N° 2 - 24 janvier 2011 - Diocèse d'Evreux

Église
d’Évreux
24 janvier 2011 - N° 02 LA VIE DES CATHOLIQUES DANS L’EURE
Dimanche de la Santé
13 FÉVRIER 2011

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S o m m a i r e
éditorial
- « Ouvre mes yeux » (Philippe Myle, diacre) .................. 3
officiel
- L'agenda de l’évêque ....................................................... 4
- Message de M gr Nourrichard à sa Sainteté
Shenouda III de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte ......4
- Billet évangélique (Père Nicolas Le Bas) ......................11
dossier
Dimanche de la santé - 13 février 2011
● Proposition sur la célébration ..................................... 6
● Célébration .......................................................................7
● Rencontre des équipes d'aumônerie des hôpitaux
et maisons de retraite ................................................... 9
échos du diocèse
- Projet pastoral 2010-2011- Année de la famille
● Couples en difficulté (suite) - le témoin (2 e partie) ...............13
● Le blog des familles 2011 ............................................ 16
- Epiphanie : célébration de la mission universelle
de l'Eglise ........................................................................... 17
- Rencontre des catéchumènes et confirmands ............19
- A la paroisse Notre-Dame Risle-Seine ..........................20
vie des chrétiens
- Billet de spiritualité (Frère Paul-Emmanuel) .................21
- Catéchuménat : « Préparer un sacrement,
c'est déjà en vivre » ..........................................................22
- Comment mieux vivre un temps de retraite
de profession de foi ..........................................................24
jeunes
- 33 èmes rencontres européennes de Taizé .......................25
Eglise en rural
- Le temps des grâces .........................................................27
textes
Médiathèque Saint-Jean .................................................. 27
prière ........................................................... 32
Courriel Église d’Évreux : diocese.eglisedevreux@orange.fr
Site internet du diocèse : http://evreux.catholique.fr
Le numéro 03 paraîtra le lundi 07 février 2011.
Prière de donner les textes pour le jeudi 20 janvier 2011 avant 12h.
(ne pas oublier de signer les textes).
« Ouvre mes yeux »
Le dimanche 13 février 2011, les communautés chrétiennes seront invitées à
ouvrir les yeux sur les réalités du monde de la santé. L’Eglise nous propose
de prendre du temps pour mieux connaitre les situations des personnes en
souffrance et ceux qui les soignent, là où nous vivons.
De nombreux chrétiens exercent un métier ayant un rapport direct ou indirect
avec le monde de la santé : médecins, infirmiers, aides-soignants, personnel administratif
dans les hôpitaux publics ou privés, les cliniques, les maisons de convalescence,
de retraite et de rééducation.
D’autres chrétiens y sont présents à titres divers : comme responsables ou
membres d’une aumônerie, d’une association de personnes malades ou handicapées.
Certains sont prêtres, religieux ou religieuses, quelques-uns diacres, la
plupart laïcs, hommes et femmes.
T
ous s’efforcent de travailler ensemble et de témoigner, chacun à sa place,
souvent discrètement, du Christ et de l’Evangile.
Leur tâche est souvent complexe et délicate, car il n’est pas toujours simple
de mettre en œuvre la multitude de solidarités qu’exigent une action et une
présence efficace dans un monde aussi divers que celui de la santé.
Souvent en effet, les soins aux malades et leur réinsertion familiale, sociale ou
professionnelle nécessite un véritable travail en réseau impliquant dialogue, concertation,
entre soignants, famille, voisins, services sociaux et administratifs.
La santé, pour répondre aux aspirations de nos contemporains, demande également
de plus en plus le concours de beaucoup d’autres acteurs comme les politiques
et les économiques.
Le dimanche 13 février 2011 nous est donné pour célébrer la santé,
accompagner celles et ceux dont la santé est altérée, dire la fraternité
du compagnonnage entre professionnels et bénévoles dans les établissements
de santé, entre tous les intervenants qui assurent rencontre et
soins à domicile, entre ceux qu’on appelle les bien-portants et ceux dont
l’existence est fragile.
Ne passez pas à côté de cette journée, car nous sommes tous concernés par la
santé.
éditorial
Philippe MYLE,
diacre, responsable diocésain.
2 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 –
— Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 3

officiel
mardi 25 janvier
mercredi 26 janvier
jeudi 27 janvier
vendredi 28 janvier
samedi 29 et
dimanche 30 janvier
mardi 1 er février
mercredi 2 février
jeudi 3 février
vendredi 4 février
samedi 5 et
dimanche 6 février
lundi 7 février
L’AGENDA DE L'ÉVÊQUE
: Visite pastorale, secteur Nord - Paroisse Roum'Oison.
: Rendez-vous.
: Paroisse Roum'Oison.
: Conseil épiscopal.
: Comité permanent du Conseil Diocésain de Pastorale.
: Paroisse Roum'Oison.
: Paroisse Plateau du Neubourg.
: Conseil des affaires économiques.
: Conseil de tutelle de l'enseignement catholique.
: Visite pastorale - Paroisse Plateau du Neubourg.
: Conseil épiscopal.
: Confirmands-confirmés au collège St-François de Sales, à
Evreux.
: Conférence des évêques de France, à Paris.
COMMUNIQUÉ
Message de M gr Nourrichard, envoyé à sa Sainteté
Shenouda III de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte
Monseigneur,
Le diocèse d’Évreux et moi-même, son évêque, tenons à vous exprimer notre
compassion pour les souffrances et l’épreuve que vous endurez.
Nous prions Dieu : le Dieu de la Vie. Nous lui demandons d’accueillir dans son
bonheur éternel les victimes innocentes, solidaires de tant de martyrs depuis des
siècles, et associées à la Croix du Christ.
Nous prions Dieu : le Dieu de la Paix. Nous lui demandons d’ouvrir et de convertir
le cœur ainsi que l’esprit de tous les fanatiques afin qu’ils comprennent que leurs actes
criminels ne peuvent qu’accentuer leur propre malheur.
Puisse notre Dieu : le Dieu de l’Espérance, vous procurer force et courage pour
poursuivre la mission du Seigneur Jésus-Christ.
En communion avec vous.
+ Christian NOURRICHARD,
évêque d’Evreux.
BILLET ÉVANGÉLIQUE
Le peuple du Christ
Le peuple des Béatitudes
Dans ses « Entretiens avec un Musulman », Manuel II,
paléologue, rapporte les propos du « Perse » avec lequel
il dialogue. Au cours de la 5 ème controverse, ce dernier présente les succès
politiques et militaires des Turcs comme preuves de la vérité de l’Islam et de la
faveur que Dieu accorde à ses combattants. Il est vrai qu’aux commencements de sa
pédagogie, le Seigneur a montré sa puissance face à Pharaon , Amaleq et bien d’autres.
Il fallait bien que le frêle peuple d’Israël puisse connaitre qu’il pourrait s’appuyer sur
Lui et Sa force. Chaque fois le fidèle voudra pouvoir compter sur le « bras fort » de
Dieu. Et ce sera bien le souvenir de la puissance déployée qui fera tenir le peuple aux
temps de l’angoisse.
Mais à l’époque de Manuel (1390), Byzance est sur le déclin et l’empereur en est
réduit à être vassal du sultan Bajazet. Bientôt cette terre deviendra complètement
musulmane. En ce temps comme aujourd’hui en Orient, Dieu a-t-il abandonné les
Chrétiens ? Sa puissance est-elle passée à d’autres de sorte qu’il faille accepter d’entrer
dans une nouvelle ère ?
St Paul dans la 1 ère lettre aux Corinthiens dit « Frères c’est bien une sagesse que
nous proclamons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n’est pas la sagesse
de ce monde, la sagesse de ceux qui dominent le monde et qui déjà se détruisent.
Au contraire, nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu ... Aucun de ceux qui
dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais
crucifié le Seigneur de gloire. »
Il vient un temps où les succès face aux ennemis ne conduisent plus à Dieu. Ils
rendent fiers, suffisants, et créent une confiance illusoire. Or, dit Paul, « celui qui veut
s’enorgueillir, qu’il mette son orgueil dans le Seigneur ». Sophonie annonçait « un
peuple petit et pauvre qui aura pour refuge le nom du Seigneur. ..ne commettra plus
d’iniquité,.. renoncera au mensonge, pourra paître et se reposer sans que personne
puisse l’effrayer. » C’est le peuple des disciples du Christ, le peuple des béatitudes.
Père Nicolas LE BAS.
CHAPITRE DES SŒURS
DE SAINT-JEAN L'ÉVANGÉLISTE
Le Chapitre des Sœurs de Saint-Jean l'Evangéliste, réuni le 14 décembre
2010, a élu :
- Sœur Catherine Marie, Supérieure.
- Sœur Marie de l'Immaculée, assistante.
- Sœur Marie-Joseph et Sœur Marie-Louise, conseillères.
Nous remercions Sœur Marie-Joseph pour le travail accompli durant sa
responsabilité de supérieure et formulons tous nos vœux à Sœur Catherine-
Marie dans sa nouvelle mission.
4 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 5

dossier
dimanche de la santé
13 février 2011
(livret disponible au Centre Diocésain)
« Ouvre mes yeux »
Propositions
pour la célébration
POUR UNE CÉLÉBRATION VIVANTE
Le dimanche de la santé vous est proposé pour que liturgie et initiatives
pastorales se rejoignent afin de permettre à un maximum de personnes
souffrantes, de soignants, de bénévoles au service de la santé, de vivre un
temps fort de partage, de prière et d’engagement avec l’ensemble des communautés
et assemblées des chrétiens.
Pour cela, vous êtes invités à constituer une équipe, avec les animateurs de
la liturgie de la paroisse, des personnes concernées par le monde et la Pastorale
de la Santé, etc. Avec eux, vous commencerez par prendre le temps de
découvrir ce qui vous est proposé pour bien vivre cette journée. Pour vous
y aider, trois approches de la journée vous sont suggérées.
Nous vous proposons de prendre du
temps pour mieux connaître ce monde et
ce qu’il attend de vous.
Quelles sont, aujourd’hui, là où vous
vivez, les grandes réalités du monde de
la santé, les situations des personnes en
souffrance et de ceux qui les soignent
(professionnels, bénévoles, accompagnants)
qu’il convient de bien regarder,
pour les prendre en compte ?
Ce regard vous invite à quelles
conversions, quels engagements ?
Se laisser habiter
par la Parole de Dieu
Vous commencez par une lecture personnelle
des textes du dimanche. Que
retenez-vous ?
● Chant d’entrée
Tu es la vraie Lumière
Lumière des hommes
D 86 bis ; CNA 595
G 128 ; CNA 422
En marchant vers toi Seigneur
L 93 ; CNA 550
● Mot d'accueil
Réunis en ce dimanche de la santé,
nous faisons monter notre prière vers
le Seigneur de Lumière. Bienvenue à
tous, plus particulièrement aux professionnels
et bénévoles du monde de la
CÉLÉBRATION
Vous prolongez votre réflexion par la lecture
des articles de ce livret en lien avec
la Parole de Dieu :
« Bon regard vraie Sagesse » : page 6,
« Proposition pour l'homélie » : page 9,
« Le regard de Jésus dans les Evangiles
» : page 33.
Comment enrichissent-ils votre réflexion
personnelle?
A partir de là, que souhaitez-vous partager
en équipe ?
Au terme de ces échanges, vous pouvez
alors vous poser ces questions :
- Que retenons-nous, qu’allons-nous
mettre en évidence, cette année, pour
bien vivre le dimanche de la santé ?
- Quels moyens mettre en œuvre pour
cela ?
santé. Bienvenue aux personnes malades,
âgées, handicapées qui nous rejoignent
par leur présence ou par la pensée
ou la prière. Dieu nous invite à ouvrir les
yeux et à aller vers la Lumière, même si
les ténèbres de nos existences nous encombrent
: chômage, exclusion sociale,
handicap, souffrance, maladie, décès.
À nous qui sommes acteurs dans la
Pastorale de la Santé, le Seigneur nous
demande d’être rayon de soleil pour
les personnes qu’Il place sur notre
chemin.
Découvrir les enjeux
du dimanche de la santé 2011
Le thème de la journée est « ouvre
nos yeux ». Il y a de multiples façons de
comprendre cette proposition. Pour en
découvrir toute la richesse, nous vous invitons
à lire l’ensemble du livret, (et pas
seulement les pages concernant la liturgie),
de noter tout ce qui retient votre attention
pour prendre en compte le thème
personnellement et le vivre en Église, de
partager en équipe ce qui a retenu votre
attention.
Ouvrir les yeux aux réalités
de la santé
Tout n’est pas dans la santé mais elle
concerne la vie de tous les hommes. De
multiples organisations, associations,
mouvements et services se préoccupent
de domaines particuliers de la santé.
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6 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 7

● Prière universelle et procession des oblats
Pendant la procession, fond musical, deux servants d’autel apportent des lumignons
de la procession du livre.
Introduction : Assurés que Dieu veut donner la Vie et répandre sa Lumière à tous,
sachant qu’Il a voulu nous associer pour accomplir sa mission auprès des plus petits,
prions-le avec confiance.
Refrain : Sur les chemins de la vie sois ma lumière Seigneur.
Intentions
● Avec ce pain et ce vin, nous t’apportons Seigneur ce que tu nous as donné de vivre
avec les personnes malades, âgées ou handicapées. Aide-nous à poser sur chacune
d’elles un regard de bienveillance (apporter le pain).
● Avec ce pain et ce vin, nous t’apportons Seigneur ce que tu nous as donné de vivre
comme écoute et proximité avec les familles en souffrance. Aide-nous à poser sur
chacune d’elles un regard de fraternité (apporter le vin).
● Avec ce pain et ce vin, nous t’apportons Seigneur ce que tu nous as donné de partager
avec le personnel soignant. Aide-nous à être attentif aux plus petits (apporter
une blouse ou un tablier d’hôpital).
● Avec ce pain et ce vin, nous t’apportons Seigneur ce que tu nous as donné à vivre
avec les personnes absents de la communauté. Ouvre nos yeux à leurs attentes et
à leurs besoins (apporter des custodes, des intentions de prière rédigées par des
personnes malades et absentes de la cornnunauté).
● Communion :
Soit fond musical puis chants :
Devenez ce que vous recevez
C'est toi Seigneur le pain rompu
D 293 ; CNA 322
En mémoire du Seigneur
D 304-1 ; CNA 327
Pour que nos cœurs
D 308 ; CNA 344
et/ou lecture de la prière du Dimanche de
la Santé.
● Envoi
Envoi des porteurs de custodes
Chant d'envoi : Allez par toute la terre
T20-76 ; CNA 533
Il est ce monde : Chant des Assises de la
Pastorale de la Santé, Lourdes 2007
A la fin de la célébation, distribuer les images du dimanche de la santé.
Rencontre des aumôniers et
responsables d'équipes d'aumôneries
des hôpitaux et maisons de retraite
L’équipe diocésaine de la Pastorale Santé proposait le mercredi 17 novembre,
une journée de réflexion sur le thème : « La lettre de mission ».
M gr Nourrichard intervenait sur ce sujet. Après un temps d’accueil et de prière
avec l’Evangile de saint Marc (6, 6-13), l’appel des douze, M gr Nourrichard
développait les points importants de la lettre de mission.
Le sens de la mission :
La mission nous dépasse toujours là où
nous sommes.
La mission s’est annoncer, faire connaître
Jésus Christ.
Mettre en lien les personnes
Proposer la foi à travers la Parole de
Dieu.
« Le Verbe s’est fait chair » Dieu nous
aime tellement qu’Il veut partager notre
condition humaine.
Mission partagée.
Mission en communion.
Accepter de dialoguer pour que cette
mission soit assurée auprès de tous.
Pourquoi une
lettre de mission ?
Une mission confiée par l’Eglise au nom
du Christ.
A travers soi-même c’est toute l’Eglise
qui est impliquée.
Cette lettre authentifie, c’est la reconnaissance
de ce qui est fait.
Par la lettre de mission vous êtes reconnus
et envoyés par l’évêque.
Ce qui est important :
Avoir confiance.
Suivre les formations proposées.
Prier.
Relire la mission qui nous est confiée.
Prendre le temps de nous arrêter.
Nous mettre à l’écoute de l’Esprit Saint et
de la Parole de Dieu.
Etre en lien :
Avec le service diocésain, la communauté
paroissiale.
Importance de pouvoir signaler les hospitalisations
afin d’accueillir, d’accompagner.
Echanger des nouvelles.
Entrer en contact, en relation, c’est l’attitude
du Christ
Que l’Esprit du Seigneur vous accompagne
dans la vie qui est la vôtre.
L’attention :
Tisser des liens avec tous ceux qui interviennent
dans les établissements (médecins,
infirmières ...)
Comment écouter ? :
Temps de rencontre, d’échange. Dialoguer
entre les uns les autres.
Accueillant à toutes et à tous au nom du
Christ, en communion avec son Eglise.
Envoyés par l’Evêque avec une confiance
réciproque.
Après cette prise de parole, un tour de
table permit à chacun d’exprimer ce qu’il
vivait dans sa mission.
L’après-midi un travail en petits groupes
sur :
1) Le sens de la mission.
2) La constitution d’une équipe.
8 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 9

Résumé de ce travail :
a) Sens de la mission
Ne pas donner de leçon
Se faire connaître
Rester humble
Donner confiance
Prendre le temps de la prière
Partager avec l’extérieur
Créer une osmose « équipe-personnelhospitalisé
»
Ecoute des personnes qui travaillent.
b) Constitution et animation
d’une équipe :
Pouvoir appeler
Accepter la différence
Personne disponible
Sens de l’écoute, du service
Respect de la personne
Dédramatiser le contact avec les personnes
malades
Prière avant les visites
Importance de la durée pour trouver sa
place
Se retrouver en équipe (relecture - rendre
compte)
Penser à la relève
Donner envie d’y venir
Témoigner en s’impliquant.
Cette rencontre faisait suite à celle de
l’an dernier. Elle était préparée par Françoise
et Nathalie qui, au sein de l’équipe
diocésaine, suivent plus particulièrement
CHARCUTERIE - TRAITEUR
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BOURNISIEN
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les équipes d’aumôneries et leurs responsables.
Cette journée a été aussi l’occasion
de remercier plus particulièrement Annick
Elou pour tout le travail accompli au
service de la Pastorale de la Santé.
A cette occasion M gr Nourrichard lui a
remis le diplôme et la décoration du Mérite
Diocesain.
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Y.D.
Fraternité chrétienne
Personnes malades et
handicapées
Par l’esprit fraternel, mettre en mouvement des Personnes Malades et
Handicapées, se prendre en charge par soi-même, se réintégrer dans la vie,
dans la société, partir à son tour vers les autres sans distinction de race, de
milieu, de croyance.
SA MISSION
Le fait que le Mouvement soit entièrement
animé par les Personnes Malades
et Handicapées elles-mêmes en fait un
mouvement vraiment spécifique au sein
de l’Eglise. Dans le quotidien, la Fraternité
essaie de se faire rencontrer dans
une vie de foi des personnes malades
chroniques ou handicapées physiques
qui, peut-être plus que d’autres, ont des
difficultés de relation du fait de ne pas se
sentir comme les autres.
La Fraternité est un Mouvement d’Action
Catholique.
Depuis l’origine en 1945, elle existe à
partir de la force de l’amitié fraternelle et
du souci d’évangélisation. En celle-ci, les
personnes malades chroniques et handicapées
physiques ou morales sont les
premiers apôtres de leurs frères.
SA METHODE
En s’appuyant sur la Parole de Dieu,
agir avec d’autres dans l’amitié. Pour
cela, reconnaître ses limites et chercher à
les faire reculer : se découvrir aimé, vaincre
sa timidité, oser parler, dépasser le
regard de l’autre, croire en sa dignité, savoir
dire non, discerner, faire des choix,
dialoguer, témoigner, rendre service,
s’intégrer. Mais aussi lutter contre les
discriminations des structures sociales.
SON FONCTIONNEMENT
La Fraternité fonctionne à travers des
équipes de base dont les responsables
sont des personnes malades chroniques
ou handicapées physiques, accompagnées
d’un conseiller spirituel. Les
bien-portants évitent tout paternalisme
à l’égard des Personnes Malades et Handicapées.
L’équipe de base, ou noyau, a toute
latitude pour s’organiser : dates et lieu de
réunion, déroulement de celle-ci, organisation
de manifestations festives ...
La FRAT d’Evreux publie un bulletin
trimestriel et la région Normandie organise
deux journées spirituelles à Lisieux,
chaque printemps.
Si vous êtes handicapé(e), si vous souffrez dans votre corps ou votre esprit ;
Si vous êtes attiré par une amitié fraternelle, renseignez-vous auprès de :
• Guilio BUZZI – aumônier provincial 02.32.36.64.01
• Jean BUYLE – aumônier diocésain 02.32.38.31.21
• Philippe LAURENT – responsable diocésain 02.32.36.31.52
10 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 11

RENCONTRE
DIOCÉSAINE
des équipes d'aumônerie et
service évangélique
des malades (S.E.M.)
JEUDI 27 JANVIER 2011 (9h30 à 17h00)
salle paroissiale, 2, rue des Charitons
Saint-Sébastien-de-Morsent
Thème : « Faire Eglise »
CONTACT : A. ELOU, 10, rue Millet 27000 EVREUX - Tél. 02 32 39 21 21
3 ème RASSEMBLEMENT
international
des médecins, chirurgiens
et étudiants en médecine
PARAY-LE-MONIAL
18 au 20 mars 2011
A la rencontre
du Christ médecin
RENSEIGNEMENTS : Rassemblement des médecins 2011
Secrétariat Amour et Vérité - Bioéthique et Vie humaine
18 bd du Général Koenig - 92521 Neuilly-sur-Seine Cedex
Tél./fax 01 47 45 96 40 - E-mail : bioethique@emmanuel.info
2010-2011
Année de la famille
Couples en difficulté
Le témoin (2 e partie)
La pierre d’achoppement d’un
couple en difficulté est, la plupart
du temps, le refus de l’altérité de
l’autre : je n’accepte pas que tu sois autre
que moi ; totalement autre, avec un autre
cœur, un autre corps, une autre sexualité,
une autre approche des mêmes événements
...
Comment souffrent-ils ?
Quand l’homme souffre, il a tendance à
isoler cette souffrance dans un secteur
particulier de sa vie, ce qui ne l’empêche
pas de vivre le reste de ses activités,
parfois par compensation. Il relativise sa
souffrance, et sa grande pudeur l’empêche
le plus souvent d’en parler à qui que
ce soit.
Quand la femme souffre, elle qui est un
être très global, elle vit cette souffrance
de l’intérieur, elle se bloque rapidement,
et va chercher naturellement un terrain
de confiance à l’extérieur du couple pour
partager sa souffrance et même, sans
aucun filtre, son secret conjugal.
Le couple crée par Dieu est un lien institué
dans le sacrement de mariage au
nom de l’amour entre un homme et une
femme. Ils se sont choisis et au fil des
jours, à travers heurts et malheurs, ils
échos du diocèse
ont à s’investir, à s’enraciner le mieux
possible l’un dans le cœur de l’autre. Et
l’important, c’est tout ce qui passe de
l’un à l’autre, du cœur de l’un au cœur
de l’autre.
Faute de cela, il y a une sorte de vide
entre les deux, vide qui les pousse l’un
ou l’autre (plus rarement tous les deux
simultanément) vers l’adultère et la séparation/divorce,
de toutes façons vers
la périphérie. Au mieux, ils marchent
sur deux rails parallèles ; il y a donc non
seulement infidélité à la parole donnée le
premier jour (le double « oui » de l’échange
des consentements), mais aussi souffrance
que ce qui a été promis jadis ne
soit plus vécu aujourd’hui.
Y a-t-il au moins une solution ?
Comment s’en sortir ?
Où un couple qui souffre
peut-il crier sa souffrance ?
S’ils ne peuvent se réconcilier tous les
deux par la tendresse et le pardon, il faut
qu’ils recourent l’un et l’autre, nécessairement
à un témoin.
Dans la « Déclaration d’intention » du
dossier de mariage, à propos de l’indissolubilité
du mariage, ne serait-il pas
souhaitable que figure explicitement la
12 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 13

mention suivante : « en cas de difficultés
conjugales persistantes, ils s’obligent
l’un et l’autre à recourir à un témoin » ?
La grande majorité des difficultés peut
s’améliorer et la souffrance se réduire,
en en parlant.
Comme il faut travailler une terre pour
qu’elle porte du fruit, il y a toujours
moyen d’apaiser la relation conjugale,
à partir du moment où l’un et l’autre le
veulent, en vérité.
Pour refaire couple, il faut que les
deux en perçoivent la nécessité au
nom de l’amour, et le veuillent.
Si l’un le veut mais pas l’autre, il n’y a
plus d’espoir de réconciliation.
S’ils veulent reconstruire leur couple,
même s’ils voient une montagne de difficultés
entre eux deux, mais s’ils persistent
dans l’effort, leur couple sera sauvé.
Car le Christ Rédempteur est dans l’effort,
et au terme de l’effort, du combat, il est
le vainqueur, celui qui régénère le couple
par l’union des cœurs recouvrée.
Quel est cet effort ? Faire advenir la vérité
ou du moins une plus grande vérité
dans un tissu d’ambiguïtés liées aux nondits.
Le diable est là, qui préfère le flou
des positions acquises, des choix de vie
non avouables, qui attise la paresse et
désarme le courage : à quoi bon, on ne
changera pas ... ?
Deux réactions de défense
Elles sont le fait de l’homme, principalement
:
a) « le temps arrangera les choses » :
c’est faux ! Le temps n’a jamais arrangé
ce genre de problème, sinon il y aurait
beaucoup moins de souffrances dans les
couples. Dès lors qu’il y a souffrance persistante,
il y a urgence.
b) « notre problème ne concerne que
nous deux » : c’est vrai, mais c’est faux !
De façon absolue, un secret est un secret,
il ne se partage pas. Le secret conjugal
ne se partage ni avec ses parents ou ses
beaux-parents, ni avec ses enfants, ni
avec sa meilleure amie ...
Mais lorsque l’on est malade, on doit
consulter un médecin : c’est légal et c’est
incontournable. Et aller voir un médecin,
c’est nécessairement lui révéler son secret,
à travers sa propre nudité.
Pareillement, un couple, malade de
l’amour, doit s’ouvrir à un témoin en qui
il a toute confiance, qui soit discret, secret,
et ne juge pas ; qui ne soit pas non
plus partie prenante dans l’histoire affective
ou familiale du couple.
Rencontrer un témoin, c’est lui partager
son secret conjugal dans le seul but de
se faire aider, c’est s’exprimer sur des
choses aussi profondes que celles de
l’amour, mettre des mots sur ces réalités ;
le fait de « dire », même à un tiers, rend
responsable, et libère de l’un à l’autre
une parole d’amour.
Si l’homme est humble et accepte que
son couple se fasse aider (ce à quoi souvent
il répugne le plus souvent), le couple
sera sauvé.
Rien n’est jamais perdu dans un couple,
mais il faut payer, le plus tôt possible, un
prix parfois très cher, le prix de la vérité.
fr.joel.philippon@orange.fr
bonheur.couple.free.fr
« Cœur à cœur », sur
wwwlulu.com/jphilippon
Frère Joël,
moine du Bec
Nouvelle année, nouveaux temps
Quels vœux souhaiter à l'ère numérique ?
Nathalie Becquart est religieuse
xavière. Directrice adjointe du
service national pour l’évangélisation
des jeunes et des vocations,
en charge de la pastorale
étudiante. Responsable de l’Escale
étudiants, aumônerie des
étudiants de Créteil.
Que souhaiter de meilleur à l’ère du numérique et de la multiplication
des mails de bonne année que nous recevons tous
dans nos boîtes ?
Une véritable mutation culturelle est à l’œuvre avec le développement
du web et l’avènement de la « raison numérique »,
dont nous ne mesurons pas encore toute l’ampleur. Une ère
nouvelle advient avec des changements comparables à ce
qu’a produit l’invention de l’écriture et l’invention de l’imprimerie.
Les jeunes (des « digital natives ») en sont les premiers porteurs
et révélateurs. Ils ont un double habitat et passent de
plus en plus de temps sur le continent numérique devant leurs
écrans. Ces nouvelles web générations qui grandissent dans
un univers d’images et de sons et un environnement de jeux
vidéos, d’ordinateurs, de téléphones mobiles et de virtualité,
ont un rapport au temps et à l’espace qui casse les règles des
générations précédentes. Et surtout d’autres manières d’être
ensemble car les jeunes ont besoin d’être acteurs des lieux et processus de socialisation. Il
est significatif que leur première valeur soit la solidarité.
C’est tout le rapport de l’individu au collectif, au groupe qui est en train de changer. Cela
a bien sûr son incidence sur les jeunes couples et leur manière de faire famille. Cela peut
dérouter aussi les parents dans leurs rapports avec leurs enfants et surtout les adolescents.
D’autant que la sécularisation de la société qui met l’individu libre et autonome au centre
a provoqué une cassure dans la chaine de transmission. Aujourd’hui, c’est l’horizontal qui
prime, la transmission entre pairs, et non le vertical, d’où le succès des réseaux sociaux type
Facebook.
Pour se construire et avancer dans ce monde mouvant, pluraliste, imprévisible, les jeunes,
étudiants ou jeunes professionnels, célibataires ou en couple, sont plus que jamais en quête
de sens. Ils ont une grande soif de relations vraies et un grand besoin d’intériorité. Beaucoup
aspirent à autre chose que les mirages de la société de consommation. Méfiants envers les
institutions, en particulier l’entreprise et le politique, ils plébiscitent l’associatif et l’humanitaire.
Les pèlerinages et grands rassemblements les attirent. Les jeunes de tous horizons, en
particulier les jeunes catholiques, ont soif d’authenticité et de spiritualité, ils expriment une
demande forte de silence et de prière et un grand besoin d’intériorité ...
Alors que souhaiter de meilleur à chacun et à chacune en ce début d’année 2011 que de
découvrir que c’est en s’enracinant dans le Christ au plus profond de soi, qu’on construit des
véritables relations d’amour.
14 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 15

« Naissants »
Noël, pour nous raconter que le plus précaire est le vrai vivant.
Noël pour signifier qu’il n’est pas d’autres combats que celui de
l’homme, que celui pour l’homme. Noël : fête de la singularité, de
l’un parmi les autres. C’est ce qui a du prix sans mesure auprès de
Dieu.
Si le petit d’homme possède déjà toutes les potentialités,
celles-ci vont s’actualiser au cours de la croissance. Ainsi estce
le soin porté à l’existence qui permettra à chacun de mettre
en musique ce qui était déjà en attente à notre naissance. Une
solidarité s’institue alors entre les commencements et ce que nous
sommes aujourd’hui, par l’alchimie qui s’opère entre l’histoire, les
rencontres, les événements. C’est ce qui fait que nous sommes des
êtres historiques et uniques.
C’est bien ce que Dieu vient consacrer à Noël en entrant dans la
Véronique Margron est Dominicaine,
professeur de théologie
morale, ancien Doyen de la Faculté
de théologie de l’Université catholique
de l’Ouest et auteur de nombreux
livres dont le dernier s’intitule
«Fragiles existences».
condition de l’enfance, Il affirme que telle est son identité, là où Il prend place. Là où Il prend place : il
est tant de femmes, d’hommes et d’enfants qui n’ont de place nulle part. Sentiment si douloureux de
n’être d’aucun lieu, d’aucun cœur.
Si Dieu ouvrit les yeux dans une grange, à côté du monde commun c’est qu’il n’y avait pas de
place pour lui à l’auberge villageoise, là où l’on descend. Évocation du monde qui ne le laissera pas
descendre en Lui, et aussi de nous, qui peinons tant à descendre en nous-mêmes : là où Il frappe à la
porte. Sa bonne nouvelle est d’affirmer qu’en Lui chacun à sa place, trouve son lieu pour grandir en
liberté heureuse. Décision irrévocable qui nous invite à descendre en la vérité de nous-mêmes, afin
que chacun ait sa place là où il trouvera respiration pour sa vie.
Place unique en famille avant tout.Place où chacun peut aller sa vie en sécurité, sachant au secret
de son âme qu’il ne sera pas abandonné, mais qu’il n’est pas non plus ligoté, dévoré. Juste aimé
pour lui-même. Amour tâtonnant, maladroit parfois, mais qui cherche le vrai et le juste. Qui ouvre
l’avenir.
Inviter alors chacune de nos familles - quelle que soit son histoire parfois mouvementée – à
s’interroger avec bienveillance et vérité sur la place où chacun trouve de quoi grandir et vivre sa vie,
assuré qu’il peut aller son pas avec les siens, pas sans eux et pourtant pour lui-même.
Se questionner aussi sur la place faite au vulnérable, au fragile, en nous-mêmes, mais aussi
recueilli entre nous et avec nous ; afin qu’il ne soit condamné à rester au dehors du monde des
humains.
Le temps de Noël c’est la mémoire vive – dont les petits sont le signe – que toute condition
humaine est naissance.. Être des « naissants » qui n’en finissent pas de découvrir, d’apprendre, de
tenter de comprendre leurs vies et le monde. Rien de naïf ici mais au contraire une naissance qui prend
avec elle toute la vie, en ses heures difficiles et heureuses, et la tourne vers la lumière du Père de toute
tendresse. Le « naissant » est celui qui peu à peu s’éloigne de ses a priori, de ses engourdissements
ou de ses suspicions, pour recevoir sa propre existence, l’autre, le monde, comme une nouveauté.
ÉPIPHANIE
Célébration de la mission
universelle de l'Eglise
C
omme chaque année, à l’Epiphanie,
l’évêque d’Evreux et le conseil
épiscopal célèbrent l’universalité
de l’Eglise en recevant les religieuses et
prêtres venus d’ailleurs en mission dans
l’Eglise diocésaine.
Ce 4 janvier, ils sont 10 religieuses sur
les 13 qu’il y a dans le diocèse et 10 prêtres
sur les 12 en mission dans le diocèse.
Ils viennent de Belgique, du Burkina
Faso, du Congo, de l’Inde, d’Irlande, de
Madagascar, de la République Démocratique
du Congo, du Sénégal et de Syrie.
Cette année, la journée a commencé
par la célébration eucharistique présidée
par notre évêque. Nous y avons chanté
dans les différences des participants ...
dans son homélie, le père évêque invite
à l’action de grâce pour l’universalité du
salut manifesté en Jésus Christ et vécu
par la présence des membres des différentes
églises locales dont nous venons.
A la fin de la messe, l’évêque a salué
et adressé un mot à chacun des participants.
Un repas convivial a réuni ensuite les
membres du Conseil et les religieuses
et les prêtres venus d’ailleurs. Accueil
des pères Diouf René (de l’archidiocèse
de Dakar au Sénégal), Ngoma Pierre et
Tati Achille (tous les deux du diocèse de
Boma en République Démocratique du
16 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 17

A L'ESPACE NÉTREVILLE - ÉVREUX
Rencontre des catéchumènes
et confirmands
Congo) venus nous rejoindre cette année
à la demande du diocèse d’Evreux.
Quelques chants, des pas de danse et
des échanges fraternels sont au rendezvous.
Après ce repas festif, l’évêque redit
sa joie et son action de grâce pour la
présence des uns et des autres et pour
la mission universelle de l’Eglise qui se
manifeste au concret dans le diocèse
Ensuite le père évêque et son Conseil
échangent en toute simplicité sur ce que
nous vivons les uns et les autres.
Le père Mabiala, au nom des religieuses
et des prêtres venus d’ailleurs,
remercie le Seigneur, remercie l’évêque
et son Conseil et réaffirme l’engagement
de chacun à vivre la mission ici dans le
cadre d’échanges entre Eglises.
16h déjà, c’est l’heure de la fin et du
retour ... dans la bonne humeur et dans
la confiance.
Rendez-vous en 2012.
Père Alain MABIALA,
vicaire épiscopal.
18 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 19
C
e
dimanche 9 janvier 2011, dimanche
du baptême du Christ, a eu lieu,
à l’espace Nétreville, le premier et
l’unique temps fort qui rassemble tous ceux
qui demandent les sacrements de l’initiation
chrétienne : baptême, confirmation et
eucharistie, avec leurs accompagnateurs.
Pourquoi ce temps en début d’année ?
C’est la seule rencontre annuelle qui
permet à tous ceux qui demandent un sacrement
de faire connaissance, de se rencontrer,
et de découvrir qu’ils ne sont pas
seuls sur le chemin ... De plus, cette rencontre
permet de « faire Eglise » avec d’autres.
Nous étions presque 80 personnes,
avec plusieurs enfants, de 6 mois à 10 ans.
De jeunes couples se mettent en route pour
demander, seul ou à deux, les sacrements
de l’initiation chrétienne, des lycéens, des
étudiants, des mamans et papas de tout
âge ...
Dans l’itinéraire que nous avons vécu en
grand groupe, au rythme des passages biblique,
de lecture d’icône, et des réflexions,
nous avons avancé chacun à son rythme,
là où il est de son cheminement. Accompagnateurs
et catéchumènes s’exprimaient
librement et s’exposaient à une parole personnelle
en écho à la Parole de Dieu.
Ils sont venus de 17 paroisses du diocèse
d’Evreux, 30 personnes demandent le
baptême, 10 la confirmation, et quelques
uns cheminent vers la première des communions,
sans oublier les conjoints, les
accompagnateurs et curés de paroisses qui
sont venus nombreux pour vivre ce temps
fort d’Eglise. La présence du père Michel
Daubanes, vicaire général, donnait toute
son importance à la démarche des catéchumènes
et confirmands de notre diocèse.
Voilà le témoignage d’un groupe de catéchumènes
le lendemain de cette rencontre
: « ce fut un temps communautaire chaleureux
qui donne un élan pour continuer
notre cheminement vers les sacrements.
Beaucoup d’entre nous se sont exprimés et
cet échange nous fait sentir le besoin que
nous avons les uns des autres, on n’est pas
chrétien tout seul !
Brigitte affirme que sa confiance en
Dieu devient confiance aux autres « au
soir de cette rencontre je ressens une joie
de vivre au-delà des événements difficiles
à assumer... »
Philomène qui accompagne son fiancé
dit son émotion d’entendre tous ces adultes
en recherche de Dieu , ils l’ont fait revivre
son propre cheminement. Merci à tous et
à chacun.
Sœur Nicole CHAHHOUD.

A LA PAROISSE NOTRE-DAME RISLE-SEINE
Fête de l'épiphanie
BILLET DE SPIRITUALITÉ
Le paysan de la Risle
vie des chrétiens
Depuis deux années déjà, rendez vous est donné aux paroissiens, pour la
fête de l’Epiphanie. Cette année encore, à l’initiative de l’Equipe d’Animation
Pastorale et du père Alain Mabiala, curé de la paroisse, les chrétiens se sont
retrouvés nombreux à la chapelle du Centre des Cordeliers à Pont-Audemer.
Depuis deux années déjà, rendez
vous est donné aux paroissiens,
pour la fête de l’Epiphanie.
Cette année encore, à l’initiative de
l’Equipe d’Animation Pastorale et du
père Alain Mabiala, curé de la paroisse,
les chrétiens se sont retrouvés nombreux
à la chapelle du Centre des Cordeliers à
Pont-Audemer.
L’Eucharistie était présidée par le curé,
le père Alain Mabiala, et concélébrée par
le père Eric Ladon et le père Achille Tati.
Dans son homélie, le père Mabiala
exhorte à l’action de grâce et à vivre le
mystère de l’incarnation pour que tous
les jours soient Noël pour chacun et pour
tous.
Les jeunes du catéchisme eux
aussi participaient à cette célébration
accompagnés de leurs parents.
A l’issue de la messe, l’occasion était
donnée au père Mabiala de formuler
ses vœux à l’attention de tous, présents
et absents ; occasion aussi pour lui de
remercier et d’encourager tous ceux
et toutes celles qui participent à la vie
paroissiale.
Ensuite dans la bonne humeur, toutes
et tous ont partagé le verre de l’amitié et
une succulente galette des rois ! !
Ce temps est très apprécié : il permet
la rencontre, de mieux se connaître,
et aussi d’échanger sur la vie de la
paroisse.
Deux jeunes séminaristes originaires
de la paroisse : Jimmy Faucillers pour
le diocèse d’Evreux et Paul-Emmanuel
Meyer pour la société Saint-Jean-Marie
Vianney étaient présents.
« Confiance, le Seigneur continue à
appeler.... » concluait le père Mabiala.
Y. D.
Lisant, comme tout le monde, les vœux que nous adressent
nos responsables, j’ai envie de leur répondre, en leur posant
quelques questions qui, je le sais, sont primaires, peut-être
même débiles, mais qui me travaillent, vues de mes champs.
La crise que traverse le monde ne vient-elle pas d’une longue
et grave dérive de nos sociétés, plus que du dérapage scandaleux
de financiers irresponsables ? Ce que je constate, c’est que tout est régi par l’économie,
soumis à ses exigences, dépendant de ses courbes. L’homme, quand il n’est pas
esclave du profit, l’est de la production ; il est devenu un coffre-fort, et, plus souvent,
un ordinateur ou un manche ; il ne vaut que ce qu’il rapporte en argent. Si bien que
lorsqu’on peut le remplacer par une machine moins coûteuse, qu’on parvient à trouver
un personnel moins onéreux, même très loin, qu’on arrive à étouffer ses aspirations au
bonheur en l’endormant par des inepties, qu’on réussit à exciter ses appétits les plus
bas pour faire marcher le commerce, on estime avoir servi le progrès et mériter une reconnaissance
nationale. Le résultat n’est pourtant pas glorieux, mais, dans l’immédiat,
laisse le champ libre aux spéculations les plus extravagantes. En somme, la politique,
qui devrait servir l’homme, selon l’étymologie du mot, est devenue un outil pour de
meilleures performances économiques. - Au bénéfice des hommes, rétorqueront les
experts en management ... - Combien, s’il vous plaît ? Ou bien l’Etat, les collectivités
locales, les associations vont promouvoir de remarquables politiques de solidarité,
déployer des trésors d’imagination et consacrer des budgets énormes, pour résoudre
et enrayer les problèmes en chaîne générés par le « tout économique » (chômage,
dégradation de la santé psychique de la population, pollution de l’environnement,
éclatement de la cellule familiale, désintégration du lien social, marché arbitraire du
logement, surendettement des foyers ...), mais sans s’attaquer jamais aux causes du
mal et même en les entretenant parfois, dans le même moment ... La violence, par
exemple, contre laquelle on mène un rude et coûteux combat, tout en laissant passer
le pire sur les écrans ! Mais la balance penche du côté du porte-monnaie.
Une réflexion, qui fera sans doute sourire, mais tant pis ! Si l’on choisissait de
privilégier l’homme, en acceptant, dans un premier temps, d’y perdre en profit,
mais en pariant que sur la durée on y gagnera en qualité de vie, et donc en
stabilité sociale, ne vaudrait-il pas la peine d’y réfléchir et de s’engager dans ce sens ?
Sans omettre, bien sûr, de faire toutes les études et analyses nécessaires, pour ne pas
entreprendre n’importe quoi, mais pas trop, car il s’agit d’un choix politique donnant
du sens à l’économie. Ce choix ne pourrait être envisagé que collectivement, sa seule
justification restant la conviction profonde du prix sans prix de l’homme, pas l’espoir
d’un quelconque profit ; il soulèverait forcément moquerie et scepticisme, voire opposition
farouche ... Qui aura le courage de diminuer pour grandir, de perdre pour
gagner, de s’oublier pour se retrouver ? C’est du bon sens, pourtant.
Frère Paul Emmanuel
20 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 21

CATÉCHUMÉNAT
Préparer à un sacrement,
c'est déjà en vivre !
Catéchistes, accompagnateurs catéchuménat jeunes et adultes, des équipes
de préparation au baptême, des prêtres, venus de 20 paroisses de notre
diocèse, avec notre évêque et son vicaire général, nous étions 80 personnes
en soirée et 35 en journée, à avoir la joie de nous rencontrer pour la formation
« Préparer un sacrement, c’est déjà en vivre » avec M. Philippe Barras,
professeur à l’Institut Catholique de Paris et directeur adjoint de l’Institut
Supérieur de Liturgie, responsable du Centre Interdiocésain de Formation
Pastorale et Catéchétique des trois diocèses du Nord à Lille.
Bien que rapide, l’évolution des sacrements
à travers l’histoire tracée au début de son intervention,
Philippe Barras nous a permis de
comprendre certaines réactions des gens qui viennent
demander le baptême ou recevoir la confirmation.
Par exemple, le mot « efficace » dans la définition
médiévale du sacrement comme « un signe
efficace de la grâce de Dieu », peut revêtir un côté
« magique » auquel nous devons être attentifs. Le
lendemain de sa confirmation, un jeune se demandait
: « qu’est-ce qui a changé pour moi, ou en moi ?
Rien ». Alors quand on invite les personnes à faire la
relecture de ce qu’ils ont vécu, nous pouvons formuler
notre question « Comment as-tu vécu la célébration
? » sans que la question évoque nécessairement
le changement tel que : « qu’est-ce qui a changé en
toi après ta confirmation ?».
La redécouverte de la nature et de la finalité des
sacrements avec le Concile Vatican II qui définit le
sacrement comme :« signe et moyen de l’union
intime avec Dieu et de l’unité du genre humain »
(LG n°1), nous ouvre aux sacrements comme médiation,
car ils nous établissent en relation avec Dieu par
le Christ présent dans l’Esprit. C’est le Christ qui a
l’initiative. En effet, les sacrements et toute la liturgie,
sont les lieux où le Christ Lui-même s’associe à
son Église pour continuer son œuvre de salut de tous
les hommes par le mystère de sa mort résurrection.
Pour une pastorale sacramentelle
La pastorale sacramentelle n’a pas pour but de
préparer un événement (la célébration du sacrement)
bien qu’il faille le faire, et convenablement.
Elle n’a pas pour objectif de faire passer un message,
fut-il celui de la Bonne Nouvelle.
Elle vise à ouvrir/inscrire un chemin, celui d’une
existence en relation avec Dieu et avec nos frères, et
pour y arriver cela passe par l’annonce de la Bonne
Nouvelle.
Autrement dit, elle a comme mission d’entraîner
à accueillir le don de Dieu et à recevoir de lui notre
propre vie pour nos frères, favoriser une expérience
de relation avec le Christ plus qu’à apprendre quelque
chose sur Lui.
Elle n’est plus la recherche d’une validité du sacrement,
et n’est pas seulement la recherche d’une
intelligence des rites et symboles, bien que leur
compréhension puisse aider les personnes à entrer
dans le mystère. Elle est au service de la construction
d’une existence pascale en Christ, en référence à sa
mort et sa résurrection. À permettre aux personnes
d’aller au cœur du mystère de la foi, la Pâque du
Christ, tel que le sacrement le révèle.
Ainsi, sa mission consiste à déployer un itinéraire
dans lequel le Christ a l’initiative, c’est pourquoi
il y a un avant et un après sacrement.
Le mystère pascal
La célébration des sacrements de l’initiation à
la veillée pascale pour les adultes nous permet de
prendre conscience de cette « plongée » dans le
mystère pascal du Christ.
En effet, nous lisons dans les préliminaires généraux
du rituel de l’initiation chrétienne:
« Par les sacrements de l’initiation chrétienne,
les hommes, « délivrés de la puissance des ténèbres,
morts avec le Christ, ensevelis avec lui et ressuscités
avec lui, reçoivent l’Esprit d’adoption des fils et célèbrent
avec tout le peuple de Dieu le mémorial de la
résurrection du Seigneur ... Car les baptisés, devenus
un seul être avec le Christ par une mort semblable
à la sienne, et ensevelis avec lui dans la mort Rm
(6, 4-5), sont aussi revivifiés en lui et ressuscités avec
lui (Ép 2, 5-6).». Autrement notre foi est vaine selon
l’affirmation de St Paul dans sa première lettre aux
Corinthiens (15, 1-4).
Cependant, il ne suffit pas de croire à la mort et
à la résurrection du Christ, car le Christ nous associe
à lui pour continuer son œuvre de salut, et cela dans
toute la liturgie de l’Église.
Il importe alors de prendre le temps d’exprimer,
avec les personnes que nous accompagnons, ce que
veut dire Le mystère pascal dans notre vie.
L’unité des trois sacrements
Les trois sacrements confèrent la même grâce
totale de Dieu, mais selon des facettes différentes :
« C’est ainsi que les trois sacrements de l’initiation
chrétienne conduisent ensemble à leur parfaite stature
les fidèles qui exercent, dans l’Église et dans
le monde, la mission de tout le peuple chrétien »
(préliminaires généraux du rituel de l’initiation chrétienne)
Les trois sacrements ont la même visée : faire
corps avec le Christ. Ils ne sont pas des étapes successives
d’un engagement plus ou moins important,
ni trois parties complémentaires d’un tout : d’abord
le baptême, puis la communion et ensuite la confirmation.
La grâce de Dieu est totale et entière à
chaque sacrement dont la célébration et la pastorale
permettent de le vivre selon une facette spécifique.
La séparation des trois sacrements de l’initiation
chrétienne est d’ordre pédagogique et non théologique.
Du baptême du bébé à sa première communion
vers 8 ans, puis sa confirmation vers 14 ans, un
itinéraire est proposé pour que cet enfant, ce jeune
puisse, au fur et à mesure de sa croissance, vivre une
relation avec Dieu et avec ses frères.
Séparer les trois sacrements en définissant la
finalité de chacun d’eux nous conduit dans une impasse.
Si on parle du baptême comme le sacrement
par lequel on reçoit le pardon des péchés, l’Eucharistie
ne le fait-il pas autant ? Et si on parle de l’Esprit
Saint que Dieu nous donne à la confirmation, alors
notre baptême était seulement dans l’eau ?
L’itinéraire est
d’abord liturgique
En termes de pédagogie d’initiation, nous pouvons
définir l’itinéraire en 4 termes :
• Accueillir de manière désintéressée
• Favoriser une progression.
• Célébrer le sacrement.
• Veiller à la suite (mystagogie pendant le temps
pascal).
Nous avons l’habitude de parler de préparation
au baptême en terme de parcours avec quelques étapes
liturgiques considérées comme des temps forts
qui rassemblent le vécu et le célèbrent.
Or, c’est l’inverse qui est à considérer : les étapes
liturgiques (l’entrée en catéchuménat/l’appel
décisif/ la célébration des sacrements) sont structurantes.
Elles sont des étapes rituelles, sacramentelles,
autour desquelles on a constitué un avant et un
après. Elles sont des seuils abordés de telle manière
que le processus constitue un itinéraire qui permet
une transformation progressive par des transformations
successives. Cela conduit à distinguer les
sacrements comme événements, du processus sacramentel
(itinéraire) qui permet d’ouvrir à une vie
sacramentelles.
Mais les événements demandent à se faire
« expérience » ; ce que permettent les temps de catéchèse
qui précèdent et qui suivent les différentes
étapes. Quand nous célébrons l’appel décisif et nous
demandons aux appelés de sortir après ce rite, nous
permettons de redécouvrir, et pour nous d’abord, la
sacramentalité de la Parole de Dieu, puisque « quand
on lit les Écritures, c’est le Christ qui parle et annonce
la Bonne Nouvelle ». Ou encore, après les scrutins, le
temps de relecture permet de vivre du pardon déjà
offert bien avant la célébration du baptême.
Ce qui est vécu dans le processus sacramentel
est « principe et projet » de vie chrétienne. En effet,
les personnes vivent « symboliquement », pendant
cet itinéraire, ce qu’ils vont vivre toute leur vie chrétienne.
Sœur Nicole CHAHHOUD.
22 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 23

CATÉCHÈSE
COMMENT MIEUX VIVRE UN TEMPS
DE RETRAITE DE PROFESSION DE FOI
AVEC LES ENFANTS DE 6 e, 5 e ?
Pourquoi ne pas proposer une démarche
catéchuménale vers la première communion ?
JEUDI 10 FÉVRIER 2011
Salle des Cordeliers à Pont-Audemer (10h à 16h)
pour le secteur Nord-Ouest
salles paroissiales des Andelys (20h à 22h)
pour le secteur Nord-Est
Une journée où une soirée vous sera proposée autour de ces temps forts dans la vie
des enfants que vous accompagnez sur leur chemin de foi.
Au programme : partage d'expériences, réflexions, ateliers pour renouveler vos
pratiques à la lumière du Texte National de la catéchèse.
Pour faciliter l'organisastion, pensez à vous inscrire auprès du service diocésain de
la catéchèse au 02 32 62 19 94 ou 02 32 62 19 89 ou par courriel : sdc27@orange.fr
■ Des catéchistes ont découvert la campagne des KM Soleil, qui, cette année, invite
les enfants de 7 à 11 ans à découvrir une réalité inscrite depuis toujours dans notre
histoire : la migration.
Il s'agissait de faire découvrir des histoires de vie complexes, et tellement porteuses
de richesses. Les partenaires du Secours Catholique et du CCFD Terre Solidaire ont
participé avec d'autres mouvements d'Eglise à l'éducation de la solidarité par cette
campagne proposée à tous les enfants, le lundi 24 janvier 2011 au centre diocésain.
33 èmes RENCONTRES EUROPÉENNES DE TAIZÉ
Joie, compassion et pardon
jeunes
Lors de cette rencontre, le thème cette année était le contenu de la lettre
2011 du Chili publié par frère Aloïs avec ces thèmes porteurs que sont la
joie, la compassion et le pardon.
Joie. « La joie du cœur, voilà ta vie.
Quitte la tristesse ! Cet appel d’un
croyant qui vivait bien avant le Christ
s’adresse aussi à nous aujourd’hui. »
Extrait lettre 2011 du Chili de Frère Aloïs
C’est bien dans la joie que la délégation
du diocèse (12 jeunes) ont vécu
ces jours de rencontres européennes.
Notre groupe était accueilli dans la paroisse
protestante de Pijnacker prés de
Rotterdam. Echanges, temps de prière,
réflexions étaient au programme ainsi
que l’hébergement en famille durant ces
cinq jours avec le partage de la soirée du
Réveillon.
Compassion. « L’option pour la joie
n’est pas une évasion loin des problèmes
de la vie. Au contraire, elle donne de regarder
la réalité en face, même la souffrance.
»
Extrait lettre 2011 du Chili de Frère Aloïs
La compassion pour les pays traversés
par les catastrophes naturelles tel
Haihi ou ravagés par la misère, la pauvreté,
l’injustice étaient au centre des prières
d’intercession lors des célébrations
en commun. Moments très forts où nous
étions 30 000 personnes rassemblées
venant de tous les pays d’Europe et du
monde.
Pardon. « L’Évangile nous encourage
à aller encore plus loin : la justice doit
se prolonger dans le pardon, les sociétés
humaines ne peuvent vivre sans lui.
Dans beaucoup d’endroits du monde les
blessures de l’histoire sont profondes.
Osons alors mettre un terme à ce qui
peut se terminer aujourd’hui. Ainsi le futur
de la paix, préparé dans le cœur de
Dieu, pourra se déployer pleinement. »
Extrait lettre 2011 du Chili de Frère Aloïs
Lors de la dernière célébration était
annoncé le lieu de la prochaine rencontre
européenne 2011, elle aura lieu pour
la première fois à Berlin. Ont lieu également
sur le continent africain les mêmes
rencontres en Novembre. Elles se tiendront,
cette année, au Rwanda à Kigali.
A l’annonce de ces villes a alors éclaté un
tonnerre d’applaudissements.
Beaux signes d’Espérance.
Philippe FAIVRE du PAIGRE.
Pour voir les photos de la rencontre
à Rotterdam :
http://evreux.catholique.fr/actualite.
php?id=684
Pour tous renseignements pour la campagne des KM Soleil :
- service diocésain de la catéchèse. Tél. 02 32 62 19 94 ou 02 32 62 19 89
- courriel : sdc27@orange.fr
Temps d’échanges
Temps de prières à l’Ahoy de
Rotterdam
La délégation normande.
24 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 25

RENCONTRE DES CONFIRMÉS ET CONFIRMANDS
« L'Esprit Saint fait de nous des fils »
5-6 FÉVRIER 2011
Au collège-lycée Saint-François de Sales à Evreux
CONFIRMÉS DE 2009-2010
ET JANVIER 2011
Samedi 5 février - Dimanche 6 février
Accueil samedi 5 à 15h00
Prise en charge : repas samedi soir,
hébergement et petit-déjeuner
A prévoir et ne pas oublier :
- Affaires de toilette et sac couchage
- Bible, de quoi écrire
- Instrument de musique, pupitre
- Aube pour les servants d'autel
- Vêtements chauds et de pluie
Et la participation demandée pour
le week-end : 8 euros.
CONFIRMANDS ET ANIMATEURS
Dimanche 6 février
Accueil à 9h30-10h00
Rencontre entre l'évêque et les animateurs
13h00 repas pique-nique
14h00 rencontres par secteur
15h00 messe à l'église de La Madeleine, rue
de la Paix, présidée par notre évêque
16h00 fin de journée
Prévoir pour les confimands
- repas froid pour dimanche midi
- Bible, de quoi écrire
- Instrument de musique, pupitre
- Aube pour les servants d'autel
- Vêtements chauds et de pluie
Participation aux frais
pour la journée : 3 euros.
Renseignements : Pastorale des Jeunes - centre diocésain Saint-Jean
BP 165 - 27001 EVREUX cedex
pdjeure@gmail.com
LE TEMPS
DES GRÂCES
Un film de Dominique MARCHAIS
Au Neubourg en 2011
Jeudi 3 février à 20h30
diffusion du film au cinéma le Viking
en présidence du réalisateur.
Jeudi 10 février à 20h30
temps de débat sur la politique
agricole commune, au carrefour rural.
Le Carrefour Rural
6, rue de Verdun - 27110 Le Neubourg - Tél. 02 32 34 72 81
MÉDIATHÈQUE CENTRE ST-JEAN
Jours et heures d'ouverture (sauf vacances scolaires)
Lundi, mardi et vendredi de 14h30 à 17h30
Mercredi de 9h30 à 12h00 et de 14h30 à 17h00.
du 20 au 28 février 2011
à Septmoncel - Jura
SKIER - RENCONTRER - PRIER
Le camp ski/spi est proposé à tous les collégiens du diocèse
d'Evreux.
Un temps fort pour vivre ensemble, faire et se faire confiance.
Des temps de réflexions sur les thèmes bibliques d'actualité,
tel l'amour, la confiance, l'identité personnelle, le sens de la
vie ..
Des temps de partage et de solidarité.
Des temps de découverte.
Pour toutes informations complémentaires et les inscriptions :
Hélène CHÉRON - AEP St-André et ses environs
12 rue de la Libération - 27220 Saint-André-de-l'Eure
02 32 32 50 59 / 06 33 33 85 65 /
■ PIERRES ET LUMIÈRES
DVD collection « Images et parole »
Sur le chemin de l'art, se laisser travailler
par la Parole de Dieu. Le service national de
la catéchèse et du catéchuménat propose
une collection de ressources audiovisuelles
pour des itinéraires catéchétiques, dans la
dynamique du texte national pour l'orientation
de la catéchèse en France et du congrès
Ecclésia 2007. Regarder une œuvre d'art,
se laisser toucher, l'observer, la raconter,
la confronter à la Parole de Dieu, nourrir sa
prière, nourrir sa vie de foi.
Une ressource pour bâtir des itinéraires
catéchétiques.
N° 2 Pierres et Lumières
A partir des vitraux d'Henri Guérin.
Une approche pédagogique pour faire
découvrir ou redécouvrir ce lieu particulier
qu'est l'église. Il s'agit de cheminer dans
ce lieu et d'en comprendre la dimension
symbolique.
Un DVD avec trois films :
1) Entrer dans une église en s'arrêtant aux
symboles qu'elle abrite (version sous-titrée
pour les malentendants).
2) Entretien avec le peintre verrier Henri
Guérin, devant ses vitraux.
3) Une mise en image du texte d'Evangile de
Jean IX, 1-13.
Un CD pédagogique avec :
- le texte d'Evangile et les images de vitraux
imprimables en A4,
- une démarche catéchuménale d'entrée en
Eglise,
- une proposition pour « initier à une
démarche spirituelle en entrant et en visitant
une église », avec une page imprimable pour
accompagner cette visite.
- des textes non religieux sur l'espace église et
sur la lumière,
- des ressources documentaires.
Elisabeth.
26 — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – — Église d’Évreux n° 02 - 24 janvier 2011 – 27

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Ouvre nos yeux
Seigneur,
tu nous a donné des yeux pour voir,
des oreilles pour entendre,
une bouche pour bénir,
des mains pour prendre soin
et un cœur pour s'ouvrir.
Aujourd'hui encore
il nous est bon de nous souvenir
que tu n'es pas venu pour les bien portants
mais pour les malades.
Ouvre nos yeux,
ouvre nos lèvres, nos mains et nos cœurs,
ouvre-nous tout entiers
aux splendeurs de ta Vie
qui se donne sans cesse.
Que la douceur de ton amour
guérisse nos corps et nos cœurs
et nous fasse entrer
dans l'espérance de la Gloire.
Tableau et prière de Sœur Claire-Yolaine Schmeltz
ÉGLISE D’ÉVREUX
Association diocésaine
Bulletin bimensuel
du diocèse d’Évreux
Directeur de la Publication :
Père Michel Daubanes
Rédaction : Yvette Delacour
Rédaction - Administration - Publicité
Centre diocésain Saint-Jean
11 bis, rue Jean-Bart
BP. 165 - 27001 Évreux Cédex
Tél. 02 32 62 82 20
diocese.eglisedevreux@orange.fr
Abonnement un an : 38 €
Abonnement de soutien : 48 €
Prix du N° : 2,50 €
Commission paritaire des
Publications et Agences de Presse
n° 1213 L 84070
ISSN 0295-1282
Dépôt légal N° 1847
1 er trimestre 2011
Composition, mise en page,
impression, routage :
Imprimerie SNEIP (Imprim'Vert 2010)
Contact : Michel Malnory
06 12 14 16 60
29, rue de la Grande Epine
76808 St Etienne du Rouvray
Tél. 02 32 91 71 41
www.sneip.fr