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un mode de revelation rare des sequestrations pulmonaires

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COMPLICATIONS HEMORRAGIQUESSEVERES:UN MODE DE REVELATION RARE DESSEQUESTRATIONS PULMONAIRESP Wejroch, Y Chau, C-P Raffaelli, S Chanalet, J Mouroux,B Padovani – Nice - France


INTRODUCTIONNous présentons <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> patients je<strong>un</strong>es, qui ont présenté <strong>de</strong>s complicationshémorragiques sévères en rapport avec <strong>de</strong>s séquestrations <strong>pulmonaires</strong>.Ce <strong>mo<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong>révélation <strong>de</strong> ces malformations <strong>pulmonaires</strong> est exceptionnel et peu décrit dans lalittérature.Les <strong>de</strong>ux patients ont bénéficié d’<strong>un</strong> bilan radiologique, comportant en particulier <strong>un</strong>scanner thoracique, qui a permis d’affirmer le diagnostic et <strong>de</strong> visualiser lavascularisation pulmonaire anormale.Des angiographies ont été réalisées dans <strong>un</strong> second temps avec <strong>un</strong> traitementendovasculaire à visée thérapeutique et pré-opératoire, et ont constitué <strong>un</strong> tempsessentiel du traitement en urgence <strong>de</strong> ces complications hémorragiques sévères.


Observations – cas 1Un patient agé <strong>de</strong> 23 ans, est admis en pneumologie pour hémoptysie massive.L’interrogatoire ne retrouve auc<strong>un</strong> antécé<strong>de</strong>nt. Une radiographie pulmonaire(fig.1) montre <strong>un</strong>e vaste opacité du lobe infèrieur droit avec <strong>de</strong>s niveaux hydroaériques.Devant l’aggravation rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’hémoptysie et la dégradation hémodynamique , ilest transféré en radiologie pour angio-scanner thoracique.Celui-ci met en évi<strong>de</strong>nce <strong>un</strong>e masse lobaire inférieure droite, contenant <strong>de</strong>s imageskystiques avec <strong>de</strong>s niveaux hydro-aériques, associées à <strong>de</strong>s hyper<strong>de</strong>nsités en verredépoli, en rapport avec l’hémorragie alvéolaire (fig.2a). Les coupes basithoraciquespermettent <strong>de</strong> repérer <strong>un</strong>e volumineuse artère anormale naissant <strong>de</strong>l’aorte thoracique <strong>de</strong>scendante et se dirigeant dans la zone hémorragique (fig.2b,fig.2c).Ces éléments ont permis d’affirmer le diagnostic <strong>de</strong> séquestration pulmonaire.


Observations – cas 1Le patient est immédiatement transféré en salle <strong>de</strong> radiologie vasculaire dans lebut <strong>de</strong> réaliser <strong>un</strong>e vaso-occlusion du pédicule systémique anormal. Le repéragescanographique préalable a permis le cathétérisme direct <strong>de</strong> l’artère <strong>de</strong> laséquestration (fig.3).Une embolisation avec <strong>de</strong>s particules d’Ivalon et <strong>de</strong>ux coïls <strong>de</strong> 5 et 8 mm apermis l’arrêt <strong>de</strong> l’hémoptysie sur table (fig.4).Le patient est ensuite transféré en réanimation. Un traitement chirurgical,consistant en <strong>un</strong>e lobectomie inférieure droite a été réalisé quelques jours plustard dans <strong>de</strong> bonnes conditions (pièce opératoire: fig.5).


Observations – cas 2Un homme agé <strong>de</strong> 42 ans est hospitalisé en réanimation pour choc hémorragiqueassocié à <strong>un</strong>e douleur thoracique gauche. Il présente <strong>de</strong>puis 3 jours <strong>de</strong>s crachatshémoptoïques. Dans ses antécé<strong>de</strong>nts on note <strong>un</strong> situs inversus et <strong>un</strong>e insuffisanceaortique congénitale traitée en 1994 par valve aortique pour laquelle il est soustraitement anti-coagulant au long cours.Une radiographie thoracique pratiquée à l’arrivée montre <strong>un</strong> épanchement pleuralgauche abondant (fig.6). L’état du patient s’aggrave rapi<strong>de</strong>ment, conduisant à <strong>un</strong>arrêt cardiaque nécessitant <strong>un</strong>e réanimation et la mise en place d’<strong>un</strong> drainthoracique, permettant l’évacuation <strong>de</strong> 2 litres <strong>de</strong> sang.Devant la persistance d’<strong>un</strong> saignement par le drain, il est transféré en radiologie,pour scanner thoraco-abdominal.


Observations – cas 2Le scanner confirme l’hémothorax gauche associé à <strong>un</strong>e con<strong>de</strong>nsation alvéolairebilatérale. L’examen montre également <strong>un</strong> pédicule artériel anormal, naissant <strong>de</strong>l’aorte abdominale au <strong>de</strong>ssus du tronc coeliaque et se dirigeant vers le lobeinférieur gauche (fig.7). D’autres anomalies congénitales sont associées : situsinversus, continuation azygos <strong>de</strong> la veine cave infèrieure.L’absence <strong>de</strong> stabilisation hémodynamique conduit à transférer le patient en salle<strong>de</strong> radiologie vasculaire. L’angiographie confirme l’existence d’<strong>un</strong> pédiculeartériel anormal et la présence d’<strong>un</strong> saignement actif abondant (fig.8). Uneembolisation à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> particules <strong>de</strong> polyvinylformaldéhy<strong>de</strong> et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux coïls <strong>de</strong>5 mm est pratiquée et permet l’arrêt <strong>de</strong> l’hémorragie.Le <strong>de</strong>uxième coil placé <strong>de</strong>façon trop proximale a <strong>un</strong>e spire non enroulée se prolabant dans la lumièreaortique (fig.9).La situation hémodynamique s’améliore rapi<strong>de</strong>ment mais dans les jours quisuivent apparait <strong>un</strong> syndrome fébrile avec insuffisance respiratoire rattachée à <strong>un</strong>enécrose du lobe infèrieur gauche justifiant la réalisation d’<strong>un</strong>e lobectomieinfèrieure 10 jours aprés l’embolisation.Les suites opératoires ont été bonnes.


DISCUSSIONLa séquestration pulmonaire est définie comme <strong>un</strong>e partie du poumon séparée <strong>de</strong>l’arbre trachéo-bronchique normal et présentant <strong>un</strong>e vascularisation systémiqueanormale. C’est <strong>un</strong>e malformation <strong>rare</strong>, qui représente 0,15 à 6,4 % <strong>de</strong>sanomalies congénitales <strong>pulmonaires</strong>.On différencie :- les séquestrations intra-lobaires (75 à 85 %), définies par <strong>un</strong>e vascularisationartérielle systémique et <strong>un</strong> retour veineux pulmonaire, avec <strong>un</strong> parenchymeanormal contenu dans la même plèvre viscérale que le reste du poumon.- les séquestrations extra-lobaires, présentant <strong>un</strong>e vascularisation artérielle et <strong>un</strong>retour veineux systémiques, ne présentant pas <strong>de</strong> connexion avec le poumon sainet possédant leur propre enveloppe pleurale viscérale.Des malformations loco-régionales sont fréquemment associées,en particulierdans les séquestrations extra-lobaires : duplication digestive, bronche trachéale,ectopie du tissu pancréatique ou intestinal, hernie diaphragmatique, cardiopathiecongénitale.


DiscussionPryce a proposé <strong>un</strong>e classification suivant le type <strong>de</strong> vascularisation artérielle <strong>de</strong>sséquestration intra-lobaires :- type I : l’artère systémique vascularise <strong>un</strong>e partie du poumon qui est normal- type II : l’artère systémique vascularise <strong>un</strong>e partie du poumon normal et <strong>un</strong>epartie du poumon séquestré- type III : l’artère systémique vascularise <strong>un</strong>iquement <strong>un</strong>e zone <strong>de</strong> poumonséquestréDans nos observations le premier patient avait <strong>un</strong>e vascularisation <strong>de</strong> typePryce III avec <strong>un</strong> volumineux fragment séquestré, le second <strong>un</strong>e vascularisation<strong>de</strong> type Pryce I.


Discussion-les complicationsLes séquestrations <strong>pulmonaires</strong> peuvent être asymptomatiques, mais le risque<strong>de</strong> complications est non négligeable et elles peuvent survenir à tout âge. Ils’agit <strong>de</strong> surinfections à répétition, d’hémoptysies <strong>de</strong> faible abondance, <strong>de</strong>sh<strong>un</strong>ts vasculaires, d’<strong>un</strong>e évolution athéromateuse et anévrysmale dupédicule vasculaire.C’est souvent à l’occasion <strong>de</strong> ces complications que laséquestration est découverte.Les complications hémorragiques sévères révélant <strong>un</strong>e séquestration sont parcontre beaucoup plus <strong>rare</strong>s, l’hémothorax étant même exceptionnel.


Discussion - physiopathologieLa vascularisation systémique du segment séquestré est à l’origine <strong>de</strong> cescomplications hémorragiques. Cette vascularisation est issue <strong>de</strong> l’aortethoracique <strong>de</strong>scendante (74%), plus <strong>rare</strong>ment <strong>de</strong> l’aorte abdominale (14%), <strong>de</strong>l’artère splénique, du tronc coeliaque ou <strong>de</strong>s artères intercostales. Plusieursartères peuvent vasculariser le segment séquestré.Le flux sanguin amené par cette circulation systémique a <strong>un</strong>e pressionsupérieure à celle <strong>de</strong>s artères vascularisant le tissu pulmonaire adjacent, ce quipeut conduire à <strong>un</strong> saignement dans ce tissu.Lorsqu’il existe <strong>un</strong>e comm<strong>un</strong>ication avec les bronches et les bronchioles <strong>un</strong>ehémoptysie peut se produire. Elle constitue <strong>un</strong>e complication bien connue <strong>de</strong>sséquestrations. Son caractère massif, nécessitant <strong>un</strong>e prise en charge enurgence, est en revanche exceptionnel.Lorsque le saignement se fait dans la plèvre, ce qui est beaucoup plus <strong>rare</strong>, ilpeut se constituer <strong>un</strong> hémothorax, ce qui a été le cas chez notre second patient.


Discussion – bilan diagnostiqueDevant l’existence <strong>de</strong> ces complications la prise en charge radiologique estprimordiale. Elle repose en premier lieu sur le scanner thoracique. Celui-cipermet <strong>de</strong> retrouver les anomalies évocatrices d’<strong>un</strong>e séquestrationpulmonaire et <strong>de</strong> poser le diagnostic.Les anomalies le plus souvent décrites sont les suivantes: <strong>un</strong>e opacitéhomogène ou non, <strong>de</strong>s images kystiques avec parfois <strong>de</strong>s niveaux hydroaériques,<strong>un</strong>e cavité <strong>un</strong>ique. Elles sont situées préferentiellement au niveau<strong>de</strong>s lobes inférieurs.La réalisation d’<strong>un</strong>e acquisition au temps artériel <strong>de</strong> l’injection est <strong>un</strong> élémentclé, permettant la recherche du pédicule vasculaire nourricier anormal. Sonétu<strong>de</strong> morphologique est facilitée par les reformations multiplanaires,particulièrement intéressantes avant d’envisager <strong>un</strong> traitementendovasculaire.


Discussion – traitementLorsque le saignement est confirmé, l’embolisation est le traitement le plusefficace et le plus rapi<strong>de</strong>, en particulier lorsque le pronostic vital est en jeu.Elle est facilitée par le repérage scannographique préalable du ou <strong>de</strong>s pédiculesartériels anormaux. Elle est réalisée <strong>de</strong> façon sélective avec <strong>de</strong>s coïls <strong>de</strong> tailleadaptée. La technique doit être pratiquée par <strong>un</strong> opérateur entrainé, en raison<strong>de</strong> la fragilité connue <strong>de</strong> ces artères.Les complications potentielles sont essentiellement la récidive hémorragique etl’infarctus pulmonaire. Lorsqu’<strong>un</strong>e récidive se produit, <strong>un</strong>e secon<strong>de</strong>embolisation peut être pratiquée. L’infarctus pulmonaire dans le territoireséquestré est <strong>un</strong> élément relatif, car <strong>un</strong>e résection chirurgicale <strong>de</strong> la lésion estgénéralement réalisée dans les jours qui suivent l’embolisation.Le traitement endovasculaire constitue donc également <strong>un</strong> tempspré-opératoire essentiel.


Discussion - traitementLe traitement chirurgical secondaire a pour but <strong>de</strong> prévenir la survenue <strong>de</strong>complications ultérieures, en particulier <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surinfection liés à lanécrose du parenchyme.En <strong>de</strong>hors du contexte <strong>de</strong> l’hémorragie massive et <strong>de</strong> l’urgence vitale,certaines équipes ont proposé dans les <strong>sequestrations</strong> <strong>de</strong> type Pryce I, <strong>un</strong>traitement endovasculaire seul, comme alternative thérapeutique efficace etpeu invasive, par rapport au traitement chirurgical.


CONCLUSIONLes complications hémorragiques sévères <strong>de</strong>s séquestrations <strong>pulmonaires</strong>sont très <strong>rare</strong>s. Leur survenue doit systématiquement faire penser audiagnostic chez <strong>un</strong> enfant ou <strong>un</strong> adulte je<strong>un</strong>e.La réalisation d’<strong>un</strong> scanner thoraco-abdominal permet <strong>de</strong> rechercherl’origine <strong>de</strong> l’hémorragie, <strong>de</strong> poser le diagnostic <strong>de</strong> séquestration etd’étudier la morphologie du pédicule vasculaire anormal.Lorsque le diagnostic est confirmé, l’embolisation est le traitement le plusefficace en urgence, permettant d’arrêter le saignement et d’envisager <strong>un</strong>traitement chirurgical secondaire dans <strong>de</strong> bonnes conditions.


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Fig.1 – Radiographie thoraciqueOpacité basi-thoracique droite, avec niveaux hydro-aériquesRetour


Fig.2a – Scanner thoraciqueMasse lobaire inférieure droite contenant <strong>de</strong>s images kystiques avec niveauxhydro-aériques, associées à <strong>de</strong>s hyper<strong>de</strong>nsités en verre dépoli, en rapport avecl’hémorragie alvéolaireRetour


Fig.2b – Scanner thoraciqueArtère anormale, naissant <strong>de</strong> l’aorte <strong>de</strong>scendante et se dirigeant vers la zonehémorragiqueRetour


Fig. 2c – Scanner thoraciqueReconstructions MIP et VRTRetour


Fig. 3 - AngiographieCathétérisme sélectif du pédicule artériel anormale, à noter la veine <strong>de</strong> drainage,qui se jette dans la veine pulmonaire inférieure droiteRetour


Fig.4 - EmbolisationEmbolisation avec <strong>de</strong>s particules <strong>de</strong> polyvinylformaldéhy<strong>de</strong>, puis mise en place<strong>de</strong> 2 coïls <strong>de</strong> 5 et 8 mmRetour


Fig.5 – Pièce opératoireLobectomie inférieure droite, à noter l’importance du saignement et à droite laprésence d’<strong>un</strong> <strong>de</strong>s coïls intra-vasculairesRetour


Fig.6 – Radiographie thoraciqueEpanchement pleural gauche abondantRetour


Fig.7 – Scanner thoraco-abdominalHémothorax abondant et artère anormale, naissant <strong>de</strong> l’aorte abdominale, et sedirigeant vers le lobe inférieur gauche (à noter <strong>un</strong> situs inversus associé)Retour


Fig.8 - AngiographieAtère anormale naissant au <strong>de</strong>ssus du tronc coeliaque et cathétérisme sélectif,montrant <strong>un</strong> saignement actifRetour


Fig.9 - EmbolisationEmbolisation avec <strong>de</strong>s particules <strong>de</strong> polyvinylformaldéhy<strong>de</strong>, puis mise en place<strong>de</strong> 2 coïls <strong>de</strong> 5 mmRetour

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