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Ces Polonais

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www.echo62.comjuin 2007 - n o85ISSN 1254-5171Un sot i treuvetoudis un pussot qu’lipour l’acouterp. 14Photo Ph. Vincent-ChaissacDu spectaculairedans le bassin minierp. 16Photo Chr. DefranceGénéthon :espoir de guérisonUne coupepourJérômeLeroyp. 25Photo Ph. Vincent-Chaissac<strong>Ces</strong> <strong>Polonais</strong>du Pas-de-CalaisPhoto K. ZgoreckiDOSSIER en pages 18 et 19


2 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007360°e x p r e s sMagie de l’ÉgypteUne allée de sphinx, un tunneldont l’issue débouche sur despyramides, des statuesd’Horus ou d’Anubis… Laplage du Touquet semble bienexotique. Mais n’allez pasvous appuyer contre les mursde ces monuments antiques,ils sont en sable! Jusqu’au2 septembre, La Magie del’Égypte s’installe auTouquet. Une exposition desculptures de sable inédite quifait écho à celles qui ont eulieu à Hardelot entre 2000et 2002.Personnes âgéesdans Les RempartsMalgré des travaux restant àfinaliser, le nouveau bâtimentdu centre hospitalier LesRemparts de Lillers a étéinauguré le mercredi 2 mai enprésence du président duconseil général. Cette « barrecentrale » accueillera bientôt130 chambres individuelles,dont un Établissement d’hébergementdes personnesâgées dépendantes (Ehpad) de30 places et une unité de 15lits réservée aux maladesd’Alzheimer. Montant destravaux : plus de 11 millionsd’euros financés par l’État, laRégion, le Département.Chantier sur l’A26La Sanef mène de grandstravaux sur son réseau dont22 km de chaussées (11 kmdans les deux sens de circulation)entre les diffuseurs deSaint-Omer et de Thérouanne.Le chantier entamé sepoursuivra jusqu’au 15 juin.<strong>Ces</strong> infos sont développéessur www.echo62.comLes Échos du Pas-de-CalaisBP 139 – 5, place Jean-Jaurès62194 Lillers CedexTél. 03 21 54 35 75 – Fax 03 21 54 34 89http://www.echo62.comcourriel contact@echo62.comDirecteur de publication : Victor ManchartDirecteur de la rédaction : Jean-Yves VincentRédacteur en chef : Philippe Vincent-ChaissacRédactrice en chef adjointe/coordination :Géraldine FalekSecrétaire général de rédaction : Christian DefranceChef de rubrique : Marie-Pierre GriffonRédacteur graphiste : Hervé RoeckhoutRédacteur graphiste sur le web : Jérôme PouilleSecrétaire de rédaction : Claude HennetonJournaliste stagiaire : Antoine VaastRédacteur-pigiste : Benjamin Zehnder (campusenligne)Ont également participé (rédaction et illustrations) :Charlotte Roux, Henri Hoyez et Philippe AccartDirecteur commercial-communication :Fabien Rollin, 03 21 54 34 94Assistante commerciale : Angélique MarienAssistante d’édition : Élisabeth ColleSecrétaire de direction : Murielle FossierSecrétaire : Claudine TeneurLes textes des publicitéssont rédigés sous la responsabilitédes annonceurs et n’engagenten aucun casL’Écho du Pas-de-CalaisCe numéro a été impriméà 625750 exemplairesImpression MORDACQ, Aire-sur-la-LysCalais hommage aux marinsDes femmes et des enfants depêcheurs en costume traditionnel.Une messe célébrée parl’abbé Dumilly dans l’égliseSaint-Pierre - Saint-Paul. Unmoment de recueillement aupied du monument des sauveteurs.Et une sortie en mer poury jeter des gerbes à la mémoiredes naufragés. La cérémonie debénédiction de la mer retrouved’année en année un peu de sonlustre d’antan, grâce au tissuassociatif local. Grâce aussi àl’implication des fidèles et desmarins, à leurs familles.En ce jour de l’Ascension, Calaisétait placée sous le signe del’eau… Celle de la vie, de la mortlorsqu’elle survient en mer et dubaptême symbole de la résurrection.Sous le signe de la ruptureaussi, qui marque la fin de laprésence de Dieu sur terre etdoit permettre à chacun deprendre sa place. “À nous d’agirdans le souvenir de ceux quinous ont précédés” dit l’abbéDumilly qui s’exprimait sous levitrail du chœur de l’église,représentant un Jésus en croix,avec à ses côtés Pierre, pêcheurd’hommes, et Paul, serviteur duChrist, qui assistent à une pêchemiraculeuse. Puisse la bonneparole être entendue partout !Floralies du Pas-de-CalaisOuverturedes inscriptionsAprès Saint-Omer en 2003 et Bruay-la-Buissière en 2005 – et plus de 15000 visiteurs– le comité départemental detourisme organisera, en collaborationavec le conseil général, les 4 e floralies duPas-de-Calais, du 14 au 17 septembre auTouquet. Outre une grande expositionde plus de 2000 m 2 de créations réaliséespar les communes fleuries du Pas-de-Calais, les Floralies accueilleront ungrand marché floral et artisanal sur lesite des tennis des Quatre-Saisons. Cemarché est ouvert aux commerçants ouartisans qui proposent à la vente : plantes,fleurs, décorations de jardins, articlesde décoration intérieure, bougies,senteurs, cadeaux et tout ce qui touche àla nature.Inscriptions avant le 30 juillet au comitédépartemental de tourisme du Pas-de-Calais, M me Davroult-Lacheré, route dela Trésorerie. 62126 Wimille.Tél. 03 21 10 34 63fleurissement@pas-de-calais.comSucré. Pour tous les marins quisont allés jusqu’au bout, la Routedu rhum restera une grande etbelle aventure… Si l’épreuve secourt en solitaire, elle est aussi etsurtout le fruit d’un immensetravail collectif où le skipper jouecertes le premier rôle mais où lafamille, les amis, les partenairessont indispensables. Le navigateurcalaisien Pierre-Yves Chatelin faitpartie de ces marins qui ont gagnéleur pari, en ralliant Pointe-à-Pitre (il a terminé 13 e des 40 pieds,après 23 jours de mer), sachanttrès bien que son équipe et sonentourage ont toujours été à sescôtés, avant et pendant la course.Pour les remercier de leur investissement,il les a tous invités débutmai à l'auditorium Didier-Lockwood à Calais, pour la projectiond’un film qui retrace sonépopée, de Saint-Malo jusqu’à laGuadeloupe où tout le monden’avait pas pu se rendre. Un bienbeau moment de partage, empreintd’amitié et de sincérité.Ph. Vincent-ChaissacSalé. Cela devient insupportable.Il n’est quasiment pluspossible aujourd’hui d’allermarcher dans la nature sanscroiser ou être doublé par desmotos tout-terrain et desquads. Certains pilotes fontcertes preuve de courtoisie aumoment où ils rencontrent lespiétons, mais cela n’est pas lecas de tous, et de toute façon,ils ont une fâcheuse tendance àtransformer les chemins envéritables bourbiers, à créerdes ornières où il devient difficilede marcher. Et lorsqu’ilfait beau, le piéton se voit noyédans un nuage de poussière,extrêmement désagréable.Il devient urgent de réagir aunom de la protection de l’environnement,au nom aussi de lasécurité des personnes, car iciet là, les pilotes prennent lespistes et les chemins pour deslieux de courses ou de rodéo.Ph. AccartPhoto Ph. Vincent-Chaissac


360°L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 385, hommages, rapprochements, intégration2007, année de la Pologne en Pas-de-Calais. Les lecteurs l’aurontcompris, notre rédaction accompagne l’idée du conseilgénéral et consacre dans chacun de ses numéros, au moins unarticle à ce thème qui se trouve cette fois très largement développé,puisque nous lui consacrons notre dossier.Hommage donc aux <strong>Polonais</strong> qui ont tant apporté ànotre département. Hommage aussi à tous cesmarins disparus en mer. Hommage aux sauveteursde la SNSM à qui Bernard Barron consacre unouvrage. Hommage à Désiré Delansorne, ancienmaire d’Arras. Hommage encore, avec la coupoled’Helfaut qui fête cette année son 10 e anniversaire.Autant d’articles pour faire fonctionner notremémoire, pour maintenir un lien entre les générations.Comme si nous voulions que les ciseaux dutemps qui passe, ne coupent pas les fibres de notretissu social. Certains ont ajouté le geste à la parole, àl’écriture. À Lens, Steeven s’est trouvé une vocationde concierge-animateur dans un foyer-logement; àVitry-en-Artois, Marc Legros a créé le café des âges.Tout cela pour dire qu’il est important, qu’il estJobs d’été, stages :la chasse est ouverteQue ce soit pour financer ses vacances, acquérir une premièreexpérience professionnelle ou rembourser son prêt étudiant, lejob d’été est sauvagement recherché par les lycéens etétudiants. Certains services des facultés d’Artois et du Littoral,les Crous ou les associations d’étudiants peuvent vous aider à dénicher lejob de vos rêves. Enrichissant et bien payé ? Il faut voir… De même, il paraîtraitque les grandes écoles ou formations universitaires ne sont plus quedes prétextes pour décrocher le bon stage qui vous lancera dans la bonneentreprise. Est-ce que cela fonctionne à tous les coups et à propos, commentfait-on pour ne pas rester éternellement stagiaire ?Campus en Ligne fait le point sur les réseaux, les bons plans qui vous aiderontà y voir plus clair et si vous ne trouvez pas, vous êtes en droit d’écrireà la rédaction !www.campusenligne.comÉnervant !Les journalistes politiques m’énervent! À voir lafaçon dont ils ont traité la campagne présidentielle,à voir la façon dont ils accompagnent celle des législatives,on peut se demander si tous gardent en têtela sacro-sainte charte des journalistes professionnels.Si le travail du journaliste est de rendre compte del’information, ce n’est pas à lui de faire l’informationet si, ce qu’il a à dire ou à écrire n’est pas plusimportant que le silence, il doit tout simplement setaire et laisser les gens regarder, voir, comprendreet se faire, par eux-mêmes, une opinion. Le silence,les blancs dans un texte sont aussi des informations.Rien n’est plus irritant que les commentateurs quirépètent à l’envi ce qu’a dit tel ou tel candidat! Neserions-nous donc pas capables de comprendreseuls? Et que dire des sondages en cascade quimodélisent les esprits! Les Français ont retrouvé ennombre le chemin de l’isoloir. Puissent les commentateursde tout bord les laisser se faire leur opinionen toute quiétude et puissent les élus ne pas lesdécevoir.Jean-Yves Vincentprimordial, plutôt que de légiférer, de faire un bout de cheminvers les autres pour comprendre, apprendre la tolérance et lerespect. Au lycée Coubertin à Calais, des professeurs joignentaussi les actes au discours et nourrissent le projet d’emmenerune trentaine d’élèves au Maroc, paysqui a, comme la Pologne, donné beaucoupde mineurs au Pas-de-Calais. Avectous les problèmes d’intégration, pourles uns comme pour les autres. Avecl’envie de grimper dans l’ascenseursocial. Celui du sport a été largementutilisé par les <strong>Polonais</strong>. Il l’est aussi parles Marocains d’origine. La preuvedans ce numéro avec Nordine Oubaali,international de boxe.Philippe Vincent-ChaissacLe numéro 86 de L’Écho du Pas-de-Calais,sera distribué durant la semainedu 2 au 6 juillet.Le terril : un écosystème très richeLe CPIE La Chaîne des terrilsvient de présenter le résultat duprédiagnostic environnementalmené sur 132 terrils du Nordet du Pas-de-Calais.Web : chaine.des.terrils.free.frPendant deux ans, quinze personnesont arpenté les terrils de larégion, inventoriant chaqueplante, chaque espèce animale,chaque insecte. Un travail delongue haleine car ces sites sontdevenus de véritables refugespour la nature. Il n’est pas rare detrouver jusqu’à 300 espèces deplantes sur un même terril, et desdizaines d’espèces animales. Leterril se pose même comme letroisième écosystème le plusriche, juste derrière le littoral etles marais.Mais ce milieu est également unindicateur privilégié du réchauffementclimatique. En effet, desespèces venues de contrées pluschaudes, et parfois lointaines seplaisent de plus en plus sur nosterrils. C’est le cas du lézard desmurailles, de l’oseille à feuilled’écusson, et c’est plus surprenant,du séneçon du Cap, débarquéd’Afrique du Sud à bord dechargements de laine…De ce travail d’observation et decompilation sont nées 102 fichesdescriptives. On y retrouve desindications topographiques etadministratives, des photos, unedescription exhaustive de lafaune et de la flore, les éventuellesmenaces qui pèsent sur lesterrils, les vocations possibles detels sites (nature, loisirs, industrie)…Antoine VaastDossier <strong>Ces</strong> <strong>Polonais</strong> du Pas-de-Calais > lire en pages 18 et 19e x p r e s sPresse étrangèreLa presse étrangère s’intéresseà notre département.Les 22 et 23 mai, la chaîne detélévision russe RTR étaitattendue à Noyelles-sous-Lens, pour le tournage d’undocumentaire sur la chanteuseEdita Pieha qui fête son70 e anniversaire. Aimée etrespectée en Russie, cetteartiste est née à Noyellessous-Lensoù elle a passé sespremières années d’enfance,où sont enterrés son père etson frère. Quelques joursplus tôt, c’est une équipe dela Radio télévision italienneRai3 qui traversait à piednotre département, d’Arras àCalais, en empruntant l’itinérairede la Via Francigena.Avec tous les soirs, pendantune semaine, une émission de3/4 d’heure en direct d’unechambre d’hôtes.


4L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Une grande aventure qui se prépareTRENTE ÉLÈVES DU LYCÉE COUBERTIN À CALAIS PARTIRONT AU SUD MAROC AU PRINTEMPS PROCHAINL’ANNÉEscolaire n’est pasencore terminée que déjànombre de professeurs pensentà la rentrée prochaine. Aulycée professionnel Coubertin àCalais, Martine Lemaire, peaufineson dossier. Elle veutemmener une trentaine d’élèvesfaire un périple dans le sud duMaroc pendant dix jours.Soutenue par le proviseur,François Claisse, épaulée partrois autres professeurs dontMichèle Chatelin qui veillera àl’aspect sanitaire, quelquesvolontaires comme Fouad ElMohalhil qui est titulaire d’unmaster tourisme et développementdurable, elle a mis enplace un programme agréé parle conseil régional, au cœurduquel se trouvent les élèves.Être gentilet respectueuxLa sélection se fera d’abord surla base du volontariat. Ensuite,explique Martine Lemaire, “ilfaudra que l’élève soit gentil,respectueux, prêt à s’investir etqu’il ne soit pas connu pour sonabsentéisme”. Chacun descandidats au départ devra parailleurs adresser une lettre demotivation au proviseur.Les heureux élus auront lachance de vivre une véritableaventure. Le périple en 4x4 quiles attend, les fera passerpar Marrakech, Telouet,Ouarzazate, Mahmid, Zagora,Taroudant, Agadir, Essaouiraet Safi, port de pêche de larégion de Doukkala Abda aveclaquelle la région Nord - Pasde-Calaisentretient des liensprivilégiés. Ils découvriront leshauts cols de l’Atlas, le Sahara,la vallée des Roses, la côteatlantique… Des paysagesd’une extraordinaire beauté etdiversité.Créer du lienPour des jeunes qui n’ont pasl’habitude de partir en vacances,qui ne vont jamais àl’étranger, c’est une opportunitéextraordinaire. Mais il nefaut pas s’y tromper, derrièrele côté découverte qui pourraitêtre assimilé à des vacances, il ya un projet pédagogique trèsambitieux. Dans ce grand lycéecalaisien qui compte quelque1 200 élèves, il est d’abordquestion de créer du lien entrele pôle tertiaire et le pôle industriel,entre les élèves, voireentre les professeurs qui nepeuvent pas toujours travaillerensemble. C’est aussi l’occasionde développer une consciencecitoyenne chez les élèvesqui iront au contact des populationslocales, qui rencontrerontquotidiennement desécoliers, collégiens ou lycéensPréparer, vivre le voyageet penser au retourLes conditions de vie au Maroc ne sont pas les mêmes qu’enFrance. La culture, la religion, la nourriture. Les participants auvoyage doivent donc se préparer à un choc culturel. Savoir qu’ilsdevront, par exemple, avoir une tenue respectueuse des populationslocales. À partir du mois de septembre, les lycéens intégrerontun club humanitaire qui sera animé bénévolement par lesprofesseurs participant à l’opération, tous expérimentés dans cegenre de voyages. Différents intervenants seront également sollicitéspour témoigner de leur vécu. Les candidats au départauront à s’impliquer dans des actions qui permettront d’abonderle budget (vente de stylos, de bracelets, etc.) tandis que despartenaires privés sont également recherchés. Alain Dereuder àTournehem et Lamblin Travaux publics à Dunkerque ont déjàdonné leur accord.Une fois au Maroc, le repos ne sera pas forcément de rigueur. Lesoir, après le repas, il faudra assister à des ateliers pédagogiqueset culturels : initiation à la langue, architecture des casbahs etfabrication du pisé, vie dans le désert, activités industrielles,pêche, etc. seront parmi les thèmes abordés. Histoire, géographie,lettres, arts plastiques ; enseignements civique, juridique,social et sanitaire… Autant de matières enseignées qui trouverontlà des exemples concrets. Il faudra aussi prendre des notespour écrire le journal de bord, faire vivre le blog, prendre desphotos, tourner des images vidéo et penser au contenu duCarnet de voyage qui devra être édité au retour.Les enfants de l’école d’Aït Benadou devraient recevoir la visite des lycéens calaisiens.marocains dont les conditionsde scolarisation sont loin d’êtreles mêmes que chez nous.Parfois, ils doivent faire troisou quatre kilomètres à pied,sous la chaleur ou dans le froid,selon la saison ou les régions,pour suivre des cours dans dessalles de classe dotées d’unmatériel pédagogique trèsBernard BarronAppareillage immédiatAUX confins de l’écriture, dudévouement et du sauvetage en mer,il y a désormais un livre que BernardBarron vient de publier :Appareillage immédiat.Journaliste, l’homme avait à fairevivre les rubriques de la vie maritimeet des faits divers de son quotidien.Intervenant régulièrement enmer aux côtés des sauveteurs, ils’est un jour de 1991, retrouvé surle canot de la SNSM, pendant11 heures et par des vents de force9, à la recherche des disparus duPhaedra. “Ce jour-là, explique-til,j’ai posé l’appareil photo etdonné un coup de main à l’équipage…J’ai été plus sauveteur que journaliste”.Quelque temps plus tard, il était sollicitépour grossir les rangs de la SNSM. Et ilacceptait. Depuis, Bernard Barron fait partiede ces hommes qui portent continuellementun bip à la ceinture du pantalon, prêts àprendre la mer par n’importe quel temps.Même s’il n’est plus journaliste, BernardBarron reste tenaillé par la nécessité d’écrireet il s’est mis en tête de retracer l’histoire dusauvetage maritime à Calais. La difficulté dutravail résidait dans le fait que les archivesantérieures à 1940 ont disparu dans latempête de la guerre. Grâce à la lecture denombreux ouvrages, aux articles de presse,aux archives du ministère de la Marine et delimité. Ce qui ne les empêchepas d’aller à l’école avecenthousiasme car pour euxc’est souvent l’occasiond’échapper aux corvées qui lesattendent à la maison, d’apprendreà lire, à écrire, à compter,à acquérir les connaissancesindispensables s’ils veulentavoir une petite chance de s’éleverun peu dans la sociétémarocaine, de donner desconditions de vie décente à leurfuture famille.Cela devrait interpeller nospetits calaisiens et les encourager,eux aussi, à bien travaillerà l’école.Philippe Vincent-Chaissacla chambre de commerce, aux témoignages età son propre vécu, il a toutefois réussi àreconstituer l’essentiel du puzzle. Résultat :une succession d’histoires,d’anecdotes, qui se lisent rapidement,illustrées par des documentsd’époque, et qui permettentde mieux cerner ce que sontces hommes qui flirtent régulièrementavec le drame (“ça nousarrive d’avoir les ch’tons”), quiont parfois du mal à surmonter lamort qu’ils côtoient. Mais quiconnaissent aussi des joies fortes,intérieures, lorsqu’ils sauventune vie. “Se sortir de la tourmenteen même temps que lesgens que nous sommes allés chercher,flatte certainement notreorgueil”… Cela fait du sauveteur en mer unhéros aux yeux du public… Mais pas pourautant un marin. Bernard Barron le prétenden tout cas, lui qui rêvait d’être guide hautemontagne, venu au sauvetage en mer par solidarité,par curiosité aussi, plus que parpassion. Pas marin, peut-être. Cela ne l’a pasempêché de faire des émules, car ses trois filsont épousé la marine : militaire, marchandeet sportive.Bernard Barron faitpartie des 23 sauveteurstoujours prêts àembarquer sur leNotre-Dame-du-Riban,l’actuel canot de lastation de Calais.Philippe Vincent-ChaissacAppareillage immédiat : 20 €. aux éditions duCamp du Drap d’Or. Vendu dans les librairiesdu Calaisis. ISBN 2-915748-02-0Photo DR


L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 5Des voyages sur mesureISABELLE Mislanghe, nous l’avionsdéjà rencontrée il y a quelquesannées, à une époque où, sportive dehaut niveau, elle grimpait sur lespodiums des plus beaux raids aumonde, comme le Gauloise qu’elle agagné, ou le Elf AuthentiqueAventure. À une époque où elleportait encore le nom de Viandier.Depuis, les aiguilles de l’horloge onttourné pour elle qui a arrêté la compétition,qui a appris à prendre la vie autrement,tout en restant une passionnée dela montagne, de la nature, de l’aventure.Il y a quelques mois, elle était ausommet de l’Aconcagua, la montagne dela mort, à presque 7000 mètres d’altitudedans la cordillère des Andes enArgentine, où elle est allée déposer unGérante dela société,IsabelleMislanghetravailleavec unetechnicienne,CarolineMionnet.peu de la terre de la casa San Martin* deBoulogne-sur-Mer. Elle en parle desheures, vous donne tant de détails quevous aurez peut-être envie de l’accompagnerun jour, vers ces sommets quinous paraissent inaccessibles. Maisl’aventure aussi passionnante qu’ellepuisse être n’est pas le meilleur moyende subvenir aux besoins de la famille.Isabelle Mislanghe s’est penchée sur sondevenir et s’est dit que finalement organiserdes voyages et des périples un peupartout dans le monde était encore cequ’elle savait faire le mieux. Il y aquelques semaines, elle s’est installéedans la rue des Pipots à Boulogne-sur-Mer, sous l’enseigne d’une agence devoyages qu’elle a créée de toutes pièces :Côté soleil. Une agence non franchisée,ce qui lui permet de travailler avecquantité de tours opérateurs ou directementavec les gens qu’elle connaîtpersonnellement sur place.D’abord écouter“Je serai contente, le jour où ungroupe de randonneurs viendra medire : vous me proposez quoi?” Pourelle, il sera d’abord question de beaucoupécouter : quelle ambiance ?Quelle destination ? Quel niveauPhotos Ph. Vincent-ChaissacISABELLEMISLANGHEPour Isabelle Mislanghe, les aiguilles de l’horlogeont beaucoup tourné depuis quelquesannées. Pour elle, était venu le temps de laretraite sportive.physique ? Quel hébergement ? Etviendra le temps des surprises :Dolomites, Maroc, Tanzanie ? Ouencore l’île Maurice, une bien belledestination… Les plages bien sûr,mais plutôt à l’intérieur des terres.C’est une très jolie montagne quiculmine à 900 mètres d’altitude… Pastrop physique donc. Reste que lapalette des produits qu’elle proposeest très large. Miniraid en Ardèche,voyages incentive pour salariés ouclients d’entreprises, séminaire etvoile en Bretagne, ascension duKilimandjaro, séjours sous tentesberbères… du sur mesure ou plussimplement des vols secs. La seulechose qu’Isabelle Mislanghe nepropose pas, c’est le all inclusive, letout compris où le boire et le mangersont les seuls critères d’appréciation.Rien d’étonnant pour une femme dontla philosophie de vie reste avant toutbasée sur les relations humaines, lesrencontres, le partage.San Martin, libérateur de l’Argentine,mort à Boulogne en 1850.Ph. Vincent-ChaissacIsabelle Mislanghe, 25 rue des Pipots,62200 Boulogne-sur-Mer.Tél. 03 21 30 37 41. Fax 03 21 30 38 96.Courriel : cotesoleilboulogne@orange.frEcover : l’industrie verteà Hesdin-l’AbbéBâtiments gris et cheminéesqui fument… avecl’installation de l’usine Ecoverdans le Parc paysager d’activitésde Landacres, près de Boulogne,l’image d’Épinal de l’usine saleen prend un sacré coup. Uneusine à vocation écologiquepuisqu’elle fabrique des produitsd’entretien et d’hygiènerespectueux de l’environnement.Avec un savon écologique développédès 1979, Ecover fait incontestablementfigure de pionnière dans ledomaine des entreprises engagéesdans la lutte pour la protection del’environnement. Un engagementqui a notamment conduit à la constructionde la toute première usineentièrement écologique au monde :celle de Malle près d’Anvers enBelgique, entrée en service en 1992.Cette usine révolutionnaire, arrivée àcapacité de production maximale, adésormais une petite sœur dans lePas-de-Calais, à Hesdin-l’Abbé.Implanté dans le parc d’activités deLandacres, qui n’accueille que desentreprises respectueuses de l’environnement,le nouveau site estdestiné à la fabrication de liquidevaisselle, de nettoyant WC et d’adoucissantpour lessive. Mais chez Ecover,il n’y a pas que les produits et leurfabrication qui respectent la planète.Les 10 000 m 2 de l’usine, conçus par lasociété japonaise Tanaka, s’inscriventdans une démarche minutieuse dedéveloppement durable. Le bois de lafaçade est issu d’exploitationsresponsables et contrôlées, le toitvégétal assure une températureidéale tout au long de l’année, leslarges verrières pratiquées dans lesplafonds permettent de minimiser lesdépenses liées à l’éclairage… Tout estcalculé jusqu’au moindre détail,même les toilettes alimentées par unsystème de récupération des eaux depluie. Neuf personnes ont d’ores etdéjà été recrutées, mais le nombred’emplois créés devrait atteindre latrentaine dès l’année prochaine. Si laproduction prévue en 2007 est de18 000 tonnes de produits, grâce àl’engouement pour les produits propres,Ecover espère atteindre les 35 000tonnes à l’horizon 2021.Antoine Vaast


6L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007La Coupole fête ses dix ansLIBÉRATEURS, ÉTOILES FILANTES, RUTABAGAS !Saint-OmerImpressionnant. Remarquable. Touchant. La Coupole, centre d’histoire etde mémoire du Nord - Pas-de-Calais, déborde de qualificatifs élogieux.St-Omer« La visite m’a marqué, il me reste en tête l’enthousiasme devant la superbetechnique des fusées, mais aussi la réalité humaine terrible, ces corps desouvriers de Dora, ces regards des survivants où on peut deviner l’horreur,la peur, la mort… et puis, cet enfant vivant sorti des ruines d’une maisondétruite par un V1 ou un V2 ». Un témoignage parmi tant d’autres, parmides milliers d’autres puisque la Coupole a reçu 1 300 000 visiteurs en dix ans(100 000 chaque année en moyenne dont 35 000 scolaires). Témoignage révélateurde « l’effet » produit par ce site unique en France et en Europe. Où « le pirede l’homme » côtoie ses rêves les plus fous.Il a fallu une bonne décennie pour que le desseinde Dominique Dupilet, Wouter Van Wijk et YvesLe Maner prenne forme. Aménager un site symbolique dela folie destructrice du régime nazi en lieu de mémoire etd’éducation. La gigantesque Coupole d’Helfaut – monstrede 55000 tonnes de béton dominant sept kilomètres degaleries souterraines – était abandonnée depuis 1944. Elledevait abriter l’arme nouvelle d’Hitler, le V2. Les bombardementsalliés l’empêchèrent de semer la mort et laterreur. Le Département, la Région ont réussi à en faire unvéritable musée de la paix et de la conscience. Une passerellehumaniste entre science et histoire. Ouverte au publicle 9 mai 1997, La Coupole remplit trois missions :éducative pour les élèves et les enseignants, culturelleet scientifique avec des expositions temporaires,touristique en servant de « locomotive » àl’Audomarois. Grâce aux films, photographies, auxtechniques les plus modernes, ce musée garde lespieds sur terre tout en ayant la tête en l’air. Pour sondixième anniversaire, La Coupole a conçu unprogramme en dix temps forts, toujours entre scienceet histoire, du plancher des vaches aux étoiles. Uneannée 2007 festive avant le début d’une nouvelle ère.En 2008 et 2009, la scénographie sera renouvelée, uncentre de ressources associé verra le jour en 2010. Un« deuxième dôme » sera entièrement consacré aux étoiles.« Pour faire venir un nouveau public ». Et glanerde nouveaux témoignages émus.Chr. D.Chemins de mémoire« Nulle autre région ne compte autant de cimetièresmilitaires de la Grande Guerre. Nulle autre région neprésente une telle diversité d’origines des hommesinhumés : Français, Britanniques, Australiens,Canadiens, Néo-Zélandais, Indiens, Allemands,Portugais, Chinois… » Yves Le Maner, directeur de LaCoupole est l’un des principaux artisans des« Chemins de la Mémoire », programme lancé par leconseil général du Pas-de-Calais et le conseil régionalNord - Pas-de-Calais. « Le travail de mémoire, loind’être une démarche passéiste, constitue une nécessitécivique », explique Yves Le Maner. Les Cheminsde Mémoire de la Grande Guerre seront officiellementprésentés le 11 novembre 2007 à La Coupole.Plusieurs circuits permettront de partir sur les tracesde ce conflit : cimetières militaires mais aussi souterrains,dessins et graffitis, monuments aux morts… Lefront, d’Arras à Ypres en passant par Bapaume, Lens ;la base arrière, de Montreuil-sur-Mer au cap Blanc-Nez ; puis la reconstruction des régions dévastées. Desbrochures de visite quadrilingues, un site Internet, unsystème de navigation par satellite seront proposésaux « pèlerins de mémoire » du XXI e siècle.« Dix manifestations. Pourtous les goûts », explique ÈvePlets, chargée de communicationde La Coupole. C’est un« public averti » qui a suivi le7 février dernier la conférencede Jean-Pierre Azéma,« La Mémoire de Vichy ». Ilsera averti pour écouter le4 octobre une autreconférence, « Les médiasfrançais et Spoutnik ».Spoutnik, le premier satellitelancé dans l’espace, le 4 octobre1957. « Si sa santé lepermet », ValentinaTereschkova, la premièrefemme à avoir voyagé dansl’espace, en 1963, seraprésente ! Les trois expositionsde l’anniversaire sonttournées vers les férus d’histoirelocale et de belles histoires.Jusqu’au 31 août, LaCoupole présente ainsi dansson hall, « Les Canadienslibérateurs du Pas-de-Calaisen 1944 ». Une expo bilingue,liée au 90 e anniversaire de labataille de Vimy, riche enphotos d’archives, « nous enavons reçu des centainesaprès avoir lancé un appeldans la presse ». Autres libérateurs,les <strong>Polonais</strong>, à l’honneurdurant toute l’annéedans notre département etdu 1 er septembre au23 décembre à Helfaut aveclà encore des photos, priseslors du passage de la divisionblindée Maczek en septembre1944, à Saint-Omer,Fauquembergues, Hesdin.Encore plus originale etémouvante, l’exposition surles aviateurs abattus audessusde notre régionentre 1940 et 1944.« Tombés du ciel », conçuepar Yves Le Maner avecPhoto La Coupolel’association Antiq’Air,raconte dix histoires depilotes américains, britanniques,allemand, françaislibres… Avec photos etmorceaux de carlingue, demoteur. Le grand publicne sera pas lésé, loin de là.Un premier événementfort s’est déroulé le 8 mai,un concert exceptionnel,« Block 15 », donné sousle dôme par Pascal Amoyelau piano et EmmanuelleBertrand au violoncelle. Le14 juillet, ce sera carrémentle feu d’artifice, au proprecomme au figuré. La Coupoleavec le concours des villesd’Helfaut et Wizernes organiseun bal populaire d’antansur le parking du site.Véhicules d’époque, jeux,orchestre de jazz (West musicclub). Flonflons et lampionssur fond de Libération. Trèsgrand public, « Cinéma enplein air » conjuguera le11 août observation du ciel(dans le cadre de la Nuit desétoiles) et projection d’un filmsur écran géant. La Coupolesous un autre angle! Enfin,événement « encore plusfun », un concours de chefscuisiniers, parrainé par MarcMeurin utilisera les produitsles plus courants durant laguerre, goûtés par desécoliers. Science, histoire etrutabagas! Un anniversairerelevé. Dix ans ça se fête. Dixans déjà est le titre du filmrétrospective projeté encontinu jusqu’au 23 décembredans le hall d’accueil.Chr. D.La Coupoletél. 03 21 12 27 27www.lacoupole-france.comPhoto La Coupole


L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 9Festival des créatifsAzincourtÀ Petits PasÉvénement après atelier, manifestationculturelle après spectacles, l’associationÀ Petits Pas a une idée fixe : faire grandiren sollicitant l’imaginaire. Sur cette ligne etparmi toutes ses bonnes idées, elle organiseen juillet prochain à Azincourt le Festival descréatifs. Cinq jours d’animation au cours desquelschacun peut découvrir une pratique artistique ouartisanale et, à son niveau, devenir créateur.•Fruges« Notre idée est que lesgens arrêtent de sesous-estimer. » RégisTirlemont, responsable du voletculturel et citoyen de l’associationet coordinateur du festivalest confiant : « Nous expliquonsà la population rurale qu’il estpossible d’être créateur d’artou d’artisanat, que chacunpeut accéder à une pratique. »Depuis six ans, le festival enapporte la preuve. En margedes spectacles et aux côtés deprofessionnels, chacun sedécouvre des compétences. Cet« Nous avonsfait le pari dupartage,du métissageet de lacitoyenneté... »été, 2500 personnes sont attendues.Elles vont découvrir unpotier et s’essayer à la poterie,rencontrer un masseur soinrelaxant et tenter de masser,voir des plasticien, circassien,facteur de masques,sculpteur, teinturier…et expérimenterl’art plastique, lecirque, la productionde masque… « Nouspermettons aux gensde faire un banc d’essai…» Pour l’associationÀ Petits Pas,point de culture sanscitoyenneté. Desdébats sur la paix, surdes camps de réfugiéspalestiniens, sur le travail desfemmes sont aussi auprogramme. « Le besoin de liensocial et de bonheur partagé estimmense dans nos villages,souligne encore RégisTirlemont. Nous avons fait lepari du partage, du métissageet de la citoyenneté en résistantà l’engourdissement des espritset à un univers culturelformaté. »du 15 au 20 juilletAteliers poteriePour reprendre les mots ducoordinateur, le Festival descréatifs « rend visibles les activitésde l’association. »Notamment celles qui sontpratiquées depuis dix ans dansles ateliers poterie céramiqueproposés dans différents lieuxde la communauté de communesde Fruges (pour tout-petits;pour des élèves de primaire,pour parents-enfants…).Depuis le temps, mille petitspotiers ont mis les mainsdans la pâte et des artistesont posé leur talent dans lesecteur. Éva Roucka enparticulier. La plasticienned’origine tchécoslovaque aexposé son travail et laisséune œuvre à Ruisseauville,terre de l’association ÀPetits Pas. Elle sera ànouveau présente les 7 et8 octobre prochains, dans lecadre des Petits bonheursartistiques en rural, « unweek-end de création debonheur et de paix », prometRégis Tirlemont. Un weekendfréquenté également parJean-Claude Sadoine, autrepotier ; Régis Péjus,conteur ; Baptiste Robillard,photographe… moult artistesqui « éveilleront la sensibilitéartistique de chacun, permettrontd’aller plus loin et transmettrontleur énergie créatrice.» Des petits bonheurs,quoi!Marie-Pierre GriffonRens. 03 21 41 70 07


10L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Planète Océan, une brasserie très maritimeLe Touquet•ÉtaplesLE RESTAURANT Aux Pêcheursd’Étaples, connu des fins gourmetslocaux comme des touristes, affichaitcomplet pratiquement toute l’année.Un état de fait qui a motivél’ouverture d’un deuxième restaurantd’un genre différent : Planète Océan.Cette brasserie s’est installée juste en facedu premier restaurant, tant les deuxétablissements sont complémentaires…Qui mieux qu’un pêcheur sait préparerses produits? C’est le principequ’applique, depuis de longuesannées déjà, la coopérative despêcheurs d’Étaples et son restaurant.Une formule qui connaît unsuccès impressionnant puisqu’il n’estpas rare que les deux services affichentcomplet. Nombreux sont lesvisiteurs attirés par le fameuxplateau de fruits de mer etla vue sur la Canche. Face àune telle réussite, la logiqueaurait été d’agrandir l’établissement.La coopératives’est voulue plus audacieuseet a décidé d’en ouvrir undeuxième, à quelques pas delà.Le bâtiment n’est pas sansrappeler son grand frère,mais affiche une façade plusmoderne, entièrement enbois. L’intérieur révèle luiaussi quelques surprises.Une décoration colorée etPlanète Océan souhaite partir à la conquête d’une clientèle plus jeune.Pour les plus pressés, le rez-de-chaussée de Planète Océanabrite un bar. Les badauds peuvent accompagner leurrafraîchissement d’une assiette de tapas de la mer oucalmer une petite faim avec une assiette de crevettes, desaccras et autres bulots. Et pourquoi ne pas ramener toutesces bonnes choses chez soi ? L’établissement propose eneffet un service à emporter.sobre rappelant le monde de lapêche, des galets au sol et auxmurs, jusque dans les ascenseurs,des meubles design… Unelarge terrasse qui s’avance sur laCanche et son port de plaisancepermet de profiter des beauxjours, tout en observant l’activitédes pêcheurs qui vendentleurs prises dans leurs échoppesen contrebas.Fish and chips !Planète Océan se lance à laconquête d’une nouvelle clientèle,plus jeune, plus familialeavec un concept ludique et unservice plus rapide. Un espaceest consacré aux enfants, danslequel ils trouvent jouets et filmsen relation avec la mer et où ilspeuvent s’initier à la confectionde nœuds marins.Moules, fish and chips, salades,tartines… Les plats proposés parla carte revendiquent unecertaine simplicité. On retrouvemême quelques recettes régionalesrevisitées par l’établissement: welsh de la mer, patatede kipper à la Boulonnaise,hareng à l’huile… Mais l’avantaged’un restaurant commePlanète Océan est de pouvoiradapter son menu et ses suggestionsen fonction des arrivages.Une occasion de faire redécouvrircertains poissons, délaissésde nos jours, mais qui méritentamplement leur place dans lesassiettes.Antoine VaastPlanète OcéanBoulevard de l’ImpératriceQuai de la Canche à ÉtaplesTél. 0811 09 22 12Site : www.planeteocean.fr


L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 11Femmes responsables« On va peut-être déranger… »BéthuneBéthune•Elles prônent la complémentarité homme-femme plutôt quel’égalité. Elles se passionnent pour la parité mais refusent laféminisation des mots. Elles préfèrent percer en politique parleurs efforts et non grâce à une loi. Les Femmes responsablesd’Artois Littoral et d’ailleurs défendent leurs idées, entendentrester libres de leur parole et tant pis si elles dérangent.Elles sont 78 adhérentes àBéthune et plus de 2000 sympathisantesen France. LesFemmes responsables seserrent les coudes depuis 25 ans, pourdévelopper « le sens des responsabilités,l’esprit d’initiative et le goût de l’effort.» Ce sont les mots de BrigitteHannoir, présidente de la délégation etprésidente régionale. Entre réunionspubliques, conférences pour tous, voyagesdans les pays en voie de développementet visites, elles n’ont qu’un but :aider les femmes, toutes les femmes, àaccéder à l’information. Leur permettrede comprendre le monde, la vie, les idéesqui régissent le monde et la vie. Leurdonner, si elles le désirent, la possibilitéde prendre des responsabilités dans lavie publique. « On passe notre vie à ça!rit la présidente. Au sein d’une équipesympa, nous apportons notre goutted’eau! »<strong>Ces</strong> Femmes responsables-là entendentaider à démêler les sujets actuels maissouhaitent aussi, selon M me Hannoir,« faire passer nos idées. Notre associationest ouverte à tous mais défend lesvaleurs libérales! » Elles n’appartiennentà aucun parti politique. « Nousvoulons rester indépendantes et libresde dire ce que nous pensons. » Ainsimettent-elles leur grain de sel dans millesujets de société : pour la blouse àl’école; contre l’adoption par un couplehomosexuel; pour l’assouplissement dela loi sur les 35 heures; contre l’absencede référence aux racines chrétiennesPhoto J. PouillePréparation de réunion. L’association propose rencontres, conférences sur les sujets desociété parce que « s’informer, c’est déjà agir. »dans la constitution européenne…Grain de sel ou grain de sable, çadépend…Elles se passionnent pour la vie des batelières,pour les violences conjugales…« Nous sommes à l’écoute des problèmesqui nous entourent et nous essayons devoir si nous pouvons faire quelquechose. » Elles organisent une conférencede presse pour l’un ou une soiréepublique pour l’autre. Récemment,elles ont invité un procureur de laRépublique. « Nous allons poser desquestions, poursuit Brigitte Hannoir,nous allons peut-être déranger mais cen’est pas grave! » À l’issue de leursréunions, elles présentent des conclusions,rédigent des livres blancs, interpellentparfois les élus. « Nous essayonsde semer quelque chose et, dans le cadrede nos idées, de faire avancer les sujetsde société. »Marie-Pierre GriffonRens. Brigitte Hannoir : 03 21 62 66 51Abonnez-vous Abonnez-vous ààL’Écho du Pas-de-CalaisVous recevez L’Écho du Pas-de-Calais tousles mois dans votre boîte aux lettres, et vouspouvez ainsi voir le Pas-de-Calais sous toutesses formes : patrimoine, gastronomie,tourisme, paysages, fêtes traditionnelles, sport,artisanat, agriculture, économie…Vous avez peut-être des amis ou de la famillequi n’habitent pas le Pas-de-Calais, et qui nereçoivent pas L’Écho. Pour ces « expatriés »,s’abonner à L’Écho, c’est l’occasion de conserverun lien avec leur département d’origine.Pour vos amis qui ne connaissent pas ou peule Pas-de-Calais (habitants du Nord, deBelgique, de région parisienne, de Bretagneou encore de Savoie par exemple), L’Écho estle moyen de leur faire découvrir notre beaudépartement au-delà des idées reçues.Le souscripteurJe souhaite m’abonner à L’Écho du Pas-de-Calais, et j’envoieun chèque de 20 € à l’ordre des Échos du Pas-de-Calais,pour recevoir les 10 prochaines parutions.Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse d’envoiNom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


12L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007« Vieillir c’est vivre », n’est-ce pas les jeunes ?Vitry-en-ArtoisBousculer les habitudes de vie. Bouleverser lediscours établi. Réduire la fractureintergénérationnelle. Depuis deux ans, MarcLegros s’évertue à rappeler que l’âge n’estpas un obstacle à la communication. « Il fautque les jeunes arrêtent de prendre leurs aînéspour de vieux cons, que les vieux arrêtent de parlerdes jeunes cons ! Ou alors ils n’ont qu’à le direensemble dans la même pièce ». Dans un symbolique« café des âges » par exemple ? Avec sonassociation, l’Areade3A*, Marc Legros envisage decréer une quarantaine de « cafés des âges » etnotamment sur le territoire de la communauté decommunes Osartis - autour de Vitry-en-Artois.Photo L’Écho du Pas-de-Calais•ArrasVallée de la SenséeDemandeur d’emploien 2004, Marc Legros - originairede Saudemont - entameune formation d’animateurtechnicien d’éducation populaire.Grâce à l’Afpa, il découvrel’animation auprès despersonnes âgées, public aucontact duquel il se sent tout desuite à l’aise lors de stages dansdes maisons de retraite.Internaute passionné, Marctombe en 2005 sur ce conceptdu « café des âges », inspiré des« cafés géronto » belges etdestiné à mettre en relationjeunes, moins jeunes et personnesâgées. L’opération a étélancée par l’association Vieillirc’est vivre, présidée par l’anciennesecrétaire d’État auxpersonnes âgées du gouvernementJospin. Café des âges :lieu de débats - ponctuel et noncontinu - entre les générations,sur les relations entre les générations.« Il ne me restait plusqu’à trouver des moyens »,raconte Marc Legros. Il obtientfinalement un financement dela Cram à la fin de l’année 2006dans le cadre d’un appel àprojets sur la citoyenneté.Plus heureux avant ?Pour mettre en place sespremiers cafés des âges,l’Areade3A reçoit le soutiend’Unis Cité, associationlensoise composée de 18-25 ansJeunes et vieux ont « besoin » de réapprendre à vivre ensemble.engagés dans un service volontairepour la solidarité.Premier café des âges le18 décembre 2006 au centresocial Chanteclair à Saint-Nicolas-lès-Arras : jeunesd’Unis Cité et aînés d’un clubparlent des Noëls d’hier etd’aujourd’hui. Le 22 janvierL’Institution interdépartementalea vingt ansLes élus de l’Institutioninterdépartementaleau bord du décanteur.2007, à Frévin-Capelle, petitvillage de campagne, unedouzaine de personnesévoquent la vie rurale… Ilressort des débats « qu’on étaitplus heureux avant ! » Lamusique est le thème d’un cafécitoyen à Lens le 6 février, decafés des âges le 27 février aufoyer Saint-Camille à Arras etle 13 mars au foyer Jean-Moulin à Lens… Au foyer LaBelle-Époque toujours à Arras,on parle des métiers d’antan le26 mars. Des rencontres qui nesont pas anecdotiques, « il y ades échanges, en face à face,souligne Marc Legros. Lesjeunes ont été frappés par larécurrence de messages comme“avec pas grand-chose on peutêtre heureux” de la part desaînés, alors que de leur côtéc’est le “qu’est-ce qu’on s’ennuie”qui prime. »Le café des âges est maintenantouvert sur le territoire Osartis,avec une première « tournée » àVitry-en-Artois le 14 maidernier, en soirée pour que tousles publics soient disponibles. Iln’y avait pas foule… MarcLegros ne se décourage pas.Même sans les jeunes d’UnisCité - leur mission s’achevanten juin - il retentera le coup àVitry, à Brebières ou à Biache-Saint-Vaast. « Dans les familleson n’a plus le temps de separler, on va perdre beaucoupde choses ». Alors, on se pose,on éteint portable, télé, ordinateuret on pousse la porte ducafé des âges.Christian Defrance* Association régionale pour l’étude del’analyse, le développement et l’exploitationd’activités et d’ateliers d’animationsContact : 03 21 59 25 08Photo X« Le décanteur… décante » sourientCharles Beauchamp, Martial Stienne etJulien Olivier, élus de l’Institution interdépartementalepour l’aménagement de lavallée de la Sensée. Ils sont venus àTortequesne, dans le « Petit Marais », constaterle travail efficace de ce décanteur : unplan d’eau artificiellement aménagé demars 1999 à mai 2000 afin d’éviter l’envasementdes étangs de Lécluse et Hamel. <strong>Ces</strong>travaux furent l’une des premières actionsfortes de l’Institution qui fête ses vingt anscette année. En 1987, la vallée de la Senséesoumise à rude épreuve au fil des siècles,coupée en deux par les canaux du Nord etde la Sensée, voyait le conseil général duNord et le conseil général du Pas-de-Calaisse préoccuper de son avenir. La structureainsi créée devait assurer les études, laréalisation des ouvrages nécessaires àl’écoulement des eaux. L’Institution interdépartementalesuivit le contrat de rivièrede la Sensée, signé en 1992 puis porta dès2002 le Sage – Schéma d’aménagement etde gestion des eaux – de la Sensée.De l’eau a coulé sous les ponts et une grandeétude hydraulique globale dans le cadre duSage a été lancée, dont les conclusions sontattendues fin 2008, début 2009.L’Institution suit aussi de très près l’évolutiondu projet de canal Seine-Nord, nouvelépisode du feuilleton hydraulique de laSensée. En attendant le décanteurdécante… Avec une question qui tarabustele président Beauchamp : « quand il faudrale nettoyer ce décanteur, que fera-t-on desboues? »Chr. D.« Être vieux, être jeune, c’est relatif ; on est toujours le jeune oule vieux de quelqu’un. Le vieillissement est un processus quidémarre dès la naissance et, finalement, « vieillir, c’est vivre » !Jeunes et vieux, réapprenons à vivre ensemble, inventons deshabitudes de vie entre nous, osons en parler. » Tel est l’appel lancépar l’association Vieillir c’est vivre, qui s’est donc dotée d’un beloutil : le label « café des âges ». À Vitry-en-Artois, quelques parolesfortes ont été prononcées. « Je ne me sens pas vieux, même enme rasant, lance un sexagénaire. Vous serez les vieux de demain ».Une dame qui travaille dans une association de soins à domicileestime que « la limite c’est 80 ans, les choses commencent alors àse gâter ». Le sexagénaire ajoute, « il n’y a plus de cellule familialecomme dans le temps, pas de transmission de la mémoire. Nosenfants, petits-enfants sont géographiquement de plus en pluséloignés ». Les jeunes d’Unis Cité assurent qu’avec le recul, lamaturité, « on redécouvre sa famille, les relations privilégiées avecles grands-parents ». Et des deux côtés, on s’inquiète vraimentd’une « montée de l’agressivité, elle est partout, pourquoi ? »


L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 13Désiré Delansorne, de la selle de coureur aufauteuil de maire d’ArrasLES 4 JOURS de Dunkerque ont faitétape à Arras le 11 mai dernier.Alerte quinquagénaire, l’épreuvecycliste nordiste retrouvait (sesprécédentes visites remontant à 1996et 2003) avec plaisir – et forte bise –le chef-lieu du Pas-de-Calais. Quittantla place des Héros, le peloton sedirigea vers la rue Désiré-Delansorne.Les Zabel, Vasseur et compagnieignoraient sans doute, comme unegrosse majorité des Arrageoisd’ailleurs, que ce Désiré Delansornefut un coureur cycliste réputé,un maire respecté.Ce vélocipédiste de la « Belle Époque »devint le premier magistrat d’une citérelevée de ses ruines. Cet as de la bicycletteadopta rapidement les quatreroues de l’automobile dont il devint le« propagateur en Artois ». Sport, économie,politique, humanisme : DésiréDelansorne a marqué Arras de sonempreinte. « Une figure injustementméconnue », clame Georges Vasseur,généalogiste arrageois qui a trouvé dansson arbre la famille de Désiré et contactéune descendante, la petite-fille dumaire. Imaginez son émotion en recevantpar courrier, de Saint-Étienne, demagnifiques reproductions photographiques.« Ici, c’est le Grand garaged’Arras dans la rue Saint-Aubert ».Désiré Delansorne avait le sens desaffaires et un esprit de compétiteur. Néà Anzin-Saint-Aubin le 16 février 1862,fils d’instituteur, Désiré participa à sespremières courses en 1888 sur un grandbi– ancêtre de la bicyclette. Quelquesannées plus tard, avec son frère Julien –douze ans plus jeune –, on le retrouvaitau départ de Lille-Dunkerque, Lille-Boulogne (course qu’il remporta en1864 devant Maurice Garin) ouBordeaux-Paris.Marchand de cycles et d’autos au débutdu XX esiècle, il entra dans la vie politiqueen 1912 : conseiller municipal puisadjoint au maire de 1919 à 1929, maired’Arras de 1929 jusqu’à sa mort le 17Désiré Delansorne, sa femme et la petite Octavie sur le seuil du magasin vers 1911-1912.novembre 1937. Ce « citoyen serviable etcharitable » organisa à Arras le premiercircuit automobile en 1903, parcourutl’Artois durant la Première Guerremondiale dans une auto dont la capoteétait criblée de balles, pour évacuer desblessés, assurer les services postaux !Désiré Delansorne fut l’un des principauxartisans de la « reconstitution »d’Arras, recevant la Légion d’honneurlors de l’inauguration de l’hôtel de villeen 1932. « Bon par nature, d’un dévouementsans borne, il était pour lesArrageois un membre de leur famille ».Cet honnête homme, fervent républicainmérite soixante-dix ans après sa disparitionde sortir de l’anonymat du plan desrues arrageoises.Chr. D.Reproduction : collection privée


14L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Aller-retour entre chenille et papillonLE BASSIN MINIER DONNE DES RENDEZ-VOUS SPECTACULAIRESL’IDÉE est aussi généreuse qu’enthousiasmante. Il s’agit defaire (re)découvrir des sites riches de patrimoine, enreconversion dans le bassin minier, et de les ponctuer desurprises artistiques. On le sait, quand on a éprouvé de bellesémotions sur un lieu, on ne le voit plus jamais de la mêmemanière. C’est l’objectif de l’opération : changer le regarddes habitants et leur redonner confiance.PROGRAMMELe Bassin minier se met au vert : dim. 1 er juillet, 9 h 30 : accueil sur le carreaude fosse 9/9 bis, rue du Tordoir à Oignies. Découverte du carreau et de son projetde reconstruction, visites de sites emblématiques, ascension du terril 101 etlecture de paysage. Repas sur le site du 9/9 bis. 14 h 30 : Les Rutilants, rencontred'orchestres à vent.Nos centre-villes se métamorphosent : sam. 15 septembre, 14 h : accueil etdépart place de la salle polyvalente à Gosnay. Découverte de la Chartreuse du MontSainte-Marie dite des Dames, parcours architectural urbain à Béthune, parcoursarchitectural urbain à Lens. Repas à La Distillerie sur le site de la Chartreuse du ValSaint-Esprit, dite des Hommes, à Gosnay. 21 h : La Fête de la Chartreuse à Gosnay.Les « aller-retour » sontdes journées en bus, entrepassé et avenir, entrechenille et papillon. Danscette sphère mystérieuseappelée chrysalide…L’invention de ces baladesintelligentes est le fruitd’un partenariat menépar trois agglomérationsamies : Artois Comm.,Hénin-Carvin, Lens-Tarif unique :adultes -> 20 €enfants - 12 ans -> 10 €Rens. et réservations :office de tourisme Lens-Liévin 03 21 67 66 66.Maison du Tourisme deBéthune, 03 21 57 25 47.Le carreau de fosse 9/9 bis de Oignies. Un séduisant projet de reconversion et de réhabilitation est enmarche. Il allie développement culturel et développement économique. À voir lors d’un aller-retour en busqui se terminera par la découverte du festival des instruments à vent « Les Rutilants » (voir ci-contre).Photo Ph. Vincent-ChaissacLiévin et nombre d’acteurs passionnésde reconversion : Culturecommune, scène nationale du bassinminier, Mission Bassin minier, Bassinminier Unesco, Office de tourismeArtois Gohelle et La Chaîne desterrils. Trois circuits sont élaborés,véritables petites routes de la cultureindustrielle du Nord de la France…Un premier circuit a vu le jour en2006, lors des journées du patrimoine.Aux dires des organisateurs,un vrai succès! En mai dernier, lecircuit De la mine au Louvre-Lens aemmené les promeneurs en bus de laFosse 11/19 de Loos-en-Gohellejusqu’au festival des Arts de la rueZ’ArtsUp! à Béthune. Un véritablealler et retour entre héritage et mutationou comment construire sonavenir en s’appuyant sur la richessedu patrimoine. Pour Daniel Boys,vice-président d'Artois Comm. : « lesanciens nous ont donné un flambeau.Il faut le faire vivre de façon contemporaine.Les artistes peuvent donnerles clefs pour comprendre le passéindustriel, pour accompagner lapopulation, l’aider à retrouverconfiance en son histoire, lui montrerque rien n’est irréversible. Après lasoumission aux mines, chacunaujourd’hui a la capacité de se leveret de prendre son devenir à bras-lecorps.»Marie-Pierre GriffonSteeven avec les aînés et avec le sourireLORSQU’IL s’est engagé dans le cadred’un service civil volontaire pourreprendre une activité, Steeven étaitloin d’imaginer qu’il se découvriraitune véritable vocation. Surtout quela voie dans laquelle il s’est engagéne l’attirait, dans un premier temps,pas le moins du monde. Aujourd’hui,ce jeune Lensois travaille aux côtésdes personnes âgées et pour rienau monde il n’échangerait sa place.Avant de quitter l’école, Steeven sedestinait à la construction métallique.Une perspective qui l’enthousiasmaitpeu, une erreur d’orientation qui l’amené à l’oisiveté. « De toute façon, je nepouvais pas trouver de travail, alors jerestais à ne rien faire en bas de monimmeuble. » Jusqu’au jour où le médiateurde son quartier s’inquiète de sasituation et vient lui faire une offre. « Ilm’a proposé de me rendre utile plutôtque de perdre mon temps. » Et l’idée atout de suite plu à Steeven. Aiguillé versl’association Unis Cité, il a signé pour unservice civil volontaire de six mois.« J’ai participé à toutes sortes de projetsavec Unis Cité : des projets basés sur lasolidarité ou la protection de l’environnement…» explique Steeven. Et puis ily a eu les maisons de retraite. « Au débutj’appréhendais vraiment le fait detravailler avec des personnes âgées, jepensais que je ne pourrais pas m’entendreavec elles, que la différence d’âgebloquerait la communication. Et puistrès vite, je me suis senti très à l’aise. »Et tout s’enchaîne. Steeven rechigne àparticiper aux autres activités tant ilpréfère être à la résidence Louis-Voisinde Lens avec les pensionnaires. Il yeffectue un travail d’animation, il doitoccuper, amuser les personnes âgées. Etc’est tout naturellement que, devanteffectuer un stage, il décide d’y passer ledernier mois de son service civil volontaire.Pendant ce mois, il comprend cequ’il doit faire de sa vie. Il commence àse renseigner sur les formations existantesdans ce domaine. Sa mission terminée,Steeven refuse de couper les ponts.Il rend régulièrement visite aux pensionnairesde la résidence qui le réclament etlui demandent quand il compte revenirpour de bon. Quand le directeur de lastructure lui apprend qu’une place deconcierge-animateur est libre et qu’ildevrait postuler, il n’hésite pas uneseconde. Un entretien à la mairie deLens plus tard et Steeven était engagé.Aujourd’hui, Steeven habite un appartementau sein même de la résidenceLouis-Voisin. « J'ouvre la porte et je suisdirectement au contact des pensionnaires,et chaque fois que je me lève pouraller travailler, c'est avec le sourire. »Jamais il n’aurait imaginépouvoir travailler auprèsdes personnes âgées.Ce que le jeune animateur préfère dansson métier, c'est l'absence de routine.« Il faut sans cesse apporter de lanouveauté, pour éviter que les pensionnairesne s'ennuient, explique-t-il. Ilfaut leur faire des surprises, mais attentionpas entre 14h et 15h… Ils ne mepardonneraient pas de les dérangerpendant leur feuilleton Les Feux del'Amour. »Antoine VaastPhoto L’Écho du Pas-de-Calais


L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 15Les RutilantsRencontre d’orchestres à ventPhoto S. Monchy, service culturel de Noyelles-Godault30 juin, 1 er juilletLes harmonies et fanfares occupent une place historique dans la région. Certaines existent depuisprès de deux siècles ! Elle seront mises à l’honneur avec d’autres formations plus récentes (etmoins sages) le samedi à partir de 15 h jusqu’à minuit et le dimanche de 9 h à 18 h.Le 30 juin à 22h30, le brass bandAtout Vent et son homologue duKent The Betteshanger WelfareBand se partageront lascène avec la CompagnieMetalovoice pour un spectacle« Metalorchestre ». Àévidemment ne pas rater…Les spectateurs pourrontdéambuler sur le site enfonction des choix qu’ilsferont dans la programmation.En fonction de leursouhait également dedécouvrir le parcoursmusical, plastique et patrimonialréalisé à partird’entretiens des anciens mineursde l’association Accusto Seci; ouencore de leur désir d’admirer levent, dans les ailes de cerfsvolants.Le programme est géant.Il préfigure, parmi les différentesvocations du site, un projet culturelcolossal qui fera bientôt saréputation : la création d’unhaut lieu d’éducation, depratique, de création et dediffusion de la musique d’aujourd’hui.Au 9/9bis, l’avenirse prépare en fanfare!Marie-Pierre GriffonSamedi 30 juin :les spectateurs pourronts’initier aux instrumentsà vent et à percussionsdans trois ateliers « musiciensd’une heure » encadréspar les musiciens de Zig Zag.Une petite pièce musicalesera créée.OigniesHénin-B.•Trombone à coulisse ou à pistons,cor d’harmonie, trompette à clefs ouhélicon... ils sont dans l’air du temps,dans l’air du vent. Ils reviennent en forcedans les spectacles de rue d’aujourd’hui,se glissent avec malice dans les orchestresde chambre, investissent les maisons desmusiciens amateurs facétieux... Sur le carreau defosse 9/9bis d’Oignies, en totale métamorphose,ces Rutilants vont sonner pendant tout un weekendde fête les 30 juin et 1 er juillet prochains.Alors que le bassin miniers’attache actuellement àconstruire son avenir en s’appuyantsur son patrimoine,alors que certains se démènentpour transformer leregard des habitants sur leurpropre territoire, sur le site9/9bis, le festival LesRutilants fait écho au mouvement.Bel événement à laporte de l’été, le festival desorchestres à vent joue sondeuxième épisode. La fête seveut cette année encore trèsgrand public, gratuite,joyeuse et contemporaine.Elle entend mettre en scène eten balade les musiciens del’agglomération, leur permettrede se rencontrer, et dedécouvrir des formes peuconventionnelles.Programme géantL’idée des Rutilants a émergéen 2005. Valéry Desmarets,coordinateur musique à laCommunauté d'agglomérationHénin-Carvin a eu envied’être complémentaire detoute la richesse du terrain,notamment de ces fanfares etharmonies qui occupent uneplace historique de la région.Il s’est mis à développer, àstructurer et à désirer accompagnerla vie musicale et lespratiques amateurs. Leprojet de rencontres deRutilants est né. L’andernier, quatre cents musiciensse sont ainsi rencontréssur le site, parmi lesquels desmusiciens d’harmonies dusecteur. Cette année encore,ces derniers se produirontdans la qualité et la convivialité.Avec eux, les fabuleuxSergent Pépère; les Costardsqui donneront un concertgastronomique et burlesque;les Grooms qui présenterontla Baronnade, un spectaclede rue, de musique, de chantet de rire; Effaran et leurmusique expérimentale ; lesinclassables Zig Zag et leurtalent à créer des musiciensd’une heure, les choraleslocales et les orchestres desécoles de musique…


16 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007VécuLà où il y a le Généthon, il y a espoir de guérisonLA « guide » insiste. Elle a sansdoute capté quelques regards trèsinterrogateurs voire un ébahissementambiant. « Je ne suis pas sûre quevous ayez bien saisi l’importance desprotéines », dit-elle. Effectivement,le groupe de visiteurs arpentantles couloirs du Généthon ne saitpas qu’elles sont des outils majeursdu monde vivant à l’échellemoléculaire ! Il ne sait pas non plustrès précisément ce qui se tramedans les 60 000 milliards de cellulesdu corps humain… Peu importe, nosvisiteurs ont compris l’essentiel :dans ces milliers de mètres carrésde laboratoires, peuplés de centainesde microscopes, les recherchesavancent et les maladies reculent.Ils sont à nouveau prêts à s’investir,bénévolement, pour le Téléthon.Encore un record! L’édition 2006 duTéléthon, la 20 e , a permis de récolter106696532 euros*. « Nous devons plusque jamais continuer le Téléthon, auniveau européen même », répèteLaurence Tiennot-Herment, la présidentede l’AFM, Association françaisecontre les myopathies. Continuer pourfinancer la recherche et permettre auGénéthon – un budget de 22 millionsd’euros, alimenté à plus de 86 % par leTéléthon – de poursuivre ses percéesmédicales, de passer aux essais surl’homme, de « vaincre » ces 6000 à7000 maladies rares qui touchent 3 à4 millions de Français et 20 millionsd’Européens.Photo Chr. DefranceUn labo uniqueLe groupe de visiteurs vientdu Pas-de-Calais, RégisTrinez délégué départementalde l’AFM est accompagnéde quelques téléthoniensconvaincus. « Ce laboratoirepas comme les autres » leurouvre ses portes; le premier« Aide-moi à faire tout seul », le slogan du Drac… et de tous les malades.Juste une mise au point de la part de notre guide avant de pénétrer dans la banque d’ADN et de cellules.labo non pharmaceutiqueautorisé à produire desmédicaments. Créé en 1991 àÉvry, inventeur de lapremière cartographie dugénome humain, le Généthonest aujourd’hui, avec sespresque deux cents salariés,une entreprise de biotechnologieà but non lucratif seconsacrant à la mise au pointdes thérapeutiques innovantespour le traitement demaladies génétiques orphelines.Dans le hall d’accueil,toutes les affiches des différentsTéléthon, alignementde sourires, un fauteuilroulant dernier cri… maisaussi son ancêtre, histoire derappeler que « MarcelThorel fit entrer le premierfauteuil roulant électriqueen fraude en 1973! » Que dechangements en trois petitesdécennies. Heureusement.En majeure partie grâce auxefforts menés par l’AFM,« nous avons fait évoluer lesmentalités, nous avons faitévoluer les lois », résume laprésidente. Un tiers de l’argentdu Téléthon est consacréà l’aide auprès desmalades. Le Généthonhéberge ainsi le Drac,Département de recherched’activités de communication: ateliers et stagespermettant de « sortir lesmalades de l’isolement grâceà l’ordinateur ». Écrans etlogiciels sont omniprésents àtous les étages du Généthon.Ici tout est pointu. Les visiteurssont frappés par lajeunesse des chercheurs.Leur assurance aussi. Il nefaut pas en manquer poursortir une casserole etrecueillir un peu d’azoteliquide à… moins 196« Recette pour extraire l’ADN à la maison »« Il nous en faut pour aller parler du Téléthon dans les écoles » s’exclame Gilbert Beauchamp ! Chaque visiteur se voit remettreun tube à essai et une fiche-recette « pour extraire l’ADN à la maison ». Simple et ludique pour faire plus ample connaissanceavec l’acide désoxyribonucléique : molécule, support de l’information génétique. Cet ADN qui fait bondir le visiteur quand laguide explique « qu’en tirant ses fils, on pourrait couvrir deux fois la distance Terre-Lune ». L’infiniment petit est infinimentsurprenant. Donc, on se frotte les joues contre les dents et on recueille de la salive dans le tube. On ajoute du liquide vaisselle.On mélange. On ajoute ensuite une pincée de sel puis de l’alcool à 70° le long de la paroi du tube. Le sel rend l’ADN insolubledans l’alcool. Une « méduse » d’ADN se forme au bout de quelques minutes.degrés! Nous sommes dans labanque d’ADN et de cellules.Impressionnant et émouvant àla fois. Dans les cuves, plus de240000 échantillons sanguinscollectés auprès des familles demalades. La banque consomme6000 litres d’azote liquide parsemaine. La guide explique, leplus concrètement possible, lequotidien du Généthon. Laséparation des globules blancs,l’extraction de l’ADN– « recette » pour fabriquerdes protéines –, l’analyse del’ADN, l’identification du gèneresponsable de la maladie.Plus compliqué pour les visiteurs: la salle d’ingénierie oùl’on « répare au cœur descellules ». Le Généthonfabrique des vecteurs, « toutmoyen visant à transporter unADN thérapeutique au seind’une cellule cible ». On décrocheplus ou moins vite pour neretenir que les objectifs clairementavoués : les essaiscliniques sur l’homme. Duconcret. « C’est là que toutcommence » assure LaurenceTiennot-Herment. C’est ce quidonne envie aux 136 équipesde coordination de se mobiliserpour le prochain Téléthon des7 et 8 décembre.Christian Defrance* Dans le Pas-de-Calais, 1 933 300 eurosont été collectés dont 1 024 131 durantles manifestationsPhoto Chr. DefranceRens. www.afm-france.org


Identité L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 17Reprendre le flambeaudu torchisVIEUX comme le monde et toujours jeune ! Le torchisne craint pas le paradoxe, il a simplement peur qu’onne s’occupe pas assez de lui. Matériau recyclableéternellement, symbolique de l’habitat rural du Pas-de-Calais, le torchis est heureusement aujourd’hui l’objet detoutes les attentions. Groupe départemental de sauvegardeet de relance, achat d’un malaxeur… il y a toujours du neufautour du torchis. Il sera le ciment de la journée dupatrimoine de pays le dimanche 24 juin.Pour la 10 e édition de cettemanifestation, l’associationCampagnes Vivantes et laCapeb 62 – Chambre des artisansdes petites entreprises du ébénisterie,bâtiment – ont reçu le renfortde la communauté de communesdes Villages Solidaires : 25villages du canton d’Avesnesle-Comte.Si le thème nationalde l’événement est « Rues etchemins », le Pas-de-Calais seconcentrera sur le torchis…Qu’on apprécie dans lesmaisons qui bordent nos rueset nos chemins ! Comme laferme de Jean-Marc Sacleux àIvergny. C’est là ou à partir delà que le public – la manifestationest gratuite – apprécierades démonstrations du savoirfaireartisanal : torchis certesmais aussi taille de pierre,polychromie…,du savoir-faire agricole; desexpositions photographiquessur le patrimoine bâti local, lesrues et chemins des VillagesSolidaires, les fleurs d’Artois;un circuit commenté du torchissur le territoire; une randoferme;des animations pédagogiquesavec notamment lesdessins du concours « Dessinemoiune maison en torchis ».Se tournant vers ceux quisouhaitent faire un pas de plusvers le torchis, le groupe derelance et de sauvegarde*apportera des conseils éclairésaux particuliers qui se lancentdans un projet de restauration.Conseils techniques maisaussi financiers, car le conseilgénéral peut subventionnerdes travaux de réhabilitationde bâtiments en torchis enapportant en plus du dispositifmis en mouvement par laFondation du Patrimoine uneaide de 20 % permettant debénéficier de 100 % de déductionsfiscales. Pour ne pastorcher le travail.Chr. D.* Avec Campagnes Vivantes, la Capeb 62,le CAUE 62, la Drac, la Fondation duPatrimoine, Maisons Paysannes de France,le Parc des Caps et Marais d’Opale, le Sdap(Service départemental de l’architectureet du patrimoine).Rendez-vous le dimanche24 juin de 9 h à 12 het de 14 h à 18 h à Ivergnychez Jean-Marc Sacleux :70, rue PrincipaleRenseignements : Capeb 62,tél. 03 21 16 15 07Photo L’Écho du Pas-de-CalaisDe la terre, de la paille et de l’eau. Le torchisc’est simple comme bonjour. Les artisans dupatrimoine vous diront que c’est un peu pluscompliqué que ça ! La terre doit être du limon,pétrie avec un peu d’eau, elle ne colle pas, nes’effrite pas. La paille la plus utilisée est celledu blé, autrefois avoine, orge, foin faisaientl’affaire. On mélange au pied avec retournementà la fourche. Plus il y a de paille, plus lebrassage sera isolant ; plus il y a de terre, plusil stockera de la chaleur. Le torchis nécessitebeaucoup de main-d’œuvre d’où l’idée d’acquérirun malaxeur électrique, et mobile,transporté de chantier en chantier. Financé parla Capeb et le Parc des Caps et Marais d’Opale– 4 000 euros –, il est mis depuis mars dernier àla disposition des artisans du territoire du parc.Un deuxième malaxeur devrait arriver dans leTernois. Avec ses vertus sanitaires, écologiqueset économiques, le torchis a de l’avenir, sesplus chauds partisans martelant toutefois queson entretien est vital. Un lait de chaux luirend un aspect neuf pour cinq à dix ans.Rens. Willy Flour, maison du Parcà Le Wast, tél. 03 21 87 90 90.Photo PNR des Caps et Marais d’OpaleLa pose du torchis s’effectuetoujours sur un lattage.Catherine Madoni, architecte des Bâtiments de France et chefdu Service départemental de l’architecture et du patrimoinedu Pas-de-Calais, « remue » – malaxe ? – régulièrement tousles partenaires du groupe torchis. Au-delà des stages pour lesparticuliers, de la formation des artisans, des subventions,elle souhaite développer les relations avec l’école d’architecture,imaginer une « route du torchis », pourquoi pas dans lavallée de l’Authie et envisager une construction moderne entorchis « qui serait un signal fort, qui interpellerait ». Unquillier, pour le jeu de quilles, dans le Montreuillois en 2008 ?Le Pas-de-Calais auraprochainementdeuxmalaxeurs.


18 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007DossierDe la « Petite Pologne » à l’intégrationLES Français d’origine polonaise sont500 000 dans notre région soit un 1/8 e dela population. Dans l’entre-deux-guerres, les<strong>Polonais</strong> vivent complètement coupés desFrançais du Pas-de-Calais. La Seconde Guerremondiale va profondément modifier les choses,les <strong>Polonais</strong> réalisant une intégration qui estun modèle de réussite.Photo Collection H. DudzinskiLe football a été pour beaucoup un ascenseur social. Ici, la Ligue polonaise de football :les champions de 1933.L’immigration polonaise dans le Pas-de-Calais s’estfaite en plusieurs phases. Avant 1914, on observeune première immigration à faible échelle de<strong>Polonais</strong> de nationalité allemande (la Pologne n’existaitplus depuis 1795) ayant travaillé dans la Ruhr.La deuxième vague, de loin la plus massive, remonteà 1919. Le Pas-de-Calais est alors privé de sajeunesse et accuse un gros déficit de main-d’œuvredans les mines. Une convention d’émigration estsignée entre la France et la Pologne. Les compagnies« Quand je suis arrivée enFrance, je me suis tout de suitepassionnée pour la diasporapolonaise, » raconte Agata. Àl’époque elle habitait Paris etavait intégré la Sorbonne. Elle achoisi la voie du journalismequi l’a amenée à « La voiecatholique », un hebdomadairepolonais diffusé en France et enBelgique. Pendant les vacances,elle travaillait dans une imprimeriepolonaise qui éditait deslivres des pères Pallottin quiévangélisaient par la littératureet l’édition.RecherchesbiographiquesQuand elle a rencontréZbigniew, spécialiste en biographies,juriste, ethnologue etprof d’université, la vie d’Agataa pris un virage serré. « En1992, nous avons créé unInstitut de recherches biographiques(IRB) polonaises àMaison-Alfort. Depuis, nousavons écrit ou co-écrit plus dequarante livres, des dictionnaires,des recueils de conférences,des colloques… » D’abord despetites biographies, ensuite desminières organisent le recrutement et le transfert depaysans de la région de Poznan et de Silésie. Lesconditions d’accueil sont pour le moins spartiates.<strong>Ces</strong> immigrants fuient la misère et ont peu d’expériencede la mine, contrairement aux« Westphaliens », des <strong>Polonais</strong> (1/3 des immigrants),venus de la Ruhr et qui choisissent de quitterl’Allemagne pour vendre à la France leur connaissancedu métier. Ilsapportent avec eux denouvelles techniquesd’abattage, desmarteaux-piqueurs etvivent coupés des« Silésiens » qu’ilsméprisent. Les 225000<strong>Polonais</strong> arrivés en 1925partagent en tout cas unmême isolement vis-à-visdes Français. L’État lestient à l’écart et ne leurattribue ni prime denaissance, ni droit àl’enseignement. Ce sontles mines qui prennenttout en charge. Onassiste à la naissanced’une véritable « PetitePologne » avec ses cadres, ses écoles et ses églises.Cet isolement est volontaire. Le Consulat polonais deLille veut éviter le contact avec les ouvriers françaiset la « contamination communiste ». On est encorepersuadé que le séjour des <strong>Polonais</strong> n’est que temporaire.De nombreuses communes du Pas-de-Calaissont majoritairement polonaises, comme Méricourt,Nœux, Marles, Courrières et Bruay baptisée « lacapitale polonaise ». Les Français voient d’unmauvais œil ces ouvriers dont la force de travail estAgata Judycki : « Nous nous sentonsles enfants légitimes de l’Europe ! »E savais que je n’allais pas revenir ! se souvient Agata«J Judycki… mais la plus triste, ça n’a pas été moi ! ça aété la milice polonaise ! » La jeune fille avait alors 20 ans,elle venait d’obtenir une licence de lettres modernes àWroclaw. Quand elle a appris qu’elle avait obtenu une boursed’État à l’université de Lyon, pour un mois, elle a tout desuite pris la décision de ne pas rentrer ensuite. C’était justeavant que l’état de siège ne soit proclamé…Photo xouvrages à thème : les enseignantspolonais dans le monde;les militaires, les prêtres, lesscientifiques… « Notre vocationest de rassembler, archiver,documenter la présence polonaisedans le monde entier, »très appréciée des patrons.Pourtant dans les années trente, avecla crise, les choses changent un peu.Français et <strong>Polonais</strong> se côtoient parfoisdans la lutte syndicale. De nombreuxouvriers polonais sont renvoyés chezeux par train, à commencer par lescommunistes comme EdwardGierek qui dirigea la Pologne de1970 à 1980. Un léger début derapprochement mais pour lesnaturalisations et les mariagesmixtes, il faudra attendre l’aprèsSeconde Guerre mondiale.En 1939, la Pologne est rayée de lacarte. Beaucoup de jeunes <strong>Polonais</strong> s’engagentdans le parti communiste puis dans laRésistance en 1941. D’autres jouent la carte del’Allemagne et partent travailler dans la Ruhr.D’autres encore vont rejoindreLondres, où l’armée polonaisede Sikorski s’est reconstituée.Après la Seconde Guerremondiale, le gouvernementpolonais incite au retour aupays. Mais il y a de très grosdoutes sur la qualité de l’accueil.Les <strong>Polonais</strong> préfèrentrester en France et réussissentalors une assimilation exceptionnelle,grâce à l’ascenseursocial que constituent l’école, la mineou le football.Sources : ITW Yves le ManerHistoire de la Communauté polonaise de Marles-Calonne-Auchelde Philibert BerrierSite Internet : www.beskid.comsouligne Agata Judycki. Letravail est titanesque et labiographe s’en amuse : « Pourprésenter 1 % de la présencepolonaise dans le monde, 160tomes de dictionnaires seraientnécessaires. Or, pour en faireun, il faut dix ans! » Le travaild’Agata et de Zbigniew, aujourd’huiinstallés à Vaudricourt,ne se résume pas à une liste denoms qui ont fait une liste dechoses. « Nous souhaitonsdémontrer que nous avons desartistes et des écrivains comparablesà ceux de la France.Nous avons des chercheurs, desscientifiques, des inventeurs…La Pologne a vécu dans ungrand isolement pendantl’époque communiste, aujourd’-hui, nous voulons montrer quenous avons un potentiel scientifiqueet culturel. Nous voulonsretrouver notre juste place enEurope. Nous avons les mêmes<strong>Ces</strong> Podu Pas-dvaleurs. Nous nous sentons lesenfants légitimes de l’Europe! »Agata a tant envie que changentles clichés! « La diaspora n’estpas qu’une assemblée de bonsvivants, pose-t-elle enfin. Notreculture ne se réduit pas auplazcek et à la danse folklorique!»Le dernierdictionnaire(décembre2006) réalisépar l’Institutde recherchesbiographiquesdeVaudricourtLes architectespolonais dans le monde.IRB : 103, Chemin de l’église62131 VaudricourtTél. 03 21 26 10 46et 06 32 74 55 61


Dossier <strong>Ces</strong> <strong>Polonais</strong> du Pas-de-CalaisThéâtre SnowSpectacle de rue et de rêveDANS le cadre de leurs traditionnelles Artoises, Droit de Citéet les villes de Drocourt et Rouvroy invitent le teatr Snow(prononcer snouf) à se produire dans la rue. Les comédiens du« théâtre de rêve » viennent de Gdansk et s’attachent àélaborer des spectacles loin, très loin de la culture violentevéhiculée par la télé. Ils emmènent le public dans un autremonde, celui de l’onirisme et de la poésie.Le théâtre de rue Snow est un des plus connus de Pologne. Original, insolite,onirique, il s’amuse à trouver en chacun de nous la part de rêve que nous essayonsde réaliser. Il se dit résolument à distance de la culture commerciale mais peut s’enservir si cela lui permet de jouer les traits d’union avec une culture moins agressive,beaucoup plus riche. Les comédiens du théâtre Snow seront dans les rues du bassinminier les 23 et 24 juin prochains.lonaise-Calaisréalisé par Marie-Pierre Griffon et Benjamin ZehnderLa Pologne a toujours été à l’avant-garde de la culture européenne. À son arrivée en France,la communauté polonaise a créé nombre de troupes de théâtre (ici à Bully-les-Mines).Rens. 03 21 49 21 21EN 1922, la communauté polonaise de Lens se réunit dans une chapelleen bois pour écouter la messe en polonais. En 1967, la chapelledevient une église en briques. 40 ans plus tard, la communautépolonaise vit toujours sa foi autour de l’église du Millénium.Rencontre avec le curé de la paroisse, Jan Domanski.Jour de communion en 1937.Les 40 ans de l’églisedu MilléniumPhoto Collection H. DudzinskiRouvroy, Rouvroy,Drocourt DrocourtPhoto Collection H. DudzinskiL’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 19GauhériaUne autre perceptionde l’immigrationLe dernier numéro de la revueGauheria s’arrête longuement surun sujet très prisé cette année dansle Pas-de-Calais : L’immigrationpolonaise. Cependant, son auteurGérard Bendahmane y casse biendes visions angéliques. Sous letitre : « En 1929. Comment les autoritésdu Pas-de-Calais percevaientl’immigration polonaise. » il publierapports et lettres officielles. « Lesdifférentes autorités présentaientl’ouvrier polonais sous des traitslargement négatifs… décrit-il. »Surtout quand il vit seul, enpension dans les cafés, les auberges…l’ouvrier était perçu comme peu assidu, querelleur,s’adonnant à la boisson. En état d’ébriété il était, disait-onégalement, parfois dangereux ou susceptible de s’attaqueraux bonnes mœurs.« Il serait intéressant,souligne GérardBendahmane, d’occulterle terme « polonais» sur chacun desrapports : ceux-ci pourraientalors êtrepresque totalementadaptables pour lesvagues d’immigrationultérieure et, bienentendu, pour lesimmigrations noneuropéennes. »À méditer.Gauhéria, numéro 63, mars 2007, 8 €.À commander au siège de l’association : Maison syndicale,32 rue Casimir-Beugnet, 62300 Lens, tél. 03 21 78 64 42ou sur www.gauheria.comLensEn 2007, la communauté polonaiselensoise fête deux anniversaires : les 85ans de son arrivée à Lens et le quarantièmeanniversaire de son église, l’églisedu Millénium, appelée ainsi en l’honneurdu baptême de la Pologne en 966.À l’origine elle n’est que la simplechapelle Sainte-Élisabeth, où est célébréela messe en polonais pour lestravailleurs qui arrivent à Lens depuis1922. Celle-ci, vétuste, menaçait des’écrouler. Un appel à souscription futlancé pour construire une église enbriques. La communauté polonaise dela paroisse de Lens et de toute la Francey répond massivement et l’église estconstruite par les missionnaires Oblatsde Marie-Immaculée. L’église, dédiée àNotre-Dame de Czestochowa, est achevéeen 1967 et marque le couronnementdes efforts de l’abbé CasimirCzajka.La communautéaujourd’hui40 ans plus tard, c’est le père JanDomanski qui est responsable de cetteparoisse. Depuis juillet 2001, il estquotidiennement au contact de lacommunauté de Lens, mais pas seulement.On vient aussi des environs,Liévin, Loos-en-Gohelle, Arras... Y vitonla même ferveur catholique quependant l’entre-deux-guerres, cettepratique de la foi qui a tant caractériséla population polonaise du Pas-de-Calais ? « Ce n’est pas comparable,répond Jan Domanski, les Françaisd’origine polonaise sont totalement intégrésdans la société et évoluent commeelle », c’est-à-dire vers une pratiquedéclinante de la religion catholique.Pourtant, 150 à 200 personnes serassemblent chaque dimanche à l’églisedu Millénium, beaucoup plus pendantles fêtes. On y vient « pour trouverquelque chose d’agréable, de rassurant» confie le curé. Bien sûr, la messe n’estplus dite, comme pendant l’entre-deuxguerres,entièrement en polonais (cen’est plus permis) mais on y prie encorebeaucoup dans cette langue. Certainestraditions catholiques polonaises perdurent: la bénédiction des aliments àPâques ou le petit-déjeuner pris ensembleaprès la messe. Ajoutons égalementle « Dyngus » après l’office du lundi dePâques où l’on se verse de l’eau l’un surl’autre. « La paroisse est gâtée… »assure Jan Domanski. En effet, àl’heure où il est parfois difficile de trouverun prêtre pour un baptême ou unmariage, le curé est toujours disponiblepour sa communauté. Vingt enfantssuivent les cours de catéchisme, neufferont leur petite communion cetteannée. Jan Domanski veut « garder unesprit d’ouverture » et aimerait mettreen place une pastorale des jeunescouples, un message envoyé à laquatrième génération des Françaisd’origine polonaise.


20 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Vie pratiqueBienvenueSoignez vos pieds !GISÈLEdans… leurs jardinsà Berck, Marie-Thérèse àÉclimeux, Jean-Marie au Transloy,Éric à Dainville, Jacques à Marquion,Maurice à Maintenay, François à Offin,Jacqueline à Saint-Venant…L’association des Jardiniers de France ainvité les jardiniers amateurs à ouvrirgratuitement leur jardin les 9 et 10 juin.Cette opération « Bienvenue dans monjardin » (ce sera la 6 e édition) a attirél’an dernier 100000 amis et visiteurs.Les objectifs sont simples : partager lapassion du jardinage, échanger desastuces, profiter des conseils d’autresjardiniers. Ce sont exclusivement desamateurs qui ouvrent leur petit coin deparadis. Les petits comme les grandsespaces dévoilent leurs richesses. Laperfection n'est pas de mise mais plutôtla convivialité et la rencontre.Tous les jardins qui participent à l’opérationsont repérables par un fanion« Bienvenue dans mon jardin ». Entrezet laissez-vous guider par votre hôte.La liste complète des jardins à visiterest disponible surwww.jardiniersdefrance.comou 0826 020 313 (0,15 euro la minute).Photo xL’Union française pour la santé du piedet de la podologie regroupe les praticiens,les instituts de formation, lessociétés savantes et les fournisseurs dela podologie. Elle est la chevilleouvrière de la journée nationale de lasanté du pied qui s’est déroulée le23 mai dernier dans deux cents sites enFrance avec conseils, dépistagegratuits. Il n’est pas inutile d’enfoncerle clou - pas dans le pied bien sûr ! - etde rappeler qu’il ne faut surtout pasnégliger ses pieds. Si nous réagissonsimmédiatement à la moindre alertetouchant une autre partie de notrecorps, nous n’avons pas le réflexe santédu pied. Et ces pieds sont ainsi condamnésà supporter les affections et lescontraintes dont ils sont victimes, parnotre négligence ou l’absence de consciencede l’importance des soins etd’une prévention des affections dupied. Les podologues conseillent ainside consacrer, chaque jour, cinq minutesà la toilette de ses pieds : essuyer avecminutie les espaces entre les doigts depied, éviter les bains de pied prolongéset les bains à l’eau chaude, couperrégulièrement les ongles avec unepince, sans attaquer les angles… Etvous serez toujours sur pied !Rens. www.sante-du-pied.orgPhoto Chr. DefranceUne piscine naturelleSE BAIGNER dans son jardin, avec lescarpes, entre les nénuphars ! Leparadis. Si si, c’est possible. Peuconnues en France, les piscinesnaturelles font l’unanimité dans lespays nordiques. Elles séduisent parexemple les adeptes du bio. Pas dechlore, pas de produits chimiques.Respect de l’environnement,intégration paysagère idéale.Installé à Marck-en-Calaisis, Olivier Cape estle gérant de VecteurDouceur, société nouvelleproposant des maisons àossature bois, des chaletsde jardin, des tonnelles,des piscines en bois et despiscines naturelles! « Lapiscine naturelle estd’abord un plan d’eau,explique Olivier Cape,créé afin de favoriser unmilieu de vie naturel, un véritableécosystème faune-flore ». Pas deproduits chimiques donc, l’équilibre del’eau étant assuré par un bassin d’épurationou d’assainissement (lagunage)situé à côté du bassin de baignade. <strong>Ces</strong>plans d’eau sont de conception simple,utilisant les mêmes équipements que lapiscine traditionnelle; par contre ils nenécessitent pas de fondations. Quand lesol a été creusé et stabilisé, il est recouvertd’une toile de caoutchouc synthétiqueou de bitume élastomère, toilemaintenue par des pierres ou du sable.La piscine naturelle est dotée deplusieurs drains. L’eau est aspirée parune pompe pour être envoyée dans unfiltre à sable, elle est ensuite en grandepartie dirigée vers une chute d’oxygénationet vers un système naturel defiltration par des plantes aquatiques. Ilne vous reste plus qu’à nager comme unpoisson dans l’eau. Avec quelquespetits inconvénients : le fond du bassinest parfois glissant, il faut maintenirune température inférieure à 24 °C, etavoir une tirelire d’au moins40000 euros.Rens. Vecteur Douceur :164, avenue de l’Aéroport62730 Marck-en-CalaisisTél. 06 88 41 52 55.Un petit bassind’agrément réalisépar Vecteur Douceur.Photo Vecteur Douceur


Vie pratique21Élections législativesQui seront nos 14 députés ?QUATORZE sièges et 172 prétendants. Les électeurs du Pas-de-Calais sonteux aussi appelés à désigner leurs députés les dimanches 10 et 17 juin.La campagne bat son plein dans les circonscriptions ; l’UMP espérantprofiter de « l’effet Sarkozy » alors que les socialistes espèrent conserverle département dans leur giron… Sur les quatorze sortants, treize étaientdu PS ou apparentés.Treize candidats dans la 1 re circonscription (Arras, Bapaume…) pour succéder à Jean-PierreDefontaine (apparenté PS) qui ne se représente pas ; 10 sur la ligne de départ dans la 2 e(Arras, Marquion…) que Catherine Genisson (PS) souhaite encore représenter au PalaisBourbon ; 11 dans la vaste 3 e (de Desvres à Saint-Pol-sur-Ternoise) où le PS Jean-ClaudeLeroy brigue un nouveau mandat ; 12 dans la 4 e (Étaples, Hesdin…) Léonce Déprez jetantl’éponge ; 11 dans la 5 e (Boulogne, Outreau…) pour remplacer Guy Lengagne qui quittel’hémicycle ; 14 dans la 6 e (Boulogne, Calais, Guînes…) avec Jack Lang (PS) ; 13 dans la 7 e(Ardres, Audruicq, Calais…), Gilles Cocquempot étant candidat à sa succession ; 9 dans la 8 e(Aire, Arques, Saint-Omer…) « tenue » par Michel Lefait (PS) ; 14 dans la 9 e (Béthune,Lillers…) où le sortant André Flajolet (UMP) retrouve sur sa route Jacques Mellick (PS) ; 14aussi dans la 10 e (Auchel, Bruay…) Serge Janquin (PS) le sortant retournant dans l’arène ;12 dans la 11 e (Carvin, Laventie, Nœux…) avec Odette Duriez (PS) la « tenante du titre » ;12 dans la 12 e (Liévin, Bully…) avec Jean-Pierre Kucheida (PS) fidèle au poste ; 13 dans la13 e (Lens, Harnes…), le maire de Lens Guy Delcourt (PS) visant le fauteuil de son adjointJean-Claude Bois (PS) ; 14 dans la 14 e (Hénin, Courrières…) où Albert Facon, sortant PS,bataillera contre Marine Le Pen. PS et UMP sont présents dans toutes les circonscriptionsainsi que le PC (Parti communiste), les Verts, le FN (Front national), Lutte ouvrière et la LCR(Ligue communiste révolutionnaire). Le MoDém de François Bayrou est de la partie dansdouze circonscriptions.Rappelons que le 6 mai au soir, dans le Pas-de-Calais, Nicolas Sarkozy a obtenu 47,96 % desexprimés et Ségolène Royal 52,04 %.


CLES 6 H DEL’ÉCHO DU PAS-DE-CALAISUne course à pied en famille,entre copains, entre collègues…ETTE ANNÉE ENCORE, L’Écho du Pas-de-Calais organiseun grand événement sportif dans le parc départementald’Olhain. Une course à pied à effectuerseul ou en équipe, de quatre coureurs maximum, surun parcours en forêt de deux kilomètres. Objectif :réaliser, en six heures, le plus de tours possible en relaislibre. Pendant que les uns courent, les autres ontle choix entre se reposer, participer aux nombreusesactivités proposées, se restaurer, se faire masser… Etbien sûr encourager leur coéquipier.UNE COURSE POUR TOUSCette épreuve a la particularité d’être ouverte à tous (surprésentation d’une licence sportive ou d’un certificat médical)sans distinction de niveau. Que l’on soit adepte durugby, du cyclisme, du judo ou du football du dimanche,il suffit de pouvoir courir ou marcher en moyenne quinzeminutes par heure pour participer.Les équipes sont réparties en plusieurs challenges, selonles liens qui unissent leurs membres. Ainsi, les collèguessouhaitant porter les couleurs de leur entreprise pourrontconcourir au sein du « challenge entreprise ». Les équipesreprésentant une commune s’affronteront dans le « challengevilles et villages », etc. Et pour des raisons évidentesd’équilibre, les coureurs des clubs d’athlétismedevront s’engager dans la catégorie qui leur est réservée.Pour la première fois, une épreuve sera réservée aux collégiens.Les jeunes âgés de 11 à 16 ans pourront participerau relais dans les mêmes conditions que les adultesmais sur une durée de deux heures.Afin de garantir l’égalité des chances, les challengestiennent compte de la mixité des équipes. Le classementdistinguera les équipes féminines des équipes masculinesou mixtes.Pour le confort des coureurs et de leurs proches, un emplacementde camping est attribué à chaque équipe ouparticipant individuel. Cet espace peut accueillir tentes,caravane ou barbecue et permet aux participants qui ledésirent de passer la nuit précédant l’épreuve sur place.Le site, idéalement intégré à la forêt, garantit une journéeloin des voitures, du bruit et de la pollution.UNE ORGANISATION ATTENTIVELes 6 h de L’Écho du Pas-de-Calais ne sauraient être uneréussite sans prestations de qualité à l’attention des participants.Trois postes de ravitaillement seront installés lelong du parcours ainsi que des brumisateurs, et deséponges seront mises à disposition. Une équipe de kinésithérapeutessera également présente pour soulagerles coureurs. Le système de chronométrage par puce faciliterales passages de relais et permettra un affichagedes résultats en temps réel.DES ANIMATIONS GRATUITESPOUR TOUS LES GOÛTSLes non-coureurs, de leur côté, ne risquent pas de s’ennuyer.De nombreuses animations gratuites sont prévuestout au long de la journée. Les plus jeunes pourronts’aventurer sur un château gonflable géant, se faire maquiller,assister à des spectacles de clowns... Et tous, sansdistinction, pourront s’initier à des pratiques sportives(escalade, tir à l’arc, yolf, full contact…) ou profiter destroupes de théâtre de rue ou des orchestres et musiciensqui parcourront le site. Les 6 h de L’Écho du Pas-de-Calais seront l’occasion de découvrir la gastronomie, lamusique ou la danse folklorique polonaises dans le cadrede l’année de la Pologne dans le Pas-de-Calais.DE NOMBREUX LOTSEn retirant leur dossard au début de l’épreuve, les 1000premiers inscrits recevront en cadeau un T-shirt respirantNew Balance. Quant aux trois premiers de chaque challenge,ils recevront un filet garni de lots : sac à dos NewBalance, livres, produits régionaux, café…L’organisation des 6 h de L’Écho du Pas-de-Calais est renduepossible grâce au soutien de nos nombreux partenaires.Le conseil général du Pas-de-Calais et le parcdépartemental d’Olhain apportent leur expertise dansl’accueil et l’organisation de gros événements. Le CréditAgricole prouve encore une fois son engagement auprèsdes événements sportifs. Artois Athlétisme (Béthune,Bruay, Saint Pol et Vermelles) et Top Performance (magasinspécialisé Running présent à Dainville, Boulogne,Hazebrouck et Hellemmes), véritables spécialistes de lacourse à pied, prodiguent leurs nombreux conseils despécialistes. Bridgestone et Interviandes seront égalementprésents sur le site de la course.LES PARTENAIRESRENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONSL’Écho du Pas-de-CalaisTél. 03 21 54 34 94 ou 06 08 86 09 14Site : www.echo62.com/courseInscription ❑ solo (coureurs et marcheurs) ❑ Masculin ❑ Féminin❑ SE ❑ V1 ❑ V2 ❑ V3 ❑ V4❑ par équipe H (hommes) F (femmes) M (mixte, un membre de chaque sexe représenté)Challenge ❑ Villes et villages ❑ Entreprise ❑ Club ❑ Association et autre❑ F ❑ H ❑ M ❑ F ❑ H ❑ M ❑ F ❑ H ❑ M ❑ F ❑ H ❑ M❑ Collégiens (course de 2 h réservée aux collégiens de + de 11 ans et de - de 16 ans)❑ F ❑ H ❑ MJe suis seul ❑ je souhaite intégrer une équipe le jour de l’épreuve.8 €par personne1 € parcollégienÀnoter:les challenges Villes et Villages, Entreprise, et Association et autre sont interdits aux coureurs licenciésen club FFA ou UFOLEP (vérification sur le listing FFA). Pas de différenciation des équipes par catégories d’âges.Un module de publicité d’une valeur de 1 800 € sera offert aux trois vainqueurs (H, F, M) des challenges Villes etVillages, Entreprise.Nom de l’équipe : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .N° 1 : cas pour les solos (ne pas oublier de signer) ou « capitaine » de l’équipeNom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sexe ❑ Masculin ❑ Féminin Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .N° 2 : Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sexe : ❑ Masculin ❑ Féminin Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .N° 3 : Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sexe : ❑ Masculin ❑ Féminin Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .N° 4 : Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sexe : ❑ Masculin ❑ Féminin Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adulte responsable d’une équipe inscrite au challenge « Conseil général des collégiens » :Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sexe : ❑ Masculin ❑ Féminin Date de naissance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fonction : ❑ professeur d’EPS ❑ famille d’un coureur ❑ Autre à préciser : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Challenge par composition d’équipe❑ équipe féminine = 4 femmes❑ équipe masculine = 4 hommes❑ équipe mixte = 2 hommes et 2 femmes❑ équipe mixte femme = 3 femmes et 1 homme❑ équipe mixte homme = 3 hommes et 1 femmeJe reconnais et accepte par le seul fait de mon inscription, à me soumettre à l’ensemble des dispositionsdu règlement joint des 6 H de L’Écho du Pas-de-Calais.Date : Signature :


SportsL’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 23Saint-Omer Quand le rugby joue un rôle socialL’HISTOIRE du rugby à Saint-Omer remonte à 1963,lorsque deux anciens deNevers, Michel Pacqueu etPierre Béguet, se retrouventdans la cité audomaroisepour raisons professionnelles.Ils parlent rugby, échangentleurs souvenirs et créentun club officiellement déclaréen 1966. Le Rugby clubaudomarois vient donc defêter son quarantièmeanniversaire.Philippe Baudelle, l’actuelprésident du club, explique que“la culture rugby n’est pasencore ancrée dans notrerégion… À l’époque c’étaitencore pire”. Ce qui n’a pasempêché le club de monter trèsvite dans la hiérarchie régionalegrâce aux gens du sud, surtoutdes profs de sport comme JeanLavergne qui avait été demi demêlée à l’USAP (Perpignan).Titre de gloire de l’époque :trois tours dans le championnatde France honneur en 1972.Mais derrière, la formation desjeunes ne suivait pas, et quandles Sudistes sont partis, c’estdevenu très, très difficile. Jean-Paul Bertheloot a alors repris leflambeau et a eu le courage, en1978, de demander la rétrogradationdu club.Le Racing club audomarois a eu une équipe féminine qui a évolué en 2 edivision nationale. C’était un groupe, une génération, resté sans succession.Le rugby au féminin n’existe donc plus à Saint-Omer où l’on sesouvient néanmoins d’Audrey Debast qui a porté les couleurs du RCAavant de poursuivre sa carrière à Grande-Synthe équipe de 1 re division.Audrey Debast qui porte maintenant le maillot de l’équipe de FranceA... La réserve du XV de France féminin.L’action auprès des jeunes est la priorité des dirigeants audomarois qui saventcombien elle est indispensable pour assurer la relève.Au top niveaurégionalTout a été reconstruit et aujourd’huile RCA affiche une bellesanté avec 171 licenciés, uneéquipe première évoluant en“Honneur - Promotion d’honneur”,une école de rugby labellisée(ce qui est plutôt rare), deséquipes dans toutes les catégoriesd’âge… En 2005-2006,Saint-Omer a pris la 3 e place duchampionnat Honneur, le topniveau régional. “Notre rêve,poursuit Philippe Baudelle,serait d’accéder un jour à la 3 edivision nationale…”Reste que la priorité des dirigeantset des éducateursconcerne la formation desjeunes et le rôle social que lerugby joue auprès d’eux.“École de rugby, école de vie”,dit le président qui rappelle lesrègles de bonne conduite :respect des dirigeants, de l’adversaire,de l’arbitre. “On ditbonjour à tout le monde, duplus petit au plus grand”. Suitelogique : le RCA a trouvé uneoreille attentive du côté de lamission locale, du CAJd’Arques, des points informationjeunesse… “Noustravaillons aussi beaucoupavec les écoles pour essayerd’instaurer une culture rugbydans l’Audomarois, nousmenons des actions dans lemonde universitaire, dans lescollèges, et les lycées sachantqu’il y a une section rugby aulycée Blaise-Pascal àLonguenesse, dont s’occupeSerge Cayre”. Les terrains derugby de Saint-Omer sont donctrès largement utilisés : pour untournoi de jeunes, une finaleUNSS, un tournoi internationalà 7… “Ce n’est pas parce que lasaison est terminée que nousnous reposons”, conclutPhilippe Baudelle.Philippe Vincent-ChaissacPourquoi un héron ?Animal emblématique du marais, le héron a pourtantbien failli disparaître... Des mesures deprotection ont permis de maintenir les effectifs,dans un premier temps, et aujourd’hui l’échassierqui s’est multiplié a repris toute sa place. Le parallèleavec le RCA est vite fait : un club qui ne comptaitplus que quelques joueurs et en dénombre maintenant170... D’où l’idée de prendre le héron comme emblème.François ThierryFaire grossirles effectifs des clubsAvec une licence Staps et un brevet d’État du 1 er degré, FrançoisThierry a été embauché par la Fédération française de rugby avecun contrat de deux ans. Joueur au Lille métropole depuis douze ans, il a été“affecté” au Pas-de-Calais pour monter des projets et mener des actions destinéesà promouvoir le rugby, en collaboration avec le comité départemental. Il intervientnotamment auprès des enseignants pour leur apporter des contenus théoriques,pratiques et pédagogiques qu’ils pourront utiliser afin d’initier leurs élèves à lapratique du rugby. Il organise aussi des tournois scolaires qui donnent aux enfants“l’envie de se surpasser”. C’est lui encore qui a monté la rencontre “J -100, destinationrugby” organisée il y a quelques jours. 1 000 enfants issus des écoles primairesdu département se sont retrouvés sur la pelouse du stade Bollaert et sous lescouleurs d’un des pays participant à la Coupe du monde. Autre événementmajeur : la tournée du village rugby du Pas-de-Calais, avec ses structures gonflableset terrains d’initiation. Jusqu’en septembre, une vingtaine de villes devraient l’accueillir.Le Portel, Dainville, Fruges, Olhain, Lens, entre autres, seront ville-étape.L’occasion de passer une journée en famille et pourquoi pas de se découvrir untalent de rugbyman. L’objectif attendu est que ces événements permettent degrossir les effectifs des clubs.Charlotte RouxPhoto DR


24 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007SportsCoup de jeune sur les 4 JoursL’Ardrésien Steven Tronet (à doite de la photo), ici dans la côte d’Embry, adécroché la 10 e place du classement général final.L’épreuve cycliste, devenue un véritable tour du Nord – Pas-de-Calais, a pris un sacré coup de jeune ! L’an dernier, les vaillantstrentenaires du peloton avaient fait la loi : Petito et ses 35 anss’imposant devant Petilleau, 35 ans aussi et Rous, 36 ans… Cetteannée, pour la 53 e édition d’une course portée à bout de bras pardes bénévoles, les « gamins » ont pris le pouvoir. Au terme d’unsuspense très prenant, le maillot rose est revenu à MathieuLadagnous, 22 ans et demi. Le poulain de Marc Madiot est unancien espoir de la piste ; il a fait preuve sur les 4 Jours de constance,d’intelligence… Maîtrisant notamment son plus sérieuxrival, le Belge Dominique Cornu, 21 ans et demi ! Ajoutons quel’Anglais Mark Cavendish, 21 ans, a remporté deux étapes et quel’Ardrésien Steven Tronet, 20 ans et demi, a décroché la 10 e placedu classement général final. Côté nordiste toujours, il faut saluerla « perf’ » de Laurent Lefèvre qui grimpe sur la deuxièmemarche du podium, et déplorer la « petite erreur » de CédricVasseur. Surpris par la formation d’une bordure, lors de laventeuse étape Arras-Arras, Cédric s’est retrouvé à une demiheuredes meilleurs… Dommage, le champion de Steenvoordeespérait achever sa carrière professionnelle sur une note « rose »et dunkerquoise.OPEN DE GOLFà Saint-Omer et ArrasDans le Pas-de-Calais, juin est lemois du golf. À Saint-Omer, la 11 eédition de l’open qui fait partie del’European tour, sera marquée parla présence de Jean-FrançoisRémésy qui retrouve progressivementson niveau après une annéedifficile, et qui “ambitionne de finirà la meilleure place”. En mettant cetournoi à son calendrier, le n° 1français en 2005, veut aussi “lepromouvoir auprès des joueurs del’European Tour et leur prouverqu’en France nous sommes capablesd’organiser des tournois degrand niveau”. D’ailleurs, “le golfde Saint-Omer, grâce à son open,vient d’obtenir sa labellisationolympique en vue des J.O. deLondres 2012”, dit Jean-JacquesLa seconde édition de la Routedu Louvre a tenu toutes sespromesses. 2800 concurrentsétaient engagés sur le marathonentre Lille et Lens. La course aété l’occasion de mettre envaleur nos talents régionauxavec le succès de StéphaneChopin (Le Catteau) qui amagnifiquement maîtrisé saAvec les meilleurs européensDurand, président de l’Aa Saint-Omer golf club.À Arras, la logique est un peu lamême, puisque l’Open de FranceCecilia Ekelundh a remporté deuxfois l’Open du Portugal, le VolvoCross CountryChallenge en2005 et leLadies EnglishOpen en 2006.C’est l’une destêtes d’affichede l’opend’Arras.qui fête son 20 e anniversaire bénéficiechaque année d’un plateau dejoueuses de plus en plus attractif.Parmi celles qui se sont illustréessur les fairways artésiens, citonsVeronica Zorzi (Italie) LynetteRoute du LouvreVictoires de Chopin et Bouremaacourse en partantprudemment. Au 26 ekilomètre, il étaitrevenu sur les deuxhommes de tête,Willy Kalombo (3 e aufinal) et MicahKiprotich (2 e ), qu’ildéposait ensuite au33 e kilomètre pourBrooky (Nouvelle-Zélande), TrishJonhson (Grande-Bretagne), avecchacune deux victoires, StéphanieArricau (France) et Karen Lunn(Australie), avec une victoire. Etcette année encore “les meilleuresgolfeuses du circuit européen sontattendues”, prévient Alain Pelillo,directeur du tournoi, sans oubliercelles du circuit américain qui viendrontchercher une sélection parmiles douze meilleures golfeuseseuropéennes appelées à disputer laSolheim Cup organisée en Suède.Open de Saint-Omer, du 14 au17 juin, Open de Franceféminin du 21 au 24 juin.En savoir plus : echo62.coms’envoler vers un beau succès.Chez les femmes, la victoire estrevenue à la Liévinoise FatmaBouremaa (notrephoto). Soulignonsencore la belle prestationde l’Artésien JoséDavin, 6 e et 1 er vétéran.Sur le 10 km,avec un parcours trèsexigeant, le podium seconstitue de Oukaid,Belaich et Landry.Les grands du Pas-de-CalaisNordine OubaaliDiscipline : boxeNé le 4 août 1986 à Hénin-BeaumontDomicilié à BagnoletProfession : étudiant en sportClub actuel : Noisy-le-Grand.Coupe des Nations de boxeCuba en maître incontestéFormé à Hénin-Beaumont, Nordine Oubaali a rejoint le club de Noisy-le-Grand. “J’ai fait le choix de ne pas prendre de risques financiers - en toutbien, tout honneur, précise-t-il - pour être bien mentalement”. Membred’une fratrie de 18 frères et sœurs presque tous boxeurs, soucieux de réussirses études, ce jeune homme aux origines marocaines fréquente les ringsdepuis l’âge de 7 ans. Il a été champion de France de boxe éducative etchampion de France junior.Récent vainqueur du Cubain Yampier, à Amiens puis à Calais, doublechampion de France des mi-mouches, en 2006 et 2007 (après avoir injustementperdu une finale en 2005), il est le n° 1 français, et entend bienconserver cette place. Membre de l’équipe de France, pensionnaire del’Insep, médaillé de bronze aux championnats d’Europe et médaillé d’oraux Jeux de la Francophonie en 2005, il est rompu aux tournois internationaux.Les championnats du monde, en septembre aux États-Unis, constituentson prochain objectif. Ensuite, il tentera de conserver sa ceinturenationale et pourra alors sérieusement penser aux Jeux de Pékin. “Lapréparation est assez dure, il faudra s’accrocher… Mais le niveau est là,on va y arriver”. Des propos qui n’ont rien de prétentieux, tant NordineOubaali a le sens de l’effort. Nourri par le rêve olympique, il ne pense pastrop au professionnalisme qu’il ne conçoit pas sans être au plus hautniveau… “Le combat du samedi soir ne m’intéresse pas”, dit-il. Et puis iln’y a pas que la boxe : les amis et la famille comptent aussi. D’ailleursNordine Oubaali vient souvent à Drocourt où vit sa mère. juin 2007Djelkhir est l’un des quatre Français à avoir battu un Cubain.Les amateurs du Noble Art avaient vraiment de quoi être satisfaits avec la coupedes Nations de boxe qui s’est déroulée à Calais. Dommage qu’ils n’aient pas étéplus nombreux à en profiter. La présence de l’équipe olympique de Cuba, venueau grand complet valait à elle seule le déplacement. Elle n’a pas déçu puisque sesreprésentants ont remporté sept médailles d’or contre quatre à la France,l’Angleterre et l’Allemagne faisant un peu figure de sparing partners. Côté français,l’on retiendra la victoire de l’ex-Héninois Oubaali qui, en finale des 48 kg,a battu le Cubain Yampier, une semaine après s’être imposé contre ce mêmeboxeur à Amiens. Voilà qui confirme la place de n° 1 du double champion deFrance de la catégorie, au détriment de Rédouane Asloum battu, lui, par ce mêmeYampier en demi-finale. Les autres succès tricolores sont signés Hallab, Djelkhiret Vastine. Dans ce palmarès ne figure pas Jérôme Thomas battu en demi-finalepar un Allemand, Schneider, qui semblait pourtant à sa portée. Mais n’oublionspas que le champion olympique français a connu une longue période de doute.L’on attendait peut-être aussi un peu mieux de Xavier Noël qui, lui non plus, n’apas passé le cap des demi-finales, battu par Jack, un autre Allemand.


))))SportsTextes et photos : Philippe Vincent-ChaissacL’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 25Malheurs des uns, bonheurs des autresAlors que les Boulonnais étaient encoreà fêter l’accession de leur équipe enLigue-2, Franck Ribéry s’apprêtait àdisputer sa seconde finale de coupe deFrance d’affilée. Mais comme l’andernier, l’enfant du Chemin-Vert n’apas eu la chance de soulever le trophéeespéré. Dommage, c’était l’occasionpour lui d’enrichir un palmarès quireste mince malgré une finale de Coupedu monde. Et la coupe de Turquieremportée avec Galatasaray ne suffitcertainement pas à son bonheur. Mais à24 ans, Ribéry a encore du tempsdevant lui, ce qui n’est pas le cas deJérôme Leroy, avec qui il a croisé le fersur la pelouse du Stade de France.Arrivé à Sochaux en début de saison, leDivionnais d’origine avait connu à troisreprises les aigreurs d’une défaite enfinale de coupe avec Paris (coupe deFrance, coupe des coupes, et supercoupe d’Europe). Cette fois, la roue atourné dans le bon sens pour lui, et lemoins que l’on puisse dire, est qu’il n’apas volé ce succès. Plaque tournante deson équipe en deuxième période,passeur décisif sur l’égalisation deDagano et marqueur lors de la séancedes tirs au but, il a été prépondérantdans le succès sochalien. De quoi attiserles regrets des Lensois qui en avaientfait leur capitaine il y a deux ans maisl’ont vu partir s’enterrer pour quelquesmois au Bétar de Jérusalem. Il auraitcertainement été utile à nos sang et or,parfois poussifs, éliminés trop tôt descoupes de la Ligue, de France et del’UEFA, mais jouant les premiers rôlesen championnat, avec l’envie de fairerevenir la Ligue des Champions àBollaert… Et pas grâce à Lille.Marseille - Sochaux en finale de la coupe de France. L’occasion pour Ribéry et Leroy de croiser le fer.Lens.8 e de finaliste dela coupe de l’UEFA.1/4 de finaliste dela coupe de France.3 e du championnat deFrance de L1 à unejournée de la fin.Boulogne.2 e du championnatde National, accessionà la ligue 2.Calais.16 e de finaliste de la coupede France. En tête duchampionnat de Franceamateur (à une journéede la fin) en vue d’uneaccession en National.Arras.5 e après 29 matches,assuré de rester en CFA2.Saint-Omer.14 e après 29 matches en CFA2.Chez les fillesHénin-Beaumont.11 e et avant-dernieren D1 à deuxjournées de la fin,maintien étantencore possible.L’équipe réservetermine 5 e en D3.Arras : 6 e en D3.Maintien assuré.Grosse joie pour JérômeLeroy qui remporte sapremière coupe deFrance à 32 ans.Titres et accessits 2007- Jérôme Leroy (Sochaux, originairede Divion, né à Béthune), vainqueurde la coupe de France.- Franck Ribéry (Marseille, originairede Boulogne), finaliste de lacoupe de France, 2 e du championnat.- Ludovic Delporte (Osasuna, originaired’Arras), 1/2 finaliste de lacoupe de l’UEFA.- Christophe Marichez (Metz, originaired’Isbergues), champion deFrance de L2.- Jocelyn Blanchard (Austria deVienne, originaire de Béthune),vainqueur de la coupe d’Autriche.- Nicolas Fauvergue (Lille, originairede Beuvry), 8 e de finaliste de laChampion’s League (2 buts dans lacompétition).- Cédric Berthelin (Mons, originairede Courrières), 9 e du championnatde Belgique.L’équipe du mois )))) juin 2007L’US Boulogne - Côte d’Opale a presque 110 ans. Et le club qui fut celuide Franck Ribéry, renoue avec son lustre d’antan puisqu’il vient d’assurerson accession à la Ligue 2, niveau auquel il évoluait il y a 30 ans, au tempsoù ce championnat était celui de la D2. Le groupe actuel s’est formé en2004-2005 autour de Philippe Montanier, ancien gardien de but de Caen(entre autres clubs), arrivé à Boulogne comme entraîneur en provenancede Côte d’Ivoire, et d’Hubert Fournier son adjoint. Le groupe a rapidementpris du volume pour remporter le championnat de France amateuren 2005 et jouer les premiers rôles en National dès son accession. Denovembre 2004 à juin 2005, les rouge et noir sont même restés invaincus en 22matches de championnat et 9 de coupe de France tombant en 1/4 de finalecontre Auxerre, après avoir éliminé Nantes. Le secret de Boulogne, est de comptersur un groupe solidaire et, cette saison comme la saison dernière, sur unbuteur en pleine confiance. À Jawad El Hajri (23 buts) a succédé Grégory Thil (31buts à une journée de la fin), l’un et l’autre ayant terminé meilleur buteur duchampionnat. Boulogne a acquis le droit d’accession à la L2, à 2 matches de la findu championnat, après un succès à domicile sur Toulon (2-1).FootballUS Boulogne - Côte d’Opale 2006-20072 e du championnat de National, accession à la Ligue 2


26 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Écoute-voirRubrique tenue par Antoine VaastLivres…NOËLLE LE GUILLOUZICET ROBERT GREENHALFBaie de Somme& Rye BayD’UNE BAIE À L'AUTREBaie de Somme et Rye Bay sefont face, de part et d’autre dela Manche. Deux sites comparableset pourtant si différents.Pinceaux à la main, Noëlle leGuillouzic et Robert Greenhalfont parcouru ces deux sitespour en livrer un portraitcomplet à l’aquarelle. Des cabinesde plage de Cayeux auxséchoirs à filets deHastings, lesauteurs nous invitentà partager deuxunivers. Au traversde leurs dessins etleurs notes, ilslivrent les paysages,les plantes et lesanimaux quipeuplent les deuxbaies.Punch ÉditionsISBN 2-913132-92-8, prix 31,50 €GILBERT HOCQLes 4 Joursde DunkerqueUNE AVENTURE HUMAINELongtemps collaborateur deLa Voix du Nord, GilbertHocq est avant tout unpassionné de cyclisme. Unepassion dont est née l’annéedernière une histoire du Tourde France dans la région.Portrait d’auteurJean-Luc LécailléCette fois, c’est aux 4 Jours deDunkerque qu’il s’attaque. Dela naissance dans un bistrotjusqu’à l’édition 2006, GilbertHocq retrace, à grands renfortsd’archives photographiques,l’histoire de cette course, annéepar année, en présentantparcours, résultats et anecdotes.Un voyage au pays desIL REVIENT tous les trois ans. Et ses amis tion, il veut que cet Impératif présent prenne deaccueillent son nouvel ouvrage avec l’envergure : « j’aimerais qu’il soit connu ». Bienjubilation comme d’autres trépignentd’enthousiasme en découvrant l’albumtout frais d’un groupe de rock adulé.Publié à la fin de l’année 2006, Impératifprésent est le 6 e recueil de poèmesde Jean-Luc Lécaillé.au-delà de l’Arrageois où Jean-Luc côtoie depuistrente ans les scènes – il fut un auteur compositeurinterprète talentueux et prometteur – et leslibrairies. Sensible à ce qui l’entoure, préoccupépar la vie (« on écrit d’abord avec sa vie avant lesmots »), l’auteur d’Achicourt offre des textes quireflètent sa pensée, « sans donner de leçons ». Ilinvite le lecteur à se demander quel sens il fautdonner à sa vie, « qu’est-ce qu’on fait de cetemps disponible, de ce présent ». Avec un seulimpératif, ne pas le rater. Ne pas perdre detemps, ne pas se soucier du futur qui n’est pas sûret ne garder du passé que les plaisirs auxquels onpeut goûter à nouveau. Enchanté d’être vivant,Jean-Luc Lécaillé se mue ici en habile chroniqueur: billets d’humeur, billets d’humour, bile etboules pour fustiger les faux prophètes, le superflu,le convenu, les effets de manche, les cons…« Ce type me consterne Tellement il est con Cecon est tellement terne Qu’il me consterne àfond ». Gros et petits mots qui font un bien fouaux oreilles. Ça swingue dans les méninges.Lécaillé se sent de mieux en mieux dans son écriture,dans sa vie et nous nous sentons de mieuxPoèmes ? « Textes à lire et à chanter », écrit Jean-Luc dans « Je ne suis pas poète », précisantquelques vers plus tard « Pour moi tout estprétexte à textes La vie la mort l’amour le sexe…La rime en prime comme un réflexe Alors je limeEt je limaille Alors je rime et je rimaille ».Chasseur de rimes (titre du recueil de 1997),Jean-Luc Lécaillé l’est plus que jamais mais ilrevendique aujourd’hui « plus de maturité, plusen mieux dans son univers. Entre ses textes, sesprétextes à jouer avec la vie, il a semé des citationsd’Aragon, Brassens, Brel, Ferré, Ferrat,Nougaro. Car l’auteur avoue plonger constammentdans la lecture, « je me suis enrichi d’eux »,dans les rencontres même s’il apprécie la solitude,« essentielle à la liberté ». Liberté, espérance,tolérance, « ravissement de l’instantprésent » sont des thèmes saisis à bras-le-corps, àde distance, l’idée primant sur la rime ». cœur ouvert dans ce livre.Rigoureux dans l’écriture, pointilleux dans l’émo-Christian DefrancePhoto Steve LhommeAimar, Maertens ou Hinault,mais aussi de tous les grandsvainqueurs d’étape, de 1955 ànos jours.Éditions Alan SuttonISBN 978-2-84910-282-4, prix 21 €LONELY PLANETPetit voyage : LilleLe célèbre éditeur de guides devoyages Lonely Planet sort unesérie intitulée Petit voyage etdédiée aux grandes villesfrançaises, parmi lesquellesLille. Du vieux-Lille auxquartiers moins fréquentéscomme Moulins ou Saint-Sauveur, ce guide liste tous lesattraits de la ville. Musées,lieux de culture, endroits insolites,restaurants, bars… Et ceguide n’oublie rien et distilledes tuyaux pour tous les goûtset toutes les bourses. Il proposedes escapades autour de lamétropole : Roubaix,Tourcoing, et mêmeArras.Éditions Lonely PlanetISBN 978-2-84070-595-6,prix 4,95 €ANNIE DEGROOTEL’Étrangère de Saint-PétersbourgLes tribulations de BlondeVaneyck, fille d’un négociantlillois en lin, dans la Russietsariste d’Alexandre II. DeSaint-Pétersbourg à Moscou, lajeune fille va découvrir uneréalité historique, celle descomplots et sera marquée partrois hommes : un officier, unfils de serf et un inconnu quil’observe sans cesse. Mais c’estl’histoire de sa propre famillequi la rattrape et la plonge dansune sombre affaire de chantage.Éditions Presses de la CitéISBN 978-2-258-06540-6,prix 19,90 €MARIE FAUCHERContes des sagesqui guérissentPourMarieFaucher, le conteest un jeu, uneréponse, uneémotion, un plaisir…Le conte peutrépondre auxattentes de sonlecteur, quellesqu’elles soient,pour peu qu’on lelui demande. Livres sacrés,quotidien, faits divers… Lescontes sont partout et MarieFaucher les a compilés dans cerecueil. Un recueil qui n’est pasfait pour être lu, mais consultéde-ci de-là, selon votre humeurou vos envies.Éditions du SeuilISBN 978-2-02-088139-5,prix 16,50 €FRANK MULLIEZNord - Pas-de-CalaisBALADES VUES DU CIELFort du succès d’un premierrecueil de photographies intituléLe Nord - Pas-de-Calais vudu ciel, Frank Mulliez met cettefois ses clichés en relation avecdes citations d’auteurs. Uneinvitation à la promenade parl’image et l’écrit à travers lesvilles et les sites de la région,vus d’en haut.Éditions De BoréeISBN 978-2-84494-422-1, prix 26 €Jean-Luc Lécaillé : 66 bis, rue Pasteur – 62217 Achicourt – Tél. 03 21 51 34 84Site Internet : http://jeanluc.lecaille.free.fr/


Écoute-voir toutes les critiques sur www.echo62.com rubrique culture/livresn o 85 – juin 2007 27JACQUES DUQUESNEYvonne-Aiméen’a pas son âgeYvonne-Aimée est uneseptuagénaire nordisteordinaire, veuve etvieillissante. Une grandmèrequi vit au rythmedes visites de Laure, sapetite-fille, et refuse delâcher prise, soucieusequ’elle est de recoller lesmorceaux du mariage brisé de son fils.Une monotonie qui prend fin avec l’intrusiond’une jeune fille à la recherchede celui qui l’a défendue contre unvoyou et la rencontre d’un homme…Éditions Albin MichelISBN 978-2-226-17942-5, prix 17 €PASCAL DESSAINTCruelles naturesAntoine, écologue, vitreclus avec sa compagneMyriam dans laBrenne. Il passe sontemps à rechercher lescadavres d’animaux,traces desméfaits de l’activitéhumaine. En pleine périodede carnaval de Dunkerque,Mauricette, fragilisée par lecoma de son père, passe letemps avec deux amis. Mais lebraquage d’un buralistetourne mal et commencent lesennuis. Tous ces personnagessinguliers vont se croiser dansla Brenne.Éditions Rivages / ThrillerISBN 978-2-7436-1659-5,prix 16 €RENÉ ROSOUX ETMARIE-DES-NEIGESDE BELLEFROIDLa loutreAnimal présent dans larégion au début dusiècle, aujourd’huil’ÉCHDrôles d’oiseaux,drôles d’oujeaux, drôlesd’osiaws ! Les Osiaws estun groupe lillois né en2004, volant du reggaeau musette, faisant leurnid sur Django ouBrassens. Entre Tryo etles Blaireaux, ces passereauxchantent la fête,la lune, le bar de lagare… Festifs, revendicatifs, ils clouent lebec au musicalement correct. Osiaws migrateurs,ils se sont produits au festivald’Avignon, dans les bistrots bretons.Ajoutons qu’ils savent manier la plumepatoisante, avec une jolie version deL’orage (Brassens) en langue picarde.http://les.osiaws.free.fr/disparu de nos points d’eau,la loutre est un animal discretet mystérieux. René Rosoux,conservateur en chef duMuséum d’histoire naturelled’Orléans et spécialiste de laloutre, en dresse un portraitcomplet et documenté.Habitat, alimentation,comportement social, reproduction…Tout y passe, ycompris les dangers qui pèsentaujourd’hui sur l’espèce.Éditions ArtémisISBN 978-2-84416-494-0, prix 10 €DIRCK DEGRAEVELa solitude d’une femmeSous ce titre se cache en réalité unrecueil de douze nouvelles. À traversdivers sujets, tels que la rupture, lafolie, le passé, l’impuissance sexuelle, leremords, ce livre donne à voir deshistoires d’hommes et de femmes ordinairesà un moment charnière de leurvie. Un ensemble nommé Dérives parson auteur, en référence à ces destinsqui glissent et basculent.Éditions du RiffleISBN 2-916204-19-9,prix 20 €FRÉDÉRIC LHERBIERDis-moi papaVoici un recueil detextes pour le moinshétéroclite. Alternantprose et poésie,Frédéric Lherbieraborde des thèmesaussi communs etinsolites à la foisqu’un chien, unarbre, l’alcoolisme,un réveillon ou unecheminée… La vieen quelque sorte…Disponible dans lesmaisons de la pressede l’Hesdinoiset du Ternois. Prix 6 €dES CDpar Christian DefranceWaouw ! MathildeBraure, la chanteuse etaccordéoniste des BellesLurettes nous offre unmagnifique album solo, Situ veux. Éthéré, paresseux,féminin, langoureux.« C’était pareil et différent,mais j’me sentais pluscomme avant ». Harmonieest une chanson qui, unefois entendue, ne vous quittera plus.Empty est le nouvel opus - 5 titres - deKhâro. Caroline Hembise et Éric Karolewicztoujours « sur la même longueur d’ondes »continuent d’explorer les univers prochesd’An Pierle, Kate Bush, Jeff Buckley ou PJHarvey…Le prix Amila-Meckert 2007à Maurice AttiaLe Prix Jean Amila-Meckert récompensant le meilleur livre francophone d'expression populaire etde critique sociale est doté de 4 000 euros par le conseil général du Pas-de-Calais.Le prix Amila-Meckert, remis par l’association Colères du Présent et le conseilgénéral du Pas-de-Calais à l'occasion du salon du livre d'expression populaire et decritique sociale du 1 er -Mai à Arras a été attribué à Maurice Attia pour son romanpolicier Alger la noire. L'histoire de Paco Martinez, un jeune policier dans la capitalealgérienne de 1962, en proie à la terreur de l'OAS et aux attentats du FLN.Malgré la mort omniprésente, la débandade imminente et un départ inéluctable,Paco se bat pour faire son travail le mieux possible. « J’ai vécu les débuts de laguerre, le FLN, les attentats, les parachutistes qui quadrillaient la ville, lenettoyage de la casbah par Massu, explique Maurice Attia. Il y a trente ans que jevoulais écrire ce livre et il y a deux ans, je me suis dit : il faut y aller. » Un exerciceréalisé avec une obsession, retranscrire les événements avec le regard de l'enfantqu'il était. « La difficulté, c’est que mon héros était adulte. J’en ai donc faitun fils d’anar espagnol liquidé en 1936 par les républicains communistes. »Maurice Attia aura l'occasion de revenir tout au long de l'année dans le départementpour des actions autour du salon du livre. « Je serai président du jury l’annéeprochaine. J'aurai peut-être plus l'occasion de profiter de ce salon hors ducommun ».Le coup de cœurdes Delmaslibraires à Saint-OmerQuand M. et M me Delmas ont repris cette maison de la pressedu centre-ville de Saint-Omer il y a trois ans et demi, sesrayonnages se limitaient à la presse pure, journaux et magazines.C'était sans compter sur l'amour que vouent lesnouveaux propriétaires à l'objet livre. « C'est un produitnoble, explique M. Delmas. Un support plus attachant. » Laboutique arbore désormais sur toute sa longueur de longs rayonnages bien garnis. « Nous essayonsd'avoir des ouvrages sur un maximum de thèmes, même si c'est en faible quantité. Quand nousn'avons pas ce que les clients cherchent, nous le commandons. » Mais c'est surtout pour privilégier lecontact humain qu'a été ajoutée une large partie librairie au magasin. « Chez un marchand de journaux,les clients savent ce qu'ils viennent chercher. Tandis qu'un libraire a un vrai rôle de conseil. » Etle couple est là pour ça, renseignant sans relâche habitués et badauds quipeuplent la boutique. « Nous ne sommes pas spécialistes mais nousessayons d'offrir le choix le plus large possible et les conseils les plus judicieux» précise M me Delmas. Et pour les lecteurs assidus, la maison de lapresse des Delmas propose l'adhésion à un club de loisirs culturels.MICHÈLE FITOUSSIVictorJeune stagiaire dans le monde de la presse « people »,Alice compte bien se faire remarquer par la directionde son magazine. Elle lance l'idée de faire adopter sonvoisin, un vieil homme sans le sou expulsé par sonpropriétaire, par une famille de lecteurs. Flairant dans cette idée le boncoup marketing, le magazine se met à la recherche du foyer idéal afin deréaliser un « reportage-réalité ». C'est ainsi que Victor va se retrouver chezGuillaume, opticien, sa femme et ses enfants pour partager leur vie bienrangée et très tranquille.Mais l'harmonie qui régnait dans la famille va être mise à mal par un Victorloin d'être le papy angélique qu'il tente de faire croire. Le vieillard n'aurade cesse de semer la zizanie dans le foyer qui lui est venu en aide.Éditions Grasset, ISBN 978-2-246-69931-6, prix 18,90 €Maison de la presse : 17, rue de Calais 62500 Saint-Omer, tél. 03 21 98 71 14Photo Conseil général du Pas-de-CalaisPhoto Steve Lhomme


28 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Arts&spectaclesAvec le Frac de juillet à novembreOmbres au paradisROISER les publics » est le credo du Fonds régional«C d’art contemporain. Pour permettre de découvrirles œuvres d’aujourd’hui à ceux qui ne les connaissent pas etpour inciter le public initié à mettre les pieds dans des lieuxqu’il ne fréquente pas, le Frac investit les sites de mémoireavec des créations actuelles. À la Coupole d’Helfaut, auCentre européen de la Paix à Souchez, au musée d’histoire deHarnes, dans le Nord, le Kent et en Flandres, seront exposéesde juillet à novembre des œuvres parfois étonnantes,toujours intéressantes, qui interrogent la répétition éternelledes conflits.L’art contemporaindoit-ilséduire le spectateurou marquerune distance parrapport au réel?Doit-il représenterquelque chosed’identifiable ouRineke Dijkstra,The Foreign LegionColl. Fnac Paris. © DRLeo Copers, Sans titre (1986)ne pas se soucier de lavraisemblance ? Doit-ilêtre indissociable de labeauté ou ne pas forcéments’y attacher? Unegrande partie du publicdemeure aujourd’hui sidubitative, qu’elle apeur de poser les piedsColl. Frac Nord - Pas-de-Calais. © DRSaint-Omer, Souchez, HarnesDionis Escorsa, Room service for bombed buildings (2004)Coll. Centre d’art la Panera, Lleida (Es)dans les lieux d’exposition.Pour lui permettre de rencontreret de comprendre le travaildes artistes d’aujourd’hui,Hilde Teerlinck, directrice, etl’équipe du Frac ont inventé« Ombres au paradis ». C’est unparcours d’art contemporainqui s’intègre dès juillet pourplus de cinq mois dans les lieuxde mémoire de l’Eurorégion…De Ypres à Dunkerque,d’Ostende à Ramsgate. Quinzesites au total que le Frac invite àvisiter seul ou au cours de journéesdécouvertes imaginéesavec le CDT. Pour le Pas-de-Calais, en juillet et en août,plusieurs parcours « Harnes -Souchez - Helfaut » sont élaborés.Le musée d’Histoire etd’Archéologie de Harnesaccueille un artiste en résidencequi proposera une vidéo àpartir de témoignages de bénévolesdu musée; le Centre européende la paix à Souchez, élevéau pied de Notre-Dame deLorette, présentera des photographiesde Jean-LouisSchoellpkoff ; la Coupoled’Helfaut proposera lestravaux photographiques dedeux artistes : SophieRistelhueber et Leo Copers.Il serait dommage cependant dese contenter de visiter les sitesdu seul Pas-de-Calais. Unebalade estivale chez nos voisinspermettrait de découvrir deslieux de souvenir singuliers etdes regards d’artistes originaux.De ces regards qui posentdes questions universelles surl’histoire de l’humanité et quis’interrogent comme HildeTeerlinck, « quelle force ouconviction est capable de pousserun être humain à la destructionet au combat avec sesproches? Quelle est l’origine deces ombres terrifiantes quienvahissent notre « paradis »terrestre? »Marie-Pierre GriffonUne programmation cinémaautour d’un cycle sur la guerresera proposée dans différentessalles d’art et essai sur les territoiresconcernés, à Arc-en-CielLiévin et Jacques-Prévert deHarnes notamment.Rens. 03 28 65 84 20Site : www.fracnpdc.frFestival de musique électroniqueLes AgoraphonesPAS facile de s’élever contre les clichés. À moins d’être obstiné.L’association Agora l’est, assurément. Depuis six ans, dans le cadrede leur association, ses membres défendent avec intelligence la musiqueélectronique et s’élèvent contre la réputation boum-boum, ecstasy, danger etdéfonce qu’on lui colle à la peau. À Ferques, avec l’aide judicieuse du maire,ils organisent Les Agoraphones. Un festival en plein air qui réunitprès de 25 000 personnes, amateurs de musique de qualité et si…normales qu’aucun incident n’a jamais été relevé.Au départ, la bande de copains proposaitici et là, dans les salles des fêtes, despetites soirées de musique électronique.« Nous avons toujours voulules monter de façon très carrée, sesouvient David Delcloque. Noussavions que pour protéger lemouvement, il ne fallait surtout pasd’organisation anarchique etparallèle qui aurait pu le desservir.» Les jeunes avaient alors près de20 ans et la volonté aiguë de défendrece genre « qui existe depuis le début duXX e siècle, fait partie des plus grandsmouvements, a influencé et fait avancertoute la musique. »Il a fallu une soirée donnée à Ferques,FerquesDu 20 au 23 juin, essayer de faire cohabiterla musique électronique dite de mode etla musique dite underground. Et réussir !près de Marquise, et l’intérêtvif du maire de la communepour que l’envie de promouvoirla musique électroniquedevienne une croisade. « Lemaire nous avait dit : proposez-moiun projet ! Nousavons travaillé pendant un an sur lesujet. » Le 21 juin suivant, 5000 spectateursassistaient aux concerts présentésen plein air, au parc d’Élinghen. Lemaire avait même organisé un feu d’artifice!Depuis, les chiffres n’ont cessé degrimper. L’an dernier, le festival comptaitplus de 22000 personnes! « C’esttrop, remarquent les organisateurs, çava finir par mettre en péril la sécuritédes gens. » Même si, en cinq ans, lespompiers ne sont jamais intervenus,s’il n’y a jamais eu un seul incident, siles cinq cents tests d’alcoolémie réalisésl’an dernier se sont tous révélés négatifs,les organisateurs entendent mettrela prudence en tête de liste de leurspréoccupations. L’entrée au parc estpayante cette année et la manifestations’étalera sur quatre jours.Une soirée est d’abord prévue auxPipots à Boulogne-sur-Merle 20 juin à partir de 19h.Au programme : expo, film,conférence, débat. Le21 juin, dans les jardins deNausicaa, une sieste électroniqueest proposée de 14h à19h, puis un concert électroniquede 20h à minuit (avec Nadia Morien première partie et un concert d’électrojazz en première partie). Le 22 juin,de 23h à 5h, au Temple à Calais, seproduiront : Rodriguez Junior(F…U!FCom) Live&Dj. Entrée :9 euros. Le 23 juin est l’apothéose àFerques avec l’aide logistique de lacommune et deux scènes de 20h à 7h dumatin (tarif 10 euros en prévente). Lapremière est électro-rock (2 Many Dj’s,Soulwax, Goose, Vadim Vernay, Vitalic,Teenage Bad Girl). La seconde est minimale,sous chapiteau, (Apparat, Pig &Dan, Paul Kalkbrenner, JenniferCardini, Curses !, Fraction). Avec,toujours, bien sûr, le feu d’artifice!M.-P. G.Rens. www.agoraphones.com


Arts&spectacles L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 29Photo L. PhilippeCarolyn Carlson à la piscineBruay-la-BuissièreÉvénement unique pour douze danseurs, la création s'inspirera des mythes et dessymboles liés à l'eau. Enjeu écologique, source de vie précieuse, élément de spiritualité,force purificatrice, elle entraînera la danse dans la poésie de CarolynCarlson.DEPUIS son premier séjour à Venise, dans les annéesquatre-vingt, la danseuse et chorégraphe américaineCarolyn Carlson s’est découverte artiste d’eau. Aussi,quand elle est arrivée dans la région, à la tête du Centrechorégraphique national de Roubaix, elle a tout de suiteinvesti la Piscine de Roubaix. Rencontre étonnante entre ladanse, le lieu et le public. Rien d’étonnant dès lors qu’elles’empare aujourd’hui d’un autre lieu d’eau, un lieuemblématique du patrimoine vivant : la piscine art déco duStade Parc de Bruay-la-Buissière. Elle y crée Water Born.Pour la ville de Bruay et laCommunauté d’agglomérationArtois Comm. la création deCarolyn Carlson à la piscineinaugurée le 1 er août 1936 sousle gouvernement de Blum, estévocatrice. « Water Born estla conjugaison d’un symboledes loisirs développés par leFront populaire et d’uneartiste prestigieuse. Ce spectaclea une réelle capacitéd’attraction pour des publicsde tous horizons. »L’événement chorégraphiqueverra évoluer douze danseursprofessionnels et quinze comédiensamateurs dans la piscineen plein air. Il fera référenceaux mythes et aux symboles del’eau, à Ophélie, aux flux etreflux de l’existence humaine,aux vagues et aux marées…Mille thèmes abordés en filigranepar la chorégrapheétoile qui a présenté en maidernier Danse Windows àDivion; Electronic shadow authéâtre de Béthune et qui amême animé un atelier pourles 8-12 ans au Conservatoiremunicipal.La soirée sera ouverte par laCompagnie Artopie qui impliquerales élèves duConservatoire pour une créationd’une dizaine de minutes.M.-P. G.Les 8 et 9 juin, à 22 h 30, à lapiscine Roger-Salengro deBruay-la-Buissière.Tarif unique 6 €. Rens. etréservations : 03 21 62 39 10.Emmanuelle Marieau paradis des gensde théâtreL’excellente auteur etcomédienne EmmanuelleMarie du théâtre des Docksest décédée début mai dessuites d’une longuemaladie. Elle laisse derrièreelle un immense talent etdes lecteurs et spectateursbouleversés.Les Héritiers présentent leur Identité[s] ?Rens.La Ferme du Ponchel, 03 21 47 00 22JEAN-CLAUDE Rousseau n’en revient pas ! « Après le spectacle, des gens sont venus me voir,les larmes aux yeux ! lâche-t-il. Des gens qui, pour l’immense majorité, n’ont pas l’habitudedes lieux culturels ! » Le directeur de la Compagnie de théâtre Les Héritiers et créateur de lapièce de théâtre Identité(s) ? est ému. « Avec ce texte poétique, intense et militant, j’avaispeur que le public quitte la salle ou s’endorme… » soupire-t-il. En fait, chacun s’est senticoncerné. Chacun y a vu la réalité du monde rural. « C’est bien documenté ! » s’est exclaméun spectateur au sortir de la salle. C’est le moins que l’on puisse dire ! La pièce est née aprèsdeux cents heures d’interview et trois ans de travail…Jean-Claude Rousseau, installéà la Ferme du Ponchel, bouleversele monde de la culture enmilieu rural depuis des années.Il a cette manie de ne pas resterentre initiés et d’aller à larencontre des gens. Pour lesécouter. Le riche propriétaireterrien, le cultivateur écolo,l’ouvrier agricole, le vieux qui araté le virage de la modernité oules ouvrières licenciées quandl’usine a fermé. Il met leurparole en scène et la leur restitueaprès l’avoir moulinée deson talent d’artiste. Cinq créationssont nées et ont été jouéesdevant un public très éloignédes sphères culturelles. Àchaque fois, le succès!Nourri de ces belles réussites,de cent quatre-vingt rencontreset deux cents heures de vidéo,visionnées, revues et retranscrites,Jean-Claude Rousseau a euenvie d’en extraire la moelle etLe texte de Jean-Claude Rousseau est porté au millimètre sur la scène et servipar un éclairage soigné.d’écrire une pièce de théâtre.Identité[s]? est né. Le spectaclea déjà été présenté à Pernespuis à Doullens. Il estprogrammé à la Ferme duPonchel, le 1 er juillet prèsd’Auxi-le-Château.PernesMonteur en scèneFils d’ouvrier, Jean-ClaudeRousseau n’était a priori pasdestiné à évoluer dans le mondeartistique. Il s’est engagé dansune formation de monteur-ciseleuren bronze. Mais sa bonnePhoto N. Simoninétoile était farceuse et s’estamusée à télescoper deuxmétiers. Aujourd’hui, l’hommeécrit du théâtre en montant eten ciselant les paroles des gens.Le résultat pour ce nouveauspectacle Identité[s] ? est untexte dense, épais, serré qu’on aenvie de réentendre pour nerien rater. L’auteur s’y attardelonguement sur l’art du travailqui disparaît, sur la nécessité dela conscience de classe et d’appartenanceà une famille, l’importancede ne pas oublier lepassé et de l’assumer. PourJean-Claude Rousseau, ce sontles conditions essentielles pour« être riche de son identité. » Ilpoursuit : « Le théâtre est levéhicule de la parole enfouiedes humbles, des genssimples. » Cette parole, les unset les autres doivent l’entendre,surtout s’ils ne sont ni simplesni humbles. « La politique et laculture ont tout à perdre enrestant dans les sphères depenseurs, prévient-il. La démocratieparticipative ne doit pasrester une langue de bois, undébat entre spécialistes. Il fauttravailler avec les gens et pourles gens. Il faut travailler avecceux qui n’ont l’informationqu’à la télé, aller les voir, lesentendre. Le développementlocal, c’est du porte-à-porte,presque du corps à corps! »Titiller dansl’esthétiqueLe texte de Jean-ClaudeRousseau est porté au millimètresur la scène. Avec lui,cheminent un travail vidéo,différents registres de jeu, lechant et une attention particulièrepour la lumière. « Jevoulais faire du beau ! »explique le metteur en scène.Titiller mais dans une scénographieesthétique, élégante etsoignée. L’objectif est atteint.Certes, l’homme a dû aménagerla salle de spectacle avec 50 %de sa subvention annuelle decréation; certes, il lui a falluponctionner sur ses subsidespour acheter des centaines demètres de rallonge, des vidéosprojecteurs... Pas facile d’êtrecréateur en milieu rural! Jean-Claude Rousseau continuepourtant. Sans doute parcequ’il a compris qu’après sesspectacles, dans le cœur et dansla tête des gens, le réveil frémit.Marie-Pierre GriffonProchain spectacle,le 1 er juillet au Ponchel.


30 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Arts&spectaclesLes Artoises magiquesCHIC, les Artoises pointent leur nez ! Avec leur gaieté et leurs spectaclesdécalés, leurs clowns et leurs parodies. Personne n’a oublié Jean-Claude,les Facteurs… et tous ceux qui ont bouleversé de rire les festivals de rueprécédents. Cette 13 e édition proposée par Droit de Cité accueille d’autrestroupes, compagnies et guinguettes. Sur deux villes, Drocourt et Rouvroy,l’événement offrira de la joie partagée les 23 et 24 juin prochains.Treize ans que lesArtoises déferlent chaqueannée sur le pays minier.Treize ans que Drocourtet l’association intercommunalede développementculturel Droit de Citéaccueillent à cœur ouvertdes compagnies magiquespour offrir leur talent aupublic. Depuis, Rouvroya rejoint l’action culturelleavec enthousiasme etchaque année comptetoujours plus de spectateurs.2007 sera un crude choix avec unprogramme riche desurprises. La compagniede théâtre de rue Snowest l’une d’elles. Ellevient de Pologne et emmènerale public dans sesPROGRAMMERouvroy, sam 23 juin, place Tamboise10h30 à 12h : Les Joyes du Mariage (théâtrede rue) ; Galimède (musique)16h à 16h30 : La Batucadas (musiquebrésilienne)16h30 à 17h30 : Cie Théâtre Snow (Pologne)17h30 à 18h15 : Les Joyes du Mariage18h30 La Guinche (musique en caravane)rêves. Sans un mot. LaChorale de Saint-Fulbertest un autre cadeau. Leshabitués du festival ontdéjà subi ses facéties avecgourmandise l’an dernier.Les spectateurs des délicieusesFestives d’Hesdinégalement. Chacun saitque personne ne sortindemne de leur prestation.La petite formationpolyphonique déchaînéesait à merveille laver lesesprits chagrins. Pour lereste du programme :farce, scène de ménagemédiévale, théâtre léger,parodie de western,clowns et musique. Idéalpour se retrouver entrevoisins, parfait pourtisser des liens dans unquartier et souverainpour distiller des gouttesde bonheur dans une cité.M.-P.G.Drocourt, dim 24 juin, place Allende, cité Palma15h : ouverture par l’harmonie municipale et La Batucadas15h30 : Les clowns de l’Ouest (théâtre de rue)16h15 : Le coupable est l’assassin (théâtre de rue)17h : Cie théâtre Snow (Pologne)18h : La Chorale (spectacle de rue)19h30 : La Guinche (musique en caravane)Rens. 03 21 49 21 21Drocourt,RouvroyL’excellente chorale de Saint-Fulbert, composée de sept choristesdisjonctés et d’un chef de chœur en soutane, avec chansonsnaïves a capella et chorégraphies délirantes.Photo xPhoto D. MajewskiDidier Majewski court les rues deBéthune, l’œil malin. Il va à la chasse.L’appareil photo à la main, le plasticientraque le signe cabalistique, sur lesmurs, les arbres, les poteaux. Ce n’estpas tout à fait un tag ni un graffiti, non,juste un signe pour nous mystérieux,qui ne se veut ni beau ni laid. Il estjuste là, marqué. « Que signifient-ils, àAutour de la Gare d’Eau de Béthune, les traces. 24 pleines pages couleur. 30 photographies.DidierMajewski :Marquagequi sont-ils adressés, quel est leur sens, pourquoi cette plasticitémalgré elle? » L’artiste interroge. Une partie de laréponse se trouve peut-être dans les beaux livres de photosqu’il a réalisés « Marquage » et « Feraille », qu’il vend45 euros pièce sur commande au 27 rue de la Gare d’Eau,62400 Béthune (chèque à l’ordre de Didier Majewski).À noter, en marge de ses livres de photos, Didier Majewskiexposera ses peintures du 16 juin au 29 juillet à la ChapelleSaint-Pry de Béthune. Du lun au dim de 14 h à 18 hsauf le mardi. Rens. 03 21 56 74 2331 e festival de la Côte d’Opale du 6 au 22 juilletBrassage des genresEDDY Mitchell, Laurent Voulzy,Zazie, Linda Lemay,Sanseverino, Jeanne Cherhal, AbdAl Malik, Les Fatals Picards(Victoires de la Musique 2007),Aaron… Ils sont les tendances dumoment, les grands noms de lavariété du rock ou de la chansonet seront cet été sur nos plages.Le 31 e festival de la Côte d’Opalejoue l'éclectisme et ladécouverte.Depuis belle lurette, le festival de laCôte d’Opale est devenu le rendezvousincontournable des musiquesactuelles au mois de juillet au nordde Paris. Créé à l’initiative de larégion Nord - Pas-de-Calais, ilpropose sur cent vingt kilomètres etneuf villes associées, des événementsexceptionnels, des curiositéset une kyrielle de surprises le longde la plage, au bord d’une falaise,dans un centre équestre ou sur unsite éolien.Linda Lemay au Palais des Sports de Boulogne, 20 h. 25 et 23 €.Photo xAU PROGRAMMEV. 6, Desvres, Palais des sports,Rose, MauraneS. 7, Le Touquet, Petit théâtre, AyoD. 8, Le Portel, plage, Les FatalsPicardsL. 9, Wimereux, Pointe de laCrèche (falaise), Gérard ButcherMa.10, Calais, La Calypso, LaurentVoulzy, Été 76Me. 11, Dunkerque, Kursaal,Beverly Jo Scott, Eddy MitchellJ. 12, Étaples, Salle des Oyats,Adrienne Pauly, CirKus avec NenehCherryV. 13, Le Touquet, Palais desSports, Sanseverino, Lili CrosS.14, Hardelot, Centre équestre,Equi’libre, Bruno Boisliveau, LesCavaliers de l’aventure & VincentCourtois 4tetD. 15, Boulogne, Jardins deNausicaa, Final des journées de lamer : Gocoo ; Widehen (Site deséoliennes), Baptiste Trottignon,Stéphane Belmondo, Magic Malik,Rick Margitza, La Sonate auxQuatre ventsL. 16, Wimereux, Baie Saint-Jean,Warsaw Village BandMa. 17, Boulogne, Magic Mirrors,Parvis de Nausicaa, Abd Al Malik ;Étaples, La Corderie, Thierry« Titi » Robin & Danyel Waro« Mitcho Maloya »Me. 18, Boulogne, Magic Mirrors,Parvis de Nausicaa, Gowy, BPZoom, AaronJ. 19, Boulogne, Magic Mirrors,Parvis de Nausicaa, The Bells,Raul Paz, Nosfell ; Palais des sports,Linda LemayV. 20, Boulogne, Magic Mirrors,Parvis de Nausicaa, Lemito,Fabien Cahen, Ultra Orange &EmmanuelleS. 21, Boulogne, Magic Mirrors,Parvis de Nausicaa, Backstage,Jeanne Cherhal, Red ; Calais,La Calypso, Pierre Lapointe, ZazieD. 22, Boulogne, Les Maîtres duBélé, Renegades Steel Orchestra,Cie de Si de la, Deborah Sonneville(concerts gratuits)Tarifs de 5 à 25 euros. Se renseigner.Carte Passion (tous spectacles, hors spectacle d’Ayo) 140 €Carte Émotion (3 spectacles au choix et 1 imposé hors spectacle d’Ayo)70 €. Forfait Magic Mirrors 70 €.Rens. 03 21 30 40 33. Site : www.festopale.cx


Agenda L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 31Rubrique tenue par Claude HennetonPour l’Agenda de L’Échode juillet-août (manifestationsdu 2 juillet au 2 septembre)envoyez vos infos avant le…expos, salons…AngresLes 30 juin et 1 er juillet, site de lasalle des sports, Handicap custom.Expo voitures, motos, camions,expo maquettes et miniatures,groupes de musique, show acrobatiquemoto, stands et animations,balade, etc.Rens. 06 14 74 23 78 ouhandicapcustom@wanadoo.frSite : www.handicap-custom.fr.stArquesDu 6 au 26 juin, centre Balavoine,aquarelles, huiles, dessins, fusains,sanguines de l’Occa.Rens. 03 21 88 94 80.Site : www.centreculturelbalavoine.frArrasJusqu’au 30 juin, musée desBeaux-Arts, Gravure ou photographie? Une curiosité artistique : lecliché-verre. Rens. 03 21 71 26 43.Courriel : musee.arras@ville-arras.frAuchelJusqu’au 7 juin, hall de l’Odéon,Anne Kiczynski et Daniel Godelle.Berck-sur-MerDu 23 juin au 1 er juillet, institutCalot (salle Jean XXIII), peinture,sculpture, masques de cuir,marqueterie, etc. de la Paletteoutreloise. Après-midi 14 h-19 h,dim 10 h-12 h et 14 h-19 h.BéthuneDu 16 juin au 29 juillet, chapelleSaint-Pry, peintures à l’huile deDidier Majewski. Du lun au dim14 h-18 h (sauf mar et jours fériés).Rens. 03 21 63 00 00 ; 03 21 63 13 33.Site : http://www.ville-bethune.frBoulogne-sur-MerDu 5 au 30 juin, Galerie n° 9, volumesde Jean-Baptiste Dumont,photos d’Annie Desfachelle etfleurs d’Agnès Gomez. Les mar,jeu, ven 14 h-18 h, sam 9 h-12 h et15 h-18 h. Rens. 03 21 30 58 24.Site : http://galerie9.neuf.frDu 15 juin au 28 juillet, bibliothèquedes Annonciades, galeriedu cloître, Ambiances d’Opale,peintures de Maurice Demilly. Dumar au sam 9 h-12 h et 14 h-18 h(du 15 au 30 juin) et 9 h-12 h et14 h-17 h (du 3 au 28 juillet).Rens. 03 21 31 02 38Du 23 juin au 24 sept, au châteaumusée,Les mobiliers des sépulturesmérovingiennes de Boulogne.À partir du 29 juin, expo sur lacollection d’Océanie du châteaumusée.Rens. 03 21 10 02 20CalaisJusqu’au 17 juin, musée desBeaux-Arts et de la dentelle,Plaisirs d’Edo, estampes japonaises.Rens. 03 21 46 48 40.Courriel : musee@mairie-calais.frSite : www.mairie-calais.fr/musee.htmLes 16 et 17 juin, Cour d’artistes(294 Grande Rue du PetitCourgain), exposition-vente.Rens. 06 60 84 63 63.Site : courdartistes.free.frJusqu’au 1 er juillet, galerie des 4Coins, Écrit dedans avecFrédérique Joly, Thierry Rat,Martin Singer, Fred Dewaele,Audrey Dewet et Patrice Leroy.Rens. 03 21 34 47 81Jusqu’au 31 août, galerie d’artAtout Cœur, peintures d’AnnieCassez, Anne-Marie Paris-Leroy,Jean-Pierre Couprie, VictorMalinski (dans le cadre des 20 ansde la galerie). Ouvert du lun aprèsmidiau sam inclus.Rens. 03 21 96 53 03Site : http://www.atoutcoeur-calais.com15AN 2007juindatelimiteCarencyD. 10 juin, 9 h-18 h, expositionautos-motos anciennes, boursed’échanges pièces, jouets anciens,documentation.10 h-11 h 30 balade motos (rens.03 21 48 83 80). 14 h 30, concoursd’élégance (rens. 03 21 48 73 19).CoulombyLes 9, 10 et 11 juin, 10 h-12 h et14 h 30-19 h, salle des fêtes, peintureset poteries. D. 10, aprèsmidi,portes ouvertes de l’atelierpoterieṠite : http://www.ifrance.com/FoyerRuralCoulombyÉtaples-sur-MerJusqu’au 17 sept, muséeQuentovic, La vannerie dansl’Antiquité. Plus de 50 exemplairesde vanneries reconstituées par lesartisans de Brins d’Osier (36).Rens. 03 21 09 76 20GrignyDu 23 juin au 1 er juillet, 9 h-18 h,pépinière Mela Rosa, porteouverte Pleins feux sur les roses.Me. 27 juin, 15 h-17 h et J. 28,17 h-19 h, promenade guidéeparmi les rosiers et démonstrationde taille.Rens. 03 21 81 75 10.Site : www.melarosa.frGuînesDu 8 juin au 8 juillet, restaurantLa Péniche, peintures de PascalFeutry.Rens./rés. 03 21 34 06 57. Site :www.restaurant-peniche-guines.com –Courriel : peniche.guines@free.frHardelotJusqu’au 1 er juillet, galerie d’ArtJoël-Dupuis, œuvres récentes deMoga.Rens. 03 21 33 65 38.Site : http://www.galeriedupuis.frHénin-BeaumontDu 13 juin au 13 juillet, centreEspace Lumière, œuvres récentesd’Ivan Messac. Du mar au sam14 h-19 h. Visites commentées enpermanence.Rens. 03 21 49 14 42LensJusqu’au 15 juin, galerie duColisée, créations des élèves del’école municipale de dessin et depeinture. Du mar au ven 10 h-12 het 15 h-18 h, sam 15 h-18 h.Rens. 03 21 28 37 41Le TouquetJusqu’au 30 juin, hôtelWestminster, œuvres récentesd’Anna Watel (peintures àl’huile).Site : http://anna.watel.ifrance.comDu 30 juin au 30 sept, musée,exposition Gabon /Passions. Dulun au sam 10 h-12 h et 14 h-18 h,dim 14 h 30-18 h. Fermé les mar,les 14 juillet et 15 août.Rens. 03 21 05 62 62.Courriel : musee@letouquet.comSite : www.gabonart.comLewardeDu 1 er juin au 30 sept, Étonnantspaysages, photographies aériennesdu bassin minier par PierreCheuva + installation contemporaineArbre à photosynthèse deShigeko Hirakawa.Rens. 03 27 95 82 82.Site : www.chm-lewarde.comLiévinDu 4 au 29 juin, bibliothèquemunicipale, exposition sur l’histoiredu rock intitulée.Naissance du rock + un concert lesam 23 juin à 15 h.Du 8 au 22 juin, centre Arc-enciel,Les sons à voir. Du mar auven 14 h-18 h 30, mar et mer 10 h-12 h, sam 14 h-17 h.Rens. 03 21 44 85 10.Site : www.arcenciel-lievin.frLumbresMa. 12 juin, à l’Aa Saint-Omer golfclub, forum environnementL’énergie et l’eau, facteurs deperformance économique. Experts,témoignages, exposants.MarquiseDu 1 er au 24 juin, château Mollack,toiles de Victor Malinski. Ouverttous les jours 15 h-18 h 30Saint-OmerJusqu’au 15 juin, école des Beaux-Arts, estampes contemporaines parles élèves. V. 22 juin, expo de find’année : réalisations de l’ensembledes classes, petits et grands.Rens. 03 21 98 30 31.Courriel : ecolebeauxarts-stomer@wanadoo.frJusqu’au 17 juin, musée de l’hôtelSandelin, Plaisirs d’Edo, estampesjaponaises.Rens. 03 21 38 00 94.Site : http://www.musees-ville-saint-omer.comJusqu’au 15 juillet, Le Cabaret,œuvres de Cornelis. En semaine(sauf mer) à 17 h, les sam et dim à11 h.Rens. 03 21 95 96 56 ; 06 81 78 63 71Arras du 16 au 24 juinFaites de la chansonDu 22 juin au 12 juilletPays de la Faïence de DesvresFestival de théâtre amateur : Théât’RuralSpectacles à 20h30 :Colembert. V. 22 juin, Un si joli pt’it coupletpar Bassure de Baas.Brunembert. S. 23 juin, Drôles de couplespar La troupe de Réty.Courset. Ma. 26 juin, La ferme s’agite parLes Créatifs.Bellebrune. Me. 27 juin, Les Queniews invoïache par les Bocaïences.Menneville. J. 28 juin, Ah rien elles par LesGarnoulles.Doudeauville. V. 29 juin, L’patouo ché unbiéw parlage par Ché Catrew d’Fremyons.Lottinghen. S. 30 juin, Délire au lit par LaCompagnie du Foïer.Longfossé. Ma. 3 juillet, En chaîne par LesCrémarrants.Saint-Pol-sur-TernoiseDu 9 juin au 4 juillet, muséeDanvin, peintures d’Alain Dimpre.Wierre-EffroyD. 10 juin, 10 h-17 h, salle communale,exposition régionale élevagede bergers des Shetland.Rens. 03 21 92 33 90musiqueBeuvryS. 23 juin, 20 h 30, maison du parcde la Loisne, Élodie de Pop stars,Émile & Images, Lat’Indies + spectaclede pyrotechnie. Rens. 03 21 61 82 90Boulogne-sur-MerMa. 26 juin, 21 h, espace Faïencerie,Neïmo (rock indie).Rens. 03 21 87 37 15Bouvigny-BoyefflesD. 24 juin, 18 h 30, salle polyvalente,finale du concours de chantRêve d’une star.Rens. 06 85 32 49 80CalaisMa. 12 juin, 20 h 30, auditoriumDidier-Lockwood, l’ensemble vocalA Piacere. Au programme : despièces romantiques de la fin du XIX eS. 16 juin, hôtel de Guînes, 9h30-18h, stageInterprétation. Au théâtre à 20h30, soiréeinaugurale, interview publique de MichèleBernard par Serge Levaillant + spectacle demusiciens et formateurs en Chant’amateur.D. 17 juin, hôtel de Guînes, 9h30-16h, stageInterprétation. 12 h 15-13 h 45, casse-croûtedébatY a-t-il un avenir pour la pratiqueamateur? Au théâtre de 17h à 19h45, spectaclesChant’amateur.L. 18 juin, hôtel de Guînes à partir de 18h30,hommage à François Béranger. Apéro-débatBéranger et la chanson engagée. Au théâtre à20 h 30, Béranger en chansons avec LaChorale, Didier Andreau. Invités :Emmanuelle Béranger, Alain Val, Louis Arti,Les Szgaboonistes…Ma. 19 juin, théâtre, 20 h 30, le groupeÉvasion. En 1 re partie Chant’amateur et legroupe Histoire de France.Me. 20 juin, hôtel de Guînes, journée desartistes originaires de la région. 12h-14h et14h-16h, ateliers. 17h-19h30, Boîte à chansons(scène ouverte aux spectateurs). Au théâtreà 16h, concert Goun (à partir de 3 ans).siècle, Schumann, Brahms, Grieg…Me. 13 juin, 20 h 30, élèves surscène. J. 14 juin, 19 h, saison prof.Rens. 03 21 19 56 40V. 22 juin à partir de 19 h auChannel, clôture de saison : visitede chantier du futur Channel +repas + bal. Entrée libre sur réserv.(jauge limitée).Rens. 03 21 46 77 10FramecourtMe. 4 juillet, 20 h 30, église, concertdu trio des bandouristes de Kiev.Site : www.framecourt.monclocher.comrubrique sillons de cultureGuînesS. 16 juin, 20 h, restaurant LaPéniche, dîner-spectacle avec lesBlue Note Big Band (jazz).Rens./rés. 03 21 34 06 57.Site : www.restaurant-peniche-guines.comCourriel : peniche.guines@free.frHerlin-le-SecS. 9 juin, 20 h 30, église, concertrécitalde Vladimir Soultanov(piano).Site : www.framecourt.monclocher.comrubrique sillons de cultureLensMe. 13 juin, 20 h 30, au Colisée,l’harmonie municipale dirigée parMichel Corenflos.Rens. 03 21 28 37 4120 h, Flavien Riez. Xavier Lacouture. En1 re partie Chant’amateur.J. 21 juin, hôtel de Guînes, 9h30-12h et 14h-17 h, master class. 12 h-14 h et 14 h-16 h,ateliers. 18 h 30-19 h 30, spectacle Chant’amateur. 19 h 30-24 h, fête de la Musique.Scène ouverte aux spectateurs.V. 22 juin, hôtel de Guînes, 9h30-17h, masterclass. 12 h-14 h et 14 h-16 h, ateliers. 17 h-19h30, Boîte à chansons (scène ouverte auxspectateurs). Au théâtre à 20h, Gérard Morel.En 1 re partie Chant’Amateur.S. 23 juin, hôtel de Guînes, 12h-14h, atelier.14h-18h, Boite à chansons/scène ouverte aupublic. Au théâtre à 20 h, Vincent Roca.Michèle Bernard. En 1 re partie Chant’Amateur.D. 24 juin, hôtel de Guînes, 12h-15h30, Boiteà chansons/scène ouverte aux spectateurs etrestitution stagiaires Oser écrire. Au théâtre à17 h, spectacles Chant’amateur, autour del’œuvre de Michèle Bernard (en présence del’artiste).Réservations à l’OT : 03 21 51 26 95,au théâtre : 03 21 71 66 16Programme téléchargeable surwww.didouda.netQuesques. Me. 4 juillet, Les Queniews invoïache par les Bocaïences.Desvres. J. 5 juillet, C comme théâtre… avecun X à la fin par DuCaBo.Vieil-Moutier. V. 6 juillet, Les escapadesd’Eugène et Alphonsine par Sylvie and Coqs.Belle-et-Houllefort. S. 7 juillet, Les escapadesd’Eugène et Alphonsine par Sylvie andCoqs.Saint-Martin-Choquel. Ma. 10 juillet, A l’arvoyurepar Les 3 Grâces.Wirwignes. Me. 11 juillet, On dit ça! on ditrien par Les Clappes.Crémarest. J. 12 juillet, Ah rien d’tableau!par les Bins Drôles.Tarif unique 5 euros.Rens. et réservations au 03 21 92 07 20ou à la Communauté de communes41 rue des Potiers à Desvres


32 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007AgendaMazingarbeV. 15 juin, 20 h, concert de l’harmoniemunicipale ça déménage à l’harmonieavec la participation de l’orchestre desjeunes de l’école de musique.Mont-Saint-ÉloiS. 9 juin, 21 h-1 h, stade, hameau d’Écoivres,bal folk avec Amuséon.Rens. 03 21 58 05 45Saint-OmerV. 8 juin, 20 h 30, salle Vauban, Femmes dePlein Vent par Évasion. Textes poétiqueset musiques du monde.Rens. 03 21 38 55 24.Courriel : comedie.aa@wanadoo.frS. 16 juin, 20 h, Le Cabaret, repas spectacleanimé par Riverside (country, irishmusic, folk, blues, rock).Rens./rés. 03 21 95 96 56 ; 06 81 78 63 71TorcyS. 16 juin, 22 h, au Baladin, Pain’it blue(boogie rock). Les 20, 21 et 22 juillet,stage guitare : niveau débutant avecGérard Butcher ; niveau confirmé avecBruno Mursic.Rens./rés. 03 21 90 62 51. Site : www.lebaladin.frthéâtreArquesMa. 12 juin, 20 h 30, salle Alfred-André, Letemps du départ par Michel Babillot de laCie Ophélie. Ce spectacle invite à un autreregard plus ouvert, plus positif, plus optimistesur les personnes âgées et/ ou en finde vie.Rens. 03 21 88 89 61.Courriel : ass.aspaise@wanadoo.frAuchelS. 23 juin, 20 h 30, ciné-théâtre LouisAragon, Ni fleurs, ni couronnes…Rens. 03 21 02 86 15Boulogne-sur-MerLes 8 et 9 juin, 20 h 30, Rollmops Théâtre,Vive les profs ! par les ateliers adultes duRollmops. Ma. 12 juin, 19 h 30, Qui a peurdu grand méchant loup ? par l’atelierenfants. V. 15 juin, 19 h 30, Le grand bal,minispectacles avec les compagniesprofessionnelles et amateurs.Manifestations dans le cadre du festivalFaites du théâtre.Rens./rés. 03 21 87 27 31 ; 03 21 31 06 34.Courriel : theatre.rollmops@wanadoo.frLes 22 et 23 juin, 21 h, Les Pipots,Errances… écriture collective, par l’atelierthéâtre. Mise en scène Ludovic Longelin.Rens. 03 21 87 37 15GonnehemV. 8 juin, 20 h, à l’estaminet le Sire Jérôme(salle Michel-Desreumaux), La salle debain d’Astrid Veillon.GrenayV. 8 et S. 9 juin (20 h 30), D. 10 juin (16 h),espace Ronny-Coutteure, La Revue par leLes Cowboys fringants« Un étonnant bassin de fans en Europefrancophone »… Un mercredi soir auSplendid, à Lille, les fans serrés commedes sardines connaissent par cœur toutesles chansons du groupe. Ça chante, çahurle, ça trépigne, ça sue, ça vit. Il y apourtant un océan entre la préfecture duNord et le Québec! Phénoménal. <strong>Ces</strong>cousins Cowboys qui font l’objet d’unvéritable culte chez eux seraient-ils enpasse de faire main basse sur la France?Oui et c’est tant mieux. Nés au milieu desannées quatre-vingt-dix dans un Québec,paradis de la chanson vivante, ces fringantsvachers ont imposé leur style àgrands coups de concerts explosifs.Musique traditionnelle, accents country,rock, nostalgie, indépendance du Québec,protection de l’environnement, haro surles « bouffons qui nous gouvernent »,charisme de Karl Tremblay le chanteur…Ils ont vraiment « kék’chose ». Ils sontengagés dans leurs textes et s’engagent àfond aussi sur scène.http://www.cowboysfringants.com/Vive le Québec folk !Photo H. RoeckhoutLe Splendid était une nouvelle étape de latournée « La Grand-Messe » qui duredepuis un bon moment. Chaud, trèschaud. Tant pis si, parfois, le message deKarl se perd dans les méandres du Saint-Laurent, le grain de folie de la bande s’insinueinexorablement dans nos veines.Chr. D.Théâtre de l’Aventure. Me.13 juin, 15 h, Par dessus les toitspar le Théâtre de la Fiancée.S. 23 juin, théâtre de rue, LaFiancée en rue par le Théâtre de laFiancée.Rens./rés. 03 21 45 69 50WimereuxS. 30 juin, 20 h 30, centre socioculturelAudrey-Bartier, Au Café dessports, comédie de Jean-PierreMartinez, mise en scène OlivierLepetit. Théâtre pour tous.Rens. 03 21 33 29 53WinglesD. 10 juin, 16 h, salle Gustave-Berthe, Petites scènes entre amispar les K-Hauts.Rens. 03 21 40 98 93patoisLiévinV. 15 juin, 20 h, théâtre Arc-en-ciel,In Miux ! par la troupe ParlerParlache.Rens. 06 86 16 00 94 ; 03 21 43 81 23humourGrenayD. 24 juin, espace Ronny-Coutteure, Jean-Luc Lemoine aunaturel.Rens./rés. 03 21 45 69 50Photo H. RoeckhoutdanseBruay-la-BuissièreLes 22 et 23 juin (20 h 15) et 24 juin(16 h), espace Grossemy, gala dedanse par le Conservatoire municipal.CamiersS. 16 juin, espace Guy-Bassement,danse par Les Rythmics.Rens. 03 21 89 80 36CoyecquesS. 16 juin, 19 h (ouverture desportes à 18 h) salle des fêtes,Louise et la forêt enchantée parDelette’swing. Près de 40 danseurs+ de 160 costumes sur scène.Rés. auprès d’Yvelise au 03 21 12 31 58ou Marianne au 03 21 95 51 86LensLes 9 et 10 juin, 20 h 30, au Colisée,gala du CAC Albert-Camus.Rés. CAC 03 21 13 56 86RoquetoireV. 8 juin (20 h 30) et S. 9 juin (20 h),salle des sports, gala de danse parl’association Roq’Attitudes. Sur rés.TatinghemS. 9 juin, 20 h 30, salle des sports,gala de danse sur le thème La télévision,par le TALC.WinglesS. 9 juin, 20 h 30, salle Gustave-Berthe, 1 er festival des Arts de lascène, Sur les routes du Rajasthanavec Djibala Groove dance (jazzmodern), Notre Cause (hip hop),Les Volontaires (country).Rens. 03 21 40 98 93jeune publicBruay-la-BuissièreMe. 6 juin à 15 h 30 (3-5 ans) et à16 h (12 mois-3 ans), médiathèquemunicipale, contes par les FileusesParesseuses. Entrée libre.CalaisMe. 6 juin, 17 h, le Channel, Laterre nourrit tout… les sages et lesfous par Agitez le bestiaire. Àpartir de 3 ans.Rens. 03 21 46 77 10.Site : www.lechannel.orgGrenayMe. 27 juin, 16 h, espace Ronny-Coutteure, création animée, Lesvies de greniers par la Cie Lacuillère. Rens./rés. 03 21 45 69 50RuisseauvilleL’association À Petits Pas organiseen juillet et août des séjours-chantierouverts à des jeunes de 12 à 17ans. L’occasion aussi de randonneravec les ânes, de goûter à des activitéssportives et de participer àdes ateliers créatifs. Hébergementà Ruisseauville en gîte écologique.Inscriptions : À Petits Pas 03 21 41 70 07 -Courriel : equipe@apetitspas.netSite : www.apetitspas.netnature,randonnéesJuin. Au départ de la halte fluvialede Clairmarais, découverte dumarais audomarois avec Isnor.Promenades commentées enbateau (la Route des marais lessam, dim et jours fériés à 14 h,15 h, 16 h et 17 h. La croisière del’Observatoire les 10 et 24 juin à10 h ou 15 h sur rés.). Visite libre dumarais en barque à rames, àmoteur, barque électrique oucanoë les sam, dim et jours fériés10 h-17 h sans rés.Rens. 03 21 39 15 15. Site : www.isnor.frSorties dans les Trois-Pays :D. 10 juin, sentier de la Garenne(10 km), départ place de l’église àHerbinghen (rens. 03 21 34 13 01 ;03 21 35 22 17). D. 17 juin, randonnéeau cœur de Londres (rens. 0321 85 05 86). D. 24 juin, sentier


Agenda retrouvez d’autres manifestations sur www.echo62.com n o 85 – juin 2007 33Scènes VagabondesDu 5 au 9 juin dans le CalaisisMa. 5, Marquise. V. 8, Guînes, théâtred’objets Chère famille!, Cie La Licorne(dès 8 ans).Ma 5, Marquise, films d’animation Soiréecinéma sous les étoiles, Cellofan’ (dès 8 ans).Me. 6, Marquise, théâtre d’objets Hans etGretel, Cie Bob Théâtre (dès 5 ans).Me. 6, Marquise, théâtre de rue LeBizzarium, Cie Les Sages Fous (tout public).J. 7, Bouquehault, concert d’objetsPendule, Jéranium et Man’Hu, Cie MétaluA Chahuter (à partir de 5 ans).Les 8 et 9, Hardinghen, théâtre d’objetsBestiaire forain, Cie La Licorne (dès 8 ans).Les 8 et 9, Hardinghen, concert TroubaCh’ti Orkestar (tout public).Du 6 au 9, Hardinghen, expositionMénagerie, Cie La Licorne (tout public).Du 5 au 9 sur les lieux des spectacles,installation Les Voisins, Claude Merle(tout public).découverte + repas champêtre (rens.03 21 85 05 86). D. 24 juin, balade enforêt Les Haricats (12 km), départ placede la mairie à Tournehem (rens. 03 2185 52 19 ; 03 21 97 53 23).Randonnées pédestres avec les Amisdes sentiers et de la randonnée duBoulonnais. Programme surhttp://assoc.wanadoo.fr/amisdessentiers.Tél. 06 08 56 65 40 ; 06 74 65 56 86Les 9, 17, 24, 27 juin et 1 er juillet, Lesbalades de l’Artois avec le CPIE Villesde l’Artois.Rens./rés. 03 21 55 92 16. Calendrier et horairesdisponibles sur www.cieu.orgLes 16, 23 et 24 juin, 1 er juillet, sortiesguidées avec le CPIE Chaîne des terrilspour découvrir les terrils du 11/19 deLoos-en-Gohelle sous toutes leurscoutures.Rens./rés. 03 21 28 17 28.Courriel : chaine.des.terrils@wanadoo.frSite : chaine.des.terrils.free.frSorties avec les guides nature del’Audomarois : S. 9 juin, 15 h, carrièresde craie de Cléty, rdv parking del’église (rés. 03 21 93 92 67). D. 10 juin,9 h 30, coteaux calcaires, sortie orchidées,rdv parking de la salle polyvalented’Elnes (rés. 03 21 98 05 79).S. 23 juin, 19 h 30, marais duRomelaere, sortie crépusculaire, rdvGrange-nature à Clairmarais (rés. 03 2112 76 37). V. 6 juillet, 14 h 30, forêt deClairmarais, rdv parking de l’étangd’Harchelles (rés. 03 21 98 05 79).Randonnées équestres avec lesrandonneurs des Vertes Collines :S. 14 juillet, départ à partir de 8 h 30,face au café Marie-Jeanne à Fiefs,parcours 30 km. S. 28 juillet, promenadenocturne, départ à 19 h deBoyaval.Rens. 03 21 41 05 66AngresS. 9 juin, sortie au bois des Bruyères.Rdv 14 h, parking local Eden 62.Rens. 03 21 24 26 26.Site : http://www.assonaturegohelle.netBayenghem-lès-SeninghemS. 30 juin, 20 h 15, randonnée pédestrenocturne L’urne à l’eau, parcours toutterrain de 9 et 12 km.Inscription 03 21 93 30 65 ou 03 21 95 71 36pour le ven 29 juinBeuginD. 17 juin, sortie entomologiste, rdv8 h 30, église.Rens. 03 21 24 26 26. Site :http://www.assonaturegohelle.netEnquin-les-MinesJ. 21 juin, sortie pédestre accompagnée+ goûter. Départ 14 h del’église.Rés. avant le 19 juin au 03 21 38 38 51ErgnyS. 30 juin, journée conseils auxpropriétaires ou amateursd’ânes. Connaissance de l’âne,relationnel homme-âne, préparationd’une rando pédestre…Rens. Escap’âne 03 21 90 37 65.Site : www.escapane.comLapugnoyS. 7 juillet, au bois communal,amphibiens, papillons ou autresinsectes, plantes d’été, rdv13 h 30, place de l’église àVerquin ou 13 h 50, mairie deLapugnoy.Rens. 03 21 01 36 79.Site : http://verquinenvironnement.free.frLouchesV. 22 juin, randonnée pédestrede la Saint-Jean, rdv 18 h 30-Festival Sous les étoilesavec le Théâtre La LicorneDu 12 au 16 juin dans le TernoisMa. 12, Heuchin et Anvin, théâtre d’objetsChère famille!, Cie La Licorne (dès 8 ans).Ma. 12, Anvin. Me. 13, Tincques, marionnettede bar Ginette Guirolle, Cie Les Rémouleurs(pour adultes).Me. 13, Hautecloque. J. 14, Valhuon, théâtreforain T’as d’beaux yeux tu sais… Carabosse!,L’illustre famille Burattini (dès 5 ans).J. 14, Framecourt, théâtre d’objets AndréeKupp, dresseuse et montreuse de légumes,Cie Les Zanimos (dès 3 ans).Les 15 et 16, Saint-Pol-sur-Ternoise, théâtred’objets Bestiaire forain, Cie La Licorne(dès 8 ans).Les 15 et 16, Saint-Pol-sur-Ternoise, concertde William Schotte (tout public).Les 15 et 16, Saint-Pol-sur-Ternoise, théâtrede rue Les Bénévoles, Cie Tof Théâtre(tout public).Du 13 au 16, Saint-Pol-sur-Ternoise, expositionMénagerie, Cie La Licorne (tout public).Renseignements/réservations-> dans le Calaisis 03 21 00 83 33 et 03 21 87 50 52. Dans le Ternois 03 21 47 08 08.Théâtre La Licorne 03 20 50 75 40. Programme sur www.theatre-lalicorne.com19 h 30, rue Adam. Parcoursenchanteur 12 km, ravitaillements,feu et chants.Rens. 03 21 35 47 73 ou 03 21 35 77 29conférences,rencontresArrasMa. 26 juin, 19 h, maison desSociétés, Bio, éthique, équitable…pour se sentir bien dansmon assiette ? avec Artisans duMonde, Al’terre Circuit et desproducteurs locaux.Rens. 03 21 55 92 16BéthuneMe. 27 juin, 19 h, au Quilit-Quilit (74 rue L. Boutleux),conférence-débat sur les OGMavec Marc Boutin et l’associationEcosophia.Rens. 03 21 68 30 80.Courriel : quilit-quilit@wanadoo.frCalaisMe. 13 juin, 18 h 15, musée desBeaux-Arts et de la Dentelle,Fenêtres et jeux de lumière parMarie Castelain. Entrée libre.DainvilleMe. 20 juin, 18 h-19 h 30, aux archivesdépartementales, Les virus parMarguerite Caridroit.Entrée gratuite.Le TouquetV. 8 juin, 18 h, Palais de l’Europe, Lenationalisme français par AdamKapella et Bruno Béthouart. V.29 juin, Robert Schuman et la constructioneuropéenne par MgrJacques Noyer et Bruno Béthouart.Rens./rés. 03 21 06 72 00LewardeDu 9 au 17 juin, Quoquidi, rencontrespatoisantes sur le thème duthéâtre patoisant autour deSimons. S. 9 juin, 17 h 30, centrehistorique minier, L’école du patoispar Guy Dubois. À 20 h, dîner-spectacleau restaurant Le Briquet,Autour de Simons et des autres parl’association Toudis Simons.S. 16 juin, 20 h, dîner-spectacle aurestaurant Le Briquet, Eune journéechez Alphonse et Zulma par laCie de Jade. D. 17 juin, à 10 h 30 et16 h, visites guidées en patois ducircuit minier.Sur rés. 03 27 95 82 96.Site : www.chm-lewarde.comSaint-Martin-BoulogneD. 10 juin, maison de la PetiteEnfance, journée Marie Maquaire,atelier-conférence sur le thèmeSavoir se dire et entendre l’autre,module affirmation de soi.Rens. et inscriptions B. Dusza 03 21 80 18 66WimereuxMa. 12 juin, 20 h 30, salle desMariages, Cercles littéraires,rencontre autour d’un livre : Lesdieux ont soif d’Anatole France parE.D.Site : http://maels.free.frdiversDu 1 er au 10 juin, Semaine de lafraîch’attitude. Semaine nationalede découverte et de dégustationsdes fruits et légumes frais.Infos sur le site :www.semainefraichattitude.frVisites guidées les 7 juillet et4 août, Le circuit des bataillesd’Artois. Les 17 juin et 1 er juillet, Dela mine au Louvre-Lens (circuit enautocar qui traversera les villes deLens, Liévin et Loos-en-Gohelle).Les 9 et 16 juin, Lens, histoires defaçades (visite pédestre de 2 km).D. 24 juin, À la découverte de ladiversité des cimetières militaires(Notre-Dame de Lorette, Neuville-Saint-Vaast, Souchez).Rens et réserv. OT de Lens-Liévin03 21 67 66 66.Site : www.tourisme-lenslievin.frAudincthunS. 30 juin, 14 h-20 h, marché deproduits régionaux.Rens. 03 21 95 77 81BoulonnaisDu 4 au 9 juin, Famille à la Une,être parents dans le Boulonnais.Cette semaine consacrée à lafamille propose de nombreusesrencontres autour de 3 thèmes :lien intergénérationnel, parents etloisirs, parents et école à Boulogneles 4, 5, 6, 7 et 8 juin. Outreau le5 juin. Wimereux les 6 et 9 juin. LePortel le 8 juin. Desvres le 8 juin.Saint-Martin-Boulogne le 8 juin.Clôture à Wimereux le 9 juin (11 h-17 h) avec un pique-nique géant +tous les événements de la semainesur grand écran, des jeux deplateaux, jeux de rôles, jeux desociété en format XL… musique,animations…Rens. Centre socioculturel Audrey-Bartier03 21 33 29 53Les 30 juin et 1 er juillet, fête de laLiane. De Quesques à Boulognesur-Mer,et tout le long de sontracé, la Liane s’offrira aux regards


34 L’Écho du Pas-de-Calais n Agendao 85 – juin 2007Les fêtes de la LysLes fêtes de la Lys célèbrent cette année leurdixième anniversaire. Les 30 juin et 1 er juillet,vingt communes, d’Aire-sur-la-Lys à Gand,font fi des frontières pour se retrouver autourde leur rivière commune. Deux jours d’activitésnautiques, de patrimoine, mais aussi deterroir puisque cette année, les fêtes de la Lysferont la part belle aux produits régionaux età la gastronomie locale. Dans le Pas-de-Calais, les communes d’Aire-sur-la-Lys,Saint-Venant et Sailly-sur-la-Lys organisent àcette occasion une série d’événements en lienavec la rivière et sa vallée.Aire-sur-la-Lys, bassin des 4-Faces8h30, randonnée pédestre par le chemin dehalage Saint-Venant – Aire-sur-la-Lys (départen bus du bassin des 4-Faces). 9h, aquathlonorganisé par l’association Codes, rens. etinscriptions avant le 30 juin en mairie au 0321 95 40 40. Brocante organisée par l’amicaledu personnel communal, rens. 03 21 95 40 53.À partir de 11 h, village gastronomique;croisières à bord des bateaux à passagers LesClairmarais (1 €, 1 départ tous les quartsd’heure jusqu’à 17h) ; concert apéritif organisépar l’Harmonie municipale d’Aire-surla-Lys;quads (1 €) et structures gonflables.12 h, remise des prix de l’aquathlon suivied’un spectacle musical (Cédric l’accordéoniste,Lieder, Christophe Rambour…); spectaclede clown avec Gugusse. De 13 h à 16 h,atelier de modelage proposé par les ateliersd’arts plastiques de la communauté decommunes du Pays d’Aire. Toute la journée,démonstration et initiation de bateaux télécommandéspar des clubs et des passionnés demaquettes; présence sur le site de l’associationnautique Val de Lys et de l’office detourisme d’Aire-sur-la-Lys.Saint-Venant,halte nautique et berges de la Lys9h, accueil des peintres. 12 h, concert apéritifavec l’Harmonie municipale de Saint-Venant. 13 h 30, animation avec les accordéonistesbullygeois. 14 h, jeux sur l’eau.15h, animations, danses brésiliennes, chanteurs…19 h, envol des montgolfières. 20 h,soirée dansante animée par Arnaud. Toute lajournée, balades en bateau et en calèche;jardin d’enfants; jeux gonflables; dégustationet composition de paniers de fruits etlégumes, dégustation de produits régionaux.Sailly-sur-la-Lys, halte nautiqueDe 14 h à 18 h, balade en umiak, initiationau canoë-kayak, animation musicale, buvetteet restauration rapide ; découverte deschemins de randonnée de Sailly; différentsstands présentant les activités du centresocioculturel ; animations, dégustations deproduits régionaux présentées par lescommerçants et artisans de la commune;démonstration de musique traditionnelle parle groupe la Piposa.de ses riverains, mais aussi detous les curieux. Des sites exclusifsseront ouverts au public pourdécouvrir son caractère sauvage,ses méandres poissonneux etson patrimoine pittoresque.Nombreuses activités (stands,expositions photos, démonstrationde pêche, piégeage de ratsmusqués, randonnées…) répartiessur l’ensemble du bassinversant.Site principal de l’événementau moulin d’Hesdigneul de14 h à 19 h (entrée gratuite).Rens./et rés. (pour les randonnéesuniquement) au 03 91 90 33 20. Courriel :symsageb.animatrice@wanadoo.frClairmaraisS. 9 juin (à partir de 11 h) etD. 10 juin (11 h-20 h), ferme del’abbaye, fête médiévale.Combats à l’épée, tir aux canons,enterrement viking, contes etlégendes, cracheurs de feu,mariages druidiques, magie etmystères au Moyen Âge, marchéset campements médiévaux,animations pour enfants.S. 9 juin, dès 21 h, bal folk avec legroupe Orage sur la plaine.CoyecquesD. 24 juin à partir de 11 h austade municipal, rencontreamicale d’attelage. Concours demaniabilité, balade en calèche,baptême poney, stands.Rens. 03 21 93 34 67.Site : membres.lycos.fr/auxalluresdunchevalSite : http://valmandy.skyblog.comFrugesD. 1 er juillet, fête de l’Entre Côtesavec brocante de 7 h à 19 h,restauration (le midi) proposéepar l’association des viandes dequalité des Hauts-Pays et diversesanimations.GosnayS. 16 juin (19 h 30-23 h) etD. 17 juin (11 h 30-22 h), kermessefamiliale du Nid du Moulin.Rens. 03 21 53 80 28HucqueliersD. 17 juin, grande fête. Dès 9 hau château, concours de chevauxboulonnais, présentation desformations de la Maison familialeet rurale. À partir de 14 h 30,intervillages. Toute la journéebrocante, manèges, produitsrégionaux, animaux de la ferme,exposition de matériel agricole…porte ouverte au centre desecours (démonstration, présentationdu matériel et standjeunes sapeurs-pompiers).Restauration midi et soir.Rens. OT 03 21 81 98 14.Site : www.ot-hucqueliers.comCourriel : contact@ot-hucqueliers.comHurionville-LillersLes 23 et 24 juin, fête médiévale.S. 23 juin, marché médiéval, balancien, défilé aux flambeaux, feud’artifice. D. 24 juin, messe enplein air, repas médiéval, ettoute la journée, marché médiéval,campement, combats,musique, animation La cage auxsons, saynètes interactives, etc.Infos sur http://hurionville.site.voila.frLensLes 23 et 24 juin, Les grandesfêtes de Lens. S. 23 après-midi,place aux enfants, animationsgratuites. D. 24 après-midi,centre-ville, festival des musiqueset folklores européens et finaldes sociétés au stade Félix-Bollaert.


AgendaOn y va ?Son et lumièreGuînes, les 6 et 7 juillet, à partir de 21 h 30, au cœur de laforêt, Le retour d’Arthur au Camp du Drap d’Or.Rens./rés. 03 21 35 73 73 ou à ot.troispays@wanadoo.frConteDu 30 juin au 27 août, festival de contes Détours et Raccourcis.Randonnées contées, spectacles en salles, soupers contes enestaminet, randonnée avec des ânes, soirée Paroles à découvrir,stage d’initiation au conte, stage de perfectionnement auconte.Rens. OT Cassel Horizons 03 28 40 52 55.Programme disponible sur www.cassel-horizons.com ou www.parolesbohemes.comLièresD. 1 er juillet, 11 h-18 h, place duvillage, marché campagnard.Rens. 03 21 25 26 71Monchy-au-BoisLes 23 et 24 juin, fête desTerribles. S. 23, rallye touristique,expo camions décorés, showmusical. D. 24, brocante, expovoitures tuning, motos et voituresanciennes, camions décorés.Grande balade des copains(motards), baptêmes encamion… restauration.Rens. 03 21 07 64 57 ; 03 21 07 63 28OutreauS. 23 juin (10 h-18 h) et D. 24 juin(10 h-17 h), parc du mont Soleil,rencontres internationales decerfs-volants et jardins du vent.Démonstrations, coupe d’Europede cerfs-volants de combat, expositions,envols libres permanents,stands, promenades en calèche,etc.Saint-Martin-au-LaërtD. 17 juin, site des Établissements,Les Papillons Blancs en fête(Association de parents d’enfantsinadaptés). Au programme11 h 30-14 h, apéritif en musique.12 h 30-14 h, repas. 15 h-18 h, festivités.Rens. 03 21 88 38 60Saint-OmerVisites découvertes tous les dim etjours fériés à 15 h 30. 10 juin, arrêtsur boutique, découvrez 100 ansd’évolution dans l’art de la devanturede magasin, rdv à l’hôtel deAppel aux artistesLes prochaines couleurs du tempsUn appel est lancé aux artistes du département pour qu’ilss’inscrivent à la 6 e édition des Couleurs du Temps, portesouvertes des ateliers d’artistes », les 19, 20 et 21 octobreprochains. L’opération est organisée conjointement par lesconseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais et la provincede Flandre occidentale.En participant à cette manifestation, qui connaît un succèsgrandissant, les artistes auront l’occasion de recevoir lepublic dans leur atelier ou lieu de création et de contribuer àmettre en relief le dynamisme et le talent artistiques de notredépartement.Le dossier d’inscription est disponible au Conseil général duPas-de-Calais, pôle de l’éducation, de la culture et du sport,direction de la culture, rue de la Paix, 62018 Arras cedexou sur simple appel au 03 21 21 65 98.Courriel : catteau.pascale@cg62.frL’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007 35ville. 17 juin, le palais de justice, rdvdevant son portail. 24 juin, visitedélice, la production brassicole +dégustation, rdv quai duCommerce.Saint-Pol-sur-TernoiseS. 23 juin, 14 h-17 h, rallye pédestre(dans le cadre du centenaire duscoutisme).Site : www.1eresaintpol.orgWittesD. 17 juin, 10 h-12 h, hall de la salledes sports, marché biologique.sportsArrasD. 24 juin, double coupe de Francede joute parisienne et alsacienne.Site : http://jouteurs-arras.neuf.fr/cariboost1Sainte-Cécile plageS. 23 juin, trail des Garennes àSainte-Cécile, course de 5 et 10 kmet randonnée.Rens. 03 21 84 72 18VerquigneulD. 24 juin, Les 4 heures deVerquigneul (1 re édition). ÉpreuveVTT en relais par équipe de 2 surun circuit d’environ 7,5 kmparsemé d’obstacles à parcourir leplus de fois possible… Départ à11 h.Rens. http://vttxcteam.hebergforum.net/portal.phpconcoursConcours de littérature : poésie.Conte, nouvelle, recueil + 1concours poésie jeunesse (7 à18 ans). Date de clôture 30 juin.Rens. Le Bleuet international, 34 rue du Silo,62400 Essars. Joindre une enveloppe timbréeMONTREUIL-SUR-MERLes 27, 28, 29, 30 juilletet les 3, 4, 5, 6 aoûtà partir de 22 h 30Spectacle son et lumièreLes Misérables450 figurants, pyrotechnie,cavalerie, danses originales…Réservation à l’office de tourisme03 21 06 72 45 ou en ligne surwww.lesmiserables-montreuil.com


36 L’Écho du Pas-de-Calais n o 85 – juin 2007Paysage125 mmont de BofflesPrès d’Auxi-le-ChâteauÉcrin pourorchidéesLe riez du mont de Boffles, un coteau calcaire qui vaut le voyage.La promenade que nous vous proposons ne fait pas l’objet d’un sentier balisé. Il faudra doncvous procurer une carte IGN avant de partir. Toutefois il existe une promenade sur le riez dumont de Boffles proprement dit. Des sorties sont également organisées.Rens. Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais : 152 boulevard de Paris62190 Lillers. Tél. 03 21 54 75 00. Fax 03 21 54 56 07. Site : www.conservatoiresitesnpc.orgPhotos Ph. Vincent-Chaissac10 espèces d’orchidées sauvages s’épanouissent au pied desgenévriers.Si elle ne donnera pas lieu à la découverted’un véritable panorama, l’ascensiondu mont de Boffles reste néanmoinsune agréable promenade campagnarde.Rendez-vous à Nœux-les-Auxi, àl’église, où vous stationnez votre véhicule.De là vous accédez facilement àl’ancienne voie de chemin de fer quis’élève en pente douce et, dans untunnel de verdure, vous emmènejusqu’à Fortel-en-Artois. Là vousempruntez une petite route goudronnée(direction Noeux-lès-Auxi) qui vouspermet de rejoindre Boffles (par le CD116), village formé de quelques maisonset fermes groupées autour de l’église.La montée se fait en pente douce et il estbien difficile de trouver un point culminant.Seulement quelques bosses dansles pâtures qui couvrent le plateaucalcaire. Ayant traversé la commune,vous trouverez sur votre gauche unlarge chemin carrossable, bordé d’arbres,au bout duquel, à l’entrée d’unbois, plonge un sentier “montagnard”.Il vous amène au pied des monts deBoffles et d’Hesdin qui, de ce côté seprésentent sous la forme decôteaux calcaires dont larichesse faunistique et floristiqueexceptionnelle a justifiéleur classement en réservenaturelle volontaire. Plus de200 espèces de fleurs, certainesmenacées de disparition,y ont été répertoriées, dont10 espèces d’orchidées sauvagesqui s’épanouissent aupied des genévriers.Philippe AccartBerck-sur-MerAux infirmières françaisesUne infirmière casquée reposant sur une civière. Le monumentsitué dans le cimetière militaire de Berck, à quelques pas de ceque l’on appelle le phare-église, peut étonner. Inauguré le30 novembre 1924 à l’occasion du congrès de la Fédérationdépartementale des associations des mutilés et anciens combattantsdu Pas-de-Calais, il marque la reconnaissance des ancienscombattants de 14-18 envers “les infirmières françaises dont lerôle héroïque fut si précieux à nos blessés”.« Œuvre du meilleur goût », lisait-on dans le journal La Croix duPas-de-Calais, le monument a été élevé par l’association localedes anciens combattants qui, à l’époque était présidée parM. Duvet, le maire étant M. Malingre.Photo Ph. Vincent-ChaissacEn savoir plus :http://perso.orange.fr/memoiresdepierre

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