Eglise de Nîmes n° 15 du dimanche 22 septembre 2013

22 septembre 2013 – n°15
ÉGLISE de
Eglise
Nîmes
de > 22 septembre 2013 > n°15
L’actualité de la vie catholique dans le gard
w w w . n i m e s . c a t h o l i q u e . f r
Vocations :
institution de Nicolas Dumas
au ministère d’Acolyte
7 septembre :
journée mondiale
de jeûne et de prière
pour la paix en Syrie
Une catéchèse
à l’occasion
du mariage,
pourquoi ?

Couverture : (de gauche à droite)
Mgr Robert Wattebled, Nicolas Dumas
et le P. Luc Mellet, délégué diocésain aux
séminaristes. © Infocom
INFOCOM
• Service diocésain de la Communication
Tél. : 06 07 12 28 73 / Fax : 04 66 28 65 81
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Église de Nîmes
• Bimensuel
Inscrit à la Commission paritaire
de presse sous le numéro :
0513 L 83188 - ISSN 1283.58.03
• Rédaction
3 rue Guiran - BP 81455
30017 Nîmes Cedex 1
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Directeur de la publication : P. Serge Cauvas
Rédactrice en chef : Betty Delichère
Comité de rédaction : Ghislaine Bourgin,
Bernard Bruneel , Thierry de Seguins-Cohorn,
Marcel Flory
• Mise en page et secrétariat de la rédaction :
Frédéric Bernard : 04 66 36 33 54
Création graphique :
AMD : 04 99 51 25 25
Impression : Imprimerie de Rudder, Avignon.
• Administration :
Abonnement : 04 66 36 33 50
Abonnement annuel : 42 €
Abonnement de soutien à partir de : 70 €
Etranger : 44 €
Règlement par chèque bancaire
à l’ordre de Association diocésaine de Nîmes
(mention Eglise de Nîmes).
Bimensuel.
• Prochaine parution le 6 octobre 2013.
Pour toute publication ou insertion, il est impératif
de contacter la rédaction trois semaines avant
parution.
Sommaire
Ouverture p. 3
Extrait de l’intervention du Pape François, cycle catéchistique de l’Année de la Foi, 11/09/13
Agenda/Actualités p. 4-5
Agenda de Mgr Robert Wattebled
Famille diocésaine
Dans l’annuaire diocésain
Flashcode de l’agenda diocésain
Vatican : réunion de Curie ; Congrès Mondial de la Catéchèse ;
rencontre avec le clergé de Rome
France : nomination
Dates importantes sur eglise.catholique.fr
Actualités p. 6-7
Protestants : un manifeste pour l’espérance
IERP-Toulouse : sessions Théologie et Pastorale 2013-2014
Communication : avis de «toilettage» du site diocésain,
appel à bénévolat et recherche de matériel ; Formation «écrire pour être lu»
Dans l’agenda de «fleurir en liturgie»...
Dates importantes sur nimes.catholique.fr
Vie des paroisses p. 8
District du Vigan : accueil d’un pèlerinage lituanien
Maison d’Evangile p. 9-12
Lire Matthieu en Maison d’Evangile : fiche n°1
formation p. 13-14
Une catéchèse à l’occasion du mariage, pourquoi ?
Préparation au mariage (vendredi 25 ou samedi 26 octobre)
Catéchèse p. 15-17
Rallye diocésain du 9 juin... Et après ?
Soirée rétrospective à la maison diocésaine de Nîmes (06/09/13)
Actualités p. 18-19
Vocations : institution de Nicolas Dumas au ministère d’Acolyte
Société p. 20-21
Charte de la laïcité à l’école
Manifestation de solidarité suite aux dégradations de l’église St Dominique, Nîmes
Solidarité p. 22-23
Mouvement du NID : mobilisation de la délagation du Gard
église dans le Monde p. 24-25
Journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie : «Que se taisent les armes !»
«Le prètre et l’imam», Bayard éditions.
SILOË Biblica
Livres religieux
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30000 Nîmes
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106.8 Alès et Pont-Saint-Esprit
92 Le Vigan
d30, avenue du G al de Gaulle
BP 41055
30130 Pont-Saint-Esprit Cedex
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Fax 04 66 39 35 00
d6, rue Salomon Reinach
30000 Nîmes
Tél. 04 66 29 18 22
Fax 04 66 29 97 97
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Ouverture
L’EGLISE FAIT LES CHRETIENS QUI LA CONSTITUENT
Parmi les images choisies par le concile Vatican II pour mieux exprimer la nature de l’Eglise,
il y a celle de la mère... L’Eglise est notre mère dans la foi et la vie surnaturelle... Mais
comment l’est elle?
Partons de la maternité humaine. La mère génère la vie et porte à la vie son enfant. L’Eglise nous
engendre dans la foi par l’action de l’Esprit qui la rend féconde. Si la foi est un acte personnel...
nous la recevons des autres, d’une famille, d’une communauté qui nous enseignent à dire oui
au credo.
Le chrétien n’est pas une île et on ne devient pas chrétien par nous-mêmes. La foi est un don de
Dieu offert dans l’Eglise et à travers elle. Elle l’offre dans le baptême, qui nous fait naître en tant
que fils de Dieu, lorsque l’Eglise mère nous engendre... Cela doit nous faire comprendre que
notre appartenance à l’Eglise n’est pas quelque chose de superficiel et décoratif mais intérieure
et vitale. On n’appartient pas à l’Eglise comme on adhère à un parti et le lien avec elle est celui
de l’enfant et de sa mère. Comme l’a dit saint Augustin, l’Eglise est la mère des chrétiens... Et une
mère ne se limite pas à donner la vie... Elle sait aussi corriger, pardonner, comprendre, être proche
dans les difficultés. En somme, une bonne mère aide ses enfants à sortir du cocon maternel
et à marcher par eux mêmes...»
[...] J’entends parfois dire : Je crois en Dieu mais pas dans l’Eglise, ou L’Eglise a dit, les prêtres
disent. Les prêtres sont une chose, mais l’Eglise n’est pas constituée que par les prêtres ! L’Eglise
c’est nous tous. Qui dit croire en Dieu et non en l’Eglise déclare ne pas croire en lui-même, ce
qui est une contradiction. Tous ensemble sommes l’Eglise, du nouveau-né baptisé au Pape, en
passant par les évêques. Tous égaux aux yeux de Dieu. Tous, nous sommes appelés à être éduqués
dans la foi et à annoncer l’Evangile... afin que la lumière du Christ atteigne les confins de la
terre. Alors, vive notre sainte mère l’Eglise !».
Extrait de l’intervention du Pape François
dans le cadre du cycle catéchistique de l’Année de la Foi
Cité du Vatican, 11 septembre 2013 (VIS)

Actualités Agenda/Actualités
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
Dimanche 22 septembre
Notre-Dame de la Gardiole, 9h30 :
Fête de la mission ouvrière.
Du dimanche 22 au vendredi
27 septembre
Abbaye cistercienne de Boulaur :
Retraite des évêques.
Abonnez-vous
Abonnez vos proches à
Eglise de Nîmes
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r Abonnement de soutien à
partir de : 70 €
r Etranger : 44 €
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Association diocésaine de Nîmes (mention
Eglise de Nîmes).
Mgr Robert Wattebled
g Dans l’annuaire diocésain
• Nouvelle coordonnées du P. Benjamin Prouvost :
3 place Alexandre Sirvin - 30620 Uchaud
Tel 04 66 93 59 17
Mobile 06 23 14 00 30
abprouvost@gmail.com
• Nouvelle coordonnées du P. Henry MARTINEZ :
Presbytère, 24, place de Église. 30132 Caissargues.
Tel. 04 66 06 54 83
• Nouvelle coordonnées du P. Sébastien VERDIER :
Presbytère, 6, rue de la Clastre. 30470 Aimargues
Tel. 04 66 88 00 23
Mobile 06 11 87 00 77
• Adresse de Benjamin Regipa
Foyer Brottier, B.P. U , SCAMA - Diégo Suarez
Madagascar
Samedi 28 septembre
Rochefort-du-Gard : Journée
des diacres.
Dimanche 29 septembre
Bagnols-sur-Cèze, 10h30 : Inauguration
après travaux du Centre
Jean XXIII.
Mardi 1 er octobre
Conseil diocésain pour les affaires
économiques.
Nom ......................................................................
Prénom ................................................................
Adresse ................................................................
.................................................................................
.................................................................................
Code Postal ........................................................
Ville .......................................................................
Jeudi 3 octobre
Nîmes, Enseignement catholique
: Conseil de Tutelle diocésaine
Vendredi 4 octobre
Conseil épiscopal.
Samedi 5 octobre
• Maison diocésaine : Conseil
diocésain de l’ADEP (Aumônerie
diocésaine de l’enseignement
public).
• Cathédrale de Nîmes, 17h30 :
Confirmation de jeunes de l’Institut
Emmanuel d’Alzon.
g Famille diocésaine
Nous recommandons à la prière de nos lecteurs :
• Le P. André Veillerot. Né le 25/01/1922. Ordonné
prêtre le 28/06/1947. Il fut vicaire à Rochebelle,
le 13/07/1947 ; curé du Chambon, le 01/07/1952 ;
curé de St Privat des Vieux, le 01/07/1954 ; adjoint
à la Catéchèse spécialisée le 09/07/1972. Il fut, en
outre, aumônier des Lycées d’Alès ; curé de la Grand
Combe, le 06/10/1974 ; Responsable diocésain de
l’Enfance inadaptée, le 30/10/1976.
Il est décédé le 4 septembre 2013.
• Sr Eveline Roman, de la communauté de Filles de
Notre Dame du Sacré Coeur.
• Sr Marie-Françoise Briganti, Soeur de Saint François
d’Assise
• Mme Eugénie Ramanambitana, mère du P. Ramanambitana
Juvence, assomptionniste.
ÉGLISE de Nîmes
L’actualité de la vie catholique dans le gard
3 rue Guiran - BP 81455
30017 Nîmes Cedex 1
Tél. 04 66 36 33 54 / Fax 04 66 36 33 55
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En cas de changement d’adresse,
merci de nous prévenir
g DU VATICAN
• Réunion de Curie
Mardi 10 septembre, le Saint-Père a présidé une réunion
de tous les chefs de dicastère de la Curie Romaine,
à laquelle étaient également conviés le Cardinal
Président du Governorat et le Cardinal Vicaire de
Rome. Ces derniers mois, il s’est entretenu de façon
approfondie avec chacun d’eux.
Après six mois de pontificat, le Pape a désiré entendre
évaluations et conseils des dirigeants de la Curie
et de ses principaux collaborateurs dans le sillage
des recommandations des Cardinaux durant les réunions
du pré-conclave et de ses propres réflexions sur
le gouvernement de l’Eglise. La question sera à nouveau
abordée lors de la réunion début octobre du
groupe des huit Cardinaux qu’il a chargé d’élaborer
des propositions de réforme de la Curie Romaine.
• Congrès Mondial de la catéchèse
Dans le cadre l’Année de la Foi, ce
congrès qui se déroule du 26 au 28 septembre,
à Rome, pour les responsables
nationaux et diocésains de la catéchèse,
se termine par le pèlerinage mondial
des catéchistes (28 et 29 septembre) qui
rassemble des délégations nationales constituées
par des délégations diocésaines. 5000 personnes
sont attendues.
Deux événements complémentaires, pour dire l’importance
de la catéchèse dans la croissance et l’intelligence
de la foi, le rapport entre foi et vie personnelle
et avec la communauté.
• Rencontre avec le clergé de Rome
Le Saint-Père s’est rendu au Latran pour rencontrer
dans sa cathédrale le clergé de Rome. A sa demande,
le Cardinal Vicaire avait au préalable adressé aux prêtres
diocésains une réflexion sur le sacerdoce que le
Cardinal Bergoglio avait composé en 2008 dans le
sillage du Document d’Aparecida et de la V Assemblée
du CELAM : «Le propre des changements, écrivait
l’archevêque de Buenos Aires, est le déplacement des
choses... Si ce qui était hier inimaginable est advenu,
il en sera demain de même par rapport à ce que nous
vivons aujourd’hui. Ce qui paraissait comme normal
à propos de la famille et de l’Eglise, de la société et du
monde, nous semblait immuable. On ne peut donc pas
vivre dans l’illusion que rien de change et qu’il suffit
d’attendre pour que certaines choses reviennent comme
avant». Dans ce texte, le futur Pape présentait
la mission comme une réponse au défi que posent
ces changements, encourageant son clergé à aller
g france
• Nomination
Le Pape François a nommé ce jeudi 5 septembre 2013,
évêque de Coutances et Avranches, Mgr Laurent Le
Boulc’h jusqu’à présent curé de Lannion (diocèse de
Saint-Brieuc et Tréguier).
Mgr Laurent Le Boulc’h sera ordonné dimanche 27
octobre 2013 à 15h30 à la cathédrale à Coutances.
Le diocèse de Coutances et Avranches correspond
au département de la Manche et fait partie de la province
de Rouen.
Dates importantes
www.eglise.catholique.fr
s 1 er octobre : 12e édition des Entretiens de Valpré.
Echanges sur le thème «Tous égaux : une imposture ?».
Avec notamment la participation de Thibaud Collin, philosophe.
Valpré (Centre Assomptionniste). ECULLY (69130)
www.entretiensdevalpre.org
s 3-4 octobre : Colloque sur «L’art de célébrer» à Aixen-Provence.
Sous la présidence de Mgr Christophe Dufour,
Archevêque d’Aix-en-Provence et Arles.
Maison diocésaine, 7, cours de la Trinité
www.liturgiecatholique.fr
s 4-5 octobre : Colloque «Le travail a-t-il encore un
sens ?». Au programme : Echanges et débats, témoignages,
spectacle théâtral, veillée de prière et eucharistie.
Centre spirituel du Hautmont
Vendredi de 18h30 à 21h, Samedi de 10h à 22h
www.hautmont.org
s 6 octobre : 9 ème Fête des Familles . Une journée festive
pour prendre conscience de la valeur du don, libre et gratuit,
fondateur de la famille.
www.fetedesfamilles.fr/
à la rencontre de qui s’est éloigné de la foi, sans se
contenter d’administrer les paroisses. «Ceci réclame
un renouveau de l’élan pastoral qui passe par une
conversion intérieure de tous les pasteurs et des autres
membres des communautés. Pour devenir une Eglise riche
de zèle évangélisateur, il nous faut être tous de nouveaux
missionnaires et des disciples fidèles».
VIS 2013.09.16

Actualités
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
gPROTESTANTS
Un manifeste pour l’espérance
A l’approche de « Protestants en fête », grand
rassemblement à Paris, du 27 au 29 septembre
2013, la Fédération protestante de France
(FPF) a lancé un « Manifeste pour l’espérance
». Plusieurs personnalités catholiques
ont signé cet appel aux chrétiens « à donner
à leur espérance le visage du Christ des béatitudes
», dont le cardinal André Vingt-Trois, archevêque
de Paris, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de
Lyon, et Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Lille.
Plaidoyer contre l’individualisme ambiant, le « Manifeste
pour l’espérance » propose à « tous ceux qui
veulent mettre la confiance, la générosité, la simplicité
et l’humilité au coeur de leur vie et de leur engagement,
à signer pour l’avenir ». Le pari est lancé sur
www.protestantsenfete2013.org
gIERP
Institut d’Etudes Religieuses et Pastorales
Sessions « Théologie et Pastorale 2013-2014
• Renseignements et inscription par téléphone :
05 62 26 58 84 ou par mail ierp@ict-toulouse.fr
g 17 et 18 Octobre 2013
La Théorie du genre
Agnès Fine - Henri Mialocq - Fr Tanguy Marie Pouliquen
- P. Philippe Dautais
g 21 et 22 Novembre 2013
Théologie de l’Assemblée Liturgique
Catherine Bugeat - P. Hervé Gaignard
g 6 et 7Janvier 2014
La culture du Don
Session interdisciplinaire de la Faculté de Théologie
- animée par la chaire Jean Rodhain -
g 20 et 21 Février 2014
La Parole de Dieu dans la liturgie
Catherine Bugeat - P. Hervé Gaignard
g 10 et 11 Avril 2014
La Lectio Divina dans la tradition carmélitain
Fr Jean - Philipe Dalbo
gCOMMUNICATION
Avis de «toilettage»
sur www.nimes.catholique.fr
Fin 2014, le site internet du diocèse aura 10 ans. Pour
commencer à s’y préparer (une enquête est en cours
de réflexion), mais aussi stimuler et renouveler l’intérêt
des internautes en cette période de rentrée, voici
donc un peu plus de couleur (liturgique) par ci ; de
nouvelles accroches pour ce que l’on recherche ou
ce que l’on souhaite, par là ; mais aussi la possibilité,
désormais, de commenter chaque article produit
par Infocom ou sélectionné parmi ceux des «espaces
partenaires». L’ancien «Fil d’actu», enfin, cède la place
à un «Zoom» ; tandis que pour gagner en qualité
et environnement, les vidéos migrent peu à peu de
Dailymotion vers Viméo.
Appel à bénévolat
Infocom recherche des contributeurs qui accepteraient
de se former et de travailler au sein de l’équipe
diocésaine, pour la mise à jour du site internet (rédaction
et contribution technique).
ll recherche également des personnes intéressées
par la photographie et la réalisation de vidéos.
c contact : Betty Delichère (responsable du service)
06 07 12 28 73
Et recherche de matériel
Le service diocésain de la communication recherche
pour ses retransmissions en direct (messe chrismale,
ordinations, conférences) via www.nimes.catholique.fr,
de vieux caméscopes qui pourraient être utilisés de
manière même très ponctuelle.
c contact : Jean-Philippe Domenet (webmaster)
06 75 71 25 86
g Formation
17 octobre à la maison diocésaine, à Nîmes
Formation «Ecrire pour être lu»
proposée par le service diocésain Infocom, en partenariat
avec Bayard Service Edition.
Thème : «Ecrire et communiquer de manière concise»,
fondamentaux et évolutions.
Public : Tous les rédacteurs (journaux, bulletins paroissiaux,
internet, réseaux sociaux).
Formation gratuite. Repas tiré du sac.
f Inscriptions : Infocom 06 07 12 28 73
Infocom@eveche30.fr
g Pastorale Liturgique et Sacramentelle
Dans l’agenda de ‘‘Fleurir en Liturgie’’
s Mardi 24 septembre, 9h, Maison Diocésaine à Nîmes
: Réunion d’Equipe
s Vendredi 4 octobre ou vendredi 11 octobre,
8h30 -16h30, Maison Diocésaine de Mende : L’Avent
s Samedi 5 octobre ou samedi 12 octobre 8h30
à 16h30, Maison Diocésaine de Mende Journée à
Thèmes
s Samedi 16 novembre, 8h30 -16h30, Maison
Diocésaine de Nîmes : Session n°1 Le Regard
s Samedi 23 novembre, 8h30 -16h30, Maison Diocésaine
de Nîmes : L’Avent
s Samedi 7 décembre, 8h30 -16h30, Maison Diocésaine
de Nîmes :Noël
t Contact : cathjp@bbox.fr
Dans le diocèse...
• Mercredi 25 septembre
- Centre de Réflexion et d’Etudes Chrétiennes.
Lire dans la langue d’origine : la bible et les
père de l’Eglise.
18h30 - Maison Diocésaine, Nîmes. 04 66 28 65 78.
- Service Diocésain de la Formation. Ateliers
biblique : lire la génèse, « Jacob et Esaü / Joseph
et ses frères » (chapitres 25, 9-50)
20h15 - Presbytère, Salindres.
•26 septembre :18h30, Presbytère, Villeneuve-lès-
Avignon ; 18h, Ste Jeanne d’Arc, Nîmes ; 16h-18h,
Maison Diocésaine, Nîmes.
•30 septembre : 14h30, Presbytère, Le Vigan ; 18h,
Salle du Diguedan, Sumène.
•3 octobre : 19h, Presbytère, St Martin de Valgalgues
Contact : 04 66 28 65 78 / sedif@eveche30.fr.
• Jeudi 26 septembre
- Les jeudis de la bibliothèque.
Fabrice HADJADJ, Comment parler de Dieu
aujourd’hui, Salvator, Paris.
16h-18h - Maison Diocésaine, Nîmes
Bibliothèque Théologique : 04 66 28 65 99
• Samedi 28 septembre
- Communauté des Béatitudes. Soirée Pétales
de Roses. 15h : Enseignement «La petite voie de Thérèse»
17h45 : Veillée de prière 20h : Repas (sur inscription
si possible)
Communauté des Béatitudes 299 avenue Général de
Gaulle, Pont Saint Esprit.
04 66 39 05 13 / pontstesprit@beatitudes.org
Egalement le 5 octobre.
www.
nimes.catholique.fr

Actualités Vie des paroisses
Maison d’évangile
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
District du Vigan
Accueil d’un pèlerinage lituanien dans le cadre de l’Année de la Foi
Ils marchent en chantant et en priant, de la Lituanie
au Mexique : « On te tape sur l’épaule, c’est ton tour :
Tu cours remplacer celle qui, devant toi, porte la croix,
tu cours car la Croix ne s’arrête pas et le groupe marche
vite _ à 6 km/h. Chaque quart d’heure, le binôme des
porteurs change car la Croix pèse 60 kg. Elle est déjà
allé à Jérusalem » nous dit Hélène qui a accompagné
du Vigan à Campestre les pèlerins.
Qui sont-ils ?
g Arrivée des lituaniens à l’église du Vigan
Pour commémorer l’année de la Foi, 25 catholiques
pratiquants ont quitté le 19 mai 2013 la Colline des
Croix en Lituanie pour Guadalupe au Mexique qu’ils
atteindront le 31 octobre 2013, parcourant à pied
environ 4900 km.
« Les membres de ce groupe aspirent au renouveau spirituel,
à la paix et à la sérénité non seulement pour la
Lituanie mais également pour le monde entier, et aussi
les pays à travers lesquels ils se déplacent » écrit l’évêché
de SIAULIAI
Ils sont accompagnés par un frère-père spirituel. Ils
prient tout le long du chemin, s’arrêtant à chaque
croix, saluant chaque personne rencontrée et participant
aux messes matinales ou tardives, joyeux
d’être logés dans une salle, de bénéficier d’un repas,
d’un verre d’eau au bord de la route.
Ils ont parcouru environ 2900 km à leur arrivée au
Vigan, traversant Lituanie, Pologne, Tchéquie, Allemagne,
Suisse, se dirigeant vers l’Espagne puis le
Portugal où ils embarqueront pour le Mexique.
En pays viganais
Le lundi 19 août à 7h les pèlerins ont quitté La Gardiole,
fait étape à Ganges à 12h et sont accueillis par
le Père Salendres au Vigan pour la messe à 18h30 et
à Avèze où ils sont hébergés pour la nuit. Le lendemain
mardi 20 après la messe viganaise chantée en
lituanien et français, départ pour Campestre et Luc
où ils passent la nuit.
Cette étape, « c’était pour eux un peu du repos: que
26 km à faire !!! » Françoise et Hélène qui les ont accompagnés,
ont vécu, chacune, une journée mémorable.
Le mercredi 21 après une belle messe bilingue, accompagnée
par flûte et guitare, présidée par le Père
Bergonnier, en l’église de Campestre, ils sont partis
pour La Cavalerie, via Nant (33km)
Pendant ces 2 jours, nos frères pèlerins ont apprécié
les repas préparés grâce aux dons des paroissiens de
tout le district, découvrant notre jus de pomme, les
crudités et fruits locaux, les fromages de chèvre, la
tomme d’Alzon, la daube de sanglier, les multiples
confitures ; les tartes, la fougasse…Un peu de douceur
peut être dans ce voyage d’abnégation, de joies,
de prière. Rendons grâce pour tous ces présents reçus
et offerts. Que notre Seigneur les protège.
Christian Rouquette.
Lire Matthieu en ‘‘Maison d’évangile’’
Préparation de la Bonne Nouvelle chapitre 1 et 2
Généalogie et récits de l’enfance de Jésus
g Avant de lire Matthieu.
Le texte écrit de l’Evangile est ce qui nous reste du dialogue
que Matthieu a voulu entretenir avec une communauté
particulière de chrétiens résidant en Syrie-Palestine
et d’origine Juive.
En faire une lecture continue nous amènera à des découvertes,
des questionnements, parfois aussi des difficultés
de compréhension, car nous ne sommes pas immergés
dans le contexte philosophique et religieux de leur civilisation.
C’est à nous de faire effort pour rejoindre les
partenaires de ce dialogue, à cause de Jésus, venu un
jour du temps.
La lecture du premier chapitre peut nous indisposer par
sa longueur et son caractère répétitif. Ce n’était pas le
cas au temps de Matthieu, sinon les premiers chrétiens
n’auraient pas transmis ces textes. Ils les ont gardés parce
que ces textes, écrits dans le langage de leur époque,
les ont aidés à accueillir la Bonne Nouvelle de Jésus alors
que celui-ci avait été condamné et crucifié.
04 66 28 65 96
pole.annonce@eveche30.fr
Dossier spécial Eglise de Nîmes du 22 septembre 2013 – CPP 0513 L 83188
fiche
1
Pour eux, il était le Messie de Dieu, celui qu’avaient annoncé
Moïse et les prophètes, celui que Dieu avait ressuscité.
Telle n’était pas la conviction des descendants du
judaïsme qui avaient condamné Jésus. Ils n’acceptaient
pas que des disciples de Jésus parlent encore de lui et
essaiment dans tout l’empire romain. L’Evangile de Matthieu
porte les traces de ces conflits violents, non seulement
entre Jésus et les Juifs de son temps, mais aussi
entre les judéo-chrétiens et les Juifs des années 80 (date
approximative de la rédaction de cet évangile).

Actualités
Maison d’évangile
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
10
g Lecture d’ensemble
Le livre des origines de Jésus,
Mt 1, 1-17
L’Evangile commence par une généalogie, succession
de noms à laquelle nous ne comprenons
pas grand’chose, et difficilement vérifiable. Mais
Matthieu nous met la puce à l’oreille quand il écrit
«livre des origines», littéralement «livre de la genèse
de Jésus» (comme pour Adam, comme pour
Noé !). D’autant qu’il conclut par «3 fois 14 générations»:
d’Abraham à David, de David à la déportation
(l’Exil à Babylone), et de la déportation à la venue de
Jésus. 42 générations en tout. Mais que l’on dise «42»
ou «3 fois 14», on est renvoyé à des multiples de «7»,
chiffre synonyme de perfection et d’achèvement.
En Genèse c’est sur 6 jours que s’étend la création,
le 7ème jour étant le jour de Dieu. Ce symbolisme
des nombres, cher au judaïsme, ne signifie-t-il pas
qu’avec la naissance de Jésus, advient le nouveau
jour de Dieu, jour de l’accomplissement ?
D’autre part, établir la généalogie d’un personnage
important permettait de le situer socialement. Or si
le roi Hérode, originaire d’Idumée, ne pouvait pas
justifier d’une ascendance royale et juive, Matthieu
la revendique pour Jésus (de la lignée du roi David).
L’énumération de ces ancêtres de Jésus renvoie en
partie à des séries de noms correspondant à des listes
dans la Bible (Livre de Ruth 4, 18-22 ou Premier
Livre des Chroniques 2, 10-13), listes que tous les
juifs connaissaient. Notons aussi que Matthieu insiste
sur la déportation, perçue comme condamnation
divine, que Jésus sauveur vient lever.
Notons enfin que s’est glissé dans l’énumération le
nom de quatre femmes (en plus de Marie). Habituellement
les généalogies suivent la transmission
masculine. Matthieu évoque quatre femmes : Thamar,
Rahab, Ruth et la femme d’Urie. Elles sont ou
étrangères, ou prostituée, ou illégitime. Sans doute
veut-il, dès les premières lignes, signifier l’universalité
du message : au Royaume de Jésus, il n’y a aucune
exclusion ; la Bonne Nouvelle est universelle, et
s’adresse à tout homme, à toute femme, au-delà des
préceptes de la Loi ou des frontières.
Aujourd’hui, au XXIème siècle, les chrétiens ont
encore à ouvrir leurs portes à l’étranger, à l’exclu.
L’annonce à Joseph, 1, 18-24
Pendant le sommeil de Joseph, Dieu lui confie la mission
d’élever et de protéger Jésus.
Curieusement, Matthieu parle davantage de Joseph
que de Marie. C’est à lui que l’ange confie le nom et
la mission de l’enfant. C’est encore lui qui sera sollicité
par l’ange pour quitter Bethléem vers l’Egypte,
puis pour monter vers la Galilée.
Entre ces deux récits, il y a la visite des Mages (voir le
zoom). Rien sur la naissance de Jésus : “Jésus était né
à Bethléem en Judée…”. Notre tentation est grande
de compléter avec Luc ce qui manque aux récits d’enfance.
Evitons de fusionner les différents Evangiles et
ne faisons pas ce que Matthieu n’a pas jugé utile de
faire ! Il se soucie de faire reconnaître que Jésus vient
de Dieu et de Joseph, de la lignée de David.
De Bethléem à Nazareth
en passant par l’Egypte. 2, 13-23
Dès la naissance de Jésus, la violence et le rejet l’entourent.
Le massacre et le sang versé révèlent déjà
une volonté d’empêcher toute descendance au nouveau
peuple, tout comme le pharaon l‘avait fait pour
les Hébreux.
La fuite en Egypte n’est pas une simple anecdote.
Matthieu en donne lui-même l’explication par une
citation d’Osée : “D’Egypte, j’ai rappelé mon fils”. Le
prophète Osée et les Juifs la comprenaient comme
évocation de l’Exode, sortie d’Egypte du peuple juif.
Nous, nous l’appliquons à Jésus, dont le nom signifie
“Dieu sauve”. Jésus est sauvé du massacre comme
Moïse, puis sortant d’Egypte, il commence un nouvel
Exode : Jésus est le nouveau Moïse qui sauvera le
peuple de Dieu.
Autre nom donné à Jésus : Emmanuel, Dieu-avecnous…
; si vous lisez les derniers mots de l’Evangile,
vous trouverez l’affirmation de Jésus “Je suis avec
vous tous les jours jusqu’à la fin des temps”. Ce n’est
pas par hasard si Matthieu commence et termine
son Evangile par la bonne Nouvelle de “Dieuavec-nous”.
Est-ce encore notre foi aujourd’hui ?
g Zoom. Les mages. 2, 1-12
La visite des mages est sans doute ce qui émerveille
le plus, petits et grands. Etait-ce bien le but de Matthieu
? Qui sont les personnages de cette histoire,
que font-ils, de quels lieux est-il question ?
Peu de précisions sur l’identité des mages. Ils sont
guidés par un astre brillant, avertis en songe… manière
de dire qu’ils sont “proches de Dieu”. En même
temps, ils sont très actifs : arriver, demander, adorer,
se mettre en route, entrer, se prosterner, rendre
hommage, ouvrir les coffrets, offrir les présents. Cela
fait beaucoup d’activité, comparé aux autres personnages
plutôt “inactifs”.
Les mages sont présents à toutes les étapes du récit,
ils sont les premiers païens à accueillir le Messie.
Hérode, c’est le roi dans son palais ! Troublé qu’il y ait
un autre roi, que lui ! Les mages, eux, se sont réjouis
à la vue de l’enfant. Hérode enrage de connaître son
existence. Il a déjà un plan.
L’enfant est silencieux, cependant il fait parler de
lui : “le roi des Juifs qui vient de naître”, celui dont
un prophète aurait annoncé la naissance à Bethléem.
Il reçoit les présents des mages. Le titre qui
lui est donné, “Roi des Juifs”, nous le retrouverons
sur l’écriteau du crucifié.
Les grands-prêtres et les scribes : ils savent et répondent
à la demande. Ils sont associés à Hérode,
opposants à Jésus.
Parmi les lieux : Jérusalem et Bethléem. L’une est
parée de toutes les qualités traditionnelles d’une capitale,
mais le Messie n’est pas né chez elle.
Par contre, Bethléem, “la plus petite des villes de
Juda” selon le prophète Michée, devient toute autre,
par un tour de passe-passe de Matthieu : “tu n’es nullement
la plus petite des villes de Juda” !
Jérusalem, la capitale, est donc dépossédée au profit
d’un village inconnu.
En effet, les mages, venus adorer à Jérusalem, apprennent
de la bouche même d’Hérode que tout se
passe à Bethléem.
En même temps que la ville, Matthieu dénonce les
chefs des prêtres et les scribes du peuple. On les retrouvera
pour demander la mort de Jésus, (Mt. 27).
Ainsi ce “gentil récit” se transforme en arme redoutable
révélant dès l’origine, une opposition entre le
roi Hérode et Jésus-Roi. En opposant Jérusalem, la
capitale qui se croit bien assise, avec Bethléem, ville
de rien, Matthieu rend à Bethléem sa dignité de ville
de David.
g Pour aller plus loin
De fait, Matthieu écrit les récits de l’enfance, conformément
aux habitudes de l’époque concernant les
hommes illustres. Son objectif est de manifester
Dieu à l’oeuvre dès l’origine, que l’enfant possède
en lui des ressources inespérées, qu’il subit dès sa
naissance des agressions ennemies dont il sort vainqueur
[comme Moïse, Cyrus, Hammourabi, Romulus
et Rémus !]. En même temps Matthieu polémique :
la renommée de l’enfant s’est répandue auprès des
païens de Mésopotamie, des lointains de la terre,
tandis que le coeur même de la religion, Jérusalem
et ses prêtres, ne l’a pas reconnu. Conclusion selon
Matthieu : que la première génération de chrétiens
ne s’étonne pas d’être, elle aussi, rejetée !
Les songes.
Faire appel aux songes, aux anges nous semble irréel
; pourtant cela fait partie de la littérature antique
où intervenaient les divinités et les puissances.
Les destinataires de Matthieu ne se sont donc pas offusqués
; ils ont été attentifs à la signification du récit.
Ainsi, par un jeu d’oppositions, Matthieu présente le
visage de Jésus roi-messie (à qui l’on offre des présents),
tout à l’opposé du roi des Juifs de l’époque,
Hérode, despote sanguinaire. De là peut naître la
question, hier comme aujourd’hui : “Dieu est-il
à ce point impuissant qu’il ait laissé faire ?” Cela
nous prédispose à entendre le récit de la crucifixion…
: “et Dieu ne vient même pas le sauver !’’
g Possibilité de
se procurer le
livret (5€) auprès
du SEDIF ou du
Pôle Annonce de
la Foi
Quand Jésus vit
la foule, il gravit
la montagne.
Il s’assit, et
ses disciples
s’approchèrent.
Alors, ouvrant la
bouche, il se mit
à les instruire.
(Mt 5, 1)
11

Actualités
Maison d’évangile
Formation
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
12
Conclusion : En filigrane au récit de l’enfance, il nous faut
deviner l’itinéraire de Jésus adulte, rejeté par les siens et reconnu
par les étrangers. Pensons enfin aux chrétiens obligés
de satisfaire au culte de l’empereur : au premier siècle, la
religion romaine tendait à diviniser les empereurs.
Matthieu provoque au retournement : “Où est le roi des
Juifs qui vient de naître ? …Dans le dernier des villages de
Juda !” Nous voudrions savoir quelle est la vérité théologique
et historique de ces paroles. Ces paroles ne sont-elles
pas plutôt un chemin, un cheminement vers la vérité de
Dieu en Jésus ? Nous ne pouvons pas la saisir en totalité,
mais nous pouvons nous en approcher, pour essayer d’en
vivre aujourd’hui
UNE CATECHESE A L’OCCASION DU MARIAGE, POURQUOI ?
Depuis une douzaine d’années que
nous sommes engagés dans les CPM,
nous constatons que de manière générale
les couples qui se préparent
aujourd’hui au mariage ont de moins
g Prière. Écouter Dieu dans le silence en moins de culture chrétienne et,
par voie de conséquence, pratiquent
Aide-moi, Seigneur,
à envelopper ma vie de silence :
le silence de l’attente et de l’attention,
le silence de la vigilance
et de la transparence,
le silence de la pauvreté et de l’humilité,
le silence de la patience
et de la persévérance.
Aide-moi, Seigneur, à percevoir le silence,
le silence de la création première,
le silence de la nuit,
le silence des sources
et des ressourcements,
le silence de la mer,
le silence des espaces infinis.
• Document Accueillir
et servir ensemble la
Parole de Dieu
(octobre 2008)
Téléchargeable sur
www.nimes.catholique.fr
> Officiel
> Les documents
repères
Aide-moi, Seigneur,
à prendre mes distances
avec les agressions du bruit,
avec le vacarme des mots,
avec les verbiages et les cabotinages.
Apprends-moi à faire silence
au coeur des rumeurs de mon coeur,
pour que je puisse créer, au fond de moi,
un espace de silence
où puisse entrer ta parole.
Aide-moi, Seigneur, à te rencontrer
dans le silence de ta présence,
dans le silence de ton amour,
dans le silence de ta grâce.
N’oubliez pas de faire parvenir vos questions ou vos découvertes
à :
«Lire Matthieu en Maison d’Evangile»
Pôle Annonce de la Foi
Maison Diocésaine 6 rue Salomon Reinach
30000 Nîmes
pole.annonce@eveche30.fr
Et retrouvez-les en ligne avec celles des autres
participants sur :
http://nimes.catholique.fr/maisondevan
Nous nous inspirons d’une interview de Jean-Louis SEUROT, diacre, et responsable avec
son épouse Anne-Marie, des Centres de Préparation au Mariage (CPM) pour notre diocèse.
de moins en moins.
Ils viennent chercher «une petite bénédiction»
– ce sont leur terme- alors
que l’Eglise leur propose de célébrer
et de vivre un sacrement. Comment
alors se rencontrer ? Les rencontrer ?
D’autant que la majorité d’entre eux
vit déjà en couple et beaucoup ont
aussi des enfants, qui, parfois même,
sont baptisés, ce qui dans ce cas
constitue déjà un lien avec l’Eglise, fut-il ténu !
Et d’ailleurs nous remarquons qu’il n’y a pas de rejet
a-priori quand on leur parle de Dieu ou qu’on leur
propose de vivre, au cours de leur préparation, une
messe de l’Alliance avec la communauté paroissiale,
même s’ils n’en perçoivent pas au premier abord tout
le sens.
Ce cadre posé, le rôle des animateurs-accompagnateurs
de ces «fiancés», est d’abord d’être témoins
auprès d’eux de la présence de Dieu dans leur couple
et de la joie de vivre leur foi en Eglise, cette Eglise
dont la plupart a une image brouillée, voire négative.
Mais, outre cela, nous n’hésitons plus à leur proposer
une véritable catéchèse, fondée sur cette notion
d’alliance : anneaux qu’ils vont s’échanger au cours
de la célébration certes, signes de l’alliance entre
eux, mais aussi signes de l’alliance de Dieu avec eux.
C’est ce que signifie le sacrement du mariage.
Concrètement, après une première
rencontre dans le cadre des CPM,
nous les invitons à vivre ce que nous
appelons des itinéraires de foi. En
quelques soirées, demi-journées, ou
journées (au choix de chaque secteur
paroissial).
Actuellement deux itinéraires, complémentaires,
peuvent être utilisés.
Le premier porte sur la notion d’engagement,
dans la confiance et la durée.
Le second sur la place du corps
et la question de la fécondité dans le
couple.
Ces propositions partent de l’expérience
même des couples, de leur
réalité, laissant donc une large place
à l’expression personnelle et partagée, qu’elles croisent
avec la Parole de Dieu et le Rituel du Mariage.
Cette invitation faite aux couples qui demandent à
l’Eglise le sacrement de mariage (un sacrement, ce
n’est pas rien !) a été voulue par notre évêque, qui
en a confié la mise en œuvre au Pôle Annonce de la
Foi.
Des prêtres (dont le Père Luc Mellet, directeur du
Service National de la Catéchèse et du Catéchuménat),
des diacres, des couples engagés en CPM y travaillent
et vous invitent à leur tour à découvrir ces
propositions !
Ce qui se fera au cours de 2 journées (au choix).
- un vendredi matin (le 25 octobre) pour favoriser la
présence des prêtres.
- ou un samedi (le 26 octobre) pour ceux qui sont
davantage disponibles en week end. (cf. page cicontre)
d D’après une interview accordée à Infocom en vue
de la lettre d’information du Denier de l’Eglise
octobre 2013
13

Formation Actualités
Catéchèse
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
Temps de Formation
PRÉPARATION AU MARIAGE
• Maison Diocésaine de Nîmes
• AU CHOIX : le VENDREDI 25 OCTOBRE (9h30-12h30) pour les prêtres et diacres
• OU le SAMEDI 26 OCTOBRE (9h30-16h) pour les couples engagés dans la préparation au mariage.
Avec le P. Luc MELLET, Corinne FENET et Jean-Louis
SEUROT (diacre).
Destiné aux prêtres et diacres et aux couples engagés
dans la préparation au mariage.
Objectif ?
Découvrir et s’approprier un itinéraire de préparation
au mariage.
Programme ?
Présentation des 2 modules catéchétiques : ‘‘Se marier
pour la vie’’ et ‘‘Se marier pour recevoir et donner
la vie’’
Et de l’étape liturgique : Un Dimanche de l’Alliance
Pédagogie ?
Découverte (ou re-découverte) des propositions diocésaines,
expérimentation, partage.
Pratiquement ?
- le vendredi 25 octobre, il est possible de réserver
son repas à la Maison Diocésaine. Dans ce cas téléphonez
directement au 04 66 84 95 11
- le samedi 26 octobre, le repas sera mis en commun
(à partir de l’apport de chacun)
Renseignements & Inscription :
Pôle Annonce de la Foi
Corinne Fenet : 04 66 28 65 96
pole.annonce@eveche30.fr
Paroisses,
services diocésains, Aumôneries,
mouvements, associations,
vies consacrées,
communiquez vos
dates ! *
Elles seront reprises dans la revue
diocésaine, sur le site internet et les
réseaux sociaux, et sur les ondes de
Radio Ecclesia...
* Soit, en passant par le panneau d’administration
des espaces partenaires (extranet) Soit, directement
auprès d’infocom (06 07 12 28 73
infocom@eveche30.fr)
RALLYE DIOCESAIN DU 9 JUIN… ET APRES ? …
Une nouvelle année pastorale commence.
Nous la souhaitons riche de rencontres, d’approfondissement
de la foi et d’enrichissement
spirituel, à la suite de Celui qui est notre Espérance.
Une année qui s’inscrit dans la dynamique du rassemblement
diocésain « Vous serez mes témoins »
En effet, ceux qui se sont retrouvés le 9 juin à Alès
restent marqués par l’expérience vécue au cours des
rallyes qui les ont conduits de leur district jusqu’au
lieu du rassemblement. « Faire route ensemble pour
s’émerveiller des richesses de notre diocèse, guidés
par les traces de nos aînés, se rassembler et se laisser
habiter par l’Esprit », tel était l’objectif.
Tous restent marqués aussi par l’expérience d’une
Eglise joyeuse vécue l’après-midi en rencontrant différents
témoins d’aujourdhui.
Faire mémoire de ceux qui nous précédés « ne nous
fixe pas dans le passé, mais étant mémoire d’une promesse,
elle devient capable d’ouvrir vers l’avenir, d’éclairer
les pas au long de la route. La foi, mémoire de
l’avenir est étroitement liée à l’espérance, » (Pape
François, Lumen Fidei).
Parce qu’une œuvre d’art peut conduire à la
rencontre du Seigneur…
Parce que « l’exemple des saints nous stimule et
que leur prière fraternelle nous fortifie » (préface
de la Toussaint), nous souhaitons porter à la
connaissance des catéchistes le travail réalisé
pour la mise en œuvre de ces seize itinéraires,
lors du rallye du 9 Juin.
A chacun de décider quelle utilisation peut en
être faite : sorties avec les familles, temps fort, rallye
en district, zone… pourquoi pas à l’occasion des
journées du patrimoine, rencontres de fin d’année
etc…
Sans doute à modifier suivant les objectifs catéchétiques,
les réalités locales, ces rallyes peuvent être
la base d’activités favorisant un « bain ecclésial ». Ils
inspireront certainement d’autres projets du même
genre tant sont nombreuses les possibilités offertes
par le patrimoine chrétien de notre terroir gardois !
Dans cette perspective, un dossier « RALLYE JUIN
2013 ….ET APRES ? », sera remis lors du temps de
formation « Patrimoine diocésain… un chemin pour
la catéchèse » durant le premier trimestre 2014 (cf .
voir encadré).
Passage de Relais
Ce début d’année est aussi marqué par des changements.
Après une année de tuilage, Odile Teissier,
responsable de la petite enfance, a transmis le relais
à Marie Pujol, pour rejoindre le Catéchuménat. Nous
leur souhaitons beaucoup de joie dans leur nouvelle
mission.
Merci Odile pour ces neuf années pendant lesquelles
tu t’es donnée avec passion au service de l’éveil à
la foi mais aussi dans beaucoup d’autres domaines.
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Actualités Catéchèse
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
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Notre reconnaissance se tourne aussi vers Sabine
Charlet. Pendant de nombreuses années, elle a coordonné
la catéchèse sur le district de Meynes, devenu
ensuite district de Montfrin, puis Aramontfrin. Au
titre de sa mission d’animatrice-relais elle a participé
régulièrement et de manière active, à la commission
diocésaine. Elle va maintenant profiter pleinement
de sa vie familiale.
L’équipe diocésaine remercie par avance tous ceux
et celles qui donnent de leur temps pour animer la
catéchèse. Ensemble nous participons à la transmission
de la foi.
Que cette parole de notre pape François nous garde
dans l’Espérance tout au long de cette année pastorale
: « les chrétiens, dans leur pauvreté, sèment une
graine si féconde qu’elle devient un grand arbre et
est capable de remplir le monde de fruits » (Lumen
Fidei).
Chantal Clément
Service diocésain de la Catéchèse
g Dans l’agenda des formations
du service de la catéchèse
h PETITE ENFANCE
« L’espace familial, un lieu où s’éveille la vie de foi ! »
avec Marie PUJOL, nouvellement en charge de l’espace
familial
Public :
Pour tous les acteurs en PASTORALE auprès des FA-
MILLES particulièrement
celles qui ont des enfants entre 3 et 7 ans (Maternelle,
CP, CE1) :
•animateurs en Éveil à la Foi et en catéchèse familiale,
• parents en lien avec les établissements catholiques
d’enseignement,
• et toute personne qui le souhaite
Quand ? Où ? :
Lundi 7 octobre 2013, de 10h à 16h, Maison Diocésaine,
Nîmes
Lundi 10 février 2014, de 10h à 16h, Maison Diocésaine,
Nîmes
Repas Repas tiré du sac
Les contenus détaillés de chaque journée sont envoyés une semaine
avant à toute personne ou établissement qui en fait la
demande
h PATRIMOINE DIOCÉSAIN ...
UN CHEMIN POUR LA CATÉCHÈSE
Nicole BILLON et Christiane ROUX
A la suite du rallye diocésain du 9 juin 2013, arrêtonsnous
sur les richesses du patrimoine chrétien gardois.
Public :
Aux Animateurs relais et coordinateurs en catéchèse,
équipes de catéchistes, enseignants de l’Enseignement
Catholique.
A toute personne en situation d’accompagnement
d’enfants ou de jeunes
Quand ? Où ? :
Vendredi 31 janvier 2014, 10h - 16 h Salle du presbytère,
Uzès
Jeudi 20 février 2014, 10h - 16h Maison Diocésaine,
Nîmes
Renseignements et inscriptions :
secretariat.catechese@eveche30.fr
ou au 04 66 28 65 85
Soirée rétrospective à la Maison Diocésaine
Ce vendredi 6 septembre, toutes les parties
prenantes qui s’étaient investies dans l’organisation
et l’animation du rallye de la catéchèse
du 9 juin étaient conviées à se retrouver pour faire le
bilan de cette journée diocésaine.
Une quarantaine de personnes avaient répondu présent
à l’invitation du SDC et ont pu revivre, grâce à
un diaporama préparé par Marie Pujol, les moments
forts de ce dimanche.
Chantal Clément a remercié les adultes qui depuis
plus d’un an s’étaient mobilisés pour faire de cette
journée une réussite : depuis les équipes de pilotage
des 16 lieux de départ en passant par les animateurs
d’ateliers, les témoins, les mouvements, les prêtres
et les diacres et bien sûr les catéchistes qui avaient
su motiver les enfants pour s’inscrire et participer à
ce rallye.
« C’est le visage d’une Eglise en fête, en mouvement
qui a été montré ce jour-là » a insisté lors de son message
la responsable du SDC.
Les nombreux échos qui sont remontés ont été très
positifs : échanges, rencontres intergénérationnelles,
Eglise ouverte aux courants d’air, appartenance à
une seule famille, besoin de joie, de rire, d’espérance :
autant d’expressions qui se sont exprimées ce soir-là et
qui reflètent bien la réalité vécue.
L’assemblée a repris le chant phare de la journée « Un
arbre va grandir » dont les paroles pleines d’espérance
reflètent bien la volonté de faire couler « la sève d’un
peuple de vivants » pour réaliser un monde nouveau.
Odile Tessier a été mise à l’honneur aussi lors de cette
soirée et l’assemblée lui a témoigné toute sa gratitude
pour ces longues années passées au service
de la catéchèse. Désormais, c’est au sein de l’équipe
du catéchuménat qu’elle œuvre et qu’elle met tout le
dynamisme qui la caractérise.
Bernard BRUNEEL
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Actualités
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
VOCATIONS : Institution de Nicolas DUMAS au ministère d’acolyte
18
g
Mgr Robert Wattebled, Nicolas Dumas et le P. Luc Mellet, délégué
diocésain aux séminaristes.
«
Peut-être faut-il commencer en expliquant ce
qu’est un séminariste ?
Un séminariste c’est un homme plus ou moins
âgé qui discerne une vocation sacerdotale, c’est-àdire
si Dieu l’appelle à devenir prêtre.
Son parcours peut durer 5 à 8 ans s’il est ordonné
prêtre, à moins qu’il ne s’arrête avant.
Certains séminaristes, parce qu’ils désirent commencer
par une meilleure formation spirituelle et biblique,
ou simplement, parfois, parce qu’ils sont assez
jeunes, font une année de «propédeutique» avant
d’entrer au «grand séminaire». Ils sont alors considérés
comme séminaristes, même s’ils ne font pas encore
partie de la communauté du grand séminaire.
q Pour ma part je n’ai pas fait cette année, mon
évêque ne me l’a pas proposée et je ne savais pas
vraiment ce que c’était à l’époque. J’avais 21 ans
(alors que certains ont parfois à peine 18 ans),
un niveau d’étude licence, et je suis rentré directement
en 1ère année de premier cycle.
Le premier cycle :
un temps de discernement
Le premier cycle appelé cycle de philosophie met
l’accent sur le discernement, il dure 2ans et les cours
sont cyclés sur 2 ans. Selon les séminaires, la vie du
1 er cycle est plus ou moins dissociée de celle du 2 ème ,
même s’il y a quand même toujours une certaine vie
commune entre les cinq années.
Lundi 26 août, à Bagnols-sur-Cèze, où il
achevait une partie de sa formation, avant
de poursuivre celle-ci dans le district paroissial
de Sommières, Nicolas DUMAS, séminariste
originaire de Nîmes, a été institué au
ministère d’acolyte, en recevant des mains
de notre évêque, Mgr Robert Wattebled, la
Patène et le Calice signes de sa mission pour
la préparation des dons à l’autel. L’institution
(au lectorat) et à l’acolytat est après l’admission,
la deuxième dernière étape avant l’ordination
diaconale. Elle a été l’occasion de
demander à Nicolas de nous décrire la formation
d’un futur prêtre. Précisions.
L’inter-cycle :
un temps d’ouverture,
de service, de maturation
À la fin du 1er cycle, le séminariste demande soit à
passer directement en second cycle, soit à faire un
«inter-cycle» qui peut durer 1, 2 ans (rarement 3). Il
s’agit d’un stage :
- soit à l’étranger pour s’ouvrir à de nouvelles dimensions
de l’Eglise (comme on peut en avoir un peu la
saveur lors d’une semaine missionnaire pendant les
JMJ ; là, on s’installe pour au moins un an avec une
mission bien particulière en accord avec le diocèse
et l’organisme),
- soit en paroisse dans le diocèse dont le séminariste
est originaire,
- soit des années d’études pour se former intellectuellement
; mais cela peut être aussi, par exemple,
un stage à l’Arche de Jean Vanier, ou chez les apprentis
d’Auteuil, au secours catholique, etc. toute
expérience de service ecclésial en contact avec le
monde et «les périphéries existentielles.»
q Chaque séminariste poursuit sa formation
année après année avec l’accord du «conseil des
pères» du séminaire. Le choix de l’inter-cycle est
donc déterminé par l’accord. Parfois ce sont eux
qui proposent l’inter-cycle..
Le second cycle :
un temps pour développer
«l’intelligence de la foi»
Le second cycle dure trois ans : on le nomme cycle de
Théologie. Alors que le cycle de Philosophie (amour
de la sagesse) fait travailler la raison humaine sur les
questions existentielles, universelles et ultimes de la
réalité en général sans s’engager particulièrement
dans le domaine de la foi, le second cycle s’intéresse
à «l’intelligence de la foi» : c’est ainsi qu’on résume ce
qu’est la Théologie.
q En effet, si nous croyons en Jésus Christ, Fils
de Dieu fait homme, qui a vécu parmi nous, est
mort, est ressuscité, il n’y pas d’explication rationnelle
à cela. Notre foi s’appuie sur le témoignage
des apôtres et des martyrs, pas de notre
raison qui est limitée et ne peut comprendre
d’elle-même que Dieu qui est infini et tout puissant,
puisse devenir fragile et mourir pour nous.
Développer l’intelligence de la foi, c’est exercer sa
raison à la lumière de la foi et non pas de ses seules
capacités. Le pape François nous le rappelle
d’ailleurs à la page 47 de la lettre encyclique Lumen
Fidei où il cite Is 7, 9 : «Si vous ne croyez pas,
vous ne pourrez pas comprendre».
Avec l’entrée en second cycle on commence la préparation
du baccalauréat canonique (qui équivaut
à une licence à l’université publique) que l’on obtiendra
au terme des trois années si l’on a réussi à
bien gérer son temps de travail intellectuel avec les
temps consacrés à la paroisse, la vie spirituelle, communautaire...
Et c’est au cours de la première année de second cycle
que le séminariste reçoit l’Admission. Ce qui vient
d’être mon cas.»
Le premier sens du mot « acolyte » est « accompagnateur,
compagnon ». Il lui revient de s’occuper du service de l’autel,
«d’accompagner» le prêtre dans les fonctions liturgiques et
principalement dans la célébration de la messe. Le prêtre
peut lui demander des services afférents au Corps du Christ :
distribution de la communion aux fidèles, en particulier aux
absents, aux malades et aux personnes âgées. L’acolyte ne sera
vraiment serviteur du Corps du Christ que s’il en vit lui-même.
Au cours de liturgie d’institution, l’évêque remet entre les
mains de l’acolyte une patène et un calice en disant : « Recevez
ce pain et cette coupe de vin pour la célébration de l’eucharistie,
et montrez-vous digne de servir la table du Seigneur et de
l’Église ».
g
g Lorsque notre
évêque me remet
le calice et la patène
c’est le moment important
de l’acolytat
qui vient après la
prière (Nicolas)
Je remercie toutes les personnes qui consacrent
du temps au service de la paroisse, je
remercie toutes celles et ceux qui entretiennent
ces lieux, qui facilitent l’accueil, qui préparent les
célébrations. Je remercie l’organiste Michel qui
accompagne magnifiquement bien chaque moment
des célébrations, son accompagnement liturgique
est tellement assidu et bien réalisé que
j’en ai oublié de le remercier comme s’il ne faisait
qu’un avec l’église saint Jean Baptiste. Je remercie tous ceux que j’ai oublié de nommer et je
sais qu’il y en a, on m’a d’ailleurs dit aux nouvelles salles d’accueil en bas du presbytère qu’il
ne fallait pas faire de liste de remerciements car on oublie toujours du monde : c’est vrai.
Mais comment ne pas prendre ce risque pour que les gens prennent conscience que la mission
s’accomplit d’abord en coulisse, dans le service du quotidien ? Et que c’est grâce à cela que
l’Eglise grandit et tient debout ?
g Propos recueillis par Betty Delichère, Infocom
g Photos de Yannick Thoiron
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Actualités Société
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
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CHARTE DE LA LAICITE A L’ECOLE
Mgr Bernard Podvin : «Eveiller les jeunes à une vraie connaissance des religions»
Porte-parole de la Conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin réagissait le 11
septembre dans le journal la Croix, à la publication d’une « charte de la laïcité à l’école » par
Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale.
L’Eglise catholique souhaite redire son attachement à une laïcité
constructive, mais aussi son souci que les religions soient connues
et estimées. Comment éveiller les jeunes générations à une vraie
connaissance des religions ? Cette question est toute aussi importante
aujourd’hui. On peut comprendre la nécessité de rappeler le cadre de
la laïcité, de réguler l’espace public, l’espace des établissements scolaires.
Mais cette laïcité ne doit pas être creuse, ni se borner à la négation,
l’empêchement des religions. Elle doit au contraire se traduire par
l’apprivoisement de la culture religieuse, de leur contribution positive
à la société, à l’esprit civique. Une laïcité responsable ne peut se vivre
uniquement dans la coercition.
En même temps, le texte dit bien les problèmes auxquels il souhaite
répondre…
Bien entendu, nous connaissons le contexte actuel, les craintes de nos responsables
politiques face à l’affichage religieux identitaire, et nous savons
aussi qu’ils doivent y remédier. Mais la laïcité c’est deux choses : la neutralité
de l’Etat et la libre expression des cultes. Exercer les jeunes à l’esprit
laïc, c’est donc aussi leur permettre de connaître l’histoire de chacune
des grandes religions, et ainsi au passage de comprendre leurs risques
de dérive identitaire…
Le texte ne traduit-il pas une conception extensive de la laïcité, en affirmant
qu’elle implique le refus de la violence et des discriminations,
l’égalité entre garçons et filles ou encore la « culture du respect et de la
compréhension de l’autre » ?
Si l’on veut affirmer que la laïcité « recouvre » ces grandes valeurs - et
même, pourquoi pas, les premières d’entre elles que sont la liberté,
l’égalité, la fraternité - alors il faut aussi accepter de reconnaître qu’elles
ont un patrimoine en la matière ! Ces valeurs s’enrichissent de nos
manières de les voir, sinon la laïcité, encore une fois, ne serait que la
négation des religions. Il faut redécouvrir cette intelligence de la laïcité
qu’ont les religions. Par exemple, quand les catholiques réfléchissent à
la fraternité, ce n’est jamais enfermés dans du communautarisme !
Si on ne cultive pas cette vraie connaissance des religions, alors les jeunes
n’accéderont jamais à cette juste estime de l’autre et de celles-ci.
On aura sanctuarisé l’espace public, mais pour le coup, le communautarisme
risque de ressurgir ailleurs…
Recueilli par A-B.H.
Sur education.gouv.fr
Vincent Peillon, ministre de l’éducation
nationale, a présenté la Charte de
la laïcité à l’École le 9 septembre à la
Ferté-sous-Jouarre, dans l’académie
de Créteil. La vocation de la charte est
de rappeler les règles qui permettent
de vivre ensemble dans l’espace scolaire
et d’aider chacun à comprendre le
sens de ces règles, à se les approprier
et à les respecter. Najat Vallaud-Belkacem,
ministre des droits des femmes,
porte-parole du Gouvernement, George
Pau-Langevin, ministre déléguée à la
réussite éducative, Jean-Paul Delevoye,
président du Conseil économique, social
et environnemental, Robert Badinter,
ancien président du Conseil constitutionnel
et ancien Garde des Sceaux Jean-
Louis Bianco, ancien ministre, président
de l’observatoire de la laïcité et Lilian
Thuram, président de la fondation Lilian
Thuram «Éducation contre le racisme»
étaient présents lors de l’installation de
la première charte de la laïcité à l’École
au lycée Samuel-Beckett.
A lire aussi dans le Journal La
Croix ‘‘Laïcité à l’école, les
questions laissées en suspens
par la charte’’.
g Manifestation de solidarité, suite aux dégradations de
l’église Saint Dominique à Nîmes
«La foi éclaire la vie en société» et «possède
une lumière créative pour chaque
mouvement nouveau de l’histoire...» écrit
le Pape François dans sa 1ère encyclique.
C’est bien dans cette perspective qu’il faut
situer la manifestation organisée le 8 septembre,
à Nîmes, en réaction aux dégradations
subies par l’église Saint Dominique,
au Chemin Bas d’Avignon.
Suite aux dégradations dont a été l’objet l’église
Saint Dominique au Chemin Bas d’Avignon, les
responsables des communautés religieuses de
la ville de Nîmes se sont émus et ont décidé d’organiser
dimanche 8 septembre, en fin d’après-midi,
devant la dite église, un rassemblement «pour exprimer,
toutes communautés confondues, leur solidarité
et manifester leur engagement à promouvoir un
vivre ensemble harmonieux.»
Plus de 300 personnes ont répondu présent à leur
invitation au cours de laquelle une déclaration commune
a été faite en présence de plusieurs élus qui
ont également pris la parole à tour de rôle.
Déclaration commune
des responsables religieux
« L’ensemble des responsables des communautés religieuses
du Gard s’émeut à la suite des actes de vandalisme
dont a été l’objet l’église Saint Dominique au
chemin bas d’Avignon.
Suite aux multiples et récentes dégradations de cette
église dans le quartier du chemin bas d’Avignon à Nîmes,
les responsables des différentes communautés
religieuses de la ville de Nîmes (Catholique, Israélite,
Musulmane et Protestante) se sont rencontrés à l’invitation
du président du Conseil régional du Culte Musulman,
Monsieur Driss El Moudni, le lundi 2 septembre.
L’objectif était, outre la nécessaire information des uns
et des autres, de faire une analyse des raisons possibles
qui ont conduit à ces dégradations afin de pouvoir envisager
quelles actions nos communautés pouvaient
entreprendre pour faire cesser de tels agissements.
Après un large tour de table, il est apparu qu’un acte
symbolique fort devait être posé qui vise à montrer :
• Notre solidarité, toutes communautés confondues,
à réprouver totalement de tels agissements.
• Notre souci de faire comprendre aux responsables
de ces actes de malveillance la gravité des faits,
gravité dont ils ne semblent pas avoir totalement
conscience.
• Notre souci de maintenir et promouvoir des relations
apaisées entre nos différentes communautés
religieuses.
Nous ferons des propositions concrètes dans les semaines
qui viennent.»
Selon le Père German Nino,
curé de l’ensemble paroissial
Sainte Jeanne d’Arc, Saint Dominique,
ce ne sont pas moins
de 10 plaintes qui ont été déposées
pour des dégâts évalués
à 3000 € depuis le début
de l’été. Des réparations en
perspective, certes, mais classée monument historique
en 2005, l’Eglise Saint Dominique n’en aura pas
moins été ouverte, les 14 et 15 septembre pour les
journées du patrimoine. L’occasion, avec d’autres à
venir, de manifester une nouvelle fois notre soutien
fraternel en poussant la porte...
Betty Delichère, Infocom
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Solidarité Actualités
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
La prostitution : une violence faites aux femmes
Mobilisation de la Délégation du Gard
La prostitution est une violence faites aux femmes. Le Mouvement du Nid continue de
se mobiliser en élargissant son domaine de sensibilisation et d’action dans tout le département,
plus particulièrement au mois de novembre, dans la région de Bagnols sur
Cèze, en Vallée du Rhône, une nouvelle fois, le Mouvement du Nid dans le Gard se mobilise.
Conférences-débats, pièce de théâtre, rencontres ouvertes ou ciblées, chacun est
concerné et invité.
Devant la forte augmentation de la prostitution sur la
route reliant Remoulins à Avignon, l’exaspération de
la population et l’inquiétude des élus relatées entre
autres le 26 février dernier par le Journal Midi Libre
(édition de Bagnols), la Délégation a souhaité mener
une action d’information sur les causes réelles de la
prostitution. Les maires de Saze, Rochefort du Gard
et d’Estézargues ont été rencontrés individuellement
ainsi que l’attaché parlementaire de monsieur
le Député Patrice Prat.
Le Passeur Editeur
140x205 / Broché / 224 pages
ISBN : 978-2-36890-007-9
L’analyse de ces rencontres fait apparaître :
un fort sentiment d’isolement face aux problématiques
liées à l’exercice de la prostitution ;
la reconnaissance du fait que les femmes prostituées
sont des personnes victimes ;
une forte attente pour comprendre, analyser,
échanger sur les causes et les conséquences de
la prostitution ;
le risque réel d’actes de violence, liés à l’exaspération
et à l’absence de solution.
C’est à partir de ce constat que la Délégation a proposé,
avec l’accord des maires des communes concernées,
la tenue de conférences-débats sur la réalité
de la prostitution, animée par Laurence Noëlle,
auteure du livre « Renaître de ses hontes » paru aux
éditions « Le Passeur », ouvrage qui retrace son parcours
de femme prostituée mais aussi son chemin
de résilience. Laurence Noëlle participe, avec l’aide
du Mouvement du Nid, à l’animation d’un groupe
de « Survivantes de la prostitution » qui se donne
pour mission de libérer la parole des personnes
prostituées et de dénoncer le système prostitueur.
Non seulement elle est formatrice professionnelle
pour adultes, spécialisée en relation humaines et en
prévention des violences, mais elle intervient aussi
en milieu carcéral et auprès des jeunes relevant de
la PJJ.
Ainsi, une conférence aura lieu vendredi 4 octobre
à 19h à la mairie de Rochefort du Gard, avec le soutien
des municipalités de Saze, Rochefort du Gard et
Estezargues. Elle est prévue en deux parties : la première
consacrée au témoignage de Laurence Noëlle,
la deuxième étant un temps d’échange avec le public
présent, élus et riverains du secteur.
Pour la compléter, la pièce de théâtre « Descentes »
traitant de la prostitution, écrite suite à un partenariat
entre G. Aubert, de la compagnie des Cent Têtes, et
la Délégation du Nid, pourrait être jouée à Villeneuve-Lès-Avignon
et suivie d’un débat en mars ou avril
2014. Pour mémoire, cette pièce a été jouée quatre
fois à Nîmes en 2012, une fois à Bagnols sur Cèze le
1er mars 2013 et au festival off d’Avignon cet été. Elle
a été qualifiée de « pépite du off » par le journal La
Marseillaise du 30 juillet dernier.
Tous les habitants des communes sont concernés,
ainsi que le milieu associatif, travailleurs sociaux, etc.
La délégation est quant à elle plus que jamais fermement
décidée à poursuivre ses actions de sensibilisation
et de prévention, avec si possible le concours
d’associations locales et/ou de professionnels de la
santé, particulièrement en direction des jeunes.
gAutres manifestations
La Délégation du Nid profite de la venue de Laurence
Noëlle pour organiser sur Nîmes trois autres manifestations
de sensibilisation à la réalité de la prostitution,
dans le but de tenter de changer le regard que
l’on porte aux personnes prostituées, de montrer
qu’il est possible, même si cela est très difficile, de
sortir de l’enfer de la prostitution et d’ apporter des
éléments de réflexion en vue du prochain débat sur
la prostitution au Parlement.
Le jeudi 3 octobre à 15h, rencontre au quartier des
femmes du Centre pénitentiaire de Nîmes.
Le jeudi 3 octobre à 18h30 conférence tout public, à
la Maison du protestantisme.
André Besson
pour le mouvement du Nid dans le Gard
w w w. m o u v e m e n t d u n i d . o r g
Tel. 06 85 33 23 19
Fax 04 66 28 65 94
languedocroussillon-30@mouvementdunid.org
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Actualités église dans le Monde
Eglise de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
JOURNEE DE JEUNE ET DE PRIERE POUR LA PAIX EN SYRIE
« Que se taisent les armes ! » samedi 7 septembre 2013
Une dizaine de communautés paroissiales, ainsi que le sanctuaire Notre Dame de Grâce ont organisé
un temps de prière particulier (souvent sous la forme d’une adoration eucharistique) à l’occasion
de la journée de prière et de jeûne voulue par le pape François le 7 septembre pour prier pour
la paix en Syrie. Une intention de prière relayée, bien entendu, par la vie religieuse, et au cours de
toutes les messes dominicales où l’appel pontifical a souvent résonné au cours de l’homélie et/ou
a été largement diffusé aux fidèles. « Prions encore !»
«
Que se taisent les armes
! La guerre marque
toujours l’échec
de la paix, elle est toujours
une défaite pour l’humanité.»
a déclaré le pape
François lors de sa méditation
pour la veillée de
prière pour la paix, samedi soir place Saint-Pierre à Rome.
Le souverain pontife a imploré pardon, dialogue et réconciliation
pour la « bien-aimée Nation syrienne ». Trois termes
qui sont les « paroles de la paix ». Aussi tournés vers le
Moyen-Orient, et « partout dans le monde ! » « Prions pour la
réconciliation et pour la paix, a poursuivi le pape, travaillons
pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans
tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation
et de paix ! »
Une ferveur immense, une foule compacte, 100 000 personnes
rassemblées place Saint-Pierre pour cette veillée de
prière voulue par le Pape François. Une veillée de 4 heures
qui a débuté à 19 heures avec l’arrivée du Saint-Père sur le
parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de dignitaires
des autres confessions chrétiennes et de responsables
de l’islam.
• La prière du «Veni Creator» a retenti, puis l’icône de la
Vierge de Rome, «Salus Populi Romani», a été amenée en
procession, très solennellement.
• Le pape, simplement vêtu de blanc, avait le visage
grave. Le chapelet a été récité, ponctué de chants
liturgiques et de musique classique, le tout dans
24 un recueillement rare, surtout dans les pauses
de prière silencieuse.
• Est arrivé ensuite le moment de l’adoration eucharistique,
après la méditation du Pape centrée sur le récit biblique de
Cain et Abel. Dans son homélie, François est revenu sur le
récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité
qui « nous parle de Dieu qui regarde la création, la
contemple presque, et répète : cela est bon ». Pour répondre
à la signification de ce message, le pape a développé trois
réponses.
Vers un monde d’harmonie et de paix
Ce message dit d’abord, selon François, que « dans le cœur
et dans la pensée de Dieu notre monde est la ‘maison de
l’harmonie et de la paix’, et est le lieu où tous peuvent trouver
leur place et se sentir ‘chez soi’, parce que cela est ‘bon’ ». Un
« monde de Dieu qui est un monde dans lequel chacun se sent
responsable de l’autre, du bien de l’autre ». Le pape a invité la
foule réunie place Saint-Pierre à se demander si ce n’est
pas ce monde que nous désirons, que « tous portent dans
le cœur ».
« Le monde que nous voulons, n’est-il pas peut-être un monde
d’harmonie et de paix, en nous-mêmes, dans les rapports
avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre
les nations ? » a interrogé François.
Le pape s’est ensuite demandé si c’était bien ce monde
dans lequel nous vivons. Car il y a aussi « la violence, la division,
le conflit, la guerre ». Quand cela se produit-il ? « Quand
l’homme, sommet de la création, abandonne le regard sur
l’horizon de la beauté et de la bonté, et se renferme dans son
égoïsme. »
« Être une personne humaine signifie être gardien les uns des
autres ! »
Le pape François a prévenu : « Quand l’homme pense seulement
à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre,
quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du
pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes
les relations, il ruine tout ; et il ouvre la porte à la violence,
à l’indifférence, au conflit. »
« Aujourd’hui aussi nous nous laissons guider par les idoles,
par l’égoïsme, par nos intérêts ; et cette attitude continue :
nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est
endormie, nous avons rendu plus subtiles nos raisons pour
nous justifier. Comme si c’était une chose normale, nous
continuons à semer destruction, douleur, mort ! »
François s’appuie sur un exemple pour développer sa pensée
: : « Où est Abel ton frère ? Je ne sais pas, répond Caïn.
Suis-je le gardien de mon frère ? » Cette question précise
le pape nous est aussi adressée et il serait bien que nous
nous demandions : « Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu
es le gardien de ton frère ! a martelé François. Être une personne
humaine signifie être gardien les uns des autres ! »
« Est-il possible de parcourir une autre voie ? Pouvons-nous
sortir de cette spirale de douleur et de mort ? » C’est la question
que le pape François finit par se poser. Sa réponse, en
cœur avec les fidèles : « Ce soir, je voudrais que de toutes les
parties de la terre nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou
mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus
grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner les Nations,
réponde : Oui, nous le voulons ! »
« La paix s’affermit seulement par la paix, celle qui n’est pas
séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée
par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par
la charité », a conclu le pape François, en faisant référence
aux paroles de Paul VI.
Le message du pape François reçu aux quatre
coins du monde
Le prêtre et l’imam Christophe Roucou, Tareq Oubrou
Un islam qui inquiète
L’islamophobie est en augmentation chez les chrétiens. À partir
de cette constatation, Christophe Roucou et Tareq Oubrou
explorent ce qui rassemble et ce qui divise chrétiens et musulmans.
Ont-ils le même Dieu ? Comment dire sa propre identité
sans tomber dans l’antagonisme ? Quelles inquiétudes se manifestent
? Comment y répondre…
Pour un dialogue interreligieux
Cette religion est souvent perçue comme incompatible avec
la modernité et la démocratie. Comment faire pour que cette
inquiétude ne se transforme pas en haine et que le vivre ensemble
devienne une chance ? En réfléchissant ensemble à
cette question, les auteurs démontrent pourquoi le dialogue
est aujourd’hui plus nécessaire que jamais.
Au fil du temps Place Saint-Pierre, la prière s’est faite plus
intense, plus dense. On pouvait palper cet immense imploration.
Que cesse la guerre en Syrie, et partout dans le
monde.
De Bagdad à Jérusalem, de Bombay à Buenos Aires, de
Washington à Paris, de l’Afrique à l’Asie, tous ceux que
l’Eglise compte de responsables ont relayé le message
énergique de François, dans des sermons, des messages
téléphoniques et sur les réseaux sociaux.
L’initiative a reçu le soutien des patriarches du Moyen-
Orient, unis par leur inquiétude d’un débordement de la
guerre en Syrie. Et le soutien aussi des autres religions.
source News.Va.fr
Des personnalités issues « de l’intérieur » de
chacune des religions, un dialogue en mouvement.
Christophe Roucou est prêtre de la Mission de France depuis 1980. Diplômé
de l’Institut pontifical d’études arabes et islamiques (PISAI), il a
vécu neuf ans en Égypte. Il est, depuis 2006, Directeur du Service national
pour les relations avec l’islam (SRI) de la Conférence des évêques
de France.
Tareq Oubrou est imam de Bordeaux, théologien et vit depuis trente
ans en France. Issu de l’Union des organisations islamiques de France
(UOIF), il a pris à diverses reprises des positions courageuses par rapport
aux institutions musulmanes. Il a publié Un imam en colère (Bayard).
g «Le prêtre
et l’imam»,
Bayard éditions,
disponible chez
Siloë-Biblica
23, bd Amiral
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04 66 67 88 01
25

Actualités
Eglise
Enseignement
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de Nîmes > 22 septembre 2013 > n°15
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La Paix
« La paix s’affermit seulement par la
paix, celle qui n’est pas séparable des
exigences de la justice, mais qui est
alimentée par le sacrifice de soi, par
la clémence, par la miséricorde, par
la charité »
Pape François
en faisant référence aux paroles de Paul VI
Veillée de prière pour la Paix en Syrie et dans le monde
7 septembre 2013, Place Saint Pierre ; Rome