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Compte Rendu du 1 Juin 2010 - Cornillon-Confoux

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CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

COMPTE-RENDU<br />

DU CONSEIL MUNICIPAL DU 1 er JUIN <strong>2010</strong><br />

L’an deux mil dix, le mardi 1 er juin <strong>2010</strong> à 18 h 30, le Conseil Municipal de la Commune de<br />

<strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong>, régulièrement convoqué, s’est réuni en session ordinaire, dans la Salle <strong>du</strong> Conseil<br />

Municipal, sous la présidence <strong>du</strong> Maire, Monsieur Daniel GAGNON.<br />

Membres présents : Daniel GAGNON, Francisque TEYSSIER, Joseph DELUY, Annick de<br />

MONTANDON, Mireille GIRAUD, Aurélie FOURNIER, Georges LOUVARD, André<br />

GRAVIER, Louise LOQUES, Stéphane GEORGES, Christian PINELLI.<br />

Procurations : Bernard BORGHINO donne pouvoir à Daniel GAGNON, Maurice RICARD<br />

donne pourvoir à Aurélie FOURNIER.<br />

En préambule, Monsieur le Maire lit une correspondance de l’avocat de Monsieur MOUNIER qu’il a<br />

reçu en copie et que ce dernier lui a demandé de diffuser. C’est une affaire privée mais elle a des<br />

incidences publiques vis-à-vis <strong>du</strong> projet de Maison de Retraite et de Résidence Sénior, puisqu’il s’agit<br />

<strong>du</strong> propriétaire <strong>du</strong> terrain d’assise <strong>du</strong> projet. (cf. courrier en pièce jointe)<br />

Le conseil municipal prend acte de cette lecture.<br />

Monsieur le Maire tient à préciser qu’il trouve la situation navrante car ce projet, qui a été présenté<br />

devant les électeurs et approuvé par le résultat de l’élection, devient un prétexte dans une affaire de<br />

querelle personnelle et pénalise les habitants de Pont de Rhaud ainsi que tous les <strong>Cornillon</strong>nais.<br />

Nomination d’un secrétaire de séance<br />

Monsieur le Maire propose Madame Mireille GIRAUD qui est nommée secrétaire de séance.<br />

Approbation <strong>du</strong> <strong>Compte</strong>-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Conseil Municipal <strong>du</strong> 11 mars <strong>2010</strong><br />

Celui-ci n’appelle ni remarque, ni observation de la part des membres présents ; le compte ren<strong>du</strong> est<br />

donc approuvé à l'unanimité.<br />

1. OUEST PROVENCE : Inventaire des équipements existants délibération n° 49/10<br />

Monsieur DELUY rappelle que, conformément à la délibération <strong>du</strong> SAN Ouest Provence n° 49/10 en<br />

date <strong>du</strong> 12 mars <strong>2010</strong>, il est demandé au Conseil d’approuver les modifications de l’inventaire des<br />

équipements existants ou en voie de réalisation et des services publics attachés telles que définies dans<br />

la délibération <strong>du</strong> SAN Ouest Provence ci-après :<br />

Intégration à l’inventaire<br />

⇒ Domaine eau et assainissement<br />

N° Inventaire identifiant Désignation Cadastre Adresse Service attaché<br />

10SP03N102<br />

Bassin d’orage<br />

Poste de relevage et<br />

local technique<br />

C 1056 et<br />

C 3544<br />

PARC DE LA<br />

REVOLUTION<br />

DELEGATION DE<br />

SERVICE PUBLIC<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve cette modification d’inventaire.<br />

2. OUEST PROVENCE : Inventaire des équipements existants délibération n°146/10<br />

De la même manière, Monsieur DELUY rappelle que dans le cadre de sa compétence dans le domaine<br />

de l’eau et de l’assainissement, le SAN Ouest Provence a engagé des opérations de construction de<br />

stations de relevage sur les communes de Port Saint Louis <strong>du</strong> Rhône et d’Istres et de châteaux d’eau<br />

sur les communes de Grans et Miramas.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Conformément à la délibération n° 146/10 en date <strong>du</strong> 30 avril <strong>2010</strong>, il est demandé au Conseil<br />

d’approuver les mises à jour de l’inventaire des équipements existants ou en voie de réalisation et des<br />

services publics attachés telles que définies dans la délibération <strong>du</strong> SAN Ouest Provence ci-après :<br />

⇒<br />

Domaine eau et assainissement<br />

Intégration à l’inventaire<br />

N° Inventaire identifiant Désignation Cadastre Adresse Service attaché<br />

10SP03N101<br />

POSTE DE<br />

RELEVEMENT DES<br />

EAUX USEES<br />

BT 50-51 MIOUVIN 1 et 2 DELEGATION DE<br />

SERVICE PUBLIC<br />

POSTE DE<br />

RELEVEMENT DES<br />

EAUX USEES<br />

10SP03N103<br />

DP AVENUE LOUIS DELEGATION DE<br />

ARAGON<br />

SERVICE PUBLIC<br />

96SM02N008 2 CHATEAUX D’EAU AK-12 LA ROUSSE DELEGATION DE<br />

SERVICE PUBLIC<br />

02SG02N018 2 CHATEAUX D’EAU AO-18 ROUTE DE<br />

DELEGATION DE<br />

CORNILLON<br />

SERVICE PUBLIC<br />

Modification de gestion<br />

Situation<br />

actuelle<br />

Situation<br />

nouvelle<br />

Numéro d’Inventaire Désignation Cadastre Adresse Service attaché Service attaché<br />

ANCIENNE<br />

96SI03N0036<br />

STATION<br />

CT n°44, Romaniquette SAN<br />

Commune<br />

EPURATION 113, 114<br />

Assainissement d'Istres<br />

ROMANIQUETTE<br />

02SI71C0002111N00702<br />

TERRAINS NUS<br />

RANQUET<br />

DE n° 297<br />

et 9<br />

Ranquet<br />

Aménagement<br />

Commune<br />

d'Istres<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve cette modification d’inventaire.<br />

3. OUEST PROVENCE : Convention entre le SAN Ouest Provence et la commune de<br />

<strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong> relative à la réalisation de prestations de services, à titre onéreux, en<br />

matière d’informatique<br />

Monsieur le Maire informe que, l’article L 5333-5 <strong>du</strong> Code Général des Collectivités Territoriales<br />

dispose que : « La Communauté ou le Syndicat d’Agglomération Nouvelle peut assurer la gestion de<br />

services et l’exécution de tous travaux ou études pour le compte des communes membres, dans les<br />

conditions fixées par convention avec la ou les communes intéressées. Ils peuvent demander dans les<br />

conditions fixées par convention, à une ou plusieurs communes, d’assurer pour son compte certaines<br />

prestations de services et, le cas échéant certains investissements».<br />

Dans un souci d’économie d’échelle et de mutualisation de moyens et dans la mesure où la commune<br />

de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong> ne dispose pas de service opérationnel dans le domaine informatique, nous<br />

avons sollicité une assistance pour la gestion de notre site internet auprès des services <strong>du</strong> SAN Ouest<br />

Provence, selon la convention jointe en annexe.<br />

Monsieur GEORGES demande si la convention prend en compte également le matériel informatique<br />

et Monsieur le Maire lui répond qu’elle ne concerne que le site internet de la commune.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver la convention entre le SAN Ouest Provence et la Commune de <strong>Cornillon</strong>-<br />

<strong>Confoux</strong>, pour la réalisation de prestations de services, à titre onéreux, en matière<br />

d’informatique<br />

- d’autoriser le Maire à signer la convention correspondante


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

4. FONCIER : Bail temporaire au profit <strong>du</strong> docteur Latil et des infirmières Mmes Garnier et<br />

Valery pendant la <strong>du</strong>rée des travaux de la Maison Médicale<br />

Monsieur le Maire rappelle que la commune a initiée depuis deux ans, un projet de Maison Médicale,<br />

permettant à la fois de conserver les professionnels de santé en leur offrant de meilleures conditions de<br />

travail, mais également de construire quelques logements sociaux, plus particulièrement destinés aux<br />

jeunes couples avec enfants, pour maintenir notre école communale.<br />

Cependant, avant de pouvoir bénéficier de ces nouveaux locaux, et <strong>du</strong>rant le temps de construction<br />

évalué à 18 mois maximum, la commune va proposer aux professions médicales de les reloger dans<br />

ses locaux disponibles, c’est-à-dire, l’ancien Office de Tourisme et la salle <strong>du</strong> haut <strong>du</strong> Mas des Aires.<br />

Pour cela, elle va conclure des baux temporaires aux conditions exposées ci-dessus, pour un loyer<br />

symbolique avant qu’ils ne rejoignent les nouveaux locaux construits par la SACEMI et gérés par le<br />

SAN Ouest Provence.<br />

Monsieur LOUVARD précise que cette question est dans la logique de ce qui a déjà été acté par le<br />

conseil et que le bail <strong>du</strong> SAN Ouest Provence court jusqu’au 31 octobre <strong>2010</strong> avec les professionnels<br />

de santé.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver la location avec le docteur LATIL des locaux situés au premier étage (à<br />

gauche) <strong>du</strong> Mas des Aires à compter <strong>du</strong> 1 er novembre <strong>2010</strong> et pour une <strong>du</strong>rée de 18 mois<br />

maximum, moyennant un montant de 180 € par mois<br />

- d’approuver la location avec les infirmières Mmes GARNIER et VALERY des locaux situés<br />

dans l’ancien Office <strong>du</strong> Tourisme, place de l’Eglise à compter <strong>du</strong> 1 er novembre <strong>2010</strong> et pour<br />

une <strong>du</strong>rée de 18 mois maximum, moyennant un montant de 100 € par mois<br />

- d’autoriser le Maire à signer tous les documents nécessaires à ces locations<br />

5. FONCIER : Bail emphytéotique au profit de la SACEMI pour la réalisation <strong>du</strong> projet de<br />

Maison Médicale<br />

Monsieur le Maire poursuit en rappelant que le projet de Maison Médicale, approuvé par délibération<br />

n° 81 <strong>du</strong> 16 décembre 2008, est en cours, même si la phase <strong>du</strong> projet est longue et demande de<br />

nombreuses réunions de travail préparatoires à sa concrétisation.<br />

Le principe retenu reste la mise à disposition, en référence aux articles L.1311-2 et suivants <strong>du</strong> Code<br />

Général des Collectivités Territoriales ainsi qu’aux articles L 451-1 à L 451-13 <strong>du</strong> Code Rural, via un<br />

bail emphytéotique administratif d’une <strong>du</strong>rée de 60 ans à l’euro symbolique, <strong>du</strong> terrain communal<br />

cadastré parcelles n° 1202 et 1221 section C sis les Aires au profit de la SACEMI, société d’économie<br />

mixte réalisant des projets de logements sociaux sur le territoire de notre intercommunalité.<br />

Pour information, un projet de bail est joint à la présente.<br />

La SACEMI réalisera la totalité <strong>du</strong> projet et grâce à cet apport, la commune pourra disposer de<br />

quelques logements sociaux, notamment pour de jeunes couples avec des enfants afin de pérenniser<br />

l’avenir de notre école. De plus, c’est toujours le SAN Ouest Provence, au travers de sa compétence<br />

économique, qui gèrera les baux des professions médicales (médecin, infirmières et kinésithérapeutes).<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver le principe d’un bail emphytéotique administratif au profit de la SACEMI<br />

pour une <strong>du</strong>rée de soixante années à compter <strong>du</strong> 1 er novembre <strong>2010</strong> à l’euro symbolique<br />

- d’approuver le projet de bail emphytéotique administratif joint à la présente<br />

- de désigner Maître NICOLAS, notaire pour la rédaction de l’acte authentique<br />

- d’autoriser le Maire a signé tous les documents nécessaires à ce bail


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

6. FONCIER : Déclassement d’une partie <strong>du</strong> domaine public communal (à l’angle <strong>du</strong> chemin<br />

des Cactus et de la RD 70 a) avant enquête publique en vue de sa vente au profit de M. et<br />

Mme BERTO propriétaire de la parcelle A 494 attenante<br />

Monsieur le Maire propose au conseil de déclasser une partie <strong>du</strong> domaine public communal, situé à<br />

l’angle <strong>du</strong> chemin des Cactus et de la RD 70 a, suite à l’arrêté d’alignement <strong>du</strong> Conseil Général en<br />

date <strong>du</strong> 8 février <strong>2010</strong>.<br />

Cette désaffection permettra la vente au profit de M. et Mme BERTO, propriétaire de la parcelle<br />

cadastrée n° 494 section A attenante, d’une parcelle rétablissant les limites « naturelles » de leur<br />

propriété. Un plan de bornage a déjà été réalisé par ces administrés et le morceau à détacher ne<br />

présente pas d’intérêt pour la commune puisque le tracé <strong>du</strong> chemin des Cactus est fixé.<br />

Pour ce déclassement, il peut être nécessaire d’effectuer une enquête publique.<br />

De même, il faudra alors que le conseil municipal délibère après l’enquête publique, afin de finaliser le<br />

déclassement.<br />

Monsieur le Maire précise que le propriétaire attenant est d’accord, donc quand la municipalité peut<br />

arranger les gens, elle le fait.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver le principe de déclassement d’une partie <strong>du</strong> domaine public communal, à l’angle<br />

<strong>du</strong> chemin des Cactus et de la RD 70 a<br />

- d’engager éventuellement l’enquête publique relative au déclassement de cette partie <strong>du</strong><br />

domaine public communal en vue de sa vente au profit de M. et Mme BERTO<br />

- d’autoriser le Maire à signer tous les actes nécessaires à ce déclassement<br />

7. FONCIER : Vente d’une parcelle communale cadastrée C 2012 et C 603<br />

Monsieur le Maire indique qu’afin d’optimiser son patrimoine, la commune a découpé une parcelle<br />

d’une superficie de 3 000 m², sur un terrain constructible situé quartier la Pinède, voie Aurélienne,<br />

mitoyen aux garages municipaux, cadastré n° 2012 et 603 section C et a souhaité la vendre.<br />

Après plusieurs publicités dans un journal d’annonces légales, des acquéreurs se sont fait connaître et<br />

il a été décidé de choisir le plus offrant.<br />

La commune a décidé de ne pas passer par une agence immobilière pour éviter des frais<br />

supplémentaires et obtenir le montant le plus élevé possible pour réaliser ses investissements.<br />

Conformément à la législation, une estimation a été réalisée par le Service des Domaines (évaluant le<br />

terrain à 240 000 €), mais la commune a pu le vendre pour 300 000 €, frais de notaire en supplément.<br />

Monsieur le Maire se réjouit d’être enfin arrivé à ce résultat qui valide la stratégie appliquée depuis le<br />

précédent mandat, c’est-à-dire se garder des réserves (« une poire pour la soif »). Cet argent va bien sûr<br />

servir à investir sur la commune puisque le conseil général ne subventionne plus aucun projet.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver la vente <strong>du</strong> terrain communal cadastré n° 2012 et 603 section C au profit de M.<br />

Stéphane TORNIOR pour un montant de 300 000,00 €, frais de notaire à la charge de<br />

l’acquéreur<br />

- de désigner Maître NICOLAS, notaire pour la rédaction de l’acte authentique<br />

- d’autoriser le Maire à signer tous les documents nécessaires à cette vente


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

8. FONCIER : Vente d’une partie des parcelles communales cadastrées n° 38 et 719 section A<br />

Monsieur le Maire informe que la commune possède, dans les terrains dont elle est propriétaire, les<br />

parcelles cadastrées n° 38, 719 et 1032 section A, qui entourent la propriété de la SCI des Plaines des<br />

Astiers, représenté par M. ROLAND.<br />

A la demande de cet administré, la commune accepte de lui céder une bande de terrain d’environ deux<br />

à quatre mètres de large, le long de sa propriété pour sa confidentialité, sachant que cette partie ne<br />

présente pas d’intérêt stratégique pour la commune.<br />

Ce morceau de terrain concerne les propriétés communales cadastrées n° 38 et 719 section A, le long<br />

de la parcelle n° 718 section A, appartenant à ladite SCI.<br />

Il est précisé que le demandeur prendra à sa charge les frais de bornage nécessaires à cette opération,<br />

ainsi que les frais de notaire. Pour le montant de la vente, et après avoir reçu l’évaluation <strong>du</strong> service<br />

des Domaines, la commune s’entendra à l’amiable sur un prix avec l’acquéreur.<br />

Monsieur le Maire précise que cette demande était faite depuis longtemps, et que lorsque le conseil<br />

peut arranger les administrés, il le fait avec plaisir, quelle que soit l’opinion des demandeurs puisqu’en<br />

l’occurrence, il rappelle que Madame ROLLAND figurait sur la liste d’opposition aux dernières<br />

élections municipales.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver la vente d’une bande de terrain d’environ deux à quatre mètres de large le long<br />

de la parcelle n° 718 section A, à détacher des parcelles communales cadastrées n° 38 et 719<br />

section A au profit de la SCI des Plaines des Astiers, représentée par M. Jean-Louis<br />

ROLAND, frais de bornage et de notaire à la charge de l’acquéreur<br />

- de désigner Maître NICOLAS, notaire pour la rédaction de l’acte authentique<br />

- d’autoriser le Maire à signer tous les documents nécessaires à cette vente<br />

9. URBANISME : Contentieux Nathalie OCCELLI / Commune de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong> :<br />

autorisation de défendre les intérêts de la commune suite à la requête déposée devant le<br />

Tribunal Administratif de Marseille par Madame OCCELLI contre le refus <strong>du</strong> permis de<br />

construire n° PC01302909E0008<br />

Monsieur le Maire rappelle que la commune est très attentive à la préservation des zones agricoles,<br />

classées NC au Plan d’Occupation des Sols. C’est pourquoi, elle n’accorde que très peu d’autorisation<br />

d’urbanisme dans ces zones.<br />

En l’espèce, la propriétaire de terrains cadastrés n°309 et 310 section B, situés quartier de la Lègue,<br />

dans une zone agricole préservée, s’est vu refusée sa demande de permis de construite pour 4 boxes à<br />

chevaux ainsi qu’une réserve à foin et sellerie.<br />

En effet, elle ne vit pas d’activités agricoles et son projet ne correspondait par conséquent pas à la<br />

vocation de la zone, au contraire, il en aurait favorisé le mitage voire le changement de destination.<br />

Pour mémoire, il faut noter que l’instruction des autorisations d’urbanisme de la commune est réalisée<br />

par les services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, et non par les services<br />

communaux, ce qui est un gage supplémentaire de l’objectivité des décisions visées par le Maire.<br />

Monsieur TEYSSIER explique qu’il avait rencontré le pétitionnaire et lui avait indiqué qu’il était<br />

impossible de construire dans ce secteur (zone agricole et zone de protection de la Nature). Monsieur<br />

le Maire confirme ce point car le procureur et le directeur de la DDTM lors d’une réunion il y a un<br />

mois ont annoncé qu’ils n’hésiteraient pas à déférer devant la juridiction administrative les permis<br />

litigieux en zone agricole.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Monsieur le Maire indique également que l’autorisation d’urbanisme est prise par arrêté <strong>du</strong> maire,<br />

c’est pour cela que c’est à la commune de se défendre.<br />

Enfin, Monsieur DELUY trouve dommage que les abus en matière d’urbanisme en zone agricole<br />

con<strong>du</strong>isent maintenant à des refus y compris pour les agriculteurs, alors qu’autrefois ils bénéficiaient<br />

de dérogation.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’autoriser la commune à se défendre suite à la requête déposée devant le Tribunal<br />

Administratif de Marseille par Madame OCCELLI contre le refus <strong>du</strong> permis de construire<br />

n° PC01302909E0008<br />

- de mandater Maître BERGEL, avocat, pour défendre les intérêts de la commune<br />

- de dire que les crédits nécessaires sont inscrits au Budget<br />

10. PERSONNEL : Liste des emplois justifiant l’attribution de logement pour nécessité absolue<br />

de service ou pour utilité de service<br />

Madame de MONTANDON informe que la loi 90-1067 <strong>du</strong> 28 Novembre 1990, article 21, précise que<br />

« Les organes délibérants des collectivités territoriales et de leurs établissements publics fixent la liste<br />

des emplois pour lesquels un logement de fonction peut être attribué gratuitement ou moyennant une<br />

redevance par la collectivité ou l'établissement public concerné, en raison notamment des contraintes<br />

liées à l'exercice de ces emplois ».<br />

Pour mémoire suivant l’arrêté <strong>du</strong> 14 décembre 1954 :<br />

• « il y a nécessité absolue de service lorsque le titulaire d’un emploi ne peut accomplir<br />

normalement son service sans être logé par la collectivité et que cet avantage constitue pour<br />

l’intéressé le seul moyen d’assurer la continuité <strong>du</strong> service ou de répondre à des besoins<br />

d’urgence liés à l’exercice de ses fonctions ».<br />

• « il y a utilité de service lorsque, sans être absolument nécessaire à l’exercice de la fonction, le<br />

logement présente un intérêt certain pour la bonne marche <strong>du</strong> service ».<br />

<strong>Compte</strong> tenu de la taille de la commune, des moyens de déplacement actuels et au vu des possibilités<br />

fixées par la réglementation, aucun des emplois actuellement existant en mairie n’entraîne de<br />

contraintes de résidence et par conséquent ne répond aux critères en vigueur.<br />

La liste proposée est donc la suivante :<br />

• Emploi pouvant nécessiter l’attribution d’un logement de fonction pour nécessité<br />

absolue de service : absence d’emploi de ce type sur la commune<br />

• Emploi pouvant nécessiter l’attribution d’un logement de fonction pour utilité de<br />

service : absence d’emploi de ce type sur la commune<br />

Monsieur le Maire indique que ce point avait déjà été évoqué avec l’ensemble <strong>du</strong> conseil municipal et<br />

n’appelle pas d’autres observations.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- de rapporter la délibération n° 69 de la séance <strong>du</strong> 29 septembre 2006 <strong>du</strong> Conseil Municipal<br />

de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong><br />

- d’approuver la liste des emplois pour lesquels il peut être attribué un logement de fonction<br />

tel que proposé ci-dessus.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

11. PERSONNEL : Résiliation de l’attribution d’un logement de fonction pour utilité de service<br />

Madame de MONTANDON indique qu’il résulte de la délibération précédente qu’aucun poste<br />

existant sur la commune de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong> n’ouvre droit à un logement de fonction, ni pour utilité,<br />

ni pour nécessité de service.<br />

En conséquence, il s’avère nécessaire de procéder à la résiliation de l’attribution actuelle <strong>du</strong> logement<br />

de 5 pièces sis Place des Aires, dans les conditions validées par délibération n° 70 <strong>du</strong> 29 septembre<br />

2006. De plus, ce logement de fonction va être inutilisable pour permettre la réalisation <strong>du</strong> projet de<br />

Maison Médicale.<br />

Dans un souci de préservation et de tranquillité, la commune souhaite laisser les locataires actuels dans<br />

les lieux, jusqu’au démarrage effectifs des travaux, prévus actuellement pour la fin de l’année, dans les<br />

mêmes conditions financières.<br />

Monsieur GEORGES dit que c’est un minimum de le laisser dans les locaux jusqu’aux travaux.<br />

Monsieur le Maire précise que s’il répond aux critères, il peut être envisagé de le reloger au sein <strong>du</strong><br />

projet.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- de rapporter la délibération n°70 de la séance <strong>du</strong> 29 septembre 2006 <strong>du</strong> Conseil Municipal<br />

de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong><br />

- d’approuver la résiliation de l’attribution <strong>du</strong> logement de fonction pour utilité de service<br />

- d’approuver le maintien dans les lieux jusqu’au démarrage effectifs des travaux des<br />

locataires actuels, aux mêmes conditions financières, via une convention précaire<br />

d’occupation <strong>du</strong> domaine communal<br />

12. PERSONNEL : Ouvertures de postes de saisonniers<br />

Madame de MONTANDON informe qu’en vertu de l’article 3 de la loi <strong>du</strong> 26 Janvier 1984, les<br />

collectivités peuvent recruter des agents non titulaires correspondant à un besoin saisonnier pour une<br />

<strong>du</strong>rée maximum de 6 mois.<br />

Les services techniques de la commune devant faire face à un surcroît de travail <strong>du</strong>rant la période<br />

estivale, en raison des festivités notamment, il est apparu opportun de recruter successivement pour les<br />

mois de juillet et août <strong>2010</strong>, 4 étudiants à 50 % d’un temps complet afin d’apporter une aide dans<br />

divers travaux. Ils seront recrutés successivement et selon les besoins réels, au maximum deux au mois<br />

de juillet et deux au mois d’août.<br />

Madame de MONTANDON indique que le nombre de poste est prévisionnel car il dépend de la<br />

réponse <strong>du</strong> SAN OUEST PROVENCE concernant les saisonniers devant assurer la garde de<br />

l’exposition de cet été. C’est donc une précaution qui ne sera pas forcément mise en œuvre.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve l’ouverture de 4 postes<br />

saisonniers et précise que les crédits correspondants sont inscrits au Budget Primitif <strong>2010</strong><br />

13. PERSONNEL : Mandatement <strong>du</strong> CDG 13 concernant l’action sociale mutualisée<br />

Madame de MONTANDON informe que la loi <strong>du</strong> 19 février 2007 relative à la fonction publique<br />

territoriale rend obligatoire et consacre le droit à l’action sociale pour tous les agents de la fonction<br />

publique territoriale.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Afin de pouvoir faire bénéficier les agents de la collectivité des avantages d’une mutualisation et d’une<br />

mise en concurrence de différents prestataires, il est apparu souhaitable de mandater le CDG13 pour<br />

une mise en concurrence dans les domaines suivants :<br />

• La protection santé complémentaire (remboursement frais de santé),<br />

• La prévoyance contre les accidents de la vie (maintien de salaire/capital décès),<br />

• La garantie dépendance.<br />

Dans ce cadre, un marché public négocié a été lancé par le CDG13 et les prestataires seront désignés<br />

fin juin/début juillet, pour une mise en œuvre au plus tard au 1 er janvier 2011.<br />

La collectivité sera alors informée des propositions et prestataires retenus. Elle pourra ainsi choisir<br />

précisément, en toute connaissance de cause, les domaines dans lesquels elle souhaitera conventionner.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- de mandater le Centre de Gestion pour son compte dans le cadre de la procé<strong>du</strong>re de mise<br />

en concurrence concernant l’action sociale mutualisée<br />

- d’autoriser le Maire à signer les conventions en résultant.<br />

14. FINANCES : Hausses des loyers des bâtiments communaux pour <strong>2010</strong><br />

Monsieur TEYSSIER rappelle que depuis le 1 er janvier 2006, la réévaluation des loyers des bâtiments<br />

communaux se calcule en fonction de l’indice de référence des loyers de l’INSEE, paru au journal<br />

officiel, et en fonction de la date de signature <strong>du</strong> bail.<br />

En l’espèce deux locations arrivent à échéance au mois d’août et l’indice servant de base de calcul est<br />

celui <strong>du</strong> 4 ème trimestre. Le précédent indice <strong>du</strong> 4 ème trimestre 2008 est fixé à 117,54 et l’actuel <strong>du</strong> 4 ème<br />

trimestre 2009 à 117,47 soit une diminution de 0.06 %.<br />

La précédente révision effectuée en 2009 avait été limitée à 1,5 % alors que la simple application de<br />

l’augmentation en moyenne annuelle était de 2,83 %, il est donc proposé de maintenir le montant des<br />

loyers. Les autres loyers seront révisés ultérieurement avec les indices correspondants.<br />

Le tableau des loyers communaux se présenta ainsi :<br />

ADRESSE LOYER MENSUEL 2009 LOYER <strong>2010</strong><br />

Bar Restaurant Le Beffroy<br />

Révision au 1 er août <strong>2010</strong><br />

Logement Rue <strong>du</strong> Mistral<br />

Révision au 1 er août <strong>2010</strong><br />

868,00 € 868,00 € / mois<br />

515,00 € 515,00 € / mois<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve le maintien des loyers des<br />

bâtiments communaux pour l’année <strong>2010</strong> conformément au tableau ci-dessus<br />

15. TARIFS : Gîtes communaux tarif exceptionnel<br />

Monsieur TEYSSIER indique au conseil que le gîte communal <strong>du</strong> 1 er étage est demandé sur une<br />

nouvelle période de 7 mois à compter <strong>du</strong> 6 juin <strong>2010</strong> jusqu’au 6 janvier 2011 comme il l’avait déjà été<br />

ponctuellement, il est proposé de fixer son tarif à 650 € par mois.<br />

Monsieur le Maire se réjouit que la stratégie d’optimisation des recettes mise en place depuis le<br />

premier mandat porte ses fruits.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve la location <strong>du</strong> gîte communal<br />

n°1 <strong>du</strong> 6 juin <strong>2010</strong> au 6 janvier 2011 pour 650 € par mois


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

16. TARIFS : Modification des conditions de location de la salle Pièle<br />

Monsieur TEYSSIER informe que dans un souci de clarté et de bonne gestion, le conseil municipal a<br />

décidé de rendre payante la location de salle communale « l’Espace Pièle », y compris pour des<br />

associations.<br />

Seules les associations cornillonnaises à vocation culturelle et/ou sportive à but non lucratif, dûment<br />

conventionnées avec la ville pourront bénéficier de la gratuité <strong>du</strong> prêt de salle, ponctuellement, sur<br />

demande et sur décision <strong>du</strong> conseil municipal.<br />

Cette convention de mise à disposition de salle jointe en annexe, rappelle les modalités d’attribution à<br />

chaque association.<br />

Pour mémoire les tarifs de location de l’espace Pièle sont les suivants :<br />

TARIFS JOURNEE WEEK-END<br />

<strong>Cornillon</strong>nais ou association <strong>Cornillon</strong>naise<br />

à but non lucratif et non conventionnée<br />

210 € 336 €<br />

Particulier ou association extérieure 315 € 651 €<br />

Société ou association à but lucratif 420 € 914 €<br />

Association <strong>Cornillon</strong>naises à vocation<br />

culturelle et/ou sportive à but non lucratif<br />

GRATUIT<br />

conventionnée<br />

Monsieur le Maire précise que cela ne change pas vraiment le système mais le rend plus clair et<br />

qu’ainsi il y aura une meilleure gestion sur les salles et une plus grande responsabilisation des<br />

utilisateurs, et notamment des associations.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver le principe de location payante de la salle Pièle<br />

- d’approuver la nouvelle convention de mise à disposition de salle jointe en annexe<br />

17. TRAVAUX : Démolition et reconstruction <strong>du</strong> local technique sis place des Aires –<br />

approbation des travaux et demandes de subvention<br />

Monsieur TEYSSIER informe qu’une fissure très importante lézarde le local technique sis place des<br />

Aires. Cependant la situation s’est aggravée récemment obligeant la mairie à protéger le local puis a<br />

déposé un dossier de démolition pour pouvoir le reconstruire entièrement.<br />

Ce projet est imprévu et n’a donc pas fait l’objet d’inscription au budget primitif. Il nous faudra, donc,<br />

reprendre notre programme de travaux annuel. C’est pourquoi, afin qu’il ne soit pas porté par nos<br />

seules finances communales, nous souhaiterions le voir subventionner par l’ensemble de nos<br />

partenaires institutionnels : Etat, Conseil Général et Conseil Régional.<br />

Le montant des travaux est évalué à 8 890 € HT pour la démolition auquel il convient de rajouter un<br />

montant de 37 825 € HT soit un coût global de l'opération estimé à 46 715 € HT et 55 871,14 € TTC.<br />

Monsieur TEYSSIER indique que pour le moment un lieu de stockage pour les services techniques,<br />

surtout situé en plein cœur <strong>du</strong> village est très important.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Monsieur GEORGES demande si on ne pourrait pas utiliser l’emplacement sous la Médiathèque, mais<br />

Monsieur le Maire lui répond que le bâtiment n’a pas été conçu pour cela, il n’y a pas d’emprise au sol<br />

pour préserver l’intérêt patrimonial des éléments <strong>du</strong> dessous.<br />

Une réflexion plus élargie sur la zone par rapport à la destination de la place ou à la requalification <strong>du</strong><br />

lieu semble être intéressante, d’autant qu’il devrait bientôt y avoir de gros travaux à la cantine. Cette<br />

réflexion devra être menée en associant les services et les utilisateurs.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver les travaux de démolition puis de reconstruction <strong>du</strong> local technique sis place<br />

des Aires<br />

- de solliciter une subvention d’un montant le plus élevé possible auprès<br />

- <strong>du</strong> Conseil Général au titre <strong>du</strong> fonds départemental d’aide au développement local<br />

- <strong>du</strong> Conseil Régional<br />

- de l’Etat au titre de la D.G.E.<br />

18. ELECTION : Renouvellement de la liste préparatoire <strong>du</strong> jury d’assisses<br />

Monsieur GRAVIER rappelle que par arrêté préfectoral, il appartient aux Maires <strong>du</strong> département de<br />

dresser chaque année, par tirage au sort, la liste préparatoire communale <strong>du</strong> jury d’assises, à partir de<br />

la liste électorale générale de la commune.<br />

Pour la commune de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong>, un seul juré doit figurer sur la liste <strong>du</strong> jury criminel des<br />

Bouches-<strong>du</strong>-Rhône, donc trois personnes devront être inscrites sur la liste préparatoire.<br />

Un premier tirage donnera le numéro de la page de la liste générale des électeurs, un second tirage<br />

donnera la ligne, et par conséquent le nom <strong>du</strong> juré, opération à répéter 3 fois.<br />

Il pourra être inscrit par le Maire sur la liste préparatoire s’il atteint l’âge de 23 ans au cours de l’année<br />

civile qui suit, sans être âgé de plus de 70 ans.<br />

Les résultats sont :<br />

− Page 48 ligne n°7 : GOUIRAND Epouse LIOTARD Francette<br />

− Page 6 ligne n°8 : BAUDRU Eva<br />

− Page 56 ligne n°2 : JUGY Bernadette<br />

19. ECOLE : Modification des participations communales<br />

Madame GIRAUD rappelle que la commune de <strong>Cornillon</strong>-<strong>Confoux</strong>, se bat depuis plusieurs années,<br />

pour maintenir les effectifs de son école publique et garantir aux plus jeunes un lieu d’é<strong>du</strong>cation<br />

préservé, sans classes surchargées ni kilomètres supplémentaires à parcourir pour les parents.<br />

Cependant, cet équilibre est fragile, c’est pourquoi les élus ont décidé de ne plus accorder de<br />

dérogations, hormis celles ren<strong>du</strong>es obligatoires par là règlementation, afin de garder l’ensemble des<br />

effectifs de petits cornillonnais dans notre école.<br />

La situation géographique de la commune, avec des hameaux plus proches des agglomérations<br />

voisines de Grans ou Lançon que <strong>du</strong> centre <strong>du</strong> village rend cette question plus difficile qu’ailleurs,<br />

mais il faut également penser à l’intérêt général des administrés, contribuables de la commune.<br />

C’est dans cet esprit qu’il a également été décidé de modifier la participation des communes voisines,<br />

selon l’article L.212-8 <strong>du</strong> code de l’é<strong>du</strong>cation, qui n’avait pas été révisée depuis 2002.


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Le calcul est réalisé sur les charges de fonctionnement de l’année scolaire en cours :<br />

- charges de personnel = 87 680.64 €<br />

- énergie, fluides et entretien des bâtiments = 11 235.07 €<br />

- matériel scolaires et prestations diverses = 51 796.98 €<br />

soit un Total de 139 477.62 €<br />

Le nombre d’élèves pour l’année en cours étant de 114, le coût moyen par élève est donc de :<br />

139 477.62 / 114 = 1 223.49 € arrondi à 1 223 €.<br />

Monsieur le Maire informe qu’avec cette réévaluation, la commune se situe dans une moyenne car la<br />

somme demandée à Lançon est bien plus importante. De plus, il précise qu’il n’est pas possible pour<br />

les parents de financer directement ce montant puisque l’école est gratuite.<br />

Monsieur LOUVARD indique qu’il semble logique de mettre le coût demandé au réel.<br />

Monsieur le Maire insiste sur le problème des dérogations vers d’autres communes qui coûtent chers et<br />

posent le problème d’éventuelles fermetures de classes à <strong>Cornillon</strong> <strong>Confoux</strong>.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal approuve la participation des communes<br />

voisines à 1 223 € par an et par enfant<br />

A l’unanimité le conseil municipal décide d’ajouter un point supplémentaire à l’ordre <strong>du</strong> jour.<br />

20. SECURITE : Acquisition et mise en place de deux ralentisseurs sur la rue <strong>du</strong> Baou et Grand<br />

Rue - Demande de subvention au titre des travaux de sécurité routière (amendes de police)<br />

Monsieur TEYSSIER informe que la Commune souhaite intégrer deux ralentisseurs sur la rue <strong>du</strong> Baou<br />

au niveau de l’intersection de la rue Arnould de Jessé, et dans la Grand Rue entre la sortie de l’école<br />

maternelle et le jardin de Magali, afin de renforcer la sécurité des enfants, des usagers et des<br />

administrés.<br />

En effet, de nombreux véhicules ont une vitesse excessive à ces endroits alors que ce sont des passages<br />

très fréquentés entre les enfants de l’école, les administrés qui se rendent à la Médiathèque ou au<br />

jardin public de Magali, les associations qui vont au Mas des Aires…<br />

La sécurité a toujours été une priorité pour la Commune, c’est pourquoi il convient d’entreprendre une<br />

démarche volontaire afin de faire ralentir les véhicules qui circulent dans le village.<br />

En date <strong>du</strong> 5 février dernier, la commune a saisi par courrier la Direction des Routes <strong>du</strong> Conseil<br />

Général afin de les sensibiliser et d’avoir leur accord car la rue <strong>du</strong> Baou et la Grand Rue sont toujours<br />

en gestion départementale. Nous sommes toujours dans l’attente de la convention correspondante.<br />

Il convient donc de prendre en charge cet aménagement et de le faire subventionner.<br />

La dépense est estimée à environ 14 869,00 € HT soit 17 783,32 TTC.<br />

Le coût est élevé mais les normes à respecter sont très nombreuses en la matière avec des panneaux<br />

avant et après par exemple… de plus un des deux ralentisseurs est positionné sur des regards de<br />

réseaux qu’il convient de surélever. Le positionnement sera peut-être revu pour faire des économies.<br />

Après avoir délibéré à l’unanimité, le Conseil Municipal décide:<br />

- d’approuver l’acquisition et les travaux de mise en place de ralentisseur sur la rue<br />

<strong>du</strong> Baou ainsi que sur la Grand Rue pour un montant de 14 869,00 € H.T.<br />

- de solliciter une subvention auprès <strong>du</strong> Conseil Général à hauteur de 80 % au titre des<br />

travaux de sécurité routière<br />

- d’autoriser M. le Maire à signer tous les documents nécessaires


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong><br />

Communication des décisions <strong>du</strong> Maire<br />

n° 02/<strong>2010</strong> – Désignation de Me BERGEL dans le contentieux engagé devant le Tribunal<br />

Administratif de Marseille par Mme TEISSIER épouse OCCELLI Nathalie contre le refus <strong>du</strong><br />

PC n°01302909 E 008<br />

n°03/<strong>2010</strong> – Contrat de maintenance d’élévateur pour personne à mobilité ré<strong>du</strong>ite avec la<br />

société KONE<br />

n°04/<strong>2010</strong> – Contrat d’assurance flotte automobile avec la société GROUPAMA<br />

L’ordre <strong>du</strong> jour étant épuisé, la séance est levée à 20 heures.<br />

Fait à CORNILLON-CONFOUX le 8 juin <strong>2010</strong><br />

Daniel GAGNON<br />

Maire de CORNILLON-CONFOUX<br />

PJ : courrier de Me DEBEAURAIN, avocat de M. Mounier


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong>


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong>


CM <strong>du</strong> 1 er juin <strong>2010</strong>

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