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art moderne
et contemporain d’Afrique
26 mai 2008 à 19h00
Vente à la
Maison
Fondation
de ventes
Dosne-Thiers
aux enchères
Consultant : Raoul Mahé
Tél : 06 15 35 12 46
166, rue Etienne Marcel
93100 Montreuil
Tél : +33 (0)1 48 57 91 46

INDEX DE LA VENTE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’AFRIQUE
Les numéros de lots en rouge renvoient à des notes biographiques.
- ABOUDRAMANE 227, 228
- AKSOUH MOHAMED 287, 288
- ANONYME 312, 313, 314, 315, 316, 317, 318, 319, 320,
321, 322, 326
- ASSADEDDINE MOSTAPHA 291
- ASTON 230, 234
- BELL DEBORAH 297, 299, 305
- BELLOUL DJAMILA 283, 284
- BRULY BOUABRE FREDERIC 223
- CAMARA BENGALI 246
- CAMARA SEYNI AWA 231, 232, 235, 252, 253
- CATHERINE NORMAN 295, 298, 306
- CHALABI LEÏLA 281, 282
- CHANEL DIAGNE 308, 309, 310, 311
- CISSE SOLY 248, 249, 250, 251
- CLARKE BRUCE 307
- CLEMENT 259, 260
- COLLECTIF D’ARTISTES 296
- DIALLO CHEIK 275, 276, 277, 278
- DICKO SAÏDOU 206, 207, 208, 209, 210, 211, 212
- DOSSOU LASSISSI 238
- DÜKÜ ERNEST 243, 244
- FALL BIRAHIM dit MBIDA 323
- FAYE BALTHAZAR 274
- GHATTABA JOSEPH dit JOE BIG BIG 240, 241, 242
- IXA RISSA 224, 226
- KANDA 245, 256
- KATANGA NONO 213, 214, 215, 216, 217, 218, 219
- LAMBEAU JEAN-LUC 200, 201, 202, 203, 204, 205
- LILANGA DI NYAMA GEORGES 264, 265, 268, 269
- LOBA 325
- MADAMOMBE COLLEEN 266
- MARDAY EGBERT 300, 301, 302
- MESLI CHOUKRI 289, 290
- MESRINE DO 239
- METSOKO YAO 233, 236, 237
- MOKE Monsengwo Kejwanfi, dit MOKE 254, 257
- MOSCHETTI JEAN-CLAUDE 220, 221
- NAMBOZOUINA JOËL 261
- NGOM ALEXIS 324
- PUME FRANCIS dit BILEX 270
- RAHIM 225
- RAHMOUN THILELI 292, 293
- RALOMBO 303
- SAKHO MOUSSA 271, 272, 273
- SAMBA Wa Mbimba N' Zinga Nusi Masi Ndo dit CHERI SAMBA
247, 258
- SEBIDI HELEN 304
- SEMTATI BENYOUNES 294
- SOUMAH NABY LAYE dit NABISCO 255
- TAKAWIRA LAZARUS 267
- TAZARIN HAMOU AIT 286
- TIMAR MYRNA 279, 280
- TOKOUDAGBA CYPRIEN 222, 229
- TOUAMI NADIA 285
- WAMBETI DIEUDONNE SANNA 262, 263

JEAN-LUC LAMBEAU (GUADELOUPE, 1966).
Vit et travaille à Paris. Autodidacte et
passionné par la photo, Jean-Luc lambeau
alors âgé de quatorze ans intègre le club
photo de Sarcelles sous la direction du
photographe Robert Delpie, puis une école
de photo « Studio de l'Image » à Paris (1987-
1988).
En 1989, il est photographe au sein de son
régiment de l'armée de terre durant son
service militaire à Pontoise.
En 1991, il monte lui-même un club de photo
à Sarcelles pour communiquer sa passion.
Il travaille sur plusieurs thèmes et de son
regard il nous propose des modèles habillés
avec des masques, tissus et bijoux africains
dans un univers bien à lui.
EXPOSITION :
1997 : Paris Photo, Carroussel du Louvre.
200 201
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 200 à
205.
200
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur
papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
201
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur
papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
202
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur
papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
203
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
204
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
205
JEAN-LUC LAMBEAU
Sans titre
Tirage argentique noir et blanc sur papier baryté. 50 x 40 cm.
2008. Signé, daté et numéroté 1/6.
200 / 300 €
202 203
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 79

SAÏDOU DICKO (BURKINA FASO, 1979). Vit et travaille à Dakar.
A l'âge de cinq ans, Dicko, berger Peulh, apprend à dessiner
en recueillant les ombres de ses moutons sur les sols du Sahel.
À l'âge de neuf ans, il part à Ouagadougou pour aller à
l'école mais il préfère apprendre à sa manière et fait l'école
buissonnière. Pour rester en contact avec les enfants de son
quartier et pour attirer leur attention, il crée un vidéo club en
ombres chinoises, projetant les ombres sur les murs du quartier.
Pendant toute son adolescence, Dicko enchaîne les petits boulots
pour s'acheter ses fournitures et pour continuer à peindre
et à dessiner.
En 2003, il vend ses œuvres aux clients de l'hôtel du Pavillon
vert où il travaille. Parallèlement, il crée une galerie chez lui en
reconstituant une case Peulh traditionnelle où il expose ses
tableaux réalisés uniquement à partir de pigments naturels. En
2005, Dicko décide de partir au Sénégal pour découvrir d'autres
horizons, et se met à la photographie pour faire partager
sa vision de l'ombre à tout le monde : « Pour moi, c'est l'ombre
qui m'a permis d'apprendre à dessiner et c'est comme l'enfant
d'un voisin qui venait me rendre visite. Cet enfant m'a
donné l'amour des enfants et l'envie d'en avoir. Je me suis alors
mis à chercher une femme et je l'ai trouvée, c'est ma peinture.
Nous avons fait des enfants ensemble et ce sont mes photos
d'ombres. Qui dit que ce n'est pas bon de faire beaucoup
d'enfants ? Faux, il suffit juste de penser à leur avenir auparavant.
Ma femme et moi, nous avons beaucoup d'enfants et
nous continuons à en faire ».
Aujourd'hui à Dakar, il vole les ombres des gens et des animaux
sur les sols et les murs de la ville. Il choisit d'abord le
fond et ensuite il saisit la silhouette des gens, leurs attitudes,
leurs postures, leurs allures. Parfois déformées, ses ombres peuvent
faire penser à des créatures imaginaires ou de l'au-delà.
Aucune de ses photos numériques n'est recadrée ou retouchée.
206
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2006 : Biennale OFF Dak'art 06, Pôle linguistique de l'Institut
français, Dakar, Sénégal.
2006 : La galerie La Vénerie- Espace Delvaux, Bruxelles, Belgique.
Exposition pendant la Quinzaine Africaine.
2006 : Saint-Domingue, 1er festival ACP (groupe des Etats
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique).
2006 : Exposition collective à la Fondation Jean-Paul Blachère,
Apt, France.
2007 : Exposition collective à la Foire Internationale d'Art
206
Contemporain, ARTMADRID, Galerie Africaine -
SAÏDOU DICKO
Visibilité Noire, Madrid, Espagne.
2007 : Théâtre Flamand KVS, Bruxelles, Belgique. Exposition
Le pilier
et sortie du livre « Le Voleur d'Ombres » avec Africalia.
Tirage numérique couleur sur isorel. 60 x 45 cm.
SÉLECTIONS ET DISTINCTIONS :
2006. Signé, daté et numéroté 3/6 au dos.
2006 : Biennale OFF de l'art Africain Contemporain, Dak'art
2006, Dakar, Sénégal.
300 / 500 €
Lauréat au prix de la Fondation Jean-Paul Blachère.
2007 : Sélection internationale aux 7èmes Rencontres
Reproduit dans l'ouvrage Le voleur d'ombres, Saïdou Dicko,
Africaines de la Photographie de Bamako,
Africalia Editions et Roularta Books, 2007, p. 100.
Bamako/Mali. Lauréat au prix de l'Agence
Intergouvernementale de la Francophonie.
207
BIBLIOGRAPHIE :
SAÏDOU DICKO
Bamako 2007, VIIème rencontres africaines de la photographie,
Dans la ville et au-delà, Culturesfrance, Editions Marval, Paris,
Un pied
2007, p. 13, 52, 53 et 249.
Tirage numérique couleur sur isorel. 60 x 45 cm.
Saïdou Dicko, Le voleur d'ombres, Africalia Editions et Roularta
Books, Bibliothèque Royale, Belgique, 2007, 111 p.
2006. Signé, daté et numéroté 1/6 au dos.
PROVENANCE :
300 / 500 €
Collection de l'artiste pour les lots 206 à 212.
80 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

208
SAÏDOU DICKO
Les barils
Tirage numérique couleur sur isorel. 45 x 60 cm.
2006. Signé, daté et numéroté 3/6 au dos.
300 / 500 €
Reproduit dans l'ouvrage Le voleur d'ombres, Saïdou
Dicko, Africalia Editions et Roularta Books, 2007,
p.106 et couverture.
209
SAÏDOU DICKO
La pousseuse d'eau
Tirage numérique couleur sur isorel. 45 x 60 cm.
2006. Signé, daté et numéroté 4/6 au dos.
208
300 / 500 €
Reproduit dans l'ouvrage Le voleur d'ombres, Saïdou Dicko,
Africalia Editions et Roularta Books, 2007, p.82.
210
SAÏDOU DICKO
Tabaski avant
Tirage numérique couleur sur isorel. 45 x 60 cm.
2006. Signé, daté et numéroté 4/6 au dos.
300 / 500 €
Reproduit dans l'ouvrage Le voleur d'ombres, Saïdou
Dicko, Africalia Editions et Roularta Books, 2007,
p. 36.
209
211
SAÏDOU DICKO
Le panier
Tirage numérique couleur sur isorel. 45 x 60 cm.
2006. Signé, daté et numéroté 1/6 au dos.
300 / 500 €
212
SAÏDOU DICKO
Les enfants
Tirage numérique couleur sur isorel. 60 x 45 cm.
2006. Signé, daté et numéroté 4/6 au dos.
300 / 500 €
210
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 81

214 215
NONO KATANGA MUZEMBE KACHA (RDC, 1977). Vit et travaille
à Kinshasa. Il a suivi des études d'architecture d'intérieur à
l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa jusqu'en 2002.
Créateur de mobilier design, Katanga est attiré par la
photographie. Cette dernière est une passion à part qui lui a
permis de suivre d'autres aventures plastiques individuelles. A
la fois, photographe, comédien et performer, Nono Katanga
se met en scène tout en nous mimant une foule de personnes
à son image. A travers ses autoportraits photographiques en
situation, il retranscrit ce qu'il ressent face aux événements, à
des attitudes, et à des expressions de la vie quotidienne des
gens au Congo. « Je pose un regard positif sur le vécu
quotidien du peuple » dit-il, « Et, pour y parvenir, je me
photographie moi-même ». Chaque cliché développe un
thème particulier.
BIBLIOGRAPHIE :
Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, La
Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p.182 à 185.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 213 à 219.
213
NONO KATANGA
Deux logiques s'affrontent le 29 octobre (Kabila
et Bemba pour les élections présidentielles)
Tirage argentique noir et blanc. 30 x 40 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 2/4 au dos.
300 / 400 €
214
NONO KATANGA
Attitude de la communauté internationale
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 1/4 au dos.
300 / 400 €
Reproduit dans l'ouvrage de Roger Pierre Turine, Les Arts du
Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles,
2007, p.183.
215
NONO KATANGA
Afrique réveille-toi!
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 1/4 au dos.
300 / 400 €
Reproduit dans l'ouvrage de Roger Pierre Turine, Les Arts du
Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles,
2007, p.183 et couverture.
82 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

216 218
216
NONO KATANGA
Ne regarde pas mon fils
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 1/4 au dos.
300 / 400 €
Reproduit dans l'ouvrage de Roger Pierre Turine, Les Arts du
Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles,
2007, p.183.
217
NONO KATANGA
Regard positif sur l'Afrique
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 1/4 au dos.
300 / 400 €
218
NONO KATANGA
La photo de ma femme
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 2/4 au dos.
300 / 400 €
Reproduit dans l'ouvrage de Roger Pierre Turine, Les Arts du
Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles,
2007, p.184.
219
NONO KATANGA
Dites tout sauf…
Tirage argentique noir et blanc. 40 x 30 cm.
2006. Signé, titré, daté et numéroté 2/4 au dos.
300 / 400 €
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 83

220
220
JEAN-CLAUDE MOSCHETTI
Avoun nou ti, triptyque n°1.
Série des Egunguns.
Tirage lambda couleur, montage diasec sur
dibond. 100 x 200 cm.
2008. Signé, titré, daté et numéroté 1/5 au dos.
2 500 / 3 500 €
221
JEAN-CLAUDE MOSCHETTI
Igbale Irin N'la, portrait n°1.
Série des Egunguns.
Tirage lambda couleur, montage diasec sur
dibond. 118 x 149 cm.
2008. Signé, titré, daté et numéroté 1/5 au dos.
2 000 / 3 000 €
MOSCHETTI JEAN-CLAUDE (FRANCE, 1967). Formé à
l'INSAS de Bruxelles, il s'intéresse depuis plusieurs
années aux phénomènes religieux en Afrique. Il a participé
au festival « Visa pour l'image » à Perpignan ainsi
qu'au « Noorderlicht Photofestival » aux Pays-Bas avec
la série « Egunguns ».
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France, pour les lots 221 et 222.
221
84 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

222
CYPRIEN TOKOUDAGBA
Vodoun dangbe
Acrylique sur toile. 130 x 208 cm.
2007. Signée en bas à droite.
2 500 / 3 500 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
CYPRIEN TOKOUDAGBA (ABOMEY, BÉNIN, 1939). Vit et travaille
à Abomey. Il expérimente plusieurs techniques artistiques : la
peinture, la fresque, la sculpture… Il collabore à la restauration
de palais et de musées ce qui lui permet de s'imprégner des
riches traditions artistiques du Bénin redessinées par le
découpage colonial. Il effectue également la décoration de
nombreux édifices vaudous, temples privés ou institutionnels,
des plus modestes aux plus élaborés. Ses sculptures sont issues
de la tradition béninoise, souvent anthropomorphiques et
monumentales. Depuis 1989, il réalise des peintures sur toile
dans lesquelles il associe avec une grande liberté, les
emblèmes des rois, les symboles des divinités (Terre, Feu, Eau,
Air) et les objets liés à sa culture. Les combinaisons des figures,
des objets et des signes donnent à ses tableaux l'aspect de
curieux rébus.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1995 : Cyprien Tokoudagba, IFA-Gallery, Bonn, Stuttgart,
Allemagne.
1996 : Biennale de Sao Paulo, Brésil.
2003 : Transvangarde, Contemporary Art from Around the
Planet, Kulturbrauerey, Berlin, Allemagne.
2004 - 2006 : Africa Remix, Düsseldorf, Londres, Paris, Tokyo.
2006 : Cyprien Tokoudagba, Fondation Zinsou, Cotonou,
Bénin.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, 25 mai-8 août 2005, Centre Georges
Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005,
p. 168-169.
Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre, éditions du
Centre Pompidou, Paris, 1989, p. 242-243.
André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de
Jean Pigozzi, Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005. 365 p.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 85

223
FREDERIC BRULY BOUABRE
Un arbre bordeaulais conçu en taie d'oreiller
Crayons de couleurs et stylo bille sur papier.
28,5 x 15 cm.
Signé et daté 1993 en bas.
4 000 / 7 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Paris.
FREDERIC BRULY BOUABRE (CÔTE D'IVOIRE, 1923). Vit et travaille
à Abidjan. Frédéric Bruly Bouabre travaille comme employé
dans l'administration quand en 1948 il est frappé par une
vision divine qui le pousse à reprendre le récit de l'histoire
humaine. Il devient prophète et se voue à l'enseignement des
vérités divines qui lui sont communiquées en rêve. Il les note et
y puise sa morale, sa philosophie, sa doctrine et sa création
artistique. Il crée en 1956 son propre alphabet bété, qui
donnera lieu à une de ses séries de dessins, et son art est
inspiré de son environnement. Ses œuvres, dans lesquelles il
représente sa version du monde, sont pour l'essentiel conçues
sur le même principe : des fiches au format d'une carte postale
associant une image et une légende qui l'encadre, prenant
parfois l'allure de proverbe ou de parole de sagesse. Elles sont
invariablement dessinées au stylo bille et aux crayons de
couleurs sur papier cartonné.
223
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1989 : Magiciens de la terre, Centre Georges Pompidou,
Paris.
1994 : Frédéric Bruly Bouabre, Ginza Art Space, Shiseido
Co Ltd., Tokyo, Japon.
1995 : Serpentine Gallery, Londres, Royaume-Uni.
1995 : Centre américain, Paris, France.
1995 : Dia Center for the Arts, New-York, Etats-Unis.
2002 : Documenta XI, Kassel, Allemagne.
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre, éditions du
Centre Pompidou, Paris, 1989, p. 108-109.
Africa Remix, 25 mai - 8 août 2005, Centre Georges
Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p.
164-165 et 313.
N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du
XXème siècle, Revue Noire, Paris, 2001, p. 132-133.
224
224
86 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
IXA RISSA
Tihoussay
Huile sur toile. 149 x 114 cm.
2007. Signée dans la partie centrale à droite.
1 800 / 2 200 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.

225
RAHIM
Chili Sarki
Huile sur toile. 155 x 193 cm.
2007. Signée en bas à droite.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
RAHIM (NIGER, 1988). Vit et travaille à
Niamey. Rahim est un jeune artiste
autodidacte tout juste âgé de vingt
ans. Sur ses toiles, Rahim peint des
motifs géométriques stylisés qu'il
combine parfois avec des symboles ou
des personnages issus des fables de la
culture haoussa.
225
226
IXA RISSA
Etrane
Huile sur toile. 129 x 99 cm.
2007. Signée en bas à droite.
1 800 / 2 200 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
IXA RISSA (NIGER,1946). Vit et travaille à Niamey. Sa peinture
s'articule autour de la culture touareg dont il intègre, dans ses
œuvres, aussi bien les symboles traditionnels que l'alphabet
tifinagh ou les objets de parures. Il décrit ainsi son travail : « Au
sein de la famille, les hommes et les femmes m'enseignaient
l'Histoire touarègue et m'initiaient à l'art et à l'écriture
tamachek. Je dessinais sur le sable. Puis parti à Niamey en
1959, j'ai continué à dessiner sur tous les supports à ma
disposition. Lors de mes rencontres avec d'autres artistes, j'ai
pu observer et apprendre différentes techniques de peintures.
Je vis et travaille, je milite, dans le but que la culture touarègue
ne disparaisse pas et continue à vivre en gardant son essence
: le respect des traditions et des Hommes ».
226
EXPOSITIONS :
1989 : Façades imaginaires, Grenoble.
2007 : Rissa Ixa, Centre franco-nigérien Jean Rouche,
Niamey, Niger.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 87

227
228
227
88 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
ABOUDRAMANE (CÔTE D'IVOIRE, 1961). Vit et travaille à Paris. Il a reçu une formation
d'ébéniste et émigre en France en 1984. Il vient s'installer à Paris en 1988 où il
commence l'apprentissage de la sculpture. Il réalise alors sa première maquette. C'est le
début d'une longue série d'œuvres qu'il nomme « sculpture-mémoire » parce qu'elles sont
pour lui le souvenir nostalgique du pays qui l'a vu naître et le reflet d'une « Afrique en
train de disparaître ». Il crée donc des univers miniatures à l'intérieur desquels il range,
comme dans un coffret, des « trésors », petits objets, souvenirs personnels qui lui
rappellent l'enfance, le pays, la famille. Aujourd'hui, Aboudramane se consacre à de
nouvelles explorations spatiales en réalisant des totems, sculptures alliant différents
matériaux.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1991 : Galerie Maine Durieu, Paris 6ème, France.
1998 : Biennale de Dakar, Sénégal.
1998 : Der Neue Geist Afrikas, Galerie Peter Herman, Landshut, Allemagne.
2007 : Terre Noire, Musée Maurice Denis, Saint Germain en Laye, France.
ABOUDRAMANE
La princesse
Technique mixte.
81 x 53 x 53 cm.
2006. Signée sous la base.
4 500 / 5 500 €
PROVENANCE :
Collection de M. Barrand, Paris.
ABOUDRAMANE
Sans Titre
Technique mixte.
51 x 37,5 x 30 cm.
1992. Signé sous la base.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Liotard, Marseille.
BIBLIOGRAPHIE :
Terre Noire Ousmane Sow et les tendances
de la sculpture africaine aujourd'hui,
Musée départemental Maurice Denis, le
Prieuré, Somogy éditions d'Art, Paris,
2007, p. 18 à 23.
N'Goné Fall et Jean Louis Pivin,
Anthologie de l'Art Africain du XXème
siècle, Revue Noire, Paris, 2001,
p. 340.
Aboudramane, Murs-Murs de Terre,
Galerie Maine Durieu, Paris, 1991.
Aboudramane, Galerie Praz-Dellavallade,
1992.

229
229
CYPRIEN TOKOUDAGBA
Agassou
Acrylique sur toile. 129 x 235 cm.
2007. Signée en bas à droite.
2 500 / 3 500 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
230
ASTON
Goho
Technique mixte. (Assemblage de matériaux de récupération
: plastique, fer, perles de verre). Installation
électrique. 128 x 37 x 36 cm.
2007. Signée sur une face au centre.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
ASTON (BENIN, 1964). Vit et travaille à Cotonou. Plasticien et
musicien, son travail est tout d'abord le fruit d'un art du recyclage
hors du commun. Il représente aussi bien des scènes du
quotidien que des sujets politique et historique, tout comme son
installation en 2007 au musée afro-brésilien de Sao Paulo
(Brésil) intitulée : « Inutile et stupide », sur le thème de l'esclavage.
Il réinterprète aussi, à travers ses sculptures en perles de
verre du Ghana, le panthéon vaudou omniprésent au Bénin.
230
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 89

231 232
231
SEYNI AWA CAMARA
Aminata
Terre cuite. 45 x 45 x 20 cm.
2000.
2 500 / 3 000 €
232
SEYNI AWA CAMARA
Taxi brousse (Oussouye-Edioungou)
Terre cuite. 53 x 62 x 24 cm.
2000.
3 000 / 4 000 €
Selon le souhait de la propriétaire de l'ensemble des œuvres
de Seyni Camara présentées dans ce catalogue, les fonds de
la vente de ces terres cuites iront à l'association Echanges et
Partage, crée par Monique et Fernand Bataille en 1985 pour
le développement intégré principalement en Casamance. Ces
fonds participeront à la création d'un atelier d'accueil pour
l'apprentissage du travail de la terre et de la technique de la
poterie afin que les femmes puissent continuer à vivre
localement de ce travail.
SEYNI AWA CAMARA (SÉNÉGAL, 1945). Vit et travaille en
Casamance, au sud du Sénégal dans le village de Bignona.
Elle manifeste son extravagance, ses fantasmes et les « mauvais
esprits » qui l'animent dans ses personnages énigmatiques
mi-hommes, mi-femmes, mi-monstres, accouchant de petits
rejetons espiègles et effrontés. Dans l'œuvre de Seni Camara
le mystique côtoie le profane, le réel l'imaginaire. Elle fait surgir
du modelage de la terre : la tendresse, le sourire d'une mère,
la rudesse de la matière, les êtres de la forêt, des camions où
la femme tient le volant, les animaux de la brousse, ou des
autos aux roues en forme de fleurs. Elle se moque des normes
et donne libre cours à toutes les fantaisies. C'est dans un four
très rudimentaire, un simple trou creusé devant sa maison
qu'elle cuit ses créatures, ses sculptures érotiques et autres
monstres, dont certaines peuvent atteindre jusqu'à un mètre. Elle
est considérée actuellement comme la plus grande artiste
potière « art brut » d'Afrique.
EXPOSITIONS :
1989 : Magiciens de la terre, Centre Georges Pompidou, Paris.
2004 : Solitude d'argile, galerie Tilène, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain du
XXème siècle, Revue Noire, Paris, 2001, p.330.
Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre, éditions du
Centre Pompidou, Paris, 1989, p.112 à 113.
André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de
Jean Pigozzi, Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005.
PROVENANCE :
Collection de Mme Bataille, France, pour les lots 231 et 232.
90 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

233
YAO METSOKO
Dualité 1
Acrylique sur toile. 70 x 50 cm.
2006. Signée sur le côté droit.
400 / 600 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
YAO METSOKO (TOGO, 1965). Vit et travaille à Paris. Les
peintures et sculptures de Yao se font dans l'articulation et la
dialectique de « l'enracinement » et du « rayonnement ». Ses
sources d'inspirations et ses thèmes reflètent bien son approche
protéiforme : la femme, les mystères de la vie, les mythes
ancestraux et la nature humaine. Il a obtenu le Premier Prix de
modelage à la première Biennale Internationale de sculptures
contemporaines de Nolay (Bourgogne) et a participé en
2007 à l'exposition « Fenêtre sur l'Afrique » à Paris.
234
234
ASTON
Blo
Perles de verre sur métal. 107 x 59 x 39 cm.
2008.
3 000 / 4 000 €
PROVENANCE :
Galerie Degbomey, France.
235
SEYNI AWA CAMARA
Sans titre
Terre cuite. 46 x 50 x 34 cm.
2000.
2 500 / 3 000 €
233
PROVENANCE :
Collection de Mme Bataille, France.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 91

238
236
236
YAO METSOKO
Hommage à l'Awale
Technique mixte. 84 x 100 x 40 cm.
2003. Signée à la base.
2 500 / 3 500 €
237
YAO METSOKO
Dualité 2
Acrylique sur toile. 70 x 50 cm.
2006. Signée sur le côté droit.
400 / 600 €
92 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
LASSISSI DOSSOU
Masque « gelede »
Sculpture sur bois peint.
45 x 27 x 30 cm.
Signée D.L. à l'intérieur du masque.
500 / 700 €
PROVENANCE :
Collection privée, France.
LASSISSI DOSSOU (BÉNIN). Vit et travaille au
Bénin. C'est le frère du célèbre sculpteur de
masques « gelede » Amidou Dossou. Comme
son aîné, Lassissi crée des masques selon la
vieille tradition de l'art Yoruba du Nigéria et
des Nago du Bénin. Il utilise également des
colorants industriels pour les peindre.
238

239
DO MESRINE
Sans titre
Sculpture technique mixte : cuir,
cauris, miroir, perles et divers.
160 x 70 x 60 cm.
1990. Signée et datée sur
l'intérieur du pied droit.
6 000 / 8 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
DO MESRINE (FRANCE, 1955). Vit et
travaille en France. Après une enfance
africaine dans laquelle il puise de
précieuses visions du monde, cet artiste
Franco-Togolais fait son apprentissage
technique à l'école des Beaux-Arts de
Bourges et commence ses activités par
la peinture et la décoration. Dans les
années 1980, il ajoute la sculpture à ses
talents en pratiquant d'abord le papier
mâché seul, puis recouvert de cuir tanné
selon la tradition Peulh, ce qui donne à
ses œuvres une présence lumineuse
étonnante. On y retrouve ainsi la terre
cuivrée d'Afrique, le crépuscule
rougeoyant des savanes et la peau
ambrée des beautés africaines. Depuis
le milieu des années 80, Do Mesrine
compte à son actif plus de quarante
expositions collectives et individuelles en
France et à l'étranger.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 93

JOSEPH GHATTABA DIT JOE BIG BIG (GHANA, 1961). Vit et
travaille en France. Il étudie pendant cinq ans au collège d'art
de Koumassi-Ghana où il pratique la sculpture sur bois et sur
pierre, et travaille le plâtre, le ciment et le bronze. Son
professeur lui donne rapidement le surnom de Big-Big parce
qu'il n'arrive pas à créer de petits formats. C'est à partir de
1996 qu'il choisit de travailler le métal, le fils de fer et le
grillage. L'utilisation de ces matériaux malléables revêt chez lui
une signification symbolique, et lui permettent d'exprimer
divers sentiments. Ses œuvres sont habitées par le mouvement
et les souvenirs de la vie africaine.
240 241
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 240 à 242.
240
JOSEPH GHATTABA DIT JOE BIG BIG
Mother and child from riverside
Fils de fer et grillage. 53 x 30 x 21 cm.
2000. Signée sur la base.
700 / 1 000 €
241
JOSEPH GHATTABA DIT JOE BIG BIG
Danse
Fils de fer et grillage. 33 x 20 x 20 cm.
2000. Signée sur la base.
400 / 600 €
242
JOSEPH GHATTABA DIT JOE BIG BIG
Flamenco
Fils de fer et grillage. 60 x 25 x 35 cm.
2000. Signée sur la base.
800 / 1 000 €
Reproduit au catalogue : Terre Noire Ousmane Sow et les
tendances de la sculpture africaine aujourd'hui, Musée
départemental Maurice Denis, Le Prieuré, Somogy éditions
d'Art, Paris, 2007, p.53.
242
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2005 : Africa Urbis, Perspectives Urbaines, Musée des Arts
Derniers, Paris, 2005.
2006 : Galerie Daryush Assadi, Nyon, Suisse.
2007 : Terre Noire, Musée Maurice Denis, Saint Germain en
Laye, France.
BIBLIOGRAPHIE :
Terre Noire Ousmane Sow et les tendances de la sculpture africaine
aujourd'hui, Musée départemental Maurice Denis, le
Prieuré, Somogy éditions d'Art, Paris, 2007, p. 46 à 55.

243
243
ERNEST DÜKÜ
Silence, silence, silence, 400 ans !
Technique mixte sur bois. 121 x 84 x 5 cm.
2002. Signée en bas à droite.
2 500 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
244
ERNEST DÜKÜ
Pintadattitude (N'Ba Fô Pian)
Technique mixte sur bois. 88 x 64 x 5 cm.
2004. Signée en bas à droite.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
ERNEST DÜKÜ (CÔTE D'IVOIRE, 1958). Vit et travaille en France.
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts
d'Abidjan, Ernest Dükü a reçu une formation à l'Ecole
Nationale des Arts Décoratifs de Paris.
Il est également titulaire d'un DEA d'esthétique et science de
l'art (Sorbonne, Paris) et d'un diplôme d'architecte. Son travail
artistique découle des problématiques issues des sociétés
postcoloniales, et s'articule autour de ce qu'il nomme « les nondits
qui encombrent nos mémoires » faisant ainsi référence à
l'histoire et aux questions spirituelles.
Il puise notamment dans l'art ancien égyptien pour nous
interroger sur la pratique de la symbolique encore vivace dans
nos sociétés contemporaines. Les « peintures sculptées »
d'Ernest Dükü relèvent d'une recherche esthétique
contemporaine avec des tableaux hors-cadre, explorant
l'espace, grâce auquel il traduit le grand intérêt qu'il porte à
l'étude des arts des confluences et de la réflexion sur la
convergence de nos lieux de mémoire. Il a participé à de
nombreuses expositions en France et à l'étranger.
BIBLIOGRAPHIE :
Olivier Sultan, Les afriques, 36 Artistes Contemporains,
Autrement, Paris, 2004, p. 80 à 83.
N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain du
XXème siècle, Revue Noire, Paris, 2001, p. 332.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 95

245
245
KANDA
Liberté
Huile sur toile. 97 x 130 cm.
2005. Signée en bas à droite.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
KANDA (CONGO BRAZAVILLE). Vit et travaille à Paris. Les œuvres
de Kanda sont volontairement sans surcharge pour donner au
trait et à la courbe toute leur force, en laissant au blanc son
rôle de respiration pour atteindre quelque chose de cristallin,
comme un souffle et une respiration. Même si il donne un titre
à quelques uns de ses tableaux, Kanda ne souhaite pas
forcément que l'on y cherche une signification particulière mais
que ce soit plutôt des masses picturales n'ayant rien à voir
avec la nature.
EXPOSITIONS COLLECTIVES ET PERSONNELLES (SÉLECTION INDICATIVE) :
1999 : Salon réalités nouvelles, Paris.
2002 : Salons des arts plastiques, Orly.
2006 : Salons des réalités Nouvelles, Paris.
2006 : Galerie Keller, Paris.
246
CAMARA BENGALI
Les Soussous
Technique mixte sur toile, acrylique, pigments, encre
de Chine. 100 x 100 cm.
2007. Signée en haut à gauche.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de Mme Bataille, France.
CAMARA BENGALI (GUINÉE, 1972). Vit et travaille en France.
Jusqu'à l'âge de 15 ans, en Guinée, il côtoie le milieu des
musiciens puis quitte Conakry pour rejoindre Joal où il
découvre la peinture traditionnelle au sable puis le fixé sous
verre. A son arrivée en France en 2007, il joue de ces
différentes techniques directement sur la toile, Bengali dit
s'inspirer de l'art d'« Allah », utilisant pigments, encre de chine,
pastels et huiles.
EXPOSITIONS :
2007 : Les jardins de Vallerauques, Cevennes, France.
2007 : Les arts aux Euzes, Ardèche, France.
2007 : L'Epouvantail sous le chêne, parc du château de
Cambous, Montpellier, France.
96 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

247
CHERI SAMBA
Guerre du Golfe (17ème jour après)
Acrylique sur toile. 138 x 201 cm.
1991. Signée et datée en bas à gauche.
18 000 / 22 000 €
PROVENANCE :
Collection de Maître Machelon, France.
SAMBA WA MBIMBA N' ZINGA NUSI MASI NDO, DIT CHERI
SAMBA (CONGO, 1956). Chéri Samba, est issu d'une famille
nombreuse et modeste du Bas-Congo. Il a très vite le goût du
dessin et imite des bandes dessinées qu'il vend facilement à la
sortie de l'école. Il quitte son village en 1972 pour tenter sa
chance à Kinshasa. Il travaille quelques mois chez un peintre
d'enseignes et s'installe vite à son propre compte. Pour que le
public s'arrête plus longuement devant ses peintures, il a l'idée
d'y ajouter un texte à la manière des bandes dessinées. C'est
à partir de là, dit-il, qu'il a véritablement débuté dans la vie
artistique. Sa peinture, d'un humour corrosif, est une critique
très vive de la vie sociale, politique, économique de son pays,
mais aussi des pays européens depuis qu'il les connaît.
Sa participation à l'exposition « Magiciens de la Terre » à Paris
en 1989 lui ouvre une audience internationale.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1989 : Magiciens de la Terre, Centre Georges Pompidou,
Paris
1991-1994 : Africa Explores (exposition itinérante)
1995-1996 : An Inside Story et African art of our Time, (expositions
itinérantes), Japon.
1996 : Exposition personnelle, Musée des Arts d'Afrique et
d'Océanie, Paris.
1998 : Expositions personnelles à Stuttgart, Brême et Genève.
2001 et 2004 : Fondation Cartier, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du
XXème siècle, Revue noire, Paris, 2001, p 149, 324, 330, 333.
Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, La
Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 67.
Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre, éditions du
Centre Pompidou, Paris, 1989, p 222-223.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 97

SOLY CISSE (SÉNÉGAL, 1969). Vit et travail à Dakar. Dessinateur, peintre et sculpteur de
formation, campé dans la solidité du trait et de la figure, il impose avec ses œuvres une
présence massive et inquiétante, comme une menace, une accusation des « laissés pour
compte de l'ordre mondial ». Ses œuvres ont notamment été accueillies dans l'exposition
itinérante « Africa Remix » (Düsseldorf, Londres, Paris,Tokyo, Johannesburg). Le talent de
Solly Cissé a retenu l'attention des critiques d'art qui considèrent le plasticien comme un
artiste majeur.
BIBLIOGRAPHIE:
N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain du XXème siècle, Revue Noire,
Paris 2001, p.285 et p. 396
Africa Remix, 25 mai - 8 août 2005, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre
Pompidou, Paris, 2005, p. 101.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 248 à 251.
Tous reproduits au catalogue : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris, 2005,
p.101.
248
SOLY CISSE
Dessin n° II de la série Monde Perdu.
Fusain sur papier. 37,5 x 52 cm.
2003. Signé et daté en bas à droite.
1 500 / 2 000 €
249
SOLY CISSE
Dessin n°VII de la série Monde Perdu.
Fusain sur papier. 37,5 x 52 cm.
2003. Signé et daté en bas à droite.
1 500 / 2 000 €
250
SOLY CISSE
Dessin n° IX de la série Monde Perdu.
Fusain sur papier. 37,5 x 52 cm.
2003. Signé et daté en bas à droite.
1 500 / 2 000 €
251
SOLY CISSE
Dessin n°VIII de la série Monde Perdu.
Fusain sur papier. 37,5 x 52 cm.
2003. Signé et daté en bas à droite.
1 500 / 2 000 €
98 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

248 249
250 251
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 99

253
252
252
SEYNI AWA CAMARA
Seyni
Terre cuite. 74 x 28 x 41 cm.
1990.
6 000 / 8 000 €
100 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
PROVENANCE :
Collection de Mme Bataille, France.
SEYNI AWA CAMARA
Couple
Terre cuite. 68 x 25 x 17 cm.
1998.
3 500 / 4 500 €
PROVENANCE :
Collection de Mme Bataille, France.
253

254
MOKE
Au voleur
Acrylique sur toile. 93 x 138 cm.
1987. Signée en bas à droite.
2 500 / 3 500 €
PROVENANCE :
Collection de M. Cros, Paris.
MONSENGWO KEJWANFI, DIT MOKE (RDC,1950- 2001). Vivait
et travaillait à Kinshasa. Moke arrive seul à Kinshasa en
1963. Il y survit en peignant des paysages sur des cartons
avant de faire son premier véritable tableau en 1965 : « le
Général Mobutu » à l'occasion de la commémoration de
l'indépendance. La vente du tableau lui permet de s'installer et
de vivre de sa peinture. Cette même année il participe à
l'exposition artistique et artisanale organisée par le ministère
de la culture puis en 1969 à la foire internationale de
Kinshasa. C'est en 1973 qu'il rencontre Pierre Haffner, celui-ci
va le révéler à la population étrangère de la capitale et le faire
connaître à l'extérieur du pays. Les expositions vont alors se
succéder.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1991 : Africa Explores, The center of African Art, New York.
1991 : Africa Hoy, Atlantic center of Modern Art, USA.
1992 : Out of Africa, Londres
1995-1996 : An Inside Story, African Art of our time,
Setagaya Art Museum, Tokyo.
2001 : Un Art Populaire, Fondation Cartier pour l'Art
Contemporain, Paris
2001 : MAMCO (exposition personnelle), Genève.
BIBLIOGRAPHIE :
Pierre Gaudibert, Art Africain Contemporain, éditions
Diagonales, 1991, p. 107.
N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain du
XXème siècle, Revue Noire, Paris 2001. p. 83,108,118.
Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, La
Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 72.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 101

255
256
255
102 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
NABY LAYE SOUMAH DIT NABISCO
Sans titre
Technique mixte sur papier sous plexiglas.
184 x 74 cm.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
NABY LAYE SOUMAH DIT NABISCO (GUINÉE, 1949 -
2008). Issu d'une famille humble Nabisco a suivi
une formation artistique à l'Ecole Professionnelle
Nationale des Beaux-arts de Belle Vue à Conakry,
de 1966 à 1970. Il incarnait à la fois la fragilité
et la fécondité des artistes africains. Il a créé des
dessins, des collages et des peintures, dans
lesquels les portraits ou compositions sont réalisés
sur du papier de récupération, presque
essentiellement des emballages en carton de
cartouches de cigarettes. Crayon, gouache, stylo
bille, cola ou jus de café servent alors de
colorants. Arrivé en France en 1997, il se met à
travailler sur de grands formats verticaux. Ses
œuvres aux coloris tempérés témoignent d'une
grande maîtrise technique et ont pour but de
traduire une forme d'espoir.
Il a exposé en Guinée et dans de nombreuses
villes de France.
KANDA
Structure n°1
Huile sur toile. 80 x 60 cm.
2006. Signée en bas à droite.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.

258
257
MOKE
Scène de bar
Acrylique sur toile. 82 x 103 cm.
1987. Signée en bas à gauche.
2 500 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Van Roekeghem, Paris.
258
CHERI SAMBA
Sorcellerie
Acrylique sur toile. 46 x 60 cm.
1986. Signée en bas à droite.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Acquis en 1987 à l'exposition du centre culturel français de
Kinshasa. RDC. Collection de M. Cros, Paris.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 103

259
260
261
259
104 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
CLEMENT (TANZANIE)
Sans titre
Sculpture bois. 184 x 24 cm.
Signée à la base.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Acquis en 1976 à la National Arts of Tanzania Gallery à Dar-
Es-Salaam. Collection de M. Cros, Paris.
CLEMENT (TANZANIE)
Sans titre
Sculpture en bois. 61 x 30 cm.
Signée sous la base.
700 / 1 000 €
PROVENANCE :
Acquis en 1976 à la National Arts of Tanzania Gallery à Dar-
Es-Salaam. Collection de M. Cros, Paris.
JOËL NAMBOZOUINA
Gounzane « La source de la vie »
Bois pie. 39 x 34 x 17 cm.
1998. Signé sous la base.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de M. Battreau, Auxerre.
Reproduit au catalogue : Autrement dit(s)… Horizons
Centrafricains, au Musée de Noyers-sur-Seine, Geda Editions,
2006, p.46-47.
JOËL NAMBOZOUINA (CENTRE AFRIQUE, 1960). Vit et travaille à
Bangui. Il est le cadet d'une famille d'artisans de la région de
Bossangoa en Centrafrique. Son père, féticheur, grand
chasseur, lui a attribué le nom « Nambozouina » qui signifie
en langage vernaculaire « La famille évincée ». Le destin du
jeune homme est alors fixé : c'est lui qui devra retrouver une
place sociale à la famille pour la continuité de la lignée
ancestrale. En 1975, un oncle le fait rentrer à l'Ecole des
Métiers d'Art de Bangui où il se forme durant trois années à la
sculpture sur bois. Ses sculptures sont des œuvres longuement
réfléchies et conçues, elles sont structurées à la manière d'un
rébus qui combine les « syllabes » anatomiques du corps de la
femme ou de l'homme pour recomposer une silhouette
imaginaire.
BIBLIOGRAPHIE :
Gérard Battreau, Autrement dit(s)...Horizons centrafricains,
Musée de Noyers-sur-Serein,
4 février - 30 avril 2006, GEDA éditions, 65 p.

262
262
DIEUDONNE SANNA WAMBETI
Le destin
Huile sur toile. 73,5 x 99 cm.
2007. Signée en bas à droite.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Battreau, Auxerre.
263
DIEUDONNE SANNA WAMBETI
Dieudonné
Huile sur toile. 85 x 65 cm.
2000. Signée en bas à droite.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de M. Battreau, Auxerre.
DIEUDONNE SANNA WAMBETI (BANGUI, 1977). Dieudonné
Sanna Wambeti apprend la technique de la peinture à l'huile
à 14 ans dans l'atelier de Michel Ouabanga, puis s'exerce
quelques années sur des commandes de portraits de photos
qu'il insère dans des scènes de village ou des paysages.
C'est en 1999, lors du deuxième Forum des Arts Plastiques de
Bangui, qu'il expose pour la première fois des œuvres
personnelles. En 2001, il est sélectionné lors du troisième
Forum pour représenter la RCA aux jeux de la Francophonie à
Ottawa (Japon).
« Son style renouvelle le genre de la peinture naïve en
Centrafrique en positionnant l'artiste au centre du monde qui
l'entoure. Ses réflexions puisent alors dans l'activité
quotidienne de sa communauté pour trouver des repères
culturels mis à mal par les impératifs de survie… » (Gérard
Battreau, in Autrement dit(s)...Horizons centrafricains, GEDA
éditions, p. 9)
Il a exposé depuis 2000 dans de nombreuses villes en France
ainsi qu'aux Alliances Françaises de Bangui et Paris en 2005.
BIBLIOGRAPHIE :
Gérard Battreau, Autrement dit(s)...Horizons centrafricains,
Musée de Noyers-sur-Serein,
4 février - 30 avril 2006, GEDA éditions, 65 p.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 105

106 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
264
GEORGES LILANGA DI NYAMA
Father wants to cultivate
Bois peint. 62 cm.
2003. Signé sur le socle.
4 000 / 5 000 €
PROVENANCE :
Collection privée Paris.

265
GEORGES LILANGA DI NYAMA
« The people are touching their tongues » (Hawa Wanangusana Hurini Kwa Sababu)
Acrylique sur toile. 75 x 132 cm.
2003. Signée en bas à gauche.
6 000 / 8 000 €
PROVENANCE :
Collection privée Paris.
GEORGES LILANGA DI NYAMA (KIKWETU, 1934 - 2005). Il a vécu et travaillé à Dar es Salaam en Tanzanie. L'art de Lilanga se situe à la
croisée de la mythologie Makonde et des préoccupations terrestres de ses contemporains. Il use de la « figure » des « Shetanis » et des
« Majini », les esprits du culte ancestral des Makonde, parfois féroces, le plus souvent comiques pour s'exprimer. Peintre et sculpteur,
Lilanga crée ainsi des figures caricaturales hybrides dont la morphologie combine des caractéristiques humaines et animales et les agence
dans un espace richement coloré.
Lilanga répond ainsi à la question de savoir si il croit dans les esprits : « On m'a dit qu'ils existaient ; je ne les ai pas vus et je ne sais
pas si ils ressemblent vraiment à ceux que je fait. Je ne pense pas qu'ils soient si colorés ! »
EXPOSITIONS:
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p 170-171.
André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de Jean Pigozzi, Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005.
Georges Lilanga Colours of life, Hambourg Mawingu Collection, 2005, 146 p.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 107

267
266
266
COLLEEN MADAMOMBE
Going to the market
Serpentine. 63 x 50 x 140 cm.
5 000 / 6 000 €
COLLEEN MADAMOMBE (HARARE, ZIMBABWE, 1964 ). Elle est la
sculptrice la plus renommée de sa région. Colleen travaille la
serpentine la plus dure (springstone), et de ce corps à corps
émerge des personnages féminins aux formes rondes et
généreuses, à l'aspect brut. Femme dans un monde d'hommes,
Collen Madamombe est l'une des deux seules sculptrices à
avoir acquis une reconnaissance internationale. Son art
engagé, centré autour du rôle et du statut de la femme dans la
société contemporaine du Zimbabwe exprime la profonde
réflexion qu'elle mène autour de la répartition sexuelle des
tâches et de l'inégalité entre les sexes.
108 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
PROVENANCE :
Collection Monsieur Joe Pollitt, Grande Bretagne.
BIBLIOGRAPHIE :
Terre Noire, Ousmane Sow et les tendances de la sculptures
africaine aujourd'hui, Musée départemental Maurice Denis, le
Prieuré, Somogy éditions d'Art, Paris, 2007, p 96-97.
N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du
XXème siècle, Revue noire, Paris, 2001, p. 341.
TAKAWIRA
Wise Girl
Serpentine. 56 x 36 x 45 cm.
2 500 / 3 000 €
PROVENANCE :
Acquis en 1992 à la Stone Dynamics Sculpture Gallery,
Zimbabwe. Collection de M. Huet, Paris.
LAZARUS TAKAWIRA (ZIMBABWE, 1952). Lazarus fut initié à la
sculpture par ses frères John et Bernard alors qu'il avait
entrepris une carrière de policier. Né dans la région
montagneuse de Nyanga, il appartient à une famille de six
enfants. Le père est souvent absent et les garçons sont élevés
par leur mère gardienne des traditions shona. Il a participé à
de nombreuses expositions en Australie, France, Grande-
Bretagne et en Allemagne.
BIBLIOGRAPHIE :
Celia Winter, Stone Sculpture in Zimbabwe, Roblan
Publishers, Harare, Zimbabwe, 1991, 210 p.
F. Mor, Shona Sculpture, Jongwe, Harare, Zimbabwe, 1992,
160 p.
Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
267

269
GEORGES LILANGA DI NYAMA
Sans titre
Bois peint. 41 x 20 x 21 cm.
2002. Signature sur la base.
2 500 / 3 000 €
PROVENANCE :
Acquis directement auprès de l'artiste. Hamburg Mawingu
Collection (HMC : Georges Lilanga Collection), Hamburg,
Allemagne.
268
Reproduit au catalogue : Georges Lilanga Colours of life,
Hambourg Mawingu Collection, 2005, p. 57.
268
GEORGES LILANGA DI NYAMA
Sans titre
Bois peint. 32 x 15 x 16 cm.
2002. Signature sur la base.
1 300 / 1 500 €
PROVENANCE :
Acquis directement auprès de l'artiste. Hamburg Mawingu
Collection (HMC : Georges Lilanga Collection), Hamburg,
Allemagne.
Reproduit au catalogue : Georges Lilanga Colours of life,
Hambourg Mawingu Collection, 2005, p. 57.
269
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 109

270
✠ FRANCIS PUME DIT BYLEX
Papillon chair
Technique mixte (film plastique, bois). 150 x 90 x 120 cm.
2004. Signée à la base Bylex.
10 000 / 12 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
Reproduit au catalogue : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre
Pompidou, Paris, 2005, p.227.
FRANCIS PUME DIT BYLEX (RDC, 1968). Vit et travaille en RDC.
Artiste autodidacte, Bylex est à la fois un designer, un sculpteur, et un styliste
anticonformiste.
Bylex invente sa propre forme d'art et développe une pensée qui est à la fois la source
et l'aboutissement de son travail. D'un objet qui semble fonctionnel (un fauteuil, une
chaise…) dans sa définition même il ressort une pièce dont la fonctionnalité est remise en
cause et qui ne correspond à aucune réalité.
Ces objets insolites relèvent d'une vision utopique.
EXPOSITIONS :
2000 : Partage d'Exotisme, 5ème Biennale de Lyon.
2003 : L'Europe fantôme, espace Vertebra, Forest, Belgique.
2004 : Espace Croisé, centre d'Art Contemporain, Roubaix.
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005,
339 p.
110 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 111

271
273
272
271
MOUSSA SAKHO
Paravent
Fer forgé cloué sur bois et deux peintures sous verre.
200 x 170 x 3 cm.
2005. Peintures signées en bas à gauche.
1 500 / 2 000 €
272
MOUSSA SAKHO
Table
Fer forgé cloué sur bois et plateau en verre.
53 x 110 x 66 cm.
2005. Signée sur le châssis.
1 000 / 1 200 €
273
MOUSSA SAKHO
Banc
Fer forgé cloué sur bois. 96 x 120 x 50 cm.
2005.
1 000 / 1 500 €
MOUSSA SAKHO (SÉNÉGAL, 1949). Vit et travaille à Dakar.
Cadet d'une fratrie d'artistes qui avait fait les Beaux Arts,
Moussa ne pouvait pas « marcher dans les traces de son frère
aîné » peintre reconnu.
Il est d'une génération ou le « souwere » (désigne le sous-verre
en langue Wolof) était présent dans toute les maisons au
Sénégal. Il en acquit très tôt la technique en reproduisant les
verres cassés à la demande des « mamans » de son quartier.
Dans les années 70, les peintures sous-verre ont disparu des
murs des chambres. Seuls quelques anciens perpétuent la
tradition et continuent à reproduire l'imagerie d'antan.
Moussa Sakho enrichit le genre avec de nouveau héros issus
du quotidien, seuls ou en famille, il saisit d'un trait naïf des
attitudes directement tirées d'un album d'images haut en
couleurs.
En parallèle, Moussa Sakho travaille à la récupération, il
« redonne vie à la matière » en créant des encadrements
originaux pour ses peintures ainsi que du mobilier pour lequel
il associe sous-verre, métal et bois dans des créations
surprenantes d'humour et de poésie.
BIBLIOGRAPHIE :
Phyllis Richardson et Solvi Dos Santos, Le Naturel
Contemporain, éditions Thames Hudson, Paris, 2006, p. 156
à 159.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 271 à 273.
112 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

274
BALTHAZAR FAYE
Salon composé de six éléments Bar musical
pour Africa Remix
Mobiliers divers, technique mixte, bois résine.
Fauteuil : métal, bois, tissu et photos.
2004.
5 000 / 7 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
Reproduit au catalogue : Africa Remix, Centre Georges
Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p.234-
235.
BALTHAZAR FAYE (SÉNÉGAL, 1964). Vit et travaille à Paris. Muni
du diplôme National Supérieur d'Expression Plastique de
l'école des Beaux-Arts de Besançon en 1992 et du diplôme
National Supérieur des Arts Décoratifs de Paris en 1995,
Balthazar Faye se voit décerner le Prix de l'Innovation
singulière et le prix du public à la Biennale Internationale de
Design de Saint-Etienne en 1998 ainsi que le Prix du Design
à la Biennale de Dakar en 1992.
Balthazar Faye dit de son travail : « En explorant des surfaces
qui me semblent vierges, j'ai à ma disposition des codes, des
langages déjà déployés, des mots plus vieux que toute
mémoire. Je recherche le simple, l'utile, avec le moins d'apport
technologique possible. En Afrique, les gens font preuve
d'ingéniosité pour répondre aux besoins les plus élémentaires.
Relativement avare d'ornementation, j'estime qu'à travers les
matériaux qui le composent, sa structure, sa finition, sa facture,
l'objet crée sa propre peau. Les rares gestes ornementaux que
je m'autorise doivent avoir du sens ou répondre à une fonction
clairement identifiable. ».
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris.
2002 : Biennale Internationale de Design de Saint Etienne.
2001 : Conteurs de formes, exposition au centre culturel
français de Turin, Italie.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre
Pompidou, Paris, 2005, 339 p.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 113

275
CHEICK DIALLO
Salon composé d'une table basse, d'un fauteuil
et d'une chaise.
Boites de conserve compressées.
70 x 70 x 15 cm pour la table,
70 x 50 63 cm pour le fauteuil,
45 x 80 x 50 cm pour la chaise.
3 000 / 5 000 €
CHEICK DIALLO (MALI, 1960). Vit et travaille à Rouen. Diplômé en architecture (DPLG) Ecole d'Architecture de Normandie en 1991 et formé
à l'Ecole Nationale Supérieure de Création industrielle (ENSCI, Paris) en étude et création de mobilier de 1992 à 1994, Cheik Diallo,
designer, mène une action de préservation des techniques des artisans du Mali. Il fait de cette action un des principes de fonctionnement
de son agence : l'ADA (Association des designers Africains) au service d'une promotion des savoir-faire de son pays. Partant de ce
principe, son postulat réside simplement dans l'idée de faire du luxe, prenant par là même à rebours certains stéréotypes. Cheik Diallo
joue avec les habitudes de classification et les obligations d'appartenance. Délibérément à la croisée de différentes cultures, ses
productions semblent incarner concrètement les allers et retours géographiques entre Nord et Sud. Volontiers cosmopolites, elles articulent
sans façon des éléments traditionnels et des caractéristiques contemporaines. Alliant une facture léchée et des matériaux de récupération,
il en résulte une esthétique qui permet de différer et d'écarter avec désinvolture les questions attenantes à l'idée d'une certaine mode
ethnique, voire africaine.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2006 : Salon International du design intérieur de Montréal (1er Prix du SIDIM).
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, 339 p.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 275 à 278.
114 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

276
CHEICK DIALLO
Bibliothèque
Bois et métal imprimé.
160 x 30 120 cm.
1 500 / 2 000 €
277
CHEICK DIALLO
Fauteuil à bascule
Bois et cuir. 150 x 50 x 20 cm.
1 000 / 1 200 €
278
CHEICK DIALLO
Table basse
Bois et métal. 120 x 120 x 15 cm.
1 200 / 1 500 €
276
277 278
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 115

280
279
279
MYRNA TIMAR
Grand diptyque
Huile sur toile. 120 x 120 cm.
2006. Signée en bas à gauche.
2 000 / 3 000 €
116 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
MYRNA TIMAR (LIBAN, 1959). Vit et travaille à Paris.
Son parcours est atypique pour une artiste peintre.
Elle obtient un doctorat en chimie à Paris et se destine à
une carrière d'ingénieur.
En parallèle, Myrna étudie la peinture à l'école
municipale d'Arts Plastiques de Saint Denis.
Sa peinture est essentiellement abstraite et influencée par
ses nombreux voyages.
Son travail est instinctif, spontané et libre.
Elle participe à des expositions collectives dont le « Salon
des Réalités Nouvelles » au Parc Floral de Vincennes et
expose dans plusieurs galeries à Paris.
MYRNA TIMAR
Damier
Huile sur toile. 146 x 114 cm.
2007. Signée en bas à droite.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
280

LEILA CHALABI (LIBAN). Vit et travaille en France. Elle
débute ses études d'art au Beirut College for
Women à Beyrouth au Liban en 1955 et les
poursuit en 1975 au Beirut University College.
Leïla Chalabi s'installe ensuite à Paris en 1985, et
se joint dès l'année suivante à l'Académie St Roch
dirigée par Jean Berthole.
Elle puise ses idées dans le monde floral : parterres
de pétales, de feuilles, de nopals…
Leïla maîtrise la technique picturale mais sa peinture
reste un laboratoire d'explorations.
Ses toiles, dynamiques et vivantes, sont une
profusion de couleurs chaudes, éclatantes et
chatoyantes.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2000 : Europ art, Geneve, Suisse.
2000 : Artuel, Foire d'art contemporain, Liban.
2002 : Compagnie des Arts, Beyrouth, Liban.
2003 : Galerie Dar al Funoon, Kuwait.
2004 : Galerie Mona Lisa, Paris 7ème, France.
2006 : Galerie Paul Marin, Paris 3ème, France.
2007 : Biennale Art Contemporain, Téhéran, Iran.
2007 : 61ème Salon « Réalité Nouvelle », Parc
Floral, Vincennes, France.
281
281
LEILA CHALABI
La nature apprivoisée
Technique mixte sur toile. 100 x 100 cm.
2002. Signée en bas à gauche.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
282
LEILA CHALABI
L'allée du printemps
Technique mixte sur toile. 120 x 120 cm.
2001. Signée en bas à gauche.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
282
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 117

283
284
283
DISTINCTIONS :
2004 : Concours international association Regards : premier
prix Art Contemporain.
2002 : Académie internationale de Lutèce, Paris, Médaille de
Vermeil 2002, section Beaux-Arts.
118 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
DJAMILA BELLOUL (ALGÉRIE, 1949). Vit et travaille à Paris depuis
1971. Diplômée en architecture de l'Ecole des Beaux-Arts de
Paris en 1977, Djamila peint de manière permanente depuis
1995. Sa peinture est le fruit d'un recyclage perpétuel de
matières et de peintures coupées, découpées, recoupées et
assemblées jusqu'à la plénitude. L'harmonie qui en résulte
représente pour elle une partie de la combinaison du « Monde »
et de la « Vie ». Elle dit de son travail : « La représentation de
ma peinture est abstraite à tendance géométrique, submergée
par la couleur. Je recherche l'harmonie dans le langage universel
de la logique géométrique. Je veux croire que les constructions
élaborées, qui se laissent toutefois toujours traverser par des
imprévus, finiront par me révéler une vérité ». Dans les œuvres
de Djamila Belloul, la juxtaposition des matières et des couleurs
et ses abstractions suggère des itinéraires, des décors peut-être
aperçus sur les chemins de l'existence, sortes d'architectures où
seraient inscrites des « histoires personnelles... ».
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2007 : L'Algérie, centre culturel le lièvre d'or, Dreux.
2006 : 27ème salon de Chartres à Chartres.
2005 : Lions Club : Congrès de Printemps, District Iles de
France, Paris, Prix de peinture et premier prix du jury.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 283 et 284.
DJAMILA BELLOUL
Solstice
Technique mixte sur papier marouflé sur toile.
146 x 114 cm.
2007. Signée en bas à droite.
4 000 / 5 000 €
DJAMILA BELLOUL
Travers
Technique mixte sur papier marouflé sur toile.
130 x 97 cm.
2005. Signée en bas à droite.
3 000 / 3 500 €
284

285
285
NADIA TOUAMI
Sans titre
Encre de chine et acrylique. 97 x 130 cm.
2006. Signée en bas à gauche.
1 200 / 1 500 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
NADIA TOUAMI (FRANCE, 1974). Vit et travaille à Paris. Après
une maîtrise de cinéma à Paris III en 1998, Nadia débute une
carrière professionnelle comme monteuse pour des courts et
moyens métrages de fictions, des documentaires et émissions
de télévision. Depuis dix ans en parallèle à cette activité, elle
commence à peindre. Dans ses œuvres, l'usage de l'encre de
chine, de l'acrylique blanche et du papier kraft donne un
caractère très graphique à son travail. Ses peintures évoquent
tour à tour une cartographie urbaine, mais aussi le végétal et
le minéral. Après une première exposition personnelle en
2003 à la Galerie Mireille Balut d'Haussoy à Paris, Nadia
Touami participe à diverses expositions collectives dans le
cadre de l'année de l'Algérie en mai 2003. Depuis 2004,
elle expose régulièrement au Salon des Réalités Nouvelles et
obtient le Prix Marin en 2007.
286
HAMOU AIT TAZARIN
Sans titre
Acrylique sur panneau. 40 x 35,5 cm.
Signée en bas au centre.
500 / 800 €
PROVENANCE :
Collection privée, Paris.
HAMOU AIT TAZARIN (MAROC, 1969). Vit et travaille au
Maroc. Hamou transpose dans ses œuvres les gravures
rupestres qui se trouvent en abondance dans sa région de
naissance près de Zagora. Ces dessins préhistoriques
représentent essentiellement des bovidés et des animaux
exotiques qui n'existent plus au Maroc depuis longtemps. Ses
peintures, couvertes d'une multitude de petits points colorés
reprennent ces anciens dessins rupestres et s'inspirent de la
mythologie ancienne reliée au symbolisme issu de ces
gravures pariétales effectuées il y a des milliers d'années.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 119

287
287
MOHAMED AKSOUH
Sans titre
Huile sur toile. 120 x 135 cm.
2003. Signée en bas à gauche.
3 500 / 5 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
288
MOHAMED AKSOUH
Sans titre
Huile sur toile. 120 x 130 cm.
2005. Signée en bas à gauche.
3 500 / 5 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
120 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

288
MOHAMED AKSOUH (ALGÉRIE, 1934). Vit et travaille à Paris. Aksouh n'a que 14 ans lorsqu'il aborde le métier de forgeron. C'est par le
fer et le feu qu'il a tout d'abord manifesté son habilité manuelle tandis que se forgeait sa vocation d'artiste plasticien. En 1959, Aksouh,
le forgeron-serrurier, commence à sculpter et à peindre. Dès lors, tout en continuant son métier, il ne cessera de se livrer à sa passion
pour les arts plastiques : peintures sur toiles, aquarelles et empreintes. Après ses contemporains Khadda et Guermaz, il revendique une
nouvelle esthétique, synthèse de l'héritage abstrait arabo-musulman et des abstractions occidentales. Privilégiant l'abstraction, il
entremêle avec virtuosité, des strates à demi effacées en des accords plus sombres, ocre, gris, d'une grande subtilité d'où émerge
parfois un trait, un point, une stridence lumineuse.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1964 : Première exposition personnelle à Alger.
1970 : Participe au Salons des Réalités Nouvelles ou depuis il expose chaque année.
2002 : Algérie, lumières du sud, CEA-EHESS,Paris.
2007 : Premier Prix de la biennale des Artistes Orientaux à Chârdjah (Emirats Arabe Unis).
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 121

289
CHOUKRI MESLI
Les danseuses
Acrylique sur cartoline. 100 x 65 cm.
1994. Signée en bas à droite.
4 500 / 5 500 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
290
CHOUKRI MESLI
Rêverie
Acrylique sur cartoline. 100 x 65 cm.
1994. Signée en bas à droite.
4 500 / 5 500 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
289
CHOUKRI MESLI (ALGÉRIE, 1931). Vit et travaille en France. Choukri entre à
l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger en 1948 et à comme professeur Mohamed
Racim.
Il participe en 1950 à la création de la revue « Soleil » et fonde le
« Groupe 51 » avec de jeunes poètes et peintres dont Kateb Yacine et
M'Hamed Issiakem, il participe par ailleurs au salon des Orientalistes.
En 1953, il organise une exposition de la jeune peinture algérienne avec
Sauveur Galliéro et Louis Nallard et obtient le premier prix de la ville
d'Alger.
En 1954, Choukri Mesli entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et réalise
l'année suivante sa première exposition personnelle.
Nommé dès 1962 professeur de peinture à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger,
Mesli est en 1963 membre fondateur de l'Union Nationale des Arts
plastiques.
Après la vague d'assassinats des intellectuels algériens en 1993, Choukri
Mesli est contraint à l'exil et s'installe dans la banlieue parisienne.
Outre une fresque et trois sculptures implantées à Alger, Choukri, qui expose
régulièrement depuis 1950, est représenté dans plusieurs musées et
collections publiques.
291
MOSTAPHA ASSADEDDINE
Sans titre
Acrylique sur panneau. 39 x 29 cm.
Signée en bas à droite.
400 / 700 €
MOSTAPHA ASSADEDDINE (MAROC, 1957). Vit et travaille
au Maroc. Autodidacte, Mostapha commence à
peindre en 1995. L'Afrique et la transe sont fortement
représentés dans ses tableaux grâce à des éléments de
la magie africaine et sud américaine.
Sa spécificité est d'insérer des images à l'intérieur des
images, parfois en superposition comme une sorte de
puzzle où l'extravagance est de mise.
Il applique d'abord sur la surface des milliers de petits
points qui se relient entre eux puis d'autres petits
points plus séparés pour définir les contours des sujets
et ainsi former des masques, des lézards, des
serpents et des caméléons.
122 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

292
THILELI RAHMOUN
En apnée chez soi
Technique mixte sur papier. 151 x 190 cm.
2007. Signée au dos du cadre.
292
2 500 / 3 000 €
THILELI RAHMOUN (ALGER, 1978). Vit et travaille en
France. Elle est Diplômée de l'Ecole Nationale
Supérieure des Beaux Arts d'Alger et de Paris. Dans son
travail subsiste comme un corps étranger, subtil mélange
de transgression, de décalage, de poésie et de
démesure. Thileli a pris part à de nombreuses expositions
(Musée National des Beaux Arts d'Alger, Musée de
Prusckov en Pologne, Académie des Beaux Arts de Paris,
galerie Crous-beaux-arts de Paris, centre d'art de la
Bellevilloise, Paris...) et son travail a fait l'objet de
plusieurs récompenses (Prix de peinture Alphonse Cellier
de l'Académie des Beaux Arts de Paris, Prix Artistique
Félix Féneon de la Chancellerie des Université de Paris...)
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 292 et 293.
293
THILELI RAHMOUN
Vue d'Alger
Acrylique sur toile et collage. 130 x 109 cm.
2006. Signée au dos.
1 500 / 1 800 €
293
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 123

BENYOUNES SEMTATI (MAROC, 1966). Vit et travaille à
Aubervilliers. Il commence à travailler dans les années 90 sur
un mode naturaliste et acquiert petit à petit son style personnel,
qui ne relève ni de la figuration occidentale ni de motifs
orientaux. Semtati s'intéresse à la figure de l'homme tel que la
société le modèle. Il s'inspire par exemple de la société newyorkaise
industrialisée et de son grouillement d'hommes
d'affaires qui vont et viennent tels des clones dans une totale
indifférence les uns des autres. Ses premiers dessins sont sur
papier marouflé et de grand format, mais la plupart de ses
œuvres sont à l'huile, à laquelle s'ajoute parfois le fusain. Elles
se regroupent en séries et/ou en polyptyque. Semtati a pour
particularité de réaliser ses personnages en noir et blanc, sur
papier, découpés selon leur contour et marouflés sur une toile
laissée blanche. Ils sont massifs, bruts, sans profondeur et
déshumanisés. Il s'interroge sur la représentation au sens large :
la façade, l'attitude et les postures de ces êtres. Sa peinture
engendre le malaise, l'angoisse, la colère et la saturation.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1999 : Maison d'art contemporain Chailloux, Fresnes,
France.
2000 : Assemblée nationale, Paris, France.
2001 : Réalités. Hommage à Courbet, Centre d'art
Passerelle, Brest, France.
2001 : Fondation Fryssiras, Athènes, Grèce.
2002 : Le Pouvoir, les objets, Centre régional d'Art
Contemporain, Sète, France.
2005 : Africa Remix, Centre Georges Pompidou, Paris,
France.
2005 : Benyounès Semtati, Le Pouvoir, L'Atelier Blanc, Galerie
d'Art Contemporain, Chemin de la Rive Droite,
Villefranche-de-Rouergue, France.
2007 : Africa Remix, Mori Museum : Tokyo,
Modernamuseet : Stolkhom,
Art Gallery : Johannesburg.
2008 : P2P, Casino Luxembourg, Luxembourg.
124 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

294
BENYOUNES SEMTATI
Sans titre, triptyque.
Fusain sur papier marouflé sur toile. 162 x 360 cm.
2005. Signé au dos.
18 000 / 22 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
BIBLIOGRAPHIE :
Africa Remix, 25 mai - 8 août 2005, Centre Georges Pompidou, éditions du Centre Pompidou,
Paris, 2005, p. 160-161 et 325.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 125

295
NORMAN CATHERINE
Identity 1948 South Africa
Fusain sur carton. 91 x 100 cm.
1994. Signé en bas à gauche.
2 000 / 2 500 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
NORMAN CATHERINE (EAST-LONDON, AFRIQUE DU SUD, 1949).
Vit et travaille à Hartbeespoort, province du Nord-Ouest de
l'Afrique du Sud. Il fait des études d'art et décide en 1972 de
se consacrer uniquement à une carrière dédiée aux arts
plastiques. Il voyage et expose à l'étranger : Etats-Unis,
Hollande, Luxembourg, France, Italie, Allemagne, Suède…
Norman Catherine est l'un des plus grands artistes
contemporains de l'Afrique du Sud, il a acquis une solide
réputation en tant que critique du régime de l'apartheid,
d'éducateur et de promoteur des artistes noirs. C'est un artiste
très polyvalent, à la fois sculpteur et peintre, il s'exprime au
travers de divers médias et développe de nombreux styles :
huile sur toile, acrylique, aquarelle, gouache, encre, bois,
fibre de verre, aérographe, fil de fer, métal…. Il utilise des
couleurs vives et incorpore des symboles et des éléments
surréalistes dans ses travaux à l'aide d'un humour sombre. Les
premiers travaux de Norman Catherine - méticuleusement
retouchés à l'aérographe dans un style photo-réaliste - ont
cédé la place à des assemblages de techniques mixtes.
Catherine soude désormais des objets trouvés tels que des
boîtes en fer blanc, fil de fer, pneus, déchets de métal et
capsules de bouteille.
COLLECTIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
- S.A. National Gallery, Cape Town.
- Johannesburg Municipal Art Gallery, Johannesburg.
- Durban Art Gallery, Durban.
- Ann Bryant Art Gallery, East London.
- Nelson Mandela Metropolitan Art Museum, Port Elizabeth.
- Carnegie Art Gallery, Newcastle.
- Museum of Modern Art, New York, USA.
- Reserve Bank of South Africa.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2002 : L'humour dans l'art contemporain, Espace Belleville,
Paris, France
2002 : Passport to South Africa, Centro Culterale Trevi,
Bolzano, Italy
2004 : Urban Mutations, Moba Art Gallery, Brussels
2004 : Now & Then Retrospective, Pretoria Art Museum
2004 : Identity - The ID of South African Artists Exhibition
Scheveningen
2006 : Now & Then Retrospective, Johannesburg Art Gallery
2006 : 1er Salon d'Art Contemporain Africain, Brussels,
Belgium
BIBLIOGRAPHIE :
Fin de siècle à Johannesburg, Les Arts de la Résistance, Galerie
Convergence, Galerie Jean-Christian Fradin, Galerie Michel
Luneau, Galerie Les Petits Murs, Editions Joca Seria, 1997.
Hazel Friedman, Norman Catherine, Goodman Gallery,
Johannesburg, 2000.
Grania Oglivie, The dictionary of South African Painters and
Sculptors, Everard Read, 1998.
Esme Berman, Art & Artists of South Africa, Balkema, 1983.
Sue Williamson, Resistance Art in South Africa, St Martins Pr, 1990.
Revue Noire, l'Afrique du Sud, l'art et la littérature, 11 - 1994
126 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

296
IMAGES OF HUMAN RIGHTS PORTFOLIO
Collectif d'artistes.
27 gravures sur bois. 38 x 57 cm.
1996. Numéroté 5/50.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
Il a été réalisé en 1996 lors de l'adoption, le 8 mai de la
même année, par l'Assemblée Constitutionnelle d'Afrique du
Sud, de la nouvelle déclaration des Droits de l'homme,
affirmant les valeurs démocratiques relatives à la dignité
humaine, à l'égalité et à la liberté. Afin de célébrer l'adoption
de ce document historique, Coral Vinsen, Terry-anne Stevenson
and Jan Jordaan ont conçu et réalisé le projet de ce portfolio.
Les 27 gravures sur bois réalisées par 27 artistes sud-africains
correspondent aux 27 clauses de la nouvelle déclaration des
Droits de l'homme.
L'édition de ce document a été limitée à 50 exemplaires.
Editeur Jan Jordaan Master Printmaker, Afrique du Sud.
LISTE DES ARTISTES :
1. Margaret Gradwell, 2. Norman Kaplan,
3. William Zulu, 4. James Mphahlele, 5. Ian Marley,
6. Nhlanhla Xaba, 7. Dina Cormick, 8. Philippa Hobbs,
9. John Roome, 10. Jonathan Comerford, 11. Kim Berman,
12. Azaria Mbatha, 13. Carina Minnaar,
14. Ezekiel Budeli, 15. Edwine Simon,
16. Dominic Thorburn, 17. Samkelo Bunu, 18. David Yule,
19. Philip Badenhorst, 20. Sibusiso Sabela,
21. Vuyile Voyiya, 22. Thami Jali, 23. Andrew Verster,
24. Diane Victor, 25. Sophie Peters,
26. Vedant Nanackchand, 27. Pieta Robin.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 127

297
DEBORAH BELL
Requiem
Technique mixte sur papier. 70 x 63 cm.
1989/91. Signée en bas à droite.
3 000 / 4 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
298
NORMAN CATHERINE
Security
Fer, bois, cuir et peinture. 97 x 60 x 52
cm.
1994. Signé au dos.
2 000 / 3 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
297
DEBORAH BELL (AFRIQUE DU SUD, 1957). Vit et travaille à Johannesburg.
Elle suit des études d'histoire de l'art à l'université de Witwatersrand, puis
devient professeur d'art. Elle voyage beaucoup en Afrique, en Amérique et
en Europe, notamment en France où en 1986 elle intègre la cité
internationale des arts, à Paris.
Deborah Bell exerce son art au travers de différents médias : la peinture, le
dessin, la gravure, l'animation, ou encore la céramique. Son univers est
celui de la peur, du désespoir, de la violence. Allant au delà du simple
aspect visuel de ses œuvres, elle pose des questions sur les grands
problèmes sociaux et psychologiques qu'elle perçoit.
La mise en scène de ses sujets est souvent empreinte de claustrophobie.
C'est d'ailleurs dit-elle « la claustrophobie qui me pousse à peindre des
personnages de plus en plus confinés dans des coins de plus en plus
resserrés ... » elle ajoute que cela correspond au sentiment qu'elle ressent
dans son pays face à la tendance actuelle des arts plastiques sud-africains
de peindre des clichés.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
2004 : Sentinels, Goodman Gallery, Johannesburg.
2005 : Crossings and Monuments, Aardklop Festival Potchefstroom
University Library Gallery.
2006 : Crossings and Monuments, Oliewenhuis Museum, Bloemfontein.
2007 : Objects of Power: memory of metal, memory of wood, Goodman
Gallery, Johannesburg.
BIBLIOGRAPHIE :
Fin de siècle à Johannesburg, Les Arts de la Résistance, Galerie
Convergence, Galerie Jean-Christian Fradin, Galerie Michel Luneau,
Galerie Les Petits Murs, Editions Joca Seria, 1997.
Michael Godby, Robert Hodgins, William Kentridge and Deborah Bell : Hogarth
in Johannesburg, Witwatersrand, University Press, Johannesburg, 1990.
Rory Doepel, William Kentridge, Robert Hodgins, Deborah Bell,
Observatory Museum, Standard Bank National Festival of the Arts,
Grahamstown, 1997 (catalogue).
Pippa Stein, Deborah Bell, David Krut Publishing, May 1, 2004, 96 p.
298
128 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

299
DEBORAH BELL
Sans titre
Fusain et aquarelle sur papier. 158 x 119 cm.
1994. Signé en bas à droite.
4 000 / 6 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 129

EGBERT MARDAY (SEYCHELLES, 1953). Il débute sa profession
comme biologiste. L'art à l'époque ne faisait pas partie du
programme de l'éducation formelle.
Cependant, dès son enfance, le dessin était très important
pour lui : « …avec mon frère, je traçais des images sur le sol
de terre battue, les thèmes préférés étaient ceux des cow-boys
et des Indiens, mais aussi la vie du village.
On dessinait alors avec des bouts de charbon et des
morceaux de craie durcie sur des tôles rouillées ou des
plaques de fibrociment. Les formes humaines et le mouvement
restent encore très présents dans mes compositions
actuelles... ».
A l'école, il est remarqué par ses maîtres et à 14 ans il rejoint
« The Camion Hall Art Club » où un groupe de résidents
expatriés organisait des ateliers et des sessions de peinture.
Il tente avec succès l'examen de Cambridge d'O-Levet en Art.
C'est après son retour du Royaume-Uni en 1978 (après quatre
ans d'études) aux Seychelles où il enseigne la biologie que
son intérêt pour l'art s'est ranimé.
Il part au Canada de 1984 à 1988 et devient « Bachelor of
Fine Arts » des Universités de Saskatchewan et Concordia. En
1995, la Revue Noire (Mars, Avril, Mai 1995, n° 16) sur
l'Océan Indien, lui consacre une page en reproduisant l'une
des ses œuvres « Kekfwa Demen 1 » et quelques lignes sur sa
biographie.
En 1999, Egbert Marday quitte son poste de responsable au
Musée d'Histoire Naturelle pour devenir artiste à plein temps.
Il est cofondateur, en 2002, du groupe « Pro Art » qui réunit
huit artistes seychellois pour promouvoir l'art aux Seychelles.
300
PROVENANCE :
Collection de M. Derrien, Saint Malo, pour les lots 300 à
302.
300
302
EGBERT MARDAY
Blues chant n° VIII
Acrylique sur toile. 135 x 69 cm.
2001. Datée et signée en bas à droite.
1 200 / 1 500 €
301
303
EGBERT MARDAY
Avec son poisson n° VI
Acrylique sur toile. 98 x 63 cm.
2001. Signée en bas à droite.
800 / 1 000 €
130 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I
EGBERT MARDAY
Echo n° VI
Acrylique sur toile. 51 x 40 cm.
2001. Signée en bas à droite.
400 / 600 €
RALOMBO (MALGACHE)
Paysage
Gouache sur panneau. 19,5 x 19,5 cm à vue.
2004. Signée et datée en bas à droite.
80 / 100 €

MAPULA MMAKGOBA HELEN SEBIDI (AFRIQUE
DU SUD, 1943). Vit et travaille en Afrique du
Sud. Elle a développé son goût pour le
dessin, l'artisanat et les arts traditionnels
depuis l'enfance.
Sa grand-mère, une artiste traditionnelle, a
été son premier professeur.
Entre 1970 et 1973, elle étudie avec le
peintre John Mohl au White Studio à
Sopphiatown. Forte de ces bases solides
dans les fondamentaux de la technique
picturale et de la composition, Helen Sebidi
tente plusieurs procédés artistiques et son
travail commence à être remarqué dans le
monde l'art.
Après un travail à l'huile sur toile
essentiellement figuratif elle expérimente
l'abstraction et le collage. Sebidi puise son
inspiration dans les événements et les
expériences de la vie quotidienne de son
canton.
Les souffrances et les perturbations causées
par l'apartheid, en particulier sur les femmes,
sont des thèmes récurrents, souvent exécutés
avec des techniques complémentaires.
Avec une profusion de couleurs pastel, les
dessins d'Helen Sebidi sont des portraits de
foule illustrant la vie de tous les jours en
Afrique du Sud, le reflet d'une société
éclatée, créée par une législation
exploiteuse qui ne traite les Africains que
comme une force de travail.
L'œuvre de Sebidi est assez provocatrice.
Chaque centimètre carré de ses toiles est
recouvert de corps, sans aucun espace de
respiration.
Entassés comme dans la vie réelle des
bidonvilles, ils se poussent et se bousculent
dans une lutte pour la survie.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1987 : JAG(Vita Art Now).
1987 : FUBA (Delfin/FUBA Creative Quest
exhibition).
1987 : FUBA (Seven women artists).
1987 : Johannesburg Art Foundation; NSA,
Durban; National
1987 : Museum and Art Gallery,
Gaborone, Botswana (Thupelo
Workshop Exhibition).
1988 : Market Gallery (Detainees' Parents'
Support Committee -100 artists
protest against detention without
trial). SA- tour (Cape Town
Triennial).
BIBLIOGRAPHIE :
S. Sack, Neglected, Johannesburg Art
Gallery, La Tradition, Johannesburg, 1988.
L.Van Hoepen, Artist: Helen Sebidi,
National Treasury series, HSRC Publishers,
Cape Town, 2004.
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
304
HELEN SEBIDI
Sans titre
Pastel sur papier. 125 x 74 cm.
1992. Signé en bas à droite.
3 500 / 4 000 €
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 131

305
305
DEBORAH BELL
The one is but the shadow of the other
Lithographie. 57 x 46 cm.
1991. Numérotée 11/30 en bas à gauche et signée en bas à droite.
600 / 800 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
Reproduit dans le catalogue : Fin de siècle Johannesbourg, Les Arts de la
résistance, Editions Joka Seria, 1997, p. 14.
306
NORMAN CATHERINE
Sans titre
Technique mixte sur papier. 56 x 49 cm.
1978. Signée et numérotée 1/1 en bas à droite.
600 / 800 €
PROVENANCE :
Collection de M. Luneau, Nantes.
132 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

307
BRUCE CLARKE
Manité
Acrylique, collage sur toile. 200 x 300 cm.
2004. Signée et datée en bas à droite.
12 000 / 15 000 €
PROVENANCE :
Collection de M. Derrien, Saint Malo.
BRUCE CLARKE (ANGLETERRE, 1959). Vit et travaille en France. Né de parents originaires d'Afrique du Sud, Bruce a été naturellement
sensibilisé très tôt aux questions d'exclusion et d'apartheid. Ses études aux Beaux-Arts de l'Université de Leeds, lui ont permis d'aborder
les problématiques de l'image, du langage, du réel. Il participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives dont les thèmes
tournent autour de la problématique de l'exploitation, de l'esclavage, des rapports de domination, des identités culturelles et de leurs
histoires complexes et douloureuses. Son travail plastique, construit sur une saisissante technique mixte de peinture, de collage, d'insertion
de photos ou documents, se veut toujours au service de l'histoire contemporaine, de l'écriture et de la transmission de cette histoire.
BIBLIOGRAPHIE :
Bruce Clarke, Dominations, Homnisphères, 2006, Paris, 223 p.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 133

308
DIAGNE CHANEL
Retour d'Afrique 1990
Tempera, pigments sur papier vinci
sous altuglas.
110 x 115 cm.
1991. Signé au centre.
3 000 / 5 000 €
309
DIAGNE CHANEL
Pas de printemps pour Geronimo.
Diptyque.
Acrylique sur papier sous altuglas.
185 x 65 cm chacun.
1999. Signé en haut à droite.
308
7 000 / 8 000 €
DIAGNE CHANEL (PARIS). Vit et travaille à Paris. De mère française et de père sénégalais, cette artiste plasticienne reconnue a suivi des
études à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs et celle des Arts Appliqués à Paris.
Elle voyage en Italie et au Sénégal dans les années 80 pour parfaire ses recherches, et expose en Europe, au Japon, en Afrique.
Son séjour au Sénégal en 1987 aura une influence prépondérante dans sa carrière et sur ses œuvres.
Ses paysages se réduisent à un damier de terre brûlée évoquant la terre rouge de l'Afrique.
Elle aime travailler sur la surface d'une toile, d'un papier ou encore de cartons de récupération de petits formats.
Diagne Chanel réalise également des sculptures en terre cuite et en bronze.
Depuis 1986, elle met son art au service de grandes luttes : pour les droits de l'homme, contre le génocide au Soudan ou encore la
guerre au Darfour.
Elle s'exprime régulièrement dans les différents médias et lors de colloques ou conférences sur le Soudan, l'esclavage en Mauritanie ou
les droits humains.
EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :
1994 : Salon Découvertes 94, Porte de Versailles, Paris, France.
1994 : Itinéraires, Artistes Africains, Levallois, France.
1994 : La Fin d'un Primitif, Centre Culturel Français, Dakar, Sénégal.
1995 : Une saison au Sud Soudan, Galerie Sabine Herbert, Paris, France.
1995 : Série Retour d'Afrique, Musée d'Art Moderne de Tokyo, puis Museum of Fine Art Japon de Gifu, et enfin The Modern Art Museum
à Tokumasha, Japon.
2008 : Pas de printemps pour Geronimo, Miroirs Mortels, exposition Black Paris, Musée d'Ixelles à Bruxelles, Belgique.
COLLECTIONS :
Jean Claude Binoche, Jean-Paul Blachère, Château de Boutemont.
PROVENANCE :
Collection de l'artiste pour les lots 308 et 309.
134 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

309
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 135

310
DIAGNE CHANEL
Retour d'Afrique 1990
Tempera, pigments sur papier vinci sous altuglas. 172 x 148 cm.
1991. Signé en bas à gauche.
8 000 / 10 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
136 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

311
DIAGNE CHANEL
Retour d'Afrique 1990
Tempera, pigments sur papier vinci sous altuglas. 172 x 148 cm.
1991. Signé en bas à droite.
8 000 / 10 000 €
PROVENANCE :
Collection de l'artiste.
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 137

312
Les bannières décorées de couleurs vives
distinguaient les groupes sociaux devenus
prépondérants dans les communautés fante, le
long de la côte ganhéenne, durant le XXème
siècle. Ces bannières servaient à marquer les
sanctuaires religieux (posuban) pour les défilés
et les parades. Ces drapeaux en coton sont
décorés d'ornements et de symboles se
référant à des proverbes locaux avec un
mélange complexe de motifs royaux et
coloniaux. L'un des symboles le plus
fréquemment représenté est l'éléphant,
emblème du pouvoir royal.
312
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 80 x 144 cm.
XXème siècle.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
313
313
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 91 x 143 cm.
XXème siècle.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
314
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 90 x 146 cm.
XXème siècle.
1 500 / 2 000 €
314
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
138 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

315
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 98 x 162 cm.
XXème siècle.
315
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
316
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 120 x 172 cm.
XXème siècle.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
316
317
ANONYME (FANTE, GHANA)
Drapeau
Coton cousu et brodé. 142 x 148 cm.
XXème siècle.
1 500 / 2 000 €
PROVENANCE :
Collection privée, Aix en Provence.
Pour des exemplaires proches : Vente
Sotheby's Londres, 1er juin 2006, Textiles
from the Collection of Alistair McAlpine.
BIBLIOGRAPHIE :
Suzanne Preston Blier, L'Art Royal Africain,
Flammarion, 1997, p. 162.
Jean-Batiste Bacquart, L'Art Tribal d'Afrique
Noire, Assouline, 1998, p.33.
317
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 139

La peinture sous-verre, appelée également « fixé sous-verre » ou « souwère » en wolof, était solidement établie depuis des temps
immémoriaux dans le monde oriental avant de parvenir au Sénégal. Cette technique de peinture semble y avoir fait son apparition dans
la dernière décennie du XIXème siècle ou au début XXème pour transmettre le message d'Allah, puis s'est développée. Elle tient son nom
du support de l'œuvre : le verre. Ce dernier est support et élément protecteur de la peinture qui est vue par transparence. Le support
transparent (plaque de verre de 2 à 3 mm d'épaisseur ou calque) est préalablement nettoyé. Le dessin est réalisé directement sur le verre
à la plume et à l'encre de Chine. Certains utilisent des pinceaux très fins et de la peinture noire. Le dessin peut-être tracé au fil de
l'imagination ou décalqué à partir d'une esquisse. Signature et inscriptions s'écrivent à l'envers (écriture en miroir) car le verre est exposé
retourné. Suit alors l'application des peintures déposées en aplats. Celle-ci se fait, contrairement aux peintures classiques, en commençant
par le détail et en terminant par le fond, chaque couche protégeant la précédente. En effet, puisque la lecture du tableau se fait « sous
le verre » ce sont les détails qui apparaissent en surface et qui sont les premiers peints. Les peintures utilisées sont des peintures à l'huile
allongées avec de l'essence ou du diluant synthétique. Les souwères anciens étaient peints à la gouache avec des pigments naturels ; les
souwères récents le sont avec des peintures industrielles. Séchées à l'ombre, les peintures reçoivent ensuite un support de carton dans
lequel sont passés puis gansés plusieurs fils de coton qui serviront à l'accrochage. Les sujets traités sont plutôt profanes : scènes de la vie
quotidienne, illustration de contes moraux, de fables, portraits, autant de témoignages traités avec verve et fraîcheur.
PROVENANCE :
Collection de M. Van Roekeghem, Paris pour les lots 318 à 326.
318
318
ANONYME (TUNISIE)
Sans titre
Peinture sous verre. 30 x 45 cm.
250 / 300 €
319
ANONYME (TUNISIE)
Sans titre
Peinture sous verre. 32 x 21cm.
Signée en bas au centre.
150 / 200 €
320
ANONYME (TUNISIE)
Sans titre
Peinture sous verre. 30 x 42 cm.
150 / 200 €
320
140 I
26 mai 2008 - 19h I
GAÏA I

321
ANONYME (TUNISIE)
Sans titre
Peinture sous verre. 30 x 20 cm.
Signature en bas à droite.
100 / 120 €
322
ANONYME (TUNISIE)
Sans titre
Peinture sous verre. 17 x 23 cm.
50 / 80 €
323
BIRAHIM FALL
Sans titre
Peinture sous verre. 48 x 33 cm.
Signée en bas au centre.
200 / 300 €
324
ALEXIS NGOM
Sans titre
Peinture sous verre. 48 x 33 cm.
1988. Signée en bas à droite.
150 / 200 €
325
LOBA
Sans titre
325
Peinture sous verre. 24 x 32 cm.
Signée en bas à gauche.
80 / 120 €
326
ANONYME (SÉNÉGAL)
Lot de quatre « Adam et Eve »
Peintures sous verre. 40 x 29 cm ; 27 x 22 cm ;
28 x 21 cm et 26 x 21 cm.
300 / 400 €
327
JEAN-HUBERT MARTIN
Magiciens de la terre
Catalogue d’exposition au Centre Georges Pompidou
36.5 x 29 cm - 271 pages.
Draeger, Palaiseau, 1989.
Couverture rigide. État : Très bon.
324
400 / 500 €
I GAÏA I 26 mai 2008 - 19h I 141