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Context N° 10 2010 - Après l'apprentissage (PDF, 7038 ... - Sec Suisse

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Savoir se comporter enadéquation avec la clientèleIl n’est pas toujours facile pour les apprentis de se retrouver du jourau lendemain confrontés aux besoins et exigences des clients. Chez Manorils sont directement en prise avec la réalité du terrain.Claude Duval7Grande distributionLa formation pratique dispensée sur le terrainpermet aux jeunes d’acquérir plusd’autonomie et d’assurance dans les relationsavec la clientèle.Il n’est parfois pas très aisé pour unjeune d’être brusquement immergédans le monde du travail, particulièrementdans le secteur de la grande distribution.Il faut savoir s’adapter à de multiplessituations, parfois critiques, tout engardant son calme et sans s’offusquer ducomportement parfois teigneux et impolique l’on peut constater dans les grandessurfaces.Accent marqué sur les jeux de rôleLes grands magasins Manor ont bien comprisla nécessité de confronter les jeunesapprentis à la réalité du terrain. L’entrepriseorganise une formation internecomprenant des cours de technique devente qui sont généralement dispensés ausein de son centre de formation. Une partimportante de cette formation s’effectuesur le tas avec les chefs de rayon. «En premièreannée, lors des cours d’introductionet de nos cours internes, nous abordonsles différentes étapes du dialogue devente, en soulignant l’importance de chacuned’entre elles» souligne Elle Steinbrecher,responsable des relations avec lesmédias. «Lors de ces formations, la partiethéorique est dispensée dans le cadred’exposés, puis nous questionnons lesjeunes sur leur propre expérience en tantque clients» poursuit-elle. «Nous leur demandonsdans quel magasin ils ont étébien servis, qu’est-ce qui leur a plu etqu’est-ce qu’un bon service» nous confiet-elle.Des mises en situation sont égalementorganisées. Un jeune prend le rôle duclient et un autre celui du vendeur, puisune discussion de groupe s’engage en vued’analyser et commenter ensemble le déroulementde l’exercice.Une confrontation directe avec le terrainEn plus des cours de formation, lesapprentis ont l’occasion de visiter un magasinlors de chacune des années de formation.Le formateur y rencontre le responsablede la formation initiale, qui peutêtre le chef de rayon ou un collaborateur,et l’apprenant pour simuler une vente. Cedernier tient le rôle du vendeur directementsur le rayon. Il est confronté à unclient fictif, et à un expert qui note la prestationde l’apprenant. Une analyse de cejeu de rôle («Feed back») est alors remiseà l’apprenti sous forme orale et écrite,pour lui permettre de continuer à s’améliorer.Parallèlement à cette visite, le responsablede la formation initiale s’engagedans des ventes simulées au rayon en variantles articles sélectionnés au sein d’unrayon déterminé.Cette formation sur le terrain, qui estdispensée dans tous les magasins Manorau niveau suisse, est identique dans lestrois régions linguistiques. Elle concernel’ensemble des apprentis de la vente, quece soit des gestionnaires ou des assistantsdu commerce de détail, et dure au total 16heures réparties entre 12 heures de courset 4 heures et demi de visite, en plus dutemps passé par le chef directement enrayon pour les trainings de vente qui durententre 20 et 40 minutes par exercice.Mieux répondre aux souhaits des clientsPour Elle Steinbrecher, un apprenantbien formé devrait dès lors être capable dedéterminer avec précision les souhaitsdes clients, de présenter une sélectiond’articles adaptés à ses besoins, et d’argumenterson choix en se référant aux propriétésde chaque article. «Il doit être égalementcapable de répondre aux objectionsdes clients, et de leur proposer des articlesUn apprenant bien formé devrait être capable dedéterminer avec précision les souhaits des clients.complémentaires pertinents en valorisantses choix» poursuit Elle Steinbrecher.«Nous observons cependant que certainsjeunes se comportent avec beaucoup plusd’aisance au fur et à mesure des trainingsde vente, notamment durant la premièreannée» avoue-t-elle.Par ailleurs, les excellents résultatsobtenus à l’issue de cette formation fontque celle-ci va se poursuivre, s’étendre etse renforcer. «Chez Manor, le développementdes niveaux de service implique quenotre entreprise compte se distinguer dela concurrence en améliorant le service,ce qui se fait de manière ciblée selon lesrayons» conclut Elle Steinbrecher.context <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


8PerfectionnementUne aide substantiellepour les jeunesLa Fondation Speranza donne un sérieux coup de pouce à ceux qui ont réussiune première formation pour se perfectionner dans leur métier où à prendreun virage dans leur vie professionnelle.Pierre-Henri BadelEn Valais, plusieurs jeunes ont enrichi leur bagage professionnel par un brevet dans lessports pour ne pas se retrouver au chômage durant l’hiver.Il n’est pas rare que les jeunes venant dedécrocher un diplôme, un certificat fédéralde capacité ou une attestation de formationprofessionnelle ne trouvent ensuitepas d’emploi pour s’insérer dans le mondedu travail. Mais plutôt que de rester inactifset oisifs, ils peuvent bénéficier d’uneaide de la Fondation Speranza qui apporteson soutien pour poursuivre leurs études,suivre un stage linguistique, une formationcomplémentaire, un brevet de moniteurde sport, un deuxième CFC, etc.Il faut dire que cette Fondation n’en estpas à son coup d’essai pour ce qui estd’aider les jeunes à s’intégrer dans le mondedu travail. Elle a été créée par l’entrepreneuret Conseiller national Otto Ineichenqui avait lancé voici quelques années l’idéed’un apprentissage simplifié d’une duréede deux ans pour aider les jeunes en difficultéà mettre le pied à l’étrier, et qui estsanctifiée par une attestation de formationprofessionnelle (AFP).Certains jugent que ce projet correspondà une formation au rabais, mais elle apourtant le mérite de donner une chance àdes jeunes en difficulté ou d’origine étrangèreà acquérir une formation initiale leurpermettant aussi de poursuivre l’acquisitionde connaissances professionnelle pratiquesqualifiantes et valorisantes dans desprofessions manuelles ou du tertiaire.Appui financier assurépar la ConfédérationLe soutien de la Fondation Speranza sebase sur les mesures prises dans le cadre dela troisième phase de mesures de stabilisationadoptées par la Confédération. C’est laFondation qui a été chargée par l’Etat decoordonner ces mesures en faveur des jeunesde plus de 25 ans qui se retrouvent auchômage après avoir achevé une premièreformation professionnelle. Dès lors qu’ellessont d’accord de ne plus percevoir d’indemnitéde chômage pendant la période aucours de laquelle elles suivent une filière deformation continue, celle-ci sera financéeà hauteur de 50% par la Confédération, etcela jusqu’à un montant maximum de50 000 francs. Si la personne qui a adhéré àce programme de perfectionnement et derecyclage ne retrouve toujours pas d’emploià l’issue de cette deuxième formation, ellepeut naturellement à nouveau bénéficierdes prestations de l’assurance chômage,pour autant que la durée de ses indemnitésne soit pas déjà dépassée.Cette aide de la Confédération peutaussi être accordée, par exemple, à unjeune apprenti pour l’aider à reprendre sesétudes à l’issue de son apprentissage, parexemple dans le cadre d’une HES.Une large palette de filièresde formation acceptéesLe principe de cette aide financière pourle perfectionnement ou le recyclage desjeunes leur vient surtout en appui de ma-Grand concours jeunesseQuel slogan de la SEC <strong>Suisse</strong> se trouve sur le mur de notre page Facebook «secjeunesse»?Donnez votre réponse et coordonnées complètes à: info@secsuisse.chPrix: 1 bon de CHF <strong>10</strong>0.– chez Interdiscount.Les gagnants seront informés personnellement.context <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


nière individuelle. Les responsables chargésd’octroyer ces subventions veillent àce qu’elles soient réellement bénéficiaireset que cela offre de véritables opportunitésde retrouver rapidement un emploidans une entreprise.Si les demandes d’appui financiersont relativement peu nombreuses, cen’est pas uniquement parce que ces mesuressont mal connues, mais égalementen raison des exigences imposées dans lecadre de ce programme. La formationsubventionnée doit en effet s’étendre auminimum sur huit semaines et ne pass’étendre au-delà de douze mois. «En Valais,plusieurs jeunes ont par exemplechoisi de suivre une formation de moniteurde ski pour élargir leur possibilité detravailler dans les stations de sport d’hiverdurant cette période de l’année» évoqueMyriam Duruz, qui travaille pourl’administration de la Fondation à sonbureau de Lausanne pour la <strong>Suisse</strong> romande.Les jeunes qui sont détenteursd’une maturité fédérale ou d’un diplômed’une école de commerce ne peuvent cependantpas bénéficier de l’aide financièreen vertu de l’article 1 de la loi sur lastabilisation (LStab).L’efficacité des mesures en ligne de mire«Il s’agit d’intégrer ces mesures dans unvéritable projet de vie» note de son cotéJean-Richard Bory, responsable pour la<strong>Suisse</strong> romande de la Fondation. «Dansplusieurs programmes de réinsertiondans le monde du travail, on ne se préoccupepas vraiment de savoir si les formationssuivies correspondent véritablementaux aspirations des jeunes»,poursuit-il. «Au contraire, chez nous, l’essentielest d’apporter notre aide aux jeunespour les aider à choisir le meilleurmoyen de s’en sortir.» Il s’agit surtout debien se renseigner sur les organismes deformation, qui doivent très souvent répondreà des critères de qualité. Et les institutsdoivent, en principe tout au moins,répondre à des critères d’efficacité dans laformation, souligne encore Jean-RichardBory.«Les tentatives de réinsertion classiquesfonctionnent bien dans 70 à 80% descas» souligne-t-il. Par contre, poursuit-il,il n’existe véritablement rien pour le 20 à30% restant. «C’est pour cela que nousavons une approche beaucoup plus philosophiquedu chômage des jeunes»souligne en l’occurrence Jean-RichardBory.Pour en savoir plus:www.stiftungsperanza.chSabrina Meyer peut étudier en toute sérénité<strong>Après</strong> avoir achevé une formation de cuisinière en diététique,Sabrina Meyer, de Moutier, a voulu se changerles idées et est partie une année au Mexique. A sonretour, elle a réalisé l’importance de connaître les langueset s’est embarquée à l’âge de 21 ans pour un séjourlinguistique en Angleterre. Comme elle financeelle-même ses études, elle s’est donc adressée à laFondation Speranza pour l’aider financièrement. Lesdémarches ont été rapides et la moitié des frais decette formation est arrivée sur son compte quelquessemaines après avoir envoyé tous les justificatifs. «J’aiété très étonnée le jour ou ils m’ont téléphoné en Angleterrepour me demander comment ça allait» s’exclameSabrina Meyer. A peine de retour de son séjour, et enchantée de son expérience,elle refrappa à la porte de la Fondation pour qu’on l’aide dans le cadre d’un projet ambitieux:s’inscrire dans une école privée d’assistante de direction dans le tourisme et leslangues. Là aussi, un vrai miracle s’opéra. Et de nouveau, elle obtint en l’espace de 2 semainesun chèque de 5000 francs pour contribuer à l’écolage de ce perfectionnementd’une année. «Cela m’évite de devoir faire des petits boulots à gauche et à droite, commeserveuse ou autre, et l’on peut ainsi se consacrer entièrement à ses études» s’exclamat-elle.«Pour moi, suivre une filière de formation continue est extrêmement important. Iln’y a pas de raison de ne pas essayer.» Une fois son école terminée en juin 2011, avec untel bagage, elle est certaine de décrocher un travail sans difficulté. Son expérience la réjouit.«C’est dommage que cette Fondation ne soit pas plus connue», conclut-elle.Une manne qui tombe du ciel pour Nistico alessioP.-H.B.Alors qu’il poursuivait ses études au gymnase, NisticoAlessio réalise que cette voie ne correspondaitpas réellement à ses attentes, car il cherchait à êtreen prise directe avec le monde du travail. <strong>Après</strong> unevisite au service d’orientation, il se décida à poursuivreses études dans le cadre d’un apprentissage d’employéde commerce, ce qu’il réalisa en deux ans plutôtque trois grâce aux connaissances déjà acquisespréalablement. Une fois son CFC en poche, il trouvaun emploi au Registre foncier de Vevey. Pourtant, l’enviede poursuivre ses études le taraudait. Un projetqui commença à s’esquisser le jour ou il reçu un appeltéléphonique de la Fondation Speranza, qui avaitété dirigée un peu par hasard vers lui car ses chefs avaient eu vent de ses projets. «Celaa été une véritable surprise quand la Fondation m’a téléphoné» avoue-t-il. Il a ainsi pureprendre ses études depuis cet automne à la HEG d’Yverdon-les-Bains en ayant l’espritlibéré des contraintes budgétaires. «Je ne vis pas dans une famille extrêmement aisée»admet-il. La moitié de l’écolage de la HEG lui a été rapidement remboursée par la FondationSperanza sur les <strong>10</strong>00 francs que cela représente habituellement. «Cela me permettralargement de m’acheter les livres nécessaires pour les cours» se réjouit-il. Son premierbut est de décrocher un titre de bachelor à l’issue des trois ans d’études qu’il vientde commencer cet automne. «<strong>Après</strong>, on verra» lâche-t-il.«Contrairement à une demande de bourse, pour obtenir cet appui financier de laFondation Speranza, le questionnaire à remplir est très simple, et il n’est pas nécessairede prouver qu’on a besoin d’un coup de pouce financier si l’on veut reprendre sesétudes.»P.-H.B9Perfectionnementcontext <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


<strong>10</strong>TravailUn soutien pour prendreun bon départLes ruptures d’apprentissage sont dommageables, tant pour les jeunesque pour les employeurs qui les ont engagés. Pour tenter de les éviter,le canton de Vaud propose des outils performants.Clairemonde HirschmannPour un jeune, le démarrage dans la vie professionnelle est parfois stressant car il doitendosser de vraies responsabilités. En cas de difficultés, il faut qu’il puisse bénéficierde soutiens efficaces.Une nécessité qui n’est plus à prouverAlertée par un nombre trop élevé d’échecs,principalement au cours de la premièreannée d’apprentissage, la Direction de laformation professionnelle du canton deVaud a chargé le Centre vaudois d’aide àla jeunesse (CVAJ) et le Centre social protestant– par le biais de son Jet Service – demettre sur pied des mesures susceptiblesd’enrayer ce phénomène. C’est ainsi quenaquit l’association Transition école-métier(TEM). Cette dernière offre deux prestations,à savoir la possibilité pour les apprentisen rupture, ou en risque derupture, de faire appel à des conseillers(projet CApp) pour des prises en chargerelativement courtes, la seconde étantd’obtenir un appui de maîtres socioprofessionnels(projet MSP) sur une plus longuepériode.Durant l’année 2007-2008, le dispositifTEM comptait six maîtres socioprofessionnelsqui ont soutenu pas moins de 99apprentis répartis dans seize écoles professionnellesdu canton. Parallèlement, 5conseillers aux apprentis sont intervenusauprès de 771 jeunes dont 91,4% souhaitaientdécrocher un CFC. Les autres, quiformaient la petite minorité restante, suivaientune formation initiale avec attestation,effectuaient un préapprentissage,une formation élémentaire, un apprentissageselon art. 32, une formation pratiqueou accélérée, ou une maturité professionnelle.Pour beaucoup de jeunes, l’entrée enapprentissage constitue un changementde vie important. Les contraintessont nombreuses, le rythme est soutenuet l’on attend d’eux une grande rigueurdans l’exécution de leurs tâches. Parailleurs, les cours professionnels ne correspondentpas forcément au niveau scolaireatteint dans certaines matières,d’où certaines difficultés qui ne tarde-ront pas à apparaître. Pour ces élèves, ils’agira de combler les lacunes au plusvite, sans pour autant relâcher leurs effortsau quotidien à leur poste de travail.Dans de telles conditions, certains peuventse sentir rapidement submergés. Unsoutien spécifique leur deviendra alorsindispensable si l’on veut éviter qu’ils nebaissent les bras et finissent par abandonnerla partie.Des actions très efficacesDans près d’une situation sur quatre, c’estl’apprenti lui-même qui prend contactavec le conseiller, mais ce peut être aussisur l’initiative du doyen de l’école, descommissaires professionnels, des maîtresd’apprentissage ou des parents.Selon les statistiques établies par leTEM pour l’année 2007-2008, la situationde 450 jeunes sur 607 a été résolue à lasuite de l’intervention d’un conseiller, cecontext <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


qui représente une proportion de 74%. Onconsidère que le problème a trouvé unesolution satisfaisante lorsque le jeunepoursuit son apprentissage chez le mêmepatron, mais également lorsqu’il changed’employeur ou de profession, passe enformation élémentaire ou en préapprentissage,ou trouve un emploi non qualifié.Quant à l’action des maîtres socioprofessionnels,elle s’est traduite par deuxheures d’appui hebdomadaires pour 79apprentis, et par une heure par semainepour <strong>10</strong> autres, alors que <strong>10</strong> jeunes ont bénéficiéd’appuis en groupe ou ponctuels.L’autonomie comme principal objectifEn cas de difficulté, les conseillers jouentsouvent un rôle de médiateur et de soutienaux apprentis au sein même de leur entreprise.Ils interviennent jusqu’à ce qu’unesolution soit trouvée, servant de lien entretous les partenaires de la formation. Carles problèmes susceptibles de venir compromettrela réussite d’un projet professionnelpeuvent aussi être de nature socialeou financière.Les maîtres socioprofessionnels offrentpour leur part un appui scolaire, individualiséou en groupe, aux apprentispeinant à suivre les cours. S’ils permettentà ces derniers de combler des lacunes,plus spécifiquement en français et en mathématiques,ils leur apprennent surtoutà développer une stratégie d’apprentissage.Ils les motivent et, s’ils connaissentdes problèmes personnels, financiers oufamiliaux, les incitent à en parler. L’objectifultime à atteindre reste pourtant de lesamener à travailler de manière autonomele plus rapidement possible.Un bilan posé avec luciditéCoordinateur de l’Association Tem depuisjuillet 2005, Svend Lehmann admet que,suite aux nouvelles ordonnances sur la formationcommerciale entrées en vigueur en2005, la tâche des formateurs s’est trouvéesensiblement alourdie. Ceux-ci doivents’impliquer davantage, ce qui a pu incitercertains à se distancer de ce rôle. «Pourtant,les changements instaurés valorisentla formation pratique ainsi que le travaildes patrons» souligne le responsable.«C’est aussi ce que les associations patronaleset les milieux scolaires reconnaissentaujourd’hui, bien qu’ils dénoncent égalementle surcroît de charges administrativesque cette réforme a engendré pour lesformateurs. «Pour tenir compte de cet étatde fait et que les entreprises de notre canton,principalement les plus modestes, nerenoncent pas à engager des apprentis, desallègements sont prévus dans un avenirplus ou moins proche» annonce-t-il.D’une façon générale, Svend Lehmannconstate que, de nos jours, les problèmesdes jeunes ont tendance à se complexifier:«D’un point de vue social,certains sont moins bien structurés, peuautonomes et insuffisamment armés. Enoutre, leur niveau scolaire laisse sérieusementà désirer. On assiste donc à un mélangede problèmes» souligne-t-il. L’économiese faisant très pressante, il regretteégalement que les entreprises accordenttrop peu de temps à la formation. «D’autantmoins d’ailleurs que, sur ce plan, l’Etat neles soutient guère dans leurs efforts, cecicomparé aux moyens mis en œuvre dansles gymnases» ajoute-t-il.Une opportunité à saisirFace à cette baisse – effective ou subjectivementressentie par les patrons – du niveauscolaire des jeunes, la mesure App-App de TEM se révèle donc fort utile. «Lesrépétiteurs qui s’y consacrent sont desétudiants qui dispensent un appui dansune branche spécifique à trois ou quatreapprentis. Ces soutiens ont lieu en soirée,après la journée de travail. Les jeunes quiLes mesures d’aide aux apprentis offertespar le canton de Vaud sont très prisées.en bénéficient y contribuent financièrementà raison de 5 francs l’heure, les fraisd’infrastructure et le complément du salairealloué à l’accompagnant étant prisen charge par les associations économiquesrégionales» précise le coordinateur.Ce qu’il souhaite pourtant pour l’avenir,c’est que les connaissances de base quidevraient être acquises au cours de la scolaritéobligatoire s’améliorent car les exigences,notamment dans la formationcommerciale, se sont sensiblement accrues.Cela fait d’ailleurs tout l’intérêt decette profession qui peut conduire à exercerdes activités très variées. Réussir unapprentissage est donc un premier palierà franchir qui donne la possibilité d’élargirplus tard son horizon en fonction deses capacités, de ses attirances et de sonambition.Pour en savoir plus: www.t-e-m.ch11TravailPublicitéSéjours linguistiquesOFFRE SPECIALE!Séjours linguistiques 2011 au prix de 20<strong>10</strong>!Tél. gratuit: 0800 3<strong>10</strong> 320www.boalingua.chcontext <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


12 Justice en marcheEn cas de congé non payé, vérifiezla couverture d’assurance accidentJustice en marcheLorsque l’on ne travaille pas, on n’est pluscouvert en cas d’accident par l’assuranceprofessionnelle et non professionnelle. Il fautdonc veiller à se prémunir contre ces risquesen contractant une assurance spécifique ouen étendant la couverture de l’assurance maladieaux accidents.Chris a été engagé dès mars 2004. A ce titre,il était assuré obligatoirement contre le risqued’accident. Du 1er juillet 2006 au 30 juin2007, Chris, d’entente avec son employeur,a interrompu son activité professionnelleafin de suivre une formation complémentaireen Australie. S’agissant d’une conditionde délivrance du visa d’étudiant, Chrisa alors souscrit une couverture d’assurancedes soins médicaux en Australie. Cette assuranceexpirait au moment du départ del’assuré d’Australie, soit le 24 juin 2007. A lafin de sa formation, Chris a commencé parprendre des vacances avant de retournertravailler dans son emploi précédent. Le 14juillet 2007, il fut victime d’un accident alorsqu’il pratiquait le surf en Indonésie. Son assurancesuisse a refusé toute prestation aumotif que Chris n’était pas couvert au momentde son accident.Début et fin de l’assurance accidentSelon la législation en vigueur (article 3 dela LAA), l’assurance produit ses effets dès lejour où le travailleur commence ou auraitdû commencer le travail en vertu d’uncontrat ou d’une promesse d’engagement,mais en tout cas dès le moment où il prendle chemin pour se rendre au travail. Ellecesse de produire ses effets à l’expiration du30ème jour qui suit celui où a pris fin le droitau demi-salaire au moins. La LAA prévoitque l’assurance est suspendue lorsque l’assuréest couvert par l’assurance militaire ouà une assurance-accident obligatoire étrangère.Dans ces cas, elle reprend effet lorsquela seconde assurance ne couvre plus l’assuré.Nicole de Cerjat,juriste, responsabledu service juridiqueau secrétariat romandde la SEC <strong>Suisse</strong>,NeuchâtelL’assurance n’était pas suspendueLa suspension de l’assurance a été instauréeafin d’éviter une double couverture d’assuranceet vise avant tout les travailleursdétachés, soit ceux envoyés pour accomplirune mission à l’étranger dans le cadre deleur engagement. Or tel n’était pas le cas deChris puisqu’il ne travaillait pas à l’étranger,mais qu’il étudiait et que l’assurancequ’il a contractée durant son séjour n’estpas considérée comme obligatoire car ellen’est pas comparable à la LAA, Chris ayantle statut d’une personne non active.L’assurance suisse n’a dès lors pas été suspendue,mais elle a cessé de produire ses effets30 jours après la fin du droit au salaire.Le nouveau rapport d’assurance LAAn’avait pas encore commencéChris invoque alors que le nouveau rapportd’assurance a commencé le 1er juillet 2007,date à partir de laquelle il avait droit au salaire,cela indépendamment du fait que larelation de travail a recommencé par desvacances payées. Selon la loi, l’assurance nerelève toutefois pas d’un rapport juridiquemais dépend d’un fait, à savoir le début effectifdu travail ou, pour la personne déjà aubénéfice d’un engagement, le moment oùelle prend le chemin pour se rendre au travail.Il en va de même pour un travailleur engagéle premier jour d’un mois, même s’il s’agitd’un samedi, et qui commence son activitéeffective le lundi suivant, car il n’est pas assurés’il est victime d’un accident (non professionnel)le samedi. De même, un travailleurqui obtient des vacances payées audébut ou à la reprise des rapports de travailn’est pas assuré obligatoirement contre lerisque d’accident durant cette période.Chris n’a par conséquent pas droit à desprestations d’assurance pour son accidentde surf survenu le 14 juillet 2007, alors qu’ilrevenait d’un congé non payé et qu’il n’avaitpas encore repris le chemin du travail.SEC <strong>Suisse</strong>service juridiqueCase postale 30722001 NeuchâtelTél. 0848 8<strong>10</strong> 9<strong>10</strong> (membres)Tél. 0901 555 717(non-membres Fr. 2.50/min)context <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


13Les entreprises doiventadapter les salairesPoursuite de la collaborationentre la CPT et la SEC <strong>Suisse</strong>Les caisses d’assurance Sanitaset CPT ont fusionné pour devenirle troisième plus importantassureur de <strong>Suisse</strong>. Ce regroupementn’apporte aucun changementen ce qui concerne le partenariatqui lie la CPT et la SEC<strong>Suisse</strong>.Concrètement, les deux caisses seregroupent au sein d’un holdingcommun qui gère directementtoutes les sociétés opérationnelles.La fusion débouche sur dessynergies dans plusieurs secteurs,en particulier en ce qui concernel’informatique. Cela renforce enplus son socle financier.Cette fusion n’apporte aucunchangement au niveau de la clientèle.Les solutions d’assurance etles interlocuteurs restent les mê-La situation reste précairepour les jeunesUn tiers de tous les apprentis etapprenties qui viennent d’acheverun apprentissage de commercene trouvent pas d’emploià l’issue de leur cycle de formationprofessionnelle initiale.C’est ce qui ressort d’une enquêteréalisée par la SEC <strong>Suisse</strong>.Sur les 2000 jeunes interrogésau moment de leur examen defin d’apprentissage, seuls 67%avaient déclaré avoir trouvé unemploi, 28,5% n’en avaient paset 4,5% suivaient un stage. EtLa conjoncture économique dela <strong>Suisse</strong> est en train de redécolleret les différents secteurs économiquesreprennent un à undes couleurs. <strong>Après</strong> une périodedifficile au cours de laquelle lesemployés ont été obligés de fairedes concessions sur le plan financier,et que les principauxacteurs de la vie socioéconomiqueprévoient des augmentationsde prix substantielles –comme c’est le cas en particulierdes transports publics et des assurancesmaladies – la SEC<strong>Suisse</strong> revendique des augmentationsde salaire pouvant atteindre4% dans les secteur où lareprise est déjà bien engagée. Enplus du maintien du pouvoird’achat, elle réclame aussi quedes mesures soient prises en vuede maintenir la sécurité de l’emploi.Ces revendications sontsurtout motivées par les gains deproductivité qui ont été réaliséspar les employés au sein des entreprises.mes. Cela est aussi valable pourles réserves accumulées jusqu’iciet les provisions des assurés. L’assurancemaladie de base selon laLAMal et les assurances complémentairessont regroupées sousla même enseigne. Les marquesSanitas et CPT ne disparaîtrontpas.On s’attend à ce que les autoritéscompétentes donnent leur accordà cette fusion d’ici cetautomne. Entre temps, l’éventaildes produits et prestations proposésà la clientèle sera étoffé. Laclientèle conserve de ce fait lemême niveau de protection deleur assurance en ayant un pluslarge choix, et en pouvant accéderà des services en lignes novateurs.parmi ceux qui avaient trouvéun emploi, il s’agissait d’uncontrat de travail à durée indéterminée.Une bonne moitiépoursuivaient leur carrièreauprès de l’employeur chez quiils avaient effectué leur apprentissageet 14% dans une autreentreprise. La SEC <strong>Suisse</strong> encouragedonc plus que jamaisles entreprises qui ne formentpas d’apprentis d’accueillir chezelles des jeunes à l’issue de leurapprentissage.Journée des vétérans à LucerneQuelque 120 membres de laSEC <strong>Suisse</strong> qui fêtaient cetteannée le 50 e anniversaire deleur appartenance à l’associationse sont retrouvés à mi-aoûtpour marquer cet événementRefus de la révision de l’AVSLe comité central de la SEC<strong>Suisse</strong> a décidé de s’associer àun éventuel référendum sur le11 e révision de l’AVS. En effet, leprojet de révision prévoit quel’âge de la retraite des femmessoit repoussé à 65 ans et que lacouverture des personnes bé-La brochure que vient de publierla SEC <strong>Suisse</strong> traite de tout cequ’un employé travaillant dansla vente doit savoir sur l’évolutionde l’emploi dans ce secteur,et des conditions de travail et salariales.Elle donne une multitudede renseignements sur lesrecommandations salariales,les droits des employés, les problèmesqu’ils peuvent rencontrer,tels que la discrimination,les aspects juridiques et la sécurité.Un volet est en particulieravec leurs conjoints dans le cadrede l’hôtel Schweizerhof. Ilsfurent accueillis par MarioFehr, président de la SEC <strong>Suisse</strong>et Peter Kyburz, secrétaire généralde l’association.De gauche à droite:Peter Kyburz, Heinz Morgenthaler,Utzensdorf ; Rose-MarieMarquis, Muttenz ; René Thomman,Bâle; Wally Lampart,Zurich et Mario Fehr.néficiant de l’AVS plus tôt soitdiminuée. De plus, l’indexationdes rentes au coût de la vie seraitsupprimé en cas d’acceptationde cette révision si le FondsAVS est inférieur à un certainniveau.Tout savoir quand on travailledans la venteconsacré aux employés de centresd’appel et de vente à domicile,et un autre à la surveillancedu personnel. Un chapitre entierde la brochure est consacré à lasanté au travail. Il comporte entreautres des conseils sur sonenvironnement professionnel etles maux que l’on peut contracterdans de ce cadre.La formation de vendeur (gestionnairede commerce de détail,assistant de commerce dedétail), le perfectionnement(spécialiste du commerce dedétail, économiste du commercede détail) ainsi que lespossibilités de faire carrièredans cette profession occupentégalement une place de choixdans cette brochure.Personnel de vente – ce qu’il fautsavoir, SEC <strong>Suisse</strong>, case postale3072, 2001 Neuchâtel, tél. 032 72121 37, fax 032 721 21 38 (gratuitepour les membres; Fr. 18.– pourles non-membres) ou par Internetwww.secsuisse.chNouvelles de la centralecontext <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


14Nouvelles des sectionsLausanneTél. 021 312 93 47membres@seclausanne.chmembres@seclausanne.chDébut des prochaines formations__Généraliste en droit du travail,certificat SEC Lausanne (3 mois)__Certificats ASFC en managementet leadership (18 mois)__Comptable spécialisé, certificatSEC <strong>Suisse</strong> (12 ou 24 mois)__Spécialiste en finance et comptabilité,brevet fédéral (24 mois)__Certificat d’assistant en gestionde personnel (6 mois)LinkedIn: comment devenir un bonutilisateur et accroître son réseau?Cet atelier d’une soirée s’adresse auxpersonnes souhaitant développerleur réseau professionnel et connaîtretoutes les ficelles pour le faire efficacement.Abordant également l’aspectdu recrutement, il pourra aussiintéresser les responsables en ressourceshumaines.Prochaine date: 11 octobre 20<strong>10</strong> à18h15, au centre de formation de laSEC Lausanne, Rue de l’Ale 31 à Lausanne.Rabais sur votre permis deconduireNous avons conclu un partenariatavec le moniteur d’auto-école OlivierWagner à Renens. Des tarifs préférentielssont offerts aux membres dela SEC Lausanne et leur famille.Renseignements complets à l’adresse:www.seclausanne.ch/association/avantagesPréparation au brevet de spécialisteen finance et comptabilitéLe séminaire de préparation aux examensdu Brevet fédéral de spécialisteen finance et comptabilité quenous organisons en février 2011 rencontreun grand succès puisqu’il estd’ores et déjà complet.MémentoSion Valais-WallisTél. 027 203 55 65sec-valais@netplus.chChèques RekaVous pouvez obtenir pour 600 francspar année de chèques Reka avec unrabais de <strong>10</strong>%. A commander durantles jours d’ouverture auprès du secrétariatou par e-mail.Bons CFFProchaines dates pour les commandesdes bons CFF: 14 et 28 octobre,11 et 25 novembre 20<strong>10</strong>.Cours d’appui pour apprentis etart. 32.Renseignements auprès de secrétariat.Mardi 5 au dimanche <strong>10</strong> octobre, LausanneSalon des métiers et de la formationRenseignements et inscriptions: www.metiersformation.chédition françaiseEditeurSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerceHans Huber-Strasse 4, case postale8027 Zurich. Tél. 044 283 45 45<strong>Sec</strong>rétariat romandSEC <strong>Suisse</strong>Société suissedes employés de commerce3, rue Saint-Honoré, case postale 30722001 Neuchâtel, tél. 032 721 21 37Fax 032 721 21 38info@secsuisse.ch – www.secsuisse.chDirecteur de la publicationLuc PythonRédactionLes Editions du Couchant SA44, rte de Divonne, 1260 NyonTél. 022 361 90 25, fax 022 362 05 13Pierre-Henri Badel, rédacteur en chefphbadel@ch.inter.netClaude Bieri, Florence Déruaz,Clairemonde HirschmannPublicitéJMB PublicitéJean-Maurice Bloch243, rte des Fayards1290 Versoix, tél. 022 950 05 81Fax 022 950 05 83jmb@span.chLa Bourse, comment ça marche? –nouvelle formule sur un jourComment fonctionne une bourse?Qu’est-ce qu’un indice boursier?Comment une action est-elle cotée etquelle est sa valeur? Qu’est-ce qu’unfonds de placement? Quels sont lesvéhicules d’investissement les pluscourants ? Autant de questions quevous vous posez peut-être et auxquellesnous vous proposons de répondrelors de ce séminaire de deuxdemi-journées.__Session 1: 9 et 16 octobre 20<strong>10</strong> de8h30 à 12hLundi 11 octobre, LausanneLinkedIn: comment devenir un bon utilisateur?Renseignements et inscriptions: www.seclausanne.chjeudi 21 octobre, BienneSoirée d’information pour la formation: Spécialiste de la natureet de l’environnementRenseignements et inscriptions: www.sanu.chMercredi 27 au jeudi 29 octobre, BâleWorlddidac: Tout le marché de la formationRenseignements et inscriptions: www.worlddidacbasel.comParutionMensuelle (9 numéros par an)6500 exemplairesTirage vendu selon REMP:4140 exemplairesConception graphiquePartner & Partner AGwww.partner-partner.comRéalisation et impressionImprimerie Saint-Paul, FribourgISDN 026 429 06 26ISSN 1424 – 5353Abonnements<strong>Suisse</strong>: 12 mois Fr. 46.–__Session 2: 6 novembre 20<strong>10</strong> de8h30 à 16h30.Nouveaux lauréatsJeudi 28 octobre, FribourgIdentité en image: les facteur du succès?Renseignements et inscriptions: www.cadres.chNos félicitations et nos meilleursvœux pour la suite de leur carrièreprofessionnelle aux lauréats du certificatSEC Lausanne de généraliste:Nastacia Arcoria, Farida Boudebouda,Olivia Goodman, Carine Grand,Magali Grange, Charlotte Grill, CatherineHeysé, Sidibé Moussokoro,Valérie Petoud, Sophie Pillonel,Anouk Rimmer, Kristin Steiner.Samedi 6 novembre, LausanneLa bourse, comment ça marche?Renseignements et inscriptions: www.seclausanne.chDu 23 au 27 novembre, VilleneuveSalon de l’apprentissage Riviera ChablaisRenseignements et inscriptions: www.salonapprentissage.chcontext <strong>10</strong>-20<strong>10</strong>


Vous avez trois bonnes raisonsd’adhérer à la SEC <strong>Suisse</strong>creativ collectionComptant quelque 55000 adhérents, la Société suisse des employés de commerce est la plus importante association de défense des intérêtsdes employés de bureau et de la vente. Elle s’engage en faveur de conditions de travail équitables, pour la formation et le perfectionnement etapporte son appui à ses membres pour tout ce qui touche à leur profession et à leur carrière.123Conseils juridiques gratuitsAvez-vous une question au sujet de votre certicat de travail? Cherchez-vous un éclaircissement en ce qui concerne votre délai decongé? La SEC <strong>Suisse</strong> dispose de juristes compétents qui offrent d’aider ses membres de manière discrète et gratuitement. La cotisationenglobe une protection juridique. Vous trouverez des informations complémentaires dans le règlement de l’association.Des conseils et des informations sur votre professionVotre salaire est-il adapté à votre travail et à vos compétences? Changer d’emploi vous ferait-il avancer? Les conseillers de la SEC<strong>Suisse</strong> vous aideront à mieux connaître votre environnement professionnel. Si vous avez des questions au sujet de votre professionou carrière, ils vous conseillent de manière objective et compétente.PerfectionnementRessources humaines, comptabilité, langues: l’éventail des possibilités de perfectionnement est large. La SEC <strong>Suisse</strong> vous aide àsélectionner la lière de perfectionnement qui vous convient. Et ne perdez jamais de vue le plus important: en tant que membre, vousbénéciez de rabais substantiels auprès de certains centres de formation!Je désire progresser dans ma profession et adhérer à la SEC <strong>Suisse</strong>:MadameMonsieur*Prénom/Nom :*Rue/n°:Tél. (durant la journée):Adresse e-mail:Fonction:*NPA/localité:Tél. privé:*Date de naissance:Employeur/lieu:Pour les apprentis:Profession:Date de n d’apprentissage:Ecole/localité:<strong>Sec</strong>tion désirée:*Lieu/Date:*Signature:*Mention obligatoireA renvoyer à: SEC <strong>Suisse</strong>, Rue St-Honoré 3, case postale 3072, 2001 NeuchâtelLes adhésions peuvent aussi être transmises par Internet à l’adresse: www.secsuisse.ch

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