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JOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDE87 e ANNÉE – AVRIL 2013 – FR. 7.50 – www.batir-jcsr.chEPFLCampuscoloréCHANTIERLogementstrès adaptésCHÉSEREXVive la piscine!4


mazoutboiseauairChauffageVentilationSanitairerefroidissementclimatisationgazgéothermiesolaireDepuis 1853, nous concevons et réalisons dessystèmes thermiques et des réseaux d’eaudans les bâtiments répondant à toutes lesattentes.De la villa à l’immeuble en passant par lescommerces et les industries, notre équipe relèvetous les défi s. Actifs sur la partie Vaudoisede l’arc lémanique, nous vous conseillons etvous assistons très volontiers.Nous gérons tous les types d’énergies quelque soit le projet. Chez Von Auw SA, vous trouverez75 professionnels attentifs à vos besoinsde chaud, de froid ou d’installations sanitaires.bureau technique • installations • entretien1028 PRÉVERENGES • Route de Genève 3 • Tél. 021 804 83 00 • Fax 021 804 83 01 • www.vonauw.ch


Certificate of Advanced Studies (CAS)Rénovation énergétiquedes bâtiments(RENO)Dès le 30 août 2013Certificate of Advanced Studies (CAS)Energies renouvelablesTechniques et applications(ERTA)Thermique – dès le 23 août 2013Electrique – dès août 2014Certificate of Advanced Studies (CAS)Architecture climatique(AC)Dès le 30 août 2013Certificate of Advanced Studies (CAS)Cité de l’énergie(Cité)Dès le 30 août 2013Informations et inscription: www.cas-renovation.ch • www.erta.ch • www.edd-bat.ch


Sommaire avril 2013© Vidady – Fotolia.com / Alain Herzog/EPFL / romang-architekturbilder / Vanina Moreillon2238 41135 Edito7 ActualitéOpinion11 Blaise Clerc, SSERévision de la LAT: à quel prix?Architecture13 Campus remodelé L’EPFL prend des couleurs22 Piscine de Chéserex Un coquillage champêtreChantier29 Logements pour seniors à Lausanne Haute précisionArchitecture38 Gstaad Terre de miracles?41 <strong>Bâtir</strong> pratiqueBâtiment BI de l’EPFL«Manier des couleurset des lignes, n’est-ce pasune vraie diplomatie,car la vraie di˜ cultéc’est justement d’accordertout cela.»Raoul Dufy, peintre (1877-1953)Extrait de Les problèmes de la peintureNos abonnés peuventdésormais lire <strong>Bâtir</strong> sur iPad,en téléchargeant l’applicationet en introduisant simplementleur numéro de client.Bonne lecture.bâtir avril 2013 3


EcoHome s’inviteà la Foire de Fribourg !Réservez votre standavant le 31 mai 20134 - 13 OCTOBRE 2013Forum Fribourg1763 Granges-PaccotTél. 026 467 20 00info@ecohome-fribourg.chwww.ecohome-fribourg.chxBau – une équipe despécialistes pour tousvos échafaudages defaçades, passerelleset ponts,échafaudagesspéciaux, toituresprovisoires lors devos travaux derénovation, deconstruction et detransformation.Mobiles et stableséchaufaudages pour utilisateurs exigeantsxBau AG3250 LyssWerkstrasse 43Tel. 032 387 67 00Fax 032 387 67 01lyss@xbau.chwww.xbau.ch


EditobâtirUne réalisation Inédit Publications SAAvenue Dapples 7, CP 900, CH-1001 LausanneTél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50www.batir-jcsr.chOrgane officiel• Fédération vaudoise des entrepreneurs• Groupement romand de l’Union suissedes fabricants de vernis et peintures• Groupement des étancheurs romands• Fédération romande du carrelage• Fédération romande de métiersdu bâtimentOrgane agréé• Union européenne des miroitiers-vitriersRédactionRédactrice en chef: Annie Admaneannie.admane@inedit.chOnt collaboré à ce numéro:Vincent Michoud, Elodie Maître-Arnaud,Anne-Marie Francelet, Pierre Thaulaz,Moufdi Gharbi (Groupe GR),Frédéric Abbet (Groupe Mutuel),David Equey, juriste FVE.Photographies:Vanina Moreillon, Alain Herzog/EPFL.Administration, abonnementsMichaël AnnenTél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50abo@inedit.chRégie des annoncesSuisse romande et Suisse alémaniqueSerge BornandTél. 021 695 95 67, fax 021 695 95 51Mise en pages, photolithographiePAO, Inédit Publications SApao@inedit.chCouverturePiscine de Chéserex,Vanina MoreillonConception graphiqueUnigraf, RomanelEffluvesprintaniersMalgré les frimas hivernaux, le début d’année a été plutôt chaudavec des votations qui laissent un arrière-goût d’amertume.Encore une fois, lex Weber et révision de la LAT passentdécidément mal. Et si Blaise Clerc, vice-directeur de la Sociétésuisse des entrepreneurs, pose maintenant un bilan mitigé, regrettantfinalement un empressement émotionnel qui aurait pu être évité si les principauxacteurs avaient empoigné le dossier à temps et de façon approfondie,on redoute de voir les retombées concrètes, en termes d’emploiset sur le plan économique.Mais l’heure est aussi plus souriante avec l’arrivée du printemps, et quidit renouveau dit aussi «faire les à-fonds», une nécessité à densité variable,selon l’envie. Et c’est en l’occurrence dans cet état d’esprit qu’à la rédaction de<strong>Bâtir</strong>, nous avons procédé à un rafraîchissement de façade: ici, pas de ménageen profondeur, mais un dépoussiérage de surface pour alléger une mise enpage qui datait maintenant de trois ans: plus de couleurs, des photos plusgrandes et un graphisme allégé.Pour cette nouvelle formule, nous avons choisi de vous présenter deuxréalisations jouissives: le bâtiment des services centraux de l’Ecole polytechniquefédérale de Lausanne, aux façades très étudiées, puis l’originale piscinede Chéserex, réalisée pour le bien-être des habitants de neuf communesde la région nyonnaise. Ensuite, un défi constructif, l’extension d’un EMSavec des logements adaptés pour seniors et enfin, un étonnant copié-collé,du côté de Gstaad.Ces réalisations saisies tout fraîchement, il n’y a plus qu’à attendreque l’herbe pousse, ce que les architectes, usuellement, aiment bien nousimposer pour la traditionnelle photo. Mais, «clic-clac»... nous n’avons paspu résister! •ImpressionCourvoisier-Attinger Arts graphiques SAAbonnementsPrix du numéro: Fr. 7.50Abonnement annuel: Fr. 88.–Tirage contrôléLa reproduction, même partielle, des texteset illustrations n’est autorisée qu’avec l’accord dela rédaction et l’indication de la source.Les auteurs des articles publiés ont la responsabilitédes théories et opinions émises par eux.Annie AdmaneRédactrice en chefbâtir avril 2013 5


Peintures de sols RUCOLe revêtement optimal des sols en cimentPeintures de sols à 2 comp.RUCOPUR DSEmail PUR à 2 comp. 4:1 avec durcisseur DD 5000 à base de solvantsHYDRUPUR 8000Email PUR à 2 comp. 4:1 avec durcisseur PU 80 hydrodiluableAQUAPLAST Peinture de sols à 2 comp.Email époxy à 2 comp. 1:1 avec durcisseur EP 11 hydrodiluablePeintures de sols à 1 comp.RUCOPREN Peinture de sols PVCPeinture au caoutchouc PVC à 1 comp. à base de solvantsRUCOSOL Peinture de solsPeinture de sols acrylique/PU à 1 comp. hydrodiluableRupf & Co. SAFabrique de peintures et vernisEichstrasse 42CH-8152 GlattbruggTél. +41 (0)44 809 69 69Fax +41 (0)44 809 69 99info@ruco.chwww.ruco.ch


Actualité> EN BREFLe cervea u de l’aff aireLe Conseil d’Etat vaudois alloue un mon tantde 35 millions de fr ancs pour la constructiondu bâtiment Neuropolis à D origny. Le futurcentre de pilotage du Human B rain Projectde l’EPFL est prévu pour 2016.AnniversaireLa Conférence des gouvernements de Suisseoccidentale fête ses vingt ans d’existence. Le8 mars dernier , les r eprésentants des septcantons concernés se sont réunis à Fribourgpour fêter l’événement placé sous le signe dela jeunesse.vivre sous terreDominique Perrault a été nommé professeurordinaire à l’EFPL. L’architecte français, auteurentre autres de la B ibliothèque nationale àParis, enseignera l’architecture souterrainecomme outil de tr ansformation et de densi -fication de la ville.Initia tive so laireLe Conseil national s’est prononcé en fa veurde l’initiative «Libérer les in vestissementsdans le r enouvelable sans pénaliser les gr osconsommateurs». Le Conseil des Etats se prononceralors de la session d’été.> Prix Pritzk erLe Nobel de l’architectureLe Japonais Toyo Ito remportel’édition 2013. Un hommagequi récompense quarante ansd’innovation conceptuelle.Le prestigieux prix d’architecturePritzker 2013 est décerné au JaponaisToyo Ito, a annoncé le 18 mars dernier lejury de la Fondation Hyatt. «A l’origined’extraordinaires réalisations depuisplus de quarante ans, il a bâti avec succèsdes bibliothèques, des maisons, des parkings,des théâtres, s’efforçant à chaquefois d’étendre le champ des possibles del’architecture», a déclaré Lord Palumbo,membre du jury.A 71 ans, Toyo Ito est le 6 e Japonais àremporter le prix. Diplômé de l’Univer-L’architecte Toyo Ito (ci-dessous)a réalisé le Matsumoto PerformingArts Center de Nagano en 2004.sité de Tokyo, il fonde son propre bureauen 1971 sous le nom de Urban Robot,rebaptisé Toyo Ito et Associés en 1979.Dans un communiqué de remerciements,il déclare n’être jamais complètementsatisfait de son travail: «De toute façon,quand une construction est terminée, jedeviens douloureusement conscient demes insuffisances, et cela se transformeen énergie pour me confronter au projetsuivant.»Considéré comme le Nobel de l’architecture,le Prix Pritzker a été créé parle défunt Jay A. Pritzker et son épouseCindy en 1979 afin de récompenser lesarchitectes les plus innovants. La remisedes prix aura lieu le 29 mai prochain àBoston (Massachusetts). Vimi© Suissetec / LDDChute libreLe spécialiste des t echniques d’énergies VonRoll a essuyé en 2012 une perte nette de64 millions de fr ancs contre un bénéfice de132’000 francs l’année précédente. L’entreprisene versera pas de dividende aux ac tionnaires.A Taïwan, le stade des World Games 2009fonctionne entièrement grâce à l’énergie solaire.bâtir avril 2013 7© Yoshiaki Tsutsui / Yoshiaki Tsutsui / Fu Tsu Construction Co., Ltd.


Actualité> CERNLe grand collisionneur à l’arrêtLe Large Hadron Collider (LHC) va être arrêté. Après trois annéesd’exploitation, d’importants travaux de consolidation et de maintenanceseront réalisés dans toute la chaîne de l’accélérateur duConseil européen pour la recherche nucléaire (CERN). Cettepériode aura été marquée par des avancées majeures en physique,telle la découverte d’une nouvelle particule, le boson de Higgs. LeLHC devrait redémarrer en 2015.© Nycmayorsoffice/Flickr.tif> EN BREFNOMINATION> GENÈVE«Un nouvel espace de vie»Un bureau genevois remporte le Concours international de l’évolutionurbaine du périmètre Vieusseux - Villars - Franchises. Un projet uniquepour la Cité de Calvin.© AlainHerzog - EPFL / Luca Fascini Architecture in Photography 2013 / LDDAndré Schneider est le nouveau vice-présidentde l ’EPFL pour la planiÿ cation et lalogistique. Ancien directeur opérationnel auWorld Economic Forum, il remplacera Francis-LucPerret dès le 1 er juin 2013.AU FEU!Le Centre suisse de la c onstruction métallique(SZS) or ganise un c ours de f ormationcontinue sur les syst èmes de pr otectionincendie par pein tures intumescentes le25 avril prochain. Inscriptions: www.szs.ch.FLY˜OVERLes travaux sur l ’autoroute A9 on t repris le2 avril après une pause hivernale. Du 25 maià ÿ n juillet, un ° y-over (pont sur le pon t)sera installé lors du remplacement des jointsde chaussée à hauteur de Lutry.CROISSANCELe Secrétariat d’Etat à l’économie prévoit unehausse du pr oduit intérieur brut suisse de1,3% en 2013. Il r elève également que lastabilité de la c onjoncture et l ’améliorationdes perspectives pour l ’industrie d’exportationlaissent présager un taux de cr oissancede 2,1% pour 2014.Le bureau Timothée Giorgis Architectesa convaincu le jury présidépar Carmelo Stendardo, fondateur del’Atelier d’architecture 3BM3. Lancéfin septembre 2012 par la Société coopératived’habitation Genève (SCHG),à la fois maître d’ouvrage et principalpropriétaire foncier du périmètre, leConcours international visait à redessinerl’ensemble du secteur Vieusseux- Villars - Franchises.«C’est un véritable honneur d’avoirété retenu pour développer ce nouvelespace de vie. La taille du secteur etla complexité de son intégration autissu urbain existant et à venir sont à laTimothée Giorgislors de la conférencede presse à Genève.mesure de la grande aventure qui nousattend», déclare Timothée Giorgis,fondateur du bureau d’architecture dumême nom. Profitant de la nécessitéde démolir et de reconstruire 260 logementsdatant des années quarante, laSCHG a mis en place un partenariatpublic-privé qui permettra la constructionde 550 nouveaux logements àvocation sociale. Un projet devisé àplus de 200 millions qui s’étalera surune quinzaine d’années. Vimi8 bâtir avril 2013


ActualitéLe paysage de Dubied à Couvet (NE) etles sites Winkler et Saint-Sacrement (FR)ont été retenus.> EN BREFMÉGAWATTSEn 2012, les v entes de panneaux solair es enSuisse ont augmenté de plus de 60%. S elonl’estimation de Swissolar, le marché du photovoltaïques’est ainsi accru de 200 mégawatts.> ARCHITECTUREConcoursEuropanLa 12 e édition proposed’«adapter les projets urbainsaux enjeux de la ville contemporaine».Troissites suisses sontsélectionnés.Les inscriptions au concours internationald’architecture Europan sont désormaisouvertes. Cette année, cinquantecinqsites présentés par seize payseuropéens – sous le thème «Adapter lesprojets urbains aux enjeux de la villecontemporaine» – sont proposés. EnSuisse, les localités de Couvet (NE) etMarly (FR) ainsi que le site transfrontaliersuisso-germanique Kreuzlingen -Konstanz participent au concours.En tant que tremplin destiné à encouragerla créativité des jeunes architectes etaménagistes, le concours est une façonoriginale de trouver des solutions horscadres normatifs aux problèmes urbainsactuels. Les projets primés seront communiquésle 13 décembre 2013.Europan est l’héritier de PAN (Programmearchitecture nouvelle), mis enplace en 1971 en France et étendu àtoute l’Europe dès 1988. Le programmevise à promouvoir la qualité de l’habitatet de l’urbanisme. Il réunit des associationsd’architectes, d’aménagistes et dechercheurs issus de plus de 20 pays.Inscriptions sur www.europan-europe.euVimiCONCOURSL’Internationale Bauausstellung Basel (IBA)2020 a r emis les prix du c oncours d’idéespour quatre sites à v aloriser dans la z oneEurodistrict. Ci-dessous, le projet de la t ourde contrôle de l ’EuroAirport, un signalemblématique pour l’agglomération.ACCIDENTSEn 2012, la Suva a enregistré plus de 450 000accidents et maladies pr ofessionnelles, soit0,9% de moins qu’en 2011. Les coûts d’assurancereprésentent 2,9 milliards de francs.PHILANTHROPIELa fondation Leenaards soutient à hauteurde 5 millions de fr ancs le futur pôle muséalvaudois et le centre du cancer Agora à Lausanne.Un engagement que le c onseil defondation juge essen tiel pour le r ayonnementet el poetn tiel créatif du canton et del’Arc lémanique.© Jaques Kuenlin / LDD / LDDPUBLICITÉRestructuration dubéton et façadesCarbonatationDésamiantageTransformations etrénovations intérieuresEtanchéité du bâtimentTél. 022 777 77 81www.bertolit.chAP 185X63V02.indd 1bâtir5/09/12avril 201315:05:069


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OpinionRévision de la LATA quel prix?Le 3 mars dernier, le peuplesuisse a dit oui à la révision dela Loi sur l’aménagement du territoire(LAT). Pour la deuxièmefois en quelques mois, ce dernier a dûse prononcer sur des objets liés à l’environnementet au développement territorial,mais dont les conséquencespour l’économie engénéral et la construction enparticulier sont énormes.Sur le fond de notre avenir territorial,il ne fait de doute pourpersonne que nous aurionsdû prendre en main ce dossieravec des questionnementsprofonds qui auraientpu aboutir à une vision équilibrée,performante et anticipatricede notre société et de sesbesoins. Au lieu de cela, c’estune initiative ultra-contraignanteet sévère dans tousles domaines qui a engagé etconduit les débats politiques.Il ne s’agit pas ici de dénoncer ou de critiquerl’une ou l’autre des factions, maisplutôt la tournure émotionnelle qu’aprise le dossier. Pour aboutir finalementà un contre-projet fédéral encore pluscontraignant, mal ficelé, et lourd d’insécuritésjuridiques. Quel gâchis!On se serait évité la prise en otage dupeuple amené à voter sur des argumentstenant du feuilleton émotionnel.Dans la même période (tout de mêmecinq ans), tous les acteurs publics et privésauraient pu prendre le taureau parles cornes et organiser une large écoutedes collectivités publiques locales, desautorités communales et cantonales. Enintégrant aussi à la réflexion les secteurséconomiques, principalement ceuxde l’agriculture, de l’industrie et de laconstruction. Nous aurions aujourd’huiune vraie loi fédérale, avec une visionplus ambitieuse de notre futur, en laissantla part éclairée aux cantons et auxcommunes qui sont en contact journalieravec la réalité du terrain.N’en déplaise aux défenseurs de la révisionde la LAT comme aux initiants pourle paysage, il y aura des conséquenceséconomiques et sociétales à l’instar despremiers effets de la lex Weber. Nousne parlerons pas des expropriations etdes fonds de remboursement: la durecampagne des uns et des autres a certesmontré quelques pistes, mais par desréponses pas toujours convaincantes.Non, il s’agit d’admettre que des placesde travail vont disparaître. Et pas seulementdans la construction. Personnen’a encore fait une vraie analyse desconséquences et des effets collatérauxqu’engendrera cette diminution d’activité.Qu’en sera-t-il des places d’apprentissageet des postes d’enseignementqui seront touchés? de la pérennité,pour ne pas dire de la survie de centainesd’entreprises et des retombéesfiscales pour les collectivités publiques?La liste est longue et mériterait que l’ons’y attarde. Ne serait-ce que pour le secteurde la construction qui représentetout de même 11% du PIB national.Rappelons-nous l’adage de MartinNadaud, député français, lors de sondiscours à l’Assemblée nationale le5 mai 1850: «Quand le bâtiment va, toutva.» Depuis plus de cent cinquante ans,cette maxime a rarement été prise endéfaut. Il serait judicieux que nos politiqueset les acteurs économiques s’ensouviennent. Pour une vision d’avenirréaliste et positive. •Blaise Clerc, vice-directeurSociété suisse des entrepreneurs (SSE)bâtir avril 2013 11


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Architecture© Alain Herzog / EPFLCampus remodeléL’EPFL prend des couleursSitué derrière le Rolex LearningCenter, le bâtiment BI s’apprêteà accueillir les services centrauxde l’EPFL. Après plus d’un ande travaux, il dévoile sonnouveau visage, dessiné parle célèbre architecte françaisDominique Perrault.Al’issue d’un appel d’offreslancé en 2010 par l’EPFLpour la transformation dela bibliothèque centrale etdes anciennes halles de mécanique,c’est le groupe Steiner SA, entreprisetotale, qui a remporté la mise. Lemaître d’œuvre a en effet été sensibleà l’approche urbaine du projet imaginépar l’architecte français DominiquePerrault, fondateur de l’agence DPA etmandaté par Steiner SA. C’est lui quia notamment conçu la Bibliothèquenationale de France, le Centre olympiquede tennis à Madrid, l’extensionde la Cour de justice des Communautéseuropéennes à Luxembourg ouencore le quartier de la nouvelle garede Locarno-Muralto. Le bureau vaudoisArchitram SA a quant à lui étéchoisi comme architecte délégué.Premier élément d’un ensembleDans quelques semaines, le bâtimentBI abritera donc les services centrauxde l’EPFL (ressources humaines, servicesfinanciers, vice-présidence, etc.),ainsi qu’un bureau de poste et une autreactivité commerciale. Le coût de cettetransformation s’élève à 12 millions defrancs; son financement est assuré parla Confédération, au titre de l’entretiende son patrimoine immobilier. «Cetterénovation n’est que la première étapedu développement d’un nouveau pland’urbanisme du campus», précise Yann▼bâtir avril 2013 13


campus remodeléL’originalité du projet réside dans le concept de la façadequi alterne les parties vitrées et des bandes de couleurs,une dynamique verticale pour un bâtiment très allongé.Rollier, chef de projet chez Steiner SA.Un second chantier est en effet encours de l’autre côté de l’avenue Piccard− l’artère reliant le Rolex LearningCenter au métro M1 −, afin de transformerles anciennes halles de mécanique(bâtiment ME) pour accueillirbureaux et laboratoires. L’architectea également imaginé un «TeachingBridge» au-dessus de cette avenuepour compléter la réorganisation de lacirculation à pied sur le campus.«... la première étapedu développement du pland’urbanisme du campus»Façades en TechnicolorComposé d’un rez-de-chaussée et dedeux étages, le bâtiment BI préexistanta été totalement vidé, seule son ossaturemétallique ayant été conservée.De nouvelles structures ont égalementété créées pour les ailes nord et sud del’édifice, tandis qu’un niveau supplémentairea été ajouté sur l’aile ouest,afin de la porter à la même hauteurque l’ensemble. Au deuxième étage,une sortie de secours − située à la placede l’entrée de l’ancienne bibliothèque− permet de rejoindre l’axe piétonnierest/ouest du campus. Le BI comporteenfin deux patios centraux à cielouvert, réalisés après démolition desplanchers. Haut de 12 m, son empriseau sol est de 2013 m 2 , pour une surfacebrute de plancher de 5090 m 2 . Laconstruction est labellisée Minergie.Mais son originalitéréside surtout danssa façade, constituéed’une alternance departies vitrées et debandes de couleurs. Ils’agit d’une façade paréléments, sans aucundécroché. «Dominique Perrault l’appellevolontiers la façade iPad», relève YannRollier. Les panneaux pleins colorés ontété réalisés en verre émaillé par le façadieritalien Blue Steel. D’une épaisseurde 35 cm pour 1,20 m de largeur, ils ontchacun la hauteur d’un étage, soit unpeu moins de 4 m. Réalisés aux mêmesdimensions, les panneaux vitrés sontquant à eux constitués d’une doublepeau et intègrent des stores à lamelles.Le poids de ces différents éléments estrepris en pied de façade. Enfin, un socleYann Rollier, chef de projet14 bâtir avril 2013


ArchitectureBâtiment BI, EPFL, Dominique Perrault Architecte © DPA/AdagpLe bâtiment administratifest l’un des élémentsde refonte du conceptd’urbanisme du campus.Vue aérienne © DPA/Adagpdifférencié en noir dessine une languematérialisant, au rez-de-chaussée, l’emplacementdes futures surfaces commerciales.Les coloris des panneauxde façade sont repris côté intérieur dubâtiment et des vitres disposées entreles bureaux permettront à leurs occupantsde profiter, depuis leur poste detravail, de ce jeu de couleurs. La plupartdes bureaux seront aménagés en périphériede l’édifice, tandis que les sallesde conférences donneront sur les patiosarborisés. La parcelle située devant lebâtiment sera quant à elle semée d’uneprairie simple, la vue depuis cette partiesud plongeant sans obstacle sur le RolexLearning Center et les montagnes.Second bâtiment en contrasteA peine sorti de terre, le bâtiment MEdevrait quant à lui être livré en 2015.▼▼bâtir avril 2013 15


Ces entreprises ont participé à la transformation du bâtiment BI de l’EPFLPlanificateur des façadesEPFL Bioingénierie Bâtiment BIEcublensPréface Sàrl | Saint-Blaise/NE | +41 (0) 32 753 19 53 | info@preface.chMembre CSFFBasel Westau service de la beautéRoth Echafaudages SAZ.I. La PlaineCH-1302 Vufflens-la-VilleTéléphone 021 869 00 50info@rothechafaudages.chwww.rothechafaudages.ch


Architecture© Alain Herzog / EPFLDe haut en bas: face au BI,les anciennes halles de mécaniqueseront tout en contraste.Le Teachingbridge compléterace projet.Dominique Perrault Architecte © DPA/AdagpDominique Perrault Architecte © DPA/AdagpEt c’est un projet architectural très différentqui a séduit le maître d’ouvrage.Si, vu de l’extérieur, l’édifice aura laforme d’un cube, il sera en réalitéconstitué de deux ailes séparées parun grand atrium central s’élevant surtrois niveaux et surmonté d’une verrière.Un hall totalement vitré donnantsur des laboratoires et qui comprendrades coursives et des escaliers s’entrechevauchant.Imaginé comme un lieude passage, cet atrium permettra égalementd’accéder aux deux passerellesdu Centre Midi de l’EPFL.La façade du ME sera vitrée elle aussi,et comportera des volets extérieurscoulissants réalisés en maille tisséemétallique en aluminium par l’entrepriseallemande GKD. «Ce tressageétait initialement destiné à l’industrie,en version millimétrique, expliqueYann Rollier. Il a été détourné de sonusage par Dominique Perrault il y aune vingtaine d’années pour l’intégrerdans son architecture.» Par ailleurs,afin de donner à la façade une sensationanimée, l’architecte a prévu queles volets ne seront pas systématiquementalignés à la verticale et qu’ilsne bougeront pas tous dans le mêmesens. De quoi souligner visuellementle dynamisme du prestigieux établissementlausannois.•Texte: élodie Maître-ArnaudUne chaire pour l’architecte du projetAu début du mois de mars 2013, Dominique Perrault a été nommé professeur ordinaire à l’Ecolepolytechnique fédérale de Lausanne, au sein de la faculté Environnement naturel, architectural et construit(ENAC). Il y enseignera l’architecture souterraine comme outil de transformation et de densification de la ville.Une nomination qui s’inscrit dans un mouvement visant à recruter tant des grands théoriciens de l’architectureque des praticiens d’envergure internationale.bâtir avril 2013 17


Ces entreprises ont participé à la transformation du bâtiment BI de l’EPFLNouvellesolutiond’ascenseurDe quois’agit-il ?Nous avons révolutionné le secteur en 1996 avec lepremier ascenseur au monde sans salle de machine, leKONE MonoSpace®. Nous avons écouté nos clients etminutieusement analysé chaque partie de notre ascenseurleader de sa branche pour le renouveler de fond en comble.Ainsi avons-nous encore amélioré ce que nous faisions demieux. Le résultat : plus éco-efficient, meilleur confortde déplacement, gain d’espace et un nouveau design.Ascenseurs KONE – THE BEST MADE BETTER.Découvrez l’ascenseur primé sous :www.kone.ch/bestmadebetterKONE MonoSpace ®Le courant passe.www.geconnect.ch7504_Inserat-A-Klasse-90x131.indd 1 05.04.2013 06:29:57• Revêtements de sols• Tapis• Parquets• Décoration d’intérieur• RideauxFribourgT. 026 347 20 00LausanneT. 021 510 20 20 www.hkm.ch


Architectureles inter venantsLES MAÎTRES DE L’OUVRAGEConfédération suisse représentéepar le Conseil des écoles polytechniquesDélégation de l’opération: EPFL, Ecole polytechnique fédéralede LausanneEntreprise totale Steiner SA, LausanneLES MANDATAIRESArchitecte DPA – Dominique Perrault Architecture, ParisArchitecte délégué Architram, RenensIngénieur civil Daniel Willi SA, MontreuxIngénieur CVC Tecnoservice SA, MarinIngénieur sanitaire Duchein SA, Villars-sur-GlâneGéomètre BBHN SA, RenensGéotechnicien Karakas & Français SA, LausanneIngénieur en acoustique D’Silence Acoustique SA, LausanneConcept sécurité Protectas SA, LausanneTechnique façade Préface Sàrl, Saint-BlaiseConcept sécurité HSE Conseils SA, BienneLES entreprisesJardiniers paysagistes, défrichageGiammarino & Fils SA, Le Mont-sur-LausanneDémolitions LMT Exploitation SA, Bioley-OrjulazDémontages Grisoni-Zaugg SA, Saint-LégierClôtures Ambühl Werbung AG, MühlebergTravaux spéciaux ISR Injectobohr SA, PenthazPieux Forasol SA, Bioley-OrjulazPalplanches Weibel Hans AG, BerneAncrage SIF-Groutbor SA, EcublensTravaux de maçonnerie Frutiger SA, SavignyEchafaudages Roth Echafaudages SA, Vufflens-la-VilleConstruction en acier Sottas SA, BulleFaçade BlueSteel Srl, Trevise/ItalieProtection contre la foudre Hofmann-Capt Sàrl, LausanneCouverture Genolet Toiture Concept, CarougeEtanchéités souples Sika Travaux SA, EchandensToiture végétalisée Weiss + Appetito AG, BerneInstallations électriques Groupe E Connect SA, MatranLustrerie Regent SA, Le Mont-sur-LausanneLustrerie de secours Aprotec SA, CarougeRéseau GSM Swisscom, BerneChauffage, ventilation Alpiq InTec Romandie SA, Lausanne - MalleyVentilation Lucoma AG, EinigenIsolation de tuyauterie Werner Isolations SA, GenèveAscenseurs et monte-charge Kone SA, SionOuvrages métalliques Jean-Jacques Pahud SA, LausannePortes intérieures en métalSwiss Technologies Advanced SA, EcublensMenuiseries RWD Schlatter SA, VeveyStation MT, installation courant fort Cablex SA, PenthalazDétection incendie, installation électrique MCRSiemens Suisse SA, RenensAppareils sanitaires courants S-Techniques SA, BettensInstallation sprinkler Contrafeu SA, ZollikofenPlâtrerie et faux plafonds HB Peinture Sàrl, PrillyCouches support, chapes Guta Chapes SA, Villars-sur-GlâneSols sans joints JC Résine Plus SA, TavannesRevêtements de sol HKM SA, Lausanne-CrissierCarrelages Renovapro Sàrl, LonayNettoyage de bâtiment City-Services & Finitions Sàrl, LausanneDéchetterie de chantier Gerzner Recycling Sàrl, VétrozDominique Perrault Architecte © DPA/Adagpbâtir avril 2013 19


Ces entreprises ont participé à la transformation du bâtiment BI de l’EPFLZÉRO BRUIT.Aspirateur Scherrer:ne nécessite aucune maintenance etventile avec le plus grand silence.SCHERRER. DE LA VALEUREN PLUS, TOUT SIMPLEMENT.Scherrer Metec AG | www.scherrer.bizMoyens de manutentionTechnique de stockageVisitez notre expowww.mapo.chIns_klein_Aspi_90x63_fz_4f.indd 15.8.2008 11:00:09 UhrDes solutions pour vous faciliter la vieMAPO SA • Z.I. des Larges Pièces C • 1024 Ecublens-Lausanne VD • tél.: 021 695 02 22fax: 021 695 02 29 • ecublens@mapo.ch • www.mapo.ch


Ces entreprises ont participé à la construction de la piscine de ChéserexConcepts énergétiquesefficients pour l’industrieet le bâtiment.Nos ingénieurs unissent leurs compétences pour réaliservos études les plus abouties en matière de sanitaire, ventilation,climatisation, air conditionné, énergie, environnementet sécurité.ROUTE D’ORON 21010 LAUSANNET 021 651 26 26INFO@AZINGENIEURS.CHWWW.AZINGENIEURS.CH


Piscine de C héserexUn coquillagechampêtreEn unissant leurs forces, neuf petitescommunes des environs de Nyonse sont offert une piscine peu banalemais qui vient à point nommépour répondre à un réel besoin.


Architecturebâtir avril 2013 23


piscine de chéserexEn mars 2007 est née l’Associationintercommunale Asse etBoiron (AIAB), regroupantneuf localités de l’espace côtierdu Léman entre Nyon et Gland – Arnexsur-Nyon,Borex, Chéserex, Crassier,Eysins, Gingins, La Rippe et Signy-Avenex–, soit une population globale deprès de 7500 habitants. Parmi ces villageois,certains avaient déposé, un anplus tôt, une pétition auprès des autoritésde Chéserex, réclamant une piscinepour les enfants qui n’avaient pasd’endroit où faire de la natation, dansle cadre scolaire ou familial, et pour lesclubs sportifs locaux. S’il existait déjàalentour des piscines couvertes, cellescine pouvaient effectivement absorberdavantage de nageurs.Une concertation aboutieAprès une série de discussions etune consultation menée auprès desneuf municipalités de l’AIAB, le projetprésenté par la Commune de Chéserexa été entériné, tant sur le plan duconcept que du financement, sachantque l’ouvrage serait cédé gratuitementà l’association qui en assumerait, par lasuite, les frais de fonctionnement.La cafétéria dispose d’une terrasseintérieure et extérieure.Ci-dessus, le bassin attendson homologation semi-olympique.Les communes souhaitaient que lesite comporte un bassin nageur dequatre à cinq lignes d’une longueurde 25 m (gabarit semi-olympique encours d’homologation), sans fondmobile, mais en compensation, unpetit bassin non-nageur serait nécessaire.Une large zone d’accueil avecespace ludique et éventuellement unecafétéria devaient y être ménagées, demême qu’un jacuzzi, ainsi qu’une terrasseextérieure, accessible depuis lesbassins par des portes coulissantes.Fruit de mer bien penséSur les trois projets présentés par lesarchitectes, le plus original a emportéla décision: un bâtiment de plain-pied,avec sous-sol technique, en forme decoquillage, une Saint-Jacques, «carcela a permis d’offrir une zone bassinouverte au maximum sur l’extérieuravec vue sur le Jura, mais aussi de24 bâtir avril 2013


ArchitectureLa façade en verre est tenuepar des piliers de béton.La piscine est de plain-pied.L’entrée est agrémentéed’une marquise en verre.créer une structure sans piliers intermédiaires»,commente Cédric Bachelard,associé de l’Atelier d’architectureJean-Claude Vuffray SA, à Nyon. Sur leplan constructif, la parcelle présentaitl’inconvénient de nappes d’eau, viterésolu par Philippe Joly, directeur destravaux du même bureau: «Nous avonsmonté une paroi en béton poreux etmis en place un pompage permanent.Un autre défi, relève-t-il encore, a étéla pression imposée par des délais trèscourts, le maître d’ouvrage voulantinaugurer les locaux le 12 décembre2012 (12.12.2012).» Ce fut d’ailleurschose faite, après une ouverture detrois jours à la population du cru.Assurément charpentéeLe bâtiment comporte deux espaces,l’un pour les locaux de service(hall d’entrée, billetterie, vestiaires,douches, cafétéria, local maître nageuret infirmerie) et l’autre, réservé auxbassins et à une zone ludique pour lesenfants. Posée ainsi, la piscine déploiel’éventail de ses façades en verre –triple vitrage de sécurité anti-UV fixésur des profilés en aluminium –, hautesde 6m30, tenues par des piliers enbéton coulés sur place, qui reprennentla charpente en bois posée sur un sommierbéton. Cette charpente est constituéede grands sommiers rayonnantsen lamellé-collé, d’une hauteur variantde 1,20 à 1,60 m, de 22 cm d’épaisseuret de 20 m de long.Une piscine, pas facile!Cédric Bachelard parle d’expérience:«Cette piscine est la deuxième quenotre bureau a réalisée. Ces projetscomportent un aspect technique quienglobe de nombreux paramètres dontil faut tenir compte.» Dans cet ordred’idées, un ingénieur acousticien a réaliséune étude complète: la présencede la charpente en bois permet un bonniveau d’atténuation du bruit mais despanneaux absorbants ont été ajoutéssur les éléments verticaux.En ce qui concerne son conditionnementclimatique, l’édifice n’est paslabellisé Minergie, en raison de lenteursadministratives et d’oppositionsqui ont fait perdre le temps nécessaire àcette formalité. Il offre toutefois toutesles caractéristiques d’un haut rendementénergétique et recourt aux énergiesrenouvelables, soit un chauffage àdistance au bois.La piscine, très fréquentée depuis sonouverture, complète enfin une zoned’activités communautaires comprenantde surcroît une école, un tenniset une salle communale. •Texte: Annie AdmanePhotographies: vanina moreillonbâtir avril 2013 25


piscine de chéserexcarrelageJeux d’eau parmonts et par vauxRéalisée par l’entreprise de carrelageJacques Masson à Nyon, la zone ludiquede la piscine de Chéserex est une idée originaleproposée par l’architecte.bâtir – Jacques Masson, cette zone ludique est-elleun joli défi?Oui, c’est une petite montagne imaginée par les architectes,mais sans plans, sur une surface d’environ 6 m 2 . A l’origine,il devait y avoir un jacuzzi mais pour des motifs budgétaires,cette option a été abandonnée.Comment avez-vous réalisé ces reliefs?Nous avons découpé les formes, sur les indications de l’architecte,dans du polystyrène expansé dur de 2 cm d’épaisseur,comme un coffrage, puis nous les avons remplies avecdu mortier. Nous avons ensuite posé une mosaïque en pâtede verre, des petits carreaux de 1 cm de côté.Les jets d’eau ont-ils posé certaines contraintes?Nous avons juste prévu des joints en résine au lieu de ciment,pour être certains qu’ils ne se videraient pas.Combien de temps a-t-il fallu pour cette réalisation?Il a bien fallu quatre semaines, pour un ouvrier.En règle générale, à quoi un carreleur est-il attentif lorsde la pose de céramique dans une piscine?A tous les endroits où sort l’eau, l’usure est importante,par exemple les margelles sur rigoles. A ces endroits, nousrecommandons de poser des joints en résine. Aux autresendroits, nous posons un ciment élaboré. Nous pratiquonsaussi une imperméabilisation sur les chapes pour que lemortier ne soit pas dans l’eau. C’est une précaution supplémentaire,une garantie qui améliore nettement la durabilité.Aujourd’hui, on arrive à convaincre plus facilement lesmaîtres d’ouvrage.Les piscines que nous avons carrelées il y a trente-cinq ansn’ont pas encore été refaites, alors qu’en temps ordinaire lesjoints doivent être refaits dans les dix-sept années environ.Maintenant, il nous arrive de changer un carrelage justepour une question de mode, certaines céramiques vieillissantmal au goût des propriétaires.26 bâtir avril 2013


Architecture Chantierles inter venantsLES MAÎTRES DE L’OUVRAGECommune de Chéserex pour l’Associationintercommunale Asse et Boiron (AIAB)LES MANDATAIRESArchitecteAtelier d’architectes associés Ch. Cardinaux & J.-C. Vuffray SA, NyonIngénieur civil A. Travaglini SA, EysinsIngénieur électricité AZ Ingénieur Conseil SA, NyonIngénieur chauffage-ventilationAZ Ingénieurs Lausanne SA, LausanneIngénieur sanitaire Schumacher Ingénierie SA, GenèveAcousticien Acouconsult Sàrl, GenèveGéomètre Bovard & Nikl SA, NyonLES entreprisesTerrassements Perrin Frères SA, NyonMaçonnerie, béton armé Pizzera-Poletti SA, RenensCharpente Schaller & Fils SA, GinginsParatonnerres Hofmann Capt, LausanneSerrurerie SVS Serrurerie de Versoix, VersoixInstallations sanitaires et ESP Hanhart Toiture SA, NyonEtanchéité Balzan-Immer Etanchéité SA, LausanneInstallation électrique Bally & Fils SA, NyonInstallation chauffage Alvazzi Chauffage Sanitaire SA, OrbeInstallations sanitaires, ventilation Von Auw SA, PréverengesInstallation piscine Clensol SA, LutryChapes Balzan-Immer SA, Cheseaux-sur-LausanneEtanchéité sous céramique bassins Biollay SA, LonayCarrelages Jacques Masson SA, NyonPeinture Pamely Sàrl, DuillierFaux plafonds Entegra SA, NyonCuisines professionnelles Ultrasa SA, BursinelMenuiserie Dürig Bois SA, Grens-sur-NyonCloisons et casiers piscine Buwa SA, MexAménagements extérieurs Curti Paysagiste, La RippeNettoyages CTA Services SA, GlandLustrerie Regent Appareils d’éclairage SA, Le Mont-sur-LausanneEclairage de secours Aprotec SA, CarougeSonorisation - Horloges G+M Elektronik AG, La Croix-sur-LutryDétection incendie, anti-intrusionSiemens (Suisse) SA, Plan-les-OuatesContrôle d’accès Skidata (Suisse) SA, Cheseaux-sur-LausanneMCR Elitec SA, Plan-les-OuatesCylindres Daniel Ruffin, NyonChronométrages Swiss Timing Ltd, CorgémontRétention d’eau Watersys AG, LyssTapis d’entrée Berseth Sols SA, MarchissyEnseigne Néon Imsa SA, Cheseaux-sur-LausanneMobilier Batiplus SA, Lutrybâtir avril 2013 27


Ces entreprises ont participé à la construction de la piscinede ChéserexCes entreprises ont participé à la construction des immeublesde l’Institution de Béthanie à LausanneR u e _ C e n t r a l e _ 9 b i s1 0 0 3 _ L a u s a n n et é l : + 4 1 ( 0 ) 2 1 . 3 1 0 . 7 7 . 8 8 f a x : 0 2 1 . 3 1 0 . 7 7 . 8 9w w w . i n g p h i . c hc e n t r a l @ i n g p h i . c h


ChantierLogements pour seniors à LausanneHaute précisionConstruire deux nouveauximmeubles à proximitéd’un EMS centenaire estun travail de haute précision:la preuve sur le chantierde logements adaptés pourseniors à Lausanne.L’EMS Béthanie à Lausanneest connu loin à la ronde.Construit en 1911, le bâtimentappartient depuis 1921à l’Institution de Béthanie et accueilledes personnes âgées en perte d’autonomie.Alors qu’un bâtiment a été érigéà proximité en 1974, l’Institution deBéthanie construit actuellement deuxnouveaux immeubles qui accueilleront47 logements adaptés pour seniors, unrestaurant et une crèche-garderie àl’avenue de la Vallombreuse. Le projetest estimé à 20 millions de francs.Démarrés il y a exactement deux ans,les travaux seront terminés d’ici à la finde l’année. Ces deux immeubles, comprenantrespectivement sept et neufniveaux, ont un volume de 18 500 m 3 pourune surface de 1400 m 2 . Leur longueurest de 56 m pour une largeur de 24 m etune hauteur de 27 m. Afin d’ériger cesdeux bâtiments, il a d’abord fallu excaverl’endroit. Des pelles mécaniques ontréussi sans difficulté à sortir 12 000 m 3de moraine et molasse pour creuser unefouille de 10 m de profondeur.Consolider: des clous!Cependant, pour éviter un glissementpotentiel du terrain à l’interface entrele terrain meuble et la roche, il a fallucréer une paroi clouée. Pour effectuercette opération, les ouvriers ont commencépar réaliser un préterrassementà 45 degrés. Ensuite, des clous de 8 m▼bâtir avril 2013 29


Logements pour seniors à LausanneRéunir l’ancien bâtiment et les deux nouveauxpar un passage souterrain: les travauxde reprise en sous-œuvre ont représentéun exploit.de long (diamètre de forage 125 mm,diamètre de l’armature 32 mm) ont étéforés jusqu’à la roche dure, soit environ8 m, puis enrobés de béton. L’excavationa ensuite été réalisée selon sa pentedéfinitive de 5/1, un treillis d’armaturea été posé et du béton projeté. Cette opérationa été réalisée en plusieurs étapesjusqu’à atteindre le fond de fouille. Uneparoi clouée aux dimensions imposantespuisqu’elle fait 18 m de long surla face nord, 65 m sur la face est et 23 msur la face sud pour une hauteur allantde 7 à 10 m, explique Bernard Adam,ingénieur chef de projet du bureauINGPHI SA, le bureau d’ingénieur civillausannois qui s’est occupé du projet.Un trait d’union souterrainEtant donné que les résidents des nouveauxlogements pourront bénéficierDeux reprises en sousœuvre:colonne dubow-window et fondationdu bâtiment existant.30 bâtir avril 2013


ChantierLe mur de la rampe d’accès piétonne s’étiresur toute la longueur des nouveaux bâtiments,en bordure de l’avenue de la Vallombreuse.«Il a fallu procéder par étapeset attendre chaque foisque le béton fasse sa prise.»des services de l’EMS Béthanie, unpassage souterrain a été créé et faitoffice de trait d’union entre l’ancien etles nouveaux bâtiments. Là encore, ila fallu travailler en douceur! Commecette liaison se situe sous une colonnequi supporte les balcons et le bow-windowet sous les fondations de l’ancienbâtiment, deux opérations de repriseen sous-œuvre ont été nécessaires.Dans un premier temps, les ouvriersont pu commencer à forer sous la moitiéde colonne et passer un sommiermétallique qui a étécalé dans un empochementet sur unecolonne provisoire.Puis un vérin a étémis en pression afinqu’il y ait un transfertde charges du murau sommier métallique en limitant lafissuration dans le bâtiment existant.Cette opération a ensuite été répétéeavec un deuxième sommier métalliquesous la deuxième moitié de la colonne.Le mur porteur situé au-dessous de lacolonne a ensuite pu être démoli.Mais ce n’est pas tout: cette premièreopération de reprise en sous-œuvreterminée, il a fallu procéder à la deuxième,sous les fondations du bâtimentexistant. Les ouvriers ont dans unpremier temps foré sept micropieux,Bernard Adam, ingénieurtubes métalliques enrobés de béton,puis foré horizontalement des clous.Ils ont ensuite bétonné le couronnementdu mur de reprise en sous-œuvreappuyé sur les micropieux et les clous.De nouveau, des vérins ont été mis enpression pour qu’il y ait un transfert decharges entre les fondations du bâtimentexistant et le mur de reprise ensous-œuvre.Sur des bases solidesCe travail effectué, place à la réalisation,en dix étapes, d’un mur en bétonde 50 cm d’épaisseur sur une longueurtotale de 7 m. «Ces opérations ont prisdeux mois, car il a fallu procéder parétapes et attendre chaque fois que lebéton fasse sa prise avant de passerà l’étape suivante», précise BernardAdam. Les bâtiments ont ensuite pu▼bâtir avril 2013 31


Ces entreprises ont participé à la construction des immeubles de l’Institution de Béthanie à LausanneSystème de Levageavec frain de Parcwww.mapo.chVisitez notre expoArceaude sécuritéManivelleFrein de parc(option)Partout où il y a du mouvementMAPO SA • Z.I. des Larges Pièces C • Chemin Prévenoge • 1024 Ecublens-Lausanne • Tél.: 021 695 02 22Fax: 021 695 02 29 • ecublens@mapo.ch • www.mapo.ch


ChantierTravail de reprise en sous-œuvrepar étapes et ferrailles du murde reprise sous les fondationsdu bâtiment existant.Armatures des fondations.nécessaires pour créer ces immeublesqui abriteront, outre des logementspour personnes âgées, une crèche-garderieet un restaurant ouvert à tous.Encore quelques mois de travail et lespremiers résidents pourront emménagerdans leur nouvel appartement à lafin de l’année.•Texte: Anne-Marie FranceletPhotographies: Vanina Moreillonêtre érigés: sept niveaux pour le premieret neuf niveaux pour le second,dont deux étages souterrains communsentre les deux immeubles quiabriteront parking et caves. Une attentionparticulière a naturellement étéportée aux fondations: une couchede 20 cm de gravier drainant a étémise en place au fond de fouille afinde répartir les efforts sur le terrain.Des surprofondeurs et des semellesont été bétonnées pour reprendre lescharges des colonnes et des murs.La structure porteuse des bâtimentsest constituée de murs voiles dans lesétages qui reportent les charges surdes colonnes, de 70 cm par 25 cm surenviron 2,40 m de haut sur les deuxniveaux du parking et des murs voilesde façades. Comme les fenêtres sontdisposées aléatoirement en façade, unUne paroi clouéeimposante!calcul en bielles et tirants a été nécessaireafin de disposer correctementl’armature et ainsi guider les chargesentre les fenêtres. En tout, 480 tonnesd’armature et 3500 m 3 de béton ont étéQuelques chiffresDimensions de la paroi clouée– face nord: longueur 18 m, hauteur 7 m;– face est: longueur 65 m, hauteur 10 m;– face sud: longueur 23 m, hauteur 7 m.Dimensions des clous– longueur 8 m;– diamètre 32 mm.Mur de reprise en sous-œuvre– face sud: longueur 5 m, hauteur 5 m,épaisseur 50 cm;– face ouest: 2 m, hauteur 5 m,épaisseur 50 cm.Rampe piétonne surl’avenue de la Vallombreuse– longueur: 37m;– largeur: 1,60 m;– pente: 6%.bâtir avril 2013 33


Chantierles inter venantsLE MAÎTRE DE L’OUVRAGEInstitution de Béthanie, LausanneLES MANDATAIRESArchitecteTribu Architecture Sàrl, LausanneIngénieur civilINGPHI Ingénieurs en ouvrages d’art, LausanneIngénieur CVSEISB Energieconsulting SA, FribourgArchitecte paysagisteHüsler & Associés Sàrl, LausannesGéomètreRenaud et Burnand SA ingénieurs géomètres officiels, LausanneLES entreprisesEclairagisteAebischer et Bovigny Etude d’éclairage, LausanneGestion des déchetsBird, LausanneAccompagnement biologiqueA. Maibach Sàrl Etudes en environnement, Oron-la-VilleDéfrichageEmery Arbres SA, MézièresMaçonnerieDentan Frères SA, LausanneEchafaudagesES Echafaudages SA, PréverengesMenuiserie extérieureEgokiefer SA, VilleneuveFerblanterie, couvertureBalzan + Immer SA, Cheseaux-sur-LausanneIsolation périphériqueGregorutti SA, Yverdon-les-BainsStores à lamellesGriesser SA, LausanneInstallation électriqueCIEL Société coopérative, LausanneInstallation de chauffage et sanitaireLauffer-Borlat, Chailly-sur-MontreuxInstallation de ventilationAlpiq InTec Romandie SA, RenensAscenseursAS Ascenseurs SA, Le Mont-sur-LausannePorte de garage PGM Sàrl, PuidouxFenêtres et portes métalUnlimited Perspective SA, ChâtelaineChapes Balzan + Immer SA, Cheseaux-sur-LausanneCuisinesSanitas Troesch SA, LausannePlâtrerie-peintureLuigi Martignano & Fils Sàrl, CrissierSerrurerieHP3 Construction métallique, CossonayBassin de rétention Watersys AG, LyssCarrelageForgione Carrelage SA, Bussigny-près-LausanneMenuiserie intérieureAgencement Ledermann SA, Romanel-sur-LausanneMenuiserie intérieure portesRWD Schlatter SA, VeveyParquet et linoléumBlanc & Cie SA, LausanneRevêtement bioplastRealsport Group, Saint-LégierObturation coupe-feuFire System SA, LausanneTerrasse boisRouge et Wuillemin SA, PalézieuxBâches extérieuresStoll Stores et Bâches SA, Montagny-près-Yverdonbâtir avril 2013 35


PublireportagesKnauf SA – d’Silence acoustique SAIsolation acoustiquede haute exigenceAu vu de l’augmentation des surfaces de travail pourles salles de percussion au sous-sol de son bâtiment,la direction du Conservatoire de musique de Lausannea mandaté d’Silence acoustique SA et Batiline SA pourl’étude et la planification d’un projet acoustique.Il devait être compatible tant avec les contraintes du bâtiment etdes locaux sensibles à proximité, dont la grande salle de concert,qu’avec les spécifi cités des timbres et des niveaux sonores élevésdes instruments de percussion.Il s’agissait donc de réaliser un système isolant performant, léger ,sans contrainte statique pour la construction existante. Associantde concert les qualités de chacun, le doigté d’AB Peintureet les systèmes autoportants de Knauf SA, sous la conduite desacousticiens et de l’architecte Joëlle Ginggen, un système horsnorme fut mis au point, tant au niveau des cloisons que des plafondset des raccords avec la construction existante.En effet, il était non seulement nécessair e d’obtenir une valeurd’isolation quasi impossible avec des éléments légers (Rw 82dB) mais aussi, une courbe de fréquences sans accident négatifet la plus proche possible de la courbe idéale N1, correspondantau filtre fréquentiel de l’oreille humaine.La solution fut défi nie par d’Silence et réalisée par AB Peintur e,faisant d’une construction légère de 19 cm d’épaisseur l’équivalentde 4 m de béton.Vu la confi dentialité exigée par les auteurs de la technique, leprincipe de construction est encore dans le domaine du secret,sauf accord signifié de manièr e formelle par d’Silence acoustiqueSA.Knauf SA, Bureau technique – 1400 Yverdon-les-Bains – www.knauf.chd’Silence acoustique SA – 1006 Lausanne – Tél. 021 601 44 59Challande & Fils SA, NyonArcadia systèmes filigranesd’espaces verts en acierLes Arcadia de Pergone ® sont des structures de 13 cmet 23 cm d’épaisseur en fil d’acier galvanisé. Faisant officede protection contre les regards indiscrets, le bruit et le vent,elles se remplissent de granit, de basalte, de gravier, de brisde verre et de nombreux autres matériaux.Grâce à leur faculté d’adaptation à tous les terrains, elles se posentaisément dans les jar dins des particuliers et les lieux publics.Il est possible de réaliser des solutions d’angle sans avoir besoinde pièces spéciales coûteuses. La gamme est complétée par desjardinières Arcadia ® sous forme d’un système modulair e facile etrapide à monter, ainsi quepar un éclairage LED encombinaison avec despierres en bris de verr e –véritable accroche-regardparmi le voisinage – ouencore, un système de bordurecomplet. Tous ces élémentssont combinables.Challande & Fils SA – Route de Duillier 18 – Case postale 11071260 Nyon – Tél. 022 994 35 35 – E-mail: info@challande.chDimatec SADécaper avecdu bicarbonateUn nouvel équipement mobileet portable est enfin disponible!Le nettoyage et l’enlèvement de de ver ver-niss’effectuent à l’aide de cristaux debicarbonate non toxiques, solubles ààl’eau, mélangés et projetés avec de l’aircomprimé. Les cristaux se fractionnenten heurtant la surface et l’énergie libéréearrache la couche de vernis sans endommagerle support.Ce système utilise moins d’énergie. Les coûts sont réduits auminimum; avec 1 kg de bicarbonate on peut traiter une surfacede 1,5 m 2 . Les creux, arêtes, profils, etc. sont nettoyés sanspeine. Un avantage: sur les fenêtres en bois, il n’y a pas besoinde protéger les vitres car le bicarbonate n’attaque pas le verre.Cette abrasion douce ouvre d’innombrables possibilités d’utilisationsur le bois, la pierre (graffiti) ou le métal.Dimatec SA – Chemin de la Verseuse 3 – 1219 AïreTél. 022 796 44 44 ou 079 418 74 44E-mail: info@dimatec.ch – www.dimatec.ch


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GSTAADTerre de miracles?Il aura fallu à peine neuf moisà l’architecte Michael Tschanzpour remplacer le vieux chaletde Romang Chaussures par lapointure au-dessus.Bienvenue chez Romang, entreprisefamiliale créée il y ajuste cent ans à Gstaad. Surle pas de la porte, ChristophRomang, des yeux clairs comme untorrent de l’Oberland, un chiffre d’affairesqui n’a cessé de gonfler depuisl’apparition de la zone piétonne, baptisée«Promenade» dans ce petit paradispour francophones. D’où sa décisionde construire plus beau et plus grandqu’avant, tout en conservant l’ADN del’ancien chalet des années vingt – le premieratelier de chaussures de 1913 étaitsitué à l’autre bout du village. Avec uneautre condition à la clé: «Faire vite!»Mission périlleuse mais pas impossiblepour l’architecte Michael Tschanz: «Sion opère une bonne planification, ça nepose pas de problème. On a commencéà détruire l’ancien chalet en mars eton a fini le nouveau en novembre. AGstaad, on ne peut pas se permettre deperdre une saison d’hiver!»La même silhouetteRomang a donc rouvert fin 2012:«On a gardé la même silhouette, lesmêmes balcons, la même forme detoit», précise Michael Tschanz. Legrand balcon en bois, côté Promenade,respire la tradition. L’autre,côté Montreux - Oberland-Bernois– «Notre TGV», dixit Tschanz –, esten béton, savamment recouvert de38 bâtir avril 2013


Architecturesapin coloré. Promis, juré le touristen’y verra rien. Mais on l’a compris, leprincipal souci du propriétaire étaitde disposer de davantage de place:«Il bénéficie d’une surface doublée,sans que le chalet paraisse trop volumineux»,ajoute l’architecte. Situé deplain-pied – ce n’était pas le cas auparavant–, le magasin accueille la clientèledans un décor boisé et ouaté. Aumur, une reproduction en noir et blancde l’ancien chalet.Dix mille paires…C’est surtout au sous-sol que MichaelTschanz a su grignoter mètre parmètre, jusqu’à la limite de la parcelle.Du coup, les 10 000 paires dechaussures ne se marchent plus surles pieds: «A l’intérieur, on peut toutfaire, même construire quatre niveauxen sous-sol si le client a de l’argent!»Christoph Romang préfère garder laAvec une surfacede vente doublée,les circulations entreles dix mille pairesde chaussures sontplus confortables.main sur le portefeuille, d’autant queson beau chalet est privé d’ascenseur.Au premier étage, bureaux, archives etstudio, au deuxième, un vaste appartementoù le bois règne en maître.Un peu comme si un chalet traditionnelavait été posé sur la structure enbriques et béton propre à toutes lesnouvelles bâtisses de Gstaad. Et si lesapin dont on couvre les façades vientd’ailleurs, le chauffage à distance àcopeaux de bois est une spécialitélocale. Un système qui équipe tous leshôtels et la plupart des habitations dela région.•Texte: Pierre ThaulazPhotographies: romang-architekturbilderTrois questionsà Michael Tschanzbâtir - Etes-vous favorable à ce stylechalet propre à Gstaad?Michael Tschanz: C’est la volontédes gens de la région. D’un côté c’estbien, de l’autre c’est un peu ennuyeux.Les nouvelles constructions présententle même angle de toit, alors que lesanciennes étaient toutes un peudifférentes.Mais vous ne construisez pasque des chalets?Heureusement! On a plus de libertélorsqu’on réalise une halle de sport ouun centre de loisirs pour les jeunes.Mais notre plus gros client, c’est lePalace. Le spa reste un beau défitechnologique.Quel est votre prochain projet?Une blanchisserie capable d’absorber10 tonnes de linge par jour. Il y a de plusen plus de grands hôtels dans la région,d’autres vont sortir de terre dans lesannées qui viennent.Le spa du palace.bâtir avril 2013 39


Les toitures plates: les nuisances visuelles disparaîssent avec le nouveau Schindler 3400.Cela n’est pas qu’esthétique mais aide aussi à économiser de l’énergie.Vaste avec un design moderne, le nouveau Schindler 3400 en acier chromé.Schindler 3400L’ascenseur sans structure de toitAvec le modèle 3400, Schindler propose pour la première foisun ascenseur sans structure de toit pour la surcourse, ce qui permetde régler tout à la fois de nombreux problèmes liés à la dessertedes immeubles d’habitation par des ascenseurs. Texte: Reto WestermannOn ne peut plus se passer d’ascenseurs performantset confortables dans les immeubles d’habitation.D’une part, ils sont exigés impérativement dansle cadre de la Loi sur l’égalité pour les handicapés(LHand) dans les constructions neuves et les rénovationsde grande envergure. D’autre part, pour les locataires etles acheteurs, il est tout à fait naturel, pour des raisonsde confort, que leur futur logement soit accessible parun ascenseur. Cela est valable en particulier pour lesappartements en attique à deux étages, très convoités etpar conséquent plus chers. Un ascenseur qui dessert lesdeux étages constitue dans ce cas un critère importantpour la vente ou la location.Compact, rapide, performantMais pour les planificateurs, les architectes etles maîtres d’ouvrage, le souhait d’un ascenseur est unesource de préoccupation régulière. Le point le plus délicatest souvent la structure de toit pour la surcourse dela gaine, qui est indispensable pour assurer la sécuritédes techniciens de service lors de travaux sur la cabined’ascenseur. Cette structure altère l’esthétique épuréedes constructions modernes et engendre des points sensiblesquant aux propriétés physiques de la construction– notamment des pertes thermiques – lorsqu’elle estrapportée sur la surface du toit.Par ailleurs, la surcourse peut dans certainescirconstances gêner la vue des voisins et les amener parfoisà s’opposer à un projet de construction – ou encorela structure de toit peut ne pas être conforme aux loissur la construction, la hauteur maximale d’un bâtimentétant alors dépassée. Et c’est notamment la raison pourlaquelle on renonce régulièrement à desservir par ascenseurl’étage supérieur des appartements en attique, cequi réduit à nouveau leur valeur.Le nouveau Schindler 3400 résout tous cesproblèmes: il n’a plus besoin de structure de toit pourla surcourse et peut toutefois concurrencer les installationsd’ascenseurs électromécaniques habituelles avecune vitesse de 1,0 m/s, une hauteur de levage allantjusqu’à 30 mètres et une capacité de cabine de cinq àtreize personnes.Ascenseur en porte-à-fauxUne hauteur de 2,40 mètres de l’étage le plusélevé est suffisante pour intégrer un Schindler 3400.Une construction innovante permet de renoncer à lastructure de toit: dans les ascenseurs classiques, la cabineest guidée par un rail sur chacune des parois latéralesde la gaine, alors que, dans le nouveau Schindler3400, la cabine est suspendue en porte-à-faux à deuxrails fixés sur la même paroi.Le principe peut être comparé à celui duchariot élévateur, dont les fourches sont égalementguidées par deux rails parallèles. L’entraînement extrêmementcompact du Schindler 3400 est logé dans lapartie supérieure de la gaine entre les deux rails – unlocal des machines séparé n’est donc pas nécessaire.Grâce à la construction compacte, la cabine peutdépasser l’entraînement pour monter tout en haut.De plus, après retrait de la paroi latérale de la cabine,presque tous les travaux de service peuvent être effectuésdirectement à partir de cette dernière – une solutionqui garantit la sécurité du technicien de service,même sans surcourse. Les constructeurs ont égalementimaginé une solution compacte pour la commande del’ascenseur. Elle est intégrée de façon pratiquementinvisible dans le montant de porte de n’importe quelleentrée d’ascenseur.Données clésCharge utile400 – 1000 kg, 5 à 13 personnesHauteur de levage max. 30 m, max. 14 arrêtsAccès d’un côté 400 kg, 535 kg, 675 kg, 800 kg, 1000 kgAccès opposés* 400 kg, 535 kg, 675 kg, 800 kg, 1000 kg*Pour des entrées opposées, la distance minimale entre paliers est de 30 cm.Largeur de porte 800 mm, 900 mm (750 mm pour 400 kg)Hauteur de porte 2000 mm, 2100 mm (en option)Hauteur de la tête de gaine min. 2400 mmProfondeur de la fosse 1060 – 1150 mmLargeur de gaine 1400 – 1600 mmProfondeur de gaine 1350 – 2650 mmEntraînementtraction directe / régulation de fréquenceVitesse1,0 m/sCommandecommande à enregistrement d’appel, commandecollective descente et commande collective sélectiveLa construction compacte du Schindler 3400ne résout pas seulement de nombreux problèmes dansles constructions neuves, mais convient également à deséquipements ultérieurs de bâtiments anciens, jusquelàexclusivement desservis par des escaliers. Etantdonné que seule une paroi de gaine doit être porteuse,l’ascenseur peut être intégré plus facilement et plusdiscrètement dans la disposition horizontale existante.Et, compte tenu de l’absence de structure de toit, lesdiscussions habituelles avec les autorités concernant laprotection des sites n’ont plus lieu d’être, en particulierpour les bâtiments historiques et les constructions avecdes toits à pignons.Un processus de planification simpleMalgré une construction différente du schémahabituel, rien ne change pour les architectes et les ingénieursdu génie civil dans le processus de planificationdu Schindler 3400 – hormis la structure de toit, quin’est plus nécessaire: la section de la gaine a les mêmesdimensions que celle des autres ascenseurs de mêmecatégorie. L’accès est possible aussi bien d’un côté quepar deux portes opposées. Compte tenu de ses nombreuxavantages, le nouveau Schindler 3400 devrait àl’avenir également figurer en tête de la liste de sélectiondes planificateurs et architectes.


© Vidady – Fotolia.compratiqueFédération vaudoisedes entrepreneurs43 109 e assemblée généraleAgir et voir plus loinPeinture49 Biocides dans les peintures façadesUn mal nécessaire?Salon Batilausanne53 Enÿn des engins!Santé58 Travail et troubles psychiquesJuridique61 Hypothèque légalebâtir avril 2013 41


âtir pratique109 e assemblée générale de la FVEAgir et voir plus loinLe 7 mars, la Fédérationvaudoise des entrepreneurss’est réunie pour son assembléegénérale, sous la houletted’un président très remonté,avec un conseiller d’Etatqui ne l’était pas moins.Passons sur le rituel des salutationsusuelles et des comptesà approuver; laissons aussi,dans les replis de l’histoire,l’évocation des événements marquantsdu dernier exercice. Jean-Pierre Rosselet,président de la Fédération vaudoisedes entrepreneurs (FVE), a faitusage de toute sa verve afin de dénoncerun contexte déliquescent pour lesentreprises. Prenant le relais, PhilippeLeuba, conseiller d’Etat vaudois, chefdu Département de l’économie et dusport, n’a pas davantage ménagé l’auditoire.Pan! Dans le murC’est en dénonçant les limitationsimplacables de la lex Weber et de lamodification de la LAT qui entraînerontdes pertes d’emplois considérablesdans le secteur de la constructionque Jean-Pierre Rosselet déploreune «société toujours plus procédurière»et de poser la question: «Combiend’entreprises viendront encores’installer en Suisse avec des règles degouvernance aussi drastiques? Si celacontinue ainsi, nous conduirons toutdroit ce pays dans le mur.» Il est doncimportant, pour le président, d’agirvite. Un véritable lobbysme s’est misen place pour proposer des solutionsplus adaptées aux entreprises, dansdivers domaines: l’introduction d’unbadge au niveau national pour luttercontre le travail au noir, à défaut dene pouvoir éradiquer une soustraitancedéloyale, l’ouverture dudialogue avec les entreprises généralesafin de régler les processus detravail, le reformatage de la loi surles marchés publics dans le but queles adjudications soient plus équitables,visant aussi au rétablissementd’un registre professionnel au niveausuisse, ou encore la problématiquedes faillites multiples, avec le dépôtaux Chambres fédérales d’une motionvisant à modifier la loi, par le présidentde Swissmem*, Hans Hess.Une satisfaction toutefois pour Jean-▼bâtir avril 2013 43


âtir pratiqueLe conseiller d’Etat Philippe Leuba et Jean-Pierre Rosselet, président de la Fédération vaudoise des entrepreneurs,se sont montrés très critiques face à un contexte législatif pesant et à une certaine forme d’immobilisme de la volonté populaire.Pierre Rosselet, puisque Vincent Martenet,président de la Comco (Commissionde la concurrence), a assuréles constructeurs que les consortiumsne seraient pas interdits dans la futureloi sur la concurrence.La croissance est un impératifPour sa part, le conseiller d’Etat PhilippeLeuba s’est montré quelque peuYannick Patient a su capter l’attentionde l’assemblée en retraçant l’historique ducompagnonnage (voir pages suivantes).déçu de l’état d’esprit régnant actuellementen Suisse, au vu du résultatdes dernières votations, lex Weber etLAT également, mais aussi le refus desJeux olympiques par les Grisons: «Cesquelques exemples ne démontrent-ilspas une volonté de repli, de conservatismeet de refus de développementéconomique au sens large?» Cela pouraffirmer que «Nous avons besoin deGeorges Zünd, directeur de la Fédérationvaudoise des entrepreneurs, a tiré un bilantrès positif de l’exercice.retrouver le goût du risque et le dynamismede notre économie. Certes,poursuit-il, la croissance n’est pas tout,mais sans elle, le reste ne vaut pasgrand-chose.» Ainsi, l’édile estime quenotre pays brûle systématiquement cequi a fait sa réussite: «On a critiqué lesmultinationales qui venaient chez nous;nous sommes le seul pays en Europe àle faire. Contrairement à la France, parexemple, qui ne les critique que quandelles partent, pas quand elles créentdes emplois et paient des impôts.» Endressant le bilan et les effets de la crisemondiale sur les économies de payscomme la Grèce et le Portugal, PhilippeLeuba estime que le canton deVaud affiche une belle réussite, confirméed’ailleurs par son premier rangparmi les cantons romands, en termesde compétitivité.•Texte: Annie Admanephotographies: vanina moreillon* swissmem associe l’industrie des machines, deséquipements électriques et des métaux à des secteursanalogues orientés vers la technologie.bâtir avril 2013 45


109 e assemblée générale de la FVEConférenceHistoire du compagnonnageL’assemblée généralea été suivie par un exposéde Yannick Patient, compagnonmenuisier du Devoir, directeurde la Maison de l’outil et dela pensée ouvrière, responsablede l’Institut de la transmission,à Troyes.© AOCDTFIl existe peu de traces officielles del’origine du compagnonnage, émanationde l’organisation des corporationsde métiers dès le XII e siècle.La première preuve de son existenceest une ordonnance royale de CharlesVI datant de 1419, qui en visant les cordonniersde la ville de Troyes, fait unedescription assez précise de leurs us etcoutumes.Au cours des XII e et XIII e siècles, lescorporations sont organisées en troisétats: les apprentis, les compagnons(ouvriers qualifiés) et les maîtres.Elles sont régies par des lois etjurandes*.Le passage du style roman au gothiquea lieu durant le XII e siècle et l’on voit semultiplier les édifices religieux (35 000en France). A cette époque, l’évêchéest le maître d’ouvrage; l’Eglise accapareainsi la main-d’œuvre et le travailéchappe aux corporations. Au siècledes bâtisseurs de cathédrales, deuxmétiers prédominent, les charpentierset les tailleurs de pierre.Le mouvement ouvrier est né surces chantiers. Il s’émancipe des loisdes corporations et les codes vestimentairesalors adoptés permettentd’identifier les métiers. En raisonde leurs compétences et de la duréedes chantiers, les compagnons sonttrès sollicités et voyagent beaucoup,Le compagnonnage est resté une voie pour les apprentis d’aujourd’hui.ce qui leur permet d’accroître leursconnaissances. Mais cela les rendaussi très vulnérables face à l’autoritédes jurandes. C’est de là que sont nésles surnoms de compagnons, leur évitantde révéler leur identité réelle.Héritage à transmettreLes chantiers durant parfois plus longtempsque la vie humaine, les compagnonsse soucient de la transmissiondes savoirs et des pratiques de reconnaissance;cette forme d’identité faitpartie de l’héritage; les compagnonss’offrent ainsi une dignité et une respectabilitéincarnées dans les figuresqu’ils se choisissent, comme MaîtreJacques, le Père Soubise et le Roi Salomon**.Au temps des guerres de religion(XVI e et XVII e siècles), les preuves del’existence des compagnons se multiplient,par la présence de rapportsde police, car le royaume condamneces sociétés qui ne respectent pas seslois, tout comme l’Eglise, parce que lemouvement est très fort et le clergé aperdu la main.La première grande scission que l’onconnaît dans le compagnonnage survientlors de la révocation de l’édit deNantes par Louis XIV en 1685. Ainsivoit-on naître les Compagnons du SaintDevoir de Dieu (catholiques) et, paropposition, les Compagnons du Devoirde Liberté (libres-penseurs et protestants).Au siècle des Lumières (XVIII e ), lesdeux compagnonnages sont bien organiséset s’unissent parfois pour défendredes causes et des intérêts communs,souvent contre les pouvoirs publics.Le 4 août 1789, l’Assemblée nationalesupprime les privilèges et le 17 mars1791, le décret d’Allarde supprime lescorporations. Le but était de les affaibliret dans le même esprit, la loi Le Chapelierest votée le 14 juin 1791: elle interdittoute coalition ou les regroupementsd’ouvriers sous peine de mort.46 bâtir avril 2013


âtir pratiquePlus tard, la révolution industrielle duXIX e siècle bouleverse les métiers, avecl’utilisation du charbon, l’invention del’électricité, l’industrialisation et la naissancedu syndicalisme (le mouvementouvrier rejoint les compagnons encoreinterdits).Les deux corps de compagnons sontrestés solidaires. En 1839, Agricol Perdiguier,dit Avignonnais la Vertu, compagnonmenuisier du Devoir de Liberté,écrit Le livre du compagnonnage, vainetentative de réconcilier les deux sociétés.Le compagnonnage entame sadélitescence; les méthodes ancestraless’adaptent mal à la modernité. En 1884,les syndicats sont légalisés.Aujourd’hui, la reconnaissanceAu tournant du XX e siècle, la loi de1901 instaure la liberté d’association,ce qui permet au compagnonnage derevenir au grand jour. Les maréchauxferrantset les charpentiers sont alorsles métiers les plus puissants. En1911 est créée la Société protectricedes apprentis d’Indre-et-Loire (SPA).Puis les mères (femme responsablede l’hôtellerie d’une Maison de compagnons)voient le jour au moment dela Seconde Guerre mondiale, avec laLes compagnons se distinguent pardes attributs vestimentaires et des accessoirescaractérisant leurs métiers.© AOCDTFCe lutrin qui se trouve à la Bibliothèquede la Maison de l’outil et de la pensée ouvrièreest le travail de réception d’un compagnon.création d’une première Maison. En1952, un troisième mouvement naît:la Fédération compagnonnique desmétiers du bâtiment.Aujourd’hui, trois sociétés coexistentdans la bonne entente: l’Union compagnonniquedes Devoirs unis, l’Associationouvrière des compagnons du Devoiret du Tour de France (AOCDTF), etla Fédération compagnonnique desmétiers du bâtiment.Enfin, dès 1953, une association fait lelien entre les associations européennes.Et depuis novembre 2010, le compagnonnagefrançais est inscrit sur la listereprésentative du patrimoine culturelimmatériel de l’Unesco.A.A.© AOCDTFDessin d’un projet.* On appelait jurande un corps de métier constitué parle serment mutuel que se prêtaient, chaque annéedans la plupart des cas, les maîtres: serment d’observerles règlements, mais aussi serment de solidarité etde morale professionnelle.** Le Père Soubise fait partie de la trilogie légendairedu Compagnonnage avec le Roi Salomon et MaîtreJacques. Ils auraient pu exister lors de la constructiondu premier temple de Jérusalem, dit temple du roiSalomon, de 959 à 951 av. J.-C.Chef-d’œuvre accompli parun compagnon menuisier, étape ultimede son Tour de France.© Maison de l’outil et de la pensée ouvrière© AOCDTF © AOCDTFlégendeslégendeslégendesbâtir avril 2013 47


Tapis roulantsAu bout du rouleau?Légers et mobiles, les tapis roulants en aluminium,pour plus de facilité:– Evacuation de débris et transport de marchandises– 230V– Longueur du tapis 3–6 m– Jusqu’à 4 tapis raccordablesCondecta SAChemin de la Clopette 30, CH-1040 EchallensTél. +41 (0)21 886 34 00, contact@condecta.ch


âtir pratique© Kadmy – Fotolia.comBiocides dans les peintures façadesUn mal nécessaire?L’Ecole polytechnique fédéralede Lausanne a affirméavoir mis au point un outilpermettant de mieux évaluerl’importance du phénomènede lessivage par les intempériessur les façades d’immeubles.Certaines substances toxiquesprésentes dans les peinturessont lessivées des façades; cephénomène est polluant pourl’environnement, tout en nuisant à lasanté.L’étude menée par l’EPFL a comparéles résultats obtenus par sa méthodeà ceux obtenus par des mesures effectuéesdans la rivière Vuachère, prochede Lausanne, en concluant que laméthode s’est révélée assez préciseet que la concentration en substancesbiocides est une fois et demie supérieureau seuil généralement accepté.Cadre restrictifLes produits biocides sont des produitschimiques ou des mélangesd’une ou de plusieurs substances destinéesà la lutte contre les organismesindésirables tels que les animaux, lesinsectes, les virus, les bactéries et leschampignons.Si ces substances sont capables dedétruire certains êtres vivants, qu’ilssoient de règne animal ou végétal,elles ne sont pas forcément sans effetssur les animaux dits supérieurs et enparticulier sur les humains. Il est doncindispensable de bien connaître avantleur emploi la toxicité de ces substancesen fonction de leur utilisation.La directive communautaire 98/8/CE relative à la mise sur le marchédes produits biocides a pour objectifsd’harmoniser la réglementation de cesderniers et d’assurer un niveau de protectionélevé en limitant leur accès aumarché à des produits efficaces présentantdes risques acceptables. EnSuisse, une réglementation identiqueest en application.Facteurs de proliférationdes micro-organismesLes films secs des résines en solutionou en dispersion aqueuse de mêmeque les peintures qui sont fabriquéesavec celles-ci peuvent constituer unterrain favorable à la croissance desmicro-organismes. Les additifs quifont parties de formulations commeles agents épaississants cellulosiques(éthers de cellulose) ou protéiniquesbâtir avril 2013 49


Biocides dans les peintures façades(caséine par exemple), certains colloïdes,etc., constituent aussi un milieunutritif favorable au développement deces micro-organismes.Enfin il ne faut pas négliger le climatqui règne autour du film de peinture, latempérature et l’humidité. Une habitationqui se trouve entourée d’arbres oud’une dense végétation sera sensibleà la colonisation par les algues et lamousse.Dans le cas de façades isolées, la températurede la surface de la façade peutêtre très basse, en particulier lorsquel’épaisseur de la matière isolante estimportante. Cette température bassefavorise la condensation de la vapeurd’eau contenue dans l’air qui, aucontact de la surface froide, se condensera.Surtout pour les faces orientéesau nord, l’eau de condensation mettrabeaucoup de temps à s’évaporer,augmentant ainsi considérablementle risque d’apparition de micro-organismesen général et d’algues en particulier.Enfin il ne faut pas négligerl’architecture des bâtiments, une habitationsans avant-toit serait beaucoupplus sollicitée par les précipitations,par conséquent serait aussi moins protégéede la colonisation par les microorganismes(voir l’image ci-dessous).Nos façades sont-elles seulesresponsables?L’article publié en décembre 2011 parles chercheurs du laboratoire de technologieécologique à l’EPFL s’est penchésur le cas de la rivière Vuachèreà Lausanne en mettant en évidenceun outil mathématique qui permetde prédire précisément les niveaux deL’absence d’un avant-toitet d’ensoleillement entraînela formation d’algues, de moussesou de champignons.concentration de trois biocides présentsdans les peintures industrielles:le dichlorophényldiméthylurée, la terbutryneet le carbendazime.L’étude a simulé la concentration deces trois substances après quatreépisodes de pluie durant l’été 2011,en tenant compte de la façon dontles eaux ruissellent sur les différentstypes de sols que l’on trouve en ville.Selon la même référence, 60% des peinturesde façades en Suisse contiennentdes biocides, ces derniers sont lessivéset quittent leur support selon unprocédé dit «lessivage progressif desfaçades» et finissent leur course dansles cours d’eau.La description du devenir des biocideset leurs produits de dégradationdans l’environnement, l’estimation deleurs impacts et la maîtrise de leurutilisation nécessitent leur identificationet leur dosage dans les sols, les© Fotoschlick – Fotolia.com50 bâtir avril 2013


âtir pratiqueSchéma d’un mur isolé simplifiéTempératureT int >> T extT amb(Températureambiante)T int(Températureintérieure)briqueoubétonisolationT ext(Températureextérieure)T air(Températurede l’air)T amb = T intT ext < T airEpaisseureaux, l’air et les organismes vivants.A cette fin, il faut mettre en œuvretout un ensemble de techniques quipermettent d’obtenir les informationsrecherchées à partir des échantillonsde matériaux prélevés dans les diversmilieux où les biocides peuvent êtreprésents.L’analyse dans les matériaux biologiquesainsi que dans les diversdéchets d’origine urbaine, industrielleet agricole n’est pas traitée en tant quetelle.des supports lisses et des revêtementsà petite structure et prescrire l’usagedes peintures siloxaniques pour favoriserl’effet hydrophobe.Enfin, pourquoi peindre toutes lesfaces d’un immeuble avec une peinture«protégée», alors que son utilisationne se justifie que sur les faces «àrisque» soit les faces nord et ouest?En l’état actuel des connaissances, leseul moyen de retarder efficacementl’apparition de micro-organismes à lasurface des peintures consiste à pro-téger les films secs au moyen d’agentsbiocides. Mais rien ne justifie l’emploisystématique de ces substances dansles peintures pour façades et seulesles situations très favorables à la proliférationjustifient le recours à despeintures protégées.•Moufdi Gharbi,Groupe GRConclusionL’utilisation de biocides ne garantitpas une protection durable et ils nedoivent pas être incorporés systématiquementdans toutes les peinturespour façades. L’étude de l’EPFL a initiéla réflexion et la prise de conscienceconcernant la forme des bâtimentset la santé publique, sans pour autantsurestimer les risques liés à l’utilisationde la peinture.On peut tirer les observations suivantes:la forme des bâtiments etdes toits est un paramètre importantà considérer dans l’évaluation desfaçades envahies par les algues et leschampignons; le peintre doit discuteravec le maître de l’ouvrage pour uneutilisation restreinte et efficace desproduits biocides; il faut privilégierConservation du ÿlm secAucun agent biocide n’est polyvalent. Chacun possède un spectre d’activitéplus ou moins large vis-à-vis des micro-agresseurs tels que la mousse,les bactéries, les champignons, les algues et les insectes (le bois). Il estsouvent fait appel à des mélanges synergiques réunissant, suivantles applications, des fongicides, des algicides ainsi que des bactéricides.Contrairement à ceux utilisés pour la protection des peintures aqueuses enbidon, les biocides destinés à la protection des films secs doivent présenter,outre une faible toxicité:– un large spectre d’activité bactéricide et/ou algicide;– une très faible solubilité dans l’eau pour éviter le lessivagepar les précipitations;– une très basse pression de vapeur pour éviter toute contaminationde l’environnement;– une stabilité thermique pour éviter toute dégradation de la substance active;– une stabilité à la lumière pour éviter toute réaction radicalaire;– une compatibilité avec les composants de la peinture;– une faible toxicité/écotoxicité pour être en phase avec la législation.bâtir avril 2013 51


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âtir pratiqueSalon BatilausanneEnfin des engins!Une première en Romandiepour cet automne: le salonBatilausanne, qui présenteratout ce qui se fait de nouveaudans les engins et équipementsde chantier.© Laforet Aurélien – Fotolia.comJusqu’à présent, lesentreprises intéresséesaux engins etéquipements de chantier,et même les fournisseursromands, devaient sedéplacer jusqu’à Lucerne,au plus proche, pour découvriren un seul lieu – le salonBaumag – les innovations enla matière.Sur l’initiative des professionnelsromands, le salon Batilausanneaura l’énorme avantage de laproximité avec les PME romandes.Mais bien plus encore, pour RenéGrandjean, secrétaire patronal dugros œuvre et du carrelage auprèsde la Fédération vaudoise des entrepreneurs(FVE) et qui représente lesexposants du salon au sein du comitéde Batilausanne.bâtir – Quelles raisons ont-elles pousséla FVE à s’impliquer dans ce projet?René Grandjean: Nous représentonsune grande partie des métiers de laconstruction – dont une proportionélevée du gros œuvre – tout commela Société suisse des entrepreneurs(SSE), nous soutenons la sociétéMCH Beaulieu Lausanne, en ce sensnous participons activement à cetévénement fédérateur pour les PMEromandes. D’un autre côté, nous avonségalement voulu démontrer notre espritd’ouverture et notre souhait d’êtreUn avant-goûtBatilausanne se tiendra tous les deux ans.Pour l’édition 2013, le salon se dérouleradans l’enceinte du Palais de Beaulieu à Lausanne,du 14 au 16 novembre, chaque jourde 9 h à 18 h et le vendredi jusqu’à 21 heures.L’événement occupera quelque 11 000 m 2 ,y compris les expositions extérieures etl’on y attend pas moins de 24 000 visiteurs,parmi lesquels les entrepreneurs, lescontremaîtres, les conducteurs de travauxet les responsables de parc de machines.Plus d’informations: www.batilausanne.chbâtir avril 2013 53


7 bonnes raisonswalder,werberDevenez membre de la Société Suisse des Entrepreneurs.Comptant aujourd’hui déjà environ 2700 membres, la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE) veut poursuivreson développement pour faire bouger davantage les choses dans la politique, l’économie et au sein del’opinion publique. N’hésitez pas à devenir membre, votre entreprise bénéficiera d’un avantage concurrentiel.La SSE défend les intérêts des entreprises1.du secteur principal de la construction.Encadrement dans la formation profes-2.sionnelle et offres à prix avantageux.Conseils sur des questions techniques3.et d’économie d’entreprise.Prestations gratuites du service juri-4.dique pour résoudre vos questions.Documentation et supports5.pour utilisation au quotidien.Mettez à profit l’échange6.d’expériences des groupes EDEX.7.Participer et exercer son influencelors d’assemblées de l’association.Participez au lieu desimplement écouter.Devenez actif en tant que membre.www.entrepreneur.ch/adhesionSociété Suisse des Entrepreneurs, Weinbergstrasse 49, Case postale, 8042 Zurich, Tél. +41 44 258 81 11, www.entrepreneur.ch


âtir pratiqueCes élévateurs fontpartie de l’assortimentproposé par AccèsElevatique SA à Crissier.© Stéphane Romeuplus présents aux côtés des entreprises.Nous cherchons aussi à créerun climat de convivialité, un pointde rencontre entre entrepreneurs,et pourquoi pas une forme de cercleprofessionnel. Ce qui n’empêche pasque le salon sera tout public.A première vue, ce salon suscite-t-ilun réel intérêt?Il répond en tout cas à une demande.Nous ne sommes qu’en avril et nousavons encore du travail pour compléternotre liste d’exposants mais j’estime,même si notre économie va bien lesprévisions économiques restent floues,que le moment est justement opportunpour investir en termes de présence surle marché et dans la communication.Dès lors, pourra-t-on y découvrir desnouveautés?Absolument! Et du matériel lourd etimpressionnant tout d’abord qui seraexposé à l’extérieur. Cela étant, lesvisiteurs que nous attendons auronttout loisir de faire le tour du derniercri dans les domaines des machines etéquipements, mais aussi des engins detransport, des équipements de sécurité,de l’outillage, des instruments demesure, etc.Comme pour tous les salons de cegenre, des animations sont-ellesprévues?Oui, bien sûr; il y aura deux journéesprofessionnelles organisées avecla SSE comportant notamment desconférences touchant aux domainesde l’efficience énergétique, de la formationet à divers aspects techniquesliés aux chantiers et aux équipements.D’autres animations seront organiséesmais il est encore trop tôt pourlever entièrement le voile. •PROPOS RECUEILLIS PAR ANNIE ADMANEbâtir avril 2013 55


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Santé© kebox – Fotolia.comTRAVAIL ET TROUBLES PSYCHIQUESParlons-en, c’est sérieuxEmergence des troublespsychiques dans le mondede la construction: sujet tabou,prise de conscience ou faut-ilpromouvoir la responsabilitéindividuelle?Selon le Secrétariat d’Etat àl’économie (SECO), la grandemajorité de la population, soitprès de 93%, estime être enbonne santé et maîtriser son stress.Or, depuis quelques années, une nouvellesituation apparaît dans le secteurparticulier de la construction, à savoirl’émergence des troubles psychologiquesaffectant aussi bien les patronsque les ouvriers. Si des remèdesexistent, ils s’inscrivent dans une nouvelleforme d’organisation du travail etdans un meilleur équilibre personnelqu’il s’agira de pérenniser.Compte tenu de la pression du tempset des délais toujours plus forts, prèsd’un quart des ouvriers exprimeraientdes difficultés psychologiques (stress,fatigue, troubles du sommeil, nervosité,irritabilité, surmenage). Elémentsignificatif du climat actuel de laconstruction, plus de 50% des ouvriersestiment ne pas avoir suffisamment detemps pour effectuer leur travail.Les patrons aussiSi le sujet reste encore tabou, les patronsne sont pas épargnés. Tous secteursd’activité confondus, on estime qu’untiers des chefs d’entreprise est affectépar des soucis de santé. Perspectivesde développement à court terme, pressionimportante des clients, manquede trésorerie, réduction importante deleur volume d’activité, charge de travailtrop élevée, les raisons ne manquentpas pour illustrer cette anxiété qui apoussé près de 20% de ces patrons àl’arrêt maladie. La conclusion nous estofferte par l’étude Travail et santé duSECO: «Les risques psychosociaux, lestress et le surmenage pour la branchede la construction sont élevés (66%)et méritent une approche systémiquecompte tenu des exigences toujoursplus fortes de la clientèle.»Pathologies psychiquesRéalité humaine ou coïncidence, letravail serait-il en train de reprendreson sens étymologique premier? Eneffet, le mot travail, tripalium, signifieun instrument de torture. Il désignaitautrefois l’état d’une personnequi souffre. Progressivement, il a étéétendu aux occupations nécessitantdes efforts pénibles, aux durs labeursdes travaux des secteurs primaire etsecondaire, puis à toutes les activitésde production. Aujourd’hui, étantdonné que le secteur des servicesoccupe une grande partie de l’économie,nous assistons à un glissementdes souffrances physiques vers despathologies psychiques.Le travail comme facteurd’émancipationCependant, le travail reste et doit resterun facteur de santé. Il permet non seulementl’apport de ressources financièresnécessaires pour vivre, mais ilcontribue grandement à l’épanouissementpersonnel, à la construction deson identité, à l’émancipation collective,à la création de liens sociaux. Sur58 bâtir avril 2013


âtir pratiquele plan économique, les chercheurssont nombreux à prôner et à démontrerque les bonnes conditions de travailsont nécessaires à la réalisationd’un travail productif et innovant. Ellessont en même temps un facteur importantdans la concurrence pour l’obtentionde la meilleure main-d’œuvre. Lasanté des travailleurs, un managementinstinctif et participatif favorisent laproductivité.Promotion de la santéDans un contexte de promotion de lasanté ou de prévention des risquespsychosociaux, certains estimentque ces maux doivent être considéréscomme un risque professionnel.Cela implique la prise en compte dela notion de risque inhérent à exercerune activité professionnelle danstelle ou telle entreprise. A l’inverse,nous pouvons aussi démontrer quela gestion d’un risque psychologiquese fait différemment d’un individu àl’autre, certains sachant se fixer deslimites, se poser les bonnes questions,équilibrer leur vie privée etprofessionnelle.Responsabilité individuelleMalgré ces nouveaux risques sociaux,la responsabilité, fondement de notreéconomie, doit également être priseen compte et prévaloir. La responsabilitésociale de l’employeur doit êtreabordée mais l’engagement professionnel,outre les droits qui lui sont liés,est accompagné également de devoirs.Nous nous devons de maintenir ce justeéquilibre entre dynamisme de l’économieet condition favorable de l’emploien Suisse. Nous devons veiller à ne pasmédicaliser l’entreprise mais à offrir lecadre adéquat visant l’épanouissementdes collaborateurs. Ces derniers sontd’ailleurs conscients que, malgré lespériodes plus difficiles, le tissu économiquesuisse reste sain et que sa vitalitédépend fortement de notre capacitéà s’adapter. Prendre conscience dela chance d’avoir un emploi dans uneEurope soumise aux incertitudes estparfois le meilleur remède pour acquérirde la motivation dans l’accomplissementde son travail quotidien et la relativiténécessaire dans certaines situations. •FRÉDÉRIC ABBET, RESPONSABLE CORPORATECAREASSURANCES ENTREPRISE, GROUPE MUTUELJournée de ré˜ exionTroubles psychiques comme risqueprofessionnel?La Haute école de travail social (HETS),le Deuxième Observatoire, centre decompétence en matière de harcèlementau travail et l’association Pro Mente Sanaproposent une journée de réflexion afinde faire le tour du sujet en présence despécialistes reconnus.Après une introduction à la thématique,divers exposés aborderont l’histoiredu développement de l’assurancecontre les accidents du travail, les réalitésde la prise en charge des souffrancespsychiques au travail et les pistes pourune meilleure prise en charge. Unetable ronde mettra également enprésence assureurs, juristes, psychiatreset syndicats.LieuHaute école de travail social (HETS),Aula, rue du Pré-Jérôme 16, 1205 GenèveDate et horairesMardi 28 mai 2013 de 8h30 à 15h30Inscriptions et informationscomplémentairesE-mail: sophie.rodari@hesge.chwww.hesge.chQuelques référencesbibliographiques– Bardelli, P. (Dir.). (2012). La sou˜ rance au travail:quelle responsabilité de l’entreprise? Paris:Colin.– Deveaud-Plédran, M. (2011). Le harcèlementdans les relations de travail: étude pluridisciplinairede la question du harcèlement suivie d’uneétude comparée entre le droit suisse et quelqueslégislations étrangères. Genève: Schultess.– Künzi, G. (Dir.). (2006). Harcèlement sur le lieude travail: l’entreprise en question. Lausanne:Presses polytechniques et universitairesromandes.© Marco2811 – Fotolia.combâtir > avril 2013 59


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âtir pratique© Les Cunliffe – Fotolia.comHYPOTHÈQUE LÉGALE ARTISANS ET ENTREPRENEURS 4/4Suite et fin octobre, novembre et décembre 2012Dans quel délai?Depuis le 1 er janvier 2012,le délai pour l’obtentionde l’inscription de l’hypothèquelégale est passé de troisà quatre mois.Dorénavant le délai part dujour de l’achèvement destravaux et non pas, parexemple, de l’établissementde la facture, soit le moment où tousles travaux qui constituent l’objet ducontrat d’entreprise ont été exécutéset où l’ouvrage est livrable 1 , l’ouvrageou le bâtiment étant considéré commeachevé lorsqu’il ne reste à faire quedes travaux de peu d’importance,secondaires ou accessoires ou desimples retouches 2 , des travaux enexécution de l’obligation de garantieprévue par l’article 368 al. 2 CO 3 ou destravaux indispensables pour des raisonsde sécurité 4 . Il doit évidemments’agir des propres travaux de l’entrepreneur5 . Mais l’inscription peut aussiintervenir dès le jour où l’entrepreneurs’est obligé à exécuter le travailou les ouvrages promis, la loi n’imposantainsi pas qu’il ait déjà commencéà effectuer les travaux 6 .Délai et preuve formelsCe délai est péremptoire, de sortequ’il ne peut être suspendu ou interrompu7 , prolongé ou restitué, et, s’ilest dépassé, le droit à l’inscriptions’éteint purement et simplement. Enoutre, dans ce délai, l’entrepreneurdoit non seulement avoir requis, maisencore obtenu une décision ordonnantl’inscription 8 et, le cas échéant, queles démarches pour faire reconnaîtrepar un juge sa créance, notamment siaucun titre de mainlevée, par exempleune reconnaissance de dette ou uncontrat, aient été achevées, commele confirme l’article 839 al. 3 CC quin’a subi qu’une modification formelle.Autrement dit, il est impératif pourl’entrepreneur de disposer d’un titrequi va servir de preuve pour requérirl’inscription, par exemple un contraten la forme écrite ou un devis signépar le propriétaire. S’il n’est pas possiblede faire inscrire l’hypothèquelégale dans le délai de quatre mois,l’entrepreneur peut requérir une inscriptionprovisoire qui lui permet desauvegarder ce délai 9 . Cette procédureest presque systématiquement la règleen pratique, car en général le propriétairene reconnaît pas, en tout ou partie,le montant litigieux, de sorte qu’ilappartient au juge de l’établir, ce quipeut prendre du temps 10 .Au registre foncierLa requête doit être déposée devantle juge du lieu où l’immeuble est oudevrait être immatriculé au registrefoncier 11 , la procédure sommaire étantapplicable 12 . Dans le canton de Vaud, iln’existe pas de juridiction spécialiséeen la matière. L’inscription doit doncêtre requise selon les règles généralesd’attribution à raison de la valeur litigieuse13 . Si les conditions légales sontréalisées, le juge ordonne au conservateurdu registre foncier d’inscrire▼bâtir avril 2013 61


LE MAGAZINE DE L’EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE | N° 6 | pRINTEMps 2013 | CHF 5.90ACTUALITÉMur du Sonobserve son quotidien vaudoiset raconte la fête qu’il voulaitoffrir à ses lecteurs. p. 8Bien mangerà cuisiner pour les aînés.Entre goût et texture, unequestion de savoir-faire. p. 9Bastian Bakerles 230 choristes devantson public lausannois.Impatient, il raconte. p. 13NoUvEAUle quotidien duComptoir Suissewww.NIVEA.ch/babywww.facebook.com/nivea.ch0800 80 61 11 (lu– ve, 9–12h)NATURE«Aventuresau Comptoir Suisse»par Krum p. 7NIVEA BABY PURE & SENSITIVENettoie en douceur et hydrate la peau sensiblede bébé. Soutient les fonctions naturelles dela peau et protège efficacement l’épiderme sensiblede la sécheresse.Tous les produits NIVEA Baby sont élaborés encollaboration avec des dermatologues et despédiatres. Sans parabens, ni alcool, ni colorants,ni conservateurs.Regards_240x325_PUWA1492_Mise en page 1 25.09.12 10:42 Page1www.NIVEA.ch/babywww.facebook.com/nivea.ch0800 80 61 11 (lu– ve, 9–12h)Couv_Postnatal_13.indd 1 14.02.13 08:47Couv_Prenatal_13.indd 1 14.02.13 09:24éditionprénatale 2013www.babyplanet.chNIVEA BABY PURE & SENSITIVENettoie en douceur et hydrate la peau sensiblede bébé. Soutient les fonctions naturelles dela peau et protège efficacement l’épiderme sensiblede la sécheresse.Tous les produits NIVEA Baby sont élaborés encollaboration avec des dermatologues et despédiatres. Sans parabens, ni alcool, ni colorants,ni conservateurs.Nouvelle Collection TANK ANGLAISELe magazine du Beau-Rivage Palace et de Landolt & Cie, Banquiers privés No 2 > automne - hiver 2012 / 2013éditionpostnatale 2013www.babyplanet.chédition 2013pour les papaswww.papamodemploi.ch2633-Papa_Mode_Emploi_13.indd 1 14.02.13 10:04TOUT UN MONDE À DÉCOUVRIR !EfficiEncE 21mettez vos poubellesau régime !la voiture qui carbureaux déchetsJardins écologiques:mode d’emploi !cartier.comNo 2 automne-hiver Fall-Winter 2012 / 2013VINEYARDEmbracingmineralityCoNsoMMATIoN D’ÉNERGIEla rénovationatteint des sommetsLe magazine du Beau-Rivage Palace et de Landolt & Cie, Banquiers privésÉCONOMIELe microcréditselon PierreLandoltSYLVIE GONINLes clésde l’excellence200 communesBRÈVESDE COMPTOIRVen. 21septembresans retenueLe jour J, Thierry Meyeraussi en EMSLes jeunes se formentréalise son rêveIl chante ce soir avecVachementsympa !Papamoded’emploiDES SOINS DOUX POURLA PEAU SENSIBLE DE BÉBÉ.édition prénatale 2013 BabyplanetDES SOINS DOUX POURLA PEAU SENSIBLE DE BÉBÉ.BabyplanetVotre grossessemois par moisédition postnatale 2013 BabyplanetBabyplanetDe la naissanceà la première bougiePetit guide pratiqueà l’usage des nouveaux papasINÉDIT PUBLICATIONS SA | Avenue Dapples 7 | Case postale 900 | CH-1001 LausanneT +41 21 695 95 95 | F +41 21 695 95 50 | info@inedit.ch | www.inedit.ch


âtir pratique© Alexander Raths – Fotolia.comL’hypothèque légale estun dispositif qui ne dispensepas l’entreprise de prendretoutes les précautions pouranticiper un défaut de paiement.sur l’immeuble concerné l’hypothèquelégale. Une fois inscrite, l’hypothèquelégale a pour effet de conférer unesûreté à son bénéficiaire, lequel peutdemander la réalisation forcée del’immeuble si la créance garantie n’estpas acquittée. Si elle est payée, l’hypothèques’éteint de plein droit. Il convientde préciser que le jugement définitif etexécutoire ordonnant au conservateurdu registre foncier de procéder à l’inscriptiondéfinitive d’une hypothèquene constitue pas un titre de mainlevéedéfinitive au sens de l’article 80 de laloi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuitepour dettes et la faillite 14 , sauf s’ildéploie un effet constitutif de gageparce qu’il constate que le droit réelà inscrire existe déjà, ce qui impliqueque l’entrepreneur doit avoir préalablementpris des conclusions dans cesens et qu’il fasse valoir un titre (jugement,créance, etc.) 15 Autrement dit,l’entrepreneur qui ne dispose pas d’untitre suffisant, par exemple parce qu’ila passé un accord oral sur les travaux,doit également agir en paiement duprix devant le juge civil.ConclusionLa révision entrée en vigueur le 1 er janvier2012 a apporté quelques précisionsbienvenues dans le cadre de laproblématique de l’hypothèque légaledes artisans et entrepreneurs, maiselle n’a pas révolutionné ce moyenjuridique. Le délai pour obtenir l’inscriptiond’une hypothèque légale restetrès bref et notamment suspendu à ladiligence du juge chargé d’ordonnerladite inscription au conservateur duregistre foncier ou au dépôt préalabled’une requête d’inscription provisoire.Enfin, ce moyen de protection ne dispensepas l’artisan ou l’entrepreneurde prendre toutes les précautions pouranticiper un défaut de paiement du propriétaire,soit notamment de conclureun contrat d’entreprise, et ses éventuelsavenants, par écrit et d’obtenirdans la même forme le consentementdu propriétaire de l’immeuble, voiremême vérifier la qualité de ce dernierau moyen du registre foncier. •David équey, chef du service juridiqueFédération vaudoise des entrepreneurs1Steinauer, L’hypothèque légale, p. 2282ATF 125 2III 113, JT 2000 I 223ATF 106 II 22, JT 1981 I 17; ATF 102 II 206; 102 II 2534ATF 125 III 123, JT 2000 I 2; ATF 106 II 22, JT 1981 I 175Jaccard, L’hypothèque légale des artisanset entrepreneurs, p. 136Steinauer, L’hypothèque légale, p. 2277Praplan, op. cit., p. 478Praplan, op. cit., p. 46 et Steinauer, L’hypothèque légale,p. 2289art. 961 al. 1 ch. 1 cc et art. 52 al. 2 de l’ordonnancedu 23 septembre 2011 sur le registre foncier (ORF;RS 211.432.1)10art. 52 al. 1 ORF et Steinauer, L’hypothèque légale, p. 23011art. 29 al. 1 let. c du code de procédure civile suissedu 19 décembre 2008 (CPC; RS 272)12art. 249 let. d ch. 5 CPC13voir les art. 96b, 96d, 96g et 113 de la loi du 12 décembre1979 sur l’organisation judiciaire (LOJV; RSV 173.01)14LP; RS 281.115ATF 132 III 132 ; TC VD, arrêt du 9 juin 2011, CPF 2011/200bâtir avril 2013 63


Rubrique© Denis Babenko – Shutterstock.comBulletin d’abonnement© Denis Babenko – Shutterstock.com87 e ANNÉE – FÉVRIER 2013 – N O 2www.batir-jcsr.chJOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDEOUI, je m’abonne au mensuel «<strong>Bâtir</strong>» pour 1 an au prix de Fr. 88.– (TVA incluse).87 e ANNÉE – MARS 2013 – N O 3JOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDEwww.batir-jcsr.chNomSociété ou entrepriseProfessionAdresseNPA, localitéE-mailDateOUI, je m’abonne au mensuel «<strong>Bâtir</strong>» pour 2 ans au prix de Fr. 155.– (TVA incluse).PrénomSignature<strong>Bâtir</strong>, le journal de la construction de la Suisse romandeMensuel: 12 numéros par an. Tirage utile 8000 exemplaires. Tirage spécial 12 000 exemplaires.Hors-séries: 4 numéros par an, suppléments thématiques.87 e ANNÉE – FÉVRIER 2013 – FR. 7.50FLON, LAUSANNE<strong>Bâtir</strong> serréART PICTURALAu paysdes merveillesÉCOLE, FRIBOURGExtensionen douceurControverséeLATGRANDIOSENouvelle Foirede Bâle2Couverture base.indd 1 08.02.13 11:0387 e ANNÉE – MARS 2013 – FR. 7.5087 e ANNÉE – AVRIL 2013 – N O 4EPFLCampuscoloréL’Isle CrècheBOUDRYCHANTIERLogementstrès adaptés3Couverture base.indd 1 07.03.13 16:1487 e ANNÉE – AVRIL 2013 – FR. 7.50 – www.batir-jcsr.chVive la piscine!CHÉSEREXJOURNAL DE LA CONSTRUCTION DE LA SUISSE ROMANDE4> Coupon à faxer ou à retournersous enveloppe à:<strong>Bâtir</strong>, Case postale 900CH-1001 LausanneTél. 021 695 95 10Fax 021 695 95 50> Abonnez-vous en ligne surwww.batir-jcsr.ch


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