Procès-verbal de la réunion du Comité Technique Paritaire ... - Inrap
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<strong>Comité</strong> <strong>Technique</strong> <strong>Paritaire</strong><br />
INRAP<br />
Monsieur BARBIER (CGT) déplore que les<br />
sa<strong>la</strong>riés en contrats à <strong>du</strong>rée déterminée voient leur<br />
contrat prendre fin le 20 décembre 2002 pour en<br />
recommencer un le 6 janvier 2003. Il informe <strong>la</strong><br />
Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> mauvaise ambiance <strong>de</strong> travail qui<br />
règne actuellement sur les chantiers <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s<br />
différences existant entre les trois catégories <strong>de</strong><br />
personnel.<br />
Madame JULIEN souligne que <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>de</strong>s<br />
contrats est liée à l’activité <strong>de</strong>s chantiers.<br />
Monsieur COLLINET (CGT) rappelle à <strong>la</strong><br />
Direction que les sa<strong>la</strong>riés sont confrontés au<br />
problème <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnisations ASSEDIC.<br />
Monsieur PERIN explique que, pour ce qui est<br />
<strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> <strong>du</strong>rée applicables aux CDD, on<br />
raisonne par contrat, ce qui rend le réemploi <strong>de</strong>s<br />
CDD plus facile. Il signale que ces règles ont été<br />
rappelées aux responsables hiérarchiques.<br />
Monsieur PERIN souligne que <strong>la</strong> Direction n’est<br />
pas toujours en mesure <strong>de</strong> donner suite à une<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> recon<strong>du</strong>ction immédiate <strong>de</strong>s contrats,<br />
et ce pour <strong>de</strong>s raisons administratives, financières<br />
ou fonctionnelles. Les agents ne bénéficient pas<br />
d’un droit au « réemploi » dans un dé<strong>la</strong>i court.<br />
Monsieur PERIN précise que l’absence<br />
d’interdiction <strong>du</strong> réemploi <strong>de</strong>s agents ne signifie<br />
pas pour autant que l’organisation se trouve dans<br />
l’obligation <strong>de</strong> répondre favorablement aux<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réemploi immédiat.<br />
Monsieur BENOIT (CGT) réfute l’explication<br />
<strong>de</strong> Monsieur PERIN.<br />
Madame LALLET (FSU) ajoute que les<br />
responsables hiérarchiques <strong>de</strong>s agents n’ont pas<br />
connaissance <strong>de</strong>s informations re<strong>la</strong>tives au<br />
renouvellement <strong>de</strong>s contrats.<br />
Monsieur COLLINET (CGT) ne comprend pas<br />
comment <strong>la</strong> Direction peut, dans le même temps,<br />
mettre en p<strong>la</strong>ce une bourse <strong>de</strong> l’emploi et affirmer<br />
qu’elle n’est pas dans l’obligation <strong>de</strong> renouveler<br />
les contrats à <strong>du</strong>rée déterminée.<br />
Monsieur PERIN répond que le renouvellement<br />
<strong>de</strong>s contrats ne peut pas avoir toujours lieu dans<br />
l’immédiat et que l’objet <strong>de</strong> <strong>la</strong> bourse d’emploi<br />
n’est pas celui-là.<br />
Monsieur BENOIT (CGT) rappelle qu’il avait<br />
été décidé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte <strong>réunion</strong> <strong>de</strong> CTP<br />
que le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> carence ne s’appliquerait pas sur<br />
l’indivi<strong>du</strong>. Il affirme que les Directeurs<br />
interrégionaux n’ont pas eu connaissance <strong>de</strong> cette<br />
information. Monsieur BENOIT ne comprend<br />
pas <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle <strong>la</strong> Direction se refuse à<br />
informer les élus <strong>du</strong> CTP <strong>du</strong> suivi qui a été donné<br />
à ce sujet.<br />
Monsieur KRIER (CGT) souhaite que <strong>la</strong><br />
Direction diffuse une instruction, afin que les<br />
sa<strong>la</strong>riés soient en mesure d’opposer à leurs<br />
responsables hiérarchiques le fait que le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong><br />
carence ne s’applique pas à l’indivi<strong>du</strong> mais à <strong>la</strong><br />
mission.<br />
Madame JULIEN indique que le problème n’est<br />
pas celui <strong>du</strong> dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> carence, mais celui <strong>de</strong>s<br />
besoins <strong>de</strong> l’INRAP qui se tra<strong>du</strong>isent dans <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s opérations.<br />
En ce qui concerne <strong>la</strong> bourse <strong>de</strong> l’emploi,<br />
Monsieur RABINE informe les élus que les<br />
organisations syndicales pourront vérifier que<br />
l’inscription <strong>de</strong> <strong>la</strong> mention prioritaire figure sur le<br />
registre, conformément à leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Ainsi, les<br />
éléments <strong>de</strong> contrôle ont été mis en p<strong>la</strong>ce. Les<br />
modalités <strong>de</strong> fonctionnement doivent être<br />
examinées. Le registre <strong>de</strong>s entrées et <strong>de</strong>s sorties<br />
est un document officiel, qui comprend <strong>la</strong><br />
mention <strong>de</strong> contrôle. Monsieur RABINE indique<br />
aux élus que ce document sera diffusé au mois <strong>de</strong><br />
janvier 2003. Il mentionne cependant que <strong>la</strong><br />
question re<strong>la</strong>tive aux modalités <strong>de</strong> remise à jour<br />
reste, pour le moment, en suspend. Il répète que<br />
l’élément <strong>de</strong> contrôle, qui consiste à faire<br />
apparaître sur le registre l’examen <strong>de</strong>s situations<br />
prioritaires, a été intro<strong>du</strong>it.<br />
Monsieur COLLINET (CGT) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les<br />
organisations syndicales seront consultées sur ce<br />
sujet avant <strong>la</strong> première quinzaine <strong>du</strong> mois <strong>de</strong><br />
janvier 2003.<br />
Monsieur RABINE précise que <strong>la</strong> mention<br />
prioritaire figure déjà sur le registre <strong>du</strong> personnel.<br />
Les questions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> mise à jour, à <strong>la</strong><br />
priorité interrégionale ainsi qu’à ses conséquences<br />
restent à étudier. Monsieur RABINE affirme que<br />
les éléments essentiels, c’est-à-dire les outils <strong>de</strong><br />
contrôle, ont été é<strong>la</strong>borés.<br />
Paris, le 11 décembre 2002 7