Euler Hermes Powerpoint Template 2010

Economie verte : Comment concilier croissance
et réduction des émissions de CO2 ?
Ludovic Subran, Chef Economiste et Directeur de la Recherche
Yann Lacroix, Responsable des Etudes Sectorielles

Contexte
Pourquoi ce dossier spécial ?
• Plus nombreux et plus riches, nous émettons davantage de CO2
• En période de ralentissement économique mondial et de mesures d’austérité intensifiées,
en Europe notamment, il est urgent de miser sur des dynamiques sectorielles porteuses
Les dessous économiques d’un arbitrage triple
• Contraintes de coûts: déjà générateurs d’innovation (profitabilité ciblée), les coûts
additionnels sont supportables si le retour sur investissement est rapide, mais
difficilement finançables si le retour sur investissement est long
• Nouveaux marchés: asseoir une compétitivité à l’international et capter de nouveaux
potentiels semblent possibles
• Rôle incitatif de l’Etat : d’une part, à travers la régulation mondiale avec la mise en place
de quotas payants et la mise en place d’un partenariat à long-terme; d’autre part à travers
des stimuli (financements, subventions), à priori difficilement compatibles avec des
coupes budgétaires et pourtant utiles au développement stratégique
Deux définitions pour la suite
• Croissance verte : croissance économique émettant moins de CO2
• Economie verte : investissements (activité supplémentaire) pour parvenir à une croissance verte
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
2

Economie verte : Comment concilier croissance et
réduction des émissions de CO2 ?
1
Une accélération inquiétante des émissions de carbone
2
Le développement des énergies alternatives reste embryonnaire
3
L’économie verte un relais de croissance avant tout sectoriel
4
Conclusion: saisir les opportunités
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
3

Prise de conscience internationale :
Etapes et Impasses
Convention cadre des Nations Unis sur les changements climatiques
Convention cadre
des Nations Unis
sur les
changements
climatiques
Directive
européenne créant
un système
d’échange de quotas
de gaz à effet de
serre (EU ETS*)
1ère période
d’engagement du
protocole de Kyoto
1/01/2008 au 31/12/2012
-5,2% d’émission de gaz
à effet de serre par
rapport à 1990
1992 1997 2003 2005 2008 2013 2020
Signature du
protocole de
Kyoto
*EU ETS: Europe Union Emission Trading System
1ère période de
l’UE ETS
1/01/2005 au
31/12/2007
2ème période de l’UE
ETS
1/01/2008 au 31/12/2012
L’UE s’engage sur une
baisse de -8% de ses
émissions
3ème période de l’UE ETS
01/01/2013 au 31/12/2020
Le « 3x20 »:
> -20% d’émission de gaz à
effet de serre
> -20% de consommation
d’énergie
> 20% des énergies
renouvelable
Source CITEPA
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
4

Emissions de carbone: La combinaison désastreuse
d’un effet taille et d’un effet richesse
La part de l’Asie dans les émissions de CO2 a fortement augmenté entre 2000 et 2009
20,0
18,0
16,0
14,0
12,0
10,0
émission tonne de CO2 par tête et par an
8,8
19,0
variation des émissions pondérée de la variation démographique
60,0%
51,8%
50,0%
40,0%
30,0%
20,0%
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
5,3
-7,4%
2,8
5,7%
-13,7%
Europe Amerique du Nord Asie autres
10,0%
0,0%
-10,0%
-20,0%
Source BP statistiques
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
Europe: France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Pologne, Russie
Amérique du Nord : Etats Unis, Canada
Asie : Japon, Chine, Taiwan, Inde, Indonésie
5

Un effort d’investissement impossible?
Pour revenir en 2030 au niveau des émissions de CO2, de 2010 il faudrait réduire
les émissions de -1,5% par an à partir de 2020 selon le protocole de Kyoto
Evolution des émissions de CO2 à travers le monde (en gt)
45,0
40,0
Scénario EH: du fait
d’une démographie
galopante et d’un retard
dans les investissements
en Gt
35,0
30,0
Effet récession
Scénario idéal: -1,5%
des émissions de CO2
par an
25,0
20,0
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030
Pour atteindre cet
objectif, l’OCDE chiffre à
750 mds$/an les
dépenses
d’investissement d’ici
à 2030 et de 1 600
mds$/an au-delà
Source IEA, OCDE Euler Hermes
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
6

Economie verte : Comment concilier croissance et
réduction des émissions de CO2 ?
1
Une accélération inquiétante des émissions de carbone
2
Le développement des énergies alternatives reste embryonnaire
3
L’économie verte un relais de croissance avant tout sectoriel
4
Conclusion: saisir les opportunités
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
7

La production d’électricité reste majoritairement
fossile, et sa part relative poursuit sa progression
La production d’une électricité propre est encore à inventer…
1999
divers
1,4%
Eolien
0,1%
Solaire
0,0%
Hydraulique
17,7%
2009 Eolien
Solaire
divers 1,3%
0,2%
1,7%
Hydraulique
16,1%
Nucléaire
17,2%
Nucléaire
13,5%
Fossile
63,5%
Fossile
67,1%
Source: Oberv’ER
Certaines sources alternatives d’énergie présentent des opportunités de
croissance verte…
Pertinence: Les émissions du coté de la production représentent 22% des émissions
totales
…Pourtant la transformation de la machine productive semble en panne
La part relative de l’hydraulique dans la production d’électricité mondiale a baissé au
cours des dernières années. Quid des autres?
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
8

Nucléaire : Une source électrique qui n’augmente plus
depuis cinq ans
Energie électrique mondiale produite de source nucléaire (en TWh)
3 000
2 500
Europe Amérique du Nord Asie Autres
En 2010, le nucléaire a
représenté 14% de la
production électrique
mondiale. En 2003, elle en
représentait 16%
En TWh
2 000
1 500
1 000
Le recours au nucléaire évite
l’émission CO2 de 2,5 Gt / an
(soit 9% environ des émissions
mondiales) ; pas celle de
déchets radioactifs collatéraux
requérant leur stockage sur
des périodes très longues
500
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
La catastrophe nucléaire
japonaise de Fukushima en
Mars 2011 pourrait remettre en
cause le potentiel de l’énergie
nucléaire en Asie
Source : statistiques BP
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
9

Eolien : Un coup d’arrêt aux investissements en 2010
Baisse marquée des nouvelles installations: -5% en Europe, -50% en Amérique du Nord
Installation annuelle de capacité (en TWh)
45
40
35
Amérique du Nord Europe Asie Autres
En 2010 l’éolien produit
moins de 1% de la
production électrique
mondiale, avec un parc
installé de 200 000
megawatts
30
En TWh
25
20
15
10
5
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
La Chine a représenté
en 2010 plus de 46%
des nouvelles
éoliennes installées et
dispose d’une capacité
totale de 42 gigawatts,
23% du parc éolien
mondial, et qui
représente les 2/3 de la
capacité du parc
nucléaire français
Source : statistiques BP
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
10

Photovoltaïque : Forte croissance tirée par l’Europe,
notamment l’Allemagne
En TWh
Installation de nouvelles capacités (en TWh)
Amérique du Nord Europe Asie Autres
18
16
14
12
10
8
6
4
2
-
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Malgré un
développement rapide,
le solaire fournit en
2010 seulement 0,2%
de l’électricité
mondiale avec un
parc installé de 17
Terawatts
L’Europe dispose de
75% du parc installé en
2010, dont les 2/3 en
Allemagne, qui fait
figure de référence dans
ce domaine
Source : statistiques BP
Zone géographique
Part dans l’électricité
Amérique du Nord 0,1%
Les prix de rachat de l’énergie solaire sont déterminants
pour le développement de l’énergie solaire
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
Europe 0,6%
Allemagne 2,8%
Asie 0,1%
Monde 0,2%
11

Biocarburant : Sensible aux fluctuations des
approvisionnements en matières premières agricoles
Evolution de la production annuelle de biocarburants en milliards de litres
En milliards de litres
Amérique du Nord Europe Asie Autres
120
100
80
60
40
20
0
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Source : Statistiques BP
En dépit d’une progression
continue de la production au
cours des dernières années,
les biocarburants (éthanol et
biodiesel) ont pourvu à
seulement environ 3% de
des besoins du transport
routier mondial en 2010 (en
termes d’énergie apportée)
Le secteur de l’éthanol
s’articule autour de deux
acteurs majeurs, les Etats
Unis (47% de la production
mondiale en 2010) et le
Brésil (28%), alors que l’Union
Européenne occupe le rang de
leader pour le biodiesel (52%).
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
12

Economie verte : Comment concilier croissance et
réduction des émissions de CO2 ?
1
Une accélération inquiétante des émissions de carbone
2
Le développement des énergies alternatives reste embryonnaire
3
L’économie verte un relais de croissance avant tout sectoriel
4
Conclusion: saisir les opportunités
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
13

Commencer par les trois secteurs les plus carboneux
au sens de l’intensité énergétique
Secteurs étudiés
A. Construction: Une urbanisation croissante
dévoreuse de CO2
B. Industrie: Cimentiers et chimistes très en
amont dans la diminution des émissions, mais
démontrent que les gains sont lents à obtenir
Autres
industries
9%
Chimie
5%
Transport
aérien
2%
Autres
transports
3%
Ene rgie
22%
Transport : C. Par route, l’Europe se veut en
pointe avec une réglementation contraignante et
une technologie de pointe couteuse, mais la
croissance des ventes proviendra des pays
émergents au pouvoir d’achat encore très
inférieur. D. Par air, peu de saut technologique à
court terme face à la forte croissance du
transport aérien mondiale
Qu’en est-il de l’Agriculture?
Agriculture
13%
Transport
par route
18%
Construction de
batiments
10%
Utilisation des
batiments
18%
Les émissions (13% du total des émissions de
gaz à effet de serre) sont portées par le
protoxyde d’azote (apports azotés sur les sols
agricoles et gestion des effluents d’élevage) et le
méthane (fermentation entérique).
Comportements de consommation?
Source : Euler Hermes
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
14

A. La construction:
La construction représente 28% des émissions de CO2;
celles-ci se stabiliseraient à partir de 2020
Emissions mondiales de CO2 dans la construction de bâtiments (en Gt)
12
10
Scenario Euler Hermes
Emissions de CO2 du secteur
Fabrication :
matières premières
dont le ciment
10%
En Gt
8
6
Scenario idéal
Usage :
chauffage, eau chaude,
éclairage
18%
4
2
Sources : UNEP, Euler Hermes
0
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030
Principaux déterminants
• Evolution du taux d’urbanisation et d’équipement des ménages (x2 dans les pays émergents d’ici 2050)
• Dépendance forte à la conjoncture économique et aux subventions : demande en berne (taux de chômage, revenus,
taux d’intérêt) et incitations économiques (niches fiscales, subventions) déterminantes - aux dépens de vraies dynamiques
• Contraintes techniques : évolution constante des matériaux, absence de recul sur leur vieillissement, besoins de
formation des professionnels
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
15

A. La construction:
Un chantier considérable qui a besoin d’un maître d’ouvrage
La réduction des émissions : un effet d’aubaine en termes de volume
d’activité
• Quasi-totalité des bâtiments est à adapter; les constructions actuelles ne répondent pas toujours aux
règles souhaitées (20% d’entre elles au minimum)
• Besoins différents selon les régions : Rénovation dans les pays à haut revenu, et constructions neuves
dans les pays émergents
• Gisement potentiel pour ce secteur: rythme traditionnel de rénovation des bâtiments existants est lent,
de l’ordre de 2% par an
Les dépenses de construction supplémentaires estimées à 510 mds $,
soit 0,8% de croissance; elles pourraient être amorties sur 10 ans
• Augmentation des dépenses de construction à court terme; par rapport à ce qu’elles auraient été sans
contrainte environnementale, d’autant que ce marché n’a pas atteint sa maturité.
Exemple: construction en Europe d’un bâtiment HQE (Haute Qualité Environnementale coute 10% de
plus qu’une construction traditionnelle et 15% en France pour un bâtiment BBC (Bâtiment Basse
Consommation). En tenant compte de l’économie de fonctionnement d’un bâtiment mieux isolé, voire de
son autosuffisance en énergie, il faut 10 ans pour rentabiliser le supplément de dépense
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
16

B. L’industrie: le ciment
Ciment : recul très progressif des émissions de CO2 mais une
œuvre de longue haleine pour des motivations financières
Emissions de CO2 par tonne de ciment (en kg)
800
750
Directive européenne :
période d’apprentissage
La production de ciment est une source
importante d’émission de CO2 lors de la
décomposition du calcaire à très haute
température en oxyde de calcium (chaux) et en
dioxyde de carbone
Kg CO2 / tonne de ciment
700
650
600
550
Une tonne de ciment = 600 kilos d’émissions de CO2
La baisse des émissions de CO2 liées à la
production de ciment est constante (-1%
par an) depuis 1990. Elle demeure lente
malgré son accélération depuis 2005 (-1,5%
par an. Le ciment représente encore 7% des
émissions mondiales de CO2
La production est réalisée à 75% en Asie
500
1990 1995 2000 2005 2010
Sources : cementbureau, Euler Hermes
La production mondiale de ciment émet 2 Gt d’émissions de CO2 par an. Au rythme actuel, une tonne de ciment
produira moins de 500 kg de CO2 en 2030.
La réduction des émissions de CO2 par tonne résulte de vraies dynamiques
sectorielles de coûts de production
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
17

B. L’industrie: la chimie
Malgré ses 5% des émissions de CO2 dans le monde, la Chimie
prend le pouls de la croissance verte
Le scénario idéal d’un retour dès 2030 du niveau d’émissions de 2010
Evolution des rejets de CO2 du secteur chimique
mondial
Croissance du PIB et de la production
chimique vont de pair
2
6%
PIB mondial
Production chimique mondiale estimée
6%
5%
En gigatonnes
1,5
1
0,5
PIB mondial
4%
3%
2%
1%
0%
-1%
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012 (p)
2014 (p)
3%
0%
-3%
Production chimique mondiale
0
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030
-2%
-3%
-6%
Sources : données International Energy Agency, OECD, prévisions Euler-Hermes
Sources : données Global Insight, FMI, prévisions Euler-Hermes
Scénarios
• EH : les rejets CO2 du secteur chimique augmentent de 0,3% par an entre 2010 et 2030
• Idéal : les rejets CO2 du secteur chimique baissent de -0,5% par an entre 2010 et 2030
Fait stylisé : la chimie diluée dans la croissance mondiale
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
18

B. L’industrie: la chimie
Au maximum de ses capacités?
Investir dans la réduction d’émissions CO2 de la filière chimique d’un pays à
haut revenu apparaît trop coûteux au-delà d’un certain seuil
Des investissements supplémentaires de 1,1 Mds€ à réaliser pour réduire de 5 pts les émissions CO2
2 000
L’exemple de la filière chimique FRANCAISE
Investissements
cumulés à
réaliser sur la
période pour
atteindre
l’objectif de
réduction
d’émissions CO2
(en abscisse)
En M€
1 500
1 000
500
Un effet-coût
contrariant la
faisabilité du
scénario idéal :
Il lui faudrait
investir 1,3 Md€
sur 10 ans pour
réduire de -30%
ses émissions CO2
entre 2010 et 2020
0
-25% -26% -27% -28% -29% -30% -31%
Réduction des émissions CO2 sur la période 2020 / 2005
Ou 200 M€ pour
les réduire de -25%
entre 2010 et 2020
Sources : UIC, données tirées de l’étude 2008 de AT Kearney
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
19

C. Le transport par route:
Avec 18% des émissions de CO2 dans le monde en 2010, le
transport routier: d’abord une histoire de parc automobile
Evolution des émissions de CO2 à travers le monde (en gt)
en Gt
8
7
6
5
4
3
2
1
Scénario Euler Hermes: La
croissance du marché
automobile, grâce au
développement des ventes dans
les pays émergents, et sauf
changement de comportement
des consommateurs américains
toujours adeptes des pick ups, ne
permettront pas une inversion
rapide des émissions de CO2
Scénario idéal : pour revenir en
2030 à un niveau d’émission de
CO2 égal à celui de 2010
0
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030
Source : sources AIE, Euler Hermes
Une croissance du secteur automobile due aux pays émergents, mais
au pouvoir d’achat encore très faible (PIB par tête en PPA de 15 800$ en Russie, 11 200$ au
Brésil, 7 500$ en Chine, 3 300$ en Inde comparé aux 47 000$ aux Etats-Unis et aux 36 000$ en Europe de l’Ouest).
Pays industrialisés : 9 millions d’unités vendus en moins, soit une chute de - 20%.
Pays émergents: 12 millions de véhicules vendus de plus entre 2009 et 2011, soit une croissance de 150%.
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
20

C. Le transport par route:
Réglementation, développement et transfert technologique,
changements de comportements: quels leviers d’action pour saisir les
opportunités vertes dans le transport routier?
Evolution des émissions de CO2 par
véhicules dans l’Union Européenne
Evolution de la part de marché dans le monde des
véhicules faiblement carbonés
200
180
2010 Hybride
; 1,60%
Diesel; 19,20%
Electrique;
0,02%
160
140
120
Essence;
79,20%
Hybride;
5,2%
Electrique;
3,0%
100
Diesel; 18,8%
80
S: ACEA
1995 2000 2005 2010 2015 2020
Sources: PwC, prévisions
Euler Hermes
2020
Essence;
73,0%
Si l’objectif 2020 est tenu, alors l’Union européenne
pourrait respecter les objectifs de baisse de CO2.
Dès 2012 sera mis en place un système de pénalité
financière applicable par constructeur automobile
Le développement des nouvelles technologies sera long
du fait des coûts de développement, du coût unitaire
pour le consommateur, du coût de la mise en place
des infrastructures nécessaires
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
21

D. Le transport aérien
Transport Aérien: 2% des émissions de CO2 à l’heure
actuelle mais face au défi que constitue son développement
Une contribution du secteur à l’effet de serre qui devrait s’accroître durant
les deux prochaines décennies
Evolution des émissions de CO2 par le transport aérien
En gigatonnes
1.2
1.1
1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030
Scénario Euler Hermes: les
mesures pro-environnementales ne
compensent pas la forte hausse des
émissions de CO2 engendrées par
la progression du trafic
Scénario idéal: croissance du
transport aérien international neutre
en CO2 (stabilisation) à partir de
2020
Sources : OACI – IATA – Estimations EH
Le trafic aérien international est appelé à doubler sur la période 2010-
2025, sur la base d’une croissance annuelle comprise entre 4.5% et 5%
Note: Flotte estimée à près de 50 000 appareils en 2030. Renouvellement et croissance du trafic
Les facteurs stimulant le secteur sont multiples: Croissance démographique, élargissement des classes moyennes dans
les pays émergents, baisse régulière des prix, accroissement de l’offre (LCC en Europe, Asie)…sans occulter d’éventuels
freins à cette dynamique tels que la détérioration de l’environnement économique
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
22

D. Le transport aérien
Les multiples efforts engagés par le secteur ne se traduiront
par des avancées qu’à l’horizon de deux décennies
Evolution de la consommation de carburant du trafic aérien passager mondial,
mesurée en litre par passager, par 100km parcourus
en litre par passager, par 100km parcourus
8
6
4
2
8l/passager/100km
ACTUELLE ET FUTURE
GENERATION D’APPAREILS
5l/passager/100km
3l/passager/100km
1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025
La mobilisation des
acteurs de la filière
s’articule autour de
4 pôles:
- technologique
- opérationnel
- organisationnel
- financier
Convergence des
intérêts
économiques,
stratégiques et
environnementaux
Source : OACI
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
23

Economie verte : Comment concilier croissance et
réduction des émissions de CO2 ?
1
Une accélération inquiétante des émissions de carbone
2
Le développement des énergies alternatives reste embryonnaire
3
L’économie verte un relais de croissance avant tout sectoriel
4
Conclusion: saisir les opportunités
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
24

Oser le triple arbitrage :
L’économie sera verte si elle est rentable
• Le manque d’accord cadre et les arbitrages budgétaires difficiles à
venir risquent de freiner davantage les perspectives déjà réduites d’une
croissance décarbonée
• Au delà d’une responsabilité sociale, il existe des dynamiques
sectorielles sous-jacentes (recherche de profitabilité), qui lorsque
soutenues de manière ciblée et stratégique peuvent contribuer fortement
à la croissance à court et long terme vu le potentiel de valeur ajoutée à
réaliser dans les secteurs
• Ce potentiel pour l’économie verte niche souvent (construction ou
automobile) dans la demande accrue des pays émergents; parfois dans
la diminution nécessaire de la dépendance énergétique à la
transformation (chimie, ciment); ou encore dans la recherche d’une
certaine contra cyclicité (aérien) à intensifier
Conférence de presse – 15 novembre 2011, Paris
25

Merci
de votre attention
www.eulerhermes.com