JAPONS - Gaia

19 - Veste de femme doublée (haori awase)
Pongé (taffetas de soie léger et souple) filé à la machine, armure
unie. Fils de chaîne et de trame teints par réserve au pochoir
(heiyÿ-gasuri). Motif : fleurs sur composition géométrique abstraite.
Période Showa, ca. 1950-1960. Condition excellente.
H. 83 cm. Larg. 126 cm.
200 / 300 €
20 - Veste de femme doublée (haori awase)
Pongé (taffetas de soie léger et souple) filé à la machine,
armure unie. Fils de chaîne et de trame teints par réserve au
pochoir (heiyÿ-gasuri). Motif : moulins à vent.
Période Showa, ca. 1950-1960.
Condition excellente.
H. 101 cm. Larg. 124 cm.
200 / 300 €
21 - Kimono de femme doublé (awase)
Pongé (taffetas de soie léger et souple) filé à la machine,
armure unie. Fils de chaîne et de trame teints par réserve au
pochoir (heiyÿ-gasuri). Motif : abstraction géométrique.
Période Showa, ca. 1950-1960.
Condition excellente.
H. 155 cm. Larg. 128 cm.
200 / 300 €
ENSEMBLE DE SIX OBI
Un obi est une ceinture servant à fermer les kimonos. Elle se présente sous
la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer
l'obi est tout un art. Par tradition on ne porte aucun bijou avec un kimono,
cela explique pourquoi les obi sont si richement décorés et colorés, ils doivent
trancher avec le kimono tout en étant en harmonie avec lui. Bien que
s'agissant d'une simple corde de chanvre, la ceinture traditionnelle japonaise
fait son apparition dès le Ve siècle sur les statuettes Haniwa. Elle se transforme
par la suite en un simple ruban d'environ 3 cm de large et ne prendra
sa forme large qu'à la fin du XVI e siècle ce qui lui permettra de jouer un
rôle plus décoratif. A cette époque, l'obi pouvait se porter aussi bien dans
le dos que sur le côté. Le XVIIIe siècle marquera une grande période de progrès
dans la fabrication de l'obi, notamment dans le domaine du tissage et
de la teinture, permettant ainsi la création de motifs particulièrement extravagants.
La période Meiji confirmera la forme finale de l'obi et rendra son
port dans le dos systématique. Il y a traditionnellement six nœuds d'obi :
nœud plat, otaiko, chidori, bunko, kai no kuchi, et tateya.
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23 - Nishiki obi aux camélias
Un nishiki obi est un brocart de soie fabriqué totalement ou partiellement
avec des feuilles d'or ou d'argent. Il doit être tissé à la
main car aucune machine ne peut enfiler correctement les
feuilles d'or et d'argent. Son nom vient du quartier de Nishijin, à
Kyoto, où est fabriqué la quasi-totalité du brocart japonais. Le
brocard de la face principale de ce obi a été tissé au cours de la
première moitiée du XX e siècle pendant la période Edo, cependant
sa doublure en crêpe de soie date de l'ère Meiji, vers 1900.
Quelques petites taches sur la doublure.
Larg. 380 cm. Long. 30 cm.
350 / 450 €
24 - Nishijin ori fukuro obi
Jacquard de soie avec fils d'or. Le métier Jacquard est un
métier à tisser mis au point par le lyonnais Joseph Marie
Jacquard en 1801. Il combine les techniques des aiguilles de
Basile Bouchon, les cartes perforées de Falcon et du cylindre
de Vaucanson. Cette utilisation de cartes perforées fait qu'il
est parfois considéré comme l'ancêtre de l'ordinateur. Les
cartes perforées guident les crochets qui soulèvent les fils de
chaînes. Cette technique, importée d'Europe au milieu du
XIX e siècle, permit de tisser des motifs compliqués, comme
ces fines arabesques qui ornent cette ceinture de kimono.
Meiji (1868-1912).
Excellente condition.
Larg. 396 cm. Long. 31,5 cm.
350 / 450 €
22 - Nishiki fukuro obi
Ce brocard de soie a été tissé à la main avec des fils d'or
pour former un paysage de montagne qui témoigne de la
grande habilité du tisseur. Cette ceinture est un obi formel
généralement porté avec les kimono de type furisode.
Meiji, ca. 1880-1900. Excellente condition.
Larg. 400 cm. Long. 33 cm.
300 / 400 €
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I GAÏA I 29 novembre 2009 - 17h I 5