floriane FABIEN, Aide soignante
à la Source ;
- Danièle FLEURY, Aide soignante
à Pierre Péricard ;
- Valérie FLEURY, Aide soignante
à Sainte Clothilde ;
- Alexandra GARREAU, Aide soignante
à Sainte Clothilde ;
- Magalie GROS, Auxiliaire de vie
à Pierre Péricard ;
- Harmonie LOISEAU, Aide soignante
à Pierre Péricard ;
- Sonia MAHDJOUB, Aide soignante
à Laulade ;
- Jerome OLIVIER, Cuisinier à la Bastide
du Chevrier ;
- Benoit PASQUIER, Cuisinier
à Sainte Clothilde ;
- Stéphanie PAYAN, Aide soignante
à la Calanque ;
- Valérie THUBERT, Aide médico
psychologique à la Génolliere.
En octobre 2012
- Estelle ABABSA, Aide soignante
aux Aures ;
- Françoise BELANGER, Infirmière
à la Source ;
- Véronique BOIRON, Employée
de service à Las Mélaïes ;
- Maryse CHABOISSEAU, Aide soignante
à la Génolliere ;
- Marjorie CORBANI, Infirmière
à la Bastide du Chevrier ;
- Véronique CRETET, Infirmière référente
au Clos des Tours ;
- Brigitte DELAPLANCHE, Infirmière
à la Source ;
- Yvan DENIS, Cuisinier à Pierre Péricard ;
- Angélique FONTENEAU, Aide soignante
à l’Abbaye ;
- Marie JACQUET, Employée de service
de nuit à Saint Thibault ;
- Amandine JASINSKAS Aide soignante
à la Bastide du Chevrier ;
- Caroline LARRET, Aide médico psychologique
aux Doucets ;
- Aurore MASSICARD, Aide soignante
à Las Mélaïes ;
- Estelle PETRAULT, Infirmière
à Sainte Clothilde ;
- Edwige PITEAU, Psychologue
au Clos des Tours ;
- Mina SAINTEBARBE, Aide médicopsychologique
à la Bastide des
Lavandins ;
- Hanaa SARAZIN, AAPAPD
au Pontreau.
Félicitations aux salariés ayant obtenu
un diplôme.
SST
Ont été formés au “Sauveteur
Secourisme du Travail” (SST)
Pontreau : Marie-Ange CHAUVET ;
Abbaye : Sandrine DESVARD,
Pontreau : Sylvie GUERRE ;
Saint Thibault : Karine GUILLOTEAU ;
Abbaye : Didier JOSSEAUME
Abbaye : Marie-Christine RENON,
Saint Thibault : Daniel SASTRE.
“Attestation de Formation aux
Gestes et Soins d’Urgence” (AFGSU)
La Bastide du Chevrier :
Laurie BERENGUER ;
Las Mélaïes : Catherine BOURCY ;
La Calanque : Rabéa BRAHITI ;
La Source : Régina BURKARDT ;
Les Logis du Nivernais :
Valérie DUBUIT-PRUGNAUD ;
Les Logis du Nivernais :
Martine DUCEAU ;
La Source : Laurianne GARCIA ;
Les logis du Nivernais :
Sonia HALARD.
La Presqu’île : Evelyne KASTEN ;
La Source : Natacha NISSEN ;
La Bastide du Chevrier :
Catherine VILETTE ;
La Bastide du Chevrier :
Colette VULPIAN.
Ont été formés et ont réussi à l’examen
« Service de Sécurite Incendie
et d’Assistance aux Personnes »
(SSIAP) :
Le Clos Saint Roch : Jérôme CHAMUEL
MÉDAILLE DU TRAVAIL
- Médaille d’or (35 ans) :
Octobre 2012 : Lucienne BENOIT-FILIPPI,
Assistante du Directeur Général au
siège.
Novembre 2012 : Christiane FAUVET,
Infirmière à la Péronniere.
- Médaille de Vermeil (30 ans) :
Novembre 2012 : Christine AUDIBERT,
Infirmière à la Péronière.
- Médaille d’argent (20 ans) :
Novembre 2012 : Patricia VERCELLIN,
Aide Médico Psychologique de nuit à la
Bastide des Lavandins.
Ilona.
Nathan.
MARIAGE
Tous nos vœux de bonheur.
Le 18 août 2012 :
Didier DUBOIS, Technicien de maintenance
du Clos Adler épouse Mireille
PION
Le 1 er septembre 2012 :
Cécilia CHOVERO, Psychologue à la
Génollière épouse Nicolas MARCHIVE
NAISSANCES
La famille AFP s’agrandit.
Le 16 juin 2012 : Kaylan,
fils de Célia MARTIN, aide-soignante à
la Bastide des Lavandins
Le 19 juin 2012 : Léana,
fille de Karine DAUGE, Aide cuisinière
à la résidence Les Doucets
Le 03 août 2012 : Nathan,
fils de Christelle DOUBLET, directrice
adjointe à la Source
Le 16 août 2012 : Ilona,
fille de Honorine FOUILLET, Aide
Médico Psychologique au Clos Adler
Le 21 aout 2012 : Elaïa,
fille de Céline RUTAULT, Infirmière à la
résidence au Pré Saint Jean
Kaylan.
Rubrique rédigée par Camille Santoni, CorCom Ressources Humaines et tous les Corcoms !
Elaïa.
Léana.
N’hésitez pas à donner
des photos à votre Corcom
pour égayer cette rubrique !
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