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VLADIMIR STOUPEL, Piano

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Echos de PresseReflet des centres énergétiquesdu tempsFrankfurter AllgemeineZeitung (Allemagne)Composé en 1924 par IgorStravinski, ce concerto pourpiano, orchestre d’instrumentsà vent, contrebasses et timbalesque l’on n’entend hélasque trop rarement formait lecœur de la soirée. On y dénotede nettes réminiscences de lamusique du début du XVIIIesiècle, notamment dans lepremier mouvement qui rappellepar sa structure une ouverturefrançaise, ou encore lapartition du piano, dont l’interprétationau rythme difficile,délibérément aride et dépourvuede toute émotion, faitpenser à un clavecin. Seull’orchestre a le droit de laissertransparaître, de manière sporadique,une certaine expressivité,du moins dans les mouvementsclés d’ouverture ou declôture.Le soliste Vladimir Stoupel afourni une exécution d’uneforce créatrice exemplaire et,élément indispensable dans cemorceau, avec une extrêmeprécision rythmique.Manchots de la guerremondialeStoupel et Ingolfsson auThéâtre International deFrancfortFrankfurter AllgemeineZeitung (Allemagne)Un concert donné au ThéâtreInternational de Francfort a étél’occasion de découvrir unesuite pour piano de Schulhoff,extrêmement ambitieuse etexigeante, composée pour lamain gauche. On en doit l’interprétationau pianiste VladimirStoupel, qui a exécuté lescinq mouvements avec unefine différenciation stylistiqueallant des valeurs impressionnistesaux mouvements percussifs,avec toccatas et dissonances,véritable feu d’artificeexpressionniste. L’exécutionpar la violoniste Judith Ingolfssonde la sonate n°2 en lam i n e u r O p u s 2 7d’Eugène Ysaÿe en a fait ressortirles caractères très différentsavec une grande exactitude.Par leur interprétation dela sonate pour violons et pianoop. 134 de Chostakovitch,Stoupel et Ingolfsson se sontavérés former un excellent duo.Ils ont pleinement mis en valeurle caractère radical et modernede cette œuvre tardive, dont ilsont su souligner les contrastes.Dialogues de compositeursFestival de musique duSchleswig Holstein (SHMF) :un concert à la fois plaisantet édifiantHamburger Abendblatt(Allemagne)Dès les premières mesures duNocturne pour piano "MeineFreuden" de Chopin en transcriptionde Liszt, VladimirStoupel, pianiste russe ayantélu Berlin pour domicile, amontré une extraordinairemaîtrise de l’attaque une relationintime avec la composition.Jouant la ballade de SimonLaks Hommage à Chopin,il a réussi à montrer commentLaks appréhenda la musiquede Chopin. Intense dans l’introduction,puis de plus en plusdramatique. Utilisant un rythmesuggestif, il a fait une interprétationséduisante de laValse minute de Chopin. DansLa Valse de Ravel, il a fait ressortirles interruptions marquantesde manière éruptive,laissant percevoir le désespoiret la mise au repos forcée dessouvenirs de Ravel de la PremièreGuerre mondiale.Ladeuxième partie du concert aété tout à l’honneur de JudithIngolfsson, accompagnée auwww.Vladimir-Stoupel.compiano de Vladimir Stoupel danstout son génie. Cette violonisteoriginaire d’Islande a poursuiviavec le Nocturne en ut dièsemineur (posthume) de Chopin,avec un son précisément ciselétout en restant mélodieux. Ellea redonné vie à la version perduedes Trois pièces de concertpour violoncelle et pianode Laks en présentant une adaptationpour violon et piano.Son jeu a été intense etauthentique, à la mesure del’œuvre. Elle a interprété lepremier mouvement d’unemanière dansante, pleine defantaisie et d’humour raffiné.Avec Romance, elle a séduit lepublic par son jeu cristallin etune mélodie à la fois belle ettriste, laissant une large place,dans le dernier mouvement,aux accents comiques. Interprétantla Sonate pour violon etpiano de Ravel, le duo a faitpreuve d’une fusion extraordinaire.Judith Ingolfsson a dégagéen particulier le caractèrer é s i g n é e t q u e l q u e p e ulapidaire du blues. L’aspect« balladesque » et révolté de lacomposition a été si bien interprétéqu’on aurait cru entendrechanter la fiancée du pirate deKurt Weill. Je n’avais encorejamais vu les spectateurs applaudirentre les différentsmouvements pendant un concertdu festival SHMF. Voilà quiest chose faite. Avec le concertdonné par Judith Ingolfsson etVladimir Stoupel à Norderstedt.Le premier mouvement desTrois pièces de concert de SimonLaks retentissait encoredans la salle que certainsauditeurs, enthousiastes, n’ontpu retenir leurs applaudissements.Et à juste titre. Car ceduo a tout simplement jouéd’une manière fantastique.

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