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091. Sur le barrage de Ruti au Zimbabwe(contrat RPE), l’installation de 256 haussesHydroplus a permis de surélever de 1,6 mle niveau de l’évacuateur sans altérer sacapacité de déversement. La capacité destockage a pu ainsi être augmentée de 20 %.2. Stéphane Abry, directeur d’HydrauliqueInternationale.question de la détection et de la réparationdes fuites, avec notre filiale WaterManagement International (WMI), del’optimisation du réseau et de la facturation.Nous allons à chaque fois au boutde l’exercice», argumente StéphaneAbry.C’est cette valeur ajoutée qui a permisà Hydraulique Internationale de remporterle contrat RPE pour le systèmed’adduction d’eau de Ha Dong au Vietnamet le contrat RPE de station d’épurationet du réseau d’assainissementde Hoï An, également au Vietnam.«Dans le cadre de ce projet, nous réalisonsune station d’épuration, ainsi quetout le réseau de collecte qui s’étendsur un site protégé, ajoute StéphaneAbry. Mais au-delà, nous avons aussiconstruit un centre de traitement desdéchets solides et des déchets hospitaliers.Nous avons, en somme, élaboréun projet global à forte technologie quiprend en compte la protection de l’environnementsur un site sensible.»Dans la conception de ses projets,Hydraulique Internationale prendappui sur les synergies du groupe<strong>VINCI</strong>, en faisant appel notamment à laDTE (Direction technique de l’eau) de<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> France, qui possèdeune expertise dans le traitementde l’eau. D’autres synergies existentavec la DIMT (Direction de l’ingénierieet des moyens techniques) pourtous les ouvrages importants en béton,ainsi qu’avec <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> FilialesInternationales pour tous les supportset services transversaux liés à leurimplantation locale. Il s’agit là d’unatout considérable dans le cadredes appels d’offres en liaison avec lescontrats RPE, où figurent d’autresentreprises françaises qui, généralement,ne maîtrisent qu’une partie desétapes du cycle de l’eau.L’environnement,un impératif deconquête des marchésDans un contexte international trèsconcurrentiel, les contrats FASEP-Étudeset RPE constituent des moyens intéressantspour les entreprises françaises de sepositionner et de faire valoir leurs savoirfairesur des marchés lointains, qui recèlentun vrai potentiel d’activité, mais oùl’issue des appels d’offres traditionnels estbeaucoup plus aléatoire. Ils sont un cadred’autant plus important que, contrairementau passé, il est désormais de plusen plus courant de pouvoir réunir uncontrat FASEP-Études puis un contratRPE sur un même projet, ce que HydrauliqueInternationale essaie de faire dansun pays éligible : «Il est désormais possibled’inclure, en amont, une phase d’étudesqui est intégrée au RPE, puis réaliséeet financée en même temps que le designvoire, depuis peu, de faire précéder un1 2RPE par un FASEP», précise StéphaneAbry. Dans certains pays qui s’ouvrentdepuis quelques années, les FASEP-Étudesrendent possible une première expériencequiserévèleriched’enseignementspour l’avenir, comme c’est le cas pourl’Azerbaïdjan, la Russie ou la Turquie.Hydraulique Internationale devraaussi, pour bien figurer au titre desFASEP-Études et RPE, miser sur laperformance environnementale, car ils’agit d’un critère prépondérant dansl’attribution des dossiers. En effet, lapréservation de la ressource en eau estun sujet qui connaît un écho médiatiquegrandissant. D’autre part, la qualitédes eaux rejetées après collecte ettraitement fait l’objet d’une réglementationde plus en plus contraignante,et l’impact environnemental des installationsde traitement d’eau doit êtremaîtrisé et réduit. Pour HydrauliqueInternationale, ces exigences se traduisentpar l’intégration à un grand nombrede projets d’un volet concernantle respect des accords de Kyoto pourla lutte contre le réchauffement climatique.Un atout supplémentairepour pouvoir mener à bien les 3 à4 FASEP-Études ambitionnés sur l’exercice2007.■(1) Afrique du Sud, Algérie, Azerbaïdjan, Chine,Égypte, Indonésie, Kazakhstan, Maroc, Pakistan,Philippines, Serbie, Tunisie, Sri Lanka,Vietnam,ainsi que six autres pays éligibles en casde cofinancement (notamment avec un bailleurde fonds multilatéral, Banque mondiale,Banques régionales de développement...) : Bolivie,Colombie, Guatemala, Ouzbékistan, Pérouet Salvador.
10focusSenior staffUn contrat de travailad hocParticulièrement mobiles à l’international, les « seniorsstaff » bénéficient désormais d’un contrat de travailspécifique qui leur attribue une plus grandereconnaissance, et permet de les fidéliser au Groupe.Ils interviennent régulièrement sur les chantiersde<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>en dehors de l’Europe, parfois depuis denombreuses années. Souples, ils passent d’uncontrat à l’autre et d’un pays à l’autre. Expérimentés,ils présentent une qualification précieusepour l’entreprise. «Ils», ce sont les«seniors staff». Autrement dit, ces collaborateursqui secondent efficacement les directeursde projets aux quatre coins du monde. Généralementquadragénaires ou quinquagénaires,ces seniors staff jouent un rôle essentiel chez<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>. «En tantque directeur de projet, je sais pouvoir comptersur eux et je propose fréquemment à un cer-« UNE PREUVE DE RECONNAISSANCE »Masud Hussain, chef mécanicien, Pakistanais.« Avant de faire partiede l’équipe de <strong>VINCI</strong><strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> dédiée auchantier Al Gardabiya/Assdada en Libye,j’ai travaillé pendantdix-huit ans pour Dumez,notamment en Chineet en Arabie Saoudite,toujours sous contratlocal. Pour moi, lacréation de ce statut estune reconnaissance demon travail. Je le prendscomme un nouveau liencontractuel donnantencore plus de valeurà notre relation. »tain nombre d’entre eux de me suivre d’unchantier à l’autre, témoigne Jean-Pierre Dauban.Ayant travaillé, par exemple, en Colombie,en Afrique du Sud ou encore en Chine, j’ai faitvenir sur d’autres projets des collaborateursrencontrés sur place. L’un d’eux, Miguel Saavedra,qui est actuellement sur la phase III du programmede la Grande Rivière artificielle enLibye, œuvre à mes côtés depuis 1985.»La fidélité à l’entreprise caractérise donc cettepopulation indispensable aux équipes projets.Seulement, jusqu’à aujourd’hui, les conditionsjuridiques de cette collaboration posaient unproblème réel. En clair, le contrat de travail signéentre un senior staff et <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong><strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> est établi pour un projet, parconséquent à durée déterminée. Cette dispositionn’est pas sans conséquence négative,en particulier pour l’entreprise. «Entre deuxcontrats, il se peut que nous n’ayons pas immédiatementde chantier nouveau à proposer àces collaborateurs, d’autant qu’il est difficile deles faire travailler en Europe du fait de la réglementation,reprend Jean-Pierre Dauban. Résultat,ils saisissent toute proposition dans cettepériode, sans que nous puissions les retenir.Une dérive regrettable car il n’est pas simple detrouver du personnel qualifié sur les chantiersinternationaux. D’où l’idée de leur proposer unnouveau type de contrat.»Fidéliser et sécuriserInitiée par Jean-Pierre Dauban, cette idée afait son chemin. «Ce que nous voulons, c’estfidéliser ces personnes à travers un contratplus sécurisant, qui témoigne de la reconnaissancede l’entreprise à leur égard», soulignePatrick Béchaux, directeur des Ressourceshumaines. Avec Jean-Pierre Dauban et Jean-Pascal Cassette, alors directeur administratifsur le chantier libyen, la DRH a donc mis aupoint un contrat spécifique pour cette population: le «contrat senior staff», tout simplement.«L’une des principales caractéristiquesgrands projetsJUIN 2007
11« UNE SÉCURITÉ NOUVELLE »André Nortje, chef topographe, Sud-Africain.de ce contrat est sa durée indéterminée, reprendPatrick Béchaux. Lorsque le chantierauquel ces personnes participent s’achève, cecontrat n’est pas interrompu : le collaborateurest placé en disponibilité, le temps de lui trouverune nouvelle affectation. Cette période estlimitée à trois mois, pendant lesquels il perçoit80 % de son salaire mensuel net.» Si, en revanche,aucune affectation n’est possible, lesenior staff est licencié et perçoit une indemnitéà ce titre. Autre spécificité : l’ancienneté.Absente des contrats locaux à durée déterminée,celle-ci est désormais prise en considération.Toute mutation d’un chantier à l’autrese fait, pour le senior staff signataire de cecontrat, avec le maintien de son ancienneté.Celle-ci est également prise en compte dansle cas d’un licenciement (si aucune affectationn’est possible). À noter : le salarié s’engageà examiner toute proposition de postequi lui est faite par l’entreprise à la fin d’uneaffectation. Tout refus de sa part doit êtrejustifié.Un statut social uniquePar ailleurs, ce nouveau contrat de travailinstaure un statut social unique, mis en placequel que soit le lieu d’emploi dans le monde.«Ce statut fait partie intégrante du contrat de« Le plus important est lasécurité que ce contratnous apporte. Aprèsavoir travaillé denombreuses années pourplusieurs entreprisesde construction, c’estla première fois que jebénéficie d’une tellesécurité. J’apprécie toutparticulièrement cettepériode de trois moisen fin de projet, durantlaquelle l’entreprise merémunère. Elle permetde mieux voir venir etaugmente les chancesque je travaille à nouveauavec <strong>VINCI</strong>. »« UNE CHANCE POUR NOUS »Miguel Saavedra, responsable de l’atelier chaudronnerie, Colombien.« Depuis 1980,je collabore à deschantiers internationauxen Chine, en Afriqueet en Amérique du Sud ;à ce titre, j’ai toujoursété embauché encontrat local. Cenouveau statut est unechance pour mescollègues et pour moi.J’en apprécie lasécurité, mais aussi lesgaranties d’anciennetéqu’il nous attribue.Le chantier libyense termine mais j’ai bonespoir de travailler denouveau avec le Groupe,grâce à ce contrat. »travail du senior staff, précise Patrick Béchaux.Il le suivra à chacun de ses chantiers d’affectationet auprès de la branche locale qui l’emploie.Il doit donc être impérativement appliquépar chaque direction de projet.» Dans lecadre de ce statut, le collaborateur concernéva pouvoir bénéficier d’un régime de prévoyance(décès, incapacité de travail et invaliditépermanente). D’autres dispositions figurentégalement au contrat : prime de 13 e mois,préavis de licenciement de trois mois, congéspayés (42 jours calendaires par an) et assurancerapatriement sanitaire dans son paysde résidence.Au total, l’ensemble de ces dispositions marquebien la volonté de<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> d’intégrer ces collaborateurs qui comptentparmi les plus mobiles à l’international.Cette reconnaissance passe aussi par leur intégrationdans la base des CV de l’entreprise oudans la liste de diffusion des publications duGroupe, par exemple. Pour l’heure, les 13 premierscontrats senior staff signés concernent,en toute logique, des collaborateurs du chantierlibyen, qu’a dirigé Jean-Pierre Daubanjusqu’en avril 2007 (lire les différents témoignages).Et l’objectif avoué de la DRH estd’arriver à signer une cinquantaine decontrats de ce type en 2007 et 2008. ■
tribuneLe Groupe a interrogé cinq de ses clientsinternationaux pour connaître leur pointde vue sur les principaux pointsforts ( ) et points à améliorer ( )de l’entreprise. Une évaluation instructive...<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong><strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>vu par ses clientsJean-Marc Astorg (CNES), chef du projet Soyouzen Guyane – FrancePas de tir et infrastructures au sol de SoyouzProfessionnalismesurlechantier.<strong>VINCI</strong><strong>Construction</strong><strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> organise le chantier Soyouz de façon exemplaire, tant dupoint de vue de l’organisation que pour la sécurité et la propreté.Proximité.<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> a ouvert àToulouseun bureau situé juste en face du CNES, dans la même rue.Surcoûts. Le niveau de prix et l’anticipation des dépassementsde prix sont un souci quotidien dans la réalisation duprojet ; néanmoins le niveau de confiance entre les équipes apermis de trouver les bonnes solutions.Management du consortium. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> est mandataire d’un consortium dont certains membressont quelquefois défaillants pour la réalisation des objectifs.Dans une telle situation, le client attend de la part du mandataireun management « serré ».Jean Begaud, président de Prony Energieset directeur général de la SAEM Enercal –Nouvelle-CalédonieCentrale thermique de PronyCompétence technique. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>a fait preuve d’une excellente compétence techniqued’étude, tant sur le site qu’en back-office.Maîtrise d’ouvrage. L’entreprise a affiché une bonne maîtrisede la réalisation d’ouvrages délicats et complexes. Le degréde qualité atteint correspond à l’attente du client.Gestion du contrat. La gestion contractuelle de<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong><strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> est parfois apparue excessive. Les relationsavec le client s’en sont ressenties avant de s’améliorer encours de contrat.Respect des échéances.<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>a eu du mal à maîtriser toutes les échéances contractuelles enraison de la difficulté de mobiliser localement certaines compétencesou corps de métier.E.G. Hunter, président de la JamaicanNational Water Commission – JamaïqueStation de traitement d’eau NWPExcellence opérationnelle. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> a la capacité de faire aboutir les projets dans lesdélais et le budget prévu.Intégrité. Les équipes de <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> sont honnêtes. Avec eux, il n’y a pas de mauvaisesurprise.Champs d’intervention. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong><strong>Projets</strong> s’intéresse aux projets vastes et coûteux. La sociétén’est pas toujours disposée à prendre en charge des projetsplus petits mais importants à notre échelle.Flexibilité. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> a du mal àfaire preuve de flexibilité financière. L’entreprise ne se met enaction qu’une fois l’argent déposé sur le compte en banque.Enzo Unfer, conseiller à la Banque européenned’investissement (BEI) – LuxembourgCapacité de réaction. Dès qu’un problème sérieux est identifiéau niveau de la direction générale, la capacité de réactionde <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> est forte. L’entreprisemet en place les moyens et les ressources nécessaires.Management de crise. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>sait faire preuve d’une écoute active, au plus haut niveaude l’entreprise, en cas de crise. L’entreprise réagit alors demanière appropriée.Estimation du projet. Les ressources mises en place,compte tenu de la complexité du dossier d’appel d’offres et dela compréhension de l’entreprise, se sont avéréesinsuffisantes et ont dû être revues dès les premiers mois d’exécution.Approche contractuelle. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>a dû apporter une réponse contractuelle au dossierarchitectural, ce qui a entraîné une réponse très juridiqueaux difficultés de démarrage du projet.Samy George, directeur des études de la National Authorityfor Tunnels – EgypteMétro du CaireGestion de projet. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong>est l’un des leaders dans le domaine des infrastructures souterraineset du contrôle de qualité. Sa gestion de projets’avère excellente.Réactivité. <strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> est par-Directeur de la publication et rédacteur en chef: Sophie Mairé (smaire@vinci-construction.com). Coordination: Audrey Le Franc. Ont participé à la rédaction: Nicolas Daniels, Didier Le Gorrec, François Salanne.Photos: photothèques <strong>VINCI</strong> et filiales, Julien Beideler. Photo de couverture : CNES/ESA/Philippe Baudon. Conception et réalisation: Idé.<strong>VINCI</strong> <strong>Construction</strong> <strong>Grands</strong> <strong>Projets</strong> 5, cours Ferdinand-de-Lesseps – 92851 Rueil-Malmaison Cedex – France. Intranet: www.vinci.net – Internet: www.vinci-construction.com/projetsgrands projets JUIN 2007