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www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dzSid Ahmed Ghozali (suite de l’entretien)J'ai choisi tous mes ministresparce que je n'étais pasdemandeur du poste > Pages <strong>11</strong>, 12 et 13Différend Cojaal-ministèredes Travaux publicsLes Japonaisfont plierl’ANALe conflit entre le ministère des Travauxpublics et l'entreprise japonaise chargéede la réalisation du tronçon est del'autoroute Est-Ouest est-il réellementen phase de connaître son épilogue ?Pour rappel, la partie japonaise avaitmenacé de recourir à la justice pour fairevaloir ses droits> Lire page 6Algérie Télécomet Algérie PosteLes P-DGsur la selletteInstallés récemment à la tête de deux entreprisespubliques, Mohamed Laïd Mahloul et AzouaouMehmel, respectivement P-DG d’Algérie Poste etd’Algérie Télécom, seraient menacés de limogeage..> Page 5Selon la gendarmerie46 mineursassassinésen 10 moisSelon la Brigade de la protection des mineurs , 46enfants ont été tués tandis que huit autres ont étéimpliqués dans des assassinats, contre 29 cas demineurs victimes de kidnappings et 25 autres cas demineurs impliqués dans des kidnappings.> Page 4Fin d’une campagne électorale sans saveurDénigrement, démagogieet manque de propositionsAu lieu d’aborderles préoccupationslocales des citoyens,des chefs de partiont tout simplementprêché dans ledésert, en évoquantla crise malienneou à décocher desflèches contre legouvernementlorsqu’ils ne fontpas dans le discoursdémagogique creux.> Pages 2 et 3Quotidien national - Lundi <strong>26</strong> novembre 2012 - N°1370 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN <strong>11</strong>12-7406


2 > A L A U N ELE LIENYacine ChabiDécalageContrairement aux électionslégislatives du 10 mai dernier,les formations politiques onteu du mal à ficeler leurs listes.Il est facile d'imaginer quedans le subconscient desmilitants ou sympathisants, ilest plus important et lucratifde devenir député que maireou membre d'une Assembléecommunale. La« rémunération » n'est pas lamême et les horaires de travailaussi.Résultat, même les« grosses cylindrées » se sontcontentées du SNMG. Les troisformations islamistes de l'AVVn'ont pu présenter des listesque dans la moitié des millecinq cents communes du pays.Si les partis ne sont pasemballés par ces élections, lescitoyens leur ont emboité lepas. Pourquoi s'intéresser à unscrutin qui semble sans enjeuxpolitiques majeurs ? Quelintérêt a une personnehonnête à devenir maire s'il nepeut pas régler les problèmesde logement ou créer desemplois ? Les plus optimistesattendaient un discours« électrochoc » du président dela République pour « booster »la campagne comme ce fut lecas le 8 mai dernier. Silenceradio.Pourtant, à vouloir trouver desenjeux, la classe politique degauche à droite et de bas enhaut n'a pas su « vendre » cesélections. En se trompant destratégie, elle a réédité lemême discours développé lorsdes législatives. Au lieu des'intéresser aux enjeux deproximité que susciterait uneélection locale, les chefs de fileont reproduit les mêmesthématiques. Voter est un actecitoyen, ou encore, la nécessitéde donner plus de prérogativesaux maires. Sur ces deuxpoints, tous les partis sontd'accord. Aucune formation n'aapporté du nouveau à undiscours politique quis'uniformise, à en devenir« unique ». Certains ont cruinnover en « important »certains slogans d'outre mercomme la fameuse« démocratie participative»,mais cela ne trompe personne.Même si cette campagne devingt-et-un jours n'a passuscité d'intérêt politique, elleest pour un bon nombred'observateurs un spectacleamusant. Les petites phrasesassassines, l'échanged'accusations entre ténors etvoire même les insultes ontamusé la galerie. Ce qui aamusé encore plus lescitoyens, c'est le passage descandidats à la télévision, digned’un bébête-show.Le contribuable algérien auradépensé plus de sept milliardsde dinars pour le scrutin du29 novembre. Une questions'impose : Y aura-t-il un retoursur investissement ?Bilan des 21 jours de campagne électoraleDénigrement,démagogie et manquede propositionsDes chefs de partis se sont retrouvés en train de prêcher sur la crise au Mali ou de critiquerle gouvernement lorsqu’ils ne font pas dans le discours démagogique relatant le parcoursde l’Algérie de l’indépendance à nos jours !Quel bilan politique tirer de la campagneélectorale pour le double scrutindu 29 novembre, portant sur lerenouvellement des assembléespopulaires communales et celles dewilayas ? Pour l’ensemble des 52 partis politiqueset les indépendants en lice, l’enjeu de laparticipation du citoyen est de taille puisqu’ils’agit pour certains de « préserver la nation »,de « barrer la route aux opportunistes », et/ou« d’éviter une intervention de l’OTAN », pourd’autres. Comme pour dire aux électeurs quevous devriez aller aux urnes, sans trop sedemander ce qui changera dans leur vie quotidienne.En réalité, s’il y a bien des enseignementsà tirer de ces trois semaines de campagne,on retiendra sans doute le versement deschefs de partis et candidats à la conquête devoix, dans des généralités, sans pour autantproposer de solutions concrètes pour la gestiondes affaires de la cité. Il parait que le remplacementdu mot « législatives » par « municipales» pour faire la comparaison entre lesélections du 10 mai dernier et celles du 29novembre prochain n’a pas donné à réfléchiraux animateurs de la scène politique. Il y avraiment lieu de se poser la question de l’utilitéd’une campagne électorale en Algérie.Faute de propositions,la contre-attaqueLes appels au vote et à la participation massivefusent de partout. Mais, très rares sont lescandidats qui proposent un vrai programme degestion locale. Même dans leurs fiches oudépliants distribués aux citoyens n’importe oùet n’importe comment, les partis politiques ontfait dans les promesses creuses et irréalisablesignorant les limites des pouvoirs attribués auxélus locaux. « Relancer », « encourager » et« créer » sont autant de mots qui reviennent àchaque fois. Mais aucun candidat ne vientexpliquer la méthode avec laquelle il comptecréer la richesse, encore moins les postes d’emploipromis. Sinon, pour les milliers de meetingset rencontres de proximité animés, lesvieilles méthodes ont resurgi. Au moment où lecitoyen algérien s’attendait à plus de civisme etd’éthique dans la pratique politique, des chefsde partis qui ne sont pas des moindres à l’instardu FLN, RND, PT et autres se sont adonnés à demédiocres attaques mutuelles, campagnes dedénigrement et critiques de l’administration.Apparemment, même les grosses pointuresde la scène politique ne sont pas assez mûrespour être à la hauteur des attentes, des aspirationset du niveau du citoyen.La crise au Mali, la démagogieet l’histoire comme discoursConfrontés au désintérêt, à la démission età l’indifférence totale de l’électorat, les candidats,surtout ceux issus des partis politiques,ont misé sur leurs chefs pour remplir les salles.Ainsi, les leaders des formations politiques, entournées marathoniennes, sont allés faire lapromotion de leurs candidats. Alors que la règlefait qu’il est du ressort de ces derniers deconvaincre, puisqu’ils auront à gérer les affairesdes habitants de telle ou telle région. Résultats :les chefs de partis se retrouvent en train de prêchersur la crise au Mali ou de critiquer le gouvernement,lorsqu’ils ne font pas dans le discoursdémagogique en relatant le parcours deALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012l’Algérie de l’indépendance à nos jours. Aussi, etparadoxale que cela puisse paraître, des ministreschefs de partis appellent, tenez-vous bien,au « changement », alors qu’ils sont à l’intérieurdu gouvernement, ou tout juste sortis dupalais !Vieilles méthodes…Par ailleurs, bien qu’ils soient dans la peaudes gagnants, le FLN et le RND, partis majoritairesau Parlement, ont mené la campagnealors que des mouvements de redressementcontinuent toujours à miner leurs structures.Cela n’a pas influé pour autant le déroulementdes « meetings-fêtes », où l’achat des voix, lamobilisation de « supporters » pour remplir lessalles, n’est pas étranger à la pratique politiqueen Algérie. N’ayant pas recouru à ce genre deprocédés, des partis politiques en manque d’ancragedans la société ont été contraints d’annulerdes meetings, faute de public venu écouterleurs discours.Côté organisation, il y a lieu de releverl’adoption du vote à bulletin unique par l’administration,comme voulu par la Cnisel deSeddiki qui, de son côté, n’a pas manqué dechambouler le cours des événements par desmenaces de gel. Son objectif se limite à la questionde prise en charge et les moyens deconfort.En somme, politiquement, la campagneélectorale, qui s’est achevée hier à minuit, n’arien apporté de plus, par rapport à celle deslégislatives précédentes. Le spectre de l’abstentionplane toujours et des partis, criant déjà à lafraude, participent tout de même au scrutin !Aïssa MoussiAmine B./D. <strong>News</strong>


A L A U N E3Si l'on croit aux dernièresdéclarations du ministre del'Intérieur, Dahou OuldKablia, lors de son passagemardi dernier sur les ondesde la Chaîne III de la Radionationale, il n'existe aucunecommune pauvre enAlgérie ! Mais entre lediscours et la réalité, il y atoujours un grand fossé.Sinon comment expliquer lasituation catastrophiquedans laquelle patauge lacommune de La Casbah, quiarrive à peine à payer lessalaires de ses employés.Une commune dontl'héritage historique pour lepays est inestimable.Certains militants des partispolitiques croient que lesélections du 29 novembrepeuvent changer quelquechose… mais sous condition.Amine B./D. <strong>News</strong>Sans maire depuis 2008La Casbah, une communequi navigue à vueReportage réalisé parYahia MaouchiUne commune, qui rappelons-le,qui a passé quatre ans sansP/APC, soit juste une année aprèsles élections législatives de 2007.Une affaire qui a défrayé la chronique àl'époque, après le problème qui a opposé lemaire aux deux tiers des élus pour uneaffaire de vente de terrain communal. «Il ya eu destruction totale du potentiel économiquede notre commune, sur tous lesplans... Une chose qui nous laisse sans ressourcespropres. Notre commune estdélaissée depuis 2008 par les pouvoirspublics, alors que c'est l'une des communesles plus pauvres de l'Algérois, pour ne pasdire de l'Algérie. Vous imaginez, depuis2008, notre commune n'a bénéficié d'aucunprojet. Et de plus, une commune situéeau cœur de la capitale ! Plus de 60% de lapopulation reste sans raccordement au gazde ville, alors que peut-on dire des autrescommunes qui sont loin de la capitale ?»,s'interroge Tomache Abdelhalim, le présidentde la Commission communale indépendantede surveillance des élections localesdu 29 novembre. Une occasion pour luide parler des tracasseries et des anomaliesqui prévalent au sein de cette communedepuis près de quatre ans.L'odeur du «kif» remplace le parfum dujasmin. «La situation est peu reluisante ausein de notre commune et qui s'enlised’une année à une autre. Rien de bon ne seprofile à l'horizon. Après le problème qui aopposé en 2008, l'ex-maire, M. Zetaïli, têtede liste du FLN, aux deux tiers des éluspour une affaire de vente de terrain communal,qui a été portée devant la justice,notre commune est gérée par un administrateur,au grand dam des citoyens. Jedénonce également le fait que l'ancienmaire de La Casbah, Amar Zetaïli, qui estimpliqué dans plusieurs affaires de corruption,faux et usage de faux, se retrouveaujourd'hui encore tête de liste du FLN,c'est vraiment honteux.» Pour notre interlocuteur,la responsabilité des pouvoirspublics est entièrement engagée.«Quelles sont les raisons qui empêchentles pouvoirs publics d'appliquer les lois dela République pour permettre aux citoyensde poser leurs problèmes à des responsablesqu'ils ont eux-mêmes élus ? Qui empêche latutelle de dissoudre tout simplementl'Assemblée communale puisque cette dernièren'exerce plus ses prérogatives ? C'estanticonstitutionnel, les grands perdantssont hélas les citoyens lambda de LaCasbah», regrette-t-il. En outre, le chômagea atteint des proportions alarmantes. Lecommerce informel ne cesse d'enlaidirl'image de La Casbah. Pis encore, notreinterlocuteur déplore le fait que «l'insécuritéet les agressions sont devenues monnaiecourante, alors que l'odeur de la zetla,«parfume» nos quartiers jour et nuit.Ça me fait mal au cœur, de voir mespropres élèves, à qui j'ai dispensés des coursd'apprentissage du Saint Coran quand ilsétaient petits, aujourd’hui dépendants desstupéfiants… De La Casbah de l'âge d'or, ilne reste que le toponymique», se lamente-til.Ketchaoua, le symboledu statu quoClassée patrimoine culturel mondial, la«cité» se meurt dans l'indifférence totale despouvoirs publics. Les autochtones de cette«perle» architecturale n'ont plus que leursyeux pour la pleurer. C'est le cas notamment,pour la mosquée «Ketchaoua», édificeclassé à caractère cultuel et historique, ferméedepuis plus de… quatre ans, pour destravaux de restauration. Un projet qui traînetoujours.Des inscrits suspectsRevenons aux conditions de travail de laCommission communale indépendante desurveillance des élections locales, et lesmoyens qui sont mis à sa disposition. Sur cesujet, Tomache Abdelhalim va encore plusloin et met le doigt là où le bât blesse. « Lecauchemar, c'est de voir le scénario de 2007se répéter. C'est pour cela que nous restonsmobilisés. Nous avons adressé le 15 novembrecourant une plate-forme de revendicationsau président de la Cwisel, pour luidemander de mettre à notre disposition lesmoyens logistiques nécessaires qui nouspermettent d'accomplir convenablementnotre tâche, sans oublier bien sûr la prise encharge de notre restauration, qui n'a commencémalheureusement que le 21 novembre,pourtant sept milliard de dinars ont étéalloués à cette élection», poursuit-il. En sus,notre interlocuteur précise qu’«unedemande de revoir la liste finale des inscritsa été destinée à l'administration, car nousavons constaté que 696 nouveaux inscritsont été enregistrés durant les trois derniersjours. Une chose que nous soupçonnons, vula désaffection populaire, affichée par lescitoyens à cette joute électorale, mais malheureusementnotre requête demeure lettremorte et sans lendemain», fulmine-t-il.Dans le même ordre d'idées, M. Tomacherappelle également, que sa commission s'attellepour aboutir à la substitution des encadreurset des présidents des centres de vote,qui sont constitués, selon lui, dans leurgrande majorité par les employés de la commune.Ces derniers ne sont que les membreset les militants des différentes formationspolitiques participantes aux électionslocales. «Pour assurer le bon déroulementde cette joute électorale, et pour garantir laneutralité et la transparence le jour «J»,nous exigeons leur substitution par d’autresencadreurs, issus du secteur de l'Education,la douane, les impôts, ou bien par des fonctionnairesdes autres secteurs. Mais malheureusement,nos doléances n’ont pas abouti.Pour cela, nous avons gelé notre travail le 15novembre, avant de reprendre cinq joursplus tard après avoir arraché quelquesacquis», précise-t-il.Nous voulons sortir enfin de cetteléthargie qui n'a que trop duré.D'autre part, le mépris des secrétairesgénéraux de l'administration, ne cesse dedéfrayer la chronique, après les dénonciationsde Mohamed Seddiki, président de laCnisel, qui ne cesse de mettre en exergue, lemépris de l'administration envers sa commission.Il en est de même pourM. Tomache, qui a dénoncé le mépris affichépar les secrétaires généraux de la daïrade Bab El Oued a l'encontre de sa commission.«Ils ne voulaient pas nous accueillir,nous les avons sollicités maintes fois, envain», déplore-t-il.En outre, le volet sécuritaire n'a pas étéomis par notre interlocuteur, qui a appelédans une missive adressée au chef de laSûreté de daïra de Bab El Oued, à prendretoutes leurs dispositions, pour éviter toutéventuel dérapage le jour du vote. «Nousleur avons demandé de décrocher tous lesbanderoles qui restent accrochées devantles centres de vote, car la loi l'interdit. Enplus, nous exigeons la fermeture de toutesles casemate des partis politiques qui frisentles bureaux de vote afin de permettreaux électeurs de choisir librement leurscandidats, et d'empêcher également toutélecteur de rester à l'intérieur ou aux alentoursdes centres de vote, après avoiraccompli leur droit électoral. Des dispositionsqui doivent permettre le bon déroulementde cette échéance», estime-t-il.Enfin, notre interlocuteur s'est voulumalgré tout optimiste pour un bon déroulementde ces élections locales, en dépit desdifférentes tracasseries, qui ont entravé sacommission. «Il faut le dire, c'est la premièreassemblée algéroise à souffrir de cettecrise, et surtout qui dure... Le blocageempêche la mise en œuvre de tout projetd'utilité publique, alors j'espère qu'aveccette nouvelle course électorale, nous allonssortir enfin de cette léthargie qui n'a quetrop duré», souhaite-t-il.Y. M.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


4 > A C T UEn attendant la visite de HollandeRaffarin balisele terrainJean-Pierre Raffarin, chargé du suivi des investissements français en Algérie, est àAlger. L’objectif de celui que l’on surnomme Monsieur Algérie est de baliser le terraindans la perspective de la visite officielle de Hollande qui interviendra incessamment.Alors que les grévistes exigent son départLe recteur de Bouzareah résisteLes travailleurs et les enseignants del’université Alger 2 ont répondu massivementhier à l’appel à la grève detrois jours lancé avant-hier par la sectionsyndicale affilié à l’Union générale des travailleurs(UGTA) et le Conseil national del’enseignement supérieur (Cnes).Le taux de suivi diffère. Pour AbdelkaderHenni, recteur de l’université d’Alger 2, letaux de sui-vis n’a pas dépassé 4%, parcontre la section syndicale estime que letaux de suivi a largement dépassé les prévisions.«Il avoisine les 80%, pour les travailleurset 50% pour les enseignants» a indiquéNekkaâ Hamida, membre de la section syndicalede l’UGTA. Les grévistes sont déterminésà poursuivre le mouvement jusqu'àce que l’administration réponde favorablementà leurs doléances. «Nous exigeons quecette université réponde aux normes, rienne marche correctement depuis le démembrement»,affirme Hakim Djazairi, membrede la section syndicale de l’UGTA. Par ailleurs,«une assemblée générale de la sectionsyndicale est prévue pour demain mardipour décider de la suite à donner à ce mouvement»annonce Djazairi. Les membres del’assemblée ont exigé le départ de l’actuelrecteur qu’ils accusent de fermer la porte dudialogue avec eux et d’être derrière la dégradationde la situation de l’université deBouzareha. Des accusations réfutées parHenni, qui considère que ce mouvement est«minime» et ne représente pas «la majorité»des travailleurs. Quant au dialogue, il a indiquéqu’il «est en contact permanent avec lessyndicalistes». Quant à son éventuelledémission, Henni a précisé qu’il n’envisageIl a eu un tête–à-tête avec le ministrede l’Industrie, de la PME et de laPromotion de l’Investissement. C’estd’ailleurs, Cherif Rahmani qui a commentébrièvement l’issue de l’entretien endéclarant que l’Algérie et la France sontparvenues à baliser le terrain sur les grandsdossiers économiques en discussion depuisplus deux ans. "Nous avons évacué tout cequi est toxique et enlevé tout ce qui est obstacle.Nous avons cerné la solution et avonsbeaucoup progressé sur les grands dossierséconomiques en discussion”, a déclaré M.Rahmani lors d’un point de presse conjointavec l’émissaire français, Jean-PierreRaffarin.Pour les dossiers lourds, en l’occurrenceles projets des usines Renault et du vapocraquaged’éthane de Total, "les chosesavancent bien même si parfois, nous necommuniquons pas les détails", affirme leministre qui dit laisser le soin aux chefsd’Etats des deux pays d’annoncer l’aboutissementdes négociations lors de leur rencontrede décembre à Alger. "il n’y a pasd’annonce à faire nous allons laisser auxautorités supérieures le soin d’annoncer lesaccords auxquels nous allons parvenir", a-tildéclaré sur un ton optimiste à l’adressedes journalistes présents à ce point depresse, animé à l’issue des entretiens qu’il aeus avec l’envoyé spécial du présidentFrançois Hollande. Dans un entretienaccordé au journal El-Watan, vendredi dernier,Jean-Pierre Raffarin avait confiéqu”Alger et Paris sont déterminés à peaufinerces deux dossiers stratégiques à quelquessemaines de la visite du présidentFrançois Hollande. Il est à rappeler quedans le cadre de la relance de la coopérationéconomique entre l’Algérie et la France,deux projets, à savoir la fabrication de verreentre Saint-Gobain et le groupe algérienpas de quitter son poste, «personne ne m’aélu, je suis désigné par le ministre. Il est laseule personne qui peut me destituer demon poste».Le problème de sécurité à l’intérieur del’université figure lui aussi parmi les premièresrevendications des protestataires. Eneffet, ces derniers temps,un climat d’insécuritérègne au sein de l’université deBouzaréah. Plusieurs cas d’agressions sontfréquemment signalés. Il y a de cela quelquessemaines, une étudiante a été sauvagementagressée dans l’enceinte même del’université. Pour le recteur, «ce phénomèneexiste dans toutes les universités du pays etdu monde, et il n’est pas propre à l’universitéde Bouzaréah, les agressions sont partout».Tout en promettant que des effortsseront consentis pour réduire ce fléau,notamment «la construction d’un mur quisépare l’établissement de l’extérieur». Unemesure considérée comme «obsolète» parAlver et dans les assurances entre l’assureurfrançais AXA et la BEA et le Fonds nationalde l’investissement (FNI), ont été déjàconcrétisés. Les deux pays sont déjà parvenusà concréti-ser sur le terrain deux projetsdans la fabrication de verre entre Saint-Gobain et le groupe algérien Alver et dansles assurances entre l’assureur français AXAet la BEA et le Fonds national de l’investissement(FNI).S’y ajoute un autre projet dans la fabricationdes médicaments par le laboratoirefrançais Sanofi Aventis qui s’est engagé àconstruire une usine en Algérie. Au total,une vingtaine d’accords ont été conclusentre des entreprises algériennes et françaises,depuis la tenue en mai 20<strong>11</strong> du Forumde partenariat économique algéro-français.L’Algérie, soucieuse de diversifier son économietrop dépendante des hydrocarbures,veut des projets de partenariat à fortevaleur ajoutée, porteurs de savoir-faire etcréateurs d’emplois, avait déclaré à plusieursreprises l’ancien ministre del’Industrie, Mohamed Benmeradi. Selondes estimations avancées par la partie algérienne,les projets en discussions avec lesFrançais sont en mesure de créer 20.000emplois directs et indirects. Le projetRenault permettrait, quant à lui, d’asseoirune industrie de l’automobile en Algérie endéveloppant une sous-traitance exclusivementalgérienne.Yanis Ramyles grévistes. En plus de la sécurité, le nombrede postes d’emploi ouvert, cause dusouci aux protestataires. Ceux-ci reprochenta l’administration de ne pas ouvrir suffisammentde postes budgétaires, et d’exclureles contractuels de leurs droits à l’intégration.«Plus de <strong>26</strong>0 travaillent depuis plusieursannées sont sous contrat. Certains denos collègues sont allés à l’université deDély Ibrahim oùu les postes sont suffisantset les conditions meilleures qu’ici», nousdéclare Djazairi. Les professeurs déplorentpour leur part les conditions dans lesquellesse déroulent les cours ; «On travaille dansdes conditions très difficiles et où il n’est pasfacile de transmettre notre savoir aux étudiants»,explique un enseignant à la facultéde psychologie. Lors de l’assemblée prévuedemain, les grévistes comptent saisir directementle ministre de l’Enseignement supérieur,si aucune avancée n’est constatée.Khelifa LitamineKahina./D. <strong>News</strong>Victimes de délitsmultiples46 mineursassassinéset 29 kidnappésen 10 moisExploités par la force ou poussés àcommettre des délits, le nombre devictimes de délits multiples aaugmenté. Ils sont plus de 1 500,selon la brigade de protection desmineurs relevant du 1ercommandement régional de laGendarmerie nationale. Un chiffre quicouvre les 10 derniers mois à travers<strong>11</strong> wilayas du centre du pays.Selon lesprécisions de la même source, 46mineurs ont été victimes de meurtres,tandis que huit autres ont étéimpliqués dans des assassinats,contre 29 cas de mineurs victimes dekidnappings et 25 autres cas demineurs impliqués dans deskidnappings. Cette brigade a effectué,durant cette période, 698interventions durant lesquelles il a étéenregistré l’implication de 527mineurs. Les affaires de coups etblessures volontaires avec usaged’armes blanches sont en tête de listedes délits impliquant des mineurs,soit en tant que victimes (486) soit entant qu’accusés (85), indique le mêmebilan d’activité de cette brigade deprotection des mineurs pour lapériode considérée. Par ailleurs, il estfait cas de 36 cas de mineursréintégrés dans leur milieu familial,dont une vingtaine dans la seulewilaya de Chlef, parallèlement à 48cas de mineurs en détresse assistés.Dans la wilaya de Blida, la brigade deprotection des mineurs a effectué desinspections au niveau de 18 crèches,dont cinq non agréées, tandis qu’àMédéa, la même unité a réussi àépargner de la pollution de nombreuxenfants mineurs qui ramassaient desdéchets multiples, dont le plastiquenotamment, au niveau des décharges.La brigade de protection des mineursa été créée en avril dernier. Elle estcomposée d’éléments ayant reçu uneformation spécialisée en matière demédiation et d’action de proximitépour leur faciliter notamment lecontact avec les mineurs. M. B.Incendie dans ungazoduc à GhardaïaUne personnebrûlée et deuxengins calcinésUne personne a été brûlée et deuxengins ont été calcinésaccidentellement suite à des travauxde terrassement effectués vendredipar une entreprise sur un site depassage d’un gazoduc de 60 bar à 45km au nord de Ghardaïa, a indiquésamedi le directeur de la Protectioncivile de Ghardaïa. L’incendie s’estdéclenché au moment où desconducteurs d’engins, dont lapersonne blessée, le chauffeur d’unbulldozer en l’occurrence, effectuaientdes travaux de terrassement sur unsite de passage du gazoduc reliant lazone de Hassi R’mel (Laghouat) à larégion de Ghardaïa endommageantaccidentellement la canalisation degaz sur une longueur de 20 mètres, aprécisé la même source. L’accident aprovoqué une interruption del’alimentation en gaz des communesde la vallée du M’zab, a-t-il ajouté. Leséléments de la Protection civile deGhardaïa et de Hassi R’mel qui ont étédépêchés sur les lieux de l’incendieont procédé à l’extinction du feu et àla sécurisation du site avantd’entamer les travaux de réparationde la canalisation, a-t-on ajouté.R. A.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


Amine B./D. <strong>News</strong>Algérie Télécom et Algérie PosteLes P-DG sur la selletteInstallés récemment à la tête de deux entreprises publiques, M. Mohamed Laïd Mahloulet Azouaou Mehmel, respectivement-PDG d’Algérie Poste et d’Algérie Télécom, seraientmenacés de limogeage.Une source généralementbien informée indiqueque le ministre ne «seraitpas content du travaildes deux cadres ainsi que des performancesdes deux entreprisespubliques. C’est un secteur quidevrait être dynamique et innovateurmais ce n’est pas le cas. Leministre est trés mécontent», nousafirme-t-on. Au niveau du siège duministère, c’est juste «une questionde jours, peut-être la fin de l’année».S’agit-il vraiment d’incompétence ?Et pourtant lorsque AzouaouMehmel a rencontré des difficultés,notamment après sa décision deAADLAmalgame sur la relance du programmeLes premiers souscripteurs duprogramme AADL de 2001 et2002 ont lancé hier un appelà la direction générale de l’AADLpour clarifier la situation sur larelance du programme locationvente.«Au vu de l’amalgame provoquépar le ministre de l’Habitat et del’Urbanisme quant aux modalitésde relance du programme de logementlocation–vente, type AADL,premiers (1 er ) souscripteurs 2001,au nombre de 13 500 recensés, éligiblesmais non honorés à ce jour,nous voudrions bien actualiseradministrativement nos dossiers,mais de là à s’inscrire de nouveau,après plus d’une décennie depatience et de calvaire, il reste unedémarche non convaincante etmême préjudiciable, laquelle semblebien pénalisante à nouveau»,dénonce M. Nabil Belheddade,représentant du collectif des premierssouscripteurs par le biaismuter Sihem Djenouhet, sousdirectricecommerciale de l’opérateuret fille de Salah Djenouhet,numéro 2 de l’UGTA, le ministres’est montré solidaire et l’a soutenudans cette crise. M. Benhamadi amême rejeté la démission de M.Mehmel. En tout cas, rien n’a laisséfiltrer qu’il y a un désaccord entreles deux responsables ! Il y a à peinehuit mois, Azouaou Mehmel a éténommé au poste de P-DG dugroupe Algérie Télécom remplaçantEl Hachemi Belhamdi, l’un desmanagers les plus performants dusecteur public ces dernières années.Depuis son installation, M. Mehmeld’un communiqué de presse. Eneffet, M. Abdelmadjid Tebbouneavait déclaré, en date du 24 novembrecourant en marge de la rencontrede concertation gouvernement-a affirmé que les efforts fournis parle personnel de l’opérateur historiqueest insuffisant. Il s’est, d’ailleurs,fixé deux objectifs ; le déploiementdu réseau pour connecter plusd’abonnés mais aussi l’augmentationdu débit et la bande passante.Lors de ses différentes déclarations,il faut situer la croissance sur deuxniveaux. Du côté d’Algérie Poste, M.Mohamed Laïd Mahloul, ex-directeurdu courrier et des colis, est désormaisà la tête d’Algérie Postedepuis un an et demi, en remplacementde Omar Zerarga. Ceci dit,depuis sa nomination à la têted’Algérie Poste, M. Mahloul a tenuUGTA-partenariat, que «lesanciens souscripteurs du programmeAADL de 2001 et 2002sont prioritaires mais doivent aussifaire une nouvelle inscription auALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012Amine B./D. <strong>News</strong>un silence radio. Aucune déclaration.Il en est de même pourAzouaou Mehmel qui accorde peud’interviews à la presse.Néanmoins, les deux responsablessont sortis ces dernières semainesde leur silence. Veulent-ils prouverleur compétence au ministre dela Poste et des TIC? L’avenir nous ledira… Il est à rappeler que le secteurdes télécommunications vit aurythme des changements et limogeageau niveau de nombreusesentreprises à l’image d’AlgérieTélécom, ATM Mobilis, mais aussiAlgérie Poste.Hasna Z.même titre que les autres citoyens».Par conséquent, les premierssouscripteurs du programmeAADL appellent à la nécessité delever toute équivoque pour apaiserles esprits des postulants et de procéderà la clarification et au détailde cette nouvelle procédure avecplus de précisions objectives garantissantle bien-fondé de la réhabilitationdu droit de cette catégorie depremiers postulants 2001, à accéderlégalement à un toit, à l‘instar des25 400 bénéficiaires de la wilayad’Alger.Il est à souligner, par ailleurs,que le ministre de l’Habitat adéclaré récemment que les inscriptionspour le prochain programmede logements location-vente,connu sous la formule AADL, seralancé avant la fin du premier trimestre2013, donnant la prioritéaux premiers souscripteurs déjàinscrits en 2001 et 2002.Hasna Zobiri> A C T U5Déclarationet paiementdes impôtsvia internetL’opérationsera lancéeincessammentLa Direction généraledes impôts (DGI) vamettre en œuvre, aucours du1 er semestre 2013, unsystème électronique detélédéclaration et detélépaiement descotisations fiscales, envue de moderniser sagestion des impôts ettaxes, a-t-on appris hierd'une source proche duministère.Ce nouveau systèmesera d'abord appliquéaux gros contribuables,en particulier ceuxrelevant de la Directiondes grandes entreprises(DGE) ou du Centre desimpôts (CDI)opérationnels etimplantés dans diversesrégions du pays, aprécisé à l'APS la mêmesource. Ensuite, et àmoyen terme,l'application de latéléprocédure fiscaledevrait s'étendre auxautres catégories decontribuables, a-t-onajouté.Le ministre desFinances, Karim Djoudi,avait annoncé lasemaine dernière que lepaiement des impôtspar Internet serapossible avant la fin dupremier semestre 2013sans fournir plus dedétails sur ce projetinscrit dans le cadre duprogramme pluriannuelde modernisation de laDGI. "Il ne s'agit là quede l'un des axes detravail en cours deréalisation parl'administration fiscalepour améliorer l'offre deservices auxcontribuables, unprincipe qui s'inscrit endroite ligne avec lesorientations despouvoirs publics pouraméliorerl'environnement desentrepriseséconomiquesalgériennes" a soulignéla source du ministère.Les progrès accomplispar l'Administrationfiscale algérienne durantces dernières annéesont été même saluéespar des institutionsinternationales dont leFonds monétaireinternational (FMI) quiconsidère la DGI commeétant "un exemple deréussite, eu égard à sesperformances tantsur le plan del'assouplissement dusystème fiscal que sur leplan de l'organisationde ses nouvellesstructures notamment lamise en place del'Interlocuteur fiscalunique" à l'instar de laDGE, le CDI et le CPI(Centre de proximité desimpôts), rappelle lamême source.R. A.


8 > P U B L I C I T EAlgérie <strong>News</strong> <strong>26</strong>-<strong>11</strong>-2012 Anep 950 687Algérie <strong>News</strong> <strong>26</strong>-<strong>11</strong>-2012 Anep 950 689ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


C O U P S D E P R O J E C T E U RILS ONT OSÉ LE DIRE>9En hausseAlima BoumedieneThieryAntar Hellal«Je suis absent parce que je suismarginalisé. La direction du théâtre deConstantine m’a quasiment exclu de toutesles activités qui ont été organisées ces dixdernières années.Cette mêmeadministration a refusé les travauxartistiques que je remets. Le niveau desœuvres est médiocre. C’est pour cela qu’ilest urgent que le président de laRépublique intervienne pour mettre del’ordre à l’anarchie.»Alex Fergusonstatufié àManchesterL'ère victorieuse d'Alex Ferguson àManchester United a été célébrée avecl'inauguration d'une statue de bronze àl'effigie de l'entraîneur écossais devant lestade d'Old Trafford.L'épouse de Sir AlexFerguson, Cathy, a dévoilé l'oeuvre hautede 2,7 mètres en présence des joueurs del'effectif actuel ainsi que de plusieursgloires des années passées, comme EricCantona, Ruud Van Nistelrooy ou PeterSchmeichel. Philip Jackson, auteur decette statue et, avant elle, du buste del'ancien manager Matt Busby et de la"United Trinity" qui réunit BobbyCharlton, George Best et Denis Law, n'apas cédé à la tentation de caricaturer leshabitudes de Ferguson - hurler sur unarbitre, mâcher du chewing-gum ouregarder sa montre.Alex Ferguson,manager de Manchester United depuisvingt-six ans, vainqueur de 12 titres dechampion d'Angleterre et deux Ligue deschampions, est apparu ravi.Mohamed Morsi"Personne ne peut arrêter notre marche enavant (.) Je remplis mes fonctions auservice de Dieu et de la nation et je prendsdes décisions après avoir consulté tout lemonde. Je suis déterminé à assumer mesfonctions.»Le monde de l’insoliteUn Californienaccusé d'avoircuisiné son épouseUn Californien, dont les restes del'épouse avaient été retrouvés en train decuire dans plusieurs casseroles à leurdomicile, a plaidé non coupable demeurtre et d'autres chefs d'accusations,ont annoncé jeudi les autorités.L'homme, âgé de 68 ans, a été arrêtévendredi quand des policiersd'Oceanside, dans le sud de la Californie,alertés par l'odeur, ont trouvé troiscasseroles remplies de restes humains,identifiés comme appartenant à sonépouse de 73 ans. "En plus des restes dela victime en train de cuire, sa tête a ététrouvée dans le congélateur", a précisé leprocureur adjoint, Katherine Flaherty.L'homme a été immédiatement interpellédans un bar.Amara Benyounès«Les militants du FLN ont vainement tentéde faire du bruit pour nous empêcher deparler. Ces partis s’inquiètent de peur deperdre leurs sièges car ils s’agitent commedes bêtes blessées et c’est dangereux. Onnous accuse d’être une formation politiquede la chkara. Avant tout, nous sommes unparti politique d’une génération qui œuvrepour le développement du pays.»Barack Obamasacrifie laThanksgivingLe président Barack Obama est restéfidèle à la tradition de Thanksgiving engraciant mercredi symboliquementdeux dindes censées finir dans lesassiettes des Américains le jour de lafête du "Merci-Donnant". Evoquant saréélection, le 6 novembre, pour unsecond mandat à la tête des Etats-Unis,il a déclaré lors de la cérémonie rituelledans la roseraie de la Maison Blanche:"On dit qu'on mérite toujours uneseconde chance. Je ne peux qu'êtred'accord avec ce dicton en ce mois denovembre". Les deux bénéficiaires dela grâce présidentielle -une traditionbien ancrée depuis John F. Kennedy- seprénomment "Cobbler" et "Gobler",deux gallinacées de 19 kg chacunenées le même jour. Elles passeront lereste de leur vie dans la demeurehistorique de George Washington àMount Vernon Estate, en Virginie.>> >S’appuyant essentiellement sur saparticipation à la campagne propalestiniennede boycott des produits enprovenance d’Israël, le barreau desavocats du Val d’Oise a rejetél’inscription de l’ex-sénatrice, AlimaThiery Boumediene. Saisie par cettedernière, la Cour d’appel de Versailles ademandé au Conseil de l’Ordre detrouver une solution pour l’intégrer aubarreau.Rolland CourbisLa méthode du coach usmiste a eu sesfruits. Le club a confirmé la victoireréalisée à Nouakchott (2-0) face àTevragh Zeïna à l’occasion de ladeuxième manche qui s’est déroulée hierau stade Omar-Hamadi en s’imposantpar 2-1. Dans un match qui s’apparentaità une corvée, les Rouge et Noir ont eufinalement le dernier mot.En baisseBaba AhmedLa dernière déclaration du ministre del’ Education risque de susciter un vifdébat dans la socièté. En effet, aprèsplus de vingt ans de réforme dechangements et de modifications, ceministre remet sur le tapis cettequestion. Certains n’ont pas hesité àdécocher des flèches à l’adresse del’ancien ministre de l’Education,Benbouzid, qui aurait perdu du tempsdans le colmatage et le bricolage.Amar TouLa grève de l’Etusa a de bouclé un moissans que cela ne sucite l’inquiètude dudépartement de Amar Tou. Car danscette affaire, ce sont les citoyens quipayent les frais, d’autant plus que lecollectif des travailleurs est déterminé àaller jusqu’au bout.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


10 > P U B L I C I T ExAlgérie <strong>News</strong> <strong>26</strong>-<strong>11</strong>-2012 Anep 950 772Algérie <strong>News</strong> <strong>26</strong>-<strong>11</strong>-2012 Anep 950 785ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie <strong>News</strong> propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachinews@yahoo.fr<strong>11</strong>Sid Ahmed Ghozali«Je ne suispas le “harki”du système»Dans cette édition :«J'ai choisi tous mesministres parce que jen'étais pas demandeurdu poste de chefde gouvernement»Entretien réalisé par Malika BoussoufSans ambage ou détour, Sid Ahmed Ghozali se prête au jeudes questions et réponses. Algérie <strong>News</strong> publie la premièrepartie d'un très long entretien où l’homme, le responsablepolitique, l’ex-patron de Sonatrach,l’ex-ambassadeur, l’exchefde la diplomatie algérienne et l’ex-Chef dugouvernement revisite ses années de “service public”.Certaines de ses révélations et commentaires nemanqueront pas de susciter le débat auprès desintellectuels, des politiques et de ceux qui se sentiront visés.> Suite pages 12 et 13Hors-champsErreur detranscriptionet procèsd'intention(suite et fin)Par : Slemnia BendaoudCependant, la vie tranquille et très digne fut un beaujour très mouvementée, bouleversée par une «armada depoliciers», appuyée par «un vrai haussier», venus sur leursgrands cheveaux lui signifiant cette erreur de prononciationde la phonétique «arabe» du mot «votez !», ayant faitcapoter le sens de la phrase exhibée par la banderolejusqu'à lui faire épouser le sens allant dans la direction dela «frappe» et de la «trappe» au lieu du bon et tout indiqué«choix» à exprimer lors du prochain scrutin et qui échoitau Roi parmi cette bien vieille famille royale, soucieuse deperpétuer cette ancienne tradition du pouvoir encore enplace, assistée de ses nombreuses personnalités courtisaneshabitant encore ses cossues arcanes.Subitement donc, cette plume habile et très mobile s'estcomplètement desséchée de son encre, s'irriguant de sespropres larmes de désespoir,après avoir longtemps subien dessiner les contours decet espoir auquel resteencore attachée cette jeunessealgérienne empruntantdans son quotidien l'imagebien réelle et le verbe justesans se soucier de cette sombreattitude des uns et desautres faisant de l'ombre surle bel art au détour de cesmaudits adverbes de tempset de circonstances.Pour tout comprendre dece qui lui est arrivé ce jourmaudit, faut-il au besoinrappeler que la lettre «T»s'écrit en arabe en «_» ou«_» , et que le verbe «votez»,En valeureuxmartyr, son pèreest parti à jamais.En vraicombattant del'autre maquis,son fils a failliconnaître, luiaussi, le mêmesort à cause de lagabegie humaine.ainsi transcrit dans l'une ou l'autre des deux versions vousmet évidemment devant ce choix difficile à faire entre«_____ » et «_____ » , faisant par conséquent virer l'expressiondu terrain propre à l'élection à celui d'une «bonnetannée». En d'autres termes, de donner des coups au candidatplutôt que de voter pour lui ! La différence est à faireentre «bastonnade» et «voix favorable» !Toute la différence entre les deux mots était là. Et lecrime commis était donc lié à cette lettre maladroitementtranscrite !Pour un artiste -comme lui- ne maîtrisant pas la phonétiquedu mot à en reproduire sa calligraphie, cela constituebel et bien une offense à la république et aux gens du pouvoir,susceptible de marquer à jamais ce coup d'arrêt deproduire du bel art et des œuvres de qualité !Ahmed était donc soupçonné d'avoir commis unimpair, sinon cet autre « péché » de nature à déranger laplus haute hiérarchie du pouvoir du pays et surtout satoute puissante oligarchie.Et sans ce discernement habile de dernière minute, faitd'ailleurs à bon escient, il aurait pu le payer chèrement ! Audépens de sa propre liberté !En valeureux martyr, son père est parti à jamais. En vraicombattant de l'autre maquis, son fils a failli connaître, luiaussi, le même sort à cause de la gabegie humaine.Le pire fut enfin évité. Dieu a donc bien sauvé l'orphelinet l'honnête artiste… !S. B.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


12 dclgé a a edécryptageAnalyses &DécryptagesDans cette édition :«J'ai choisi tous mes ministresparce que je n'étais pas demandeurdu poste de chef de gouvernement»Algérie <strong>News</strong> : Alors d'accord ! Vous n'êtes pas du systèmemais, vous dira-t-on, vous avez servi un pouvoirdont le principal objet a été de confisquer leslibertés. D'accord, vous n'en êtes pas mais vous l'avezservi. En tant que commis de l'Etat, en tant que toutce que vous voulez, vous avez été à son service.Sid Ahmed Ghozali : Vous posez là une vaste question.Est-ce que servir son pays, c'est servir le systèmepolitique qui le dirige ? Est-ce que lorsque l'on n'estpas satisfait de la qualité du système politique, il fautrefuser de servir son pays ? Avant de commenter votrejugement, vous me renvoyez à un de mes chers maîtres,mon très respecté professeur de physique aulycée, Dieu bénisse son âme. Un grand professeurcomme il y en avait avant l'indépendance et mêmeaprès. Et il venait me voir quand j'étais à Sonatrachcomme on rend visite à un fils. Il n'aimait pas beaucouple régime de Boumediène. Il m'a dit : «Mon fils,tu es complice du régime de Boumediène parce que tuproduis du pétrole, qui lui fournit l'argent pour perdurer.»Je me souviens lui avoir rétorqué : «Et vouscher Maître qui avez formé et continuez à former desgénérations entières de cadres scientifiques qui vonttravailler dans les administrations, dans les entreprisesau service du pays, et dont, à leur tour, le travail va forcémentprofiter au système politique qui nous dirige,vous considérez-vous comme un serviteur du régimepuisque vous l'approvisionnez en une richesse qui estencore plus forte que le pétrole et l'argent du pétrole,la richesse humaine ?»Donc la réponse à votre question sur la relationservice public-service du pouvoir n'est, ni simple, nistandard.J'avais pris tout à l'heure l'exemple du chef de servicehématologie au CHU d'Oran, je viens de citer lecas de mon ancien maître.Je peux citer un troisième cas, éminemment politiquecelui-ci : Mohamed Boudiaf. Vous savez que cechef historique de la Révolution incontestable etincontesté, s'est opposé au pouvoir personnel, au pouvoirunique et au pouvoir militaire, ce qui lui a coûtéde perdre sa liberté en 1963 et d'être forcé à l'exil de1965 à 1992.Puis en 1992, il a répondu à l'appel du gouvernementet de l'Armée pour la sauvegarde de laRépublique.Dans chacune de ces deux situations, Boudiaf a-tilservi ou desservi son pays ? A-t-il en 1963 manqué àson pays en refusant de servir dans le cadre d'un pouvoirillégitime ? Et en 1992, Boudiaf a-t-il desservil'Algérie en y revenant après une démission considérée,trop vite et indûment, par beaucoup comme uncoup d'Etat ? N'ignorant certainement pas qu'en revenantaux affaires, il sauvait la mise au système politiqueen place, s'est-il montré en faisant don de sa personneà l'Algérie comme un homme du système ?Difficile à croire !Pour qui connaît Mohamed Boudiaf, il est impossibled'avoir un soupçon de doute sur son patriotisme,sa clairvoyance, son indépendance et sa rigueur d'espritet donc pas le moindre doute sur ses profondesmotivations qu'il a été le seul après Dieu à connaître.Je fais partie de la génération qui a été éduquéedans la perspective de travailler au service du public,aussi bien familialement que par le FLN, mouvementde libération nationale, précisément ce front fondé parla génération du même Mohamed Boudiaf.C'est pour ça que dans ma génération, très peunombreux furent ceux qui ne choisirent pas d'embléede rentrer dans le service public. Très jeunes, nousavons été propulsés à des postes de responsabilité desplus élevés dans le service public, ce que l'on appelledes postes politiques entre guillemets. Directeur d'administrationcentrale est un poste politique dans lesens, c'est admis dans le monde entier, où on peut yêtre nommé à discrétion et être enlevé à discrétion.Des postes en somme, qui sont la charnière entre lepouvoir politique et les pouvoirs publics. Jeunes, nousavons commis la naïveté de penser que nous, nousétions faits pour nous occuper des affaires techniquesdu pays et nous avons laissé la politique aux autres.Nous avons cru sincèrement qu'on pouvait servir àdes postes aussi élevés tout en laissant la politique auxautres. Et bien maintenant, mais pas à l'époque, jepeux vous dire que c'était naïf. C'était une erreur dejeunesse. C'était une erreur parce qu'à partir de certainsniveaux, on ne peut pas servir en se désintéressantde la politique. Cette reconnaissance a posterioride l'erreur contenue dans le fait mésestimé de l'importancede l'appartenance au système politique, ne faitque renforcer mon affirmation que je n'ai jamais étédans le pouvoir politique.D'ailleurs, à l'occasion de ma visite au Quotidiend'Oran, il y a un peu moins de trois années, ce fut cettemême thèse et presque mot pour mot, comme je viensde le faire, que j'ai développée auprès de mes interlocuteurs,le DG et son principal éditorialiste, à leurdemande, sur leur engagement et en off, puisquej'étais allé les voir pour parler seulement de l'Iran.C'est devenu le lendemain dans les titres du journal: Ghozali : «Nous sommes les harkis du système»puis «Ghozali reconnaît qu'il est un harki»,... Voilàcomment, via des servants conscients ou non du pouvoir,journalistes au Quotidien d'Oran, fut lancé le lynchagemédiatique, au prix d'une triple trahison de ladéontologie et de l'éthique journalistique : non-respectdu off, citation infidèle, citation tronquée et sortiede son contexteJ'aimerais revenir sur l'expression «naïveté».Quand vous parlez de naïveté de votre part, est-ceque cela veut dire que vous preniez vos ordres quelquepart ? Parce que même en tant que chef du gouvernement,est-ce que vous pouvez affirmer quevous n'avez jamais pris vos ordres ailleurs ?J'ai choisi tous mes ministres. Il y a des témoins quisont vivants et d'autres qui ne sont plus de ce monde.Je pense notamment, à Aboubekr Belkaïd. J'avaisauparavant, songé à lui, avec l'accord de Chadli, pourqu'il le nomme à mes côtés comme ministre déléguéaux Affaires étrangères du temps du gouvernementHamrouche. Au dernier moment, le mouvement avaitété avorté par le pouvoir qui ne l'avait pas en odeur desainteté et au moyen d'une campagne médiatiqueassez odieuse. Chef de gouvernement, je l'ai imposé,comme je l'ai fait pour un autre ami Lakhdar Brahimiaux Affaires étrangères. Je connaissais les réserves desmilitaires à son égard du temps où j'étais moi-même àla tête de la diplomatie algérienne. Je suis obligé, avecle temps, de reconnaître qu'ils ont été beaux joueursen ne s'opposant pas à sa nomination par le Président,en se faisant violence.J'ai choisi tous mes ministres parce que je n'étaispas demandeur du poste de chef de gouvernement. Al'Assemblée, l'APN, quand j'ai présenté mon gouvernementà l'investiture, j'ai donné les raisons de monacceptation de la fonction dans une situation insurrectionnelleà l'époque : «Ma solidarité avec le peuplealgérien et avec l'ANP.» Drôle de situation où c'est àl'ombre des chars que le gouvernement gouverne etque la population se rassure !Mon prédécesseur, démis, déclaré officiellement, lapremière entrée historique du FLN dans l'opposition.Un de ses députés lors des débats sur mon programmen'y va pas avec le dos de la cuillère : «Tu nous as dit quetu es là pour six mois pour préparer les élections législativeset voilà que tu nous présentes un programmecomme si tu allais durer une éternité… tu courtisesl'armée pour t'ouvrir les chemins de la présidence dela République. Je me contente de lui répondre que lemoment viendra où il découvrira que «je ne suis làque pour six mois. Pour être le mouton du sacrifice».Vous trouverez tout cela et autres détails du programmeet des débats dans les archives de l'Assemblée,du gouvernement ou des médias publics.J'étais ministre des Affaires étrangères quand, ayanteu vent des tractations magouilles qui se tramaiententre l'équipe gouvernementale démise et le FIS pourse partager le pouvoir, je présentai ma démission auPrésident. La crise du Golfe est aussitôt intervenuepour contrarier ma décision. Un ministre desAffaires étrangères qui démissionne en pleineguerre entre Arabes, il y a mieux comme abandonde poste !Il est facile mais vain de dire a posteriori, mais aposteriori seulement, que si j'ai eu tort ou raisond'accepter la responsabilité. Et il est facile aussid'inventer, comme explication à ma nomination, lathèse d'un «complot mené entre Ghozali et l'arméepour qu'il soit à la présidence de la République».Car tel fut le message propagé par mes prédécesseurs.Ce n'était pas la première fois qu'on disait demoi que je complotais pour être président de laRépublique.La première fois de ma vie professionnelle oùj'ai nourri le projet d'être président de laRépublique, c'était fin 1998, quand j'ai fait madéclaration d'intention de me présenter aux élections«encore faut-il, avais-je précisé, qu'il y aitcompétition».Mais jamais au grand jamais, je n'ai songé ni àêtre chef du gouvernement, ni président de laRépublique, ni même à être ministre des Financesde Chadli puisque j'ai été rappelé de force deBruxelles.Mais M. Ghozali, excusez-moi, avoir de l'ambition,c'est légitime ! Est-ce que vous voulez direque vous regrettez votre itinéraire…Je n'ai absolument aucun regret. A mon sens,l'ambition personnelle n'est pas illégitime, si onveut servir les gens, le pays dans le cadre de l'intérêtgénéral ! Encore faut-il que l'ambition personnellesoit étroitement associée à une ambition collective.Ce que je dénonce, c'est l'ambition personnelle àelle seule c'est-à-dire la recherche du pouvoir pourle pouvoir.On me lance souvent comme preuve de cettesempiternelle appartenance au système, le fait quej'ai été président de Sonatrach.On oublie seulement, que c'est une petiteéquipe d'Algériens se comptant sur les doigts d'uneseule main qui en sont les géniteurs. J'ai fait partiede cette équipe et c'est dans mon bureau de directeurde l'énergie que nous avons mis au point leprojet de décret de création de la Sonatrach. C'estde mon bureau que le décret est parti à la signaturede Ben Bella. Aucune autorité politique de l'époquen'avait ça en tête. Cela n'enlève rien au mérite politiquequi échoit à Ben Bella d'en avoir décidé lafondation, ni celui qui revient à Boumediène pourl'avoir accompagnée dans son parcours durant 13ans, qui l'a soutenue et l'a protégée dans un environnementbureaucratique et politicien des plushostile.Je n'ai pas été parachuté au fauteuil de présidentd'une Sonatrach de 120 000 personnes. J'ai été sonprésident quand elle était à l'état d'un décret, endébut d'application et une petite poignée, decadres. C'est 14 ans après que je l'ai quittée à l'étatd'une société de standing international et de120 000 employés. C'était pour ses pères fondateurset pour ceux qui ont grandi avec elle, une aventurehumaine exceptionnelle. Sonatrach n'a pas été unefaveur dont nous aurait gratifiés le régime, qui luifut au contraire plutôt hostile. Ce fut une institutionqui fut édifiée malgré le régime, hormis le soutiende Boumediène, de Belaid Abdesselam, sonprésident de la première année puis ministre detutelle, rares furent les membres de l'establishmentqui à l'instar de Ahmed Medeghri, Kaid Ahmed, semontrèrent amicaux à son égard.Le reste était hostile à commencer par les servicesde sécurité. D'abord, parce qu'ils étaient marquéspar la propagande de nos partenaires françaisqui, eux, savaient où allait mener Sonatrach. LesFrançais savaient que Sonatrach était faite pour seALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


décryptage13substituer aux sociétés étrangères sur les gisements.Pour remplacer les sociétés étrangères. Donc, ils ontgravé sur le marbre et dans les esprits l'image deSonatrach «Etat dans l'Etat». La sémantique, flatteused'apparence, visait en fait à inquiéter l'establishmentalgérien qui a vite fait de percevoir Sonatrach, non pascomme un instrument national de développementéconomique, mais comme un futur concurrent dansle contrôle du pouvoir politique. Même Boumediènequi avec le temps, s'est mis à s'enorgueillir deSonatrach, en tant que fleuron industriel de l'Algérieen développement, avait gardé au fond de lui-mêmeune certaine méfiance refoulée, jusqu'à ce que je luidise un jour : « Mais M. le Président, pour enlever leprésident de Sonatrach, il vous suffit d'une seconde, letemps d'une signature !»On peut parler de désamour ? Une fois je suis avec etune autre je ne suis pas…Non. Je n'ai eu de cesse pendant des années que deconvaincre les tenants du régime, qu'ils ne peuvent pascontinuer comme ça et que le régime doit changer,qu'ils n'avaient pas le choix entre changer et ne paschanger, que ce serait déjà bien s'il leur restait le choixsur la manière de changer. Changer dans l'ordre ouchanger dans le désordre. Sur ce plan-là, je peux direque c'est en 2004 que je suis arrivé au constat d'échecet à la conclusion que c'était un système qui, sousl'empire d'une sorte d'automomification, s'est irréversiblementvoué à ne pas changer.Revenons à l'Iran. Et bien sûr, par exemple, pourpointer du doigt le régime iranien mais pas que celapuisque vous n’êtes pas mal sollicité, il vous faut êtreailleurs, à l'extérieur du pays. Pourquoi ne ditesvouspas tout cela ici, en Algérie ?Mais je suis en Algérie ! On vous fait croire, ce n'estpas innocent, que je me suis expatrié. C'est un mensongeparmi cent autres. Mis à part la période de janvier1994 à mi-1996, je suis en Algérie. Je dirai mêmeque c'est pour dire ces choses en Algérie et auxAlgériens que j'ai créé un parti en 1999. En 1999,quand je me suis présenté aux élections, vous savezquels étaient les pronostics officiels à la candidature ?Il fallait réunir 75 000 signatures pour être candidat àla candidature. Les services promettaient : «Il n'aurapas 3 000 signatures», j'en ai eu 85 000 et la plupart descollecteurs, m'ont dit : «Nous savons que le Présidentest déjà désigné à l'avance et qu’on ne vous laissera pascette fois-ci concourir. Nous vous soutenons quandmême : promettez-nous que vous n'allez pas êtrecomme ceux des autres candidats, qui tous les cinqans, viennent faire un petit tour et puis s'en vont.Restez donc avec nous et promettez-nous que vousallez créer un parti.»Bien que je n'aie été habité par aucun complexevis-à-vis de la haute fonction publique, il se trouve,que de mon côté, ce genre de prétention n'a effleurémon esprit la première fois qu'en octobre 1998 aprèsque fut annoncée l'anticipation des élections présidentielles.Dans une contribution parue le 9 janvier1999 dans les trois quotidiens d'El Khabar, Liberté et ElWatan, j'avais exposé «les idées que j'avancerais etdéfendrais, si toutefois le contexte national m'autorisaità concourir à la compétition nationale et si compétitionil y a».Dans ladite contribution, j'évoquais aussi l'hypothèseoù il n'y aurait pas compétition et j'indiquaisque je continuerais l'action publique en «donnant lamain à un grand nombre d'Algériens qui ne demandentqu'à contribuer, de là où ils vivent, en Algérie ouà l'étranger, avec leurs moyens propres, à la réécriturede l'espoir», concluant ma contribution comme suit :«La présidence de la République n'étant pas le seulobjectif ni la seule façon, loin s'en faut, où on peut servirce pays, c'est, en tout état de cause, dans la voie del'étude et de la réflexion positive sur ces mêmes thèmeset autres sujets liés aux grands problèmes de notresociété, qu'autrement, j'engagerais volontiers le plusgrand nombre de forces créatrices individuelles de lasociété civile et politique… A un moment où ladémarche dominante semble dire «prenons d'abord lepouvoir, nous réfléchirons ensuite à ce qu'il faudra yfaire», ma proposition est d'inverser cet ordre des choseset de dire aux Algériens attachés au service public«écrivons le projet que nous souhaitons pour notrepays, avant de demander la confiance du peuple pourle mettre en œuvre».Donc, la réponse à votre question est déjà dans lefait même d'avoir fondé ce parti et c'est écrit noir surblanc dans la Déclaration de principes et dans leProgramme du FD qui jaunissent dans je ne sais quelleétagère des archives du ministère de l'Intérieur depuis13 années et demie.Il ne suffit pas, madame, de vouloir aller voir lesAlgériens. Il faut que l'on ne vous en empêche pas !Beaucoup de gens donnent à cet empêchement uneconnotation d'affaire personnelle. Les moins hostilesdisent : «Ils interdisent le FD parce qu'ils en veulent àGhozali.»En vérité, je crois que j'incarne tout ce que lerégime ne veut pas. Ils ne veulent pas de débat, ils neveulent pas d'avis divergents, ils ne veulent que desgens soumis. Cela relève de la nature du régime. Celaprocède des propriétés consubstantielles à l'autoritarisme.Vous revenez à l'Iran dans votre question. Jen'en parle pas qu'à l'extérieur madame MalikaBoussouf ! Je vous ai rappelé tout à l'heure le lynchageorganisé par le Quotidien d'Oran et consorts, que vousconnaissez, pour souligner qu'il ne fut ni spontané, niinnocent.Je suis accoutumé à cela. Lors de mon passage auxAffaires étrangères, j'ai été confronté au même lynchagevis-à-vis du même type de problème. Quandl'Algérie a condamné l'invasion du Kuweït par l'Irak,c'est-à-dire qu'elle n'a pas soutenu aveuglémentSaddam Hussein, nous avons été considérés même parla population comme des traîtres. Le nom de Chadli aété hué dans la rue. Par contre, tout le monde étaitcontent chez les gouvernants arabes, les Koweitiens entête.Quand une semaine plus tard, nous nous sommesdémarqués par rapport au recours aux forces étrangères,décidé par le sommet arabe du Caire, cela nous avalu le satisfecit de notre population, mais les récriminationsde la part du Koweït et l'Arabie Saoudite.Le devoir impérieux d'un homme public estd'éclairer sincèrement ses compatriotes. Surtout,quand du fait de l'incurie de ses dirigeants et sous l'effetaggravant de la propagande des puissants, le peupleest livré à lui-même dans l'ignorance de toutes lesquestions intérieures et extérieures qui influent surson sort et ses conditions de vie. Laisser son peupledans un tel état d'ignorance, soit par paresse, soit parveulerie, soit par peur de la capacité de nuisance despuissants est une marque à la fois d'incivisme, uneforme de lâcheté et de trahison.En matière de droits de l'homme, les Algériens àqui on fait dire : «Qu'est-ce qu'il a ce Ghozali qui prétendsoutenir la résistance iranienne et dénoncer lesdroits de l'homme en Iran ? De quoi se mêle-t-il etpour qui se prend-il ?» Ces Algériens sont détournésde leur propre culture, de leur histoire. Colonisés pendant130 ans, nous avons eu des millions de personnesqui ont été opprimées, persécutées ou massacrées.C'est pour ça que dans nos gènes, il y a cette détestationde tout ce qui est atteinte aux droits de l'hommeet à la justice. Notre détestation de la hogra ! Ce n'estpas que de la politique que le fait que l'Algérie se soitretrouvée au lendemain de l'Indépendance commeétant «La Mecque des mouvements africains de libération».Ce n'était pas des calculs politiciens qui ont faitouvrir les bras de l'Algérie à ceux qui ont été persécutéspar leurs propres gouvernements.Je craindrais beaucoup pour mon pays, si sa populationse laissait conduire à l'indifférence vis-à-vis dela hogra qui frappe les autres partout dans le monde.Alors je ne vois pas pourquoi maintenant, je vaismentir au peuple algérien en lui laissant croire queAhmadinejad est le défenseur de la Palestine.Vous voulez dire qu'il y a des choses qui sont toléréeset d'autres pas, qu'on vous permet de dire et d'autrespas ?Oui, ainsi fonctionne le système, c'est lui qui décidede ce qui est bien et de ce qui est mal. En Iran, le Faqihs'autorise le statut de représentant de Dieu sur terre,un statut supérieur à celui du Sceau des prophètes. Ici,le système va jusqu'à se comporter en directeur desconsciences, «compétence» que Dieu n'a déléguémême pas à ses prophètes.Mohamed Boudiaf, quand un certain 29 juin, ilanalysait devant son auditoire à Annaba les immixtionsétrangères dans notre situation, les soutiensétrangers aux forces obscurantistes violentes, il soulignaitaussitôt : «C'est nous qui avons rendu possiblesles immixtions dans nos affaires intérieures.» D'où lefameux : «Charrena menna wa khirna menna», prononcéquelques deux minutes avant que des ballesmeurtrières viennent cribler le Président dans le dos.A suivre la prochaine éditionM. B.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


14 dclgé a a eKiosque internationalAnalyses &DécryptagesChine,la nouvellemarcheNicolas Baverez, Le Point / FranceMorsi, du superprésident au superdictateur?Nadéra Bouazza, SlateAfrique / EgyptePrès de 6 mois après sa victoireélectorale, le présidentislamiste MohammedMorsi sort grand vainqueurde la crise à Gaza et de labataille diplomatique qui s’est jouéedans les coulisses. Tous les yeux desobservateurs étaient tournés vers leCaire, haut lieu historique de lamédiation dans le conflit israélopalestinien.Morsi a plus ou moisété le chef d’orchestre des négociations.24 heures avant la signaturede la trêve, le président égyptienannonçait déjà l’obtenir dans la soirée.Il a été félicité tant parWashington que Paris.Une déclaration de 7 articlesqui lui confère davantage depouvoirs. Il a dans le mêmetemps limogé le puissantprocureur général du pays.Au centre du jeu politique régionalet international, c’est lui qui aobtenu la cessation des hostilités.Sans remettre en cause les accordsde paix avec Israël, MohammedMorsi n’a pas tardé à rappeler sonambassadeur après l’assassinat duleader du Hamas Ahmad al Jabari.Autre action hautement symbolique,l’envoi du Premier ministreégyptien Hicham Qandil dans labande de Gaza le 16 novembre dernier.Un effort reçu positivementpar la société égyptienne solidairede la cause palestinienne. Des prisesde positions qui tranchent avec lapolitique de complaisance menéependant plusieurs décennies par leraïs déchu Hosni Moubarak. Pourle spécialiste du Proche Orient,Dominique Vidal, la position deMohammed Morsi n’est pas unesurprise. Des évolutions politiquesqu’Israël aurait, selon DominiqueVidal, sous-estimé en lançant uneoffensive sur Gaza. Israël se retrouveisolé et perd son allié historiqueégyptien. Les contraintes liées aurôle de l’armée, à son financementpar les Etats-Unis, aux traités depaix avec Israël, laissent des margesde manœuvres au président Morsi.Morsi sort évidemment renforcésur le plan régional et international.Mais qu’en est-ilsur le plan intérieur? LesEgyptiens plébiscitent depuislongtemps unerévision d e lapolitique menée àl’égard du voisinisraélien. Unegrande partie de la population adonc été satisfaite des prises depositions du président islamiste.Mais il ne faudrait pas que lesuper président se transforme ensuper dictateur…Une crainte alimentéepar la déclaration constitutionnelledu président dans la soiréedu 22 novembre. Une déclarationde 7 articles qui lui confère davantagede pouvoirs. Il a dans le mêmetemps limogé le puissant procureurgénéral du pays. La Haute courconstitutionnelle est clairementvisée. La même qui a, à deux reprises,annulée les décisions du présidentislamiste. En juin dernier, elles’était opposée à la volonté deMohammed Morsi de rétablir leparlement que le tribunal avait dissous.En octobre, les juges ontpoussé Mohammed Morsi à fairemarche arrière quant à sa volontéde pousser le procureur général àdémissionner.L’article 2 protège les décretsprésidentiels pris depuis le 30 juindernier de toutes remise en causeou contestation. Ces lois et décretssont « définitifs » et « exécutoires» et ne peuvent pas être contestées.Et cela même devant une instancejudiciaire. Idem pour le Conseil dela Shura [chambre haute du parlement]ou l’Assemblée constituante,par ailleurs dominés par les islamistes.La justice ne peut pas ordonnerleur dissolution. L’article 3 va plusloin en s’attaquant à la fonction duprocureur général qui doit, selonl’article, être nommé par le présidentde la République pour unepériode de quatre ans. Les partislibéraux et l’opposition ont rapidementréagi à une déclaration assimiléeà une loi martiale, que 52%des votants égyptiens ne peuventaccepter. Morsi profiterait de son «capital légitimité » à l’internationalepour se débarrasser du procureurgénéral et parfaire le contrôledes rouages de l’Etat. Plusieurs forcespolitiques ont appelé à desmanifestations de masse sur la placeTahrir ce vendredi contre la déclarationconstitutionnelle émis par leprésident Morsi.La diversité des valeurs et des institutions qui gouvernentle monde multipolaire est illustrée par la désignation desdirigeants des deux premières puissances du XXIe siècle,États-Unis et Chine. Aux États-Unis, au terme de deux annéesd’un féroce combat électoral , le président Obama est reconduitet l’équilibre du Congrès reste inchangé. En Chine, le 18eCongrès du Parti communiste, selon un rituel parfaitementcodifié, a clos deux années d’une lutte opaque pour le pouvoir.Engagé depuis 20<strong>11</strong> dans les provinces, le renouvellement de70 % des responsables marque l’arrivée au pouvoir de la cinquièmegénération de dirigeants de la Chine populaire depuis1949. Elle n’est plus composée d’acteurs de la Révolution maisde leurs héritiers, les Princes rouges, réunis autour de XiJinping, désigné secrétaire général du Parti avant d’accéder à laprésidence de la République en mars 2013, et de Li Keqiang.Les nouveaux dirigeants chinois sont confrontés à la transitionla plus délicate depuis les quatre modernisations lancéespar Deng Xiaoping en 1979. La dernière décennie a vu l’accélérationdu miracle économique. En dépit de la multiplicationdes chocs, le produit national a quadruplé et le revenu par têtea progressé de 1 132 à 5 584 dollars, permettant à la Chine dedevenir la deuxième puissance économique mondiale. Pourautant, le modèle des Trente Glorieuses, fondé sur la faiblessedu coût du travail et du capital, sur la priorité à l’industrie età l’exportation, est aujourd’hui caduc. Avec la crise des paysdéveloppés, la croissance a fortement ralenti, revenant de 10,5à 7,5 % par an. La relance à crédit de 2009, portant sur près de40 % du PIB, a créé des bulles spéculatives dans l’immobilier,les infrastructures et l’investissement industriel, ce quientraîne une sous-utilisation des capacités de production (60%) et des difficultés d’emploi pour les 7 millions de diplômés.Le ralentissement n’est pas conjoncturel mais structurel, lié àl’échec de la reconversion vers la demande intérieure (laconsommation a chuté en dix ans de 44 % à 35 % du PIB), àl’explosion des inégalités sociales (5 % de la populationconcentre 62 % des richesses) et géographiques (les revenusdes urbains sont 3,5 fois supérieurs à ceux des ruraux). S’yajoutent les tensions politiques croissantes provoquées parune corruption endémique - y compris dans l’armée. La poursuitedu développement chinois impose des réformes radicales.La Chine doit basculer vers une économie de services àhaute valeur ajoutée. Elle passe par la restructuration et la privatisationdes entreprises d’État, qui génèrent 30 % des revenustout en détenant 45 % des actifs, par la dynamisation de lademande intérieure à travers la poursuite des hausses de salaires(20 % par an depuis quatre ans), par l’ouverture des marchésfinanciers et par l’internationalisation du yuan-renminbi.Sur le plan social par la mise en place de l’Etat-providencealors que seuls 473 millions de Chinois bénéficient d’une assurance-santéet 284 millions d’une retraite. Sur le plan juridiquepar la construction d’un État de droit, clé d’une lutte efficacecontre la corruption comme du respect de la propriétéintellectuelle et industrielle. Sur le plan politique par unerefonte de l’État et des gouvernements locaux. Soit autant dereculs du contrôle du Parti sur l’économie et la société. XiJinping devra présider à un choix cardinal entre les réformesou bien la répression intérieure et la montée des tensionsinternationales. Deux facteurs peuvent venir à l’appui duchangement. D’abord, la Chine a réussi à redéfinir son modèleéconomique et social à chaque décennie depuis 1979. Ensuite,le leadership de Xi Ping semble s’inscrire en rupture avec leconservatisme de l’ère Hu Jintao. Le style de ses interventionsest direct. Il dirige une commission resserrée de sept membres.Surtout, Xi Jinping accède à la fonction décisive de présidentde la commission des Affaires militaires qui lui donne lecontrôle de l’armée. L’issue de la transition chinoise est loind’être jouée. Mais Xi Jinping dispose de la légitimité et desmoyens pour faire sienne la devise du prince de Salina, leGuépard de Lampedusa : «Il faut que tout change pour querien ne change.»ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


Kiosque international dclgéa aAnalyses &Décryptagese15L'école en Tunisie : grèves,agressions et «zatla» à gogo!Karim Ben Slimane,Kapitalis.com / Tunisiedes précieux acquis de laTunisie, l'école de la république,est en train de péricliter etL'unde sombrer dans le néant et lechaos : fraude, grève, violence, drogue...Nous sommes et avons toujours été fierset reconnaissants à l'école de la républiquequi a joué un rôle primordial dans l'éveilmoderniste des Tunisiens. Véritable ascenseursocial et rempart contre l'obscurantisme,l'école de la république est une piècemaîtresse dans le socle de la tunisianité.Aujourd'hui, l'école va mal et pour une foisce n'est pas la faute des islamistes. Grèves àrépétition, sit-in absurdes, fraudes, agressionset pour couronner le tout de la«zatla» (drogue) pour égayer une ambiancede plus en plus lourde. Selon LassaâdYacoubi, secrétaire général du Syndicatgénéral de l'enseignement secondaire(Sges), interrogé récemment par ShemsFM, 40% des lycéens tunisiens carburent àla «zatla». Jadis, quand j'étais lycéen, on semettait à faire la prière pendant la semainebloquée des examens croyant que Dieuverra d'un bon œil notre dévotion et qu'ilaugmentera nos chances dans l'examen.Aujourd'hui les jeunes ont une recette différente:la «zatla», autre temps autremœurs.Un prophète mal-aimé,mal-nourri et agresséToujours selon Lassaâd Yacoubi, rienque dans la région de Sfax, 30 lycéens ontété virés de leurs établissements et du systèmescolaire public l'année dernière pouravoir consommé de la «zatla». On n'est pasau bout de ses peines quand on apprendaussi, selon les mêmes sources, que deuxenseignants se font agresser physiquementet verbalement chaque jour.Le grand poète égyptien Ahmed Chawkiaimait à dire que «l'enseignant aurait puêtre un prophète». Dans l'école de laTunisie d'aujourd'hui c'est un prophètemal-aimé, mal-nourri et méprisé. Si l'écolede la république continue sa descente enenfer, ne vous faites pas trop d'illusion, elletrainera dans son sillage tout ce qu'il y a deprécieux en Tunisie. Entre ceux qui se désolentde voir l'école agoniser sans broncheret ceux qui se délectent de voir le symbolele plus fort de la Tunisie moderne deBourguiba s'étioler, notre culpabilité estmanifeste. Quelle est longue cette agonie, yaurait-il une âme charitable pour abrégerma souffrance et euthanasier ma tunisianité,comme ça je serais moi aussi insensibleà ce chaos et je détournerais moi aussile regard quand dans chaque coin de rueon viole et on piétine la tunisianité.Islam & XXIe siècle : et si les femmesprenaient la parole?François Xavier, HuffingtonPoste.fr / FranceJeudi 22 novembre 2012, l'émissionComplément d'enquête, sur France2,titrait la tentation islamophobe, et l'undes sujets forts montrait une sexagénaired'origine algérienne qui se battait dans sabanlieue pour que les jeunes femmes necèdent pas, les unes après les autres, à latentation du port du voile, plus souventimposé que librement consenti... On comprendalors facilement que, aussi bienpierre angulaire que talon d'Achille, laplace -et le rôle- de la femme au sein de lareligion musulmane est déterminant. Pourdonner des arguments aux islamophobesaussi bien que des raisons d'espérer auxmodernistes qui rêvent d'un Islam desLumières!Pour illustrer notre propos et lever LEtabou, il faut parler de sexualité.Entendons-nous bien, il n'est pas uniquementlié à l'Islam, ni à aucune religion enparticulier, mais bien à la bêtise crasse del'homme, ce mâle insupportable qui ne saitpas se tenir et dont, enfin, on ose montrerau grand jour la bassesse et l'infâme comportement,par la publication du Manifestecontre le Viol.En ce qui concerne la religion musulmane,il y a bien une révolution en marchequi doit, en grande partie, ses effets auxmutations de nos sociétés mues par l'universnumérique qui se retrouve jusque dansl'approche de la sexualité. Et remet alorsfortement en cause les rôles assignés à chaquesexe par la tradition musulmane. Laparole s'est libérée d'un seul coup et a vul'émergence de femmes qualifiées à s'exprimersur le plaisir et le désir, ce qui a modifiéen profondeur les structures psychiquesdes musulmans...On est donc désormais très loin de cettePrairie parfumée où s'ébattent les plaisirsque le cheikh Nefzaoui a voulu nous laissercomme un mantra que l'on se réciteraitsans fin pour suivre à la lettre ses préceptes.Il faut donc en être bien conscient, il y aune révolution en marche, une prise deconscience des femmes du monde entier(et pas seulement les musulmanes), unerévolution numérique pour tenter deremettre de l'ordre dans le plus basique, leplus terrestre des faits: la sexualité, et soncorollaire, la place de la femme, non pluscomme un objet du désir, mais biencomme un partenaire à part entière. L'égalALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012de l'homme!Or, si l'Islam "apparaît de nos jourscomme la religion de l'ascétisme le plusforcené", nous rappelle Fatna Aït Sabbah,auteur d'un essai remarquable (et si peuremarqué), La femme dans l'inconscientmusulman (Albin Michel, septembre 2010)c'est bien que "l'une des raisons de cetteimage déformée en est qu'on n'explorequ'un seul discours: le discours du pouvoir,celui de l'Islam conservateur jurisprudentiel.La face amoureuse de l'Islam n'intéresseapparemment pas les gouvernants, etpourtant elle est éblouissante, et sidiverse!".En effet, si l'on se penche un peu surl'histoire de cette religion, on découvrebien vite que le prophète Mohammed nefut point un homme dévoré par sa missionreligieuse, mais qu'il consacra beaucoup detemps à mener une vie amoureuse et affective,riche et mouvementée. "Un tempspour prier, un temps pour jouir. Telle seraitla voie hasardeuse que l'Islam va choisir".


16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D EEn cas d’attaque contre le LibanNasrallah promet un«déluge» de feu sur Tel-AvivLesgensDes "milliers" de roquettes s'abattront sur Israël si ce pays attaque le Liban, a menacé hierle chef du puissant mouvement libanais chiite Hezbollah, en répétant son soutien à l'Iran,ennemi juré de l'Etat hébreu, et aux groupes armés palestiniens.Hassan Nasrallah s'exprimaitvia des écransgéants devant desdizaines de milliers deses partisans réunis dans la banlieuesud de Beyrouth pour commémorerle deuil de l'Achouramarquant le martyre de l'imamHusseïn, petit-fils du prophète ettroisième imam du chiisme. Il aqualifié de "grande victoire pourla résistance" palestinienne l'offensivede l'armée israéliennecontre la bande de Gaza contrôléepar le mouvement islamisteHamas, qui a fait du 14 au 21novembre, 166 morts palestinienset six morts israéliens. "CommentIsraël, qui a tremblé face à desroquettes Fajr 5 dont le nombrene dépassait pas celui des doigtsd'une main, va-t-il supporter lesmilliers de roquettes qui vontfrapper Tel-Aviv et ailleurs queTel-Aviv en cas d'attaque duLiban ?" a lancé le chef du mouvementarmé, bête noire d'Israël.Le groupe radical palestinien duJihad islamique à Ghaza a revendiquéle tir d'une roquette Fajr 5,de fabrication iranienne, contreTel-Aviv.1 200 morts côtélibanaisSelon desresponsablesdu Pentagone, leHezbollah disposede 50 000 enginsbalistiques, dont40 à 50 missilesFateh -<strong>11</strong>0 capablesd'atteindre Tel-Aviv."Si le blocus sur Ghaza a limitéla portée des tirs" palestiniens, lestirs depuis le Liban peuvent, aprévenu Hassan Nasrallah,atteindre "toute la Palestine occupéede la frontière libanaise, à lafrontière jordanienne jusqu'à lamer Rouge. De Kiryat Shmona(extrême-nord) à Eilat (pointesud)". "Le temps où Israël nousterrorisait est révolu", a ditHassan Nasrallah dont le discoursétait retransmis en directpar la télévision de son parti, Al-Manar. Concernant l'Iran, grandallié du Hezbollah à qui il fournitdes armes, il a estimé que, "jouraprès jour, l'Iran prouve qu'il estl'ami des Arabes et des musulmansen soutenant les peuplesvulnérables et opprimés, et celas'est confirmé à Ghaza". "Tousceux qui tentent de faire d'Israëlun ami sont des valets d'Israël ettous ceux qui tentent de faire del'Iran un ennemi sont des valetsd'Israël consciemment ou non",a-t-il soutenu, en allusion apparenteaux Etats du Golfe, très critiquesvis-à-vis de l'Iran. Selondes responsables du Pentagone, leHezbollah dispose de 50 000engins balistiques, dont 40 à 50missiles Fateh -<strong>11</strong>0 capables d'atteindreTel-Aviv et la plupart desautres régions du territoire israélien,ainsi que 10 missiles Scud-D.Pendant la guerre de juillet-août2006 entre Israël et le Hezbollah,ce dernier avait tiré plus de 4 000roquettes sur le nord d'Israël. Leconflit qui a dévasté le Liban avaitfait plus de 1 200 morts côté libanaisen majorité des civils, et 160côté israélien, selon des chiffresofficiels.R. I.Artur MasLe président de la Catalogne,candidat à sa succession, avoté hier pour les électionsrégionales qu'il considèrecomme "les plus décisives del'histoire" de cette puissanterégion d'Espagne en proie àune forte pousséeindépendantiste. "Ce sont lesélections les plus décisives del'histoire de la Catalogne, lesplus cruciales, car nousjouons tous comme un pays,comme un peuple", a déclaréArtur Mas après avoir déposéson bulletin de vote dansl'urne à Barcelone. "Quand jedis comme un peuple, je veuxdire sept millions et demi depersonnes, de Catalans etCatalanes et, j'espère, deplus, avec une participationplus élevée que celle queconnaissenttraditionnellement lesélections au Parlement deCatalogne", a-t-il ajouté. À 13heures, la participation sesituait à 29,35 %, contre24,79 % à la même heure lorsdes élections de 2010, soit laplus élevée depuis 24 ans."J'espère aussi que ce seraune journée civique etpacifique comme savent lefaire les Catalans", a-t-ilpoursuivi.● EspagneLe groupe armé basque ETA s'est dit prêt samedi ànégocier en vue de sa "dissolution", réclamée par laFrance et l'Espagne, accusant toutefois les deux paysd'"alimenter la confrontation" un an après son abandonde la violence, à coups d'arrestations et par leur refus dedialoguer. Une nouvelle fois, Madrid a accueilli par unefin de non-recevoir ces déclarations, affirmant n'attendreque la "dissolution inconditionnelle" de l'ETA aprèsl'annonce de la fin de 40 ans de lutte armée pourl'indépendance du Pays basque et de la Navarre, le 20octobre 20<strong>11</strong>. "Une seule chose nous intéresse, le seulcommuniqué que nous attendons, que nous exigeons eten vue duquel nous sommes en train de travailler, c'estcelui de sa dissolution inconditionnelle", a déclaré hier leministre de l'Intérieur, Jorge Fernandez Diaz. Il répondaitau communiqué de l'ETA que donnait en intégralité, enbasque, hier le journal Gara, destinataire habituel desrevendications du groupe armé.Sur le fil● SyrieL'armée syrienne bombardait hier la proche région de Damas,où une dizaine de personnes ont péri, au lendemain decombats qui ont permis aux insurgés de prendre une "grandepartie" d'un aéroport militaire, selon des militants.Selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droitsde l'homme, qui s'appuie sur un réseau de militants et desources médicales civiles et militaires, seize personnes ontpéri dimanche, dont 13 à Damas et dans sa région. Samedi, lesviolences ont fait au moins 85 morts à travers la Syrie, dont 16soldats et 31 rebelles tués dans des combats, au coursdesquels les rebelles se sont emparés d'une "grande partie"de l'aéroport militaire de Marj el-Soltane, à 15 km à l'est deDamas, selon la même source. Les insurgés ont détruit deuxhélicoptères de l'armée sur l'aéroport, selon l'OSDH, qui aprécisé que l'armée se trouvait encore à proximité du site. Unevidéo mise en ligne par des militants montre l'un de cesappareils détruit, tandis qu'un rebelle tire des roquettes endirection de l'aéroport, où plusieurs incendies sont visibles.● SomalieDes Shebab, les islamistes somaliens affiliés à Al-Qaïda,ont brièvement pris le contrôle d'une petite ville située àla frontière avec le Kenya, au cours d'une bataille qui afait au moins douze morts, ont indiqué hier deshabitants et des sources militaires. D'intenses combatsont éclaté avant-hier, en fin d'après-midi à Bulohawo etont duré jusqu'au soir, ont indiqué des chefs de l'arméegouvernementale somalienne qui ont repoussé lesShebab. De leur côté, des habitants ont déclaré que lesShebab ont entièrement contrôlé la ville jusqu'à l'arrivéede renforts somaliens. "Des combattants ont attaquéBulohawo en fin d'après-midi et après d'intensescombats nos forces sont parvenues à les vaincre et nousleur avons infligé de lourdes pertes", a déclaré DiyadAbdi Kalil, un chef militaire somalien. Le bilan officiel desvictimes n'a pas été communiqué mais selon plusieurssources, une dizaine de personnes a été tuée, dont laplupart étaient des combattants.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


MarocUne celluled'Al-QaïdadémanteléeLe Maroc a annoncé ledémantèlement d'unecellule d'Al-Qaïda auMaghreb islamique(Aqmi) qui entraînait desjeunes gens envoyésensuite au Mali. Dans uncommuniqué, le ministèrede l'Intérieur précise quecette cellule opérait àNador, Casablanca,Guercif, Laayoune etKalaat Sraghna. Unevingtaine de personnesavaient été envoyées auMali combattre aux côtésd'Aqmi et de son allié, leMouvement pour l'unicitéet le Jihad en Afrique del'Ouest (Mujao). D'autresavaient été dirigées versla Libye, indique leministère cité parl'agence de pressemarocaine MAP.Aéroportde NouakchottDes ministresexclusd'accéderau salond'honneurLe protocole présidentiela convoqué le présidentde l'Assemblée nationale,le Premier ministre, lesministres de l'Intérieur,de la Défense et del'Energie pour accéder ausalon d'honneur. Lesautres ministres ainsiqu’une centaines depersonnalités ont durester à côté des foulesque le président a saluédepuis sa voiture. Leprésident mauritanienMohamed Ould Abdelazizest arrivé avant-hier soirà Nouakchott après 40jours de séjour en Francepour soins après sablessure par balles. A sadescente de l'avion, il asalué le Premier ministre,le président del'Assemblée nationale,quelques ministres et leschefs d'Etat major ainsique des ambassadeursagréés en Mauritanieavant de se diriger auPalais présidentiel. Desimmenses foules avaientcommencé à venir àl'aéroport internationalde Nouakchott depuisl'après-midi pourparticiper à l'accueil duprésident Aziz. Lasécurité a également étéfortement maintenueautour de l'aéroport oùdes unités de gardesprésidentielles, de lapolice, de GGSR, ont prisposition. Des comités del'Union pour laRépublique (UPR), partiau pouvoir, et d'autrespartis de la majorité etacteurs politiquesplanchaient, activement,pour préparer despancartes et de photosgrandies du président.> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E BUn an après son triomphe au MarocLe gouvernementBenkirane face àses contradictionsUn an après son triomphe électoral dans le sillage du Printempsarabe, les défis restent entiers pour le gouvernement islamistedu Maroc, qui doit notamment gérer une situation économiquedégradée et une grogne sociale persistante menaçant sapopularité.Le 25 novembre 20<strong>11</strong>,porté par le souffle desrévoltes arabes, le Partijustice et développement(PJD), cantonné dansl'opposition depuis des décennies,remportait un succès historiqueaux législatives. En janvier,son leader, AbdelilahBenkirane, accédait au poste dechef du gouvernement avecpour acquis la nouvelle constitution,initiée par le roi et adoptéesix mois plus tôt, lui attribuantdes pouvoirs renforcés.Un an après, le gouvernementemmené par le PJD --constituéd'alliés dont l'Istiqlal (nationaliste)--doit en premier lieu faireface à une conjoncture difficile:habitué à des taux de 4-5%, leMaroc enregistrera en 2012 unecroissance inférieure à 3%. Ceralentissement pèse sur lescomptes publics, alors que ledéficit a dépassé 6% l'an dernier.Cette morosité est enbonne part une conséquence dela crise de la zone euro ainsi qued'une dernière campagne agricolevictime de la sécheresse."Les contraintes sont fortes",confirme l'économiste DrisBenali. Mais le gouvernementn'échappe pas aux critiques. Laplus cinglante est venue dupatronat, sur le projet de budget2013, objet d'âpres débats auParlement. Pour l'économisteNajib Akesbi, "le programmeélectoral promettait des réformes"mais on reste "dans leDepuis le début de l'annéeen cours et jusqu'aumois de novembre, 60affaires ont été jugées par leConseil de la concurrence (CC)en Tunisie contre 31 affaires en20<strong>11</strong> et 27 affaires en 2010, aannoncé le président duConseil Mohamed Fawzi Ben-Hamed, lors d'une conférencede presse. Le responsable tunisiens'est arrêté sur la situationconcurrentielle en Tunisie pouraffirmer que l'environnements'est nettement amélioré aprèsdomaine des intentions". M.Benali évoque, lui, "un pilotageà vue". "Les décisions prises auniveau économique sont claires",rétorque le ministre de laCommunication, MustaphaKhalfi. L'objectif de réduire ledéficit public à 5% à la fin 2012sera tenu et, dans le domainesocial, "les réalisations sontnombreuses, avec un impactdirect sur la vie des Marocains",dit le porte-parole du gouvernement."Le roi, c'estmon chef"L'un des gros morceaux restela réforme de la caisse de compensation--qui subventionne àgrand frais des produits de premièrenécessité ou l'essence--,mais aussi la lutte contre la corruption,un cheval de bataille duTunisieLe Conseil de laconcurrence a traité60 affairesla révolte, "étant donné queplusieurs hommes d'affaires sesont débarrassés de la peur quiles accaparait sous l'ancienrégime". Ces hommes d'affairesont fait recours au Conseil de laConcurrence pour trancherdans plusieurs affaires liées àdes pratiques anticoncurrentiellesexercées par certainsacteurs dans l'ensemble del'économie du pays à savoir:l'aviculture, la distributiond'hydrocarbures, le pèlerinage(..). D'après Ben Hamed, leparti islamiste. Plusieurs organismesont tiré la sonnetted'alarme. Abdelilah Benkirane aestimé que ce combat réclamait"du temps".Pour l'heure, le partireste populaire, comme enatteste les succès aux législativespartielles d'octobre (3 sièges sur4), estime le politologueMohammed Madani. Mais "il ya énormément d'attentes noncomblées" et des sympathisantsPJD commencent eux-mêmes àcritiquer, poursuit-il. Dans larue, les manifestations sont coutumières,tel les diplômés chômeursdans un pays où le chômagedes jeunes avoisine 30%,d'après la Banque mondiale. Unmécontentement existe aussi surles droits de l'Homme malgréles progrès relevés par l'UE et lavenue de rapporteurs de l'ONUà l'invitation du royaume.Synthèse R. MConseil de la concurrence veilleactuellement à promouvoir lescircuits de distributions de certainsproduits en Tunisie dontles légumes, fruits, viandes rougeset blanches.Dans ce sens, le chef duConseil de la Concurrence aprécisé que le contrôle desinfractions économiques(monopolisation, contrefaçon)"ne fait pas partie des prérogativesdu Conseil mais plutôt duchamp d'application de l'ordrejudicaire".17TangerElec'Recyclages'implantedans la régionLe groupe français Elec'Recyclage,spécialisé dans le recyclage de déchetsindustriels, a inauguré sa première unitéde production au Maroc, installée à lazone franche d'exportation de Tanger(TFZ). S'étalant sur une superficie de 7000 m2, dont 2 600 m2 couverts, lanouvelle usine de recyclage industriel anécessité un investissement de 35millions de Dh et intervient sur la chaînecomplète de traitement de déchetsindustriels, comprenant la collecte, le tri,le compactage, le stockage et lavalorisation des produits recyclés. Atravers une approche intégrée multimétierset multi-produits, l'usine met enœuvre des techniques de gestion deplusieurs types de déchets industriels,notamment les déchets électroniques, lesrebus de bois, les métaux ferreux et nonferreux, les déchets plastiques, le papieret le carton. Elec'Recyclage achète lesdéchets collectés directement auprèsd'unités industrielles installées à la TFZ etailleurs au Maroc et procède à leurtraitement et valorisation. Le produitrecyclé est entièrement destiné àl'exportation vers des unités detransformation et de réutilisation dans lesquatre coins du monde. Lors d'uneconférence de presse à cette occasion, ledirecteur général du groupe, John Milot aindiqué que le projet d'installation auMaroc figurait depuis des années dans lastratégie de développement du groupe,créé en France et déjà installé en Tunisieet aux Etats-Unis. "Cet intérêt pour leMaroc et la région de Tanger en particuliers'explique par l'essor industriel en courset la place de plus en plus importantedonnée aux préoccupationsenvironnementales, qui constituent l'unedes composantes clés du modèle dedéveloppement choisi par le Maroc", a-t-ilajouté. La cérémonie d'inauguration del'usine a été marquée par l'organisationd'une conférence sur le thème "La gestionet le recyclage des déchets industriels,une solution rentable etenvironnementale", avec la participationd'acteurs économiques, experts etresponsables institutionnels qui ontexaminé les moyens de développerl'économie du recyclage au Maroc.Les gensMoncef MarzoukiLe président tunisien, Mohamed MoncefMarzouki, a assuré que le tauxd'intégration des pays du Maghreb n'apas dépassé les 2%, alors que celui despeuples d'Europe atteint les 80%. Dansson allocution à l'ouverture de laconférence sur : « le grand Maghrebarabe, un développement commun… pourun avenir commun », le président tunisiena indiqué que la région du Maghreb, uniepar l'histoire, la géographie, la langue etla religion, n'a pas réalisé l'intégrationescomptée. Il a appelé à mettre en œuvreles mécanismes permettant de pallier auxobstacles qui freinent cette intégration.Pour sa part, la Tunisie poursuivra saquête pour l'unité maghrébine, au moyende la concertation avec les différentesparties, et pour la consolidation de sesrelations avec les pays voisins a affirméMarzouki.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


18> S P O R T SGhilas veut attirerl’attention ducoach“Il faut que jemarque”L’attaquant internationalalgérien du Stade de ReimsKamel Ghilas, en panne de butsdepuis le début de la saison enchampionnat de France de Ligue1, espère bien retrouver lechemin des filets pour taper denouveau dans l’œil dusélectionneur Vahid Halilhodzicen vue de la CAN-2013 enAfrique du Sud.“Il faudrait que je marquequelques buts avant la trêvehivernale. Peut-être que VahidHalilhodzic, le sélectionneur desFennecs, s’intéressera denouveau à moi avant la CAN2013 (19 janvier-10 février)” adéclaré Kamel Ghilas.Auteur de quatorze buts l’andernier en Ligue 2, l’attaquantalgérien n’a toujours pasmarqué avec Reims en Ligue 1.“Ici, c’est plus physique, moinsouvert, et les occasions sontplus rares pour un attaquant,explique Ghilas. Il faudrait queje marque quelques buts avantla trêve hivernale. Si j’en metssix, peut-être que VahidHalilhodzic, s’intéressera denouveau à moi avant la CAN2013? a t-il ajouté. La dernièreapparition de Kamel Ghilas avecles “Verts” remonte au <strong>26</strong> maidernier au stade MustaphaTchaker, à l’occasion du matchamical contre le Niger (3-0) . Endépit de cette longue périoded’inefficacité, le joueur algériengarde espoir et espère biendébloquer son compteurbut.“Bien sûr que ça me prendla tête. Je ne suis pasdémoralisé, mais cela metouche. Un attaquant qui nemarque pas s’interroge, admetle très spontané Rémois.Academica CoimbraHalliche reprendlesentraînementsLe défenseur internationalalgérien de l’Academica Coimbra(Div 1 portugaise de football),Rafik Halliche, a repris lesentraînements après unepériode d’indisponibilité pourcause de blessure, rapportesamedi le site officiel du club.L’ancien joueur du NA HusseinDey (Ligue 2 algérienne), s’étaitblessé au niveau des ischiojambiersen septembre dernier,avant de rechuter un mois plustard lors d’un match de l’EuropaLeague disputé face à l’AtlecticoMadrid. Halliche devrait être dela partie ce dimanche à domicileface à Gil Vicente, en matchcomptant pour la 10e journée duchampionnat de Portugal. Leretour de Halliche devrasoulager le coach national, leBosnien Vahid Halilhodzic, qui afait face à une cascade deblessures, le privant deplusieurs de ses joueurs. Ledéfenseur central est bien partipour tenir sa place lors de laprochaine Coupe d’Afrique desnations CAN-2013 en Afrique dusud (19 janvier – 10 février).Rafik Halliche (<strong>26</strong> ans) a rejointl’Academica Coimbra durantl’intersaison en provenance duFC Fulham (Premier Leagueanglaise), pour un contrat detrois ansLigue 1 (12 e journée)L’ES Sétif remportele sommetL’ES Sétif a pris seul les commandes du championnat d’Algérie de Ligue 1 professionnellegrâce à sa victoire contre le MC Alger (3-1) dans l’affiche de la 12 e journée, profitant aupassage du nul concédé par l’USM El-Harrach face à l’USM Bel-Abbès (1-1), alors qu’en basdu tableau, le WA Tlemcen a disposé de la JSM Béjaïa (1-0).Les Sétifiens qui restaientsur une défaite en déplacementdevant l’ASOChlef (2-1) ont bien réagiface au MC Alger en s’imposantdans une affiche qui a tenu sespromesses. Les hommes de Veludont fait la différence dans le premierquart d’heure grâce à deuxréalisations de Djahnit (13) etAoudia (15) sur une grosse boulettedu gardien Chaouchi, avantque Ziti n’aggrave la marque dansles dernières minutes de la partie.Les Mouloudeens avaient égaliséauparavant par Ghazi d’un tirlointain (15). Avec cette victoire,la 8e de la saison, l’ES Sétifcompte deux longueurs d’avancesur son dauphin l’USM ElHarrach contrainte au partagedes points par le promu l’USMBel Abbes (1-1). Les protégés deBoualem Charef qui comptaientsur la réception de l’avant dernierdu classement pour renouer avecla victoire après la défaite essuyéeRésultats complets et classementRésultats complets et classement à l’issue de la 12e journée du championnat professionnelde football de Ligue 1, disputée vendredi et samedi :CA Batna - CR Belouizdad 2-2 CABB Arrèridj - JS Kabylie 1-0 USM Harrach - USMBel-Abbès 1-1 WA Tlemcen - JSM Béjaia 1-0 JS Saoura - ASO Chlef 1-1 MCE Eulma -CS Constantine 1-0 ES Sétif - MC Alger 3-1Mardi 27 novembre (18h00) :Alger (Omar-Hamadi ) : USM Alger - MC OranClassement : Pts J1. ES Sétif <strong>26</strong> 122. USM El-Harrach 24 123. JSM Béjaïa 21 124. USM Alger 20 <strong>11</strong>. MC Alger 20 1<strong>26</strong>. MC El Eulma 20 127 . CS Constantine 17 12. CR Belouizdad 17 129 . CABB Arrèridj 16 12. JS Saoura 16 12<strong>11</strong>. JS Kabylie 13 1212. ASO Chlef <strong>11</strong> 1213. CA Batna 10 1214. USM Bel-Abbès 9 1215. MC Oran 8 <strong>11</strong>.WA Tlemcen 8 12.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012face à la JSM Béjaïa (2-0), ont ratéle coche. Ils ont même failli perdrepour la première fois de la saisonau stade du 1er novembreaprès le premier but de Hamzaouià la 34e minute. Heureusementpour les Harrachis que l’attaquantBounedjah a remis les pendulesà l’heure à sept minutes dela fin. Le troisième, la JSM Béjaïaqui restait sur trois succès de rangest tombée à la surprise généraleface à la lanterne rouge, le WATlemcen (1-0) sur une réalisationde Belgherri sur penalty à septminutes de la fin. Les partenairesdu capitaine Brahim Zafourconservent provisoirement leurplace sur le podium à cinq longueursdu leader. Le grand bénéficiairede la journée est le MC ElEulma qui remonte à la quatrièmeplace au classement avecl’USM Alger et le MC Alger aprèssa victoire arrachée à l’ultimeminute de la partie grâce àGherbi. La JS Kabylie sans entraîneuraprès le départ de l’ItalienFabro, continue de manger sonpain noir en essuyant sa septièmedéfaite en 12 matches face au CABordj Bou Arreridj (1-0), sur uncoup franc de Bendahmane. LesKabyles reculent à la <strong>11</strong>e placeavec 13 points devancés par leuradversaire du jour qui remonte àla 9e place (16 pts) en compagniede la JS Saoura, qui n’arrive plus àLes gensFoued Kadirgagner à domicile après le nulface à l’ASO Chlef (1-1). De soncôté, le CR Belouizdad sous laconduite de Fouad Bouali a arrachéle nul dans le temps additionnelface au CA Batna (2-2) aprèsavoir été mené au score à deuxreprises. Le dernier match de la 8ejournée entre l’USM Alger et leMC Oran se jouera mardi prochainau stade Omar Hamadi.L’international algériendu FC Valenciennes,Foued Kadir, a terminé àla deuxième place duconcours du meilleurjoueur de Ligue 1française du moisd’octobre décerné parl’Union nationale defootballeursprofessionnels (UNFP).Auteur d’un très bon moisd’octobre avec notamment trois buts et autant depasses décisives lors des trois derniers match, Kadir aobtenu 25% des suffrages du public. Le titre dumeilleur joueur du mois d’octobre est décroché parl’attaquant international gabonais Pierre-EmerickAubamayang. Le buteur de l’AS Saint -Etienne a récolté51% des suffrages. Le joueur de l’O Lyon SteedMalbranque, complète le podium (24%). Aubamayansuccède au palmarès à l’attaquant internationalsuédois du Paris SG, Zlatan Ibrahimovic, meilleurjoueur du mois de septembre.Coupe arabe des clubsL’USMA se qualifieLe représentant algérien l’USM Alger, s’est qualifié pour ledeuxième tour de la coupe arabe des clubs en battant son homologuemauritanien Tevragh Zeina, sur le score de (2-1), mi-temps(0-0) en match retour du 1er tour disputé samedi au stade OmarHamadi de Bologhine (Alger).Les buts de l’USMA ont été inscrits par Noureddine Deham (52) etSaad Tedjar (57s.p), alors que Ali-Cheikh a réduit l’écart pour Tevraghà la 71 e minute. Lors du match aller disputé à Nouakchott, le club algéroiss’était imposé par (2-0). Le 2e représentant algérien dans cettecompétition, le CR Belouizdad, jouera son match contre le Steal Nouvelde Sima (Iles Comores) le 7 décembre à Alger. Le CRB, rappelle-t-on,n’a pas joué le match aller en octobre dernier à Moroni, en raison d’un"plan de vol démentiel", selon la direction du Chabab. Il a été déclaréperdant par pénalité (0-3).


M E D I A N E T19IranLa biométriepour contrôler InternetL'Iran prépare une carte d'identité biométrique qui permettra aussi de se connecter surInternet. Les doux, souriants et sympathiques Ayatollahs Iraniens ont-ils trouvé la paradeultime pour faire taire toutes oppositions ?prépare une carted'identité biométriquequi servira, aussi, deL'Irancarte d'accès àl'Internet. Une stratégie perfidepour surveiller les opposants, passantpar Internet. En présence duprésident Ahmadinejad et de nombreuxdignitaires, le chef de projetde cette Id card, MohammadEbrahim, a présenté cette semainece nouveau document baptisé"Nationale Smart-Card". Une présentationhigh-tech organisée dansle "Vatican" local, la ville de Qom,centre névralgique des chiites dupays. Identités, et données biométriquesdont les empreintes digitalesseront sauvegardées dans lacarte... et les ordinateurs desAyatollahs. Cette carte sera lancéel'année prochaine. Elle doit équipertous les iraniens, de plus de 15ans, d'ici 5 ans. Si cette "innovation"n'est pas nouvelle, les passeportsFrançais en sont équipés,l'Iran pousse l'utilisation de cettecarte dans un retranchement liberticidenon négligeable. Les Iranienssouhaitant se connecter àPresse écriteL’Allemagne perdson « FinancialTimes »Gruner+Jahr tourne le dos à l’économie. Le puissant groupede presse allemand, filiale de Bertelsmann, s’apprête à fermerle quotidien économique en langue allemandeFinancial Times Deutschland (FTD). L’éditeur cherche par ailleursun repreneur pour les magazines Impulse et Börse Online ; plusieurscandidats seraient sur les rangs, selon le quotidienFrankfurter Allgemeine Zeitung. Le groupe attend pour cette année15 millionsd’euros depertes de sadiv isionpresse économique,dont10 millionspour le seulFTD. Créé en2000 en associationavecPearson quiédite le FToriginal pourconcurrencer le géant du créneau Handelsblatt, le Financial TimesDeutschland n’a plus aucun lien avec son homonyme britannique.Entièrement passé sous la coupe du groupe allemand en 2008, leFTD n’est jamais sorti du rouge, et aurait cumulé plus de 250 millionsd’euros de pertes, pour une diffusion s’élevant à 102 000exemplaires, selon les chiffres du troisième trimestre 2012.l'Internet pourront le faire qu'avecl'utilisation de cette carte d'identité2.0.L'Iran avait déjà annoncé réfléchirà un Intranet "Halal" (Propostenus par le gouvernement Iranienlui-même, ndlr zataz.com). Espacecontrôlé et ne donnant accès qu'àdes sites autorisés par la loi islamiqueiranienne. Loi qui a fait fermerFacebook et Twitter. Les utilisateurslocaux sont obligés de passerpar des Proxies pour atteindre lesespaces communautaires. Depuisbientôt 1 an, en janvier, les cyber"Black Friday"Hausse de 21%des ventespar internetLes ventes par internet ontaugmenté de près de 21% sur unan pendant la journée du "BlackFriday" vendredi, l'un des tempsfort annuels de la consommationaux Etats-Unis, selon une étudepubliée samedi par une filiale derecherche d'IBM. Jeudi, jour de lafête familiale de Thanksgiving, lesventes en ligne avaient déjàenregistré un bond de 17,4% surun an, précise l'étude IBM DigitalAnalytics Benchmark. Les ventesont particulièrement progressédans le domaine de l'équipementpour la maison (28%) suivi parl'habillement (+17,5%) et les sitesinternet des grands magasins(+17%).ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012cafés sont obligés de garder, durant6 mois, nom, adresse et numéro detéléphone de l'utilisateur ainsi queles informations sur les sites visités.Plus terrifiant encore, lasemaine dernière, l'opposition iranienneannonçait la mort (aprèsdes actes de tortures, ndlrzataz.com) du blogueur SattarBeheshti. Avant son arrestation, ilavait indiqué sur son espacenumérique "vous m'avez prévenu :si je ne contrôle pas mes propos,ma mère va bientôt porter dunoir."Des projections de chiffresmontrent que les ventesde ces appareils dépasserontcelles d'ordinateurs portablespour la première fois l'année prochaine.Autreenseignement, celletournant sous Android tendent àrattraper les produits Apple. Uneétude signée Digitimes montreque les ventes de tablettesdevraient atteindre les 210 millionsd'unités d'ici 2013, et gagnerainsi 38,3% par rapport à cetteannée.En dépassant la barre des200 millions, les tablettesprendront ainsi l'avantagesur les notebooks.Les ventesd'ordinateurs portablesont déjà souffert en2012. De nombreuses personnesont été échaudées parles prix exorbitants des «ultrabooks»portables, très fins et trèslégers, alors que d'autres acheteursont tout simplementSénegalLes éditeurssollicitent unrégime fiscalincitatifDes éditeurs de presse ontfait part, samedi à Dakar, deleurs difficultés en matièrefiscale à la Direction généraledes impôts et des domaines(DGID) et souhaité qu'ellessoient prises enconsidération dans la réformedu Code général des impôts.''Aucune entreprise depresse n’est en règle avec lafiscalité. L’entreprise depresse est en péril'', adéclaré Madiambal Diagne, leprésident du Collectif deséditeurs et diffuseurs depresse du Sénégal. La DGIDrencontrait -en présence duministre de l'Economie et desFinances, Amadou Kane- deschefs d'entreprise du secteurdes médias, avec lesquelselle a discuté des enjeux etinnovations de la nouvelleversion du Code général desimpôts, qui doit entrer envigueur en janvier prochain.''Il n’y a aucun dispositif pourles médias dans le nouveauCGI (Code général desimpôts). En raison de laprécarité des médias, onvoudrait un régimesimplifié'', a affirmé leprésident du CDEPS. Luiemboîtant le pas, MamadouIbra Kane, vice-président duCDEPS, a signalé que lesecteur des médias nebénéficie d’aucune mesureincitative sur le plan fiscal. ''Iln’y a pas au Sénégal unepolitique vis-à-vis de lapresse [...]. La presse estdans une situation desinistre. La disparition desmédias est une tragédieéconomique et sociale'', asoutenu M. Kane, éditeur desjournaux sportifs Stades etSunu Lamb (privés).Projections2013 sera l'annéede la tablettetactileattendu la sortie du système d'exploitationWindows 8 deMicrosoft, qui n'est arrivé enmagasins qu'en novembre.Cependant, des chiffres du cabinetde consultants MIC, basé enChine, montrent que même si lesventes de notebooks devaient progresserl'année prochaine, elles nedépasseront pas les205 millions.


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S E L E C T I O NSpécial investigationCe soir sur Canal+Grace is goneCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENS21Christophe HondelatteProposer ou obtenir un toit peut conduire tout droit à la crise denerfs. D’un côté, les locataires à qui l’on demande toujours plus deressources et de justificatifs avant la signature d’un bail. De l’autre,les propriétaires qui redoutent les impayés et veulent s’enprémunir. Logements insalubres, appartements vides, squatteursindélogeables, c’est tout le système français qui semble au bord del’explosion. En 2013, Cécile Duflot doit conduire une grande réformelégislative sur le logement. Emmanuelle Ménage a suivi plusieursconflits opposant locataires et propriétaires et fait réagir la ministredu Logement aux situations les plus dramatiques.CastelCe soir sur France 2Francisco Pilar est un dresseur de chiens réputé. Or, il a été retrouvémort, après s’être violemment disputé lors d’une compétitioncanine. Castle va s’intéresser à l’animal que Pilar élevait juste avantson décès, un labrador très affectueux. Le chien devient rapidementla nouvelle mascotte de l’équipe. C’est avec stupeur que Castledécouvre que le collier de l’animal est doté d’une mini-caméraparticulièrement efficace. Les moindres faits et gestes de Pilar ontdonc été filmés. En poursuivant les investigations, Castle apprendque Kay Cappuccio est la dernière personne à avoir côtoyé lavictime. Mais cette animatrice vedette de la télévision aura-t-elledes informations à livrer ?...La vie de Stanley Phillips, père de deux petites filles, basculelorsqu’il apprend la mort de sa femme, Grace, tuée au service enIrak. Comment annoncer à ses filles que leur mère les a quittés ?Stanley tente de repousser ce moment en conduisant les petitesà un parc d’attractions en Floride, dans un voyage impromptu quile met face à son chagrin. La voix de sa femme sur le répondeurtéléphonique lui procure un piètre réconfort tandis qu’il cherchela manière de partager la triste nouvelle avec ses enfants.Leaving Las VegasCe soir sur ArteA force de boire, Ben ne sait plustrès bien comment il en est arrivéà un tel état de décrépitude.Abandonné de tous, il réunit sesmaigres biens, liquide sonancienne vie et s’en va détruirece qui reste de lui dans les barsde Las Vegas, qui ne fermentjamais, pas même la nuit. Auhasard de ses déambulationsnocturnes, il se lie avec Sera, uneprostituée de luxe, grandeblonde au charme très doux, quil’invite chez lui. Ben ne lacourtise pas mais lui parle avecune telle confiance que Sera,émue, le laisse s’installer chezelle. Naît entre eux un amoursans issue, chacun prenantl’autre pour ce qu’il est, lui, unsuicidaire acharné à se détruire,elle, la femme de tous et depersonne...La diffusion du dîner de Laurent Baffie surParis Première, «17e sans ascenseur», cesamedi était très attendue. En effet,comme le révélait puremedias.com , un vifaccrochage a eu lieu entre ChristopheHondelatte et Dave lors du tournage del’émission, lundi. « Hondelatte a dit qu’ilne comprenait pas le succès de Dave alorsqu’il n’avait aucun talent selon lui. Et puisleur dispute a dégénéré quand Hondelatteest parti sur des sujets plus personnels... «nous confiait alors un membre de laproduction. «Il a beau être une gloirenationale, je lui chie à la gueule»D’un côté, Dave nous annonçait ne pasvouloir « tirer sur une ambulance «. « Cen’est pas la premiere fois qu’il montre safragilité en pétant les plombs au-delà duraisonnable (...) Il s’en est pris à moi surrien, j’ai préféré ne pas lui répondre mais iln’y a pas mort d’homme. Je ne vais pasl’accabler davantage. Il est déjàsuffisamment à terre... « expliquait le juréde « La France a un incroyable talent «.Christophe Hondelatte, lui, indiquait à nosconfrères de Télé Loisirs que leuraccrochage était survenu suite à unemoquerie de Dave envers Marcel Campion.28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express <strong>News</strong> aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERAL DIRECTEUR DELA PUBLICATION Hamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineRÉDACTEUR EN CHEFKamel Aït BessaïSECRETAIRE GÉNÉRALDE LA RÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactionews@yahoo.frREDACTIONTél : 021 637 018SITEwww.algerienews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : 021 637 016ADMINISTRATIONTél : 021 663 880Fax : 021 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : 021 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : 021 737 678 / 021 737 128Fax : 021 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress <strong>News</strong>Tél/Fax : 021 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


22> C U L T U R EAGENDACULTURELCinémathèquealgérienneIncendie de la librairie «AMF»Bien plus qu’uncambriolage !Jusqu’au 29 novembre : Cyclecinématographique espagnol « Cinéen construction ». Aujourd’hui à13h30 : projection du long-métrage« Par ses propres yeux » de BeatrizLiliana Paolinelli. A 17h : « L’arbre »de Carlos Serrano Azcona.Salle CosmosJusqu’au 29 novembre : Le festival« Zik boom », concerts de rock pourenfants.Ibn Zeydoun- Le 27, 28 et 29 novembre à 19h : Lacomédie musicale « Barbès Café »,chants de l’immigration maghrébine.- Du 1er au 31 décembre : Projectiondu dernier James Bond « Skyfall » àraison de trois séancesquotidiennes, 13h, 16h et 19h.IFAJusqu’au 17 décembre : Exposition« Instant présent » de SouhilaBelbahar à l’Institut français d’Alger.IFOJusqu’au 30 novembre : Expositioncollective « El-Maïda Design ».MAMAJusqu’au 10 février 2013 : Exposition« Traversée de la mémoire » deLazhar Hakkar.Souvenez-vous : c’était au petit matin de l’Aïd El Kebir. La librairie «AMF» situéeà la cité des Bananiers El-Mohammadia, fut la cible d’un incendie criminel quil’a complètement ravagée.Il semble que les librairies en Algérie nesont pas uniquement victimes des finsde bail cupides et des reconversions vulgairesen fast-foods ou autres commerces«rentables». Cette fois-ci, c’est le feu quia dévoré ce lieu du savoir où une main criminelleest parvenue à détruire tout unpatrimoine livresque en l’espace de quelquesminutes. Créée par Fateh Agrane en2002, «AMF» était la seule librairie de la citédes Bananiers. Unique source de revenus deson propriétaire, elle proposait égalementun rayon papeterie pour compenser lemanque d’engouement, devenu anecdotique,pour le livre.Dans la nuit du 25 au <strong>26</strong> octobre, elle afait l’objet d’une entrée par effraction soldéepar un incendie criminel. La totalité desouvrages a été brûlée, le local entièrementravagé et la caisse vidée de son contenu. Uneplainte a été immédiatement déposée, suivied’une présentation devant le procureurgénéral le 30 octobre. Le dossier a été confiéau juge d’instruction du tribunal d’El-Harrach qui a auditionné deux suspects missous mandat de dépôt. L’affaire n’a pas évoluédepuis ce jour et Agrane, contacté parnos soins, nous fait part de son intimeconviction qu’il s’agit d’un groupe de malfaiteursdont la plupart sont en fuite. Lesbruits qui courent dans le quartier parlentdu fils d’un terroriste abattu, mais ce sontpour l’heure des présomptions qui ne tarderaientpas à être confirmées ou infirméespar l’enquête en cours.Ce qui est certain c’est que cette ignobleagression est loin d’être un simple cambriolagepuisque le butin qui aurait été emportépar les auteurs du crime n’est nullementconséquent, comme l’affirme M. Agrane.De plus, l’incendie ne semble avoir pour butque de détruire la librairie car « s’il s’agissaitd’un vol ordinaire, les auteurs auraient pupartir avec le maigre butin sans mettre lefeu au local». Plus étrange encore : la bijouteriesituée près de la librairie n’a nullementété inquiétée alors que c’est le genre decommerce visé par les cambriolages. Unautre détail troublant : M. Agrane a déposéune plainte en août dernier suite à une autreagression, celle d’un jeune homme du quartierqui avait cassé la vitrine de la librairie.Silence radio du côté des services de policequi n’ont pas transmis la plainte au procureurde la République.Or, cette affaire a été déterrée au lendemainde l’incendie, c'est-à-dire deux moisplus tard ! Pour le cas qui nous intéresse,Fateh Agrane dit n’avoir jamais fait l’objetd’intimidation ou de menaces : « Je vendstoute sorte de livres, allant du Coran à KarlMarx ! ». Il déplore cependant que sa librairieait été abandonnée aux flammes alorsqu’elle est située « à 50 mètres d’un poste depolice », d’autant plus que l’infraction « aoccasionné un bruit assourdissant selon lestémoignages des gens du quartier, un bruitqui aurait dû alarmer les services de sécuritédu voisinage ». Par ailleurs, un collectif desoutien a été créé pour venir en aide à M.Agrane pour la remise sur pied de sa librairie: « J’ai reçu plusieurs dons d’ouvrages etde sommes d’argent grâce à la mobilisationd’amis et de passionnés du livre. Etantdonné qu’une librairie relève aujourd’huide l’ordre de la denrée rare, je suis plus quejamais décidé à relancer la mienne » Dansl’attente de la réouverture, il est prévu égalementl’organisation d’une activité littérairesur les lieux même de l’incendie.S. H.« Barbès Café » présenté à Tizi-OuzouChanter l’exil pour ne pas mourir !Les cafés de Barbès qui s’illuminaientchaque nuit dans les années 1940-1960à Paris, ont rouvert leurs portes samedidernier au Théâtre régional de Tizi Ouzou.Au menu : musiques, chants et danses de cesimmigrés partis pour nourrir leurs familles,ne sachant pas qu’ils allaient entrer dans lalégende ! Il y avait un peu plus de 500 personnes,entre artistes et curieux, jeunes etseptuagénaires, partageant l’euphorie d’unspectacle sublimissime, racontant l’histoirede deux rives qui s’épousent parfaitement,en culture et en architecture, en poésie et enpeinture, en musique et en amour mais dontl’histoire reste à définir ! A 15h30, lapatronne, Lucette offre une tournée auxconvives et nous raconte sa passion pourMouloud. Elle est non seulement tenancièrede bistrot mais aussi « liseuse » des lettresvenues du pays. Lui, est comme une missiveperdue à Paris, sans adresse et sans expéditeur…On vit alors le couple devenir factice,devant l’arrogance des appétits des petitsventres !Puis on voit Slimane Azem écrire sa propreMarseillaise, « Ay Ajrad » coïncida avecle 1 er Novembre, pour inscrire le verbe audelàdes écritures. Il n’était qu’un petit électriciendont les ardoises ne se contaient plus,ni ne se comptaient car le temps des cerisesfut annoncé par une valse parisienne, unjournal télévisé, que Lucette nous dépoussièrepour raconter l’émoi des hommesdevant l’histoire !Autour du comptoir livide et convivial, setenait Salah Gaoua coiffé de son béret basque.Sur ce comptoir de fortune, même l’eaufraîche fait grâce à l’ivresse des émotions. Ily eut à la fois des rires et des larmes, desconfidences et bien sûr des ardoises ! Mais lemeilleur était là : une guitare qui rythmaitles tendances, des tamtams et percussionsqui nous font valser entre la bossa-nova etles rythmes jazz-latino… Sans oublier cettetouche électrique qui rappelle les harmoniquesd’un véritable G3, cette basse flottantequi n’a rien à envier à Roger Waters, cetteflute traversière dont les airs racontent lesjournées de nos chèvres broutant l’herbefraîche de nos montagnes…Ensuite, la diva fit son entrée : SamiraBrahmia qui, avec son énergie incommensurable,revêt le caftan de Fadila Edziria etnous montre toute la fidélité des femmes dela Casbah à l’élu de leurs cœurs. « BarbèsCafé », présenté samedi au Théâtre régionalde Tizi Ouzou, est la fresque musicale sublimantMouloud et ses enfants, Slimane etson ballon de vin rouge, Dahmane et El-Hasnaoui qui se partageaient le mandoleselon l’inspiration, puis Lili Boniche chantantson « Alger » bien-aimée, et FrancisJeanson qui nous disait d’une voix mélancolique: « Les temps sont difficiles », suiviede l’Elise ou la vraie vie, et enfin la voixsuave et fébrile de l’insoumis KatebYacine…Sur un écran, on revit les événements du17 Octobre 1961, on voit les porteurs devalises lutter pour une Algérie libre.L’histoire devient alors l’antichambre lyriqued’un spectacle époustouflant où leschansons de l’immigration maghrébine ontreçu l’hommage tant attendu. Rendez-vousdonné à Alger, le 27 et le 28 novembre prochains.Correspondance spéciale de :Samir Aït-IftèneALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


C U L T U R E 23Etienne Samin, architecte français, membre du CRAterre«La terre, un matériau décrédibilisépar les industriels du béton»Œuvrant à laconstruction et à laréhabilitationd'édifices en terre surdes sitesexceptionnels,comme le palais royaltibétain, EtienneSamin exerce commearchitecte auCRAterre (Centre derecherche etd'application surl'architecture enterre), à Grenoble. Iltravailleactuellement, sur unprojet de recherchedans ce mêmeinstitut sur «lesculturesconstructivesparasismiques etparainondations».Tombé amoureux dela terre himalayenne,il consacre son tempset son énergie à laréhabilitation d'unmatériau millénaire,et voit enl'industrialisation dela France, et lelobbying acharnéexercé par lesindustriels du béton,les causesresponsables de ladisparition de ceprocédé traditionnel.Algérie <strong>News</strong> : Quel regard portez-voussur le patrimoine architecturalen terre algérien ?Etienne Samin : Il existe enAlgérie un patrimoine architecturalde terre très riche, et il estessentiel de le conserver, et d'éviterde refaire les mêmes erreurs quenous avons commises dans nospays. Nous avons détruit énormémentde maisons en terre, notammenten France. Ces constructionsont été victime dans notre pays del'industrialisation à outrance.L'architecture en terre a été victimeces dernières décennies depréjugés et de déconsidérationsmultiples. Comment avez-vouspersonnellement découvert ceprocédé de construction millénaire?Effectivement, il y a quelquesannées, lorsque j'étais étudiant enarchitecture, si nous avions eu lemalheur de dire que l'on voulait seconsacrer à l'architecture écologique,on passait tout de suite pourdes hippies. J'ai découvert la terrecomme matériau de constructiondans un voyage en Himalaya et enInde. J'ai visité des palais royaux,des villes fortifiées mesurant desdizaines de mètres de hauteur, etutilisant des techniques deconstruction qui ont résisté à desquantités considérables de neige.Y a-t-il un matériau de constructionidéal selon vous ?Il n'existe pas de bon ou demauvais matériau, le plus important,c'est ce qu'on en fait, c'est-àdirela conception qui vient derrièreet le système constructif. Onpeut faire des maisons en adobe,c'est-à-dire en briques de terrecrue, qui peuvent s'effondrer, toutcomme construire des maisons enbéton non résistantes. En Haïti parexemple, les seules maisons quiont tué des gens sont les maisonsconstruites en béton. Les gens quivivaient dans des maisons traditionnellesutilisant des techniquesmixtes (bois et terre) ont survécuau séisme. Donc la question de laconception des matériaux meparaît essentielle. La terre esttransformée pour devenir unmatériau de construction, et cetélément de construction va façonnerune architecture.Vous n'êtes pas forcément contrel'utilisation du béton dans laconstruction, mais ce qui vousimporte par-dessus tout, c'est delaisser libre choix au consommateur…Il est vrai que le béton peut êtreune solution partielle dans certainesparties du bâtiment. Mais ceque je déplore, ce sont la généralisationet le monopole qu'exercentles industriels du béton. On luttedans le but de proposer aux gensd'autres alternatives de construction,pour que ces mêmes personnesaient la liberté de choisir leurpropre matériau. Et ce choix relèveà mes yeux de l'autonomie financière,culturelle et intellectuelle.En France, ce type d'architecturetraditionnelle existe même enmilieu urbain…Chaque région française a sonmode de construction en terrecomme la Bretagne ou l'Alsace,réputées pour leur terre. Mais ceque l'on ignore c'est l'existence dece type d'architecture en milieuurbain comme à Grenoble, à Lyonou encore le centre historique deRennes, construit en terre, ce quebeaucoup de gens ne savent pas.On a détruit beaucoup de patrimoineen terre, mais l'on revientprogressivement vers ce mode deconstruction traditionnel. EnFrance, il faut constamment faireface à la pression du lobbyingindustriel.Vous pensez donc que les lobbysindustriels freinent le développementde l'architecture en terre enconditionnant entre autres, lesmentalités des consommateurs ?Vous savez, en l'espace d'un siècle,l'avènement de l'industrie et lanormalisation des matériaux deconstruction, institutionnaliséepar les multinationales pour queles industriels nous vendent lesmêmes marchandises partout dansle monde, ont considérablementnuit à l'architecture en terre. Dansle monde entier, il y a eu un conditionnementdes mentalités enfaveur des matériaux de constructionindustriels. Les gens ont despréjugés solides du type «la terrene résiste pas à la pluie», ouencore, «la terre est un matériaupour les pauvres». En France, cesont les mêmes réactions deméfiance par rapport à ce matériaudécrédibilisé par le lobbyingindustriel. On a tendance à refusertout ce qui est traditionnel, car onveut accéder à une certaine formede la modernité, et ce, à n'importequel prix.Il y a tout de même un changementde mentalité positif notammentavec le développement desmouvements écologistes…Ces dernières années, nousassistons à un retour vers lesconstructions écologiques.Economiquement, on va prônerdes maisons à basse consommationd'énergie, mais qui utilisentdes matériaux entièrement industriels.Les gens sont souvent perdus,car en construisant des maisonsétanches et en renforçant leurisolation, ils pensent que ce sontdes constructions écolos. Or, onpeut faire des maisons écologiquesmais qui utilisent des matériauxindustriels dérivés du pétrole, despolluants. Cela ne devient plus unemaison écologique mais une maisonà économie d'énergie, ce quiest totalement différent.Il y a donc une prise deconscience et une nécessité derevenir vers des matériaux naturels…Il y a un renouveau dans cesens. Il y a de plus en plus d'architecteset de maçons qui adhèrent àdes associations de protection etde promotion des architectures enterre. Personnellement, j'en faispartie, car je considère que je suisarchitecte mais artisan de la terreavant tout. Il existe également uneécole d'architecture à Grenoblepour les étudiants qui souhaitentse spécialiser dans cette discipline,de même que des formations quipromeuvent la maçonnerie traditionnelle.ça se développe doucement.Un dernier mot…L'architecture en terre c'est lereflet d'une culture, d'une identité,mais ce sont aussi des milliersd'années d'expertise et de savoirfairetraditionnels qui ont su faireface et qui se sont adaptés auxaléas naturels. Il faut bien comprendreque nos ancêtres ont multipliéles tests de répétition et ont,sans cesse, perfectionné leur techniquepour parvenir au résultatque l'on connaît aujourd'hui. Lebut pour nous, c'est de sauver desvies. Et l'avantage c'est que l'onpeut reconstruire les maisons enterre autant de fois que l'on veut,car ce sont des matériaux recyclablesà l'infini.Entretien réalisé par :Meriem BenslamaALGERIE NEWS Lundi <strong>26</strong> novembre 2012


Les lettres du mont KoukouLà-haut, chez Ben Boulaïd (1 ère partie)Par : Nadir BachaIl y a mille façons de se faire convier àune fête de mariage ; la plus classiqued’entre toutes est d’être invité par desgens qui vous connaissent, qui vousaiment ou qui vous respectent ; il y a celleoù on y va accompagnant quelqu’un assezproche de la famille noceuse ; et puis aussi,nous avons celle-là, fonctionnelle et légendaire,du «moulbâche» ou de son assistant.Et enfin, il existe la plus inattendue qui sepasse en versant de montagne enclavée àplus de cinq cents bornes de chez soi et dele cafétéria du journal où l’on peut, décontracté,bien blaguer avec les confrères, lebouclage allant bon train, se lâcher sur lespetits évènements professionnels qui fontadorer les coulisses du métier et les petitscoups bas aussi.Allez. Un chat affamé ne mettrait pasles pattes dehors, par un 42 à l’ombre,quand il y a l’ombre dehors sous le zénith,et l’air sec, mon frère, qui fait croire quel’atmosphère fait faillite et pourtant la destinéeveut que je me tape du mouron avecun pauvre diable de la quarantaine qui n’aplus une sacrée goutte d’eau dans sontacot. Ce qui reste d’une Peugeot 403bâchée – j’allais, avec le recul dans le patrimoinedes séries américaines, dire «pickup» pour faire snob – donnant l’air d’êtresorti sauvé d’un canardage à l’RPG 7. Etqu’on se mette d’accord, la benne contienttrois béliers, dont l’un à tête et bouts depattes noires, des billots de légumes frais etdu muscat et sur la banquette arrière, c’estplein de baguettes de pain, il y en a mêmequelques-unes chues sur le plancher parmide grosses pastèques torsadées. On ne peutpas dire que ce ne fût pas d’une extrêmedélicatesse, pour courir le risque de ne pass’arrêter. «El kbach msaken !», me ditMouh, noyé dans sa transpiration, déjàd’assez loin, regardant de travers l’enturbannéen panne. L’écho des bêlements neparvient pas à transcender les stridulationsde la cigale qui semblent sourdre de partoutcomme le signe d’un prélude à quelqueinvasion hitchcockienne. Pas unefeuille, ne serait-ce qu’une petite tige, unenervure, ne bouge et la clarté des Aurès -Nememcha, comme ramassée depuis tousles recoins rêches, à ciel ouvert, pouvantaccueillir la lumière du soleil, nous tombedessus au sortir de la Niva, à l’abordage del’homme en détresse.«Din rabbi !», suivi de deux souffleshennissant et d’un bruit de crépitement,c’est Mouh, derrière moi, qui trébuche surde la pierraille rugueuse et polie. Le bonhommeest debout devant le capot relevé,à l’approche duquel on se demande commentle moteur n’a pas fendu du momentqu’il n’a pas explosé et avec lui le conducteuret les mérinos. Mouh met un mouchoircontre son nez et avance sa tête versle bloc. «Elle était comme une jumentjusqu’à il y a un quart d’heure !», dit notrenouveau compagnon en collant son visagecontre la nuque de Mohamed. Celui-cirelève les épaules pour protéger son coucomme s’il se sentit soudain assailli par unardent simoun. Il se retourne pour répondreau bonhomme – c’était clair qu’il allaitlui reprocher le fait d’avoir continué derouler avec durant tout un quart d’heure,largement suffisant pour griller pour debon le moteur – et les deux visages se torpillent.Le montagnard se retire brusquementet de son coude droit, il détache labaguette de soutènement qui fait s’effondrerle capot sur lui. Il titube, ne tenant passur ses jambes, je le retiens pendant queMouh, retenant un fou-rire, remet la tige àsa place. Pour sa corpulence assezmoyenne, le gaillard était lourd et je le supporteavec beaucoup de peine, je n’avais leOn voit leserpentement de OuedLabiod, Ighzar Amelal,en chaoui, au loinTkout, puis Arris et sahaute plaine. C’est laterre de Mostefa BenBoulaïd.choix que de le traîner et l’étaler de toutson long sur le sol, côté accotement. Sespupilles se relèvent vers les sourcils bienfournis et ses lèvres, à peine perceptiblessous une moustache noire corbeau, laisséeà vau-l’eau, se mettent à frémir. Mouhobserve avant de me jeter exprès le regardde quelqu’un en train de supposer quenotre double victime récite la prière dutrépas.Pour l’été de cette année-là, un parent,venu nous rendre visite depuis le dix-septièmearrondissement parisien, avait laissétraîner à la maison, pour ne pas diresciemment abandonner, une glacière à cartouchesaccumulateurs que j’aie pris grandplaisir à transporter avec moi dans lereportage. Et heureusement, ce midi-là, il yavait dedans de l’eau assez fraîche enmême temps qu’un breuvage remontant.Nous essayons de lui faire boire tout doucement– de l’eau plate, au cas où vousauriez compris autre chose – mais ilrevient à sa conscience et arrache la bouteilledes mains de mon chauffeur pouravaler «drago» toute la moitié. Mais Mouhreprend le dessus pour lui enlever la bouteille.«Khali chouia ell’akbach !», dit-il ense redressant, le flacon derrière le dos. Et jereste bouche bée en le voyant aller vers labenne faire siroter un à un les trois bêtes,sur la paume de sa main. Au retour aucalme, tout aussi caniculaire et sec, le problèmefinalement, c’était une durit intérieurequi faisait «ravitailler de l’eau dansun mauvais circuit», explication que j’aiefait semblant de comprendre. Mais parmesure de précaution, nous avons préférérouler derrière lui jusqu’à sa destination,un village flanqué à quelques lieues degrimpée vers une crête d’où le regard toutautour vous oblige à oublier le rude climat,quoique on ressent déjà une petite briseramenant un semblant de fraîcheur. Onvoit le serpentement de Oued Labiod,Ighzar Amelal, en chaoui, au loin Tkout,puis Arris et sa haute plaine. C’est la terrede Mostefa Ben Boulaïd. Et vous vousdemandez dans le plus secret de votreconscience comment il a pu se faire qu’unjeune homme de la trentaine, parti de cessplendeurs sauvages, inconnues du mondecivilisé, arrive à Belcourt en plein quartiereuropéen afin de réussir à réunir autour delui une vingtaine de sacrés militants indépendantistesvenus de diverses régions dupays dans le but d’organiser une luttearmée contre l’une des plus grandes puissancesmilitaires de la planète.Nous sommes évidemment sortis de ladépartementale en décidant de ne pas lelaisser seul avec les trois moutons et lesdenrées et nous avons longé et pénétré destronçons de gorges dans les excavationsdesquelles nous nous sommes arrêtés pourboire et nous débarbouiller sur des pointsde sources d’eau limpide et fraîche. Et c’estdans l’une de ces espèces de cavernes àfleurs de l’immense paroi rocheuse quenous avons su, après qu’il ait terminé deprier le dohr, assez en retard à cause dudouble étourdissement dans la panne etsous le coup du capot, qu’il s’appelleZeghdoud, oui, et qu’il a été chargé parune notable famille «chaouïa horra»,s’apprêtant à ramener une épouse pourl’un de leurs jeunes gaillards, de lui faireparvenir la cargaison contenue dans labâche - lorsque Mohamed a entendu l’articulationdu prénom annoncé avec fierté, ilexhala un profond soupir, le regard braquévers le plus lointain possible des cimesauresiennes.C’était un mercredi et il fallait, selonnotre ami Zeghdoud, que les «ikers» soientpassés au henné avant le crépuscule. Nouscontinuons le serpentement sur djebelLazreg, d’où l’on voit de loin dominer lamajesté du djebel Chélia, et là, ce n’est pasce que l’on peut voir sur des photos deréclame touristique pour s’extasier, c’estun alunissage. La roche se confond avec lechêne et le pin qui semblent remplir uncontrat naturel de pétrification, dans lejaune maïs en s’étincelant. Aucun signe deprésence humaine pendant une dizaine deminutes de cahotement jusqu’à une espècede défilé tout en escarpements, sur lequelnous traversons des vestiges de viaduc, etpuis au sortir d’un long couloir de granit,une plaque indique «Tibhirine», écrit enarabe, mais sur un chemin vicinal qui descend.La 403 continue tout droit vers l’entréed’un hameau, annoncé par de virulentsjappements et un entrepôt de gazbutane dans le coin d’un vaste promontoireen terre battue. Nous garons derrièrenotre victime sous un auvent en tôle, pendantque les trois chiens se font déguerpirpar des jets de pierre. Un vieillard se tientsur le seuil de trois conteneurs alignés, unecigarette sans filtre à la main et des caillouxdans l’autre. Les deux hommes se serrent lamain, avec des salamalecs en chaoui, avantque Zeghdoud, qui a entre-temps enlevéson chèche pour exhiber une fulgurantecalvitie, nous présente comme ses «hbabrabbi», venus de la capitale.Le vieux – Lâayachi qu’il s’appelle -tient à nous embrasser et Mouh a la chairde poule quand il est enlacé avec unentrain fraternel contre une «qachabia» enpoils de chamelle. Je comprends unephrase sur deux quand ils discutent dumariage chez Si Slimane des «OuladDaoued», mais mon chauffeur a les yeuxrivés sur l’entre chien et loup de l’intérieurd’un conteneur. Il ne cesse depuis unedemi-heure de parler d’un bon café. Maispas de chance, la bouteille thermo sur latable qu’il lorgnait contenait du thé vert.Mais il s’y met tout comme moi, histoirede faire passer une cigarette bien méritée.Le préposé à l’entrepôt, qui, en vérité, travaillepour le compte d’un grand ravitailleurpossédant des points de vente danstoute la wilaya de Batna, nous raconte lavie de Mostefa Ben Boulaïd avec l’extraordinairepassion des vieux conteurs de jadis.Il narre le cheminement du grand héroslégendaire depuis son enfance jusqu’à samort au champ d’honneur à travers desdétails dignes des biographes les plus pointilleux.Au bout d’une vingtaine de minutes,Zeghdoud s’excuse pour aller chargerdeux butanes dans la bâche, qu’il ficelledans le coin de la benne, côté chauffeur.Nous nous séparons du vieux Lâayachipour aller accéder dans le hameau quis’ouvre sur un café avec une petite terrassegardée à l’ombre par une toiture enbaguettes de roseau faufilée par le feuillaged’une plante grimpante. Un quatuor estattablé jouant aux dominos, des tasses etsous-tasses sur la table. Mouh freine sec etfait marche arrière, «à Didouche-Mourad,tu n’as pas ce standing, fais ce qu’il te plaît,moi, je prends mon café !»Il est presque seize heures et il fallait,alors que je trace une feuille de route pourle retour. La chaleur se radoucit quandmême et le petit vent neutre est le dernierà ne pas se souhaiter, malgré l’odeur decaroube qu’il ramène avec lui – il doit yavoir un verger de caroubiers dans lesparages que la brise a dû traverser, me suisjedit in petto. Nous pénétrons le site, lasacrée Niva stationnée sous une sorte depeuplier, après un «salamoualikoum» tonitruantde la part de Mohamed, fouinantd’un regard alerte le maître des lieux ouquelque serveur. Mais c’est l’un des pétaradantsludiques qui se dresse pour nousaccueillir, une main de loin déjà avancéepour l’empoignade. «Mrahba bikoum fijbalnaou jbalkoum !» Il y a de l’émotiondans le visage de mon brave chauffeur seretournant vers les trois autres joueurs, quise lèvent aussi pour venir dans notre direction.Ça nous accompagne jusqu’à la tableque nous avons choisie, à l’entrée de la terrasse,à droite, pour être aux affaires de larue. Au loin, vers le terme du pâté, dans unespace clair entre deux bâtisses en rez-dechausséeseulement, des enfants s’agitentpour préparer un match, affolant les volatilesalentour.N. B.

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