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Même - Revue des sciences sociales

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Bibliographie<br />

Arasse, Daniel, 1997. Le sujet dans le tableau,<br />

Paris, Flammarion.<br />

Ardenne, Paul, 2001. L’image corps : figures de<br />

l’humain dans l’art du XX e siècle, Paris, Éditions<br />

du Regard.<br />

Aziz et Cucher, 2003. « Conversation by Thyrza<br />

Nichols Goodeve ».<br />

Barthes, 1964. « Rhétorique de l’image », in Communications,<br />

n° 4, Paris, Seuil. p. 40-51.<br />

Bataille, Georges, 1957, L’érotisme, Paris, Minuit.<br />

Bourdieu, Pierre, Raisons pratiques, Paris, Éditions<br />

du Seuil, 1994.<br />

Coulombe, Maxime, 2004. « L’identité violente »,<br />

Visio, vol. 9, n° 1-2, p. 333-346.<br />

Damisch, Hubert, 1972. Théorie du /nuage/ : pour<br />

une histoire de la peinture, Paris, Éditions<br />

du Seuil.<br />

Damisch, Hubert, 2000. « Sociologie de l’art », in<br />

Encyclopaedia Universalis, Paris, Encyclopaedia<br />

Universalis.<br />

Deleuze, Gilles, 1962. Nietzsche et la philosophie,<br />

Paris, PUF.<br />

Derrida, Jacques, 1967. « La structure, la règle et<br />

le jeu dans le discours <strong>des</strong> <strong>sciences</strong> humaines, »<br />

in L’écriture et la différence, Paris, Seuil.<br />

Didi-Huberman, Georges, 1990. Devant l’image,<br />

question posée aux fins d’une histoire de l’art,<br />

Paris, Éditions de Minuit.<br />

Didi-Huberman, Georges, 2002. L’image survivante,<br />

histoire de l’art et temps <strong>des</strong> fantômes<br />

selon Aby Warburg, Paris, Éditions de Minuit.<br />

Duvignaud, Jean, 1965. Sociologie du théâtre,<br />

Paris, PUF.<br />

Duvignaud, Jean, 1967. Sociologie de l’art, Paris,<br />

PUF.<br />

Freedberg, David, 1998. Le pouvoir <strong>des</strong> images,<br />

Paris, Gérard Montfort.<br />

Freud, Sigmund, 1967. L’interprétation <strong>des</strong> rêves,<br />

Paris, PUF.<br />

Heinich, Nathalie et Schaeffer Jean-Marc, 2004.<br />

Art, création, fiction, Entre sociologie et philosophie,<br />

Paris, Jacqueline Chambon<br />

Heinich, Nathalie, 1999. « Les histoires <strong>des</strong> fantômes<br />

relèvent-elles de la sociologie », in Vers<br />

une sociologie <strong>des</strong> œuvres, t. 2, Paris, L’Harmattan.<br />

Heinich, Nathalie, 2001. La sociologie de l’art,<br />

Paris, Éditions La Découverte.<br />

Joly, Martine, 1993. Introduction à l’analyse de<br />

l’image, Paris, Nathan.<br />

Joly, Martine, 2002. L’image et les signes, Paris,<br />

Nathan.<br />

Le Breton, David, 1999. L’adieu au corps, Paris,<br />

Métailié.<br />

Lévi-Strauss, 1962. La pensée sauvage, Paris,<br />

Plon.<br />

Saint-Martin, Fernande, 1987, Sémiologie du langage<br />

visuel, Sillery, Presses de l’Université<br />

du Québec.<br />

Saint-Martin, Fernande, 2000. « Le Je entre rythme<br />

et sabbat », Visio, Vol 5, n° 1. p. 43-54.<br />

Tisseron, Serge. 2000-2001. « Les images du tactiles<br />

aux fonctions de la peau », Visio, Vol 5,<br />

n° 4, p. 21-31.<br />

Warburg, Aby, 1990. « La divination antique et<br />

païenne dans les écrits et les images à l’époque<br />

de Luther », in Essais Florentins, Paris,<br />

Klincksieck.<br />

Notes<br />

1. Nous renvoyons ici le lecteur intéressé à<br />

ces questions à l’ouvrage d’introduction<br />

Sociologie de l’art (Heinich 2001).<br />

2. Nous prenons à témoin, ici, la sociologie<br />

de l’art de Nathalie Heinich. Représentante<br />

d’une conception passablement positiviste<br />

de la sociologie (c.f. infra et Heinich<br />

2001 : 100), elle a un fort écho – et tonne<br />

d’une voix cherchant le débat – dans la<br />

sociologie de l’art. Elle se fait l’exemple-limite<br />

<strong>des</strong> difficultés, perdurant en<br />

sociologie, à penser l’objet artistique.<br />

3. Elle écrivait ailleurs : « Un premier enjeu<br />

[de la sociologie de l’art] réside dans la<br />

nécessaire autonomisation de la sociologie<br />

de l’Art par rapport à son objet même :<br />

tant que la fascination pour ‘l’art’ et le<br />

désir de concurrencer l’histoire ou la critique<br />

d’art tiendront lieu de programme,<br />

il y aura peu de chances de dépasser le<br />

stade d’une ‘esthétique sociologique’ à<br />

la fois arrogante et peu productive, riche<br />

de programmes mais pauvre en résultats,<br />

parce qu’enfermée dans les problématiques<br />

lettrées – privilège accordé de facto<br />

aux œuvres, apories normatives et manies<br />

interprétatives » (Heinich 2001 : 101).<br />

4. Il faudrait, mais l’espace nous manque,<br />

nous pencher sur la distinction que Heinich<br />

semble instituer entre les arts visuels,<br />

d’une part, et le théâtre et la littérature,<br />

d’autre part. En effet, si la sociologue de<br />

l’art a bien analysé <strong>des</strong> œuvres littéraires et<br />

pièces de théâtre dans le cadre de travaux<br />

d’enquête (Heinich 1999), prêchant, pour<br />

ce faire, sur une sociologie tenant compte,<br />

dans une trichotomie fort lacanienne, tant<br />

de l’imaginaire, du symbolique, que du<br />

réel (Heinich 1999 : 179), si elle prône<br />

une rupture avec l’hégémonie du réflexe<br />

causaliste en sociologie (Heinich 1999 :<br />

178), ces arguments semblent, dans son<br />

argumentaire, difficilement s’étendre aux<br />

arts visuels.<br />

5. La partie qui suit, mettant de l’avant la<br />

densité et la complexité de l’image, mettant<br />

de l’avant, autrement dit, sa nature,<br />

est bien loin d’être exhaustive. Elle ne<br />

présente pas non plus tous les auteurs<br />

clefs. Introductive et illustrative plutôt<br />

qu’exhaustive, elle vise surtout à montrer<br />

30 <strong>Revue</strong> <strong>des</strong> Sciences Sociales, 2005, n° 34, “Le rapport à l’image”<br />

l’ampleur d’une telle complexité. Nous<br />

renvoyons le lecteur à la bibliographie<br />

commentée de l’ouvrage de Martine Joly,<br />

Introduction à l’analyse de l’image, qui<br />

constitue un bon survol <strong>des</strong> ouvrages fondamentaux<br />

sur certaines de ces questions<br />

et sur la sémiotique visuelle (Joly 1993).<br />

6. Comme l’écrivait Derrida : « Or, dans tout<br />

espacement silencieux ou non purement<br />

phonétique <strong>des</strong> significations, <strong>des</strong> enchaînements<br />

sont possibles qui n’obéissent<br />

pas à la linéarité du temps logique, du<br />

temps de la conscience… du temps de la<br />

représentation verbale » (Derrida cité dans<br />

Saint-Martin 2000 : 47) Toute l’œuvre<br />

de Fernande Saint-Martin vise d’ailleurs<br />

à explorer les logiques non-verbales<br />

de l’image, principalement à travers la<br />

sémiotique topologique qu’elle a fondée.<br />

Voir d’ailleurs à cet effet l’ouvrage fondamental<br />

Sémiologie du langage visuel<br />

(Saint-Martin 1987).<br />

7. L’expression du « devant-dedans » est<br />

en voie de passer dans le langage commun<br />

de la recherche sur l’image pour<br />

rendre compte de cette double distance<br />

(c.f. entre autres, Didi-Huberman 1990 :<br />

188 ; Didi-Huberman 1992 : 14 ; Tisseron<br />

2001-2002 : 29).<br />

8. L’espace ici imparti nous force à nous<br />

limiter à une seule œuvre, toutefois le présent<br />

travail constitue, en quelque sorte, la<br />

trame de notre thèse de doctorat où cette<br />

démonstration bénéficie d’un développement<br />

plus complet.<br />

9. On pourrait toutefois souligner la proximité<br />

de ces analyses avec les notes personnelles<br />

d’Aby Warburg, anthropologue<br />

<strong>des</strong> images et historien d’art du début<br />

du XX e siècle. Voir à cet égard l’excellente<br />

étude de Georges Didi-Huberman,<br />

L’image survivante, Histoire de l’art et<br />

temps <strong>des</strong> fantômes selon Aby Warburg,<br />

Paris, Éditions de Minuit, 2002.<br />

10. « Un croisement qui produit une nouvelle<br />

notion de l’étrange à partir de ce qu’on<br />

pourrait appeler l’inconscient biotechnologique.<br />

»<br />

11. « Et êtes-vous ambivalent à propos de<br />

cela ? »<br />

12. « Oui, nous éprouvons la nouvelle réalité<br />

biotechnologique comme quelque chose<br />

d’à la fois rassurant et d’inquiétant. »<br />

13. Il faudrait, répétons-le, faire dialoguer<br />

les travaux d’Aby Warburg, tels que les<br />

présentent Georges Didi-Huberman, et la<br />

conception de l’art de Duvignaud. Qu’on<br />

songe seulement : « comme si les images<br />

avaient précisément, selon Warburg, la<br />

vertu – peut-être la fonction – de conférer<br />

une plasticité, intensité ou réduction de<br />

l’intensité, aux choses les plus affrontées<br />

de l’existence et de l’histoire » (Didi-<br />

Huberman 2002 : 183).

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