Urgence pour nos quartiers - Ville d'Aubervilliers
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AUBERMENSUELMagazine municipal d’informations locales N o 156, décembre 2005 ● 0,60 €www.aubervilliers.fr● RETOUR SUR DEUX SEMAINES DE TROUBLES ET DE TENSIONS<strong>Urgence</strong> <strong>pour</strong> <strong>nos</strong> <strong>quartiers</strong>Le temps de la réflexion a pris le pas sur celui de l’émotion et de la colère suscitéepar les dégradations. Elus, citoyens, jeunes et moins jeunes l’ont dit haut et fort :« On ne veut plus payer la facture de la fracture sociale ». (P. 3, 4 & 5)Willy Vainqueur● DERNIÈRE MINUTEProlongement de la ligne 12 : le bout du tunnel !La nouvelle, d’importance, est tombée au moment où Aubermensuel était mis sous presse.La Région, le Département et l’Etat (sous la pression des deux premiers) viennent de se mettred’accord <strong>pour</strong> financer le percement du tunnel de la ligne 12 de la Porte de la Chapelle jusqu’à lamairie d’Aubervilliers. C’est l’espoir qu’après l’ouverture de la station Proudhon-Gardinoux en 2010,celle des deux stations de centre-ville suivra. Après des années de mobilisation locale et un bras defer qui se prolongeait il y a encore quelques semaines, habitants et élus peuvent savourer cettevictoire si méritée. Aubermensuel y reviendra plus complètement en janvier.
2 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005ANNONCESGROUPEMENTCONVIVIALITÉACCUEILANIMATIONSCOMPÉTENCEGROUPEMENT DES COMMERÇANTSET ARTISANS D’AUBERVILLIERS CENTREHOBBYSpécialiste du Jouet26bis, rue du Moutier01 48 33 11 11DENEUVILLEChocolat français2, rue Charron01 48 33 16 70PRESSING DE LA MAIRIE4 Bd. Anatole France01 43 52 23 43CORDONNERIEJEAN-CLAUDE42, rue du Moutier01 48 33 24 93BOULANGERIE BANETTEPâtisseries pur beurre1, rue du Moutier01 48 33 79 68SOCIÉTÉ GÉNÉRALEBanque5, rue Ferragus01 49 37 92 80décembre,GRANDE FÊTEGRANDE FÊTEdes familleschez vos commerçantsparticipantsJACKY LELONGBoucherie-Charcuterie-Traiteur88, av. de la République01 43 52 38 87PONCETBoulangeri e - PâtisserieChocolatier-Glacier16, rue du Moutier01 48 34 11 70PRESS’ PAPIERSPresse - Papeterie2-4, rue Charron01 43 52 36 82MONOPRIX“ Votre City Marché “10, rue Ferragus01 48 34 66 71AUB’HAIRCoiffeur3, rue du Moutier01 43 52 45 72JOYEUX NOELET BONNE ANNÉEGCAACATAC SUPER MARCHÉC’est un vrai plaisir !!!55, rue de la Commune de Paris01 48 33 93 80AU FRUIT D’ORCours des halles2, rue de la Courneuve01 48 33 06 43DUFOUR FLEURSFleuriste48, rue du Moutier01 43 52 10 60BEAUTY SUCCES“ Les parfumeries Liberté ”12, rue du Moutier01 48 11 01 01MAGIC FLYAgence de voyage9, rue Ferragus01 43 52 17 17MAISON DU COMMERÇEET DE L’ARTISANAT01 48 39 51 76Des centaines de spécialistes à votre servicePARFUMERIE DOLYNEInstitut de Beauté4, rue du Dr Pesqué01 48 33 09 83PONTIFICE DROGUERIEDroguerie - Quincaillerie58, rue Heurtault01 43 52 31 57MOUTIER SERVICESEntreprise GénéraleElectricité - Plomberie23, rue du Moutier01 48 34 73 73ADALocation Tourisme et Utilitaires168, avenue Victor Hugo01 48 33 54 54ANTONIO“ Votre Habilleur “44, rue du Moutier01 43 52 28 95BOUTIQUE DE QUARTIERAssociations25, rue du Moutier01 48 34 07 39•Mode et Habillement •Santé Beauté •Banques, Assurances •Grandes Surfaces •Maison, Jardin, Décoration, Meubles •Bijoux, Cadeaux •Services aux entreprises •Sport,Loisirs, Culture • Alimentation •Hôtels, Restaurants, Sorties •Immobilier, Construction, Travaux • Communication, Formation, Publicité, Imprimeur • Auto, Moto, Vélo• Bureautique, Informatique •Tourisme, Transport.PMARCHÉCENTREDU30MNOFFERTESSommaireÉvénementCrise des banlieuesou crise de société ?Le 9-3 mérite mieux de la part de l’EtatL’incendie au collège Gabriel PériDes secours rapideset une protection efficaceRencontre avec le groupe TandemElus et habitants sur le terrainDes propositions citoyennes(p. 3 à 5)L’édito de Pascal Beaudet(p. 3)Aubervilliers au quotidienChantier de l’école Anne Sylvestre :pas de pollution à risqueEn attendant l’école du MontfortTransports :le 170 « nouveau couche-tard »Un projet d’aménagementPorte de la <strong>Ville</strong>tte côté ParisImmobilier :une résidence près du canalAménagement : la ZAC Duboissoigne l’entrée de la villeSolidarité internationale : tous solidairesavec les peuples d’ici et d’ailleursJeunesse : un nouvel équipementau centre-villeLe festival <strong>Ville</strong>s des musiquesdu monde a créé des liens(p. 6 à 13)ImagesNovembre à Aubervilliers(p. 10)IntercommunalitéRencontres, débats avec les habitants(p. 14)Vie municipaleLe conseil du 24 novembreL’agenda du maire(p. 15)Tribune(p. 17)CultureDes collégiens de Jean Moulin au TCALa nouvelle expo de la galerie Art’OLe programme du StudioLe film du mois(p. 18 et 19)SportIndans’Cité ouvre un cours<strong>pour</strong> les non-voyantsBadminton : une section en reconstructionPiscine : réouverture du grand bain(p. 20 et 21)Aubervilliers mode d'emploiPasser de bonnes vacancesLe courrier des lecteursLe programme des Seniors(p. 22)AUBERMENSUELN°156, décembre 2005Edité par l’association Carrefour <strong>pour</strong> l’informationet la communication à Aubervilliers,7, rue Achille Domart, 93308 AubervilliersCedex. Tél. : 01.48.39.51.93Télécopie : 01.48.39.52.43aubermensuel@mairie-aubervilliers.frDirecteur de la publication : Guy DumélieDirecteur de la rédaction :Richard Musat- GrünenwaldRédactrice en chef : Marie-Christine FontaineRédacteurs en chef adjoints :Maria Domingues et Frédéric MedeirosDirecteur artistique : Patrick DespierrePhotos : Willy VainqueurSecrétaire de rédaction :Marie-Christine FleurietMaquettiste : Zina TerkiPSD publicité : 01.42.43.12.12Numéro de commission paritaire : 73261Dépôt légal : décembre 2005Abonnementje désire m’abonner àAubermensuelNom ...............................................Prénom ...........................................Adresse......................................................................................................Joindre un chèque de 9,15 €(10 numéros par an)à l’ordre du CICA7 rue Achille Domart93300 Aubervilliers
ÉVÉNEMENTAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 3ANALYSE ● Les raisons de l’incendieCrise des banlieuesou crise de société ?Aubermensuelrevient surce « chaud » moisde novembre avecun dossier spécialsur les questionsque nous posentces événements.L’incendie s’est calmé maisl’émotion est toujours là.Comme ailleurs, Aubervilliersa été touchée (la salledes sports du collège Gabriel Périainsi qu’un entrepôt rue DanielleCasanova ont entièrement brûlé,104 véhicules ont été détruits, deshalls d’immeuble ont fait l’objet dedégradations). Sans excuser les émeutiersqui ont mutilé leur propre quotidien,et en pensant aux nombreuxhabitants qui ont été choqués par cesévénements, force est de constaterque le feu couvait depuis longtemps.Dans les médias nationaux, chacun yest allé de son commentaire. « Echecde l’intégration », ont conclu certainsen n’hésitant pas à pratiquer tous lesamalgames. « Faillite d’un urbanismeconcentrationnaire », ont diag<strong>nos</strong>tiquéd’autres oubliant que certainescités vivaient bien fut un temps.Les <strong>quartiers</strong> populairesont été socialement laminésAvec leur humour mordant, lesGuignols de l’Info ont fait un sort à cesexplications hâtives. PPDA y questionnaitle prince Albert de Monaco :« Comment se fait-il que ça n’exploseAu plus fort de la crise, lesmaires des villes de PlaineCommune ont tenu uneconférence de presse <strong>pour</strong>réclamer « une mobilisation généraledes politiques publiques en faveurdes banlieues. » Un appel <strong>pour</strong> un« Grenelle des <strong>quartiers</strong> populaires »relayé au niveau national par le PCF.Le 3 décembre, une marche <strong>pour</strong>l’égalité était organisée par les partisde gauche et les organisations syndicalesde la Seine-Saint-Denis. Cesadresses au gouvernement ont-ellesété entendues ? Après l’interventiondu chef de l’Etat, il importait desavoir si le discours serait suivi defaits allant dans le bon sens. Les premièresmesures laissent sceptiques...S’agissant du lien social, le Premierministre a redécouvert l’utilité desassociations de terrain, déclarant qu’ilallait restaurer des subventions supprimées…par un gouvernementdont il était ! Le problème, c’est quecet argent arrive trop tard <strong>pour</strong> unWilly Vainqueurpas chez vous ? Pourtant, il y a desgens venus de partout sur votre petitRocher… » « Euh… Je ne vois pas. Amoins… Parce qu’à Monaco tout lemonde est riche ? »C’est bien là qu’il fallait appuyer.En trente ans, les <strong>quartiers</strong> populairesont été socialement laminés. C’est lafrange de la France qui a payé le pluslourd tribut à la « modernité » libérale.Le salariat modeste est devenu lavariable d’ajustement d’un systèmequi s’est dédouané de toute moralecollective et où l’individu n’existe plusque par sa capacité à consommer.Quand, dans certains grandsensembles, le chômage touche 40 %des moins de 25 ans, qu’est-ce quipeut encore tenir debout ? (Sait-onassez que le nombre de suicides chezles jeunes a doublé en vingt ans ?)Que l’on ne s’étonne pas alors que cemodèle dur livre des cités à l’économieillégale et à son cortège de prédationsinacceptables.Pourtant, malgré cette précarité quis’insinue si sourdement, l’immensemajorité des « banlieusards » essaied’avoir une vie normale. Essaie, caron ne lui fait pas de cadeaux… A côtédes emplois qui manquent, ce sont lesservices publics que l’on dévitalise, lestransports en commun qui n’arriventpas (à l’exemple des projets sur PlaineCommune que l’Etat a carrémentsupprimés hormis la ligne 12).Comment remonterle courant ?Ici, dans cette partie de la Seine-Saint-Denis, à Aubervilliers et avec lacommunauté d’agglomération, onessaie de remonter le courant. Cesont les entreprises parisiennes à quil’on a facilité l’installation sur la Plaine(mais qui recrutent encore troppeu dans le 93) ; ce sont des chantiersengagés <strong>pour</strong> améliorer le cadre de vie(le canal, la rénovation des centresvillesde Pierrefitte, d’Epinay, deSaint-Denis) ; ce sont des projets quibénéficieraient directement à la populationdu territoire (l’objectif deconstruire 10 000 logements d’ici2009, la Porte d’Aubervilliers, etc.).Justement <strong>pour</strong> que les banlieuespopulaires ne deviennent pas, sansespoir de retour, des ghettos laissés<strong>pour</strong>-comptede la République.A l’heure où le séparatisme declasses n’a jamais été aussi fort, où il sedouble d’une ségrégation ethniquebien réelle qui favorise les replis communautaireset les racismes réciproques,se contenter de parler d’unproblème des banlieues serait uncontresens. Il s’agit bien d’une crisede société...Frédéric MedeirosLe 9-3 mérite mieux de la part de l’Etat !certain nombre de structures aprèsdes années de disette. A l’exemple,sur Plaine Commune, de l’associationCoup de main en cessationd’activité alors qu’elle avait créé unecentaine d’emplois d’insertion.La rénovation urbainese fait attendreAutre sujet qui fâche, les retardsdu Plan Borloo. Ce dispositif degrande ampleur, censé rénover d’unpoint de vue urbain les <strong>quartiers</strong> endifficulté, n’a visiblement pas lesmoyens de son ambition. Sur PlaineCommune, 24 sites sont concernés(100 000 habitants). En octobre,une convention devait être passée parla communauté d’agglomérationavec l’Agence nationale <strong>pour</strong> la rénovationurbaine (Anru) afin de fixer lecadre des interventions à venir (500millions d’euros d’investissements).Faute de crédits, l’Anru a repoussé lasignature sine die…A Aubervilliers, où la municipalitécompte utiliser ce dispositif <strong>pour</strong>intervenir sur les <strong>quartiers</strong> Landy,<strong>Ville</strong>tte-Quatre-Chemins et Dubois,on ne veut pas attendre. Vu ce quiest prévu sur le secteur <strong>Ville</strong>tte-Quatre-Chemins, le premier dossierà être soumis, on comprend cetteimpatience : d’une intervention accéléréesur l’habitat insalubre (îlotsAuvry, Lécuyer, Barbusse, Impasses)à la réhabilitation complète del’emblématique cité République(283 HLM), le paysage du sud de lacommune en serait modifié.La facture de la fracturePour éviter à une ville d’être reléguée,son insertion dans un réseau detransports en commun a son importance.Et là aussi, ça coince. Justeavant les « événements », le gouvernementrayait d’un trait de plumeune vingtaine de projets de nouveauxtransports franciliens. Une coupesombre qui a d’abord touché leNord-Est de l’Ile-de-France. PlaineCommune y a perdu trois lignes detramway. On espère que le gouvernementreviendra sur cette décision...Et puis il y a l’Education nationale.L’apprentissage dès 14 ans ? Mêmeles PME n’en veulent pas ! A vraidire, ce serait signer la fin du collègeunique, notamment en prétextantque les ZEP (Zones d’éducationprioritaires) ça ne marche pas. Orcelles-ci n’ont jamais disposé desmoyens suffisants <strong>pour</strong> améliorer« l’égalité des chances ». 600 millionsd’euros saupoudrés au niveau national,on est loin du « donner plus àceux qui ont moins ». Actuellement,le budget d’un établissement en ZEPest inférieur de 25 % à un lycée d’un« bon » quartier...Au bout du compte, toutes cesinégalités se résument en une seulequi distord notre société et oblitèreson avenir : la différence de chancestrop grande qui existe <strong>pour</strong> chacunde voir sa situation propre, ou cellede ses enfants, s’améliorer. F.M.Ce que j’en penseLa Banlieuen’est pasun mondeà part● Par Pascal Beaudet,maire <strong>d'Aubervilliers</strong>LE MONDE POLI-TIQUE s’interrogesur ce qui a puse passer <strong>pour</strong>qu’aujourd’huiune partie denotre jeunessecommette des actes d’autodestructioninjustifiables.Bien sûr, la mort de deux jeunesà Clichy-sous-bois, le mépris affichépar le ministre de l’Intérieur<strong>pour</strong> les jeunes de banlieue ont étédéterminants dans cette explosionde violence.Mais de quelles autres violencesinstitutionnelles les gouvernements,depuis trente ans, se sont-ilsrendus coupables <strong>pour</strong> que touteune partie du peuple de France seretrouve en 2005 dans des situationsinacceptables ?La banlieue n’est pas un mondeà part. Elle est un condensé desmaux qui touchent la société toutentière.Les jeunes, nous dit-on, manquentde repères. C’est vrai, maissont-ils les seuls ?Où sont les repères dans un paysoù la précarité devient le maîtremot de l’organisation de la société,où l’Etat remet en permanence encause ses engagements ?Ainsi, dans le projet de budget<strong>pour</strong> 2006, les actes viennentdémentir les paroles du gouvernement,moins 240 millions d’euros<strong>pour</strong> la mission ville-logement,moins 72 millions <strong>pour</strong> le logementsocial, moins 46 millions<strong>pour</strong> la politique de la ville, moins79 millions <strong>pour</strong> la santé et lacohésion sociale, moins 48 millions<strong>pour</strong> la jeunesse et les sports,moins 9 millions <strong>pour</strong> les transportset moins 1,3 milliard <strong>pour</strong>l’emploi et le travail !Il est temps, comme l’a dit JackRalite au Sénat, d’arrêter de traiterla banlieue comme un monde derelégation et de faire des banlieusards« des femmes et des hommesà part, dépréciés, des habitantsintermédiaires, des citoyens del’entre-deux. »Les scrutins, depuis 2002, disentque cela ne va plus, que c’est intolérableet <strong>pour</strong>tant c’est un silenceassourdissant qui fait écho à l’exigenced’une autre politique expriméemassivement et démocratiquementdans les urnes.Il faut maintenant construireavec tous ceux qui le souhaitentune alternative à la politiqued’exclusion qui touche en premierlieu la banlieue et ses habitants. Ilnous faut aider les jeunes à être descitoyens à part entière dans leurdiversité et non à appartenir à telou tel groupe communautaire,ethnique ou religieux ». Il nousfaut refuser la « racisation » desproblèmes des banlieues, et redireencore plus haut et encore plus fortque la banlieue n’est pas un mondeà part. Elle sera, si nous nous endonnons les moyens, une chanceet un avenir <strong>pour</strong> notre pays.
4 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005ÉVÉNEMENT● Incendie au collège Gabriel Péri« C’est nous lespremières victimes »● Sécurité et incendiesDes secoursrapides,une protectionefficacePARTICULIEREMENT SOLLICITÉS cesderniers temps, les pompiersd’Aubervilliers ont retrouvé un rythmed’intervention plus habituel.Nullement perturbés par la fréquencedes incendies sur lesquels ils onteu à intervenir dans un laps detemps très court, ils ne revendiquentni lauriers, ni médailles. « On a faitnotre boulot, assure l’adjudant-chefRobineau, à la seule différence que,en temps normal, <strong>nos</strong> sortiesconcernent davantage les secoursaux personnes que les extinctions defeux. »Pourtant, on leur doit bien unefière chandelle. Sans la rapidité deleurs interventions, le bilan auraitpu être plus lourd. « C’est vrai qu’ona surtout évoqué l’entrepôt de tissuset la salle de sport du collège GabrielPéri, reconnaît Bruno Robineau,mais nous avons stoppé une multitudede petits foyers qui auraient pudégénérer comme des feux de poubelles,des arrières cours de magasinsou des portes d’entrée d’habitations…»Intervenant tantôt seuls, tantôtdans des périmètres sécurisés par laPolice nationale et les compagniesde CRS, les pompiers de la villeWilly VainqueurL’atelier cirque a trouvé refuge dans la salle de permanence. Une solution provisoire qui ne permet pas de bien répéter.Incompréhension et consternationsont les deux sentiments qui prédominentdepuis l’incendie de lasalle de sport du collège Gabriel Péri.Samedi 5 novembre, à 23 h 29, cetespace polyvalent, situé derrière lessalles de classes, était entièrementdévasté par le feu.Premières victimes, les 800 élèvesde cet établissement et leurs professeursqui utilisaient quotidiennementla salle <strong>pour</strong> y pratiquer du sport, desloisirs et <strong>pour</strong> y développer toutessortes de projets culturels. Ainsi, les15 collégiens qui s’étaient lancés dansl’atelier cirque n’ont plus de lieu <strong>pour</strong>se réunir et travailler. « En vérité, les● Rencontre avec Makensy et Socrate du groupe Tandem, figure locale d’un rap sans concession« La France est à un tournant »Lorsque quelqu’un déprime, ilpeut aller jusqu’à se flinguer,avant il appellera peut-êtreau secours… C’est ce quis’est passé dans les cités. Les jeunesont brûlé chez eux, dans leur quartier,en bas de leur immeuble… Vous nevoyez pas, qu’en plus de la rage, c’estune forme de suicide ? »Avec leurs mots à eux, Socrate etMakensy, du groupe de rap Tandem,ont tenté d’expliquer la vague incendiairequi a déferlé sur la banlieue.Invités remarqués d’une émission spécialede France 3 consacrée aux événements,ils y ont interpellé les pouvoirspublics.Pour ces rappeurs de la Maladrerie,« la France est à un tournant » de sonhistoire. « Soit elle accepte tous sesjeunes, quelles que soient leurs origines,soit elle va dans le mur.Aujourd’hui, je ne trouve plus lesmots <strong>pour</strong> motiver les jeunes quiviennent nous dire qu’ils veulent arrêterl’école à 13 ou 14 ans, expliqueSocrate, le modèle du grand frère nemarche plus, les leurs ont bac + 5 etpointent au chômage ou font la plonge! » La discrimination, ils connaissent,l’injustice sociale aussi. « Dans le9-3, l’Education nationale n’a pasvictimes c’est nous… Ça a été unchoc… J’ai tout de suite pensé ànotre atelier cirque… On avait commencéà pratiquer de la lutte, j’aimaisbien… »Soukaina, Anna, Tiburte, Arnaud,Fatima et leurs copains en sontréduits à s’entraîner dans la salle depermanence où ils se débrouillent aumilieu des tables de ping-pong, rescapéesdu sinistre. « C’est la seule sallequ’on peut utiliser, expliquent lesdeux professeurs impliqués dans leprojet cirque, Maël Morice, <strong>pour</strong>l’éducation physique, et ClaudetteBelkacem qui enseigne la technologie.Désormais, <strong>pour</strong> la gym comme <strong>pour</strong>les moyens de faire son boulot, lapolice traque les jeunes à capuche etse sert de ses flash-ball à tort et à travers,l’incarcération des mineurs sebanalise… »La violence de leur rap ? « Ce n’estrien à côté de ce que l’on vit… saufque nous on règle <strong>nos</strong> comptes àtravers <strong>nos</strong> mots ». N’attendez pasqu’ils condamnent les émeutiers.Pour la plupart, ils les ont vus grandir.Comme eux, ils réfutent ce destinmédiocre dans lequel on veut lesenfermer : « Tu seras éboueur, magasinierou Rmiste… »Viré du lycée en seconde alors qu’ilvoulait devenir ingénieur, Socraten’a toujours pas digéré cette mise àl’écart. « Sa vie a pris un autre chemin,mais sa haine de l’institutionreste intacte, témoigne son amid’enfance Makensy. A 26 ans, Socrateest père de famille et Makensy seprépare à le devenir. Auteurs et compositeursde leurs textes, refusanttoute main mise sur leur rap, ils n’ontjamais signé avec une grande maisonde disques, ce qui ne facilite pas leurcarrière. Ils ne roulent pas dans degrosses voitures rutilantes et le coubardé de chaînes en or.Logés en HLM à La Maladrerie, ilsPasacal Dacasagardent de très forts liens avec lesjeunes de la ville. Cette attitude, sansconcession, leur vaut le respect d’unegrande partie d’entre eux. « Les prolereste, il va falloir aller dehors… »Côté direction, l’inquiétude perduresur les délais de reconstruction.« Souhaitons que le Conseil généralfasse diligence, espère RichardScieszyk, principal du collège, <strong>pour</strong>des raisons matérielles et <strong>pour</strong> lemoral de tous… » Comme la plupartde son équipe d’enseignants, il nes’y attendait pas. Son établissement,« ni plus calme, ni plus agité » quela moyenne, avait fait une bonnerentrée et toutes les activités périscolairesse mettaient en place. Désormaisremises en cause, une bonnepartie d’entre elles ne <strong>pour</strong>ront avoirlieu, faute de salle. M. D.« Aujourd’hui, c’est la télé qui formate les esprits, c’est une vitrine à fric qui fait plein de frustrés », Makensy et Socrate.blèmes de la banlieue ne sont pasnouveaux, rappelle Makensy, NTMles dénonçait déjà dans les années 90.La seule réponse a été de les traîner aun’ont pas rencontré de réactionsfranchement hostiles comme certainsmédias l’ont déclaré à tort.Pour l’adjudant Bruno Robineau,comme <strong>pour</strong> ses hommes, « le dialogue,on connaît, cela fait partie denotre formation de base. Face à desattitudes agressives, on a appris à nepas réagir. Si cela tourne mal, onn’insiste pas, on s’en va. Nous nesommes pas là <strong>pour</strong> alimenter labagarre. »A leurs côtés, <strong>pour</strong> leur permettred’intervenir dans les meilleuresconditions, on a pu voir les forces depolice du commissariat et des renfortsvenus de tout le départementet même de province. On ne peutque les féliciter d’avoir su, à Aubervilliers,garder leur calme et leursang-froid dans un contexte particulièrementexplosif.Maria Dominguestribunal, personne n’a voulu aller audelàde la violence des mots. Quinzeans plus tard, où en est-on ? »Maria Domingues
ÉVÉNEMENTAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 5MOBILISATION ● Elus et habitants sur le terrain <strong>pour</strong> désamorcer les tensionsLa ville en état de veilleWilly VainqueurAu chapitre des mauvaisesnouvelles, il y a eu la destructionde la salle dessports de Gabriel Péri (lirep.5). Fort heureusement, contrairementà ce qui s’est passé dans d’autresvilles, c’est le seul équipement publicà avoir été la proie des flammes surAubervilliers. Dans le squareStalingrad, le tribunal a bien faitl’objet d’une tentative avortée, le lycéeLe Corbusier également, mais, <strong>pour</strong>le reste, rien de grave n’a été signalé.Il n’est pas interdit de penser que cebilan doit beaucoup à la mobilisationqui a été à l’œuvre sur le terrain. Unemobilisation qui se voulait dissuasive« <strong>pour</strong> préserver des équipements publicsqui sont le bien de toute la population», explique Joël Demartini,le directeur général des servicesmunicipaux.Une présence de nuitDurant toute la période qu’aurontduré les événements, la <strong>Ville</strong> a activéun dispositif spécial <strong>pour</strong> préserverses bâtiments. « Quatorze sites ontbénéficié d’une présence nocturneIQue ce soit du côté de la municipalité et des services de la <strong>Ville</strong>, ou du côté de la population,au cœur des « événements » la mobilisation a été forte <strong>pour</strong> éviter que l’incendie ne gagne plus.ls auraient pu se contenter deregarder les véhicules flamber deleur fenêtre ou assis devant la télévision.Mais Malika et Béatrice bientôtrejointes par Mohamed, Ali,William, Mickaël, Aïmen etMohand, n’ont pas voulu rester lesbras croisés alors que tout bardaitautour d’eux.Dès les premières tensions au PontBlanc, ces habitants sont descendusdans la rue. Durant près de troissemaines, le soir en petits groupes, ilsont sillonné le quartier jusque tarddans la nuit, allant à la rencontredes jeunes, des adultes, des forces deWilly VainqueurLes sites municipauxet les équipements sportifsont bénéficié d’une surveillancedissuasive et pacifique.d’agents de <strong>nos</strong> services et des unitésterritoriales de Plaine Commune »,révèle le patron de l’administration● Au Pont Blanc, ils ne sont pas restés les bras croisésDes habitants renouentle dialoguel’ordre et des pompiers mobilisés enpagaille sur l’un des points « chauds ».« J’ai décidé de bouger dès le premiersoir quand une voiture a brûléjuste en bas de chez moi », expliqueBéatrice. Cette mère de famille habiteau 42 Casanova et connaît le quartiercomme sa poche. Elle y a vu grandirplusieurs générations de gosses etvivre en bon voisinage avec tout lemonde. Malika habite rue Hémet,mais sa maman est locataire dans lacité. Mohamed et Ali ont grandi là.« On disait aux jeunes de ne pascasser, de prendre conscience que c’està eux et au quartier qu’ils faisaient duMalika, Ali, Béatrice et Mohamed, quatre des habitants particulièrementmobilisés pendant cette période trouble, le resteront après.mal », confie Malika. Les téléphonesportables branchés en permanence<strong>pour</strong> rester en contact pendant leurveille, les oreilles grandes ouvertes àl’affût de la moindre rumeur d’incendieou d’échauffourée, ces citoyensordinaires ont eu un comportementextraordinaire. Leur implication a permisd’éviter des drames et d’apaiserdes tensions. Le 28 octobre à 3 heuresdu matin, ils ont intercepté des individusqui s’apprêtaient à jeter descocktails Molotov.« Tout le mondes’y est mis »A plusieurs reprises, ils ont servi demédiateurs entre les forces de l’ordreet les jeunes. « Nous avons eu d’excellentscontacts avec les gendarmesqui nous ont demandé souventd’intervenir <strong>pour</strong> calmer les esprits »,précise Béatrice. La maréchaussée s’estmême vu gratifier de croissants, dethé et de café par leurs soins. Un gesteamical qu’ont prolongé des locatairesdu 38 Casanova à l’attention, cettefois, des pompiers. « Beaucoup dejeunes de la cité nous ont accompagnésdans <strong>nos</strong> sorties nocturnes car ilsavaient tout autant que nous envieque cessent les dégradations », préciseMohamed.Pourquoi ces citoyens anonymesont-ils fait tout ça ? « On aime notrequartier et on a simplement voulule préserver », dit Malika. « On avaità cœur de montrer que même si lechômage et la galère sont le quotidiende beaucoup de gens ici, les images dela télé ne reflétaient pas la réalité denotre quartier », ajoute Béatrice.Mission accomplie.Frédéric Lombard● Paroles publiquesAlocale. Les écoles, les bibliothèques,les maisons de l’enfance, les foyers<strong>pour</strong> personnes âgées, l’espace Renaudieétaient veillés par des équipes dedeux fonctionnaires. Un dispositifégalement décliné <strong>pour</strong> les équipementssportifs. A l’exception notablede ceux, et c’était le cas de la salle ducollège Gabriel Péri, qui n’appartiennentpas à la ville et auxquels les servicesmunicipaux n’avaient pas accès.« Il y a eu aussi tout le travail, discretmais efficace, réalisé par les éducateursde la <strong>Ville</strong> et de l’Omja auprèsde groupes de jeunes <strong>pour</strong> faire baisserla tension », tient à souligner JoëlDemartini. Installée en mairie, unecellule de crise centralisait toutes lesinformations qui remontaient. C’estainsi que les élus, maire en tête,étaient les premiers à se rendre sur lespoints chauds. Du côté de la population,des habitants aussi se sont mobilisés.Des initiatives spontanées, individuellesou à plusieurs. A l’échelled’une cage d’escalier, d’un immeubleou même d’une cité. Sans que cerecensement ne soit exhaustif, ilconvient de citer l’action vigilante etpacifique de ce collectif de la Maladreriequi n’a pas compté ses heures.Pareil <strong>pour</strong> ces résidents de la Frette(voir ci-dessous) qui ont entraîné desjeunes dans leur volonté de dialogue.Frédéric Medeiros« On a des idées »l’émotion succède la réflexion. Elle s’est incarnée dans la rencontreorganisée à l’initiative du maire Pascal Beaudet, à la mi-novembre àl’espace Rencontres. Aux voix des 150 personnes présentes – enseignants,acteurs de terrain, associations, élus, etc. – toutes générationsconfondues, se sont mêlées celles de Joëlle Bordet (sociologue), BénédicteMadelin (association Profession banlieue), François Asensi (député-maire deTremblay-en-France).Deux heures et demie d’échanges ont permis au public d’aborder des projetsd’actions, à l’échelle locale et nationale, <strong>pour</strong> sortir de l’impasse.De nombreuses propositions sont montées du public, les voici :> Lancer sur la ville des Etats généraux de la jeunesse.> Relancer le dialogue dans les <strong>quartiers</strong> <strong>pour</strong> faire reculer la violence.> Stopper les coupes claires dans les budgets des ministères de la Santé,du Logement, de la Jeunesse et des Sports, des Transports.> Relancer un nouveau plan d’urgence <strong>pour</strong> l’enseignement dans le 93.> Cesser de faire des jeunes le bouc émissaire de la crise de la société.> Renforcer le soutien aux associations.> Augmenter le nombre de médiateurs sociaux dans les <strong>quartiers</strong>.> Rétablir une police de proximité.> Répartir plus équitablement les nouveaux migrants sur le sol national.> Proposer un parrainage des villes pauvres par des villes riches.> Imposer une nouvelle répartition des richesses dans le pays.> Exiger la représentativité des minorités à tous les niveaux de la société.> Arrêter de dire « jeunes issus de l’immigration » à des Français.> Inculquer la notion de respect de l’autre.> Donner aux familles les moyens d’être autonomes et de vivre dignement.> Laisser les parents éduquer leurs enfants librement.> Exiger des parents qu’ils s’occupent mieux de leurs enfants.> Aider par la coopération l’Afrique à sortir de la misère.> Favoriser les relais politiques dans les <strong>quartiers</strong>. F. L.
TRANSPORTS ● Des bus jusqu’à 00 h30 de Saint-Denis à la Porte des LilasLe 170 nouveau couche tardDes bus jusqu’à00 h30, des voituresplus confortables,des couloirs protégés,la cote d’amourdu 170 labelliséMobilien remontedans le cœurde ses usagers.Le 170 joue les prolongationsentre la Porte des Lilas et lagare RER de Saint-Denis.Depuis le 1 er novembre, lesbus RATP de cette ligne circulentdésormais jusqu’à minuit et demi –derniers départs de Saint-Denis et desLilas – au lieu de 21 h 30 auparavant.La fréquence des rotations se ralentità partir de 22 heures, avec un départen moyenne toutes les trente minutes.Mais cette cadence nocturne estmaintenue tous les jours de la semaine,dimanche et jours fériés inclus.Un mois après l’entrée en vigueurde ces nouveaux horaires, qu’en pensentles usagers ? Premier élément deréponse devant l’arrêt La Roseraie-République avec deux personnels soignantsde la clinique. « J’habite dansle haut Pantin et maintenant je peuxlaisser ma voiture au garage <strong>pour</strong>rentrer chez moi tard », se félicitel’une d’elle. « C’est une ligne assez fréquentéele soir et c’est plus rassurantde se sentir ainsi entourée dans lebus », ajoute sa collègue.Avis confirmé par le nombre desplaces assises occupées dans la voiture.Il y a beaucoup d’hommes, un sac surl’épaule. Certains reviennent d’unentraînement sportif, d’autres partentau travail. « Prendre le bus signifiefaire des économies, moi qui meWilly VainqueurWilly VainqueurAUBERVILLIERS AU QUOTIDIENAMÉNAGEMENT ● Un projet Porte de la <strong>Ville</strong>tte, côté parisienAubervilliers veut y être associéen sortant du Casino, Nafissapasse devant la palissade quiEmasque le terrain où se trouvait,il y a encore quelques semaines,la station Total. Comme les autreshabitants de la <strong>Ville</strong>tte, elle avoueignorer ce qui va se construire à laplace. « Il n’y pas de panneau dechantier », constate-t-elle. Boulevardde la Commanderie, nous sommessur la partie parisienne de la Porte.Cette portion congrue de territoirequi longe le nord du périphérique abeau se confondre avec Aubervilliers,elle appartient bel et bien à la capitale.C’est donc elle qui a la haute mainsur tout aménagement qui <strong>pour</strong>rait yêtre fait. Et justement, la destructionde la station-service annonce un projetd’envergure.Des activités commercialeset hôtelièresUne récente délibération du conseilmunicipal du XIX e arrondissementen donne la teneur : « Ce projetimmobilier privé prévoit de développerdes activités commerciales ethôtelières ». Les éléments du programmey sont même précisés. Verraientle jour : « Un hôtel 1 étoile de140 chambres et un hôtel 3 étoiles deUn bus toutes les trente minutes à partir de 22 h, 7 jours sur 7, jours fériés compris. Les usagers sont satisfaits.déplace dans toute la banlieue. Dèsque les transports le permettent, j’enprofite à fond », déclare Djibril.Employé dans une société de sécurité,il rejoint son site de gardiennage,aux Lilas.« Maintenant, j’arrive moinscrevée à la maison »Sur le trottoir d’en face, sous l’abribusde l’arrêt Quatre Chemins-République, Samir et Mohand croquentdans un sandwich frites-pouletacheté au Hayal. « Avant, on nevenait pas ici le soir. Maintenant, onredécouvre ce coin d’Aubervilliers lanuit », commente l’un des adolescents.Ils devront s’armer de patiencecar le 22 h 50 leur est passé sous le280 chambres, d’une part. Deuxmoyennes surfaces type Conforamaet Go Sport à proximité du Casino,d’autre part ». Paris déclasserait etcéderait 10 000 m 2 qui lui appartiennentau profit des promoteurs del’opération (le groupe Casino associéà la société Q Park).Côté Aubervilliers, a priori, on n’estpas contre un tel projet qui enrichiraitl’offre commerciale <strong>pour</strong> les habitantsde la <strong>Ville</strong>tte. Surtout, qu’un temps,nez voici 2 minutes. Ils n’avaient paspris en compte les données du Systèmed’information en ligne (Siel) quiannonce en temps réel le passagedes deux prochains bus. Félicidad amieux calculé son coup, jaillissantà point nommé du métro Quatre-Chemins <strong>pour</strong> attraper le 23 h 20.« Je suis agent d’entretien à Paris etmaintenant j’arrive moins crevée à lamaison ».Les améliorations ne se limitent pasaux horaires. Les habitués connaissentles couloirs de bus grâce auxquels lesvéhicules échappent partiellementaux encombrements. C’est un deseffets positifs du label Mobilien.Depuis le 1 er novembre, l’ensembledes véhicules alimentés GPL ont étéremplacés par des Agoraline au gasoil.Ils répondent aux dernières normeseuropéennes en matière d’environnement.Ces modèles plus performantspeuvent aborder en souplesse et àpleine charge la redoutable côte duPré-Saint-Gervais, hier « le cauchemardes machinistes », confie l’und’eux.Le confort intérieur des passagers aété amélioré avec 7 places assises supplémentaires,une ventilation forcéeet des vitres athermiques. Ce plusdevrait limiter les phénomènes defournaise ou d’étuve, aux beaux jours.Quoi qu’en cette période de frimas,on est tous un peu orphelins des premiersrayons du soleil sur les surfacesvitrées. Frédéric LombardA la limite d’Aubervilliers,dans le prolongement du boulevardFélix Faure, Paris prévoit d’implanterdes commerces et deux hôtels.le départ pur et simple du Casinoétait évoqué (et craint). Mais plusieursquestions se posent. La mairievoudrait sans doute profiter d’un telaménagement <strong>pour</strong> que Paris s’intéresseenfin au devenir du foyer Sonacotraqui menace ruines à quelquesmètres de là.Autre sujet qui fâche : les problèmesde circulation. Une pomme de discordeentre les deux collectivités malgréleurs bonnes relations. Déjà, le boulevardFélix Faure pâtit d’un feu installésur le boulevard de la Commanderiequi freine trop fortement les voitureset qui provoque des bouchons. Or, ilse murmure que le projet autour duCasino <strong>pour</strong>rait ouvrir sur unerestructuration complète de la placeAuguste Baron qui fait office de rondpoint<strong>pour</strong> les automobilistes. La voiriese verrait alors scindée en deux(côté RN2 et côté Commanderie),l’espace libéré étant possiblementoccupé par de nouvelles constructions.L’opération s’inscrirait alorsdans la volonté parisienne de réduirela place de la voiture dans ses murs,notamment en en rendant son accèspar la route plus difficile.Toutes ces ambiguïtés seront nécessairementà lever. Nul doute que ducôté d’Aubervilliers on attend d’êtreplus associé au devenir du lieu. Et cedans l’esprit des relations de confiancequi se sont établies avec l’exécutifparisien depuis quelques années…Frédéric MedeirosAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 7Vite ditQuartiers● CENTRE-VILLEConseil de quartierJeudi 8 décembre à 20 hExposition des constructionsprévues sur l’îlot SchaefferA partir du jeudi 8 décembre.> Boutique de quartier25 rue du Moutier.Tél. : 01.48.34.07.39● ROBESPIERRE-COCHENNECPÉRIPermanences écrivain publicTous les mercredis de 9 h 30 à 12 h,à partir du 7 décembre.Noël de Rires d’enfantsSamedi 10 décembre à 15 hEcole Babeuf, sente des Prés Clos> Boutique de quartier120 rue Hélène Cochennec.Tél. : 01.49.37.16.71● VILLETTEGoûter avec les enfants de la maisonde l’enfance et les enfants du quartieravec les partenaires.Mercredi 14 décembre, de 14 h à 16 h> Boutique de quartier22 rue Henri Barbusse.Tél. : 01.43.52.67.97● SADI CARNOT-FIRMIN GÉMIERPermanences des élus de quartierde 18 h à 19 h 30Mardi 13 décembre : René RicardMardi 20 décembre : Bernard Vincent> Boutique de quartier111 rue André Karman.Tél. : 01.48.39.50.15 ou 01.48.39.50.98Financement● FONDS D’INITIATIVES LOCALESVous avez un projet susceptible d’êtrefinancé par le FIL (Fonds d’initiativeslocales) : favoriser les initiatives deshabitants, renforcer les échanges entreassociations et habitants, encouragerles associations à travailler sur desprojets communs... Vous pouvezdéposer votre demande jusqu’auvendredi 6 janvier, 16 h. Un comitéde gestion est prévu le lundi 16 janvier<strong>pour</strong> examen des dossiers.> Service Contrat de ville7 rue Achille Domart (2 e étage)Tél. : 01.48.39.50.12Services● NOUVEAUX COMMERÇANTSBoulangerie, 1 rue du MoutierM. et Mme Brahim Aghrayremplacent M. et Mme Meslin.Boulangerie, 14 bd Anatole FranceM. et Mme Mohamed Eddarhanremplacent M. et Mme Jolivier.● NOUVEAU COMMERCELe Mistral, restauration rapideUn jeune Courneuvien vient d’ouvrir uncommerce de bouche, de restaurationrapide et à emporter, en lieu et placed’une ancienne pizzeria. Le Mistral, c’estson nom, a ouvert ses portes débutnovembre, après d’importants travauxde rafraîchissement et de transformation.Son gérant, M. Malki, déjà responsabled’un premier établissement à Saint Ouen,souhaitait se rapprocher de son lieu derésidence. En bon voisin, il a trouvé sonbonheur à Aubervilliers, à deux pas d’uncollège et d’un stade. Pour assurer qualitéet sécurité à sa clientèle, M. Malki s’estallié les services de deux instituts decontrôle alimentaire, l’ICPAF et l’AVS,spécialisés dans les produits Hallal.Ouvert 7 j/7, de 11 h à minuit.> 89 bd Edouard VaillantTél. : 06.14.65.77.13
8 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005AUBERVILLIERS AU QUOTIDIENIMMOBILIER ● Logements, bureaux et locaux d’activités au LandyUne résidence près du canalLa première pierred’un « gros »programmeimmobilier vientd’être poséesur l’anciennefriche Faiveley.Il sera difficile de manquerl’adresse ! Une fois achevée, larésidence fera face au canalSaint-Denis. « C’est sûr que celava nous améliorer le paysage… »,apprécient Evelyne et Patricia, deuxhabitantes du Landy. Comme elles,d’autres personnes du <strong>quartiers</strong>ont venues en voisins assister ce15 novembre à la pose de la premièrepierre du futur ensemble.C’est le promoteur Eiffage Immobilierqui invite mais la présence deplusieurs élus, maire en tête, indiquebien l’importance que revêt ce programmeaux yeux de la <strong>Ville</strong>.Après avoir manié la truelle, PascalBeaudet s’en expliquera devant l’assistance: « Plus qu’une simple opérationimmobilière, cette construction ouvredes perspectives <strong>pour</strong> le quartierentier. Le fait que cette résidence sebâtisse en lieu et place d’une fricheindustrielle qui nous a donné bien dusouci a valeur de symbole. Personnene prétendra – et moi moins que toutautre qui ait vécu ici une quinzaineUne résidenceau MontfortD’autres « gros » programmes sonten cours ou viennent de s’achever,comme Le Solférino à la <strong>Ville</strong>tte(97 logements) ou comme le nouvelimmeuble qui fait face à la cliniquede la Roseraie aux Quatre-Chemins(73 logements).Mais la ville accueille aussi desprojets de taille plus modeste.C’est le cas dans le quartier duMontfort, rue Colbert. Un promoteurlocal se prépare à y construire unerésidence qui hébergera un petitimmeuble collectif (R+2) de huitappartements (studios, F2 et F3) ainsique deux maisons de ville.La commercialisation sur plans de laVilla Colbert a débuté il y a un mois.« Un tiers des logements ont déjàtrouvé preneurs », indique-t-onau cabinet Dunelle et associés,chargé de la vente.Pourtant, là aussi, les prix sontélevés : 3 000 € le m 2 (sans la prestationparking) <strong>pour</strong> un appartement,3 100 € <strong>pour</strong> les maisons de ville.« Mais le programme est de qualité »,assure-t-on du côté du promoteur.Volets roulants électriques, faïencesjusqu’aux plafonds, parquets,terrasses <strong>pour</strong> les appartementset jardins privatifs <strong>pour</strong> les maisons,etc. Taille moyenne d’un F2 : 50 m 2 .Pour un F3 : 62 m 2 .Le parking est prévu en surface,la résidence sera clôturée par desgrilles. Les travaux démarreront enjanvier <strong>pour</strong> s’achever à l’automne.● RENSEIGNEMENTSTél. : 06.72.89.79.32F. M.D.R. Willy VainqueurLa construction de 84 logements en accession lancée par le maire Pascal Beaudet et le promoteur Eiffage Immobilier,en présence de Evelyne Yonnet, maire-adjointe à l’habitat et l’urbanisme.d’années – que le quotidien du Landys’en trouvera radicalement améliorédu jour au lendemain.Du moins, avec ce projet etd’autres qui suivront, le quartier, sansexclure les habitants actuels, s’ouvriraà de nouveaux venus qui auront faitle choix de s’installer ici, favorisant unbrassage nécessairement prometteur<strong>pour</strong> l’avenir. »Les Jardins du Canal seront constituésde quatre petits immeubles d’uneAvenue Jean-Jaurès, la livraisonprévue en 2007 d’un programmelocatif et d’un établissement<strong>pour</strong> personnes âgéesdépendantes clôtureront 18 ansd’aménagements urbains sur ce secteurde la ZAC Emile Dubois.Des palissades, des camions, desouvriers, l’aménagement du secteur 1de la ZAC Emile Dubois a repris. Le24 octobre, a démarré, avenue Jean-Jaurès, la réalisation de 28 logementssociaux locatifs par la SA Coopérationet famille. Le futur immeuble desix étages s’adossera directement à larésidence Casanova et aux 44 logementsen accession à la propriété déjàexistants.hauteur maximale de cinq étages<strong>pour</strong> un total de 84 logements (dustudio au 5 pièces). Outre les prestationshabituelles <strong>pour</strong> une résidencemoderne (confort des appartements,présence de balcons et terrasses, sécurisationdes accès, parkings en soussol),l’ensemble bénéficiera, d’où sonnom, d’un espace vert de 2 500 m 2 .Un grand jardin avec des arbres dehaute tige (érables, magnolias, bouleaux)qui bien que privatif seraComme son devancier, le nouveauprogramme bénéficie d’un traitementparticulier en matière d’architectureurbaine. « Il s’agit d’affirmer unecohérence architecturale et de renforcerla vocation “d’entrée de ville”,que représente ce secteur d’Aubervilliers», explique Alain Hochart, chefde projet à la Sodedat 93, l’aménageurde la ZAC.Un laboratoireen rez-de-chausséeLe programme locatif, qui a débuté,affirme son urbanité avec, en rezde-chaussée,un local d’activités de300 m 2 qui animera la rue devantl’accès au métro. La nature du futurvisible du quai Adrien Agnès, et doncdonnera une ambiance verdoyante àl’entrée du quartier.La <strong>Ville</strong> et Plaine Communeauront d’ailleurs beaucoup encouragéle promoteur à développer cette dimensioncadre de vie dans son projet.Le chantier qui débute s’achèveraau printemps 2007. D’ores et déjà,50 % des appartements ont été vendussur plans. Quel est le profil desacheteurs ? Près de la moitié se desti-AMÉNAGEMENT ● 28 logements sociaux et un EhpadLa ZAC Dubois soigne l’entrée de villeremblais amenée ici voici plus d’unecentaine d’année, ont été découverts.De la terre fraîche viendra recouvrirl’ancienne, contaminée.A côté, est prévue la constructiond’un Etablissement d’hébergement<strong>pour</strong> personnes âgées dépendantes(Ehpad) dont le maître d’ouvrage serala société Antin-résidences. Sa capacitésera de 79 lits. Les matériaux utilisés– brique, verre, enduit ton pierre,aluminium – et le découpage de safaçade sur l’avenue Jean-Jaurès enregistres successifs caractérisent le traitementd’un front bâti qui affirmeune continuité urbaine. « Le permisde construire est en cours d’instructionet le premier coup de piochedevrait être donné au printemps2006 », précise Alain Hochart. Leoccupant est connue, il s’agira d’unlaboratoire d’analyses médicales.Celui-ci entrera dans ses murs dansune quinzaine de mois environ,tout comme les locataires des cinq2 pièces, des quinze 3 pièces, des sept4 pièces, et un 5 pièces qui se répartissentsur cinq étages. Ce programmelocatif nécessite l’abattage d’unedizaine de peupliers situés sur le terrain.La <strong>Ville</strong> et la Sodedat 93 se sontengagées à replanter deux arbres <strong>pour</strong>un supprimé.Le chantier a démarré par les travauxde terrassement et de dépollutiondu sol. En effet, des résidus demétaux lourds provenant du nord dela France et mélangés à de la terre denent à être propriétaires-résidents,l’autre moitié prévoyant de relouerleur bien. Un constat : les Albertivillarienssont peu représentés parmiles acquéreurs (13 % du total). Encause très probablement : les prixplafonds atteints actuellement parl’immobilier (ici, 2 700 € le m 2 horsplace de parking).Un immeuble de bureauxqui attend encore preneurReste que la commercialisation duprogramme s’effectue à un bon rythme.Alors qu’il n’en va pas de même<strong>pour</strong> l’immeuble de bureaux et delocaux d’activités (6 300 m 2 en tout)qui complètera le programme à côtéde la résidence (à l’angle du quaiAdrien Agnès et de la rue du Landy).« Ce bâtiment présentera toutes lesgaranties des normes modernes <strong>pour</strong>ce type d’équipement, plateauxmodulables, grandes capacités destockage, etc. », assure-t-on à Eiffage.Le problème est qu’un volumeimportant de locaux similaires vientde sortir de terre sur la Plaine Saint-Denis ces derniers mois, difficile doncd’en commercialiser de nouveaux<strong>pour</strong> le moment. Pourtant, en plus delogements, le Landy aurait bienbesoin d’activités et d’emplois…Frédéric Medeiros● BULLE DE VENTELes Jardins du Canal34 rue du Landy.Tél. : 0 800.710.720chantier durera 18 mois environ.Une fois terminée, un jardin privatifcommun à l’Ehpad, à la résidenceCasanova construite en 2001, aux23 logements sortis de terre en 2003,aux 28 logements sociaux locatifs,sera aménagé sur l’arrière de cesconstructions. Soucieux de ne pasoublier l’environnement, l’aménageurtravaille également sur un projetd’aménagement paysager de l’ensembledes espaces libres compris entre lesnouveaux bâtiments. Il prévoit laplantation de nombreux arbres detaille adulte et divers végétaux. Avecl’Ehpad s’achèveront les constructionssur l’îlot situé entre la rue EmileDubois et la rue Danielle Casanova.Frédéric Lombard
10 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005IMAGESNovembre en imagesJacky GuillaumeDimanche 27. Ces jardiniers amateurs ont fêté les 70 ans de la Société des jardins ouvriersdes Vertus d’Aubervilliers en organisant des portes ouvertes.Pascal DacasaSamedi 19 et dimanche 20. Plus de 1 900 enfants, de CP et de CE1, sont allés chercher le livreoffert par la municipalité. Juste avant, ils ont assisté à un spectacle organisé en leur honneur.Willy Vainqueur Jacky GuillaumeWilly VainqueurMercredi 16. Dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’enfant, les petits du centre de loisirs maternelMarc Bloch ont rencontré « la dame de la police », fait le tour du commissariat et reçu une petite figurine en cadeau.Jeudi 24. Vernissage d’une expositionretraçant l’histoire de l’hôpital Avicenne,qui fête cette année ses 70 ans.Jeudi 17. Inauguration des halls rénovéspar l’OPHLM de l’allée Georges Braque,cité de La Maladrerie, en présencedes locataires.Pascal DacasaVendredi 11.Commémorationde l’Armisticede la guerre 14-18.Le maire, PascalBeaudet, et sonadjointe, EvelyneYonnet, s’étaientjoints aux AnciensCombattants.Vendredi 2 décembre.Les pompiers d’Aubervilliersont honoré leur patronne,sainte Barbe, en présencede Pascal Beaudet.Willy VainqueurWilly VainqueurMardi 15. Remise des Palmes académiques à Robert Chiss, directeurde l’école Marc Bloch depuis onze ans.
Villa Colbertquartier MontfortA SAISIRUne petite résidence de « Standing »8 appartements F 2, F3 avec terrasseset 2 maisons individuelles avec jardins privatifsRenseignementsDunelle et associés 06 72 89 79 32OUVERTUREà 300 m4 CHEMINS Toute l’innovationinformatique Des conseils personnalisésANNONCESDISTRIBUTEUR SIK-KENSTRIMETAL78, avenue de la République - 0148390145l Neuf et occasionl Réparation sursite et en atelierl Piècesdétachéesl ConsommablesOuverture du lundi au samedi de 10 h 00 à 13 h 00 – 14 h 00 à 19 h 00POURQUOI PAYERPLUS CHERVOS OBSEQUES ?À Aubervilliers un vrai serviceprofessionnel accessible à touset respectueux de l’émotion des proches.POMPES FUNEBRESMARBRERIEINCINERATIONS - CONTRATS OBSEQUESCAVEAUX - FLEURS - ARTICLES FUNERAIRESPrisma26, boulevard Anatole France, AubervilliersTél. 01 49 37 11 41 - Fax 01 49 37 14 49Les couleursde la viepeinturesrevetementssols et mursoutillagesAccueil professionnels et particuliersNous effectuons lestransferts vers lesfunérariums devotre choix.Nos devis sont gratuitsNotre contrat obsèquesréputé parmi les meilleursest garanti par Générali.Pour une étude personnaliséede votre situation, contactezvotre conseiller funéraire.Intervention immédiatesur simple appel.Permanence assurée7 jours/7 et 24h/24.ROC’ECLERC19, bd Anatole France93300 AubervilliersTél. 01 48 34 87 73AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 11Horairesd’ouverture :du lundiau vendredi7h30 à 12het 13h30 à 19hSamedi8h à 12h.Vite ditAssurancemaladie● MÉDECIN TRAITANTInformation aux usagersdu centre municipal de santéLe gouvernement vient de publierles décrets d’application de la réformede l’assurance maladie, sanctionnantles patients qui n’ont pas déclaré demédecin traitant à la Sécurité sociale.Nous sommes dans l’obligationd’appliquer ces mesures, même si nousles condamnons, estimant qu’ellesportent atteinte à l’accès aux soins de lapopulation déjà lourdement touchée parles différentes mesures de régressionsociale. Nous attirons donc votreattention sur la nécessité de faireparvenir à la Sécurité sociale leformulaire de déclaration de médecintraitant avant le 1 er janvier 2006,faute de quoi vous seriez lourdementpénalisés financièrement.Même les bénéficiaires de la CMU,du 100 % ou les adhérents à unemutuelle devront acquitter ces pénalitésqui ne seront pas remboursables si ceformulaire n’est pas parvenu à laSécurité sociale.Transports● DONNEZ VOTRE AVISLa diversité croissante des motifs dedéplacements démontre une imbricationtoujours plus forte entre Paris et Aubervilliers.La <strong>Ville</strong> de Paris vous donne lapossibilité de participer à l'élaborationd'un plan de déplacements à travers unquestionnaire en ligne. Vous pouvezrépondre sur www.paris.fr ou surwww.debatdeplacements.paris.fr.Animationcommerciale> Mercredis 7 et 14 décembre,samedi 10 décembre, dans leparking du marché du centre sedéroulera une opération de Noël organiséepar Vinci-Park. Des distributions decartes à gratter permettront de gagnerde nombreux cadeaux : séjours au skià Morzine, journées de cours de ski,des snowboards, des lunettes de soleilet des sacs à dos.RécompensesMardi 29 novembre, en mairie,106 Albertivillariens ont reçu leurmédaille du travail.> Médaille Grand OrB. Ait Ouaret, D. Branco Pinto,R. Cherha, M.-F. Cuny, J.-C. Delval,S. Fourdrinier, A. Fournier-Ambrosetti,G. Gilliocq, J. Gomichon, C. Laborde,J.-C.Laurent, D. Nabti, D. Vignot.> Médaille OrH. Addour, M.-C. Bayard, J. Bidault, L.Bobocevic, M. Boulakroune, C. Cartier,C. Ceballos, S. Cesard, J.-F. Chevallay,M. Cornilius, A. Cuesta Albujar, D. Delepine,M. Devillers, B. Diakité, J. Dias,M.-F. Dupays, J.-M. Dupont, B. Duvert,F. Filderman, J. Gonzalez, A. Guenfis,M. Hamlili, J. Lacroze, J. Leblanc, J.-P.Loizeau, J.-M. Mangin, R. Mettendorff,L. Pujol, M. Radenac, M. Rascao,G. Saoudi, V. Stéphant, T. Venat.> Médaille VermeilA. Alarza, A. Benhammou, M. Berkane,E. Bernardo, M.-T. Bonté, A. Boutair,M. Boyer, B. Bukvic, B. Charlier,B. Charni, M. Cisse, M. Da Nave, M.Daigneaux, M. Dannoui, J. De CimaGoncalves, M. Dembele, J. De<strong>nos</strong>t,S. Diaou, M. Eternot, D. Feugray,D. Gemin, B. Haidara, C. Hérisson,M. Lanoix, C. Malod, M.-C. Margat,B. Marqueti, A. Mekbel, N. Mikanovic,C. Minet, C. Myotte, M.-J. Orlandini,L. Oulemaamer, F. Poiret, J.-P. Robert,J. Salvatore, S. Siber, M. Thoraval,J. Valentin, F. Wozniak, Y. Zabechi.> Médaille ArgentG. Ambroise, P. Chelly, E. Colinet, E.Cosson, Y. Dina, C. Dumas, I. Fauche,K. Gallone, D. Hebbat, J.-P. Herrbach,K. H. Lam, F. Legatelois, F. Moritz,D. Moutafis, I. Nascimento, S. Parfait,L. Peytroux, A. Rungassamy, K. Sbong.
12 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005AUBERVILLIERSJEUNESSE ● Un nouvel équipement <strong>pour</strong> mieux répondre à leur demandeL’administration cèdela place aux jeunesAprès ledéménagementde la directionde l’Omja et duservice Jeunesse,l’ancien bâtimentaccueille désormaisle public sur descréneaux horairesmieux adaptés auxjeunes. Depuis unmois, le bâtimentabrite officiellementle Point infosjeunesse et l’espacemultimédia.Petite visite du site.Penchée sur son écran, Florianerelit attentivement soncurriculum vitae : « Jecherche un job pendant lesvacances scolaires de Noël », expliquecette lycéenne d’Henri Wallon.Comme elle, ils sont désormais légionà utiliser en libre-service ce nouvelespace multimédia, installé au premierétage de l’ancien siège de l’Officemunicipal de la jeunesse. « On apu transformer les lieux avec l’aidede fonds européens, précise JacquesNoël avec l’OmjaSalvator, maire-adjoint à la Jeunesse.C’est une idée que l’on mijotait depuislongtemps mais la question dufinancement nous posait problème.C’est aujourd’hui résolu et c’est tantmieux car la fréquentation nousprouve que c’était une bonne idée ! »Situé en centre-ville, ce nouveléquipement jeunesse héberge unPoint infos jeunesse (PIJ) au rez-dechausséeet l’espace multimédia justeau-dessus. L’ensemble du bâtimentest placé sous la responsabilité deKermesse et loto géantA l’occasion des fêtes de fin d’année, l’équipe d’animation de l’Office municipal de lajeunesse (Omja) va offrir un après-midi récréatif et une sortie au cirque <strong>pour</strong> les jeuneset leurs familles. Mercredi 21 décembre, à partir de 14 heures, une grande kermesseet un loto géant seront organisés dans les locaux du Cosec Manouchian.Jeudi 22 décembre, un départ collectif permettra à une centaine de personnes, jeuneset parents confondus, de passer l’après-midi au cirque.● OMJA61 avenue de la Commune de Paris.> Renseignements au 01.48.33.87.80Rachid Kadioui, en charge du PIJ,tandis que Salim Besseghir chapeautele pôle informatique animé parRachid Kaldi. Reste à aménager unesalle <strong>pour</strong> y développer l’activitévidéo, en plein essor.« Pratique et convivial »Le rez-de-chaussée, où l’accueil estassuré par une informatrice jeunesse,Assitan Barry, est équipé d’un distributeurde boissons et d’un salon plutôtdesign. Il est vite devenu un pointde rendez-vous <strong>pour</strong> les jeunes quiont bien compris l’utilité d’un tellieu. Ainsi, deux mercredis par mois,en soirée, la commission communicationdu conseil local de jeunes (CLJ)s’y réunit <strong>pour</strong> alimenter et remettre àjour le site du Conseil. « C’est trèspratique et cela permet un fonctionnementplus souple et plus convivial,admet Omar Aït-Bouali, chargé demission sur le CLJ.Tout près, la salle de travail du PIJaccueille aussi bien des réunions quedes rendez-vous individuels. « DansSOLIDARITÉ ● Cause commune <strong>pour</strong> lutter contre la pauvretéDu renfort <strong>pour</strong> les Restos du cœurCet hiver, des jeunes sesont portés volontaires<strong>pour</strong> seconder lesbénévoles des Restosdu cœur et y organiserune fête de Noël.On se charge des livres, vousvous occupez des confiseries…A quelques semainesde Noël, les préparatifs vont bon trainaux Restos du cœur d’Aubervilliers.Avec, cette année, un afflux de bénévolesinhabituels. Une trentaine dejeunes se sont inscrits <strong>pour</strong> prêtermain forte aux adultes déjà en placeWilly VainqueurLes jeunes du club de boxe Boxing Beats, partenaire de l’Omja, viennents’initier à l’informatique avec Rachid Kaldhi, animateur spécialisé.pendant toute la durée des vacancesscolaires. Issus <strong>pour</strong> la plupart duconseil local de jeunes, ils ont eu cetteidée lors des différentes réunions de lacommission Solidarité nationale etinternationale où leur générosité s’estexprimée maintes fois.Mais une telle collaboration nes’improvise pas aussi, le 19 novembredernier, une première réunion de préparations’est tenue dans les locauxdes Restos du cœur, boulevard AnatoleFrance. « Vous allez être très, trèsutiles, ont martelé Huguette et Sylvie,deux “anciennes”, grâce à vous on vaenfin pouvoir fêter Noël avec lesenfants… » Ce sera le 28 décembre.Assis autour de ces deux bénévolesexpérimentées, les jeunes prennentnote des conseils et des tâches qu’ilsauront à accomplir.Ce jour-là, ils étaient accompagnésde Simon Rochefort, directeur dela Jeunesse, et d’Omar Aït-Bouali,chargé du suivi du conseil local dejeunes, venus apporter un soutienlogistique à cette action de solidarité.La question des jouets ayant étéposée, des jeunes se sont déclarésprêts à en assurer la collecte, d’autresvont récupérer ceux dont leurs cadetsne se servent plus, tous ont promisd’être assidus et de respecter leur tourde permanence <strong>pour</strong> distribuer lesdenrées alimentaires…Cet après-midi-là, sous les yeux dePascal Dacasa Willy Vainqueurles faits, on fonctionne depuis plusieursmois déjà, explique RachidKadioui qu’Aubermensuel avait rencontréà l’occasion du dispositifBouge <strong>pour</strong> ta rentrée. Aujourd’hui,on tourne à plein régime ! » Rançondu succès, le lieu ne désemplit pas etles jeunes se succèdent, tantôt en malde stage, tantôt en quête d’informations…Au-dessus de tout ce monde,l’espace multimédia occupe quasimenttout le premier étage qu’ilColuche, dont l’affiche trône enbonne place, jeunes et moins jeunesse sont rassemblés <strong>pour</strong> lutter pied àpied contre les ravages de la pauvreté● CONTACTS> Point infos jeunesseDu lundi au vendrediDe 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 hTél. : 01.48.34.81.01Fax : 01.48.33.79.91> Espace multimédiaDu mardi au samediDe 13 h 30 à 20 hTél. et fax : 01.48.33.79.9131-33 rue Bernard et Mazoyer.L’idée de déplacer l’administrations’est révélée « une très bonneinitiative », comme l’a soulignéJacques Salvator, maire-adjointà la Jeunesse, en visite dans leslieux réaménagés.partage avec la future salle vidéo et lebureau des animateurs. Une dizainede postes informatiques courent lelong des murs et quelques tables permettentde se réunir ou de travailler.Peinture fraîche, mobilier neuf, vueimprenable sur le square… l’ensembleest plaisant.Ce nouvel équipement attendmaintenant une meilleure signalétiqueextérieure sur laquelle l’équipeplanche activement.Maria DominguesDes jeunes du conseil local et des bénévoles des Restos du cœurse sont rencontrés <strong>pour</strong> affiner et optimiser leur collaboration.qui frappe à <strong>nos</strong> portes, un peu plusfort chaque année.M. D.
AU QUOTIDIENAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 13ÉVÉNEMENT ● Spectacles, vidéo, photo, écriture…Le festival a fait du lienAu-delà des concerts, le festival <strong>Ville</strong>s des musiques du monde a été initiateur desens : depuis une rencontre artistique inédite jusqu’à l’implication des jeunesparticipant à divers ateliers. Il a aussi mis en valeur la tonicité culturelle du département.Un 29 octobre comme uneapothéose : la rencontre,sur la scène du Théâtre dela Commune, du CollectifJeu de Jambes, des Yelembad’Abidjan et de douze danseuses amateursd’Indans’cité. Ces jeunes fillesd’Aubervilliers ont, en chemisesblanches, pantalons noirs et casquettesGavroche, électrisé la salle ettenu la dragée haute à des danseursprofessionnels…Pour autant, l’essentiel s’est peutêtredéroulé avant, lors des répétitionsà Renaudie. Cinq matinées, pas unede plus, <strong>pour</strong> intégrer une chorégraphiesignée Collectif Jeu de Jambes,au rythme des percussions ivoiriennes.Pas simple ! De niveaux etd’âges différents, de 11 à 27 ans, lesfilles ont fait montre d’une énergie etd’une intensité peu communes. Lesartistes ont apprécié, la magie de larencontre opérait…Rencontres entre amateurset professionnelsLe festival, bien ancré dans la réalitésociale et locale de la ville, insuffleégalement une dynamique créative etparticipative en direction des jeunes.Avec les ateliers photos – quelquestravaux en ligne sur le site de la ville àla page Inf’Omja – et vidéo del’Omja, un travail remarquable a étéréalisé : tous les concerts et les autresateliers (danse, écriture…) ont été filmés! Voilà qui donnera lieu bientôt àune synthèse de 30 minutes, tandisqu’un DVD compilera les séquencesautour de la Semaine internationalede la solidarité et des courts-métragesréalisés l’été dernier au Sénégal et auMali.De l’image donc, du son aussi :l’association L’œil à l’écoute proposaitun atelier radio à l’espace Renaudie.Des collégiens de Rosa Luxemburgont pu disposer de cinq modules deformation <strong>pour</strong> appréhender cemédia, se familiariser avec les microset aborder les techniques d’interview.Et, cerise sur le gâteau, la dernièreséance a consisté en une simulationde plateau radiophonique en clôturede festival…Willy VainqueurSur la scène du Théâtre de la Commune, les danseuses d’Indans’cité n’ont pas démérité aux côtés des somptueuses troupes ivoiriennes, Jeu de Jambeset Yelemba d’Abidjan. La fraîcheur des premières alliée au talent des seconds ont galvanisé le public sur des rythmes jazz, funk et soul.Enfin, le temps du festival aura permisà une quinzaine de participantsde 14 à 18 ans de mener un travaild’écriture ambitieux. Quelques-unsavaient effectué, cet été, la visite ducamp de déportation du Struthof, enAlsace. Avec d’autres, jeunes apprentisjournalistes du Landy, ils se sont mis àleurs stylos et traitements de textes.Ensemble, ils ont couvert journalistiquement<strong>Ville</strong>s des musiques dumonde.Encouragés par l’équipe de RosaLuxemburg, les jeunes ont préparéinterviews et reportages, rencontrésartistes et acteurs <strong>pour</strong> livrer et diffuserin situ quatre numéros des Echosdu Festival. Avec l’aide des animateurs,Nora, Nour-eddine, Gwenaëlet André, une vraie ligne éditoriale etune écriture exigeante ont été respec-tées. Au final, tout ce monde a réfléchià la façon dont l’expérience <strong>pour</strong>raitse prolonger : pas de virtuel, dupapier imprimé, <strong>pour</strong> pouvoir le distribueret interpeller le lecteur… Lorsde l’élaboration d’un numéro quatre,plus intime, renvoyant au vécu dechacun, on aura pu lire par-dessusl’épaule d’un jeune du Landy : « Jene trouve pas mes mots, mais tout esten moi ». C’était le plus important, lefestival a fait du bien…Eric GuignetRencontre chaleureuse entreSara Alexander, chanteuseet poétesse israëlienne,Baya, chanteuse kabyle etAlbertivillarienne, et des femmesdu quartier <strong>Ville</strong>tte.▼Willy VainqueurL’espace Renaudie s’est embrasé aux rythmesde La Fiesta Latina, le 5 novembre. Ay caramba !OmjaUn collectif de jeunes, apprentis journalistes,a couvert le festival et réalisé quatre numéros <strong>pour</strong> en rendre compte.Willy Vainqueur
14 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005INTERCOMMUNALITÉINTERCOMMUNALITÉ ● Rencontres débats avec les habitantsUne réflexion sur l’avenirdu territoireLa communauté d’agglomération planche sur son devenir en associant la population à sa réflexion.C’est l’objet de la rencontre débat qui s’est tenue le 9 novembre en mairie.Cinq ans après la création dePlaine Commune, la communautéd’agglomérationplanche sur le devenir duterritoire à travers l’élaboration d’unprojet partagé. Celui-ci vise à renforcerson identité commune et à luidonner un nouvel élan, à la hauteurdes enjeux du XXI e siècle.Ce projet entend se construire dansune démarche de démocratie participative,basée sur un échange des idéeset sur l’intervention des habitantsdu territoire. Cette volonté s’illustrenotamment par la tenue de rencontresdébats dans les villes de la Communautéd’agglomération. L’une d’elless’est tenue le 9 novembre à l’Hôtel de<strong>Ville</strong> d’Aubervilliers. Le maire, PascalBeaudet, Patrick Braouezec, présidentde Plaine Commune, et le conseilmunicipal ont convié la population às’impliquer dans plusieurs ateliersdéclinant les principaux axes deréflexion sur le territoire.Une centaine de participantsUne centaine de personnes a prispart à quatre groupes de travail thématiques,animés par des élus et destechniciens de la <strong>Ville</strong> et de PlaineCommune. Au programme, les transportset déplacements, le cadre de vie,les grands projets, la citoyenneté. Enpréambule, la projection d’un documentaireréalisé par le service vidéo dela ville sur Plaine Commune a permisaux participants de se (re)mettre dansle bain.Willy VainqueurJacky GuillaumeQuatre ateliers qui ont permis aux habitants de donner leur vision sur le devenir du territoire.Puis, chacun s’en est allé rejoindrel’atelier de son choix. Durant unecinquantaine de minutes, ils ontpris la parole, témoigné, avancé despropositions, écouté les explicationsque leur ont apportées les élus et lepersonnel de Plaine Commune.Les discussions furent souvent passionnées,mais toujours respectueuses● Un débat entre le Conseil de développement et des AlbertivillariensQuand la société civile prend la paroleadame, vous parlez de laplace qu’il faudrait donnerMaux circulations doucesdans la ville, comme le vélo. Maisaujourd’hui, le ski de fond aurait étéplus adapté ! » La réplique fait rirel’assistance. Malgré la neige qui tombedru en ce samedi d’une fin novembreaux allures polaires, une soixantainede personnes ont fait le déplacement<strong>pour</strong> rencontrer les membres duConseil de développement de PlaineCommune. Des habitants intéressés àen savoir plus sur ce dispositif né auprintemps qui permet à la société civile(associatifs, salariés, syndicalistes,entrepreneurs, etc.) d’avoir son mot àdire à l’échelle de la communautéd’agglomération et d’émettre des avispris en compte par les politiques àl’heure des choix sur tel ou tel projetintercommunal.Le Conseil de développement :comment ça marche ?Le Conseil de développement, çasert à quoi, qui peut en faire partie,comment ça marche ? C’est <strong>pour</strong> répondreà ces trois questions mais aussi<strong>pour</strong> susciter le débat entre habitantssur le ressenti qu’ils avaient de leurdes propos des uns et des autres.A la fin de cette rencontre, un rapporteurdans chaque atelier s’attelaà restituer de vive voix ce qui avait étédiscuté en comités. L’atelier grandsprojets a parlé des délais d’aménagementdu centre commercial de laporte d’Aubervilliers et les répercussionssur le commerce local. Sa placeEn rencontrant les membres de ce conseil, des habitants de l’agglomérationcomme eux, des Albertivillariens ont donné leur vision du territoireterritoire, qu’une série de réunions aété organisée par la cinquantaine demembres de ce conseil dans plusieursdes villes de l’agglomération.Une fois décrypté comment fonctionnaitla jeune assemblée consultativeet signalé que de nouveaux volontairesseraient les bienvenus <strong>pour</strong> lacompléter (notamment des Albertivillariens,actuellement en sous-représentation),l’assistance a été invitée às’exprimer afin d’alimenter le travailde réflexion engagé par le Conseil dedéveloppement.De loin, c’est la question de l’emploiqui a été le plus évoquée. « Entirant les leçons de ce que nousvenons de vivre, Plaine Communedans le dispositif Anru a égalementété abordée. Proposition a été faitede disposer d’un lieu ressources oùs’informer sur les projets d’aménagementsde Plaine Commune.L’atelier citoyenneté s’est longuementinterrogé sur la question dudroit de vote aux étrangers hors CEElors des scrutins locaux. Accorder cedoit faire de cette question la prioriténuméro 1 », appuie un habitant. « Ily a des entreprises nouvelles quis’installent sur la Plaine-Saint-Denis,c’est bien, mais ce sont surtout desboîtes du tertiaire et elles ne recrutentpas localement. Comment les y amener? », s’interroge un autre.Faire de l’emploi la prioritéde Plaine CommuneDes idées sont avancées : « Parallèlementau travail de l’Educationnationale, il faut faire un effort surla formation »… « Pourquoi ne pasréduire la taxe professionnelle dessociétés qui font le pas <strong>pour</strong> inciterles autres à suivre le mouvement »…« Celles qui ne jouent pas le jeu nedevraient pas bénéficier d’aidespubliques », etc.Un travailleur social témoigne de laprécarité dans laquelle s’enfonce unepartie de la population : « Aubervilliersa 1 000 Rmistes de plus que l’annéedernière… » Les chartes signéespar Plaine Commune avec des entreprises<strong>pour</strong> favoriser l’embauche d’habitantsde l’agglomération ? « C’estune avancée, mais on est encore loindu compte », juge un participant.droit permettrait à beaucoup de gensde se sentir plus impliqués dans la vielocale. Il a été déploré un manque decitoyenneté directe alors qu’uneminorité des personnes décident <strong>pour</strong>les autres... qui s’abstiennent.Les débats dans l’atelier transportset déplacements ont souligné lesinégalités que subit la Seine-Saint-Denis dans ce domaine. Le dossier dela ligne 12 du métro a été cité enexemple. Plus globalement, lesmenaces pesant sur la réalisation deplusieurs projets phares suscitent desinquiétudes clairement exprimées.Une interrogation a également étésoulevée sur le développement descirculations douces.Des rendez-vous en 2006Les participants à l’atelier cadre devie ont mis au premier rang de leurpréoccupation la propreté et l’entretiendes espaces publics, la collectedes déchets. Concernant l’habitat,c’est le vœu d’une mixité sociale plusimportante et d’un meilleur équilibredes populations dans les logementssociaux.A l’issue de ces rendus, PatrickBraouezec s’est félicité de n’avoir pasrelevé de grosses contradictions entrele document préparatoire au projetd’agglomération et les réflexions dechacune et de chacun. D’autres réunionsportant sur le devenir du territoirese tiendront prochainement,dans le courant de l’année 2006.Frédéric LombardL’emploi donc, mais aussi le cadrede vie. « Améliorer l’urbanisme »…« Eduquer les gens au civisme »…« Faire respirer la ville avec plusd’espaces verts »… « Favoriser les rencontresentre les gens <strong>pour</strong> faire diminuerles tensions », autant de pistesqui ont été ouvertes.Intéressante également, la parole deplusieurs nouveaux habitants. L’une,avoue ne rien connaître de la ville.« Pour moi, comme je travaille ailleurs,c’est une cité-dortoir », regrettet-elle.Un autre pointe des actes dedélinquance à répétition autour dechez lui. Son voisin, également présent,ne se sent pas tant que ça en insécurité: « On en fait trop sur le 93.Croyez-moi, des voitures “visitées”,il y en a aussi à Levallois-Perret ! »En ouvrant sur l’avenir, une dernièreidée a été avancée : coordonner lesdifférents outils de démocratie participative,les conseils de quartier à unbout, le Conseil de développement àl’autre, <strong>pour</strong> relier tous ceux qui ont àcœur d’être entendus…Frédéric MedeirosPour en savoir plus sur le conseil de développement: www.plainecommune.fr
VIE MUNICIPALEAUBERMENSUEL n°156, décembre 2005 ● 15CONSEIL MUNICIPAL ● Séance du 24 novembreCe qui change dans la villeTirant les leçonsdes événementsde novembre,Pascal Beaudet aesquissé des pistesde travail à suivreau niveau local.Cette séance a aussiété l’occasiond’aborder la luttecontre l’habitatinsalubre, le câblagede la ville, etc.Le maire a ouvert ce conseilmunicipal en revenant sur lesévénements de novembre.Après avoir fait le bilan desdégradations, Pascal Beaudet a tenu àremercier « les élus, les agents municipauxet les habitants qui se sontmobilisés <strong>pour</strong> faire revenir le calmedans la ville. » Pointant les efforts quidevaient être faits au niveau nationalen faveur des banlieues, le maire n’ena pas <strong>pour</strong> autant évacué « la réflexionqu’il convient aussi d’engager auniveau local <strong>pour</strong> gagner en pertinencedans notre politique vis-à-vis de lajeunesse ». S’appuyant notammentsur ce qui était remonté des deuxréunions publiques qui s’étaientdéroulées durant la crise, PascalBeaudet a esquissé plusieurs pistes :« Je propose que nous envisagions lacréation d’une Maison des parentsqui serait un pôle de ressources <strong>pour</strong>aider ceux qui sont en difficulté avecleurs enfants à ne pas baisser les bras.Nous <strong>pour</strong>rions également organiserAlbertiviPROCHAINEMENTSUR VOS ÉCRANS :• Téléthon 2005 à Auber• Le conseilde développementde Plaine Commune• Un p’tit gars d’Auberde retour sur les bancsde l’écolePatrick DespierreMagazine vidéod’informations localesPour nous contacter : 01.48.39.51.93 ou 01.48.39.52.44albertivi@mairie-aubervilliers.frA la fin 2007, l’essentiel de la ville sera équipée du câble à l’exception de deux <strong>quartiers</strong> et de la zone industrielle.des Etats généraux de la jeunesse <strong>pour</strong>aborder avec les premiers concernés,mais aussi avec les adultes, toutes lesquestions qui se posent aujourd’hui.» Ces pistes seront creusées parla majorité municipale à l’occasiond’une journée de travail consacréespécialement au sujet le 16 janvierprochain.Durant la séance, le Conseil aurad’ores et déjà voté plusieurs délibérationsqui se rapportent, d’une façonou d’une autre, à cette question. Il enva ainsi de la convention triennalepassée avec l’Omja qui fixe le cadre•NouveauA l’heure de la révolutionnumériqueAlbertivi n’est pas enreste et accompagnelaborieusement ses nouvelles mutations. Vouspouvez continuer à voir le magazine sur le siteinternet www. aubervilliers.fr, à la rubrique «cliquez c’est la télé », et y retrouver aussid’anciens numéros. Vous pouvez égalementvoir certains sujets au Studio, lors des séancesde cinéma et en libre service à la boutique desassociations. Et prochainement vous <strong>pour</strong>rezemprunter des DVD dansles bibliothèques, à la boutiquedes associations etdans les boutiques de <strong>quartiers</strong>.numéro76d’action de l’Office municipal de lajeunesse. L’attribution d’une subventionà une association de parents de<strong>Ville</strong>tte-Quatre-Chemins en fait égalementpartie. Tout comme, d’unecertaine manière, le choix d’améliorerl’accueil du public à la Mission localeen lui aménageant des locaux supplémentaires.Dans l’agenda du maireLes temps forts…25 octobreRéunion avec le Directeur départementaldes Polices urbaines.25 octobreRencontre avec le Directeur régionaldes Affaires culturelles autour du projetde construction du nouveau Conservatoirenational de région.3 novembreConseil de l’école Robert Doisneau.4 novembreRéunion préparatoire sur la mise en œuvredu contrat de réussite éducative.6 novembreConférence de presse des maires desvilles de Plaine Commune contre lesviolences et le désengagement de l’Etatdu contrat de plan Etat-Région et ducontrat territorial de renouvellement urbain.7 novembre40 e anniversaire du Théâtre de lasentation détaillée. Evelyne Yonnet,maire-adjointe à l’Habitat et à l’Urbanisme,a fait le point sur l’action delongue haleine engagée contre l’habitatinsalubre. « Sur la part des logementsdégradés récupérés par la <strong>Ville</strong>et confiés en gestion à l’OPHLM,l’année 2004 a vu la destruction decinq bâtiments et le relogement de21 familles. » Concernant le parcprivé, « la <strong>Ville</strong> a prévu de mobiliserjusqu’à 1 million d’euros sur la période2006-2008 <strong>pour</strong> se substituer auxpropriétaires défaillants (qui ferontensuite l’objet d’une procédure deCommune en présence de son fondateurGabriel Garran.8 novembreRéunion publique <strong>pour</strong> dénoncer lesviolences et les politiques de répression.9 novembreRencontre-débat sur le projetd’agglomération de Plaine Commune.11 novembreCélébration de l’Armistice à la Maison descombattants.15 novembrePose de la première pierre du programmeimmobilier Les Jardins du Canal.15 novembreRemise des palmes académiques àM. Chiss, directeur de l’école maternelleMarc Bloch.15 novembreConseil communautaire.16 novembrePremier conseil consultatif de la réussiteéducative.17 novembreInauguration de l’allée rénovée GeorgesBraque dans le quartier de la Maladrerie.17 novembreDébat public : Des moyens <strong>pour</strong> lesbanlieues.Un million d’euroscontre l’habitat insalubreAu chapitre des choses qui changentdans la ville, deux questions trèsdifférentes ont fait l’objet d’une prérecouvrement)afin de mener les travauxd’urgence qu’exigent les bâtimentsfrappés d’un arrêté d’insalubritéou de péril. »S’agissant du câble, un long feuilletonmarqué par les difficultés deNoos à respecter les délais initialementprévus <strong>pour</strong> câbler une quarantainede villes de la région parisienne,René François a précisé où l’on enétait concernant Aubervilliers. « Lechiffre des 18 000 prises installéesvient d’être atteint. La <strong>Ville</strong> est désormaiséquipée à 62 %, contre 50 %l’année dernière, et Noos affichel’objectif de parvenir à une couverturede 86 % à la fin 2007. » Reste quetout n’est pas réglé <strong>pour</strong> autant,« aucun calendrier n’est arrêté <strong>pour</strong> leLandy et le secteur pavillonnaire duMontfort », a pointé René François.Et il est à craindre que Noos traînedes pieds concernant cet habitat diffus,et donc cher à équiper <strong>pour</strong> unretour sur investissement limité. Heureusementque l’émergence de nouveauxacteurs (ADSL...) permettra depallier cette carence…Parmi les autres délibérations, il aété validé un accord avec la Caisserégionale d’assurance maladie quipermet au Service de soins infirmiersà domicile <strong>pour</strong> personnes âgées deporter sa capacité de 58 à 70 places.Le conseil a également voté une vingtainede subventions aux écoles et auxétablissements secondaires <strong>pour</strong> aiderà la réalisation de projets pédagogiques.Frédéric Medeiros● PROCHAINE SÉANCEDU CONSEIL MUNICIPALJeudi 15 décembre à 19 hHôtel de <strong>Ville</strong>Toutes les séances sont publiques.Retrouvez les procès verbaux desconseils sur le site de la ville :www.aubervilliers.frrubrique La mairie
16 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005ANNONCESUtileRéceptions● BANQUET DES RETRAITÉSSamedi 17, dimanche 18 décembre,à 12 heures, Docks HaussmannLe banquet de Noël se tiendra dans lasalle des fêtes des Docks Haussmann,45 avenue Victor Hugo.Un service de cars sera mis en placedans toute la ville.> Si vous êtes intéressé(e), précisez-lelors de votre inscription au CCAS,jusqu’au vendredi 9 décembre,de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.Se munir d’une carte d’identité avecphotographie, d’un justificatifde domicile. Les inscriptions groupéessont acceptées (6 maximum).> Centre communal d’Action sociale6 rue Charron.Tél. : 01.48.39.53.00● RÉCEPTION DES PERSONNESHANDICAPÉESSamedi 14 janvier 2006, de 13 h 30à 17 h, Docks HaussmannLa réception se déroulera dans la salledes fêtes des Docks Haussmann,45 avenue Victor Hugo.Les personnes percevant l’Allocationd’adulte handicapé ou une pensiond’invalidité 2 e catégorie peuvent se faireinscrire au CCAS <strong>pour</strong> la réceptionorganisée par la municipalité et le CCAS<strong>pour</strong> les fêtes de fin d’année.> Centre communal d’Action sociale6 rue Charron.Tél. : 01.48.39.53.00Formation● AVEC AUBERVACANCES-LOISIRSL’Amicale des animateurs proposeplusieurs stages de formation :> Formation AFPS (attestation deformation aux premiers soins)Samedi 10 et dimanche 11 décembreCoût : 30 € (attention, il ne reste quequelques places)> Soirée Galette des rois et formationjeux de sociétéVendredi 13 janvier 2006Gratuit> Recyclage AFPS (formation premierssecours)Dimanche 29 janvier 2006Coût : 20 €L’adhésion à l’Amicale des animateursest obligatoire <strong>pour</strong> pouvoir s’inscrireaux différentes formations.Coût de l’adhésion : 9 € l’année <strong>pour</strong> lesAlbertivillariens, 14 € <strong>pour</strong> les extérieurs> Amicale des animateurs5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.19 (Didier Pannequin)Ouverture public : mercredi et vendredide 14 h à 18 h.● AVEC LA CITÉ DES MÉTIERSRecherche d’emploi sur InternetCycle d’ateliers en 4 séances> Mardi 13 décembre, de 10 h à 12 h :les outils d’aide dans la recherched’emploi> Mercredi 14, de 10 h à 12 h :curriculum vitae sur Internet> Jeudi 15, de 10 h à 12 h :la lettre de motivation sur Internet> Vendredi 16, de 10 h à 12 h :organisé la recherche d’emploiRéservé aux personnes ayant unepratique aisée du clavier informatique,du logiciel Word et d’Internet.Nombre de places limité. Inscriptions àla Cité des métiers. Se munir d’un CVet d’une lettre de motivation.Créer son activité après 45 ansMercredi 14 décembre de 14 h 30à 17 h 30> Cité des métiers30 avenue Corentin Cariou, 75019 ParisDu mardi au vendredi de 10 h à 18 h,le samedi de 12 h à 18 h.Fermeture dimanche et jours fériéscite-sciences.frConcours● GARDIEN DE LA PAIXConcours ouvert aux 17-35 ans.Inscriptions : 01.53.73.30.42Info recrutement : 0 800 22 0 800(appel gratuit depuis un fixe)VL & Utilitairesà votre service• 5 pistes de lavagedont 1 découverte• 1 portique à rouleaux(2M 30 de hauteur)• 5 aspirateurs• 1 gonfleur67 rue Saint Denis - AUBERVILLIERSRENAULTAMBULANCES DU NORDP A R I S / P R O V I N C E / É T R A N G E RLOCATION ET VENTEDE MATÉRIEL MÉDICAL121, rue Hélène Cochennec, 93300 AUBERVILLIERS☎ 01 48 11 61 32 - Fax 01 48 11 61 33Découvrez la nouvelleCLIO 3■ Ventes véhicules neufs ■ Atelier de mécanique, carrosserie■ agréé toutes compagniesGarage Malard43, rue Sadi Carnot 93300 Aubervilliers - Tél. : 01 48 34 00 66Agrément 93-TS 3457/7 JOURS24/24 HEURESi
LA TRIBUNEAUBERMENSUEL n°156, décembre 2005 ● 17● Élus communistes et républicainsCitoyens, services publicset associations, piliersdu vivre ensemble !COMME L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, les élus communisteset apparentés ont été profondément marqués par les violencesdans <strong>nos</strong> <strong>quartiers</strong>. Chaque nuit, ils sont venus apporter leursoutien aux sinistrés et aux citoyens qui se sont engagés <strong>pour</strong>aider au retour au calme ainsi qu’à tous les professionnelsmobilisés. La citoyenneté, le dévouement et le professionnalismedes uns et des autres doivent être salués face à des actesindéfendables qui n’ont frappé que ceux qui ont déjà si peu.Ce qu’il ne faut pas saluer c’est la grande irresponsabilité d’unMinistre de l’Intérieur dont les provocations ont attisé les tensions.Le gouvernement et les élus de droite, loin d’apporterdes réponses à la hauteur des urgences sociales ont profité ducontexte <strong>pour</strong> accentuer leur politique autoritaire et discriminatoire.Désigner les jeunes voir les enfants puis leurs parentscomme les responsables de la situation c’est se moquer des réalitésdifficiles que rencontrent <strong>nos</strong> <strong>quartiers</strong> et ceux qui yvivent. Qu’ont à répondre de <strong>Ville</strong>pin, Sarkozy et Chirac à cejeune d’Aubervilliers qui nous expliquait qu’il cherchait du travailchaque matin en ajoutant que sa mère, seule au foyer, faisaitles ménages après 1 heure de transport, de 7h00 à 22h30 ?Trouver des boucs émissaires à peu de frais c’est vouloir ne pasaborder la précarité des familles, la mort des services publics etla disparition des associations. Citoyens, militants associatifs,professionnels et élus, rassemblons-nous <strong>pour</strong> construirel’alternative ! Contribuons à la réussite des Assises de la Jeunesseinitiée par la Municipalité !Carmen CaronPrésidente du Groupe des Elus CommunistesRépublicains et Apparentés. Tél. : 01.48.39.52.03● Élus socialistes et républicainsPolitique de la ville :Gauche-Droite, même bilan ?LES « ÉMEUTES » URBAINES ont été trop facilement analyséescomme la faillite de la politique de la ville créant l’amalgameentre les actions des gouvernements de droite et de gauche.Pourtant, une politique volontaire et ambitieuse a été miseen œuvre de 1997 à 2002 notamment <strong>pour</strong> la Seine-Saint-Denis :• Mise en place de la police de proximité• Augmentation des fonds des associations dans les <strong>quartiers</strong>sensibles• Création des Maisons de Justice et du Droit, de postesd’adultes relais, de médiation, des emplois jeunes dont lesaides éducateurs et les adjoints de sécurité• Mise en place du programme TRACE et soutien des Missionslocales <strong>pour</strong> l’accès à l’emploi et l’insertion des jeunesen difficulté• Création de plus d’une dizaine Grand projet de ville incluantprojet urbain et social• Extension de la démocratie de proximité, des conseils dequartier et de jeunes• Soutien aux Contrats locaux de sécurité privilégiant la prévention• Mise en place des dispositifs de Veille éducative, <strong>Ville</strong>-Vie-Vacances, des Ateliers santé ville, des Contrats éducatifslocaux, d’Ecoles de la 2 e chance• Désignation de notre territoire <strong>pour</strong> les Fonds Structurelseuropéens et signature d’un contrat de plan Etat-Région trèsavantageux• Accueil d’une Exposition universelle(…)Il est caractéristique de voir la droite aujourd’hui reprendredans son plan banlieue ces dispositifs qu’elle n’a pas hésité àsupprimer ou disqualifier.L’idée selon laquelle rien n’a été fait est inexacte voire dangereuse<strong>pour</strong> qui souhaite un nouvel élan <strong>pour</strong> <strong>nos</strong> <strong>quartiers</strong> etsavoir ce qu’être de gauche veut dire.Les Elus Socialistes et Républicains01.48.39.52.36/51.26elus.socialistes@mairie-aubervilliers.fr● Les VertsUne exigence de transparenceDEPUIS PLUS DE DEUX ANS, les élus Vertsréclament un meilleur suivi des subventionset de l’utilisation faite de cet argent publicpar les différentes associations et organismes.Il faut savoir que le montant global annueldes subventions municipales est supérieur à5 800 000 €. Une centaine d’entre elles sont concernées.Nous n’avons cessé de proposer la mise en place d’une commissionde contrôle financier qui rassemble TOUTES lescomposantes politiques municipales ainsi que l’Adjoint auxFinances, et puisse entendre les responsables des services compétents.Cette demande répond aux obligations légales prévue par laloi <strong>pour</strong> toutes les associations et organismes bénéficiant desubventions municipales supérieures à 23 000 €.A cet égard, le rapport définitif de la Cour régionale descomptes, présenté au Conseil Municipal de septembre, pointequelques anomalies et entorses aux règles législatives et réglementairesen vigueur.En séance du Conseil Municipal d’Octobre, le Maire aannoncé la création de cette commission qui sera placée sousma présidence.Les missions qui lui seront dévolues :- vérifier la bonne gestion des associations et ainsi prévenirles risques juridiques et financiers ;- évaluer l’activité des associations en lien avec la gestionmunicipale et l’intérêt général ;Notre souci sera de veiller à une bonne utilisation des fondspublics dans une démarche citoyenne et transparente.Ainsi, tous les ans, un rapport sera présenté publiquementau Conseil Municipal sur l’état financier des associations avantle vote de leurs subventions.Jean-François MONINOPrésident des élus Verts● Parti Radical de GaucheLa poudrière et l'étincelleCE QUI VIENT DE SE PASSER DANS LES BANLIEUES françaises est à lafois une affaire de maux et une questions de mots.Le mal est connu de tous : chômage, racisme, ghetto. A cela il fautajouter les dérives d’une société en panne de sens et en rupture delien social. Le responsable de tout cela : ceux qui nous ont gouvernésdepuis 30 ans qui ont déployé des solutions cosmétiques et ont pratiqué,selon cette sagesse arabe « l’art de la coiffure sur la tête des orphelins» : faire avaler des couleuvres à des populations sans défense.C’est aussi et surtout une affaire de MOTS : les banlieues cachenten vérité les <strong>quartiers</strong> pauvres desertés par les services publics etdéconnectés du reste de la ville par manque de transports.La « racaille » mot lourd de sens qui dissimule une nouvelle façonde désigner les classes laborieuses transformées en classes dangereuses: comme au 19 e siècle !Et le fameux « modèle Républicain » dans tout cela ? Il faut le diresans détour : il ne marche plus, ou plus exactement, il profite à lacrème de notre société, ceux qui précisèment n’ont pas besoin demodèle Républicain <strong>pour</strong> réussir.Les jacqueries urbaines de <strong>nos</strong> banlieues sont la rencontre de lapoudrière de l’exclusion et l’étincelle des provocations verbales. Lessolutions à ce tsunami social ne résident ni dans les constats stéréotypésd’une gauche extrême dans ses constats et responsables d’une partiede ce malaise, ni encore moins dans les gesticulations pré-électoralesd’une droite autoritaire qui ne raisonne qu’entre le Kärcher et lecharter !Seules des solutions radicales débarrassées des vieilles recettes politiciennes,portées par une gauche rassemblée et mettant en œuvre deschoix courageux sont susceptibles de redonner de l’espoir à notre jeunesse.Abderrahim HafidiSecrétaire national du Parti Radical de Gauche● Groupe communiste Faire mieux à gaucheUne société au bordde l’explosionNOTRE SOCIÉTÉ EST AU BORD DE L’EXPLO-SION. La révolte des jeunes est une premièrealerte.Les médias et le monde politique se félicitentdu retour au calme dans les banlieues.Les Français plébiscitent le couvre-feu et le« super-flic » Sarkozy est au zénith dans lessondages. De <strong>Ville</strong>pin et Chirac se gargarisent avec l’annoncede « mesures » mal ficelées…Et alors ? Ont-ils réglé les problèmes de fond ? Est-ce qu’enabaissant l’âge de l’apprentissage à 14 ans, en proposant unservice national volontaire ou même en augmentant les subventionsaux associations, l’Etat prend des mesures efficacescontre les inégalités sociales et le chômage de masse ? On peuten douter.Quels sont les problèmes de fond ?Le chômage. Chaque jour, les entreprises annoncent qu’ellesferment des usines <strong>pour</strong> délocaliser. A moins d’une politiquede réindustrialisation à l’échelle nationale, il n’y a pas d’issue àce fléau.Le manque de logements. Le plan Borloo est totalementinadapté et la privatisation des offices HLM va aggraver lasituation. Avec 3 millions de mal-logés et la réapparition debidonvilles, il faudrait une politique de construction de grandeampleur.L’insécurité. Lorsque Sarkozy était ministre de l’Intérieur deRaffarin, il l’a augmentée en supprimant la police de proximité.Dans ce domaine, l’État se désengage alors qu’il faudraitune politique ambitieuse basée sur la prévention.Les jeunes ne sont pas les seules victimes de la politique libéralemenée depuis 20 ans. Demain, d’autres peuvent lesrejoindre. Ce jour-là, ni un couvre-feu ni des replâtrages budgétairesne sauveront la mise au gouvernement !Xavier Amor,Président du groupe communiste « Faire mieux à gauche »● Union du Nouvel AubervilliersEspoir et ChangementPOUR LA 6EME FOIS, LA TRIBUNE du groupe d’opposition Union duNouvel Aubervilliers - UNA - se voit refusée de publication dans lejournal de la municipalité ! La même tribune présentée 6 fois, et rejetéesix fois par la direction de la publication et la Mairie dénonçait denombreux problèmes dont souffre la commune et interpellait laMairie sur ses intentions d’y remédier.Des exemples concrets d’anomalies flagrantes étaient donnés.Il aurait été facile à la Mairie d’apporter une réponse pratique et derésoudre ces problèmes dont certains sont sans doute à l’origine del’embrasement récent de notre commune.La Mairie préfère nous imposer le silence !Nous prenons acte du refus de publication et pensons que lescitoyennes et les citoyens d’Aubervilliers sauront y donner en tempsutile la réponse adaptée...D’autres moyens de communication existent <strong>pour</strong> vous informer!L’Union du Nouvel Aubervilliers se voit contrainte, compte tenude l’état de la situation et de l’atteinte grave aux principes démocratiques,de boycotter jusqu’à nouvel ordre les séances mensuelles duConseil Municipal.L’Union du Nouvel Aubervilliers se tiendra le même jour et à lamême heure dans son bureau, au troisième étage de l’hôtel de <strong>Ville</strong>,bureau n° 317 Tel 01.48.39.51.99 <strong>pour</strong> fournir toutes les explicationsaux interrogations légitimes que <strong>pour</strong>raient se poser lescitoyennes et les citoyens d’Aubervilliers.Gardez espoir, contre l’injustice et <strong>pour</strong> la démocratie, Aubervilliersva changer !L’Union du Nouvel Aubervilliers y travaille avec courage et détermination.Et comme ce numéro sera le dernier de l’année 2005,le Groupe d’opposition, l’Union du Nouvel Aubervilliers souhaiteà chacun, Albertivillariennes et Albertivillariens, d’excellentesfêtes de fin d’année.Dr Thierry AugyPrésident du groupe UNAMembre du Bureau Politique de l’UDF, Conseiller Municipal● Groupe Dib-UMPJeunes gens ! ne brûlez pas,ne cassez pas, mais Votez !!!LES ÉMEUTES GRAVES QU’A SUBIES NOTRE PAYS notammentdans <strong>nos</strong> villes de Seine-Saint-Denis, où on dénombre quatremalheureuses victimes décédées <strong>pour</strong> rien, point de départ decette escalade de nature à déliter gravement notre cohésionnationale.Au-delà des chagrins irréversibles, des émeutiers et destroubles à l’ordre public, les politiques de gauche comme dedroite doivent rechercher les causes parce que leurs échecs sontconnus.Oui, on doit engager des moyens de lutte contre la criminalitédans ces lieux mais sans négliger la souffrance et l’exclusiond’une partie de <strong>nos</strong> compatriotes.Comment ces dirigeants politiques de gauche comme dedroite ont pu espérer que le désespoir ne soit pas mobilisateuret dangereux <strong>pour</strong> notre cohésion sociale ?La discrimination, le chômage, l’engrenage de la marginalitéet de la délinquance qui empoisonnent le quotidien de <strong>nos</strong>concitoyens.C’est la résultante d’un rejet de la République qui n’acceptepas ses enfants malgré les signaux d’alarme récurrents.Ici et là, j’entends que notre modèle d’intégration est enpanne mais a-t-il réellement existé <strong>pour</strong> parler de modèle ? ya-t-il eu la volonté et le courage politique ?Il s’agit d’une République en danger qui transcende les clivagespolitiques.Ma conviction est que le réservoir du verbe et de la sémantiquesiphonné depuis des décennies à forger les émeutiers etle gâchis d’aujourd’hui, la République doit assumer les responsabilitésde son inertie.Qui peut-être surpris de cet état de fait et de cette cause à effet ?Cette fracture qui s’élargit est dangereuse <strong>pour</strong> notre uniténationale.Passez de bonnes fêtes.Slimane DIBPrésident du groupe Union <strong>pour</strong> un Mouvement PopulaireCette tribune des groupes politiques du conseil municipal est placée sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, tant au plan éditorial qu’au plan légal. Elle ne saurait donc engager celle de la rédaction.
Willy Vainqueur18 ● AUBERMENSUEL n°156, décembre 2005A l’afficheThéâtre● PROGRAMMATION DU TCADeux spectacles continuent à êtreà l’affiche du Théâtre de la Communeen ce mois de décembre :> Jusqu’au samedi 17 : Bartleby,de Herman Melville, mise en scènepar David Géry.> Jusqu’au vendredi 23 : La versionde Browning, de Terence Rattigan,mise en scène par Didier Bezace.Tarif spécial <strong>pour</strong> les Albertivillariens :10 €Renseignements, réservationsau 01.48.33.16.16> Théâtre de la Commune2 rue Edouard Poisson.● ATELIERS THÉÂTRELa Cie L’artisanat des menteurs proposedes ateliers théâtre <strong>pour</strong> enfants(6-10 ans), le mercredi, de 13 h 30 à15 h, à partir du mercredi 18 janvier 2006.Tarif : 130 € + 20 € d’adhésion> Salle Marcel Cachin, cité E. Dubois(à confirmer)Renseignements au 08.70.37.93.93ou au 06.73.26.54.59Exposition● AVEC LE CAPADada> Samedi 10 décembre à 17 h,centre Georges Pompidou,en présence d’une conférencière.Destructeur, provocant, Dada introduitdans l’art moderne le virus de l’anti-artqui l’accompagnera jusque dans lescourants contestataires des années 60et 70. Le surréalisme en sera directementissu, Aragon, Breton et Eluarddevenant ses animateurs et partisans.Participation : 15 €> Inscriptions au centreCamille Claudel27 bis rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.41.66Danse● FEST NOZL’association Auber’Breizh organiseun Fest noz avec Loened Fall,Pevar Den, Trenk...Samedi 7 janvier de 20 h 30 à 2 h> Centre culturel Jean Houdremont11 av. du Général Leclerc,La CourneuveRestauration sur place. Tarif : 6,50 €> Auber’Breizh, tél. : 01.48.34.76.00CULTURETHÉÂTRE ● Les collégiens de Jean Moulin au Théâtre de la CommuneDes élèves sur les planchesDix élèves du collège Jean Moulin ont joué le 19 novembre au TCA, « Méfiez-vous de lapierre à barbe », de Ahmed Madani. Un moment de pur plaisir qu’ont pu savourerces comédiens amateurs, après des mois de répétition.Quatrième rappel, cinquièmerappel, sixième rappel, lesdix comédiens amateurs,tout sourire, saluent unedernière fois le public complice quiles applaudit à tout rompre, avant des’éclipser en coulisses. Iliès, Ithri,Mustapha et leurs camarades peuventenfin respirer un bon coup. Pour unepremière ce fut une belle première,samedi 19 novembre. Les collégiensde Jean Moulin garderont certainementlongtemps en mémoire leurappropriation de la scène du Théâtrede la Commune, l’espace d’un aprèsmidimagique.Dans la salle, Ahmed Madani a puapprécier avec quelle virtuosité et quelnaturel ces jeunes comédiens avaientjoué sa pièce, Méfiez-vous de la pierreà barbe. Son auteur l’avait écrite en1994. Cette œuvre fait écho au génocideau Rwanda qui avait causé lamort d’environ un million de personnes.Dès les débuts de son écriture,Ahmed Madani savait qu’il destineraitcette tragédie guerrière auxenfants. Leur interprétation n’a pastrahi le sens que son auteur a vouludonner à sa pièce.Justesse du tonet sensibilité aiguë« Ils ont remarquablement portéle texte et joué avec beaucoup denuances ce qui n’était pas facilecompte tenu de la dureté du thème »,a-t-il confié, admiratif. « Le trac, je l’aieu en voyant tout ce monde dans lasalle », avoua Hana, très à l’aise dansson rôle de petite sœur. Comme lesdeux Fatoumata, Cédric, Mamadou,Whahab et Aminata, la troupe entières’est employée avec une remarquablejustesse de ton et une sensibilitéaiguë, dans les différents registresd’un drame heureusement « allégé »Willy VainquedurUne œuvre répétée d’arrache-pied depuis le mois de janvier.par des parenthèses d’humour.Ils n’en sont pas à leur coup d’essai.Ils avaient déjà foulé les planches duTCA en juin dernier lors de la représentationde quelques extraits de lapièce. Ces élèves, de la 5 e à la 3 e , sontdes fidèles de l’atelier théâtre ducollège. Certains ont démarré à larentrée de septembre. D’autres possèdentdéjà deux ou trois saisons d’expérience.A raison de deux séanceshebdomadaires depuis le mois de janvier2005 – plus quelques week-endset durant les vacances scolaires – ilsont répété d’arrache-pied cette œuvreexigeante.●Carte blanche à Gabriel Garran, premier directeur du TCAGabriel dans la lumièreLe premier directeur duThéâtre de la Commune atoujours privilégié l’ombre àla lumière. Mais l’espaced’une soirée, le 7 novembre au TCA,Gabriel Garran s’est plié au supplicedes projecteurs. Le créateur et metteuren scène a évoqué sa longue histoired’amour avec Aubervilliers, aucours d’une soirée Carte blanche.Réunissant le public et une pléiaded’amis, elle s’est articulée autour dedocuments vidéo réalisés par le serviceaudiovisuel de la ville, de témoignageset de lectures. Durant deuxheures, tour à tour émouvantes,drôles, insolites, des amis technicienset des artistes lui ont restitué leurbonheur d’avoir travaillé avec lui.Tcheky Karyo, Marie-ChristineBarrault, Patrick Catalifo, DidierBezace, entre autres, ont lu des texteset des poèmes de Gabriel Garran.Leur auteur y livre sa réflexion sur laplace du théâtre dans la cité, sur lesbalbutiements puis l’essor du TCA, lanécessaire ouverture sur la créationcontemporaine dont il fut le chantre.« Parler le langage d’aujourd’hui avecdes textes d’aujourd’hui », répétait-il.Absent physiquement mais présentpar le truchement des images, PierreArditi a rendu un vibrant hommageau professionnel et à l’homme.Sur l’écran, des archives audiovisuellesont ravivé les souvenirs despremiers pas du TCA, placés dansceux du groupe Firmin Gémier. Unsurvol des grandes mises en scène estvenu rappeler à quel point la culture,comme moyen d’émancipation,cimentait l’identité du lieu. RobertAbirached, Michel Bataillon, JosyaneHorville, Jack Ralite ont bien connuGabriel Garran. Ils sont montés surscène raconter la grande et la petitehistoire de leur compagnonnage avecl’homme de théâtre, le combat <strong>pour</strong>faire admettre et reconnaître « cethéâtre en marche qui devenait unélément de dignité <strong>pour</strong> la ville »,comme l’a dit Jack Ralite.Rufus a surgi à point nommé <strong>pour</strong>contenir par le rire l’émotion quimontait de la salle. Touché par tantd’honneurs rendus, Gabriel Garranne s’est pas départi de son humilité.Il a décrit son passage dans notre villecomme « l’expérience la plus affectiveet la plus aboutie de ma carrière. Sion m’ouvrait le cœur, on y lirait lenom d’Aubervilliers », devait-il lâcher.Il a gagné sa place dans le panthéonlocal.Frédéric LombardD. R.En sa qualité d’intervenant, GéraldCesbron les a guidés durant ces moisd’apprentissage. « On a beaucoupdemandé aux enfants qui ont réaliséun super boulot », confia-t-il lors dela rencontre sur les pratiques artistiquesqui a suivi la représentation.« Nous les savions capables d’une telleperformance car c’est un groupe douéet très impliqué dans ce qu’ils font »,ont confirmé Gaëlle Brûlé et SaraBedziri, respectivement documentalisteet professeur à Jean Moulin. Ellescomposent avec Marie-Laure Sultanle trio responsable de l’atelier théâtrequi réunit une douzaine d’élèves.Le frisson a également parcourul’échine d’anciens pionniers duthéâtre à Aubervilliers, venus égalementapplaudir ces jeunes talents. Atravers l’élan de ces collégiens sanspeur et sans reproche, plusieurs sesont revus à leurs âges. Certains ontfait du théâtre leur métier. Tous onteu leur vie transformée par sa rencontreavec lui. C’est peut-être ce quiguette Fatoumata Djiré. L’adolescentedit : « Faire du théâtre m’a donnéenvie de continuer à jouer ». Pour leplaisir des textes, l’adrénaline qu’illibère, son ouverture sur les autres.Frédéric Lombard● Un spectacle <strong>pour</strong> les tout-petitsLe rêve d’un papillonDu nouveau <strong>pour</strong> les tout-petitset les familles. Le service culturelmunicipal va proposerrégulièrement des spectacles adaptés● LE RÊVE D’UN PAPILLONImages et mise en scène :Vincent VergogneTextes : Camille LoivierVisite guidée par Tiina KaartamcSéances tout publicSamedi 10 décembreaux très jeunesenfants (dès 3 ans).Le samedi 10 décembrese dérouleraune premièreinitiative avec Lerêve d’un papillon.Cette création plastique,musicale,poétique et ludiquede la compagniePraxincoscopethéâtre,invite lespectateur à entrerdans le spectaclecomme à l’intérieurd’un songe. Il se déplace dans l’espaceau milieu de jeux d’ombres, de lanternesmagiques et dans une ambiancesonore et musicale. M.-C. F.De 14 h à 16 h. Durée : 30 mn> Espace Renaudie27 bis rue Lopez et Jules Martin.Tarifs : enfant, 3 € ; adulte, 5 €Réservation obligatoire au 01.48.34.42.50La programmation jeune public estdisponible auprès du service culturel.
CULTUREAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 19CRÉATION ● Culture d’un conte - fresques et jardins…Entre galerie et jardinsLa galerie Art’Oprésente dessculptures réaliséespar les enfantsà l’occasion del’écriture d’un conte.Vernissage le13 janvier…C’est l’histoire imaginée parles enfants qui fréquententles ateliers de l’associationKialucera... Entre le tempséphémère des jardins – deux espacesalentour récupérés et cultivés, cadreset scènes du conte – et le quotidiende chacun, une quarantaine d’artistesécrivains jardiniers (6-14 ans) ainventé une belle trame narrative.Goyo le conteur est un vieux sage,sans descendance. Résident du jardinde la Mala, il invite chaque soir lesenfants de ce petit monde à écouterdes histoires. Sa djellaba marron,mémoire vive du conteur, s’allongeainsi au fil des veillées. Lucide, Goyosait que ce temps, le sien, est conté :avant de disparaître, il entend transmettresa djellaba, sa fonction depasseur d’histoires à un enfant. Aumoment où on envisage une élection<strong>pour</strong> désigner le successeur, Goyos’effondre… Cet énorme pot defleurs qui vient de percuter sa tête,c’était prémédité ou quoi ?La suite, on la découvrira cet hiver,Willy VainqueurA partir du 13 janvier, il sera possible de découvrir le travail réalisé par les enfants, conte et sculptures,dans la galerie Art’O et, si le temps le permet, dans les jardins réaménagés et cultivés.dans la galerie et les jardins situés àdeux pas de là. Dedans, dehors, lavisite vaut le détour car les enfants yont travaillé depuis le printemps.Avec le concours des jardiniers de laville, on a retourné la terre et semé surdeux parcelles vouées initialement àl’abandon. Tournesols, tomates, poivronset plantes aromatiques, la naturea repris le dessus. Collectif – lesplus grands ont aidé à bêcher, d’autresont écrit le conte – le projet a biengermé. Les habitants en ont profité,récoltant tomates et origan, participantà son entretien aussi… bien fait,on a réussi à impliquer du monde !Coinjointement, les enfants lisaient(beaucoup de contes...) et rédigeaient.L’histoire de Goyo, on se l’est racontée,on l’a jouée aussi… Encouragéspar leurs animateurs – Martine Monvoisinet Michel Moreau – les jeunesont été créatifs et enthousiastes.Sur ce travail d’écriture, se sontgreffés des ateliers de sculpture, depeinture et de confection de marionnettes<strong>pour</strong> donner corps aux personnages.Longue vie au vieux sage !Eric Guignet● GALERIE ART’O9 rue de la Maladrerie.Tél. : 01.48.34.85.07A l’afficheRencontreMarc Roger, samedi 10 décembreà 16 h, librairie Les mots passantsLa librairie Les mots passants proposeune rencontre avec Marc Roger àl’occasion de la sortie de son livreSur les chemins d’Oxor : chroniquespublié aux éditions Actes Sud.Pendant un an, Marc Roger, lecteurpublic, est allé de pays en pays toutautour de la Méditerranée, sur leschemins d’Oxor, faire la lecture à voixhaute dans des établissementsscolaires, des bibliothèques, deslibraires ou des centres culturels.Il réunit dans cet ouvrage une vingtainede chroniques témoignant de ce voyagelittéraire. Marc Roger lira des extraits deses chroniques méditerranéennes.> 2 rue du Moutier.Tél. : 01.48.34.58.12HistoireChroniques d’Aubervilliers1815-1848Un nouveau tome de l’histoirede la ville, écrit par Jacques Dessain,paraîtra le 15 décembre.Disponible à la librairie Les motspassants, cet ouvrage <strong>pour</strong>ra aussi êtrecommandé auprès de l’auteur> Jacques Dessain135 rue Danielle Casanova.(15 € frais de port compris)> Librairie Les mots passants2 rue du Moutier.Tél. : 01.48.34.58.12Musique● FANFARE BANLIEUES BLEUESLa fanfare recherche des batteurs et dessouffleurs (5 ans de pratique musicaleminimum et un bon niveau de lecture)<strong>pour</strong> rejoindre les musiciens de JazzFamaïca <strong>pour</strong> un hommageaux musiques de Motown.Répétitions à partir du mardi 17 janvier.> Renseignements et inscriptionau 01.40.03.75.30 (adhésion : 50 €)Cinéma● LE STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46● Semaine du 7 au 13 décembreLe petit lieutenantDe Xavier BeauvoisFrance - 2004 - 1 h 50Avec Jalil Lespert, Nathalie Baye,Roschdy Zem, Antoine Chappey,Xavier Beauvois, Jacques Perrin.J’ai vu tuer Ben BarkaDe Serge Le PéronFrance - 2004 - 1 h 41Avec Simon Abkarian, FabienneBabe, Josiane Balasko, CharlesBerling, Jean-Pierre Léaud.● Semaine du 14 au 20 décembreJoyeux NoëlDe Christian CarionFrance - 2004 - 1 h 55Avec Diane Krüger, GuillaumeCanet, Benno Fürmann, DanielBrühl, Dany Boon, Gary Lewis,Bernard Le Coq.Sélection officielle - hors compétitionCannes 2005.Trois enterrementsDe Tommy Lee JonesUSA - 2005 - 1 h 57 - VOAvec Tommy Lee Jones, BarryPepper, Julio Cesar Cedillo, DwightYoakam, Melissa Leo.Prix d’Interprétation masculine etGrand Prix du scénario. Cannes 2005.VirgilDe Mabrouk El MechriFrance - 2004 - 1 h 33Avec Jalil Lespert, Léa Drucker,Jean-Pierre Cassel, Philippe Nahon,Patrick Floersheim, Karim Belkhadra.Séance unique : vendredi 16 à 20 h 30.Rencontre avec Karim Belkhadra.Réservation obligatoire.● Semaine du 21 au 27 décembreZaïna, cavalière de l’AtlasDe Bourlem GuerdjouFrance - 2004 - 1 h 40Avec Aziza Nadir, Sami Bouajila,Simon Abkarian, Lounes Tazaïrt.Prix du Public. Locarno 2005.Olé !De Florence QuentinFrance - 2005 - 1 h 37Avec Gérard Depardieu, GadElmaleh, Sabine Azéma, ValeriaGolino.● Semaine du 28 décembre au 3 janvierHarry Potter et la coupe de feuDe Mike NewellUSA - 2005 - 2 h 37 - V FAvec Daniel Radcliffe, Rupert Grint,Emma Watson, Robbie Coltrane,Ralph Fiennes, Michael Gambon.La vie est à nous !De Gérard KrawczykFrance - 2005 - 1 h 40Avec Sylvie Testud, Josiane Balasko,Michel Müller, Eric Cantona, DannyMartinez, Catherine Hiegel.● LE PETIT STUDIO● Semaine du 7 au 13 décembreKirikou et les bêtes sauvagesDe Michel Ocelot et BénédicteGalupFrance - 2005 - 1 h 15Dessin animé à partir de 3 ansSortie nationale● Semaine du 14 au 20 décembreKirikou et les bêtes sauvages● Semaine du 21 au 27 décembreCendrillonDe W. Jachson, C. Geronimiet H. LuskeUSA - 1950 - 1 h 14 - VFProduction Walt DisneyDessin animé à partir de 3 ans● Semaine du 28 décembre au 3 janvierCendrillonLe film du moisLe petit lieutenant(ou Madame l’inspecteur)UNE FOIS N’EST PASCOUTUME : voilàbien un film quidevrait comblertant les accros dupolar que les amateursde grands sentimentset d’émotionsfortes.En effet, la nouvelleœuvre, signéeavec brio et efficacitépar Xavier Beauvois,nous entraîne à la découverte du monde de la Police judiciaire par lebiais de la toute première enquête menée par un jeune lieutenant novice(Jalil Lespert) sous la houlette « maternelle » de son chef de service(Nathalie Baye), qui vient tout juste de reprendre un poste après deux anspassés à soigner son alcoolisme.Ce film policier « classique », pseudo-documentaire, écrit à partir denombreux mois d’observation sur le terrain, peint de bout en bout, avecjustesse – sans lourdeur, ni cliché – la vie quotidienne (peu réjouissante)d’un monde très masculin, dont la mission principale consiste à éluciderdes morts et à neutraliser des criminels. Banal et guère euphorique !Bref, une vraie enquête, très crédible (type L 627 de Tavernier ou Policede Pialat) – avec blessés, cadavres, filatures, coups de feu, gyrophares etautres sirènes – qui vire soudain en un portrait tragique et touchant d’unefemme blessée, cassée par les deuils, les manques d’amour, l’alcoolisme…,par le vide de la solitude.Pudique et émouvant, ni triste, ni démonstratif.Aucun temps mort. Excellente distribution avec une Nathalie Baye aumeilleur de son talent.A ne pas manquer.Christian Richard
20 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005SPORTSWilly VainqueurA l’affiche● CENTRE NAUTIQUEFermeture techniqueLe centre nautique fermera ses portesdu lundi 19 décembre 2005au lundi 2 janvier 2006 inclus.Cette fermeture, <strong>pour</strong> des raisonstechniques, intervient chaque semestreet permet de nettoyer et de vérifierles installations afin d’assurer une bonnequalité de l’eau aux usagers et ce,jusqu’aux vacances d’été.● PATINAGE ARTISTIQUEGala annuelL’école de patinage d’Aubervilliers(EPAM) organise son gala annuel,le samedi 10 décembre à 20 hà Champigny-sur-Marne.Le thème de la soirée est « De l’âge depierre à l’âge EPAM ». Les patineursd’Aubervilliers présenteront un numérodédié au Roi Soleil et un autre àCléopâtre. En attendant de disposer,un jour peut-être, d’un lieu adapté sur laville, l’EPAM est contrainte chaqueannée de s’expatrier dans d’autres communes.Néanmoins, les personnes intéresséesqui se rendront au gala <strong>pour</strong>ronty assister gratuitement.> Gymnase DelauneAv. de Verdun, Champigny-sur-Marne● FÊTES DE FIN D’ANNÉENoëls sportifs> La section gymnastique du Clubmunicipal d’Aubervilliers organisera safête de Noël, le samedi 10 décembreà partir de 14 h, au gymnase GuyMoquet, rue Edouard Poisson.> La section judo n’est pas en reste etrassemblera tous ses enfants <strong>pour</strong> unaprès-midi festif, samedi 17décembre, à partir de 14 h,au Dojo Michigami, rue Lécuyer.● DANSE ORIENTALEProchain stage d’OsirisTrès demandés, les stages de danseorientale ont repris sous la houlettede Samir de l’association Osiris.Le prochain stage se déroulera ledimanche 18 décembre de 15 hà 17 h,au gymnase Manouchian,41 rue Lécuyer.Participation : 20 €. Inscriptions sur place.Renseignements au 06.09.47.21.95.DANSE ● Indans’cité ouvre un cours <strong>pour</strong> les personnes non-voyantesBien dans son corps,mieux dans sa têteLa pratique d’uneactivité physiquereste souvent undoux rêve <strong>pour</strong> lespersonnes victimesd’un handicap.Pour réparer enpartie cette injustice,la municipalitéet l’associationIndans’cité ont misen place des coursde danse assurés parune art thérapeute.La danse est une source deplaisir intarissable, encorefaut-il pouvoir s’y abreuver.Les personnes handicapées lesavent bien, trouver une activité physiqueet artistique n’est pas une sinécure.Néanmoins, depuis quelquesmois, des cours de danse ont été crééset ouverts aux Albertivillariens souffrantd’un handicap psychique. Et,depuis quelques semaines, un cours<strong>pour</strong> les non-voyants a également étémis en place.Au total, quatre séances hebdomadairesse déroulent dans les sallesde danse gérées par l’associationIndans’cité. Fruits d’une collaborationentre ce club de modern’jazz, fort de300 adhérents, et de la Coordinationmunicipale du handicap, ces coursont d’emblée remporté un succèsmérité.Dounia a vingt ans, elle est trisomiqueet complètement à la chargeBâtons, élastiques, haltères... avecou sans matériel, on travaille !Willy VainqueurLes différents ateliers devraient permettre à tous les pratiquants d’exprimer leur potentiel physique et artistique.de ses parents. Depuis le mois demars, elle n’a quasiment jamais manquéaucun des cours assurés par KatiaFleming, professeur de danse et artthérapeute.« Avant, Dounia ne faisait rien, ellen’avait aucune activité, explique samère qui l’accompagne chaque mercredi.Elle vient ici avec beaucoup deplaisir et je vois combien cela lui faitdu bien. A la maison, elle danse ets’entraîne en reproduisant les mouvementsappris ici… » Autour de Dounia,d’autres jeunes filles se laissentguider par la voix douce et patientede Katia. Ensemble, elles s’évertuent àdélier leurs muscles <strong>pour</strong> se sentirmieux dans leur corps et dans leurtête…Ces cours ne sont qu’une étapedans les objectifs que s’est fixée lamunicipalité en matière de prise en● Culture physiqueAssouplir et muscler son corpsCultiver son physique et protégersa santé, c’est ce que proposela section culture physiquedu Club municipal d’Aubervilliers.A raison de plusieurs séanceshebdomadaires et sous la houlette deNouara, professeur chevronnée etdynamique, les adhérents s’évertuentà étirer, assouplir et muscler leurscorps parfois mis à mal par une vietrop sédentaire.Ici, on peut commencer à partir de16 ans et sans autre condition <strong>pour</strong>adhérer, mise à part une bonnecondition physique générale, attestéepar un médecin, et une bonne dosede motivation. Car l’hiver approchant,les organismes se mettent enveille. Cette paresse soudaine n’est passeulement à mettre au compte del’absence de volonté. Elle est très favoriséepar une mise en sommeil ducorps qui « hibernerait » en quelquesorte. Pourtant, les muscles, y comprisle plus important, c’est-à-dire lecœur et les articulations, demandentà être sollicités et entretenus tout aulong de l’année. Ceux qui interrompenttoute activité pendant la périodehivernale le savent bien, la reprise estencore plus difficile !Forte de ce principe, la section culturephysique du CMA accueille etintègre de nouveaux pratiquants àtout moment et quel que soit lemoment de l’année. Pour mieux vousrendre compte du déroulement descours, une séance d’essai est offerteaux nouveaux.Rendez-vous sur place, aux heureset jours de cours.M. D.● CMA CULTURE PHYSIQUECosec Manouchian41 rue Lécuyer.Lundi et jeudi, de 18 h à 19 het de 19 h à 20 hVendredi de 18 h à 19 hcharge et de services rendus à sesadministrés handicapés. C’est ainsique les effectifs de la coordinationmunicipale du handicap, renforcésdepuis peu, comptent dans leursrangs un « spécialiste » sport. MiguelFerreira est, entre autres, chargé dedresser un diag<strong>nos</strong>tic précis des lieuxsusceptibles d’accueillir des personneshandicapées, de lister les besoins etde tisser des liens avec les partenairesde la ville. « On travaille déjà trèsbien avec le service municipal desSports, assure Miguel, et aussi avec leCMA. Ainsi, je suis en contact avecChristian Plombas, professeur auCMA, <strong>pour</strong> discuter de l’intégrationd’un jeune non-voyant qui veut fairedu judo… En règle générale, lescontacts sont bons localement… »Mais <strong>pour</strong> accueillir et encadrer cepublic dans de bonnes conditions, lesmoyens manquent. Pour assurer cescours de danse, Indans’cité a dû faireappel à une professeur diplômée enart thérapie. Une fois sa perle raredénichée, il a fallu trouver les financements.Le salut est venu du Conseilrégional qui a accepté de s’associer àla municipalité et au Conseil général<strong>pour</strong> soutenir cette nouvelle activité.Si l’on ne peut que se réjouir devoir se développer des initiatives localement,on peut aussi déplorer lemanque de dynamisme de l’Etat, quiavait <strong>pour</strong>tant fait du handicap l’unede ses priorités…Maria Domingues● INDANS’CITÉSalles de danse41 bis bd Anatole France.Tél. : 01.48.36.45.90● Lutte contre la mucoviscidose10 e balade des P’tits GarsA vec près de 800 participants et 3 800 € de dons récoltés, cette 10e éditionde la Balade des P’tits Gars d’Auber a répondu à l’attente des organisateurs.Dimanche 6 novembre, ils étaient donc très nombreux à enfourcher leurvélo au départ du parc départemental de Clichy-sous-Bois. Toute la matinée,l’immense peloton serpentera sur les petites routes départementales, menantpetit train, histoire de bavarder avec son voisin.Fidèles à cette balade annuelle, l’effectif d’Auber 93 était là, quasiment aucomplet. Avec eux, d’autres « anciens », Ludovic Auger, les frères Talabardon,Thierry Gouvenou étaient venus faire mentir l’adage qui prétend « loin desyeux, loin du cœur ». Une présence qui a fait chaud au cœur de StéphaneJavalet, le directeur d’Auber 93, à l’origine de la première balade.Pour ceux qui auraient manqué ce rendez-vous de l’amitié et de la solidarité,rendez-vous l’année prochaine, au même endroit. M. D.Pascal Dacasa
Willy Vainqueur Willy VainqueurSPORTSBADMINTON ● Après une saison bousculée, le CMA renoue avec l’ambitionUne section en reconstructionSi 2004 fut l’année des remous à la section badminton du CMA, la saison 2005 s’inscritsous le signe des grands chantiers et dans une sérénité retrouvée.En 2004, un coup de volant afailli conduire le badmintondans le décor. La décisiond’arrêter de fournir gracieusementaux entraînements des volantsen plume à 20 € la boîte de 12 avaitsoulevé un vent de fronde. Vexés,mécontents, une trentaine de pratiquantsdécidèrent d’aller voir ailleurs.« Nous n’avions plus les moyensd’une telle dépense, mais certains nel’ont pas compris », regrette PhilippeMilia, le président.Un temps, cette hémorragiehumaine déstabilisa l’édifice patiemmentbâti. A la fonte des effectifss’était ajoutée une dégradation del’environnement autour du club,nourrissant un découragement chezcertains dirigeants.Quelques mois plus tard, cette criseest à ranger au rayon des souvenirs.La direction place même résolumentla saison 2005-2006 sous les auspicesdu renouveau. Renouveau d’abordgrâce à une remontée substantielledes effectifs. La maison de l’enfanceFirmin Gémier, où se pratique l’activitéle mercredi, demeure un grand<strong>pour</strong>voyeur de joueurs.Moins de 100 € la licenceAvec environ 90 pratiquants, cettediscipline a retrouvé des couleurs.Des jeunes sont arrivés en pagailleet, avec eux, leurs parents. Plusieurss’investissent dans l’encadrement,accompagnent leurs enfants auxentraînements, contribuent à redynamiserl’ambiance. « Et puis, nousavons baissé le tarif des licences quisont à moins de 100 € », ajoutePhilippe Milia. Les cinq terrains dugymnase Guy Moquet ne désemplissentpas les soirs d’entraînement. Lesjeunes s’y donnent à cœur joie enCENTRE NAUTIQUE ● Le grand bain de nouveau accessibleTout le monde à l’eau !Après dix mois de fermeture<strong>pour</strong> y réaliser une expertiseet des travaux de sécurisation,on peut de nouveauaccéder au grand bain. Depuisfin octobre, ce bassin de 25 mètres aretrouvé ses nageurs. La pose de filetsde protection, qui avait commencépar le petit bain, étant terminée, toutpeut presque rentrer dans l’ordre.Après une période d’évaluationet de tests, les écoliers et les collégiens<strong>pour</strong>ront <strong>pour</strong>suivre les programmesd’apprentissage et de perfectionnementsuspendus depuis l’hiverdernier.Mettant à profit cette interruptionforcée et involontaire, le servicemunicipal des Sports et l’équipe ducentre nautique en ont profité <strong>pour</strong>peaufiner une nouvelle organisationde travail avec les enfants, notammentceux scolarisés en maternelle.De septembre à la fin octobre, chaquesemaine près de 500 petits ont fréquentéla piscine où les maîtresnageurs les ont aidés à se familiariseravec le milieu aquatique et à vaincreainsi leur peur de l’eau.Cette crainte pouvant prendre chezcertains enfants des proportions inquiétantes,elle handicaperait par laLe badminton compte sur ses jeunes <strong>pour</strong> repartir de l’avant et atteindre ses objectifs sportifs.frappant dans leur raquette lesvolants… en plastique.Pierre Réa et Abib Adjal, les entraîneursdes lundis et mardis soirs,veillent à distiller un enseignementpointu, dans la bonne humeur.« Nous avons un gros potentiel detalents très motivés », explique Pierre.Le fils de Jean – fondateur et emblèmedu club – montre l’exemple. Ilévolue en compétition au plus hautniveau régional. « Ici, j’aime l’ambiancede copains et j’adore la compétition», confie Julien, 14 ans, dont5 déjà passés au CMA.Avec une poignée d’autres, il est unespoir sérieux du bad à Aubervilliers.suite l’apprentissage de la natation.L’objectif de la municipalité étant quetous les enfants admis en 6 e sachentnager, il n’est donc jamais trop tôt<strong>pour</strong> s’y atteler.Côté club, la situation commence àse normaliser. Après avoir traverséune période difficile, les adhérents duCMA natation ont retrouvé peu àpeu le chemin de leur piscine préférée.« J’ai le plaisir de voir revenirdes anciens adhérents partis depuisdeux ans, se réjouit Marlène Perratou,présidente de la section qu’elle gèrebénévolement avec l’aide d’une petiteMarchera-t-il sur les traces de BrunoCazau ? L’enfant prodige formé parAbib évolue aujourd’hui au Creipsde Châtenay-Malabry. Membre del’équipe de France, il représenteracertainement le pays en 2008, auxJeux de Pékin. Mais le champion agardé le contact avec son ancien club.Celui-ci a assisté au retour de MélanieMilia, championne de France à plusieursreprises chez les jeunes, mais quia mis la compétition entre parenthèses.Fort de ce spectaculaire retournementde tendance, le président aussis’est senti repousser des ailes. « Nousvoulons retrouver l’échelon régional,une ambition largement à notre por-poignée de mères de famille dévouées.Bien que partiellement ouverte,puisque le petit bain a rouvert avantl’été, la piscine n’a pas pu accueillirpendant près de dix mois son publichabituellement très nombreux.Aujourd’hui, la situation s’est amélioréemais elle reste provisoire.Les questions de la nature des travauxà engager et de leurs financementsrestent posées. Un nouveaudéfi <strong>pour</strong> la municipalité qui peine àboucler un budget à la hauteur dubesoin des habitants.M. D.Les scolaires ont repris les apprentissages interrompus depuis un an.tée », reprend Philippe Milia. Le badveut rester à taille humaine tout encontinuant à lier la compétition et leloisir. Ses deux composantes s’entraînentensemble le vendredi.La formation des entraîneurs estune autre des préoccupations. « Jenous donne deux à trois saisons <strong>pour</strong>redevenir ce que nous n’aurionsjamais dû cesser d’être », affirme leprésident. Pari tenu.Frédéric Lombard● SECTION BADMINTONRenseignementsPhilippe Milia, tél. : 06.77.88.41.66.Dans le cadre de la Journéeinternationale des droits del’enfant, le centre de loisirsmaternel a organisé une journéesportive au stade André Karman et àPiscop, dans le Val d’Oise. Mercredi16 novembre, près de 200 petits,âgés de 3 à 6 ans, ont ainsi participéà différents ateliers organisés parleurs animateurs et animatrices. Unlâcher de ballons et un goûter ontcomplété cette journée qui mettaitleurs droits en lumière, notammentceux contenus dans l’article 31 dela Convention internationale desAUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005 ● 21Vite dit● DÉPART EN RETRAITEDaniel Dartois s’en vaAprès plus de 30 années passées auservice du sport et surtout des sportifs,Daniel Dartois, secrétaire généraldu Club municipal d’Aubervilliers,prend sa retraite à la fin de l’année.Figure emblématique du paysage local,fondateur de la section foot FSGT,ardent défenseur du sport sans frontière,rebelle à toutes formes d’injusticeset d’hypocrisie, Daniel s’en va,sans tambour ni trompette.Aubermensuel salue en lui l’hommede cœur et de caractère et uninterlocuteur privilégié.Son départ, c’est une page de l’histoiredu sport de notre ville qui se tourne.● VACANCES SPORTIVESCentre de loisirs Louis JouvetPendant les vacances scolaires,le programme du centre de loisirsà caractère sportif Louis Jouvetvarie mais reste axé sur les activitésphysiques.Ouvert dès 8 h et jusqu’à 18 h 30,il accueille les enfants de 6 à13 ans, toute la journée ou à la demijournée.L’équipe d’encadrement estcomposée d’éducateurs sportifs etd’animateurs diplômés.Les initiations et la pratique sportiveont plutôt lieu en matinée, les après-midiétant davantage consacrés à desactivités ludiques, récréatives ouculturelles comme les sorties à lapatinoire, des visites d’expositions,le cinéma, etc.> Centre de loisirs Louis JouvetEntrée par le 8, rue Firmin GémierLe mercredi entre 8 h et 9 h 15et de 17 h 30 à 18 h 30, hors périodede vacances, du lundi au vendredipendant les congés scolaires.> RenseignementsAubervacances-Loisirs5 rue Schaeffer. Tél. : 01.48.34.51.20● Une journée des droits de l’enfantLe droit de joueret d’avoir des loisirsdroits de l’enfant : « L’enfant a ledroit de se livrer au jeu et à des activitésrécréatives propres à son âge…L’Etat encourage les initiatives quifavorisent la mise en pratique de cedroit dans des conditions d’égalité. »Pourtant, aujourd’hui plus qu’hier,cette mise en pratique et son principed’égalité reposent davantage surles moyens mis en œuvre par lescommunes que sur l’Etat dont ledésengagement se généralise. Aubervilliers,<strong>pour</strong> sa part, reste vigilanteet attachée au respect des droits deses jeunes citoyens. L’initiative prisepar les centres deloisirs maternels etsoutenue par lamunicipalité s’inscrivaiten pleindans cettedémarche.M. D.Dans la salleAndré Karman,les petits onttourné surplusieurs ateliersd’initiation à lapratique sportive.
22 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005AUBERVILLIERS MODE D’EMPLOIUtileNuméros utilesPompiers : 18 Police : 17 Samu : 15Centre anti poison : 01.40.05.48.48SOS mains : 01.49.28.30.00<strong>Urgence</strong>s yeux : 01.40.02.16.80Agence clientèle Electricité,Gaz de France : 0810.15.12.12<strong>Urgence</strong>s EDG : 0810.33 30.93<strong>Urgence</strong>s GDF : 0810.43.30.93<strong>Urgence</strong>s eau : 0811.90.09.00Accueil des sans abri : 115Enfance maltraitée : 119Jeunes violence écoute :0800.202.223Violence, accident, discrimination,vol... : 08VICTIMES, 08 842 846 37● PHARMACIESPharmacie Bodokh74 av. Jean Jaurès, 93500 PantinTél. : 01.48.45.01.46● LES RISQUES DU MONOXYDEDE CARBONEInodore, incolore, le monoxyde decarbone est un gaz très dangereux quipeut s’avérer mortel. Tous les appareils àcombustion, chauffages à gaz, à charbon,à pétrole, à bois, au fuel, les chauffe-eau,les groupes électrogènes, les appareilsà moteurs à essence peuvent dégagerdu monoxyde de carbone.En cas d’intoxication, les personnes sontprises de malaises avec maux de tête,vertiges, nausées, troubles de la vue,voire vomissements.Que faire en cas d’intoxication ?Arrêter l’appareil de chauffage, ouvrir lesfenêtres et appeler les pompiers de l’extérieur.Ce gaz étant explosif ne pas toucheraux interrupteurs, au téléphone, ni fumer.La solution : la prévention> Faire installer les appareils dechauffage par des professionnels.> Ne pas obstruer les arrivées d’air froid.> Faire vérifier les conduits d’évacuationdes gaz de combustion 1 à 2 fois par an.> Ne pas détourner les appareils de leurusage : les cuisinières à gaz ne doiventpas servir comme chauffage... et ne pasutiliser à l’intérieur de la maison desappareils de chauffage destinés <strong>pour</strong>l’extérieur (réchauds, braseros...).LOISIRS ● Des activités <strong>pour</strong> tous les âgesPasser de bonnes vacancesLes congés sont quelquefois synonymes de casse-tête <strong>pour</strong> les parents et aussi d’ennui <strong>pour</strong> lesplus jeunes. De l’âge de la maternelle aux grands adolescents, des structures adaptées existentdans la plupart des <strong>quartiers</strong>. Dans cette période d’hiver, les activités d’intérieur sont privilégiées.DE 3 À 6 ANSCentres de loisirs maternelsL’accueil des enfants s’effectue dansleurs écoles habituelles, mais certainscentres seront fermés : Robert Doisneau(accueil à l’école Marc Bloch),Louise Michel, Francine Fromond(accueil à l’école Jacques Prévert) etPierre Brossolette (accueil à l’écoleJean Perrin). Des spectacles, des sortiesau cinéma ou des visites sontprévues ainsi que de moments festifsdans tous les centres.● Centre de loisirs maternel5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.18DE 6 ANS À 13 ANSAubervacances-LoisirsLa plupart des équipements dequartier seront ouverts de 8 h à17 h 30 avec une garderie possiblejusqu’à 18 h 30.La maison de l’enfance Roser serafermée mais un accueil est prévusur place entre 8 h 30 et 9 h 30.Les centres de loisirs Eugène Varlin etJoliot Curie seront aussi fermés maisl’accueil est assuré dans les maisons del’enfance Saint Exupéry, Robespierreou Paul Bert.10-13 ANSCe dispositif particulier est en placedans les antennes du 21 rue du PontBlanc et de Victor Hugo, rue LouisFourrier. Une grande sortie au cirque<strong>pour</strong> le spectacle O Sol TambemWilly Vainqueursera proposé aux enfants le mardi20 décembre.● Aubervacances-Loisirs5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.20A PARTIR DE 13 ANSOffice muncipal de la jeunessed’Aubervilliers, OmjaLes maisons de jeunes serontouvertes du lundi au vendredi de 9 hà 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Lesateliers habituels continueront ainsique des activités à la carte.Cette année, les jeunes <strong>pour</strong>rontdécouvrir et profiter du nouvel équipementmultimédia du centre-ville etjouer en réseau et créer des bandesdessinées numériques. Le studio JohnLennon sera lui aussi ouvert… Pourtous, une grande journée festive estprogrammée au gymnase Manouchianle mercredi 21 décembre :arbre de noël, kermesse, loto.● OMJATél. : 01.48.33.87.80Marie-Christine FontaineAssociation Seniors d’AubervilliersProgramme des activités de l’association15 bis, av. de la République. Tél. : 01.48.33.48.13. e-mail : seniors.aubervilliers@wanadoo.frOuvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (fermé le premier lundi matin de chaque mois)Pour vous permettre de mieuxévaluer les difficultés et la fatiguedes sorties proposées, nous avonsélaboré, par pictogramme, une classificationdes niveaux de difficulté :❉ facile❉❉ quelques difficultés❉❉❉ difficile● SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBREJeudi 8Bienvenue en Yvelines ❉ ❉❉Visite guidée du château de Maisons-Laffitte.Déjeuner puis visiteguidée du bateau-chapelle, Je sers,paroisse des mariniers, amarré àConflans-Sainte-Honorine.Départ : 8 h 45Prix : 48 €Renseignements à l’Assos.Jeudi 15Paris s’illumine ❉Visite guidée en car <strong>pour</strong> les fêtes defin d’année précédée d’un temps libredans le quartier de l’Hôtel de <strong>Ville</strong>.Prix : 7,50 €Départ : Assos., 13 h 30 ; club Finck,13 h 45 ; club Allende, 14 hRenseignements à l’Assos.● SORTIES DU MOIS JANVIERJeudi 5La clé des champs ❉Déjeuner dansant.Prix : 42 €Départ : Assos., 10 h ; club Finck,10 h 15 ; club Allende, 10 h 30Renseignements à l’Assos.Jeudi 12Musée d’Orsay : visite guidée ❉❉❉Prix : 16,50 €Départ : Assos., 13 h ; club Finck,13 h 15 ; club Allende, 13 h 30Renseignements à l’Assos.Jeudi 19Le Palais de la Découverte ❉ ❉Visite guidée avec conférencier.Prix : 17 €Départ : Assos., 13 h ; club Finck,13 h 15 ; club Allende, 13 h 30Renseignements à l’Assos.Jeudi 26Tourisme en pays de Bray ❉ ❉Visites guidées de l’abbaye de Saint-Germer de Fly et de la Sainte Chapelle.Déjeuner puis visite guidée duchâteau de Martainville. Cinq centsans d’histoire de la Normandie rurale.Prix : 38 €Départ : 7 h 45 de l’Assos.Renseignements à l’Assos.● SORTIE DU MOIS DE FÉVRIERJeudi 2Les étoiles du Rex ❉Visite audio-guidée dans les coulissesdu Grand Rex suivie d’un thé dansant.Prix : 29,50 €Départ : Assos., 12 h 45 ; club Finck,13 h ; club Allende, 13 h 15Inscriptions lundi 12 et mardi 13décembre dans les clubs.● VOYAGESForum des voyagesMercredi 4 janvier à 14 heuresespace Renaudie,30 rue Lopez et Jules Martin.Destinations 2006 : Réunion-Maurice,croisière Danube, Crète, Périgord● ATELIESDes ateliers sont proposés : plaisirde bouger (gyms douce, d’entretien,aquatique, marche, yoga, taï chichuan), plaisir d’apprendre (anglais,chorale, découverte littéraire, informatique),plaisir de faire (peinture etdessin, peinture sur soie, plaisir diététique,gourmand).Brochure dans les clubs et à l’Assos.● LES CLUBSClub S. Allende25-27, rue des Cités.Tél. : 01.48.34.82.73Club A. Croizat166, av. Victor Hugo.Tél. : 01.48.34.89.79Club E. Finck7, allée Henri Matisse.Tél. : 01.48.34.49.38Les clubs sont ouverts du lundiau vendredi de 10 h 15 à 17 h 15.Courrier des lecteursA quand le retourde <strong>nos</strong> bons vieux paniers ?Une riveraine de la rue Pasteur a faitparvenir ce courrier à la rédaction.A la fin du marché, ici à Aubervilliers,quel triste spectacle que tousces sacs plastique foulés aux pieds…ou se retrouvant sous <strong>nos</strong> roues devoiture… Quelle marque de nonrespect<strong>pour</strong> tous ceux qui s’affairentà nettoyer à faire disparaître chaquetrace de notre passage devant lesétals regorgeant de fruits et légumesappétissants et juteux, et de biend’autres choses ; agréables à regarder.Dans <strong>nos</strong> villes, le sac plastiquejetable est appelé à terminer sa coursedans l’incinérateur, d’où plus forttaux de dioxine, d’où augmentationpermanente des risques de cancers…Sur notre sol, le sac plastique, enobstruant la descente des eaux, retardela marche étonnamment orchestréede la décomposition permanentedes déchets végétaux et animaux…nécessaires à la régénérationdes espèces.Sur notre littoral, cent vingt deuxmillions de sacs plastique jetablesvont se retrouver au fond de <strong>nos</strong>mers, massacrant inexorablement lasource perpétuelle d’émerveillementque représente notre fabuleuse biodiversitémarine… ! ! !Haro sur les sacs en plastiquejetables qui défigurent notre sibeau pays et nécessitent entre 100et 400 ans <strong>pour</strong> disparaître complètement! ! !Qu’allons-nous réserver à <strong>nos</strong>enfants, petits-enfants et arrièrepetits-enfants… et à nous-mêmes…si nous ne faisons rien <strong>pour</strong> que celachange dès à présent ? Claude C.
24 ● AUBERMENSUEL n° 156, décembre 2005Petites annoncesRAPPEL AUX ANNONCEURSLa rédaction d’Aubermensuel attire l’attentiondes annonceurs des rubriques emplois, cours,ménage, repassage et garde sur l’obligation quileur est faite de respecter la légalité en matièred’emploi et en particulier l’interdictiond’employer ou de travailler " au noir ". Des formulesexistent (chèques emploi-service…) <strong>pour</strong>permettre le respect du cadre légal. La rédactionse réserve donc la possibilité de refuser lapublication d’une annonce dont les termesinduiraient un non-respect de la loi. D’unemanière générale, les annonces sont publiéessous la responsabilité de leurs auteurs.● LOGEMENTSVends à Dornecy 58230, 8 km de Clamecy,maison plain-pied, 2 pièces sur rue, cuisine,salle de bains, WC, grange, cave, jardin avecappentis, surface totale: 255 m 2 . Prix:32 100 €. Tél. : 03.86.27.04.13ANNONCESAVALANCHEDE CADEAUXÀ GAGNERDIMANCHE 18 DÉCEMBRE● DIVERSLoue place de parking en sous-sol en centreville.Tél. : 06.10.21.95.73 ou 01.48.34.38.05.Vends R21 break Nevada Turbo D, Manager(7 places), (12/1992). Bon état général(1 re main), CT OK, 254 000 kmTél. : 01.48.32.13.16 ou 06.18.27.17.71Garde enfant à la journée, au mois, à lasemaine, disponible et sérieuse.Tél. : 06.66.80.98.14. (à partir de 18 h).Vends R5 ; 1981, 5 portes, CT OK. Prix :530 €. Tél. : 01.48.34.62.40 (de 18 h à 20 h).Vends cause déménagement: machine àlaver (hublot), 150 € ; 1 cuisinière électrique,120 € ; 1 petit congélateur 61 l, 50 € ; 1 paired’enceintes JVC, 3 voix, 60 W x 2, 50 €.Tél. : 06.20.31.35.90Vends fauteuil Louis Philippe tout veloursintérieur-extérieur, bois merisier massif,300 € à débattre ; 1 ménagère en métalargenté massif + pelle à tarte en argent massif,380 €. Tél. : 01.43.52.35.11Vends salle à manger très bon état, table + 6chaises, living, meuble TV, bahut et miroir,800 € ; chambre à coucher adultes, lit +armoire, chiffonnier, coiffeuse et miroir,400 €. Tél. : 06.24.33.19.48Vends violon fin du 18 e , expertisé 2000 €,vendu 1700 € ; un demi, copie deStradivarius, expertisé 600 €, vendu 360 € ;1 collection « Chronique » (Larousse en 12petits volumes) 1986 à 1998, impeccables,120 €. Tél. : 01.43.52.49.67Jeune femme professeur, certifié, donnecours toutes matières du CP à la 3 e .Tarifs entre 15 et 20 €/h selon niveau etmatière.Vends Seat Ibiza, version stella (2003),essence, gris métallisé, portière conducteurabîmée, très peu roulée : 34 000 km, étatintérieur et moteur neuf, auto radio CD,4 500 €. Tél. : 06.17.63.15.57Vends une Ford Fiesta Mélodie (1991),modèle 1992, nombreuses pièces neuves(embrayages, freins, etc.), toit ouvrant, radiocassette, 1 200 €.Tél. : 01.48.33.06.61 ou 06.70.06.57.89Vends fauteuil releveur électrique (état neuf),velours brun or/vert amande <strong>pour</strong> personneâgée ou handicapée de marque « Everstyl ».Prix : 750 € (acheté : 1 750 €).Tél. : 01.48.33.54.30Vends vêtements d’hiver femme t. 44 à 48 ;manteaux, 10 à 15 € ; pulls, 3 à 5 € ; vestelaine, 5 à 8 € ; parka, 5 à 8 € ; jupes, tailleurs,chemisiers, 3 à 10 € ; chaussures pointure 40et 41 ; vêtements homme T. L à XL : blousons,8 à 15 €, pull, 3 à 8 € ; commode 4 tiroirs merisier,50 € ; meuble télé Hi-Fi merisier,15 € ;colonne vidéo, 10 € ; colonne CD en métal,8 €. Tél. : 06.86.25.40.49Vends salle à manger style basque : buffet4 portes et 4 tiroirs ; desserte 2 portes ; table+ 8 chaises, 800 € ; canapé convertible, bonétat, 300 €. Tél.: 01.48.34.45.38 (après 18 h).Vends rollers T. 34, 20 €, T. 36, 25 €, T. 39,60 €. Tél. : 01.43.52.31.82Vends lave-vaisselle Thomson avec démarragedifféré, 180 €. Tél. : 01.48.11.91.47Recherche dépôt (environ 1 000 m 2 ) en locationou achat départements 93 - 95.Tél. : 06.63.11.20.54Vends buffet bahut en chêne marron glacé,avec 3 portes et un tiroir, en bon état : 200 € ;1 table + 6 chaises en chêne très solides,le tout : 250 €.Tél. : 06.26.33.00.77 ou 0148119377Vends près du marché et de la mairie, 6boxes <strong>pour</strong> voiture ou remise refaits à neuf.Tél.: 06.24.11.28.43Jeune femme diplômée d’état d’auxiliaire devie sociale cherche à s’occuper de personnesdépendantes ou âgées. Tél. : 06.67.81.11.01☛ Attention ! Les lecteurs qui souhaitentfaire paraître une petite annoncedans le prochain numéro d’Aubermensueldoivent impérativement l’envoyeravant le 22 du mois en cours. Libellerles prix en euros.55, rue de la Commune de Paris, AubervilliersOuvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 20 hDimanche matin de 9 h à 12 h 30