Rapport annuel - Vicat

Rapport annuel 2003

Sommaire
Profil
Le Groupe
Profil 1
Conseil d’administration – Direction 2
Message du Président 3
Organigramme du Groupe 4
Chiffres clés 5
Les femmes et les hommes du Groupe 6
L’environnement 7
Ciment
France 12
États-Unis 14
Turquie 16
Sénégal 18
Suisse 19
Italie 20
Égypte 21
Béton et Granulats
France 24
États-Unis 26
Turquie 28
Sénégal 28
Suisse 29
Autres activités
Papier – France 32
Transport et divers – France 33
Préfabrication – Suisse 34
Préfabrication et Négoce – France 35
Chimie du bâtiment – France 36
Éléments financiers
Comptes consolidés 37
Comptes sociaux 58
1 468 000 000 euros
de chiffre d’affaires,
dont 50 %
à l’international
3 métiers principaux
Ciment
Béton prêt à l’emploi
Granulats
Un groupe international
France
États-Unis
Turquie
Sénégal
Suisse
Italie
Égypte
Une longue expérience
et une forte expertise
6 000 collaborateurs
Rapport annuel 2003 > 1

Conseil et Direction
Conseil
d’administration
Jacques Merceron-Vicat
Jean-Michel Allard
Hans Bauer
Raynald Dreyfus
René Fegueux
Louis Merceron-Vicat
Guy Sidos
Bernard Titz
Paul Vanfrachem
Président-directeur général
Direction
Jacques Merceron-Vicat
Jean-Michel Allard
Raoul de Parisot
Bernard Titz
Pierre-Olivier Boyer
Philippe Chiorra
Gilbert Natta
Dominique Renié
Jean-Pierre Souchet
Président-directeur général
Directeur général adjoint, Ciment France
Directeur général adjoint, International
Directeur général adjoint, Béton et Granulats France
Secrétaire général Vicat
Directeur des relations humaines
Directeur juridique
Directeur du développement et des affaires internationales
Directeur technique
Directeur financier
Commissaires
aux comptes
Titulaires
Patrick Wolff
KPMG Audit
Suppléants
Sofico France
Cabinet Constantin
> 2
Rapport annuel 2003

Message
du Président
JACQUES MERCERON-VICAT
Président-directeur général
En 2003, le chiffre d’affaires consolidé du groupe Vicat s’est
élevé à 1 468 millions d’euros, contre 1 463 millions d’euros
en 2002. Son montant a été affecté par les effets conjugués
des croissances interne et externe, et par l’impact défavorable
de l’évolution du cours du dollar.
Le cash-flow a été consacré aux investissements de modernisation
et de réduction des coûts, ainsi qu’aux investissements
de croissance dans le ciment, en Italie et en Égypte
et, dans les granulats, plus particulièrement en France.
Le gearing du Groupe a peu varié et son faible taux facilitera
ainsi la réalisation de futures opérations de croissance
externe.
En France, si le marché du ciment a été stable, celui du
béton a connu une légère hausse, tandis que le marché du
granulat enregistrait une baisse sensible. Plus que jamais,
nous poursuivons et accentuons la réduction de nos coûts.
C’est ainsi que nous avons développé et généralisé l’utilisation
des combustibles de substitution, comme ce fut le cas à
Créchy et à Xeuilley, ou que nous avons installé à La Grave
de Peille un nouveau broyeur à cru à galets, source d’économie
substantielle d’énergie.
Aux États-Unis, les marchés de Californie et du Sud-Est où
nous sommes implantés ont connu une activité dynamique.
Mais ces marchés ont été soumis à une concurrence exacerbée,
conséquence d’importations massives et de prix de
vente bas, phénomène aggravé par l’apparition de nouvelles
capacités de fourniture de ciment. Confrontés à cette situation,
nous réagissons, comme partout dans les zones
où Vicat est implanté, par des actions de modernisation et
d’amélioration de rentabilité. C’est ainsi qu’à Lebec va être
mis en route un nouveau refroidisseur, qui apportera une
plus grande fiabilité et un meilleur rendement du four.
La baisse du dollar et la remontée du coût du fret maritime
devraient en 2004 freiner les importations de ciment et
entraîner une hausse des prix de vente. Comme le ciment, le
béton prêt à l’emploi a suivi le même cycle en 2003. La rentabilité
de ce secteur devrait s’améliorer en 2004 par la
réduction des coûts et le réajustement des prix de vente.
C’est sous la dénomination Cementi Centro Sud (CCS) que
Vicat est désormais présent en Italie depuis un an avec une
installation de broyage de ciment à Oristano en Sardaigne,
deux terminaux d’importation à Tarente et à Imperia, et des
bureaux administratifs à Gênes.
Au Sénégal, dans un climat de vive concurrence due à l’arrivée
d’un nouvel opérateur, le marché du ciment a connu une
expansion de 7 %, mais, parallèlement, a vu les prix de
vente baisser et nos volumes diminuer.
Notre société a immédiatement réagi en renforçant son
action commerciale et en lançant la construction d’un
broyeur à combustibles solides, qui devrait entraîner une
compression des prix de revient de l’énergie en 2004.
L’activité granulats-calcaire a poursuivi quant à elle sa
progression. Nous venons d’ailleurs d’investir en 2004 dans
une activité de carrière de basalte.
En outre, nous avons réorganisé la société Sococim en
“sénégalisant” ses structures, avec notamment la nomination
d’une personnalité sénégalaise de grande réputation en
qualité de Président.
Sur le marché suisse, nous avons été confrontés à une
concurrence accrue due aux importations en provenance
d’Allemagne. Vigier a racheté la société Biedermann, située
à Bienne. Celle-ci exerce son activité dans le domaine béton
et granulats. Vigier poursuit par ailleurs ses efforts de rationalisation
et de réduction des frais de structures.
Pour cette première année d’activité en Égypte, Vicat, à
travers Sinaï Cement Company, a connu un ralentissement
du marché intérieur et un accroissement de l’exportation.
La remontée des prix de vente au cours du second semestre
a amélioré la rentabilité.
En Turquie, dans un marché où les volumes ont diminué,
une politique systématique de réduction du prix de revient
dans le ciment et le béton a été menée et sera poursuivie
en 2004.
D’une manière générale, la Société a mis en œuvre, dans
tous les pays, une stratégie de “benchmarking” axée sur la
réduction des coûts. Elle poursuit par ailleurs son développement
et reste à l’affût de toute opportunité correspondant
à son domaine d’activité.
Sachant que je peux compter sur l’adhésion de tous,
je tiens à remercier l’ensemble du personnel pour les efforts
consentis et pour son travail de tous les jours, vrai gage
de la progression du Groupe.
Rapport annuel 2003 > 3

Organigramme du Groupe
FRANCE
INTERNATIONAL
VICAT
HOLDING/OPÉRATIONNEL
BÉTON TRAVAUX
HOLDING
100
Ciment France
PARFICIM
HOLDING
Transport
70
SATM
OPÉRATIONNEL
22
8
ITALIE
SUISSE
VIGIER
HOLDING
100
ÉGYPTE
SÉNÉGAL TURQUIE ÉTATS-UNIS
97
NCC
3 HOLDING
Ciment
Ciment
Ciment
Ciment
Ciment, béton, granulats
Ciment
Béton, granulats
BÉTON GRANULATS
OPÉRATIONNEL
– BRA
– BGC
– BGIE
– GRA
– etc.
Chimie du bâtiment
et papier, divers
CEMENTI CENTRO SUD
OPÉRATIONNEL
100
100
97
100
VIGIER
OPÉRATIONNEL
Béton, granulats
KIESTAG
OPÉRATIONNEL
Béton, granulats
WYSS
OPÉRATIONNEL
Préfabrication
25
SINAI CEMENT
OPÉRATIONNEL
POSTOUDIOKOUL
HOLDING OPÉRATIONNEL
Ciment
55
SOCOCIM
OPÉRATIONNEL
Ciment
SACT
OPÉRATIONNEL
Granulats
100
45
100
68
85
KONYA CIMENTO
OPÉRATIONNEL
Ciment
BASTAS BASKENT
OPÉRATIONNEL
100 Béton
BASTAS HAZIR
OPÉRATIONNEL
Granulats
100
100
100
NCC OF CALIFORNIA
OPÉRATIONNEL
Ciment
NCC OF ALABAMA
OPÉRATIONNEL
BÉTON ALABAMA
OPÉRATIONNEL
Kirkpatrick
63
SATMA
OPÉRATIONNEL
100
VPI
OPÉRATIONNEL
36
100
CREABETON
OPÉRATIONNEL
SODEVIT
OPÉRATIONNEL
100
100
TAMTAS
OPÉRATIONNEL
100
BÉTON CALIFORNIE
OPÉRATIONNEL
National Ready Mix
Builders
Papier
100
SNPV
OPÉRATIONNEL
> 4
Rapport annuel 2003

Chiffres clés
Chiffre d’affaires
en millions d’euros
Ebitda
en millions d’euros
Résultat net
en millions d’euros
983
1 197
1 445
1 463
1 468
247
273
337
356 337
98
111
119
126
131
1999 2000 2001 2002 2003
1999 2000 2001 2002 2003
1999 2000 2001 2002 2003
Capacité d’autofinancement
en millions d’euros
Investissements totaux
en millions d’euros
Endettement net
Fonds propres
en %
182
211
264
251
258
365
227
577
270
52 54
69
50
55
126
1999 2000 2001 2002 2003
1999 2000 2001 2002 2003
1999 2000 2001 2002 2003
Rapport annuel 2003 > 5

Les femmes et les hommes du Groupe
Centre Technique Louis VICAT – Isle d’Abeau (Isère).
Une gestion de ses équipes marquée par la volonté d’accroître la proportion du personnel
féminin, d’internationaliser les compétences, de systématiser une politique de “benchmarking”
et de communication et de veiller à la priorité des priorités : la sécurité au travail.
Effectif du Groupe
La politique de recrutement marquée par la volonté
d’accroître la proportion du personnel féminin se
heurte néanmoins à la nature du secteur des matériaux
de construction, encore aujourd’hui insuffisamment
attractif pour les femmes.
Pour la société Vicat, les effectifs sont restés globalement
stables. Le turn-over du personnel lié aux
départs en retraite a été ralenti en 2003. Le renouvellement
depuis l’année 2000 de près de 30 % des
effectifs a entraîné un rajeunissement du personnel
travaillant en usine.
Le nombre de salariés du Groupe a connu une
légère augmentation en 2003, compte tenu des
opérations d’acquisition réalisées en Égypte et en
Italie, et d’un recrutement significatif de conducteurs
de camions-malaxeurs pour l’activité béton
aux États-Unis.
Internationalisation du Groupe
L’installation du Groupe dans deux nouveaux
pays, l’Égypte et l’Italie, a accru la proportion de
collaborateurs étrangers. L’encadrement du
Groupe s’internationalise de plus en plus avec de
nouveau, en 2003, le recrutement d’ingénieurs de
toutes nationalités. Ainsi, après un ingénieur canadien,
deux ingénieurs indiens ayant une expérience
cimentière ont été recrutés pour les cimenteries
de NCC aux États-Unis.
En 2003, a été lancée également une démarche
approfondie de “benchmarking” entre les différentes
filiales du Groupe, afin d’optimiser les méthodes et
de diminuer les coûts de production. Les réunions
de travail qui jalonnent cette démarche sont des
moments privilégiés de partage des valeurs communes
du Groupe.
> 6
Rapport annuel 2003

Chantier en Turquie.
Formation
Avec le renouvellement des équipes, conséquence
des départs en retraite, des opérations d’acquisition
et des évolutions technologiques, la formation
est plus que jamais une ardente obligation. Dans
ce sens, le groupe Vicat a fortement accru en 2003
ses investissements formation, pour permettre à
ses collaborateurs de conserver la maîtrise des
technologies de l’industrie du ciment, du béton et
des granulats.
L’École du ciment, du béton et des granulats,
basée à l’Isle-d’Abeau, a connu en 2003 un nouveau
développement, tant dans le contenu de ses
programmes que dans le nombre de stagiaires qui
ont pu suivre ses sessions. L’arrivée d’un simulateur
de process cimentier s’est révélée particulièrement
intéressante pour les stagiaires. Ce simulateur,
qui existe dans une version française et dans
une version anglaise, a vocation à circuler dans les
différentes cimenteries du Groupe, tant en France
qu’à l’étranger.
Pour Vicat France, les dépenses de formation
atteignent aujourd’hui 4,59 % de la masse salariale,
et 1 291 stages, pour un effectif de 830 personnes,
ont été proposés.
Sécurité
La sécurité, la santé du personnel et son bien-être
sont les priorités du Groupe. En 2004, un nouveau
plan d’action sera mis en place dans l’ensemble
des filiales, pour améliorer des résultats qui ne
sont jamais acquis dans le temps et qui, dans certaines
activités, se sont révélés insuffisants en
2003, au regard de l’ambition affichée par le
Groupe en la matière.
Communication
Enfin, la communication doit devenir, pour chacun
des collaborateurs du Groupe, un réflexe. Tout
événement ou information d’ordre technique, commercial
ou économique qui concerne un domaine
propre peut intéresser un autre secteur du Groupe.
Chacun des membres du personnel est un élément
d’un ensemble qui a nom Vicat.
Rapport annuel 2003 > 7

L’environnement
Réhabilitation de carrière de granulats après exploitation.
Une action et une préoccupation de tous les instants, partout dans le monde où Vicat est implanté.
Le groupe Vicat est résolument engagé sur la voie
du développement durable, qui passe par le
souci permanent du respect de l’environnement,
de l’économie et des relations humaines.
Cet effort repose sur :
• la gestion des matières premières en carrières de
cimenteries ou dans les installations de granulats ;
• le choix optimisé des sources d’énergie avec une
part croissante accordée aux combustibles secondaires
et aux déchets ;
• la gestion des eaux nécessaires à nos productions
et recyclables ;
• le contrôle des émissions de gaz ;
• la réduction orientée des nuisances.
France
Les investissements lancés au cours du premier
semestre 2003, en France, ont été poursuivis :
•àMontalieu, le bassin de confinement des eaux
incendie est opérationnel et l’installation de recyclage
des eaux de refroidissement du four n° 4 et
des broyeurs à ciment est en cours de réalisation ;
•à La Grave de Peille, l’installation unique
de recyclage des eaux de refroidissement est
en voie d’achèvement, ainsi que le remplacement
de la cheminée du four ;
•à Xeuilley, la remise en état de l’installation de
recyclage des eaux de refroidissement devrait être
terminée d’ici la fin du premier semestre 2004,
de même que la mise en place du bassin de
décantation des eaux huileuses ;
•à La Perelle, l’installation d’épuration des gaz
des fours à prompt a été mise en service ;
•à Saint-Egrève, l’arrêté d’autorisation de brûlage
de déchets a été obtenu au début du second
semestre.
• Chrome VI des ciments
Les études des aménagements des installations
rendus nécessaires par cette nouvelle spécification
des ciments sont en cours, en prévision d’une
mise en œuvre en 2005.
Égypte
Sinaï Cement Company reste la référence en
Égypte pour les standards d’émission de polluants,
et, en 2004, son passage au gaz sera un pas supplémentaire
dans la protection de l’environnement.
États-Unis
Au premier plan des préoccupations des équipes
ciment et béton, la volonté de protéger l’environnement
de nos sites américains a été à l’origine de
réalisations pratiques dans les domaines de l’air,
de l’eau, de l’aspect visuel de nos sites industriels
et de la protection des nappes phréatiques.
> 8
Rapport annuel 2003

Usine de Montalieu.
Sénégal
•à la Sococim, au cours de l’année 2003, nous
avons remis en état le filtre du four n° 4 et le filtre
du refroidisseur. Ceci a permis de ramener les
émissions du four au niveau des normes internationales.
Au cours de cette année, nous nous
sommes attachés à réduire les émissions de
poussière de tous les points de transfert. Vingt
filtres ont été installés sur différentes chutes des
circuits clinker. En carrière et autour de l’usine,
les efforts de plantation se sont poursuivis : plus
de 100 000 arbres ont été mis en terre depuis
la reprise de la société par Vicat.
Suisse
Dans le cadre de la loi sur le CO 2 et du programme
suisse Énergie, les cimentiers suisses viennent de
signer une convention sectorielle dans laquelle ils
s’engagent à réduire d’ici à 2010 les émissions de
CO 2 fossile de 44 % et les émissions de CO 2 provenant
de la décarbonatation du calcaire de 30 %.
La politique de remplacement de 85 % des
combustibles fossiles par des combustibles de
substitution, permet à Vigier d’atteindre ces
objectifs sans investissement complémentaire ni
impact sur la productivité du four. Creabeton a
obtenu, pour la qualité de l’aménagement de
deux carrières (Lyss, Finsterhennen), une distinction
de la Fondation Nature et Économie ainsi que
de l’Association Suisse des Sables et Graviers.
Enfin, des investissements ont été réalisés dans
des installations de recyclage de ballast et de
traverses de chemin de fer. Nos engins mobiles à
moteur Diesel ont été équipés de filtres particules,
conformément à la nouvelle législation.
Turquie
L’installation du récupérateur de chaleur sur le site
de Bastas-Baskent fin 2002, nous a permis de
confirmer les économies en combustibles pour le
chauffage, et donc d’émissions de CO 2 se substituant
au fuel.
Les actions de remise à niveau des carrières
après exploitation et leurs aménagements se sont
poursuivis activement cette année, avec un total
de plus de 13 000 arbres plantés, principalement
des conifères. Enfin, une installation de recyclage
des boues et granulats a été mise en service dans
notre centrale à béton de Batikent à Ankara,
permettant de réduire encore la proportion
d’effluents envoyés à l’égout et celle des matériaux
mis en décharge.
Rapport annuel 2003 > 9

Sinaï Cement Company (Égypte).
> 10
Rapport annuel 2003

557
9 695
France
États-Unis
Turquie
Sénégal
Suisse
Italie
Égypte
millions d’euros
de chiffre d’affaires
milliers de tonnes
de vente de ciment
millions d’euros
227 d’Ebitda
Ciment
Des marchés contrastés
selon les pays, mais avec partout
la volonté de maintenir,
voire d’augmenter, le niveau des prix
de vente même dans certains
contextes économiques difficiles,
et de mettre en œuvre
des investissements pour
un développement durable.
Ciment
1 273
millions d’euros
de capitaux investis
millions d’euros
d’investissements
212 globaux
du chiffre d’affaires
(avant élimination
43% intragroupe)
1 941
12
17
collaborateurs
usines
millions de tonnes
de capacité
Rapport annuel 2003 > 11

Ciment France Montalieu Xeuilley Créchy Saint-Égrève La Grave-de-Peille
Vue générale de l’Usine de La Grave-de-Peille (Alpes-Maritimes).
Malgré une conjoncture morose, Vicat a su maintenir son niveau des ventes, tout en améliorant
sa productivité et en privilégiant l’environnement.
Conjoncture
L’activité du bâtiment et des travaux publics a
baissé en 2003 de – 0,7 % par rapport à 2002,
comparé à une année 2002 qui était en recul de
–1 % par rapport à 2001. Ce niveau d’activité du
BTP marque malgré tout une certaine résistance
du secteur au ralentissement de l’économie.
Bâtiment
Après une année 2002 en léger retrait de – 0,7 %,
2003 s’inscrit en baisse d’activité plus marquée,
à hauteur de – 1,4 %. Pour ce qui concerne les
mises en chantier de logements neufs, la tendance
globale est positive en 2003 (+ 2,1), plus marquée
dans le collectif (+ 9,5 %). L’entretien des logements
s’est quasiment stabilisé en 2003 (– 0,4 %)
à un niveau dynamique, entretenu par un taux
de TVA minoré à 5,5 %. L’activité globale dans le
secteur des bâtiments non résidentiels a régressé
sensiblement en 2003, à hauteur de – 3,7 %, avec
des travaux neufs en fort recul (– 5,2 %), notamment
pour les bureaux (– 16 %) et les bâtiments
industriels et de stockage (– 10,5 %).
CONSOMMATION DE CIMENT FRANCE
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Livraisons intérieures 18 405 18 466 0,3
Importations 2 322 2 212 – 4,7
Consommation totale 20 727 20 678 – 0,2
Travaux publics
et Génie civil
Le secteur Travaux publics est reparti en 2003 sur
une tendance de croissance, avec une évolution
de + 1,9 %.
Vicat commercial
Stabilité des ventes
Les ventes 2003 de ciment artificiel et de ciment
prompt de Vicat, en France, ont été stables par
rapport à 2002, avec le même nombre de jours
ouvrés, alors que la consommation nationale a
légèrement régressé de – 0,2 %.
Promotion et prescription
du ciment en France
Forte action de promotion et de prescription
Nous avons constaté durant cette année le développement
de nouveaux marchés tels que le
bâtiment agroalimentaire, mais aussi le développement
de nouveaux produits comme les bétons
auto-plaçants (chape mince pour plancher
rayonnant électrique). Un accent a été mis sur
l’enseignement du béton, et notamment dans
différentes écoles d’architecture.
> 12
Rapport annuel 2003

Installation du réducteur de broyeur à galets à La Grave-de-Peille.
Routes
Dans le domaine routier, l’année a été marquée par
l’adoption de la solution Béton de ciment mince
collé (BCMC) pour la réfection d’arrêts de bus,
ainsi que par la réalisation de giratoires, le retraitement
en place des chaussées, technique utilisée
avec succès dans le parc national du Mercantour.
Une nouvelle technique de rénovation des
chaussées par une dalle mince armée en Bétons
Hautes Performances (BHP) a été testée sur
le site d'une centrale à béton du Groupe.
Amélioration
de la productivité
L’orientation prise en faveur du développement
des installations de combustibles secondaires est
poursuivie. Environ 183 000 tonnes de combustibles
secondaires ont été consommées en 2003,
approximativement autant qu'en 2002. Le taux de
substitution moyen a été de 32 %. La mise en service
de l’installation de manutention et de stockage
de farines animales et de sciures imprégnées de
Créchy et de son by-pass chlore a ainsi permis
une augmentation du taux de substitution de 52 %
en 2002 à 65 % en 2003.
De nouvelles installations de manutention et dosage
de combustibles solides sont en cours de montage.
CIMENT VICAT – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Livraisons intérieures 3 011 3 009 – 0,07
Livraisons export 331 382 15,41
Livraisons totales 3 342 3 391 1,47
•à Créchy, il est désormais possible de brûler des
boues dans la boite à fumée ; les premiers essais
ont été effectués avec les boues hydrocarbonées
récupérées après le naufrage du pétrolier Erika ;
d’autres essais sont prévus au premier semestre
2004 avec des boues de station d’épuration industrielle.
•à Xeuilley, une nouvelle trémie a été installée de
façon à tester la faisabilité du brûlage de combustibles
solides sur grille ; des essais avec des résidus
de broyage automobile (RBA) sont en cours. L’installation
de silos de liants routiers se termine.
•à Peille, la construction du broyeur à galets
Polysius s’est poursuivie à l’emplacement de l’ancien
four Lepol, qui a été démoli. Sa mise en service
en avril 2004 permettra un abaissement sensible
de la consommation thermique de l’usine, grâce à
la récupération des gaz chauds du four et à une
réduction de la consommation électrique.
Sûreté
Un vaste programme d’amélioration de la sûreté
des sites a été mis en œuvre en 2003. Des aménagements
sont en cours. Ils consistent en une
recherche d’une limitation des accès par mise en
place d’équipements (barrières, clôtures…) et de
caméras de surveillance. Tous les sites sont
concernés.
Rapport annuel 2003 > 13

Ciment États-Unis National Cement Company Lebec Ragland
Usine de Lebec (Californie).
Une conjoncture contrastée : un début d’année tonitruant et une fin d’année difficile, qui laisse
néanmoins entrevoir un espoir de reprise durable, compte tenu du dynamisme des marchés
où nous sommes implantés.
Conjoncture
économique
Une année difficile, atypique, riche en événements,
entamée au son du canon, 2003 s’achève sur un
fort espoir de reprise durable.
Le chômage, à 6 %, a légèrement augmenté. La
croissance atteint 3,1 %. L’inflation, à 2,3 %, est
restée modérée en dépit de hausses importantes
du coût de l’énergie. Les taux d’intérêt sont à un
niveau historiquement bas et le dollar a fortement
baissé par rapport à l’euro. Enfin, déterminants en
matière d’investissements industriels, les profits
des entreprises sont en forte hausse.
Bâtiment et Travaux publics
Les dépenses de construction sont en hausse
de 2 %. La consommation de ciment rapportée
à ces dépenses a augmenté de plus de 10 %.
Le dynamisme de l’industrie est venu de la construction
individuelle : 1,8 million de maisons individuelles
ont été construites en 2003, année record.
Consommation de ciment
Une consommation en hausse et un marché
californien particulièrement dynamique
La consommation de ciment aux États-Unis est
en hausse de 3,7 %. Nos marchés ont, dans
l’ensemble, battu la moyenne nationale, affectée
par une baisse sensible des volumes au nord-est
des États-Unis. La Californie a établi un nouveau
record de consommation de ciment.
Le marché du Sud-Est, malgré son dynamisme
retrouvé, a souffert de prix bas, conséquence
d’importations excessives et de mise en service
de nouvelles capacités.
Notre ciment a été utilisé sur les principaux chantiers
industriels en Alabama, lors de la construction
de l’usine Hyundai de Montgomery et de l’expansion
de l’usine Honda à Lincoln.
Le marché de Californie, dopé par la vigueur de
la demande de logements, est resté exceptionnellement
dynamique et a été soutenu en 2003, par la
construction individuelle.
En 2003 le marché a encore souffert des importations
en augmentation de 11,4 % sur l’ensemble
de la Californie, avec de fortes disparités régionales :
+ 5,8 % à Los Angeles et + 31,5 % à San Francisco.
La hausse du coût du fret transpacifique est
favorable à la hausse de consommation de ciment
d’origine domestique.
> 14
Rapport annuel 2003

VENTES DE CIMENT AUX ÉTATS-UNIS PAR ÉTAT
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Alabama 1 474 1 590 7,9
Géorgie 3 071 3 439 12,0
Tennessee 1 800 1 882 4,6
Caroline du Nord 2 471 2 463 – 0,3
Caroline du Sud 1 337 1 491 11,5
Mississippi 910 983 8,0
Total Sud-Est 11 063 11 848 7,1
Californie du Nord 4 549 4 675 2,8
Californie du Sud 8 062 8 617 6,9
Total Californie 12 611 13 292 5,4
Total États-Unis 104 745 108 616 3,7
Salle de contrôle de l’usine de Lebec.
NATIONAL CEMENT COMPANY
Des ventes pour NCC en forte hausse et la
mise en œuvre d’une politique systématique
de réduction des coûts, de benchmarking
et d’investissements de modernisation
MARCHE DES USINES
Une politique de diminution des coûts de production
du ciment a provoqué une réorganisation
de nos sites et le développement des échanges
entre nos usines.
Les axes de progrès ont concerné l’entretien, les
achats – dont une première phase de consolidation
a, d’ores et déjà, généré des économies substantielles
–, l’optimisation des combustibles avec
un objectif ambitieux de baisse de nos coûts à
Lebec, et la réduction de la consommation électrique,
domaine dans lequel une somme d’améliorations
techniques et d’ajustements du process
permet d’avancer vers un objectif de gain de 10 %
à Lebec et de 2 % à Ragland.
L’usine de Lebec a souffert en 2003 de défaillances
de son refroidisseur. Celui-ci sera
remplacé par un refroidisseur pendulaire IKN en
mars 2004. Sur ce site, la mise au point d’un
rideau de farine, dispositif de captage du soufre
par de la farine froide pulvérisée en sortie de four,
a permis d’utiliser une forte proportion de coke à
plus de 6 % de soufre.
Le développement des combustibles de substitution
est une des priorités de l’usine (essai de
six mois avec des pneus déchiquetés envoyés
en précalcination). Le taux de substitution obtenu
avec l’installation d’essai a atteint 15 % des
thermies et entraîné une réduction globale
des émissions à la cheminée. Nous prévoyons
un développement industriel de cette technologie
au printemps 2004 et, également, l’extension de
l’emploi de bois déchiqueté et la recherche de
combustibles alternatifs.
L’usine de Ragland a, quant à elle, produit à un
niveau record en 2003. Pour la première fois de
son histoire, l’usine a été en mesure de vendre du
clinker, en plus de la production de ciment.
Une nouvelle carrière est en cours d’ouverture sur
ce site, ce qui concrétise une volonté de sécuriser
les réserves de calcaire de l’usine à très long
terme. Un projet d’ouverture d’un parc naturel
a été présenté à cette occasion.
CIMENT NCC – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Volumes 1 901 2 130 12,0
Rapport annuel 2003 > 15

Ciment Turquie Konya Çimento
Bastas-Baskent Çimento
Usine de Bastas-Baskent.
Dans un contexte économique difficile nos sociétés ont réussi à améliorer leur rentabilité.
Les investissements de modernisation réalisés précédemment y ont largement contribué.
Conjoncture économique
Poursuite d’une politique gouvernementale
de rigueur inaugurée en 2002
Sur le plan économique, 2003 apparaît pour la
Turquie comme une année marquée par la continuité
d’une politique mise en place dès 2002 par le
précédent gouvernement. La politique économique
s’est appuyée sur la rigueur budgétaire, la tenue
des objectifs contractuels avec le FMI et la poursuite
des réformes des institutions pour pouvoir
envisager l’accession à l’Union européenne.
Le contexte international, très perturbé, a été marqué
par le conflit en Irak et par le fait qu’une
équipe gouvernementale complète n’a été mise en
place qu’à partir du mois de mars, date à laquelle
Recep Tayip Erdogan, le leader du parti islamiste
modéré majoritaire, a pu accéder aux fonctions de
Premier ministre.
La tendance est constante depuis avril, indiquant
une relance de l’économie : l’indice de la production
industrielle est en hausse de 4 % sur un an,
grandement tirée par les exportations qui ont progressé
de 35 %. La croissance du PNB pour 2003
est estimée cette année à 5 % : l’indice des prix à
la consommation a crû de 18,4 % sur douze mois,
et celui des prix de gros de 13,9 %. Ce sont les
valeurs les plus faibles depuis 1987, date de mise
en place de ces indices, ces résultats sont
meilleurs que les objectifs fixés par le FMI, qui
étaient respectivement de 20 % et de 17,4 %.
Les taux d’intérêt ont été baissés six fois d’avril à
décembre 2003, et ils s’établissent maintenant à
26 %, soit moins de 10 % en termes réels.
La Turquie fait face à ses échéances de dettes.
Ces évolutions positives se sont traduites par
une amélioration des relations avec le FMI, une
vision optimiste des marchés et des notations
en hausse dans les principales agences. La livre
turque s’est appréciée de 14,6 % cette année
par rapport au dollar et n’a perdu que 2,4 % par
rapport à l’euro.
Dans cette situation de rigueur budgétaire,
avec des investissements publics au plus bas, la
demande interne reste cependant faible, et la croissance
très variable selon les secteurs de l’économie.
Bâtiment et Travaux publics
Les statistiques restent encore maussades pour
le secteur de la construction ; un premier renversement
de tendance a néanmoins été constaté au
troisième trimestre, qui marque la fin de dix trimestres
consécutifs de baisse. À fin septembre, le
nombre des permis de construire délivrés est en
hausse de 7,6 % par rapport à l’année précédente,
pour des surfaces également en hausse de 12,1 %.
> 16
Rapport annuel 2003

Salle de contrôle de Bastas-Baskent.
KONYA ET BASTAS-BASKENT
Des outils puissants et modernes pour faire
face à la demande
La consommation domestique de ciment est en
hausse de 2,5 % par rapport à 2002, à 27,5 millions
de tonnes. Les exportations de ciment et de
clinker restent à des niveaux élevés, même sans
atteindre les chiffres exceptionnels de 2002,
exportations qui ont encore permis de soutenir
l’activité du secteur.
Comme toujours, ces résultats masquent des
résultats contrastés selon les régions, avec de fortes
hausses à Marmara (de l’ordre de 8 %) et en mer
Égée (plus de 6 %), des baisses notables en
Méditerranée (– 2,5 %) et dans le sud-est de
l’Anatolie (– 3,3 %). L’Anatolie centrale est au
niveau moyen du pays, avec une hausse de 2,5 %.
Dans un contexte de prix difficile rendant peu
rémunérateur l’envoi de ciment en sacs à de grandes
distances, nous avons davantage concentré
nos ventes près des usines. L’Anatolie centrale,
avec une progression de 5,6 % par rapport à
2002, représente cette année 85 % des tonnages,
contre 79,2 % en 2002.
Cette évolution a pu également être réalisée avec
un changement accéléré des habitudes et du
marché, du béton fabriqué manuellement vers le
béton prêt à l’emploi, particulièrement sensible en
zone urbaine. Les ventes de ciment en vrac ont
ainsi crû de 27 %, pour représenter cette année
46 % des tonnages, contre moins de 36 % l’année
dernière.
Dans ce contexte les performances du groupe
Vicat en Turquie sont en légère hausse par rapport
à l’année précédente. Les opérations efficaces de
nos équipements récents et performants, comme
le deuxième four à Konya et le nouveau broyeur
ciment à Bastas, ainsi que les efforts constants
d’amélioration des prix de revient, ont permis
de dégager un résultat local, exprimé en euros.
Pour l’avenir, nos capacités installées de
2 400 000 tonnes de clinker et de 3 500 000 tonnes
de ciment nous permettront de participer pleinement
à la reprise des ventes et de suivre l’expansion
du pays.
CIMENT TURQUIE – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Konya et Bastas 1 683 1 657 – 1,5
Rapport annuel 2003 > 17

Ciment Sénégal Sococim Industries
Rufisque
Usine de Rufisque.
Pour faire face au nouvel acteur sur le marché, la structure commerciale a été renforcée et
l’amélioration de productivité accentuée. La nouvelle organisation de la société par une “sénégalisation”
accrue de l’encadrement contribuera à la poursuite de la progression de Sococim
Industries.
Conjoncture économique
Avec 6,3 % de croissance estimée en 2003, le pays
se rapproche du seuil de croissance, qui permet
une progression du PIB par tête d’habitant.
Bâtiment et Travaux publics
La croissance du secteur du BTP a été de 10 %
en 2003, soit un taux supérieur à ce que nous attendions,
compte tenu de la mauvaise saison agricole
2002.
Ce taux élevé, en ligne avec ceux observés les
années 2000-2001, résulte de trois éléments principaux
: poursuite des investissements immobiliers,
programmes d’immobilier social, d’écoles et de centres
de soins, et de chantiers d’infrastructures routières.
Consommation de ciment
Au niveau national, la production de ciment a
connu une croissance importante, parallèle
à celle du secteur BTP
Selon les informations disponibles, la production
de ciment du Sénégal a été de 1 890 000 tonnes
en 2003, contre 1 738 000 tonnes en 2002 (consommation
domestique sénégalaise de 1 687 000 tonnes,
comparée à 1 577 000 tonnes en 2002, soit
une augmentation de 7 %).
L’arrivée de la nouvelle capacité de production de
ciment d’un concurrent a augmenté l’offre de ce
produit de plus de 30 %, alors que la demande du
marché sénégalais n’augmentait que de 7 %.
Ce déséquilibre entre l’offre et la demande a entraîné
une chute très importante des prix (10,6 %).
SOCOCIM INDUSTRIES
Notre réseau commercial a été renforcé par la mise
en place de dépôts supplémentaires sur Saint-Louis
et Mbour, et par l’embauche de plusieurs responsables
commerciaux régionaux. La politique d’élargissement
du marché a été poursuivie vers les pays
voisins.
Le principal investissement réalisé au cours de
l’année 2003 a été la construction d’un broyeur de
combustibles solides. Cet investissement va nous
permettre de réduire de plus de 30 % le coût de
l’énergie thermique utilisée par nos fours.
L’organisation de la direction de la société a été
modifiée : la présidence du conseil d’administration
a été confiée à une personnalité sénégalaise, tandis
qu’un nouveau directeur général était nommé. Les
fonctions de directeur d’exploitation et de chef du
service entretien mécanique ont été attribuées à des
ingénieurs sénégalais. Les différents mouvements
marquent une étape importante dans le transfert
de responsabilités opérationnelles à des cadres
sénégalais.
Les actions de formation ont été poursuivies au
cours de l’année 2003 avec, en particulier, la tenue
de deux sessions de l’École du ciment et de nombreuses
actions de formation au nouveau système
informatique, mis en place début 2004.
CIMENT SOCOCIM – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Sococim 1 658 1 240 – 25,2
> 18
Rapport annuel 2003

Ciment Suisse Vigier
Usine de Reuchenette.
Troisième année consécutive de croissance négative du PIB en Suisse et recul des ventes de
ciment. Cependant, Vigier a réussi à maintenir son niveau de prix et à poursuivre sa politique
de modernisation.
Conjoncture économique
L’économie suisse n’a pas pu se soustraire au
cycle conjoncturel international et a subi deux
récessions en deux ans. Avec une croissance
négative de son PIB, estimée à – 0,3 % en 2003
après + 0,2 % en 2002, la Suisse vit une troisième
année consécutive en dessous de 1,5 % de
croissance. L’inflation reste faible à 0,7 %.
Bâtiment et Travaux publics
La construction de surfaces commerciales a nettement
reculé en raison du tassement de la demande,
celle de logements a été stimulée. Dans le bâtiment,
l’alourdissement des coûts fixes, dû notamment
au relèvement des primes d’assurance, pèse
sur le secteur.
Consommation de ciment
Les ventes des producteurs suisses reculent
de 1,9 %, à 3 670 milliers de tonnes, contre
3 770 milliers de tonnes en 2002. Le marché,
mature, se tasse. L’absence de garanties sur les
quantités et la qualité des produits livrés freinent
les importations des bétonniers indépendants,
mais pour combien de temps encore ? Les surcapacités
allemandes et le niveau des prix érodent
le marché suisse.
LE GROUPE VIGIER
Vigier toujours performant malgré un
contexte difficile
En revanche, Vigier a réussi, malgré toutes les
pressions du marché, à maintenir son niveau de
prix. C’est le résultat d’une politique de prix très
ciblée. Les chantiers des grands tunnels ferroviaires
Nord-Sud (NLFA) ont permis de compenser
des rabais exceptionnels et limités dans le temps,
accordés à quelques clients importants à cause
des importations.
Le laboratoire de production automatisé Vilab 2 est
entré en fonction depuis le 5 février 2003. Il contribue
à un meilleur pilotage de la cuisson dans le
four et favorise au mieux l’utilisation de combustibles
secondaires. Les huiles usées représentent 65 %
des combustibles. Une réflexion va être menée
afin de chercher d’autres alternatives énergétiques.
La nouvelle carrière est entrée progressivement en
activité après un léger report dû à l’hiver.
Le concasseur primaire, transféré depuis l’ancienne
carrière Châtel, est approvisionné par les trois nouveaux
dumpers Komatsu de 23 mètres cubes.
Le basculement d’une carrière à l’autre a engendré
des hausses de coûts significatives : achat de
calcaire extérieur, manutentions supplémentaires,
personnels temporaires. D’une manière générale,
l’exploitation de La Tscharner sera plus coûteuse.
CIMENT VIGIER – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Vigier 568 550 – 3,2
Rapport annuel 2003 > 19

Ciment Italie Cementi Centro Sud
Installation d’Oristano (Sardaigne).
En dépit d’un contexte économique national défavorable, le BTP maintient le cap, et Cementi
Centro Sud garde ses positions, tout en ayant réussi à améliorer ses prix de vente en
Sardaigne et dans le centre de l’Italie.
Conjoncture économique
Fin 2003, l’économie italienne a manifesté des
signes de faiblesse. Avec une évolution prévue du
PIB de – 0,30 %, le taux d’inflation s’est établi
à 2,7 %.
Bâtiment
En dépit de la mauvaise évolution de l’économie,
l’industrie du bâtiment est toujours dans une
conjoncture positive : la phase d’expansion continue,
mais les premiers signaux d’un ralentissement
sont présents.
Selon diverses sources, l’évolution estimée des
activités du bâtiment comparée à celles de l’année
2002 a atteint un niveau de + 1,5 %.
Les investissements de construction ont atteint
un niveau d’environ 135 milliards d’euros en 2003
pour un PIB de 1 270,9 milliards d’euros, soit
10,62 %.
Travaux publics et Génie civil
En septembre 2002, une décision d’investissement
de grands travaux a été prise par décret : 250 travaux
publics particuliers ont été projetés pour une
valeur de 126 milliards d’euros ; pour la période
2002-2004, la dépense prévue, en tant que partie
du plan, atteint le montant de 24 milliards d’euros.
90 % des investissements mentionnés sont des
installations ferroviaires, des routes et des autoroutes.
La majeure partie de ces dépenses pour
2004 est située dans le nord de l’Italie.
Consommation de ciment
La consommation de ciment est en hausse de
+ 7,5 %. Elle augmente fortement dans le nord et
le centre de l’Italie, et plus faiblement dans le sud
(+ 4,5 %).
CEMENTI CENTRO SUD
Pour nos établissements d’Oristano, de Tarente
et d’Imperia, les ventes de l’année se montent
à 480 000 tonnes.
En Sardaigne et au centre de l’Italie, les prix se
sont généralement améliorés. L’introduction des
nouveaux sacs de 25 kilogrammes à la mi-octobre
a été bien acceptée par le marché.
Dans le sud de l’Italie, les prix sont orientés
à la baisse, et nous maintenons notre position
commerciale.
Le terminal d’Imperia a fonctionné sur l’ensemble
de l’année pour servir son fonds de commerce
dans le Piémont.
Un investissement dans une nouvelle ensacheuse
a été décidé sur le site d’Oristano.
En 2003, quelques interventions majeures pour
l’entretien ont été exécutées dans l’usine.
CEMENTI CENTRO SUD – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2003
Cementi Centro Sud 480
> 20
Rapport annuel 2003

Ciment Égypte Sinaï Cement Company
Usine de Sinaï Cement Company.
Dans une conjoncture internationale défavorable, Sinaï Cement Company a pu, malgré tout,
faire remonter les prix de vente, tout en améliorant le service aux clients par des investissements
de modernisation.
Conjoncture économique
Avec un début d’année incertain en raison de la
guerre en Irak, l’Égypte a contenu son économie
en évitant une dégradation trop importante. 2003
a été marquée par le retour de l’inflation avec un
taux officiel annuel de 3,2 %, mais plus proche
de 7 % en ne tenant pas compte des produits
subventionnés.
L’économie égyptienne, dépendante des importations,
a été sensible à la hausse des devises
étrangères au cours du second semestre, après
la dévaluation de la livre en début d’année.
Le déficit budgétaire pour 2003 s’établit à 45 milliards
de livres égyptiennes.
Des découvertes très importantes de réserves de
gaz ont été faites en 2003. En juillet, le gazoduc
traversant le Sinaï et le golfe d’Aqaba est arrivé en
Jordanie. Ce dernier sera prolongé vers la Turquie
via la Syrie. Deux usines de liquéfaction de gaz
sont en construction au nord du delta. Du gaz
liquide sera ainsi acheminé, vers 2005, en Europe
et, vers 2006, aux États-Unis. Cette ressource
naturelle représentera un poids important dans les
recettes du pays, venant se substituer à celles du
pétrole, dont les réserves s’épuisent.
Bâtiment et Travaux publics
Le secteur de la construction a été soutenu en
grande partie par les constructions d’habitations
pour les bas et moyens revenus, très sensibles aux
prix des matériaux.
Peu de grands projets ont été développés pendant
l’année. Le secteur connaît ainsi une nouvelle
année de baisse de la consommation de ciment,
qui atteint 6 % à fin novembre.
SINAÏ CEMENT COMPANY
Le niveau des prix, sur le marché local, est reparti
à la hausse depuis mars pour atteindre, fin décembre,
230 livres égyptiennes à la tonne (37,3 dollars)
livré sur le marché du Caire. Cette hausse des
prix devrait continuer en 2004, si l’excédent du
volume produit est totalement exporté et si les
producteurs favorisent une optimisation des
marges par le prix de vente.
Afin d’améliorer le service aux clients, une nouvelle
bouche de chargement vrac et une machine à
ensacher des big bags seront mis en service au
printemps 2004. L’usine, cette même année, sera
alimentée en gaz. L’installation des conduites et
des équipements commencera en début d’année.
Cette nouvelle source d’énergie améliorera le prix
de revient du clinker, augmentera la flexibilité de
l’usine et constituera un nouveau pas environnemental,
renforçant la position de Sinaï Cement
Company en tant que référence égyptienne.
Des travaux d’optimisation ont été engagés pour
l’amélioration de la consommation électrique des
équipements.
CIMENT SCC – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2003
Sinaï Cement
Company 1 524
Rapport annuel 2003 > 21

Centrale à béton de Montmélian (Savoie).
> 22
Rapport annuel 2003

Béton et Granulats
623
7 027
13 821
France
États-Unis
Turquie
Sénégal
Suisse
millions d’euros
de chiffre d’affaires
milliers de mètres cubes
de vente de béton
milliers de tonnes
de vente de granulats
millions d’euros
87 d’Ebitda
Secteur qui a connu en 2003
des situations contrastées selon
les pays : progression moyenne en
France, forte aux États-Unis et en
Turquie, en Suisse également pour
la partie béton, mais avec un recul
des granulats, qui sera certainement
compensé en 2004 avec l’arrivée
de la société Biedermann.
Béton &
Granulats
251
millions d’euros
de capitaux investis
millions d’euros
d’investissements
46 globaux
du chiffre d’affaires
(avant élimination
37 % intragroupe)
2 420
207
57
collaborateurs
centrales
carrières
Rapport annuel 2003 > 23

BPE et Granulats France
Centrale à béton de Limoges (Haute-Vienne).
Le recul des volumes et des prix en Rhône-Alpes et Auvergne a été compensé par une
politique de ventes plus soutenue dans les autres régions, grâce aux grands travaux.
Conjoncture
Différence importante entre les régions et
entre les secteurs : bon niveau global des
constructions de logements neufs, mais recul
du non-résidentiel
L’activité Béton Prêt à l’Emploi a été stable en 2003
et l’activité Granulats est en baisse sensible.
Cette bonne tenue relative de nos marchés, en particulier
pour le BPE, s’explique par le bon niveau
d’activité des constructions de logements neufs
individuels et collectifs. Depuis 1999, les mises en
chantier de logements restent stables, à un niveau
supérieur de 35 % à celui de la période 1995-1998.
La récession est plus directement ressentie dans
le non-résidentiel, qui baisse de façon importante
depuis 2001. Les travaux publics ayant retrouvé
une légère croissance en 2003, c’est essentiellement
ce secteur non résidentiel (industrie, agricole,
tertiaire) qui explique le tassement de 2003.
Pour 2004, la situation est sensiblement similaire
à l’année passée. Les prévisions nationales anticipent
une baisse d’activité en béton et granulats
de – 1 à – 2 %.
Cette vision nationale masque cependant des différences
importantes entre les régions, avec quatre
régions en croissance franche (Lorraine, PACA,
Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon), contre
six en recul marqué (Nord, Ile-de-France, Franche-
Comté, Auvergne, Rhône-Alpes, Pays de Loire).
Béton prêt à l’emploi
Stabilité de la production en France
La production de BPE en France métropolitaine
a été de 34 582 000 mètres cubes, en croissance
de 0,4 %.
Le nombre de centrales en fonction est de 1 670.
Une majorité de régions est en hausse. Seules
quelques régions sont en baisse, comme le Nord,
l’Ile-de-France et l’Auvergne, mais elles pèsent
lourdement en termes de volumes.
Le BPE a été porté par l’activité Bâtiment, qui
représente près de 75 % des ventes avec un poids
très important des logements, en particulier de
l’individuel. Notons que le génie civil ne représente
qu’un petit 6 à 7 % des volumes vendus par la
profession.
Les besoins importants en matière de logements
pour les années prochaines doivent permettre de
garder une activité stable du BPE, si la politique
gouvernementale en matière d’aide au logement
et de taux faible est maintenue.
BÉTON PRÊT À L’EMPLOI – GRANULATS – VOLUMES
2002 2003 Variation (%)
Béton
(en milliers de mètres cubes) 2 425 2 534 4,5
Granulats
(en milliers de tonnes) 9 750 10 013 2,7
Nombre de centrales 139 140 –
Nombre de sites 41 43 –
> 24
Rapport annuel 2003

BÉTON PRÊT À L’EMPLOI
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION PAR RÉGION
(en milliers de mètres cubes)
2002 2003 Variation (%)
Centre 2 159 2 157 – 0,1
Est 4 665 4 823 3,4
Ile-de-France 4 853 4 566 – 5,9
Nord 2 403 2 337 – 2,7
Ouest 7 578 7 559 – 0,3
Sud-est 6 868 6 975 1,6
Sud-ouest 5 906 6 165 4,4
Consommation totale 34 432 34 582 0,4
Nombre de centrales 1 670 1 670 –
Drague de Granulats Rhône Alpes sur la Saône.
Granulats
Recul sensible de la production nationale
Le recul du marché des granulats est confirmé
une nouvelle fois, à 377 millions de tonnes.
Cette année, les éruptifs (– 2,7 %) baissent plus
que les alluvionnaires (– 1,8 %) et les calcaires
sont stables.
Le contraste entre les régions en croissance et les
régions en recul est plus marqué qu’en BPE.
GRANULATS
(en millions de tonnes)
2002 2003 Variation (%)
Production nationale 385 377 – 2,1
Répartition
Alluvionnaires 170 163 – 4,1
Éruptifs 113 112 – 0,9
Calcaires massifs 102 101 – 1,0
Activité du Groupe
BPE (+ 4,5 %) et Granulats (+ 2,7 %) en
croissance dans un marché national atone
En 2003, le Groupe a dû faire face à la dégradation
du marché en Rhône-Alpes et en Auvergne
où notre présence est forte. Le recul des volumes
sur ces régions a été particulièrement marqué
jusqu’à la fin de l’été et s’est accompagné
d’un tassement des prix de vente, ce qui a pesé
sur les marges. Sur les autres régions, une politique
de ventes plus soutenues a compensé
l’affaissement des prix.
Dans l’ensemble, nos volumes de béton prêt
à l’emploi terminent en croissance de 4,5 %,
à 2 534 000 mètres cubes.
Nous avons continué à profiter de la forte
activité de la région toulousaine avec,
en particulier, la suite des travaux pour
l’Aérospatiale et la dernière phase du métro.
Sur la région de Toulon, nous tirons parti du dynamisme
du logement dans le Var. Nous sommes en
recul dans les Alpes-Maritimes et en Rhône-Alpes.
La région Centre a atteint des volumes équivalents
à 2002 dans un climat morose. Nous progressons
chez BGIE dans le Nord, l’Est et l’Ile-de-France,
grâce aux travaux du TGV Est et à une reprise de
nos positions sur Paris.
Pour les granulats, nos ventes sont en hausse
de 2,7 % sur l’ensemble du territoire national,
à 10 013 000 tonnes. La hausse de nos ventes
en région parisienne et une forte progression sur
Toulouse ont compensé, en partie, le net repli
constaté en Rhône-Alpes.
En 2003, les développements suivants
sont intervenus :
•reprise de la société Rudigoz (Ain), deux carrières
400 000 tonnes, deux centrales à béton pour
45 000 mètres cubes ;
•renouvellement des centrales de Montmélian (73)
et de Saint-Martin d’Hères (38) ;
• montage d’une centrale neuve à Limoges (86) ;
•remplacement de la centrale de La Colle-sur-
Loup (06) ;
• autorisation de 25 ans sur la carrière de
l’Armailler (26) ;
•renouvellement d’autorisation d’un barrage à
cailloux à Chamonix (74) ;
• ouverture du site d’extraction de La Chavanne
de notre filiale Béroud (73) ;
• signature du marché de la descenderie de
Saint-Martin-la-Porte (73), avec LTF pour la fourniture
des bétons et l’évacuation des marinages ;
• installation d’une centrale mobile sur le chantier
de l’hôpital d’Annecy ;
• poursuite d’actions volontaristes de sécurité
avec une formation importante de secouristes et
des membres des CHSCT et l’édition d’un livret
d’accueil à la sécurité BPE pour tout le personnel,
et en particulier les nouveaux arrivants.
Rapport annuel 2003 > 25

BPE et Granulats États-Unis Builders Hodgson Kirkpatrick National Ready Mix United Viking
Construction de la centrale électrique de Burbank (Californie).
Associée aux grands projets dans les régions d’Alabama et de Californie, développant le
benchmarking sur l’ensemble de ses sites, poursuivant de manière accélérée la modernisation
de ses systèmes de gestion des commandes et luttant pour une hausse des prix du
béton, NCC a réussi en 2003 une bonne performance.
Conjoncture du secteur
Dynamisme de la construction
des maisons individuelles
Dopée par des taux d’intérêt faibles, la construction
de près de 1,8 million de maisons individuelles
a soutenu l’activité en 2003. Ce dynamisme a largement
compensé le déclin des projets industriels
et commerciaux.
Nous attendons en 2004 un renversement de
tendance, avec une reprise des investissements
industriels et commerciaux au détriment de la
construction individuelle. Cependant, le besoin en
infrastructures nouvelles créé par les développements
immobiliers représente un potentiel considérable,
dont la réalisation est suspendue au
renouvellement de l’autorisation du programme
TEA21, aujourd’hui dans une impasse politique.
Sur nos marchés d’Alabama et de Los Angeles,
une concurrence féroce a entraîné une baisse des
prix de vente. La dynamique est maintenant à la
hausse, suivant en cela les annonces d’augmentation
du prix du ciment. Sur les marchés les plus
touchés par la baisse des prix depuis deux ans,
nous anticipons une hausse substantielle des prix.
Activité de nos centrales
Le développement du benchmarking sur l’ensemble
de nos sites a créé, en 2003, une dynamique
favorable à l’amélioration des différents ratios et à
celle de la rentabilité dans un contexte économique
compétitif. Cet effort sera maintenu en 2004 avec,
en particulier, le développement d’une politique
cohérente d’achats et d’échanges en matière de
contrôle qualité.
Nous avons poursuivi, en 2003, la modernisation
de nos logiciels de gestion des commandes et des
livraisons en collaboration avec la société Systec,
tant en Californie qu’en Alabama. Ces projets
s’achèveront à la fin du printemps 2004. Nous
expérimentons également un système de suivi des
camions par satellite, qui permet d’améliorer le
service au client, l’efficacité des livraisons et la
sécurité dans la conduite des camions-malaxeurs.
BÉTON PRÊT À L’EMPLOI NCC – VOLUMES
2002 2003 Variation (%)
Béton
(en milliers de mètres cubes) 2 579 2 952 14,5
Nombre de centrales 42 42 –
> 26
Rapport annuel 2003

Camion toupie en Californie.
Coulage de béton pour un chantier américain.
Sud-Est
Une année 2003 marquée pour Kirkpatrick
par de grands chantiers et une réorganisation
Kirkpatrick a été associé aux principaux projets
industriels d’Alabama, lors de la construction de
l’usine Hyundai de Montgomery et de l’expansion
de l’usine Honda de Lincoln. Kirkpatrick a également
pris pied à Aniston, marché naturel de l’usine
de Ragland.
2003 a été une année charnière pour Kirkpatrick,
siège d’une consolidation de l’ensemble de ses
filiales, d’un recentrage sur le métier de base
et d’un passage d’une organisation régionale
à une organisation fonctionnelle sur l’ensemble
du territoire. L’amélioration de la rentabilité de
Kirkpatrick se poursuivra en 2004 grâce à ces
évolutions. La modernisation de nos outils s’est
poursuivie avec le remplacement de la centrale
de Rainsville par une unité récente. Une nouvelle
centrale a été montée à Aniston, à proximité
de l’usine de Ragland.
Californie
Dans un marché très fortement concurrentiel,
National Ready Mixed Concrete réussit à
maintenir ses parts de marché sur
Los Angeles
Nos filiales ont été associées à des projets
d’envergure, tels que la construction du plus
grand terminal privé pour containers au monde
sur le port de Los Angeles, ainsi que l’érection
du nouveau centre de recherche contre le cancer
de l’organisation “City of hope”.
Dans un marché plus concurrentiel que jamais,
National Ready Mixed a maintenu ses parts de
marché sur Los Angeles. Nous poursuivrons cet
objectif en 2004, tout en soutenant avec détermination
une hausse des prix du béton.
Le marché de la vallée de San Joaquim a été
porteur. Nous avons augmenté, à moindres frais,
la capacité de notre centrale de Friant. Nous réaliserons,
en 2004, des opérations comparables,
peu coûteuses, sur nos centrales d’Ashlan et
d’Hanford, ce qui nous permettra d’augmenter
notre production sans affecter la rentabilité de
ces filiales.
Rapport annuel 2003 > 27

BPE et Granulats Turquie
Ankara Elmadag
Konya Manavgat Alanya Tamtas
Granulats Sénégal Sodevit
Chantier du métro d’Ankara.
Activité soutenue dans les secteurs Béton et
Granulats.
Carrière de Diak.
Progression des volumes malgré
une forte concurrence.
Béton prêt à l’emploi
Moins bonne activité des centrales situées en zone
rurale mais très largement compensée par celles
situées en zone urbaine
L’activité de nos centrales a été soutenue cette année et la
croissance de 19 % des volumes globaux est significative.
Les projets touristiques sur la côte méditerranéenne se
sont poursuivis à l’automne 2002 et la reprise du tourisme
constatée cet été a encouragé le lancement de nouveaux
projets pour la saison 2004.
Nous avons démarré au mois de septembre une onzième
centrale à béton, à 40 kilomètres au sud de Konya, pour
accompagner la construction d’une sucrerie. L’activité des
centrales situées en zone rurale a, en général, été inférieure
à celle de 2002. Par contre, les centrales de la ville
d’Ankara ont fonctionné à pleine capacité pour fournir les
projets d’infrastructure urbaine entrepris à l’initiative de la
mairie : aménagement de carrefours, voies rapides et
deuxième ligne de métro.
Sodevit
Les volumes vendus par Sodevit ont continué à progresser,
cependant, la croissance a été un peu moins rapide
que les années précédentes car le modèle de commercialisation
développé par la société a été copié par des
concurrents. Sodevit continue à ouvrir des dépôts.
Les réaménagements du site de la carrière actuelle ont
été poursuivis et un plan de réaménagement global
de l’ensemble des superficies autorisées a été soumis
à l’administration.
À la fin de l’année 2003, nous avons pris une position
importante sur le marché des roches éruptives en achetant
une participation majoritaire dans une carrière de
basalte. Ceci nous permettra d’être présents sur le marché
des routes, où nous avons de la difficulté à percer
avec des granulats calcaires, et de faire des offres multiproduits
sur certains chantiers. Cette acquisition nous
donne une place de leader sur le marché des granulats
au Sénégal.
Granulats
Bonne activité parallèle à celle du BPE.
Nos trois sites de granulats ont connu une activité suivant
principalement celle de nos centrales, à 1 983 000 tonnes,
soit 17,8 % par rapport à l’année 2002. Les ventes se sont
réparties sur nos centrales et les marchés extérieurs.
GRANULATS – SODEVIT – VOLUMES
2002 2003 Variation (%)
Granulats
(en milliers de tonnes) 482 575 19,3
BPE – GRANULATS – BASTAS ET KONYA – VOLUMES
2002 2003 Variation (%)
Béton
(en milliers de mètres cubes) 1 046 1 245 19,0
Granulats
(en milliers de tonnes) 1 684 1 983 17,8
Nombre de centrales 10 11 –
Sites de granulats 3 3 –
> 28
Rapport annuel 2003

BPE et Granulats Suisse Kiestag Wyss Creabeton
Carrière de la socété Biedermann.
Usine Biedermann près de Bienne.
Rationalisation et réduction systématique des frais de structure, tout en poursuivant une action
commerciale offensive.
Conjoncture
Croissance du volume de l’activité BPE,
baisse de l’activité des granulats
Le métier du béton prêt à l’emploi subit des difficultés
structurelles. Il n’est pas assez concentré et
se trouve en surcapacité. Le béton suisse emploie
4 000 personnes dans 550 entreprises.
Les prix des granulats sont stables, mais les volumes
ont beaucoup baissé. Directement liées au
niveau d’activité du ciment et du béton, les
ventes de granulats sont en baisse.
Le groupe Vigier
Poursuite des efforts de rationalisation et de
réduction des frais de structures
BÉTON PRÊT À L’EMPLOI
Le groupe Vigier est organisé en trois marchés distincts
: l’Oberland bénéficie du chantier NLFA de la
gare de Frutigen, qui a représenté cette année
pour la filiale MBW 70 000 mètres cubes ; la région
de Fribourg, où le marché est peu concentré et où
il manque de grands projets d’infrastructure ;
l’axe Bienne/Soleure au pied du Jura, cette région
n’étant pas sorti de la guerre des prix entamée à
Soleure en 2001-2002.
Vigier va poursuivre ses efforts de rationalisation et
de baisse des frais de structure en restant proche
du marché par l’intermédiaire de responsables
locaux.
L’achat du groupe Biedermann, présent dans
la région de Bienne, préparé en 2003 et finalisé
en 2004, va permettre d’accentuer encore cette
stratégie.
GRANULATS
Vigier dispose d’une autonomie presque complète
au niveau de ses granulats. La quasi-totalité de nos
centrales à béton et de nos productions de préfabrication
est alimentée par des granulats de
nos carrières. Pour celles-ci, ces deux activités
représentent une part importante des débouchés
intragroupe.
Les groupes Kiestag et Wyss accusent un fort recul
de leurs volumes, hors grand chantier du Lötschberg.
Le groupe Creabeton, dont les activités de préfabrication
et de béton assurent un plus large débouché
aux granulats, a connu des volumes stables en
2003, après un recul lié à l’arrêt de la production
des briques silico-calcaire du site d’Olten.
Le groupe Kiestag, par contre, réalise une bonne
performance avec le chantier du Lötschberg.
C’est un succès, tant dans l’évolution du projet que
financièrement. Le traitement des roches extraites
du tunnel qui alimentent ensuite les centrales à
béton dans le tunnel, la gestion de l’approvisionnement
du ciment, le bétonnage de la gare de
Frutigen et l’ensemble des travaux de génie civil
ont généré plus de 40 millions de francs suisses
de chiffre d’affaires en 2003.
Dans un objectif d’approvisionnement en matières
premières et afin d’améliorer leur bilan écologique,
nos carrières développent les activités de recyclage.
Ainsi, la société Creabeton a signé cette année
un contrat d’exclusivité avec les chemins de fer
helvétiques pour le recyclage du ballast et des
traverses usagées.
BPE – GRANULATS – VOLUMES
2002 2003 Variation (%)
Béton
(en milliers de mètres cubes) 252 296 17,5
Granulats
(en milliers de tonnes) 1 421 1 250 – 12,0
Rapport annuel 2003 > 29

Viaduc de Millau (Aveyron)
> 30
Rapport annuel 2003

Autres activités
France
Suisse
Des secteurs difficiles, qui
exigent la conduite d’actions
continues de compression
des prix de revient,
et la poursuite de politiques
commerciales agressives.
Autres
activités
288
millions d’euros
de chiffre d’affaires
millions d’euros
23 d’Ebitda
136
millions d’euros
de capitaux investis
Papier
Transport,
Grands chantiers,
Divers
Négoce
Préfabrication
Chimie du bâtiment
millions d’euros
d’investissements
12 globaux
du chiffre d’affaires
(avant élimination
20 % intragroupe)
1 524
collaborateurs
Rapport annuel 2003 > 31

Papier France
Sacs VPI nouveau format fabriqués à Vizille.
Division Papier
Grâce à sa politique de niches, la société fait
face à la dégradation du marché
Après un bon premier semestre, l’activité a été
marquée par un fort ralentissement pour les sortes
produites à Vizille (Non Couchés Sans Bois).
Si la production globale des papiers en France
affiche une progression de 0,6 % sur l’année, la
consommation apparente est, elle, en recul de
0,2 %. La consommation des NCSB a reculé de
7 %, dans un marché Impression-Écriture en
progression de 0,2 %.
Alors même que les sortes avec bois avaient été
écartées de l’édition à cause de problèmes
de vieillissement, les prix proposés aujourd’hui
semblent faire oublier ce travers à certains
éditeurs. Dans ce contexte, Vizille, dont les ventes
en volume progressent de 0,6 %, a mieux tiré
son épingle du jeu grâce à sa politique de niches
et à ses ventes à l’export, qui progressent de
7,9 %. Cette pression des sortes avec bois a
cependant imprimé un courant défavorable aux
prix de vente et donc aux marges.
Division Sacs
Vizille résiste à la chute de la consommation
L’activité Sacs des producteurs français a connu
un fort ralentissement en fin d’année, qui se termine
sur un recul de 5 % environ des ventes domestiques,
et une baisse de 13,7 % pour les seuls
sacs ciment. Cela veut dire que des parts de marché
sont gagnées aujourd’hui par des producteurs
européens (essentiellement intégrés) qui ont sensiblement
augmenté leur capacité et qui ont une
politique de volume très agressive.
Grâce à l’export, les producteurs français de sacs
affichaient un repli limité à 1,5 %.
Dans ce contexte, Vizille a, là encore, fait mieux
que le marché, avec une baisse limitée à 1,2 % sur
l’ensemble de l’activité.
Les ventes aux tiers progressent même de 2,4 %,
à 41,3 millions de sacs. Les cessions à Vicat, avec
un recul limité à 2,8 %, résistent mieux que les
ventes des concurrents français sur ce secteur.
Ici encore, les politiques de volumes ont fait baisser
les prix de ventes plus fortement que les prix
de revient.
PAPIER – VOLUMES ET VENTES
2002 2003
Impression-Écriture (t) 26 758 26 913
Sacs – Tiers (ks) 40 373 41 327
Sacs – Vicat (ks) 25 817 24 073
Chiffre d’affaires (k€)
Impression-Écriture 28 499 27 273
Sacherie 14 507 14 079
Total 43 006 41 352
> 32
Rapport annuel 2003

Transport et divers France
Camion SATM (Ferroutage).
Descenderie de Modane (Savoie).
Transport
Un contexte national toujours très difficile,
dans lequel SATM a réussi à maintenir une
activité satisfaisante
En France, le nombre de tonnes par kilomètres
parcourus a baissé d’environ 1,7 %, traduisant la
faiblesse de la croissance économique. Le réajustement
des prix, insuffisant par rapport à l’évolution
des coûts de revient (4,5 % de retard par rapport
aux conditions de 2001), a généré une hausse
de 17 % des défaillances des entreprises de
transport. Dans un contexte de morosité nationale,
SATM Transport a connu une activité satisfaisante.
Le chiffre d’affaires est en hausse : 73,6 millions
d’euros, contre 70,2 millions d’euros en 2002.
SATM a su conforter sa position d’organisateur
logistique et privilégier les clients et les activités
de l’industrie. 88 % de son activité est réalisée en
tant que commissionnaire de transport.
Grands chantiers
Baisse du chiffre d’affaires en 2003,
qui ne sera pas compensé en 2004,
année de transition
L’activité Grands Travaux en 2003, a été inférieure
en volume et en chiffre d’affaires à la suite de
l’arrêt de grands chantiers et au report en 2004
de nouveaux projets, avec un chiffre d’affaires de
17,37 millions d’euros en 2003, contre 20,31 millions
d’euros en 2002.
L’année 2004 sera aussi une année de transition
liée à la fin d’opérations en 2003.
Notre société continuera également, en 2004, à
intervenir sur plusieurs grands chantiers en France
et à l’étranger : les descenderies de Modane et de
Saint-Martin-La-Porte, dans le cadre des travaux
préparatoires du tunnel de base du projet ferroviaire
Lyon-Turin ; le viaduc de la Sioule sur
l’autoroute A89 (dans le Puy-de-Dôme) ; la fin
des travaux de génie civil du projet LHC au CERN
à Genève ; les lots 31, 32 et 37 d’ouvrages d’art
sur la ligne TGV Est.
Par ailleurs, des études importantes sont actuellement
menées, suivies de nombreux appels d’offres,
comme par exemple la construction de la route
des Tamarins sur l’ile de la Réunion, avec un
démarrage possible des travaux dès le deuxième
trimestre 2004.
Divers
Les autres sociétés : Ateliers du Granier, Condensil,
Delta Pompage, Keps, France Bois Développement,
Sovamad, réalisent une bonne année 2003, avec
un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros, en
progression de 3 % par rapport à l’année 2002.
TRANSPORT ET DIVERS
VOLUMES ET VENTES
2002 2003
Chiffre d’affaires
(en millions d’euros)
113 114
Répartition
par activité (en %)
Transport 66 69
Grands chantiers 18 15
Divers 16 16
Rapport annuel 2003 > 33

Préfabrication Suisse
Usine de Lyss (fabrication de traverses de chemin de fer).
Privilégier la rentabilité au détriment des volumes.
Préfabrication
Dans un marché restreint, l’activité préfabrication
doit démontrer une capacité exceptionnelle
d’adaptation.
La position forte des produits rails sur le marché
suisse est un atout indéniable pour Vigier.
Cependant, cette situation oblige la société à
évoluer au gré des grands chantiers et l’expose
à une situation de marché où les clients sont peu
nombreux.
Vigier, via sa société Creabeton, s’est battu pour
obtenir le renouvellement du contrat pour l’entretien
des voies de chemin de fer nationaux. L’année
2004 a commencé par la signature du contrat pour
le tunnel du Lötschberg.
Les produits catalogue souffrent des importations
allemandes et françaises qui font baisser les prix,
alors que, dans le même temps, les charges augmentent.
Cela implique un effort constant de rationalisation
et de productivité. Le groupe Creabeton
s’y emploie depuis trois ans.
Les produits spéciaux (sur plan) ont déplacé leur
positionnement sur le marché : la cible commerciale
se fait sur les affaires, privilégiant la rentabilité
aux volumes. Le choix s’avère payant.
Dans cette activité, Creabeton a développé
un partenariat avec Bernasconi pour compléter
sa gamme et renforcer sa position sur le marché.
Ce partenariat a pris la forme, depuis la mi-2003,
d’une joint-venture : Artbeton.
Après la fusion entre BTR Crissier et Creabeton,
supprimant le négoce entre ces deux entités, la
cession de Hunzikers Baustoffe réduira le chiffre
d’affaires du Groupe pour 2004.
PRÉFABRICATION – VOLUMES
(en milliers de tonnes)
2002 2003
Volumes 385 411
> 34
Rapport annuel 2003

Préfabrication et négoce France
Escalier préfabriqué Creabeton (Suisse).
Usine de préfabrication de Nîmes-Garons (France).
Tuyaux en béton armé de Nîmes-Garons (France).
Effondrement des prix de vente au plan national, que la hausse des volumes n’a pas, et de
loin, compensé.
Préfabrication
En 2003, l’activité Tuyaux se traduit par une très
forte tension sur les prix, allant jusqu’à une baisse
de – 15 à – 20 % en fonction des secteurs. Dans
ce contexte difficile, Cepeca a navigué au mieux
de ses intérêts.
Bien évidemment, la hausse des volumes n’a pas
permis de compenser entièrement la baisse des
prix de vente, ce qui a un impact direct sur notre
compte de résultat.
Néanmoins, nous constatons depuis le dernier
trimestre 2003 une remontée des prix qui laisse
présager une amélioration de notre marge opérationnelle.
PRÉFABRICATION
2002 2003
Volumes
(en milliers de tonnes)
61,7 71,5
Chiffre d’affaires 5,2 5,5
(en millions d’euros)
Négoce
Malgré un début d’année très difficile et l’absence
de gros chantiers, le chiffre d’affaires de 2003 est
resté stable par rapport à celui de 2002.
Ceci est dû, de septembre à décembre, au comportement
du grand public, dans les domaines de la
construction des maisons individuelles, de la rénovation
et de l’entretien. Le négoce de Satma a pu
réaliser un chiffre d’affaires identique à celui de
l'année précédente.
NÉGOCE
2002 2003
Chiffre d’affaires
(en milliers d’euros)
27 512 27 501
Répartition par activité
(en %)
Gros œuvre 23,70 24,15
Couverture 20,50 20,24
Cloisons, plafond,
isolation
18,70 18,68
Bois, menuiserie 19,55 19,35
Divers
(carrelage, quincaillerie)
17,55 17,58
Rapport annuel 2003 > 35

Chimie du bâtiment France
Usine VPI de Malataverne (Drôme).
Un chiffre d’affaires en progression en 2003, mais des actions multiples à conduire pour,
dans un marché très concurrentiel, augmenter notre taux de marge.
Vicat produits industriels
Le chiffre d’affaires de VPI s’est élevé à 55,66 millions
d’euros en 2003, contre 52,41 millions d’euros
en 2002, soit une progression de 6,2 %.
Nous renforçons nos positions dans le domaine
des produits formulés.
Notre organisation par pôle a permis de limiter
l’exposition de VPI aux baisses conjoncturelles.
L’activité Bâtiment termine en hausse.
L’activité Génie civil a pâti tout au long de l’année
d’une conjoncture difficile dans les travaux souterrains
où le manque de chantiers a fortement pesé
sur le niveau d’activité malgré un nouveau
positionnement dans la rénovation des stations
d’épuration.
L’activité Bricolage, grâce à la pertinence de notre
offre, associée à un marketing adapté à cette cible
de clientèle, a connu un niveau de croissance particulièrement
important.
Nos principales familles de produits poursuivent
leur évolution grâce à l’élargissement du plan
de ventes chez la plupart des distributeurs, ainsi
qu’à la politique d’innovation et de lancement
de produits qui est menée.
La mise en place du service Prescription, destiné à
agir en amont des chantiers, particulièrement dans
le domaine de la façade, s’est avérée payante.
La recherche et le développement ont essentiellement
porté sur la diminution du nombre de
matières premières, l’optimisation des formules
existantes, tout en recherchant des baisses
de coûts des matières et le développement de
produits organiques prêts à l’emploi, pour anticiper
la demande s’orientant vers des produits toujours
plus faciles à mettre en œuvre.
L’accroissement de la productivité s’est poursuivi
sur les sites industriels qui ont, pour trois d’entre
eux, établi de nouveaux records de production.
Leur spécialisation ainsi que la maîtrise de l’outil,
soutenues par des investissements, ont permis
l’augmentation des capacités et l’accroissement
des performances.
Un investissement dans une installation de petits
sacs a été réalisé à Malataverne.
Le plan de réduction des prix de revient, dans le
cadre d’une démarche d’amélioration, continue
à porter ses fruits et a eu un impact significatif
sur notre taux de marge. Ces efforts seront maintenus
tout au long de l’année 2004, en particulier
en travaillant sur l’optimisation des lancements
de fabrication, de manière à accroître le temps
d’occupation des machines.
CHIMIE DU BÂTIMENT
VOLUMES ET VENTES
2002 2003
Chiffre d’affaires 52,4 55,6
(en millions d’euros)
Tonnage 214 251
(en milliers de tonnes)
Répartition
par ligne de produits
(en %)
Chimie (colle,
lissage, ragréage...)
74 74
Enduits
(monocouche...)
24 25
Divers
(mortiers, granulats...)
2 1
> 36
Rapport annuel 2003

Éléments
financiers
Comptes consolidés
Bilan consolidé 38
Compte de résultat consolidé 39
Tableau des flux de trésorerie consolidés 40
Annexe aux comptes consolidés 41
Liste des principales sociétés retenues
pour la consolidation 52
Liste des mandats et fonctions exercés 56
Rapport des commissaires aux comptes 57
Comptes sociaux
Bilan 58
Compte de résultat 60
Annexe aux comptes sociaux 62
Résultats financiers
au cours des cinq derniers exercices 67
Filiales et participations 68
Analyse du résultat de l’exercice 69
Rapports des commissaires aux comptes 70
Questions diverses 71
Rapport du Président sur le fonctionnement
du conseil et le contrôle interne 72
Rapport des commissaires aux comptes
sur le contrôle interne 74
Résolutions 75
Rapport des commissaires aux comptes
sur l’augmentation de capital 77
Éléments financiers > 37

Comptes consolidés
Bilan consolidé
(en milliers d’euros)
ACTIF Notes 2003 2002
Écarts d’acquisition 2 449 364 369 717
Immobilisations incorporelles 14 592 14 317
Immobilisations corporelles 3 1 104 917 1 148 627
Immobilisations financières 31 199 34 529
Titres mis en équivalence 8 154 8 319
Actif immobilisé 1 608 226 1 575 509
Stocks et en-cours 175 293 181 411
Clients et comptes rattachés 292 188 274 230
Autres créances et comptes de régularisation 68 564 61 453
Valeurs mobilières de placement 4 14 620 48 811
Disponibilités 75 199 46 252
Actif circulant 625 864 612 157
TOTAL DE L’ACTIF 2 234 090 2 187 666
PASSIF Notes 2003 2002
Capital 62 362 62 362
Primes 11 207 11 207
Réserves et résultat consolidés 1 008 199 892 402
Autres – 51 022 24 360
Capitaux propres part du Groupe 1 030 746 990 331
Intérêts minoritaires 42 531 51 141
Situation nette totale 5 1 073 277 1 041 472
Provision pour risques et charges 214 751 213 199
Emprunts et dettes financières 6 664 135 601 303
Fournisseurs et comptes rattachés 181 071 222 678
Autres dettes et comptes de régularisation 100 856 109 014
Dettes 946 062 932 995
TOTAL DU PASSIF 2 234 090 2 187 666
> 38
Rapport annuel 2003

Compte de résultat consolidé
(en milliers d’euros)
Notes 2003 2002
Chiffre d’affaires net 24 1 468 218 1 462 571
Achats consommés – 836 308 – 811 015
Valeur ajoutée 631 910 651 556
Charges de personnel 18 – 269 626 – 268 038
Impôts, taxes et versements assimilés – 33 304 – 32 209
Subventions d’exploitation 2 274 546
Excédent brut d’exploitation 331 254 351 855
Autres produits et charges 5 893 4 515
Dotations aux amortissements et provisions 20 – 101 730 – 111 131
Résultat d’exploitation 24 235 417 245 239
Charges et produits financiers 21 – 26 663 – 33 649
Résultat courant des sociétés intégrées 208 754 211 590
Charges et produits exceptionnels 22 8 755 551
Impôts sur les résultats 23 – 67 354 – 68 146
Résultat net des sociétés intégrées 150 155 143 995
Quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence 1 088 1 025
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition – 20 309 – 19 404
Résultat net de l’ensemble consolidé 130 934 125 616
Part des minoritaires 5 260 5 050
Résultat net (part du groupe) 125 674 120 566
Résultat de base et dilué par action (en €) 8,06 7,73
Capacité d’autofinancement 258 282 263 715
Éléments financiers > 39

Comptes consolidés
Tableau des flux de trésorerie consolidé
(en milliers d’euros)
2003 2002
Flux de trésorerie liés à l’activité
Résultat net des sociétés intégrées 150 155 143 996
Élimination des produits et charges sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l’activité :
– amortissements et provisions (hors actifs circulants) 102 073 114 231
– variation des impôts différés 6 116 10 389
– plus-values de cession – 620 – 5 388
Marge Brute d’Autofinancement des sociétés intégrées 257 724 263 228
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence 558 487
Augmentation (–) ou diminution (+) du besoin en fonds de roulement lié à l’activité – 24 711 5 553
Flux net de trésorerie généré par l’activité 233 571 269 268
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Acquisitions d’immobilisations – 121 183 – 140 874
Cessions d’immobilisations et variations des prêts 19 759 36 311
Acquisitions de titres de sociétés consolidées nettes de la trésorerie acquise – 170 648 – 11 544
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement – 272 072 – 116 107
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
Dividendes versés – 19 642 – 17 092
Emissions (+) ou remboursements (–) d’emprunts 58 933 – 144 968
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 39 291 – 162 060
Variation de trésorerie 790 – 8 899
Incidence des variations de cours des devises – 5 369 423
Variation totale – 4 579 – 8 476
Trésorerie d’ouverture 82 169 90 645
Trésorerie de clôture 77 590 82 169
Variation – 4 579 – 8 476
> 40
Rapport annuel 2003

Annexe aux comptes consolidés
(les montants sont exprimés en milliers d’euros)
Note 1. Principes comptables
Les comptes consolidés ont été établis suivant les principes
et méthodes définis par la loi du 3 janvier 1985 et le décret
du 17 février 1986. Les nouvelles dispositions du règlement
n°99-02 du Comité de Réglementation Comptable homologué
par l’arrêté interministériel du 22 juin 1999 avaient été
appliquées pour la première fois pour l’exercice 2000.
Passage aux normes IFRS
Les sociétés cotées sur un marché réglementé de l’Union
Européenne devront, pour les exercices ouverts à compter
du 1er janvier 2005, établir leurs états financiers conformément
aux normes IFRS (International Financial Reporting
Standards). La publication des comptes 2005 donnera lieu à
une présentation pro-forma des comptes 2004 à des fins de
comparaison.
Vicat S.A., cotée à Paris et tête du Groupe Vicat est concernée
par cette obligation.
Vicat a donc engagé, dès l’automne 2003, son projet de
passage aux IFRS dont la première étape a consisté, outre la
mise en place d’une équipe projet, à analyser avec l’aide
d’un conseil extérieur l’ensemble des nouvelles normes
actuellement définies et à identifier celles susceptibles d’impacter
le Groupe compte tenu de la nature de ses activités
et des opérations effectuées.
La deuxième étape a consisté en l’élaboration de questionnaires
diffusés auprès des sociétés du Groupe dont l’exploitation
prévue au cours du premier semestre 2004 permettra
d’évaluer les conséquences des normes sur les états financiers
et sur les systèmes d’information et de préparer les
adaptations fonctionnelles.
Sur le plan de ses systèmes d’information, Vicat a toutefois
anticipé en implantant de nouveaux logiciels, notamment de
consolidation et de reporting, facilitant la prise en compte
des nouvelles normes.
Les calculs d’impacts n’ont pas encore été faits. Les principales
divergences recensées à ce jour sont :
– l’arrêt de l’amortissement des écarts d’acquisition, ceux ci
étant uniquement soumis à des tests de dépréciation,
– la comptabilisation dans les comptes des engagements de
retraite des sociétés françaises actuellement inscrits en
engagement hors bilan.
La méthode de traitement des écarts actuariels sur les engagements
de retraite et de santé des sociétés américaines
lors de la première application des normes n’a pas encore
été arrêtée.
A – Méthodes de consolidation
Les sociétés significatives dans lesquelles VICAT exerce
directement ou indirectement un contrôle exclusif, sont
consolidées par intégration globale.
Les sociétés dont le contrôle est partagé et qui font l’objet
d’une exploitation en commun par un nombre limité
d’actionnaires, sont intégrées proportionnellement, quel que
soit le pourcentage de participation.
Celles dans lesquelles VICAT exerce une influence notable
sont consolidées par mise en équivalence.
Certaines sociétés de faible importance sont, en raison de
leur incidence non significative, exclues du périmètre.
La consolidation est réalisée à partir des comptes annuels
des sociétés arrêtés au 31 décembre et retraités, le cas
échéant, en harmonisation avec les principes comptables du
Groupe. Toutes les transactions internes significatives sont
éliminées en consolidation. Les résultats des sociétés acquises
en cours d’exercice sont retenus dans le compte de
résultat consolidé pour la période postérieure à la date d’acquisition.
B – Détermination des écarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le
coût d’acquisition des titres des sociétés acquises et l’évaluation
totale des actifs et passifs identifiés à la date d’acquisition.
Ces écarts d’acquisition sont amortis sur une durée de
40 ans pour les activités cimentières et sur une durée n’excédant
pas 20 ans pour les autres activités.
En cas de perte de valeur, un amortissement plus important
peut être pris en compte.
C – Conversion des comptes des sociétés étrangères
Les postes du bilan sont convertis au cours de change de
fin d’exercice, ceux du compte de résultat et du tableau de
flux de trésorerie au cours moyen de l’exercice. Les écarts
de conversion en résultant sont inscrits directement en capitaux
propres.
Pour les sociétés opérant dans les pays à forte inflation, les
éléments de l’actif immobilisé ainsi que leur contrepartie au
compte de résultat sont maintenus à leurs valeurs d’origine
et convertis aux taux historiques ; les écarts de conversion
sur éléments monétaires sont imputés au compte de résultat
dans le poste “frais financiers nets”. Le compte de résultat
est, quant à lui, converti aux cours de change moyens mensuels
à l’exception des éléments afférents aux postes du
bilan comptabilisés à leur valeur historique.
Éléments financiers > 41

Comptes consolidés
Les cours de change moyens et de clôture sont ceux communiqués
par les organes officiels.
Note 2. Méthodes et règles
d’évaluation
A – Dépenses de recherche et développement
Elles sont comptabilisées en charges de l’exercice où elles
sont encourues.
B – Immobilisations incorporelles autres que les
écarts d’acquisition
Cette rubrique inclut principalement d’une part les logiciels
ainsi que les concessions, brevets et droits similaires qui
sont amortis sur les durées pendant lesquelles ils sont juridiquement
protégés et d’autre part les fonds de commerce
acquis. Ceux-ci sont généralement amortis sur des durées
de 10 ou 15 ans.
C – Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût
d’acquisition ou de production. Certains terrains acquis
avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation
dont l’impact sur les postes concernés du bilan consolidé
n’est pas significatif. Les immobilisations d’un montant
significatif, financées en crédit-bail, sont inscrites à l’actif
avec, en contrepartie, la dette afférente au passif. Les redevances
de crédit-bail sont remplacées, au compte de résultat,
par la charge d’intérêt et de dotations aux amortissements.
Les intérêts des capitaux empruntés pour financer la
réalisation des investissements importants, préalablement à
leur mise en service, sont inclus dans leur coût de revient.
Les amortissements, pratiqués dans leurs comptes sociaux
par les sociétés cimentières du groupe en tenant compte
des législations fiscales locales, ont été retraités pour les
harmoniser sur des durées de vie en vigueur au plan international
:
• Constructions :
20 à 40 ans
• Installations cimentières lourdes : 20 à 25 ans
• Autres équipements industriels : 8 à 15 ans
• Matériels et divers :
3 à 10 ans
Le mode d’amortissement principalement utilisé par le
groupe est le mode linéaire.
L’écart résultant de ce retraitement se retrouve, après prise
en compte de l’impôt sur les sociétés correspondant :
• dans les réserves, pour la part existant au 1 er janvier de
l’exercice ;
• dans le résultat, pour la dotation de l’exercice.
Les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages
extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves
totales estimées.
La provision spéciale de réévaluation a été maintenue et
retraitée avec les amortissements.
D – Immobilisations financières
Les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,
sous déduction éventuelle des dépréciations jugées
nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des
perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont
significatifs ou des prix de marché.
Le poste “Titres mis en équivalence” représente la part du
groupe dans l’actif net des sociétés intégrées par équivalence.
E – Stocks
Les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire
moyen pondéré.
La valeur brute des marchandises et des approvisionnements
comprend le prix d’achat et les frais accessoires.
Les produits fabriqués sont valorisés au coût de production
comprenant les consommations, les charges directes et
indirectes de production et les amortissements des biens
concourant à la production. La valorisation des stocks de fin
d’exercice a été corrigée pour tenir compte du retraitement
des amortissements de certains actifs cimentiers.
Des provisions sont constituées le cas échéant sur les
stocks pour prendre en compte les pertes probables pouvant
apparaître à la clôture de l’exercice.
F – Écart de conversion sur créances et dettes en
monnaies étrangères
Les écarts de conversion constatés dans les comptes individuels
des sociétés consolidées ne sont pas enregistrés en
résultat lorsqu’ils correspondent à des produits latents. Les
pertes latentes sont provisionnées dans les comptes individuels,
ces provisions étant maintenues dans le résultat
consolidé.
> 42
Rapport annuel 2003

G – Impôts différés
Les impôts différés reflètent les écarts temporaires apparaissant
entre les résultats comptables et fiscaux. Ces écarts
correspondent notamment à l’élimination des écritures constatées
dans les comptes sociaux des sociétés en application
des législations fiscales locales ainsi qu’au décalage entre
amortissements fiscaux et consolidés résultant de l’harmonisation
des durées d’amortissement.
Les soldes d’impôts différés actifs résultant de décalages
temporaires ou de l’existence de déficits fiscaux sont reconnus
lorsque leur récupération apparaît probable. Les soldes
actifs et passifs afférents à une même société sont compensés.
Il en est de même des soldes afférents aux sociétés
appartenant à un même groupe d’intégration fiscale.
Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report
variable en fonction des derniers taux d’imposition connus à
la clôture de l’exercice.
H – Autres provisions pour risques et charges
Elles couvrent notamment :
• les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution
des sites de carrières. Ces provisions sont constituées, pour
chacune des carrières, en fonction des tonnages extraits
rapportés au gisement potentiel et par référence aux coûts
estimés des travaux en fin d’exploitation ;
• les dépenses de réaménagement et de restructuration des
usines ;
• les engagements de dépenses de santé et de retraite à l’étranger.
Ces engagements sont couverts à hauteur des
droits acquis par les bénéficiaires, soit par des fonds de
gestion externes, soit par des provisions. Ces engagements
sont calculés sur une base actuarielle tenant compte des
facteurs de rotation du personnel, d’espérance de vie et de
revalorisation des salaires.
I – Produits et charges exceptionnels
L’identification des éléments exceptionnels est effectuée en
respectant le classement retenu dans le Plan Comptable
Général.
J – Instruments financiers
Des instruments financiers sont utilisés pour réduire l’exposition
du groupe aux variations de taux d’intérêts et de cours
de change. Les résultats dégagés sur ces instruments de
couverture sont comptabilisés de manière symétrique aux
résultats sur les éléments couverts.
K – Résultat par action
En l’absence d’instruments dilutifs, le résultat par action
résulte de la division du résultat net part du groupe par le
nombre d’actions émises par la société mère.
L – Flux de trésorerie
La trésorerie présentée dans le tableau des flux de trésorerie
comprend les disponibilités ainsi que les valeurs mobilières
de placement à l’exception des actions Vicat.
Note 3. Informations relatives au périmètre
de consolidation
A – Périmètre de consolidation :
La liste des principales sociétés consolidées avec la
méthode et le pourcentage de contrôle est donnée en
annexe.
B – Principales entrées dans le périmètre
au cours de l’exercice:
À compter du :
• France Rudigoz 1 er janvier 2003
(en intégration globale)
•Égypte Sinaï Cement Company 1 er mai 2003
(en intégration proportionnelle)
• Italie Cementi Centro Sud SPA 30 juin 2003
(en intégration globale)
C – Rappel des principales entrées de 2002:
• Sénégal Sodevit 1 er janvier 2002
Note 4. Écarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition nets sur les titres acquis depuis le
1 er janvier 1987 s’élèvent à 449 364 contre 369 717 fin 2002.
La variation s’explique principalement par une dotation aux
amortissements de 20 309, par des acquisitions ayant
conduit à un accroissement net de 110 251 et par des écarts
de conversion négatifs de 10 295.
Éléments financiers > 43

Comptes consolidés
Note 5. Autres immobilisations
incorporelles
La valeur nette comptable est composée des éléments
suivants :
(en milliers d’euros)
2003 2002
Bruts Amort. Nets Nets
Concessions, brevets
et droits similaires 11 877 – 6 595 5 282 4 464
Fonds de commerce 14 764 – 11 411 3 353 3 707
Logiciels et autres 16 269 – 10 312 5 957 6 146
42 910 – 28 318 14 592 14 317
La variation s’explique par des investissements de 3 093,
par une variation de périmètre de 326, par des amortissements
de 4 565 et, pour le solde, par des reclassements et
des écarts de conversion négatifs.
Note 6. Immobilisations corporelles
(en milliers d’euros)
2003 2002
Bruts Amort. Nets Nets
Terrains 232 492 – 39 572 192 920 196 606
Constructions 330 475 – 158 297 172 178 187 209
Installations
industrielles 1 321 964 – 655 600 666 364 685 793
Autres immobilisations
corporelles 90 338 – 70 509 19 829 36 391
Immobilisations
en cours 51 077 – 51 077 40 687
Avances et acomptes 2 549 – 2 549 1 941
2 028 895 – 923 978 1 104 917 1 148 627
Note 7. Immobilisations financières
(en milliers d’euros)
2003 2002
Titres de participation 18 915 19 718
Prêts et divers 12 284 14 811
Note 8. Stocks et en cours
31 199 34 529
(en milliers d’euros)
2003 2002
Matières premières & consommables 108 350 107 419
Encours, produits finis et marchandises 72 193 81 054
Provisions – 5 250 – 7 062
175 293 181 411
Note 9. Clients et comptes rattachés
(en milliers d’euros)
2003 2002
Valeur brute 299 340 281 449
Provisions – 7 152 – 7 219
292 188 274 230
Les créances clients et comptes rattachés sont pour
l’essentiel des créances à moins d’un an.
Les variations s’expliquent par les investissements de
103 185, par une dotation aux amortissements de 98 197,
par des écarts de conversion négatifs de 78 606, par des
variations de périmètre pour 49 154, le solde résultant
des sorties.
La valeur nette des immobilisations financées en crédit-bail
s’élève à 1 037 en 2003 contre 1 230 en 2002.
> 44
Rapport annuel 2003

Note 10. Autres créances et comptes
de régularisation
(en milliers d’euros)
2003 2002
État, impôts et taxes 22 451 20 970
Impôts différés 1 119 971
Autres créances 32 764 27 869
Comptes de régularisation 12 230 11 643
68 564 61 453
Note 11. Valeurs mobilières
de placement
Les valeurs mobilières de placement qui figurent pour
14 620 à l’actif du bilan sont constituées à hauteur de
12 229 (contre 12 894 en 2002) d’actions Vicat acquises
dans le cadre de la régularisation du cours et de l’attribution
aux salariés. La valeur boursière des actions Vicat s’élève à
13 287 au 31 décembre 2003 et à 14 178 à la fin de l’exercice
précédent.
L’analyse de la variation nette des impôts différés actifs et
passifs est mentionnée en note 13 a).
Note 12. Capitaux propres et intérêts minoritaires
Ils progressent de 31 804 passant de 1 041 472 au 31 décembre 2002 à 1 073 276 au 31 décembre 2003, la variation étant la
suivante :
(en milliers d’euros)
Capital Primes Réserves Écarts et Écarts de Sous-total Total Intérêts Total
consolidées provision de conversion Autres part du minoritaires
réévaluation
Groupe
Au 31 décembre 2001 62 362 11 207 787 317 12 768 48 647 61 415 922 301 48 030 970 331
Résultat de l’exercice 120 566 120 566 * 5 050 125 616
Augmentation de capital
Dividendes distribués – 15 902 – 15 902 – 1 190 – 17 092
Variations de périmètre – 897 – 897
Écarts de conversion et divers 421 – 20 – 37 035 – 37 055 – 36 634 148 – 36 486
Au 31 décembre 2002 62 362 11 207 892 402 12 748 11 612 24 360 990 331 51 141 1 041 472
Résultat de l’exercice 125 674 125 674 ** 5 260 130 934
Augmentation de capital
Dividendes distribués – 17 929 – 17 929 – 1 713 – 19 642
Variations de périmètre – 11 014 – 11 014
Écarts de conversion et divers – 6 – 41 – 67 284 – 67 325 – 67 331 – 1 143 – 68 474
Au 31 décembre 2003 62 362 11 207 1 000 141 12 707 55 672 – 42 965 1 030 745 42 531 1 073 276
avant impôts : * 186 279
**191 007
Les écarts de conversion se décomposent en – 47 476 pour l’effet dollar et – 8 196 pour l’effet franc suisse et livre égyptienne.
Éléments financiers > 45

Comptes consolidés
Note 13. Provisions pour risques et
charges
A – Impôts différés
La provision pour impôts différés passifs s’élève à 130 633
contre 123.690 à fin 2002.
(en milliers d’euros)
2003 2002
Différences temporaires nettes 135 692 128 596
Crédits d’impôts – 6 178 – 5 877
Montant total net des impôts différés 129 514 122 719
Créances nettes inscrites à l’actif 1 119 971
Dettes nettes inscrites au passif 130 633 123 690
La variation du montant total net des impôts différés passifs
et actifs s’explique principalement par la charge inscrite au
compte de résultat pour 6 115 et par les écarts de conversion
négatifs pour – 4 847.
B – Autres provisions pour risques et charges
Les provisions pour dépenses de restructuration et de
reconstitution des sites sont comptabilisées dans le poste
provisions pour charges. Celui-ci inclut également les engagements
de dépenses de santé et de pensions de retraite
aux États-Unis, d’indemnités de départ en retraite en Turquie
et au Sénégal, conformément aux dispositions comptables
en vigueur dans ces pays.
(en milliers d’euros)
2002 Dotations Reprises Reprises Changement Variation Autres 2003
de provisions provisions de de dont écart
l’exercice utilisées non utilisées méthode périmètre de conversion
Pensions, maladies et retraites 24 069 2 870 – 3 509 – 1 920 44 – 1 987 19 567
Reconstitution des sites 35 510 1 797 – 1 578 – 1 645 700 – 1 555 33 229
Impôt sur les sociétés 474 438 – 163 3 858 4 607
Démolition et grosses réparations 7 644 207 – 808 – 77 – 1 373 5 593
Autres charges 6 118 1 322 – 509 – 21 129 – 436 6 603
Risques 15 694 9 446 – 8 834 – 1 088 642 – 1 342 14 518
Total 89 509 16 080 – 15 401 – 4 751 0 1 515 – 2 835 84 117
Impacts au compte de résultat (net des charges encourues) :
Résultat d‘exploitation – 15 186 4 751
Résultat financier – 5
Résultat exceptionnel – 889
Les engagements de départ en retraite concernant les sociétés françaises ne sont pas provisionnés dans les comptes consolidés
mais figurent dans les engagements hors bilan. La provision, si elle avait été comptabilisée, s’élèverait à 7 210 et conduirait,
après constatation d’une créance d’impôt différé de 2 555, à diminuer les réserves consolidées d’un montant de 4 655. L’impact
de la variation de cette provision sur le compte de résultat de l’exercice ne serait pas significatif.
> 46
Rapport annuel 2003

Note 14. Emprunts et dettes financières
(en milliers d’euros)
Ventilation par nature et échéance Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant
au 31 décembre 2003 total au plus 5 ans au plus 2002
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 591 407 85 057 153 146 353 204 534 033
Emprunts et dettes financières divers 12 363 8 455 3 863 45 18 557
Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque 60 365 60 365 – – 48 713
Total 2003 664 135 153 877 157 009 353 249
Dont billets de trésorerie 152 000 21 000 131 000
Total 2002 158 338 442 894 71 601 303
Dont billets de trésorerie 128 000 128 000
Le montant des lignes de crédit confirmées, non utilisées et
non affectées à la couverture du risque de liquidités sur les
billets de trésorerie s’élève à 289 100 au 31 décembre 2003
et 112 100 au 31 décembre 2002.
Les emprunts ont été contractés dans les devises suivantes
(converties en euros au cours du 31 décembre).
2003 2002
Euros 535 406 443 771
Dollars américains 51 650 80 776
Livres turques – –
Francs CFA 49 659 38 353
Francs suisses 20 028 38 403
Livres égyptiennes 7 392
664 135 601 303
Note 15. Instruments financiers
A – Risques de taux
L’endettement à taux variable est couvert au moyen de divers instruments financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts,
caps) sur des durées d’origine de 3 à 6 ans.
(en milliers d’euros)
Positions financières à taux variable Montant 1 an + 1 an et + de 5 ans Montant
au 31 décembre 2003 total au plus 5 ans au plus 2002
Passifs financiers au bilan à taux variable 410 130 89 909 143 603 176 618 525 417
Actifs financiers au bilan – 75 079 – 75 079 – 46 252
Passifs financiers nets 335 051 14 830 143 603 176 618 479 165
Exposition totale 335 051 14 830 143 603 176 618 479 165
Contrats de cap et de swaps 421 888 90 000 331 888 100 000 482 813
Exposition résiduelle 2003 – 86 837 – 75 170 – 188 285 76 618 –
Exposition résiduelle 2002 – 46 806 43 158 – 3 648
Éléments financiers > 47

Comptes consolidés
B – Risque de liquidité
Le risque lié à l’impossibilité de placer les billets de trésorerie
sur le marché est couvert par des lignes de crédit confirmées
non utilisées pour un montant s’élevant au 31 décembre 2003
à celui des billets émis soit 152 000.
C – Risque de change
Les activités du Groupe sont réalisées par des filiales qui
opèrent essentiellement dans leur propre pays et dans leur
propre monnaie. L’exposition du groupe au risque de
change est donc limitée. Les opérations d’importation et
d’exportation effectuées par les sociétés dans des devises
différentes de leur monnaie de compte sont, le plus souvent,
couvertes par des opérations d’achat et de vente à terme de
devises. Les financements intragroupes font l’objet de couvertures
de change par les sociétés lorsque la devise de
l’emprunt est différente de la monnaie fonctionnelle.
Note 16. Autres dettes et comptes
de régularisation
(en milliers d’euros)
2003 2002
Dettes sociales 39 842 39 463
Dettes fiscales 25 809 27 284
Autres dettes et comptes de régularisation 35 206 42 267
100 857 109 014
Note 17. Engagements hors bilan
(en milliers d’euros)
2003 2002
Engagements donnés :
- Engagements de départs en retraite 7 210 5 195
- Avals, cautions et autres 18 659 10 513
Les engagements de départ en retraite sont évalués conformément
aux clauses prévues par les conventions collectives
compte tenu de la rotation du personnel constatée au cours
des dernières années. Du fait de la réforme du régime des
retraites en France, les montants sont désormais calculés
charges incluses alors qu’ils étaient hors charges en 2002 et
sont actualisés.
Les engagements en matière de retraite et de couverture
maladie à l’étranger sont comptabilisés.
Note 18. Frais de personnel
et effectifs
(en milliers d’euros)
2003 2002
Frais de personnel 269 626 268 038
dont participation des salariés (sociétés françaises) 5 742 5 444
Effectifs moyens des sociétés intégrées 5 885 5 675
> 48
Rapport annuel 2003

Note 19. Frais de recherche
et développement
Les frais inscrits en charges s’élèvent à 1 726 en 2003 et à
2 314 en 2002.
Note 20. Dotations aux amortissements
et provisions d’exploitation
(en milliers d’euros)
2003 2002
Dotations nettes aux amortissements 103 741 102 095
Dotations nettes aux provisions – 2 011 9 036
101 730 111 131
Note 21. Charges et produits financiers
(en milliers d’euros)
2003 2002
Produits financiers 8 787 8 713
Reprises de provisions 1 982 726
Total des produits 10 769 9 439
Charges financières 36 927 42 410
Dotations aux provisions 505 678
Total des charges 37 432 43 088
Charges nettes 26 663 33 649
Les charges financières capitalisées dans les immobilisations
et les écarts de conversion ne sont pas significatifs.
Note 22. Charges et produits
exceptionnels
(en milliers d’euros)
2003 2002
Produits exceptionnels 28 382 17 290
Reprises de provisions 3 244 1 636
Total des produits 31 626 18 926
Charges exceptionnelles 19 959 15 091
Dotations aux provisions 2 912 3 284
Total des charges 22 871 18 375
Charges exceptionnelles nettes – –
Produits exceptionnels nets 8 755 551
Les produits et charges exceptionnels intègrent un profit net
de 2,5 M€ lié à la vente du portefeuille de valeurs mobilières
détenu par Vigier.
La part des intérêts minoritaires dans le résultat exceptionnel
n’est pas significative.
Note 23. Impôts sur les résultats
A – Ventilation de l’imposition
(en milliers d’euros)
2003 2002
Impôts sur les sociétés 61 238 57 757
Impôts différés 6 115 10 389
67 353 68 146
Éléments financiers > 49

Comptes consolidés
B – Rapprochement entre charge théorique et charge réelle
Le rapprochement entre la charge totale d’impôts et la charge théorique, calculée en appliquant au résultat comptable avant
impôts le taux d’impôt applicable à la société mère sur la base des textes fiscaux en vigueur, peut être analysé comme suit :
(en milliers d’euros)
2003 % 2002 %
Résultat net des sociétés intégrées 150 155 143 995
Impôts sur les résultats 67 353 68 146
Résultat avant impôts 217 508 212 141
Impôt théorique calculé au taux de la société mère 77 063 35,43 75 162 35,43
Écarts de taux France/étranger – 6 549 – 3,01 – 6 295 – 2,97
Écarts de taux normaux/réduits – 35 – 0,02
Changement de taux – 1 834 – 0,86
Différences permanentes – 1 124 – 0,52 4 422 2,08
Crédits d’impôts sur investissements – 2 042 – 0,94 – 3 763 – 1,77
Autres 5 – 0,00 489 0,23
Charge réelle d’impôts 67 353 30,96 68 146 32,12
Note 24. Informations par activité et par zone géographique
A – Par activité
(en millions d’euros)
Ciment Béton Autres produits TOTAL
et granulats
et services
2003 2002 2003 2002 2003 2002 2003 2002
Chiffre d’affaires consolidé 557 583 623 599 288 281 1 468 1 463
Résultat d’exploitation 171 178 55 51 9 16 235 245
Actifs employés 1 273 1 128 251 274 136 160 1 660 1 562
Investissements 212 68 46 43 12 15 270 126
Effectifs moyens 1 941 1 854 2 420 2 330 1 524 1 491 5 885 5 675
B – Par zone géographique
(en millions d’euros)
France Suisse et Italie États-Unis Turquie, Sénégal et Égypte TOTAL
2003 2002 2003 2002 2003 2002 2003 2002 2003 2002
Chiffre d’affaires consolidé 784 756 209 191 302 319 173 197 1 468 1 463
Actifs employés 464 419 334 253 357 440 505 450 1 660 1 562
Effectifs moyens 2 598 2 534 958 901 1 201 1 147 1 128 1 093 5 885 5 675
> 50
Rapport annuel 2003

Note 25. Informations diverses
A – Événements postérieurs à la clôture
Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence
significative sur les comptes consolidés arrêtés au 31 décembre
2003.
B – Entreprises liées
Les montants concernant les entreprises liées ne sont pas
significatifs par rapport à ceux de l’ensemble consolidé.
C – Rémunérations
Rémunérations allouées aux membres d’organes d’administration
et de direction de la société en raison de leurs fonctions
dans les entreprises consolidées :
(en milliers d’euros)
2003 2002
Administrateurs ès qualités 151 151
Membres de la direction 1 720 1 658
Les rémunérations et avantages reçus par les mandataires
sociaux en 2003 se sont élevés à 1 463 et à 1 372 en 2002.
Personnes concernées :
MM Jacques Merceron-Vicat, Jean-Michel Allard,
Raoul de Parisot, Bernard Titz, Louis Merceron-Vicat,
Guy Sidos.
Aucune option de souscription d’actions ne leur a été
consentie.
Éléments financiers > 51

Comptes consolidés
Liste des principales sociétés retenues
pour la consolidation au 31 décembre 2003
FRANCE
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE
2003 2002
Intégration globale :
Vicat Tour Manhattan 057 505 539 – –
6, place de l’Iris
92095 PARIS-LA DÉFENSE
Alpes Informatique 124, boulevard de Verdun 073 502 510 98,96 98,96
92411 COURBEVOIE
Annecy Béton Carrières 14, chemin des Grèves 326 020 062 50,01 50,01
74960 CRAN-GEVRIER
Atelier du Granier Lieu-dit Chapareillan 305 662 504 100,00 100,00
38530 PONTCHARRA
Béton 69 4, rue Aristide-Bergès 429 706 070 99,98 99,98
38080 L’ISLE D’ABEAU
BC3V Zone industrielle 077 120 319 100,00 100,00
73600 MOUTIERS
Béton 9 52-56, rue Jacquard, Z.I. 408 979 797 100,00 100,00
77400 LAGNY-SUR-MARNE
Béton Contrôlé 217, route de Grenoble 071 503 569 93,33 93,15
Côte d’Azur
06200 NICE
Béton de l’Oisans 4, rue Aristide-Bergès 438 348 047 60,00 60,00
38080 L’ISLE D’ABEAU
Bétons Granulats du Centre Les Genevriers 327 336 343 99,97 99,97
63430 LES MARTRES-D’ARTIÈRE
Béton du Velay Le Monteil 586 950 172 100,00 100,00
43700 BRIVES-CHARENSAC
Béton Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 309 918 464 98,17 98,17
38080 L’ISLE D’ABEAU
Béroud 4, rue Aristide-Bergès 398 044 222 100,00 100,00
38080 L’ISLE D’ABEAU
Béton Travaux Tour Manhattan 070 503 198 99,97 99,97
6, place de l’Iris
92095 PARIS-LA DÉFENSE
Béton Yssingelais Villeneuve 328 308 556 100,00 100,00
43200 YSSINGEAUX
B.G.I.E. 52-56, rue Jacquard, Z.I. 344 933 338 100,00 100,00
Béton Granulats IdF/Est
77400 LAGNY-SUR-MARNE
Boué Lieu-dit Bourjaguet 620 800 359 100,00 100,00
31390 CARBONNE
BRA 2, chemin du Roulet 310 307 392 100,00 100,00
69100 VILLEURBANNE
Condensil 1327, avenue de la Houille Blanche 342 646 957 60,00 60,00
73000 CHAMBÉRY
Delta Pompage 1327, avenue de la Houille Blanche 316 854 363 100,00 100,00
73000 CHAMBÉRY
> 52
Rapport annuel 2003

SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE
2003 2002
Fournier 4, rue Aristide-Bergès 586 550 147 100,00 100,00
38080 L’ISLE D’ABEAU
Gravières de Basset 4, rue Aristide-Bergès 586 550 022 100,00 100,00
38080 L’ISLE D’ABEAU
Granulats Rhône-Alpes 4, rue Aristide-Bergès 768 200 255 99,99 99,99
38080 L’ISLE D’ABEAU
Kristo Rue de la Corne d’Abondance 388 592 735 99,96 99,96
Village d’entreprises
74100 VILLE-LA-GRAND
Mariotto Béton Route de Paris 720 803 121 100,00 100,00
31150 FENOUILLET
Matériaux Centre France Route de Clermont-Ferrand 331 338 913 100,00 100,00
Z.I. Sud – RN9 – 03800 GANNAT
Monaco Béton 24, avenue de Fontvielle 326 MC 161 79,60 79,60
98000 MONACO
Parficim Tour Manhattan 304 828 379 100,00 100,00
6, place de l’Iris
92095 PARIS-LA DÉFENSE
Rudigoz Les communaux 765 200 183 100,00 –
Route de St-Maurice de Gourclans
01800 PEROUGE
Sablières du Grésivaudan La Gache 065 502 627 100,00 60,00
38530 BARRAUX
SATMA 4, rue Aristide-Bergès 304 154 651 99,99 99,99
38081 L’ISLE D’ABEAU
SATM 1327, avenue de la Houille Blanche 745 820 126 99,99 99,99
73000 CHAMBÉRY
Sigma Béton 4, rue Aristide-Bergès 343 019 428 100,00 100,00
38080 L’ISLE D’ABEAU
Société Azuréenne de Granulats 217, route de Grenoble 968 801 274 100,00 99,99
06200 NICE
Papeteries de Vizille Tour Manhattan 319 212 726 100,00 100,00
6, place de l’Iris
92095 PARIS-LA DÉFENSE
Béton 83 Z.I. Camp Laurent 436 780 555 100,00 100,00
(anciennement Super Béton)
83500 LA SEYNE-SUR-MER
Verdun Béton Boulevard de la Citadelle 384 296 810 100,00 100,00
Lieu-dit Le Pré l’Évêque
55100 VERDUN
Vicat International trading Tour Manhattan 347 581 266 100,00 100,00
6, place de l’Iris
92095 PARIS-LA DÉFENSE
Vicat Produits Industriels 52-56, rue Jacquard Z.I. 655 780 559 99,99 99,99
77400 LAGNY-SUR-MARNE
Éléments financiers > 53

Comptes consolidés
SOCIÉTÉ ADRESSE N° SIREN % DE CONTRÔLE
2003 2002
Intégration proportionnelle :
Carrières Bresse Bourgogne Port fluvial Sud de Chalon 655 850 055 33,27 33,27
71380 ÉPERVANS
Dragage et Carrières Port fluvial Sud de Chalon 341 711 125 50,00 50,00
71380 ÉPERVANS
Mise en équivalence :
Socava 74490 ST-JEOIRE-EN-FAUCIGNY 606 320 752 39,90 39,90
ÉTRANGER
ÉGYPTE
Intégration proportionnelle :
Sinai Cement Company LE CAIRE 25,20 –
ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
Intégration globale :
National Cement Company DELAWARE 100,00 100,00
National Cement Company ALABAMA 100,00 100,00
Kirkpatrick ALABAMA 100,00 100,00
National Cement Company of California DELAWARE 100,00 100,00
Builders Concrete CALIFORNIE 100,00 100,00
National Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00
United Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00
Viking Ready Mixed CALIFORNIE 100,00 100,00
ITALIE
Intégration globale :
Cementi Centro Sud Spa GENOVA 100,00 –
MALI
Intégration globale :
Sococim Industries Mali BAMAKO 100,00 100,00
SÉNÉGAL
Intégration globale :
Sococim Industries RUFISQUE (DAKAR) 99,91 99,91
Postoudiokoul RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00
Sact RUFISQUE (DAKAR) 100,00 100,00
Sodevit BANDIA 100,00 100,00
> 54
Rapport annuel 2003

SOCIÉTÉ ADRESSE % DE CONTRÔLE
2003 2002
SUISSE
Intégration globale :
Béton Grands Travaux 2954 ASUEL Jura 60,00 60,00
Groupe Vigier :
Vigier Holding AG 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00
Altola AG Olten 4600 OLTEN Solothun 100,00 100,00
Betonmix AG 2504 BIEL Bern 100,00 80,10
Betonpumpen Oberland AG 3752 WIMMIS Bern 67,78 67,78
Coninvest SARL 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00
Creabeton AG 8008 ZÜRICH Zurich 50,00 50,00
Creabeton Materiaux AG 3250 LYSS Bern 100,00 80,10
Fintex 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 100,00
Frischbeton AG Därligen 3707 DÄRLIGEN Bern 69,00 68,97
Frischbeton AG Frutigen 3714 FRUTIGEN Bern 96,80 67,14
Frischbeton AG Langenthal 4900 LANGENTHAL Bern 77,83 75,67
Frischbeton AG Zuchwil 4528 ZUCHWIL Solothun 88,64 88,18
Hunziker Baustoffe Neu 5200 BRUGG Aargau 100,00 80,10
Kiestag Steinigand AG 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80
Kieswerk Reulisbach AG 3772 ST. STEPHAN Bern 96,80 96,80
Kieswerk Wyss AG 4532 FELDBRUNNEN Solothun 100,00 100,00
MBW 3752 WIMMIS Bern 96,80 96,80
Michel & Co 3806 BÖNINGEN Bern 77,44 75,00
S + H Blausee Mitholz AG 3717 BLAUSEE-MITHOLZ Bern 67,00 67,00
Vibeton Fribourg SA 1717 ST. URSEN Fribourg 100,00 100,00
Vibeton AG 4542 LUTERBACH Solothun 100,00 80,10
Vigier Cement AG 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00
Vitrans 2603 PÉRY Bern 100,00 100,00
Mise en équivalence :
Hydroelectra 4542 LUTERBACH Solothun 50,00 50,00
Canton
TURQUIE
Intégration globale :
Konya Cimento KONYA 68,59 68,59
Bastas Baskent Cimento ANKARA 85,00 85,00
Bastas Hazir Béton ANKARA 85,00 85,00
Aktas ANKARA 100,00 100,00
Tamtas ANKARA 100,00 100,00
Éléments financiers > 55

Comptes consolidés
Liste des mandats et fonctions exercés
(article L. 225-102-1 du Code de Commerce)
Jacques MERCERON-VICAT
Vicat
Béton Travaux
SATM
National Cement Company
Vigier Holding
Aktas
Bastas Baskent Cimento
Konya Cimento
Bastas Hazir Beton
Tamtas
Sococim Industries
Sinaï Cement Company
Vicat Egypt for Cement Industry
Jean-Michel ALLARD
Vicat
Béton Travaux
SATMA
Vicat Produits Industriels
CAC
KRISTO
Konya Cimento
Cementi Centro Sud
Import Cementi
Raoul de PARISOT
Vicat
SEGY
National Cement Company
Vigier Holding
Sococim Industries
Vicat Egypt for Cement Industry
Bernard TITZ
Vicat
SATM
Béton Travaux
Escolle Béton
Getrim
Béton 69
BCCA
Président-Directeur Général
Président-Directeur Général
Représentant permanent
de Béton Travaux, Administrateur
Président-Directeur Général
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Vice-président, Administrateur
Président
Directeur Général Adjoint, Administrateur
Représentant permanent de Vicat,
Administrateur
Président-Directeur Général
Président
Président
Représentant permanent de VPI,
Administrateur
Administrateur
Président-Directeur Général
Président-Directeur Général
Directeur Général Adjoint
Administrateur
Administrateur
Président
Président-Directeur Général
Administrateur
Directeur Général Adjoint, Administrateur
Président-Directeur Général
Directeur Général délégué, Administrateur
Administrateur
Gérant
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de Vicat,
Administrateur
BGC
Béton Rhône-Alpes
C2B
DEC
Kristo
Parficim
Sococim Industries
Postodiokoul
Sodevit
Louis MERCERON-VICAT
Vicat
Béton Rhône-Alpes Nord
Béton Travaux
BGC
SATM
Aktas
Bastas Baskent Cimento
Konya Cimento
Bastas Hazir Beton
Tamtas
Sococim Industries
Guy SIDOS
Vicat
National Cement Company
Sococim Industries
Vigier Holding
René FEGUEUX
Vicat
Raynald DREYFUS
Vicat
Hans BAUER
Vicat
Paul VANFRACHEM
Vicat
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de Béton Travaux,
Administrateur
Représentant permanent de BCCA,
Administrateur
Administrateur
Administrateur Général
Administrateur Général
Administrateur
Président
Directeur Général Adjoint
Représentant permanent
de Béton Rhône-Alpes, Administrateur
Représentant permanent de Vicat,
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Directeur Général
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
> 56
Rapport annuel 2003

Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2003
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par
l’assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des
comptes consolidés de la société Vicat S.A. relatifs à
l’exercice clos le 31 décembre 2003, tels qu’ils sont joints
au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil
d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
1. Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles
applicables en France ; ces normes requièrent
la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes consolidés ne comportent
pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant
les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis
et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des
comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base
raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard
des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble
constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
2. Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L. 225-235 du
Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
introduites par la loi de sécurité financière du
1 er août 2003 et applicables pour la première fois à cet
exercice, nous vous signalons que les règles et méthodes
comptables relatives aux écarts d’acquisition sont exposées
à la Note 1 – b de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le
cadre de notre appréciation des règles et principes comptables
suivis pour l’établissement des comptes consolidés par
votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des
méthodes comptables visées ci-dessus et des informations
fournies dans les notes de l’annexe.
3. Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification
des informations données dans le rapport sur la gestion du
groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur
sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Paris-La Défense et Chamalières, le 25 mars 2004
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Jean-Marie Pinel
Associé
Cabinet Patrick Wolff
Patrick Wolff
Éléments financiers > 57

Comptes sociaux
Bilan
(en milliers d’euros)
ACTIF 2003 2002
Montant Amortissements Net Net
brut et provisions
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles
Concessions, brevets et droits similaires 10 003 5 609 4 394 3 201
Fonds commercial 1 163 1 163
Autres immobilisations incorporelles 313 260 53 74
Immobilisations corporelles
Terrains 72 691 11 271 61 420 60 728
Constructions 117 087 85 794 31 293 31 381
Installations techniques 382 981 342 640 40 341 43 797
Autres immobilisations corporelles 20 684 17 193 3 491 3 825
Immobilisations en cours 16 270 16 270 5 902
Avances et acomptes 257 257 380
Immobilisations financières
Participations 1 029 037 7 050 1 021 987 960 555
Autres titres immobilisés 694 418 276 276
Prêts 1 134 1 134 1 278
Autres immobilisations financières 1 816 1 816 1 828
Total actif immobilisé 1 654 130 471 398 1 182 732 1 113 225
Actif circulant
Stocks
Matières premières, approvisionnements 29 210 29 210 29 069
En-cours de production de biens 9 249 9 249 9 726
Produits intermédiaires et finis 9 160 9 160 9 441
Marchandises 140 140 127
Avances et acomptes versés sur commandes 492 492 387
Créances
Créances clients et comptes rattachés 108 206 224 107 982 102 492
Autres créances 127 131 3 127 128 117 351
Valeurs mobilières de placement 12 230 12 230 17 893
Disponibilités 990 990 380
Comptes de régularisation
Charges constatées d’avance 2 156 2 156 2 843
Total actif circulant 298 964 227 298 737 289 709
Charges à répartir 1 968 1 968 857
Écarts de conversion actif 5 5 23
TOTAL GÉNÉRAL 1 955 067 471 625 1 483 442 1 403 814
> 58
Rapport annuel 2003

(en milliers d’euros)
PASSIF 2003 2002
Capitaux propres
Capital social * 62 362 62 362
Primes d’émission, de fusion, d’apport 11 207 11 207
Ecarts de réévaluation 11 307 11 307
Réserve légale 6 236 6 236
Réserves réglementées 25 725 25 725
Autres réserves 462 591 402 278
Report à nouveau 39 431 39 236
Résultat de l’exercice 84 447 78 242
Provisions réglementées 21 593 21 093
Total 724 899 657 686
Provisions pour risques et charges
Provisions pour risques 598 684
Provisions pour charges 7 303 9 835
Total 7 901 10 519
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ** 520 194 436 407
Emprunts et dettes financières divers 739 731
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 38 481 37 526
Dettes fiscales et sociales 22 117 22 935
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 8 299 5 017
Autres dettes 160 753 232 897
Comptes de régularisation
Produits constatés d’avance 3 2
Total 750 586 735 515
Ecarts de conversion passif 56 94
TOTAL GÉNÉRAL 1 483 442 1 403 814
* Écarts de réévaluation incorporés au capital 14 855 14 855
** Dont concours bancaires et soldes créditeurs de banques (inclus billets de trésorerie) 3 397 4 387
Éléments financiers > 59

Comptes sociaux
Compte de résultat
(en milliers d’euros)
2003 2002
Produits d’exploitation
Ventes de marchandises 3 318 2 937
Production vendue de biens et de services 382 136 371 696
Chiffre d’affaires net 385 454 374 633
Production stockée – 758 444
Production immobilisée 589 468
Subventions d’exploitation 2 177 474
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges 5 221 2 216
Autres produits 2 273 2 139
Total des produits d’exploitation 394 956 380 374
Charges d’exploitation
Achats de marchandises 2 722 2 835
Variation de stock de marchandises – 12 21
Achats de matières premières et approvisionnements 62 475 65 284
Variation de stock (matières premières et approvisionnements) – 141 – 2 262
Autres achats et charges externes 127 733 121 470
Impôts, taxes et versements assimilés 14 659 13 917
Salaires et traitements 33 290 32 823
Charges sociales 15 247 14 573
Dotations aux amortissements sur immobilisations 17 415 16 990
Dotations aux provisions sur immobilisations
Dotations aux provisions sur actif circulant 35 61
Dotations aux provisions pour risques et charges 446 1 345
Autres charges 645 693
Total des charges d’exploitation 274 514 267 750
Résultat d’exploitation 120 442 112 624
Produits financiers
Produits financiers de participations 25 028 25 015
Produits des autres valeurs mobilières et créances immobilisées 177 74
Autres intérêts et produits assimilés 109 104
Reprises sur provisions et transferts de charges 210 210
Différences positives de change 408 243
Total des produits financiers 25 932 25 646
Charges financières
Dotations financières aux amortissements et provisions 5 23
Intérêts et charges assimilées 23 713 26 331
Différences négatives de change 701 252
Total des charges financières 24 419 26 606
Résultat financier 1 513 -960
Résultat courant avant impôts 121 955 111 664
> 60
Rapport annuel 2003

(en milliers d’euros)
2003 2002
Produits exceptionnels
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 71 35
Produits exceptionnels sur opérations en capital 1 745 2 777
Reprises sur provisions et transferts de charges 2 642 2 599
Total des produits exceptionnels 4 458 5 411
Charges exceptionnelles
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 638 170
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 255 154
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions 3 142 4 677
Total des charges exceptionnelles 4 035 5 001
Résultat exceptionnel 423 410
Participation des salariés aux fruits de l’entreprise 3 900 3 574
Impôts sur les bénéfices 34 031 30 258
Total des produits 425 346 411 431
Total des charges 340 899 333 189
Bénéfice 84 447 78 242
Éléments financiers > 61

Comptes sociaux
Annexe aux comptes sociaux
(les montants sont exprimés en milliers d’euros)
Règles et méthodes comptables
Les comptes annuels sont établis conformément aux dispositions
légales et réglementaires en vigueur en France.
Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
• les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût
d’acquisition ou à leur coût de production. Les immobilisations
acquises avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet
d’une réévaluation ;
• les amortissements sont calculés suivant le mode dégressif
ou linéaire aux taux fiscaux habituels ;
• les terrains de carrière sont amortis en fonction des tonnages
extraits dans l’année, par comparaison avec les réserves
totales estimées ;
• l’écart entre les amortissements fiscaux et les amortissements
linéaires est comptabilisé dans les provisions réglementées
au passif du bilan ;
• les titres de participation sont évalués à leur coût d’acquisition,
sous déduction éventuelle des dépréciations jugées
nécessaires, compte tenu du pourcentage de détention, des
perspectives de rentabilité et des cours de bourse s’ils sont
significatifs ou des prix de marché. Les participations acquises
avant le 31 décembre 1976 ont fait l’objet d’une réévaluation
;
• les stocks sont évalués suivant la méthode du coût unitaire
moyen pondéré ;
• la valeur brute des marchandises et des approvisionnements
comprend le prix d’achat et les frais accessoires ;
• les produits fabriqués sont valorisés au coût de production
comprenant les consommations, les charges directes et
indirectes de production et les amortissements des biens
concourant à la production ;
• les créances et les dettes sont comptabilisées à leur valeur
nominale ;
• des provisions sont constituées tant sur les stocks que sur
les créances pour prendre en compte les pertes probables
pouvant apparaître à la clôture de l’exercice ;
• les charges et produits en devises sont enregistrés pour
leur contre-valeur à la date d’opération. Les dettes et créances
figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin
d’exercice ;
• la différence résultant de l’évaluation des dettes et créances
en devises est portée au bilan en “écart de conversion”.
Les pertes latentes de change non compensées font l’objet
d’une provision pour risques ;
• les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur
coût d’acquisition ou à leur valeur de marché si celle-ci est
inférieure.
Éléments concernant l’activité
de l’exercice
Le chiffre d’affaires net par secteurs d’activités et par marchés
géographiques est :
(en milliers d’euros)
France Étranger Total
Ciment 323 015 26 133 349 148
papier 27 780 8 526 36 306
Total 350 795 34 659 385 454
> 62
Rapport annuel 2003

Analyse des comptes
A – Actif immobilisé
1) Immobilisations incorporelles et corporelles
(en milliers d’euros)
Valeurs brutes Augmentations Diminutions Valeurs brutes
au début
à la fin
de l’exercice
de l’exercice
Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 10 003 1 645 169 11 479
Terrains et aménagements 71 532 1 339 180 72 691
Constructions et aménagements 114 330 3 027 270 117 087
Installations techniques, matériel et outillage industriels 376 793 7 865 1 677 382 981
Autres immobilisations corporelles 20 393 1 173 882 20 684
Immobilisations corporelles en cours 5 902 18 377 8 009 16 270
Avances et acomptes 380 1 030 1 153 257
Totaux 599 333 34 456 12 340 621 449
(en milliers d’euros)
Amortissements Augmentations Diminutions Amortissements
au début
à la fin
de l’exercice
de l’exercice
Concessions, brevets, fonds commercial et autres immobilisations incorporelles 6 728 473 169 7 032
Terrains et aménagements 9 737 505 38 10 204
Constructions et aménagements 82 949 3 358 513 85 794
Installations techniques, matériel et outillage industriels 332 996 11 046 1 402 342 640
Autres immobilisations corporelles 16 568 1 540 915 17 193
TOTAUX 448 978 16 922 3 037 462 863
Le fonds commercial, intégralement amorti, est constitué de
valeurs reçues en apport antérieurement à l’exercice 1986.
Les investissements industriels ont été amortis comme suit :
– Constructions : 20 à 40 ans
– Installations complexes : 8 à 10 ans
– Installations anti-pollution : 6 ans 2/3
– Matériel roulant : 4 à 5 ans
– Matériel divers : 5 ans
– Matériels informatiques : 3 ans
2) Immobilisations financières :
Les immobilisations financières brutes ont augmenté
de 61 089 principalement par suite :
– de l’augmentation de nos participations
pour un montant de : + 61 245
dont l’essentiel provient de l’augmentation
de capital de la société PARFICIM.
– de la diminution des prêts pour : – 144
– de la variation des autres
immobilisations financières : – 12
61 089
Les prêts et autres immobilisations financières
se ventilent en :
– un an au plus 21
– plus d’un an 2 929
2 950
Éléments financiers > 63

Comptes sociaux
B – Capitaux propres
Le capital social est fixé à la somme de 62 361 600 euros.
Il est divisé en 15 590 400 actions de 4 euros. (1)
(1) dont détenus par
– Personnel 5,11 %
dont actionnaires salariés (*) 2,32 %
– Familles 5,06 %
– Hopar et Soparfi 46,90 %
– Heidelberg 35,00 %
(*) au sens de l’article L 225-102 du code de commerce.
Les provisions réglementées se ventilent comme suit :
– Provision pour hausse des prix 2 318
– amortissements dérogatoires 15 572
– Provision spéciale de réévaluation 2 707
– Provision pour investissement 996
21 593
C – Provisions pour risques et charges
(en milliers d’euros)
Montant Dotation Reprise Reprise Montant
au début de l’exercice (provision (provision à la fin
de l’exercice utilisée) non utilisée) de l’exercice
Provisions pour reconstitution de carrières 8 280 365 813 1 323 6 509
Provisions pour travaux de restructuration 872 587 285
Provisions pour grosses réparations 454 454
Provisions pour litiges 478 129 349
Autres provisions pour charges 435 86 217 304
10 519 451 1 746 1 323 7 901
Les provisions pour risques et charges qui s’élèvent à
7 901 couvrent notamment :
• Les coûts prévisionnels liés à l’obligation de reconstitution
des sites de carrières. Ces provisions sont constituées, pour
chacune des carrières, en fonction des tonnages extraits
rapportés au gisement potentiel, et par référence aux coûts
estimés des travaux en fin d’exploitation. Les renouvellements
d’autorisation d’exploitation obtenus sur plusieurs sites ont
conduit à un réexamen de la provision sur l’exercice ;
• les dépenses de réaménagement et de restructuration
des usines.
D – Dettes financières
Au cours de l’exercice 2003, les dettes financières à moyen et long terme, les concours bancaires courants et soldes créditeurs
de banque ont augmenté de 83 795.
Échéancier
(en milliers d’euros)
Montant 1 an + 1 an et + de
brut au plus 5 ans au plus 5 ans
Emprunts & dettes auprès des établissements de crédit (1) 516 797 32 592 131 000 353 205
Emprunts & dettes financières divers 739 59 94 586
Concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques (1) 3 397 3 397
1) Dont billets de trésorerie 152 000 21 000 131 000
L’endettement à taux variable est couvert, afin de limiter
l’exposition au risque de taux, au moyen de divers instruments
financiers (contrats d’échange de taux d’intérêts,
caps) sur des durées de 3 à 12 ans pour un montant au
31 décembre 2003 de 415 000.
> 64
Rapport annuel 2003

E – Échéance des créances et dettes d’exploitation
L’ensemble des créances et des dettes d’exploitation sont à
un an au plus d’échéance.
F – Autres éléments d’information surle bilan et le
compte de résultat
Le résultat exceptionnel intègre, pour l’essentiel, une dotation
nette de 500 au titre de la variation des provisions réglementées;
et une plus value nette sur cessions d’actifs de 1 387.
Les autres éléments d’information sont donnés dans les
tableaux ci-après :
(en milliers d’euros)
Entreprises Dettes ou
liées créances
représentées
par des effets
de commerce
Éléments relevant de
plusieurs postes du bilan
Participations 1 018 698
Créances clients et comptes rattachés 25 199 39 138
Autres créances 121 483
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 12 940 12 633
Dettes sur immobilisations
et comptes rattachés 810
Autres dettes 149 628
Eléments du compte de résultat
Charges financières 2 072
Produits financiers hors dividendes 3 570
(en milliers d’euros)
Charges à payer
Montant
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 2 593
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 7 785
Dettes fiscales et sociales 9 129
Autres dettes 444
19 951
(en milliers d’euros)
Charges constatées d’avance
Montant
Charges d’exploitation 1 791
Charges financières 365
Valeurs mobilières de placement
2 156
Elles sont intégralement constituées d’actions Vicat, à hauteur
de 217 828 titres pour une valeur de 12 230 acquises
dans le cadre de la régularisation du cours et de l’attribution
aux salariés. Leur valeur boursière s’élève à 13 287 au 31
décembre 2003.
Répartition de l’impôt sur les bénéfices et des contributions additionnelles
(en milliers d’euros)
Répartition Résultat Impôt Contribution Contribution Résultat
avant sur les LDF 95 sociale net après
impôt sociétés impôt
Résultat courant 121 955 – 33 097 – 1 019 – 1 095 86 744
Résultat exceptionnel (et participation) – 3 477 1 111 33 36 – 2 297
Résultat comptable 118 478 – 31 986 – 986 – 1 059 84 447
Éléments financiers > 65

Comptes sociaux
Engagements hors bilan
(en milliers d’euros)
Engagements donnés
Montant hors bilan
Engagements de départs en retraite 3 988
Total 3 988
La réforme du régime des retraites introduite par la loi du
21 août 2003 a conduit à une modification du calcul des
engagements qui sont désormais évalués charges sociales
incluses.
Les engagements de départs en retraite sont calculés
conformément aux clauses prévues par les conventions collectives
compte tenu de la rotation du personnel constatée
au cours des dernières années, les montants obtenus étant
actualisés.
Incidences des évaluations fiscales
dérogatoires
(en milliers d’euros)
Rubriques Dotations Reprises Montants
Résultat de l’exercice 84 447
Impôt sur les bénéfices 31 986
Contribution LDF 95 986
Contribution sociale 1 059
Résultat avant impôt 118 478
Variation amortissements dérogatoires 2 592 2 470 122
Variation provisions pour investissement 538 538
Variation provisions pour hausse de prix 12 132 – 120
Sous total 3 142 2 602 540
Résultat hors évaluations
fiscales dérogatoires (avant impôt) 119 018
La société Vicat a opté pour le régime d’intégration fiscale
dont elle est tête de groupe pour une période de 5 ans
ouverte le 1 janvier 2000. Cette option concerne 18 filiales.
Aux termes de la convention d’intégration fiscale, les filiales
supportent une charge d’impôt équivalente à celle qu’elles
auraient supportées en l’absence d’intégration. L’économie
d’impôt résultant du régime d’intégration bénéficie à la
société tête de groupe. Pour l’exercice 2003, cette économie
s’élève à 694.
Situation fiscale différée
(en milliers d’euros)
Rubriques
Montant
Impôt dû sur :
– Provisions pour hausse de prix 821
– Amortissements dérogatoires 5 517
– Provisions pour investissement 353
Total accroissements 6 691
Impôt payé d’avance sur :
– Charges non déductibles temporairement 1 563
(à déduire l’année suivante) :
dont participation des salariés 1 382
Total allègements 1 563
Situation fiscale différée nette 5 128
(en milliers d’euros)
Rémunérations des dirigeants
Montant
Rémunérations allouées :
- aux administrateurs es qualités 151
- aux membres de la direction 1 559
Effectif Moyen Au
31/12/2003
Cadres 157 158
Agents de maîtrise, techniciens, employés 359 363
Ouvriers 293 293
Total société 809 814
Dont papier 173 171
> 66
Rapport annuel 2003

Résultats financiers
au cours des cinq derniers exercices
(en euros)
1999 2000 2001 2002 2003
I. Situation financière
en fin d'exercice
a) Capital social 62 361 600 62 361 600 62 361 600 62 361 600 62 361 600
b) Nombre d'actions émises 15 590 400 15 590 400 15 590 400 15 590 400 15 590 400
II. Résultat global
des opérations effectives
a) Chiffre d'affaires HT 323 867 923 345 553 998 366 963 034 374 633 339 385 453 530
b) Bénéfice avant impôt,participation,
amortissements et provisions 114 566 681 120 766 147 117 591 678 130 747 435 137 446 867
c) Impôt sur les bénéfices 33 613 678 28 477 476 27 912 000 30 258 000 34 031 000
d) Participation des salariés due
au titre de l'excercice 3 186 184 2 606 878 3 251 000 3 573 500 3 900 000
e) Bénéfice après impôt,
amortissements et provisions 52 244 568 65 098 858 70 229 502 78 241 692 84 447 474
f) Montant des bénéfices distribués 14 260 447 14 810 880 15 902 208 17 928 960 18 708 480
III. Résultat des opérations
réduit à une seule action
a) Bénéfice après impôt,participation
mais avant amortissements et provisions 4,99 5,75 5,54 6,22 6,38
b) Bénéfice après impôt, participation
amortissements et provisions 3,35 4,18 4,50 5,02 5,42
c) Dividende versé a chaque action 0,91 0,95 1,02 1,15 1,20
IV. Personnel
a) Nombre de salariés 768 769 777 791 809
b) Montant de la masse salariale (1) 29 243 425 29 620 611 30 332 149 31 477 920 32 458 478
c) Montant des sommes versées
au titre des avantages sociaux
(sécurité sociale, œuvres sociales,etc.) 13 471 644 13 588 895 13 744 389 14 572 980 15 246 456
(1) Indemnités de départs des préretraités exclues.
Éléments financiers > 67

Comptes sociaux
Tableau des filiales et participations
(en milliers d’unités monétaires : euros, usd, Fcfa)
Sociétés ou Capital Réserves Quote-part Valeur comptable Prêts et Montant Chiffre Bénéfice Dividendes Observations
groupes des sociétés et report de capital des titres détenus avances des d’affaires ou perte (–) encaissés
à nouveau détenu consentis cautions hors taxes du par la
(avant (en %) brute nette par la et avals du dernier dernier Société
affectation) Société et donnés exercice exercice au cours
des non encore par la écoulé clos de
résultats remboursés Société l’exercice
A) Filiales & participations dont la valeur brute d’inventaire excède 1 % du capital de Vicat
1) Filiales (50 % au moins du capital détenu par la Société)
Béton Travaux
92095 Paris-La Défense 27 997 139 643 99,97 88 858 88 858 19 961 13 443 22 266 13 995
National Cement Company usd usd usd usd
Los Angeles USA 190 521 68 764 96,84 171 669 165 755 100 600 340 976 – 2 472
Parficim
92095 Paris-La Défense 48 340 764 017 99,99 737 729 737 729 59 458 6 173
2) Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société)
Société des Ciments d’Abidjan Fcfa Fcfa Fcfa Fcfa
Côte-d’Ivoire 2 000 000 7 790 628 17,14 1 596 1 596 30 445 236 – 393 441 chiffres 2002
Satm
38081 L’Isle d’Abeau Cedex 1 600 23 620 22,00 15 765 15 765 92 859 6 857 1 100
Satma
38081 L’Isle d’Abeau Cedex 10 754 14 405 35,71 7 612 7 612 95 116 – 645
B) Autres filiales & participations
a) filiales françaises (ensemble) 3 818 2 309 102 303
b) filiales étrangères (ensemble) 2 684 2 639 5
TOTAL 1 029 731 1 022 263 120 668 21 571
> 68
Rapport annuel 2003

Analyse du résultat de l’exercice
(en euros)
Le résultat courant de l’exercice s’élève à : 121 954 793
Compte tenu :
– des autres produits et charges exceptionnels 423 681
– de la participation des salariés – 3 900 000
– de l’impôt sur les sociétés – 34 031 000
Le résultat de l’exercice 2003 s’élève à : 84 447 474
Proposition d’affectation du résultat
Distribution au cours
des trois dernières années
à nombre d’actions comparables
(en euros)
Exercice Revenu Dividende Avoir
global distribué fiscal
2000 1,425 0,95 0,475
2001 1,53 1,02 0,51
2002 1,725 1,15 0,575
Nous vous proposons de répartir le résultat comme suit :
(en euros)
Résultat de l’exercice 2003 84 447 474
Report à nouveau antérieur 39 430 966
Total à répartir 123 878 440
Nous vous proposons la répartition ci-après :
(en euros)
– dividende 1,20 euro par action d’un nominal de 4 euros 18 708 480
– dotation à la réserve facultative 65 738 994
– report à nouveau 39 430 966
Sur la base de cette proposition, le dividende
par action d’un nominal de 4 euros s’élève à : 1,20
auquel s’ajoute l’impôt payé au Trésor (avoir fiscal) 0,60
Soit un revenu brut de : 1,80
Nota : Le montant des dividendes mentionnés tient compte
de toutes les actions existantes.
Lors de la mise en paiement, les dividendes sur actions
propres seront affectés au compte “report à nouveau”.
Éléments financiers > 69

Comptes sociaux
Rapports des commissaires aux comptes
Exercice clos le 31 décembre 2003
Rapport général
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par
l’assemblée générale, nous vous présentons notre rapport
relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2003, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société Vicat S.A.,
tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appéciations ;
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par
la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient, sur la base de notre audit,
d’exprimer une opinion sur ces comptes.
1 – Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles
applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes annuels ne comportent
pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner,
par sondages, les éléments probants justifiant les données
contenues dans ces comptes. Il consiste également à
apprécier les principes comptables suivis et les estimations
significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier
leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos
contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée
ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des
règles et principes comptables français, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2 – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code
de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
introduites par la loi de sécurité financière du 1 er août 2003 et
applicables pour la première fois à cet exercice, nous vous
signalons que les règles et méthodes comptables relatives aux
titres de participation sont exposées dans la note 1 de l’annexe.
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes
comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le
caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus
et des informations fournies dans les notes de l’annexe.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de
notre démarche d’audit qui porte sur les comptes annuels,
pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation
de notre opinion sans réserve exprimée dans la première
partie de ce rapport.
3 – Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes
professionnelles applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et
la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du conseil d’administration
et dans les documents adressés aux actionnaires sur la
situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous vous signalons que l’information
prévue par l’article L.225-102-1 du Code de commerce
a été communiquée globalement dans l’annexe et non individuellement.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les
diverses informations relatives aux prises de participation et
à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées
dans le rapport de gestion.
Paris-La Défense et Chamalières, le 25 mars 2004
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Jean-Marie Pinel
Associé
Cabinet Patrick Wolff
Patrick Wolff
Rapport spécial sur les conventions réglementées
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société,
nous devons vous présenter un rapport sur les conventions
réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas
dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de
telles conventions.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune
convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.
Paris-La Défense et Chamalières, le 25 mars 2004
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Jean-Marie Pinel
Associé
Cabinet Patrick Wolff
Patrick Wolff
> 70
Rapport annuel 2003

Questions diverses
Conformément à l’autorisation donnée par l’Assemblée
Générale Ordinaire du 6 juin 2003, nous avons acheté en
Bourse en 2003 : 63 904 actions de notre société, au nominal
de 4 euros, au cours moyen de 60,38 euros. Le montant
total des frais d’acquisition s’est élevé à 36 058,05 euros.
À la clôture de l’exercice, après distribution aux salariés de
112 624 actions, nous détenions 217 827 de nos propres
actions, soit 1,40 % du capital social. Le cours moyen d’achat
des titres en portefeuille, au 31 décembre 2003, s’élevait à
56,14 euros pour un nominal de 4 euros.
Pour poursuivre le développement de l’intéressement au
capital de nos salariés, tout en conservant la possibilité de
régulariser le cours en Bourse et d’user des facultés prévues
par la loi, nous vous demandons, dans la limite de 10 % du
montant du capital, l’autorisation d’acheter et de vendre en
Bourse nos propres actions jusqu’à la réunion de l’Assemblée
Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice 2004.
Le prix d’achat, hors frais, ne pourra excéder 90 euros et le
prix de vente, hors frais, ne sera pas inférieur à 40 euros,
pour une action d’un nominal de 4 euros.
Le mandat d’Administrateur de Monsieur Jacques Merceron-
Vicat venant à expiration, nous vous proposons de soumettre
à l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les
comptes de l’exercice, son renouvellement pour une nouvelle
période de six années.
Nous vous précisons par ailleurs que la Loi n° 2001-52 du
19 février 2001 sur l’Epargne Salariale a créé l’obligation
pour les actionnaires des sociétés par actions de se prononcer,
tous les trois ans, sur un projet de résolution tendant à
réaliser une augmentation de capital en faveur des salariés.
Comme vous le savez, notre société a institué très tôt un
régime de participation des salariés au capital dans le cadre
de la participation ; ces derniers pouvant par ailleurs adhérer
au plan d’épargne du groupe. De ce fait, les dispositions très
générales de la loi paraissent à votre Conseil dépourvues de
pertinence pour le cas particulier du groupe VICAT.
Toutefois, pour nous conformer aux dispositions de l’article
L.225-129-VII du Code de Commerce, telles qu’issues de
l’article 29-1 de ladite loi, nous proposerons cette année aux
actionnaires, dans le cadre d’une Assemblée Générale
Extraordinaire, une résolution relative à une augmentation de
capital réservée aux salariés, dans les conditions de l’article
443-5 du Code du Travail, visant à considérer cette augmentation
non nécessaire du fait des modalités existantes
d’attribution au personnel.
Ce projet de résolution sera présenté dans le cadre de la
prochaine Assemblée Générale, qui à cet effet sera une
Assemblée Générale Mixte.
Éléments financiers > 71

Comptes sociaux
Rapport du Président sur le fonctionnement
du Conseil et le contrôle interne
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En application des dispositions de l’article L. 225-37, alinéa 6,
du code de commerce, je vous rends compte aux termes du
présent rapport :
– des conditions de préparation et d’organisation des travaux
de votre Conseil d’administration au cours de l’exercice
clos le 31 décembre 2003 ;
– des procédures de contrôle interne mises en place par la
Société ;
– de l’étendue des pouvoirs du Président-Directeur Général.
1. Préparation et organisation
des travaux du Conseil d’administration
Au cours de l’exercice écoulé, votre Conseil d’administration
s’est réuni deux fois.
L’agenda et l’ordre du jour des réunions du Conseil a été le
suivant :
• Séance du 14 mars 2003 :
– situation de la profession ;
– situation de la société VICAT et du Groupe ;
– renouvellement du mandat de trois administrateurs
(Messieurs Guy Sidos, Raynald Dreyfus et Hans Bauer) ;
– examen et arrêté des comptes annuels et consolidés de
l’exercice clos au 31 décembre 2002 ;
– convocation de l’Assemblée Générale Ordinaire et fixation
de son ordre du jour ;
– questions diverses.
La totalité des membres du Conseil assistait à cette réunion
ainsi que les Commissaires aux comptes de la Société et les
quatre délégués du Comité central d’Entreprise.
Les résolutions proposées au cours de cette séance ont
toutes été adoptées à l’unanimité.
• Séance du 12 septembre 2003 :
– questions économiques et sociales ;
– situation du Groupe au 30 juin 2003 ;
– questions diverses.
La totalité des membres du Conseil assistait à cette réunion
ainsi que les quatre délégués du Comité central d’Entreprise.
Les résolutions proposées au cours de cette séance ont
toutes été adoptées à l’unanimité.
Chaque administrateur s’était vu adresser, avec sa convocation
au Conseil, l’ensemble des documents et informations
nécessaires à l’accomplissement de sa mission.
Les procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration
ont été établis à l’issue de chaque réunion.
2. Procédure de contrôle interne
Notre Société a mis en place des procédures en vue de
fournir une assurance raisonnable sur la fiabilité et l’intégrité
des informations financières et opérationnelles, la protection
des actifs et du patrimoine, le respect des lois et réglementations
applicables, la conduite des opérations en fonction
des instructions données par la direction.
Ces procédures font l’objet d’examens périodiques par les
Commissaires aux comptes de la société.
Le contrôle interne mis en œuvre repose sur l’organisation et
les méthodologies suivantes :
> 72
Rapport annuel 2003

Organisation générale
du système d’information financière
Au titre de l’activité industrielle de la société, le suivi des flux
des matières et des produits dans les phases d’approvisionnement
de production et de commercialisation ainsi que le
traitement de l’information comptable associée à ces flux
sont fortement intégrés et gérés à l’aide de progiciels
reconnus comme des standards du marché ou d’applications
spécifiques développées par la filiale informatique du
groupe.
Les performances des usines sont mesurées par des arrêtés
mensuels qui font l’objet d’un examen par le service du
contrôle de gestion et d’un rapprochement avec le budget.
Les résultats financiers et les tableaux de bord industriels et
commerciaux sont examinés chaque mois par la Direction
générale de la société.
Au titre de son activité holding et en tant que mère intégrante,
la société Vicat procède chaque mois à un arrêté des
résultats du groupe par branches d’activité et établit une
consolidation de l’endettement. Ces documents sont rapprochés
du budget mensualisé qui fait lui-même l’objet
d’une reprévision semestrielle. Ils sont analysés chaque
mois par la Direction générale de la société.
3. Pouvoirs du Directeur Général
Je vous précise qu’aucune limitation n’a été apportée aux
pouvoirs du Président-Directeur Général.
Fait à Paris le 5 mars 2004
Le Président du Conseil d’administration
Prévention des risques
La prévention des risques industriels s’appuie sur un respect
scrupuleux de la réglementation et sur la mise en place des
instruments de mesure et de protection performants. Les
sites industriels font l’objet de visites périodiques par des
organismes extérieurs. Des études d’impact et des études
de santé sont menées. Un manuel de gestion environnemental
a été élaboré.
La sécurité des personnes et la prévention des accidents
fait l’objet de procédures approfondies concrétisées par des
actions de formation systématiques. Une personne entièrement
dédiée à la gestion de la sécurité est présente sur
chaque site industriel.
La couverture des risques liés à l’activité et des actifs détenus
est régulièrement évaluée par la direction des assurances.
Éléments financiers > 73

Comptes sociaux
Rapport des commissaires aux comptes
sur le contrôle interne
Exercice clos le 31 décembre 2003
Rapport du commissaire aux comptes, établi en application du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du Code de commerce,
sur le rapport du Président du conseil d’administration de la société Vicat SA, pour ce qui concerne les procédures de
contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaire aux comptes de la société
Vicat S.A. et en application des dispositions du dernier alinéa
de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous
présentons notre rapport sur le rapport établi par le
Président de votre société conformément aux dispositions
de l’article L. 225-37 du Code de commerce au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2003.
Sous la responsabilité du conseil d’administration, il revient
à la direction de définir et de mettre en œuvre des procédures
de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient
au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment
des conditions de préparation et d’organisation des
travaux du conseil d’administration et des procédures de
contrôle interne mises en place au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations
qu’appellent de notre part les informations données dans le
rapport du Président, concernant les procédures de contrôle
interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle
applicable en France. Celle-ci requiert la mise en
œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des
informations données dans le rapport du Président, concernant
les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière.
Ces diligences consistent notamment à :
– prendre connaissance des objectifs et de l’organisation
générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de
contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement
de l’information comptable et financière, présentés dans
le rapport du Président ;
– prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations
ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation
à formuler sur les informations données concernant les procédures
de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière,
contenues dans le rapport du Président du conseil
d’administration, établi en application des dispositions du
dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Paris-La Défense et Chamalières, le 25 mars 2004
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Jean-Marie Pinel
Associé
Cabinet Patrick Wolff
Patrick Wolff
> 74
Rapport annuel 2003

Résolutions de l’Assemblée Générale Mixte
proposées à l’Assemblée Générale Mixte du 4 juin 2004
Résolutions
de la compétence
de l’Assemblée Générale
Ordinaire
Premiere résolution
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture
du rapport de gestion du conseil d’administration sur
les opérations de l’exercice 2003 et du rapport général des
commissaires aux comptes sur les comptes de cet exercice,
approuve les comptes annuels de l’exercice considéré, tels
qu’ils sont présentés, ainsi que les opérations traduites ou
résumées dans ces rapports.
En conséquence, elle donne quitus entier et sans réserve au
conseil d’administration pour l’exécution de son mandat
pendant ledit exercice.
Deuxième résolution
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu
la lecture du rapport des commissaires aux comptes sur
les comptes consolidés, approuve les comptes consolidés
au 31 décembre 2003 ainsi que les opérations transmises
dans ces comptes ou résumées dans le rapport sur la gestion
du Groupe inclus dans le rapport de gestion.
Troisième résolution
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu
la lecture du rapport spécial des Commissaires aux comptes
sur les opérations visées à l’article L. 225-38 du Code de
commerce, approuve ces conventions.
Quatrième résolution
L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir constaté l’existence
de bénéfices distribuables, approuve l’affectation et la
répartition de ces bénéfices proposée par le conseil d’administration
et fixe, en conséquence, à une somme nette de
1,20 euro par action d’un nominal de 4 euros le dividende à
répartir au titre de l’exercice 2003, auquel s’ajoutera l’impôt
déjà payé au Trésor (avoir fiscal) de 0,60 euro (*). Ce dividende
sera mis en paiement à l’issue de l’Assemblée
Générale, au Siège social et au guichet des banques, dans
le cadre des dispositions relatives à la dématérialisation des
valeurs mobilières.
L’Assemblée Générale Ordinaire constate que le revenu global
assuré à chaque action pour les trois exercices précédents,
et comprenant le dividende distribué et l’avoir fiscal, a été le
suivant, à nombre d’actions comparables :
(en euros)
Exercice Revenu global Dividende Avoir fiscal
distribué
2000 1,425 0,95 0,475
2001 1,53 1,02 0,51
2002 1,725 1,15 0,575
(*) Réserve faite du taux réduit applicable à certaines personnes morales.
Nota : le montant des dividendes mentionnés tient compte de toutes les
actions existantes.
Lors de la mise en paiement, les dividendes sur actions propres seront
affectés au compte “Report à nouveau”.
Cinquième résolution
L’Assemblée Générale autorise le conseil d’administration à
procéder à des achats d’actions de la Société en Bourse en
vue de leur attribution au personnel dans le cadre de l’article
L 225-208 du Code de commerce.
Sixième résolution
L’Assemblée Générale, en application des articles L. 225-209
et 225-210 du Code de commerce, autorise le Conseil d’administration
à procéder à des achats et des ventes d’actions
de la société en Bourse en vue de régulariser les cours ou
d’intervenir en fonction des situations de marché.
Septième résolution
Les autorisations visées aux cinquième et sixième résolutions
sont accordées, dans la limite de dix-huit mois, jusqu’à
l’Assemblée Générale Ordinaire qui statuera sur les comptes
de l’exercice 2004.
Les achats en Bourse, dans le cadre des résolutions cinq et
six ci-dessus, ne devront pas conduire la Société à détenir
plus de 10 % de son capital social.
Eu égard à la politique d’intéressement du personnel et
compte tenu de son flottant, la société s’engage à ne pas
acquérir plus de 120 000 actions ; ce qui représente un
investissement théorique maximum de 10 800 000 euros sur
la base du prix maximum d’achat.
Éléments financiers > 75

Comptes sociaux
Les achats et les ventes pourront également porter sur des
blocs de titres.
Pour un nominal de 4 euros, le prix d’achat hors frais ne
devra pas excéder 90 euros et le prix de vente hors frais ne
devra pas être inférieur à 40 euros.
Huitième résolution
L’Assemblée Générale Ordinaire décide de renouveler pour
une durée de six années le mandat d’Administrateur de
Monsieur Jacques Merceron-Vicat, arrivant à expiration. Ce
mandat prendra fin avec l’Assemblée Générale Ordinaire qui
statuera sur les comptes de l’exercice 2009.
Neuvième résolution
L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs aux porteurs
de copies ou d’extraits du procès-verbal de la présente
séance, en vue de l’accomplissement de toutes formalités
légales ou administratives et faire tous dépôts et publicité
prévus par la législation en vigueur.
Résolution
de la compétence
de l’Assemblee Générale
Extraordinaire
Résolution unique
L’Assemblée Générale Extraordinaire après avoir pris
connaissance du rapport du Conseil d’administration :
– prend acte que suivant les dispositions de l’article L 225-
129 VII du Code de commerce, tous les trois ans, une
assemblée générale extraordinaire doit être convoquée pour
se prononcer sur un projet de résolution tendant à réaliser
une augmentation de capital effectuée dans les conditions
prévues à l’article L 443-5 du Code du Travail ;
– considére que ces dispositions très générales sont
dépourvues d’utilité en ce qui concerne la Société en raison
du régime de participation des salariés institué depuis très
longtemps dans celle-ci et de la possibilité pour ces salariés
d’adhérer au plan d’épargne du Groupe.
Toutefois, pour se conformer aux dispositions légales, elle
autorise le conseil d’administration à augmenter le capital
social en numéraire aux conditions prévues à l’article
L. 443-5 du Code du travail, en une ou plusieurs fois, et sur
ses seules décisions, s’il le juge utile.
Le nombre total d’actions qui pourront être souscrites ne
pourra pas dépasser 0,5 % du capital social.
L’Assemblée générale décide de renoncer expressément au
droit préférentiel de souscription des actionnaires aux
actions nouvelles à émettre au bénéfice des salariés adhérents
au Plan d’Epargne du Groupe.
Cette autorisation est valable 36 mois à compter de ce jour.
L’Assemblée générale donne tous pouvoirs au conseil d’administration
à l’effet d’arrêter l’ensemble des modalités de la
ou des opérations à intervenir, et notamment de déterminer
le prix d’émission des actions nouvelles ; elle lui confère
tous pouvoirs à l’effet de constater l’augmentation ou les
augmentations de capital réalisées en exécution de la présente
autorisation, modifier les statuts en conséquence et,
généralement faire le nécessaire.
> 76
Rapport annuel 2003

Rapport des commissaires aux comptes
sur l’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre
société et en exécution de la mission prévue par l’article
L. 225-135 du Code de commerce, nous vous présentons
notre rapport sur le projet d’augmentation de capital réservée,
dont le montant ne pourra pas dépasser 0,5 % du capital
social, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous
prononcer. Cette augmentation de capital est soumise à
votre approbation en application des dispositions de l’article
L. 225-129 du Code de commerce et de l’article L. 443-5
du Code du travail.
Votre conseil d’administration vous propose, sur la base
de son rapport, de lui déléguer le soin d’arrêter les modalités
de cette opération et vous propose de supprimer votre droit
préférentiel de souscription.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles
applicables en France. Ces normes requièrent
la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier les
modalités de détermination du prix d’émission.
Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions de
l’augmentation de capital proposée, nous n’avons pas
d’observation à formuler sur les modalités de détermination
du prix d’émission données dans le rapport du conseil
d’administration.
Le montant du prix d’émission n’étant pas fixé, nous n’exprimons
pas d’avis sur les conditions définitives dans lesquelles
l’augmentation de capital sera réalisée et, par voie de
conséquence, sur la proposition de suppression du droit
préférentiel de souscription qui vous est faite dont le principe
entre cependant dans la logique de l’opération soumise
à votre approbation.
Conformément à l’article 155-2 du décret du 23 mars 1967,
nous établirons un rapport complémentaire lors de la réalisation
de l’augmentation de capital par votre conseil d’administration.
Paris-La Défense et Chamalières, le 25 mars 2004
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Jean-Marie Pinel
Associé
Cabinet Patrick Wolff
Patrick Wolff
Éléments financiers > 77

Conception et réalisation : l’Agence Synelog
Photos : Image clé, Photothèque Vicat, X.
Partie financière imprimée sur Vergé ivoire des Papeteries de Vizille

Siège social
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92095 Paris-la-Défense Cedex
Téléphone : + 33 (0) 1 58 86 86 86
Télécopie : + 33 (0) 1 58 86 87 87
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