IGAÏAImai 2011 - Gaia
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ART ABORIGÈNE<br />
AUSTRALIE<br />
SAMEDI 14 MAI <strong>2011</strong><br />
- Paris
ART ABORIGÈNE<br />
- Quartier Drouot - 3, rue Rossini - 75009 Paris<br />
Vente le samedi 14 mai <strong>2011</strong> à 17h30<br />
Commissaire-Priseur : Nathalie Mangeot<br />
GAÏA S.A.S. Maison de ventes aux enchères publiques<br />
43, rue de Trévise - 75009 Paris<br />
Tél : 33 (0)1 44 83 85 00 - Fax : 33 (0)1 44 83 85 01<br />
E-mail : gaia@gaiaauction.com - www.gaiaauction.com<br />
Exposition publique à la<br />
le vendredi 13 mai de 10 h à 19 h<br />
et le samedi 14 mai de 11 h à 16 h<br />
3, rue Rossini - 75009 Paris<br />
Maison de ventes aux enchères<br />
Rue de Provence Rue Richer<br />
Tous les lots sont visibles sur le site<br />
www.gaiaauction.com<br />
ou sur rendez-vous avant l’exposition<br />
en appelant au 01 44 83 85 00<br />
Rue Chauchat<br />
Rue Rossini<br />
Hôtel<br />
Drouot<br />
Rue Drouot<br />
Rue de la<br />
Grange Batelière<br />
SALLE<br />
V V<br />
Rue Rossini<br />
Rue du Faubourg Montmartre<br />
Les biographies se trouvent en fin de catalogue<br />
Bd Haussmann Bd Montmartre<br />
Bd des Italiens<br />
RICHELIEU<br />
DROUOT<br />
Expert :<br />
Marc Yvonnou<br />
06 50 99 30 31
ongtemps les occidentaux n’ont donné à l’art Aborigène qu’une résonance<br />
L exotique. Les articles de presse notamment insistent sur le côté historique :<br />
c’est un art découlant directement d’une tradition millénaire ; un art basé sur<br />
le symbolisme ; un trait d’union entre un monde, celui du sacré, du Rêve<br />
(à ne pas confondre avec notre notion du rêve) et le notre, d’une époque<br />
lointaine, le Temps du Rêve, et du présent. Pour preuve, l’art aborigène n’est<br />
souvent exposé que dans les musées d’anthropologie.<br />
Certes, le peintre Aborigène est un interlocuteur qui diffuse et sauvegarde<br />
une culture (qui a laissé peu de signes durables étant donné notamment la<br />
faible concentration de population sur un immense territoire et des techniques<br />
éphémères). Il revendique aussi le lien avec sa terre, l’appartenance à<br />
une région, à des sites. « Mon Pays » disent ces peintres pour parler des<br />
territoires dont ils sont les gardiens et appartenant au Rêve (Dreaming) dont<br />
ils sont les dépositaires. Il s’agit bien là d’une revendication au monde.<br />
Les scientifiques rêvent d’une théorie unifiée pour la connaissance corpusculaire,<br />
de l’infiniment petit, du microcosme et de l’univers du macrocosme.<br />
Les peintures Aborigènes font penser à des coupes cellulaires, de végétaux<br />
ou de minéraux et nous parlent surtout de distances. C’est que les peintres<br />
ont trouvé leur loi qui unifie le vivant, la nature, la terre, les éléments, les individus,<br />
et le sacré. Cette loi c’est le Rêve, Tjukurrpa. Les connaissances du<br />
Rêve sont transmises esthétiquement au travers de leurs peintures.<br />
Ces notions sont certes importantes, mais résumer l’art aborigène à l’illustration<br />
de mythes, à une copie de motifs anciens serait une grave erreur. L’art<br />
aborigène contemporain est avant tout un mouvement pictural moderne, un<br />
art abstrait novateur, avec ses périodes et des artistes emblématiques et<br />
autonomes.<br />
Et si cet art manifeste une identité culturelle et expressive assez homogène,<br />
il n’en débouche pas moins sur des expressions différentes, des innovations<br />
et des individualités. Des expressions régionales d’abord, puis celles qui ont<br />
pour origine le dynamisme créatif de grands peintres. Chacun de ces artites<br />
a un style distinctif qui marque par sa modernité et sa contemporanéité.<br />
armi ces artistes créatifs mais néanmoins au service de la tradition, on<br />
P retrouve Makinti Napanangka (lot 40) et Judy Watson Napangardi (lots<br />
10, 23, 24, 31, 32)<br />
Leur style fluide, ces deux femmes parviennent à l’exprimer avec une fougue<br />
qui tranche avec leurs physiques. Petites, menues, les cheveux hirsutes…, le<br />
portrait de ces femmes n’est pas valorisant si on s’arrête aux apparences.<br />
Makinti, l’une des matriarche Pintupi, est née vers 1930 dans la région du lac<br />
McDonald. Elle est décédée au début de cette année <strong>2011</strong>.<br />
Elle peint essentiellement des épisodes du Temps du Rêve mettant en scène<br />
les deux Femmes Ancêtres (Kungka Kutjarra – et plus particulièrement<br />
Makinti s’inspire des motifs associés au site de Lupulnga). Ses œuvres sont<br />
rythmées par de grandes vagues prenant l’aspect de lignes légèrement<br />
incurvées (celles-ci symbolisent les jupes cérémonielles en corde de cheveux<br />
qui servent pour certains rites). Alors que les hommes Pintupis sont restés<br />
fidèles à un style très minutieux, Makinti peint avec une grande spontanéité,<br />
une grande vigueur que même ses problèmes de vue (elle est borgne) ne<br />
freinent pas. L’aspect des œuvres de Makinti, semblant sculptées par ses<br />
doigts, est comme un écho, une réminiscence des actions des Ancêtres du<br />
Temps du Rêve façonnant le vaste désert par leurs actions.<br />
Les toiles de Judy se présentent comme une construction complexe et colorée.<br />
Pour cette grande artiste, il s’agit de condenser une multitude d’informations :<br />
sur l’environnement (végétation, eau, topographie,..), sur l’histoire d’un site<br />
ou de plusieurs sites, sur les Ancêtres qui en sont à l’origine, sur leurs<br />
actions, et sur la manière dont les initiés s’y retrouvent pour les cérémonies…<br />
Le visible et l’invisible prennent ainsi forme.<br />
Le choix d’un grand format (le lot 31 est bien entendu exceptionnel par son<br />
format : 200 x 400 cm) paraît alors plus judicieux tant les détails sont nombreux<br />
mais Judy se montre tout aussi à l’aise dans les petits formats (lots 23,<br />
24). Elle est au sommet de son art.<br />
Ses toiles plus pointillistes (où les points se détachent d’avantage) nous<br />
paraissent très souvent moins dynamiques. Ici, souplesse des lignes, couleurs,<br />
tout témoigne d’un équilibre maîtrisé à l’extrême.<br />
Il est vrai que l’art aborigène ne réside pas dans la maîtrise du dessin ou la<br />
précision de la ligne (hormis des exceptions comme l’art de Terre d’Arnhem)<br />
mais les artistes s’expriment pleinement par leur sens des couleurs, de la<br />
composition et surtout leur élan.<br />
Chez Judy Watson Napangardi, des couleurs éclatantes exaltent un site<br />
sacré important. Celui de Mina Mina. Bien qu’étant aussi un carrefour pour<br />
les Rêves des hommes, ce sont essentiellement les femmes qui en sont les<br />
gardiennes. Et elles viennent de loin pour y célébrer des cérémonies :<br />
d’Utopia, Lajamanu, Balgo et bien entendu du site plus proche Yuendumu.<br />
Mina Mina, situé à l’Ouest de Yuendumu, a pour gardiens les femmes<br />
Napangardi et Napanangka et les hommes Japangardi et Japanangka. Au<br />
Temps du Rêve, la genèse selon les Aborigènes, un groupe de Femmes<br />
âgées voyagèrent vers l’Est à la recherche de nourriture et de lianes-serpents<br />
et réalisèrent ici et là des cérémonies. Ces Femmes commencèrent leur<br />
voyage à Mina Mina où des Bâtons à Fouir émergèrent du sol. Elles s’en<br />
saisirent pour leur voyage durant lequel elles fondèrent de nombreux sites<br />
aujourd’hui sacrés pour les initiés associés à ce Rêve. Les lianes-serpents<br />
ont une grande importance pour les femmes Napangardi et Napanangka<br />
et sont utilisées aussi bien pour les cérémonies que dans la vie profane.<br />
Les formes de lignes se croisant à la manière de l’ADN représentent cette<br />
liane-serpent.<br />
ans un style très différent, plus « technique », des artistes confirmées<br />
D comme Kathleen Petyarre (lot 7, 34, 39 et 66) sont rejoints par des<br />
créatrices un peu plus jeunes comme Gracie Ward Napaltjarri (lot 5 et 6) et<br />
Anna Price Petyarre (lot 18).<br />
On peut apprécier le talent de Kathleen dans les nombreuses déclinaisons de<br />
deux thématiques. Les mêmes motifs répétés depuis la fin des années 1980<br />
sont renouvelés selon l’humeur. Le meilleur exemple est la série « Mountain<br />
Devil Lizard ».<br />
Kathleen met en exergue ce qui est chargé de signification, ce qui est vraiment<br />
important, cette forme en X, mais le reste de la toile n’est pas pour<br />
autant négligé. Le fond très technique est constitué de milliers de points fins<br />
qui peuvent être disposés en spirale, en lignes parallèles, ou encore en lignes<br />
courbes qui paraissent plus hasardeuses.<br />
Les couleurs, souvent des nuances de bruns, de gris, et la structure, une<br />
architecture ordonnée, s’allient pour donner des résultats d’une qualité<br />
remarquable, d’un équilibre précis qui ont permis à Kathleen de hisser au<br />
plus haut niveau l’art aborigène.<br />
Mais le raffinement du style ne cède en rien à la valeur symbolique, voir politique<br />
(par exemple, sa sœur Gloria est allée danser devant le juge pour revendiquer<br />
l’appartenance des terres d’Utopia - il y a aussi cet aspect de lien à la<br />
terre qui reste présent dans les peintures aborigènes).<br />
Ce grand X (lots 34, 39 et 66) symbolise le voyage de 4 Rêves qui convergent<br />
vers le centre de la toile, parfois souligné par un carré qui marque le<br />
terrain cérémoniel, à la fois là où sont encore présentes la puissance,<br />
l’énergie des Ancêtres et là où vont se dérouler les cérémonies. D’un coin au<br />
centre, un espace est délimité par une couleur et un travail particuliers. Il<br />
représente à la fois une rigole asséchée qui viendra se gonfler d’eau après<br />
les pluies mais aussi une zone associée à la vie liturgique. La qualité du lot<br />
39 est particulièrement à noter. Une pièce magnifique que Kathleen aura<br />
sans doute du mal à produire désormais, compte tenu de son âge et de ses<br />
problèmes de santé.<br />
Très souvent, le sentiment de mouvement peut être induit par les rythmes<br />
émanant de la répétition d’un motif primaire. Cette technique est mise en<br />
avant chez des artistes comme Kathleen Petyarre mais aussi Dorothy<br />
Napangardi. On a alors le sentiment que les formes glissent, se déplacent (de<br />
fait il s’agit bien de cela), que ce soit pour évoquer le déplacement des<br />
Ancêtres ou comme pour cette autre série de Kathleen, le vent qui vient<br />
éparpiller les graines et fertiliser la terre (les motifs féminins sont souvent<br />
associés au monde végétal et à la fertilité – lot 7).<br />
D<br />
orothy Napangardi utilise fréquemment cette technique. Mais à l’occasion<br />
de cette vacation, la sélection propose une œuvre différente. Voilà<br />
des années qu’elle n’était pas revenue sur le Rêve du Bananier Sauvage (lot<br />
15). Un thème courant chez les femmes du centre du désert. Bien que les<br />
variantes et les interprétations soient nombreuses, le côté figuratif l’emporte<br />
souvent, ce qui est rare dans l’art aborigène. C’est le cas ici, où l’esprit de<br />
cette plante rampante est célébré au travers des variations saisonnières et<br />
des différentes étapes de maturité de la plante. Les autres toiles de cette<br />
artiste parmi les plus importantes sont plus classiques. Elle s’inspire aussi de<br />
Mina Mina comme Judy Watson Napangardi. D’ailleurs les deux artistes sont<br />
très proches. Pourtant l’interprétation à partir du même thème est radicalement<br />
différente. C’est que Dorothy, très intériorisée, en donne une lecture<br />
très personnelle, « déformée » par son psychisme et « illisible » pour tous –<br />
y compris par les initiées Warlpiris. On obtient ici un quadrillage (lot 16 – déclinaison<br />
classique dans la forme) qui n’est pas sans rappeler les remontées<br />
de sel et la terre craquelée visibles dans cette zone. Une autre pièce intéressante<br />
de cette artiste est constituée de circonvolutions complexes toujours<br />
réalisées avec une grande méticulosité et la patience qui caractérise si bien<br />
les artistes aborigènes. Les fonds de ces deux toiles sont toutefois très inhabituels,<br />
les œuvres de Dorothy sont en effet marquées par le blanc et le noir<br />
(lot 70). La première est peinte sur un bleu très pâle (lot 16), l’autre sur un<br />
ocre foncé (lot 17) qui ressemble aux teintes que la terre prend après la pluie<br />
dans cette région du centre de l’Australie.
Trois autres exercices autour d’un pointillisme que l’on pourrait qualifier de technique<br />
par sa grande maîtrise (le fait que les toiles sont élaborées grâce à d’une<br />
technique simple, le pointillisme, ne signifie nullement qu’elles sont dénuées de<br />
recherche ou qu’elles ne sont pas marquées par une personnalité)<br />
sont présentés :<br />
roche de Dorothy Napangardi et Kathleen Petyarre, Anna Price Petyarre,<br />
P nous livre un travail très pur et très fluide (lot 18). Cette artiste a une<br />
grande capacité à passer d’un style à un autre que peu d’artistes aborigènes<br />
ont (Gloria Petyarre par exemple possède les mêmes qualités).<br />
Un autre exemple nous vient de Grace Ward Napaltjarri (lots 5 et 6)<br />
Née en 1971 ou 1973, elle est la fille de George Ward Tjungurrayi, l’un des<br />
maîtres Pintupis. Elle se met à peindre en 2004 sous les instructions de son père<br />
mais aussi de sa mère, Nangawarra Ward Napurrula, certes moins célèbre que<br />
son mari mais néanmoins une artiste connue qui possède un style méticuleux.<br />
Son style mettra plusieurs années à s’affirmer. Elle fait ainsi ses classes, prenant<br />
de plus en plus de recul et maîtrisant de mieux en mieux les techniques, la<br />
juxtaposition des couleurs et le sens de l’espace. Fin 2009, sa peinture évolue<br />
pour donner naissance à une oeuvre chaude, colorée, plaisante, décorative<br />
(sans que ce terme soit péjoratif) avec une technique soignée et complètement<br />
maîtrisée (la réalisation se fait uniquement à l’aide de pics à brochettes, sans<br />
utiliser la brosse, même pour les cercles ou les bandes assez larges).<br />
La multiplication des détails autant que sa gamme chromatique diffèrent de<br />
celle des autres membres de sa famille et des Pintupis en général.<br />
Cependant, une des figures clef, sans conteste une des plus originales et<br />
autonomes de ce mouvement se nomme Linda Syddick Napaltjarri (lots 62,<br />
63, 64). Elle a en effet introduit dans son oeuvre des nouveautés surprenantes<br />
(comme le personnage d’ET) et des sujets inédits (profanes, comme<br />
le premier signe de la civilisation occidentale qu’elle a aperçu, une éolienne,<br />
mais aussi, des motifs masculins car elle en a reçu l’autorisation de ses<br />
oncles des initiés importants et enfin des motifs chrétiens). D’une extrême<br />
originalité, son art est le fruit d’une réflexion mais aussi d’une histoire personnelle<br />
marquée par un événement brutal, le décès de son père, tué par un<br />
coup de lance.<br />
Si le Temps du Rêve constitue la source principale dans la peinture du désert<br />
et si en principe il s’agit d’une peinture symbolique où les éléments figuratifs<br />
sont absents, ce n’est justement pas le cas dans la peinture de cette forte<br />
personnalité (lot 62).<br />
Proches de la production très classique des Cycles Tingaris les lots 63 et 64,<br />
évoquent les voyages des Ancêtres qui portent ce nom, mais toutefois le<br />
travail du fond comme le choix des teintes sont vraiment caractéristiques du<br />
travail de Linda Syddick.<br />
Ningura Napurrula est une autre grande figure clef du Désert Occidental (lots<br />
3, 4 et le très beau lot 60). Elle continue de peindre régulièrement et avec<br />
plaisir malgré les problèmes de santé dont elle souffre (dysfonctionnement<br />
des reins, problèmes pulmonaires et difficultés à marcher). Elle fait partie de<br />
ces doyennes qui maintiennent la tradition vivante. L’émission sur Arte (l’art<br />
du mythe – Fev <strong>2011</strong>) qui lui a été consacrée montre bien à la fois son envie<br />
de peindre associée à une sorte de nostalgie d’une vie traditionnelle, probablement<br />
très difficile, mais dont il ne reste souvent qu’un souvenir heureux.<br />
Ningura puise en partie son énergie dans le souhait de laisser un témoignage<br />
direct d’une personne ayant vécu de façon nomade (avec des moyens<br />
techniques limités mais mettant en avant des connaissances accumulées<br />
durant des décennies). On peut aussi louer sa vision artistique, Ningura ayant<br />
su créer un style personnel, marqué par ses fonds blancs ou crêmes.<br />
out un pan de la peinture aborigène est caractérisé par les effets<br />
T optiques. D’une grande modernité au niveau du rendu, ces formes existent<br />
portant depuis des milliers d’années. Ce courant est très marqué chez<br />
les hommes du Désert Occidental, dans le groupe linguistique Pintupi. C’est<br />
ce groupe qui a le moins de contact avec la civilisation occidentale et qui<br />
compte pour beaucoup dans la création du mouvement pictural en 1971<br />
(lots 13 et 14 de Charlie Tjapangati par exemple).<br />
Ils ne sont plus que deux témoins de l’émergence de ce mouvement pictural<br />
à peindre. L’un d’entre eux Ronnie Tjampitjinpa est aujourd’hui l’un des<br />
doyens des Pintupis.<br />
La pièce qu’il nous offre ici est spectaculaire (lot 9). Elle mêle habilement<br />
plusieurs thèmes. Le Rêve de Feu de Brousse, constitué de lignes parallèles<br />
ainsi que des symboles associés aux Cycles Tingaris, les motifs les plus<br />
sacrés et secrets de l’iconographie aborigène (ici aucun élément figuratif n’apparaît,<br />
il s’agit d’une peinture symbolique). La pérégrination des Ancêtres est<br />
symbolisée par des carrés, imbriqués les uns dans les autres et juste quelques<br />
lignes. Ces motifs racontent de façon symbolique les voyages des Ancêtres<br />
Tingaris, qui façonnèrent les reliefs dans le désert et y insufflèrent la vie. Les<br />
teintes sourdes rappellent un peu les teintes ocres du désert et des collines<br />
de Kintore, la communauté dont il est originaire. Le haut de la toile rappel les<br />
motifs des peintures corporelles associées au Rêve d’Eau, l’autre thématique<br />
emblématique de cet initié considéré comme un « faiseur » de pluie.<br />
L’art dépouillé et contrôlé de Ronnie, mais aussi de George Tjungurrayi,<br />
prend racine dans les motifs des peintures corporelles et des gravures des<br />
objets cérémoniels.<br />
George Tjungurrayi, s’il est plus à son aise avec les grands formats,<br />
démontre pourtant sa grande maîtrise lorsqu’il doit se plier à de plus petites<br />
surfaces comme pour le lot 8 (60 x 95 cm).<br />
Représentant sobre et intense de l’art Pintupi, il se distingue avant tout par<br />
la force expressive de la composition, la puissance du trait, l’énergie, le dynamisme<br />
de la ligne et les effets optiques.<br />
Il compte parmi les artistes les plus brillants et les plus actifs des années<br />
1990 et 2000.<br />
nfin, n’oublions pas les œuvres de la famille de Clifford Possum<br />
E Tjapaltjarri. Cet artiste décédé en 2002 a peint quelques uns des plus<br />
grands chefs d’œuvres de l’art aborigène. Précurseur, il est l’un des derniers<br />
à rejoindre le premier groupe d’artistes en 1971 / 72. Durant cette période<br />
ses fonds sont souvent peu travaillés : les motifs se détachent d’autant plus<br />
de ses fonds noirs ou ocres. Puis peu à peu des fonds pointillistes aux effets<br />
vibratoires prennent le dessus dans son oeuvre. Cette évolution n’est pas<br />
seulement stylistique. Le contenu symbolique s’efface un peu et Clifford<br />
Possum Tjapaltjarri (lots 42 et 53) tout comme Johnny Warangkula Tjupurrula<br />
réalisent ainsi l’harmonie parfaite entre les motifs traditionnels et une vision<br />
artistique.<br />
Clifford Possum a durablement influencé les artistes et son style très précis,<br />
où le fond pointilliste joue donc un grand rôle (surtout dans les compositions<br />
qui vont jusqu’au début des années 1990), sera déterminant pour l’image<br />
que le grand public se fait de l’art aborigène. Le côté très décoratif de ses<br />
œuvres a injustement nuit à sa carrière pendant longtemps – et cela bien que<br />
qu’il soit devenu très rapidement l’un des peintres les plus célèbres<br />
d’Australie. Il faudra attendre les années 2000 pour que son génie soit<br />
reconnu à sa juste valeur. Car il s’agit bien de cela. La façon qu’il a de gérer<br />
magistralement l’agencement complexe des plans ou de tous ses motifs<br />
(avec de nombreux détails), de concevoir ses toiles en mixant plusieurs<br />
thèmes, de synthétiser les histoires, de créer des ambiances, est une<br />
prouesse quand on sait qu’il a vécu, comme la plupart des autres artistes,<br />
isolé dans le désert (il a longtemps été gardien de troupeau), sans aucune<br />
éducation au sens occidental du terme. Clifford est aussi un grand sculpteur<br />
et y compris sur des petites pièces, on retrouve l’équilibre savamment ordonné<br />
de ses toiles.<br />
Les filles de Clifford Possum l’ont assisté, l’aidant à emplir le fond pointilliste<br />
de quelques toiles et se faisant ainsi « la main ».<br />
Gabriella Possum est l’aînée. Elle a hérité de son père le sens de la composition<br />
(moins géométrique que les autres artistes Anmatyerre) et celui des<br />
couleurs (avec une palette marquée d’avantage par les camaïeux que son<br />
père). Très tôt elle est remarquée pour son talent et elle travaille sous licence<br />
à de nombreux projets (couvertures de disques, tee-shirt…).<br />
Elle peut peindre sur plusieurs thèmes mais se focalise souvent sur le thème<br />
du Rêve des Sept Sœurs (lot 37) ou le Pays de Ma Grand-Mère dans lesquels<br />
elle insiste là sur les éléments végétaux, la nourriture, ici sur l’environnement<br />
physique où encore les sites créés par les Ancêtres (superbe lot 36).<br />
Michelle Possum (lot 54) est née en 1970. L’influence de son père est encore<br />
plus marquée que chez sa sœur, bien que son travail soit un peu plus grossier.<br />
e multiples facteurs peuvent expliquer le succès public de l’art aborigène :<br />
D sa perception sans conteste de la modernité, son identité, mais aussi,<br />
nous venons de le parcourir avec les peintres du Désert Central, une grande<br />
diversité dans la production.<br />
On pourra cependant être d’avantage touché par les « plasticiens» du<br />
Kimberley Oriental. Tout d’abord via le médium utilisé : les ocres, les pigments<br />
plus ou moins broyés qui laissent le plus souvent un effet de matière qui<br />
capte la lumière. Ensuite, par les motifs très épurés.<br />
Avec peu d’éléments les artistes synthétisent les connaissances à la fois environnementales<br />
(ils sont souvent été employés comme gardien de troupeau), les<br />
événements de la vie profane (les routes maintes fois prises, les points d’eau<br />
où l’on va se baigner, pêcher,…) et ceux du Temps du Rêve. Si le grand artiste<br />
Rover Thomas (à l’origine, un homme du désert adopté par une population des<br />
plateaux) a fortement influencé le groupe de Turkey Creek (Warmun) en utilisant<br />
les vues aériennes chères à l’iconographie des artistes du centre de l’Australie<br />
(cf. Freddie Timms, lot 48), les artistes de cette région des plateaux aiment<br />
incorporer dans leurs oeuvres des perspectives comme par exemple les<br />
collines, notamment les fameux monts Bungle Bungle – Purnululu (cf. lot 50<br />
par Jock et Leanne Mosquito, et lot 49 par Beerbbe Mungnari), un site sacré<br />
hautement important mais aujourd’hui aussi un site touristique.<br />
Marc Yvonnou<br />
Avril <strong>2011</strong>
INDEX renvoyant aux numéros de lots :<br />
ABBOTT, DOUGLAS 78<br />
ANONYME 1, 2<br />
CARRINGTON, ChARLENE 52<br />
CARROLL, TOMMY 47<br />
CURLEY, KATIE 58<br />
JAGAMARRA, MIChAEL NELSON 71, 73<br />
JANGALA, ShORTY ROBERTSON 12<br />
LENNON, MANYRITJANU<br />
57A, 57B<br />
MARRUWARR, SUSAN 19<br />
MOSqUITO, JOCK ET LEANNE 50<br />
MUNGNARI, BEERBBE 49<br />
NAKAMARRA, NELLIE MARKS 11<br />
NAKAMARRA, DOREEN DICKSON 59<br />
NAMATJIRA, LENIE 79<br />
NAMPITJINPA, NYURAPAYIA (« MRS BENNETT ») 25<br />
NANGALA, YINARUPA 20, 38<br />
NAPALTJARRI, EILEEN 33<br />
NAPALTJARRI, ELISABETh GORDON 77<br />
NAPALTJARRI, GRACE WARD 5, 6<br />
NAPALTJARRI, LINDA SYDDICK 62, 63, 64<br />
NAPANANGKA, LORNA (LORNA WARD) 22, 45<br />
NAPANANGKA, MAKINTI 40<br />
NAPANANGKA, WALANGKURA 29<br />
NAPANGARDI, DOROThY ROBINSON 15, 16, 17, 70<br />
NAPANGARDI, JUDY WATSON 10, 23, 24, 31, 32<br />
NAPANGARDI, LILLY KELLY (LILY KELLY NAPANGATI) 68<br />
NAPURRULA, KIM WEST 26, 27, 28, 30<br />
NAPURRULA, NINGURA 3, 4, 60<br />
NAPURRULA, TATALI 55<br />
NGALE, POLLY 67<br />
NUNGURRAYI, GABRIELLA POSSUM 36, 37<br />
NUNGURRAYI, MIChELLE POSSUM 54<br />
PETYARRE, ANNA PRICE 18<br />
PETYARRE, KAThLEEN 7, 34, 39, 66<br />
PWERLE, MINNIE 61<br />
ThOMAS, MADIGAN 46<br />
ThOMAS (NAGARRA), PhYLLIS 51<br />
TIMMS, FREDDY (FREDDIE) 48<br />
TJAKAMARRA, BARNEY CAMPBELL 75<br />
TJAMPITJINPA, RONNIE 9, 72<br />
TJANGALA, RAY JAMES 21, 35<br />
TJAPALTJARRI, CLIFFORD POSSUM 42, 53<br />
TJAPALTJARRI, ThOMAS 56, 65<br />
TJAPALTJARRI, WARLIMPIRRNGA 41<br />
TJAPANGATI, ChARLIE 13, 14<br />
TJAPURRULA, JOhNNY WARANGKULA 74<br />
TJUNGURRAYI, GEORGE 8<br />
TJUNGURRAYI, WILLY 76<br />
TJUPURRULA, BUNDY BOWE 43, 44<br />
TJUPURRULA, TURKEY TOLSON 69<br />
WIRRI, ELTON 80<br />
Des certificats d’authenticité seront<br />
remis aux acquéreurs.<br />
La peinture aborigène n'est pas une peinture de<br />
chevalet. Les toiles sont peintes à même le sol. L'orientation<br />
des peintures est le plus souvent un choix arbitraire :<br />
c'est à l'acquéreur de choisir le sens de la peinture.<br />
ABRÉVIATIONS utilisées pour les principaux musées<br />
australiens, océaniens, européens et américains :<br />
A :<br />
AA&CC :<br />
AAM :<br />
ACG :<br />
ADK :<br />
AIATSIS :<br />
AGM :<br />
AGNSW :<br />
AGSA :<br />
AGWA :<br />
AM :<br />
ANG :<br />
ATSIC :<br />
BM :<br />
BMC :<br />
CC :<br />
CCG :<br />
ChMqh :<br />
CL :<br />
DKC :<br />
EC :<br />
FAC :<br />
FK :<br />
FU:<br />
GDF :<br />
GM :<br />
GMAAC :<br />
GMC :<br />
GP :<br />
haC :<br />
hFM :<br />
hM :<br />
KRC :<br />
KSC :<br />
LM :<br />
MAGNT :<br />
MC :<br />
MCA :<br />
MPL :<br />
MqB :<br />
MV :<br />
NGA :<br />
NGNZ :<br />
NGV :<br />
NMA :<br />
OU :<br />
PAM :<br />
PhAC :<br />
PM :<br />
qAG :<br />
RKC :<br />
SAM :<br />
SCNT :<br />
SEAM :<br />
SEC :<br />
SIAM :<br />
TCC :<br />
TCF :<br />
TV :<br />
UNSW :<br />
WC :<br />
WCAG :<br />
YM :<br />
Artbank (Sydney)<br />
Araluen Art & Cultural Centre (Alice Springs)<br />
Aboriginal Art Museum, (Utrecht, Pays Bas)<br />
Auckland City art Gallery (Nouvelle Zélande)<br />
Akademie Der Kunste (Berlin, Allemengne)<br />
Australian Institute for Aboriginal and Torres Strait<br />
Islander Studies (Canberra)<br />
Art Gallery and Museum, Kelvingrove (Glasgow, Ecosse)<br />
Art Gallery of New South Wales (Sydney)<br />
Art Gallery of South Australia (Canberra)<br />
Art Gallery of Western Australia (Perth)<br />
Australian Museum (Sydney)<br />
Australian National Gallery (Canberra)<br />
A.T.S.I.C. Collection (Adelaide)<br />
British Museum (Londres)<br />
Baillieu Myer Collection (Sydney, Australie)<br />
Collection Corrigan (Australie)<br />
Campbelltown City art Gallery, (Adelaide)<br />
Collection of hM queen Elizabeth II (Londres)<br />
Collection Laverty (Australie)<br />
Donald Kahn Collection (Lowe art Museum, Miami, USA)<br />
Ebes Collection (Sydney)<br />
Federal Airports Corporation (Australie)<br />
Fondation Kelton (Santa Monica, USA)<br />
Flinders University (Adelaide)<br />
Gordon Darling Foundation (Canberra)<br />
Grõninger Museum, (Groningen, Pays Bas)<br />
Gantner Myer Aboriginal Art Collection (Australie)<br />
Gantner Myer Collection (Young Museum, San<br />
Fransisco, USA)<br />
Gabrielle Pizzi collection (Melbourne)<br />
The holmes a Court Collection (Perth)<br />
hastings Funds Management (Melbourne, Australie)<br />
hida Takayama Museum (Japon)<br />
Kluge Ruhe Collection (University of Virginia - USA)<br />
Kerry Stokes Collection (Perth)<br />
Linden Museum (Stuttgart, Allemagne)<br />
Museum and Art Galleries of the Northern Territory<br />
(Darwin)<br />
Musée des Confluences (Lyon)<br />
Museum of Contemporary Art (Sydney, Australie)<br />
Museum Puri Lukistan (Bali, Indonésie)<br />
Musée du quai de Branly (Paris)<br />
Museum of Victoria, (Melbourne)<br />
National Gallery of Australia (Canberra)<br />
National Gallery Of New Zelland<br />
National Gallery of Victoria (Melbourne)<br />
National Museum of Australia<br />
Oxford University (Grande-Bretagne)<br />
Pacific Asia Museum of Los Angeles (USA)<br />
Parliament house Art Collection (Canberra)<br />
Powerhouse Museum (Sydney)<br />
queensland Art Gallery (Brisbane)<br />
Richard Kelton Collection (USA),<br />
South Australian Museum (Canberra)<br />
Supreme Court of the Northern Territory (Darwin)<br />
Seatle Art Museum (U.S.A)<br />
Samlung Essl Collection (Vienne, Autriche)<br />
Singapore Art Museum (Singapoure)<br />
Tandanya Cultural Centre (Australie)<br />
The Christensen Fund (USA)<br />
Thomas Vroom Collection (Amsterdam, hollande<br />
University of New South Wales (Sydney)<br />
Winterthur Collection (Suisse)<br />
Woollongong City Art Gallery, (Australie)<br />
de Young Museum (San Francisco, USA)<br />
Crédit photo : Jean Lemoine<br />
Alain Le Cloarec (Studio 29)
1 - SCULPTURE ANONYME<br />
Acrylique sur bois<br />
Ethnie Anmatyerre - Utopia - Désert Central<br />
400 / 450 €<br />
2 - SCULPTURE ANONYME<br />
Acrylique sur bois<br />
Ethnie Anmatyerre - Utopia - Désert Central<br />
400 / 450 €<br />
3 - NINGURA NAPURRULA<br />
Wirrulnga<br />
Acrylique sur toile - 60 x 130 cm env.<br />
Ethnie Pintupi - Kintore<br />
2 000 / 2 500 €<br />
3<br />
4 - NINGURA NAPURRULA<br />
Wirrulnga<br />
Acrylique sur toile - 60 x 95 cm env.<br />
Ethnie Pintupi - Kintore<br />
1 600 / 1 800 €<br />
5<br />
5 - GRACE WARD NAPALTJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 130 x 200 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert occidental<br />
3 500 / 4 000 €<br />
6 - GRACE WARD NAPALTJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 59 x 93 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert occidental<br />
1 200 / 1 500 €<br />
6<br />
7 - KATHLEEN PETYARRE<br />
Série Bush Seed - My Country<br />
Acrylique sur toile - 70 x 152 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - Utopia - Désert Central<br />
3 000 / 3 300 €<br />
6<br />
8 - GEORGE TJUNGURRAYI<br />
Sans titre - Tingari<br />
Acrylique sur toile - 60 x 95 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kintore<br />
1 800 / 2 000 €<br />
8<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 5
9<br />
9 - RONNIE TJAMPITJINPA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 125 x 173.5 cm env .<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kintore<br />
18 000 / 20 000 €<br />
6I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
10<br />
10 - JUDY WATSON NAPANGARDI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 129 x 197 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Communauté de Yuendumu - Désert Central<br />
14 000 / 16 000 €<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 7
11 - NELLIE MARKS NAKAMARRA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 94 x 128,5 cm<br />
Ethnie Luritja / Pintupi - Désert Occidental<br />
1 000 / 1 200 €<br />
13 - CHARLIE TJAPANGATI<br />
Sans titre (Tingari)<br />
Acrylique sur toile - 95 x 130 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
2 500 / 3 000 €<br />
14 - CHARLIE TJAPANGATI<br />
Sans titre (Tingari)<br />
Acrylique sur toile - 61 x 94,5 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
1 400 / 1 600 €<br />
15 - DOROTHY NAPANGARDI (ROBINSON)<br />
Sans titre (Bush Banana Dreaming)<br />
Acrylique sur toile - 130 x 200 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert Central<br />
6 000 / 8 000 €<br />
11<br />
14<br />
8I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
13<br />
12 - SHORTY ROBERTSON JANGALA<br />
Sans titre (Rêve d’Eau)<br />
Acrylique sur toile - 97 x 132 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert Central<br />
1 500 / 1 800 €<br />
15
16 - DOROTHY NAPANGARDI<br />
(ROBINSON)<br />
Sans titre - Mina Mina<br />
Acrylique sur toile - 58 x 125 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert Central<br />
3 000 / 4 000 €<br />
16<br />
17 - DOROTHY NAPANGARDI (ROBINSON)<br />
Sans titre - Mina Mina<br />
Acrylique sur toile - 61 x 131,5 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert Central<br />
3 000 / 4 000 €<br />
18 - ANNA PRICE PETYARRE<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 135 x 145 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
2 000 / 2 500 €<br />
17<br />
19 - SUSAN MARRUWARR<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 63 x 66 cm<br />
Terre d’Arnhem<br />
1 000 / 1 100 €<br />
Beau travail de “rakks”, ce travail à base de<br />
hachures, traditionnel sur tout le territoire de la Terre<br />
d’Arnhem.<br />
18<br />
19<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 9
20 - YINARUPA NANGALA (YINARUPA<br />
GIBSON, YUNURUPA, NANGATJI DITE)<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 95 x 130 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
2 000 / 2 500 €<br />
21 - RAY JAMES TJANGALA<br />
Sans titre - Yunala<br />
Acrylique sur toile - 95.7 x 127,5 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kiwirrkura<br />
3 000 / 3 500 €<br />
Cette toile décrit les motifs associés au site de Yunala.<br />
20<br />
22<br />
10I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
21<br />
22 - LORNA NAPANANGKA (LORNA WARD)<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 96 x 130 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kiwirrkura<br />
1 500 / 1 800 €
23 - JUDY WATSON NAPANGARDI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 59,4 x 95,5 cm<br />
Ethnie warlpiri - communauté de Yuendumu - Désert Central<br />
2 300 / 2 600 €<br />
24 - JUDY WATSON NAPANGARDI<br />
Sans titre - hairstring<br />
Acrylique sur toile - 59 x 94 cm<br />
Ethnie Warlpiri - communauté de Yuendumu - Désert Central<br />
2 300 / 2 600 €<br />
23<br />
24<br />
25 - NYURAPAYIA NAMPITJINPA<br />
(« MRS BENNETT »)<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 94 x 129,5 cm<br />
Ethnie Pitjantjatjarra / Pintupi - Désert Occidental<br />
4 500 / 5 000 €<br />
25<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 11
26 - KIM WEST NAPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 90 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
800 / 1 000 €<br />
26<br />
27 - KIM WEST NAPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 30 x 120 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
800 / 1 000 €<br />
28 - KIM WEST NAPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 33 x 123 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
800 / 1 000 €<br />
30<br />
12I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
29 - WALANGKURA NAPANANGKA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 30,5 x 118 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kintore<br />
2 000 / 2 200 €<br />
27<br />
28<br />
29<br />
30 - KIM WEST NAPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 90 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
800 / 1 000 €
31 - JUDY WATSON NAPANGARDI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 200 x 394 cm<br />
Ethnie Warlpiri - communauté de Yuendumu - Désert Central<br />
70 000 / 80 000 €<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 13
32 - JUDY WATSON NAPANGARDI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 130 x 200 cm<br />
Ethnie Warlpiri - communauté de Yuendumu - Désert Central<br />
14 000 / 16 000 €<br />
34 - KATHLEEN PETYARRE<br />
Mountain Devil Lizard Dreaming<br />
Acrylique sur toile - 56,5 x 58 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - Utopia - Désert Central<br />
1 400 / 1 600 €<br />
14I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
32<br />
33 - EILEEN NAPALTJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 95 x 143 cm<br />
Ethnie Pintupi - Kintore- Désert occidental<br />
2 500 / 3 000 €<br />
35 - RAY JAMES TJANGALA<br />
Sans titre - Yunala<br />
Acrylique sur toile - 58 x 96 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kiwirrkura<br />
1 500 / 1 800 €<br />
34 35
36 - GABRIELLA POSSUM<br />
NUNGURRAYI<br />
My Grand Mother’s Country<br />
Acrylique sur toile - 124 x 204 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - originaire de Mt Allan -<br />
vit à Melbourne<br />
6 000 / 8 000 €<br />
36<br />
37 - GABRIELLA POSSUM<br />
NUNGURRAYI<br />
Seven Sisters Dreaming<br />
Acrylique sur toile - 120 x 180 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - originaire de Mt Allan -<br />
vit à Melbourne<br />
3 500 / 4 000 €<br />
37<br />
38 - YINARUPA NANGALA (YINARUPA<br />
GIBSON, YUNURUPA, NANGATJI DIT)<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 94 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
1 000 / 1 200 €<br />
38<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 15
39 - KATHLEEN PETYARRE<br />
Mountain Devil Lizard Dreaming<br />
Acrylique sur toile - 140 x 140 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - Utopia - Désert Central<br />
15 000 / 20 000 €<br />
40 - MAKINTI NAPANANGKA<br />
Lupulnga<br />
Acrylique sur toile - 145 x 205 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
20 000 / 25 000 €<br />
39<br />
Cette toile est accompagnée d’une série de clichés<br />
montrant l’évolution du travail.<br />
40<br />
16I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
41<br />
41 - WARLIMPIRRNGA TJAPALTJARRI<br />
Maw Maw Yntjipi - Tingari<br />
Acrylique sur toile - 145 x 205 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
12 000 / 15 000 €<br />
Cette toile est accompagnée d’une série de clichés montrant l’évolution<br />
du travail.<br />
42 - CLIFFORD POSSUM TJAPALTJARRI<br />
Sant titre<br />
Acrylique sur toile - 83 x 127 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - Désert central<br />
14 000 / 16 000 €<br />
Cette toile est accompagnée d’une série de clichés montrant l’évolution<br />
du travail.<br />
42<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 17
43 - BUNDY BOWE TJUPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 58,5 x 95,5 cm<br />
Ethnie Pintupi - Mt Liebig / haasts Bluff - Désert Central<br />
250 / 300 €<br />
44 - BUNDY BOWE TJUPURRULA<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 94 cm<br />
Ethnie Pintupi - Mt Liebig / haasts Bluff - Désert Central<br />
250 / 300 €<br />
45 - LORNA NAPANANGKA (LORNA WARD)<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 95 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kiwirrkura<br />
600 / 800 €<br />
43 44<br />
46 - MADIGAN THOMAS<br />
45<br />
47 - TOMMY CARROLL<br />
Sans titre<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 90 x 120 cm<br />
Ethnie Gija - Turkey Creek - Kimberley<br />
3 000 / 3 500 €<br />
47<br />
48<br />
18I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
Baula Wah Sunrise<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 58 x 58 cm<br />
Ethnie Gija - Turkey Creek - Kimberley<br />
1 300 / 1 500 €<br />
48 - FREDDY (FREDDIE) TIMMS<br />
Sans titre<br />
Pigments naturels et ocre sur panneau - 60 x 90 cm<br />
Ethnie Gija - Kimberley<br />
2 500 / 3 000 €
49<br />
50<br />
49 - BEERBBE MUNGNARI<br />
Spring Creek-Texas<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 76 x 100 cm<br />
Ethnie Gija - Turkey Creek - Kimberley<br />
2 600 / 2 800 €<br />
50 - JOCK MOSQUITO ET LEANNE MOSQUITO<br />
Purnululu<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 76 x 100 cm<br />
Ethnie Gija - Turkey Creek - Kimberley<br />
1 500 / 1 800 €<br />
51 - PHYLLIS THOMAS (NAGARRA)<br />
Mystake Creek<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 90 x 90 cm - 2008<br />
Ethnie Gija / Jaru - Kimberley<br />
2 000 / 2 200 €<br />
Phyllis décrit ici un site important, un point d’eau permanent où il fait bon<br />
nager et pêcher. Ce coin a bien entendu attiré les blancs lorsqu’ils sont<br />
arrivés dans le Kimberley. De nombreux ranchs entourent ce point d’eau<br />
qui servait à faire boire les bêtes. Les anciens disent que cet endroit a<br />
été le témoin de « mauvaises choses » entre les blancs et les Aborigènes.<br />
Mais Phillys préfère se concentrer sur les aspects positifs de ce site, un<br />
endroit apprécié où les Aborigènes viennent camper.<br />
52 - CHARLENE CARRINGTON<br />
Kulumbu<br />
Pigments naturels et ocre sur toile - 90 x 120 cm<br />
Ethnie Gija - Turkey Creek - Kimberley<br />
3 500 / 4 000 €<br />
J’ai peint la partie de Texas Downs la plus proche de Turkey Creek.<br />
Quand on empreinte la route qui traverse Texas, on laisse sur la gauche<br />
une grande colline appelée Kulumbu. Les anciens l’appellent Spear Hill.<br />
51<br />
52<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 19
53 - CLIFFORD POSSUM TJAPALTJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 124 x 170 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - associé à la communauté de Papunya - Désert Central<br />
35 000 / 40 000 €<br />
Cette toile rappelle celle qui est reproduite dans sa monographie accompagnant une exposition itinérante (Vivien Johnson, Clifford Possum Tjapaltjarri,<br />
Art Gallery of South Australia, Adelaïde, 2003/2004, p.179) et qui évoque le Rêve des Deux Serpent Tapis. De nombreuses histoires mythologiques<br />
sont consacrées à la zone près de laquelle Clifford est né et a vécu durant sa jeunesse. Des Rêves de Serpent sont associés à la région située à l’est<br />
du Mount Wedge où l’on trouve des sites argileux qui retiennent l’eau pendant les pluies.<br />
20I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
54 - MICHELLE POSSUM NUNGURRAYI<br />
Acrylique sur toile - 83 x 124 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - originaire de Mt Allan -<br />
vit à Melbourne<br />
1 800 / 2 000 €<br />
55 - TATALI NAPURRULA<br />
Ceremony at Pinpirri<br />
Acrylique sur toile - 46 x 91 cm<br />
Ethnie Luritja / Pintupi - Désert central -<br />
Communauté de Kintore<br />
1 800 / 2 000 €<br />
56 - THOMAS TJAPATJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 60 x 90 cm<br />
Ethnie Pintupi - Kintore - Désert occidental<br />
1 400 / 1 600 €<br />
54<br />
57 - MANYRITJANU LENNON<br />
Day and Night<br />
Deux acryliques sur toile -<br />
65 x 75 cm<br />
Ethnie Anangu Pitjantjatjarra -<br />
Communauté de Frégon/Ernabella<br />
800 / 1 200 €<br />
57A<br />
57B<br />
58 - KATIE CURLEY<br />
Bush Beans<br />
Acrylique sur toile - 65 x 142 cm<br />
Ethnie Anangu Pitjantjatjarra - communauté de<br />
Frégon / Amata<br />
800 / 1 000 €<br />
Katie peint mais réalise aussi des batiks dont on peut<br />
voir des exemples à la National Gallery of Victoria<br />
(Melbourne), au South Australian Museum (Adelaïde) et<br />
dans la collection de la Murdoch University à Perth.<br />
58<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 21
59 - DOREEN DICKSON NAKAMARRA<br />
Ngurlu (Damper Seeds Dreaming)<br />
Acrylique sur toile - 97 x 130 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert central<br />
2 000 / 2 500 €<br />
Un thème souvent traité par les femmes du Désert<br />
Central bien que chaque artiste lui donne une coloration<br />
particulière, insistant sur tel ou tel aspect. Le succès<br />
de Doreen repose surtout sur ce genre de toile, figurative,<br />
dans un camaïeu de gris.<br />
59<br />
60 - NINGURA NAPURRULA<br />
Ancestroral Travel<br />
Acrylique sur toile - 120 x 180 cm<br />
Ethnie Pintupi - communauté de Kintore - Désert<br />
Occidental<br />
7 000 / 9 000 €<br />
60<br />
61 - MINNIE PWERLE<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 87 x 150 cm<br />
Ethnie Anmatyerre / Alyaware - communauté<br />
d’Utopia - Désert central<br />
5 000 / 7 000 €<br />
61<br />
22I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
62 - LINDA SYDDICK NAPALTJARRI<br />
Windmill<br />
Acrylique sur toile - 82 x 154 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
3 000 / 3 500 €<br />
Collections : AA&CC, ACG, AGNSW, AGSA, FK, LM,<br />
MAGNT, MC, MQB, NGA, NGV…<br />
63 - LINDA SYDDICK NAPALTJARRI<br />
Waterholes - My Country<br />
Acrylique sur toile - 95 x 135 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
3 000 / 3 500 €<br />
62<br />
63<br />
64 - LINDA SYDDICK NAPALTJARRI<br />
Lake Mackay<br />
Acrylique sur toile - 86 x 132 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
5 000 / 6 000 €<br />
64<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 23
65 - THOMAS TJAPALTJARRI<br />
Tingari<br />
Acrylique sur toile - 120 x 180 cm<br />
Ethnie Pintupi - associé à la communauté de<br />
Kiwirrkura - Désert Occidental<br />
4 000 / 5 000 €<br />
65<br />
66 - KATHLEEN PETYARRE<br />
Moutain Devil Lizard<br />
Acrylique sur toile - 86 x 94 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - associée à la communauté<br />
d’Utopia - Désert central<br />
4 000 / 5 000 €<br />
66<br />
67 - POLLY NGALE<br />
Bush Plum<br />
Acrylique sur toile - 120 x 180 cm<br />
Ethnie Anmatyerre - communauté d’Utopia -<br />
Désert Central<br />
4 000 / 5 000 €<br />
67<br />
24I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
68 - LILLY KELLY NAPANGARDI (LILY<br />
KELLY NAPANGATI)<br />
Sans titre - Sandhills<br />
Acrylique sur toile - 120 x 180 cm<br />
Ethnie Warlpiri / Luritja - Désert Central - Mt<br />
Liebig<br />
3 500 / 4 000 €<br />
68<br />
*69 - TURKEY TOLSON TJUPURRULA<br />
« Two Women Talking About and Telling a<br />
love Story » - 1989<br />
Acrylique sur toile - 127 x 127 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert occidental<br />
4 500 / 5 000 €<br />
Cette toile est un exemple classique de la production<br />
des hommes du désert occidental.<br />
69<br />
*70 - DOROTHY NAPANGARDI<br />
(ROBINSON)<br />
Mina Mina - 2003<br />
Acrylique sur toile - 123 x 174 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Désert Central<br />
7 000 / 9 000 €<br />
Provenance : Anc. Peter van Groesen, Adelaïde<br />
70<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 25
*71 - MICHAEL NELSON JAGAMARRA<br />
Sans titre - 1993<br />
Acrylique sur toile - 139.5 x 114 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Papunya - Désert Central<br />
2 500 / 3 000 €<br />
*72 - RONNIE TJAMPITJINPA<br />
Woman Cooking Sweet Damper - 1989<br />
Acrylique sur toile - 136 x 145 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental - Kintore<br />
6 000 / 7 000 €<br />
Une oeuvre assez classique – tout au moins dans le thème : les très<br />
secrets et sacrés Cycles Tingari, décrits sous la forme de cercles concentriques<br />
reliés entre eux par des lignes parallèles.<br />
71<br />
*73 - MICHAEL NELSON JAGAMARRA<br />
Bush Tucker Dreaming - 1993<br />
Acrylique sur toile - 129.5 x 155 cm<br />
Ethnie Warlpiri - Papunya - Désert Central<br />
2 500 / 3 000 €<br />
Cette toile synthétise de manière audacieuse plusieurs thèmes : Rêve de<br />
Serpent, Rêve d’Opossum et Rêve d’Eau, Rêve de Kangourou, Couteau<br />
de pierre, et met en avant les différentes techniques que Michael utilise<br />
pour combler le fond.<br />
72<br />
*74 - JOHNNY WARANGKULA TJAPURRULA<br />
Man’s Dreaming - 1992<br />
Acrylique sur toile - 78,5 x 63,5 cm<br />
Ethnie Luritja / Pintupi - Papunya - Désert Occidental<br />
2 000 / 2 500 €<br />
73<br />
74<br />
26I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
75<br />
75 - BARNEY CAMPBELL TJAKAMARRA<br />
Sans titre (Tingari)<br />
Acrylique sur toile - 90 x 180 cm<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
5 000 / 6 000 €<br />
Collections : A, AGSA, AGWA, HaC, NGA, NGV,..<br />
*76 - WILLY TJUNGURRAYI<br />
Sans titre (Tingari)<br />
Acrylique sur toile - 31 x 61 cm - 1989<br />
Ethnie Pintupi - Désert Occidental<br />
400 / 500 €<br />
Willy s’inspire ici des Cycles Tingaris.<br />
Cette toile date d’une bonne période où Willy pouvait<br />
encore peindre avec des points très fins et serrés.<br />
77 - ELISABETH GORDON NAPALTJARRI<br />
Sans titre<br />
Acrylique sur toile - 30 x 80 cm<br />
Ethnie Kukatja - Balgo - Kimberley<br />
450 / 550 €<br />
76 77<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 27
AQUARELLES<br />
En 1877 la première mission chrétienne implantée au cœur des terres aborigènes voit le jour. Nous sommes à Hermannsburg, en territoire aranda<br />
(arrente – arrenrte de l’Ouest). Le pasteur Albrecht y joue un rôle important et nombreuses seront les conversions. L’étude poussée que mène plus tard<br />
l’anthropologue Strehlow et son fils (et la collecte de nombreux objets, chants,…) permettra de garder une trace de la culture des Arandas pour les<br />
générations futures.<br />
Mais une fois encore, c’est l’art qui va contribuer à la reconnaissance des Aborigènes peuplant cette zone. Un artiste renommé, Rex Battarbee, vient<br />
y peindre les sites du désert (en hiver 1936). Il a pour guide un Aborigène du nom d’Albert Namatjira, qui lui fait découvrir les riches paysages de<br />
la région, les montagnes aux couleurs changeantes, les gorges et les fameux « ghum trees » ces arbres au tronc blanc. Rex va initier Namatjira à la<br />
technique de l’aquarelle et lui offre son matériel avant de partir. Namatjira va alors se mettre à peindre avec succès et d’autres membres de sa famille<br />
lui emboîtent le pas (ses cousins Pareoultjas notamment). Il est dès lors montré en exemple et sera le premier Aborigène à recevoir la citoyenneté<br />
australienne (les Aborigènes deviennent ensuite citoyens australiens avec le référendum de 1967).<br />
Si plus tard on oppose les aquarelles de Namatjira aux toiles de l’école de Papunya c’est souvent à tort. Namatjira dira lui même qu’il a peint les<br />
sites dont il était le gardien, dont il connaissait parfaitement les histoires du Temps du Rêve. Il s’agit simplement d’une autre voie. Une technique nouvelle<br />
et moins classique vient se mettre au service de la tradition.<br />
Namatjira a fait des émules bien que cette forme de peinture reste très localisée à Hermannsburg.<br />
78 - DOUGLAS ABBOTT<br />
Orminston Gorge<br />
Aquarelle sur papier - 36 x 54 cm<br />
Ethnie Aranda (Arrernte) - hermannsburg - Désert Central<br />
1 200 / 1 400 €<br />
79 - LENIE NAMATJIRA<br />
South of Mount Liebig<br />
Aquarelle sur papier - 23 x 54 cm<br />
Ethnie Aranda (Arrernte) - hermannsburg - Désert Central<br />
600 / 800 €<br />
80<br />
28I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I<br />
78<br />
80 - ELTON WIRRI<br />
Mac Donnell Ranges<br />
Aquarelle sur papier - 26 x 36 cm<br />
Ethnie Aranda (Arrernte) - hermannsburg - Désert Central<br />
800 / 1 000 €<br />
79
ABBOTT, DOUGLAS<br />
Douglas Kwarlpe Abbott a vu peindre Albert Namatjira. Sa famille l’a encouragé à peindre et<br />
trouver sa propre voie.<br />
CARRINGTON, CHARLENE<br />
Charlene est née en 1977 à Perth et a grandi dans la célèbre communauté de Warmun<br />
(Turkey Creek). C’est naturellement qu’elle se met à peindre puisqu’elle est la fille de deux<br />
artistes célèbres de cette région du Kimberley. Son père est Churchill Cann, le grand ami de<br />
Rover Thomas, et sa mère Sade Carrington. Sa grand mère était Betty Carrington, son grand<br />
père Beerbee Mungnari et son oncle hector Jandany, non seulement de grands artistes mais<br />
aussi des personnages importants, aussi investis dans la vie culturelle qu’artistique. Elle tient<br />
de nombreuses histoires des membres de sa famille.<br />
Collections : A, AGWA, FU,...<br />
CARROLL, TOMMY<br />
Tommy est né en 1956. Comme beaucoup d’Aborigènes de sa génération il a occupé des<br />
emplois de gardien de troupeau dans les ranchs, profitant de ses pérégrinations pour accroître<br />
son savoir sur les terres traditionnelles du Kimberley Oriental. Connaissances dans lesquelles il<br />
puise aujourd’hui pour peindre. Son style dépouillé est assez proche de celui de Rover Thomas.<br />
Collections : A, NGA, PhAC,…<br />
JAGAMARRA, MICHAEL NELSON<br />
Michael est né vers 1946 à Pikilyi, à l’Ouest de Yuendumu, il a grandi « dans le bush, sans vêtements<br />
», voyant les hommes blancs pour la première fois à la Mt Doreen Station. Michael<br />
Nelson Jagamarra incarne parfaitement la tradition tout en se montrant ouvert au monde occidental.<br />
Il est aujourd’hui l’un des leaders spirituels pour les Warlpiri. Michael a toujours peint<br />
dans un style différent, n’hésitant pas à combiner plusieurs Rêves sur une même toile, ce que<br />
ne font que quelques très rares artistes. Il a aussi tenté de créer des effets visuels en travaillant<br />
le fond de différentes façons. Son travail original, mais toujours inspiré par la tradition, lui a valu<br />
la reconnaissance des institutions artistiques autant que du public. A la fin des années 1990, il<br />
n’hésite pas à se lancer dans la production de gravures et dans une nouvelle voie. Michael<br />
change radicalement. Lui qui était connu pour ses œuvres méticuleuses, très travaillées, se met<br />
à amplifier les symboles utilisés pour les peintures sur le sol ou sur les corps, jusqu’à emplir la<br />
toile avec uniquement un ou deux de ces symboles. Le fond de la toile est alors travaillé avec<br />
des « projetés » de peintures à la manière d’un Jackson Pollock. Le tout dans une économie<br />
de couleurs qui rend ses toiles terriblement modernes. En 1984, il remporte le fameux prix artistique<br />
: le National Aboriginal Art Award. En 1987, l’une de ses peintures monumentales (8.2 m)<br />
est achetée par l’opéra de Sydney. En 1988 il assiste en présence de la Reine à l’inauguration<br />
du nouveau Parlement qui fait face à une immense mosaïque dont il a dessiné les plans. Il a<br />
participé à de nombreuses expositions prestigieuses en Australie et à travers le monde et en<br />
1993, il reçoit la Médaille Australienne pour services rendus à l’art aborigène.<br />
Collections : AGSA, AGWA, AM, EC, haC, MAGNT, NGA, PhAC, qAG,<br />
SAM,…<br />
JANGALA, SHORTY ROBERTSON<br />
Shorty est né dans les années 1930 à Jila près de Yuendumu. Il partage la vie de chasseur<br />
cueilleur nomade avec son groupe familiale, sans contact avec l’homme blanc et parcourant le<br />
Désert du Tanami. Des membres de sa famille furent tués lors du massacre de Conniston (1928)<br />
et il a vécu longtemps avec la peur d’être abattu à son tour. A la suite du décès de son père, sa<br />
mère l’amène à la ferme de Mt Doreen puis à Yuendumu quand cette communauté voit le jour.<br />
Durant la seconde guerre mondiale, l’armée va déplacer une partie des Warlpiri. Shorty est alors<br />
séparé de sa mère (il est amené à Lajamanu). Mais elle ira le voir, se déplaçant à pieds sur de<br />
grandes distances et ensembles, ils rejoindront Chiila Wells. La nécessité de trouver de la nourriture<br />
et des soins oblige Shorty et sa famille à rejoindre Yuendumu de temps en temps. En 1967<br />
il s’installe définitivement là bas non sans avoir au préalable travaillé dans la région et vécu bien<br />
des aventures. Malgré ses très nombreux déplacements dans le désert, Shorty échappe au<br />
mouvement artistique qui se développe dans les années 1970 et 1980. Il se met à peindre sur<br />
le tard, dans les années 2000. Mais dès le départ, il capte l’attention des musées et des<br />
meilleures galeries australiennes. C’est que son style est différent des autres artistes de<br />
Yuendumu. La plupart de ses œuvres sont inspirées de son Rêve d’Eau, qu’il peint de façon<br />
assez dissemblable de la forme classique, mais il peint aussi de nombreux thèmes, signes de<br />
ses connaissances tribales profondes (Rêve d’Acacia, Rêve de Fourmi Volante, Rêve d’Emeu).<br />
Collections : A, AA&CC, AGNSW, FU, GDF, NGA, NGV…<br />
LENNON, MANYRITJANU<br />
Manyritjanu Lennon est une artiste Anangu Pitjantjatjarra vivant à 350 km au Sud Est d’Uluru,<br />
à Fregon. Les artistes y ont développé plusieurs styles particuliers dont l’un autour de motifs<br />
figuratifs décrivant l’environnement, les végétaux et les différentes sources de nourriture.<br />
MOSQUITO, JOCK ET LEANNE<br />
Leanne est la fille de Jock. Elle est née en 1980 et travaille à l’école de Warmun tout en poursuivant<br />
une carrière artistique. Jock est né dans le Nord du Kimberley. Il a été gardien de troupeau<br />
comme de nombreux hommes de sa génération, travaillant pour plusieurs ranchs. Il a fait aussi<br />
du rodéo lorsqu’il était plus jeune, ce qui à l’époque représente une source importante de revenu<br />
pour un Aborigène. Il n’a jamais connu sa mère et a été élevé par son père et sa grand-mère.<br />
Il aurait eu la possibilité d’aller à l’école mais son père ne voulant pas qu’il s’éloigne, il n’ira donc<br />
pas, ce qu’il regrettera toute sa vie. Mais cela ne l’empêchera pas de devenir un homme important<br />
dans la région des plateaux du Kimberley. Il participe activement à la vie culturelle et politique.<br />
Collections : NGA…<br />
MUNGNARI, BEERBBE<br />
Beerbee (ou Beereebee, Birribi) est né vers 1927 sur les plateaux de l’Est du Kimberley. Il est<br />
aujourd’hui l’un des derniers peintres de sa génération à Turkey Creek, la communauté aborigène<br />
célèbre pour ses peintures à l’ocre. C’est aussi un initié hautement respecté. Le mouvement<br />
pictural aborigène a débuté tardivement dans le Kimberley mais Beerbee a été l’un des premiers<br />
artistes de Turkey Creek. Il a commencé à peindre avec d’autres artistes importants comme<br />
hector Jandany grâce au soutien de la Mission Catholique Mirrlingki. Les artistes y peignent leurs<br />
histoires traditionnelles et exposent leurs œuvres à l’école. Son style est parfaitement identifiable.<br />
Comme la plupart des artistes Gija, il décrit « son Pays » en mêlant vues aériennes et perspectives.<br />
Mais Beerbee se distingue des autres artistes. D’une part les teintes qu’il utilise sont généralement<br />
beaucoup plus claires, très douces, assez proche de celles qu’utilise Freddie Timms<br />
mais le traitement est radicalement différent. Dans la quasi totalité de ses œuvres apparaissent<br />
en fond les collines de son Pays (cette région est constituée de plateaux) et il rajoute les routes,<br />
les voies qui y mènent ou celles qu’ont empruntés les Ancêtres du Temps du Rêve. Une partie<br />
du Pays que Beerbee peint est aujourd’hui inondé par le barrage qu’ont construit les blancs sur<br />
la Orb River. Cependant Beerbee continue de le peindre comme il est resté dans son souvenir.<br />
Beerbee a participé à de très nombreuses expositions en Australie, aux USA, en Europe, au<br />
Japon,…et ses œuvres sont présentes dans d’importantes collections.<br />
Collections : NGV,...<br />
NAKAMARRA, NELLIE MARKS<br />
La sœur d’ Elizabeth Marks Nakamarra est née en 1976 à Papunya. Elle a grandi entourée<br />
des grands artistes fondateurs du mouvement dont son père, Turkey Tolson Tjupurrurla. Elle<br />
a modifié son style ces dernières années, produisant des œuvres plus colorées, plus travaillées<br />
dont la toile présentée au catalogue est un bon exemple.<br />
NAMATJIRA, LENIE<br />
Lenie est née en 1951. Elle est la petite fille d’Albert Namatjira et produit des œuvres dans<br />
la même veine que son père (Oscar) et son légendaire grand père en s’inspirant des sites<br />
situés à l’ouest de la communauté d’hermannsburg.<br />
NANGALA, YINARUPA (YINARUPA GIBSON, YUNURUPA, NANGATJI DITE)<br />
Yinarupa est la fille d’Anatjari Tjampitjinpa, l’un des membres fondateurs du mouvement pictural<br />
et la sœur de Ray James Tjangala et Mantua Nangala, des artistes accomplis eux aussi. Une<br />
patrouille les amène à Papunya en 1963 et elle quitte ainsi la vie nomade traditionelle. Yinarupa<br />
est alors toute jeune, elle a probablement deux ans. Elle est aussi l’une des femmes de Yala<br />
Yala Gibbs Tjungurrayi, un autre artiste influent (décédé en 1998). C’est en aidant son vieux<br />
mari à compléter le fond pointilliste de ses toiles que Yinarupa se familliarise avec les techniques<br />
modernes. Elle débute sa propre carrière de peintre en 1996 comme les autres femmes de<br />
Kintore et Kiwirrkurra. En 2009 elle remporte le prix de la meilleure peinture lors du 26ème<br />
Testra Award. Sa peinture décrit le site où elle est née, Mukula, avec tous les détails du relief,<br />
de la nourriture qu’on y trouve et de leurs associations avec les Ancêtres du Temps du Rêve<br />
(un important groupe de Femmes y réalisa des cérémonies avant de poursuivre sa route).<br />
NAPALTJARRI, EILEEN<br />
Eileen, comme de nombreux autres Pintupis nés avant 1960 (pour son cas, 1956), se souvient<br />
encore de sa vie traditionnelle, quand elle arpentait le bush avec sa famille. Ses parents sont<br />
des membres importants de cette ethnie et vont jouer chacun à leur tour un grand rôle dans le<br />
mouvement pictural. Son père est le grand Charlie Tarawa Tjungurrayi et sa mère Tatali<br />
Nangala. Sa carrière artistique démarre vraiment en 2002 lorsqu’elle se met à peindre régulièrement.<br />
Eileen est une pionnière. Très proche d’artistes hommes comme Kenny Williams<br />
Tjampitjinpa, elle adopte un style proche de ceux-ci, avec des motifs minimalistes quoique marqués<br />
par des couleurs brillantes et chaudes, mixe de rouge, jaune, orange et blanc. Elle est<br />
ainsi l’une des premières artistes du Désert occidental à prendre cette orientation. Ses dernières<br />
années son succès s’est confirmé par le prix du Redlands Wespac Prize qu’elle remporte<br />
en 2005 et par sa participation à de nombreuses expositions prestigieuses à travers le<br />
monde. Elle s’inspire le plus souvent d’histoires de quêtes de nourriture sur le site de Tjiturrulpa.<br />
Collections : AGNSW, NGA<br />
NAPALTJARRI, ELISABETH GORDON<br />
Née vers 1954, elle est la fille de Ningie Nanala Nangal et a été élevée par Tjumpo Tjapanangka,<br />
deux artistes très importants de Balgo. Elle démarre sa carrière en 1993 avec succès.<br />
NAPALTJARRI, GRACE WARD<br />
Née en 1971 ou 1973, Grace est la fille de George Ward Tjungurrayi, l’un des maîtres Pintupis.<br />
Elle se met à peindre en 2004 sous les instructions de son père mais aussi de sa mère,<br />
Nangawarra Ward Napurrula, certes moins célèbre que son mari mais néanmoins une artiste<br />
connue qui possède un style méticuleux. Son style mettra plusieurs années à s’affirmer. Au<br />
début, celui-ci n’est pas assez personnel pour lui permettre de se faire un nom mais elle fait ses<br />
classes, prenant de plus en plus de recul et maîtrisant de mieux en mieux les techniques, la juxtaposition<br />
des couleurs et le sens de l’espace. Fin 2009, sa peinture évolue pour donner naissance<br />
à une peinture chaude, colorée avec une technique soignée, complètement maîtrisée (la<br />
réalisation se fait uniquement à l’aide de pics à brochettes, sans utiliser la brosse, même pour<br />
les cercles ou les bandes assez larges). Elle passe son temps entre Warakurna et Alice Springs.<br />
NAPANANGKA, LORNA (LORNA WARD)<br />
Lorna est née vers 1961. Elle est la fille du célèbre Timmy Payungka Tjapangati. Son second<br />
mari (le premier est décédé) est Billy Ward Tjupurrula, d’où son surnom Ward qui évite la<br />
confusion avec Lorna Brown Napanangka. Elle commence à peindre en 1996 avec les<br />
autres femmes Pintupis. Son style très précis, le plus souvent des petits points blancs formant<br />
comme de courtes lignes droites sur un fond noir peints avec une grande minutie. Elle<br />
a eu droit à plusieurs expositions personnelles dans de prestigieuses galeries et on peut la<br />
considérer comme l’une des chef de file de sa génération.<br />
Collections : AAM, AGNSW, FU, NGA<br />
NAPANANGKA, MAKINTI<br />
Makinti est née vers 1930 dans la région du lac McDonald, elle est aujourd’hui l’une des 2 ou 3<br />
femmes les plus âgées de son ethnie et certainement l’une des initiées les plus respectées. Elle est<br />
surtout la plus célèbre artiste femme pintupi. Elle peint essentiellement des épisodes du Temps du<br />
Rêve mettant en scène les 2 Femmes Ancêtres (Kungka Kutjarra – et plus particulièrement Makinti<br />
s’inspire des motifs associés au site de Lupulnga). Ses œuvres sont rythmées par de grandes<br />
vagues prenant l’aspect de lignes légèrement incurvées (symbolisant les jupes cérémonielles en<br />
corde de cheveux qui servent pour certains rites) ou d’ovales qui viennent parfois s’assembler pour<br />
former comme un mur de cellules; quelquefois les deux motifs sont présents sur ses compositions;<br />
et toujours avec une grande harmonie des tons où dominent le plus souvent les ocres, les oranges<br />
et le rose avec un emploi des mauves surtout dans les œuvres récentes. Depuis peu elle ne comble<br />
plus l’intégralité du fond, comme sur cette toile, renforçant ainsi la vigueur et la spontanéité de ses<br />
œuvres. Celles-ci semblent comme sculptées par ses doigts, comme un écho, une réminiscence<br />
des actions des Ancêtres du Temps du Rêve façonnant le vaste désert par leurs actions.<br />
Collections : AGNSW, MMAGNT, NGV, qAG…<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 29
NAPANANGKA, WALANGKURA<br />
Walangkura est née vers 1946 à l’Ouest de l’actuelle communauté de Kintore (Walungurru),<br />
très exactement sur le site de Tjituruluga. Sa famille fait partie d’un groupe de Pintupis qui a<br />
marché des centaines de kilomètres pour rejoindre haasts Bluff en 1956. On y distribue alors<br />
des rations alimentaires pour attirer les derniers nomades. Il s’agit pour beaucoup du premier<br />
contact avec l’homme blanc. Walangkura s’inspire le plus souvent des motifs associés aux<br />
voyages d’une Vieille Femme Kutungta Napanangka. Elle mixe habillement les motifs traditionnels<br />
et ceux qui symbolisent les régions où se déroulèrent les exploits de cette Ancêtre du<br />
Temps du Rêve : on y distingue ici un point d’eau permanent, ici une grotte, ici un site argileux,…<br />
Le sens des couleurs mais aussi l’énergie et la complexité des motifs viennent se mettre<br />
au service de cette histoire du Temps du Rêve. Son travail reste très souvent classique mais<br />
avec très peu de pièces décevantes. Avec la fin annoncée de Makinti Napanangka et de Naata<br />
Nungurrayi, Walangkura est l’un des artistes les plus intéressantes du Désert Occidental.<br />
Collections: A, AAM, AGNSW, FK, MAGNT, NGA<br />
NAPANGARDI, DOROTHY ROBINSON<br />
Dorothy est née au début des années 1950. En 1998, elle change de style, prenant à contrepied<br />
le style très coloré et très chargé des artistes de son groupe linguistique les Warlpiri.<br />
C’est le succès immédiat. Elle remporte les prix artistiques les plus importants en Australie<br />
et s’impose rapidement comme l’une des artistes majeures de ce mouvement pictural ainsi<br />
que comme l’une de ses meilleures ambassadrices. Les thèmes sont traditionnels, Mina<br />
Mina et le Rêve du Bâton à Fouir, dont Dorothy est l’une des gardiennes mais elle en donne<br />
une lecture très personnelle. Elle fait partie de ceux qui, ouvrant la voie à d’autres et introduisant<br />
encore plus de liberté dans la peinture et la lecture personnelle que chaque initié donne<br />
à son Rêve, contribue à modifier l’image de l’art aborigène auprès du public occidental.<br />
Collections : AGSA, FK, KLC, LM, MAGNT, MC, NGA, NGV, RKC,…<br />
NAPANGARDI, JUDY WATSON<br />
Judy est née dans le milieu des années 1930 à Yanungkanji. Elle a parcouru à pieds à maintes<br />
reprises les terres traditionnelles de sa famille, autour des sites de Mina Mina et de Yingipurlangu,<br />
situées entre le Désert de Gibson et le Désert du Tanami, incorporant les connaissances traditionnelles<br />
qu’elle transmet aujourd’hui dans ses peintures. Judy a commencé à peindre pour la<br />
coopérative de la communauté de Yuendumu en 1986. Elle a développé un style personnel<br />
quoique fortement influencé par le style des Warlpiri de Yuendumu, c’est-à-dire très riche en<br />
couleurs vives. Judy s’inspire souvent des histoires du site de Mina Mina (dont les femmes<br />
Napangardi sont les gardiennes) comme la plupart des Napangardi et des cérémonies de<br />
femmes. Le fond des toiles de Judy est généralement structuré autour de lignes incurvées aux<br />
teintes très contrastées. Plus récemment cependant, elle a peint des grandes toiles avec seulement<br />
2 teintes, d’une grande sobriété pour une artiste de ce groupe linguistique.<br />
Collections : AA&CC, AAM , AGNSW, Central TAFE, FU, GDF, NGA, NGV,<br />
MAGNT, SAM…<br />
NAPANGARDI, LILLY KELLY (LILY KELLY NAPANGATI)<br />
Lilly est née à haasts Bluff en 1948. Elle remporte en 1986 le très prestigieux Northern Territory Art<br />
Award (aujourd’hui Testra Art Award). Depuis peu, Lilly a cependant créé la surprise en modifiant<br />
sa façon de peindre. A l’aide de points très fins et de tailles différentes elle décrit avec un minimum<br />
de teintes les dunes de la région de Kintore et de Conniston, le vent et le désert après la pluie. Il en<br />
résulte des œuvres mystérieuses aux puissants effets visuels. Ce nouveau style la propulse sur le<br />
devant de la scène artistique australienne. En 2003, Lilly est finaliste de Testra Award et en 2006,<br />
elle fait son entrée dans la sélection des « 50 most collectable australian artists ».<br />
Collections : AA&CC, AGNSW, FK, haC, JEC, qAG, TV<br />
NAPURRULA, KIM WEST<br />
Kim est la fille de Freddie West Tjakamarra. La plupart des membres de cette famille vivent<br />
à Kiwirrkurra et sont des artistes connus (comme ses frères Bobby West, Matthew West).<br />
Elle était mariée à George Tjapanangka (1935 – 2002 aussi appelé Yuendumu George), un<br />
homme important.<br />
NAPURRULA, NINGURA<br />
Les Français aiment particulièrement le travail de cette initiée importante (née à la fin des<br />
années 1930) : après sa sélection pour le projet architectural du Musée du quai Branly où<br />
ses motifs seront reproduits sur l’ensemble des plafonds du 1er étage, c’est au tour du futur<br />
Musée des Confluences de Lyon d’acquérir une belle pièce pour sa collection.<br />
Elle est encore une jeune femme (entre 20 et 30 ans) lorsqu’elle quitte le Désert de Gibson<br />
pour la première fois, amenée par une patrouille avec son mari Yala Yala Gibbs Tjungurrayi.<br />
Malgré les problèmes de santé dont elle souffre (dysfonctionnement des reins, problèmes<br />
pulmonaires et difficultés à marcher), Ningura continue de peindre régulièrement et avec plaisir.<br />
Elle fait partie de ces doyennes qui maintiennent la tradition vivante.<br />
Elle s’inspire essentiellement du site de Wirrulnga. Au Temps du Rêve des Ancêtres Femmes<br />
Napaltjarri et Napurrula ont campé sur ce site (elles sont symbolisées par les formes en arc<br />
de cercle) et ont accouché (les lignes droites). Les petits cercles noirs représentent le raisin<br />
sauvage.<br />
Collections : AIATSIS, AGNSW, AGSA, MAGNT, MC, NGA, NGV, projet architectural<br />
du Musée du quai Branly,…<br />
NAPURRULA, TATALI<br />
Tatali (Tatuli ou encore Pippini) est une Luritja née à haasts Bluff vers 1943. Elle est la cousine<br />
de Turkey Tolson Tjupurrula. Ses parents furent parmi les premiers à sortir du Désert<br />
Occidental pour prendre contact avec la civilisation occidentale et bénéficier des rations alimentaires.<br />
Après avoir vécu à haasts Bluff longtemps (où l’on parle le Luritja) elle regagne<br />
Kintore lors de la création de cette communauté en 1981. Elle commence à peindre en 1998.<br />
Collections : FU.<br />
NGALE, POLLY<br />
Comme la plupart des Aborigènes qui ont vécu une partie de leur vie sans contact avec l’homme<br />
blanc, on ignore la date de naissance de Polly mais on suppose qu’elle est née entre 1920 et<br />
1940. Ses toiles sont un mixe entre les connaissances traditionnelles de « son Pays », c’est-à-dire<br />
la terre dont elle est la gardienne spirituelle et une expression plus personnelle. Des milliers de<br />
points sont déposés sur la toile. Ces points décrivent la flore, la géographie du désert dans la<br />
région de Arlparra et les sites sacrés associés au Rêve de Prune Sauvage. La « patronne » de ce<br />
thème et du campement de Camel Camp (avec sa sœur Kathleen) possède un style marqué, très<br />
personnel, signe d’une personnalité très riche et de son expérience de près de 60 ans de cérémonies<br />
et de vie dans le bush. C’est une femme qui a conservé une vie très traditionnelle.<br />
Collections: AA&CC, AGSA, AGWA, CAAMA, haC, PM, WB<br />
NUNGURRAYI, GABRIELLA POSSUM<br />
Gabriella est la fille aînée de Clifford Possum Tjapaltjarri, l’un des plus importants artistes australiens.<br />
Elle a hérité de son père le sens de la composition (moins géométrique que les autres artistes<br />
anmatyerre) et celui des couleurs (avec une palette marquée d’avantage par les camaïeux que son<br />
père). Très tôt elle est remarquée par son talent et elle travaille sous licence pour des projets de teeshirt,<br />
de disques,… Elle peut peindre sur de nombreux thèmes mais se focalise souvent sur ce<br />
thème du Rêve des Sept Sœurs ou le Pays de Ma Grand-Mère où elle insiste là sur les éléments<br />
végétaux, la nourriture, ici sur l’environnement physique où encore les sites créés par les Ancêtres.<br />
Collections: AA&CC, FK, FU, haC, NGA, MAGNT<br />
NUNGURRAYI, MICHELLE POSSUM<br />
Michelle est née en 1970. Fille de Clifford Possum Tjapaltjarri, elle commence comme sa<br />
sœur Gabriella, par assister son père à terminer le fond pointilliste de ses toiles. Elle hérite<br />
alors de l’expérience de celui-ci dont l’influence est encore plus marquée que chez sa sœur,<br />
bien que son travail soit un peu moins achevé.<br />
NAMPITJINPA, NYURAPAYIA (« MRS BENNETT »)<br />
Nyurapayia pourrait être qualifiée de diva du désert tant son charisme, son importance dans<br />
la vie culturelle et cultuelle – elle possède des droits sur de très nombreux sites sacrés -<br />
autant que son influence au niveau artistique, la place à part dans les artistes du Désert occidental.<br />
Elle est née vers 1935. Elle était marié au regretté John John Bennett Tjapangati<br />
(1937 – 2002) d’où son surnom de Mrs Bennett.<br />
Collections : A, NGA,…<br />
PETYARRE, ANNA PRICE<br />
Anna est née au milieu des années 1960. Elle est la fille de Glory Ngarla (1946 – 2002). Elle tient probablement<br />
de sa mère cette volonté de ne pas rester figé dans un seul style. Anna privilégie dans<br />
un premier temps les points minuscules et met l’accent sur l’espace en utilisant les motifs traditionnels<br />
associés aux Rêves de son Pays Alhalkere pour créer des structures aux lignes très pures.<br />
Collections : A, AGNSW, AGSA, AGWA, haC, NGA, NGV, …<br />
PETYARRE, KATHLEEN<br />
Kathleen est née vers 1940. Elle est la gardienne du site de Atnangker, site du Rêve de la Vieille<br />
Femme Diabolique des Montagnes (Aknkerrth, ou du Lézard Diabolique des Montagnes) qui est la<br />
source principale de ses œuvres. En 1996, elle remporte le plus prestigieux prix artistique décerné<br />
aux artistes aborigènes, le 13ème Testra National Aboriginal Art Award avec la toile « Storm in<br />
Atnangkere Country II ». En 1998, commence une série de voyages qui la mènera aux USA, en<br />
Indonésie, en Inde, en Ecosse, en Irlande et en Nouvelle Zélande. Elle est invitée à Los Angeles par<br />
Richard Kelton qui achète des œuvres pour sa célèbre fondation. Les toiles magnifiques de Kathleen<br />
synthétisent les connaissances spatiales et spirituelles mais transcendent la seule lecture aborigène<br />
pour déboucher sur un nouveau langage visuel. C’est cela qui a contribué à faire de Kathleen une<br />
artiste de renommée internationale. Elle a remporté ou été finaliste lors de plusieurs prix artistiques<br />
importants, et ses œuvres (essentiellement des toiles mais aussi des batiks et des gravures) figurent<br />
aujourd’hui dans de très nombreuses collections privées et publiques prestigieuses.<br />
Collections : AGSA, ATSIC, ChMqh, FK, FU, haC, KRC, MAGNT, MC, MqB,<br />
MPL, NGA, NGV, SEC, TV…<br />
PWERLE, MINNIE<br />
Minnie commence à peindre sur des supports modernes seulement en 1999 (à près de 89 ans !!).<br />
Elle s’éteint en 2006 et aura donc peint seulement quelques années. Ces années marqueront l’art<br />
aborigène. En effet, elle a derrière elle plus de 60 années pendant lesquelles elle a recouvert son<br />
corps et ceux des autres avec les mêmes motifs. Elle a vu les membres de sa famille dont Emily<br />
Kame Kngwarreye, Barbara Weir, peindre. Lorsqu’elle se saisit d’une brosse pour peindre ses premières<br />
toiles, elle a donc toute cette expérience, cette maturation qui va permettre l’éclosion d’un<br />
style qu’on n’avait encore jamais vu. Elle fut la gardienne des terres d’Atwengerrp et y géra les cérémonies<br />
de l’Awelye (série de rituels de fertilité de la terre). Ce sont les motifs utilisés pour ces rites<br />
dont s’inspire Minnie pour peindre sur des toiles, et plus particulièrement ceux que les initiées se<br />
peignent sur le corps (pour les rites associés aux Rêves du site de Atwengerrp : le Rêve de Melon<br />
et le Rêve de Graine de Melon). Son style enlevé, très gestuel, est mis au service à la fois de la tradition<br />
(les thèmes tournent toujours autour de l’Awelye) mais aussi de sa personnalité. Ce qui a attiré<br />
l’œil des collectionneurs et des institutions, c’est la prodigieuse énergie qu’on ressent devant ses<br />
œuvres et son style très audacieux. Malgré son âge, le trait est sûr, très gestuel et le sens des couleurs<br />
évident. Il en résulte des œuvres vibrantes, très personnelles, d’une grande spontanéité.<br />
Collections : AMP, EC, NGV, qAG, …<br />
THOMAS, MADIGAN<br />
Madigan est l’une des doyennes Kitja, une femme influente au sein de ce groupe linguistique.<br />
Son rôle est de préserver les connaissances traditionnelles en les transmettant, ainsi que les<br />
valeurs morales (particulièrement pour Madigan qui est aussi chrétienne) aux autres générations.<br />
Collections : NGV,…<br />
30I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I<br />
GAÏA I
THOMAS (NAGARRA), PHYLLIS<br />
Phyllis est née vers 1938 d’une mère Kitja et d’un père Jaru. Elle a travaillé comme domestique<br />
dans les fermes où elle a rencontré son mari, Joe Thomas, un gardien de troupeau.<br />
Joe est musicien et tous deux transmettent les traditions à l’école.<br />
Collections : AGWA, PhAC<br />
TIMMS, FREDDY (FREDDIE)<br />
Freddie est né en 1945. Il travaille comme gardien de troupeau à Lissadell, où il vit jusqu’ en 1985.<br />
C’est alors qu’il rejoint la jeune communauté de Turkey Creek (Warmun). A Turkey Creek le mouvement<br />
artistique est en effet né plus tard que dans le désert. En 1975, Rover Thomas et les<br />
grands initiés Gija créent le Kuril Kuril, la fameuse cérémonie qui va faire connaître la manière de<br />
peindre de ce groupe aborigène. Freddie lui se met à peindre en 1989 bien qu’il ait peint au paravent<br />
mais uniquement pour les cérémonies (il a travaillé avec Rover Thomas dans des fermes et<br />
c’est donc tout naturellement qu’il collabore à la réalisation de la cérémonie publique du Kuril Kuril<br />
en peignant des panneaux mais aussi comme danseur). Son style est différent des autres artistes<br />
Gija qui mêlent vues aériennes et perspectives. Lui se contente, à la manière de Rover Thomas,<br />
de peindre des vues aériennes, comme une carte de ses terres. Il se distingue aussi par l’utilisation<br />
de couleurs différentes qu’il appose de façon très fluide. Les couleurs foncées disparaissent<br />
peu à peu au profit des couleurs claires et lumineuses comme le blanc et le jaune. Le succès est<br />
immédiat et aujourd’hui la renommée de Freddie a rejoint celles des précurseurs de ce mouvement.<br />
Il multiplie aussi les thèmes politiques et historiques. La National Gallery of Australia lui achète<br />
par exemple une peinture au titre évocateur « Whitefella – Blackfella »; elle décrit la situation des<br />
Aborigènes face aux Blancs mais aussi aux Africains et aux Asiatiques.<br />
Collections: A, AAM, AGNSW, AGWA, FK, GP, haC, NGA, NGV, WCAG…<br />
TJAKAMARRA, BARNEY CAMPBELL<br />
Barney est décédé en 2006. Après avoir peint pendant des années de façon très classique,<br />
avec un fond pointilliste, Barney bascule dans le style linéaire. La structure apparaît alors avec<br />
une puissance que seuls les grands maîtres comme Ronnie Tjampitjinpa et George Tjungurrayi<br />
parviennent à égaler. Son thème de prédilection décrit les motifs associés au Rêve du site de<br />
Kattaru et de Naaru, le Pays de son père (le droit sur ces terres lui vient de son père). Au Temps<br />
du Rêve un groupe important d’hommes Tingaris est passé là avec leurs familles. Ils sont à l’origine<br />
de la création des dunes de sable – Thali – qui inspire directement les peintures de Barney.<br />
Collections : A, AGSA, AGWA, haC, NGA, NGV,..<br />
TJAMPITJINPA, RONNIE<br />
Ronnie est l’un des derniers membres fondateurs de ce mouvement artistique à peindre. Camaïeu<br />
d’ocre et de blanc aux motifs qui semblent en mouvement, elle s’inspire très probablement des<br />
peintures corporelles servant lors des cérémonies associées au Cycles Tingari sur le site de Yarru<br />
Yarrunya. Ronnie, le maître de la ligne laisse le plus souvent le fond de la toile apparent. Ici il a comblé<br />
cet espace. Cette toile possède la puissance des œuvres dont les formes remontent à la nuit<br />
des temps et qui se passent de génération en génération au travers des initiations.<br />
Collections : AAM, AGNSW, AGWA, CCG, DKC, GP, haC, MAGNT, MqB,<br />
NGA, NGV…<br />
TJANGALA, RAY JAMES<br />
Ray James est probablement né vers 1958 (1956/58). Il est le fils d’Anatjari Tjampitjinpa, un initié<br />
Pintupi ayant joué un rôle important dans la création du mouvement pictural aborigène en 1971.<br />
Ray James comme le reste de sa famille prend contact avec la civilisation occidentale seulement<br />
en 1963. Depuis la mort de son père, Ray James à fait évoluer son style vers une plus grande simplicité<br />
et des effets optiques et vibratoires. Depuis il a pris une grande importance comme artiste.<br />
Collections : AGNSW, FU, NGV, FU…<br />
TJAPALTJARRI, CLIFFORD POSSUM<br />
Clifford Possum est l’un des artistes emblématiques du mouvement pictural aborigène et le<br />
détenteur du record de prix en vente publique. A la fin de sa vie, le succès semble s’estomper<br />
un peu devant d’autres artistes dont les œuvres semblent plus contemporaines dans<br />
l’aspect. Il faut attendre sa mort pour enfin voir Clifford considéré à sa juste valeur. Véritable<br />
génie, il a très profondément et durablement marqué ce mouvement artistique qu’il avait aidé<br />
à créer. Son sens de la couleur, de la composition et sa très grande maîtrise technique, font<br />
de lui l’un des plus importants artistes australiens.<br />
Collections : AA&CC, AGNSW, DKC, FK, FU, haC, NGA, NGV, PAM, PhAC,<br />
SAM, SEC…<br />
TJAPALTJARRI, THOMAS<br />
Thomas est encore jeune lorsqu’en 1984 sa famille prend contact avec la civilisation occidentale<br />
pour la première fois. En 1987 il expérimente la peinture sur toile mais cette expérience est de<br />
courte durée car son jeune âge ne lui permet pas d’avoir des connaissances suffisantes. Il se<br />
remettra à la peinture ultérieurement avec succès. Il s’inspire toujours des Cycles Tingaris.<br />
TJAPALTJARRI, WARLIMPIRRNGA<br />
Warlinpirringa est né à l’Est de Kiwirrkura vers 1955. En 1984 il fit la une des journaux<br />
lorsque, aîné d’un groupe de Pintupi venu du désert, il rencontre les blancs et la civilisation<br />
occidentale pour la première fois.<br />
En 1987 il demande quelques toiles à la coopérative artistique de Papunya. Ses 11 premières<br />
toiles seront exposées par la plus célèbre galerie présentant de l’art aborigène et<br />
achetées puis données à la National Gallery of Victoria, Melbourne, Australie. Warlimpirrnga<br />
est aujourd’hui l’un des artistes majeurs.<br />
La plus grande partie de ses « Rêves » sont des histoires Tingari liées aux sites de Kanapilya<br />
et Marna.<br />
Collections : A, AGNSW, MqB, NVG, …<br />
TJAPANGATI, CHARLIE<br />
Charlie est connu pour son travail très méticuleux et ses effets optiques. Il est l’un des artistes<br />
importants du Désert occidental. Né vers 1949, il a pris contact avec la civilisation occidental en<br />
1964 et peint depuis 1978. Résident à Kintore, il y est aujourd’hui l’un des peintres les plus importants<br />
et la coopérative le soutient en incluant ses œuvres dans d’importantes expositions. Il est issu<br />
d’une grande famille d’artiste. Son père était l’un des membres fondateurs du mouvement artistique,<br />
Pinta Pinta Tjapanangka ; son demi-frère était Kanya Tjapangati, sa sœur est Nanyuma<br />
Napangati et sa demi sœur Bombatu Napangati (Bombatua), tous des artistes célèbres. Charlie<br />
commence par observer les anciens peindre avant de s’y mettre lui aussi en 1977. Il va faire un<br />
voyage aux USA avec l’artiste Billy Stockman Tjapaltjarri et Andrew Crocker, qui gère alors la<br />
coopérative. Il s’agit d’accompagner l’exposition « Mr Sandman Bring me a Dream ». Andrew<br />
Crocker dira à cette époque que Charlie a une réelle capacité à coordonner le travail de plusieurs<br />
artistes sur un grand format (plusieurs grandes toiles peintes collectivement ont vu le jour). En 2000,<br />
il est sélectionné pour la création d’une peinture traditionnelle en fibres avec 3 autres initiés Pintupis<br />
à Sydney (pour l’inauguration de la très belle exposition Papunya Tula, Genesis and Genius).<br />
Collections : A, FK, FU, haC, MAGNT, MC, NGA<br />
TJAPURRULA, JOHNNY WARANGKULA<br />
Johnny Warrangkula Tjupurrula (1925/32 – 2001) a été l’un des principaux artisans de la création<br />
du mouvement artistique en 1971. Proche de Geoffrey Bardon, il peint régulièrement. Il va avoir une<br />
influence très nette sur les autres artistes du groupe. Ses compositions sont alors parmi les plus<br />
complexes. C’est un enchevêtrement de points, de hachures, de cercles, de lignes. Tous en étant<br />
le reflet de connaissances ancestrales, l’effet visuel est saisissant. Lorsque l’art aborigène commence<br />
à avoir du succès sur le second marché, Johnny bénéficie rapidement d’un engouement jusqu’au<br />
atteindre des sommets. En vieillissant, Johnny se fait parfois aider de son fils qui deviendra<br />
lui-même un artiste accompli quoique très influencé par le travail et la technique de son père.<br />
Collections : AGSA, AGWA, FU, haC, MAGNT, NGA, NGV, qAG, SAM, …<br />
TJUNGURRAYI, GEORGE<br />
George est né vers 1947. Il est amené à Papunya avec d’autres Pintupi en 1962, vivant avant cela<br />
de façon nomade et très traditionnelle, sans contact avec l’homme blanc. George est aujourd’hui<br />
un initié hautement respecté, l’un des doyens des Pintupi et l’un des artistes les plus influents. Cette<br />
composition aux effets cinétiques peut paraître très contemporaine mais les motifs sont très proches<br />
de ceux qui gravés sur les objets cultuels (Rhombes, message sticks, propulseurs, boucliers).<br />
Collections : AGNSW, AGSA, FK, GM, haC, KRC, MqB, NGV, SCNT…<br />
TJUNGURRAYI, WILLY<br />
Willy est né dans les années 1930 et a été élevé dans la tradition par son oncle paternel<br />
Charlie Tarawa. Il a été déporté à haasts Bluff puis à Papunya où il commence à peindre en<br />
1976. C’est dans les années 1980 que Willy se fait connaître comme artiste de premier plan<br />
et il est aujourd’hui, et depuis la fin des années 1990, l’un des plus célèbres artistes de<br />
l’Ouest du désert. C’est l’un des peintres emblématiques des Cycles Tingaris peints de<br />
façon classique avec des cercles concentriques reliés par des lignes parallèles.<br />
Collections : A, AAM, AGNSW, EC, FK, FU, haC, NGA, PhAC, …<br />
TJUPURRULA, BUNDY BOWE<br />
Bundy est né vers 1959. Il est issu d’une famille d’artiste : sa mère Wentja Napaltjarri peint<br />
tout comme sa tante Tjunkiya. Son grand père était le grand Shorty Lungkata Tjungurrayi, un<br />
membre très influent du groupe fondateur du mouvement artistique. Pourtant Bundy ne s’est<br />
mit à peindre que dernièrement ; il ne débute une carrière sérieuse qu’en 2009 alors qu’il est<br />
à haasts Bluff. Il vit d’avantage à Mt Liebig aujourd’hui, une petite communauté située entre<br />
Papunya et Kintore.<br />
TJUPURRULA, TURKEY TOLSON<br />
Turkey est né dans la région de haasts Bluff. Sa famille se déplace alors souvent dans cette<br />
partie du désert, entre Kintore et hermannsburg, où elle peut obtenir des rations alimentaires.<br />
Turkey est aujourd’hui l’un des plus fameux artistes aborigènes. Il a fait partie du groupe fondateur<br />
autour de G. Bardon (il est alors l’un des plus jeunes avec Clifford Possum et Ronnie<br />
Tjampitjinpa) et certaines de ses peintures sont considérées comme les plus innovatrices.<br />
A la fin des années 1990, il vient à Paris pour réaliser des peintures traditionnelles sur sable<br />
pour l’exposition “Peintres Aborigènes d’Australie”.<br />
Il met un frein à sa carrière en 2000/2001 pour raisons de santé et décède en Août 2001.<br />
Collections : A, AGSA, AGWA, DKC, EC, FK, FU, haC, MSA, MV, NGV, NMA,<br />
qAG,…<br />
WIRRI, ELTON<br />
Elton est le fils de Doris Abbott et de Kevin Wirri. Il peint depuis peu après avoir observé son<br />
père pendant des années. C’est un artiste complet, qui peint aussi à l’acrylique et qui a du<br />
succès en tant qu’acteur.<br />
I GAÏA I mai <strong>2011</strong> - 17h30 I 31
GAÏA S.A.S - Maison de ventes aux enchères - Agrément n° 2007 - 620<br />
Nathalie Mangeot commissaire-priseur habilitée<br />
43, rue de Trévise - 75009 Paris<br />
Tel : 33 (0)1 44 83 85 00 - Fax : 33 (0)1 44 83 85 01<br />
E-mail : gaia@gaiaauction.com<br />
ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM*<br />
ENCHERES PAR TELEPHONE / TELEPHONE BIDS*<br />
Vente du samedi 14 mai <strong>2011</strong> à 17H30 - Art Aborigène<br />
A FAIRE PARVENIR AU MOINS UN JOUR AVANT LA VENTE<br />
TO BE RECEIVED AT LEAST 24 HOURS BEFORE THE AUCTION<br />
A RENVOYER A / PLEASE MAIL TO : Nathalie MANGEOT 43, rue de Trévise - 75009 Paris<br />
Ou par fax / or by fax : 33 (0) 1 44 83 85 01<br />
Nom et Prénom / Name and First Name : --------------------------------------------------------------------------------------------------------------<br />
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* Après avoir pris connaissance des conditions de ventes décrites dans le catalogue ainsi que des conseils aux acheteurs, je<br />
déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel aux limites indiquées en euros €, les lots que j’ai désignés<br />
ci-dessous. Les limites ne comprennent pas les frais de vente / I have read the conditions of sale and the guide to buyers<br />
and agree to abide by them. I grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in<br />
euros €. These limits do not include fees and taxes :<br />
* Après avoir pris connaissance des conditions de ventes décrites dans le catalogue ainsi que des conseils aux acheteurs, je<br />
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l’achat des lots désignés ci-dessous / I have read the conditions of sale and the guide to buyers and agree to abide by them. I<br />
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additionnels seront remboursés à l’acheteur sur présentation d’une<br />
preuve d’exportation du lot hors de l’Union Européenne dans les<br />
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CONDITIONS GENERALES DE VENTE :<br />
CONDITIONS ET FRAIS DE VENTE<br />
Les acquéreurs potentiels sont invités à examiner les biens pouvant<br />
les intéresser et à constater leur état avant la vente aux enchères en<br />
particulier pensant l’exposition. GAÏA se tient à leur disposition pour<br />
leur fournir des rapports sur l’état de lots. Les éventuelles modifications<br />
aux conditions de vente ou aux descriptions du catalogue<br />
seront annoncées verbalement pendant la vente et portées au procès-verbal.<br />
En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable<br />
dès l’adjudication prononcée.<br />
La vente se fera au comptant et sera conduite en euros par la personne<br />
habilitée à diriger les ventes.<br />
Les estimations imprimées au catalogue ou transmises oralement<br />
sont fournies à titre indicatif. Elles ne peuvent être considérées<br />
comme impliquant que le bien sera vendu dans la fourchette d’estimations<br />
données et ne constituent en aucun cas une garantie.<br />
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, il aura<br />
pour obligation de fournir ses nom et adresse. Aucun lot ne sera<br />
remis aux acquéreurs avant paiement complet des sommes dues.<br />
EXÉCUTION DE LA VENTE : MODALITÉS DE PAIEMENT<br />
Frais à la charge de l’acheteur, commission d’adjudication :<br />
Outre le prix d’adjudication (« prix marteau »), l’acheteur devra<br />
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pour les livres) sur toute somme au-delà de 150.000 €.<br />
PAIEMENT DU PRIX GLOBAL :<br />
Le règlement pourra être effectué comme suit :<br />
- Par chèque bancaire en euros avec présentation obligatoire d’une<br />
pièce d’identité en cours de validité ;<br />
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- 750 € pour les commerçants<br />
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France sur présentation d’une pièce identité et d’un justificatif de<br />
domicile par un document officiel.<br />
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RECOURS POUR DÉFAUT DE PAIEMENT :<br />
Conformément à l’article 14 de la loi n°2000-642 du 10 juillet<br />
2000, à défaut de paiement par l’adjudicataire, après mise en<br />
demeure restée infructueuse, le bien sera remis en vente à la<br />
demande du vendeur sur folle enchère de l’adjudicataire défaillant.<br />
Dans ce cas, GAÏA SAS se réserve le droit de réclamer à l’adjudicataire<br />
défaillant et percevoir de lui le paiement de la différence<br />
entre le prix global initial et le prix global sur folle enchère s’il est<br />
inférieur.<br />
Si le vendeur ne formule pas sa demande dans un délai d’un mois<br />
à compter de l’adjudication, il donne à GAÏA SAS, par dérogation<br />
à l’article précité, tout mandat pour agir en son nom et pour son<br />
compte à l’effet, et au choix de GAÏA SAS, de poursuivre l’adjudicataire<br />
soit en annulation de la vente, soit en exécution et paiement<br />
de celle-ci, en lui réclamant en sus et dans les deux hypothèses tous<br />
dommages et intérêts, frais et autres sommes qu’il paraîtrait souhaitable<br />
de faire payer à l’adjudicataire.<br />
GAÏA SAS se réserve également de rejeter toute enchère de l’adjudicataire<br />
défaillant à l’occasion d’autres ventes.<br />
ORDRES d’ACHATS – ENCHERES TELEPHONIQUES<br />
Pour la commodité des acheteurs potentiels ne pouvant assister à la<br />
vente en personne et ne pouvant s’y faire représenter par un mandataire,<br />
GAÏA SAS se chargera d’exécuter à titre gracieux et de<br />
manière confidentielle les ordres d’achats selon leurs instructions.<br />
Les ordres d’achats doivent être transmis par écrit (courrier, télécopie,<br />
messagerie électronique) avec les références bancaires ainsi<br />
qu’une copie d’une pièce d’identité, au moins 1 jour ouvré avant la<br />
vente. A cet effet, un formulaire est annexé au catalogue s’il existe<br />
ou est disponible sur demande auprès de GAÏA SAS. Les ordres<br />
d’achats doivent notamment comporter une enchère maximale portée<br />
en euros. Si GAÏA SAS a accepté ces ordres, elle s’engage à<br />
obtenir le ou les lots au meilleur prix possible en faveur du donneur<br />
d’ordre. Dans le cas ou deux offres écrites seraient soumises au<br />
même prix, la priorité sera donnée à celle reçue en premier.<br />
Dans la mesure des disponibilités des lignes, des liaisons téléphoniques<br />
avec la salle de vente peuvent être établies afin que les personnes<br />
ne pouvant assister à la vacation puissent toutefois y participer.<br />
Les acquéreurs potentiels devront informer GAÏA SAS de leur<br />
souhait d’enchérir par téléphone au moins 24 heures à l’avance. Ils<br />
devront par ailleurs fournir à GAÏA SAS leurs références bancaires<br />
ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité.<br />
GAÏA SAS n’assumera aucune responsabilité, notamment si la liaison<br />
téléphonique n’est pas établie, ou si elle est interrompue. L’exécution<br />
des enchères téléphoniques est un service gracieux rendu par GAÏA<br />
SAS.<br />
RETRAIT DES LOTS - EXPORTATION<br />
Enlèvement des achats, magasinage, assurance et transport :<br />
Sauf accord spécifique, GAÏA SAS ne remettra les lots vendus à l’adjudicataire<br />
qu’après encaissement de l’intégralité du prix facturé.<br />
Il est conseillé aux acheteurs de procéder à un enlèvement rapide de<br />
leurs achats afin d’éviter les frais de manutention et de stockage. La<br />
manutention, le transfert et le magasinage n’engagent pas la responsabilité<br />
de GAÏA SAS.<br />
Il appartient à l’adjudicataire de faire assurer les lots dès leur adjudication<br />
puisqu’à compter de ce moment, les risques de vol, perte,<br />
dégradation ou autres sont sous son entière responsabilité. GAÏA<br />
SAS décline toute responsabilité quant aux dommages eux-mêmes<br />
ou à la défaillance de l’adjudicataire de couvrir ses risques contre<br />
ces dommages.<br />
Passé un délai de 10 jours, le défaut de retrait des achats entraînera<br />
des frais journaliers de magasinage et manutention de 10 € H.T.<br />
par lot.<br />
Au-delà, les frais journaliers seront de 15 € H.T. par lot.<br />
Pour tout renseignement sur le magasinage :<br />
+ 33 (0)1 44 83 85 00<br />
LOTS EXPORTÉS APRÈS LA VENTE :<br />
La TVA collectée au titre de la commission d’adjudication ou la TVA<br />
collectée au titre de l’importation du lot, peut être remboursée aux<br />
adjudicataires non-résidents sur présentation dans les délais légaux<br />
des justificatifs prouvant l’exportation du lot hors de l’Union<br />
Européenne.
43, rue de Trévise - 75009 Paris<br />
Tél : 33 (0)1 44 83 85 00 - Fax : 33 (0)1 44 83 85 01