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JOURNAL OFFICIEL - Débats parlementaires de la 4e République

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gjjf Année 4946. — N° 58. Le Numéro : 2 fr. 50. Dimanche 2 Juin 1946.<br />

<strong>JOURNAL</strong> <strong>OFFICIEL</strong><br />

DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE<br />

DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE<br />

COMPTE RENDÙ IN EXTENSO DES SÉANCES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE<br />

QUESTIONS ÉCRITES ET RÉPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONS<br />

Abonnements à l'Édition <strong>de</strong>s DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUANTE :<br />

FRANCE, COLONIES ET PAYS DE PROTECTORAT FRANÇAIS : 215 fr.<br />

ÉTRANGER Î 320 fr. (pour les pays accordant une réduction <strong>de</strong> 50 °/ 0 sur lès tarifs postaux) ET ££5 fr. (pour <strong>la</strong>s autres pays).<br />

(Compte chèque postal : 100.97, Paris.)<br />

JOINDRE LA DERNIÈRE BANDE<br />

aux renouvellements et réc<strong>la</strong>mations<br />

DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION<br />

QUAI VOLTAIRE, N* Si, PARIS-7*<br />

POUR LES CHANGEMENTS D'ADRESSE<br />

AJOUTER G FRANCS<br />

QUESTIONS ÉCRITES ET RÉPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONS<br />

. QUESTIONS ÉCRITES<br />

REMISÉS A LA PRESIDENCE<br />

DE L'ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE<br />

DU 27 AVRIL *AU 29 MAI 1916<br />

Application <strong>de</strong>s articles 78 et 81 du règlement,<br />

ainsi conçus:<br />

« Art. 78. — Tout dévuté qui désire poser<br />

au Gouvernement <strong>de</strong>s " questions orales ou<br />

écrites doit les remettre au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

VAssemblée, qui les communique au Gouvernement.<br />

« Les questions doivent être très sommairement<br />

rédigées et ne contenir aucune imputation<br />

d'ordre personnel à l'égard <strong>de</strong> tiers<br />

nommément désignés. »<br />

« Art. 81.. — Lés questions écrites sont<br />

publiées à <strong>la</strong> suite du compte rendu in extenso;<br />

dans le mois qui suit xette publication,<br />

les réponses <strong>de</strong>s ministres doivent également<br />

y être publiées.<br />

« Les ministres ont toutefois <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong><br />

déc<strong>la</strong>rer par écrit que Vintérêt public leur<br />

interdit <strong>de</strong> répondre ou, à titre exceptionnel,<br />

qu'Us réc<strong>la</strong>ment un dé<strong>la</strong>i supplémentaire<br />

pour rassembler les éléments <strong>de</strong> leur réponse;<br />

ce dé<strong>la</strong>i supplémentaire ne peut excé<strong>de</strong>r un<br />

mois.<br />

« Chaque semaine, le Journal officiel<br />

publie <strong>la</strong> liste, par 7ninistère. <strong>de</strong>s questions<br />

auxquelles il n'a pas été répondît dans le<br />

dé<strong>la</strong>i réglementaire ».<br />

* AGRICULTURE<br />

2213. — 20 mai 1946. — M. Jean Crouan expose<br />

à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture que le<br />

propriétaire d'une ferme louée à un fermier<br />

désirant se procurer un immeuble urbain dans<br />

une ville, s'entend avec le propriétaire d'une<br />

maison lui convenant et qu'ils se proposent<br />

<strong>de</strong> faire un échange par lequel <strong>la</strong> Ferme reviendrait<br />

au citadin et <strong>la</strong> maison <strong>de</strong> ville au<br />

propriétaire <strong>de</strong> La ferme; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si<br />

l'opération est réalisable sans ^'occuper du<br />

droit ûd préemption du fermier puisqu'il ne<br />

serait pas en mesure <strong>de</strong> procurer à son propriétaire<br />

l'immeuble urbain - qu'il désire et<br />

qui constitue <strong>la</strong> base essentielle <strong>de</strong> l'affaire;<br />

2° si l'on doit quand même <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au tribunal<br />

paritaire, l'autorisation prévue aux articles<br />

4 et suivants <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 13 avril 1946.<br />

2214. — 23 mai 1946. —• M. Frédéric-Dupont<br />

expose à M. te ministre rte l'agriculture qu'un<br />

inspecteur <strong>de</strong>s eaux et forêts avait sollicité<br />

en juillet 1945^ sa mise en disponibilité; que<br />

cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> avait été faite par l'intermédiaire<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong>s eaux et<br />

forêts et refusée en raison du manque <strong>de</strong> personnel<br />

dans cette administration; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si l'intéressé peut, actuellement, espérer obtenir<br />

Satisfaction.<br />

2215. — 15 mai 1946. — M. Jean Legendre<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture:<br />

1° £i <strong>la</strong> loi n° 46-382 du 13 avril £946 s'applique<br />

aux adjudcations ordonnées par jugement<br />

<strong>de</strong>s tribunaux, si oui, comment exécuter<br />

ces jugements; 2° comment appliquer le<br />

nouvel article 5 bis, en contradiction avec<br />

rart i£î e 9 > prévoit lue seul le bénéficiaire<br />

du <strong>de</strong> préemption doit être appelé à <strong>la</strong><br />

indiquant les personnes pouvant se porter acquéreur<br />

(si le fermier n'exerce pas son droit<br />

<strong>de</strong> préemption), comment et sous quelle<br />

forme ces acquéreurs pourront exercer leur<br />

-droit, créé seulement après l'adjudication, en<br />

faisant remarquer d'une 'part, que ces personnes<br />

ne pourront ,se procurer à l'avance<br />

1 autoirisation du prési<strong>de</strong>nt du tribunal paritaire<br />

et,-, d'autre part, que ces tribunaux<br />

n.existeront sans doute pas avant que soit<br />

pris le règlement d'administration„ publique<br />

prévu par l'article 22 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi.<br />

2216. — 15 mai 1946. — M, Maurice Lucas<br />

expose à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture que,#<br />

pair application <strong>de</strong>s 'dispositions régissant les<br />

sociétés coopératives agricoles, celles-ci distribuent<br />

à leurs sociétaires, en fin d'exercice,<br />

<strong>de</strong>s ristournes proportionnelles à <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong><br />

produits livrés ou fournis à <strong>la</strong> copérative; et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si ces ristournes ne doivent<br />

pas être considérées comme une restitution<br />

<strong>de</strong>s retenues opérées -sur <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong>sdites<br />

fournitures; 2°. si, en conséquence, pour lès<br />

années pendant lesquelles les sociétés coopératives<br />

agricoles ont été, par application <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi du 31 janvier 1942, aujourd'hui abrogée,<br />

assujetties à l'impôt sur les bénéfices <strong>de</strong> l'exploitation<br />

agricole, les ristournes acordées aux<br />

sociétaires dans les conditions indiquées ci<strong>de</strong>ssus<br />

ne doivent pas être déduites du bénéfice<br />

imposable.<br />

2217". — 20 mai 1946. — M. tem MorÇau<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<br />

quel est pour chacune <strong>de</strong>s années 1942, 1943<br />

1944 1945, Le montant total <strong>de</strong>s dépenses affectées<br />

à l'amélioration du domaine piscicole<br />

national en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du lt2 juillet<br />

19*1: I® pour l'ensemble du teirritoire français<br />

métropolitain; 2« pour le département<br />

<strong>de</strong> 1 Yonne.<br />

M - Jôan<br />

T -<br />

Moreau <strong>de</strong>-~<br />

man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture quel<br />

est,^ pour chacune <strong>de</strong>s années 1942 1943 1944<br />

194o le montant total <strong>de</strong>s sommes encaissées<br />

F r£ L d taxe<br />

? 'Piscicole instituée par <strong>la</strong><br />

loi du 12 juillet 1941: 10 'pour l'ensemble du<br />

territoire français métropolitain; 2 pour le<br />

département <strong>de</strong> l'Yonne. *<br />

M 221 ?-<br />

ma ] 19i6 - — M - *e marquis <strong>de</strong><br />

Moustier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture<br />

si <strong>la</strong> diminution <strong>de</strong> 15 p. 100, prévue<br />

par le statut du fermage, n'est bien applicable<br />

que pour l'exercice 1946. donc à partir du<br />

2o mars 1946 pour les fermages échus à cette<br />

date et si l'amodiation <strong>de</strong> 1945, échue au<br />

f? mars 1946, ne doit pas subir cette diminution.


Ali&tOSS. C&M&ATf ANT8<br />

ET VICTIMES DE i*A GUERRE<br />

2220. — M avril 1946. — M. Vincent Badfe<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M, le mMlsim <strong>de</strong>s asteiene com.<br />

battasits et ^es vièttaies iiô <strong>la</strong> gueire quelles<br />

sont les coMitio-ns requises pour que-figure<br />

sur l'acte <strong>de</strong> 'décès, d'un militaire acci<strong>de</strong>nté<br />

•en service commandé, <strong>la</strong> mention « mort pour<br />

<strong>la</strong> France ».<br />

2221. — 30 avril 1916. — M. Ernest Pezet<br />

expose à M* le ministre <strong>de</strong>s anciens combattant®<br />

et fibm victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre qu'une<br />

auxiliaire, avant accompli vingt-neuf, ans <strong>de</strong><br />

service au ministère <strong>de</strong>s pensions, ayant en<br />

outre fait son <strong>de</strong>voir d'infirmière pendant <strong>la</strong><br />

guerre 1914-1918 (croix <strong>de</strong> guerre avec très<br />

belle cil al ion), ayant d'excellents services administratifs,<br />

s'est vue cependant mettre à<br />

soixanie-cinq tins, à <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s vieux travailleurs<br />

et perçoit environ 900 F par mois;,<br />

que toutes ses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s pour obtenir une retraite<br />

raisonnable basée .sur <strong>la</strong> durée <strong>de</strong>s services<br />

et sur son <strong>de</strong>rnier traitement ont été<br />

froi<strong>de</strong>ment rejetées; lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'est<br />

pas possible <strong>de</strong> réparer cette injustice en lui<br />

accordant une retraite analogue à celle que<br />

vont avoir maintnapt les auxiliaires du ministère<br />

<strong>de</strong>s anciens combattants et <strong>de</strong>s victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre; et ajoute que, dans- l'affirmative,<br />

l'intéressée consentirait à effectuer<br />

les versements rétroactifs nécessaires. '<br />

ARMEES<br />

2222. — 15 mai 1946. — M. Joeph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à M. te ministre <strong>de</strong>s armées si l'autorité<br />

militaire et spécialement le commandant<br />

d&g régions, a tout droit <strong>de</strong> refuser, selon <strong>de</strong>s<br />

convenances personnelles, <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong><br />

telle ou telle voiture automobile qu'elle détient<br />

par suite <strong>de</strong> réquisition.<br />

— 8 mai 1946. — M. Joannès Duipraz<br />

signale à M. le ministre (tes armées qu'une<br />

interruption d'un an dans un cycle régulier<br />

ft'étu<strong>de</strong>s serait gravement préjudiciable aux<br />

étudiants qui se trouveraient ainsi dans l'oblisratioii<br />

4 e reprendre entièrement leurs étu<strong>de</strong>s<br />

ou même <strong>de</strong> les abandonner au cas où<br />

l'âge limite d'accès aux différents concours<br />

serait dépassé; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si le sursis <strong>de</strong><br />

six mois accordé aux étudiants faisant partie<br />

d-u premier coniingent <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1946 (jeunes<br />

gens nés entre le janvier et le 31 mai<br />

1926) est renouve<strong>la</strong>ble; 2° si <strong>de</strong>s précisions<br />

peuvent être données sur cette importante<br />

question; 3° si. l'on envisage <strong>la</strong> possibilité<br />

d'apporter une modification à cette décision»<br />

ARMEMENT<br />

2224. — 15 mai 1946. — M. Joseph Denais<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> l'armement<br />

s'il n'estime* pas <strong>de</strong>voir rectifier l'erreur par<br />

lui commise à <strong>la</strong> tribune <strong>de</strong> l'Assemblée nationale<br />

constituante, le 4 avril 194


2236. — 4 (mal 1946. — 1». Louis dacquinot<br />

expose- à M. le ministre <strong>de</strong> l'économie natio»<br />

inie «et tfes Urnsnoes que <strong>la</strong> loi du Si décemfere<br />

portamt fixafMm du budget pénétrai<br />

mocur rex^tïi&e 19ML modifie TartMé 109 (§ 3°)<br />

& ananes, <strong>4e</strong><br />

figues sèches, voient leur ration <strong>de</strong> sucre se<br />

muer en saccharine., et, quand ils parlent<br />

en vacances, ne reçoivent aucun tisfet,<br />

même pas leurs tickets- <strong>de</strong> pain f<br />

ttfà, — 8 mai 1946» — $!. ëmSré ^msmmà<br />

expose II M. le ministre <strong>de</strong> M'éûmmim ami*®-<br />

«ale que l'arrêté interministériel dm 1 jain<br />

1945 fait bénéficier <strong>de</strong> certains avantages les<br />

candidats qui ont subi une interruption <strong>de</strong><br />

plus d'un an poutr faits <strong>de</strong> guerre et semble<br />

donc montrer le désir formel du Gouvernement<br />

<strong>de</strong> favoriser ceux


du pavement immédiat <strong>de</strong> sa retraite proportionnelle;<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, à <strong>la</strong> faveur <strong>de</strong>s compressions<br />

d'effectifs prévues par les circu<strong>la</strong>ires<br />

ministérielles n os 40 B/4 et 41 B/6 du 28 février<br />

1946, elle ne pourrait pas obtenir sa<br />

mise à <strong>la</strong> retraite proportionnelle (avec jouissance<br />

immédiate) ; e ! t ajoute qu'il semblerait,<br />

en effet, logique et humain que ces compressions,;<br />

qui sont prévues spécialement pour les<br />

agents contractuels-, les auxiliaires et les titu<strong>la</strong>risés<br />

<strong>de</strong> Vichy, puissent porter également<br />

sur le personnel féminin marié, qui désire<br />

s'en aller, plutôt, que sur du personnel jeune<br />

•et célibataire qui a besoin <strong>de</strong> travailler.<br />

2251. — 8 mai 1946 — M. Maurice Schumann<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> àr-M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur<br />

les raisons poûr lesquelles il a -cru <strong>de</strong>voir<br />

interdire, au tout <strong>de</strong>rnier moment, le service<br />

religieux qui "<strong>de</strong>vait être célébré le mercredi<br />

24 avril dans les jardins du pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong> Chailiot,<br />

, alors que toutes les autorisations requises<br />

avaient été antérieurement accordées par ses.<br />

services: et attire son attention sur l'effet<br />

déplorable qu'une pareille mesure ne peut<br />

manquer d'exercer, au lrï<strong>de</strong>main du jour où<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 'l'Assemblée nationale<br />

constituante a dénoncé « ceux qui, pour <strong>de</strong>s<br />

raisons politiques, ' tenteraient <strong>de</strong> réveiller les<br />

fratrici<strong>de</strong>s querelles religieuses », étant donné<br />

surtout que <strong>de</strong>s millieirs <strong>de</strong> congressistes<br />

étrangers participaient au congrès national<br />

du 107° anniversaire <strong>de</strong> J. I. C. F.<br />

JUSTICE<br />

2252. — 8 mai 1946. — M. Jean Crouan expose<br />

à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice que ni<br />

l'ordonnance du 17 octobre 1945, ni <strong>la</strong> loi du<br />

13, avril 1946 re<strong>la</strong>tives au statut du fermagene"<br />

règlent les rapports entre co-contractants<br />

ayant passé <strong>de</strong>s baux enregistrés antérieurement<br />

a <strong>la</strong> promulgation <strong>de</strong>sdites ordonnance<br />

et loi qui <strong>de</strong>vaient prendre COÛTS à un terme<br />

se p<strong>la</strong>çant entre le 20 septembre 1989 et le<br />

29 septembre 1945, le preneur ayant été régulièrement<br />

congédié en exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

4 septembre 1943 mais maintenu précairement<br />

dans les lieux en vertu <strong>de</strong>s décrets du<br />

26 septembre et suivants; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les<br />

baux contractés pendant cette pério<strong>de</strong> doivent<br />

être considérés comme nuls et-non avenus<br />

et, dans l'affirmative, qui doit supporter les<br />

frais <strong>de</strong>s actes, droits d'enregistrement, honoraires<br />

et les conséquences dommageables,<br />

our les preneurs évincés ayant traité dans<br />

£ L plénitu<strong>de</strong> du, droit alors en vigueur, pouvant<br />

exciper <strong>de</strong>s droits acquis et se trouvant<br />

au surplus sans tenue, leurs bailleurs originaires<br />

exerçant leur droit <strong>de</strong> reiprise personnelle.<br />

2253. — 4 mai 1946. — M. Jean Crouan <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si l'article<br />

2, <strong>de</strong> l'ordonnance du 17 octobre 1945<br />

sur le statut du fermage, s'applique à une<br />

parcelle <strong>de</strong> terre <strong>de</strong> onze'ares vingt centiares,<br />

louée isolément par bail verbal.<br />

2254. — 8 mai 1946. — M. Auguste Joubert<br />

rappelle à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice que<br />

l'article 113 <strong>de</strong> l'ordonnance n 45-24417 Partant<br />

co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française, punit<br />

<strong>de</strong> peines correctionnelles « toute personne<br />

qui, moyennant une rétribution, une promesse<br />

ou un avantage quelconque, direct ou<br />

indirect, même non convenu à l'avance, aura<br />

offert, accepté <strong>de</strong> prêter ou prêté à un étranger<br />

en instance <strong>de</strong> naturalisation ou <strong>de</strong> ré;ntégration,<br />

son entremise • auprès <strong>de</strong>s admims<br />

traitons oii <strong>de</strong>s pouvoirs publics en vue <strong>de</strong><br />

lui faciliterl'obtention <strong>de</strong> <strong>la</strong> nationalité française<br />

»; et-<strong>de</strong>man<strong>de</strong> si une personne telle<br />

qu'un avocat ou un officier ministériel, qui<br />

83 borne à rédiger pour le compte d'un<br />

étranger, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> naturalisa tion ou<br />

<strong>de</strong> réintégration, à rassembler les pièces nécessaires<br />

à <strong>la</strong> • constitution du dossier et â<br />

déposer cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> entre les mains <strong>de</strong><br />

l'administration publique compétente, moyennant<br />

une rémunération correspondant strictement<br />

à ses frais <strong>de</strong> démarches' et <strong>de</strong> secrétariat,<br />

tombe sous le c-ouip du texte susvisé.<br />

2255. — 30 avril 1946. — M. Robert Kalis<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice si l'on<br />

doit considérer <strong>la</strong> loi du 8 août 1944, sur <strong>la</strong><br />

compétence temporaire <strong>de</strong>s juridictions répressives<br />

du lieu <strong>de</strong> détention, comme inexistante<br />

du fait qu'elle a paru au Journal officiel<br />

postérieurement au 9 août 1944 (Journal officiel<br />

du 13 août 1944) ou si l'on doit considérer,<br />

au contraire, que cette loi maintient provisoirement<br />

<strong>la</strong> compétence du lieu <strong>de</strong> détention.<br />

2256. — 15 mai 1946. — M. Jean Legendre<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice: 1° si<br />

<strong>la</strong> loi n 46-882 du 13 avril 1946 s'applique<br />

aux adjudications ordonnées par jugements<br />

<strong>de</strong>s tribunaux; si oui, comment executer ccs<br />

jugements; 2° comment appliquer,13 nouvel<br />

article 5 bis, ep contradiction avec l'article 9,<br />

qui prévoit que seul le bénéficiaire du droit<br />

do préemption doit être appelé à <strong>la</strong> vente<br />

par lettre recommandée et non les personnes<br />

indiquées au paragraphe 3 <strong>de</strong> l'article 5 bis;<br />

3° le paragraphe 3 <strong>de</strong> l'article 5 bis, indiquant<br />

les personnes pouvant se porter acquéreurs<br />

(si le fermier n'exerce pas son droit<br />

<strong>de</strong> préemption), comment et sous quelle<br />

-forme ccs acquéreurs pourront exercer leur<br />

droit, créé seulement après l'adjudication, en<br />

faisant remarquer d'une part, que ces personnes<br />

ne pourront se procurer à l'avance<br />

l'autorisation du prési<strong>de</strong>nt du tribunal paritaire<br />

et, d'autre part, que ces tribunaux<br />

n'existeront sans doute pas avant que soit<br />

pris le règlement d'administration publique<br />

prévu par l'article 22 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi.<br />

PRODUCTION<br />

INDUSTRIELLE<br />

2257. — 15 mai 1946.* — M. Raymond Cou<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<br />

industrielle quel est le nombre d'automobiles<br />

neuves attribuées par priorité, jusqu'à ce<br />

jour, à <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'Assemblée constituante.<br />

2258. — 29 mai 1946. — M. Joseph Denais<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<br />

industrielle quels locaux réquisitionnés occupent<br />

les offices- professionnels et quels sont<br />

œux dont <strong>la</strong> dissolution <strong>de</strong>sdits offices permettra<br />

le retour sur le marché <strong>de</strong>s locaux<br />

d'habitation.-<br />

2259. — 30 avril 1946. — M. Alfred Krieger<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministrç <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<br />

industrielle: 1° si une société, dont l'usine a<br />

été mise à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s Américains par<br />

le service d'ai<strong>de</strong> aux forces alliées et qui,<br />

<strong>de</strong> ce fait, a suspendu complètement son<br />

activité industrielle et, par voie <strong>de</strong> conséquence,<br />

son activité commerciale, puisque<br />

l'usine était-le seul 'fournisseur <strong>de</strong>s divers<br />

'magasins qu'elle possè<strong>de</strong> en France et aux<br />

colonies, a droit à une in<strong>de</strong>mnité compensatrice;<br />

2° dans l'affirmative, s'il est admissible<br />

que <strong>la</strong>dite in<strong>de</strong>mnité coorapensalrice ne<br />

soit tfas encore déterminée, alrxrs que <strong>la</strong> réquisition<br />

date <strong>de</strong> novembre 1944 ; 3° s'il est<br />

admissible que les Américains continuent à<br />

occuper cette usine alors qu'ils n'y font plus<br />

aucun travail <strong>de</strong> réparations mais simplement<br />

<strong>de</strong>s petits objets pour leur usage personnel,<br />

bien qu'ils aient édifié, autour <strong>de</strong> cette usine,<br />

plusieurs grands hangars qui suffiraient <strong>la</strong>rgement<br />

à abriter leur matériel.<br />

2260. — 23 mai 1946. — M. René Penoy expose<br />

à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> production industrielle<br />

que les artisans bénéficient actuellement<br />

d^attributions (mensuelles^ ou trimestrielles)<br />

<strong>de</strong> monnaie-matière qui sont très insuffisantes<br />

et ne leur permettent pas une<br />

activité normale, alors" que les grosses entreprises,<br />

que leur situation financière rend â<br />

même <strong>de</strong> passer <strong>de</strong>s marchés ou <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s<br />

pour <strong>de</strong>s administrations prioritaires,<br />

ont une activité quasi-normale; attire son<br />

attention sur l'urgence qu'il y a à ai<strong>de</strong>r l'artisanat,<br />

en particulier, en lui réservant une<br />

plus <strong>la</strong>rge part dans <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s bons<br />

matières; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il<br />

compte prendre dans ce sens.<br />

RAVITAILLEMENT<br />

2261. — il mai 1946. — M. Joseph Déviai?<br />

signale à M. le ministre du ravitaillement<br />

les nombreux abus auxquels donne lieu l'attribution<br />

arbitraire <strong>de</strong>s cartes die travailleur<br />

<strong>de</strong> force; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> is'il pourrait publier<br />

<strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s professionnels et fontionnairé$.<br />

qui bénéficient <strong>de</strong> ces cartes.<br />

2262. — 11 mai 1946. — M. Joseph Denai*<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à >M. le ministre du ravitaillement<br />

suivant quelles règles sont admises à <strong>de</strong>s<br />

répartitions prioritaires les coopératives, cantines,<br />

popotes, etc.<br />

RECONSTRUCTION<br />

ET URBANISME<br />

2263. — 20 mai 1946. — M. Jean Meuniei*<br />

signale à M. le ministre <strong>de</strong> îa reconstruction<br />

et <strong>de</strong> l'urbanisme que l'article 11 <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 11 octobre 1945, instituant <strong>de</strong>s mesures<br />

exceptionnelles et temporaires en vue<br />

<strong>de</strong> remédier à <strong>la</strong> cri.se du logement, prévoit,<br />

nonobstant toutes c<strong>la</strong>uses contraires, et sous<br />

réserve <strong>de</strong>s dispositions prévues à l'article 7<br />

do <strong>la</strong>dite ordonnance, <strong>la</strong> sous-location comportant<br />

échange <strong>de</strong> locaux nus en vue d'une<br />

meilleure utilisation familiale, sauf le droit<br />

du propriétaire <strong>de</strong> s'y opposer pour <strong>de</strong>s mo~*<br />

tifs reconnus sérieux et légitimes, le locataire<br />

et sous-locataire restant solidairement<br />

tenus, envers le propriétaire <strong>de</strong> l'exécution<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> location principale; lui. <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il<br />

pourrait donner <strong>de</strong>s précisions quant au<br />

champ d'application <strong>de</strong>/ cet article, notamment<br />

si cette possibilité <strong>de</strong> sous-location totale<br />

(ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> totalité d'un local, sauf opposition<br />

du propriétaire çour <strong>de</strong>s motifs sérieux<br />

et légitimes), est limitée aux cas <strong>de</strong> meilleure<br />

utilisation familiale, ou, au contraire,<br />

si l'occupant d'un local peut en user quelles<br />

que soient les circonstances e»t <strong>la</strong> qualité<br />

du sous-locataire éventuel; et ajoute que ?<br />

dans cette- <strong>de</strong>rnière hypothèse, c'est-à-dire m<br />

<strong>la</strong> sous-location éaitt toujours passible, Vordonnance<br />

précitée du 11 octobre <strong>de</strong>viendrait<br />

pour ainsi dire inopérante.<br />

SANTE PUBLIQUE ET POPULATION<br />

2264. — 15 mai 1946. — M. Augustin Laurent<br />

expose à M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé<br />

publique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion que son arrêté<br />

en date du 25 août 1945 {Journal officiel du<br />

31 août 1945) fixe les traitements <strong>de</strong>s économes,<br />

secrétaires <strong>de</strong> direction et commis<br />

aux_jécri turcs <strong>de</strong>s hôpitaux psychiatriques -départementaux;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures<br />

il compte prendre pour assimiler


toerciaux <strong>de</strong>s industries du papier-canton;<br />

i)) ' que cet arrêté prévoit, en position. III,<br />

une c<strong>la</strong>sse A-l au coefficient 3&) et une<br />

c<strong>la</strong>sse A-2 au coefficient '400; c) que, toutefois,<br />

aucun critère n'est donné <strong>de</strong>s raisons<br />

motivant le c<strong>la</strong>ssement dans l'une ou l'autre<br />

catégorie et que seuls <strong>de</strong>s exemples sont<br />

indiquées; d) que dans les exemples figure,<br />

notamment, le chef <strong>de</strong> comptabilité et qu'il<br />

est indiqué que ce poste est plus spécialement<br />

prévu pour les établissements à structure<br />

simple <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> <strong>la</strong> transformation;<br />

et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si l'on doit conclure<br />

que no doivent être c<strong>la</strong>ssés en A-l<br />

que les personnes correspondant aux exemples<br />

donnés ou s'il faut procé<strong>de</strong>r par assimi<strong>la</strong>tion<br />

en considérant qu'entrent dans cette<br />

catégorie les cadres et assimiléts répondant<br />

aux qualités exigées pour être c<strong>la</strong>ssés en<br />

III A et appartenant à dies industries <strong>de</strong><br />

transformation du papier à structure simple;<br />

si l'on doit considérer qu'une société, qui<br />

est actuellement une gran<strong>de</strong> entreprise,<br />

puisse appliquer ce coefficient dans ses dépôts<br />

en indiquant que ceux-ci forment <strong>de</strong>s<br />

établissements à structure simple et répondant<br />

par conséquent aux conditions <strong>de</strong> l'arrêté.<br />

2288. — 30 avril 1946. — M. Gérard Vée <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à M. le ministre du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

sécurité sociale: 1° quelles sont, dans les<br />

moindres détails, les obligations, au regard<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s assurances sociales,<br />

d'une ouvrière <strong>la</strong>veuse Rémunérée à <strong>la</strong> journée<br />

et changeant chaque jour d'employeur;<br />

2° si l'insuffisance d'information dans <strong>la</strong>quelle<br />

sont tenus employeurs et employés ne comman<strong>de</strong>rait<br />

pas l'édition, faite par les services<br />

du ministère du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale,<br />

<strong>de</strong> notices explicatives à l'intention <strong>de</strong>s<br />

travailleurs <strong>de</strong> chaque catégorie dans lesquelles<br />

seraient indiqués: les démarches à<br />

suivre, les barèmes <strong>de</strong> cotisation, les bureaux<br />

compétents et tous les renseignements susceptibles<br />

<strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à se mettre parfaitement<br />

en règle.<br />

TRAVAUX PUBLICS ET TRANSPORTS<br />

, 2269. — 30 avril 1946. — M, Jules Ramarony<br />

expose à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux publics<br />

et <strong>de</strong>s transports que <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong><br />

fer Bor<strong>de</strong>aux-Auril<strong>la</strong>c, particulièrement importante<br />

pour le commerce bor<strong>de</strong><strong>la</strong>is est actuellement<br />

tronçonnée sur tout son parcours;<br />

u'elle est <strong>de</strong>sservie presque uniquement par<br />

Ses omnibus et <strong>de</strong>s autorails n'assurant<br />

qu'une partie du trajet et dont <strong>la</strong> coordination<br />

au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s horaires <strong>la</strong>isse particulièrement<br />

à désirer- et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il entend<br />

remettre prochainement en service <strong>la</strong><br />

micheline Bor<strong>de</strong>aux-Auril<strong>la</strong>c supprimée <strong>de</strong>puis<br />

l'occupation.<br />

REPONSES DES MINISTRES<br />

AUX QUESTIONS ECRITES<br />

PRESIDENCE<br />

DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE<br />

2130. — M. Maurice Rabier rappelle à M. le<br />

Prési<strong>de</strong>nt du Gouvernement provisoire que<br />

dans sa séance du 8 mars <strong>de</strong>rnier, le conseil<br />

<strong>de</strong>s ministres a décidé qu'une - ai<strong>de</strong> importante<br />

<strong>de</strong>vait être apportée aux popu<strong>la</strong>tions<br />

d'Afrique du Nord privées' <strong>de</strong> vivres ; qu'il a<br />

<strong>de</strong>mandé à l'entr'ai<strong>de</strong> française <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à<br />

un dépannage d'urgence <strong>de</strong> ces pays pour<br />

secourir les musulmans; que <strong>la</strong> décision du<br />

conseil <strong>de</strong>s ministres ajoutait qu'une participation<br />

importante <strong>de</strong>s collectivités et organismes<br />

publics d'Afrique du Nord à ces dépenses<br />

serait mise à l'étu<strong>de</strong>; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où<br />

en est actuellement <strong>la</strong> question. (Question du<br />

00 avril 1946.)<br />

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE 2423<br />

Réponse. — Les gouvernements, marocain<br />

•et tunisien se sont engagés à rembourser à<br />

rentr'ai<strong>de</strong> française les frais <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong><br />

leur point <strong>de</strong> départ en France au port <strong>de</strong> débarquemènt,<br />

<strong>de</strong>s marchandises que cette organisation<br />

expédierait pour les popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong>s<br />

protectorats. Il convient toutefois <strong>de</strong> préciser<br />

que, jusqu'ici, les marchandises <strong>de</strong>stinées à<br />

<strong>la</strong> Tunisie ont été transportées gratuitement<br />

par <strong>la</strong> marine nationale. Le Gouvernement<br />

tunisien n'a donc pas eu encore à engager<br />

<strong>de</strong> frais. Le total <strong>de</strong>s expéditions faites s'élève<br />

aujourd'hui à: Tunisie: 92 tonnes, produits<br />

d'alimentation, 36 tonnes, vêtements et tissus;<br />

Maroc: 101 tonnes, produits d'alimentation,<br />

19 tonnes, vêtements et tissu-s. Chacun <strong>de</strong> ces<br />

pays recevra, en outre, d'ici fin mai 150 tonnes<br />

<strong>de</strong> friperie américaine et 30 tonnes <strong>de</strong><br />

produits, d'alimentation. D'autre part, avec<br />

l'accord du siège central, <strong>la</strong> délégation <strong>de</strong><br />

l'entr'ai<strong>de</strong> française au Maroc a employé un<br />

crédit extraordinaire <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong> francs<br />

pour prendre à sa charge une partie <strong>de</strong>s dépenses<br />

<strong>de</strong>s sociétés musulmanes <strong>de</strong> bienfaisance<br />

et organismes simi<strong>la</strong>ires. L'entr'ai<strong>de</strong><br />

AFFAIRES<br />

ETRANGERES<br />

française envisage d'arrêter provisoirement,<br />

à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s envois du mois <strong>de</strong> mai, les<br />

expéditions <strong>de</strong> marchandises en provenance<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole, et <strong>de</strong> préparer un nouveau<br />

p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> secours applicable à partir du mois<br />

d'octobre prochain, n convient enfin <strong>de</strong> préciser<br />

que les protectorats ont consacré à <strong>la</strong><br />

lutte contre <strong>la</strong> misère 90 millions en Tunisie<br />

(exercice 19i6) et 150 millions au Maroc (exercices<br />

1945 et 1946) sur leurs budgets respectifs.<br />

1703. — M. Joseph Denais rappelle à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères que <strong>la</strong> compagnie<br />

du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Victoria à Minas<br />

a émis en France, entre 1902 et 1911, un total<br />

<strong>de</strong> 220.000 obligations pour 110 millions <strong>de</strong><br />

francs-or; qu'il était précisé par les proprié"<br />

taires d'émission que ces emprunts étaient<br />

<strong>de</strong>s emprunts-or et bénéficiaient d'une garantie<br />

trentenaire du gouvernement brésilien;<br />

que le service <strong>de</strong>s emprunts, dont il s'agit,<br />

est suspendu <strong>de</strong>puis 1931 en dépit <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention<br />

du 12 mai 1932 intervenue en lre <strong>la</strong><br />

compagnie et l'association <strong>de</strong>s obligataires;<br />

et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles sont les diligences que<br />

son département a faites ou compte faire pour<br />

que, «dans l'intérêt concordant <strong>de</strong>s porteurs et<br />

<strong>de</strong> l'Etat français, le service <strong>de</strong>s obligations<br />

soit repris, en valeur-or, dans le plus bref<br />

dé<strong>la</strong>i. (Question du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — Parmi les 220000 obligations<br />

émises par <strong>la</strong> compagnie du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong><br />

Victoria à Minas, 30.000 obligations, dites obligations<br />

Curralhino-Diaman-tina ont été prises<br />

en charge en 1922 par le gouvernement fédéral<br />

brésilien. A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> l'intervention du<br />

gouvernement français, le gouvernement bré*<br />

silien a assimilé, en 1931, ces obligations aux<br />

titres <strong>de</strong>s autres emprunts fédéraux libellés<br />

en francs-or. Elles seront, en conséquence,<br />

rachetées sur <strong>la</strong> même base que les titres <strong>de</strong><br />

ces autres emprunts, en application <strong>de</strong> l'accord<br />

franco-brésilien du 8 mars 1936. Les<br />

obligations <strong>de</strong>meurées à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

compagnie sont les obligations 5 p. 100 or<br />

1902, 1904, 1903 (nos i & 140000) et les obligations<br />

5 p 100 or Itabira (n os 1 à 50000).<br />

Un accord intervenu le 29 mars 1938 avec le<br />

représentant <strong>de</strong>s masses d'obligataires avait<br />

prévu l'échange <strong>de</strong> ces obligations d'une valeur<br />

nominale <strong>de</strong> 5 livres sterling à émettre<br />

par une nouvelle*, compagnie qui <strong>de</strong>vait absorber<br />

<strong>la</strong> compagnie du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Victoria<br />

à Minas. Cette nouvelle compagnie, <strong>la</strong><br />

Companhia Brasileira <strong>de</strong> Mineracao e Si<strong>de</strong>rur.<br />

gia S. A. a été constituée à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> 1939<br />

mais n'a pas été en mesure, par suite <strong>de</strong>s<br />

circonstances <strong>de</strong> guerre, <strong>de</strong> réaliser l'échange<br />

dès obligations et elle a été expropriée par<br />

un décret n° 4352 du 1 er juin 1942 du gouvernement<br />

brésilien. L'article 2, alinéa 5, <strong>de</strong> ce<br />

décret prévoit que le gouvernement se chargera<br />

du rachat <strong>de</strong>s obligations émises par <strong>la</strong><br />

compagnie du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Victoria à<br />

Minas après examen <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation juridique<br />

<strong>de</strong> l'émission. Aux termes <strong>de</strong> l'article 9 <strong>de</strong><br />

l'accord du 8 mars 1916, le gouvernement<br />

brésilien s'est engagé à entrer en négociations,<br />

à cet effet, avec le représentant <strong>de</strong>s<br />

masses d'obligataires. Le gouvernement français<br />

ne manquera pas d'apporter son appui<br />

au représentant <strong>de</strong>s masses au cours <strong>de</strong> ces<br />

négociations.<br />

1705. — M. Jean Legendre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères; 1° quelle a.<br />

été l'activité et quels ont été les résultats financiers<br />

<strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s céréales panifiables<br />

en Syrie; 2° quels sont les postes actuellement<br />

occupés dans l'administration français9<br />

par ies personnes qui ont participé à <strong>la</strong> direction<br />

<strong>de</strong> cet office. {Question du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'office <strong>de</strong>s céréales panifiables<br />

a, pendant les années 1942, 1943, 1943-1944,<br />

4944-1945 assuré sans importation le ravitaillement<br />

en céréales <strong>de</strong> <strong>la</strong> Syrie et du Liban.<br />

Après avoir remboursé les avances crai lui<br />

avaient été faites par <strong>la</strong> caisse centrale, cet<br />

organisme termine son activité avec un bénéfice<br />

d'environ 6.000 000 <strong>de</strong> livres libanaises<br />

susceptible d'être réparti entre <strong>la</strong> France,<br />

l'Angleterre et les Etats du Levant. Parmi les<br />

ex-codirecteurs <strong>de</strong> cet office, l'un est administrateur<br />

<strong>de</strong>s colonies et I autre inspecteur<br />

principal <strong>de</strong>s douanes. Parmi les ex-directeurs<br />

adjoints, l'un est chargé d'affaires à l'économie<br />

nationale, l'autre étant contrôleur<br />

chef <strong>de</strong>s douanes.<br />

1892. — M. André Paîllieux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères les raisons<br />

qui retar<strong>de</strong>nt l'établissement ' d'un texte<br />

réglementaire titu<strong>la</strong>risant les auxiliaires <strong>de</strong>s<br />

cadres locaux du Maroc et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie dans<br />

ies conditions analogues à celles prévues dans<br />

l'ordonnance n° 45-1006 du 21 mai 1945; et<br />

quelles sont les mesures qu'il compte prendre<br />

à cet égard. (Question du 4 avril 1946.)<br />

Réponse.<br />

en<br />

— Le projet <strong>de</strong> titu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s<br />

ment français Le décret beylical <strong>de</strong>stiné à<br />

consacrer cette mesure sera présenté prochainement<br />

au sceau du souverain. Au Maroc,<br />

<strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s auxiliaires est organisé©<br />

par un dahir du 5 avril 1945. Une première<br />

série <strong>de</strong> mesures d'application a été exécutée.<br />

L'intégration dans les cadres réguliers <strong>de</strong><br />

l'administration <strong>de</strong> tous les, agents auxiliaires,<br />

dont le recrutement est d'ailleurs définitivement<br />

arrêté, sera réalisée progressivement en<br />

tenant compte <strong>de</strong>s disponibilités budgétaires*.<br />

AGRICULTURE<br />

231. — M. Alfred Biscarlet expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture qu'habituellement<br />

l'administration <strong>de</strong>s eaux et forêts faisait délivrer<br />

les permis d'exploiter <strong>de</strong>s coupes affouagères<br />

(coupes <strong>de</strong>stinées aux besoins <strong>de</strong>s<br />

habitants) vers <strong>la</strong> fin d'octobre <strong>de</strong> chaque<br />

année: que les permis d'exploiter <strong>de</strong>s coupes<br />

délivrées, en nature aux ayants droit ne sont<br />

pas encore notifiés; qu'il y a <strong>de</strong>s coupes<br />

<strong>de</strong>mandées <strong>de</strong>puis plus d'un an à l'administration<br />

avec délibération dm conseil municipal<br />

(jui ne sont pas encore marquées par le<br />

service forestier; que si le personnel d'exécution<br />

fait défaut, rien n'empêchait <strong>de</strong> marquer<br />

les coupes précitées .dans le courant <strong>de</strong><br />

i'été, au lieu d'attendre les mois <strong>de</strong> septembre<br />

et d'octobre; que cette carence aggrave<br />

le manque <strong>de</strong> chauffage <strong>de</strong>s foyers pauvres;<br />

et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour quelles raisons l'administration<br />

forestière n'a pas procédé à <strong>la</strong> déli- •<br />

vrance <strong>de</strong>s permis d'exploiter concernant les<br />

coupes affouagères avant <strong>la</strong> venue <strong>de</strong> l'hiver*<br />

(Question du 26 décembre 1945.)<br />

2® réponse. — Les travaux <strong>de</strong> délivrance<br />

<strong>de</strong>s permis d'exploiter concernant les coupes<br />

affouagères ont été retardés en 1945 du fait<br />

d'une campagne exceptionnelle <strong>de</strong> bois <strong>de</strong><br />

mine et <strong>de</strong> "prospections spéciales <strong>de</strong> bois<br />

d'œuvre pour <strong>la</strong> reconstruction. Toutes dispositions<br />

ont d'ores et déjà été prises pour que<br />

le retard constaté l'an <strong>de</strong>rnier ne se renouvelle<br />

pas en 1946.<br />

711. — M. Paul Antier expose à M, le ministre<br />

<strong>de</strong> l'agriculture que <strong>de</strong> nombreux cultivateurs<br />

ont recueilli sous l'occupation <strong>de</strong>s<br />

jeunçs gens ou <strong>de</strong>s travailleurs appartenant<br />

•1 <strong>de</strong>s professions non agricoles afin <strong>de</strong> les<br />

ai<strong>de</strong>r à se soustraire au travail en Allemagne;<br />

que ces réfiractaires étaient, en conséquence,<br />

démunis d'i<strong>de</strong>ntité, se trouvaient naturellement<br />

dans une situation irréguiièxe et ne pou-


valent donc, en particulier, être affiliés aux<br />

assurances sociales; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° si les<br />

cultivateurs ayant employé dans ces conditions<br />

<strong>de</strong>s réfractaires au S. T. 0. et ayant acquitté<br />

<strong>de</strong>s cotisations d'employeurs pouir <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> postérieure^ <strong>la</strong> libération peuvent se<br />

voir réc<strong>la</strong>mer, en outre, <strong>de</strong>s cotisations pour<br />

<strong>la</strong> pério<strong>de</strong> antérieure; 2° si les services compétents<br />

ont reçu <strong>de</strong>s instructions afin que <strong>de</strong>s<br />

réc<strong>la</strong>mations aussi injustifiées ne soient pas<br />

effectuées auprès <strong>de</strong>s employeurs <strong>de</strong> bonne<br />

foi et lorsqu'il s'agit véritablement <strong>de</strong> travailleurs<br />

en situation irr-égulière sous l'occupation.<br />

(Question du 5 février 1946.)<br />

Réponse. —- 1° Réponse négative; 2° par<br />

circu<strong>la</strong>ire du 28 novembre 1944, <strong>de</strong>s instructions<br />

ont été données aux services régionaux<br />

<strong>de</strong>s assurances sociales et aux caisses mutuelles<br />

d'assurances sociales agricoles pour que<br />

toute irrégu<strong>la</strong>rité en matière d'assurances sociales,<br />

dans <strong>la</strong> situation, <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés et <strong>de</strong>s<br />

employeurs fasse l'objet, quand elle est imputable<br />

aux hostilités ou à leurs conséquences,<br />

<strong>de</strong> l'examen le plus bienveil<strong>la</strong>nt.<br />

881. — M. Georges Maire <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il envisage d'assimiler<br />

complètement les mutilés du travail<br />

agricole et forestier aux mutilés du travail <strong>de</strong><br />

l'industrie et du commerce, en ce qui concerne<br />

le rajustement <strong>de</strong> leurs rentes avec<br />

rappel <strong>de</strong>puis le février 19-45. (Question du<br />

(12 février 1946.)<br />

Réponse. — L'ordonnance n° 45-2714 "du<br />

2 novembre 1945 a fixé à 30.000 F le sa<strong>la</strong>ire<br />

annuel servant <strong>de</strong> base à <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong>s<br />

droits <strong>de</strong>s intéressés, mais le droit h. <strong>la</strong> majoration<br />

n'est ouvert que si <strong>la</strong> victime est atteinte<br />

d'une incapacité <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> 50 p. 100<br />

au moins. Le bénéfice <strong>de</strong> l'ordonnance est<br />

accordé à compter du 1 er septembre 1945, si<br />

<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est présentée avant le 1 er septembre<br />

1946. Une re vision <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du travail agricole est actuellement<br />

en cours. Le rajustement <strong>de</strong>s rentes est<br />

étudié compte tenu <strong>de</strong>s ressources du fonds<br />

agricole <strong>de</strong> majoration <strong>de</strong>s rentes (loi validée<br />

du 16 mars 1943) et <strong>de</strong>s conditions nécessaires<br />

IL I^L protection <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d'œuvre agricole.<br />

1071. — M. Jean Geoffroy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture si le commissaire<br />

régional régional <strong>de</strong> <strong>la</strong> République à Marseille<br />

ne pourrait être invité h modifier son<br />

arrêté du 13 octobre 1945 fixant le prix du <strong>la</strong>it<br />

et exigeant que les producteurs soient assujettis<br />

à <strong>la</strong> patente pour avoir droit à <strong>la</strong> ristourne;<br />

et ajoute que cette c<strong>la</strong>use-peut être remplie<br />

pair <strong>la</strong> plupart d'entre eux mais qu'itls ne pourraient<br />

plus alors faire partie <strong>de</strong>s coopérative?<br />

<strong>la</strong>itières; que cet arrêté aurait donc pour conséquence,<br />

non seulement d'empêcher <strong>la</strong> constitution<br />

<strong>de</strong> coopératives nouvelles, mais encore<br />

d'entraîner <strong>la</strong> dissolution <strong>de</strong> celles qui existent,<br />

notamment <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> Vaucluse. (Question<br />

du 21 février 1946.)<br />

Réponse. — Une réunion présidée pa»r le<br />

directeur régional <strong>de</strong>s services agricoles à<br />

Marseille et à <strong>la</strong>quelle assistait en particulier<br />

M. Michon, directeur du service économique<br />

et financier du ravitaillement, s'est tenue à<br />

Marseille le 19 février en vue <strong>de</strong> substituer<br />

une nouvelle définition <strong>de</strong>s <strong>la</strong>itiers nourrissieurs<br />

à celle dont i,l est fait état par l'arrêté.<br />

La question n'ayant pu être réglée, une nouvelle<br />

réunion doit avoir lieu prochainement.<br />

Toutefois, si à l'heure actuelle aucune solution<br />

officielle n'a encore été consacrée, il<br />

semble que dans les faits satisfaction ait été<br />

donnée aux producteurs. Le commissariat régional<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> République est d'ailleurs favorable<br />

à <strong>la</strong> modification <strong>de</strong> l'arrêté litigieux, mais<br />

aucune décision ne peut être prise sans l'accord<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> péréquation du <strong>la</strong>it, qui<br />

dépend du ministère du ravitaillement.<br />

1279. — M. André Noël <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il est -exact, comme<br />

on le lui a affirmé dans le département <strong>de</strong><br />

Vaucluse, que le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> graine <strong>de</strong> betterave<br />

à sucre, pour <strong>la</strong> campagne 1945, n'a pas encore<br />

iété fixé. (Question du 5 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'arrêté 14580 pris d'accord avec<br />

le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale concernant<br />

le prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> graine <strong>de</strong> betterave suor<br />

i ère a été adressé le 7 mars 1946 à <strong>la</strong> signa<br />

ture du ministre <strong>de</strong> l'agriculture. Cet arrêté<br />

est paru au Bulletin officiel <strong>de</strong>s prix du vendredi<br />

22 mars 1946.<br />

1398. — M. Alfred Biscariet expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture que <strong>de</strong>s impositions<br />

<strong>de</strong> bois <strong>de</strong> mine rendues sur route <strong>de</strong>ipuis mai<br />

1945 n'ont pas encore été retirées par les marchands<br />

<strong>de</strong> bois dans le déparrement -<strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Haute-Loire; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les services <strong>de</strong>s<br />

_ eaux et xofôts ne pourraient pas inTervenir<br />

pour que les buttes rendues sur route soient<br />

enfin transportées jusqu'aux mines. (Question<br />

du 12 mars 1946.)<br />

Réponse. — Il résulte <strong>de</strong> l'enquête sur<br />

p<strong>la</strong>ce à 1 aiqueile.il a été procédé, ainsi qu'il a<br />

été indiqué dans une première réponse à<br />

cette question, que <strong>la</strong> situation a évolué dans<br />

un sens favorable <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> disposition<br />

<strong>de</strong>s exploitants forestiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute-<br />

Loire <strong>de</strong> nombreux camions anglo-américains.<br />

S'il existe encore <strong>de</strong>s bois <strong>de</strong> mine en bordure<br />

<strong>de</strong> route, qui atten<strong>de</strong>nt d'être transportés, il<br />

y aurait intérêt à signailer au service <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

production forestière, au Puy, ces cas particuliers<br />

afin <strong>de</strong> provoquer les mesures nécessaires.<br />

Pour l'avenir, l'approvisionnement en<br />

bois <strong>de</strong> mine <strong>de</strong>s houillères du Centre et du<br />

Midi risque d'être compromis <strong>de</strong> toute autre<br />

manière par l'insuffisance <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation<br />

<strong>de</strong>s bois s.ur pied dans les forêts particulières<br />

s.i une contrainte efficace ne peut être exercée<br />

contre les propriétaires forestiers privés.<br />

1537 — M. Robert Chambeiron <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il est exact<br />

que les prisonniers <strong>de</strong> guerre allemands employés<br />

actuellement aux travaux <strong>de</strong> culture<br />

seraient retirés <strong>de</strong>s exploitations agricoles,<br />

pour être affectés à d'autres kavaux. (Question<br />

du 15 mars 1946.)<br />

Réponse. —- Le retrait <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong><br />

guerre actuellement employés en agriculture<br />

n'est pas à envisager. Un nouveau contingent<br />

<strong>de</strong> prisonniers venant d'être mis à <strong>la</strong> disposition<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> France, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s prisonniers<br />

<strong>de</strong> guerre au ministère <strong>de</strong>s armées envisage<br />

au contraire <strong>de</strong> parfaire les besoins restant &<br />

sa tisifaire par une nouvelle attribution en faveur<br />

<strong>de</strong>s agriculteurs.<br />

1561. — M. Wal<strong>de</strong>ck Rochet expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture que les arrêtés préfectoraux<br />

déterminant les superficies <strong>de</strong>s parcelles<br />

<strong>de</strong> terre qui ne constituent pas un<br />

corps <strong>de</strong> ferme et qui, par le fait, ne sont<br />

pas soumises à l'obligation du bail écrit <strong>de</strong><br />

neuf ans, n'ont pas encore paru <strong>de</strong>puis l'ordonnance<br />

du 17 octobre 1945; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si<br />

l'on pourrait hâter cette parution, <strong>de</strong> manière<br />

a supprimer les très nombreux litiges qui<br />

s'élèvent sur ce sujet. (Question du 19 mars<br />

194G.)<br />

Réponse. — Certains départements ont fait<br />

parvenir au ministère <strong>de</strong> l'agriculture copie<br />

<strong>de</strong>s arrêtés préfectoraux pris en application <strong>de</strong><br />

l'article 20 <strong>de</strong> l'ordonnance du 17 octobre 1945<br />

et fixant <strong>la</strong> nature et <strong>la</strong> superficie maximum<br />

<strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> terre ne constituant pas un<br />

corps <strong>de</strong> ferme. En vue <strong>de</strong> hâter <strong>la</strong> parution <strong>de</strong><br />

ces arrêtés, <strong>de</strong>s nouvelles instructions seront<br />

adressées aux préfets dès <strong>la</strong>*>publicalion <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

loi modifiant l'ordonnance précitée.<br />

1563. — M. Wal<strong>de</strong>ck Rochet expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture qu'un très grand<br />

nombre <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés agricoles ne peuvent bénéficier<br />

<strong>de</strong>s allocations maternité soit parce<br />

que leur employeur ne les a pas fait immatriculer<br />

aux assurances sociales, soit parce<br />

qu'il n'a pas payé en temps voulu les cotisations<br />

requises; que les sa<strong>la</strong>riés pourraient<br />

évi<strong>de</strong>mment recevoir les prestations<br />

prévues au titre <strong>de</strong> l'article 21 (§ 5) du décret<br />

du 28 octobre 1935, si leur employeur,<br />

tout au moins dans le <strong>de</strong>uxième cas, établissait<br />

un'certificat <strong>de</strong> précompte, mais que<br />

celui-ci s'en gar<strong>de</strong> bien, d'abord parce que,<br />

dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, il n'y a pas eu<br />

<strong>de</strong> précompte, et puis parce que, s'il l'établissait,<br />

il <strong>de</strong>vrait rembourser à <strong>la</strong>, caisse<br />

d'assurance, en pvus <strong>de</strong>s cotisations, une<br />

grosse partie <strong>de</strong>s prestations versées au sa<strong>la</strong>rié;<br />

qu'il ne reste donc au sa<strong>la</strong>rié que<br />

<strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> l'employeur en responsabilité<br />

civile dans les conditions <strong>de</strong> droit commun,<br />

ce qui pratiquement n'est jamais avantageux<br />

pour le sa<strong>la</strong>rié, et ce qui, le plus<br />

souvent, le réduirait au chômage.; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si, pour assurer d'une manière efficace<br />

<strong>la</strong> sécurité du sa<strong>la</strong>rié, en cas <strong>de</strong> nonimmatricu<strong>la</strong>tion<br />

du sa<strong>la</strong>rié à <strong>la</strong> date <strong>de</strong> l'ouverture<br />

du risque, ne <strong>de</strong>vrait pas suffire<br />

une attestation certifiée exacte par le maire<br />

spécifiant que, <strong>de</strong> telle date à telle date,<br />

il se trouvait àu service <strong>de</strong> tel employeur;<br />

et ajoute qu'au vu <strong>de</strong> ce certificat <strong>la</strong> caisse<br />

d'assurances <strong>de</strong>vrait servir les ^prestations régulièrement<br />

prévues. (Question du 19 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — Lorsque l'employeur ne peut<br />

attester qu'il a régulièrement opéré le précompte<br />

ou s'il se ' refuse à délivrer cette<br />

attestation, il tombe sous le coup <strong>de</strong>s peines<br />

prévues par l'article 4 (§ 3) du décret-loi du<br />

28 octobre 1935 comme ne s'étant pas conformé<br />

aux prescriptions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi. Il apparaît<br />

toutefois que les dispositions actuellement<br />

en vigueur gagneraient à être assouplies et<br />

qu'il convient <strong>de</strong> renforcer les mesures <strong>de</strong><br />

protection sociale du sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong> bonne foi;<br />

aussi bien, <strong>la</strong> question posée par l'honorable<br />

parlementaire retient-elle l'attention du ministère<br />

<strong>de</strong> l'agriculture et fera l'objet d'un<br />

examen tout particulier • à l'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

réforme actuellement en cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis*<br />

<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s assurances soc4aIes\ agricoles.<br />

1678. — M. Joseph De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il ne serait<br />

pas possible <strong>de</strong> remettre ajix agriculteurs <strong>de</strong><br />

Savoie, dont le cheptel a été pillé par les<br />

Allemands, <strong>de</strong>s vaches que le Gouvernement<br />

ferait venir <strong>de</strong> Suisse. (Question du 22 mars<br />

1946.)<br />

lre réponse. — L'importation <strong>de</strong> vaches<br />

<strong>la</strong>itières en provenance <strong>de</strong> Suisse est subordonnée<br />

à nos disponibilités en <strong>de</strong>vises. Une<br />

opération, d'ailleurs strictement limitée en<br />

nombre, est actuellement en voie <strong>de</strong> réalisation,-<br />

et les besoins <strong>de</strong>s agriculteurs <strong>de</strong><br />

Savoie sont portés à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> l'organisme<br />

importateur. La possibilité d'importer<br />

un nouveau contingent sera examinée<br />

lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> conclusion d'un prochain accord,<br />

mais il importe <strong>de</strong> signaler que le prix <strong>de</strong><br />

revient <strong>de</strong>s animaux sera très élevé du fait<br />

<strong>de</strong>s mesures d'alignement monétaire.<br />

2 e réponse. — En application <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

n 45-873 du 24 avril 1945 re<strong>la</strong>tive à<br />

l'acquisition par le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction<br />

et <strong>de</strong> l'urbanisme et à <strong>la</strong> rétrocession<br />

<strong>de</strong>s éléments essentiels du capital d'exploitation<br />

<strong>de</strong>s agriculteurs éprouvés par faits <strong>de</strong><br />

guerre ou par faits résultant <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong><br />

guerre, que <strong>de</strong>s articles 19 à 23 <strong>de</strong> l'ordonnatice<br />

n° 45-2063 du 8 septembre 1945 re<strong>la</strong>tive<br />

à <strong>la</strong> reconstitution <strong>de</strong>s exploitations agricoles<br />

et artisanales rurales, le ministère <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme est autorisé<br />

à acquérir et à rétrocé<strong>de</strong>r aux agri<br />

culteurs exploitant dans les communes dont<br />

<strong>la</strong> liste sera fixée incessamment par arrêté<br />

concerté <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstruction<br />

et <strong>de</strong> l'urbanisme, <strong>de</strong>s finances et <strong>de</strong> l'agriculture,<br />

les éléments du capital d'exploitation<br />

indispensables à <strong>la</strong> reprise <strong>de</strong> l'activité<br />

agricole. Certaines communets <strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoie<br />

sont comprises dans cette liste. Il appartient<br />

aux services départementaux intéressés <strong>de</strong><br />

faire connaître, en application <strong>de</strong> <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire<br />

0 10-D. R. A. du 23 novembre 1945,<br />

s'il y a lieu d'appliquer à leur département<br />

les dispositions dont il s'agit et, dans l'affirmative,<br />

<strong>de</strong> chiffrer les besoins <strong>de</strong>s communes<br />

en cause et le programme <strong>de</strong>s achats envisagés.<br />

Les services départementaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Savoie<br />

n'ont pas encore fourni les indications<br />

<strong>de</strong>mandées a. ce sujet.<br />

1706. — M. Paul Bacon expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'agriculture que les cinq cents<br />

maraîchers qui entourent <strong>la</strong> capitale dane le<br />

département <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, éprouvent les pto<br />

gran<strong>de</strong>s difficultés à trouver du fumier en<br />

raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse croissante du nombre


«d'animaux élevés SUT le territoire <strong>de</strong> ce déparlement;<br />

qu


ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE<br />

1832. — M. pierre Chevallier signale à M.<br />

9e ministre du l'agriculture qu'un grand nomère<br />

-<strong>de</strong> cultivateurs du département du Loiret<br />

ont exprimé le désir que les tracteur* et<br />

Instruments agricoles ne soient attribués<br />

«qu'après l'avis du prési<strong>de</strong>nt du syndicat communal<br />

et ce<strong>la</strong> en vue d'éviter les attributions<br />

inutiles ou <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> <strong>la</strong>veur; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si satisfaction pourra être donnée à<br />

çes cultivateurs. (Question du 1 er avril 1946.)<br />

Réponse. — Les répartitions <strong>de</strong>s tracteurs<br />

et <strong>de</strong>s machines agricoles sont effectuées sur<br />

le p<strong>la</strong>n local par l'office agricole départemental<br />

qui groupe <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong> l'administration<br />

et <strong>de</strong>s agriculteurs. Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>s intéressés' sont examinées par cet organisme<br />

en tenant compte <strong>de</strong> l'avis du représentant<br />

local (prési<strong>de</strong>nt du syndicat ou<br />

inaire) qui doit obligatoirement figurer sur les<br />

imprimés <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> machines agricoles<br />

«et <strong>de</strong> tracteurs.<br />

1856 — M. Jaseph De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il n'estime<br />

pas qu'il y aurait lieu d'accor<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> femme<br />

d'un agriculteur, mère <strong>de</strong> famille, l'in<strong>de</strong>mnité<br />

<strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire unique dont bénéficie <strong>la</strong> femme<br />

d'un ouvrier. (Question du 2 avril 1946.) s<br />

1855. — M. Pierre Chevallier signale à M. le<br />

Ministre <strong>de</strong> l'agriculture que, dans <strong>la</strong> partio<br />

Nord-Ouest du département du Loiret, <strong>la</strong> quantité<br />

absolument infime <strong>de</strong> chlorure <strong>de</strong> chaux,<br />

qui a été distribuée aux agriculteurs entraîne<br />

<strong>de</strong>s désordres graves parmi le cheptel<br />

et occasionne parmi le bétail <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies<br />

nombreuses dues en gran<strong>de</strong> partie à <strong>la</strong> décalcification<br />

<strong>de</strong>s os; et insiste sur <strong>la</strong> nécessité<br />

urgente qu'il y aurait à attribuer, par priorité,<br />

à cette région, les bons supplémentaires<br />

d'attribution <strong>de</strong> chlorure. (Question du 2 avril<br />

1946.)<br />

Réponse. — Le chlorure <strong>de</strong> chaux n'a pratiquement<br />

pas ,d'apipIicalion en agriculture. S'il<br />

s'agit plus exactement <strong>de</strong> chaux agricole, <strong>la</strong><br />

vente n'en est pas contingentée et ce produit<br />

ne donne donc lieu à aucune répartition<br />

officielle. Le ministère <strong>de</strong> l'agriculture s'emploie<br />

à obtenir un relèvement <strong>de</strong>- <strong>la</strong> dotation<br />

en charbon <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> chaux, en rapport<br />

avec l'importance <strong>de</strong>s chaînages à eftectuer.<br />

Réponse. — Les <strong>de</strong>ux principales conditions<br />

auxquelles il faut satisfaire, dans <strong>la</strong> réglementation<br />

actuelle, pour bénéficier <strong>de</strong> l'allocation<br />

<strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire unique, sont les suivantes:<br />

1° le chef <strong>de</strong> famille doit être sa<strong>la</strong>rié; 2° <strong>la</strong><br />

famille du sa<strong>la</strong>rié ne doit bénéficier que <strong>de</strong>s<br />

gains d'une seule personne. Il est toutefois<br />

étudié actuellement un assouplissement <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

légis<strong>la</strong>tion sur ce point, <strong>de</strong> telle sorte que les<br />

familles d'exploitants ou d'artisans ruraux<br />

pourraient alors, sous certaines conditions à<br />

définir, bénéficier <strong>de</strong> l'allocation dite <strong>de</strong> « sa<strong>la</strong>ire<br />

unique ». Quoiqu'il en soit, l'importance<br />

<strong>de</strong>s dépenses envisagées et les difficultés <strong>de</strong><br />

financement qui en résultent exigent l'étu<strong>de</strong><br />

approfondie <strong>de</strong> cette question.<br />

1857 — M. Joseph De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> â<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'agriculture s'il n'estime<br />

pas qu'il y aurait lieu <strong>de</strong> supprimer les dispositions<br />

légis<strong>la</strong>tives interdisant certains p<strong>la</strong>nts<br />

<strong>de</strong> vigne, alors qu'il s'agit <strong>de</strong> terrains réfractaires<br />

à d'autres p<strong>la</strong>nts. [Question du 2 avril<br />

1946.)<br />

Reponse. — Les dispositions légis<strong>la</strong>tives en<br />

vigueur ayant pour oh]et <strong>la</strong> défense da <strong>la</strong><br />

qualité, il ne peut être question <strong>de</strong>


Réponse. —^ Cette question a fait récemment<br />

l'objet d'une intervention pressante <strong>de</strong><br />

f administration <strong>4e</strong> l'agriculture auprès <strong>de</strong>s<br />

éilMrents comptoirs <strong>4e</strong> vente, afin que soit<br />

strictement observé l'équilibrée <strong>de</strong>s Jwraisons<br />

4'engfais respectivement <strong>de</strong>stinées aux<br />

coopératives et aux négociants d'après leCC, en date du 1 mars<br />

1946 du ministère <strong>de</strong>s anciens combattants<br />

et <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre ; 3° les marchandises<br />

proviennent du stockage <strong>de</strong> l'ex-mmistère<br />

<strong>de</strong>s prisonniers, déportés et réfugiés dont<br />

<strong>la</strong> gestion. îatts, l'objet d'une élu<strong>de</strong> par <strong>la</strong><br />

'Commission d'.eaqaête parlementaire. Dès <strong>la</strong>constitution<br />

du minisitère <strong>de</strong>s anciens combattants<br />

et <strong>de</strong>s victimes <strong>4e</strong> <strong>la</strong> guerre, une politique<br />

<strong>de</strong> résorption énergique <strong>de</strong>s stocks a été<br />

menée <strong>de</strong> façon à répartir à tous les ayants<br />

4roit ces marchandises; C'est ainsi que fin<br />

mars les expéditions s'élevaient journellement<br />

ù. <strong>la</strong> ca<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> 220 tonnes.<br />

1711. — M. Ahe\ Ressac <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. îe<br />

ministre <strong>de</strong>s anciens combattants et <strong>de</strong>s victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre quelle est <strong>la</strong> procédure à<br />

suivre pour obtenir le remboursement <strong>de</strong>s<br />

sommes d'argent en possession <strong>de</strong>s déportés<br />

morts en camp <strong>de</strong> concentration, lorsqu'il<br />

peut être établi un certificat <strong>de</strong> <strong>la</strong> possession<br />

<strong>de</strong> cette somme par <strong>de</strong>ux témoins ocu<strong>la</strong>ires.<br />

(Question du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'office <strong>de</strong>s biens et intérêts<br />

privés fait actuellement l'inventaire <strong>de</strong>s<br />

créances <strong>de</strong> <strong>la</strong> France sur l'Allemagne. Les<br />

ayants 4roit doivent adresser les dossiers à<br />

l'office <strong>de</strong>s biens et intérêts privés., 146, avenue<br />

Ma<strong>la</strong>kofi, à Paris (14®), pour enregistrement<br />

au litre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes alleman<strong>de</strong>s..<br />

1712. — M. Ab£l Be&sac <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s ancien® combattants «t <strong>de</strong>s victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre si une distinction pourrait<br />

être établie entre les jeunes S. T. O. et<br />

les déportés du travail râflés en France et<br />

emmenés <strong>de</strong> force en Allemagne ; ce<strong>la</strong>, en<br />

vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> réhabilitation <strong>de</strong> cette catégorie <strong>4e</strong><br />

déportés. (Question du 26 mars 1946.)<br />

Réponse.. — Les déportés transférés en Allemagne<br />

li <strong>la</strong> suite d'une xAfte ont <strong>la</strong> qualité<br />

<strong>de</strong> déporté politique dans tous les cas où ils •<br />

ont été internés par les Allemands dans <strong>de</strong>s<br />

camps <strong>de</strong> déportés politiques ou dans <strong>de</strong>s<br />

prisons, en raison <strong>de</strong> leur attitu<strong>de</strong> cimatique<br />

en Allemagne ou <strong>de</strong> leurs actes dans <strong>la</strong><br />

'•ésisiance.<br />

1767. — M. le colonel Félix <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, quelles mesures il compte<br />

prendre, et dans quels dé<strong>la</strong>is, pour permettre<br />

-aux parents <strong>de</strong>s combattants <strong>de</strong>s F. F. I.<br />

tombés en terre étrangère: 1® <strong>de</strong> se rendre<br />

sûr <strong>la</strong> tombe <strong>de</strong> leurs disparus; 2° d'obtenir<br />

le rapatriement <strong>de</strong> leurs dépouilles. {Question<br />

du 28 mars 1946.)<br />

^<br />

Réponse. — 1° aux termes d'ufte circu<strong>la</strong>ire<br />

du 5 février 1$46, les visites <strong>de</strong> tombes dont<br />

on connaît l'emp<strong>la</strong>cement avec certitu<strong>de</strong> sont<br />

autorisées dans <strong>la</strong> zone française d'occupation:<br />

néanmoins, en raison <strong>de</strong>s difficultés actuelles<br />

<strong>de</strong> pénétration, <strong>de</strong> transport, <strong>de</strong> logement,<br />

<strong>de</strong> nourriture, <strong>de</strong> change, il n'est pas<br />

possible d'envisager encore d r une façon méthodique<br />

les voyages <strong>de</strong>s familles. Cette §uestion<br />

est II l'étu<strong>de</strong> et recevra une solution dès*<br />

que les circonstances le permettront; 2° en;i<br />

raison <strong>de</strong> pénurie <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> transports,,<br />

du manque <strong>de</strong> matières premières et <strong>de</strong> produits<br />

<strong>de</strong> désinfection, <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong>s corps<br />

aux familles ne peut être actuellement envi-*<br />

sasrée. Cet important problème est à l'étu<strong>de</strong>^<br />

et "sa solution est recherchée avec le concours*<br />

<strong>de</strong>s ' divers départements ministériels inté-3<br />

ressés.<br />

1768. — m. ^eaulWléd'ScIfi <strong>de</strong>man<strong>de</strong> àWU<br />

mîasJstre «les anciens «smlsattants et victimes 1<br />

cte ia guerre si ses circu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s 12 avrili<br />

et 7 juin 1945 mettent opposition • à l'application<br />

<strong>de</strong>s lois <strong>de</strong>s 12 juillet 1873 et M mars!<br />

1919 accordant <strong>la</strong> gratuité inMgrale <strong>de</strong>s cures<br />

thermales aux .anciens combattants réformés:<br />

n° 1 qui sollicitent le bénéfice <strong>de</strong> ces dispo*<br />

sitions légales. {Question dm 28 murs 19É6.)<br />

Réponse. - La pratique <strong>de</strong>s cures tîie*rma><br />

!es nécessitées pou> le traitement <strong>de</strong>s complications<br />

<strong>de</strong>s infirmités ayant ouvert droit<br />

a pension aq titre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi 4u 31 mars 1919,<br />

s'exerce dans le cadre <strong>de</strong>is dispositions <strong>de</strong> M<br />

loi du 12 juillet 1873, le ministère <strong>de</strong>s an^<br />

ciens combattants et victimes ,<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre;<br />

intervenant poiur assurer <strong>la</strong> gratuité en l'émboursant<br />

au ministèrs <strong>de</strong>s aimées, service 4a;<br />

santé militaire, les dépenses 4'hospi<strong>la</strong>îisa1ion.<br />

<strong>de</strong> cure et <strong>4e</strong> dép<strong>la</strong>cement. Ce service apmii<br />

été mis dans l'impossibilité, dm fait <strong>de</strong>s -circonstances<br />

nées <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre, 4'organi?er <strong>4e</strong>s


hôpitaux thermaux, un régime provisoire a<br />

.été institué pour remédier à cette situation<br />

qui a permis dès 1942, à un certain nombre<br />

<strong>de</strong> pensionnés <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong> cures thermales.<br />

C'est ce régime qu'a prorogé, pour<br />

1945, <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire 1454/ S. M. G. du 12 avril<br />

1945, complétée par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire 2325/S/M. G.<br />

du 7 juin <strong>de</strong> <strong>la</strong> môme année. .En ce qui concerne<br />

l'année 19i6, <strong>la</strong> réouverture d'un certain<br />

nombre d'hôpitaux militaires thermiux a<br />

permis déjà <strong>de</strong> revenir au régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong><br />

d.873 dans les stations thermales où sont situés<br />

ces hôpitaux; ce régime coexistant d'ailleurs<br />

avec le système provisoire mis en vigueur<br />

en 4942 dans toutes les autres stations.<br />

Le retour complet au régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1873<br />

sera effectué dès que Le ministère <strong>de</strong>s armées<br />

aura pu rouvrir tous ses hôpitaux.<br />

1769. — M. Jean Vuil<strong>la</strong>ume expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> Sa guerre qu'en ce qui concerne les emplois<br />

réservés, les c<strong>la</strong>ssements, obtenus en<br />

1939 et parus au Journal officiel <strong>de</strong> cette époque,<br />

constituant l'ouverture d'un droit, à<br />

l'exercice duquel ^oppose l'ordonnance vichyssoise<br />

du 15 octobre 1940; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si, faute d'emplois, cette ordonnance ne peut<br />

être rapportée pour ouvrir droit à <strong>de</strong> nouveaux<br />

c<strong>la</strong>ssements et si <strong>la</strong> nomination <strong>de</strong>s<br />

candidats c<strong>la</strong>ssés antérieurement à <strong>la</strong> dite ordonnance,<br />

ne paraît pas relever <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice<br />

<strong>la</strong> plus élémentaire. (Question du 28 mars<br />

(1946.)<br />

Réponse. — La date d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

sur les emplois réservés est arri-.<br />

vée à expiration le 31 décembre 1939. Des dispositions<br />

nouvelles concernant le recrutement<br />

au titre <strong>de</strong>s emplois réservés Asont actuellement<br />

à l'étu<strong>de</strong> et le ministre <strong>de</strong>s anciens<br />

combattants et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre far a<br />

tous ses efforts pour que <strong>de</strong>s mesures particulières<br />

concernant les candidats inscrits sîir<br />

les listes <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement publiées dans le courant<br />

<strong>de</strong> l'année 1939, soient insérées dans le<br />

texte en préparation.<br />

1801. — Mme Marie Oyon <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> s ancïsns combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> -guerre s'il envisage <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>riser <strong>la</strong><br />

situation <strong>de</strong>s veuves <strong>de</strong> guerre, employées à<br />

titre d'auxiliaires dans les administrations et<br />

qui jjaéritent sans discussion leur titu<strong>la</strong>risation;<br />

rappelle que <strong>de</strong> récents décrets pris<br />

dans les différents ministères prévoient les<br />

titu<strong>la</strong>risations suivant l'ancienneté <strong>de</strong>s services<br />

et que, pour le licenciement <strong>de</strong>s auxiliaires<br />

dans les postes, télégraphes et téléphones,<br />

par exemple, les' veuves <strong>de</strong> guerre<br />

bénéficient d'une bonification <strong>de</strong> 120 point®<br />

ce qui correspond à une ancienneté <strong>de</strong> dix<br />

ans (à raison d'un point par mois) ; qu'il<br />

serait logique et humain <strong>de</strong> tenir compte<br />

<strong>de</strong> cette même bonification pour l'obtention<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> titu<strong>la</strong>risation, juste compensation du<br />

préjudice moral et matériel subi par/les veuves<br />

<strong>de</strong> guerre; et ajoute que cette mesure<br />

amènerait <strong>la</strong> reconduction du décret, a.brogé<br />

le 31 décembre 1939, et accordant- <strong>de</strong>s emplois<br />

réisrvés aux victimes<br />

{Question du 29 mars 1946.)<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre!.<br />

Réponse. — La titu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s auxiliaires<br />

temporaires <strong>de</strong> l'Etat -est une question d'ordre<br />

gouvernemental, qui nécessite l'intervention<br />

<strong>de</strong> dispositions légis<strong>la</strong>tives intéressant<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s administrations <strong>de</strong> l'Etat. La<br />

<strong>de</strong>rnière mesure <strong>de</strong> l'espèce est l'ordonnance<br />

du 22 » mai 1945 qui s'applique aux veuv?,s<br />

<strong>de</strong> guerre au -même titre qu'aux autres agents<br />

et qui prévoit <strong>de</strong>s conditions minima d'âge<br />

et d'ancienneté <strong>de</strong> services égales pour tous.<br />

Un projet <strong>de</strong> loi réservant <strong>de</strong>s 'emplois à<br />

certaines catégories d'anciens militaires et<br />

victimes <strong>de</strong> guerre à recueilli l'agrément <strong>de</strong>s<br />

ministères intéressés et a été soumis à l'avis<br />

du conseil d'Etat. Il est actuellement examiné<br />

par le vice-prési<strong>de</strong>nt du conseil chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique.<br />

1802. — M. Maurice;Rabier expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s anciens combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre qu'une mission médico-sociale<br />

organisée par son département doit parcourir<br />

l'Afrique du Nord pour visiter les prisonniers<br />

<strong>de</strong> guerre, anciens combattants et victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre; que cette mission est<br />

composée <strong>de</strong> cinq colonnes mobiles (Maroc,<br />

Gran, Alger, Constarïtine, Tunisie), comprenant-chacune<br />

cinq camions transportant du<br />

matériel médical, <strong>de</strong> <strong>la</strong> friperie, <strong>de</strong>s colis <strong>de</strong><br />

vivres et également le personnel affecté à<br />

<strong>la</strong> colonne; que, sur les cinq colonnes mobiles,<br />

quatre • fonctionnent <strong>de</strong>puis un mois<br />

et même plus, celles du Maroc, d'Alger, <strong>de</strong><br />

Cous tontine et <strong>de</strong> Tunisie; que <strong>la</strong> . colonne<br />

d'Oran, dont le personnel et le matériel sont<br />

à pi.ed-d'œuvre doipuis le 22 décembre 1945,<br />

n'a pas encore réussi à démarrer, faute <strong>de</strong><br />

mé<strong>de</strong>cins; que <strong>la</strong> désignation <strong>de</strong> ces mé<strong>de</strong>cins<br />

incombe air corps militaire <strong>de</strong> rapatriement<br />

<strong>de</strong> Paris; que, malgré les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

réitérées du çhef <strong>de</strong> "<strong>la</strong> M. F. R., il n'a pas<br />

été possible, à ce jour, d'obtenir les trois<br />

mé<strong>de</strong>cins nécessaires au fonctionnement d


ARMEES<br />

1020. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées par quelle méprise les<br />

iréfractaires ayant pris effectivement le maquis<br />

©ont licenciés <strong>de</strong>s hôpitaux <strong>de</strong> l'armée avant<br />

H s et les<br />

zr T-<br />

prisonniers. (Question du<br />

19 février 1946.)<br />

Réponse. — Les conditions du licenciement<br />

du personnel 'ont été fixées par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire<br />

no 010 DP/PC-2 du 23 octobre 1944. Ce titre<br />

•a <strong>la</strong>it l'objet <strong>de</strong> trois modificatifs. Le<br />

<strong>de</strong>uxième modificatif en date du 16 novembre<br />

1945 règle le sort <strong>de</strong>s prisonniers <strong>de</strong><br />

guerre <strong>de</strong>s déportés, en les rangeant dans<br />

<strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong>s personnels non licenciables<br />

(mesure .<strong>de</strong> faveur prise en accord avec les<br />

organisations syndicats). Le troisième modificatif<br />

en date du 20 mars 1946 règle celui<br />

<strong>de</strong>s personnels partis en Allemagne au titre<br />

«u T. 0. en les rangeant dans <strong>la</strong> catégorie<br />

<strong>de</strong>s personnels licenciables. Quant a-ux réf-ractares<br />

au S T. 0. ayant pris le maquis ils<br />

ava ntages suivants: 1° éVenlis<br />

p<br />

^ÏA!?*'<br />

e 1 - uven . t ê lTQ ran^s parmi les<br />

personnels non licenciables ; 2° en tout état<br />

<strong>de</strong> cause, s'ils sont licenciables, ils le seront,<br />

à, ancienneté égale, après le personnel part<br />

en Allemagne au titre du S. T. 0. Si leur<br />

i 1^^ joindre, ils bénéficient <strong>de</strong><br />

majorations.d'ancienneté dans certaines con-<br />

§précisées par le troisième modificatif,<br />

à savoir: a) s'ils ont été détenus ou internés<br />

S S® 3^' notamment pendant une pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> ;ix mois; b) s'ils ont rejoint les F F I.<br />

F /< C r<br />

ou > à défaut,-accompli'<strong>de</strong>s<br />

actes • <strong>de</strong> résistance, ou prété un concours<br />

dp re f4^pff S o° n , ne1^ ^îstanceauxferme!<br />

<strong>de</strong> 1 article 2 <strong>de</strong> l'ordonnance n® 45-3->2 du<br />

y lieu d6<br />

. ? noter que l'ensemble<br />

<strong>de</strong>s dispositions en cause concernant<br />

le licenciement a été arrêté en accord avec<br />

les organisations syndicales.<br />

C,au f e<br />

m?£SLr,. M ' ^vot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées: 1° si les années <strong>de</strong><br />

service d'un fonctionnaire intégré dans l'armée<br />

active entreront en ligne <strong>de</strong> coniDte<br />

pour le calcul <strong>de</strong> son ancienneté en vue <strong>de</strong> son<br />

avancement dans l'armée; 2° si ces mfcneS<br />

fnSt es i <strong>de</strong> ' 5e ï vice cumuleront ou seront prises<br />

intégralemen en considération pour le ca eu!<br />

^n^FJ*'?*?* 1 0 ?<br />

militaire;<br />

3° quelles sont les formalités à accomplir<br />

le cas échéant, pour faire vali<strong>de</strong>r dans î'arîfâ?«°ic<br />

aux ? eux titres <strong>de</strong>ssus, cette an-<br />

Requise dans l'administration.. (Owes<br />

Uon du 19 février 1946.)<br />

~~ l° L ï es années <strong>de</strong> service d'un<br />

fonctionnaire intégré dans l'armée active<br />

n entrent point en ligne <strong>de</strong> compte pour lo<br />

calcul <strong>de</strong> son ancienneté en vue <strong>de</strong> son<br />

avancement dans l'armée; seul, le temDs<br />

passé dans le gra<strong>de</strong> militaire compte MUT<br />

îf^fwSS*<br />

14 avril 18312 sur<br />

, ftU l'avancement<br />

v gPa<strong>de</strong> su P éri dans<br />

' eur l'armée)<br />

(loi du<br />

:<br />

i môm ? s années <strong>de</strong> service sont prises<br />

intégralement en considération par le calcul<br />

Vlî2 rie SÎ 2 e ¥ F.nsion <strong>de</strong> retraite militaire<br />

iM- <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 avril 1924) ; toutefois,<br />

il no saurait y avoir cumul en ce<br />

•sens que <strong>la</strong> même pério<strong>de</strong> ne peut être comptée<br />

à <strong>la</strong> fois comme services militaire* et<br />

7 iC '- e 5 civ î ls; 30 le fonctionnaire<br />

gr<br />

l<br />

ilil* i<br />

arm e'e active <strong>de</strong>vra faire<br />

joindre a son dossier militaire un relevé <strong>de</strong><br />

ses services civils antérieurs, certifié par son<br />

6<br />

S administration ; le fonctionnaire<br />

fnf l f, 1Te accomplir <strong>la</strong> même formallté<br />

dans lo dé<strong>la</strong>i d'un an à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

date <strong>de</strong> son intégration dans l'armée.<br />

-J 1 ? 9 ;-<br />

Jac «* u es Grésa signale à M. le<br />

«wnist r e <strong>de</strong>s armées l'émotion soulevée par<br />

aes conditions <strong>de</strong> démobilisation <strong>de</strong>s officiers<br />

et sous-officiers <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> l'air servant<br />

en.snuation d'activité par contrat <strong>de</strong> trois<br />

^1i<br />

1 -î?? 0u x ve<strong>la</strong>bl ® et „ eCté {QUeStl0n<br />

-<br />

Réponse. — lo La décision <strong>de</strong> démobiliser<br />

a <strong>la</strong> date du 1er mars 1946, les officiers <strong>de</strong><br />

l armée <strong>de</strong> l'air servant sous contrat <strong>de</strong> trois<br />

mois renouve<strong>la</strong>ble en application <strong>de</strong> l'instruction<br />

no 4.093/1/0-E. M. G. A. du 7 juillet<br />

P nse P a,r le ministre <strong>de</strong>s armées<br />

l&O-l/O E. M. G. A. du 22 février<br />

I9i6). Cette décision n'intéressa que les officiers<br />

servant sous contrat <strong>de</strong> trois mois et<br />

non les sous-officiers. Il y a lieu <strong>de</strong> noter<br />

que ces officiers n'ignoraient pas qu'ils seraient<br />

démobilisés; en effet, <strong>la</strong> D M.<br />

326/E. iM. G. A. 1-0 du 17 janvier 1946 précisait<br />

que les contrats qui leur avaient été<br />

accor<strong>de</strong>s seraient dénonces à une date aussi<br />

^approchée que possible. Cette décision <strong>de</strong><br />

démobiliser les intéressés à <strong>la</strong> date du<br />

1 er mars 1946 a été justifiée par <strong>la</strong> nécessité<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> compression urgente <strong>de</strong>s effectifs. Une<br />

prochaine décision réglera le payement <strong>de</strong>s<br />

soldés dues aux intéressés selon les c<strong>la</strong>uses<br />

prévues dans leiur contrat.<br />

1184 — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées comment se concilie l'ar-<br />

Têté du 6 août 1945 (Journal officiel du 1 er septembre<br />

1945) portant fixation <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités<br />

dues aux propriétaires <strong>de</strong> voitures réquisitionnées<br />

avec « les instructions en vigueur », aux<br />

termes <strong>de</strong>squelles les services <strong>de</strong> l'intendance'<br />

préten<strong>de</strong>nt ne verser aucune in<strong>de</strong>mnité aux<br />

propriétaires ayant recouvré leur voiture, quel<br />

que soit d'ailleurs, l'état d'usure ou <strong>de</strong> dégradation<br />

du véhicule. (Question du 23 février<br />

1946.) '<br />

2* réponse. — L'arrêté du 6 août 1945 prévoit<br />

que, seules, les réquisitions temporaires<br />

ouvrent droit aux in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> privation <strong>de</strong><br />

jouissance. Sont considérés comme requis<br />

temporaires, les véhicules utilisés pendant une<br />

très courte pério<strong>de</strong> (quelques semaines au<br />

plus) à l'issue <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle ils sont rendus <strong>de</strong><br />

droit à leur propriétaire. Dans tous les autres<br />

cas, les véhicules sont <strong>de</strong>venus, par le<br />

jeu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réquisition, <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> l'Etat.<br />

Le prestataire reçoit alors le prix du bien<br />

calculé au jour <strong>de</strong> <strong>la</strong> réquisition ou-, peut<br />

obtenir, s'il le désire, <strong>la</strong> restitution du véhicule<br />

dans l'état où il se trouve. Dans ce cas,<br />

aucune in<strong>de</strong>mnité n'est due, car l'Etat n'oblige<br />

pas le prestataire à reprendre sa voiture<br />

en compensation <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité qu'il<br />

pourrait recevoir.<br />

1254. -- M. Raymond Cou<strong>de</strong>r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées s'il dispose <strong>de</strong> matériel<br />

<strong>de</strong> campement tel qu e tentes, marmites,<br />

sacs <strong>de</strong> couchage, gamelles, etc. récupérés<br />

en Allemagne, en quantité suffisante<br />

pour envisager <strong>de</strong>s attributions à diverses organisations<br />

<strong>de</strong> jeunesse comme <strong>la</strong> fédération<br />

du scoutisme français et, dans <strong>la</strong> négative,<br />

s'il ne croit pas possible <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mer <strong>de</strong>s services<br />

compétents <strong>la</strong> collecte systématique en<br />

Allemagne <strong>de</strong> ce genre <strong>de</strong> matériel. (Question<br />

du l e r mars 1946.)<br />

Réponse. — Les ressources éventuelles en<br />

zone alleman<strong>de</strong> sont administrées par les services<br />

économiques dépendant du ministère <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> production industrielle. Il appartient donc<br />

aux organisations <strong>de</strong> jeunesse <strong>de</strong> s'adresser<br />

directement à cet organisme. En ce qui concerne<br />

le ministère <strong>de</strong>s armées, les matériels<br />

<strong>de</strong> campement utilisables provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> r3-<br />

cupération ont été répartis, en totalité entra<br />

les régions <strong>de</strong> l'incorporation <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse 1946.<br />

1286. — M. Henri-Louis Grimaud <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées si un mé<strong>de</strong>cin lieu<br />

tenant d'activé, sorti <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> santé militaire<br />

en 1942, peut, par application do <strong>la</strong><br />

loi <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> novembre<br />

1945, quitter l'armée, et, dans <strong>la</strong> négative,<br />

s il peut, en remboursant les frais d'école,<br />

adresser immédiatement sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> -démission.<br />

ou s'il doit attendre le décret <strong>de</strong> cessation<br />

<strong>de</strong>s hostilités pour <strong>la</strong> présenter avec<br />

<strong>de</strong>s chances <strong>de</strong> succès. (Question du 5 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — La loi du 5 avril 1946 portant<br />

fixation du budget général (dépenses militaires)<br />

<strong>de</strong> l'exercice 1946 a fixé les conditions<br />

du dégagement <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong>s personnels mijutaires,<br />

D'après les indications contenues<br />

dans <strong>la</strong> 'question posée, il semble que l'intéressé:<br />

soit en position d'activité, ait moins<br />

<strong>de</strong> quinze ans <strong>de</strong> service. Dans ces conditions<br />

il est susceptible <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s dispositions<br />

prévues aux articles 6 et 11 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

précitée, savoir: lo sur sa « <strong>de</strong>man<strong>de</strong> agréée<br />

être rayé <strong>de</strong>s cadres actifs et recevoir,'penl<br />

idant un temps égal à <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> ses services<br />

actifs une sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> réforme égale aux <strong>de</strong>ux<br />

tiers du minimum <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension qui lui serait<br />

allouée s'il était admis à <strong>la</strong> retraite à titre<br />

d'ancienneté <strong>de</strong> service ». Cette sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> réforme<br />

sera calculée sur <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> afférente au<br />

gra<strong>de</strong> et à l'échelon détenus par l'intéressé au<br />

moment <strong>de</strong> sa radiation <strong>de</strong>s cadres (art. 8) ;<br />

2o percevoir, à compter <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> radiation<br />

<strong>de</strong>s cadres actifs, une sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> dégagement<br />

<strong>de</strong>s cadres égaler <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> nette métropolitaine<br />

afférente au gra<strong>de</strong> alors détenu,<br />

calculée sur les échelles en vigueur au moment<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> radiation et augmentée, l e cas<br />

échéant, <strong>de</strong>s allocations du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille<br />

et du supplément familial <strong>de</strong> sol<strong>de</strong> à l'exclusion<br />

<strong>de</strong> toutes autres alocations. Celte soldé<br />

<strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong>s cadres ne pourra se cumuler<br />

avec <strong>la</strong> sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> réforme. Dans le cas<br />

particulier <strong>de</strong> l'intéressé elle- sera perçue<br />

pendant un an. Il y a lieu <strong>de</strong> souligner que<br />

<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'intéressé doit être agréée<br />

1335. — M. Jacques Bardoux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> &<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées si les agents <strong>de</strong>s<br />

réseaux <strong>de</strong> renseignements, d'évasion ou<br />

d'action arrêtés par là Gestapo ou l'O. V R<br />

A. et qui ont pu s'éva<strong>de</strong>r, ont droit-à <strong>la</strong><br />

médaille <strong>de</strong>s évadés; et, dans l'affirmative,<br />

quelles formalités ils doivent remplir pour<br />

pouvoir,régulièrement <strong>la</strong> porter. (Question du<br />

7 mars 1946.)<br />

Réponse. — lo Rien ne s'oppose a priori S<br />

ce que les agents <strong>de</strong>s, réseaux <strong>de</strong> renseignement,<br />

d'évasion ou d'action qui, arrêtés se<br />

sont évadés, reçoivent <strong>la</strong> médaille <strong>de</strong>s évadés;<br />

2° Les formalités à remplir pour obtenir<br />

cette médaille sont celles prévues par l'ordonnance<br />

du 7 "janvier 1944 et <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire<br />

savoir: a) prouver l'évasion effective: soit<br />

d'un camp ou établissement gardé militairement<br />

par l'ennemi, soit d'un territoire ennemi;<br />

soit d'un territoire occupé ou contrôlé<br />

par l'ennemi avec franchissement c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stin<br />

et périlleux d'un front <strong>de</strong> guerre terrestre<br />

ou maritime, ou d'une ligne douanière<br />

étant entendu que les lignes <strong>de</strong> démarcation<br />

tracées en (France ne doivent pas être considérées<br />

à ce sujet comme <strong>de</strong>s lignes douanières;<br />

b\ prouver <strong>la</strong> participation, par <strong>la</strong><br />

suite, à <strong>la</strong> lutte contre les puissances <strong>de</strong><br />

l'axe, soit dans les rangs <strong>de</strong>s armées <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

libération, soit dans <strong>la</strong> résistance. La, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

d'attribution doit être adressée par<br />

<strong>la</strong> voie hiérarchique, au cabinet militaire du<br />

ministre <strong>de</strong>s armées, « bureau <strong>de</strong>s décorations<br />

». - • "<br />

1414. — M, Raymond Gernez rappelle $<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées que, par lettre en<br />

date du 28 janvier 1946, il lui a exposé <strong>la</strong><br />

situation d'une personne dont <strong>la</strong> voiture<br />

neuve Citroën, type 7 C, immatriculée 6720<br />

MD 6, a été prise ;par un groupe <strong>de</strong> F. F. 1.<br />

à Marman<strong>de</strong> (Lot-et-Garonne) ; que, par lettre<br />

du 18 novembre 1944, le chef <strong>de</strong> bataillon<br />

commandant <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> Marman<strong>de</strong> écrivait<br />

h l'intéressé que sa voiture, récupérée par<br />

l'annexe- du parc automobile départemental<br />

<strong>de</strong> Marman<strong>de</strong>, avait été dirigée ensuite sur<br />

le parc automobile départemental d'Agen;<br />

que, par lettre du 1 er décembre 1944, référence<br />

E. 1284/AU. le capitaine directeur <strong>de</strong><br />

ce <strong>de</strong>rnier parc affirmait qu'il ne possédait<br />

pas ce véhicule; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'est <strong>de</strong>venue<br />

<strong>la</strong> voiture en question et quand elle<br />

sera restituée .à son propriétaire dont les multiples<br />

réc<strong>la</strong>mations restent sans réponse,<br />

étant entendu par ailleurs que celui-ci préfère<br />

<strong>de</strong> beaucoup <strong>la</strong> restitution à l'in<strong>de</strong>mnité<br />

<strong>de</strong> réquisition qui est offerte, <strong>la</strong>quelle<br />

est nettement insuffisante pour l'achat d'irn<br />

autre véhicule nécessaire à l'exercice <strong>de</strong> sa<br />

profession, (Question du 12 mars 1946.)<br />

Réponse. — Pour pouvoir mener à bonne<br />

fin l'enquête nécessaire, il est <strong>de</strong>mandé a<br />

1 honorable parlementaire <strong>de</strong> bien vouloir<br />

prévenir le prestataire, d'adresser à <strong>la</strong> direction<br />

du matériel, 1, p<strong>la</strong>ce Saint-Thomas


d'Aquin, Paris, sous référence ÎI° 19904/<br />

DGM/X du 5 avril 1946, les renseignements<br />

suivants : a) nom et adresse .du prestataire ;<br />

b) lieu et date <strong>de</strong> réquisition <strong>de</strong> <strong>la</strong> voiture;<br />

a numéro du châssis, moteur et toutes autres<br />

indications permettant d'i<strong>de</strong>ntifier <strong>la</strong><br />

voiture Citroën 6720 MD6.<br />

1415. — M. Auguste Hugonnier attire l'attention<br />

<strong>de</strong> M, le ministre <strong>de</strong>s armées sur l


Réponse. — Aucun prisonnier <strong>de</strong> guerre<br />

n'est employé <strong>de</strong>puis le 13 mars 1946 à l'annexe<br />

du service <strong>de</strong>s subsistances <strong>de</strong> Ne vers.<br />

Le rec<strong>la</strong>ssement du personnel ci via non licenciahle<br />

en surnombre dans cet établissement<br />

a éèé réglé par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire ministérielle<br />

074;P.€.4 du 21 mars 1$j6. Cette circu<strong>la</strong>ire pré-<br />

. cise que les personnels titu<strong>la</strong>ires en surnombre<br />

non susceptibles d'être rec<strong>la</strong>ssés dans <strong>la</strong> localité<br />

doivent être invités k établir une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

en vue - <strong>de</strong> recevoir une nouvelle- affectation<br />

dans une autre localité.<br />

1713. — M. Pierre Métayer <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. I#<br />

ministre <strong>de</strong>s armées s'il île pourrait maintenir<br />

dans 'les cadres les officiers <strong>de</strong> réserve p<strong>la</strong>cés<br />

en situation d'activité qui .ont .été admis k<br />

l'école d'airtillerje <strong>de</strong> Fontainebleau ; et ajoute<br />

que- cette ecole <strong>de</strong>vait ouvrir le octobre<br />

1939, mais que <strong>la</strong>.déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> guerre empêcha<br />

les admissibles d'y entrer alors que<br />

leurs camara<strong>de</strong>s, admis à l'école <strong>de</strong> Poitiers,<br />

purent suivre les -cours dès le I e * septembre<br />

1939 et être titu<strong>la</strong>risés quatre mois après;<br />

qu il y a m une injustioe qui, étant donné le<br />

peu d'officiers intéressés (29) pourrait faciîSJÏÏ??<br />

1 ôtre ré: P aré ' e - (Question du 26 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — Les officiers <strong>de</strong> réserve en situation<br />

d'activité en 1939, rentrés <strong>de</strong> captivité<br />

en 1945, ayant <strong>de</strong> bril<strong>la</strong>nts titres <strong>de</strong> guerre et<br />

<strong>de</strong>-résistance dans les camps, et volontaires<br />

pour leur intégration dans l'armée active,<br />

feront 1 objet <strong>de</strong> propositions et seront maintenus<br />

ten activité jusqu'à ce que soit prise<br />

<strong>la</strong> décision concernant leur admission. (T. 0.<br />

286o, cab. mil. gue./P du 10 avr^i 1946.)<br />

^ 1714. — M. Pierre Dom injon rappelle à-M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées qu'il lui a déjlà préicé<strong>de</strong>mçaent<br />

signalé <strong>la</strong> situation dans <strong>la</strong>quelle se<br />

trouvent les agriculteurs du pays <strong>de</strong> Gex<br />

(Ain);, que ceux-ci, par suite <strong>de</strong> rétablissement<br />

sur <strong>la</strong> frontière franco-suisse d'une ligne<br />

<strong>de</strong> fils <strong>de</strong> fer barbelés qui coupe leurs champs<br />

et 'fermes et leurs chemins d'exploitation ne<br />

peuvent se livrer à une culture normale: et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1° s'il serait pbissible <strong>de</strong> supprimer<br />

cette barrière purement symbolique et<br />

inefficace et qui, par contre, gêne considérablement<br />

les cultures; 2° dams l'affirmative,<br />

si une décision dans ce sens pourra être prise<br />

très -rapi<strong>de</strong>ment avant que commence les travaux<br />

<strong>de</strong>s champs les plus importants. (Question<br />

du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — Il a été décidé que le réseau<br />

<strong>de</strong> fil <strong>de</strong> fer barbelé établi à <strong>la</strong> frontière<br />

franco-suisse dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Gex serait cédé<br />

gratuitement à chaque propriétaire pour <strong>la</strong><br />

partie traversant son terrain, k charge pour<br />

lui. d en effectuer l'enlèvement. Cette solution<br />

a <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s renseignements recueillis sur<br />

p<strong>la</strong>ce a obtenu l'agrément <strong>de</strong>s intéressés et<br />

leur donne une juste compensation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

erte <strong>de</strong> jouissance <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong>puis 1939.<br />

/<br />

~ M '<br />

Jea " Courtecuisse expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées que les fonctionnaires <strong>de</strong>s<br />

administrations <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre ont reçu, en mai<br />

i, » - 1 o^dre formel, sous peine <strong>de</strong> révocation<br />

d avoir à -rejoindre les dépôts <strong>de</strong> ces services<br />


2412 ' m m m m wmmmm é


Jitaire interarmes <strong>4e</strong>- Cherc-frall ; 2° pour quelle<br />

date sont prévues les nominations au gra<strong>de</strong><br />

da soua-lieu tenant concernant <strong>la</strong>s aspirants<br />

sorti& <strong>de</strong>- Hécole* militaire in tar armes- <strong>de</strong> ChercbôiL;,<br />

si trois années <strong>de</strong>, service et six<br />

mois 4a gra<strong>de</strong> da sous-officiers, donnent droit<br />

atm aspirants ci <strong>de</strong>ssus, promus-, d'activé, h<br />

un a- nomination du, gra<strong>de</strong> da-sous-lieutenant<br />

d'activé.- {Question. du> 12 avril, tJ46.)<br />

Réponse, — L L'application <strong>de</strong>- <strong>la</strong>- circu<strong>la</strong>ire<br />

mittîstérieilfe n° 8-203, en date du 12 décembre<br />

1945> concernant' les aspirants sortis <strong>de</strong>* l'école<br />

iatararmes dte-GJrerehelt ne* pourra avoir lieu<br />

avant plusieurs semaines. En effet; cette circu<strong>la</strong>ire<br />

concernant rétroactivement tous les<br />

anciens élèves <strong>de</strong>s* promotions d'élèves aspirants<br />

qui ont été formés dans lTesr centres <strong>de</strong><br />

Cherche!! et, <strong>de</strong> Mediouna-, il a foll'U opérer<br />

um recensement céné v al' <strong>de</strong> tous les militaires.<br />

dans les différentes directions- d'armes.<br />

II: et UI; Sous- réserve <strong>de</strong> l'accomplissement<br />

d'un stage <strong>de</strong> durée variable, les, intéressés<br />

seront nommés sous-lieutenants eh date <strong>de</strong><br />

leur sortie" <strong>de</strong> técole, s'ils' réunissaient à. ce<br />

mamenUIà. trois années <strong>de</strong> service, dont six<br />

mois- <strong>de</strong> gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-officier.. Ceux * qui<br />

avaient- ravins <strong>de</strong> trois- ans <strong>de</strong> service h Peur<br />

sertie <strong>de</strong> l'école, mais- possédaient* <strong>de</strong>s titres<br />

, <strong>de</strong> guerre seront nommés quand ils auront<br />

trois ans <strong>de</strong> service. L'attention, <strong>de</strong> l'honorable<br />

parlementaire est attirée sur le fait que<br />

<strong>la</strong> double condition imposée à ces jeunes gensdfa.veir<br />

\tMs: ans <strong>de</strong> service, dont six mois<br />

<strong>de</strong> gra<strong>de</strong> dë sctus-offîc'er n'autorise légalement<br />

qu'une nomination au gra<strong>de</strong> d'aspirant<br />

d'activé. Dans ces conditions, pour accé<strong>de</strong>r<br />

au- gra<strong>de</strong>- <strong>de</strong> sous-lieutenant d/àctive,, Tes- dispositions<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> G. Ml 8:08- ont besoin <strong>de</strong> s'appuyer<br />

sur une loi actuellement à' l'étu<strong>de</strong>.<br />

D'autre part; rapçlicalicn <strong>de</strong> <strong>la</strong> C. M'. n° 82309<br />

aurait pour conséquence <strong>la</strong> nomination <strong>de</strong><br />

six cents nouveaux sous-lieu tenants d'activé,<br />

alors; que les effectifs <strong>de</strong> l'armée en lieutenants-<br />

et %ous-Iieutenants sont <strong>la</strong>rgement excé<strong>de</strong>ntaires.<br />

Dfms ces conditions, il- est, possible<br />

que les- dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> G. M. n a 8208'<br />

ne- soient; pas appliquées comme il' avait été<br />

'prévu, initialement.<br />

20344 —- M. Paul TuSififft: expose à M. <strong>la</strong><br />

miftMra <strong>de</strong>s armâes- que pendant <strong>de</strong> nombreuses<br />

années- son administration a-''attribué<br />

par avancements <strong>de</strong> bois, ans au lieu dé<br />

<strong>de</strong>ux comme le prescrit l'article 7 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

du 1 er avril 1923, les bonifications et majorations<br />

pour services <strong>de</strong> guerre auxquelles pouvaient<br />

prétendre les ayants droit du personnel<br />

civil extérieur <strong>de</strong>* <strong>la</strong> guerre, mais que<br />

par décision n 77061 du. 28 mars 1945 qui<br />

bien que rendue dans- un cas d'espèce,<br />

forme néanmoins, par son caractère général,<br />

jurispru<strong>de</strong>nce en <strong>la</strong> matière, le conseil d'Etat<br />

a infirmé ce mo<strong>de</strong> d'attribution en décidant<br />

qu'e les bonifications et majpralions dont il<br />

s'agit doivent- être attribuées par fractions<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans au lieu <strong>de</strong> trois; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

quelles mesures il compte prendre<br />

en vue du redressement tant au point <strong>de</strong> vue<br />

rappel, <strong>de</strong> traitement et, le cas échéant, qu'en<br />

ce qui concerne <strong>la</strong> modification du quantum<br />

actuel, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension do retraite : 1 do ceux<br />

admis à. Ta retraite antérieurement: au. 1 er janvier<br />

1942: 2! Q dé ceux admis a <strong>la</strong> retraite<br />

entre le janvier 1942- et le 31 décembre<br />

ou postérieurement; 3° enfin, <strong>de</strong> ceux encore<br />

en activité <strong>de</strong> service, étant expressément<br />

entendu que <strong>la</strong> déchéance quadriennale ne<br />

saurait être équitablement opposée aux intéressés<br />

qui'n'ont pas à subir les conséquences<br />

matérielles <strong>de</strong>s fausses interprétations<br />

.d'un texte légis<strong>la</strong>tif par son, administration-<br />

[Question du, 12 avril 1946.)<br />

Réponse. — La décision n» 77O0t du<br />

28- mars. 1943, prise par le conseil d'Etat et<br />

à _ <strong>la</strong>quelle se. réfère l'honorable parlementaire,<br />

a- donné Heu à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n*> 034/.<br />

rGE. du rn décembre ms, re<strong>la</strong>tive à tutî<br />

lisation * <strong>de</strong>s bonifications et majoration *<br />

pour servir- & l'avancement <strong>de</strong>s personnels<br />

cmls extérieurs titu<strong>la</strong>ires affiliés& <strong>la</strong> loi<br />

ûû- U avril 1943. 1» et Cette circu<strong>la</strong>ire<br />

^JL-' 1^? 1^ pas <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s personne^<br />

admis: & <strong>la</strong>. retraite; une élu<strong>de</strong> est actuel!^'<br />

mejafc en «ours; m ce qui concerne <strong>la</strong> revr<strong>la</strong>-situation<br />

<strong>de</strong>s personnels, retraités:-<br />

çm» gestion comporta <strong>de</strong>s aspects juridiques<br />

qui nécessiteront une. consultation <strong>de</strong>s<br />

services <strong>de</strong>s, finances. <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire' précitée,<br />

règle les conditions <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>ssement<br />

<strong>de</strong>s personnels actuellement en,, activité; dft<br />

service n'ayant atteint, le traitement maximum<br />

<strong>de</strong> leur emploi que. postérieurement au.<br />

1 er janvier 1942. Rien' ne s'oppose, d'autre<br />

part, à ce que les personnels ayant atteint<br />

le traitement maximum <strong>de</strong>. tour emploi au<br />

janvier 1942, ou, antérieurement a cette<br />

date bénéficient également d'un rec<strong>la</strong>ssement,<br />

mais il n'a pas paru opportun.<strong>de</strong> faire<br />

-entreprendre travail, était observé que<br />

si <strong>la</strong> déchéance quadriennale n'est pas opposable-<br />

à- <strong>la</strong> revision <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s inté<br />

ressés, elle est- par, contre Qpposaba aux ooiv<br />

séquences pécuniaires- pouvant, insulter," à<br />

compter dm 1 er janvier 1M2 ou, antérieurement.<br />

à cette- date, <strong>de</strong> cette révision., Une.<br />

étu<strong>de</strong> est d'ailleurs entreprise en vue <strong>de</strong>.<br />

faire bénéficier les intéressés d'iin rec<strong>la</strong>ssement<br />

(sans rappel <strong>de</strong> traitement) dans<br />

l'éventualité où il leur serait possible h i l'avenir<br />

d'accé<strong>de</strong>r à un cadre supérieur.<br />

203Si — M. itfau<strong>de</strong>e Violette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> $<br />

le- ministre ûm armées s'il n'y a pas impru<strong>de</strong>nce<br />

et inhumanité; à- fermer tous; les<br />

foyers d'anciens combattants.. d'Algérie, alors<br />

que. les retraites isont tellement minimes,<br />

qu'un, servent comptant 17 années <strong>de</strong> service<br />

et 15 campages touche environ 500 F<br />

par mois et qu'un soldat dans les mêmes<br />

conditions reçoit 250 F. (Question du 12 avril<br />

19-46.)<br />

Réponse: — Il n'est pas envisagé «<strong>de</strong> fermer<br />

les foyers- d'anciens "combattants., en Afrique<br />

du, Nord, niais au contraire d'en activer le<br />

fonctionnement, et dfétendre leur action, -sociale.<br />

dan.^ toute <strong>la</strong>, mesure ouverte par les<br />

possibilités/financières.. Les maisons du soldat<br />

« Diar El Askri - ». qui sont fréquentées essentiellement<br />

par les- anciens militaires nordafricainSj<br />

sont en: pleine réorganisation dans<br />

le sens dfune action sociale et médico-sociale<br />

plus activé La subvention <strong>de</strong> 1.260.000 E,<br />

qui, avait été accordée en 1945,- aux, « Amitiés<br />

africaines » chargées <strong>de</strong> gérer ms maisons<br />

du soldat' sous le contrôle du service social<br />

<strong>de</strong> l'armée et én comman<strong>de</strong>ment militaire<br />

en Afrique du. Nord, a été. portée à 6 millions<br />

pour l'année 1946,<br />

—h — M. Bernard Paum&r <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées, pourquoi les gendarmes<br />

qui ont participé à'<strong>la</strong>; résistance' et<br />

qui sont au tableau* d'avancement ne (bénéficient<br />

pas d'une priorité' au cas où il y aurait<br />

un tableau; df avancement supplémentaire.<br />

(


0e rappels d'ancienneté analogues à ceux prévus<br />

par <strong>la</strong> C.M. 13655 EMA/3-E du 27 octobre<br />

1945 pour les candidats à récole spéciale militaire.<br />

» (D.M. 5188 EMA/3-E du 8 mai 1946).<br />

2119. — M. Charles Des jardin s <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s armées: 1° quel est l'effectif<br />

du personnel tant militaire que civil<br />

Wagents militaires, dactylographes, chauffeurs,<br />

gens <strong>de</strong> service, etc.) <strong>de</strong>s divers services du<br />

ministère <strong>de</strong> l'air, aussi bien du bouleYaivl<br />

Saint-Victor, que <strong>de</strong>s autres annexes- dudit<br />

ministère, notamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Saint-Didier<br />

et du garage y annexé; 2° quel est le nomtire<br />

<strong>de</strong> voitures <strong>de</strong> tourisme, camions, etc.,<br />

affectés audit ministère et au personnel <strong>de</strong><br />

cette administration. (Question du 18 avril<br />

11946.)<br />

Réponse. — 1° Les effectifs <strong>de</strong> l'état-major<br />

général air et <strong>de</strong>s services rattachés, y compris<br />

ie bataillon <strong>de</strong> l'air 117 et les annexes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Saint-Didier, sont <strong>de</strong>: militaires:<br />

8.017; civils: 961. Ne figurent pas dans ces<br />

chiffres, le personnel du ministère <strong>de</strong> l'armement<br />

qui relève <strong>de</strong> ce département ministériel<br />

ni tes effectifs <strong>de</strong> l'état-major <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

2 e région aérienne qui sont entièrement indépendants<br />

<strong>de</strong> l'administration centrale; 2°<br />

les -véhicules en service affectés à l'état?<br />

major général air et les services rattachés<br />

sont <strong>de</strong>: voitures légères: 130; camions camionnettes<br />

: 42.<br />

2160. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées quelles sont les conditions<br />

d'attribution <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légion d'honneur ou<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> médaille militaire aux engagés volontaires<br />

1939-1945 et si les blessures ou citations<br />

créent 1m droit certain «à cette attribution.<br />

(Question du 24 avril 1946.)<br />

Réponse. — I. — Aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

actuellement en vigueur <strong>la</strong> Légion<br />

d'honneur et <strong>la</strong> médaille militaire sont attribuées,<br />

soit au titre <strong>de</strong> l'ancienneté <strong>de</strong>s services,<br />

soit pour" faits <strong>de</strong> guefre nettement<br />

caractérisés ou, action particulièrement bril<strong>la</strong>nte<br />

dans <strong>la</strong> résistance. II. — Aucun<br />

texte n'a prévu <strong>la</strong> reconnaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité<br />

« d'engagé volontaire » en ce qui concerne<br />

<strong>la</strong> guerre 1909-1945. Les engagés volontaires;<br />

titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> titres <strong>de</strong> guerre — citation,<br />

blessures, évasions — suffisamment justificatifs<br />

<strong>de</strong> l'intervention d'une décision favorable,<br />

peuvent être présentés par leurs<br />

chefs hiérarchiques soit pour <strong>la</strong> Légion<br />

d'honneur, soit poup <strong>la</strong> médaille militaire<br />

III. — Il est précisé que les propositions a<br />

titre exceptionnel susceptibles d'être exami<br />

nées concernent uniquement les candi<strong>de</strong>s<br />

faisant partie du corps expéditionnaire d'Extrême-Orient<br />

et ceux ayant milité dans les<br />

rangs <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance.<br />

ARMEMENT<br />

1772. — M. Fernami Grenier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'armement quelle est <strong>la</strong><br />

réglementation en vigueur qui a permis à<br />

<strong>la</strong> marine: 1° <strong>de</strong> refuser <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> retraite<br />

d'un agent technique principal <strong>de</strong> l r ® c<strong>la</strong>sse<br />

<strong>de</strong>s T. M., soumis^ au régime <strong>de</strong>s pensions<br />

à forme militaire qui réunissait les conditions<br />

d'âge et <strong>de</strong> service à <strong>la</strong> date' du 1 er septembre<br />

1942, sous prétexte que cette administration<br />

avait égaré <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'option <strong>de</strong><br />

cet A. T. aux pensions à forme militaire;<br />

2° d'octroyer à l'A. T. précité <strong>de</strong>s congés<br />

sans sol<strong>de</strong> et hors cadre à compter <strong>de</strong> cette<br />

même date au lieu et p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> sa retraite;<br />

3° <strong>de</strong> lui adresser pour formuler cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> niise en congé une menace <strong>de</strong><br />

révocation : 4° <strong>de</strong> lui avoir adressé une lettre<br />

en date du 15 octobre 1945 déc<strong>la</strong>rant qu'il<br />

était admis au bénéfice <strong>de</strong>s pensions à forme<br />

militaire et que sa retraite pourrait compter<br />

h partir <strong>de</strong> sa mise en congé sans sol<strong>de</strong>;<br />

5° <strong>de</strong> fixer en définitive <strong>la</strong> date-<strong>de</strong> sa mise<br />

à <strong>la</strong> retraite au 1 er avril 1945, qui correspond<br />

h <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>la</strong>tte à <strong>la</strong><br />

suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en <strong>de</strong>meure dJ l'administration;<br />

1: dman<strong>de</strong>. en outre, si cet A. T. ne<br />

peut bénéficier <strong>de</strong> sa retraite à canvpter du<br />

1 er septembre 1942, date <strong>de</strong> sa première <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />

le préjudice qui lui a'été ainsi causé<br />

étant dû uniquement aux négligences apportées<br />

par l'administration dans <strong>la</strong> recherche<br />

<strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'oplion. (Question du<br />

22 mars 1946.)<br />

2120. — M, Henri Joanrton <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong>s armées s'il envisage <strong>de</strong> donner<br />

enfin <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> voler aux jeunes gens<br />

adhérents <strong>de</strong> l'aéro-club du Cantal et


prix <strong>de</strong>s produits agricoles, industriels et <strong>de</strong>s<br />

transports s'analysa comme suit:<br />

I. — Produits<br />

agricoles.<br />

Pain (1):-<br />

Métropole<br />

Afrique du Nord.<br />

Lait<br />

Beurre<br />

Sucre<br />

Vian<strong>de</strong><br />

Pommes <strong>de</strong> terre..<br />

Légumes secs<br />

Tourteaux<br />

Ensemencement <strong>de</strong>s<br />

blés <strong>de</strong> printemps<br />

Total pour les<br />

produits agricoles<br />

II. — Produits<br />

- industriels<br />

Charbon :<br />

Métropole<br />

Afrique du Nord.<br />

Caz<br />

(Electricité<br />

Or<br />

Fer, fonte, acier...<br />

Bois<br />

Cuirs,<br />

Produits divers ...<br />

Total pour les<br />

produits i n -<br />

dustriels ....<br />

III. — Transports.<br />

S. N. C. F<br />

Navigation i n t é -<br />

rieure<br />

Chemins <strong>de</strong> fer secondaires<br />

C. M. P<br />

Services maritimes<br />

postaux<br />

Totaux<br />

Total pour les<br />

transports ...<br />

(1+11+III).<br />

SUBVENTIONS PREVUES<br />

pour l'année.<br />

Production<br />

métropolitaine<br />

et<br />

coloniale.<br />

(En millions.)<br />

11.840 »<br />

2.68i<br />

2.006<br />

600<br />

3/022'<br />

96<br />

150<br />

20.488<br />

5.678<br />

220<br />

630<br />

324<br />

158<br />

6.000<br />

12.910<br />

4.150<br />

460<br />

91<br />

1.000<br />

430<br />

6,131<br />

15.050<br />

3.500<br />

800<br />

4.500<br />

500<br />

900<br />

636<br />

15.836<br />

39.529 30.886<br />

(1) Dans l'hypothèse du maintien simultané,<br />

tau cours <strong>de</strong> l'année 'entière, du prix<br />

à <strong>la</strong> production et'<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vente actuels.<br />

Les charges que les subventions économiques<br />

imposeront au budget au cours <strong>de</strong> 1946<br />

• peuvent être ainsi évaluées h 70.415 millions.<br />

193. — M. Georges Schîever expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que l'article 22, paragraphe 2, <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 15 août 1945 prévoit que, sur le<br />

montant <strong>de</strong> l'enrichissement, le contribuable<br />

peut obtenir <strong>la</strong> déduction d'une somme égale<br />

a <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s revenus nets qu'il a déc<strong>la</strong>rés<br />

pour l'assiette <strong>de</strong> l'impôt général sur le revenu<br />

dû au titre <strong>de</strong>s années 194-1 à 1945 incluse;<br />

que, pour <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration annuelle du<br />

revenu <strong>de</strong>s forêts don* il est propriétaire, le<br />

contribuable a toujours eu le choix entre <strong>la</strong><br />

déc<strong>la</strong>ratio a du produit <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> ses coupes,<br />

à l'époque où elles ont lieu, ou <strong>de</strong> négliger<br />

ce produit réel à <strong>la</strong> condition <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer<br />

tous les ans le revenu cadastrai <strong>de</strong> ses<br />

fols; qu'il en résulte que <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong><br />

l'article 22 ci-<strong>de</strong>ssus rappelée, défavorisera le<br />

(propriétaire dont les coupes s'étant trouvées<br />

à maturité en 1940, les a vendues entre 1940 mois <strong>de</strong> <strong>la</strong> cessation <strong>de</strong> ses services, être<br />

et 1945 après avoir déc<strong>la</strong>ré régulièrement le mis en possession, par son administration,"<br />

revenu cadastral pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> révolution<br />

(généralement <strong>de</strong> 20 à 25 ans); et <strong>de</strong>-<br />

res sur pension. Dans le cas où le transfert<br />

d'un titre <strong>de</strong> payement d'avances provisoi*<br />

man<strong>de</strong> s'il n'y a pas lieu <strong>de</strong>.réduire l'enrichissement<br />

réalisé prorata temporis, c'est-à-dire à<br />

du dossier et <strong>de</strong>s fiches mobiles do <strong>la</strong> pension<br />

d'un retraité est nécessité par le chan-<br />

celui réellement acquis entre le 1 er janvier gement <strong>de</strong> domicile du pensionné il a été<br />

1940 et <strong>la</strong> date <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>s coupes. (Question<br />

du 20 décembre 1945.)<br />

dans toute <strong>la</strong> mesure du possible les inter-<br />

institué une procédure qui permet d'éviter<br />

Importations.<br />

Réponse. — Seuls peuvent être déduits <strong>de</strong> ruptions dans le payement <strong>de</strong>s arrérages dd<br />

l'enrichissement, à concurrence <strong>de</strong> moitié, les pension, <strong>la</strong> transmission du dossier <strong>de</strong>vant<br />

revenus nets effectivement déc<strong>la</strong>rés à l'administration<br />

<strong>de</strong>s contributions directes pour l'as-<br />

ne peut toutefois être atteint que si le pen-<br />

s'opérer entre <strong>de</strong>ux échéances. Ce fésultat<br />

(En millions.)<br />

siette <strong>de</strong> l'impôt général sur le revenu dû au sionné prend soin, ainsi qu'il est indiqué<br />

titre <strong>de</strong>s années 1941 à 1945 inclusè. Mais, le sur son titre <strong>de</strong> payement, <strong>de</strong> se présenter<br />

propriétaire forostiee qui aura procédé sur <strong>de</strong>s en temps utile, muni <strong>de</strong> son livret, chez le<br />

forêts comprises parmi les éléments anciens comptable qui lui paye habituellement ses<br />

8.500 <strong>de</strong> son patrimoine à <strong>de</strong>s coupes extraordinaires,<br />

au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du 1 er janvier 19i0 duquel <strong>la</strong> pension doit être transférée. Or<br />

arrérages ou chez le comptable à <strong>la</strong> caisse<br />

2.800<br />

au 4 juin 1945, pourra déduire le produit <strong>de</strong> <strong>de</strong> nombreux pensionnés ne tiennent pas<br />

ces coupes du montant <strong>de</strong> son enrichissement,<br />

à moins qu'il n'ait été remployé à soit à l'administration liquidatrice <strong>de</strong> leur<br />

compte <strong>de</strong> cette indication et s'adressent<br />

2.200 l'acquisition <strong>de</strong> biens c<strong>la</strong>ssés parmi les éléments<br />

anciens <strong>de</strong> son patrimoine (article 7> obtenir le transfert <strong>de</strong> leur pension au lieu<br />

pension, soit au ministère <strong>de</strong>s finances pour<br />

800 1<br />

750<br />

er a 3° <strong>de</strong> l'ordonnai: "je du 15 août 1945). <strong>de</strong> leur nouvelle rési<strong>de</strong>nce, ce qui ne peut<br />

qu'augmenter les dé<strong>la</strong>is nécessaires à cette<br />

opération. Les modalités <strong>de</strong> transmission du<br />

dossier <strong>de</strong> pension lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en payement<br />

ou du changement d'assignation <strong>de</strong>s<br />

pensions inscrites au grand livre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte<br />

417. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances si les porteurs <strong>de</strong> rente ayant déposé<br />

leurs titres en avril 19i5, en vue dè <strong>la</strong> conversion,<br />

seront bientôt en possession <strong>de</strong>s nouveaux<br />

titres qui leur permettront <strong>de</strong> toucher<br />

les arrérages. {Question du 15 janvier 1945.)<br />

Ré/ponse. — En raison <strong>de</strong>s difficultés rencontrées<br />

à i'occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> fabrication du<br />

papier fiduciaire, les titres 3 p. ICO amortissable<br />

i945 provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> conversion <strong>de</strong>s<br />

rentes visées par le décret du 19 janvier 1945<br />

n'ont pu, jusqu'à ce jour; être délivrés en totalité.<br />

Afin que ce retard ne cause pas <strong>de</strong><br />

préjudice aux rentiers, le payement <strong>de</strong>s arrérage^<br />

est Assuré en cas <strong>de</strong> besoin, sur présentation<br />

du récépissé <strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong>s rentes converties.<br />

493. — M. Barthélémy Ott signale à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

les lenteurs apportées par les services<br />

<strong>de</strong>s trésoreries générales pour <strong>la</strong> transmission<br />

<strong>de</strong>s dossiers et <strong>de</strong>s fiches mobiles<br />

<strong>de</strong>s retraités <strong>de</strong> l'Etat; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles<br />

mesures il compte prendre pour que les<br />

lenteurs signalées n'entraînent pas <strong>de</strong>s retards<br />

<strong>de</strong> plusieurs -trimestres dans le payement<br />

<strong>de</strong> retraites, alors que <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s<br />

retraités <strong>de</strong> l'Etat <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus<br />

difficile. (Question du 17 janvier 1946.)<br />

Réponse. Les transmissions <strong>de</strong> pièces<br />

qui sont • susceptibles <strong>de</strong> donner lieu aux<br />

retards signalés peuvent se produire, soit<br />

lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en payement <strong>de</strong>s pensions<br />

nouvellement concédées, «soit à l'occasion<br />

du changement <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s pensionnés.<br />

Dès l'intervention <strong>de</strong> l'arrêté <strong>de</strong> concession<br />

et l'inscription <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension concédée<br />

au grand livre <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte viagère, <strong>la</strong><br />

direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte publique fait parvenir<br />

le livret <strong>de</strong> pension et les fiches mobiles<br />

correspondantes à l'administration dont relève<br />

le titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> pension. Cette <strong>de</strong>rnière<br />

a <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> transmettre ces documents<br />

au maire du domicile <strong>de</strong> l'intéressé,<br />

qui, après y avoir apposé <strong>la</strong> photographie du<br />

titu<strong>la</strong>irè, lui remet le livret <strong>de</strong> pension et<br />

l'invite à émarger les fiches mobiles. Colles-ci<br />

sont ensuite adressées par le magistrat<br />

municipal à <strong>la</strong> trésorerie générale ^signataire,<br />

qui en conserve une à ses services<br />

et transmet l'autre au comptable payeur<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> pension. Ce comptable se trouve alors<br />

en mesure <strong>de</strong> payer les arrérages <strong>de</strong> l'émolument,<br />

«sur présentation par le retraité <strong>de</strong><br />

son livret. Ces diverses opérations dont <strong>la</strong><br />

réalisation matérielle exige un certain<br />

temps en raison même <strong>de</strong> <strong>la</strong> multiplicité<br />

<strong>de</strong>s transmissions, à assurer, sont accomplies<br />

avec toute <strong>la</strong> célérité compatible avec <strong>la</strong><br />

bonne exécution <strong>de</strong>s tâches à effectuer. Il antérieures au<br />

y a lieu <strong>de</strong> remarquer, au <strong>de</strong>meurant,<br />

qu'avant d'être mis en possession <strong>de</strong> son<br />

titre <strong>de</strong> pension définitif le retraité n'est pas<br />

dépourvu <strong>de</strong> ressources. En effet, par application<br />

<strong>de</strong>s articles 15 à 19 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong>s<br />

finances du 31 décembre 1943, un fonctionnaire<br />

mis à <strong>la</strong> retraite doit,, dans les trois<br />

viagère, paraissent dans l'ensemble donner<br />

satisfaction. Les cas particuliers qui ont motivé<br />

<strong>la</strong> question écrite <strong>de</strong> M. Barthélémy Ott<br />

ne peuvent être qu'exceptionnels, il conviendrait<br />

qu'ils fussent signalés au département<br />

<strong>de</strong>s finances pour qu'une enquête fut<br />

immédiatement entreprise à leur sujet en<br />

vue d'en déceler les raisons et <strong>de</strong> prendre<br />

les mesures nécessaires. ^<br />

593. — M. Jules Ramarony <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et «Ses finances<br />

si le "fait que le Gouvernement accepte<br />

<strong>de</strong> prendre en payement <strong>de</strong> l'impdt<br />

sur le capital ou <strong>de</strong> l'impôt sur l'enrichissement<br />

les valeurs nationalisées au cours du<br />

4 juin 1945 n'atténuerait pas, dans une certaine<br />

mesure, <strong>la</strong> spoliation <strong>de</strong>s porteurs et<br />

n'amènerait pas un mouvement <strong>de</strong> reprise<br />

très sensible <strong>4e</strong> <strong>la</strong> Bourse. (Question du<br />

29 janvier 1946.)<br />

Réponse. — Du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> déduction, sur<br />

le montant <strong>de</strong> l'impôt dû par les actionnaires.<br />

du prélèvement <strong>de</strong> 5 p. 100 acquitté<br />

par les sociétés (art. 29 <strong>de</strong> l'ordonnance du<br />

15 août 1945), les porteurs <strong>de</strong> ces valeurs<br />

n'ont rien à payer, <strong>de</strong> ce chef, .au titre du<br />

prélèvement sur les patrimoines, dans <strong>la</strong> mesure<br />

où leur fortune n'excè<strong>de</strong> pas 5 millions<br />

(10 millions pour les contribuables mariés<br />

soumis au régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> -déc<strong>la</strong>ration unique).<br />

Il n'y a donc pas lieu d'envisager une mesure<br />

qui bénéficierait principalement aux<br />

contribuables les plus fortunés et à ceux qui<br />

ont .réalisé les enrichissements les plus importants.<br />

Au surplus, une telle modification<br />

•dans l'économie générale <strong>de</strong> l'ordonnance ne<br />

peut plus être envisagée au moment où <strong>la</strong><br />

première fraction <strong>de</strong> l'impôt est déjà mise en<br />

recouvrement. Par ailleurs, aux termes <strong>de</strong><br />

l'article 34, § i er , <strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août<br />

1945. seules peuvent être remises en payement<br />

<strong>de</strong> l'impôt les valeurs d'Etat comprises<br />

dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration du contribuable. Si l'admission<br />

on payement <strong>de</strong>s valeurs nationalisées<br />

était prévue par un texte légis<strong>la</strong>tif, elle<br />

ne pourrait avoir lieu que dans les mêmes<br />

conditions et n'entraînerait pas nécessairement<br />

une reprise sensible <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourse.<br />

653. — M. Joannès Dupraz signale à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que les contribuables qui s'adressent<br />

à l'administration <strong>de</strong>s postes, télégraphes et<br />

'téléphones pour savoir quelle était, au 31 décembre<br />

1939, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> leurs comptes<br />

postaux, reçoivent les regrets <strong>de</strong> cette administration<br />

qui a dû « détruire les archives<br />

octobre 1942, en application<br />

d'instructions administratives »; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />

si le fait est exact, quelles sont lès<br />

dispositions prises en faveur <strong>de</strong>s contribua<br />

bles qui ne pourraient établir leur situation<br />

<strong>de</strong> comptes postaux en raison <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>structions<br />

-d'archives. (Question, du SI janvier<br />

1946.).


Réponse. — Les centres <strong>de</strong> chèques postaux<br />

doivent être en mesure <strong>de</strong> fournir les<br />

renseignements re<strong>la</strong>tifs au sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s comptes<br />

courants à <strong>la</strong> date du 1 er janvier 1940, puisque<br />

toutes les archives ont.été conservées <strong>de</strong>puis<br />

le 2 septembre 1939 en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> suspension<br />

générale <strong>de</strong>s dé<strong>la</strong>is en faveur <strong>de</strong>s mobilisés.<br />

Il est possible, toutefois, que l'avoir <strong>de</strong><br />

quelques comptes n'ait pu être reconstitué;<br />

il s'agit là <strong>de</strong> cas exceptionnels résultant <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> <strong>de</strong>struction acci<strong>de</strong>ntelle <strong>de</strong> certaines pièces<br />

<strong>de</strong> comptabilité. Ces cas <strong>de</strong>vront être réglés,<br />

au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale,<br />

par le service local <strong>de</strong> l'enregistrement.<br />

683. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

pour quelles raisons <strong>la</strong> conversion au<br />

porteur <strong>de</strong> rentes françaises nominatives ne<br />

peut s'exécuter que par une opération <strong>de</strong><br />

vente par agent <strong>de</strong> change, suivie d'un rachat,<br />

soit un courtage <strong>de</strong> 0,35 et 0,75 'p. 100,<br />

jsutvant que <strong>la</strong> négociation est simple ou<br />

effectuée en vertu d'actes notariés ,ou <strong>de</strong><br />

pièces contentieuses, alors que <strong>la</strong> conversion<br />

au porteur d'actions ou d'obligations <strong>de</strong> sociétés<br />

diverses s'effectue maintenant sans aucuns<br />

frais, les droits <strong>de</strong> mutation ayant été<br />

abolis. (Question du 5 février 1946.)<br />

Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

en vigueur (ordonnance du 29 avril 1831,<br />

art. 2, loi du 11 juin 1909) les inscriptions<br />

nominatives <strong>de</strong> rentes françaises ne peuvent<br />

être converties en inscriptions au porteur par<br />

le trésor public qu'au reçu d'une déc<strong>la</strong>ration<br />

<strong>de</strong> transfert dressée, signée et scellée dans<br />

les bureaux d'un agent <strong>de</strong> change <strong>de</strong> (Paris.<br />

La conversion s'exécute directement et ne<br />

nécessite nullement une vente suivie <strong>de</strong><br />

rachat. Elle est néanmoins soumise aux<br />

mêmes conditions et formalités que l'aliénation<br />

(loi du 27 février 1880, article 10) et<br />

l'agent <strong>de</strong> change intervenant est fondé à<br />

prélever sur l'opération les mêmes droits <strong>de</strong><br />

courtage que sur une négociation en Bourse<br />

(décret du 7 octobre 1890, article 76). Les<br />

conversions au porteur d'actions ou d'obligations<br />

donnent lieu <strong>de</strong> même au payement d'un<br />

iroit <strong>de</strong> courtage en cas d'intervention d'un<br />

agent <strong>de</strong> change. Toutefois, cette intervention<br />

est ici facultative, sauf disposition contraire<br />

<strong>de</strong>s statuts <strong>de</strong> <strong>la</strong> société émettrice.<br />

Si le légis<strong>la</strong>teur l'a rendue obligatoire dans<br />

le cas <strong>de</strong>s rentes françaises, c'est en vue<br />

d'entourer <strong>la</strong> conversion d'un maximum <strong>de</strong><br />

garanties dans l'intérêt commun <strong>de</strong>s rentiers<br />

et du trésor public.<br />

814. — M. Auguste Joubert rappelle à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s financées<br />

que l'acte dit loi du 28 février 1941 sur<br />

<strong>la</strong> limitation <strong>de</strong>s tantièmes et <strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s<br />

a été abrogé par l'ordonnance du 15 août<br />

1945 et que ceux-ci constituent <strong>de</strong>s « biens<br />

nouveaux »; qu'étant bloqués ils n'ont pas<br />

été déc<strong>la</strong>rés par les bénéficiaires pour l'assiette<br />

<strong>de</strong> l'impôt sur les revenus <strong>de</strong>s années auxquels<br />

ils se rapportent et, <strong>de</strong> fait, <strong>la</strong> déduction<br />

<strong>de</strong> 50 p. 100 prévue par l'article 22 <strong>de</strong><br />

l'ordonnance du 15 août 1945 ne leur est pas<br />

applicable, <strong>de</strong> sorte que les bénéficiaires sont<br />

pénalisés au même titre que s'ils avaient<br />

dissimulé ce revenu; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si l'on<br />

ne pourrait considérer, en toute équité, les<br />

tantièmes et divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s bloqués pour 50 p. 100<br />

comme <strong>de</strong>s biens anciens non taxés comme<br />

l'enrichissement, pour 50 *p. 100 comme biens<br />

nouveaux. (Question du 12 février 1946.)<br />

Réponse. — Lorsqu'une personne bénéficie<br />

à titre <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s ou <strong>de</strong> tantièmes <strong>de</strong><br />

l'attribution <strong>de</strong> profits qui n'avaient pu être<br />

distribués sous l'empire <strong>de</strong> l'acte dit « loi<br />

du 28 février 1941 » cette personne peut,<br />

en vertu du premier alinéa <strong>de</strong> l'article 113 bis<br />

du co<strong>de</strong> général <strong>de</strong>s impôts directs, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

que ce revenu exceptionnel soit réparti, pour<br />

rétablissement <strong>de</strong> l'impôt général sur le<br />

revenu, sur l'année <strong>de</strong> sa réalisation et les<br />

années antérieures non couvertes par <strong>la</strong> prescription.<br />

Dans le cas où <strong>la</strong>dite personne obtient<br />

cet échelonnement, l'administration <strong>de</strong><br />

i enregistrement l'admet, sous réserve d'en<br />

justifier, à comprendre à due concurrence<br />

les divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s et tantièmes perçus dans les<br />

revenus, dont <strong>la</strong> moitié est déductible du<br />

montant <strong>de</strong> l'enrichissement, en vertu <strong>de</strong><br />

l'article 22, 2° <strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août<br />

1945.<br />

S22. — M. Eugène Montagner expose à M. le<br />

ministre die l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que l'Etat étant acheteur <strong>de</strong> l'alcool supplémentaire<br />

au privilège <strong>de</strong>s bouilleurs <strong>de</strong><br />

cru, <strong>la</strong>isse en charge au propriétaire ou à <strong>la</strong><br />

coopérative son alcool qui est bloqué jusqu'à<br />

l'enleveoient; qu'il est déduit pour freinte<br />

5 p. 100 du stock bloqué, alors que l'alcool,<br />

dans <strong>de</strong>s fûts en ibois, s'évapore, en plusieurs<br />

mois, d'un pourcentage bien suipérieur; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

s'il compte donner <strong>de</strong>s ordres aux<br />

contrôleurs <strong>de</strong>s contributions indirectes pour<br />

libérer ces propriétaires <strong>de</strong>s sommes importantes<br />

réc<strong>la</strong>mées à tort pour le supplément <strong>de</strong><br />

perte dû à <strong>la</strong> faute <strong>de</strong> l'Etat qui n'enlève pas<br />

les alcools dès <strong>la</strong> distil<strong>la</strong>tion. (Question du<br />

12 février 1946.)<br />

Réponse. — Les bouilleurs <strong>de</strong> cru qui détiennent<br />

<strong>de</strong>s eaux-<strong>de</strong>-vie pour le compte du<br />

service <strong>de</strong>s alcools sont soumis au même régime<br />

<strong>de</strong> déduction que les marchands en<br />

gros <strong>de</strong> spiritueux. Le taux <strong>de</strong> ces déductions<br />

(5 p. 100 par an pour les spiritueux logéa dans<br />

<strong>de</strong>s fûts <strong>de</strong> bois) s'est révélé, dans <strong>la</strong> pratique,<br />

suffisant pour couvrir les pertes constatées<br />

chez les marchands en gros et provenant<br />

non seulemenet <strong>de</strong> l'évaporation, mais encore<br />

<strong>de</strong>s opérations d'ouil<strong>la</strong>ge, cou<strong>la</strong>ge, soutirage<br />

auxquelles ces négociants procè<strong>de</strong>nt couramment.<br />

A plus forte raison, ces déductions doivent-elles<br />

couvrir <strong>la</strong>rgement les pertes normales<br />

chez les bouilleurs, pertes presque exclusivement<br />

dues à <strong>la</strong> seule évaporation. Il<br />

est exact, par ailleurs, que certaines quantités<br />

d'alcool produites au titre <strong>de</strong>s campagnes<br />

1943, 1944 et 1944-1945 n'ont pu, par suite <strong>de</strong>s<br />

événements <strong>de</strong> guerre, être collectées ou expédiées<br />

dès <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> distil<strong>la</strong>tion.<br />

Mais, les déductions susvisées étant calculées<br />

en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée <strong>de</strong>s stockages <strong>de</strong>s<br />

eaux-<strong>de</strong>-vie, <strong>de</strong> tels retards ne sauraient motiver<br />

l'application, dans ce domaine, <strong>de</strong> dispositions<br />

particulières.<br />

924. — M. Robert Bal<strong>la</strong>nger expose à M. le<br />

ministre «le l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

qu'un contribuable a été dans l'impossibilité,<br />

malgré une dizaine <strong>de</strong> réc<strong>la</strong>mations<br />

mensuelles, d'obtenir du percepteur <strong>de</strong>s contributions<br />

directes <strong>la</strong> restitution <strong>de</strong> 9.000 F<br />

d'3 rente 3 p. 100 qu'il <strong>de</strong>vait lui échanger<br />

eontre 13.500 F <strong>de</strong> rente 4 1/2 p. 100 remis<br />

pour <strong>la</strong> conversion le 19 février 1945 (reçu<br />

n° 153), c'est-à-dire <strong>de</strong>puis onze mois; et<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesuras il compte prendre<br />

pour que l'intéressé puisse rentrer en possession<br />

le plus rapi<strong>de</strong>ment possible, <strong>de</strong> ses nouveaux<br />

titres <strong>de</strong> rente. (Question du 14 février<br />

1946).<br />

Réponse. — La direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte publique<br />

a approvisionné les sièges sociaux <strong>de</strong>s<br />

banques et les trésoreries générales en titr3S<br />

au porteur 3 p. 100 amortissables 1945 dans<br />

<strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> 97 p. 100 du montant <strong>de</strong>s<br />

titres 4 p. 100 1917 — 4 p. 100 1918 et 4 1/2<br />

p. 100 amortissable 1932 tranches A et B<br />

parvenus, à ce jour, à ses services. Dans ces<br />

conditions, si <strong>la</strong> question po'sée par M. Bal<strong>la</strong>nger<br />

concerne les titres au porteur il semble<br />

que <strong>la</strong> perception chargée d'en opérer <strong>la</strong> convsrsion<br />

soit OJI mesure à brève échéance, <strong>de</strong><br />

délivrer les nouveaux titres. D'autre part, les i<br />

inscriptions nominatives 3 p. 100 amortissable<br />

1945 sont toutes établies et leur délivrance<br />

est effectuée dès qu'elles peuvent être rapprochées<br />

<strong>de</strong>s anciens titres à convertir. Les<br />

rentiers qui ne sont pas encore en possession<br />

d3 leurs titres 3 p. 100 amortissable 1945<br />

peuvent obtenir le payement <strong>de</strong>s arrérages<br />

échus sur ces rentes sur présentation du récépissé<br />

<strong>de</strong> dépôt. Ce payement e'st effectué<br />

par <strong>la</strong> caisse publique ou ,privée (caisse du<br />

Trésor, banque, etc.) qui a reçu le dépôt en<br />

vue <strong>de</strong> conversion.<br />

992. — M. Jean Mïnjoz <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre «le l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

s'il ne serait pas possible <strong>de</strong> rendre aux<br />

propriétaires, lorsqu'elles soni susceptibles<br />

d'être i<strong>de</strong>ntifiées, les valeurs mobilières vendues<br />

par i'administration <strong>de</strong>s domaines sur<br />

ordre <strong>de</strong>s autorités alleman<strong>de</strong>s, au lieu <strong>de</strong> se<br />

contenter <strong>de</strong> leur verser le montant <strong>de</strong><br />

vente. (Question du 15 février 1946.).<br />

Réponse. — L'ordonnance du 21 avril 194$<br />

portant <strong>de</strong>uxième application <strong>de</strong> l'ordonnance'<br />

du 12 novembre 1943 sur <strong>la</strong> nullité <strong>de</strong>s actes<br />

<strong>de</strong> spoliation accomplis par d'ennemi ou sous<br />

son contrôle (Journal officiel du 22), permet<br />

à tout propriétaire spolié <strong>de</strong> revendiquer les<br />

valeurs mobilières dont il a été dépossédé, à<br />

moins que ces valeurs n'aient été vendues en<br />

Bourse par le ministère d'un agent <strong>de</strong> change,<br />

ou cédées par l'intermédiaire d'un banquier<br />

en valeurs ou d'un établissement <strong>de</strong> banque<br />

dans <strong>de</strong>s conditions ordinaires d'un marché en<br />

banque, c'est-à-dire sans l'indication <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

contre-partie. Dans cette <strong>de</strong>rnière hypothèse,<br />

<strong>la</strong> revendication reste encore {possible si<br />

l'acheteur ou le sous-acquéreur a eu connaissance<br />

<strong>de</strong> l'origine <strong>de</strong> propriété- <strong>de</strong>s titres<br />

(cf. art. 13). La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en restitution doil<br />

être, adressée ou signifiée non pas à l'admis<br />

nistration <strong>de</strong>s domaines, mais au tiers détenu<br />

teur <strong>de</strong>s valeurs. Si le légis<strong>la</strong>teur a ainsi apporté<br />

une limitation à <strong>la</strong> nullité <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong><br />

disposition ayant pour objet <strong>de</strong>s valeurs mobilières,<br />

c'est dans le souci d'éviter l'insécurité<br />

qui, en f absence <strong>de</strong> toute restriction, p<strong>la</strong>nerait<br />

sur les transactions boursières, du fait<br />

que l'acheteur éventuel d'un titre quelconque<br />

pourrait toujours se croire'menacé d'une éviction<br />

possible.<br />

1085. _ m. René Cofy expose à M. le ministre<br />

<strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finance*<br />

que <strong>la</strong> loi du 18 août 1936 qui a réduit en<br />

principe <strong>la</strong> limite d'âge <strong>de</strong>s magistrats <strong>de</strong><br />

soixante-dix à soixante-cinq ans, dispose dans;<br />

son article 6 que tout fonctionnaire ayant<br />

atteint avant le 1 er octobre 1946 <strong>la</strong> nouvelle<br />

limite d'âge <strong>de</strong> soixante-cinq ans aura droit<br />

à une pension calculée d'après <strong>la</strong> durée^ <strong>de</strong>s<br />

services qu'il aurait accomplis s'il était <strong>de</strong>meuré<br />

en fonctions jusqu'à l'ancienne Mmitô<br />

d'âgé <strong>de</strong> soixante-dix ans; que, d'autre part,<br />

l'article 4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> même loi édicté que <strong>la</strong> limite<br />

d'âge est reculée d'un an par enfant<br />

à charge pour tout fonctionnaire qui, au moment<br />

où il atteignait sa cinquantième année<br />

était père d'au moins trois enfants vivants;<br />

que l'administration <strong>de</strong>s finances, se fondant<br />

d'ailleurs sur un arrêt du conseil d'Etat, estime<br />

que le bénéfice <strong>de</strong> l'article 4 doit être<br />

refusé aux magistrats qui bénéficient <strong>de</strong> l'article<br />

6 et que ceux-ci ne peuvent même pas<br />

obtenir ce bénéfice en renonçant à <strong>la</strong> prolongation<br />

d'activité qui leur est accordée par<br />

l'article 4; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne lui paraît pas<br />

nécessaire, soit par une interprétation plus<br />

équitable, soit en prenant l'initiative d'une<br />

nouvelle mesure légis<strong>la</strong>tive, <strong>de</strong> faire cesser<br />

une anomalie dont sont victimes <strong>de</strong>s fonctionnaires<br />

pères <strong>de</strong> famille nombreuse. (Question<br />

du 21 février 1946.)<br />

Réponse. — Contrairement aux termes <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> question posée, les fonctionnaires retraités<br />

d'office parce qu'ils ont atteint <strong>la</strong> limite d'âge<br />

personnelle déterminée en application <strong>de</strong> l'article<br />

4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 18 août 1936 bénéficient<br />

sur leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s avantages prévus par<br />

l'article 6 <strong>de</strong> <strong>la</strong> même loi. D'autre part, l'application<br />

<strong>de</strong> l'article 4 ci-<strong>de</strong>ssus constitue une<br />

obligation pour l'administration qui ne peut<br />

prononcer <strong>la</strong> mise à <strong>la</strong> retraite d'office tant<br />

que le fonctionnaire n'a pas atteint <strong>la</strong> limite<br />

d'âge résultant <strong>de</strong> ce texte. Les fonctionnaires<br />

n'ayant pas atteint cette limite d'âge ne<br />

peuvent donc être retraités que sur leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

et, dans ce cas, ne peuvent bénéficier<br />

<strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article 6 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

18 août 1936. Aucune modification ne doit<br />

donc être apportée à ce texte dont l'application<br />

sur les bases ci-<strong>de</strong>ssus satisfait aux<br />

préoccupations <strong>de</strong> l'honorable parlementaire,<br />

1294. — M. Emile Bêche <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances:<br />

1° si un sa<strong>la</strong>rié <strong>de</strong>s cadres qui touche<br />

sa participation, se référant aux résultats <strong>de</strong>s<br />

dix-nuit mois antérieurs, entre le 1 er janvier<br />

1945 et le 4 juin 1945 (il s'agit d'environ<br />

200.000 F) : a) peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'incorporation<br />

dudit revenu sur les impositions 1945 isu£


1944) et 1$44 ^sur 194-3) et le ^distraire <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

base 1946 (sur 1955) ; b) doit, dans ce cas,<br />

énoncer les revenus <strong>de</strong> 19i0 (sur 1939) à<br />

4945 (sur 1944) aiprès <strong>la</strong>dite rectification, pour<br />

«déterminer leur moitié déductible .da l'enrichissement;<br />

2° si, dans le même ordre d'idée,<br />

il doit être tenu compte du <strong>de</strong>mi-résultat du<br />

1 er janvier au 4 juin 1915;"3° si on peut incorporer<br />

au passif au 4 juiiT 1945 <strong>la</strong> quotepart<br />

<strong>de</strong>s impôts cédu<strong>la</strong>ire et général sur le<br />

revenu, re<strong>la</strong>tive aux revenus réalisés entre<br />

les 1 er janvier et 4, juin 1045 ; 4° enfin, pourquoi<br />

on ne déduit pas <strong>de</strong> l'actif au 4 juin<br />

.1945 le montant <strong>de</strong>s allocations familiales<br />

perçu par un père <strong>de</strong> famille du 1 er janvier<br />

1940 au 4 juin 1945, lesdites sommes ayant pu<br />

faire l'objet,, au moins partiel, d'achats <strong>de</strong><br />

mobilier '(chambrettes, etc.), <strong>de</strong> livrets Vie<br />

caisses d'épargne, etc. (Question du 5 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — 1° a) . Conformément à l'article<br />

,113 bis du co<strong>de</strong> ^général, <strong>de</strong>s impôts direct.-;,<br />

les contribuables qui, par suite <strong>de</strong> cir-<br />

. constances indépendantes <strong>de</strong> leur volonté,<br />

ont eu, au cours d'une même année, <strong>la</strong> disposition<br />

<strong>de</strong> revenus correspondant, par <strong>la</strong><br />

date normale <strong>de</strong> leur échéance, à une pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> plusieurs années, peuvent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

que ces revenus soient répartis, pour<br />

l'établissement <strong>de</strong> l'impôt général sur le revenu,<br />

.sur l'année <strong>de</strong> leur réalisation et les<br />

années antérieures non couvertes par <strong>la</strong> prescription,<br />

sans que toutefois cette répartition<br />

puisse remonter au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> date normale<br />

d'échéance <strong>de</strong>sdits revenus. Mais il n'est pas<br />

possible, au vu "<strong>de</strong>s seules indications conte--<br />

nu.es dans <strong>la</strong> question <strong>de</strong> préciser si cette<br />

disposition trouve son application dans le<br />

cas particulier; b) les revenus qui, en application<br />

du texte précité, ont fait l'objet d'un<br />

étalement dans les .conditions susindiquées<br />

peuvent êtse ajoutés aux revenus'nets déc<strong>la</strong>rés<br />

par le contribuable pour l'assiette <strong>de</strong> l'impôt<br />

général sur le- revenu dû au titre <strong>de</strong>s'<br />

années 1941 à 1945 et dont <strong>la</strong> déduction est<br />

-autorisée, à concurrence <strong>de</strong> moitié, pour le<br />

calcul <strong>de</strong> l art. 117 nouveau du co<strong>de</strong> général<br />

<strong>de</strong>s impôts directs.)<br />

1427. — M. Georges Brtiguier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances s'il est exact que fles amiputés seulement<br />

<strong>de</strong>s membres inférieurs ne sont pas astreints<br />

à <strong>la</strong> taxe sur les bicyclettes, motocy-»*<br />

<strong>de</strong>ttes ou .tricycles à moteur, alors qu'auparavant<br />

il s'agissait d'une façon plus générale<br />

<strong>de</strong>s mutilés <strong>de</strong>s membres inférieurs, c'est-4-


2433<br />

dire tous eeux qui pouvaient justifier d'une<br />

blessure intéressant tes jambes. (Question du<br />

n mars im|<br />

Réponse. — Réponse négative. Aucune modification<br />

n'a été- apportée aux règles applicables<br />

à l'égard <strong>de</strong> l'exemption dont il s'agit<br />

L'article 329 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s contributions indirectes<br />

exonère <strong>de</strong>j'impôi sur les vélocipè<strong>de</strong>s<br />

les mutilés <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre paralysés ou -amputés<br />

âe l'un ou dés <strong>de</strong>ux membres inférieurs. Pour<br />

l'application <strong>de</strong> cette disposition, il faut entendre,<br />

par paralysie.'toute incapacité fonctionnelle,<br />

quel que soit <strong>4e</strong> <strong>de</strong>gré


îesiaMè cpe <strong>4e</strong> 1940 à 1945 <strong>la</strong> réalisa t ton ^ar<br />

tiêlïe, sinon totale, do stock était .inévitable<br />

àaBs <strong>de</strong> nombreuses- brandies <strong>de</strong> r activité<br />

commerciale et qu'elle a été aussi bien le<br />

fait <strong>de</strong> petits et moyens commerçants que<br />

<strong>de</strong> 1 grosse entreprises et sociétés; qu'au<br />

regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong> solidarité,<br />

tout forrâs <strong>de</strong> commerce doit d'ailleurs<br />

êtr« évalué en composant; éléments incorpôfels,<br />

matériel, marchandises; que si l'administration<br />

admet qu'un commerçant ait à,<br />

lui produire un état <strong>de</strong> ses marchandises, au<br />

& Juin 1945 (qu'il ait ou non une comptabilité<br />

régulière), il semble qu'elle doive également<br />

admettre, l'existence 'présumée <strong>de</strong><br />

marchandises 1 er janvier 1940, ce qui<br />

suppose automatiquement une comparaison<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux états et <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> faire apparaître<br />

une réalisation <strong>de</strong> stock déductible<br />

<strong>de</strong> l'enrichissement ; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en conséquence,<br />

si le bénéfice <strong>de</strong> cette mesure<br />

poonrait être accordé aux commerçants soumis<br />

au régime du. forfait, étant entendu qu'il<br />

appartiendrait aux intéressés <strong>de</strong> démontrer,<br />

dans <strong>la</strong> œesure du possible, <strong>la</strong> véracité <strong>de</strong><br />

[ trêmement critique <strong>de</strong>s vieux travailleurs,<br />

m ne pùwmât mvfsagser, à lear bénéfice,<br />

le® <strong>de</strong>ux mesures: siévaMes: i # Fatliitet^a<br />

à ranefea tarif <strong>de</strong>s; ratiom ée taÈ®© économisées<br />

far <strong>la</strong> réduction: <strong>de</strong>s effectifs militaires;<br />

2° l'exonération on <strong>la</strong> diminution <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> taxe sur les postes <strong>de</strong> ÏJS.F, et m tont<br />

cas le sursis au recouvrement <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite- taxe<br />

faffi les- vieil<strong>la</strong>rds menacé® <strong>de</strong> saisie. (Question<br />

du 20 mars IM&J<br />

Réponse. —• 1® La diminution 4m effectif^<br />

susceptible <strong>de</strong> résulter <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s<br />

crédits militaires est Mn <strong>de</strong> correspondre an<br />

nombre dés bénéfici adirés <strong>de</strong> l'aHacatl®n aux<br />

vieux travailleurs sa<strong>la</strong>riés qui atteint 1 rsHIlion<br />

7fMhô|Q environ." D'autre paît,: sans procurer<br />

indïvidueîlêhient aux Intéressés une ><br />

réduction substantielle <strong>de</strong> dépense, <strong>la</strong> mesure<br />

.proposée se traduirait, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>s<br />

rations actuellement en vigueur par me<br />

perte anmele <strong>de</strong> recettes <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 56®<br />

initiions susceptible <strong>de</strong> s'accroître avec l'augmentation<br />

<strong>de</strong>sdites rations. Les cireoîvsfances<br />

présentes ne permettent pas d'imposer<br />

au Trésor ce sacrifice. 2» L'exonèmfkm <strong>de</strong>s<br />

vieux travaiîîews <strong>de</strong> <strong>la</strong> re<strong>de</strong>vance d'usage<br />

perçue sur les appareils <strong>de</strong> T.S.F. ne se<br />

heurterait pas seulement à <strong>de</strong> sérieuses difficultés<br />

d'ordre pratique mais entraînerait<br />

pour <strong>la</strong> radiodiffusion une perte <strong>de</strong> recettes<br />

<strong>de</strong> l'Ordre <strong>de</strong> 13 p. m (ISO militons par an).<br />

Au surplus,, «t le principe <strong>de</strong> I'exoné-ratron<br />

était admis, ft serait difficile <strong>de</strong> limiter aux<br />

vieux travailleurs l'exonération <strong>de</strong>mandée.<br />

Toutes les catégories les pfos déshéritées <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion (vïeHJsrds, aveug<strong>la</strong>s, chômeurs,<br />

grands invali<strong>de</strong>s}' jta revendiqueraient et i*oTx<br />

ne voit pas par quels arguments on écarterait<br />

leurs, réc<strong>la</strong>mations. Enfin, l'obligation<br />

pour les services- <strong>de</strong> <strong>la</strong>- radiodiffusion d!exiger"<br />

les justifications nécessaires et <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r<br />

aux contrôles- indispensables au dépistage<br />

<strong>de</strong>s abus (les familles a a sein <strong>de</strong>squelles vît<br />

m ascendant « vieux travailleur » ne manqueraient<br />

pas <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>rer Fàppareit récepteur<br />

utilisé au non.' <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier) risque<br />

d'obliger " rapi<strong>de</strong>ment cette' administration*<br />

d'accroître le nombre <strong>de</strong> ses agents <strong>de</strong>- contrôle.<br />

Pour ces différentes raisons, il n'est<br />

pas possible <strong>de</strong> réserver une suite favorable<br />

à cette requête. Cependant, M les re<strong>de</strong>vables<br />

se trouvent en état> <strong>de</strong> gêne ou d'indigence,<br />

ils ont <strong>la</strong> possibilité, en application du <strong>de</strong>rnier<br />

alinéa <strong>de</strong> l'artMe 85 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> finances<br />

du 31 décembre 1945 <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Padministration<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> radiodiffusion <strong>la</strong> remise<br />

gracieuse, totale ou partielle, <strong>de</strong>s sommes<br />

dont ils sont re<strong>de</strong>vables.<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à KL le-<br />

„«jfe#ta!e et tfes finances<br />

si les dispositions <strong>de</strong>s articles bis<br />

du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement, ' en vertu <strong>de</strong>squelles<br />

les immeubles détruits ou endommagés<br />

par <strong>de</strong>s faits d'e guerre, dépendant d'une<br />

succession, ne sont pas soumis aux régies<br />

normales d'évaluation et sont à- comprendre<br />

seulement pour mémoire dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<br />

<strong>de</strong> sneession, sont également appïïcacables<br />

aux évaluations d'immeubles sinistrés<br />

<strong>de</strong>vant faire l'objet d'un 'acte <strong>de</strong> partage<br />

d'acendants ; et ajoute que l'évaluation <strong>de</strong>s<br />

immeubles sinistrés rencontre les mêmes<br />

difficultés pour <strong>la</strong> rédaction d'un partage<br />

d'ascendants que pour <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration d'une<br />

succession,- &tant fait remarquer que le but<br />

d'un partage d'ascendants est le règlement <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> succession future et, en ce qui concerne<br />

<strong>la</strong> reconstruction d'immeubles sinistrés, <strong>de</strong><br />

faciliter cette reconstruction par l'attribution<br />

<strong>de</strong> l'immeuble sinistré à celui <strong>de</strong>s héritiers<br />

le'plus capable d'entreprendre cette reconstruction;<br />

enfin qu'il est d'autre part observé<br />

que; <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> loi du 14 mars 1942, le<br />

régime fiscal <strong>de</strong>s donations a été assimilé,<br />

dans ses principales dispositions, aux sucessions<br />

et que les donations <strong>de</strong>vraient donc bénéficier<br />

<strong>de</strong>s dispositions prévues ci-<strong>de</strong>ssus<br />

pour les immeubles sinistrés 'dépendant d'une<br />

succession. (Question du 20 mars ft46.)<br />

Réponse. — Réponse négative. Les dispositions<br />

<strong>de</strong>s articles. 69 bis et m bis du co<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l'enregistrement, qui visent uniquement<br />

les déc<strong>la</strong>rations- <strong>de</strong> mutation par décès et<br />

dont l'objet est exclusivement fiscal,, ne -<br />

peuvent ëke étendues par analogie aux actes,<br />

visés par l'honorable député.


1650. —- M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finan.»<br />

ces si, compte tenu <strong>de</strong> ce que les in<strong>de</strong>mnités<br />

attribuées aux propriétaires <strong>de</strong> véhicules requis<br />

sont <strong>de</strong> beaucoup inférieures au préjudice<br />

causé et au prix <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement, il ne<br />

conviendrait pas d'accor<strong>de</strong>r à ces propriétaires<br />

le droit <strong>de</strong> faire état <strong>de</strong> k cette perte en atténuation<br />

<strong>de</strong> leur contribution, à <strong>la</strong> taxe sur<br />

l'enrichissement ou à <strong>la</strong> confiscation <strong>de</strong>s profits<br />

illicites. (Question du 21 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'in<strong>de</strong>mnité allouée à <strong>la</strong> suite<br />

0e <strong>la</strong> réquisition d'éléments anciens 'du patrimoine<br />

peut être déduite <strong>de</strong> l'enrichissement<br />

à condition qu'elle n'ait pas été employée ou<br />

remployée à l'acquisition d'éïéments considérés<br />

comme anciens. Mais il n'est pas possible<strong>de</strong><br />

tenir compte du préjudice pouvant résulter<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> fixation d'une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> réquisition<br />

inférieure au prix <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s objets<br />

requis, ce préjudice ne constituant pas une<br />

réalisation au sens <strong>de</strong> l'article 22, 1°, <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 15 août 1945. Pour ce qui est,<strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> détermination du montant <strong>de</strong>s profits illicites<br />

susceptibles d'être confisqués, <strong>la</strong>'différence<br />

éventuelle entre le montant <strong>de</strong> l'in<strong>de</strong>mnité<br />

<strong>de</strong> réquisition et <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> renouvellement<br />

du matériel requis n'est pas non plus<br />

susceptible dé venir en déduction <strong>de</strong>sdits profits.<br />

Toutefois <strong>la</strong> plus-value correspondant à<br />

îa différence entre l'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> réquisition<br />

-et <strong>la</strong> valeur comptable <strong>de</strong>s éléments requis<br />

est' susceptible dwe affranchie <strong>de</strong> l'impôt<br />

cédu<strong>la</strong>irs et par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> confiscation si<br />

l'intéressé prend l'engagement <strong>de</strong> réinvestir<br />

dans son entreprise <strong>la</strong>dite plus-value dans les<br />

conditions prévues par l'artie<strong>de</strong> 7 bis du co<strong>de</strong><br />

général <strong>de</strong>s impôts directs.<br />

1653. — M. Frédéric-Dupont <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances,<br />

l'Etat s'étant attribué l'actif <strong>de</strong>s banques<br />

nationalisées, quelle tgarantie il compte donner<br />

désormais aux intéressés pour leur assurer le<br />

payement <strong>de</strong>s retraites qui leur sont dues.<br />

(Question écrite du 21 mars 1946).<br />

Réponse. — L'article 19 <strong>de</strong>.<strong>la</strong> loi du 2 décembre<br />

1945 précise que le statut du persom<br />

nel <strong>de</strong>s banques nationalisées n'est pas modifié.<br />

Le régime <strong>de</strong>s retraites dont bénéficie le<br />

personnel <strong>de</strong>s banques <strong>de</strong>meure" donc inchangé.<br />

1654. — M. Jacques Gresa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances:<br />

1° dans quel document sont publiés les<br />

coefficients appliqués par l'administration <strong>de</strong>s<br />

contributions indirectes au chiffre d'affaires<br />

<strong>de</strong>s différents, commerces pour évaluer le forfait<br />

proposé à leurs propriétaires; 2° dans le<br />

cas où ces coefficients ne seraient pas portés<br />

à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s contribuables, si leur<br />

publication et leur diffusion, d'une incontestable<br />

utilité, ne peuvent être envisagées.<br />

[Question écrite du 21 mars 1946).<br />

Réponse. — Etant donné le petit nombre<br />

<strong>de</strong> -re<strong>de</strong>vables ayant opté en 1945 pour le ré-'<br />

.girne forfaitaire, "en matière <strong>de</strong> taxes sur le<br />

chiffre d'affaires, l'administration <strong>de</strong>s contributions<br />

indirectes n'a pas m à prévoir <strong>de</strong><br />

coefficients <strong>de</strong> revision <strong>de</strong>s forfaits. Pour l'an-<br />

. née 1946, ceux-ci sont établis selon le procédé<br />

ordinaire, c'est-à-dire d'accord avec les re<strong>de</strong>vables,<br />

par évaluation <strong>de</strong>s affaires susceptiblës<br />

d'être réalisées par eux au cours <strong>de</strong> l'année<br />

d'imposition.<br />

1655. — M. Jacques Gresa expose à M. le ministre<br />

<strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que <strong>de</strong> nombreux petits et moyens porteurs<br />

possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> sociétés soumis au<br />

prélèvement <strong>de</strong> 5 p. 100 et ne sont pas cependant<br />

astreints à l'impôt <strong>de</strong> solidarité en raison<br />

<strong>de</strong>s abattements qui leur sont accordés d'après<br />

leur situation <strong>de</strong> famille; considérant que le<br />

refus <strong>de</strong> rembourser à ces contribuables les<br />

sommes payées pour leur Compte par les sociétés<br />

émettrices <strong>de</strong> leurs titres aboutirait à<br />

faire payer l'impôt à <strong>de</strong>s gens . que <strong>la</strong> loi<br />

n'en a pas rendu expressément débiteurs et<br />

cjui, par définition, n*ont que <strong>de</strong>s ressources<br />

mo<strong>de</strong>stes, il l*i <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures ont<br />

été prises ou vont être prises en faveur <strong>de</strong>s<br />

intéressés. (Question du 21 mars 1946.1<br />

Réponse. — L'économie générale <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 15 août 1945 comporte <strong>la</strong> taxation <strong>de</strong><br />

l'intégralité <strong>de</strong> l'actif <strong>de</strong>s entreprises dont les<br />

actions sont cotées en Bourse et dont le capital<br />

social (ou le fonds social) excè<strong>de</strong> 5 millions.<br />

Sans doute, l'article 29 <strong>de</strong> cette ordonnance<br />

a eu pour but d'éviter, dans <strong>la</strong> mesure<br />

du» possible, <strong>la</strong> double imposition qui serait<br />

résultée <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxation <strong>de</strong> l'actif social, d'une<br />

part, dans le patrimoine <strong>de</strong> <strong>la</strong> société et,<br />

d'autre part, dans celui <strong>de</strong>s actionnaires et<br />

<strong>de</strong>s: porteurs <strong>de</strong> parts bénéficiaires. Mais <strong>de</strong>s<br />

considérations d'ordre pratique, ainsi que les<br />

règles <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publique, n'ont pas<br />

permis d'envisager, au profit <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong>s actionnaires<br />

ou <strong>de</strong>s porteurs <strong>de</strong> parts qui ne seraient<br />

pas imposables, Te remboursement du<br />

prélèvement acquitté par <strong>la</strong> société, ni son<br />

Imputation sur d'autres impôts à leur charge.<br />

1659. — M. Robert Wetzel rappelle à M. le<br />

ministre tfe l'économie nationale et <strong>de</strong>s finanças<br />

au sujet <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong>, solidarité nationale,<br />

qu'à <strong>la</strong> première séance du 26 juillet" 1945<br />

{,Journal officiel, p, 1491), son prédécesseur a<br />

déc<strong>la</strong>ré abandonner <strong>la</strong> taxation/<strong>de</strong>s rentes viagères<br />

ou temporaires, restant toutefois assujetties<br />

les primes payées entre le 1 er janvier<br />

1940 et le 4 juin 1945, lorsqu'il apparaîtra<br />

qu'on s'est servi <strong>de</strong> <strong>la</strong> constitution <strong>de</strong> rentes<br />

pour dissimuler <strong>de</strong>s bénéfices réalisés dans<br />

<strong>de</strong>s conditions plus ou moins licites; qu'il en<br />

résultait à l'évi<strong>de</strong>nce que lorsque les primes<br />

.auront été payées entre 1940 et 1945 par emploi<br />

ou "remploi justifié <strong>de</strong> biens anciens ou<br />

assimilés, elles ne seraient pas assujetties aux<br />

impôts <strong>de</strong> péréquation , prélèvement sur les<br />

patrimoines ou taxe d'enrichissement, leur<br />

imposition vio<strong>la</strong>nt "au surplus*'les ' principes<br />

d'équité -et d'égalité, les primes payées avant<br />

1940 exonérées à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> ces impôts; que,<br />

cependant, l'article 21 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 15 août 1945<br />

a pour effet <strong>de</strong> les imposer, sans distinction,<br />

à <strong>la</strong>" taxe d'enrichissement; que toute imposition<br />

au prélèvement sur les patrimoines,<br />

comme à <strong>la</strong> taxe d'enrichissement apparait<br />

d'une iniquité particulièrement choquantequand<br />

<strong>la</strong> prime est versée en emploi d'in<strong>de</strong>mnités<br />

d'acci<strong>de</strong>nt corporel comportant une incapacité<br />

permanente, médicalement et juridiquement<br />

constatée, auquel cas l'in<strong>de</strong>mnité,<br />

comme <strong>la</strong> rente, acquise par son emploi, ne<br />

peuvent raisonnablement être considérées<br />

comme un véritable élément <strong>de</strong> fortune <strong>de</strong><br />

l'infirme, mais bien comme une simple compensation<br />

(partielle d'ailleurs) <strong>de</strong> l'infirmité<br />

physique <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en conséquence,<br />

s'il ne serait pas utile que soient<br />

transmises à l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement<br />

toutes instructions utiles pour empêcher<br />

semb<strong>la</strong>bles impositions dont l'injustice ne saurait<br />

échapper à personne, _ou, s'il est nécessaire,<br />

<strong>de</strong> prendre l'initiative d'une.proposition<br />

<strong>de</strong> modification légis<strong>la</strong>tive en ce sens. {Question<br />

du 21 mars 1946.)<br />

Réponse. Les articles 6, n° 4 d) et 21,<br />

imposent<br />

<strong>de</strong>-rapporter .au montant <strong>de</strong> son enrichissement<br />

au 4 juin 1945, les versements <strong>de</strong> primes<br />

d'assurances qu'il a effectués entre le<br />

1 er janvier 1940 et le 4 juin 1945 en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

constitution <strong>de</strong> rentes temporaires ou viagères.<br />

En fait, cependant, ces versements ne<br />

supportent réellement <strong>la</strong> contribution sur l'enrichissement<br />

que s'ils ont été réglés avec <strong>de</strong>s<br />

fonds ayant le caractère d'élément nouveaux.<br />

Si, en' effet, ces payements ont été effectués<br />

avec <strong>de</strong>s fonds ayant le caractère d'éléments<br />

anciens, leur montant, qui est ajouté à <strong>la</strong><br />

'masse <strong>de</strong> l'enrichissement, est compensé par<br />

le produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s éléments anciens<br />

affectés à ces payement's et qui, en<br />

vertu <strong>de</strong> l'article 22, n° 1 <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

précitée, est déduit <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite masse. Il en<br />

est ainsi, notamment, lorsque les versements<br />

ont été réglés avec le montant d'une in<strong>de</strong>mnité<br />

perçue par le contribuable, entre le 1 er<br />

janvier 1940 et le 4 juin 1945, à <strong>la</strong> suite d'un<br />

acci<strong>de</strong>nt dont il a été <strong>la</strong> victime. L'admihistratioii'<strong>de</strong><br />

l'enregistrement admet, en effet,<br />

que les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> cette nature étant <strong>de</strong>stinées,<br />

précisément à assurer <strong>la</strong> réparation<br />

d'un dommage personnel subi par le contribuable,<br />

doivent être considérées comme <strong>de</strong>s<br />

éléments anciens <strong>de</strong> son patrimoine.<br />

1684. — M. Joseph Denais tfemaïi<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances:<br />

1° si, pour l'importation d'arbres fruitiers,<br />

il est indispensable que six <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s soient<br />

établies: quatre sur papier b<strong>la</strong>nc, une sur<br />

papier bleu, une sur papier rose ; 2° si, pour<br />

statuer sur ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, quatre mois sont<br />

indispensables, en sorte que l'opportunité <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> transp<strong>la</strong>ntation soit généralement passée;<br />

3o quels motifs peuvent être allégués pour<br />

justifier les refus couramment opposés à <strong>de</strong><br />

telles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. (Question du 22 mars 1946.)<br />

Réponse. — 1° Il est exaot que toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

d'importation pour quelque produit qu©<br />

ce soit, doit être établie en six exemp<strong>la</strong>ires<br />

(avis aux importateurs et exportateurs —<br />

Journal officiel du 18 février 1945), dont quatre<br />

sur papier b<strong>la</strong>nc, un sur papier rouge et un<br />

sur papier vert. Le nombre <strong>de</strong> ces exemp<strong>la</strong>ires<br />

est justifié par le nombre <strong>de</strong>s administrations<br />

intéressées qui'doivent statuer sur l'opportunité<br />

<strong>de</strong> l'importation ou <strong>la</strong> contrôler en<br />

ce qui concerne l'attribution <strong>de</strong> <strong>de</strong>vises étrangères<br />

et les opérations <strong>de</strong> douanes; 2°-.le dé<strong>la</strong>i<br />

imparti à l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

est conditionné par les accords commerciaux<br />

aux termes <strong>de</strong>squels les importations sont<br />

autorisées. Il arrive fréquemment'que les contingents<br />

limités par les <strong>de</strong>vises disponibles<br />

sont atteints lorsque les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs déposent<br />

les autorisations d'importer. Il faut at^<br />

tendre, avant <strong>de</strong> leur donner satisfaction, que<br />

les accords commerciaux aient été révisés;<br />

3° le ministère <strong>de</strong> l'agriculture, en ce^ qui<br />

concerne-,*-les importations d'arbres fruitiers,<br />

d'accord ' avec les organisations profession-'<br />

n elles intéressées, est opppsé à ces importations;<br />

les possibilités <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s pépinières<br />

françaises étant suffisantes pour satisfaire<br />

aux besoins exprimés. Les opérations du<br />

même genre effectuées après <strong>la</strong> guerre 1914-18 .<br />

ont d'ailleurs provoqué <strong>de</strong> nombreux mécomptes.<br />

1715. — M. Patrice Bougrain <strong>de</strong>man<strong>de</strong> \<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économe nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances s'il ne pourrait revoir <strong>la</strong> situation<br />

anormale faite dans le recouvrement <strong>de</strong> l'impôt<br />

<strong>de</strong> solidarité, en ce qui concerne les<br />

veuves et particulièrement les veuves <strong>de</strong><br />

guerre: il cite l'exemple d'une' veuve <strong>de</strong> là<br />

guerre 1914-1918 ayant <strong>de</strong>ux enfants non à<br />

charge par suite <strong>de</strong> leur âge, mais dont elle<br />

a assuré l'éducation et <strong>la</strong> charge matérielle<br />

et morale pendant vingt et un ans qui a<br />

droit à l'abattement suivant:<br />

francs.<br />

i Pour <strong>la</strong> veuve 200.000<br />

Pour le^premier enfant 25.003<br />

Pour le'<strong>de</strong>uxième enfant..... 50.00Q<br />

Soit 275.C00<br />

alors qu'une famille i<strong>de</strong>ntique, ayant eu <strong>la</strong><br />

chance <strong>de</strong> gaixfer son chef, se trouve .avoir<br />

droit à_l'abattement suivant:<br />

francs.<br />

Pour le père... 200.000<br />

Pour .le premier enfant 25.000<br />

Pour le <strong>de</strong>uxième enfant 50.000<br />

Soit 275.000<br />

et <strong>de</strong> même:<br />

francs.<br />

Pour <strong>la</strong>" mère ; 275.000<br />

Soit au total 550.000<br />

et ajoute qu'il serait juste d'accor<strong>de</strong>r aux .veuves<br />

<strong>de</strong> ceux qui ont payé l'impôt du sang, à<br />

égalité du nombre d'enfants, les mêmes avantages<br />

que ceux dont bénéficie un ménage dont<br />

les <strong>de</strong>ux époux sont vivants. (Question du<br />

26 mars 1916.)<br />

Réponse. —• Les majorations d'abattement<br />

accordées à tous les contribuables chargés <strong>de</strong><br />

famUle par l'article 16 <strong>de</strong> l'ordonnance du<br />

15 août 1945, sont, en tant qu'elles s'appliquent<br />

du chef d'enfant à charge: doublées<br />

pour les veufs et veuves non remariés; 2° qua*<br />

druplées pour les veufs et veuves non remariés<br />

<strong>de</strong> militaires çu civils morts pour <strong>la</strong><br />

France, dont le décès est survenu dans les circonstances<br />

indiquées" par l'article 17, § 1 er ,<br />

2° <strong>de</strong> l'ordonnance précitée., Ces dispositions<br />

libérales sont <strong>de</strong>stinées à favoriser les veufs<br />

\


g»<br />

les veuves qui, à <strong>la</strong> date du 4 juin 1945,<br />

Sont à faire face à <strong>de</strong>s frais supplémentaires<br />

{pour subvenir à l'entretien d'enfants mineurs<br />

ou infirmes. Elles ne trouvent, d'ailleurs, à<br />

Rappliquer que tout autant que les biens <strong>de</strong>s<br />

enfants à charge, lorsqu'ils en possè<strong>de</strong>nt, sont<br />

imposés dans le patrimoine du père ou <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

jmère survivant. A cet égard, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s<br />

neuves <strong>de</strong> guerre ayant <strong>de</strong>s enfants majeurs<br />

m'est donc pas différente, puisque les biens<br />

dépendant, <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession <strong>de</strong> leur mari se<br />

trouvent imposés dans le patrimoine <strong>de</strong> leurs<br />

• enfants auxquels ils ont été dévolus. Du.fait<br />

<strong>de</strong> cette imposition, les veuves ayant <strong>de</strong>s enfants<br />

majeurs ne peuvent pas être considérées<br />

comme soumises, au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s abattements<br />

et <strong>de</strong>s majorations d'abattements à<br />

un régime moins favorable que celui <strong>de</strong>s ménages<br />

dont <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> famille est <strong>la</strong> même.<br />

1716. — M. Patrice Bougrain expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que l'article 115 du commentaire <strong>de</strong> l'impôt<br />

<strong>de</strong> solidarité nationale accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>s abattements<br />

<strong>de</strong> 60 p. 100 et <strong>de</strong> 30 p. 100 sur les disponibilités<br />

pour servir <strong>de</strong> réserves <strong>de</strong>stinées à<br />

<strong>la</strong> remise en état <strong>de</strong>s exploitations agricoles;<br />

que ce droit joue au profit du propriétaire exploitant,<br />

fermier, métayer ou "bailleur à métayage;<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il n'estime pas qu'il<br />

doive s'appliquer également en faveur du propriétaire<br />

non exploitant d'une ferme; ajoute<br />

que le fermier, généralement tenu par son<br />

fiail aux réparations locatives, ne peut les<br />

effectuer très souvent sans le concours du propriétaire,<br />

vu le montant très élevé qu'elles<br />

atteignent maintenant ; que le propriétaire doit<br />

donc les (faire effectuer <strong>la</strong> plupart du temps à<br />

Bon compte ; que, souvent, l'exploitaiton d'une<br />

germe ne tient pas compte, dans le prix du<br />

loyer, <strong>de</strong> <strong>la</strong> location <strong>de</strong>s immeubles d'où il<br />

B'ensuit que leur entretien diminue d'autant le<br />

prix du fermage ; qu'un grand nombre <strong>de</strong> receveurs<br />

<strong>de</strong> lVnregistrement pensent que le propriétaire<br />

d'une ferme doit être assimilé au<br />

bailleur à métayage mais que d'autres considèrent<br />

qu'en cas <strong>de</strong> fermage, le propriétaire<br />

lie peut bénéficier du forfait, dès lors qu'il<br />

p'est pas exploitant et non pas imposé aux<br />

bénéfices agricoles; qu'actuellement, beaucoup<br />

<strong>de</strong> propriétaires ont épargné <strong>de</strong> fortes disponibilités<br />

en vue <strong>de</strong> grosses réparations nécessitées<br />

pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre où<br />

elles n'avaient pu être faites; que, dans l'intérêt<br />

<strong>de</strong> l'habitat rural, il semble qu'il serait<br />

juste que ce propriétaire soit assimilé aux<br />

bénéfices agricoles; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle est, à<br />

ee sujet, <strong>la</strong> position officielle du ministère <strong>de</strong>s<br />

finances. (Question du 26 mars 1946.) *<br />

^ Réponse. — En vertu <strong>de</strong> l'article 23, § 2, B,<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août 1945 instituant<br />

Jimpôt <strong>de</strong> solidarité nationale, modifié par<br />

l'article 6 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi n° 46-189 du 14 février 1946<br />

Jout « exploitant agricole » peut, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

meluse dans sa déc<strong>la</strong>ration, ajouter au montant<br />

<strong>de</strong>s réalisations déductibles <strong>de</strong> son enrichissement,<br />

par application <strong>de</strong> l'article 22 1°<br />

:«,pour servir <strong>de</strong> réserves <strong>de</strong>stinées à <strong>la</strong> remise<br />

m état <strong>de</strong>s exploitations agricoles », une<br />

somme déterminée suivant l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux systèmes<br />

forfaitaires que île texte prévoit (a et b).<br />

Conçue en termes c<strong>la</strong>irs et précis, <strong>la</strong> disposition<br />

précitée comporte une interprétation littérale.<br />

On doit, dès lors, reconnaître que le forfait<br />

dont il -s'agit est réservé aux seuls « exploitants<br />

agricoles » relevant <strong>de</strong> l'impôt céduïaije<br />

sur les bénéfices agricoles, c'est-à-dire,<br />

notamment, aux propriétaires exploitant leurs<br />

terres directement ou par métayers (C. Gén.<br />

Imp. Dir., art. 51), à l'exclusion <strong>de</strong> ceux doM<br />

les terres sont affermées. En instituant un<br />

forfait <strong>de</strong>stiné à tenir lieu <strong>de</strong> réserves agricoles,<br />

le légis<strong>la</strong>teur a voulu favoriser les contribuables<br />

qui assurent eux-mêmes <strong>la</strong> marche<br />

<strong>de</strong> leurs exploitations agricoles, n lui a paru<br />

qu'il n'y avait pas les mêmes raisons d'accor<strong>de</strong>r<br />

le bénéfice <strong>de</strong> ce traitement aux propriétaires<br />

non exploitants qui, au regard <strong>de</strong>s réparatioaé<br />

qu'ils ont à effectuer à leurs bâtiments<br />

agricoles, se trouvent dans <strong>la</strong> même situation<br />

que tous les propriétaires d'immeubles bâtis.<br />

ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE 2441<br />

1717. — M. Michel Clemenceau <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h<br />

M. lè ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances si l'abattement pour réserves agricoles<br />

prévu dans l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale<br />

£ adresse exclusivement aux propriétaires exploitants<br />

et, dans l'affirmative, les raisons <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> discrimina lion faite avec les propriétaires<br />

non exploitants qui ont besoin eux aussi <strong>de</strong><br />

réserves pour l'entretien <strong>de</strong>s bâtiments. (Question<br />

du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — En vertu <strong>de</strong> l'article 23, § 2, B,<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août 1945 instituant<br />

l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale, tout exploitant<br />

agricole peut, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> incluse dans sa<br />

déc<strong>la</strong>ration, ajouter au montant <strong>de</strong>s réalisations<br />

déductibles <strong>de</strong> son enrichissement, par<br />

application <strong>de</strong> l'article 22, 1° « pour servir <strong>de</strong><br />

réserves <strong>de</strong>stinées à <strong>la</strong> remise en état <strong>de</strong>s<br />

exploitations agricoles », une somme déterminée<br />

suivant l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux systèmes forfaitaires<br />

que le texte prévoit [a et b). Conçue en<br />

termes c<strong>la</strong>irs et précis, <strong>la</strong> disposition précitée<br />

comporte une interprétation littérale. On doit,<br />

dès lors, reconnaître que le forfait dont il<br />

s'agit est réservé aux seuls « exploitants agricoles<br />

» relevant <strong>de</strong> l'impôt cédu<strong>la</strong>ire sur les<br />

bénéfices agricoles, c'est-à-dire, notamment,<br />

aux propriétaires exploitant leurs terres directement<br />

ou par métayers (C. gén. Imp. Dir.,<br />

art. 51), à l'exclusion <strong>de</strong> ceux dont les terres<br />

sont affermées. En instituant un forfait <strong>de</strong>stiné<br />

à tenir lie a <strong>de</strong> réserves agricoles, le légis<strong>la</strong>teur<br />

a voulu favoriser les contribuables qui<br />

assurent eux-mêmes <strong>la</strong> marche <strong>de</strong> leurs exploitations<br />

agricoles. Il lui a paru'qu'il n'y avait<br />

pas les mômes raisons d'accor<strong>de</strong>r le bénéfice<br />

<strong>de</strong> es traitement aux propriétaires non exploitants<br />

qui, au regard <strong>de</strong>s réparations qu'ils ont<br />

à effectuer h leurs bâtiments agricoles, se<br />

trouvent dans <strong>la</strong> même situation que tous les<br />

propriétaires d'immeubles bâtis.<br />

1718. — M. Joseph De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances si les enfants .morts en déportation<br />

ne <strong>de</strong>vraient pas être considérés comme enfants<br />

à charge, en ce qui concerne l'impôt <strong>de</strong><br />

solidarité <strong>de</strong> leurs parents, (Question du<br />

26 mars 1946.)<br />

Réponse. — Les enfants décédés au cours ou<br />

<strong>de</strong>s suites <strong>de</strong> leur déportation dorment droit<br />

aux majorations normales d'abattement prévues<br />

par l'article 16, 2 e alinéa, <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 15 août 1945. Mais en présence <strong>de</strong>s dispositions<br />

<strong>de</strong> l'article 18 <strong>de</strong> <strong>la</strong> même ordonnance,<br />

il n'est pas possible <strong>de</strong> considérer- comme<br />

étant à charge, les enfants qui sont morts en<br />

déportation" à un » date antérieure au 4 juin<br />

1945.<br />

1719. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finan.<br />

ces <strong>de</strong> préciser pour quelle somme doivent<br />

être respectivement .portés dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<br />

exigée par l'ordonnance du 15 août 1945 'les<br />

bons du Trésor et fts bons <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération<br />

qui, en toute équité, <strong>de</strong>vraient donner lieu<br />

au même traitement et donc être retenus<br />

pour leur prix d'émission, ainsi qu'il semble<br />

admis pour les bons <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération, et non<br />

pour leur valeur nominale, suivant l'interprétation<br />

donnée en ce qui concerne les bons<br />

du Trésor. (Question du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — Les bons du Trésor constituent,<br />

au sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi fiscale, non <strong>de</strong>s valeurs mobilières,<br />

mais <strong>de</strong>s créances à terme qui doivent<br />

être déc<strong>la</strong>rées pour leur valeur nominale<br />

(art. 28 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement).<br />

Les bons <strong>de</strong> <strong>la</strong> libération n'ayant pas une<br />

valeur nominale déterminée, l'administration<br />

considère qu'il y a lieu <strong>de</strong> les estimer à leur<br />

valeur <strong>de</strong> reprise à <strong>la</strong> date du 4 juin 1945.<br />

1722. — M. Pierre Dominjon rappelle à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et dss finances<br />

qu'il a déjà précé<strong>de</strong>mment attiré son<br />

attention sur le cas d'habitants du pays <strong>de</strong><br />

Gex dont les enfants reçoivent leur éducation<br />

en Suisse ; il précise que, du point <strong>de</strong> vue<br />

économique, le pays <strong>de</strong> Gex se rattache à<br />

<strong>la</strong> Suisse et qu'un régime spécial (régime <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> zone) est prévu pour lui; que, d'autre part,<br />

du point <strong>de</strong> vue culturel, il est souhaitable<br />

que les enfants fassent leurs étu<strong>de</strong>s en Suisse,<br />

<strong>de</strong> façon que les échanges soient le plus<br />

nombreux possible entre nos <strong>de</strong>ux pays, car<br />

le pays <strong>de</strong> Gex sert <strong>de</strong> trait d'union entre<br />

<strong>la</strong> France et sa voisine; qu'enfin, étant donné<br />

l'éloignement du pays <strong>de</strong> Gex <strong>de</strong> tout centre<br />

culturel français, cette solution est <strong>la</strong> seule<br />

qui permette aux parents <strong>de</strong> faire donner à<br />

leurs enfants une instruction complète sans<br />

les éloigner <strong>de</strong> leur foyer.; que l'office <strong>de</strong>s<br />

changes, qui ces <strong>de</strong>rnières années, avait toujours<br />

fait le nécessaire pour que les familles<br />

puissent payer l'instruction <strong>de</strong> leurs enfants<br />

dans les établissements dont il s'agit, s'est<br />

refusé jusqu'à présent à .leur donner les<br />

mêmes facilités pour cette année; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

si <strong>de</strong>s dispositions vont être prises pour que<br />

satisfaction soit donnée à <strong>la</strong> pétition qu'il lui<br />

a transmise le 7 mars. (Question du 26 mars<br />

1946J<br />

Réponse. — Etant donné <strong>la</strong> nécessité <strong>de</strong><br />

ménager les disponibilités en <strong>de</strong>vises étrangères<br />

du fonds <strong>de</strong> stabilisation <strong>de</strong>s changes,<br />

il n'est pas possible <strong>de</strong> consentir actuellement<br />

aux habitants <strong>de</strong>s zones frontalières <strong>de</strong>s<br />

facilités particulières au détriment <strong>de</strong> l'intérêt<br />

général, pour assurer l'éducation <strong>de</strong> leurs<br />

enfants dans <strong>de</strong>s établissements sco<strong>la</strong>ires à<br />

l'étranger. L'office <strong>de</strong>s changes n'autorise<br />

plus en conséquence les transferts <strong>de</strong> fonds<br />

à cet effet, sauf dans les cas exceptionnels<br />

où il s'agit 'd'établissements n'ayant aucun<br />

équivalent en France.<br />

1725. — M. René Penoy <strong>de</strong>man<strong>de</strong> «à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances,<br />

re<strong>la</strong>tivement à l'application <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

établissant l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale,<br />

quelle est, pour un contribuable agriculteur<br />

ou commerçant, qui a eu (postérieurement<br />

au 1 er janvier 1040) son mobilier, son<br />

cheptel, son matériel ou son stock, complètement<br />

ou partiellement disparu par faits<br />

<strong>de</strong> guerre ou par pil<strong>la</strong>ge, <strong>la</strong> proportion <strong>de</strong> ces<br />

biens existants au 4 juin 1945 qui doit être<br />

portée dans les éléments anciens et dans les<br />

éléments nouveaux; ajoute qu'une - solution<br />

envisagée par le service local <strong>de</strong> l'enregistrement<br />

et p ; ar les organisations agricoles<br />

conduirait à n'admettre comme éléments anciens<br />

que les éléments retrouvés au retour<br />

d'évacuation auxquels s'ajouteraient ceux<br />

attribués au tilre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 10 février 1942<br />

(non abrogée) et au titre <strong>de</strong>s répartitions <strong>de</strong>s<br />

biens dépendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> W. O. L.; et signale<br />

que si cette solution était admise, elles conduirai^<br />

par i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> motifs, à considérer<br />

en entier comme éléments nouveaux le stock<br />

existant chez un commerçant au 4 juin 1945,<br />

si le stock <strong>de</strong> ce commerçant a été entièrement<br />

pillé en 1940. (Question du 26 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — Les biens acquis entre le<br />

1 er janvier 1940 et le 4 juin 1945 en vue <strong>de</strong><br />

remp<strong>la</strong>cer <strong>de</strong>s biens anciens disparus <strong>de</strong>puis<br />

<strong>la</strong> première <strong>de</strong> ces dates (peHe, vol, sinistre,<br />

etc.) n'ont eux-mêmes les caractères<br />

d'éléments anciens que s'ils ont été acquis au<br />

moyen: a) soit <strong>de</strong> disponibilités existant au<br />

1 er janvier 1940 ou recueillies <strong>de</strong>puis lors, h<br />

titre gratuit; b) soit du prix <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> biens<br />

existant au 1 er janvier 1940 ou recueillis, <strong>de</strong>puis<br />

cette date, à titre gratuit. Ces règles<br />

s'appliquent, en principe, en cas <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement<br />

ou <strong>de</strong> reconstitution dé biens détruits<br />

ou perdus par faits <strong>de</strong> guerre. Toutefois,<br />

et afin <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation particulière<br />

<strong>de</strong>s intéressés, l'administration <strong>de</strong><br />

Tenregistrement autorise les contribuables qui<br />

ont subi <strong>de</strong>s dommages <strong>de</strong> cette nature, à<br />

considérer comme <strong>de</strong>s éléments anciens <strong>de</strong><br />

leur patrimoine, les biens existant au 4 juin<br />

1945 et provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> reconstitution ou du<br />

remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> biens détruits ou perdus,<br />

lorsque ces biens avaient eux-mêmes le caractère<br />

d'éléments anciens, sautf bien entendu,<br />

à rapporter à l'enrichissement les<br />

sommes effectivement dépensées pour <strong>la</strong><br />

reconstitution ou le remp<strong>la</strong>cement, s'il ne<br />

peut être justifié que ces sommes proviennent<br />

dé biens anciens. En ce qui concerne,<br />

plus particulièrement, les contribuables dont<br />

le cheptel a été détruit ou perdu par suite<br />

<strong>de</strong> faits <strong>de</strong> guerre, il est admis que les intéressés<br />

peuvent, en toute hypothèse, considérer<br />

comme un élément ancien <strong>de</strong> leur patrimoine,<br />

le cheptel existant au 4 juin 1945, à<br />

concurrence du nombre <strong>de</strong> bêtes <strong>de</strong> mêmes<br />

catégories- existant au 1 er janvier 1940, sauf à<br />

rapporter à l'enrichissement le montant <strong>de</strong>s<br />

sommes consacrées à l'achat <strong>de</strong> têtes <strong>de</strong> bétail<br />

<strong>de</strong>stinées à remp<strong>la</strong>cer celles disparues<br />

par faits.<strong>de</strong> guerre, lorsqu'il ne peut être éta-


l)li que ces achats ont été faits en premier<br />

emploi ou premier remploi -<strong>de</strong> Liens anciens<br />

au sens <strong>de</strong> l'article 7, oaragraphe a, n os 1<br />

et 2, <strong>de</strong> l'ordonnance du 12 août 1945. Quant<br />

h l'excé<strong>de</strong>nt du cheptel au 4 juin 1945 sur<br />

le cheptel au 1 er janvier 1940, il doit être<br />

compris parmi les éléments nouveaux du.<br />

patrimoine dans <strong>la</strong> mesure où il n'est pas justifié<br />

que cet excé<strong>de</strong>nt provient d'acquisitions<br />

faites en premier emploi ou en premier remploi<br />

<strong>de</strong> biens anciens au sens du texte précité.<br />

D'un autre côté, le système for<strong>la</strong>itaire,<br />

autorisé par l'administration <strong>de</strong> l'enregistrement<br />

et exposé au n° 122 du commentaire<br />

pratique <strong>de</strong> l'ordonnance dii 15 août 1945 publié<br />

par celte administration, en vue <strong>de</strong> déterminer<br />

<strong>la</strong> situation, au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution<br />

sur l'enrichissement, du stock <strong>de</strong> marchandises<br />

dépendant, au 4 juin 1945, d'un<br />

fonds <strong>de</strong> commerce ou d'industrie, est applicable<br />

à tous les contribuables qui exploitaient<br />

à titre individuel une entreprise industrielle<br />

ou commerciale, sans distinguer suivant<br />

qu'ils w ont été ou non .sinistrés.<br />

. 1726. — M. Georges Schlever expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances; que l'article 23 (§ 2, A, 2°) <strong>de</strong><br />

l'ordonnance du 15 août 1945 instituant lïmôt<br />

<strong>de</strong> solidarité nationale accor<strong>de</strong> aux contriuables,<br />

pour leur tenir compte <strong>de</strong>s valeurs<br />

mobilières existant dans leur patrimoine au<br />

janvier 1940, autres que les effets publics<br />

du Trésor à échéance <strong>de</strong> irois ans au plus<br />

et que les titres d e l'emprunt 4 p. 100 1925,<br />

un forfait s'élevant: a) pour le contribuable<br />

qui a été passible <strong>de</strong> l'impôt général sur le<br />

revenu dû, soit en -1939, soit en 1940, à trente<br />

fois le montant <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong><br />

cette nature qui ont été déc<strong>la</strong>rés pour<br />

l'assiette <strong>de</strong> cet impôt, comme ayant été<br />

encaissés soit en 1938, soit en 1939; b) pour<br />

tout autre contribuable, à trente fois le montant<br />

<strong>de</strong>s produits <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> cette nature<br />

qu'il a encaissés soit en 1936, soit en 1939;<br />

que le premier forfait a) est facile à établir<br />

car il suffit <strong>de</strong> se reporter à <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>rai ion<br />

soit <strong>de</strong> l'année 19-39, soit <strong>de</strong> l'année 1940,<br />

mais que le second b) paraît nécessiter dès<br />

recherches <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du contribuable qui,<br />

par hypothèse, ne peut se reporter à une<br />

déc<strong>la</strong>ration ;^que l'administration pourra vérifier<br />

pour chaque contribuable <strong>la</strong> base <strong>de</strong> ce<br />

forfait en se reportant aux relevés <strong>de</strong> coupons<br />

qui lui ont été communiqués en 1936 et 1939<br />

par les établissements payeurs; que si le<br />

contrôleur <strong>de</strong>s contributions fournit sans difficulté<br />

les chiffres pour les contribuables qui<br />

(étant imposable à l'impôt général sur le<br />

revenu ou — ces <strong>de</strong>rniers pouvant néanmoins<br />

faire une déc<strong>la</strong>ration) ont fait cette déc<strong>la</strong>ration,<br />

il se refuse à donner les chiffres, tels<br />

qu'ils résultent <strong>de</strong>s relevés <strong>de</strong> coupons automatiquement<br />

envoyés par les banques, pour<br />

le motif que ces relevés, visant <strong>de</strong>s personnes<br />

non assujetties à l'impôt général sur le revenu,<br />

ne sont pas contrôlés, qu'il s'agit là,<br />

précisément, <strong>de</strong>s petits porteurs <strong>de</strong> valeurs<br />

mobilières bénéficiant, par hypothèse, <strong>de</strong><br />

moins <strong>de</strong> 10.000 francs <strong>de</strong> revenus, et qui se<br />

trouvent ainsi dans l'impossibilité d'établir le<br />

montant <strong>de</strong> leur fortune au 1 er janvier 1940 et<br />

risquent d'être taxés à l'enrichissement, car<br />

les banques, bien souvent, ne veulent pas<br />

(à cause d 1 ' gros travail que nécessiteraient<br />

ces recherches! ou ne peuvent pas (archives'<br />

détruites par les Allemands) donner les relevés<br />

<strong>de</strong>s coupons -touchés à leurs guichets<br />

en 1938 ou en 1939, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si, pour<br />

<strong>la</strong> défense <strong>de</strong> ces petits porteurs, il pourrait<br />

intervenir auprès <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s contributions<br />

directes, afin qu'elle donne <strong>de</strong>s<br />

instructions à ses agents pour que ceux-ci<br />

fournissent aux contribuables les relevés<br />

qu'ils ont en leur possession (Question du<br />

26 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'administration <strong>de</strong>s contributions<br />

directes a prescrit à ses agents, le<br />

42 mars 1946, <strong>de</strong> communiquer aux contribuables<br />

ou à leurs ayants droit tous les renseignements<br />

nécessaires au calcul <strong>de</strong>s déductions<br />

et forfaits spéciaux à l'impôt <strong>de</strong> solidarité<br />

nationale — et en particulier, ceux concernant<br />

les produits <strong>de</strong> valeurs mobilières<br />

encaissées en 1938 et 1939, même si, du fait<br />

que les intéressés n'étaient pas imposables,<br />

aucune déc<strong>la</strong>ration n'a été souscrite au titre<br />

<strong>de</strong>s années considérées.<br />

1727. - — M. Paul-Emile Viard <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances: 1° s'il envisage <strong>la</strong> possibilité d'accor<strong>de</strong>r<br />

une juste majoration <strong>de</strong>s retraites au<br />

profit <strong>de</strong>s retraités non fonctionnaires ayant<br />

versé à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>s dépôts et consignations*<br />

(caisse nationale <strong>de</strong> retraites pour <strong>la</strong> vieillesse)<br />

; 2° si une mesure en ce sens a été<br />

prise ou est sur le point <strong>de</strong> l'être. (Question<br />

du 26 mars 1946.)<br />

Réponse. — 1° et 2°: réponses négatives.<br />

La caisse nationale <strong>de</strong> retraites pour <strong>la</strong> vieillesse<br />

est line institution autonome dont les<br />

ressources sont indépendantes, du budget <strong>de</strong><br />

l'Etat dont l'intervention ne saurait se justifier.<br />

Cependant, pour encourager les actes <strong>de</strong><br />

prévoyance, l'Etat alloue aux rentiers remplissant<br />

certaines conditions d'âge et <strong>de</strong> durée<br />

<strong>de</strong> versement une majoration dont le taux<br />

et les modalités d'attribution ont été fixés<br />

en <strong>de</strong>rnier lieu par l'ordonnance du 9 juin.<br />

1945. L'extension <strong>de</strong> cette mesure <strong>de</strong> bienveil<strong>la</strong>nce<br />

entraînerait <strong>de</strong>s charges supplémentaires<br />

-importantes pour le Trésor et ne peut<br />

actuellement être envisagée.<br />

1776. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

quelle est <strong>la</strong> base juridique sur <strong>la</strong>quelle<br />

se fon<strong>de</strong> une banque nationalisée pour afficher<br />

à ses guichets que les valeurs mobilières<br />

étrangères au porteur, non déposées<br />

avant le 31 mars dans un établissement agréé,<br />

seront confisquées ou annulées. (Question du<br />

28 mars 1946.)<br />

Réponse. — La base juridique sur <strong>la</strong>quelle<br />

s'appuie <strong>la</strong> banque précitée est l'article 12 <strong>de</strong><br />

l'ordonnance du 7 octobre 194& (Journal officiel<br />

du 9 octobre) re<strong>la</strong>tive au dépôt <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vises<br />

étrangères et <strong>de</strong>s. valeurs mobilières<br />

étrangères conservées sur le territoire français<br />

qui dispose que: « les infractions aux dispositions<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> présente ordonnance ainsi qu'aux<br />

arrêtés ou instructions <strong>de</strong> l'office <strong>de</strong>s changes<br />

pris pour son application, sont constatées,<br />

poursuivies et réprimées dans les conditions<br />

fixées par le décret du 9 septembre 1933 modifié<br />

par les décrets <strong>de</strong>s 20 janvier et 24 avril<br />

1940 et par l'acte dit loi du -15 avril 1942. Les<br />

<strong>de</strong>vises étrangères et les valeurs mobilières<br />

étrangères ou « assimilées » faisant l'objet<br />

<strong>de</strong> ces infractions doivent être saisies; le<br />

tribunal est tenu d'en prononcer <strong>la</strong> confiscation<br />

». Ce texte ne prévoit toutefois pas<br />

l'annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s titres ayant fait l'objet <strong>de</strong><br />

l'infraction. Dans <strong>la</strong> pratique, toutes instructions<br />

ont été données aux établissements <strong>de</strong><br />

banque pour qu'ils conservent sous dossier<br />

bloqué les valeurs mobilières étrangères qui<br />

leur seraient présentées à partir» du 1 er avril<br />

1946, et qu'ils saisissent <strong>de</strong> chaque cas particulier<br />

l'office <strong>de</strong>s changes qui déci<strong>de</strong>ra après<br />

enquêté <strong>de</strong> <strong>la</strong> suite qu'iL convient <strong>de</strong> donner<br />

à l'affaire.<br />

1777. — M. Pierre Dreyfus-Schmidt signale<br />

à M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et<br />

<strong>de</strong>s finances, à propos <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe d'enriebissement,<br />

le cas <strong>de</strong>s sinistrés pour faits <strong>de</strong> guerre<br />

qui, <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> libération se sont efforcés <strong>de</strong><br />

rassembler et d'épargner <strong>de</strong>s fonds qui doivent<br />

leur permettre <strong>de</strong> reconstruire leurs<br />

instal<strong>la</strong>tions d'avant guerre; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il<br />

n'est pas contraire à l'équité <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r ces<br />

fonds comme <strong>de</strong>s éléments nouveaux et si<br />

le patrimoine ancien détruit par faits <strong>de</strong><br />

guerre ne doit pas entrer en déduction du<br />

numéraire et <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>stinés à assurer<br />

son remp<strong>la</strong>cement. (Question du 28 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — L'article 22, n°-l, <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 15 août 1945 n'autorise <strong>la</strong> déduction,<br />

pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution sur l'enrichissement,<br />

que <strong>de</strong>s sommes provenant <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

réalisation d'éléments considérés comme anciens<br />

et qui, au 4 juin 1945, ne sont pas comprises<br />

elles-mêmes ou leur représentation,<br />

parmi les biens ayant ce caractère (lesquelles<br />

sommes, Sans cette disposition; auraient été<br />

soumises à <strong>la</strong> contribution sur l'enrichissement).<br />

Il n'est donc pas possible <strong>de</strong> tenir<br />

compte, dans les déductions à opérer en vertu<br />

du texte précité, <strong>de</strong>s biens qui ont disparu<br />

purement et simplement entre le 1 er janvier<br />

1940 et le 4 juin 1945 ou <strong>de</strong> leur dépréciation<br />

à cette <strong>de</strong>rnière date. Ces règles s'appliquent<br />

indistinctement à tous les contribuables et,<br />

en particulier, à ceux qujL Qnt été sinistrés<br />

par suite <strong>de</strong> faits <strong>de</strong> guerre.-D'un autre côté,,<br />

<strong>la</strong> perte définitive résultant du sinistre ne<br />

constituant pas une <strong>de</strong>tte envers <strong>de</strong>s tiersau<br />

sens <strong>de</strong> l'article 14 <strong>de</strong> l'ordonnance dut<br />

15 août 1945 et <strong>de</strong>s articles 56 et suivants<br />

du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'enregistrement, ne peut être<br />

admise en déduction à titre <strong>de</strong> passif proprement<br />

dit. C'est précisément en raison <strong>de</strong><br />

cette impossibilité <strong>de</strong> tenir compte, pour le.<br />

calcul <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale dû/,<br />

le cas échéant, par les contribuables'sinistrés<br />

par suite <strong>de</strong> faits <strong>de</strong> guerre, <strong>de</strong> <strong>la</strong> perte défi-,<br />

nitive subie par les intéressés, que les<br />

créances d'in<strong>de</strong>mnités pour dommages <strong>de</strong><br />

guerre qu'ils- sont appelés à percevoir ont été<br />

expressément exonérées dudit impôt par l'article<br />

12, n° 6, <strong>de</strong> l'ordonnance précitée.<br />

D'autre part, les sinistrés qui ont épargné <strong>de</strong>s<br />

fonds pour reconstruire leurs instal<strong>la</strong>tions<br />

d'avant guerre peuvent déduire <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur<br />

<strong>de</strong>s éléments nouveaux <strong>de</strong> leur patrimoine<br />

<strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s revenus nets déc<strong>la</strong>rés pour<br />

l'assiette <strong>de</strong> l'impôt général sur le revenu<br />

dû au titre <strong>de</strong>s -années 1941 à 1945, ce qui<br />

est <strong>de</strong> nature sinon à les dispenser complètement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> contribution sur l'enrichissement,<br />

du moins à en réduire sensiblement le montant.<br />

1778. — M. Joannès Dupraz attire l'attention<br />

<strong>de</strong> . M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et<br />

<strong>de</strong>s finances sur les difficultés auxquelles se<br />

(heurtent actuellement les notaires en ce qui<br />

concerne rétablissement <strong>de</strong>s déc<strong>la</strong>raticns afférentes<br />

à l'impôt <strong>de</strong> solidarité; il signale<br />

qu'en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> complexité <strong>de</strong> celles-ci,<br />

nombreux sont lés contribuables qui s'adressent<br />

aux notaires en vue d'obtenir <strong>de</strong>s renseignements<br />

ou même pour leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong><br />

«rédiger lesdites déc<strong>la</strong>rations; qu'il s'ensuit un<br />

travail considérable pour ces <strong>de</strong>rniers qui se<br />

trouvent p<strong>la</strong>cés <strong>de</strong>vant le dilemne suivant:<br />

refuser <strong>de</strong> tirer d'embarras leurs clients, ou<br />

faire encourir à ceux-ci le risque <strong>de</strong> se voir<br />

infliger <strong>de</strong>s pénalités <strong>de</strong> retard; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />

dans ces conditions, s'il serait possible d'accor<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong>s facilités à ces officiers ministériels<br />

pour déposer après dé<strong>la</strong>i les déc<strong>la</strong>rations qu'ils<br />

sont chargés d'établir. (Question du 28 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — Il vient d'être décidé qu'aucune<br />

pénalité <strong>de</strong> retard ne sera appliquée en fait<br />

aux conîtribuabiles qui verseront <strong>la</strong>vant le<br />

25 avril 1946 un acompte sensiblement égal<br />

à <strong>la</strong> première fraction <strong>de</strong> l'impôt à leur charge<br />

et déposeront leur déc<strong>la</strong>ration du patrimoine<br />

avant le 16 mai 1946. Le bénéfice <strong>de</strong> cette<br />

mesure a été étendu aux notaires- dans les<br />

conditions suivantes. Les notaires qui auront<br />

déposé le 16 avril 1946 une liste <strong>de</strong> toutes les<br />

déc<strong>la</strong>rations qu'ils ont été chargés d'établir et<br />

qui, à <strong>la</strong> date du 16 mai 1946, auront déposé<br />

<strong>la</strong> moitié au moins <strong>de</strong> ces déc<strong>la</strong>rations bénéficieront<br />

d'une tolérance <strong>de</strong> fait supplément<br />

taire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, soit jusqu'au 15 juillet<br />

1946, pour le dépôt du surplus. Bien entendu,<br />

<strong>la</strong> nen application <strong>de</strong> pénalités <strong>de</strong> retard aux<br />

déc<strong>la</strong>rations déposées après le 15 avni reste<br />

subordonnée en toute hypothèse à <strong>la</strong> condition<br />

qu'un acompte sensiblement égal à <strong>la</strong> première<br />

fraction <strong>de</strong> l'impôt exigible ait été versé<br />

avant le 25 avril 1946.<br />

1779. — M. Marcel Ribère expose à M. le ministre<br />

<strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

<strong>la</strong> position défavorable <strong>de</strong>s porteurs algériens '<br />

<strong>de</strong> l'emprunt « Africain pour <strong>la</strong> France »<br />

émis simultanément en Afrique du Nord et en<br />

Afrique occi<strong>de</strong>ntale française en mai 1943, vis-<br />

A-vis <strong>de</strong>s porteurs du même emprunt en<br />

Afrique occi<strong>de</strong>ntale française; qu'en effet, l'ordonnance<br />

du 10 avril 1943 concernant cet emprunt<br />

prévoyait que les bons seraient remboursés<br />

à leur échéance indistinctement dans<br />

les colonies où ils ont é té émis ; qu'en application<br />

<strong>de</strong> ces dispositions, les porteurs <strong>de</strong> bons,<br />

émis en Algérie et payés à l'émission ei*<br />

francs d'un cours équivalent au cours du<br />

ifranc d'Afrique occi<strong>de</strong>ntale française, ïevendiquent<br />

le droit <strong>de</strong> pouvoir en remboursement,<br />

obtenir les mêmes avantages que les souscrip*<br />

teuTS <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière colonie; que le sous»<br />

cripteur d'Afrique occi<strong>de</strong>ntale française a déboursé<br />

1.000 francs à l'émission et obtiendra un ,


emboursement en francs revalorisés à 170 p.<br />

dOO ce qui, le cas échéant, pourrait lui permettre<br />

le remploi en rente française d'un capital<br />

initial augmenté <strong>de</strong> 70 p. 100; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

s'il n'estime pas qu'il serait injuste<br />

ique les nombreux épargnants algériens qui ont<br />

|><strong>la</strong>cé leur confiance dans le Gouvernement<br />

provisoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> République française en ai-<br />

^ dant à créer une armée nouvelle qui a libéré<br />

' ia' France <strong>de</strong>s Allemands, ne soient pas. remtx)uirsés<br />

en francs <strong>de</strong> <strong>la</strong> métropole au même<br />

taux que ceux <strong>de</strong> l'Afrique occi<strong>de</strong>ntale française,<br />

pour le même emprunt ,ayant servi à <strong>la</strong><br />

même cause et dont les titres ont les mêmes<br />

libellés? [Question du 28 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'ordonnance du 10 avril 1943<br />

publiée au Journal officiel du comman<strong>de</strong>ment<br />

en chef français, à Alger, du 10 mai 1943, n'a<br />

pas prévu que les bons <strong>de</strong> l'emprunt africain<br />

pour <strong>la</strong> France dont elle -autorisait l'émission<br />

seraient remboursés, indistinctement dans les<br />

divers territoires où les souscriptions ont été<br />

reçues. Elle n'a pas reconnu aux souscripteurs<br />

Nord-Africains le droit <strong>de</strong> bénéficier pour le<br />

remboursement en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française<br />

<strong>4e</strong> leurs titres émis en Afrique du Nord<br />

du môme régime que les détenteurs Ouest-<br />

Aifricains <strong>de</strong> bons émis en Afrique occi<strong>de</strong>ntale<br />

française. En fait, lo remboursement en Afrique<br />

occi<strong>de</strong>ntale française <strong>de</strong>s bons» émis en<br />

Afrique du Nord, d'une part, et <strong>de</strong>s bons émis<br />

en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française d'autre part,<br />

. est régi par <strong>de</strong>s dispositions différentes qui<br />

s'analysent et se justifient ainsi qu'il suit. Le<br />

remboursement en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française<br />

à l'échéance <strong>de</strong>s bons émis en Afrique<br />

du Nord n'est pas un droit pour les porteurs,<br />

mais pourra faire l'objet d'autorisations administratives.<br />

Les porteurs ainsi autorisés recevront<br />

une somme égale au produit <strong>de</strong>" <strong>la</strong><br />

conversion en francs C. F. A. <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong><br />

remboursement <strong>de</strong>s titres en francs Nord-Africains,<br />

La conversion sera calculée d'après <strong>la</strong><br />

parité en vigueur au jour <strong>de</strong> l'échéance. Par<br />

contre, les porteurs Ouest-Africains <strong>de</strong> bons<br />

émis en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française recevront<br />

à l'échéance en francs C. F. A. une<br />

somme, égale à <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> remboursement<br />

<strong>de</strong>s titres à condition que ceux-ci aient été<br />

déposés cnez un comptable du Trésor ou un<br />

Intermédiaire agréé, dans un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> rigueur<br />

à compter du 26 décembre 1945. Cette dualité<br />

dé «régime est un effet <strong>de</strong>s dispositions du décret<br />

du 6 décembre 1945 qui a défini entre le<br />

franc métropolitain et. Nord-Africain, d'une<br />

jpart, et le franc C. F. A. d'autre part, une<br />

nouvelle parité <strong>de</strong> dhange correspondant au<br />

rapport existant en' fait entre le pouvoir<br />

^d'achat <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux monnaies. Eilile n'inflige<br />

aucun préjudice aux porteurs Nord-Africains<br />

dont les titres seront remboursés soit en<br />

Afrique du Nord dans <strong>la</strong> monnaie où ils ont été<br />

(souscrits et pour le montant convenu lors <strong>de</strong><br />

l'émission, soit en Afrique occi<strong>de</strong>ntale française<br />

sur autorisation, particulière pour <strong>la</strong><br />

bontrevaleur en francs C. F. A. ae <strong>la</strong> valeur<br />

(Le remboursement en francs Nord-Africains<br />

telle qu'elle a été fixée* lors <strong>de</strong> l'émission.<br />

1780. — M. Robert Wetzei expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que, en exécution <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 15 février<br />

1946, les contribuables, dont les charges<br />

<strong>de</strong> famille sont susceptibles, par suite <strong>de</strong>s<br />

«abattements prévus par <strong>la</strong> loi, <strong>de</strong> les exonérer<br />

<strong>de</strong> l'impôt"sur le patrimoine, n'ont pas à établir<br />

<strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration, à condition qu'ils n'aient<br />

pas non plus à subir <strong>la</strong> taxe sur l'enrichissement;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les contribuables<br />

ayant" eu <strong>de</strong>s enfants mineurs morts pouir <strong>la</strong><br />

France ou assassinés par les occupants ne<br />

{pourraient être fondés à assimiler à leurs<br />

•enfants à charge les enfants ainsi décédés.<br />

XQuestion du 28 mars 1946.)<br />

Réponse. — Les enfants mineurs tués par<br />

l'ennemi au cours <strong>de</strong>s hostilités ou décédés<br />

<strong>de</strong>s suites <strong>de</strong> faits <strong>de</strong> guerre, soit durant les<br />

hostilités, soit dans l'année à compter <strong>de</strong> leur<br />

cessation, sont considérés comme enfants vivants<br />

donnant droit aux majorations d'abattement<br />

simples prévues par le <strong>de</strong>uxième alinéa<br />

<strong>de</strong> l'article 16 <strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août 1945.<br />

Mais le texte légal ne permet pas <strong>de</strong> les<br />

«assimiler aux enfants à charge donnant droit<br />

l^ux majorations d'abattement doublées.<br />

1809. — M. Pierre Dézarnaulds expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

qu'un aviculteur, ayant été frappé<br />

d'une amen<strong>de</strong>, <strong>de</strong> 3.000 francs, bien que sa<br />

bonne foi soit entière, a été arrêté sur <strong>la</strong><br />

route à 4 kilomètres <strong>de</strong> son domicile, en<br />

vertu d'une contrainte par corps <strong>de</strong> cinq<br />

jours, faute <strong>de</strong> ne pouvoir payer séance tenante<br />

une somme <strong>de</strong> 1.680 francs, alors qu'il<br />

n'avait sur lui que 800 francs; qu'ayant promis<br />

<strong>de</strong> fournir <strong>la</strong> somme dans les vingt-quatre<br />

heures, les gendarmes l'ont conduit au percepteur<br />

d'Olivet, qui a refusé d'accor<strong>de</strong>r au débiteur<br />

un dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> quelques heures pour iiu<br />

permettre <strong>de</strong> réunir <strong>la</strong> somme et qui l'a <strong>la</strong>issé<br />

emprisonner; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1° s'il est conforme<br />

aux instructions ministérielles <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à<br />

<strong>de</strong>s mesures coercitives aussi brutales et aussi<br />

inutiles, alors que l'intérêt général et celui du<br />

Trésor consister aient à apporter un peu <strong>de</strong><br />

souplesse dans l'application rigoureuse <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

toi; 2° s'il ne serait pas utile <strong>de</strong> rappeler aux<br />

fonctionnaires chargés d'appliquer <strong>la</strong> loi, qu'il<br />

ne faut pas, pour <strong>de</strong> si petites sommes, se<br />

livrer à <strong>de</strong>s manifestations aussi regrettables<br />

et confondre « pression » avec « .brima<strong>de</strong> ».<br />

(Question du 29 mars 1946.)<br />

Réponse. —- Il ne' pourra être répondu, en<br />

toute connaissance <strong>de</strong> cause, à <strong>la</strong> question<br />

posée, que lorsque le service compétent (direction<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité générale, 6 e buerau)<br />

connaîtra le nom et l'adresse du contribuable<br />

dont il s'agit, ainsi que <strong>la</strong> perception<br />

chargée du recouvrement <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong> en<br />

cause, x<br />

1311. — M. René Schmïtt <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nat'onale et <strong>de</strong>s finances:<br />

1® à quelle date ses services seront en<br />

mesure <strong>de</strong> faire remettre les nouveaux certificats<br />

d'inscription aux rentiers qui, en vertu<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 19 janvier 1945, ont <strong>de</strong>mandé <strong>la</strong><br />

conversion <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> rente 4 p. 100 1917,<br />

4 p. 100 1918, et 4 1/2 p. 100 1932, tranches<br />

A et, B; 2° si, en cas d'impossibilité matérielle.,<br />

il serait possible, en attendant ces<br />

titres, au vu du récépissé délivré par les<br />

comptables du Trésor ou les banques, <strong>de</strong><br />

leur verser les arrérages <strong>de</strong>s rentes échues<br />

pendant l'année 1945 et le début <strong>de</strong> 1946;<br />

3° dans l'affirmative, si ces renseignements<br />

pourraient être portés à <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong>s<br />

intéressés par <strong>la</strong> voie <strong>de</strong> <strong>la</strong> presse ou <strong>la</strong> radiodiffusion<br />

nationale. (Question du 29 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. — La direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte publique<br />

a approvisionné les sièges sociaux <strong>de</strong>s,<br />

banques et <strong>de</strong>s trésoreries générales en titres<br />

au porteur 3 p. 100 amortissable, 1945 dans<strong>la</strong><br />

proportion <strong>de</strong> 97 p. 100 du montant <strong>de</strong>s<br />

titres 4 p. 100 1917, 4 p. 100 1918 et 4 1/2 p. 100<br />

amortissable 1932 tranches A et B parvenus<br />

à ce jour à ses services. Dans ces conditions,<br />

il semble que les propriétaires <strong>de</strong>s titres au<br />

poiteur visés par le décret du 19 janvier 1945 •<br />

puissent être mis à brève échéance en possession<br />

<strong>de</strong>s nouveaux titres 3 p. 100 amortissable<br />

1945. D'autre part, lès inscriptions nominatives<br />

3 p. 100 amortissable 1945 sont<br />

toutes établies et leur délivrance est effectuée'<br />

dès qu'elles peuvent être rapprochées<br />

<strong>de</strong>s anciens titres à convertir. Les rentiers<br />

qui ne sont pas encore en possession <strong>de</strong> leurs<br />

titres 3 p. 100 amortissable 1945 peuvent obtenir<br />

le payement <strong>de</strong>s arrérages échus sur<br />

ces rentes sur présentation du récépissé <strong>de</strong><br />

dépôt. Ge^payement est effectué par <strong>la</strong> caisse<br />

publique ou privée (caisse du Trésor, banque,<br />

etc.) qui a reçu le dépôt en vue <strong>de</strong> conversion.<br />

Ces renseignements ont été communiqués<br />

par <strong>la</strong> voie <strong>de</strong> <strong>la</strong> presse et <strong>la</strong> radiodiffusion<br />

nationale.<br />

1812. — M. René Schmitt expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

qu'une veuve, âgée <strong>de</strong> soixante ans, possè<strong>de</strong><br />

200.000 F <strong>de</strong> bons du Trésor rapportant<br />

4.000 F d'intérêts exonérés <strong>de</strong> l'impôt sur le<br />

revenu; que, par ailleurs, ses ressources sont<br />

si mo<strong>de</strong>stes qu'elle n'est pas imposable sur<br />

le revenu ; que Tes bons n'ont donc pas été<br />

déc<strong>la</strong>rés mais qu'ils doivent être inscrits<br />

comme éléments nouveaux dans <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration<br />

<strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong> solidarité et considérés<br />

comme enrichissement, alors que <strong>la</strong> chose est<br />

matériellement impossible, cette personne ne<br />

travail<strong>la</strong>nt plus pour raison <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>puis<br />

.longtemps déjà; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans quel sens<br />

il entend résoudre le cas signalé. (Question<br />

du 29 mars 1946.)<br />

Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> l'article 23, paragraphe<br />

1 er , 3 e alinéa, <strong>de</strong> l'ordonnance du<br />

15 août 1945, « à défaut <strong>de</strong> justification dans<br />

les formes compatibles avec <strong>la</strong> procédure<br />

écrite, l'administration. pourra tenir compte<br />

<strong>de</strong>s énonciations <strong>de</strong> <strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration en ce qui<br />

concerne les effets publics du Trésor à 1 -<br />

échéance <strong>de</strong> trois ans. au plus compris parmi<br />

les éléments existants dans le patrimoine du<br />

re<strong>de</strong>vable à <strong>la</strong> date, du 1 er janvier 1940 lorsque<br />

ces énonciations lui paraîtront fondées ».<br />

L'administration jouira, à cet égard, d'un<br />

<strong>la</strong>rge pouvoir d'appréciation. De simples affirmations<br />

ou témoignages ne seront cependant<br />

pas suffisants, mais les présomptions<br />

tirées <strong>de</strong>s faits pourront être retenues, sî<br />

l'exactitu<strong>de</strong> en est .reconnue. Le cas visé<br />

par l'honorable député <strong>de</strong>vra donc être résolu<br />

conformément aux dispositions ci-<strong>de</strong>ssus.<br />

1837. — M. Pierre Abelin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

pour quelles'raisons le Gouvernement n'a<br />

pas déposé sur le (bureau <strong>de</strong> l'Assemblée unprojet<br />

<strong>de</strong> loi étendant <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s vieux<br />

travailleurs aux travailleurs indépendants, artisans<br />

du commerce et <strong>de</strong> l'industrie, artisans<br />

ruraux; et rappelle que par sa proposition <strong>de</strong><br />

résolution n° 165 déposée au nom du M. R. P 4<br />

M. Henri Meck avait <strong>de</strong>mandé au' Gouvernement<br />

<strong>de</strong> soumettre un texte à l'Assemblée<br />

à ce sujet. (Question du 1 er avril 1946.)<br />

Réponse. — La questipn posée intéresse plus<br />

spécialement le ministère du travail et <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> sécurité sociale. Il est toutefois possible<br />

d'indiquer h l'honorable député que l'extension<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong>s vieux travailleurs à <strong>de</strong><br />

nouvelles catégories <strong>de</strong> bénéficiaires ne peut.,<br />

-être réalisée que dans le cadre -d'une assurance<br />

obligatoire s'appliquant à tous les travailleurs<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie intéressée. Cette<br />

extension avait donc été prévue dans un projet<br />

<strong>de</strong> loi é<strong>la</strong>boré par le ministère du travail<br />

et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale et qui soumettait<br />

au régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale les. travailleurs<br />

indépendants, les artisans du commerce<br />

et <strong>de</strong> l'industrie et les artisans ruraux. Toutefois<br />

ministère du travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

sociale a substitué à ce texte^ un nouveau<br />

projet pertant généralisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité<br />

sociale qui est actuellement soutmis au Gouvernement.<br />

1839. — M. Pierre Abelin <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s fînan.<br />

ces si, pour le calcul du prélèvement sur le<br />

patrimoine, <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s veuves <strong>de</strong> guerre<br />

et <strong>de</strong>s veuves <strong>de</strong> , déportés pourrait être révisée,<br />

car il paraît inéquitable que ces personnes,<br />

particulièrement dignes d'intérêt, ne bénéficient<br />

que d'une exemption <strong>de</strong> 200.000 F h<br />

<strong>la</strong> base alors que si elles avaient leur mari<br />

elles bénéficieraient d'une exemption <strong>de</strong><br />

400.000 F. (Question du 1 er avril 1946.)<br />

Réponse. — Aux termes <strong>de</strong> l'article 17, paragraphe<br />

1 er <strong>de</strong> l'ordonnance du 15 août 1945,<br />

« les majorations d'a'battement édictées a<br />

l'article précé<strong>de</strong>nt sont, en tant qu'elles s'appliquent<br />

du chef d'enfants à <strong>la</strong> charge du<br />

contribuable: 1° doublées pôur les veufs pt<br />

veuves non remariés et pour les femmes<br />

célibataires; 2° # quadruplées -pour les veufs<br />

et veuves non remariés <strong>de</strong> militaires ou civils<br />

morts pour <strong>la</strong> France dont le décès a été<br />

provoqué": soit par <strong>de</strong>s blessures ou ma<strong>la</strong>dies<br />

contractées sous >les drapeaux, en . captivité<br />

ou au cours <strong>de</strong> leur déportation ; soit par faits<br />

<strong>de</strong> guerre, d'après <strong>la</strong> définition qui en a été<br />

donnée pour les réparations à accor<strong>de</strong>r aux<br />

victimes civiles <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre. Outre l'abattement<br />

à <strong>la</strong> ibase <strong>de</strong> 200.000 F les veuves do<br />

guerre, et les veuves <strong>de</strong> déportés bénéficient<br />

donc, du chef <strong>de</strong> leurs enfants à charge, d'importantes<br />

majorations d'abattements. Saris<br />

doute, aucun abattement supplémentaire n'aété<br />

accordé aux veufs ou veuves n'ayant pas<br />

d'enfants à charge, mais un tel abattement<br />

aurait manqué <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>ment dans le cas où<br />

le patrimoine <strong>de</strong> l'époux tprédécédé n'a pas


été dévolu au survivant. Il a paru préférable<br />

au surplus, <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> faveur<br />

très substantielles au profit <strong>de</strong>s orphelins, et<br />

en particulier <strong>de</strong>s pupilles <strong>de</strong> <strong>la</strong> nation, plutôt<br />

que <strong>de</strong> doub'er uniformément les abattements<br />

au profit <strong>de</strong>s veufs, et veuves <strong>de</strong> guerre,<br />

quelle que soit, leur situation <strong>de</strong> famille. Ces<br />

dispositions ont, d'ailleurs, été arrêtées en<br />

plein accord avec les représentante <strong>de</strong>s victimes<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre à l'Assemblée consultative<br />

provisoire et ne pourraient être modifiées à<br />

t heure actuelle/ ' ,<br />

1SS2. — M. Gamelle Reymond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. fe ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

firiaacss <strong>de</strong> lui confirmer si en application <strong>de</strong><br />

l'article 3.2. <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi sur .les pensions du<br />

14 avril 19£4, un officier <strong>de</strong> carrière qui 1 a<br />

été, avant «son incorporation, élève d'une<br />

école normale d'instituteurs, puis boursier <strong>de</strong><br />

quatrième année d'école normale au cours<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle il a obtenu le certificat d'aptitu<strong>de</strong><br />

pédagogique, peut légitimement compter<br />

comme va<strong>la</strong>bles, pour <strong>la</strong> retraite d'ancien<br />

neté, les services civils ci-<strong>de</strong>ssus accomplis<br />

au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> dix-huit ans. [Question du 2 avril<br />

1946.) '<br />

Révonse. — Réponse négative. Aux termes<br />

<strong>de</strong> l'article 1 er du règlement d'adminLsdation<br />

publique du 31 août, 1933 re<strong>la</strong>tif, à l'application<br />

<strong>de</strong> l'article 86 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 28- février<br />

précé<strong>de</strong>nt le temps passé dans tes écoles<br />

normales après l'âge <strong>4e</strong> vingt, ans n'est<br />

susceptible d'être pris en compte dans <strong>la</strong><br />

liquidation <strong>de</strong>s pensions qu'en faveur <strong>de</strong>s<br />

seuls fonctionnaires relevant, du ministèra <strong>de</strong><br />

l'éducation nationale qui ont pris ïengagement<br />

<strong>de</strong> servir pendant un certain nombre<br />

«L'aimées dans l'enseignement.<br />

1874. — M. GamUïe Lhutesîer expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s finances<br />

que certaines administrations exigent,<br />

pour commissionner leurs agents temporaires<br />

ou stagiaires, que ceux-ci aient satisfait à<br />

leurs obligations militaires; qu'un communiqué<br />

du ministère <strong>de</strong>s «armées a indiqué<br />

qu'étant donné les circonstances actuelles, les<br />

jeunes gens <strong>de</strong>s. c<strong>la</strong>sses 1944 et 1945 ne seraient<br />

pas incorporés;, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures<br />

ont été envisagées pour permettre leur<br />

titu<strong>la</strong>risation malgré, cette décision. (Question<br />

du 1 avril 1946.)<br />

•<br />

Réponse. — Aucune mesure ne peut être<br />

envisagée au point <strong>de</strong> vue administratif tant<br />

que <strong>de</strong>s dis-position s réglementaires n'auront<br />

pas été prises par le ministère <strong>de</strong>s armées<br />

en vue <strong>de</strong> fixer <strong>la</strong> situation militaire <strong>de</strong>s<br />

jeunes gens qui, en raison <strong>de</strong>s circonstances,<br />

ne seront pas incorporés dans l'armée.<br />

1SS8. — M. Jean Le Cotitaller <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances quelles justifications un commerçant<br />

ne possédant pas <strong>de</strong> comptabilité régulière<br />

et assujetti au forfait doit fournir pour prouver<br />

l'existence et l'importance <strong>de</strong>s stocks <strong>de</strong><br />

marchandises au 1 er janvier 1910 et au 4 juin<br />

1945. (Question (ht 3 avril 1946.)<br />

Réponse. — Il appartient aux contribuables<br />

qui, au 1 er janvier 19ïO ou au 4 juin ' 1945,<br />

n'avaient pas <strong>de</strong> comptabilité et, qui étaient<br />

imposés forfait aire ment à <strong>la</strong> cédule <strong>de</strong>s bénéfices<br />

industriels et commerciaux, d'établir<br />

par tous les moyens <strong>de</strong> preuve compatibles<br />

avec <strong>la</strong> procédure d'enregistrement <strong>la</strong> consistance<br />

et <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> leurs stocks <strong>de</strong> marchandises<br />

auxdites dates. A cet égard, l'administration<br />

admet, notamment, qu'un élément<br />

d'appréciation peut être obtenu en appliquant<br />

au chiffre d'affaires <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte<br />

(1989 ou 1944) un coefficient, variable<br />

suivant <strong>la</strong> nature du commerce et<br />

son mo<strong>de</strong> d'exploitation. Les pourcentages<br />

qu'elle considère comme susceptibles d'être<br />

appliqués normalement et en règle générale<br />

ont été établis en prenant pour base les indices<br />

du renouvellement "<strong>de</strong>s stocks (coefficients<br />

<strong>de</strong> rotation) déterminés par <strong>la</strong> direction<br />

<strong>de</strong>s prix après enquête auprès <strong>de</strong>s différentes<br />

organisations professionnelles et en accord<br />

fcvec le comité d'organisation du commerce.<br />

Ils ont été notifiés aux agents <strong>de</strong>s bureaux<br />

<strong>de</strong> l'enregistrement, qui en donneront communication<br />

sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux intéressés. Bien<br />

entendu, les chiffres obtenus par application<br />

<strong>de</strong> ces pourcentages/doivent être combinés<br />

éventuellement avec les autres éléments susceptibles<br />

<strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s indications complémentaires<br />

et notamment, avec les chiffres portés<br />

dans les déc<strong>la</strong>rations souscrites par les<br />

contribuables dont il s'agit peu <strong>de</strong> temps<br />

avant ou après les dates envisagées auprès<br />

<strong>de</strong> certains organismes professionnels.<br />

1881. — M. Jean te Coutatler <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances si les clientèles <strong>de</strong> docteurs, <strong>de</strong>ntistes<br />

et vétérinaires doivent être déc<strong>la</strong>rées<br />

pour l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale. (Question<br />

du 3 avril 1946.)<br />

Réponse. — La clientèle <strong>de</strong>s docteurs et<br />

<strong>de</strong>ntistes qui sont hors du commerce échappent'<br />

à l'impôt <strong>de</strong> solidarité nationale, mais<br />

le matériel appartenant à ces praticiens y est<br />

assujetti. Les clientèles <strong>de</strong> vétérinaires, qui<br />

sont susceptibles <strong>de</strong> cession, doivent être déc<strong>la</strong>rées<br />

pour leur valeur vénale.<br />

1&82; — M. Jezrn Le Cotttalier expose à.<br />

M. le ministre <strong>de</strong> F économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances que l'article 22, J 2, <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

• du 15 août 1915 re<strong>la</strong>tive à l'impôt <strong>de</strong> solidarité<br />

nationale, permet aux ' contribuables assujet-<br />

- tis à <strong>la</strong> taxe sur l'enrichissement, <strong>de</strong> déduire<br />

du montant <strong>de</strong> l'enrichissement une somme<br />

égale à. <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s revenus nets déc<strong>la</strong>rés<br />

pour l'assiette <strong>de</strong> l'impôt général sur le re-<br />

: venu au - titre <strong>de</strong>s années 1911, 1942 1943,<br />

1944, 1&45; que, par mesure <strong>de</strong> tempérament<br />

• et pour tenir compte <strong>de</strong> leur situation spé-<br />

; ciale au regard, <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu, les<br />

prisonniers <strong>de</strong> guerre pourront être admis à<br />

.faire état, pour l'application <strong>de</strong> l'article 22<br />

§ <strong>de</strong>s revenus qu'ils ont encaissés ou qui<br />

ont été encaissés pour leur compte au cours<br />

<strong>de</strong>s années 1940 à 1914 et qui, normalement,<br />

auraient dû être déc<strong>la</strong>rés pour l'assiette <strong>de</strong><br />

! l'impôt général sur le revenu au titre <strong>de</strong>s années<br />

1941 à 1945; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si un prisonnier<br />

<strong>de</strong> guerre, imposé forfaitairement pour 30.000<br />

francs l'an <strong>de</strong> bénéfices industriels et commerciaux<br />

(commerce tenu par l'épouse durant<br />

<strong>la</strong> captivité <strong>de</strong> son mari) et qui a perçu<br />

pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> sa captivité 100.000 F <strong>de</strong><br />

délégations <strong>de</strong> sol<strong>de</strong>, peut déduire du montant<br />

<strong>de</strong> son enrichissement: ,<br />

150.000<br />

30.000 x 5<br />

2i<br />

100.000 dél. <strong>de</strong> sol<strong>de</strong><br />

+ : =125.QOO F.<br />

2<br />

(Question du 3 avril 4046.)<br />

Réponse. — Réponse affirmative. ^<br />

' ;<br />

1001. — M. Virgile Rarel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie national^ et <strong>de</strong>s finances:<br />

1° s'il est exact que les touristes, ang<strong>la</strong>is<br />

sont autorisés par leur gouvernement à<br />

quitter l'Angleterre avec un maximum <strong>de</strong> 100<br />

livres sterling; 2° s'il est vrai qu'à leur arrivée<br />

sur le sol français ils doivent déposer ces<br />

100 livres à <strong>la</strong> douane; 3° s'ils peuvent recevoir<br />

en échange une somme équivalente en<br />

francs; et, dans <strong>la</strong> négative, quelles dispositions<br />

il compte prendre pour que cet échange<br />

soit possible. (Question du 4 avril 1946.)<br />

Réponse. — 1 Il est exact que <strong>la</strong> réglementation<br />

britannique .


ASSAMBLEE MlTOMÂtt CONSTITUASSE<br />

t 2444<br />

Giaaix l; les. plus-values correspondant à. <strong>la</strong>. 4i£fi&renca<br />

entre <strong>la</strong>, valeur <strong>de</strong> réalisation et <strong>la</strong><br />

valeur ^comptable <strong>de</strong>s éléments «<strong>de</strong>* l'actif ini<strong>la</strong>erhilisé<br />

sant passibles da r impôt . Toutefois,<br />

celui-ci. n'est pas applicable si l'intéressé<br />

prend. 'rengagement <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au. remploi<br />

«Asdltea plus-values dans les conditions fixées<br />

par- l'article 7 Ms du co<strong>de</strong>, général <strong>de</strong>s impôts-<br />

directs. C'est 4'après tes règles ci-<strong>de</strong>ssus<br />

mdàquéese que sont déterminés, pour l'asm&lte<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> confiscation <strong>de</strong>s profils illicites*<br />

lses profits- provenant <strong>de</strong>- <strong>la</strong>, réquisition par<br />

renaeiai <strong>de</strong> certains éléments d'actif <strong>de</strong>s entSBepBise^.<br />

1934. — M. Patrice Bougrain signale à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s<br />

finances que Pimprimé vendu dix francs par<br />

lès Bureaux <strong>4e</strong>- tabac pour l'établissement <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> déc<strong>la</strong>ration 4c l'impôt <strong>de</strong> solidarité, mentionne,<br />

au tableau II,. que: PiOur les enfants<br />

« morîs pour <strong>la</strong> France >r, un acte <strong>4e</strong> notoriété<br />

délivré par lé' juge <strong>de</strong> paix 4u domicile<br />

dtr défunt établissant les circonstances dé <strong>la</strong><br />

Blessure- ou <strong>4e</strong> <strong>la</strong> mort, doit être Joint & <strong>la</strong><br />

déc<strong>la</strong>ration que si, 4'autre part, l'es divers<br />

journaux ou gui<strong>de</strong>s vendus dans le com-<br />

«stfirce- pour- <strong>la</strong> marcKe à suivre en vue ée <strong>la</strong><br />

déc<strong>la</strong>mlion!,. font mention. d'un abattement 43<br />

ficancs pour certains enfanls dé cédés à'<br />

p<strong>la</strong>is seize mm, f ils- sont,, par couine, muets<br />

•en, ee qui concerne l'abattement 4u chef<br />

ûiwt «niant décédé avec <strong>la</strong> mention « mort<br />

poniE <strong>la</strong> France », aîèïis qu'il semble cependant<br />


comptable et <strong>de</strong> produire en fin d'exercice<br />

un compte faisant ressortir les résultats d-i<br />

cette comjptaibiilité, résulte <strong>de</strong> l'article 151 <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> loi du 5 avril 1884. L'établissement <strong>de</strong> ce<br />

compte administratif est indispensable pour<br />

assurer le contrôle <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> l'exercice<br />

concurremment avec le compte <strong>de</strong> gestion<br />

établi par le percepteur municipal et<br />

permettre l'apurement du compte <strong>de</strong> gestion<br />

par le juge <strong>de</strong>s comptes. Il est donc essentiel,<br />

pour le contrôle <strong>de</strong>s gestions respectives du<br />

maire et du receveur municipal, que <strong>de</strong><br />

compte administratif soit dressé par le maire<br />

sans le concours du comptable. L'administration<br />

supérieure ne manque pas <strong>de</strong> s'élever en '<br />

toute occasion contre les errements auxquels<br />

l'honorable député fait allusion qui réduisent<br />

au rang die vaine formalité une mesure* <strong>de</strong><br />

contrôle indispensable et qui ont pour effet<br />

le maintien d'irrégu<strong>la</strong>rités parfois graves.<br />

2161. — M. Joseph Denais <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'économie nationale et <strong>de</strong>s fhlmce®<br />

entre les mains <strong>de</strong> quel payeur doit être<br />

faite une saisie-arrêt' sur le traitement d'un<br />

fonctionnaire colonial en congé. (Question du<br />

24 avril 1946.)<br />

Réponse. — L'article. 130 du décret du<br />

2 mars 1910 portant règlement sur <strong>la</strong> sol<strong>de</strong><br />

et les allocations aecesssoires <strong>de</strong>s fonctionnaires,<br />

employés et agents <strong>de</strong>s services coloniaux;<br />

prévoit que les saisies-arrêts ou oppositions<br />

sur lia sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s fonctionnaires coio-.<br />

niaux provenant <strong>de</strong>s colonies et payés en<br />

France par le chef du service colonial d'un<br />

port <strong>de</strong> commerce doivent être faites à <strong>la</strong><br />

caisse du trésorier payeur général du département<br />

où est situé le port. L'article 155 du<br />

même décret stipule que pour obtenir le payement<br />

<strong>de</strong> leur sol<strong>de</strong>, les fonctionnaires coloniaux<br />

en congé doivent s'adresser, en France,<br />

au chef du service colonial du port <strong>de</strong> déibarquement.<br />

1045. — M. Edouard RamOnet <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale si<br />

*un ancien répétiteur <strong>de</strong> lycée, actuellement<br />

âgé <strong>de</strong> 54 ans, qui s'est fait mettre en congé<br />

fil y a une vingtaine d'années, serait susceptible<br />

d'être réintégré et, dans l'affirmative,<br />

jusqu'à quel âge il pourrait exercer ses fonctions<br />

avant d'être mis à <strong>la</strong> retraite. (Question<br />

du 19 février 1946.)<br />

Réponse. — Les congés pour convenances<br />

personnelles ne sont renouvelés que jusqu'à<br />

concurrence <strong>de</strong> 5 ans au maximum. Les fonctionnaires<br />

dont l'interruption <strong>de</strong> services .dépasse<br />

cette durée per<strong>de</strong>nt tout droit à réintégration.<br />

Ils peuvent solliciter une nouvelle<br />

nomination qui n'est prononcée qu'après examen<br />

<strong>de</strong>s titres et <strong>de</strong> l'aptitu<strong>de</strong> physique,<br />

compte tenu <strong>de</strong>s emplois disponibles. Dans<br />

cette éventualité, le fonctionnaire réintégré<br />

pourrait <strong>de</strong>meurer en fonctions jusqu'à<br />

0 ans.<br />

1153. — M. C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Guyot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale: 1 si les<br />

prescriptions du décret n° 45050 du 8 décembre<br />

19i5 s'appliquent aux instituteurs désignés<br />

par l'inspecteur d'académie pour enseigner<br />

d'ans une, année préparatoire <strong>de</strong> collège<br />

technique; 2° dans <strong>la</strong> négative, si fies années<br />

préparatoires <strong>de</strong>s collèges techniques ne pourraient<br />

pas être assimilées aux années préparatoires<br />

<strong>de</strong>s cours complémentaires ou aux<br />

c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> sixième dans les collèges mo<strong>de</strong>rnes;<br />

3° dans l'affirmative, si uil simple dé- •<br />

cret ne pourrait pas consacrer cette assimi<strong>la</strong>tion<br />

et accor<strong>de</strong>r aux instituteurs chargés<br />

<strong>de</strong> ces c<strong>la</strong>sses les mêmes avantages qu'au<br />

personnel qui enseigne dans les cours complémentaires<br />

ou dans les sixièmes mo<strong>de</strong>rnes.<br />

{Question du 26 février 1946.)<br />

Réponse. — Les v disposions du décret<br />

ti° 45050 du 8 décembre 1945 sont applicables<br />

aux instituteurs qui enseignent.dans un cours<br />

préparatoire <strong>de</strong> collège technique et dont le<br />

traitement est pris en charge sur le budget<br />

<strong>de</strong> l'enseignement technique.<br />

1309. — Mme Rachel Lempereur expose à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que<br />

les nouvelles instructions ministérielles prévoient<br />

l'orientation "professionnelle; qu'actuellement<br />

certains <strong>de</strong> ceux qui se préparent à<br />

<strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> conseiller d'orientation professionnelle<br />

peuvent obtenir une bourse <strong>de</strong><br />

4.500 francs qui est tbien insuffisante car elle<br />

représente une diminution <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong>s<br />

intéressés, <strong>de</strong> certains instituteurs notamment,<br />

qui, admis à l'institut, rue Gay-Lussac,<br />

voient leurs dépenses augmentées, que tes<br />

étu<strong>de</strong>s al<strong>la</strong>nt être portées à <strong>de</strong>ux ans, c'est<br />

évincer en quelque sorte ceux dont les ressources<br />

sont mo<strong>de</strong>stes, et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>: 1 par<br />

quels moyens il entend préparer un nombre<br />

important <strong>de</strong> conseillers d'orientation professionnelle;<br />

2 comment il compte soutenir les<br />

instituteurs qui veulent se_ préparer à cette<br />

fonction et s'il ne serait ças possible <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser<br />

aux intéressés le bénéfice <strong>de</strong> leur traitement<br />

en les détachant <strong>de</strong> L'enseignement public<br />

pendant <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> leurs étu<strong>de</strong>s, moyen<br />

qui aurait l'avantage <strong>de</strong> conserver <strong>de</strong>s suppléants<br />

sans emploi actuellement et qui, sous<br />

peu, seront nécessaires dans certains départements.<br />

(Question du 5 mars 1946.)<br />

Réponse. — l Le nombre <strong>de</strong>s conseillers<br />

d'orientation professionnelle sera augmenté<br />

grâce à l'ouverture dans diverses académies<br />

<strong>de</strong> nouveaux centres ou instituts préparant*<br />

au diplôme d'Etat ainsi que par l'augmentation<br />

du nombre <strong>de</strong>s élèves; <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong><br />

ce p<strong>la</strong>n est toutefois subordonnée à l'obtention<br />

<strong>de</strong>s crédits correspondants; 2° étant données<br />

les règles budgétaires actuelles les instituteurs<br />

ne peuvent bénéficier <strong>de</strong> leur traitement<br />

pendant <strong>la</strong> durée du stage. Le taux<br />

<strong>de</strong>s bourses pouvant leur être accordées est,<br />

par ailleurs, strictement limité. Les services,<br />

du ministère <strong>de</strong> l'éducation nationale étudient<br />

les moyens <strong>de</strong> remédier à cette situation, soit<br />

par l'élévation du montant <strong>de</strong>s bourses, soit<br />

par l'attribution d'une rémunération <strong>de</strong> stagiaire.<br />

Mais ce problème a, lui aussi, un aspect<br />

budgétaire, et ne pourra être réglé<br />

qu'avec l'accord ^du département <strong>de</strong> l'économie<br />

nationale et <strong>de</strong>s finances. '<br />

1335. — M. Lucien Dutard expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale: a) que<br />

dans <strong>de</strong> nombreux départements et. notamment<br />

en Dordogne, les événements <strong>de</strong> guerre<br />

ont interrompu les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> beaucoup d'élèves<br />

pendant plus d'une année; b) que, pour<br />

<strong>de</strong> nombreux élèves <strong>de</strong>s Collèges, écoles professionnelles<br />

ou cours complémentaires, ce<br />

retard leur interdit <strong>de</strong> subir les examens auxquels<br />

ils se préparaient, car ils ont dépassé<br />

<strong>la</strong> .limite d'âge; c) que cet état <strong>de</strong> choses<br />

compromet l'avenir <strong>de</strong> beaucoup d'entre eux<br />

qui préparaient le concours d'entrée à l'école<br />

normale ..ou d'autres concours <strong>de</strong>stinés à<br />

leur ouvrir une carrière professionnelle; et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne pourrait pas envisager<br />

<strong>de</strong>s dérogations pour cette catégorie d'élèves,<br />

dérogations dont il reste à fixer les modalités.<br />

(Question du 7 mars 19 i6.)<br />

1448. — M. Lucien Dutard expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale: a) que les<br />

étu<strong>de</strong>s d'un grand .nombre d'enfants et<br />

d'adolescents se sont trouvées retardées par<br />

les faits <strong>de</strong> guerre; b) qu'en Dor^ogne, en particulier,<br />

les élèves <strong>de</strong> plusieurs cours com-<br />

» plérnentaires, écoles professionnelles, lycées<br />

ou collèges, n'ont pu subir d'examen- au<br />

cours <strong>de</strong> l'année 1944; c) qu'un, nombre important<br />

d'entre eux ont dépassé <strong>la</strong> limite<br />

d'âge normale pour certains examens ou con-'<br />

cours (concours d'entrée aux écoles normales<br />

d'instituteurs et d'institutrices par exemple)<br />

; d) que ces faits constituent une injustice<br />

grave, notamment en Dordogne où <strong>la</strong><br />

jeunesse a participé activement à <strong>la</strong> résistance;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il ne pourrait accor-<br />

'<strong>de</strong>r aux élèves se trouvant dans cette situation,<br />

les dispenses nécessaires pour terminer<br />

leurs étu<strong>de</strong>s et se présenter aux examens et<br />

concours auxquels ils se préparaient. (Question<br />

du 12 mars 1946.)<br />

Réponse. — L'ordonnance du 4 avril 1945<br />

a prescrit à l'article 3 un aménagement <strong>de</strong>s<br />

limites d'âge en faveur <strong>de</strong>s candidats qui<br />

ont été empêchés <strong>de</strong> se présenter aux concours<br />

normaux d'entrép aux gran<strong>de</strong>s écoles,<br />

soit par suite <strong>de</strong> leur participation à <strong>la</strong><br />

guerre ou à <strong>la</strong> résistance, soit par les conséquences<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre ou par l'effet <strong>de</strong>s lois<br />

et mesures d'exception. Chaque gran<strong>de</strong> école<br />

a procédé h cet aménagement en tenant<br />

compte <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> cette ordonnance<br />

et <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l'ordonnance du 4 août 1945 et<br />

<strong>de</strong> l'arrêté interministériel du 9 août 1945. En<br />

ce qui concerne le concours d'entrée aux<br />

écoles normales primaires, les recteurs. sont<br />

habilités à porter <strong>la</strong> limite d'âge <strong>de</strong> 17 à<br />

18 ans. (Pour obtenir un report supérieur les<br />

intéressés doivent soumettre leur cas au ministère<br />

(direction <strong>de</strong> l'enseignement *du premier<br />

<strong>de</strong>gré). - '<br />

1573. — M. Edouard Depreux <strong>de</strong>man<strong>de</strong> h<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale s'il<br />

est exact qu'un agent titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> lycée vie-,<br />

lime d'un acci<strong>de</strong>nt du travail, ne bénéficie<br />

pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> 1898, alors -que s'il était agent<br />

stagiaire ou auxiliaire, il en ibénéficierait ; et,<br />

dans l'affirmative, si l'on n'eiivisage pas une<br />

modification <strong>de</strong> cette situation. (Question du '<br />

49 mars 1946.)<br />

Réponse. — 1° La légis<strong>la</strong>tion du travaH<br />

n'est pas applicable au£ fonctionnaires. Les<br />

agents titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s lycées n'y sont donc pas ^<br />

assujettis et <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong>s dommages<br />

qu'ils subissent dans les acci<strong>de</strong>nts' qui leur<br />

surviennent est réglée par d'autres textes.<br />

Ils ont droit, par exemple, en cas d'absence,<br />

aux congés réglementaires avec traitement<br />

et, en cas d'incapacité due à un acci<strong>de</strong>nt, à<br />

l'attribution <strong>4e</strong> <strong>la</strong> pension instituée, soit par<br />

l'article 21, soit par l'article 22 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

14 avril 1924. Au contraire, <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s ,<br />

acci<strong>de</strong>nts du travail est applicable au personnel<br />

non titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s administrations publiques<br />

et par conséquent aux agents <strong>de</strong> lycée<br />

auxiliaires ou stagiaires; 2° <strong>la</strong> révision <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

légis<strong>la</strong>tion sur cet objet est <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence<br />

<strong>de</strong> M. le Prési<strong>de</strong>nt du Gouvernement<br />

provisoire (direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique).<br />

1728. — M. Barthélémy Ott expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que <strong>de</strong><br />

très nombreux professeurs <strong>de</strong>s lycées <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Seine et <strong>de</strong> Seine-et-Oise nommés «à <strong>la</strong> <strong>de</strong>av<br />

nière rentrée d'octobre a. Paris, se trouvent<br />

actuellement sans logement et vivent séparés<br />

<strong>de</strong> leurs familles, restées en province, dans<br />

<strong>de</strong>s conditions matérielles et morales intolérables;<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles mesures il compte<br />

prendre pour remédier d'extrême urgence à<br />

une situation qui ne tar<strong>de</strong>ra pas, si l'on n'y<br />

met fin, à tarir complètement le recrutement<br />

<strong>de</strong>s professeurs agrégés à Paris, et compromettra<br />

ainsi gravement le bon fonctionnement<br />

<strong>de</strong> l'enseignement et lui signale que<br />

<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> prioritaire accordée aux professeurs<br />

est un leurre car les dossiers s'empilent<br />

dans les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue <strong>de</strong> Turbigo<br />

et du iboulevard <strong>de</strong> Sébastopol et que rien m<br />

semble fait pour sortir du sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'entassement<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. (Question du 26 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. —. La question soulevée n'est '<br />

malheureusement pas particulière aux membres<br />

<strong>de</strong> l'enseignement et se pose pour tous<br />

les fonctionnaires mutés à Paris. Le 'ministre.<br />

<strong>de</strong> l'éducation nationale n'est pas compétent<br />

pour déci<strong>de</strong>r en 4'espèce. Il n'a pas manqué<br />

<strong>de</strong> saisir le ministre <strong>de</strong> l'intérieur et le pféfet<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> «Seine. Il doit s'en remettre à eux<br />

du soin <strong>de</strong> pourvoir au logement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

et notamment <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>s services<br />

publics.<br />

1813. — Mme Marie OyOn <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale si l'ordonnance<br />

interministérielle du 26 avril 1945 instituant<br />

<strong>de</strong>s mesures exceptionnelles en matière<br />

d'examen et concours et l'arrêté du<br />

8 août 1945 re<strong>la</strong>tif au régime <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s et<br />

examens <strong>de</strong> certaines catégories d'étudiants<br />

et élèves victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1939-1915, ne<br />

pourraient être étendus aux veuves <strong>de</strong> guerre<br />

1939-1945 qui, restées seules pour subvenir h.<br />

l'entretien <strong>de</strong> leur famille, ont plus que personne<br />

besoin d'accé<strong>de</strong>r rapi<strong>de</strong>ment à une<br />

profession lucrative. (Question du 29 mars<br />

1946.)


Réponse. — Les ordonnances du 20 avril second <strong>de</strong>gré. Elles sont données au concours<br />

ou d'après les mentions obtenues au<br />

* 1945 et du 4 août 1945 n'ont pas pour but <strong>de</strong><br />

permettre aux •étudiants, victimes- <strong>de</strong> <strong>la</strong> bacca<strong>la</strong>uréat. Les bourses pour les facultés <strong>de</strong><br />

guerre, d' « accé<strong>de</strong>r rapi<strong>de</strong>ment à une profession<br />

lucrative » en leur rendant moins difnée)<br />

sont attribuées aux candidats pouvant<br />

droit, dQ, mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> pharmacie (l re anficile<br />

le succès aux examens et concours, justifier au minimum d'une mention « assez<br />

mais <strong>de</strong> « terminer dans les meilleures conditions<br />

les étu<strong>de</strong>s qu'ils ont interrompues et <strong>la</strong>uréat <strong>de</strong> l'enseignement secondaire. Pour<br />

bien » à chacune <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux parties du bacca-<br />

d'atteindre un haut niveau <strong>de</strong> culture ». les facultés <strong>de</strong>s lettres et <strong>de</strong>s sciences, les<br />

L'extension aux veuves <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong>s dispo-^ bourses ne peuvent être données qu'à <strong>la</strong> suite<br />

sitions <strong>de</strong>s ordonnances susvisées détournerait<br />

lesdi te s ordonnances <strong>de</strong> leur véritable obmale<br />

supérieure (Ulm et Sèvres) et pour les<br />

du concours commun à l'entrée à l'école norjet.<br />

Si digne qu'il soit, <strong>de</strong> <strong>la</strong> solliciture <strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> licence. La situation financière ne<br />

pouvoirs publics, le cas <strong>de</strong>s veuves <strong>de</strong> permet pas, pour le moment, d'envisager<br />

guerre, en ce qui concerne <strong>la</strong> carrière sco<strong>la</strong>ire,<br />

ne saurait être assimilé à celui <strong>de</strong>s<br />

l'extension <strong>de</strong>s gratuités-;<br />

étudiants dont les étu<strong>de</strong>s ont été interrompues<br />

soit par <strong>la</strong> participation à <strong>la</strong> guerre, 1937. — M. Paul Sion expose à M. le ministre<br />

<strong>de</strong> l'éducation nationale que le recteur<br />

soit pas <strong>la</strong> captivité ou <strong>la</strong> déportation. Il convient<br />

d'ajouter que le nombre <strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> l'académie <strong>de</strong> Lille, 29, rue <strong>de</strong>s Jardins,<br />

filles et <strong>de</strong> jeunes femmes en possession <strong>de</strong>s à Lille, a informé un certain nombre <strong>de</strong> pères<br />

titres requis pour entrer dans l'enseignement<br />

est supérieur aux besoins et que, dans commission régionale <strong>de</strong>s bourses nationales<br />

<strong>de</strong> famille, à <strong>la</strong> date du 20 maris, que <strong>la</strong><br />

l'enseignement du premier <strong>de</strong>gré <strong>de</strong>s garçons,<br />

le nombre <strong>de</strong>s institutrices en fonc-<br />

<strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s candidats autorisés à se présenter<br />

n'a pas cru <strong>de</strong>voir admettre leur enfant sur<br />

tion dépasse celui <strong>de</strong>s instituteurs dans une au prochain concours <strong>de</strong>s bourses parce que<br />

proportion contraire aux intérêts du service. l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> leur situation <strong>de</strong> famille<br />

fait apparaître que leurs ressources dé-<br />

ETÏ tout état <strong>de</strong> cause, une loi serait nécessaire<br />

pour conférer aux veuves <strong>de</strong> guerre le passent les limites fixées par le barème en<br />

bénéfice <strong>de</strong>s avantages envisagés.<br />

vigueur; lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ledit barême a été<br />

ajusté au coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie et à l'alignement<br />

'<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires, dont les échelles et taux ont fait<br />

l'objet <strong>de</strong> nombreux décrets et arrêtés au<br />

Journal officiel, et si l'éviction, avant examen,<br />

<strong>de</strong>s enfants d'ouvriers ne contribue pas<br />

à interdire l'accès <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse ouvrière à<br />

certaines fonctions publiques que l'on voudrait<br />

réserver à d'autres; et ajoute qu'un tel<br />

état <strong>de</strong> eboses crée un ma<strong>la</strong>ise chez les pa-<br />

1845. — Mme Raymond© Nédélec expose à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que,<br />

dans toutes nos écoles se fait sentir le man-<br />

. que <strong>de</strong> livres d'étu<strong>de</strong>s; que, dans certaines<br />

c<strong>la</strong>sses, les enfants sont obligés d'étudier à<br />

plusieurs sur le même livre, ce qui n'est pas<br />

pour alléger le travail écrasant <strong>de</strong>s instituteurs;<br />

que, d'autre part, ce manque <strong>de</strong> livres<br />

se fait également sentir dans les écoles du<br />

-soir et les écoles syndicales <strong>de</strong> perfectionnement;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il compte<br />

faire pour fournir un plus grand nombre <strong>de</strong><br />

livres d'étu<strong>de</strong>s aux écoliers. (Question du<br />

1er avril 1946.)<br />

Réponse. — Cette question n'a pas échappé<br />

aux services du ministère <strong>de</strong> l'éducation nationale.<br />

Eiïle ne peut être résolue que par une<br />

augmentation considérable <strong>de</strong> <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong><br />

papier attribuée à l'édition <strong>de</strong>s livres sco<strong>la</strong>ires.<br />

1885, — M. Jean Le Cou ta lier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale :<br />

a) dans quelHes conditions une cantine sco<strong>la</strong>ire<br />

peut être subventionnée par <strong>la</strong> commune;<br />

b) si une cantine sco<strong>la</strong>ire, réservée<br />

aux écoles privées, peut être subventionnée<br />

par <strong>la</strong> commune. (Question du 3 avril 1946.)<br />

Réponse. — a) Les cantines sccïaires, organismes<br />

sociaux qui ont pris avec <strong>la</strong> guerre<br />

une gran<strong>de</strong> extension, sont dans <strong>la</strong> majorité<br />

<strong>de</strong>s cas gérées par les municiipalités ou p<strong>la</strong>cées<br />

sous leur contrôle; b) réponse négative.<br />

Seuls les. enfants indigents fréquentant les<br />

écoles privées peuvent recevoir <strong>de</strong>s secours<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune.<br />

1912. — M. Arthur Giovoni expose à" M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale qu'il a été<br />

feignalé à différentes reprises, que <strong>la</strong> commission<br />

<strong>de</strong>s bourses au ministère <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale refuse à <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'enseigriement,<br />

pour leurs enfants, <strong>de</strong>s bourses<br />

«renseignement supérieur, alors que, pour ces<br />

•mêmes enfants, il était accordé une bourse<br />

d'enseignement secondaire; qu'il résulte <strong>de</strong><br />

pareilles décisions que les ressources d'un ménage<br />

d'instituteurs, par exemple, sont considérées<br />

comme insuffisantes aussi longtemps<br />

que l'élève fait ses étu<strong>de</strong>s secondaires et qu'il<br />

a <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> vivre en famille,<br />

et qu'elles <strong>de</strong>viennent insuffisantes<br />

quand ce même élève poursuit ses étu<strong>de</strong>s<br />

dans une faculté; que les membres <strong>de</strong> renseignement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Corse, en raison <strong>de</strong> son insu<strong>la</strong>rité<br />

et du fait qu'il n'y existe pas <strong>de</strong> faculté,<br />

sont particulièrement atteints par ces<br />

mesures; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce qu'il compte taire<br />

pour y remédier. (Question du 4 avril 1946.)<br />

Réponse. — Les bourses d'enseignement supérieur<br />

me sont pas le prolongement <strong>de</strong>s<br />

courses attribuées . dans l'enseignement du<br />

rents et chez les maîtres qui voient leurs<br />

meilleurs élèves évincés <strong>de</strong> ce concours parce<br />

qu'un comité a estimé, sur le vu d'un barême,<br />

que <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> famille <strong>de</strong>s candidats<br />

éventuels n'est pas nécessiteuse, alors<br />

qu'en matière d'instruction il ne <strong>de</strong>vrait pas<br />

être question <strong>de</strong> barême. fQuestion du 5 avril<br />

1946.)<br />

Réponse, — Il ne peut être accordé <strong>de</strong><br />

bourses que dans <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s crédits budgétaires.<br />

Le barême en vigueur tient compte <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s crédits, <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> famille<br />

et naturellement du coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie. Les<br />

élèves écartés par les commissions régionales<br />

ont <strong>la</strong> faculté <strong>de</strong> faire appel <strong>de</strong>vant <strong>la</strong><br />

commission <strong>de</strong>s bourses qui statue en <strong>de</strong>rnier<br />

ressort.<br />

2047. — M. Pierre <strong>de</strong> Chevigné <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

à M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale:<br />

1° quel est l'actuel statut <strong>de</strong> l'Association<br />

pour <strong>la</strong> formatiion <strong>de</strong>s jeunes du Béarn et<br />

du pays basque; 2° si un liquidateur a été<br />

nommé pour cet organisme et quelle est <strong>la</strong><br />

procédure à suivre pour obtenir le remboursement<br />

<strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités dues par cette association.<br />

(Question du 12 avril 1946.)<br />

Réponse. —1 L'Association pour <strong>la</strong> formation<br />

<strong>de</strong>s jeunes du Béarn et du pays basque<br />

a été créée sous le régime <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

1 er juillet 1901 et habilitée par l'ex-secrétariat<br />

général à <strong>la</strong> jeunesse pour gérer <strong>de</strong>s centres<br />

<strong>de</strong> formation professionnelle dans le cadre <strong>de</strong><br />

l'arrêté du 20 décembre 1940; 2° un arrêté<br />

en date du 22 mars 1946 a désigné un liquidateur<br />

général pour l'ensemble <strong>de</strong>s associations<br />

simi<strong>la</strong>ires créées sur le territoire. Les<br />

créanciers éventuels doivent faire parvenir<br />

leurs réc<strong>la</strong>mations à <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'enseignement<br />

technique (7° bureau), 8, rue Cognacq-Jay,<br />

Paris (7«).<br />

'<br />

2048. -- M. Jean-Jacques Jug<strong>la</strong>s signale à<br />

M. le ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que<br />

les adjoints d'économats et les surveil<strong>la</strong>nts <strong>de</strong><br />

l'école nationale <strong>de</strong>s arts et métiers <strong>de</strong> Paris,<br />

percevant le traitement <strong>de</strong> province, une<br />

in<strong>de</strong>mnité annuelle spéciale à Paris leur avait<br />

été allouée par décret du 8 avril 1988; que<br />

cette in<strong>de</strong>mnité, comme celles <strong>de</strong> direction,<br />

hors c<strong>la</strong>sse, doctorat, etc., a été supprimée<br />

par ordonnanc du 6 janvier 1945, à dater du<br />

1 er février 1945; que toutes les in<strong>de</strong>mnités<br />

ont été rétablies par décret du 8 décembre<br />

1945, avec effet du 1 er février 1945, sauf cette<br />

in<strong>de</strong>mnité compensatrice; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles<br />

mesures il envisage pour réparer cette injustice.<br />

[Question du 12 avril 1946.)<br />

Réponse. ~ Toutes, les in<strong>de</strong>mnités allouées<br />

aux fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat ont été supprimées<br />

par l'ordonnance du 6 janvier 1945, portant<br />

réforme <strong>de</strong>s traitements, à l'exclusion:!<br />

1° <strong>de</strong>s allocations <strong>de</strong> caractère familiale;<br />

2° <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités allouées en rémunération<br />

<strong>de</strong> travaux supplémentaires ou <strong>de</strong> connaissances<br />

spéciale; 3° <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités représentatives<br />

<strong>de</strong> frais; 4° <strong>de</strong>s allocations et remises<br />

afférentes aux opérations intéressant le crédit •<br />

<strong>de</strong> TEtat. L'in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> 4.800 francs allouée<br />

aux adjoints d'économat et surveil<strong>la</strong>nts <strong>de</strong><br />

l'école nationale d'arts et métiers <strong>de</strong> Paris en<br />

application du décret du 8 avril 1938 ne rentrant<br />

pa$ dans une <strong>de</strong>s catégories ci-<strong>de</strong>ssius<br />

énumérées, son maintien n'a pas pu être envisagé.<br />

2072. — M. Georges Gogniot expose à M. 10<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que, pendant<br />

l'occupation, un certain nombre <strong>de</strong><br />

jeunes Alsaciens, bien que titu<strong>la</strong>ires d'un<br />

bulletin <strong>de</strong> passage en 8® c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> l'école<br />

secondaire alleman<strong>de</strong>, ont été dans l'impossibilité<br />

d'obtenir le « reifevermerk », soit<br />

parce qu'ils étaient enrôlés <strong>de</strong> force dans <strong>la</strong><br />

Wehrmachti soit parce qu'ils étaient réfrac<strong>la</strong>ires<br />

ou engagés dans l'armée française; que<br />

faute <strong>de</strong> « reifevermerk », ils ne sont pas dispensés<br />

<strong>de</strong>, l'obtention <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux parties du<br />

bacca<strong>la</strong>uréat et qu'ils ne peuvent, <strong>de</strong> ce fait,<br />

poursuivre leurs étu<strong>de</strong>s qu'après avoir subi un<br />

retard fort préjudiciable; il attire son attention<br />

sur <strong>la</strong> situation toute particulière <strong>de</strong> ces<br />

jeunes gens qui, ayant fait preuive <strong>de</strong> leur<br />

attachement indéfectible à <strong>la</strong> France, se trouvent<br />

cependant moins favorisés que leurs camara<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse munis <strong>de</strong>s diplômes allemand<br />

s, qu'ils ont pu obtenir parce qu'ils<br />

étaient restés dans leurs foyers, et ceci grâce<br />

à leur activité dans une organisation hitlérienne;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en conséquence, s'il<br />

envisage <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s dispositions pour que<br />

ces jeunes Alsaciens patriotes bénéficient<br />

d'une dispense <strong>de</strong>s épreuves, du bacca<strong>la</strong>uréat<br />

leur permettant <strong>de</strong> poursuivre normalement<br />

leurs étu<strong>de</strong>s. (Question du 16 avril 1946.)<br />

Réponse. — Des instructions ont été données<br />

pour que les jeunes gens se trouvant<br />

dans <strong>la</strong> situation ci-<strong>de</strong>ssus soient dispensés<br />

du bacca<strong>la</strong>uréat en vue <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s d'enseignement<br />

supérieur.<br />

2106, ~ M. Auguste Htigûnnier expose $<br />

M. le ministre <strong>de</strong> Téducation nationale qu'un<br />

règlement a été prévu à l'article 4 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

du 28 mars 1882 pour organiser l'enseignement<br />

primaire <strong>de</strong>s aveugles et <strong>de</strong>s sourdsmuets<br />

: que ce règlement n'a . jamais paru ;<br />

que, <strong>de</strong> ce fait, l'enseignement <strong>de</strong>s enfants<br />

en question échappe à son autorité et que,<br />

entre autres difficultés résultant <strong>de</strong> cette situation,<br />

l'institution <strong>de</strong>s jeunes aveugles <strong>de</strong> Villeurbanne<br />

(Rhône) est menacée <strong>de</strong> fermeture,<br />

le maire <strong>de</strong> Lyon ayant fait savoir qu'il envisageait<br />

<strong>la</strong> suppression, au 31 juillet prochain,'<br />

<strong>de</strong>s crédits affectés par sà municipalité à cette<br />

institution, lui rappelle qu'en date du 20 février<br />

<strong>de</strong>rnier il a reçu une délégation <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

fédération <strong>de</strong>s aveugles civils <strong>de</strong> France et<br />

<strong>de</strong>s colonies qui lui a <strong>de</strong>mandé d'assurer le<br />

rattachement " à son département <strong>de</strong> l'enseignement<br />

<strong>de</strong>s aveugles et <strong>de</strong>s souds-muets et<br />

que, répondant à cette délégation, il a promis<br />

« <strong>de</strong> faire ce que ses prédécesseurs n'avaient<br />

pas fait »; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en conséquence,<br />

<strong>de</strong> vouloir bien faire connaître, d'une part,<br />

quelles dispositions il a prises, pour réaliser<br />

le transfert, à son département, <strong>de</strong>s crédits<br />

affectés aux institutions nationales d'aveugles<br />

et <strong>de</strong> "sourds-muets et jusque-là inscrits au<br />

budget du ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique et<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et, d'autre part, quelles mesures<br />

il compte prendre pour mettre fin aux<br />

difficultés qui tiennent les aveugles et les<br />

sourds-muets en <strong>de</strong>hors du droit commun sur<br />

l'instruction publique, obligatoire et gratuito.<br />

(Question du 18 avril 1946.)<br />

Réponse. — Le comité interministériel <strong>de</strong><br />

coordination <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l'enfance en danger<br />

moral, déficiente, délinquante et victime<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre a inscrit dans ses prochains travaux<br />

l'é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> texte organisant l'enseignement<br />

primaire <strong>de</strong>s jeunes aveugles et <strong>de</strong>s<br />

jeunes sourds-muets.


Pi!<br />

24:48 ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE<br />

2107. — M. Gabriel Roucaute expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation national© qu'il y a,<br />

dans le département du Gard, un certain nombre<br />

d'instituteurs qui furent dép<strong>la</strong>cés d'office<br />

en octobre 1941 par le gouvernement <strong>de</strong> Vichy<br />

et qui, malgré leurs démarches, n'ont<br />

pu être remboursés <strong>de</strong> tout ou partie <strong>de</strong> leurs<br />

frais <strong>de</strong> déménagement; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ces<br />

fonctionnaires <strong>de</strong> l'Etat, dép<strong>la</strong>cés d'office, ont<br />

droit à ce remboursement et, dans ce cas,<br />

quelles sont les démarches que doivent entreprendre<br />

les intéressés. (Question du 18 avril<br />

Réponse. — En vertu <strong>de</strong> l'instruction géné^<br />

traie du 2 décembre 1914, re<strong>la</strong>tive à l'application<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance du 29 novembre 1944,<br />

concernant les fonctionnaires victimes <strong>de</strong>s<br />

lois, d'exception — et d'instructions complémentaires<br />

<strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong>s finances —<br />

<strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> déménagement ne peuvent<br />

être allouées aux membres <strong>de</strong> l'enseignement<br />

primaire élémentaire qu'en ce qui concerne<br />

le dép<strong>la</strong>cement par lequel les intéressés ont<br />

regagné leur ancien poste, auquel ils pouvaient<br />

obtenir leur réintégration.<br />

2122. — M. Charles Viatte siignale h M. <strong>la</strong><br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que les (heures<br />

supplémentaires annuelles dans les établissements<br />

secondaires sont payables par neuvième<br />

d'octobre à juin inclus ; que, dans les<br />

c<strong>la</strong>sses d'examen, les cours sont en général<br />

terminés au début <strong>de</strong> juin; que certains chefs<br />

d'établissement, pour les heures faites dans<br />

ces c<strong>la</strong>sses, font payer le mois <strong>de</strong> juin entier;<br />

d autres ne le payent que suivant les (heures<br />

effectivement faites ; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles<br />

sont les instructions précises données par l'administration<br />

à ce sujet. (Question du 19 avril<br />

ÉLÎMO.)<br />

Réponse. — Chaque fois que, dans une<br />

c<strong>la</strong>sse d examen, .<strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>s élèves s'effectue<br />

avant le 15 juillet, il y a lieu <strong>de</strong> irémunérer<br />

le service supplémentaire assuré dans cette<br />

c<strong>la</strong>sse comme s'il <strong>de</strong>vait être poursuivi jusquà<br />

ia fin <strong>de</strong> l'année sco<strong>la</strong>ire.<br />

— M. Robert Salmon expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que l'ins<br />

truction générale du 2 décembre 1944 re<strong>la</strong>tive<br />

lmh ppll^> 10n d ' e l'oKtonnance du 29 n o -<br />

flee licenciés ou^trogradé^<br />

refus <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong>vra être exorU^<br />

ment et c<strong>la</strong>irement motivée; et <strong>de</strong>maS<strong>de</strong>l<br />

à<br />

^ette rè^ie générale le d'un<br />

| t)fesseur révoqué par l'autorité <strong>de</strong> fait se<br />

disant gouvernement <strong>de</strong> l'Etat français It<br />

oe traitement par <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> réintégration.<br />

(Question du 23 avril 1946.)<br />

Réponse. -<br />

L'honorahle député est prié<br />

2167. — m. Jean Mé<strong>de</strong>cin expose à M te<br />

ministre <strong>de</strong> l'éducation nationale que <strong>la</strong>'cir<br />

cu<strong>la</strong>ire du 11 mars 194-6, interprétative du<br />

décret du 16 février 1946 (BulleUnomciel <strong>de</strong><br />

l'éducation nationale, no 18, du 21 mars 1946)<br />

envisage a rétribution <strong>de</strong>s bewef Renfilé<br />

n f'fnf<br />

<strong>de</strong> ? Poseurs princS;<br />

qu elle établit un taux différent pour les<br />

heures supplémentaires d'enseignemSat et<br />

pour les heures consacrées aux fonctions <strong>de</strong><br />

^ertams établissements paraît avoir été un<br />

peu surprise par ce texte qui ne Lui a oas<br />

semblé assez explicite dans certes Âlet<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quels%ont les cas et ^ndit^ns<br />

dans lesquels un professeur principal qu assure,<br />

en plus <strong>de</strong> son service normal <strong>de</strong>s heure*<br />

supplémentaires, peut prétendre à <strong>la</strong> rétribution<br />

<strong>de</strong> certaines d'entre elles {dans les<br />

tontes prévues par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire du 14 niai<br />

11943) au taux fixé pour les fonctions <strong>de</strong> professeur<br />

principal (taux uniforme <strong>de</strong> 6.000 F).<br />

{Question du 24 avril 1946.)<br />

Réponse. — La circu<strong>la</strong>ire du 11 avril 1946,<br />

parue au Bulletin officiel <strong>de</strong> l'éducation nationale<br />

n° 22, du 25 avril 1946, répond, dans<br />

son paragraphe /, à <strong>la</strong> question posée.<br />

FRANCE D'OUTRE-MER<br />

1098. —- M. Léopold Bissol <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'ouire-mer s'il n'est<br />

pas possible <strong>de</strong> compenser le décret du 17 octoble<br />

1929, qui applique le co<strong>de</strong> disciplinaire<br />

et pénal <strong>de</strong> <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong> aux marins<br />

ayant leur port d'attache dans les territoires<br />

d'outre-mer, par un décret qui leur permette<br />

<strong>de</strong> bénéficier du co<strong>de</strong> du travail maritime qui<br />

garantit certains droits essentiels aux marins<br />

métropolitains. (Question du 21 février<br />

19*46.)<br />

Réponse. — Le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer<br />

estime désirable d'étendre aux territoires<br />

d'outre-mer le bénéfice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du<br />

13 décembre 1926, qui régit actuellement l'organisation<br />

du travail à bord <strong>de</strong>s seuls navires<br />

armés en France, en Algérie, à Saint-Pierre<br />

et Miquelon. L'application <strong>de</strong> ce texte aux<br />

territoires d'outre-mer requiert certaines modifications<br />

<strong>de</strong> l'administration maritime coloniale.<br />

Cette question est à l'étu<strong>de</strong> au ministère<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> marine marchan<strong>de</strong>; il sera également<br />

nécessaire <strong>de</strong> consulter les chefs <strong>de</strong>s<br />

territoires d'outre-mer. En ce qui concerne<br />

les départements <strong>de</strong>s Antilles, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane,<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Réunion, il appartiendra à <strong>la</strong> commission<br />

interministérielle d'examiner <strong>la</strong> possibilité<br />

d'y étendre <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion métropolitaine<br />

du co<strong>de</strong> du travail maritime.<br />

1071. — M. Léon <strong>de</strong> Lepervanche expose h<br />

M. le ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer que<br />

les agriculteurs réunionnais, particulièrement<br />

ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Ci<strong>la</strong>os et d'Hellbourg,<br />

dont <strong>la</strong> vigne constitue l'unique ressource,<br />

subissent un grave préjudice du fait que <strong>la</strong><br />

qualité <strong>de</strong> bouilleurs <strong>de</strong> crû ne leur est pas<br />

reconnue; qu'ils per<strong>de</strong>nt ainsi le bénéfice<br />

qu ils pourraient retirer <strong>de</strong> <strong>la</strong> distil<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s<br />

marcs, lies v etc., et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure<br />

il compte prendre, conformément aux<br />

dispositions <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 14 mars 1946 instituant<br />

en département <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion appliquée<br />

actuellement aux bouilleurs <strong>de</strong> cru et particulièrement<br />

les dispositions prévues aux articles<br />

32 à 51 du co<strong>de</strong> <strong>de</strong>s contributions indirectes.<br />

(Question du 9 avril 1946.) *<br />

Réponse. — L'extension & <strong>la</strong> Réunion <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion métropolitaine sur les bouilleurs<br />

<strong>de</strong> crû soulève diverses questions d'ordre moral<br />

et technique. En effet, d'une part, cette<br />

légis<strong>la</strong>tion suscite en France même <strong>de</strong>s critiques<br />

très vives, car on <strong>la</strong> considère comme<br />

responsable en partie du développement <strong>de</strong><br />

{alcoolisme dans les campagnes; d'autre part,<br />

les terrains <strong>de</strong> Ci<strong>la</strong>os et d'Hellbourg ayant<br />

<strong>de</strong>s reliefs <strong>de</strong> hautes montagnes, il serait<br />

difficile <strong>de</strong> mener partout <strong>de</strong>s a<strong>la</strong>mbics traotés<br />

contrôlés par <strong>la</strong> régie, et le contrôle d'a<strong>la</strong>mbics<br />

fixes serait très ma<strong>la</strong>isé. D'ailleurs, sauf<br />

changements récents dans <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

vigne à <strong>la</strong> Réunion, il ressort <strong>de</strong> nos informations<br />

que les cépages cultivés à <strong>la</strong> Réunion<br />

seraient interdits en France car le moût ne<br />

se vinifie qu'après un sucrage massif et<br />

donne un vin aci<strong>de</strong> et à goût foxé. En tout<br />

état <strong>de</strong> cause, <strong>la</strong> question <strong>de</strong>vrait être étudiée<br />

par <strong>la</strong> commission mixte interministérielle<br />

pour l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion<br />

métropolitaine aux départements <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique,<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane et <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> Réunion.<br />

2143, — M. Arthur Giovoni <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer quelle sera<br />

<strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s fonctionnaires français en<br />

Indochine à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> signature <strong>de</strong>s récents<br />

accords: lo s'ils conserveront leur situation<br />

en Indochine; 2o si on leur offrira<br />

une situation équivalente en. France ou dans<br />

une autre colonie; 3o s'ils pourront être admis<br />

dans les cadres métropolitains. rQuestion du<br />

m avril 1946.)<br />

Réponse. — Les récents accords signés en<br />

Indochine entre, <strong>la</strong>, France eî les gouverne*<br />

ments locaux ne sont que <strong>de</strong>s accords préliminaires;<br />

<strong>de</strong>s négociations actuellement en<br />

cours doivent fixer le statut définitif <strong>de</strong> ia<br />

Fédération indochinoise. Il n'est donc pas<br />

possible <strong>de</strong> savoir dès maintenait avec exactitu<strong>de</strong><br />

quelle sera <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s fonctionnaires<br />

français dans le cadre que vont créer<br />

les futurs accords. On peut toutefois prévoir<br />

que <strong>la</strong> situation nouvelle créée en Indochine<br />

entraînera une importante diminution <strong>de</strong><br />

leur nombre. Les droits <strong>de</strong>s fonctionnaires<br />

mutés seront, bien entendu, sauvegardés sans<br />

qu'il soit possible <strong>de</strong> préciser dès maintenant<br />

si c'est par une affectation dans un autre<br />

territoire d'oùtre-mer ou par un rec<strong>la</strong>ssement<br />

dans une administration métropolitaine.<br />

2209. — M. Aitmé Césaire expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer que, <strong>de</strong>puis<br />

un an, les instituteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique réc<strong>la</strong>ment<br />

l'application à Ta colonie du décret<br />

concernant les in<strong>de</strong>mnités spéciales à l'enseignement,<br />

que, <strong>de</strong>puis trois mais, un décret<br />

a été soumis au ministère <strong>de</strong>s finances pour<br />

trancher <strong>la</strong> question; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure<br />

il compte prendre pour hâter <strong>la</strong> sortie<br />

<strong>4e</strong> oe décret. (Question du 26 avril 1946.)<br />

Réponse. — Sur nouvelle intervention du<br />

département, le ministère <strong>de</strong>s finances a fait<br />

connaître qu'il donnait son accord <strong>de</strong> principe,<br />

sous réserve <strong>de</strong> quelques modifications<br />

<strong>de</strong> détail, aux propositions qui lui avaient<br />

été soumises pour <strong>la</strong> revision du régime <strong>de</strong>s<br />

in<strong>de</strong>mnités du personnel <strong>de</strong> renseignement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique. Dans ces conditions, le décret<br />

donnant satisfaction aux personnels intéressés<br />

interviendra incessamment.<br />

2210. — M. Aimé Césaire expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-mer que les<br />

instituteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique perçoivent un<br />

supplément colonial <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux dixièmes et <strong>de</strong>mi<br />

alors que leurs collègues <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe bénéficient<br />

— à juste titre, d'ailleurs — du sup-«<br />

plément <strong>de</strong> quatre dixièmes; que rien ne<br />

justifie une telle inégalité <strong>de</strong> traitement, que<br />

le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie est plus élevé à <strong>la</strong> Martinique<br />

qu'à <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, que les diplômes délivrés<br />

à <strong>la</strong> Martinique ne sont, nullement inférieurs<br />

à ceux qui sont délivrés à <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe et<br />

lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelle mesure il compte prendre<br />

pour mettre fin à cette situation, préjudiciable<br />

au corps 'enseignant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique. (Que&<br />

tion du 26 avril 1946.)<br />

Réponse. — La réglementation en vigueur<br />

ne donnent droit qu'à une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

dixièmes et <strong>de</strong>mi aux instituteurs dtu cadre<br />

local <strong>de</strong> . <strong>la</strong> Martinique comme à ceux *<strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Gua<strong>de</strong>loupe. Dès février 1946, le département<br />

ayant eu connaissance <strong>de</strong> l'erreur d'interprétation<br />

du gouverneur <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe, <strong>de</strong>s<br />

instructions ont été adressées à ce haut fonctionnaire<br />

pour lui rappeler ces prescriptions.<br />

2211. — M. Aimé Césaire expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Franoe d'outre-mer qu'un grave<br />

ma<strong>la</strong>ise règne actuellement aux Antilles dont<br />

<strong>la</strong> caiBe principale est dans <strong>la</strong> (hausse constante<br />

du prix <strong>de</strong> <strong>la</strong> vio et <strong>de</strong> l'insuffisance<br />

<strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires; qu'en particulier, les ouvriers<br />

martiniquais perçoivent un sa<strong>la</strong>ire inférieur à<br />

celui justement attribué aux ouvriers <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

Gua<strong>de</strong>loupe, que rien ne justifie une teUle<br />

inégalité, qu'au contraire le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie<br />

est plus élevé à <strong>la</strong> Martinique qu'à <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe;<br />

et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles instructions<br />

il a données ou compte donner au gouvernement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique pour aligner dans<br />

un bref dé<strong>la</strong>i les sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique<br />

sur ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe. (Question du<br />

26 avril 1946.)<br />

Réponse. —- L'alignement <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires <strong>de</strong>s<br />

ouvriers agricoles <strong>de</strong> <strong>la</strong> Martinique s>ur ceux<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe a été accepté par le chef<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> colonie avec le plein assentiment du<br />

ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> France d'outre-aner. Par contre,<br />

<strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ires qui dépasse--<br />

raient celles consenties récemment à <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe<br />

soulèveraient <strong>de</strong>s problèmes dont on<br />

n'aperçoit que bien difficilement <strong>la</strong> sodur<br />

tim<<br />

\


INTERIEUR<br />

617. — M. Maurice Rabier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le<br />

ministre (Se l'intérieur si, en vertu <strong>de</strong> l'article.<br />

6* <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-1181, du 14 mai<br />

4945, re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> l'union française<br />

<strong>de</strong>s Combattants, le décret du conseil<br />

d'Iuat déterminant les conditions dans lesquelles<br />

les associations <strong>de</strong>s départements algériens<br />

pdurront être affiliées à l'union française<br />

<strong>de</strong>s combattants est sur le point d'être<br />

publié; il attire son'.attention sur l'urgence<br />

qu'il y aurait à ce (jue cette question soit<br />

réglée; ajoute que ie problème <strong>de</strong>s anciens<br />

combattants se pose, en effet, d'une façon<br />

toute particulière pour l'Afrique du Nord et<br />

pour l'Algérie notamment, où un grand nombre'<br />

<strong>de</strong> combattants démobilisés sont <strong>la</strong>issés<br />

trop souvent sans soutien matériel oit moral;<br />

que le meilleur hommage que l'on pourrait<br />

rendre à <strong>la</strong> valeureuse armée d'Afrique serait<br />

<strong>de</strong> s'occuper avec plus <strong>de</strong> sollicitu<strong>de</strong> du<br />

problème <strong>de</strong>s anciens combattants' démobilisé<br />

et <strong>de</strong>s. victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre 1940-1945; et<br />

signale qu'en vertu <strong>de</strong> l'application du<br />

<strong>de</strong>uxième modificatif à <strong>la</strong> C. M. n° 010<br />

DF/FG, du £3 octobre 1944 (B. C. P. S. P.,<br />

p. 814), concernant lés priorités pour le remp<strong>la</strong>cement<br />

et l'embauchage <strong>de</strong>s personnels<br />

civils, publié au B. C. n° 47, du 26 novembre<br />

1945, <strong>de</strong>s anciens combattants récemment démobilisés<br />

ont été l'objet <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> licenciement<br />

parce qu'ils ne sont ni victimes dé<br />

guerre, ni veuves, ni mutilés, ni prisonniers,<br />

ni déportés; que c'est ainsi que beaucoup <strong>de</strong><br />

jeunes revenant du feu, qui ont reçu préavis<br />

d'avoir à cesser leurs service fin janvier,<br />

viendront augmenter le nombre déjà important<br />

d'anciens combattants chômeurs. (Question<br />

du 29 janvier 1946.)<br />

Réponse. — S'il a paru utile, après <strong>la</strong> libération,<br />

<strong>de</strong> rassembler les anciens combattants<br />

dans une association unique cette nécessité<br />

n'existe plus aujourd'hui où'<strong>la</strong> liberté a été<br />

rendue aux associations. D'accord avec le<br />

ministre <strong>de</strong>s- anciens combattants, il a donc<br />

été jugé indispensable, <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser aux anciens<br />

combattants • <strong>de</strong> l'Afrique du Nord <strong>la</strong><br />

liberté <strong>de</strong> se grouper en associations <strong>de</strong> leur<br />

choix, et ces associations peuvent, si elles le<br />

désirent, former dès sections départementales<br />

ou régionales <strong>de</strong> l'union française <strong>de</strong>s oombattants<br />

sans qu'il soit nécessaire qu'un texte<br />

spécial intervienne pour autoriser cette afflhation.<br />

D'autre part, le gouverneur général<br />

est décidé à faire participer l'Algérie, aussi<br />

<strong>la</strong>rgement que possible, à l'œuvre <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>ssement<br />

<strong>de</strong>s anciens militaires. Un service est<br />

organisé pour suivre spécialement cette question<br />

Il aura à recueillr les offres d'emploi,<br />

a les transmettre au service <strong>de</strong> rec<strong>la</strong>ssement<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> caserne Reuillv, à accueillir les intéressés<br />

et à veiller à leur instal<strong>la</strong>tion au lieu<br />

<strong>de</strong> travail.<br />

1090. — M. Jules Ramarony <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

? le ministre <strong>de</strong> l'intérieur en vertu <strong>de</strong> quel<br />

un.seryi'ce dépendant du gouvernement<br />

général <strong>de</strong> l'Algérie peut licencier un <strong>de</strong> ses<br />

^gents, titu<strong>la</strong>ire, retraité <strong>de</strong> l'Etat, et soumis<br />

ce' titre h une retenue en vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi<br />

^ur les cumuls. (Question d,u 21 février 1946.)<br />

| Réponse. — Il convient d'abord <strong>de</strong> préciser<br />

^que le gouvernement général <strong>de</strong> l'Algérie reève<br />

du ministère '<strong>de</strong> l'intérieur. Quant au<br />

£?A <strong>de</strong> .A a .


motion. Ces chiffres illustrent l'esprit dans lequel<br />

ont été examinées les candidatures <strong>de</strong>s<br />

îonetioîm aires nomanés à titre provisoire par<br />

les autorités régionales. Le décret du 27 novietabre<br />

1944 est caduc <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> 27 novembre<br />

.1945 ; l'oM-omance du 15 juin 194S. ne vise<br />

v que certaines catégories exceptionnelles <strong>de</strong><br />

(bénéficiaires ; aucun moyen légal n'existe<br />

donc plus actuellement <strong>de</strong> prononcer <strong>de</strong>s nominations<br />

sur titre dans les cadres <strong>de</strong> k<br />

sûreté nationale.<br />

1815. — M. Maurice Rabier signale à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> l'intérieur l'urgence qu'il y aurait<br />

à appliquer à l'industrie algérienne les<br />

dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance du 22 février<br />

1945, instituant les comités d'entreprises; et<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> quand sera pris, à cet effet, le décret<br />

dont le projet a été adressé au ministère<br />

iie l'intérieur par les soins du gouverneur général<br />

<strong>de</strong> l'Algérie. (Question du 29 mars<br />

1946.)<br />

Réponse. —- Les dispositions <strong>de</strong> l'ordonnance<br />

du 22 février 1955 instituant les comités<br />

d'entreprises, ont été étendues à l'Algérie<br />

par un décret n° 46-697 du 15 avril 1946,<br />

publié au Journal officiel <strong>de</strong> <strong>la</strong> République<br />

française n° 90 <strong>de</strong>s 15 et 16 avril 1946.<br />

1816. — M. le général Tubert expose à M. le<br />

ministre <strong>de</strong> . l'intérieur quc\ l'ordonnance<br />

n° 45-819 du 26 avril 19i5, parue au Journal<br />

officiel <strong>de</strong> l'Algérie le 22 mai 1945, concernant<br />

<strong>la</strong> réintégration <strong>de</strong>s agents et employés<br />

<strong>de</strong>s .services concédés ou subventionnés, évincés<br />

pour <strong>de</strong>s motifs d'ordre racial, n'a pas<br />

prévu les cas simi<strong>la</strong>ires' <strong>de</strong>s agents et employés<br />

appartenant à <strong>de</strong>s entreprises privées,<br />

<strong>la</strong>issant ainsi à ces entreprises <strong>la</strong> faculté<br />

d'agir sans réglementation et selon leur bon<br />

vouloir à rencontre <strong>de</strong> leurs agents frappés<br />

pour les mêmes motifs; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les<br />

dispositions <strong>de</strong> cette ordonnance ne pourraient<br />

être appliquées, en toute équité, aux<br />

agents et employés <strong>de</strong>s entreprises privées.<br />

(•Question du 29 mars 1946.)<br />

Réponse. — La réintégration <strong>de</strong>s agents e f<br />

employés appartenant à <strong>de</strong>s entreprises privées,<br />

évincés pour <strong>de</strong>s motifs d'ordre racial,<br />

doit être résolu en Algérie, par l'extension<br />

à ce territoire <strong>de</strong> l'ordonnance n° 45-875 du<br />

1 er mai 1945, re<strong>la</strong>tive h <strong>la</strong> réintégration, au<br />

remploi et à <strong>la</strong> réadaptation <strong>de</strong>s démobilisés,<br />

<strong>de</strong>s prisonniers, déportés et assimilés. L'application<br />

<strong>de</strong> ce texte à l'Algérie suscite, entre<br />

les départements ministériels intéressés, certaines<br />

difficultés d'ordre financier, que le ministre<br />

<strong>de</strong> l'intérieur s'emploie à Ap<strong>la</strong>nir, *fln<br />

d'être en mesure <strong>de</strong> soumettre le décret<br />

d'extension à <strong>la</strong> prc^cétoe <strong>de</strong>s contreseings.<br />

1&B4. —- 19. Jaques. Solistsïïs <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le ministre


sir d'urgence, "une. affectaUon pour les régions<br />

<strong>de</strong> Rouen et <strong>de</strong> Versailles, s'est vu refuser<br />

tout emploi dans ces régions et en France en<br />

générai, le 20 mars 1916; qu'il apparaît dans<br />

<strong>la</strong> note même adressée à l'intéressé -par les<br />

services régionaux du ministère <strong>de</strong> r intérieur<br />

à Dijon, le 20 mars, que l'on a envoyé cette<br />

Q$te refusant tout emploi au postu<strong>la</strong>nt en<br />

question avant même <strong>de</strong> savoir si <strong>la</strong> région<br />

<strong>de</strong> Rouen avait besoin <strong>de</strong> personnel; que le<br />

manque d'emploi invoqué n'est pas va<strong>la</strong>ble<br />

. pour tous car d'autres postu<strong>la</strong>nts ayant passé<br />

l'examen d'admission à <strong>la</strong> même date et<br />

ayant les mêmes notes ont vu leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

agréée et sont aujourd'hui en p<strong>la</strong>ce; qu'il<br />

semble plutôt que <strong>la</strong> décision a été prise à <strong>la</strong><br />

suite <strong>de</strong> l'enquête préa<strong>la</strong>ble à l'admission et<br />

& cause <strong>de</strong>s' opinions politiques républicaines<br />

du postu<strong>la</strong>nt; et, en conséquence, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

quefies mesures sont envisagées pour remédier<br />

à cette injustice. (Question du 10 avril<br />

1946.)<br />

Réponse. — Aucun nom n'étant donné, seule<br />

une eoqaête d'ordre général a pu être faite<br />

auprès "<strong>de</strong>s services administratifs <strong>de</strong> l'an-<br />

, eienne région <strong>de</strong> Dijon. Cette enquête a per-<br />

*mis d'établir qu'au mois <strong>de</strong> novembre 1945 un<br />

examen pour l'emploi <strong>de</strong> gardien <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix<br />

a été organisé à Dijon. Far suite du petit nombre<br />

<strong>de</strong> postes vacants, plusieurs candidats qui<br />

avaient -satisfait aux épreuves n'.ont pu être<br />

nommés dans <strong>la</strong> région mais leurs dossiers<br />

<strong>de</strong>vaient être transmis à <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> leur<br />

choix, dont les effectifs n'étaient pas complets.<br />

(Des lettres ont été envoyées dans ce sens<br />

h chaque -candidat. C'est ainsi que le 16 janvier<br />

1946 le candidat signalé) dans ïa question<br />

a été invité à choisir entre les régions ce<br />

Rouen et <strong>de</strong> Versailles. Mais le 17 janvier, au<br />

cours d'une réunion <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> secrétariat<br />

administratif, tenue au ministère <strong>de</strong> Tintérieur,<br />

le chef du secrétariat administratif "<strong>de</strong><br />

Roueu faisait connaître à son collègue <strong>de</strong> Dijon<br />

que ses effectifs étaient complets. La notification<br />

faite le 26 janvier <strong>de</strong>s effectifs budf<br />

es réductions sur l'exercice précé<strong>de</strong>nt, con-<br />

étaires pour l'exercice 1946, qui comportaient<br />

firmait l'impossibilité <strong>de</strong> nommer <strong>de</strong>s candidats<br />

à Rouen et restreignait les possibilités d-y<br />

•nomination dans les autres régions déficitaires.<br />

Par <strong>la</strong> suite, les nouvelles compressions<br />

budgétaires votées par l'assemblée" nationale<br />

•constituante entraînaient l'arrêt du recrutement<br />

dans toutes les poli-ces d'Etat. Les Intéressés<br />

étaient informée que leur ' nomination<br />

ne pouvait plus être prononcée "dans aucune<br />

région <strong>de</strong> France. En conclusion, il ressort que<br />

le candidat signalé a été atteint par une mesure<br />

d'ordre général, sur <strong>la</strong>quelle il n'est pas<br />

possible <strong>de</strong> revenir.<br />

2175, — M. Joseph De<strong>la</strong>chenal <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

M. le Kiiifu&lre i*e t'Intérieur s'il n'y aurait<br />

pas lieu <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures pour permettre<br />

aux muiciipalités — notamment à <strong>la</strong><br />

cotinrmune d'Aix-les-Bains — <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s<br />

maisons d'habitation afin <strong>de</strong> remédier à <strong>la</strong><br />

crise du logement, en assurant à ces communes<br />

une ai<strong>de</strong>- financière, soit par subvention,<br />

soit, par prêt, et en leur procurant les moyens<br />

<strong>de</strong> recevoir les matériaux nécessaires à cet<br />

effet. (Question du 25 avril 1946.)<br />

Réponse. — L'intérêt <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s maisons<br />

d'habitation n'a pas échappé au minis<br />

tô-re <strong>de</strong> l'intérieur dans toute <strong>la</strong> mesure où<br />

elle rentre dans sa compétence, c'est-à-dire<br />

où les collectivités publiques locales sont ou<br />

peuvent être en cause. Malheureusement<br />

dans les circonstances actuelles, étant donné<br />

l'importance <strong>de</strong>s crédits et <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong>s<br />

matériaux qu'exige l'édification <strong>de</strong> groupes<br />

locatifs, il n'est pas possible d'autoriser les<br />

communes à en entreprendre <strong>la</strong>. construction.<br />

Les crédits inscrits au budget du ministère<br />

<strong>de</strong> l'intérieur ne peuvent être employés qu'à<br />

ai<strong>de</strong>r les collectivités locales à remettre en<br />

état les locaux d'habitation dont elles sont<br />

propriétaires et qui n'ont pu être entretenus<br />

<strong>de</strong>puis plusieurs années.<br />

2192. — Mlle Sa<strong>la</strong>nge Lamblïn <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

, M. <strong>la</strong>. ministre <strong>de</strong> l'intérieur quelles mesures<br />

iUkompfce prendre pour que les levées <strong>de</strong> réquisitions<br />

au profit <strong>de</strong>s familles habitant aa><br />

tériettrefftent les locaux requis,, prennent immédiatement<br />

effet, étant entendu que les bénéficiaires<br />

<strong>de</strong>vraient accepter une nouvelle<br />

réquisition qui pourrait, à nouveau, ïeur être<br />

proposée. (Question gu abrif 1946.)<br />

Réponse„ — Les réquisitions <strong>de</strong>nt il s'agit<br />

/ont été prises par les préfets, en exécution<br />

<strong>de</strong>s dispoisétions <strong>de</strong> l'ordonnance du 11 octobre<br />

4945, instituant <strong>de</strong>s mesures exceptionnelles<br />

et temporaires, en vue <strong>de</strong> remédier à <strong>la</strong><br />

crise du logement. B appartient à M. le ministre<br />

<strong>de</strong> îi reconstruction et <strong>de</strong> l'urbanisme,<br />

chargé <strong>de</strong> l'application <strong>de</strong> cette ordonnance*<br />

<strong>de</strong> répondre à <strong>la</strong> question posée par l'honorable<br />

député.<br />

Errata.<br />

RÉPONSES DES MINISTRES AUX QUESTIONS ÉCRITES<br />

I. — A <strong>la</strong> suite du compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 29 janvier 1946.<br />

Réponse <strong>de</strong> M. îe ministre <strong>de</strong> l'éducation<br />

nationale à <strong>la</strong> question écrite n® 134, <strong>de</strong> M."<br />

Roger Gerclier: page 1&6, 2 e colonne, lire seulement:<br />

« Réponse" affirmative... » et supprimer<br />

le reste du texte <strong>de</strong> cette réponse.<br />

II. — A <strong>la</strong> suite du compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 1$ avril l$î6„ *<br />

Réponse <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> l'économie<br />

nationale et <strong>de</strong>s finances à <strong>la</strong> question écrite<br />

ho 126e, <strong>de</strong> Mme Marie Oyon : page 19*42, i<br />

colonne, à l'antépénultième ligne <strong>de</strong> <strong>la</strong> réponse<br />

au lieu <strong>de</strong> : « ... s'élevant- à 60.00*^<br />

francs ... J»,. lire « ... s'élevant à 200.000<br />

francs-...».'<br />

Errata<br />

aux projets, propositions <strong>de</strong> loi et <strong>de</strong> résolution,<br />

adoptés par l'Assemblée nationale<br />

constituante.<br />

A. — TEXTES DONT LA DISCUSSION A TORTiE<br />

SUR PLUSIEURS, SEANCES<br />

I. — DÉPENSES MILITAIRES M L'EXERCICE 1946<br />

(Loi 38.)<br />

1® Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 1 séance du 4 avril 1945.<br />

Page 1433, 2 e<br />

Insérer:<br />

colonne* avant;<br />

Article I e *.<br />

« Titre I e *.<br />

Crédits ouverts, »<br />

2® Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2® séance du 4 avril 1946.<br />

Page 1172 : 1*® colonne, art. 6, 3® alinéa,<br />

2 e ligne,<br />

Lire: « ...réunissent au moins... ».<br />

Même page, même colonne, même article,<br />

4® alinéa, m fine,<br />

Lire: « ...loi du 14 avjil 19&4 ».<br />

Même page, 3 e colonne, f®* ataéa, 3® ligne,<br />

Lire: « ...ancienneté <strong>de</strong> services... ».<br />

Page 1473, 2® colonne, avant-<strong>de</strong>rnier alinéa,<br />

5® ligne,<br />

Lire: « ...fpour blessure ou ma<strong>la</strong>die..» ».<br />

Page 1474, 2® .colonne, art. 30, 6® ligne,<br />

Lire: « ...dans <strong>de</strong>s ooaditio&s fixées par... ».<br />

Page i r * coloime* après le M. 9 alinéa,<br />

, Insérer les alinéas suivants:<br />

« M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix î'artidc<br />

38. (U&rticle 38, mis aux vote, est<br />

adopté.) ».<br />

Page 1480, ±** ootoiie, 6» alinéa, in fvm,<br />

Lire: « ...et & <strong>la</strong> même date. ».<br />

Page 1481,2* colonne, m. ^ A m ^ giBéa.<br />

2 e ligne,<br />

Lire: « ...ouverture du. droit..<br />

II — COMPOSITION ET C&MP&RMM<br />

DU CONSEIL ÉCONOMIQUE (Ï*. ÎS2),<br />

2451<br />

, 1® Au. compte renêm m extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> l r ® séance du 19 avril 1916.<br />

Page M'0,. i- colonue* art. 2, 1** alinéa,<br />

avant-<strong>de</strong>rnière ligne.<br />

Lire: « ...sur lesquels... ».<br />

2® Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 3 e séance dît 24 avril 1946.<br />

Page 2220, i 1 * coïonne, art. 10, première<br />

ligne,, -<br />

Lire: « ...du «conseil économique sont.. ».<br />

Même page., même colonne, art. 11 (nouvelle<br />

rédaction), <strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Ltre: . « ..sont désignés pour .. ».<br />

'HT. — RÉGIME FEECTÔRAL ET COMPÉTENCE DES<br />

ASSEMBLÉES LOCALES DES TSRRÏTOIRFIS D'OUTRE-<br />

MER (L. 212).<br />

t° Au compte rertfu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> l re séance du 25 avril 1946.<br />

Page 2245, dans le tableau :<br />

a) l r « drconscription du Cameroun,<br />

Au fîeci <strong>de</strong>: « Baou<strong>la</strong>, ... »,<br />

Lire: « Boua<strong>la</strong>, ... ».<br />

b) Dans <strong>la</strong> l re colonne tableau,<br />

Lire:<br />

« Archipel <strong>de</strong>s Comores. »<br />

r) Saint-Pierre et Miquelon, dans <strong>la</strong> colonne<br />

« Nombre <strong>de</strong> circonscriptions <strong>de</strong> vole »,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « 2 » B<br />

Lire; « 3 ».<br />

Même page, <strong>de</strong>rnière ligne:<br />

Au lie%» <strong>de</strong>: « ... détermineront ... »,<br />

Lire: « ... délimiteront ... ».<br />

Page 2246, l r ® colonne, art. 3, 3« ligne,<br />

après le mot « et » t<br />

Ajouter les mots : « celles-ci ».<br />

. Même page, 2® colonne,, art. < 3 e alinéa,<br />

14 e et 5 e ligne,.<br />

Lire: « ... circemsc-ri|>tiQn sera <strong>de</strong>venu vacant<br />

».<br />

Page 2249, i*« colonne, art. 7, 3 e alinéa, 4»<br />

ligne,<br />

Lire: « ... nombre total <strong>de</strong>s membres ... »<br />

Même page, 2® colonne, art 11, 6e ligne,<br />

Lire: « ... existants et, pour... ».<br />

Même page, 3® colonne, titre III»<br />

Lire: « Attributions <strong>de</strong>s assemiblées ».<br />

Page 2250, colonne, alinéa (18 e ), 3®<br />

ligne,<br />

Lire: « ..., notamment: chamibres <strong>de</strong> ... ».<br />

Même page, même colonne, 8® alinéa (25 e ),<br />

lre et 2® ligne,<br />

Lire: « .., êbs professions d'huissier, ... ».<br />

Page 2252, 3* colonne, art. 21, alinéa,<br />

4® ligne, *<br />

Lire:- « ... <strong>de</strong> douane, d'imiportation, ... ».<br />

Page 2253, l r ® colonne,<br />

gne,<br />

alinéa, 4® li-<br />

Lire; « ... coasel géMral ou... ».<br />

Même page, 2® colonne, art. 24,' 4 e aliriéa,<br />

l r ® et 2® ligne,<br />

Lire: « ... par chapitre et article ».<br />

Même page, 3® colonne, art 29, 2 e<br />

6® et 7® ligne,<br />

alinéa,<br />

Lire: «<br />

<strong>de</strong>nt ...<br />

... sous-secrétaire d'Etat rési-<br />

2® Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2® 1 séante du 25 avril<br />

Page 2264, 2® colonne, 7 e , et 9 e - -atoéa. .<br />

„ Bcrop<strong>la</strong>eer œ& alinéas par les suivants:<br />

(Article m<br />

« M. le prêsMeni. La «œMti®sloii propos©<br />

ûb moMer nomme smï le fcaMeaa, préeétoai»®at<br />

réservé, annexé à eet article, en ce qui<br />

wnvemo <strong>la</strong> €Ote Française <strong>de</strong>s sSomalis : ».<br />

v


Môme page, même coîonne, art. 19, texte<br />

du paragraphe A,<br />

aj Au 1 er alinéa, 2 e ligne,<br />

Lire: « ... statue définitivement ... »•<br />

b) Au 2 e alinéa, 2« ligne,<br />

L»re: « ... <strong>de</strong>s propriétés. mobilières .. v ».<br />

c) Au 3 e alinéa, l r ® ligne,<br />

Lire: « ... <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>. concession ... ».<br />

[V. — ORGANISATION DU CONSEIL GÉNÉRAL D® LA<br />

NOUVELLE-CALÉDONIE ET DÉPENDANCES (L. 214).<br />

1° Au compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> l r ®<br />

séance du 25 avril 1946.<br />

Page 2256, 3« colonne, 1 er alinéa, 3 e ligne,<br />

Lire: « ...nombre total <strong>de</strong>s membres<br />

Sont.. »<br />

Page 2257 , 3® colonne, art. 11, amen<strong>de</strong>ment<br />

le M. Pierre Bloch, l r ® et 2 e ligne,<br />

Lire: « par chapitre et article".. »<br />

Page 2253, 1 colonne, art. 15, 1 er<br />

t® ligne, •<br />

alinéa,<br />

Lire: « par l'article 14... ».<br />

2° Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 25 avril 1946.<br />

Page 2267, 3 e colonne, alinéa 8®, l r ® et 2®<br />

&gne, *<br />

Lire: «' :..<strong>de</strong>s professions d'huissiers, ... ».<br />

Y. — OUVERTURE ET ANNULATION DE CRÉDITS<br />

SUR L'EXERCICE 1946 (L. 253).<br />

1° Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> l r ® .séance du 26 avril 1946.<br />

Pages 2342 et 2343, tableau,<br />

a) Rubrique Production industrielle (adml<br />

listralion centrale), colonne Transformations<br />

l'emplois (emploi ancien),<br />

Supprimer: «2 secrétaires généraux (8/12) »<br />

b) Supprimer les rubriques suivantes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

L re colonne (Production industrielle) ainsi<br />

que les indications correspondantes à <strong>la</strong> 3*<br />

•wlonne (suppressions d'emplois) :<br />

« Inspections générales.<br />

« Circonscriptions régionales <strong>de</strong>s carburants.<br />

« Délégations régionales <strong>de</strong>s industries mécaniques<br />

et électriques.<br />

« Services régionaux <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s industries<br />

chimiques.,<br />

« Services régionaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> sidérurgie.<br />

« Services régionaux <strong>de</strong>s textiles et <strong>de</strong>s<br />

Buirs.<br />

« Services régionaux <strong>de</strong>s industries du bois,<br />

<strong>de</strong>s industries diverses et <strong>de</strong>s transports industriels<br />

».<br />

Au compte rendu in extenso<br />

r <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 26 mvril 1946.<br />

Page 2364, 3 e colonne, art. 20,<br />

a) 4° alinéa in fine,<br />

Lire: « ...fixée par les textes en vigueur; ».<br />

b) Môme article, <strong>de</strong>rnier alinéa, l r ® ligne,<br />

Lire: « ...<strong>la</strong> taxe par hectolitre est,.s'il... ».<br />

Page 2367, l r ® colonne, art. 26, 2® alinéa,<br />

3 e ligne,<br />

Lire: « ...subvention au fonds... ».<br />

Page 2368, 3 e colonne, art. 34, 2° alinéa,<br />

4® ligne,<br />

Lire: « ...rapatriement <strong>de</strong>s ressortissants... ».<br />

Page 2369, 3? colonne, art. 34 quinquies,<br />

Remp<strong>la</strong>cer les <strong>de</strong>ux premiers alinéas <strong>de</strong><br />

Spet article par le texte suivant:<br />

« Le crédit ouvert au ministre <strong>de</strong>s anciens<br />

combattants et victimes die <strong>la</strong> guerre au titre<br />

du chapitre 150 du budget <strong>de</strong>s anciens combattants<br />

et victimes <strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre (article<br />

4 nouveau) est <strong>de</strong>stiné à réparer forfaitairement<br />

<strong>la</strong> perte subie par les organismes dits<br />

mutuelles ou amicales <strong>de</strong>s camps <strong>de</strong> prisonniers<br />

<strong>de</strong> guerre du fait <strong>de</strong> leurs avoirs en<br />

marks qui n'ont pu, en raison <strong>de</strong>s circonstances,<br />

être convertis en francs français<br />

avant .<strong>la</strong> libération. Ce crédit sera réparti au<br />

prorata <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s présentées par eux<br />

avant le 1 er mi 1946 et «reconnues justifiées ».<br />

Page 2371, 3 e colonne, art. 46, 1 er alinéa,<br />

4 e ligne,<br />

Lire: « ..anonyme à" capital... ».<br />

D — TEXTES DONT LA DISCUSSION<br />

N'A PORTE QUE SUR UNE SEANCE<br />

Au compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e<br />

du 13 avril 1916.<br />

séance<br />

PROFESSIONS DE MASSEUR-GYMNASTE MÉDICAL<br />

ET DE PÉDICURE (L. 136)<br />

Page 1801, l r ® colonne, 1 er alinéa (art. 2,<br />

2° alinéa), 3 e et 4° ligne,<br />

Lire: « ...d'infirmier-masseur et d'infirmiermasseur<br />

aveugle ... ».<br />

L — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 3° séance du 15 avril .1946.<br />

CALCUL DU CONGÉ ANNUEL EN CAS D'ACCIDENT<br />

DU TRAVAIL (L. 131)<br />

Page 1876, 3 e colonne,<br />

Supprimer-les 17® 18 e , 19 e 20® t et 21® alinéas,<br />

à partir du bas.<br />

If. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> l r « séance du *16 avril 1946.<br />

DÉVOLUTION DE BIENS D'ENTREPRISE DE PRESSE<br />

(L. 140)<br />

Page 1863, 1*® colonne, article 13, 1 er alinéa,.<br />

in fine,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ... économique financier »,<br />

Lire: « ... économique et financier ».<br />

Page 1898, l r ® -colonne, article 23, 4 e alinéa<br />

(2°), 4 e et 5° ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...entreprises ou sociétés <strong>de</strong><br />

gestion d'imprimerie ... »,<br />

Lire: « ... entreprises <strong>de</strong> presse ou sociétés<br />

<strong>de</strong> gestion d'imprimerie ... ».<br />

III. — Au compte rendu In extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2® séance du 16 avril 1946.<br />

CONTRATS D'ASSURANCES SUR LA VIE<br />

DANS LE BAS-RHIN,<br />

LE HAUT-RHIN ET LA MOSELLE<br />

(L. 141)<br />

Page 1913, 2® colonne, article 8, 1 er alinéa,<br />

<strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ... par l'arrêté prévu ... »,<br />

Lire: « ... par le décret prévu ... ».<br />

IV. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> l r ® séance du 18 avril 1946.<br />

STATUT DE LA COOPÉRATION AGRICOLE *(L. 150)<br />

Page 1998, l r ® colonne, article 1 er , 2® alinéa,<br />

a) Aux ffi et 6® lignes,<br />

Lire: « ... celles <strong>de</strong> gérant d'annexe ... »;<br />

b) Aux 8° et 9 e lignes.<br />

Lire; « ...col<strong>la</strong>téraux au 2 e <strong>de</strong>gré ... ».<br />

Môme page, même colonne, article 2, 2® ligne,<br />

Lire: « ordonnance du 12 octobre 1945 ... ».<br />

Même page, même colonne, article 3, 3 9 alinéa,<br />

2® et 3° ligne,<br />

Lire: «... inférieure au département, ».<br />

Même page,- 2® colonne, 6® alinéa (art. 3,<br />

14® alinéa), l r ® et 2® ligne,<br />

Lire: « ...unions <strong>de</strong> coopératives agréées.. ».<br />

Même page, même colonne, 7® alinéa (art. 3,<br />

15® alinéa), 3 9 ligne,<br />

Lire- « ... <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération agricole et<br />

celé .... ».<br />

Même page, même colonne, article 4, 2° alinéa,<br />

2® ligne,<br />

Lire: « ... unions déjà agréées doivent ... ».<br />

V — Au compte rendu in* extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 3« séance du 18 avril 1946.<br />

HAUTE COUR DE JUSTICE (L. 165)<br />

Page -2027, 2® colonne, article 7, -7 e ligne,<br />

. Lire: « ... l'Assemblée adressée au ... ».<br />

Même page, 3 e colonne, article 10, 6® et 7®<br />

ligne, -<br />

Lire: « ... u lui désigne d'office un défenseur<br />

parmi .. ».<br />

Page .2028, 2* colonne, article 27, 3 e alinéa,<br />

8 e ligne,<br />

Lire: « qualité <strong>de</strong> membre ... ».<br />

>Page 2029, i r ® colonne, article 37, 4 e alinéa,<br />

2 e ligne,<br />

Supprimer les mots : « au .paragraphe ».<br />

VI. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 20 avril 1946.<br />

1. — CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'ÉDUCATION NATIONALE<br />

ET CONSEILS D'ENSEIGNEMENT (L. 170)<br />

Page 2084, 2® colonne, article 2, l" r alinéa,<br />

avanin<strong>de</strong>rnière et <strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Lire: «...conseils d'enseignement crééés...».<br />

Page 2086 ;art. 18), 3® colonne. 7® alinéa à<br />

partir du bas:<br />

a) 2 3 ligne j<br />

Lire: « (... titu<strong>la</strong>ire ou chargé d'enseignement<br />

titu<strong>la</strong>ire ...) ».<br />

b) 5 e ligne,<br />

Lire: « ... et 'chargés d'enseignement titu<br />

/<br />

<strong>la</strong>ires .., ».<br />

"Page 2087 (art. 21), 2® colonne:<br />

a) 7® alinéa,<br />

Lire: « Une directrice d'école primaire <strong>de</strong><br />

filles; ».<br />

b) 9® alinéa,<br />

Lire: « Une chargée d'école (filles); ».<br />

c) 10 e alinéa,<br />

Lire: « Un chargé d'école mixte; ».<br />

d) 12® alinéa,<br />

Lire: « Deux institutrices adjointes (filles) ; ».<br />

e) 13 e , 14® et> 15® alinéa.<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ... et ... »,<br />

Lire: « ... ou ... ».<br />

M^me page, 2® colonne (art. 24, 5® alinéa),<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « Le sous directeur <strong>de</strong> l'enseignement<br />

technique; »,<br />

• Lire: « Le sous-directeur <strong>de</strong>s écoles techniques;<br />

».<br />

Même page (même article), 3® colonne, 32®<br />

et 35 e ligne.<br />

Au Heu <strong>de</strong>: « ... écoles publiques ... »,<br />

Line: « ... écoles nationales,... ».<br />

Même page (même article), même colonne,<br />

2® alinéa à partir du bas, in fine,<br />

Ajouter: « (Section industrielle) ».<br />

Même page (même article), même colonne,<br />

<strong>de</strong>rnière ligne, et page '2038, i re colonne, 6 e et<br />

12 e ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ,.. autres que les écoles teehniques<br />

... »,<br />

Lire: « ... autres que les écoles normales<br />

techniques ... ».<br />

Page 2088, l r ® colonne, 4® alinéa, in fine, \<br />

Supprimer les mots: « .. et jeunes filles... ». ~<br />

Même page, même colonne, 5®, 6® et 7 e<br />

néa, in fine, *<br />

alj-*<br />

J<br />

Ajouter: « (garçons) ». 1<br />

- Même page, même colonne, 8 e , 9® et 10 e ali«1<br />

néa, in fine, ;<br />

Ajouter: « (jeunes filles) ». |<br />

Même page, même colonne, 11 e alinéa, |<br />

Lire: « Un représentant <strong>de</strong>s -directricesVie!<br />

cours professionnels (jeunes filles) ; ».


Page, 2089,<br />

a) l re colonne, article 36, 7® ligne, et b)<br />

2 e colonne,, article 39, 3 e et 4 e ligne, et article<br />

40, in fine,<br />

Lire: « ... Conseil provisoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse<br />

»*<br />

2. — SUPPRESSION DE TRIBUNAUX MARITIMES<br />

SPÉCIAUX (L. 177)<br />

Page 2090, 3 e colonne, article unique, 2 e alinéa,<br />

l re et 2 e ligne,<br />

Lire: « ...l'article 7 <strong>de</strong> <strong>la</strong>dite loi...<br />

3. — IDÉALISATION D'ÉCONOMIES (L. 179)<br />

Page 2105, 2 e colonne, 5 e aline'a à partir du<br />

bas, in fine,<br />

Lire: « une annu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong><br />

43.857 francs ».<br />

Page 2106/3 e colonne, art. 1 er , 4 e et 5 e ligne/<br />

* Lire: a ... mie somme <strong>de</strong> 1,.571.556.3Ç5<br />

Êrancs.., »,<br />

VII. —.Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong>. <strong>la</strong> 2° séance du 24 avril 1946.<br />

1. — INFRACTIONS AU RAVITAILLEMENT (L. 184)<br />

page 2185, 2? colonne, art. 7, 3° ligne,<br />

Ï Vire: « ... dans les conditions... ».<br />

Même page, -môme colonne, art. 9, alinéa a),<br />

2« ligne,<br />

Lire: « ....et <strong>de</strong> tout ou partie... ».<br />

2. — DÉSAVEU DE PATERNITÉ (L. 138)<br />

Page 2209, 2 e colonne, aTt. 1 er , l re et 2 e ligne,<br />

Lire: « ...Le dé<strong>la</strong>i prévu en cas d'... ».<br />

3. — BAUX COMMERCIAUX (L. 189)<br />

Page 21209, 3® colonne, 4© alinéa (titre <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

proposition <strong>de</strong> loi), avant-<strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Lire: « ... baux à loyer... »,<br />

IV. — VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE (L. 190)<br />

Page 2210 1 colonne, art. 1 er , 3 e alinéa<br />

avant-<strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Lire: « ...ne seront pas... ».<br />

Page 2211, 2 e colonne, art. 13, 3 e alinéa b) ;<br />

l ro et 2 e ligne,<br />

Lire: « ...agents publics révoqués sans pension...<br />

».<br />

V. —- CONSEIL NATIONAL DU TRAVAIL (L. 191)<br />

Page 2212, 2« colonne, 2* ligne,<br />

Lire: « ...permanente prévue ».<br />

Même page, 3 e colonne, art. 8, avant-<strong>de</strong>rnière<br />

ligne,<br />

Lire: « ...main-d'œuvre, ensemble les tex-<br />

( tes... ».<br />

VIIL — Au compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

3 e séance du 24 avril 1946.<br />

COMITÉS D'ENTREPRISE (L. 195)<br />

Page 2224, 3 e colonne, art. 15, 2 e alinéa,<br />

$ re ligne,<br />

Lire: « ...<strong>de</strong> <strong>la</strong> présente ordonnance... ».<br />

Page 2225, l re colonne, entre les 10 e et 11 e<br />

alinéa,<br />

Insérer les alinéas suivants:<br />

« M. le prési<strong>de</strong>nt. Avant <strong>de</strong> mettre aux<br />

voix l'ensemble, je dois faire connaître que<br />

<strong>la</strong> commission du travail .et <strong>de</strong> <strong>la</strong> prévoyance<br />

sociale propose <strong>de</strong> rédiger ainsi qu'il suit le<br />

titre du texte qui vient d'être adopté:<br />

« Proposition <strong>de</strong> loi tendant à <strong>la</strong> modification<br />

<strong>de</strong> l'ordonnance du 22 février 1945 instiluant<br />

<strong>de</strong>s -comités d'entreprise .»<br />

« Il n'y a pas d'opposition ?...,<br />

« Le titre <strong>de</strong>meure ainsi rédigé. »<br />

Même page, même colonne, article 7, 2 e ali-<br />

^<br />

Lire: « ...art. 6, et par... ».<br />

A <strong>la</strong> 5 e ligne,<br />

IX. — Au compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

l rQ séance du 25 avril 1946.<br />

1. — REGROUPEMENT DANS L'ARMÉE DES PARACHU-<br />

TISTES DE MISSIONS (L. 200)<br />

Page 2239, 2® colonne, article unique, 5 E ligne,<br />

Lire: « ...à l'arme aéroportée.-. ».<br />

X. — Au compte rendu in extenso <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

2 E séance du 25 avril 1946.<br />

1. R— ATTRIBUTIONS DB LA LÉGION VIIONNEUR<br />

OU DE LA MÉDAILLE MILITAIRE (L. 204)<br />

Page 2260, 3 E colonne, art. 2, alinéa b),<br />

l re ligne, 4<br />

Lire: « ...quel que soit... »,<br />

Même page, même colonne, aTt. 3,<br />

a) Supprimer les lettres a/ b, c, figurant<br />

en tête <strong>de</strong>s trois alinéas <strong>de</strong> cet article et terminer<br />

par un point les <strong>de</strong>ux premiers alinéas.<br />

b) Au premier alinéa, 2 E ligne,<br />

Lire: « ...doit avoir été obtenu... »,<br />

II. — CAISSE DE PÉRÉQUATION DE LA GUYANE<br />

(L. 205).<br />

Page 2261, i colonne, art. 1 ER , 4 E £i@ne,<br />

Lire: « 45 millions <strong>de</strong> francs... ».<br />

3. — LIMITES DE L'INSGRIPTION MARITIME (L. 207!)<br />

Page 2261, 2 E colonne, article unique,<br />

c) l re ligne,<br />

Lires « Est expressément constatée <strong>la</strong> nullité<br />

<strong>de</strong> l'acte dit loi du...<br />

b) 3 e et 4« ligne,<br />

Supprimer les mots: « ^ est'et <strong>de</strong>meure<br />

c) Après le 2 e alinéa,<br />

Insérer les alinéas suivants :<br />

« M. le prési<strong>de</strong>nt. Avant <strong>de</strong> mettre aux<br />

voix l'article unique <strong>de</strong> <strong>la</strong> proposition <strong>de</strong> loi,<br />

je dois, faire connaître que <strong>la</strong> commission<br />

<strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> communication propose d'en<br />

rédiger ainsi le titre:<br />

« Proposition <strong>de</strong> loi tendant à constater <strong>la</strong><br />

nullité <strong>de</strong> l'acte dit loi du 11 mars 1941, portant<br />

fixation <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong> l'inscription maritime<br />

dans les fleuves, rivières et canaux. »<br />

« Il n'y a pas d'opposition ?...<br />

« Le titre <strong>de</strong>meure ainsi rédigé. ».<br />

4. —- RÉPRESSION DES FAITS DE COLLABORATION<br />

DANS L'UNION INDOCHINOISE (L. 209)<br />

néa, 6 e ligne,<br />

Page 2262, 2 e ' colonne, article 2, 3« alinéa,<br />

in fine,<br />

Lire: « . ..du 26 décembre 1944. »,<br />

Même page, 3 e colonne,<br />

a) Article 4, 2 e alinéa, <strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Lire: « ...après l'expiration... »,<br />

b) Article 5, <strong>de</strong>rnier alinéa,<br />

Rédiger ainsi le début <strong>de</strong> cet alinéa:<br />

« Un greffier d'une cour d'appel coloniale<br />

ou d'un tribunal <strong>de</strong> première instance, désigné...<br />

».<br />

. c) Article 6, 2 e alinéa, 10© et lie ligne,<br />

Lire: « ...cour d'appel d'Hanoï ou <strong>de</strong> Saigon,<br />

ayant... ».<br />

Page 2263, 2e colonne, article 13, 4 e alinéa,<br />

3 e et 4 e ligne,<br />

Lire: « en exécution du mandat <strong>de</strong> dépôt...<br />

».<br />

Page 2278,<br />

5. — ELECTION DES DÉPUTÉS DES TERRITOIRES<br />

D'OUTRE-MER (L. 213)<br />

Page 2267, 1'colonne, à <strong>la</strong> l r * ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...du 13 avril 1945... »,<br />

Lire: £ A..du 13 avril 1946,^ » 4<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...<strong>de</strong> ces territoires. »,<br />

Lire: « ...<strong>de</strong> ce territoire.<br />

Au tableau <strong>de</strong> l'article 2:<br />

3 e circonscription,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...Manankary ... Vchipenso... » 4<br />

Lire: « ...Mananjary ... Vohipeno... ».<br />

4® circonscription,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: a ...Diegosuarez ... Merondava.<br />

Lire: « ...Diego-Suarez ,.. Morondava. ^<br />

5 e circonscription,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...Taléar... »,<br />

Lire: « ...Tuléar...<br />

Total,<br />

Au Heu <strong>de</strong>: « ...4.185.221. »,<br />

Lire; « ...4.186.221. ».<br />

6. — ELECTION DES MEMBRES DU CONSEIL<br />

DE L'UNION FRANÇAISE (L. 217)<br />

Page 2272, 1 colonne, article 2,<br />

et page 2273, l» colonne, 1 ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « article 124 bis... »,<br />

Lire: « .article 131,.. a,<br />

Page 2273, tableau, <strong>de</strong>rnièTe colonne^<br />

Rétablir ainsi l'intitulé:<br />

« Nomibre <strong>de</strong>s conseillers ».<br />

ligne»<br />

Page £275, 2® colonne, 9* alinéa sous lé<br />

tableau,<br />

Rétablir ainsi le texte:<br />

« M. le prési<strong>de</strong>nt. Par suite <strong>de</strong> l'adoption<br />

<strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Landry, concernant<br />

<strong>la</strong> Corse, il y, a lieu <strong>de</strong> modifier, dans le<br />

tableau annexé, <strong>la</strong> composition <strong>de</strong> <strong>la</strong> septième<br />

région en supprimant le mot Corse et<br />

<strong>de</strong> rectifier ainsi:<br />

« 1° Le chiffre <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion « 2.824.000 »<br />

et<br />

« 2° Le nombre <strong>de</strong> conseillers: « 11 » <strong>de</strong><br />

cette région.<br />

« Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>la</strong> parole ?...<br />

Même page, 3 e<br />

néa,<br />

colonne, après le 13 e ali-<br />

Insérer:<br />

« Par suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> modification re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong>!<br />

Corse apportée à l'article précé<strong>de</strong>nt il y a<br />

lieu, au 6« alinéa du présent article, d'insérer<br />

les mots: « <strong>de</strong> s<strong>la</strong> Corse » avant les<br />

mots « <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gua<strong>de</strong>loupe ».<br />

et lfa ali-<br />

Même page, même colonne, 14 e<br />

néa,<br />

Lire: « ...Article 6, ainsi modifié... ».<br />

Page 2276, 1» colonne, après Iç 10® alinéa,<br />

Insérer:<br />

« En conformité <strong>de</strong> <strong>la</strong> modification re<strong>la</strong>tive<br />

à <strong>la</strong> Corse adoptée aux <strong>de</strong>ux articles précé<strong>de</strong>nts,<br />

il y a lieu d'insérer, au 2 e alinéa du.<br />

présent article, après les mots: « dans les<br />

départements », ceux-ci: « <strong>de</strong> <strong>la</strong> Corse ».<br />

Même page, même colonne, 11 e et 13 e alinéa,<br />

Lire: « ... art. 7, ainsi modifié ... ».<br />

Page 2277, 2 e colonne, 6 e alinéa,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « Le reste sans changement s,<br />

Lira: « De même, au second alinéa, il conviendra<br />

<strong>de</strong> dire: « les Conseillers <strong>de</strong> Madaeas^<br />

car ... ».<br />

colonne, art. 13, 5* ligne,<br />

Supprimer les mots: « ou <strong>de</strong> territoire<br />

... ».<br />

7. —• CESSATION LÉGALE DES HOSTILITÉS (L.<br />

Page 2278, 2® colonne, art. 3,<br />

Supprimer le <strong>de</strong>rnier alinéa.


8. — CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ DE PRODUITS<br />

/ BIOCHIMIQUES (L. 219)<br />

Page 2283, 3 e colonne, 5 Ô ligne,<br />

Lire: « ... Economie nationale, du ministre<br />

-<strong>de</strong>s ... ».<br />

Même page, même colonne, art 3.<br />

a) A <strong>la</strong> 2 e ligne du 1 er alinéa, lire: « ...<br />

vingt-quatre membres ... ». ,<br />

b) A <strong>la</strong> 5 e ligne -du. 12° alinéa, lire: « ... administrateurs<br />

<strong>de</strong>s ... ». , -<br />

c) Aux 3 e et 4 e lignes du 13 e alinéa, lire:<br />

n ... <strong>de</strong> l'Economie nationale, <strong>de</strong>s finances<br />

»•<br />

Même page, même colonne, art. 4, 1 er alinéa,<br />

6 e et 7® lignes,<br />

Lire: « ... prendre à bail ... ».<br />

Page 2284, l re colonne, l re ligue, et art. 6,<br />

4 0 liane,<br />

Lire: « ... l'Economie nationale, <strong>de</strong>s finances<br />

... ».<br />

19. — ASSOCIATIONS SYNDICALES DE REMEMBREMENT<br />

ET DE RECONSTRUCTION (L. 221)<br />

Page 2284, 2 e colonne, 3 e alinéa (titre), 5°<br />

et 6 ligne.<br />

Lire: « ... loi validée <strong>de</strong>s 11 octobre 1940,<br />

,1,2 juillet 1941. »<br />

Même page, même colonne, art. 2, 2 e alinéa<br />

l re li°ne<br />

Lire: « .?. modalités du remembrement...».<br />

Même page, 3® colonne, 4 e alinéa (Art. 2,<br />

6 e alinéa), 2 e ligne,<br />

Lire: « ... à <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s voix <strong>de</strong>s membres<br />

... ».<br />

Page 2285, l re colonne, art. 4, 1 er alinéa, 4 e<br />

ligne,<br />

Lire: « ... prévu par le <strong>de</strong>rnier alinéa ... ».<br />

10. — ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL<br />

CL. 222).<br />

Page 2285, l re colonne, article unique, 6 e ligne.<br />

Lire: « ... adopté le ... ».<br />

H. __ BRANCHEMENT A L'ÉGOUT A TOULOUSE<br />

(L. 2i24.)<br />

Page 2285; 2e colonne, article 1 er 1 er alinéa»<br />

a) 2 e ligne, lire: « ...intérieur <strong>de</strong>s limites<br />

<strong>de</strong>, <strong>la</strong> commune... ».<br />

' b) 6 e et 7 e ligne, lire: « ...eaux usées, soit<br />

directement, soit par l'intermédiaire... ».<br />

Même page, 3 e colonne, art. 6, 1 er alinéa,<br />

in fine,<br />

Supprimer le mot: « ... — [Adopté). »<br />

XI. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 3 E séance du 25 avril 1946.<br />

1. — MODIFICATION DE LA LOI RELATIVE<br />

A L'ÉLECTION DES DÉPUTÉS (L. 225).<br />

Page 2269, 3 Q colonne, 3 e -et 4® alinéa,<br />

Rétablir ainsi qu'il suit -ces alinéas :<br />

« Je mets aux voix l'article unique.<br />

« (L'article unique, mis aux voix, est<br />

adopté.)<br />

Supprimer les 5 e , 6 e , 7 e et S e alinéas.<br />

2. — APPROBATION DU TRAITÉ FRANCO-CHINOIS<br />

SUR LES RELATIONS SINO-INDOCHINOISES (L. 227).<br />

Page 2.290, colonne, article unique, 2© et<br />

3e ligne,<br />

Lire: « ...<strong>de</strong> <strong>la</strong> République française est... ».<br />

C. — ERRATA DEJA INSERES A LA PARTIE<br />

« LOIS ET DECRETS » DEPUIS LA SEPARA-<br />

TION DE L'ASSEMBLEE<br />

I. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 4 avril 1945.<br />

ORGANISATION DU CRÉDIT (L._ 95).<br />

Page 1453, 3 e colonne, article 1 er , 2 3 alinéa,<br />

3 e ligne,<br />

Au lieu <strong>de</strong>: « ...cinquante ans ou plus... »,<br />

Lire: « ...cinquante ans -au fplus... ».<br />

II. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2® séance du 5 avril 1946.<br />

ELECTION DES DÉPUTÉS (II. — TERRITOIRES<br />

D'OUTRE-MER (L. 105)<br />

Page 1542, 3 e colonne,<br />

Rétablir ainsi qu'il suit le titre du taibleau<br />

figurant in fine:<br />

TABLEAU ANNEXE<br />

<strong>de</strong>s circonscriptions électorales à scrutin<br />

<strong>de</strong> liste majoritaire.<br />

Page 1544, 2 e colonne, après le 1 er alinéa,<br />

Insérer les alinéas suivants:<br />

« Par suite <strong>de</strong> l'adoption <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong>ment<br />

<strong>de</strong> M. Deïva Zivarattinam, les établissements<br />

français <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> ayant maintenant <strong>de</strong>ux élus<br />

ne doivent plus figurer dans le tableau <strong>de</strong>s<br />

circonscriptions électorales h scrutin uninominal,<br />

auquel sont d'autre part ajoutés les territoires<br />

visés par l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Lamine-<br />

Guéye, mais dans celui <strong>de</strong>s circonscriptions<br />

électorales à scrutin <strong>de</strong> liste majoritaire.<br />

« Personne ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus <strong>la</strong> parole ?...<br />

« Je mets aux voix l'article 7 et ses tableaux<br />

annexes ainsi modifiés.<br />

« (L'article 7 et ses tableaux annexes sont<br />

adoptés.) »<br />

III. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 24 avril 1946.<br />

NATIONALISATION DE SOCIÉTÉS D'ASSURANCE s (L. 185)<br />

Page 2186, l" colonne (art. 8), amen<strong>de</strong>ment<br />

<strong>de</strong> M. Pleven, avant-<strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Lire: «^./remboursement en cinquante<br />

ans... ».<br />

IV. — Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> séance du 23 avril 1946.<br />

JARDINS OUVRIERS (L. 180)<br />

Page 2116, 3 e colonne, article 5,-1 er alinéa,<br />

avant-<strong>de</strong>rnière ligne,<br />

Au lieu cfie: « ...1 er mai... »,<br />

Lire: « ...1 er novembre... » 4 -<br />

D. — ERRATA DIVERS<br />

1 Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 12 avril 1946.<br />

Page 1732, 2 e<br />

alinéa,<br />

colonne,<br />

— 10 —<br />

DÉPÔT DE PROPOSITIONS DE LOI<br />

Rétablir comme suit cet alinéa:<br />

« J'ai reçu <strong>de</strong> M. Charles Deéjardins une<br />

proposition <strong>de</strong> loi tendant à ouvrir un nouveau<br />

dé<strong>la</strong>i pour le dépôt <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s,- l'examen<br />

et l'attribution <strong>de</strong> médailles accordées<br />

aux prisonniers civils <strong>de</strong> <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> guerrepar<br />

<strong>la</strong> loi du 14 mars 1936 et à en étendre le<br />

bénéfice aux prisonniers civils et déportés<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> guerre .4939-1945. »<br />

2° Au compte, rendu in extenso<br />

<strong>de</strong>* <strong>la</strong> l re séance du 26 avril 1946.<br />

Page 2329, 2 e colonne,<br />

/<br />

— 14 —<br />

DEMANDE DE DISCUSSION IMMÉDIATE D'UN PROJET<br />

DE LOI<br />

Rétablir ipmme mit les <strong>de</strong>ux premiers alinéas:<br />

« M. le prési<strong>de</strong>nt. Le Gouvernement <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra,<br />

au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente séance, <strong>la</strong> discussion<br />

immédiate du projet <strong>de</strong> loi re<strong>la</strong>tif a<br />

l'organisation du crédit en France. »<br />

3 Au compte rendu in extenso<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> 2 e séance du 26 avril 1946.<br />

Page 2412, 2 8<br />

colonne.<br />

Avant « Pétitions », insérer le texte suivant:<br />

OPPOSITION AU VOTE SANS DÉBAT DU PROJET DE LOI<br />

RELATIF A L'ORGANISATION DU CRÉDIT EN FRANCE<br />

N° 840, Rap. 1045), FORMULÉE PAR M. PLEVEN.<br />

« Je déc<strong>la</strong>re faire opposition au vote sans<br />

débat «<strong>de</strong> ce projet <strong>de</strong> loi, ayant à proposer<br />

une nouvelle rédaction pour l'article 5. »<br />

Paris, r- Imprimerie <strong>de</strong>s Journaux officiels, 31, quai Voltaire^

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