Y-mail janvier 2005 - Jan Yperman Ziekenhuis

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Des étudiants de la K.U.L.
en stage de formation
Nouveaux
visages
Depuis le 1er octobre 2004, le docteur
Wim Terryn a rejoint l'équipe de
l'hôpital Jan Yperman où il exerce en
tant qu'interniste-néphrologue.
Il travaillait auparavant en tant que
chef adjoint au service des maladies
des reins à l’ U.Z. Gand. Il était également
actif dans le programme de
la transplantation rénale. En dehors
du vaste domaine de la néphrologie,
il s'intéresse aussi aux maladies internes
et aux maladies infectieuses.
> L'hôpital Jan Yperman est un lieu de stage fort apprécié
des étudiants en médecine. Il accueille chaque
année des étudiants de sixième année de médecine
de la K.U. Leuven qui viennent y faire un stage
pratique de quatre mois en chirurgie ou en médecine
interne. <
Le docteur Lieven Allaert (coordinateur du stage en
chirurgie): “Pendant toute la durée de leur stage en
chirurgie et en orthopédie, les étudiants suivent le chirurgien
dans ses diverses activités: visites en chambre,
consultations, opérations et urgences. Ils apprennent
en outre une série de techniques de base essentielles
comme suturer une plaie, percer un abcès, poser un
plâtre, etcetera.”
Le docteur Bart van Besien assure la coordination des
stages en médecine interne durant lesquels les futurs
médecins se familiarisent pendant plusieurs semaines à
chaque sous-discipline.
Le docteur van Besien: “Ils assistent surtout aux consultations,
mais ils participent aussi à la visite des patients
hospitalisés et apprennent dans ce cadre à
Équipe pastorale
Une oreille attentive
Tine Bode, stagiaire en chirurgie
accomplir des actes techniques essentiels tels que placer
une sonde, mettre en route une perfusion ou faire
une prise de sang.” Ces deux stages ont bien sûr aussi
pour but essentiel d'apprendre aux stagiaires à poser
un diagnostic sur la base de l'anamnèse, d'examens cliniques
et d'une utilisation ciblée du labo et des examens
medico-techniques. Les stagiaires font également
connaissance avec le service des urgences et participent
à quelques interventions du SMUR.
Le docteur van Besien: “Au-delà de l'élément purement
médical, l'aspect social joue également un rôle
important. Si, à l'hôpital, les stagiaires apprennent
avant tout à travailler avec d'autres médecins et avec le
personnel infirmier, ils apprennent aussi et surtout à
être à l'écoute du patient et à répondre à ses plaintes
et préoccupations.”
Chaque étudiant rédige un rapport de stage dans lequel
il présente plusieurs cas cliniques et mesure ses progrès
personnels. Enfin, au terme des quatre mois de stage et
après concertation mutuelle, on procède à une évaluation
qui sera ensuite transmise au secrétariat des
stages de la KUL.
> Tout séjour en milieu hospitalier a un impact sur les
patients et ce, à plusieurs niveaux. Souvent, ils se
retrouvent seuls face à leurs questions et leurs doutes
ou ils cherchent un sens à ce qui leur arrive.
L’équipe pastorale de l’hôpital Jan Yperman peut les
aider. <
L’´Equipe pastorale offre une oreille attentive
Depuis le 2 novembre 2004, l'hôpital
Jan Yperman compte une nouvelle
pédiatre en la personne du docteur
Ilse De Henau. Au terme de ses
études de médecine à l'université
de Gand, celle-ci a exercé successivement
au Sint-Lucasziekenhuis
Gent et à l'U.Z. Gent. Ses centres
Y Y J
d'intérêts sont la pédiatrie générale
et la néonatologie ainsi que les
problèmes d'énurésie chez l’enfant.
“La maladie et l’hospitalisation soulèvent chez beaucoup
de personnes des questions d’ordre philosophique”,
explique l’aumônier E.H. Miguel Dehondt. “Elles
font le point sur leur vie et essaient de faire cadrer ce
qui leur arrive. Nous leur offrons une oreille attentive,
ce qui leur est souvent d’un grand soutien”, ajoute-t-il.
Avec Dennis Jacques, prêtre spécialisé dans l’accompagnement
des malades, il forme l’équipe pastorale de
l’hôpital Jan Yperman, qui est une équipe jeune et
enthousiaste. Ces deux prêtres abordent leur fonction
dans leur optique chrétienne, mais ils s’empressent de
souligner que tous les patients peuvent s’adresser à
eux, quelles que soient leurs convictions religieuses.
Dennis Jacques: “Les patients décident eux-mêmes
s’ils veulent parler de leur foi ou non. C’est un sujet
que nous n’imposerons jamais à qui que ce soit. Nous
vivons dans une société multiculturelle et sommes ouverts
à l’histoire de chacun. Le patient peut par exemple
demander que l’on organise un rendez-vous avec un
représentant de sa propre religion.”
Les patients qui le souhaitent peuvent assister chaque
jour à l’eucharistie dans la chapelle de l’hôpital ou
écouter sa retransmission par la radio de l’hôpital
depuis leur chambre.
Miguel Dehondt: “Nous souhaitons aménager dans le
nouveau bâtiment un grand espace spirituel où chacun
sera le bienvenu pour venir méditer ou trouver la sérénité.”
Outre sa fonction de prêtre, Dennis Jacques est également
ombudsman de l’hôpital Jan Yperman. “Je combine
ces deux fonctions sans problème. Le grand avantage,
c’est qu’en tant que prêtre, je suis souvent proche
des patients, ce qui me permet de comprendre beaucoup
plus vite leurs problèmes et leurs aspirations.
J’essaie alors d’y trouver une réponse en ma qualité
d’ombudsman”, explique Dennis Jacques.