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SECURITE(ACCIDENTS, CHUTES, GLISSADES...)décembre 2005SERIE STRATEGIE SOBANEGESTION DES RISQUES PROFESSIONNELSDirection générale Humanisation du travailC<strong>et</strong>te publication a été réalisée avec le souti<strong>en</strong> de l’Union europé<strong>en</strong>ne - Fonds social europé<strong>en</strong>


STRATEGIE SOBANELa stratégie SOBANE est une stratégie de prév<strong>en</strong>tion des risques àquatre niveaux (Dépistage (Scre<strong>en</strong>ing), Observation, Analyse,Expertise).La série de publications " STRATEGIE SOBANE Gestion des risquesprofessionnels " a pour objectif de faire connaître c<strong>et</strong>te stratégie deprév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> de montrer comm<strong>en</strong>t l'appliquer de manière généraleaux différ<strong>en</strong>tes situations de travail.La méthode DEPARIS est <strong>la</strong> méthode générale de Dépistage.Les méthodes d'Observation, d'Analyse <strong>et</strong> d'Expertise ont été développées<strong>et</strong> seront publiées <strong>en</strong> ce qui concerne les 14 domaines de risquesuivants:1 Locaux sociaux2 Machines <strong>et</strong> outils à main3 Sécurité (accid<strong>en</strong>ts, chutes, glissades...)4 Risques électriques5 Risques d’inc<strong>en</strong>die ou d’explosion6 Travail avec écran7 Troubles musculosquel<strong>et</strong>tiques8 Ec<strong>la</strong>irage9 Bruit10 Ambiances thermiques de travail11 Produits chimiques dangereux12 Ag<strong>en</strong>ts biologiques13 Vibrations de l’<strong>en</strong>semble du corps14 Vibrations mains - brasL'<strong>en</strong>semble des méthodes a été développé dans le cadre du proj<strong>et</strong> derecherche SOBANE cofinancé par le Service public fédéral Emploi,Travail <strong>et</strong> Concertation sociale <strong>et</strong> le Fonds social europé<strong>en</strong>.C<strong>et</strong>te <strong>brochure</strong> prés<strong>en</strong>te <strong>la</strong> stratégie SOBANE de prév<strong>en</strong>tion appliquéeà <strong>la</strong> sécurité (accid<strong>en</strong>ts, chutes, glissades…). Elle fait suite à <strong>la</strong>méthode DEPARIS qui constitue le premier niveau Dépistage de <strong>la</strong> stratégieSOBANE <strong>et</strong> prés<strong>en</strong>te les méthodes à utiliser aux trois autresniveaux Observation,Analyse <strong>et</strong> Expertise.Ces méthodes cherch<strong>en</strong>t à optimaliser le temps <strong>et</strong> les efforts de l'<strong>en</strong>treprisepour r<strong>en</strong>dre <strong>la</strong> situation de travail acceptable quelle que soit <strong>la</strong>complexité du problème r<strong>en</strong>contré. Elles favoris<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>td'un p<strong>la</strong>n dynamique de gestion des risques <strong>et</strong> d'une culture de concertationdans l'<strong>en</strong>treprise.C<strong>et</strong>te publication a été réalisée par une équipe de recherche compr<strong>en</strong>ant:• L’Unité hygiène <strong>et</strong> physiologie du travail de l’UCL(Prof. J. Malchaire,A. Pi<strong>et</strong>te);• Le Service de recherche <strong>et</strong> développem<strong>en</strong>t de IDEWE(Prof. G. Mo<strong>en</strong>s);• Le service externe <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> protection CESI(S. Boodts, F. Cornillie);• Le service externe <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> protection IDEWE(Dr. D. De<strong>la</strong>ruelle);• Le service externe <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> protection IKMO(Dr. G. De Cooman, I.Timmerman);• Le service externe <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> protection MSR-FAMEDI(Dr. P. Carlier, F. Mathy);• Le Départem<strong>en</strong>t nouvelles technologies <strong>et</strong> <strong>format</strong>ion du CIFoP(Mr JF. Husson).Pour plus de détails sur <strong>la</strong> stratégie SOBANE:www.sobane.beC<strong>et</strong>te publication <strong>et</strong> les autres titres de<strong>la</strong> série peuv<strong>en</strong>t être obt<strong>en</strong>us gratuitem<strong>en</strong>t:• Par téléphone au 02 233 42 14• Par commande directe sur le site duService public fédéral:http://www.m<strong>et</strong>a.fgov.be• Par écrit à <strong>la</strong> Cellule Publications du SPFEmploi,Travail <strong>et</strong>Concertation socialerue Ernest Blerot 1 - 1070 BruxellesFax: 02 233 42 36E-mail: publi@m<strong>et</strong>a.fgov.beC<strong>et</strong>te publication peut égalem<strong>en</strong>t êtreconsultée sur le site Intern<strong>et</strong> duService public fédéral http://m<strong>et</strong>a.fgov.beDeze publicatie is ook verkrijgbaar in h<strong>et</strong>Neder<strong>la</strong>ndsLa reproduction totale ou partielle des textesde c<strong>et</strong>te publication est autorisée moy<strong>en</strong>nant<strong>la</strong> citation de <strong>la</strong> source.La rédaction de c<strong>et</strong>te publication a étéachevée le 1er décembre 2004Production: Direction généraleHumanisation du travailCoordination:Direction de <strong>la</strong> communicationMise <strong>en</strong> page: Enschedé - Van Muys<strong>en</strong>winkelDessin: Serge DehaesImpression: Enschedé - Van Muys<strong>en</strong>winkelDiffusion: Cellule PublicationsEditeur responsable:Service public fédéral Emploi,Travail <strong>et</strong>Concertation socialeDépôt légal: D/2006/1205/06H/FLes termes «travailleur», «employeur»,«expert» <strong>et</strong> «conseiller» utilisés dansc<strong>et</strong>te <strong>brochure</strong> désign<strong>en</strong>t les personnesdes deux sexes.2


3.2. PROCÉDURE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393.2.1. Etude approfondie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393.2.2. Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413.2.3. Mesures à court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423.3. RAPPORT DE L'ÉTUDE D'ANALYSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423.3.1. Synthèse des résultats de l'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423.3.2. Le rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 434 NIVEAU 4: EXPERTISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474.1 OBJECTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484.2 QUI? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484.3 COMMENT? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484.4 RAPPORT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48FICHES D'AIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49Niveau 2, Observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Niveau 3,Analyse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84SOURCE DES ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 856


7. STRATEGIE GENERALEDE GESTION DES RISQUESPROFESSIONNELSPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ing


.PRINCIPES DE BASELa loi sur le bi<strong>en</strong>-être au travail requiert que l'employeur assure <strong>la</strong> sécurité <strong>et</strong> <strong>la</strong>santé des travailleurs dans tous les aspects liés au travail <strong>en</strong> m<strong>et</strong>tant <strong>en</strong> œuvre lesprincipes généraux de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion:1. Eviter les risques2. Evaluer les risques qui ne peuv<strong>en</strong>t pas être évités3. Combattre les risques à <strong>la</strong> source4. Adapter le travail à l'homme …5. …La stratégie SOBANE qui est utilisée dans le prés<strong>en</strong>t docum<strong>en</strong>t cherche à r<strong>en</strong>dreces exig<strong>en</strong>ces plus réalisables <strong>et</strong> plus efficaces.C<strong>et</strong>te stratégie s'appuie sur quelques principes de base fondam<strong>en</strong>taux:..Primauté de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tionL'acc<strong>en</strong>t est mis, non pas sur <strong>la</strong> protection <strong>et</strong> <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce de <strong>la</strong> santé, mais sur <strong>la</strong>prév<strong>en</strong>tion des risques...Le risqueUn risque est <strong>la</strong> probabilité de développer un dommage d'une certaine gravité,compte t<strong>en</strong>u de l'exposition à un certain facteur de risque <strong>et</strong> des conditions danslesquelles se fait c<strong>et</strong>te exposition.La réduction du risque doit donc se faire, <strong>en</strong> réduisant l'exposition, <strong>en</strong> améliorantles conditions de c<strong>et</strong>te exposition <strong>et</strong> <strong>en</strong> t<strong>en</strong>tant de réduire <strong>la</strong> gravité des eff<strong>et</strong>s. Il s'agitd'agir de manière cohér<strong>en</strong>te sur ces différ<strong>en</strong>ts aspects...Les compét<strong>en</strong>ces disponiblessont complém<strong>en</strong>taires• Les compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> santé <strong>et</strong> sécurité sont peut-être croissantes, du sa<strong>la</strong>rié, à l'expert,<strong>en</strong> passant par <strong>la</strong> ligne hiérarchique, les conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion internes, lesmédecins du travail, les conseillers externes…• Cep<strong>en</strong>dant, <strong>en</strong> même temps, <strong>la</strong> connaissance de ce qui se passe réellem<strong>en</strong>t dans<strong>la</strong> situation de travail diminue.• Il est donc nécessaire de combiner ces 2 savoirs complém<strong>en</strong>taires de manièrecohér<strong>en</strong>te <strong>en</strong> fonction des besoins...Le travailleur: acteur principal de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tionDans <strong>la</strong> mesure où le but est le mainti<strong>en</strong> <strong>et</strong> l'amélioration du bi<strong>en</strong>-être du sa<strong>la</strong>rié,aucune action pertin<strong>en</strong>te ne peut être <strong>en</strong>treprise sans <strong>la</strong> connaissance de <strong>la</strong> situationde travail que seul le sa<strong>la</strong>rié déti<strong>en</strong>t. Le sa<strong>la</strong>rié est alors l’acteur principal <strong>et</strong> nonpas seulem<strong>en</strong>t l’obj<strong>et</strong> de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion..La nature des problèmesLe sa<strong>la</strong>rié "vit" sa situation de travail, non comme un <strong>en</strong>semble de faits distincts <strong>et</strong>indép<strong>en</strong>dants, mais comme un tout: le bruit influ<strong>en</strong>ce les re<strong>la</strong>tions; l’organisationtechnique <strong>en</strong>tre postes influ<strong>en</strong>ce les risques musculosquel<strong>et</strong>tiques; le partage desresponsabilités influ<strong>en</strong>ce le cont<strong>en</strong>u du travail.Une action cohér<strong>en</strong>te sur <strong>la</strong> situation de travail nécessite donc une approche systémique,globale de c<strong>et</strong>te situation, rem<strong>et</strong>tant tout problème qui fait surface dans soncontexte.8


..Estimation vs mesuragesL'évaluation des risques s'intéresse prioritairem<strong>en</strong>t à <strong>la</strong> quantification, alors que <strong>la</strong>prév<strong>en</strong>tion demande que l'on s'intéresse au pourquoi des choses <strong>et</strong> à comm<strong>en</strong>t lesmodifier pour améliorer globalem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation.Les mesurages sont chers, longs, difficiles <strong>et</strong> souv<strong>en</strong>t peu représ<strong>en</strong>tatifs. Ils serontdonc réalisés à bon esci<strong>en</strong>t, plus tard, lorsque les solutions simples ont été mises <strong>en</strong>œuvre.La préfér<strong>en</strong>ce est donnée à <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion sur l'évaluation des risques...PMELes méthodes développées dans les grandes <strong>en</strong>treprises ne sont pas applicables dansles PME, alors que l'inverse est vrai.Les méthodes sont donc à développer <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les capacités <strong>et</strong> moy<strong>en</strong>sdes PME où travaill<strong>en</strong>t plus de 60% de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion de sa<strong>la</strong>riés....STRATEGIE DEGESTION DES RISQUESIntroductionLa stratégie SOBANE, est constituée de quatre niveaux progressifs, Dépistage,Observation,Analyse <strong>et</strong> Expertise.Il s'agit bi<strong>en</strong> d'une stratégie, <strong>en</strong> se s<strong>en</strong>s qu'elle fait interv<strong>en</strong>ir des outils, des méthodes,des moy<strong>en</strong>s de plus <strong>en</strong> plus spécialisés, au fur <strong>et</strong> à mesure des besoins.A chaque niveau, des solutions d'amélioration des conditions de travail sont recherchées.Le recours au niveau suivant n'est nécessaire que si, malgré les améliorations apportées,<strong>la</strong> situation reste inacceptable.Le niveau de Dépistage est réalisé quelle que soit <strong>la</strong> nature de l'élém<strong>en</strong>t (p<strong>la</strong>inte,accid<strong>en</strong>t…) qui décl<strong>en</strong>che l'intérêt pour <strong>la</strong> situation de travail. Ce problème est ainsiremis dans son contexte <strong>et</strong> d'autres aspects conditionnant égalem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> santé, <strong>la</strong>sécurité <strong>et</strong> le bi<strong>en</strong>-être sont id<strong>en</strong>tifiés. Des solutions sont recherchées pour l'<strong>en</strong>semblede <strong>la</strong> situation de travail.Les niveaux suivants (Observation, Analyse, Expertise) ne sont m<strong>en</strong>és que si l<strong>en</strong>iveau précéd<strong>en</strong>t n'a pas abouti à solutionner le problème de manière totalem<strong>en</strong>tsatisfaisante. La nécessité du passage aux autres niveaux dép<strong>en</strong>d donc de <strong>la</strong> complexitéde <strong>la</strong> situation de travail.Les moy<strong>en</strong>s mis <strong>en</strong> œuvre pour <strong>la</strong> recherche de solutions sont peu coûteux aux 2premiers niveaux. Ils sont plus coûteux aux niveaux supérieurs mais utilisés à bonesci<strong>en</strong>t <strong>et</strong> appropriés à <strong>la</strong> situation r<strong>en</strong>contrée. La stratégie perm<strong>et</strong> donc d'être plusefficace, plus rapidem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> de manière moins coûteuse.La stratégie perm<strong>et</strong> égalem<strong>en</strong>t de situer les différ<strong>en</strong>ts interv<strong>en</strong>ants: les personnesdes <strong>en</strong>treprises pour m<strong>en</strong>er les niveaux de Dépistage <strong>et</strong> d'Observation, le recoursà une aide généralem<strong>en</strong>t externe, le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, pour l'Analyse <strong>et</strong> év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>tun spécialiste pour l'Expertise.9


..Les niveaux de <strong>la</strong> stratégieNiveau , DépistageIl s’agit ici seulem<strong>en</strong>t d’id<strong>en</strong>tifier les problèmes principaux <strong>et</strong> de remédier auxerreurs f<strong>la</strong>grantes telles que trous dans le sol, récipi<strong>en</strong>ts cont<strong>en</strong>ant un solvant <strong>et</strong> <strong>la</strong>issésà l'abandon, écran tourné vers une f<strong>en</strong>être….C<strong>et</strong>te id<strong>en</strong>tification est réalisée de manière interne, par des personnes de l’<strong>en</strong>trepriseconnaissant parfaitem<strong>en</strong>t les situations de travail, quand bi<strong>en</strong> même elles n’ontpas de <strong>format</strong>ion ou n’ont qu’une <strong>format</strong>ion rudim<strong>en</strong>taire <strong>en</strong> ce qui concerne lesproblèmes de sécurité, de physiologie ou d’ergonomie. Ce seront donc les opérateurseux-mêmes, leur <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique immédiat, l’employeur lui-même dansles PME, un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion interne avec les opérateurs dans les <strong>en</strong>treprisesplus grandes.Un groupe formé de quelques opérateurs <strong>et</strong> de leur <strong>en</strong>tourage professionnel (avecun conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, si disponible) réfléchit sur les principaux facteurs de risque,recherche les actions immédiates d'amélioration <strong>et</strong> de prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> id<strong>en</strong>tifiece qu'il faut étudier plus <strong>en</strong> détails.Une personne au sein de l'<strong>en</strong>treprise, le coordinateur, est désignée pour m<strong>en</strong>er àbi<strong>en</strong> ce Dépistage <strong>et</strong> coordonner <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre des solutions immédiates <strong>et</strong> <strong>la</strong>poursuite de l'étude (niveau 2, Observation) pour les points à approfondir.La méthode utilisée est <strong>la</strong> méthode Déparis prés<strong>en</strong>tée dans le premier numéro de<strong>la</strong> collection SOBANE.Niveau , ObservationDe nouveau, un groupe (de préfér<strong>en</strong>ce le même) de travailleurs <strong>et</strong> de responsablestechniques (avec un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, si disponible) observ<strong>en</strong>t plus <strong>en</strong> détailsles conditions de travail afin d'id<strong>en</strong>tifier les solutions moins immédiates <strong>et</strong> déterminerce pour quoi l'assistance d'un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est indisp<strong>en</strong>sable.A défaut de pouvoir réunir un tel groupe de réflexion, l'utilisateur réalise seull'Observation <strong>en</strong> recueil<strong>la</strong>nt auprès des opérateurs principalem<strong>en</strong>t les in<strong>format</strong>ionsnécessaires.Ce niveau 2, Observation, requiert une connaissance intime de <strong>la</strong> situation de travailsous ses différ<strong>en</strong>ts aspects, ses variantes, les fonctionnem<strong>en</strong>ts normaux <strong>et</strong> anormaux.La profondeur de c<strong>et</strong>te Observation varie <strong>en</strong> fonction du facteur de risqueabordé <strong>et</strong> <strong>en</strong> fonction de l'<strong>en</strong>treprise <strong>et</strong> de <strong>la</strong> compét<strong>en</strong>ce des participants.De nouveau, un coordinateur (de préfér<strong>en</strong>ce le même) est désigné pour m<strong>en</strong>er àbi<strong>en</strong> ce niveau d'Observation <strong>et</strong> coordonner <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre des solutions immédiates<strong>et</strong> <strong>la</strong> poursuite de l'étude (niveau 3,Analyse) pour les points difficiles à approfondir.Niveau , AnalyseLorsque les niveaux de Dépistage <strong>et</strong> Observation n'ont pas permis de ram<strong>en</strong>er lerisque à une valeur acceptable ou qu'un doute subsiste, il faut aller plus loin dansl’Analyse de ses composantes <strong>et</strong> dans <strong>la</strong> recherche de solutions.C<strong>et</strong> approfondissem<strong>en</strong>t doit être réalisé avec l'assistance de conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tionayant <strong>la</strong> compét<strong>en</strong>ce requise <strong>et</strong> disposant des outils <strong>et</strong> des techniques nécessaires. Cespersonnes seront <strong>en</strong> général des conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion externes à l'<strong>en</strong>treprise,interv<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> étroite col<strong>la</strong>boration avec les conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion internes (<strong>et</strong> non<strong>en</strong> leur lieu <strong>et</strong> p<strong>la</strong>ce) pour leur apporter <strong>la</strong> compét<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> les moy<strong>en</strong>s nécessaires.L'Analyse concerne <strong>la</strong> situation de travail dans des circonstances particulièresdéterminées au terme du niveau 2, Observation. Elle peut requérir des mesurages10


simples avec des appareils courants, ces mesurages ayant des objectifs explicitem<strong>en</strong>tdéfinis d'auth<strong>en</strong>tification des problèmes, de recherche des causes, d'optimisation dessolutions... Le point important de ce niveau est le recours à une aide généralem<strong>en</strong>texterne, un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, ayant une <strong>format</strong>ion suffisante dans le domainede risque du problème résiduel.Le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> le coordinateur repart<strong>en</strong>t du travail réalisé auxniveaux précéd<strong>en</strong>ts. La première tâche est donc de revoir les résultats du Dépistagemais surtout de l'Observation. Ensuite, l'Analyse des items id<strong>en</strong>tifiés précédemm<strong>en</strong>test réalisée. Les résultats de c<strong>et</strong>te Analyse sont discutés avec les interv<strong>en</strong>ants desniveaux précéd<strong>en</strong>ts <strong>et</strong> <strong>en</strong> particulier le coordinateur. Ils décid<strong>en</strong>t év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t durecours à un spécialiste (Expertise) pour des mesurages sophistiqués <strong>et</strong> ponctuels.Niveau , Expertise• L’étude à ce niveau 4, Expertise, est à réaliser par les mêmes personnes de l’<strong>en</strong>treprise<strong>et</strong> conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, avec l’assistance supplém<strong>en</strong>taire d’expertstrès spécialisés. Elle va concerner des situations particulièrem<strong>en</strong>t complexes <strong>et</strong>requérir év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t des mesurages spéciaux.ExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION.MISE EN ŒUVRE GENERALEDES METHODESD'OBSERVATION SOBANELa méthode de Dépistage Déparis est idéalem<strong>en</strong>t utilisée au cours d'une réunionavec 4 à 7 personnes connaissant intimem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation de travail ou appelées àinterv<strong>en</strong>ir dans <strong>la</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>la</strong> concrétisation des solutions préconisées au coursde <strong>la</strong> réunion.Au terme du Dépistage, il a été décidé par exemple• de réparer les sols, remp<strong>la</strong>cer certains outils <strong>et</strong> certains récipi<strong>en</strong>ts cont<strong>en</strong>ant desproduits chimiques, remp<strong>la</strong>cer certains filtres sur certaines machines, dép<strong>la</strong>cer desaires de stockage, rehausser un p<strong>la</strong>n de travail...• d'approfondir un ou plusieurs aspects de <strong>la</strong> situation de travail, par exemple: lesaires de travail, les contraintes posturales, les produits chimiques.....Mise <strong>en</strong> oeuvreSelon <strong>la</strong> philosophie SOBANE, c<strong>et</strong> approfondissem<strong>en</strong>t est réalisé au moy<strong>en</strong> de <strong>la</strong>méthode d'Observation se rapportant au problème à étudier plus <strong>en</strong> détails <strong>et</strong>, d<strong>en</strong>ouveau, au cours d'une réunion avec les mêmes personnes.Alors que, au cours de <strong>la</strong> réunion Déparis, l'<strong>en</strong>semble des aspects de <strong>la</strong> situation d<strong>et</strong>ravail était passé <strong>en</strong> revue, lors de <strong>la</strong> réunion d'Observation, <strong>la</strong> discussion est c<strong>en</strong>tréesur un aspect particulier: le bruit dans l'atelier ou les manut<strong>en</strong>tions ou le travailsur écran...La mise <strong>en</strong> oeuvre repr<strong>en</strong>d de nombreux points déjà décrits pour le niveau 1,Dépistage Déparis.La direction doit au préa<strong>la</strong>ble à toute action• avoir été informée pleinem<strong>en</strong>t des implications de l'utilisation de <strong>la</strong> méthode• avoir pris consci<strong>en</strong>ce de ses <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts• avoir marqué son total accord à sa mise <strong>en</strong> oeuvre11


Les étapes de <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> oeuvre sont les suivantes:1. In<strong>format</strong>ion par <strong>la</strong> direction de <strong>la</strong> ligne hiérarchique <strong>et</strong> des sa<strong>la</strong>riés sur lesobjectifs poursuivis <strong>et</strong> <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t de celle-ci de t<strong>en</strong>ir compte des résultats desréunions <strong>et</strong> des études.2. Définition d'un p<strong>et</strong>it groupe de postes formant un <strong>en</strong>semble, une "situation" d<strong>et</strong>ravail: celui-ci devrait être le même que celui constitué au niveau 1, DépistageDéparis3. Désignation d'un coordinateur par <strong>la</strong> direction avec l'accord des travailleurs: d<strong>en</strong>ouveau, ce devrait être <strong>la</strong> même personne que celle ayant coordonné leDépistage Déparis.4. Préparation du coordinateur: il lit <strong>la</strong> méthode d'Observation <strong>en</strong> détails <strong>et</strong> seforme à son utilisation. Il adapte l'outil à <strong>la</strong> situation de travail concernée <strong>en</strong>modifiant des termes, <strong>en</strong> éliminant certains aspects non concernés, <strong>en</strong> <strong>en</strong> transformantd'autres ou <strong>en</strong>core <strong>en</strong> ajoutant des aspects supplém<strong>en</strong>taires.5. Constitution d'un groupe de travail avec des travailleurs-clés de <strong>la</strong> situation d<strong>et</strong>ravail concernée, désignés par leurs collègues <strong>et</strong> leurs représ<strong>en</strong>tants <strong>et</strong> de personnelsd'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique choisis par <strong>la</strong> direction. Il compr<strong>en</strong>d au moinsun homme <strong>et</strong> une femme <strong>en</strong> cas de groupe mixte. Ce groupe de travail devraitêtre le même que celui qui a participé au Dépistage Déparis, avec, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t1 ou 2 personnes <strong>en</strong> plus du bureau des méthodes, du service demaint<strong>en</strong>ance ou <strong>en</strong>core du service des achats.6. Réunion du groupe de réflexion dans un local calme près des postes de travail,de nouveau afin de pouvoir r<strong>et</strong>ourner directem<strong>en</strong>t aux postes de travail pourdiscuter certains points.7. Explication c<strong>la</strong>ire par le coordinateur du but de <strong>la</strong> réunion <strong>et</strong> de <strong>la</strong> procédure.Les items à discuter peuv<strong>en</strong>t, soit être distribués aux participants avant ou audébut de <strong>la</strong> réunion, soit être proj<strong>et</strong>és par rétroprojecteur ou multimédia surun écran, de manière à guider efficacem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> discussion.8. Discussion sur chaque rubrique <strong>en</strong> se conc<strong>en</strong>trant sur les aspects repris sousc<strong>et</strong>te rubrique <strong>et</strong> <strong>en</strong> s'attardant, non pas à déterminer si <strong>la</strong> situation est pas, unpeu ou beaucoup satisfaisante, mais à• ce qui peut être fait pour améliorer <strong>la</strong> situation, par qui <strong>et</strong> quand• ce pour quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tionlors d'un niveau 3,Analyse9. Après <strong>la</strong> réunion, synthèse par le coordinateur <strong>en</strong> m<strong>et</strong>tant au n<strong>et</strong>• les rubriques utilisées, cont<strong>en</strong>ant les in<strong>format</strong>ions détaillées ressortant de <strong>la</strong>réunion• <strong>la</strong> liste de solutions <strong>en</strong>visagées avec indication de qui fait quoi <strong>et</strong> quand• <strong>la</strong> liste des points à étudier plus <strong>en</strong> détails avec les priorités.10. Prés<strong>en</strong>tation des résultats aux participants, révision, ajouts…11. Finalisation de <strong>la</strong> synthèse.12. Prés<strong>en</strong>tation à <strong>la</strong> direction <strong>et</strong> aux organes de concertation.13. Poursuite de l'étude pour les problèmes non résolus au moy<strong>en</strong> de <strong>la</strong> méthodede niveau 3, Analyse, de <strong>la</strong> stratégie SOBANE.Le texte suivant peut aider à préciser le but de <strong>la</strong> réunion."Au cours de <strong>la</strong> réunion, nous allons passer <strong>en</strong> revue tous les points re<strong>la</strong>tifs au facteur de risque "----------" quifont que le travail est difficile, dangereux, peu efficace ou désagréable.L'objectif n'est pas de savoir si c'est facile ou agréable à 20, 50 ou 100 %.Il est de trouver ce qui peut être fait concrètem<strong>en</strong>t, tout de suite, dans 3 mois <strong>et</strong> plus tard pour que ce soitplus efficace <strong>et</strong> plus agréable. Il peut s'agir de modifications techniques, de nouvelles techniques de travail,mais aussi de meilleures communications, de réorganisation des horaires, de <strong>format</strong>ions plus spécifiques.Pour certains points, nous devrions arriver à dire ce qu'il faut changer <strong>et</strong> comm<strong>en</strong>t concrètem<strong>en</strong>t le changer.Pour d'autres, des études complém<strong>en</strong>taires devront être réalisées.La Direction s'<strong>en</strong>gage à établir un p<strong>la</strong>n d'actions dans le but de donner suite au mieux à ce qui sera discuté."12


A défaut de pouvoir organiser une réunion de 3 à 6 personnes, le coordinateur conduiral'Observation seul ou avec une ou deux personnes <strong>et</strong> év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t sur lelieu même de travail. C<strong>et</strong>te solution non idéale reste utile puisqu'elle fait progresser <strong>la</strong>prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> prépare le recours év<strong>en</strong>tuel à un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion externe.Le coordinateur ou ces personnes doiv<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant:• bi<strong>en</strong> connaître le poste de travail (aussi bi<strong>en</strong> que les opérateurs eux-mêmes !)• pr<strong>en</strong>dre les avis des opérateurs de façon informelle• avoir des connaissances techniques pour <strong>la</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre pratiquedes solutions• r<strong>et</strong>ourner par <strong>la</strong> suite directem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t vers les opérateurs <strong>et</strong> leur<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique pour avis sur les solutions <strong>en</strong>visagées.C<strong>et</strong>te façon de faire n’est donc conseillée que si <strong>la</strong> mise sur pied d’uneréunion d’un groupe de travail n'est pas possible, à ce mom<strong>en</strong>t là, au seinde l’<strong>en</strong>treprise...Le rapportCe rapport doit compr<strong>en</strong>dre:• L'exposé du problème:- <strong>la</strong> façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ: p<strong>la</strong>intes, ma<strong>la</strong>dies,abs<strong>en</strong>ces …- les avis des opérateurs <strong>et</strong> des personnes de l'<strong>en</strong>treprise lors du niveau deDépistage.• Les résultats de l'interv<strong>en</strong>tion, sans trop s'attarder aux différ<strong>en</strong>tes interv<strong>en</strong>tionssuccessives mais <strong>en</strong> r<strong>en</strong>dant aux interv<strong>en</strong>ants leurs mérites respectifs:- les aspects qui ont été Observés <strong>en</strong> détails <strong>et</strong> les solutions proposées.- le cas échéant, les aspects pour lesquels une Analyse est à réaliser.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques ou organisationnelles.• Une justification globale de ces solutions, <strong>en</strong> montrant que:- elles sont réellem<strong>en</strong>t susceptibles de résoudre les problèmes décrits précédemm<strong>en</strong>t- elles ne vont pas <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer d'autres problèmes pour l’<strong>en</strong>semble ou pour certainsopérateurs- elles sont compatibles avec les exig<strong>en</strong>ces de productivité <strong>et</strong> de r<strong>en</strong>tabilité del'<strong>en</strong>treprise.• La justification év<strong>en</strong>tuelle de <strong>la</strong> nécessité d'une Analyse complém<strong>en</strong>taire.• Un schéma de réalisation des solutions préconisées avec qui fait quoi, quand,comm<strong>en</strong>t <strong>et</strong> avec quel suivi dans le temps, afin d'augm<strong>en</strong>ter <strong>la</strong> probabilité que lerapport soit suivi d'eff<strong>et</strong>s concr<strong>et</strong>s.• Une synthèse de ce rapport final <strong>en</strong> 1 page repr<strong>en</strong>ant les solutions techniquesprincipales...Prés<strong>en</strong>tation écriteLa critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont <strong>en</strong> général beaucouptrop littéraires <strong>et</strong> conv<strong>en</strong>tionnels.Le but étant de donner l'in<strong>format</strong>ion nécessaire à <strong>la</strong> prise de décision, le rapport doitêtre court, simple <strong>et</strong> débarrassé de toute considération superflue, générale ou horsde propos.Sans tomber dans le style télégraphique:• des alinéas, des r<strong>et</strong>raits sont utilisés, comme dans le prés<strong>en</strong>t texte, pour souligner<strong>et</strong> hiérarchiser les in<strong>format</strong>ions• le nombre de tableaux, de graphiques statistiques… est réduit au minimum• les in<strong>format</strong>ions y sont prés<strong>en</strong>tées sous une forme systématique, facile à saisir,intuitive13


• des schémas techniques, photos, sont utilisés si nécessaire.Enfin, le texte est revu mot par mot pour• supprimer toute répétition;• simplifier <strong>la</strong> lecture <strong>et</strong> <strong>la</strong> compréh<strong>en</strong>sion;• respecter <strong>la</strong> suite logique des items, idées …;• faciliter <strong>la</strong> recherche d'une in<strong>format</strong>ion particulière.Contrairem<strong>en</strong>t à l'habitude, le rapport comm<strong>en</strong>cera par <strong>la</strong> synthèse de 1 page,repoussant <strong>en</strong> second p<strong>la</strong>n <strong>et</strong> <strong>en</strong> annexe l'in<strong>format</strong>ion détaillée...Prés<strong>en</strong>tation oraleLes circonstances détermin<strong>en</strong>t <strong>la</strong> procédure exacte à suivre.Idéalem<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant, <strong>la</strong> synthèse doit être prés<strong>en</strong>tée simultaném<strong>en</strong>t ou séqu<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t:• A l'employeur, parce qu'il a <strong>la</strong> responsabilité des conditions de santé au travail <strong>et</strong>est celui qui décide.• Aux opérateurs, parce qu'ils sont directem<strong>en</strong>t concernés. La mise <strong>en</strong> œuvre desolutions techniques, même excell<strong>en</strong>tes, sans consultation préa<strong>la</strong>ble des intéressés,comprom<strong>et</strong> temporairem<strong>en</strong>t, voire définitivem<strong>en</strong>t, leur efficacité.• A toutes les personnes qui ont participé aux différ<strong>en</strong>tes étapes de l'interv<strong>en</strong>tion,parce qu'ils <strong>en</strong> ont le mérite principal.• A <strong>la</strong> hiérarchie, à l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique, parce qu'ils sont responsables de <strong>la</strong>mise <strong>en</strong> œuvre <strong>et</strong> du mainti<strong>en</strong> des solutions.• Aux autres part<strong>en</strong>aires de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion (médecins du travail, conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion…), bi<strong>en</strong> naturellem<strong>en</strong>t.Le succès de l'interv<strong>en</strong>tion dép<strong>en</strong>d non seulem<strong>en</strong>t de sa qualité, mais bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>tsurtout de <strong>la</strong> façon dont elle est prés<strong>en</strong>tée.Alors que tous les protagonistes (employeurs, <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t, opérateurs) p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> connaître les conditions de travail, ils <strong>en</strong> ont des visions parfois étonnamm<strong>en</strong>tdiffér<strong>en</strong>tes. Des photos sont alors très utiles pour arriver à une représ<strong>en</strong>tationcommune de <strong>la</strong> situation <strong>et</strong> des problèmes, ainsi que des possibilités d'amélioration.Elles doiv<strong>en</strong>t attirer l'att<strong>en</strong>tion sur le travail qui est réalisé <strong>et</strong> les conditions généralesde travail, <strong>et</strong> non pas sur <strong>la</strong> manière dont tel ou tel opérateur le réalise...Suite de l'étudeSi l'étude d'Observation m<strong>et</strong> <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce des points nécessitant une Analyse plusapprofondie, un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion spécialisé dans le domaine concerné doitêtre contacté.La démarche à adopter avec ce conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est de:• lui donner connaissance du travail accompli précédemm<strong>en</strong>t aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation• revoir ces résultats, conclusions, propositions de solutions• confirmer ou am<strong>en</strong>der ces propositions• définir de manière précise ce qui fera l'obj<strong>et</strong> de l'Analyse <strong>et</strong> dans quel butTous les docum<strong>en</strong>ts de travail des différ<strong>en</strong>ts niveaux seront conservés dans l'<strong>en</strong>trepriseafin de servir plus tard de point de référ<strong>en</strong>ce lors de modifications des postesou lors de <strong>la</strong> conception de nouvelles conditions de travail.14


ExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION.MISE EN ŒUVRE GENERALE DESMETHODES D'ANALYSE SOBANELes méthodes de Dépistage Déparis <strong>et</strong> des méthodes d'Observation sont idéalem<strong>en</strong>tutilisées au cours d'une réunion avec 4 à 7 personnes connaissant intimem<strong>en</strong>t<strong>la</strong> situation de travail ou appelées à interv<strong>en</strong>ir dans <strong>la</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>la</strong>concrétisation des solutions préconisées au cours de <strong>la</strong> réunion.• Au terme du Dépistage, il a été décidé par exemple- de réparer les sols, remp<strong>la</strong>cer certains outils <strong>et</strong> certains récipi<strong>en</strong>ts cont<strong>en</strong>antdes produits chimiques, remp<strong>la</strong>cer certains filtres sur certaines machines, dép<strong>la</strong>cerdes aires de stockage, rehausser un p<strong>la</strong>n de travail...- d'approfondir un ou plusieurs aspects de <strong>la</strong> situation de travail lors d'une ou deplusieurs réunions d'Observation particulières: par exemple: les aires de travail,les contraintes posturales, les produits chimiques...• Au cours de <strong>la</strong> réunion d'Observation re<strong>la</strong>tive, par exemple aux produits chimiques- <strong>la</strong> situation a été revue, les solutions <strong>en</strong>visagées lors du Dépistage ontété validées <strong>et</strong> diverses solutions complém<strong>en</strong>taires ont été proposées pourcontrôler les déch<strong>et</strong>s <strong>et</strong> les embal<strong>la</strong>ges. Par contre, reste un problème majeur dev<strong>en</strong>ti<strong>la</strong>tion des locaux• La méthode d'Analyse va donc porter sur ce problème de v<strong>en</strong>ti<strong>la</strong>tion, tout <strong>en</strong>revoyant <strong>la</strong> situation générale du point de vue de ces produits chimiques <strong>et</strong> ce quia été proposé jusque là.Au contraire des méthodes de Dépistage <strong>et</strong> d'Observation,l'Analyse est réaliséedans un premier temps par un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion souv<strong>en</strong>t extérieur àl'<strong>en</strong>treprise qui n'a pas nécessairem<strong>en</strong>t participé aux réunions de Dépistage <strong>et</strong>d'Observation. Il convi<strong>en</strong>t donc qu'il se m<strong>et</strong>te d'abord au courant de ce qui a déjàété fait <strong>et</strong> revoit les choix <strong>et</strong> actions <strong>en</strong>visagées, avant d'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre des investigationscomplém<strong>en</strong>taires.La démarche à adopter par ce conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est <strong>la</strong> suivante:1. Révision des résultats du Dépistage <strong>et</strong> de l'Observation de <strong>la</strong> situation de travai<strong>la</strong>vec le coordinateur qui a m<strong>en</strong>é les études à ces deux premiers niveaux:- <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant connaissance du travail accompli précédemm<strong>en</strong>t aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation- <strong>en</strong> revoyant ce travail <strong>et</strong> les différ<strong>en</strong>tes solutions <strong>en</strong>visagées <strong>et</strong> <strong>en</strong> y apportantsa compét<strong>en</strong>ce pour les confirmer ou non- <strong>en</strong> déterminant les aspects qui nécessit<strong>en</strong>t une Analyse particulière complém<strong>en</strong>taire.2. Analyse proprem<strong>en</strong>t dite de <strong>la</strong> situation de travail sous ces points particuliers, <strong>et</strong><strong>en</strong> col<strong>la</strong>boration avec les personnes de l'<strong>en</strong>treprise- <strong>en</strong> étudiant plus <strong>en</strong> profondeur ces aspects particuliers- <strong>en</strong> réalisant év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t des mesurages, toujours dans une optique de prév<strong>en</strong>tion- <strong>en</strong> aidant l'<strong>en</strong>treprise à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre les solutions préconisées.Une quantification des risques peut s'avérer nécessaire, afin, par exemple, de soulignerl'importance d'un problème, pour justifier <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre de solutions ou<strong>en</strong>core afin d'établir une liaison <strong>en</strong>tre une exposition <strong>et</strong> un traumatisme ou unema<strong>la</strong>die professionnelle.La durée de l'Analyse <strong>et</strong> donc son coût dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>t du problème r<strong>en</strong>contré<strong>et</strong> de <strong>la</strong> nécessité ou non de quantifier certaines contraintes ou expositions...Révision de l'Observation avec le conseiller<strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tionDans l'esprit de <strong>la</strong> continuité de <strong>la</strong> stratégie <strong>et</strong> de <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration <strong>en</strong>tre les part<strong>en</strong>airesdes niveaux successifs, les in<strong>format</strong>ions collectées au niveau du Dépistage <strong>et</strong>au niveau d'Observation sont passées <strong>en</strong> revue par le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion15


avec ceux qui ont étudié ces in<strong>format</strong>ions <strong>et</strong>, au minimum, le coordinateur à cesniveaux (animateur du groupe ou à défaut l'observateur isolé).La discussion doit porter sur:• Les in<strong>format</strong>ions re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> situation de travail: organisation du travail, rotationdes opérateurs, variation de <strong>la</strong> production au cours de <strong>la</strong> journée, de <strong>la</strong> semaine,de l'année, …• Les différ<strong>en</strong>tes solutions qui ont été dégagées, <strong>en</strong> les confirmant ou non.• Les aspects qui nécessit<strong>en</strong>t une Analyse complém<strong>en</strong>taire.Le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est appelé à:• Confirmer ou non les solutions préconisées, mises ou non <strong>en</strong> œuvre lors desniveaux 1, Dépistage <strong>et</strong> 2, Observation.• Analyser plus <strong>en</strong> profondeur certains problèmes qui n'ont pu être résolus jusquelà.• Aider l'<strong>en</strong>treprise à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre les solutions préconisées...A. ObjectifsAnalyse proprem<strong>en</strong>t diteC<strong>et</strong>te seconde phase de l'Analyse a pour but de rechercher des solutions aux problèmesnon résolus précédemm<strong>en</strong>t. Elle est donc ori<strong>en</strong>tée vers certains aspectsparticuliers de <strong>la</strong> situation de travail.Elle va consister <strong>en</strong> une collecte d'in<strong>format</strong>ions plus spécifiques ou moins évid<strong>en</strong>tespour déterminer ce sur quoi il serait possible d'agir pour résoudre ces problèmesparticuliers.C<strong>et</strong>te collecte d'in<strong>format</strong>ions spécifiques doit être préparée par le conseiller <strong>en</strong>prév<strong>en</strong>tion, avec les personnes de l'<strong>en</strong>treprise <strong>et</strong> le coordinateur qui ontréalisé les niveaux antérieurs.Dans certains cas, l'Analyse demandera d'observer <strong>en</strong> détails certains opérateurs.Le choix est crucial. Si ce choix est mal fait c'est à dire non représ<strong>en</strong>tatif, les résultatsde l'Analyse ne seront pas fiables <strong>et</strong> aucune in<strong>format</strong>ion ne pourra <strong>en</strong> êtredéduite pour l'<strong>en</strong>semble des opérateurs.Le nombre d'opérateurs à observer dép<strong>en</strong>d de <strong>la</strong> taille du groupe. Le tableau suivantest basé sur des notions de statistiques. Il donne <strong>la</strong> taille de l'échantillon nécessairepour qu'on soit sûr à 95% qu'au moins un opérateur parmi les 20% les plus"exposés" fasse partie de l'étude. C<strong>et</strong>te probabilité n'est correcte que si l'échantillonnageest purem<strong>en</strong>t aléatoire, ce qui n'est donc pas strictem<strong>en</strong>t le cas. Le tableauperm<strong>et</strong> cep<strong>en</strong>dant de déterminer l'ordre de grandeur du nombre d’opérateurs àconsidérer idéalem<strong>en</strong>t.Taille du groupe N N ≤ 6 7-8 9-11 12-14 15-18 19-26 27-43 44-50 >50Taille de l’échantiollon N s N 6 7 8 9 10 11 12 14B. Conditions de travail à analyserTout comme pour le choix des opérateurs, le choix des mom<strong>en</strong>ts où l'Analyse seraconduite ne peut pas être <strong>la</strong>issé au hasard, mais doit autant que nécessaire t<strong>en</strong>ircompte des différ<strong>en</strong>tes variations des conditions de travail liées à:• <strong>la</strong> production: normale, habituelle, saisonnière…• l'état de <strong>la</strong> ligne de production: machines <strong>en</strong> panne, mal réglées, nouvelles ...• <strong>la</strong> rotation des opérateurs.• l'abs<strong>en</strong>téisme.A défaut de temps ou de moy<strong>en</strong>s pour étudier les points à approfondir dans tousces cas de variations, il apparaît indisp<strong>en</strong>sable de caractériser correctem<strong>en</strong>t les situ-16


ations analysées <strong>en</strong> vérifiant si elles sont bi<strong>en</strong> représ<strong>en</strong>tatives des conditions généralesou des conditions les plus mauvaises. A titre d'exemple, il n'est peut-être paspossible d'étudier les conditions de travail quand tous les opérateurs sont prés<strong>en</strong>ts<strong>et</strong> quand l'un d'eux ou plusieurs manqu<strong>en</strong>t. Cep<strong>en</strong>dant, il est nécessaire de vérifiersi ce changem<strong>en</strong>t dans le nombre d'opérateurs a une influ<strong>en</strong>ce sur les procéduresde travail <strong>et</strong> l'exposition des travailleurs. Si c'est le cas, il sera nécessaire de prouver<strong>la</strong> pertin<strong>en</strong>ce générale de l'Analyse réalisée.Le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion va rechercher l'in<strong>format</strong>ion manquante par desméthodes qu'il choisira <strong>en</strong> fonction des besoins:• <strong>en</strong> comparant les façons de travailler de certains opérateurs;• <strong>en</strong> cherchant à compr<strong>en</strong>dre ce qui détermine ces différ<strong>en</strong>ces;• <strong>en</strong> recherchant ce sur quoi on peut agir techniquem<strong>en</strong>t•…La méthode principale est l'observation directe des opérateurs dans leur situationde travail. Pour certains aspects tels que <strong>la</strong> disposition des postes, l'organisation dutravail, les risques de troubles musculosquel<strong>et</strong>tiques, les manut<strong>en</strong>tions...des photosou une vidéo peuv<strong>en</strong>t être des outils complém<strong>en</strong>taires, mais ne peuv<strong>en</strong>t pas remp<strong>la</strong>cerc<strong>et</strong>te observation directe. Elles perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant, <strong>en</strong> plus:• <strong>la</strong> vision des mêmes images par différ<strong>en</strong>tes personnes (opérateurs, service méthodes…) afin d'obt<strong>en</strong>ir des avis complém<strong>en</strong>taires.• l'étude de <strong>la</strong> pertin<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> de l'impact réel de certaines solutions proposées.• <strong>la</strong> constitution plus tard d'un matériel didactique pour former les opérateurs <strong>et</strong><strong>en</strong> particulier les débutants.• <strong>la</strong> mise au point d'aide pour <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> œuvre efficace de certaines solutions préconisées,comme l'organisation d'une <strong>format</strong>ion à <strong>la</strong> manut<strong>en</strong>tion.Un des risques liés à l'utilisation de <strong>la</strong> vidéo est de modifier le comportem<strong>en</strong>t <strong>et</strong>donc <strong>la</strong> façon de travailler de l'opérateur qui se sait filmé. Ce risque est minimisé si:• Une étroite col<strong>la</strong>boration a été établie précédemm<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre le conseiller <strong>en</strong>prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> les opérateurs.• Les raisons de ces <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts vidéo <strong>et</strong> l'usage qui <strong>en</strong> sera fait ont été c<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>texpliqués à chaque opérateur <strong>et</strong> ce d'autant plus s'il n'a pas participé auxniveaux précéd<strong>en</strong>ts de <strong>la</strong> stratégie.• Son cons<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t a été acquis tout à fait librem<strong>en</strong>t.C. Mesurages év<strong>en</strong>tuelsDans certains cas, le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion jugera peut-être nécessaire de réaliserquelques mesurages: éc<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>t, vitesse de l'air, forces, conc<strong>en</strong>trations... Desmesurages simples peuv<strong>en</strong>t être effectués <strong>et</strong> les méthodes d'Analyse développées<strong>et</strong> prés<strong>en</strong>tées dans les différ<strong>en</strong>ts domaines, les décriv<strong>en</strong>t.Les mesurages sophistiqués, utilisant des appareils complexes, tels que luminancemètres,analyseurs de fréqu<strong>en</strong>ces, goniomètres...sont cep<strong>en</strong>dant à réserver au niveau4 Expertise <strong>et</strong> réalisés à bon esci<strong>en</strong>t par des experts spécialem<strong>en</strong>t compét<strong>en</strong>ts.D. Exploitation des donnéesL'exploitation des données est <strong>la</strong> partie qui requiert toutes les compét<strong>en</strong>ces duconseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion.Aucune méthodologie particulière ne peut donc être définie: les problèmes sontconnus, on sait ce que l'on recherche.Il y a lieu d'insister sur le fait que l'Analyse ainsi décrite est totalem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>tede <strong>la</strong> quantification qui serait réalisée dans un but épidémiologique par exemple.17


Les questions auxquelles on t<strong>en</strong>te de répondre sont ici du type: pourquoi <strong>la</strong> situationest telle; que peut-on faire pour <strong>la</strong> modifier.Les discussions sur ces questions devrai<strong>en</strong>t conduire directem<strong>en</strong>t vers les solutions.Par contre, <strong>la</strong> méthode de quantification cherche à répondre à des questions dutype: quel est le pourc<strong>en</strong>tage du temps p<strong>en</strong>dant lequel le travailleur est exposé à telrisque.Pour ce faire, elle cherche à quantifier les temps, les conc<strong>en</strong>trations, les niveaux....sans se soucier directem<strong>en</strong>t des raisons de ces contraintes.L'Analyse circonstanciée des in<strong>format</strong>ions collectées <strong>et</strong> <strong>la</strong> recherche des solutionsn'est pas du ressort exclusif du conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, même si, dans <strong>la</strong> majoritédes cas, il <strong>en</strong> était l’exécutant.• Idéalem<strong>en</strong>t doiv<strong>en</strong>t y participer directem<strong>en</strong>t ceux qui connaiss<strong>en</strong>t les conting<strong>en</strong>cestechniques <strong>et</strong> pratiques – les opérateurs <strong>et</strong> l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t.• A défaut d'une participation directe, il faudra leur demander, plus tard, mais avanttoute mise <strong>en</strong> œuvre, leur avis sur les recommandations formulées par leconseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion. C<strong>et</strong>te interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> cascade est <strong>la</strong> plus fréqu<strong>en</strong>te.Elle n'est pas toujours celle qui conduit aux meilleures solutions <strong>et</strong> certainem<strong>en</strong>tpas le plus rapidem<strong>en</strong>t.Le succès de l'interv<strong>en</strong>tion du conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est directem<strong>en</strong>t lié à:• La qualité du travail effectué aux niveaux antérieurs de l'interv<strong>en</strong>tion.• La qualité de c<strong>et</strong>te concertation avec les personnes concernées de l'<strong>en</strong>treprise...Synthèse des résultats au terme de l'analyseAu terme de l'Analyse, un rapport est <strong>en</strong> général att<strong>en</strong>du du conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion.Le processus de préparation, prés<strong>en</strong>tation <strong>et</strong> discussion du rapport finaldoit être structuré dès le départ, de sorte qu'il aboutisse à des décisions,quelles qu'elles soi<strong>en</strong>t (fuss<strong>en</strong>t-elles de ne ri<strong>en</strong> faire!).Pour ce faire, dès le début de l'interv<strong>en</strong>tion du conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion, <strong>la</strong> procéduredoit être définie une fois pour toutes <strong>en</strong> ce qui concerne:• les personnes de l'<strong>en</strong>treprise avec qui le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion col<strong>la</strong>borera• <strong>la</strong> programmation dans le temps• <strong>la</strong> nature du rapport• <strong>la</strong> ou les prés<strong>en</strong>tations de ce rapport• <strong>la</strong> suite qui lui sera donnée, avec si nécessaire l'interv<strong>en</strong>tion d'un expert• <strong>la</strong> façon dont <strong>la</strong> situation de travail sera suivie plus tard <strong>en</strong> ce qui concerne <strong>la</strong> mise<strong>en</strong> œuvre des solutions <strong>et</strong> l'étude de leur efficacité• <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification, avec qui fait quoi, quand <strong>et</strong> comm<strong>en</strong>t, indisp<strong>en</strong>sable pour queles recommandations ne rest<strong>en</strong>t pas l<strong>et</strong>tres mortes mais se traduis<strong>en</strong>t par desactions concrètes pour les opérateurs.A. Le cont<strong>en</strong>uC<strong>et</strong>te Analyse devrait normalem<strong>en</strong>t être <strong>la</strong> dernière étape de l'interv<strong>en</strong>tion. Le rapportdoit donc faire <strong>la</strong> synthèse de toutes les in<strong>format</strong>ions progressivem<strong>en</strong>t récoltées<strong>et</strong> des solutions/améliorations progressivem<strong>en</strong>t mises <strong>en</strong> œuvre ou proj<strong>et</strong>ées.Ce rapport doit compr<strong>en</strong>dre:• L'exposé du problème:- <strong>la</strong> façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ: p<strong>la</strong>intes, ma<strong>la</strong>dies,abs<strong>en</strong>ces …- les avis des opérateurs <strong>et</strong> des personnes de l'<strong>en</strong>treprise lors du niveau deDépistage.• Les résultats de l'interv<strong>en</strong>tion, sans trop s'attarder aux différ<strong>en</strong>tes interv<strong>en</strong>tionssuccessives mais <strong>en</strong> r<strong>en</strong>dant aux interv<strong>en</strong>ants leurs mérites respectifs:- les aspects qui ont été Observés <strong>en</strong> détails <strong>et</strong> les solutions proposées.18


- les aspects qui ont été Analysés <strong>en</strong> détails <strong>et</strong> les solutions qui sont proposées.- le cas échéant, les aspects pour lesquels une Expertise est à réaliser.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques ou organisationnelles.• La proposition d'é<strong>la</strong>boration de prototypes ou <strong>la</strong> réalisation d'essais si certainessolutions demand<strong>en</strong>t à être mises au point techniquem<strong>en</strong>t.• Les mesures à pr<strong>en</strong>dre le cas échéant pour l'in<strong>format</strong>ion <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>format</strong>ion adéquatedes opérateurs <strong>en</strong> ce qui concerne:- les procédures de travail optimales <strong>et</strong> celles à éviter- les risques de santé <strong>et</strong> de sécurité• Une hiérarchisation des mesures préconisées selon:- ce qui est indisp<strong>en</strong>sable- ce qui est nécessaire- ce qui est souhaitable• Une justification globale de ces solutions, <strong>en</strong> montrant que:- elles sont réellem<strong>en</strong>t susceptibles de résoudre les problèmes décrits précédemm<strong>en</strong>t- elles ne vont pas <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer d'autres problèmes pour l’<strong>en</strong>semble ou pour certainsopérateurs- elles sont compatibles avec les exig<strong>en</strong>ces de productivité <strong>et</strong> de r<strong>en</strong>tabilité del'<strong>en</strong>treprise.• La justification év<strong>en</strong>tuelle de <strong>la</strong> nécessité d'une Expertise complém<strong>en</strong>taire.• Un schéma de réalisation des solutions préconisées avec qui fait quoi, quand,comm<strong>en</strong>t <strong>et</strong> avec quel suivi dans le temps, afin d'augm<strong>en</strong>ter <strong>la</strong> probabilité que lerapport soit suivi d'eff<strong>et</strong>s concr<strong>et</strong>s.• Une synthèse de ce rapport final <strong>en</strong> 1 page repr<strong>en</strong>ant les solutions techniquesprincipales.B. Prés<strong>en</strong>tation écriteLa critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont <strong>en</strong> général beaucouptrop littéraires <strong>et</strong> conv<strong>en</strong>tionnels.Le but étant de donner l'in<strong>format</strong>ion nécessaire à <strong>la</strong> prise de décision, le rapport doitêtre court, simple <strong>et</strong> débarrassé de toute considération superflue, générale ou horsde propos.Sans tomber dans le style télégraphique:• des alinéas, des r<strong>et</strong>raits sont utilisés, comme dans le prés<strong>en</strong>t texte, pour souligner<strong>et</strong> hiérarchiser les in<strong>format</strong>ions• le nombre de tableaux, de graphiques statistiques… est réduit au minimum• les in<strong>format</strong>ions y sont prés<strong>en</strong>tées sous une forme systématique, facile à saisir,intuitive• des schémas techniques, photos, sont utilisés si nécessaire.Enfin, le texte est revu mot par mot pour• supprimer toute répétition;• simplifier <strong>la</strong> lecture <strong>et</strong> <strong>la</strong> compréh<strong>en</strong>sion;• respecter <strong>la</strong> suite logique des items, idées …;• faciliter <strong>la</strong> recherche d'une in<strong>format</strong>ion particulière.Contrairem<strong>en</strong>t à l'habitude, le rapport comm<strong>en</strong>cera par <strong>la</strong> synthèse de 1 page,repoussant <strong>en</strong> second p<strong>la</strong>n <strong>et</strong> <strong>en</strong> annexe l'in<strong>format</strong>ion détaillée.C. Prés<strong>en</strong>tation oraleLes circonstances détermin<strong>en</strong>t <strong>la</strong> procédure exacte à suivre.Idéalem<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant, <strong>la</strong> synthèse doit être prés<strong>en</strong>tée simultaném<strong>en</strong>t ou séqu<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t:• A l'employeur, parce qu'il a <strong>la</strong> responsabilité des conditions de santé au travail <strong>et</strong>est celui qui décide.19


• Aux opérateurs, parce qu'ils sont directem<strong>en</strong>t concernés. La mise <strong>en</strong> œuvre desolutions techniques, même excell<strong>en</strong>tes, sans consultation préa<strong>la</strong>ble des intéressés,comprom<strong>et</strong> temporairem<strong>en</strong>t, voire définitivem<strong>en</strong>t, leur efficacité.• A toutes les personnes qui ont participé aux différ<strong>en</strong>tes étapes de l'interv<strong>en</strong>tion,parce qu'ils <strong>en</strong> ont le mérite principal.• A <strong>la</strong> hiérarchie, à l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique, parce qu'ils sont responsables de <strong>la</strong>mise <strong>en</strong> œuvre <strong>et</strong> du mainti<strong>en</strong> des solutions.• Aux autres part<strong>en</strong>aires de <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion (médecins du travail, conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion…), bi<strong>en</strong> naturellem<strong>en</strong>t.Le succès de l'interv<strong>en</strong>tion dép<strong>en</strong>d non seulem<strong>en</strong>t de sa qualité, mais bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>tsurtout de <strong>la</strong> façon dont elle est prés<strong>en</strong>tée. Dès lors, un soin particulier doit êtreapporté à l'é<strong>la</strong>boration du matériel audiovisuel. Ce point sort des objectifs du prés<strong>en</strong>tdocum<strong>en</strong>t <strong>et</strong> ne sera pas abordé, sauf <strong>en</strong> ce qui concerne l'exploitation des<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts vidéo.Alors que tous les protagonistes (employeurs, <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t, opérateurs) p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> connaître les conditions de travail, ils <strong>en</strong> ont des visions parfois étonnamm<strong>en</strong>tdiffér<strong>en</strong>tes. Des photos ou une bande vidéo sont alors très utiles pour arriver à unereprés<strong>en</strong>tation commune de <strong>la</strong> situation <strong>et</strong> des problèmes, ainsi que des possibilitésd'amélioration. Elles doiv<strong>en</strong>t attirer l'att<strong>en</strong>tion sur le travail qui est réalisé <strong>et</strong> lesconditions générales de travail, <strong>et</strong> non pas sur <strong>la</strong> manière dont tel ou tel opérateurle réalise.Des photos ou une bande vidéo peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être préparées dans une optiquede <strong>format</strong>ion des opérateurs <strong>et</strong> <strong>en</strong> particulier des nouveaux arrivés dans <strong>la</strong> situationconcernée. Il s'agit c<strong>et</strong>te fois de photos ou de vidéos ori<strong>en</strong>tées vers <strong>la</strong> façonde réaliser le travail. Ce sont donc des photos ou vidéos différ<strong>en</strong>tes mais complém<strong>en</strong>tairesdes précéd<strong>en</strong>tes. Avec l'accord individuel de chaque opérateur(après qu'il a été complètem<strong>en</strong>t informé des objectifs poursuivis), ces photos ouvidéos sont préparées de manière à illustrer certaines manières de travailler quipeuv<strong>en</strong>t être "dangereuses" <strong>et</strong> les comparer à d'autres, plus favorables pour <strong>la</strong> sécuritéou <strong>la</strong> santé (façon de travailler, tel outil plutôt qu'un autre, économies de forces,rangem<strong>en</strong>t, circu<strong>la</strong>tion…). C<strong>et</strong>te bande ne pourra être utilisée par <strong>la</strong> suite, de nouveau,qu'avec l'accord des opérateurs <strong>et</strong> à condition qu'aucune culpabilisation ne soitpossible.D. Suite de l'étudeSi l'étude a démarré suite à des p<strong>la</strong>intes concrètes chez certains opérateurs, il resteà s'occuper concrètem<strong>en</strong>t de ces personnes pour qu'elles récupèr<strong>en</strong>t <strong>et</strong> puiss<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>rouver le plus vite possible des conditions de vie <strong>et</strong> des conditions de travail normales.C'est là un problème médical que doit traiter directem<strong>en</strong>t ou indirectem<strong>en</strong>t(avec le médecin généraliste) le médecin du travail.Il y a lieu d'attirer l'att<strong>en</strong>tion sur le fait que des conditions de travail peuv<strong>en</strong>t êtreacceptables pour un opérateur, mais rester dangereuses pour un autre. La récupérationpeut s'<strong>en</strong> trouver ral<strong>en</strong>tie ou, dans certains cas, les problèmes peuv<strong>en</strong>t continuerà s'aggraver. Il ne s'agit donc pas de rem<strong>et</strong>tre directem<strong>en</strong>t au travail lespersonnes avec des problèmes de santé dès que les conditions de travail ont étéaméliorées.Tous les docum<strong>en</strong>ts de travail qui ont servi aux différ<strong>en</strong>ts niveaux seront conservésdans l'<strong>en</strong>treprise afin de servir plus tard de point de référ<strong>en</strong>ce lors de modificationsdes postes ou lors de <strong>la</strong> conception de nouvelles conditions de travail.20


21. NIVEAU : OBSERVATIONExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION


...INTRODUCTIONObjectifs• Étudier <strong>la</strong> situation <strong>en</strong> général <strong>et</strong> sur le terrain, <strong>en</strong> ce qui concerne:• les conditions de travail• les risques d'accid<strong>en</strong>ts suite à des chutes ou des glissades provoquées par l'étatdes sols ou le travail <strong>en</strong> hauteur (échelles…)• Déterminer les mesures techniques immédiates qui peuv<strong>en</strong>t être prises pour prév<strong>en</strong>ir/améliorerles risques.• Déterminer si une Analyse (niveau 3) plus approfondie• est nécessaire• avec quelle urg<strong>en</strong>ce• avec quels objectifs.ExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION.. Qui?• Les sa<strong>la</strong>riés <strong>et</strong> leur <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t• Les personnes de l’<strong>en</strong>treprise (<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t, bureau d’étude, conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tioninternes) connaissant parfaitem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation de travail..Comm<strong>en</strong>t?Une description plus détaillée de <strong>la</strong> façon de m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> oeuvre les méthodesd'Observation se trouve dans l'introduction générale de <strong>la</strong> méthodeSOBANE.Seules les directives principales sont rappelées ci-dessous.La démarche est semb<strong>la</strong>ble à celle utilisée lors du niveau 1, Dépistage Déparis <strong>et</strong>les participants devrai<strong>en</strong>t être les mêmes:1. Définition du p<strong>et</strong>it groupe de postes formant une "situation" de travail2. Désignation d'un coordinateur3. Préparation du coordinateur: il lit <strong>la</strong> méthode d'Observation <strong>en</strong> détails, seforme à son utilisation <strong>et</strong> adapte l'outil à <strong>la</strong> situation de travail4. Constitution d'un groupe de travail avec des travailleurs-clés <strong>et</strong> de personnelsd'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t technique. Ce groupe compr<strong>en</strong>d au moins un homme <strong>et</strong> unefemme <strong>en</strong> cas de poste mixte5. Réunion du groupe de réflexion dans un local calme près des postes de travail(p<strong>en</strong>dant 2 heures <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne)6. Explication c<strong>la</strong>ire par le coordinateur du but de <strong>la</strong> réunion <strong>et</strong> de <strong>la</strong> procédure7. Discussion sur chaque rubrique <strong>en</strong> se conc<strong>en</strong>trant sur• ce qui peut être fait concrètem<strong>en</strong>t pour améliorer <strong>la</strong> situation, par qui <strong>et</strong>quand• ce pour quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tionau niveau d’AnalyseLa discussion porte sur <strong>la</strong> situation de travail <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte les caractéristiquesdes travailleurs <strong>et</strong>, <strong>en</strong> particulier, le fait qu’il s’agit d’hommes ou de femmes,de suj<strong>et</strong>s jeunes, de plus âgés, de personnes connaissant <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue locale ounon…8. Après <strong>la</strong> réunion, préparation de <strong>la</strong> synthèse des résultats par le coordinateur, <strong>en</strong>m<strong>et</strong>tant au n<strong>et</strong>• les tableaux utilisés, cont<strong>en</strong>ant les in<strong>format</strong>ions détaillées ressortant de <strong>la</strong>réunion• <strong>la</strong> liste de solutions <strong>en</strong>visagées avec des propositions sur qui fait quoi <strong>et</strong>quand22


• <strong>la</strong> liste des points à étudier plus <strong>en</strong> détails à un niveau 3, Analyse, avec lespriorités.9. Les résultats sont prés<strong>en</strong>tés aux participants, à <strong>la</strong> direction <strong>et</strong> au comité de prév<strong>en</strong>tion<strong>et</strong> de protection au travail pour révision, ajouts <strong>et</strong> décisions10. Poursuite de l'étude pour les problèmes non résolus par <strong>la</strong> méthode de niveau3, Analyse.A défaut de pouvoir organiser une réunion de 3 à 6 personnes, le coordinateur conduitl'Observation seul ou avec une ou deux personnes <strong>et</strong> év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t sur le lieumême de travail. C<strong>et</strong>te solution non idéale reste utile puisqu'elle fait progresser <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion<strong>et</strong> prépare le recours év<strong>en</strong>tuel à un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion externe...Points à discuter1. Inspection systématique <strong>et</strong> recherche de mesures de Prév<strong>en</strong>tion/améliorationconcernant:• l'état des sols• les voies de circu<strong>la</strong>tion• les aires de travail• les escaliers• les chutes de personnes ou d'obj<strong>et</strong>s• l'utilisation des échelles2. Synthèse: jugem<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> situation de travail dans son <strong>en</strong>semble:• jugem<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> situation actuelle• jugem<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> situation future3. Bi<strong>la</strong>n des actions de prév<strong>en</strong>tion/amélioration: qui fait quoi quand• nécessité d’une Analyse, niveau 3, urg<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> objectifs.4. Mesures à court termeChaque section de <strong>la</strong> méthode d'Observation compr<strong>en</strong>d deux parties:• Les parties "mise <strong>en</strong> état" seront utiles particulièrem<strong>en</strong>t lors d'une premièreapproche de <strong>la</strong> situation de travail. Elle concerne principalem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> étatde <strong>la</strong> situation par rapport à <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tion.• Lorsque <strong>la</strong> situation répond aux exig<strong>en</strong>ces, il est possible de n'utiliser que les parties"surveil<strong>la</strong>nce périodique" qui concerne le mainti<strong>en</strong> <strong>en</strong> bon état des airesde travail, <strong>en</strong> n'abordant plus les aspects emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>ts physiques, dim<strong>en</strong>sions <strong>et</strong>équipem<strong>en</strong>t qui ont déjà été vérifiés <strong>et</strong> corrigés préa<strong>la</strong>blem<strong>en</strong>t.En cas de modification importante de l'<strong>en</strong>treprise, il sera indiqué de repr<strong>en</strong>dre <strong>la</strong>procédure dans son <strong>en</strong>tièr<strong>et</strong>é... PROCÉDURE... L'état des sols (Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• La qualité:• <strong>la</strong> stabilité des revêtem<strong>en</strong>ts (sable, cailloux…où les pieds pourrai<strong>en</strong>t se tordre)• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce de grilles ou p<strong>la</strong>ques au-dessus des ouvertures dans le sol• les charges locales (stocks, machines…) par rapport aux charges maximalesautoriséesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?23


Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• La qualité:• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce de trous, bosses, dalles abîmées ou désolidarisées• l'état des grilles ou p<strong>la</strong>ques p<strong>la</strong>cées au-dessus des ouvertures dans le sol• les sols mouillés, verg<strong>la</strong>cés…• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce de f<strong>la</strong>ques d'eau ou d'huile, de graisse• L'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce d'un produit absorbant (sable, sciure) pour absorber tout liquide ouhuile répandu• le n<strong>et</strong>toyage régulier avec les produits spécifiés: efficacité de ce n<strong>et</strong>toyage• L'<strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t : tuyaux, câbles, copeaux, débris, clous, obj<strong>et</strong>s étrangers, stockagesinutiles…• Les chaussures (souliers, bottines…) adéquatesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?... Les voies de circu<strong>la</strong>tion (Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• Les <strong>la</strong>rgeurs, compte t<strong>en</strong>u du nombre de personnes <strong>et</strong> de véhicules <strong>en</strong> circu<strong>la</strong>tion• La séparation <strong>en</strong>tre les passages pour piétons <strong>et</strong> les voies de circu<strong>la</strong>tion des véhicules(transpal<strong>et</strong>tes, chariots élévateurs…)• La signalisation générale de circu<strong>la</strong>tion: panneaux, priorités, marquage au sol…indiquant les sorties, les directions, les dénivel<strong>la</strong>tions, les obstacles• Le passage au-dessus de bandes transporteuses, de chaînes de fabrication…• La prés<strong>en</strong>ce de mains courantes <strong>et</strong> garde-corps si passage <strong>en</strong> hauteurQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• La visibilité pour les véhicules <strong>et</strong> les piétons, particulièrem<strong>en</strong>t aux points de croisem<strong>en</strong>t• L'état de <strong>la</strong> signalisation générale de circu<strong>la</strong>tion: panneaux, priorités, marquage ausol… indiquant les sorties, les directions, les dénivel<strong>la</strong>tions, les obstacles• Les protections contre des opérations dangereuses avoisinantes: soudage, projection…• L'état des mains courantes <strong>et</strong> garde-corps si passage <strong>en</strong> hauteurQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?24


...Les issues, éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong> sorties de secours(Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• Le nombre <strong>et</strong> <strong>la</strong> localisation des sorties de secours• Leur ouverture facile vers l'extérieur, sans clé ni efforts• La sécurité des portes: type de porte, s<strong>en</strong>s de l'ouverture, distance des escaliers,marquage des portes <strong>en</strong> verre...• vérifiez que, <strong>en</strong> cas de contrôle d'accès, un bouton perm<strong>et</strong> d'ouvrir les portesde l'intérieur• L'éc<strong>la</strong>irage de sécurité• alim<strong>en</strong>tation autonome par batterie• signalisation visible des issues de secours lorsque l'éc<strong>la</strong>irage principal est coupéQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• L'état des sorties de secours avec ouverture facile sans clé ni efforts• Leur <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t• L'état de l'éc<strong>la</strong>irage de sécurité• état de chaque luminaire• test régulier des batteries de chaque luminaireQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?... Les aires de travail (Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• Leurs dim<strong>en</strong>sions: surfaces, hauteurs, espace libre par personne…• La sécurité:• distances <strong>en</strong>tre machines• accès aux zones dangereuses• Le nombre, le type <strong>et</strong> l'emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t des poubellesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• La sécurité:• protections contre les chutes d'obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> les projections• prés<strong>en</strong>ce d'obj<strong>et</strong>s qui pourrai<strong>en</strong>t blesser ou provoquer une chute: clous, éc<strong>la</strong>ts,bords tranchants, obj<strong>et</strong> protubérant• accès aux zones dangereuses• L'ordre <strong>et</strong> le rangem<strong>en</strong>t du matériel <strong>et</strong> des outils• L'état des poubelles <strong>et</strong> l'évacuation des matières dangereuses (peintures, solvants,huiles…)• L'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>:• techniques <strong>et</strong> produits de n<strong>et</strong>toyage• vermine, poussières, r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>ts de liquides, graisses, déch<strong>et</strong>s• fréqu<strong>en</strong>ce des n<strong>et</strong>toyagesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?25


... Les escaliers (Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• La conception: charge maximale, <strong>la</strong>rgeur, hauteur, nombre <strong>et</strong> emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t desrampes…• Le recouvrem<strong>en</strong>t des marches: matériaux antidérapants• La prés<strong>en</strong>ce de rampes: main courante, plinthe, lisse intermédiaire• La sécurité par rapport aux voies de circu<strong>la</strong>tion (garde-corps)Que faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• L'état des marches: matériaux antidérapants• L'état de <strong>la</strong> ou des rampes: main courante, plinthe, lisse intermédiaire• Leur <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> <strong>et</strong> leur <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>tQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?... Les chutes de personnes ou d'obj<strong>et</strong>s (Fiche )Mise <strong>en</strong> état: vérifiez:• La sécurité des p<strong>la</strong>te-formes de travail à plus de 70 cm <strong>en</strong> hauteur• leurs dim<strong>en</strong>sions• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce de garde-corps• l'indication de <strong>la</strong> charge maximale• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce d'un escalier d'accès fixe• Les ouvertures dans le sol: couvercle ou garde-corps solide• L'équipem<strong>en</strong>t de levage de charges (chaînes, câbles, élingues…)• <strong>la</strong> politique de vérification <strong>et</strong> d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> périodique• son choix <strong>en</strong> fonction du travail à réaliser• l'indication de <strong>la</strong> charge maximale• <strong>la</strong> signalisation par feux, pictogrammesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• La sécurité des p<strong>la</strong>te-formes de travail à plus de 70 cm <strong>en</strong> hauteur• leur stabilité• l'état des garde-corps• les restrictions d'accès• l'ordre pour prév<strong>en</strong>ir toute chute d'obj<strong>et</strong>• l'utilisation d'un harnais de sécurité <strong>et</strong> d'une ligne de vie si nécessaire• L'équipem<strong>en</strong>t de levage de charges (chaînes, câbles, élingues…)• sa vérification périodique <strong>et</strong> son <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>• l'organisation des espaces* pas de circu<strong>la</strong>tion de personnes sous <strong>la</strong> charge* pas de dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> charge au-dessus des personnesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?26


... L'utilisation des échelles (Fiche )Surveil<strong>la</strong>nce périodique: vérifiez:• Le choix <strong>et</strong> <strong>la</strong> vérification avant l'utilisation• les conditions d'utilisation:* travaux occasionnels <strong>et</strong> de courte durée* possibilités d'utilisation d'échafaudages, nacelles…• le choix des échelles <strong>en</strong> fonction du travail à faire: longueur, solidité, matériau• l'état des échelles: montants, échelons, pieds (sabots) antidérapants, croch<strong>et</strong>s defixation à <strong>la</strong> partie haute, propr<strong>et</strong>é des échelons <strong>et</strong> des montants (huile, graisse,boue…)• Le p<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t de l'échelle• son dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t• l'<strong>en</strong>droit où dresser l'échelle* sol dur <strong>et</strong> stable, non glissant <strong>et</strong> horizontal* à l'écart de toute porte ou de voie de circu<strong>la</strong>tion* ou sol stabilisé au moy<strong>en</strong> d'un panneau ancré dans le sol• le blocage des portes <strong>et</strong> f<strong>en</strong>êtres face à l'échelle• l'inclinaison: distance des pieds par rapport au point d'appui égale à <strong>en</strong>viron 1/4de <strong>la</strong> hauteur au point d'appui• le blocage du pied de l'échelle• <strong>la</strong> façon de dresser l'échelle non déployée• le déploiem<strong>en</strong>t de l'échelle à partir du bas• <strong>la</strong> stabilisation au point d'appui• le dépassem<strong>en</strong>t du point d'appui• <strong>la</strong> fixation (obligatoire si elle comporte plus de 25 échelons)• La façon de monter <strong>et</strong> desc<strong>en</strong>dre <strong>et</strong> le travail sur l'échelle• <strong>la</strong> personne qui stabilise le pied de l'échelle• le type <strong>et</strong> l'état des chaussures• <strong>la</strong> façon de monter <strong>et</strong> desc<strong>en</strong>dre avec des obj<strong>et</strong>s• <strong>la</strong> position sur l'échelle:* <strong>en</strong> se t<strong>en</strong>ant par une main* avec le c<strong>en</strong>tre de gravité du corps <strong>en</strong>tre les montants* sans se p<strong>en</strong>cher au dehors <strong>la</strong>téralem<strong>en</strong>t* sans monter sur les 3 derniers échelons• l'utilisation d'un harnais de sécurité si nécessaire• Après l'utilisation• le n<strong>et</strong>toyage de l'échelle selon les spécifications du fabricant* manuel d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> disponible aux utilisateurs• son rangem<strong>en</strong>t• son élimination <strong>en</strong> cas de défautsQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?... Synthèse• Risque actuel: portez un jugem<strong>en</strong>t sur les risques d'accid<strong>en</strong>ts:Portez un jugem<strong>en</strong>t sur <strong>la</strong> situation actuelle:• sur base* des Observations réalisées ci-dessus* de l'état des sols, des voies de circu<strong>la</strong>tions, des aires de travail, desissues de secours* de l'utilisation d'échelles* de <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce d'escaliers* du travail <strong>en</strong> hauteur27


• trouvez-vous <strong>la</strong> situation* acceptable* à contrôler par une personne compét<strong>en</strong>te (ergonome, conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion…)* non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Bi<strong>la</strong>n des mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagées• précisez qui fait quoi <strong>et</strong> quand, par ordre de priorité, à partir des réponsesaux questions:Que faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion• évaluez l’état futur probable si les mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagéesci-dessus sont réellem<strong>en</strong>t prises.• Nécessité d’une Analyse (niveau 3) plus approfondie* sur base du recours nécessaire à une personne compét<strong>en</strong>te* sur base du risque résiduel évalué• quelle <strong>en</strong> est l’urg<strong>en</strong>ce?• quels sont les objectifs: sur quoi doit-elle porter?* pour quelles interv<strong>en</strong>tions sur l'instal<strong>la</strong>tion?... Mesures à court terme• Interdire l'accès à certaines zones de travail, ou à certaines voies de circu<strong>la</strong>tion…• Signaler les trous, dalles abîmées… dans les sols•…• De quelle manière?• P<strong>en</strong>dant combi<strong>en</strong> de temps?...RAPPORT DE L'ETUDED'OBSERVATIONSynthèse des résultats de l'ObservationLe rapport doit faire <strong>la</strong> synthèse de toutes les in<strong>format</strong>ions progressivem<strong>en</strong>t récoltées<strong>et</strong> des solutions ou améliorations mises <strong>en</strong> œuvre ou proj<strong>et</strong>ées. Il compr<strong>en</strong>dra:• Un résumé des antécéd<strong>en</strong>ts à l'Observation- <strong>la</strong> façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ- les grandes lignes de l'étude de Dépistage avec les opérateurs <strong>et</strong> l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t• Les résultats de l'Observation <strong>et</strong> les solutions proposées, <strong>en</strong> se servant dumodèle de rapport préparé à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui suit les différ<strong>en</strong>ts points de <strong>la</strong> méthoded'Observation• Une justification globale de ces solutions, <strong>en</strong> montrant que:- elles sont réellem<strong>en</strong>t susceptibles de résoudre les problèmes décrits précédemm<strong>en</strong>t- elles ne vont pas <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer d'autres problèmes pour les opérateurs- elles sont compatibles avec les exig<strong>en</strong>ces de productivité <strong>et</strong> de r<strong>en</strong>tabilité del'<strong>en</strong>treprise.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques ou organisationnelles avecdes propositions de qui fait quoi, quand, comm<strong>en</strong>t <strong>et</strong> avec quel suivi dans l<strong>et</strong>emps28


• Le cas échéant, les aspects pour lesquels une Analyse est à réaliser.• Une synthèse de ce rapport final <strong>en</strong> 1 page repr<strong>en</strong>ant les solutions techniquesprincipales.Une description plus détaillée de <strong>la</strong> façon de rédiger ce rapport <strong>et</strong> de le prés<strong>en</strong>terà <strong>la</strong> Direction <strong>et</strong> aux opérateurs se trouve dans l'introduction générale de <strong>la</strong> méthodeSOBANE...Le rapportCanevas de collecte des in<strong>format</strong>ions:• à adapter à <strong>la</strong> situation r<strong>en</strong>contrée• utilisé pour <strong>la</strong> rédaction du rapportEntreprise:Situation de travail:Coordinateur:Personnes ayant participé à l'étude:Dates:. L'état des sols- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Qualité• stabilité• ouvertures• charges- Surveil<strong>la</strong>nce périodique –• QualitéFacteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>• Encombrem<strong>en</strong>t• Chaussures29


. Les voies de circu<strong>la</strong>tion- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Largeur• Séparation (piétons)• Signalisation• Passage• Garde-corps- Surveil<strong>la</strong>nce périodique -• VisibilitéFacteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Etat de <strong>la</strong> signalisation• Protections• Etat des garde-corps. Les issues, éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong> sorties de secours- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Sorties de secours• nombre• ouverture• sécurité• Ec<strong>la</strong>irage de sécurité• alim<strong>en</strong>tationautonome• signalisation des issues30


- Surveil<strong>la</strong>nce périodique –Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Etat des sorties desecours• Leur <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t• Etat de l'éc<strong>la</strong>irage desécurité• luminaires• test des batteries. Les aires de travail- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Dim<strong>en</strong>sions• Sécurité• distances• accès• Ordre <strong>et</strong> rangem<strong>en</strong>t• Nombre <strong>et</strong> type depoubelles- Surveil<strong>la</strong>nce périodique -• Sécurité• protectionsFacteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• obj<strong>et</strong>s• accès• Ordre <strong>et</strong> rangem<strong>en</strong>t• Etat des poubelles,déch<strong>et</strong>s• Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>31


. Les escaliers- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Conception• Recouvrem<strong>en</strong>tdes marches• Prés<strong>en</strong>ce de rampes• Sécurité- Surveil<strong>la</strong>nce périodique -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Etat des marches• Etat des rampes• Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> <strong>et</strong><strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t32


. Les chutes de personnes ou d'obj<strong>et</strong>s- Mise <strong>en</strong> état -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Sécurité p<strong>la</strong>te-formes• dim<strong>en</strong>sions• garde-corps• charge maximale• escalier d'accès• Ouvertures dans le sol• Equipem<strong>en</strong>t levage• vérification• qualité• charge maximale• signalisation- Surveil<strong>la</strong>nce périodique -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Sécurité p<strong>la</strong>te-formes• stabilité• état garde-corps• restriction accès• ordre• harnais• Equipem<strong>en</strong>t levage• vérification• organisation33


. L'utilisation des échelles- Surveil<strong>la</strong>nce périodique -Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Choix <strong>et</strong> vérification• P<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t échelle• dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t• <strong>en</strong>droit pour dresserl'échelle• blocage portes <strong>et</strong>f<strong>en</strong>êtres• inclinaison• blocage du pied• déploiem<strong>en</strong>t• point d'appui* stabilisation* dépassem<strong>en</strong>t• Monter <strong>et</strong> desc<strong>en</strong>drede l'échelle• stabilité• chaussures• façon de faire• position• harnais sécurité• Après utilisation• n<strong>et</strong>toyage• rangem<strong>en</strong>t34


. Synthèse• Risque actuel• sur base:* des Observations réalisées ci-dessus* de l'état des sols, des voies de circu<strong>la</strong>tions, des aires de travail, desissues de secours* de l'utilisation d'échelles* de <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce d'escaliers* du travail <strong>en</strong> hauteur• <strong>la</strong> situation est:* acceptable* à contrôler par une personne compét<strong>en</strong>te (ergonome, conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion…)* non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Bi<strong>la</strong>n des mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagées• qui fait quoi, quand, par ordre de prioritéQui Quoi Quand• Risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion• état futur probable• Nécessité d’une Analyse (niveau 3) plus approfondie• quelle urg<strong>en</strong>ce?• quels objectifs?. Mesures à court terme• Lesquelles?• Qui?• De quelle manière?• Quand?• P<strong>en</strong>dant combi<strong>en</strong> de temps?35


37. NIVEAU : ANALYSEPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ing


...INTRODUCTIONObjectifs• Approfondir <strong>la</strong> recherche de mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration,• par des mesurages particuliers• par des techniques plus spécialisées.• Estimer s'il est nécessaire de procéder à une étude <strong>en</strong>core plus approfondie(Expertise, niveau 4)... Qui ?• Les personnes de l’<strong>en</strong>treprise avec l'assistance d'un conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tionpossédant:• les compét<strong>en</strong>ces méthodologiques• les appareils de mesurages.ExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION..Comm<strong>en</strong>t?Une description plus détaillée de <strong>la</strong> façon de m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre les méthodesd'Analyse se trouve dans l'introduction générale de <strong>la</strong> méthodeSOBANE. Seules les directives principales sont rappelées ci-dessous.La démarche à adopter par le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion est <strong>la</strong> suivante:1. Révision des résultats du Dépistage <strong>et</strong> de l'Observation de <strong>la</strong> situation d<strong>et</strong>ravail avec le coordinateur qui a m<strong>en</strong>é les études à ces deux premiersniveaux:• <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant connaissance du travail accompli précédemm<strong>en</strong>t aux niveauxDépistage <strong>et</strong> Observation• <strong>en</strong> revoyant ce travail <strong>et</strong> les différ<strong>en</strong>tes solutions <strong>en</strong>visagées <strong>et</strong> <strong>en</strong> y apportantsa compét<strong>en</strong>ce pour les confirmer ou non• <strong>en</strong> déterminant les aspects qui nécessit<strong>en</strong>t une Analyse particulière complém<strong>en</strong>taire.2. Analyse proprem<strong>en</strong>t dite de <strong>la</strong> situation de travail sous ces points particuliers,<strong>et</strong> <strong>en</strong> col<strong>la</strong>boration avec les personnes de l'<strong>en</strong>treprise• <strong>en</strong> étudiant plus <strong>en</strong> profondeur ces aspects particuliers• <strong>en</strong> réalisant év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t des mesurages, toujours dans une optique deprév<strong>en</strong>tion• <strong>en</strong> aidant l'<strong>en</strong>treprise à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre les solutions préconisées...Points à discuter1. Approfondir <strong>la</strong> caractérisation des sols, des voies de circu<strong>la</strong>tion, des airesde travail, des échelles, des escaliers…2. Rechercher des mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration possibles <strong>en</strong> repr<strong>en</strong>ant<strong>la</strong> démarche du niveau 2, Observation.3. Déterminer le risque actuel.4. Déterminer le risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion/amélioration.5. Déterminer si un niveau 4, Expertise est nécessaire, son urg<strong>en</strong>ce, ses objectifs.6. Déterminer les mesures à court terme.38


... TerminologieDommage-eff<strong>et</strong>RisqueRisque résiduelTout eff<strong>et</strong> indésirable dû à l'accid<strong>en</strong>t (chute…)• <strong>en</strong>torses• fractures• …• décèsProbabilité d'un certain eff<strong>et</strong> ou dommage compte t<strong>en</strong>u de l'exposition:fréqu<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> durée du travail <strong>en</strong> hauteur, de l'utilisation d'échelles…Probabilité de ce même eff<strong>et</strong> après amélioration de <strong>la</strong> situation d<strong>et</strong>ravail... PROCÉDURE...Etude approfondieRepr<strong>en</strong>dre les points de l'Observation <strong>en</strong> insistant sur :• Etat des sols• qualité* recherchez un revêtem<strong>en</strong>t de sol adéquat pour l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t considéré:résistant aux huiles, aux acides, résistant à l'usure due aux dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>ts devéhicules…* recherchez un revêtem<strong>en</strong>t antidérapant adéquat• <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>* recherchez les techniques d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> les plus performantes compte t<strong>en</strong>u del'application (aspiration, poudres, liquides …)* vérifiez que les produits d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> sont adéquats <strong>et</strong> ne pos<strong>en</strong>t pas de problèmes• <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t* revoyez les instal<strong>la</strong>tions d'alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> énergie ou <strong>en</strong> liquides… ou revoyez<strong>la</strong> disposition des lieuxQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Voies de circu<strong>la</strong>tion• <strong>la</strong>rgeur* calculez <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur optimale <strong>en</strong> fonction du nombre de personnes <strong>et</strong> des véhicules<strong>en</strong> circu<strong>la</strong>tion• circu<strong>la</strong>tion piétons-véhicules* revoyez le p<strong>la</strong>n de circu<strong>la</strong>tion dans l'<strong>en</strong>treprise <strong>en</strong> fonction des activités <strong>et</strong> desfréqu<strong>en</strong>ces de dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t* revoyez le p<strong>la</strong>n de signalisation générale <strong>et</strong> particulièreQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Issues, éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong> sorties de secours• sorties de secours* revoyez leur nombre <strong>et</strong> leur emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t* revoyez le système de blocage ou de ferm<strong>et</strong>ure automatique• éc<strong>la</strong>irage* revoyez le type, le nombre <strong>et</strong> les emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>ts des luminaires* vérifiez l'état des batteries <strong>et</strong> leur système d'alim<strong>en</strong>tation électriqueQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?39


• Aires de travail• dim<strong>en</strong>sions* revoyez l'organisation spatiale des machines, des voies d'accès• sécurité* revoyez l'organisation spatiale des zones de stockage* revoyez les systèmes de sécurité <strong>et</strong> les consignes limitant l'accès aux zonesdangereuses•ordre* revoyez le système de rangem<strong>en</strong>t : localisation, quantité, nature …des poubelles,containers …• <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>* revoyez le système de n<strong>et</strong>toyage : type, fréqu<strong>en</strong>ce, nature des produitsQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Escaliers• revoyez les dim<strong>en</strong>sions des escaliers (inclinaisons, dim<strong>en</strong>sions des marches,résistance …) <strong>et</strong> des organes de protection (garde-corps, mains courantes …)• contrôlez régulièrem<strong>en</strong>t les lignes de vie <strong>et</strong> les harnais de sécurité• revoyez <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion dans l'<strong>en</strong>treprise : portes d'accès, distances de sécurité …Que faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Chute de personnes ou d'obj<strong>et</strong>s (Fiches 8, 11, 12 <strong>et</strong> 13)• garde-corps* revoyez le système de fixation, les dim<strong>en</strong>sions* revoyez les systèmes de prév<strong>en</strong>tion des chutes• rangem<strong>en</strong>t* revoyez le système de rangem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> de stockage• appareils de levage* revoyez le choix du système de levage: le type, les dim<strong>en</strong>sions, l'emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t,<strong>la</strong> charge, <strong>la</strong> signalisation, les commandes• propr<strong>et</strong>é* revoyez le système de n<strong>et</strong>toyage : type, fréqu<strong>en</strong>ce, nature des produitsQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?40


• Echelles (Fiches 9 <strong>et</strong> 10)• état* revoyez l'état général des échelles <strong>et</strong> escaliers mobiles• utilisation* revoyez les choix <strong>en</strong> fonction des tâches à réaliser: exemple, pieds <strong>en</strong> caoutchouc<strong>en</strong> cas d'interv<strong>en</strong>tion sur ou près de lignes électriques aéri<strong>en</strong>nesQue faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?...Synthèse• Risque actuel• repr<strong>en</strong>ez les points de <strong>la</strong> section 1 de <strong>la</strong> méthode d'Analyse "Etude approfondie"• trouvez-vous <strong>la</strong> situation:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* toujours non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Bi<strong>la</strong>n des mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagées• précisez qui fait quoi <strong>et</strong> quand par ordre de priorité, à partir des réponses auxquestions:Que faire de concr<strong>et</strong> pour améliorer directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> situation ?Que faut-il étudier plus <strong>en</strong> détails ?• Risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion• évaluez l’état futur probable (risque résiduel) si les mesures deprév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagées ci-dessus sont réellem<strong>en</strong>t prises.• après mise <strong>en</strong> œuvre des solutions préconisées, p<strong>en</strong>sez-vous que <strong>la</strong> situationsera:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* toujours non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Nécessité d’un niveau 4, Expertise, plus approfondi• sur base du risque résiduel évalué ci-dessus* quelle <strong>en</strong> est l’urg<strong>en</strong>ce?* objectifs: sur quoi doit-elle porter?• quelles parties: sols, aires de travail, voies de circu<strong>la</strong>tion, échelles…?• pour quel niveau de risque?41


... Mesures à court terme• Mise hors service des échelles défectueuses• Consignes de sécurité temporaires• Interdiction de certaines aires de travail ou de certaines voies de circu<strong>la</strong>tion• Signalisation des trous, bosses… dans les sols•…...RAPPORT DE L'ETUDE D'ANALYSESynthèse des résultats de l'analyseLe rapport doit faire <strong>la</strong> synthèse de toutes les in<strong>format</strong>ions progressivem<strong>en</strong>t récoltées<strong>et</strong> des solutions ou améliorations mises <strong>en</strong> œuvre ou proj<strong>et</strong>ées.Il compr<strong>en</strong>dra:• Un résumé des antécéd<strong>en</strong>ts à l'Analyse- <strong>la</strong> façon dont le problème est apparu <strong>et</strong> a été posé au départ- les grandes lignes de l'étude de Dépistage avec les opérateurs <strong>et</strong> l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t- <strong>la</strong> révision des résultats de l'Observation: aspects Observés <strong>et</strong> solutions proposées• Les résultats de l'Analyse <strong>et</strong> les solutions proposées, <strong>en</strong> se servant du modèle derapport préparé à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> <strong>et</strong> qui suit les différ<strong>en</strong>ts points de <strong>la</strong> méthoded'Analyse• Une justification globale de ces solutions, <strong>en</strong> montrant que:- elles sont réellem<strong>en</strong>t susceptibles de résoudre les problèmes décrits précédemm<strong>en</strong>t- elles ne vont pas <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drer d'autres problèmes pour les opérateurs- elles sont compatibles avec les exig<strong>en</strong>ces de productivité <strong>et</strong> de r<strong>en</strong>tabilité del'<strong>en</strong>treprise.• Une synthèse des solutions <strong>et</strong> améliorations techniques ou organisationnelles avecdes propositions de qui fait quoi, quand, comm<strong>en</strong>t <strong>et</strong> avec quel suivi dans l<strong>et</strong>emps• Les mesures à pr<strong>en</strong>dre le cas échéant pour l'in<strong>format</strong>ion <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>format</strong>ion adéquatedes opérateurs <strong>en</strong> ce qui concerne: les procédures de travail optimales <strong>et</strong> cellesà éviter <strong>et</strong> les risques de santé <strong>et</strong> de sécurité• Le cas échéant, les aspects pour lesquels une Expertise est à réaliser.• Une synthèse de ce rapport final <strong>en</strong> 1 page repr<strong>en</strong>ant les solutions techniquesprincipales.Une description plus détaillée de <strong>la</strong> façon de rédiger ce rapport <strong>et</strong> de le prés<strong>en</strong>terà <strong>la</strong> Direction <strong>et</strong> aux opérateurs se trouve dans l'introduction générale de <strong>la</strong> méthodeSOBANE.42


..Le rapportCanevas de collecte des in<strong>format</strong>ions:• à adapter à <strong>la</strong> situation r<strong>en</strong>contrée• utilisé pour <strong>la</strong> rédaction du rapportEntreprise:Situation de travail:Coordinateur:Personnes ayant participé à l'étude:Dates:. Etude approfondieFacteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Etat des sols• qualité revêtem<strong>en</strong>t* adéquat* antidérapant• <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>* techniques* produits• <strong>en</strong>combrem<strong>en</strong>t* disposition• Voies de circu<strong>la</strong>tion• <strong>la</strong>rgeur optimale• piétons-véhicules* p<strong>la</strong>n circu<strong>la</strong>tion* p<strong>la</strong>n signalisation• Issues, éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong>sorties de secours• issues* nombre <strong>et</strong>emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t* blocage• éc<strong>la</strong>irage* type, nombre <strong>et</strong>emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t* état alim<strong>en</strong>tationélectrique43


Facteur Observations Prév<strong>en</strong>tion/protection• Aires de travail• dim<strong>en</strong>sions* organisation desmachines* voies d'accès• sécurité* zones de stockage* consignes• ordre* rangem<strong>en</strong>t* déch<strong>et</strong>s• <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>* type, fréqu<strong>en</strong>ce…• Escaliers• dim<strong>en</strong>sions* inclinaison* rampes• circu<strong>la</strong>tion• Chute de personnes oud'obj<strong>et</strong>s• garde-corps• rangem<strong>en</strong>t• appareils de levage• propr<strong>et</strong>é• Echelles• état• utilisation44


. Synthèse• Risque actuel• <strong>la</strong> situation est:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* toujours non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Bi<strong>la</strong>n des mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration <strong>en</strong>visagées• qui fait quoi, quand, par ordre de prioritéQui Quoi Quand• Risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion• état futur probable• après mise <strong>en</strong> œuvre des solutions, <strong>la</strong> situation sera:* acceptable* à contrôler par une personne plus spécialisée* toujours non acceptable <strong>et</strong> à améliorer rapidem<strong>en</strong>t• Nécessité d’un niveau 4, Expertise, plus approfondi• quelle urg<strong>en</strong>ce?• quels objectifs?. Mesures à court terme• Lesquelles?• Qui?• Quand?• P<strong>en</strong>dant combi<strong>en</strong> de temps?45


47. NIVEAU : EXPERTISEPREVENTIONExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ing


Le prés<strong>en</strong>t docum<strong>en</strong>t n'a pas pour but de décrire comm<strong>en</strong>t l'expertise doitêtre conduite, mais• ce <strong>en</strong> quoi elle doit consister• ce que l'on doit <strong>en</strong> exiger..OBJECTIFSPar une analyse plus fine, pour mieux caractériser certains problèmes spécifiques àl'état des sols, au travail <strong>en</strong> hauteur, au levage de charge…, dans des cas particulièrem<strong>en</strong>tdifficiles <strong>et</strong> pour calculer par exemple <strong>la</strong> résistance des sols, échelles, échafaudages,garde-corps, grues… <strong>en</strong> fonction des charges qui doiv<strong>en</strong>t être considérées.ExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION.QUI?Les personnes de l’<strong>en</strong>treprise <strong>et</strong> le conseiller <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion avec l'aide supplém<strong>en</strong>taired'un expert possédant:• les moy<strong>en</strong>s de mesurage <strong>et</strong> d'interprétation nécessaires• <strong>la</strong> compét<strong>en</strong>ce technique pour <strong>la</strong> recherche de solutions particulières..COMMENT?Suite à l'Analyse <strong>et</strong> à <strong>la</strong> demande des personnes de l'<strong>en</strong>treprise <strong>et</strong> du conseiller <strong>en</strong>prév<strong>en</strong>tion, l'expert sera am<strong>en</strong>é, suivant le cas, à• calculer <strong>la</strong> résistance de certains élém<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> fonction de <strong>la</strong> charge considérée:accessoires de levage, type de revêtem<strong>en</strong>t au sol, types d'échelles…• choisir les <strong>en</strong>gins rou<strong>la</strong>nts nécessaires au levage <strong>et</strong> au transport des charges• déterminer les types d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> des sols, des aires de travail, des échelles… <strong>et</strong>à programmer ces <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>s• déterminer les systèmes les plus appropriés de gestion des déch<strong>et</strong>s•….RAPPORTAucun docum<strong>en</strong>t de travail n’est prés<strong>en</strong>té ici. L'expert appropriera les in<strong>format</strong>ionsau cas r<strong>en</strong>contré.Le rapport d’Expertise doit cep<strong>en</strong>dant compr<strong>en</strong>dre:• <strong>la</strong> justification des techniques utilisées• les mesures de prév<strong>en</strong>tion/amélioration préconisées• le risque résiduel après prév<strong>en</strong>tion/améliorationLa synthèse doit être établie à nouveau• par les personnes de l’<strong>en</strong>treprise• avec l’assistance des conseillers <strong>en</strong> prév<strong>en</strong>tion <strong>et</strong> des experts.48


49FICHES D’AIDEExpertiseAnalysisObservationScre<strong>en</strong>ingPREVENTION


TABLE DES MATIÈRESDES FICHES D’AIDENiveau 2 ObservationFiche 1 Etat des sols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Fiche 2 Voies de circu<strong>la</strong>tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Fiche 3 Issues, éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong> sorties de secours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Fiche 4 Aires de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Fiche 5 Escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Fiche 6 Chute de personnes ou d'obj<strong>et</strong>s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Fiche 7 Utilisation des échelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Niveau 3 AnalyseFiche 8 Réglem<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> matière de travail <strong>en</strong> hauteur. . . . . . . . . . . . . . 65Fiche 9 Réglem<strong>en</strong>tation sur les échelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Fiche 10 Les échelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Fiche 11 Réglem<strong>en</strong>tation sur les échafaudages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73Fiche 12 Les échafaudages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Fiche 13 Systèmes limitant l'eff<strong>et</strong> de chute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8050


FICHE ETAT DES SOLSC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Qualité• Les revêtem<strong>en</strong>ts sont prévus pour être suffisamm<strong>en</strong>t résistants <strong>en</strong> fonction de <strong>la</strong>circu<strong>la</strong>tion: piétons, charges, véhicules, camions de livraison…• Ils sont stables: pas de sol <strong>en</strong> sable, cailloux…sur lesquels <strong>la</strong> marche est difficile <strong>et</strong>dangereuse (<strong>en</strong>torses)• Les sols sont p<strong>la</strong>ts• pas de trous, bosses, dalles abîmées ou désolidarisées• Des grilles, dalles, couvercles ou p<strong>la</strong>ques sont p<strong>la</strong>cés au-dessus des ouvertures dansle sol (fosses, fossés…) de sorte que les pieds ne peuv<strong>en</strong>t pas se tordre• ces grilles <strong>et</strong> p<strong>la</strong>ques ont été prévues <strong>en</strong> fonction de <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion, afin de ne passe déformer à <strong>la</strong> longue• Les sols sont antidérapants (suffisamm<strong>en</strong>t rugueux)• les sols ne sont ni mouillés ni verg<strong>la</strong>cés• il n'y a pas de f<strong>la</strong>ques d'eau ou d'huile, ni de graisse• si le sol ne peut être maint<strong>en</strong>u sec du fait de l'opération industrielle* un drainage est assuré* un caillebotis ou une p<strong>la</strong>te-forme surélevée est installé• Les charges maximales sont indiquées <strong>en</strong> fonction de <strong>la</strong> nature des sols• Les charges locales (stocks, machines…) ne dépass<strong>en</strong>t pas les charges maximalesautorisées. Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>• Le sol est facile à <strong>en</strong>tr<strong>et</strong><strong>en</strong>ir• Il est n<strong>et</strong>toyé périodiquem<strong>en</strong>t au moy<strong>en</strong> de produits non toxiques <strong>et</strong> ne <strong>la</strong>issantaucun résidu tel que poussières…• Un produit absorbant approprié (sable, sciures …) est prévu pour absorber toutliquide ou huile qui se serait répandu. Encombrem<strong>en</strong>t• Le sol est dégagé de tout obstacle• pas de tuyaux, câbles, copeaux, débris, clous, obj<strong>et</strong>s étrangers… qui traîn<strong>en</strong>t surle sol• pas de stockages inutiles de produits. Protection individuelle• Tous les opérateurs sont équipés de chaussures (souliers, bottines…) adéquates• appropriées au travail• antidérapantes• adaptées à <strong>la</strong> personneOBSERVATION51


FICHE VOIES DE CIRCULATIONC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Largeurs• La <strong>la</strong>rgeur est suffisante compte t<strong>en</strong>u du nombre de personnes <strong>et</strong> de véhicules <strong>en</strong>circu<strong>la</strong>tionVoies d'accès <strong>et</strong> zones de travail (passage, rampes, escaliers) norme NF X 35 – 107Passages pour piétons> 100 cmDistance <strong>en</strong>tre machines pour l'accès au poste de travailLargeur accès occasionnelEcartem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre pal<strong>et</strong>tes, containers, stockage ou poste de travailEspace à l'avant d'un posteEspace à l'avant si dos à une voie de circu<strong>la</strong>tion de véhicules• La hauteur des voies de circu<strong>la</strong>tion réservée aux piétons est d'au moins 2m. Voies de circu<strong>la</strong>tion des véhicules(transpal<strong>et</strong>tes, chariots élévateurs…)• Les voies des véhicules sont séparées de celles des piétons• ces voies sont séparées par une ligne b<strong>la</strong>nche de 15 cm de <strong>la</strong>rge• Ces voies sont situées à distance suffisante des postes, <strong>en</strong>trées, couloirs, escaliers• si ce n'est pas le cas, des garde-corps sont installés à ces <strong>en</strong>droits• La visibilité de <strong>la</strong> voie est totale pour les véhicules <strong>et</strong> les piétons, particulièrem<strong>en</strong>taux points de croisem<strong>en</strong>t• pas d'obstacles dans les voies de circu<strong>la</strong>tion• aucun stockage susceptible de bloquer <strong>la</strong> vue• des miroirs sont installés si nécessaire• La signalisation générale de circu<strong>la</strong>tion est réalisée par• des panneaux de vitesse, priorités, directions…• un marquage au sol des voies de passage• Les sorties sont c<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>t indiquées• Les pictogrammes réglem<strong>en</strong>taires indiqu<strong>en</strong>t év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t toute dénivel<strong>la</strong>tion,seuil, obstacle … qui ne peut être évité. Accès au poste de travail• Des passerelles sont aménagées pour le passage au-dessus de bandes transporteuses,de chaînes de fabrication…. Sécurité≥ 80 cm≥ 60 cm≥ 50 cm≥ 100 cm≥ 150 cm• Les voies de circu<strong>la</strong>tion sont protégées des opérations dangereuses avoisinantes(soudage, prospection…) par des écrans de 2.5 m de haut au minimum• Des mains courantes <strong>et</strong> garde-corps sont installés dès que <strong>la</strong> voie de circu<strong>la</strong>tionest à une hauteur de plus de 70 cm par rapport à l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t immédiat52OBSERVATION


FICHE ISSUES, ÉCLAIRAGE ET SORTIES DESECOURSC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.Des in<strong>format</strong>ions complém<strong>en</strong>taires sur les voies d'évacuation sont reprises dans <strong>la</strong>méthode SOBANE (<strong>et</strong> ses fiches d'aide) re<strong>la</strong>tive aux risques d'inc<strong>en</strong>die ou d'explosionsur les lieux de travail.. Sorties de secours• Le nombre de sorties de secours est suffisant par rapport au nombre de personnesà évacuer• Les sorties sont localisées <strong>en</strong> fonction des risques locaux <strong>et</strong> de <strong>la</strong> répartition despersonnes dans les locaux• Elles s'ouvr<strong>en</strong>t vers l'extérieur• Elles sont faciles à ouvrir de l'intérieur, sans clé, sans efforts <strong>et</strong> sans mode d'emploiparticulier• Elles rest<strong>en</strong>t dégagées. Portes• Les portes s'ouvr<strong>en</strong>t normalem<strong>en</strong>t• pas de portes coulissantes, ni tournantes, ni de vol<strong>et</strong>s• Les portes qui s'ouvr<strong>en</strong>t dans les 2 s<strong>en</strong>s sont transpar<strong>en</strong>tes• elles sont marquées à hauteur de <strong>la</strong> tête par un autocol<strong>la</strong>nt ou autre moy<strong>en</strong> designalisation• Les portes <strong>et</strong> f<strong>en</strong>êtres accessibles sont <strong>en</strong> verre de sécurité. Ec<strong>la</strong>irage de sécurité• Ec<strong>la</strong>irage de secours• l'éc<strong>la</strong>irage de secours doit* non seulem<strong>en</strong>t indiquer les sorties de secours* mais aussi faciliter l'évacuation des personnes <strong>en</strong> éc<strong>la</strong>irant les couloirs, escaliers,dégagem<strong>en</strong>ts… <strong>et</strong> <strong>en</strong> indiquant les directions à pr<strong>en</strong>dre• l'éc<strong>la</strong>irage de secours est alim<strong>en</strong>té par une ou plusieurs sources autonomes <strong>en</strong>cas de défail<strong>la</strong>nce de l'instal<strong>la</strong>tion électrique générale. C<strong>et</strong>te alim<strong>en</strong>tation autonomese m<strong>et</strong> <strong>en</strong> route automatiquem<strong>en</strong>t 5 à 10 secondes après <strong>la</strong> coupure del'instal<strong>la</strong>tion générale. C<strong>et</strong>te alim<strong>en</strong>tation autonome peut se faire par:* une batterie c<strong>en</strong>trale d'accumu<strong>la</strong>teurs maint<strong>en</strong>us <strong>en</strong> charge* un groupe électrogène avec moteur thermique <strong>et</strong> alternateur* une batterie individuelle maint<strong>en</strong>ue chargée dans le luminaire qui constitue unbloc autonome d'éc<strong>la</strong>irage <strong>et</strong> capable de procurer une alim<strong>en</strong>tation suffisantep<strong>en</strong>dant 60 minutes• l'éc<strong>la</strong>irage de secours est régulièrem<strong>en</strong>t vérifié au moy<strong>en</strong> des 3 tests suivants:* le test des blocs autonomes au moins une fois par an* le test des groupes électrogènes* le test des batteriesOBSERVATION53


• il s'allume quand on éteint le dispositif d'éc<strong>la</strong>irage habituel ou s'additionne <strong>en</strong>perman<strong>en</strong>ce à celui-ci.• il assure un éc<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>t de 5 lux au moins sur le chemin de circu<strong>la</strong>tion.• il éc<strong>la</strong>ire les pictogrammes de sorties.• Ec<strong>la</strong>irage pour <strong>la</strong> sécurité du travail• un bon éc<strong>la</strong>irage du poste de travail est important pour <strong>la</strong> sécurité: abs<strong>en</strong>ced'éblouissem<strong>en</strong>ts, pas de phénomènes de stroboscopie, vision des élém<strong>en</strong>ts dangereux,contrastes, couleurs de sécurité…• pour contrôler ou résoudre ces problèmes d'éc<strong>la</strong>irage, il faut utiliser <strong>la</strong> méthoded'Observation développée pour <strong>la</strong> prév<strong>en</strong>tion des risques liés à l'éc<strong>la</strong>irage.54OBSERVATION


FICHE AIRES DE TRAVAILC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Dim<strong>en</strong>sions• Les zones de travail ont au moins 3 mètres de hauteur (2,5 m dans les bureaux)• Chaque personne dispose d'au moins 2 m 2 de surface libre au sol• c<strong>et</strong>te surface minimale légale est bi<strong>en</strong> insuffisante pour un travail de bureau. Elleconduit à une d<strong>en</strong>sité de postes de travail qui pose des problèmes psychosociaux(promiscuité, stress…)• Le volume libre par personne est au moins de 10 m 3• Les opérateurs dispos<strong>en</strong>t d'un espace suffisant pour les mouvem<strong>en</strong>ts au cours dutravail sans se heurter à des machines, obj<strong>et</strong>s ou obstacles. Sécurité• Les distances <strong>en</strong>tre machines sont au moins de 80 cm• Des protections sont prévues contre les chutes d'obj<strong>et</strong>s, les éc<strong>la</strong>boussures, les projections• Aucun obj<strong>et</strong> ou élém<strong>en</strong>t ne peut blesser ou provoquer une chute: clous, éc<strong>la</strong>ts,bords tranchants, obj<strong>et</strong> protubérant• Les ouvertures <strong>en</strong> toiture sont protégées contre toute chute d'obj<strong>et</strong>• L'accès aux zones dangereuses est limité par des moy<strong>en</strong>s techniques (barrières,gril<strong>la</strong>ge…). Des consignes pour l'accès à ces zones sont nécessaires.. Ordre• Aucun matériau ou obj<strong>et</strong> inutile n'<strong>en</strong>combre <strong>la</strong> zone de travail• Les espaces de rangem<strong>en</strong>t sont <strong>en</strong> nombre suffisant <strong>et</strong> bi<strong>en</strong> localisés• Le matériel, les outils … nécessaires sont bi<strong>en</strong> rangés <strong>et</strong> facilem<strong>en</strong>t disponibles. Propr<strong>et</strong>é• Les poubelles sont <strong>en</strong> quantité suffisante, bi<strong>en</strong> localisées <strong>et</strong> adaptées aux déch<strong>et</strong>sà évacuer• Des containers fermés sont prévus pour les matières dangereuses ou qui peuv<strong>en</strong>ts'<strong>en</strong>f<strong>la</strong>mmer (peintures, solvants, huiles…). Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>• Les aires de travail sont propres <strong>et</strong> non contaminées• les techniques de n<strong>et</strong>toyage sont appropriées <strong>et</strong> sans résidus des produits utilisés• les produits de n<strong>et</strong>toyage ne sont pas toxiques ni allergisants• abs<strong>en</strong>ce totale de vermine (rats, insectes…)OBSERVATION55


• Les poussières sont évacuées sans être mises <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion• Les r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>ts év<strong>en</strong>tuels de liquides, graisses, déch<strong>et</strong>s …sont traités directem<strong>en</strong>tau moy<strong>en</strong> de matières absorbantes telles que sable ou copeaux• Les instal<strong>la</strong>tions, y compris dans les parties hautes (poutres…) sont n<strong>et</strong>toyéespour prév<strong>en</strong>ir toute accumu<strong>la</strong>tion de poussières• Les n<strong>et</strong>toyages sont suffisamm<strong>en</strong>t fréqu<strong>en</strong>ts• Les zones sont protégées (interdiction d'accès) lors du n<strong>et</strong>toyage• L'utilisation d'air comprimé pour le n<strong>et</strong>toyage est interdit (dispersion des poussières,bruit important…)56OBSERVATION


FICHE ESCALIERSC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Conception• Les dim<strong>en</strong>sions sont réglem<strong>en</strong>taires• <strong>la</strong>rgeur <strong>en</strong> fonction du nombre de personnes à évacuer:* 1,25 cm par personne pour les escaliers desc<strong>en</strong>dant vers les sorties* 2 cm par personne pour les escaliers montant vers les sorties* 1 cm par personne pour les chemins d'évacuation, portes, coursives <strong>et</strong> rampesd'accèsc<strong>et</strong>te <strong>la</strong>rgeur est au minimum égale à 80 cm• hauteur de passage supérieure à 200 cm• hauteur des marches: 17 cm• profondeur des marches: 25 cm• inclinaison: 20 à 40°• marches antidérapantes, <strong>en</strong> particulier pour les nez de marche• Si l'escalier a plus de 4 marches, des rampes sont prévues dans les conditions suivantes:Largeur Nombre de côtés ouverts Type de rampe< 1m 0Au moins 1 rampe à droite dans les<strong>en</strong>s de <strong>la</strong> desc<strong>en</strong>te< 1m 1 Au moins 1 rampe du côté ouvert< 1m 2 2 rampes, une de chaque côté> 1m mais < 2m 0, 1 ou 2 2 rampes, une de chaque côté> 2m 0, 1 ou 23 rampes, une de chaque côté <strong>et</strong> uneintermédiaire au milieu• Les rampes sont constituées• d'une main courante* située <strong>en</strong>tre 75 <strong>et</strong> 85 cm du sol (niveau supérieur de <strong>la</strong> rampe)* de surface douce, libre sur le dessus <strong>et</strong> les côtés* avec un espace d'au moins 7 cm <strong>en</strong>tre <strong>la</strong> rampe <strong>et</strong> toute surface arrière: mur…* <strong>en</strong> bon état* de résistance appropriée• d'une plinthe• d'une lisse intermédiaire• Une p<strong>la</strong>te-forme de 75 x 55 cm au moins est prévue tous les 3,6 m de dénivel<strong>la</strong>tion• Les escaliers communiqu<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> avec les voies de circu<strong>la</strong>tion• les pieds <strong>et</strong> les têtes d'escalier se trouv<strong>en</strong>t à 1 m au moins des voies de circu<strong>la</strong>tiondes véhicules* sinon des garde-corps sont prévus pour empêcher les heurts• une p<strong>la</strong>te-forme est prévue <strong>en</strong>tre une porte d'accès <strong>et</strong> un escalier• La charge maximale est au moins 5 fois supérieure à <strong>la</strong> charge normale <strong>en</strong>visagée<strong>et</strong> au moins de 500 kgOBSERVATION57


. Utilisation• Aucun obj<strong>et</strong> ne traîne dans les escaliers• Les sa<strong>la</strong>riés se ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à <strong>la</strong> rampe <strong>en</strong> montant <strong>et</strong> surtout <strong>en</strong> desc<strong>en</strong>dant58OBSERVATION


FICHE CHUTE DE PERSONNES OU D'OBJETSC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. P<strong>la</strong>tes-formes de travail <strong>en</strong> hauteur• Les p<strong>la</strong>tes-formes de travail sont de grandes dim<strong>en</strong>sions• Elles sont équipées de garde-corps lorsque <strong>la</strong> hauteur de travail est supérieure à2 m• Des ceintures ou des harnais de sécurité doiv<strong>en</strong>t être utilisés par les travailleursexposés à une chute d'une hauteur supérieure à 2 m• si <strong>la</strong> hauteur de chute ne peut être limitée à moins de 1 m, le travailleur doit porterun harnais de sécurité• <strong>la</strong> liaison <strong>en</strong>tre l'élém<strong>en</strong>t d'accrochage de <strong>la</strong> ceinture ou du harnais <strong>et</strong> le pointd'ancrage ou le dispositif de r<strong>et</strong><strong>en</strong>ue doit être réalisée de manière que <strong>la</strong> hauteurde chute du travailleur soit aussi faible que possible• le point d'ancrage ou le dispositif de r<strong>et</strong><strong>en</strong>ue solidaire d'un ou de plusieurs pointsd'ancrage doit être suffisamm<strong>en</strong>t robuste <strong>et</strong> stable• La charge maximale est indiquée• Elles sont stables: elles n'oscill<strong>en</strong>t pas quand on les charge ou décharge ou lorsquel'on marche• L'espace <strong>en</strong> hauteur est suffisant pour ne pas prés<strong>en</strong>ter de risque pour <strong>la</strong> tête• Un escalier fixe d'accès est prévu lorsque les accès sont fréqu<strong>en</strong>ts• sa <strong>la</strong>rgeur est d'au moins 55 cm• avec une inclinaison <strong>en</strong>tre 30 <strong>et</strong> 50°• Elles sont équipées d'au moins une issue de secours• Les garde-corps sont• solides• d'une hauteur située <strong>en</strong>tre 1 m <strong>et</strong> 1,2 m• avec une plinthe de 15 cm de haut <strong>et</strong> contre le sol• avec une lisse (barre) intermédiaire située <strong>en</strong>tre 40 <strong>et</strong> 50 cm• L'accès est limité au personnel qualifié pour le travail à effectuer. Ouvertures dans le sol• Elles sont de préfér<strong>en</strong>ce recouvertes d'un système suffisamm<strong>en</strong>t rigide <strong>et</strong> solidepour supporter le poids d'une personne• Si ce n'est pas possible, elles sont équipées, sur tout leur pourtour d'un gardecorpssolide, de 1 m de haut, avec une plinthe de 15 cm de haut <strong>et</strong> une lisse intermédiaireà 50 cmOBSERVATION59


. Rangem<strong>en</strong>ts• Tous les obj<strong>et</strong>s sont disposés <strong>et</strong> rangés de façon à empêcher toute chute <strong>en</strong>dehors de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme. Manut<strong>en</strong>tion verticale• L'équipem<strong>en</strong>t de levage de charges (avec ses accessoires) est agréé CE, vérifiépériodiquem<strong>en</strong>t par un organisme agréé (annuellem<strong>en</strong>t) <strong>et</strong> bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>tr<strong>et</strong><strong>en</strong>u• Il est adéquat pour le travail à fournir• La charge maximale est indiquée c<strong>la</strong>irem<strong>en</strong>t• La signalisation par feux, pictogrammes est efficace• Le travail est organisé de façon à ce qu'il soit impossible• à une personne de circuler sous <strong>la</strong> charge• de dép<strong>la</strong>cer une charge au-dessus de personnes• Le port obligatoire du casque est respecté60OBSERVATION


FICHE UTILISATION DES ÉCHELLESC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Avant l'utilisation• N'utilisez les échelles que pour des travaux occasionnels <strong>et</strong> de courte durée• Vérifiez que l'utilisation d'une échelle est le moy<strong>en</strong> le plus adéquat pour réaliser l<strong>et</strong>ravail (échafaudage, nacelle …).• n'utilisez pas une échelle comme structure horizontale (p<strong>la</strong>te-forme) ni verticaled'échafaudage ou de rampe d'accès• Choisissez l'échelle appropriée pour <strong>la</strong> tâche.• <strong>en</strong> longueur* l'échelle dépasse d'au moins 1 mètre <strong>la</strong> surface de travail ou d'accès* n'assemblez jamais artificiellem<strong>en</strong>t des échelles trop courtes (résistance insuffisante)* ne montez pas une échelle trop courte sur des caisses, des chaises, des tonneaux…• <strong>en</strong> solidité, si des efforts ou des charges sont susceptibles de surv<strong>en</strong>ir p<strong>en</strong>dantle travail* c<strong>la</strong>ssification des échelles selon le poids pouvant être supporté• <strong>en</strong> matériau* ne pas utiliser des échelles métalliques près de fils électriques• <strong>en</strong> sécurité: <strong>la</strong>rgeur, patins antidérapants, échelons propres <strong>et</strong> non glissants• Inspectez l'échelle, principalem<strong>en</strong>t pour• l'intégrité des montants (fissures, dé<strong>format</strong>ions, aspérités)• l'intégrité <strong>et</strong> <strong>la</strong> fixation des échelons (idem + boulons, clous)• l'état des pieds (sabots) antidérapants• <strong>la</strong> prés<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> l'état de croch<strong>et</strong>s de fixation à <strong>la</strong> partie haute• <strong>la</strong> propr<strong>et</strong>é des échelons <strong>et</strong> des montants: abs<strong>en</strong>ce d'huile, de graisse, de terre,de boue…• N'utilisez pas d'échelle <strong>en</strong> bois peinte• Préparez l'échelle à <strong>la</strong> partie supérieure pour s'appuyer <strong>en</strong> sécurité contre <strong>la</strong> structure.• utilisez des croch<strong>et</strong>s si <strong>la</strong> structure perm<strong>et</strong> un accrochage• installez rigidem<strong>en</strong>t une traverse pour répartir les forces sur une plus grandesurface ou s'appuyer de part <strong>et</strong> d'autres d'un élém<strong>en</strong>t fragile (f<strong>en</strong>être …)• l'effort d'appui est repris par les deux montants, jamais par un échelon ou sur unseul montant (torsion de l'échelle)CCHSTOBSERVATION61


CCHSTCCHSTCCHST. P<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t de l'échelle• Maniez l'échelle avec prud<strong>en</strong>ce, <strong>en</strong> position horizontale, à deux personnes si nécessaire• Choisissez l'emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t où dresser l'échelle• si l'emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t n'est pas imposé,* choisissez un sol dur <strong>et</strong> stable, non glissant <strong>et</strong> horizontal* à l'écart de toute porte ou de voie de circu<strong>la</strong>tion* veillez à ce qu'un espace libre soit suffisant au pied de l'échelle (ordre, pas dep<strong>la</strong>nche avec des clous…)* évitez de p<strong>la</strong>cer l'échelle à proximité d'un puits, tranchée ou fosse* lors du p<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t d'une échelle dans un passage, sur <strong>la</strong> voie publique, … prévoyezdes mesures appropriées telles que clôture, marquage, panneaux designalisation ou ferm<strong>et</strong>ure du passage d'une porte…* dans certains cas (travaux dangereux), prévoyez une deuxième personne prés<strong>en</strong>teau pied de l'échelle pour <strong>la</strong> t<strong>en</strong>ir• si l'emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t est imposé* stabilisez le sol de façon horizontale, si non dur ou instable ou glissant, aumoy<strong>en</strong> d'un panneau ancré dans le sol* bloquez les portes <strong>et</strong> f<strong>en</strong>êtres face à l'échelle <strong>en</strong> position ouverte ou ferméeà clé* installez des écrans de protection empêchant toute collision d'une personneou d'un véhicule• déterminez <strong>la</strong> distance par rapport au mur (ou à <strong>la</strong> verticale du point d'appui) desorte que l'angle soit <strong>en</strong>viron 75°, c'est à dire égale à <strong>en</strong>viron 1/4 de <strong>la</strong> hauteurau point d'appui:* test simple: lorsque <strong>la</strong> personne est debout au bas de l'échelle, elle doit toucherun échelon du coude si elle lève les bras au niveau des épaules• N<strong>et</strong>toyez soigneusem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> zone immédiate près du pied de l'échelle <strong>et</strong>, si possible,près du point d'appui• Bloquez le pied de l'échelle pour l'empêcher de bouger dans tous les s<strong>en</strong>s• Dressez l'échelle (non déployée si coulissante)• <strong>en</strong> partant de <strong>la</strong> position horizontale• <strong>en</strong> bloquant le pied• <strong>et</strong> <strong>en</strong> soulevant l'autre extrémité échelon par échelon jusqu'à <strong>la</strong> position verticale* ne dressez pas une échelle coulissante <strong>en</strong> position déployée• dans le cas du dressage par deux personnes (échelle de plus de 25 kg):* <strong>la</strong> première personne est p<strong>en</strong>chée sur l'échelon inférieur de l'échelle, elle p<strong>la</strong>celes deux jambes aussi près que possible des deux montants, elle saisit, avec lesbras t<strong>en</strong>dus, le 3ème ou 4ème échelon* <strong>la</strong> deuxième personne lève l'extrémité supérieure de <strong>la</strong> même manière quecelle qui est décrite pour le dressage par une seule personne• Déposez l'échelle (non déployée si coulissante) au point d'appui haut• Si nécessaire <strong>et</strong> si l'échelle utilisée est coulissante• déployez-<strong>la</strong> à partir du bas, non du haut ou d'une position sur l'échelle• déployez-<strong>la</strong> avec <strong>la</strong> partie coulissante vers l'avant• Autant que possible, fixez les points d'appui à <strong>la</strong> structure <strong>et</strong> stabilisez les pieds• les échelles comportant plus de 25 échelons doiv<strong>en</strong>t être fixées à leur partiesupérieure.• Si l'échelle ne s'appuie pas sur une surface verticale, mais sur une barre ou un supportétroit, l'échelle dépasse le point d'appui de 1 m• L'échelle dépasse impérativem<strong>en</strong>t le point d'appui de 1m si l'opérateur doit accéderà une p<strong>la</strong>te-forme au niveau supérieur, monter sur le toit…62OBSERVATION


. Montée, desc<strong>en</strong>te <strong>et</strong> travail sur l'échelle• Respectez <strong>la</strong> charge maximale autorisée• Faites t<strong>en</strong>ir le pied de l'échelle par quelqu'un si* <strong>la</strong> base de l'échelle n'est pas parfaite* <strong>et</strong> <strong>la</strong> hauteur reste inférieure à 5 m• c<strong>et</strong>te personne doit* faire face à l'échelle* poser un pied sur l'échelon inférieur* t<strong>en</strong>ir des 2 mains un échelon à hauteur d'homme• Essuyez les pieds de toute graisse, terre, boue … pour ne pas salir les échelons <strong>et</strong>pour réduire le risque de chute par glissade• Portez des souliers de bonne qualité dont <strong>la</strong> semelle est antidérapante <strong>et</strong> perm<strong>et</strong><strong>la</strong> répartition de <strong>la</strong> charge du point d'appui du soulier sur l'échelon à l'<strong>en</strong>semble de<strong>la</strong> surface du pied• Montez <strong>et</strong> desc<strong>en</strong>dez échelon par échelon, face à l'échelle, <strong>en</strong> se t<strong>en</strong>ant des 2 mainsaux échelons plutôt qu'aux montants• Ne dépassez pas le 4ème échelon supérieur afin d'avoir toujours un appui suffisantdurant le travail• Montez <strong>et</strong> desc<strong>en</strong>dez sans charge dans les mains* portez les outils <strong>et</strong> matériaux légers <strong>et</strong> peu <strong>en</strong>combrants au moy<strong>en</strong> d'une ceintureappropriée* utilisez un monte-charge pour les charges plus lourdes• Ne montez jamais à 2 personnes sur une même échelle• Travaillez face à l'échelle• <strong>en</strong> se t<strong>en</strong>ant toujours par une main• <strong>en</strong> gardant le c<strong>en</strong>tre de gravité du corps <strong>en</strong>tre les montants• sans se p<strong>en</strong>cher au dehors <strong>la</strong>téralem<strong>en</strong>t* dép<strong>la</strong>cez l'échelle• Ne montez pas <strong>et</strong> ne travaillez pas sur les 3 derniers échelons de l'échelle• Utilisez une ceinture ou un harnais de sécurité si le travail est effectué à plus de 2m de haut ou requiert l'usage des 2 mains• si <strong>la</strong> hauteur de chute ne peut être limitée à moins de 1 m, le travailleur doit porterun harnais de sécurité• Ne travaillez jamais avec un pied sur l'échelle <strong>et</strong> l'autre sur un point d'appui extérieur• Ne perm<strong>et</strong>tez pas à une personne de passer <strong>et</strong> a fortiori de travailler sous l'échelle(chute d'obj<strong>et</strong>s)• Pour desc<strong>en</strong>dre, ne vous <strong>la</strong>issez pas glisser le long des montants d'une échelleCCHST. Après utilisation• N<strong>et</strong>toyez soigneusem<strong>en</strong>t l'échelle <strong>et</strong> <strong>en</strong> particulier les échelons contre toute huile,graisse, boue…• Rangez l'échelle• dans un espace désigné à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>• <strong>en</strong> position verticale de manière à éviter toute flexion ou dé<strong>format</strong>ion• ou bi<strong>en</strong> susp<strong>en</strong>due à des croch<strong>et</strong>s rigides <strong>et</strong> empêchant toute chute• Ne susp<strong>en</strong>dez ri<strong>en</strong> à l'échelle durant son rangem<strong>en</strong>tOBSERVATION63


• Eliminez toute échelle défectueuse:• l'étiqu<strong>et</strong>er "hors d'usage"• <strong>la</strong> m<strong>et</strong>tre à l'écart dans un local fermé à clé• <strong>la</strong> faire n<strong>et</strong>toyer si nécessaire• <strong>la</strong> faire réparer par le fabricant ou du personnel spécialem<strong>en</strong>t qualifié• <strong>la</strong> détruire si possible immédiatem<strong>en</strong>tCCHST64OBSERVATION


FICHE RÉGLEMENTATION EN MATIÈREDE TRAVAIL EN HAUTEUR. Avant-proposC<strong>et</strong>te fiche rassemble <strong>et</strong> prés<strong>en</strong>te de manière synthétique <strong>et</strong> non exhaustive, sousforme de tableaux, les bases légales. La nouvelle directive 2001/45/CE du 27 juin2001 est exposée plus <strong>en</strong> détails (AR du 31 août 2005).Il est important de bi<strong>en</strong> faire <strong>la</strong> différ<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre• une directive europé<strong>en</strong>ne: caractère légis<strong>la</strong>tif, doit être reprise dans <strong>la</strong> légis<strong>la</strong>tionnationale, obligation des résultats à atteindre, pas de solutions techniques• <strong>et</strong> une norme europé<strong>en</strong>ne: doit être transposée <strong>en</strong> norme nationale, pas à caractèrelégis<strong>la</strong>tif mais règles de l'art, code de bonne conduite, solutions techniquesproposées pour atteindre les objectifs des directives. Directives europé<strong>en</strong>nesDirective Dénomination Transposition <strong>en</strong> droit belge92/57/CEE92/58/CEE2001/45/CEPrescriptions minimales de sécurité <strong>et</strong>de santé à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre sur leschantiers temporaires ou mobiles (8èmedirective particulière)Prescriptions minimales pour <strong>la</strong> signalisationde sécurité <strong>et</strong>/ou de santé au travail(9ème directive particulière)Equipem<strong>en</strong>ts de travail mis à dispositionpour des travaux temporaires <strong>en</strong> hauteurAR 25/01/2001MB 07/02/2001 modifiée parAR 19/12/2001MB 23/01/2002AR 17/06/1997MB 19/09/1997AR 31/08/2005MB 15/09/2005. Normes europé<strong>en</strong>nesNormeDénominationEN 131-1Echelles – Terminologie, types, dim<strong>en</strong>sions fonctionnellesEN 131-2Echelles – Exig<strong>en</strong>ces, essais, marquage <strong>et</strong> in<strong>format</strong>ions, certificationsEN 353-1EPI:Antichutes mobiles sur support d’assurage rigideEN 353-2EPI:Antichutes mobiles sur support d’assurage flexibleEN 354 EPI: Longes fixes ou rég<strong>la</strong>bles (longueur max.: 2m)EN 355EPI:Absorbeurs d’énergieEN 358EPI: Système de mainti<strong>en</strong> au travail (ceinture <strong>et</strong> longe)EN 360EPI:Antichutes à rappel automatiqueEN 361EPI: Harnais d’antichuteEN 362EPI: ConnecteursEN 363EPI: Systèmes d’arrêt des chutesEN 364EPI: Méthodes d’essaiEN 365EPI: Exig<strong>en</strong>ces générales pour le mode d’emploi <strong>et</strong> le marquageEN 516EN 517EN 795EN 1263 - 1 <strong>et</strong> 2EN 13374Accessoires préfabriqués pour couverture, accès du toit, p<strong>la</strong>ns demarches <strong>et</strong> escabeauxAccessoires préfabriqués pour couverture, croch<strong>et</strong>s de sécuritéEPI: Dispositifs d’ancrage c<strong>la</strong>sses A,B,C,D <strong>et</strong> EFil<strong>et</strong>s de sécuritéGarde-corpsANALYSE65


. Légis<strong>la</strong>tion <strong>et</strong> réglem<strong>en</strong>tation belgesLégis<strong>la</strong>tion belgeAR 25/01/2001MB 07/02/2001 modifiée parAR 19/12/2001MB 23/01/2002AR 17/06/1997MB 19/09/1997AR 31/08/2005MB 15/09/2005DénominationPrescriptions minimales de sécurité <strong>et</strong> desanté à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> œuvre sur les chantierstemporaires ou mobiles (8ème directiveparticulière)Prescriptions minimales pour <strong>la</strong> signalisationde sécurité <strong>et</strong>/ou de santé au travail (9èmedirective particulière)Arrêté royal re<strong>la</strong>tif à l’utilisation deséquipem<strong>en</strong>ts de travail pour des travauxtemporaires <strong>en</strong> hauteurThèmeTravail <strong>en</strong>hauteurEchafaudagesRGPTart. n°Dénomination158sexiesabrg.A.R.7-8-1995,Ceinture de sécurité ou équival<strong>en</strong>tart. 17, § 2434.7 Moy<strong>en</strong>s de protection collective: garde-corps462 Travaux sur toitures <strong>et</strong> clochers462bis Travaux sur cheminées d’usine462ter B<strong>en</strong>ne pour accès cheminée465 Cas des ouvertures dans les surfaces horizontales466Protection des travailleurs contre <strong>la</strong> chute de matériel <strong>et</strong> dematériaux434.1 Matériel de travail, <strong>en</strong>gins, instal<strong>la</strong>tions <strong>et</strong> dispositifs de production434.2 Calcul des échafaudages434.3 Matériaux devant servir à <strong>la</strong> construction d’échafaudages434.4 Conditions d’utilisation434.5 Contrôles périodiques434.6 Moy<strong>en</strong>s d’accès <strong>et</strong> d’évacuation434.7 Moy<strong>en</strong>s de protection collective: garde-corps434.8 Signalisation du danger434.9 Dispositifs de recueil438 Qualité du matériel <strong>et</strong> stabilité des échafaudages440 Protection des matériaux contre l’humidité (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)441 Exam<strong>en</strong>s du matériel de construction (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)442Surveil<strong>la</strong>nce p<strong>en</strong>dant le montage <strong>et</strong> <strong>la</strong> modification deséchafaudages (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)443 Charge <strong>et</strong> maniem<strong>en</strong>t des charges (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)444 Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> <strong>et</strong> instal<strong>la</strong>tion (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)445Echafaudages fixes à montants, conditions d’instal<strong>la</strong>tion(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)446 Echafaudages fixes à montants, longerons (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)447 Echafaudages fixes à montants, boulins (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)451 Echafaudages <strong>en</strong> porte-à-faux (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)452 Echafaudage susp<strong>en</strong>du mobile (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)453 B<strong>en</strong>ne, panier, sell<strong>et</strong>te (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)454 Echafaudages mobiles montés sur roues (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)455Instal<strong>la</strong>tion d’appareils de levage sur les échafaudages(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)456 Vérification périodique (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)66ANALYSE


ThèmeEchellesP<strong>la</strong>tesformes<strong>et</strong>passerellesAppareilsde levageElévateursà p<strong>la</strong>teformemobileRGPTart. n°43bisDénominationMesures de protections contre les chutes d’échelles(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)457 P<strong>la</strong>te-forme de travail <strong>et</strong> passerelle267 Définitions1. Construction. — Stabilité. — Charges. — Indications2. Dispositifs de sécurité: limiteurs, freins…2683. Mesures transitoires(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)1. Charges. — Indications2. Chaînes. — Croch<strong>et</strong>s. — Câbles. — Matériel d'amarrage3. Dispositifs de sécurité: limiteurs, dégagem<strong>en</strong>t câble, ouvertures…2694. abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 1º (M.B. 4-6-1999)5. Mesures transitoires(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)275 abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 3º (M.B. 4-6-1999).276 abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 3º (M.B. 4-6-1999).277 abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 3º (M.B. 4-6-1999).279 abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 4º (M.B. 4-6-1999).Appel à un organisme agréé pour le contrôle des appareils de280 levage avant <strong>la</strong> mise <strong>en</strong> service <strong>et</strong> après toute trans<strong>format</strong>ion(partiellem<strong>en</strong>t abrogé)Les appareils de levage visés à l'article 280 ci-dessus font l'obj<strong>et</strong>,281 au moins tous les douze mois, d'une visite détaillée complèteeffectuée par un organisme agréé (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)269bis1. Charges. — Indications.2. Dispositifs de sécurité.abrg.A.R. 4-5-1999, art. 29, 2º (M.B. 4-6-1999).. Directive //CE (AR du août )La Directive du Parlem<strong>en</strong>t europé<strong>en</strong> <strong>et</strong> du Conseil du 27 juin 2001 modifie <strong>la</strong> directive89/655/CEE concernant les prescriptions minimales de sécurité <strong>et</strong> de santé pourl’utilisation par les travailleurs d’équipem<strong>en</strong>ts de travail mis à disposition pour destravaux temporaires <strong>en</strong> hauteur. Les Etats membres doiv<strong>en</strong>t s’y conformer au plustard le 19 juill<strong>et</strong> 2004.• Dispositions générales• <strong>la</strong> priorité est donnée aux mesures de protection collective sur les mesures deprotection individuelle.• les moy<strong>en</strong>s d’accès aux postes de travail temporaires <strong>en</strong> hauteur sont choisis <strong>en</strong>fonction de:* <strong>la</strong> fréqu<strong>en</strong>ce de circu<strong>la</strong>tion* <strong>la</strong> hauteur à atteindre* <strong>la</strong> durée d’utilisation* l'évacuation <strong>en</strong> cas de danger immin<strong>en</strong>t• le passage, dans un s<strong>en</strong>s ou dans l’autre, <strong>en</strong>tre un moy<strong>en</strong> d’accès <strong>et</strong> des p<strong>la</strong>tesformes,p<strong>la</strong>nchers ou passerelles ne doit pas accroître les risques de chute.• Dispositions spécifiques concernant l’utilisation d’échelles• Dispositions spécifiques concernant l’utilisation des échafaudages• Dispositions spécifiques concernant l’utilisation des techniques d’accès au moy<strong>en</strong>de cordesANALYSE67


FICHE RÉGLEMENTATION SUR LES ÉCHELLES. Directive europé<strong>en</strong>ne //CE (AR du août )«Les échelles ne peuv<strong>en</strong>t être utilisées comme postes de travail <strong>en</strong> hauteur que dansles circonstances où, l’utilisation d’autres équipem<strong>en</strong>ts de travail plus sûrs ne se justifiepas <strong>en</strong> raison du faible niveau de risque <strong>et</strong> <strong>en</strong> raison, soit de <strong>la</strong> courte duréed’utilisation, soit des caractéristiques existantes du site que l’employeur ne peut pasmodifier».. Article bis du RGPT (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)• Les échelles sont installées <strong>et</strong> ont une longueur telle que le personnel puisse passer<strong>en</strong> toute sécurité de ces échelles sur les p<strong>la</strong>nchers ou échafaudages qu’ellesdesserv<strong>en</strong>t ou, inversem<strong>en</strong>t, de ces p<strong>la</strong>nchers ou échafaudages sur les échelles.• Le glissem<strong>en</strong>t des pieds des échelles est empêché soit par fixation de <strong>la</strong> partiesupérieure ou inférieure des montants, soit par tout dispositif antidérapant ou partoute autre solution d’une efficacité équival<strong>en</strong>te.• Les échelles comportant plus de 25 échelons sont fixées à leur partie supérieure.• Elles sont appuyées de manière à ne pouvoir se r<strong>en</strong>verser.• Les échelles sont maint<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> bon état <strong>et</strong> contrôlées à intervalles réguliers parune personne compét<strong>en</strong>te.. Normes EN - <strong>et</strong> -• Norme EN 131-1: Echelles – terminologie, types, dim<strong>en</strong>sions fonctionnelles.• Norme EN 131-2: Exig<strong>en</strong>ces, essais, marquage.. Respect des prescriptions du fabricant:Les échelles employées sur le chantier sont conformes à <strong>la</strong> norme EN 131 <strong>et</strong>/ou port<strong>en</strong>tle <strong>la</strong>bel V.G.S. (Veiligheid Gewaarborgd- Garantie de Sécurité) qui atteste que lematériel a été fabriqué conformém<strong>en</strong>t à <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation belge.L'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur ti<strong>en</strong>t à disposition le certificat m<strong>en</strong>tionnant:• le nom du fournisseur• <strong>la</strong> dénomination <strong>et</strong> le type d’échelle• <strong>la</strong> certification que le produit fournit est conforme à l’exemp<strong>la</strong>ire type auquel le<strong>la</strong>bel a été octroyéLes échelles sont suffisamm<strong>en</strong>t légères pour pouvoir être portées <strong>et</strong> mises <strong>en</strong> p<strong>la</strong>cefacilem<strong>en</strong>t, maximum 25 kg pour être manut<strong>en</strong>tionnée par une seule personne.Tous les élém<strong>en</strong>ts prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une solidité <strong>et</strong> une rigidité suffisante pour porter unhomme <strong>et</strong> <strong>la</strong> charge qu'il a à manipuler.68ANALYSE


FICHE LES ÉCHELLESC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Type d'échelles• Echelles <strong>en</strong> bois• les avantages:* bonne résistance à l'électricité quand elles sont sèches* bonne résistance thermique* bonne résistance au vieillissem<strong>en</strong>t* bonne résistance chimique* maniabilité* coût modique• les montants:* des montants d'une résistance suffisante* faits de bois à fil longitudinal exempt de défauts• les échelons:* des échelons faits de bois exempt de défauts* fixés sur les montants par un assemb<strong>la</strong>ge à feuillures ou à t<strong>en</strong>ons <strong>et</strong> mortaises• caractéristiques particulières:* le bois est de bonne qualité, possède des fibres longues, <strong>en</strong> parfait état deconservation, exempt de défauts de nature à comprom<strong>et</strong>tre sa résistance* l'écartem<strong>en</strong>t des échelons est le même sur toute <strong>la</strong> longueur de l'échelle* les dim<strong>en</strong>sions de ces échelons sont suffisantes pour perm<strong>et</strong>tre d'y appuyerles pieds <strong>en</strong> toute sécurité (les échelons sont ainsi espacés de 0,25 m d'axe <strong>en</strong>axe, rigides <strong>et</strong> emboîtés solidem<strong>en</strong>t dans les montants de manière à ne paspouvoir tourner)* à proximité des lignes électriques, les distances de sécurité précisées à l'article192 du RGIE sont respectées* les échelles <strong>en</strong> bois sont p<strong>la</strong>cées de telle façon que les chevilles soi<strong>en</strong>t tournéesvers l'utilisateur afin que celles-ci soi<strong>en</strong>t comprimées lors de l'utilisation• Echelles métalliques• les avantages:* bonne réaction au feu* très bonne résistance au vieillissem<strong>en</strong>t* très bonne résistance au pourrissem<strong>en</strong>t* très bonne maniabilité des échelles <strong>en</strong> aluminium* pas d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> nécessaire des échelles <strong>en</strong> aluminium* durée de vie longue (si usage correct)• les montants* les montants sont des profilés spéciaux• les échelons:* les échelons sont rivés ou soudés <strong>et</strong> pourvus d'un profil ou de rainure antidérapants• caractéristiques particulières:* conductrices d'électricité, elles sont proscrites à proximité des lignes électriques* les échelles métalliques sont préservées des chocs pouvant être à l'origined'un écrouissage souv<strong>en</strong>t à l'origine d'une rupture brutale. Elles sont régulièrem<strong>en</strong>texaminées à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>.ANALYSE69


• Echelles <strong>en</strong> polyester r<strong>en</strong>forcées par de <strong>la</strong> fibre de verre• les avantages:* spécialem<strong>en</strong>t conçues pour un usage industriel* très faiblem<strong>en</strong>t conducteur* bonne résistance thermique* très bonne résistance chimique* bonne maniabilité* peu d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>* longue durée de vie <strong>en</strong> cas d'utilisation correcte• les caractéristiques particulières:* les échelles <strong>en</strong> polyester sont pourvues de profils antidérapants <strong>et</strong> d'un revêtem<strong>en</strong>tspécial qui empêche les éc<strong>la</strong>ts. Familles d’échelles• Echelle de service• définition: échelle fixe affectée p<strong>en</strong>dant <strong>la</strong> durée des travaux à l’accès du postede travail <strong>et</strong> à <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tion <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts niveaux des postes de travail• <strong>la</strong> hauteur maximum d'une échelle est de 7,5 mètres: au-delà, une tour d'échellesou des escaliers sont nécessaires• le nombre d'échelles de service est adapté aux nécessités du chantier <strong>et</strong> auxpostes de travail• pour les travaux de terrassem<strong>en</strong>t, fouilles...., il faut disposer d'un nombre suffisantd'échelles pour perm<strong>et</strong>tre une évacuation rapide du personnel. (prévoir aumoins deux échelles où <strong>la</strong> montée <strong>et</strong> <strong>la</strong> desc<strong>en</strong>te du personnel sont simultanées)• Echelle de travail• définition: échelle mobile à dép<strong>la</strong>cer <strong>en</strong> fonction des nécessités des postes d<strong>et</strong>ravail• une échelle mobile est utilisée <strong>en</strong> dernier recours (cfr. directive 2001/45/CE,ARdu 31 août 2005)• d'autres équipem<strong>en</strong>ts de travail (échafaudages, élévateurs) sont d'abord <strong>en</strong>visagés• l'utilisation de perceuses non pourvues d'un limitateur de couples est interditepour le travail sur une échelle• Echelle double• les montants avant <strong>et</strong> arrière d'une échelle double sont réunis au somm<strong>et</strong> pardes charnières métalliques de dim<strong>en</strong>sions appropriées, boulonnées aux montantsou fixées par un autre système• l'écartem<strong>en</strong>t souhaité des montants est maint<strong>en</strong>u à l'aide de deux barres solides,chaîn<strong>et</strong>tes ou cordes fixées aux montants (qui sont t<strong>en</strong>dues quand l'échelle est<strong>en</strong> position ouverte). La longueur de celles-ci est réglée pour donner aux élém<strong>en</strong>tsune bonne inclinaison (e = 2/3h)• Echelle à crinolineMalgré sa conception, l'échelle à crinoline reste dangereuse. Elle pourrait être remp<strong>la</strong>céepar exemple par un harnais de sécurité <strong>et</strong> un guide• distance <strong>en</strong>tre les montants verticaux: min. 400 mm <strong>et</strong> max. 600 mm• distance <strong>en</strong>tre deux points d'ancrage d'un même niveau: min. 600 mm• distance <strong>en</strong>tre les échelons: 250 à 300 mm• distance <strong>en</strong>tre les échelons <strong>et</strong> <strong>la</strong> surface de fixation: min. 200 mm• distance <strong>en</strong>tre un échelon <strong>et</strong> un obstacle non continu: min. 150 mm• échelons carrés: épaisseur minimale 20 mm• échelons ronds: diamètre min. 25 mm <strong>et</strong> max. 35 mm• début de <strong>la</strong> crinoline au-dessus de <strong>la</strong> surface de travail ou du sol: 2200 mm à3000 mm• diamètre intérieur de <strong>la</strong> crinoline: 700 à 800 mm70ANALYSE


• dépassem<strong>en</strong>t du montant de l'échelle au-dessus du niveau d'accès: 1100 mm; <strong>la</strong>crinoline dépasse égalem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> surface d'accès• différ<strong>en</strong>ce de hauteur <strong>en</strong>tre le sol <strong>et</strong> <strong>la</strong> surface d'accès (h): 10 m max. Si le niveaud'élévation est supérieur à 10 m, un palier intermédiaire de repos est prévu tousles 6 m• pour les p<strong>la</strong>tes-formes / paliers intermédiaires:* si <strong>la</strong> distance <strong>en</strong>tre le garde-corps <strong>et</strong> l'échelle est inférieure à 1500 mm, legarde-corps de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme / du palier est relié à <strong>la</strong> crinoline* dans ce cas, appliquer les règles suivantes:– <strong>la</strong> plus courte distance <strong>en</strong>tre <strong>la</strong> crinoline <strong>et</strong> <strong>la</strong> rehausse n'excède pas 400 mm– l'angle formé par <strong>la</strong> verticale <strong>et</strong> une droite reliant <strong>la</strong> partie supérieure de <strong>la</strong>rehausse à <strong>la</strong> partie <strong>la</strong> plus proche de <strong>la</strong> crinoline est supérieur ou égal à 45°– <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> rehausse est de 1000 mm minimum– <strong>la</strong> possibilité existe de prévoir <strong>en</strong> dessous une ferm<strong>et</strong>ure qui empêche l'accèsaux personnes non autorisées.• Echelles utilisées dans les échafaudages rou<strong>la</strong>nts préfabriqués• les escaliers <strong>et</strong> les échelles à marches perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t aux personnes d'accéder auxp<strong>la</strong>nchers <strong>en</strong> montant ou <strong>en</strong> desc<strong>en</strong>dant <strong>en</strong> avant• l'extérieur des volées d'escaliers est pourvu d'une main courante plus ou moinsparallèle aux escaliers• pour des volées d'escaliers alternés, une main courante est aussi prévue à l'intérieur,sauf pour des volées d'escaliers interrompus par des p<strong>la</strong>nchers à des intervallesinférieurs à 2 mètres• les volées d'escaliers d'inclinaison alternée sont pourvues chacune d'un palierd'une longueur minimale de 300 mm• exig<strong>en</strong>ces pour les escaliers:* inclinaison comprise <strong>en</strong>tre 35 <strong>et</strong> 55°* distance verticale <strong>en</strong>tre les marches comprise <strong>en</strong>tre 190 <strong>et</strong> 250 mm* profondeur minimale de <strong>la</strong> marche: 125 mm* c<strong>la</strong>ir minimal <strong>en</strong> <strong>la</strong>rgeur: 400 mm* distance horizontale <strong>en</strong>tre les marches successives: 0 à 50 mm• exig<strong>en</strong>ces pour les échelles à marches:* inclinaison comprise <strong>en</strong>tre 35 <strong>et</strong> 55°* distance verticale <strong>en</strong>tre les marches comprise <strong>en</strong>tre 150 <strong>et</strong> 250 mm* profondeur minimale de <strong>la</strong> marche: 80 mm* c<strong>la</strong>ir minimal <strong>en</strong> <strong>la</strong>rgeur: 280 mm* distance horizontale <strong>en</strong>tre les marches successives comprise <strong>en</strong>tre 0 <strong>et</strong> 200mm• exig<strong>en</strong>ces pour les échelles inclinées:* inclinaison comprise <strong>en</strong>tre 60 <strong>et</strong> 75°* distance verticale <strong>en</strong>tre les marches comprise <strong>en</strong>tre 230 <strong>et</strong> 300 mm* profondeur minimale de <strong>la</strong> marche: 80 mm* distance <strong>en</strong>tre les échelons comprise <strong>en</strong>tre 250 <strong>et</strong> 300 mm* profondeur minimale de l'échelon comprise <strong>en</strong>tre 20 <strong>et</strong> 80 mm* c<strong>la</strong>ir minimal <strong>en</strong> <strong>la</strong>rgeur: 280 mm* distance maximale <strong>en</strong>tre les p<strong>la</strong>nchers successifs: 4 m* distance maximale <strong>en</strong>tre le sol <strong>et</strong> le premier p<strong>la</strong>ncher: 4,4 m• exig<strong>en</strong>ces pour les échelles verticales:* distance <strong>en</strong>tre les échelons comprise <strong>en</strong>tre 230 <strong>et</strong> 300 mm* profondeur de diamètre de l'échelon comprise <strong>en</strong>tre 20 <strong>et</strong> 51 mm* c<strong>la</strong>ir minimal <strong>en</strong> <strong>la</strong>rgeur: 280 mm* distance maximale <strong>en</strong>tre les p<strong>la</strong>nchers successifs: 4 m* distance maximale <strong>en</strong>tre le sol <strong>et</strong> le premier p<strong>la</strong>ncher: 4,4 m• exig<strong>en</strong>ces pour les escaliers de construction <strong>en</strong> bois <strong>et</strong> métalliques:* garde-corps à une hauteur minimale de 75 cm* inclinaison maximale de 60° de l'escalier de construction (de préfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre35 <strong>et</strong> 55°)ANALYSE71


* volées de 3,5 mètres maximum de hauteur <strong>en</strong> une fois, sinon palier intermédiaireavec garde-corps conv<strong>en</strong>able composé d'une lisse supérieure, d'une lisseintermédiaire <strong>et</strong> d'une plinthe* aucun obstacle susceptible d'<strong>en</strong>traver l'accès à l'escalier de construction* c<strong>la</strong>ir minimal de <strong>la</strong>rgeur de 80 cm <strong>en</strong>tre les montants72ANALYSE


FICHE RÉGLEMENTATION SURLES ÉCHAFAUDAGES. Directive europé<strong>en</strong>ne //CE (AR du août )• «Tout employeur qui a l’int<strong>en</strong>tion de réaliser des travaux <strong>en</strong> hauteur doit choisirun équipem<strong>en</strong>t offrant une protection adéquate contre les risques de chute <strong>en</strong>hauteur».• «Les mesures de protection collective offr<strong>en</strong>t une meilleure protection que lesmesures personnelles».• «La manière dont ces équipem<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>t être utilisés (cfr. montage, démontage…)par les travailleurs dans les conditions les plus sûres est spécifiée. Une <strong>format</strong>ionspécifique <strong>et</strong> appropriée des travailleurs est par conséqu<strong>en</strong>t nécessaire».• «Le moy<strong>en</strong> le plus approprié d’accès aux postes de travail temporaire <strong>en</strong> hauteurdoit être choisi <strong>en</strong> fonction de <strong>la</strong> fréqu<strong>en</strong>ce de circu<strong>la</strong>tion, de <strong>la</strong> hauteur à atteindre<strong>et</strong> de <strong>la</strong> durée d’utilisation. Le choix fait doit perm<strong>et</strong>tre l’évacuation <strong>en</strong> cas dedanger immin<strong>en</strong>t».• «Lorsque <strong>la</strong> note de calcul de l’échafaudage n’est pas disponible ou que les configurationsstructurelles <strong>en</strong>visagées ne sont pas prévues par celle-ci, un calcul derésistance <strong>et</strong> de stabilité doit être réalisé, sauf si c<strong>et</strong> échafaudage est assemblé <strong>en</strong>respectant une configuration type généralem<strong>en</strong>t reconnue».• «Lorsque certaines parties d’un échafaudage ne sont pas prêtes à l’emploi, parexemple p<strong>en</strong>dant le montage, le démontage ou les trans<strong>format</strong>ions, ces partiessont signalées à l’aide de signaux d’avertissem<strong>en</strong>t de danger général».. RGPT• Article 456:Vérification périodique (partiellem<strong>en</strong>t abrogé)• Les échafaudages sont vérifiés par des personnes compét<strong>en</strong>tes avant mise <strong>en</strong>service, au moins une fois par semaine, après toute interruption prolongée ouchaque fois que leur stabilité ou leur résistance a pu être compromise.• Article 457: P<strong>la</strong>te-forme <strong>et</strong> passerelle• Toute p<strong>la</strong>te-forme de travail située à 2m au-dessus du sol est munie d’un p<strong>la</strong>ncherjointif• La <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> passerelle ne peut être inférieure à* 40 cm si <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme est utilisée uniquem<strong>en</strong>t pour supporter des personnes* 60 cm si elle est utilisée pour le dépôt de matériaux* 100 cm si elle est utilisée pour supporter une autre p<strong>la</strong>te-forme.. Docum<strong>en</strong>t d’harmonisation europé<strong>en</strong> HD• Applications• Concerne les échafaudages de service préfabriqués NON bâchés, amarrés pourles façades• Hauteur maximale mesurée à partir du sol: 30 m• Au maximum 5 niveaux de p<strong>la</strong>nchers dont un chargé à 100% <strong>et</strong> à 50% pour l<strong>en</strong>iveau immédiatem<strong>en</strong>t inférieurANALYSE73


• C<strong>la</strong>sses des échafaudages• C<strong>la</strong>sse 1: Inspection <strong>et</strong> travaux nécessitant de l’outil<strong>la</strong>ge léger sans <strong>en</strong>treposagede matériaux.• C<strong>la</strong>sses 2 <strong>et</strong> 3: Inspection <strong>et</strong> travaux sans <strong>en</strong>treposage de matériaux sauf ceuxd’utilisation immédiate (ex.: travaux de peinture, de ravalem<strong>en</strong>t, de rejointoyage<strong>et</strong> de n<strong>et</strong>toyage)• C<strong>la</strong>sses 4 <strong>et</strong> 5:Travaux de maçonnerie lourde où l’<strong>en</strong>treposage de matériaux <strong>et</strong>d’élém<strong>en</strong>ts de construction est <strong>en</strong> plus grande quantité.• C<strong>la</strong>sse 6: Travaux lourds, à caractère industriel, avec <strong>en</strong>treposage de matériauxlourds (grosses pierres de tailles, d’élém<strong>en</strong>ts de machines...).• Id<strong>en</strong>tification• Exemple: Marque de l’échafaudage - EN HD – 1000 – 4 – 0,9 x 2,5* EN HD – 1000 : fait référ<strong>en</strong>ce au docum<strong>en</strong>t d’harmonisation europé<strong>en</strong>HD1000* 4 = c<strong>la</strong>sse de l’échafaudage* 0,9 x 2,5 = dim<strong>en</strong>sions du p<strong>la</strong>ncher74ANALYSE


FICHE LES ÉCHAFAUDAGESC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Instructions générales• Le montage des échafaudages est effectué par un personnel suffisamm<strong>en</strong>t formé <strong>et</strong>informé, sous <strong>la</strong> direction d'un responsable.• Après le montage ou toute modification susceptible d'affecter <strong>la</strong> stabilité de l'échafaudage,le chef de l'<strong>en</strong>treprise de montage procède à un contrôle de <strong>la</strong> totalitéavant sa mise ou sa remise <strong>en</strong> service.• De même, après toute interruption de travail de longue durée ou après sollicitationexceptionnelle (viol<strong>en</strong>te tempête, chocs, fortes chutes de neige, …), une vérificationau moins visuelle <strong>et</strong> minutieuse est opérée par le responsable.• L'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur utilisateur de l'échafaudage est responsable de son utilisation réglem<strong>en</strong>taire<strong>et</strong> du mainti<strong>en</strong> de sa sécurité d'utilisation.• Il veille à ce que l'échafaudage ne soit pas utilisé avant l'autorisation de mise <strong>en</strong> serviceou avant le contrôle visuel obligatoire après toute interruption de travail delongue durée ou après des sollicitations exceptionnelles.• Après le contrôle, il est remédié dans le plus bref dé<strong>la</strong>i aux détériorations dangereusesconstatées, avec élimination de tout élém<strong>en</strong>t défectueux. De plus l'accès àl'échafaudage reste interdit tant qu'un défaut risque de provoquer un accid<strong>en</strong>t.. Matériaux utilisés• Elém<strong>en</strong>ts d'échafaudage <strong>en</strong> acier:Les raccords à ferm<strong>et</strong>ure par vis ou par cale ne peuv<strong>en</strong>t être utilisés que pour lestubes <strong>en</strong> acier ayant un diamètre extérieur de 48,3 mm <strong>et</strong> une épaisseur de paroid'au moins 3,2 mm (donc les tubes utilisés habituellem<strong>en</strong>t dans le montage deséchafaudages). Ces raccords doiv<strong>en</strong>t répondre à <strong>la</strong> norme europé<strong>en</strong>ne NBN 74 dedécembre 1988.• Elém<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> bois, exig<strong>en</strong>ces de qualité:• toutes les ess<strong>en</strong>ces de bois reprises dans <strong>la</strong> STS-04, article 10.4* STS-04: spécifications techniques 04, c<strong>la</strong>ssem<strong>en</strong>t visuel selon <strong>la</strong> résistance• humidité d'équilibre: au mom<strong>en</strong>t de l'achat, le bois doit au moins avoir été séchéà l'air libre• qualité du bois:* le bois à utiliser ne peut être d'une qualité inférieure à S8* toutes les p<strong>la</strong>nches prés<strong>en</strong>tant des nœuds doubles sont éliminées* les f<strong>la</strong>sques constitu<strong>en</strong>t un caractère d'exclusion* les f<strong>en</strong>tes traversantes ne sont autorisées que sur <strong>la</strong> face de bout.* les f<strong>en</strong>tes traversantes ne peuv<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> profondeur, dépasser 1/3 de l'épaisseurdes p<strong>la</strong>nches.• le contrôle interne de <strong>la</strong> qualité des p<strong>la</strong>nches est exécuté par une personnecompét<strong>en</strong>te chaque fois que des p<strong>la</strong>nches sont destinées à être réutiliséesANALYSE75


. Construction de l’échafaudage• Stabilité• le monteur est t<strong>en</strong>u de n'utiliser que des élém<strong>en</strong>ts d'échafaudage <strong>en</strong> bon état <strong>et</strong>de les monter de façon telle que les charges appliquées soi<strong>en</strong>t transmises surune base résistante• les montants pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t toujours appui sur des semelles rég<strong>la</strong>bles ou non, d'unesurface minimale de 150 cm 2 <strong>et</strong> conforme à <strong>la</strong> NBN 74 <strong>en</strong> ce qui concerne lesmatériaux <strong>et</strong> <strong>la</strong> construction• <strong>en</strong> cas de sol peu résistant, les semelles ou socles pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t appui sur des dispositifsdestinés à répartir les charges sur une plus grande surface (ex.: madriers,…)• <strong>en</strong> cas de dénivel<strong>la</strong>tion supérieure à 9 cm par mètre, des cales <strong>en</strong> forme de coinsont utilisées. Dans ce cas, <strong>la</strong> transmission locale des charges fait l'obj<strong>et</strong> d'un<strong>en</strong>ote de calcul t<strong>en</strong>ue à disposition sur le chantier• contrev<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>ts: les prescriptions du fabricant sont respectées, selon <strong>la</strong> noticed'utilisation. Le contrev<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t se fait par des diagonales dans le p<strong>la</strong>n extérieurparallèle à <strong>la</strong> paroi <strong>et</strong> par des cadres dans les p<strong>la</strong>ns horizontaux de l'échafaudage• le contrev<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t dans le p<strong>la</strong>n vertical, tel que décrit ci-dessus, ne peut se rapporterà plus de 5 travées de l'échafaudage• Ancrages• un ancrage est à p<strong>la</strong>cer tous les deux mètres au moins, dans le s<strong>en</strong>s horizontal<strong>et</strong> tous les 4 mètres au moins dans le s<strong>en</strong>s vertical• lorsque des élém<strong>en</strong>ts d'amarrage sont utilisés, ils sont spécifiquem<strong>en</strong>t justifiés <strong>et</strong>dim<strong>en</strong>sionnés dans une notice de montage <strong>et</strong> d'emploi• Elém<strong>en</strong>ts du p<strong>la</strong>ncher• pour tous les échafaudages préfabriqués, les élém<strong>en</strong>ts de p<strong>la</strong>ncher sont réalisésde façon à être jointifs <strong>et</strong> à ne pas pouvoir s'écarter ni ba<strong>la</strong>ncer• aux angles d'un ouvrage, le p<strong>la</strong>ncher contourne complètem<strong>en</strong>t l'angle• Protections <strong>la</strong>térales• les p<strong>la</strong>nchers sont pourvus d'un garde-corps constitué d'une lisse supérieure (à+/- 1 m du niveau du p<strong>la</strong>ncher), d'une lisse intermédiaire (à 40-50 cm au-dessusdu niveau du p<strong>la</strong>ncher) <strong>et</strong> d'une plinthe• les lisses supérieure <strong>et</strong> intermédiaire doiv<strong>en</strong>t empêcher l'opérateur de tomber.La plinthe sert d'arrêt pour que le pied ne glisse pas du p<strong>la</strong>ncher tandis que l<strong>et</strong>reillis sert de moy<strong>en</strong> de protection contre les chutes d'outils ou de matériaux• les fil<strong>et</strong>s sont des fil<strong>et</strong>s de recueil à mailles de 10cm de côté maximum. Le fabricantdu fil<strong>et</strong> garantit <strong>la</strong> résistance par un certificat disponible sur chantier• les garde-corps sont des élém<strong>en</strong>ts prévus par le fabricant de l'échafaudage ou, àdéfaut, des tubes d'échafaudage <strong>en</strong> acier d'un diamètre externe de 48,3mm <strong>et</strong>d'une épaisseur de paroi d'au moins 3,2 mm ou des tubes <strong>en</strong> aluminium d'uneépaisseur de paroi d'au moins 4 mm• ces tubes sont fixés par des raccords aux montants de l'échafaudage à un intervallede moins de 3 mètres• <strong>la</strong> plinthe a une épaisseur d'au moins 3cm <strong>et</strong> doit dépasser le p<strong>la</strong>ncher d'aumoins 10 cm, être jointive au p<strong>la</strong>ncher, non chargée <strong>et</strong> être protégée contre ler<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>t. Accès• Les accès aux échafaudages sont sûrs. S'ils comport<strong>en</strong>t des échelles, celles-ci sontinstallées à l'intérieur de l'échafaudage sous un angle d'appui d'<strong>en</strong>viron 75°. Ellespeuv<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t atteindre le cadre immédiatem<strong>en</strong>t supérieur.• Les ouvertures perm<strong>et</strong>tant le passage de l'échelle au p<strong>la</strong>ncher supérieur sont équipéesde trappes qui sont fermées lorsqu'elles ne sont pas utilisées.76ANALYSE


. Familles d’échafaudages• Echafaudages sur taqu<strong>et</strong> d’échelle• définition: échafaudage simple composé d'échelles appuyées contre le mur servantde montants <strong>et</strong> de taqu<strong>et</strong>s fixés sur ces échelles <strong>et</strong> supportant le p<strong>la</strong>ncher• les échelles d'appui:* elles doiv<strong>en</strong>t répondre aux normes NBN EN 131-1 <strong>et</strong> NBN EN 131-2 <strong>et</strong> êtrede type r<strong>en</strong>forcé* elles sont p<strong>la</strong>cées contre <strong>la</strong> façade pour que l'extrémité supérieure soit situéesous l'égout* elles sont inclinées de telle sorte que <strong>la</strong> distance <strong>en</strong>tre leur pied <strong>et</strong> le mur soitinférieure au quart de leur hauteur (<strong>en</strong>viron 75°)* elles sont calées au sol pour ne pas glisser* elles sont reliées par des p<strong>la</strong>nch<strong>et</strong>tes ou des voliges pour éviter tout dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t<strong>la</strong>téral ou r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>t. Leur espacem<strong>en</strong>t est déterminé par <strong>la</strong> compositiondu p<strong>la</strong>ncher (dim<strong>en</strong>sions des p<strong>la</strong>nches)• les taqu<strong>et</strong>s:* ils sont p<strong>la</strong>cés de manière à perm<strong>et</strong>tre <strong>la</strong> pose du p<strong>la</strong>ncher à <strong>en</strong>viron 0,80 mde l'égout, <strong>et</strong> sont généralem<strong>en</strong>t pourvus de montants servant à supporter <strong>la</strong>lisse, <strong>la</strong> sous-lisse <strong>et</strong> <strong>la</strong> plinthe du garde-corps• les p<strong>la</strong>nchers:* ils sont de préfér<strong>en</strong>ce bridés à un ou deux <strong>en</strong>droits <strong>en</strong>tre les taqu<strong>et</strong>s* les p<strong>la</strong>nches constituant le p<strong>la</strong>ncher sont reliées sur toute <strong>la</strong> longueur del'échafaudage pour réduire au maximum l'instabilité provoquée par le jeu destaqu<strong>et</strong>s <strong>et</strong> le mouvem<strong>en</strong>t des échelles* une plinthe de 15 cm de hauteur est p<strong>la</strong>cée pour contrer d'év<strong>en</strong>tuelles glissadesou chutes d'obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> de matériaux* l'accès au p<strong>la</strong>ncher de travail se fait obligatoirem<strong>en</strong>t par une échelle d'accèsindép<strong>en</strong>dante <strong>et</strong> pas par une échelle de souti<strong>en</strong>• conditions d'utilisation de ce type d'échafaudage:* ce type d'échafaudages n'est pas utilisé à plus de 8 m de hauteur vu le manquede stabilité <strong>et</strong> le peu de sécurité,* il est réservé aux travaux de courte durée (pose ou changem<strong>en</strong>t d'une gouttière,travaux d'<strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>), qui ne nécessit<strong>en</strong>t ni stockage, ni manut<strong>en</strong>tion dematériaux lourds* il n'est utilisé que par une personne* les travailleurs qui utilis<strong>en</strong>t l'échafaudage ont reçu des consignes <strong>et</strong> un schémare<strong>la</strong>tif à l'utilisation correcte de l'échafaudage• Echafaudages sur consoles• les consoles:* leurs dim<strong>en</strong>sions sont adaptées aux besoins <strong>et</strong> ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t compte de <strong>la</strong> saillie de<strong>la</strong> toiture* <strong>la</strong> longueur de <strong>la</strong> traverse est comprise <strong>en</strong> général <strong>en</strong>tre 1 m <strong>et</strong> 1,2 m* le montant extérieur recevant le dispositif de garde-corps peut être incorporélors de <strong>la</strong> fabrication ou fixé lors du montage• consoles amarrées <strong>en</strong> dessous de l'égout, diverses possibilités:* percem<strong>en</strong>t du mur pour amarrage traversant* scellem<strong>en</strong>t d'anneaux, crampons ou étriers pour accrochage sur ces dispositifs* les anneaux rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce après le démontage de l'échafaudage <strong>et</strong> peuv<strong>en</strong>tresservir après vérification• consoles amarrées au-dessus de l'égout:* à utiliser dans le cas où il est possible de les m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce à l'extérieur ducomble, soit depuis <strong>la</strong> gouttière ou le chéneau* l'amarrage s'effectue à l'aide d'un dispositif <strong>en</strong> croch<strong>et</strong>* les consoles sont stabilisées, par vissage ou boulonnage, par une ou plusieurslisses horizontales (p<strong>la</strong>ncher <strong>et</strong> garde-corps)ANALYSE77


• Echafaudages sur tréteaux• les tréteaux form<strong>en</strong>t un <strong>en</strong>semble rigide <strong>et</strong> stable.Il faut empêcher le dép<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme sur ses appuis <strong>et</strong> le glissem<strong>en</strong>tdes élém<strong>en</strong>ts de p<strong>la</strong>nchers dus à un effort horizontal sur un des bords de <strong>la</strong>p<strong>la</strong>te-forme• il est interdit de faire usage d’échafaudages sur tréteaux:* ayant plus de deux rangées de tréteaux superposées* dont <strong>la</strong> hauteur dépasse 3 m* installés sur des échafaudages susp<strong>en</strong>dus• les pieds des tréteaux ont des empattem<strong>en</strong>ts adaptés à <strong>la</strong> hauteur maximale utilisable<strong>et</strong> doiv<strong>en</strong>t être soigneusem<strong>en</strong>t étrésillonnés (étayés)• les surfaces d'appuis prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un bon contact avec le sol sans risque de déséquilibre:* le p<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t de tréteaux sur des briques ou des moellons pour <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>ter<strong>la</strong> hauteur est interdit* <strong>la</strong> base d'appui des tréteaux métalliques est constituée d'une p<strong>la</strong>que sansangles vifs, solidaires des pieds <strong>et</strong> comportant des trous afin de perm<strong>et</strong>tre <strong>la</strong>fixation év<strong>en</strong>tuelle au sol* dans le cas de tréteaux rég<strong>la</strong>bles <strong>en</strong> hauteur, les jeux de coulissem<strong>en</strong>t du tréteaudans son support sont faibles <strong>et</strong> suffisamm<strong>en</strong>t rattrapés* les broches de fixation sont attachés au support de façon à ne pas les perdre.Elles sont pourvues d'un trou afin de les goupiller <strong>en</strong> position fixe* dans le cas de tréteaux pivotants (dont les pieds se repli<strong>en</strong>t pour <strong>la</strong> facilité dutransport <strong>et</strong> du stockage):– les pieds pivotants ne peuv<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter de jeu lorsqu'ils sont bloqués dans<strong>la</strong> position d'utilisation– ils pourrai<strong>en</strong>t être bloqués dans <strong>la</strong> position de transport– les dispositifs de blocage sont attachés aux tréteaux• P<strong>la</strong>tes-formes, passerelles• <strong>la</strong> dim<strong>en</strong>sion normale des p<strong>la</strong>tes-formes de maçon est de 100 à 120 cm <strong>et</strong> 80 cmpour les autres corps de métier• <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme de travail correspond aux dim<strong>en</strong>sions des tréteaux(distance <strong>en</strong>tre points d'appuis)• <strong>la</strong> traverse supérieure du tréteau ne peut pas déborder exagérém<strong>en</strong>t par rapportaux points d'appuis• le p<strong>la</strong>te<strong>la</strong>ge (p<strong>la</strong>ncher de <strong>la</strong> charp<strong>en</strong>te) est capable de supporter les charges statiques<strong>et</strong> dynamiques (travailleurs <strong>et</strong> matériaux). Il peut être préfabriqué ouconstitué de bastaings ou madriers• les élém<strong>en</strong>ts constitutifs de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme de travail sont sûrs <strong>et</strong> exempts d<strong>et</strong>out défaut pouvant comprom<strong>et</strong>tre <strong>la</strong> solidité• les madriers sont posés jointivem<strong>en</strong>t sur toute <strong>la</strong> longueur des tréteaux• les extrémités de p<strong>la</strong>nchers pour échafaudages sont biseautées (arrondies <strong>en</strong>biais) <strong>et</strong> préservées de <strong>la</strong> <strong>format</strong>ion de fissures ou d'écaillures par des bandesd'acier• l'article 457 du RGPT précise que les madriers <strong>et</strong> p<strong>la</strong>nchers qui font partie de <strong>la</strong>p<strong>la</strong>te-forme de travail ont:* une <strong>la</strong>rgeur d'au moins 15 cm* une épaisseur suffisante offrant toute sécurité <strong>en</strong> égard à <strong>la</strong> distance <strong>en</strong>tredeux appuis* <strong>en</strong> aucun cas, c<strong>et</strong>te épaisseur n'est inférieure à 3 cm.• toute précaution est prise pour éviter le basculem<strong>en</strong>t ou le r<strong>en</strong>versem<strong>en</strong>t dup<strong>la</strong>ncher:* des taqu<strong>et</strong>s de blocage longitudinal sont prévus sur <strong>la</strong> partie inférieure de <strong>la</strong>p<strong>la</strong>te-forme* il est possible de bloquer <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme contre les extrémités de <strong>la</strong> traversesupérieure du tréteau78ANALYSE


• <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme de maximum 200 cm <strong>en</strong>tre tréteaux peut supporter une charged'utilisation de 200 daN. La charge étant maint<strong>en</strong>ue p<strong>en</strong>dant une heure, <strong>la</strong> traversedes tréteaux, après déchargem<strong>en</strong>t, ne peut pas avoir subi de dé<strong>format</strong>ionrésiduelle supérieure à 0,5 mm, ni <strong>la</strong> broche, une dé<strong>format</strong>ion supérieure à 0,1mm• hauteur d’utilisation:* les hauteurs normales d'utilisation se situ<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 0,7 <strong>et</strong> 2 m* l'utilisation à une hauteur supérieure à 2 m ne peut se faire que moy<strong>en</strong>nantcertaines mesures telles que l'adjonction d'un garde-corps <strong>et</strong> uniquem<strong>en</strong>tpour les tréteaux métalliques* une hauteur supérieure à 2,6 m est proscrite• accès:* l'accès est sûr. Il est réalisé de préfér<strong>en</strong>ce par un escabeau ne pr<strong>en</strong>ant pasappui sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme de travail* si l'accès est réalisé au moy<strong>en</strong> d'une échelle, celle-ci est totalem<strong>en</strong>t stabilisée<strong>et</strong> disposée de manière à ne pas <strong>en</strong>traîner le basculem<strong>en</strong>t inopiné de l'<strong>en</strong>semble• approvisionnem<strong>en</strong>t:* pour approvisionner le poste de travail <strong>en</strong> matériaux, un élém<strong>en</strong>t amovible(garde-corps <strong>et</strong> plinthe ou portillon) peut être installé.Aussitôt l'approvisionnem<strong>en</strong>tterminé, le garde-corps r<strong>et</strong>rouve son intégralité• les supports de garde-corps ou les butées prévues pour leur emp<strong>la</strong>cem<strong>en</strong>t peuv<strong>en</strong>tservir pour assurer le blocage transversal de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme• <strong>la</strong> protection contre les chutes est assurée par garde-corps avec lisse haute, lisseintermédiaire <strong>et</strong> plinthe, partout où il y a risque de chute, sur toute <strong>la</strong> longueurdu poste de travail.* <strong>la</strong> lisse supérieure est située <strong>en</strong>tre 1 m <strong>et</strong> 1,2 m au-dessus de l'aire de travail<strong>et</strong> de circu<strong>la</strong>tion.* <strong>la</strong> lisse intermédiaire est située <strong>en</strong>tre 40 <strong>et</strong> 50 cm au-dessus de l'aire de travail<strong>et</strong> de circu<strong>la</strong>tion.* <strong>la</strong> plinthe a une hauteur de 15 cm (art. 434.7.1 <strong>et</strong> 7.2 du RGPT)* tous les côtés de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme éloignés de plus de 30 cm d'un mur sontmunis d'un garde-corps conforme.• lors de travaux <strong>en</strong> bordure de p<strong>la</strong>te-forme ou lorsque les tréteaux sont établiscontre une construction ne dépassant pas une certaine hauteur (moins d'unmètre au-dessus de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>te-forme de travail par ex.), le 4ème côté est protégépar un dispositif approprié situé derrière <strong>la</strong> maçonnerie <strong>en</strong> cours de réalisation.Ce dispositif est constitué soit d'un auv<strong>en</strong>t, soit d'une surface de recueil ou toutautre dispositif capable de prév<strong>en</strong>ir <strong>la</strong> chute d'un travailleur <strong>et</strong> suffisamm<strong>en</strong>tsolide pour <strong>en</strong> supporter <strong>la</strong> charge dynamique (fil<strong>et</strong> de protection, filin plus harnaisde sécurité...)ANALYSE79


FICHE SYSTÈMES LIMITANTL'EFFET DE CHUTEC<strong>et</strong>te fiche repr<strong>en</strong>d les codes de bonnes pratiques. Il apparti<strong>en</strong>t à l'utilisateur deconsulter <strong>la</strong> réglem<strong>en</strong>tation pour déterminer quelles sont les exig<strong>en</strong>ces légales.. Elém<strong>en</strong>ts de recueil rigidesOn distingue 3 catégories d'élém<strong>en</strong>ts de recueil:• L'échafaudage de recueil installé jusqu'à 2 m <strong>en</strong> dessous du bord prés<strong>en</strong>tant un risquede chute est destiné à recueillir une personne faisant une chute• l'échafaudage de recueil a une <strong>la</strong>rgeur minimale de 0,90 m• <strong>la</strong> distance verticale <strong>en</strong>tre le bord de chute <strong>et</strong> le p<strong>la</strong>ncher de recueil est aussiréduite que possible <strong>et</strong>, <strong>en</strong> aucun cas, n'excède 2 m• <strong>la</strong> distance horizontale <strong>en</strong>tre l'ouvrage <strong>et</strong> le p<strong>la</strong>ncher de l'échafaudage de recueilest aussi réduite que possible <strong>et</strong>, <strong>en</strong> aucun cas, ne dépasse 0,30 m <strong>en</strong> aucun<strong>en</strong>droit• les p<strong>la</strong>nchers d'échafaudage sont protégés côté vide par une protection <strong>la</strong>térale:treillis, garde-corps ou auv<strong>en</strong>t à p<strong>la</strong>nches jointives, ayant les mêmes qualités derésistance qu'une p<strong>la</strong>nche d'échafaudage de recueil, celui-ci étant calculé de façonà pouvoir résister aux sollicitations dynamiques <strong>en</strong>g<strong>en</strong>drées par <strong>la</strong> chute d'unepersonne• L'échafaudage de recueil de toiture, installé jusqu'à 15 mm <strong>en</strong> dessous dubord d'une toiture inclinée d'au moins 20° <strong>et</strong> destiné à recueillir une personne quiglisse ou tombe de <strong>la</strong> toiture• <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur minimale de ce type d'échafaudage est de 0,60 m• <strong>la</strong> distance <strong>en</strong>tre le bord inférieur de <strong>la</strong> toiture <strong>et</strong> <strong>la</strong> partie verticale du dispositifde recueil est au moins de 700 mm• <strong>la</strong> distance verticale <strong>en</strong>tre le p<strong>la</strong>ncher de l'échafaudage <strong>et</strong> le bord de toiture n'excèdepas 1500 mm• le p<strong>la</strong>ncher est calculé de façon à pouvoir résister aux sollicitations dynamiques<strong>en</strong>g<strong>en</strong>drées par <strong>la</strong> chute d'une personne• côté extérieur de l'échafaudage, une protection constituée de fil<strong>et</strong>s ou treillis(maille de 100 mm de côté maximum) est mise <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce• les fil<strong>et</strong>s de recueil sont conformes aux prescriptions du fabricant qui garantitses propriétés.Tout fil<strong>et</strong> conforme à <strong>la</strong> norme est doté d'un marquage spécial: unbolduc (ruban utilisé pour ficeler les paqu<strong>et</strong>s) intégré dans l'âme même de <strong>la</strong>tresse indiquant <strong>la</strong> référ<strong>en</strong>ce à <strong>la</strong> norme, le nom du fabricant <strong>et</strong> <strong>la</strong> date de fabrication• <strong>la</strong> fixation inférieure du fil<strong>et</strong> se trouve directem<strong>en</strong>t au-dessus de <strong>la</strong> plinthe• ces dispositifs de recueil sont utilisés si les dispositifs de protection collective(garde-corps, écrans ou treillis) ne peuv<strong>en</strong>t être mis <strong>en</strong> p<strong>la</strong>ce• l'instal<strong>la</strong>tion est telle que <strong>la</strong> victime d'une chute n'<strong>en</strong>tre pas <strong>en</strong> contact avec unobstacle• sa résistance est suffisante <strong>et</strong> sa constitution <strong>et</strong> sa forme empêch<strong>en</strong>t toute chutepostérieure• <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur de <strong>la</strong> surface de réception (auv<strong>en</strong>t, fil<strong>et</strong>....) est déterminée <strong>en</strong> fonctionde <strong>la</strong> hauteur de chute possible <strong>et</strong> de <strong>la</strong> vitesse horizontale dont peut être animée<strong>la</strong> victime• les dispositifs de protection collective peuv<strong>en</strong>t être posés, dép<strong>la</strong>cés <strong>et</strong> déposéssans risque de chute de hauteur (utilisation possible d'un harnais de sécuritéavec amortisseur de chute)80ANALYSE


• les treillis peuv<strong>en</strong>t être p<strong>la</strong>cés <strong>en</strong> lieu <strong>et</strong> p<strong>la</strong>ce des fil<strong>et</strong>s de recueil, les fils de feront un diamètre nominal d'au moins 2,5 mm (maille 100 m de côté maximum)• <strong>la</strong> fixation de <strong>la</strong> plinthe <strong>et</strong> de <strong>la</strong> lisse supérieure à l'extérieur de l'échafaudagereste d'application• L'auv<strong>en</strong>t de protection, installé au-dessus de passages de circu<strong>la</strong>tion ou de postesde travail, est destiné à protéger le personnes contre les chutes d'obj<strong>et</strong>s• les auv<strong>en</strong>ts dépass<strong>en</strong>t le bord de l'ouvrage d'au moins 1,50 m• <strong>en</strong> combinaison avec un échafaudage, le bord de l'auv<strong>en</strong>t de protection dépassel'échafaudage de 0,60 m• le revêtem<strong>en</strong>t de l'auv<strong>en</strong>t est jointif à l'ouvrage, il correspond aux exig<strong>en</strong>ces de<strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse d'échafaudages 2• après le montage ou toute modification susceptible d'affecter <strong>la</strong> stabilité del'échafaudage, le chef de l'<strong>en</strong>treprise de montage procède à un contrôle de <strong>la</strong>totalité avant sa mise ou sa remise <strong>en</strong> service. Elém<strong>en</strong>ts de recueil souples: fil<strong>et</strong>s de sécuritéLe fil<strong>et</strong> de sécurité est un dispositif de protection collective destiné à:• Empêcher <strong>la</strong> chute de personne (ou d’obj<strong>et</strong>): fil<strong>et</strong>s du type t<strong>en</strong>nis, fil<strong>et</strong>s verticaux<strong>en</strong> façade, fil<strong>et</strong>s horizontaux ( protection des bords de p<strong>la</strong>nchers, protection debaies )• Limiter <strong>la</strong> chute: emploi de fil<strong>et</strong>s horizontaux lors d'opérations de coffrage, ferrail<strong>la</strong>ge,bétonnage <strong>et</strong> décoffrage ainsi que lors du montage de charp<strong>en</strong>tes métalliques<strong>et</strong> des travaux de toiture. La hauteur de chute ne dépasse pas 6 m au point bas dufil<strong>et</strong>• Le fil<strong>et</strong> répond aux normes EN 1263-1 <strong>et</strong> 1263-2. Equipem<strong>en</strong>ts de Protection Individuelle (EPI)• Les Equipem<strong>en</strong>ts de Protection Individuelle (EPI) sont soumis à <strong>la</strong> Directive europé<strong>en</strong>ne89/686, transposée <strong>en</strong> droit belge par AR du 7 août 1995 modifié par ARdu 11 janvier 1999. Elle c<strong>la</strong>ssifie les EPI <strong>en</strong> trois catégories.• La catégorie 3 concerne les EPI employés pour <strong>la</strong> protection contre les chutes dehauteur pour usage privé ou professionnel.• Les EPI sont utilisés lorsque les risques ne peuv<strong>en</strong>t être éliminées à <strong>la</strong> source ousuffisamm<strong>en</strong>t limités par des mesures, des méthodes ou des procédés d’organisationdu travail, ou par des moy<strong>en</strong>s techniques de protection collective.• Un EPI est défini comme « tout équipem<strong>en</strong>t destiné à être porté ou t<strong>en</strong>u par l<strong>et</strong>ravailleur <strong>en</strong> vue de le protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles dem<strong>en</strong>acer sa sécurité ou sa santé au travail, ainsi que tout complém<strong>en</strong>t ou accessoiredestiné à c<strong>et</strong> objectif ».• Critères d’une bonne protectionTout EPI doit:• être approprié aux risques à prév<strong>en</strong>ir, sans induire lui-même un risque accru• répondre aux conditions existantes sur le lieu de travail• t<strong>en</strong>ir compte des exig<strong>en</strong>ces ergonomiques, de confort <strong>et</strong> de santé du travailleur• conv<strong>en</strong>ir au porteur, après tout ajustem<strong>en</strong>t nécessaireANALYSE81


. Ceinture <strong>et</strong> harnais de sécurité• Des ceintures ou des harnais de sécurité sont utilisés par les travailleurs exposésà une chute d’une hauteur supérieure à 2 m, s’il n’y a pas de protection collective.• Ces EPI satisfont notamm<strong>en</strong>t aux dispositions suivantes:• les ceintures ou les harnais sont reliés par l’intermédiaire d’une longe flexible delongueur limitée, soit à un point d’ancrage, soit à un dispositif de r<strong>et</strong><strong>en</strong>ue solidaired’un ou plusieurs points d’ancrage• si <strong>la</strong> hauteur de chute ne peut être limitée à moins de 1 m, le travailleur porteun harnais de sécurité• <strong>la</strong> chute est dans tous les cas arrêtée à 1 m au-dessus de <strong>la</strong> surface de réceptionou de tout obstacle susceptible de blesser une personne dans sa chute (<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ant compte de l’emploi év<strong>en</strong>tuel d’un amortisseur de chute)• les ceintures ou les harnais de sécurité, les cordes <strong>et</strong> les longes sont réalisés <strong>en</strong>fibres synthétiques, à l’exception des accessoires de liaisons• Ceinture• <strong>la</strong> ceinture (NBN 358) est considérée comme un système de mainti<strong>en</strong> au travail<strong>en</strong> hauteur perm<strong>et</strong>tant à l’utilisateur d’avoir les mains libres p<strong>en</strong>dant l’exécutionde son travail• <strong>la</strong> ceinture n’est pas conçue pour être utilisée comme système anti-chute. Pource faire, il y a lieu d’<strong>en</strong>visager une protection anti-chute complém<strong>en</strong>taire• <strong>la</strong> ceinture de mainti<strong>en</strong> au travail est composée d’au moins deux élém<strong>en</strong>tsd’amarrage <strong>et</strong> d’une longe rég<strong>la</strong>ble obligatoire d’une longueur maximum de 2 mNote: les chutes avec ceinture prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un danger au niveau de <strong>la</strong> colonne vertébrale<strong>et</strong> les reins (chutes avec accrochage antérieur), un danger au niveau du foie<strong>et</strong> de <strong>la</strong> rate (chutes avec accrochage postérieur). Pour ces raisons, elle est interditedans de nombreux pays europé<strong>en</strong>s. La Belgique l’autorise, mais restreint sonutilisation lorsque <strong>la</strong> hauteur de chute ne dépasse pas 1 m. Cep<strong>en</strong>dant même dansce cas de chute, une susp<strong>en</strong>sion prolongée du corps dans c<strong>et</strong>te position peut s’avérerdangereuse.• Harnais de sécurité• si <strong>la</strong> hauteur de chute ne peut être limitée à moins de 1 m, le travailleur porteun harnais de sécurité (A.R. 07/08/1995)• les points d’accrochage sont situés au niveau du sternum, aux deux épaules <strong>et</strong>/ouau point dorsal. Le harnais peut être incorporé au vêtem<strong>en</strong>t de travail. Systèmes anti-chutes• Un système anti-chute (selon NBN-363) est constitué:• d'un harnais anti-chute (EN 361)• d'un dispositif d’ancrage (EN 795), soit:* c<strong>la</strong>sse A: points d’ancrages individuelles* c<strong>la</strong>sse B: ancrages mobiles, sangle d’amarrage* c<strong>la</strong>sse C (câble / corde) <strong>et</strong> D (rail): ligne de vie horizontale* c<strong>la</strong>sse D: ancres à poids mort• d'une liaison destinée à arrêter une chute, soit:* une longe antichute + un amortisseur + des mousqu<strong>et</strong>ons (EN 354 <strong>et</strong> 355)* un antichute à rappel automatique + mousqu<strong>et</strong>ons (EN 360)* un antichute mobile sur support d’assurage rigide ou flexible (EN 353-1 <strong>et</strong> –2)• le fabricant est t<strong>en</strong>u de m<strong>en</strong>tionner dans <strong>la</strong> notice les composants à assembler• l’utilisateur vérifie si le système anti-chute compl<strong>et</strong> est adapté à <strong>la</strong> situation d<strong>et</strong>ravail• un harnais avec longe antichute, SANS amortisseur, ne peut pas être utilisécomme système antichute82ANALYSE


• Ligne de vie• une ligne de vie est un dispositif d’ancrage flexible horizontal perm<strong>et</strong>tant d’assurer<strong>la</strong> sécurité d’un ou plusieurs interv<strong>en</strong>ants de manière simultanée. Elle neconstitue pas un équipem<strong>en</strong>t de protection collective• elle perm<strong>et</strong> de circuler librem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> <strong>en</strong> sécurité dans les zones à risques dechute (toiture, terrasse, chemins de pont rou<strong>la</strong>nt, pont...)• elle est pourvue d’un chariot perm<strong>et</strong>tant le passage automatique des supportsintermédiaires de câble• les zones d’accès à <strong>la</strong> ligne de vie sont signalées• c<strong>et</strong>te signalisation rappelle le caractère obligatoire du port d’un équipem<strong>en</strong>t deprotection individuelleANALYSE83


BIBLIOGRAPHIE• Ag<strong>en</strong>ce europé<strong>en</strong>ne pour <strong>la</strong> sécurité<strong>et</strong> <strong>la</strong> santé au travail, Bilbao:Fiches d'in<strong>format</strong>ions (Factshe<strong>et</strong>s) disponiblessur le site http://osha.eu.int• N°13: Une gestion efficace pour <strong>la</strong>prév<strong>en</strong>tion des accid<strong>en</strong>ts (2001)• N°14: Prév<strong>en</strong>tion des glissades, desfaux-pas <strong>et</strong> des chutes sur les lieuxde travail (2001)• N°15: Prév<strong>en</strong>tion des accid<strong>en</strong>tsdans le secteur de <strong>la</strong> construction(2001)• N°17: Faire passer le message: lescampagnes <strong>en</strong> matière de santé <strong>et</strong>de sécurité (2001)• N°20: Comm<strong>en</strong>t réduire les accid<strong>en</strong>tsdu travail? (2001)• N°21: Bonnes pratiques de sécurité<strong>et</strong> de santé disponibles sur le web(2003)• N°36: Prév<strong>en</strong>tion des accid<strong>en</strong>tsdans le secteur de <strong>la</strong> construction(2003)• N°37: L’amélioration de <strong>la</strong> sécurité<strong>et</strong> de <strong>la</strong> santé au travail dans lesPME: exemples d’assistance efficace(2003)• ASPME (Canada), www.aspme.org• Comm<strong>en</strong>t reconnaître un empi<strong>la</strong>ge<strong>et</strong> un arrimage sécuritaires descharges? (2001)• Gréage <strong>et</strong> appareils de levage(1998)• CCHST - C<strong>en</strong>tre canadi<strong>en</strong> d'hygiène<strong>et</strong> de sécurité au travail(http://www.cchst.ca/reponsessst)(http://www.cchst.ca/reponsessst/saf<strong>et</strong>y_haz/)• N<strong>et</strong>toyage à l'aide d'air comprimé• Prév<strong>en</strong>tion contre les chutes• Comm<strong>en</strong>t éviter de glisser, de trébucher<strong>et</strong> de tomber• Comm<strong>en</strong>t attacher les échelles portatives• Echelles portatives• Les escabeaux• Les échelles à coulisse• Les échelles d'accès fixées <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce• L'inspection des échelles• Rangem<strong>en</strong>t <strong>et</strong> maniem<strong>en</strong>t deséchelles• Garages• Manut<strong>en</strong>tion• Entr<strong>et</strong>i<strong>en</strong> des grues <strong>et</strong> des pontsrou<strong>la</strong>nts• Directive 2001/45/CE du Parlem<strong>en</strong>teuropé<strong>en</strong> <strong>et</strong> du Conseil du 27 juin2001 modifiant <strong>la</strong> directive89/655/CEE du Conseil concernantles prescriptions minimales de sécurité<strong>et</strong> de santé pour l'utilisation parles travailleurs au travail d'équipem<strong>en</strong>tsde travail mis à dispositionpour des travaux temporaires <strong>en</strong> hauteur.• transpositions <strong>en</strong> droit belge: Ar du31/08/2005 (MB 15/09/2005)• Directive 92/57/CEE du Conseil, du24 juin 1992, concernant les prescriptionsminimales de sécurité <strong>et</strong> desanté à m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> oeuvre sur les chantierstemporaires ou mobiles (huitièmedirective particulière au s<strong>en</strong>s del'article 16 paragraphe 1 de <strong>la</strong> directive89/391/CEE)• transposition <strong>en</strong> droit belge: AR25/01/2001(MB 07/02/2001) modifiépar AR du 19/12/2001 (MB23/01/2002)• Directive 92/58/CEE du Conseil, du24 juin 1992, concernant les prescriptionsminimales pour <strong>la</strong> signalisationde sécurité <strong>et</strong>/ou de santé au travail(neuvième directive particulière aus<strong>en</strong>s de l'article 16 paragraphe 1 de <strong>la</strong>directive 89/391/CEE)• transposition <strong>en</strong> droit belge: AR17/06/1997 (MB 19/09/1997)• Health Saf<strong>et</strong>y & Executive, www.hsebooks.co.uk• Prev<strong>en</strong>ting slips, trips and falls atwork, INDG225 (2001)• Working on roofs, INDG284 (1999)• Using work equipm<strong>en</strong>t safely,INDG229 (1997)• Huys G. (1995) Hazop/Hazan.,CED.samsom, Diegem. 43, 3-11.• INRS, www.inrs.fr• Prév<strong>en</strong>ir les risques du métier lesconseils de TipTop• Le port de lun<strong>et</strong>tes de protection(Prév<strong>en</strong>ir 155)• Un gant qui vous va comme un gant(Prév<strong>en</strong>ir 156)• Sans ton casque, t'es foutu !(Prév<strong>en</strong>ir 162)• INRS (2001), http://www.inrs.fr/, Uneintroduction à <strong>la</strong> protection individuelle• NOHSC (Australie) NationalOccupational Health and Saf<strong>et</strong>yCommission,http://www.nohsc.gov.au/84


• First Aid (2002)• Prev<strong>en</strong>tion of eye damage (1989)• OSH (New Zea<strong>la</strong>nd)• Construction Bull<strong>et</strong>in - Safe LadderUse (1998)• Danger Eyes at Work• Guidelines for the prev<strong>en</strong>tion ofFalls (2000)• OSHA (1997) Stairways and LaddersOSHA3124http://www.osha-slc.gov/Publications/OSHA3124/osha3124.html• SuvaPro (2001) Série de docum<strong>en</strong>tsdisponible surhttp://www.suva.ch/fr/home.htm<strong>et</strong> concernant:• Gare aux faux pas• Comm<strong>en</strong>t puis-je prév<strong>en</strong>ir les chutesdans mon <strong>en</strong>treprise? Conseilspour tous les jours• Docum<strong>en</strong>tation technique pourlimiter les chutes dans l'<strong>en</strong>treprise• Listes de contrôle* Voies de circu<strong>la</strong>tion pour piétons* Elingues (accessoires de levage)* Maint<strong>en</strong>ance <strong>et</strong> autres travaux surles toits* Outils de fraisage* Echelles portables* Risques hivernaux* P<strong>et</strong>its <strong>en</strong>gins de chantier* Comportem<strong>en</strong>t sûr* Air comprimé* Echelles fixes* Lubrifiants Fluides de coupe* P<strong>la</strong>n d'urg<strong>en</strong>ce (travail mobiles)* P<strong>la</strong>n d'urg<strong>en</strong>ce (travail fixes)* Quais de chargem<strong>en</strong>t* P<strong>la</strong>tes-formes élévatrices pourquais de chargem<strong>en</strong>t* Outil<strong>la</strong>ge manuel* Transport temporaire de personnes* Equipem<strong>en</strong>ts de protection individuelle(EPI)* Echafaudages de façade* Voies de circu<strong>la</strong>tion pour véhicules• Worksafe Western AustraliaCommission• Code of practice: Prev<strong>en</strong>tion of Fallsat Workp<strong>la</strong>ces (1997)• Reducing Slip Hazards - An extractfrom saf<strong>et</strong>yline magazine n°22 May1994• Eye injuries (1997)SOURCE DESILLUSTRATIONSLes illustrations ont été reproduitesavec l’autorisation de:• CCHST - C<strong>en</strong>tre canadi<strong>en</strong> d’hygiène<strong>et</strong> de sécurité au travail,(www.cchst.ca/)85


DIRECTIONS REGIONALES DES SERVICES DE CONTROLE DU SPF EMPLOI, TRAVAILET CONCERTATION SOCIALECONTROLE DES LOIS SOCIALESCONTROLE DU BIEN-ETRE AU TRAVAILAlostAdministratief C<strong>en</strong>trum“De Pupill<strong>en</strong>”Graanmarkt 19300 AALSTTél.: 053 75 13 33Fax: 053 75 13 44AnversTheater BuildingItaliëlei 124 bus 562000 ANTWERPENTél.: 03 213 78 10Fax: 03 213 78 34ArlonC<strong>en</strong>tre administratif de l’Etat6700 ARLONTél.: 063 22 13 71Fax: 063 23 31 12BrugesBreidelstraat 38000 BRUGGETél.: 050 44 20 30Fax: 050 44 20 39Bruxellesrue Ernest Blerot 11070 BRUXELLESTél.: 02 235 54 01Fax: 02 235 54 04CharleroiC<strong>en</strong>tre Albert - 9e étagep<strong>la</strong>ce Albert 1er 4 bte 86000 CHARLEROITél.: 071 32 93 71Fax: 071 30 12 23CourtraiIJzerkaai 26-278500 KORTRIJKTél.: 056 26 05 41Fax: 056 25 78 91GandL. Delvauxstraat 2A9000 GENTTél.: 09 265 41 11Fax: 09 265 41 10Hal-Vilvorded’Aubreméstraat 161800 VILVOORDETél.: 02 257 87 30Fax: 02 252 44 95HasseltGouverneurVerwilgh<strong>en</strong>singel 75 bus 63500 HASSELTTél.: 011 22 14 17Fax: 011 23 42 26HuyC<strong>en</strong>tre Mercatorrue du Marché 244500 HUYTél.: 085 24 16 23Fax: 085 24 16 24La Louvièrerue Hamoir 1647100 LA LOUVIERETél.: 064 22 45 32Fax: 064 28 15 32Liègerue Natalis 494020 LIEGELiège-Nord:Tél.: 04 340 11 60Fax: 04 340 11 61Liège-Sud:Tél.: 04 340 11 70Fax: 04 340 11 71LouvainPhilipssite 3A bus 83001 LEUVENTél.: 016 31 88 00Fax: 016 31 88 10MalinesLouizastraat 12800 MECHELENTél.: 015 45 09 80Fax: 015 45 09 99Monsboulevard G<strong>en</strong>debi<strong>en</strong> 167000 MONSTél.: 065 35 15 10Fax: 065 34 66 38Namurp<strong>la</strong>ce des Célestines 255002 NAMURTél.: 081 73 02 01Fax: 081 73 86 57Nivellesrue de Mons 391400 NIVELLESTél.: 067 21 28 24Fax: 067 21 16 85RoulersKleine Bassinstraat 168800 ROESELARETél.: 051 26 54 30Fax: 051 24 66 16Saint-Nico<strong>la</strong>sKazernestraat 16-Blok C9100 SINT-NIKLAASTél.: 03 760 01 90Fax: 03 760 01 99TongresE. Jaminéstraat 133700 TONGERENTél.: 012 23 16 96Fax: 012 39 24 53Tournairue des Soeurs Noires 287500 TOURNAITél.: 069 22 36 51Fax: 069 84 39 70TurnhoutWarandestraat 492300 TURNHOUTTél.: 014 44 50 10Fax: 014 44 50 20Verviersrue Fernand Houg<strong>et</strong> 64800 VERVIERSTél.: 087 30 71 91Fax: 087 35 11 18AnversTheater BuildingItaliëlei 124 - bus 772000 ANTWERPENTél.: 03 232 79 05Fax: 03 226 02 53Brabant f<strong>la</strong>mandPhilipssite 3A bus 83001 LEUVENTél.: 016 31 88 30Fax: 016 31 88 44Bruxellesrue Ernest Blerot 11070 BRUXELLESTél.: 02 233 45 46Fax: 02 233 45 23F<strong>la</strong>ndre occid<strong>en</strong>taleBreidelstraat 38000 BRUGGETél.: 050 44 20 20Fax: 050 44 20 29F<strong>la</strong>ndre ori<strong>en</strong>taleAdministratief C<strong>en</strong>trum"Ter P<strong>la</strong><strong>et</strong><strong>en</strong>"Sint-Liev<strong>en</strong>s<strong>la</strong>an 33 B9000 GENTTél.: 09 268 63 30Fax: 09 268 63 20Hainaut-Est +Brabant wallonrue Ferrer 66000 CHARLEROITél.: 071 20 49 00Fax: 071 20 49 14Hainaut-Ouestrue du Chapitre 17000 MONSTél.: 065 35 39 19Fax: 065 31 39 92Liègebd. de <strong>la</strong> Sauv<strong>en</strong>ière 734000 LIEGETél.: 04 250 95 11Fax: 04 221 21 33LimbourgGouverneurVerwilgh<strong>en</strong>singel 75 - bus 23500 HASSELTTél.: 011 22 31 72Fax: 011 23 36 89Namurp<strong>la</strong>ce des Célestines 255000 NAMURTél.: 081 30 46 30Fax: 081 30 86 30Les directions régionales des services de contrôle du SPFEmploi, Travail <strong>et</strong> Concertation sociale sont accessiblesau public chaque mercredi de 9h à 17h sans interruption.Pour connaître les autres heures d’ouverture oupour pr<strong>en</strong>dre un r<strong>en</strong>dez-vous à un autre mom<strong>en</strong>t, il fautcontacter directem<strong>en</strong>t <strong>la</strong> direction concernée.


SPF Emploi, Travail <strong>et</strong>Concertation socialerue Ernest Blerot 11070 Bruxelles

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