UNE CHRONIQUE AVIGNONNAISE

Avant-proposComment sélectionner parmi plusieurs dizaines de milliers d’images celles susceptibles d’illustrerle mieux une production de trente-cinq années de travail entièrement consacrées à lacollectivité, à ses évolutions, aux événements qui s’y sont déroulés au fil des jours ?Comment le faire en limitant ce choix à une centaine de photographies, exercice imposé parles lieux ?Faisant face à ce petit défi nous avons tenté d’y répondre sans nous limiter, sans nouscontraindre à l’emploi d’un seul type de document (argentique ou numérique, diapositives oufilms), sans privilégier la couleur ou le noir et blanc, sans nous interdire de montrer des imagesaux fonctions primitivement techniques là où nous aurions pu nous concentrer sur destirages plus « institutionnels » ou « esthétiques ». Ne pas faire ainsi nous aurait conduit àédulcorer le propos, à appauvrir la tentative de restitution de cette production locale qui n’apas son équivalent dans les annales de la cité.Le plus judicieux nous a donc paru de définir préalablement quelques thématiques permettantla répartition des choix à faire sur une première sélection d’environ 2000 images, triopéré en amont par le photographe lui-même.Ces six grands chapitres nous ont semblé pouvoir illustrer la réalité du travail de Jean-PierreCampomar, celui d’un photographe de mairie « témoin de la métamorphose des villes » et deses activités, missionné par la collectivité afin de suivre l’actualité « municipale », l’activitédu premier magistrat et de son équipe, la vie des services, celle de ses habitants.« Vie publique et grands événements », « Chantiers et métamorphoses de la cité »,« Patrimoine et vie culturelle », « Activités sportives, sociales et festives », « Portraits » et« Images de la ville » ont donc été retenus comme thèmes destinés à regrouper le plus efficacementpossible les grands traits de cette production photographique.Inutile de préciser combien il nous aura été difficile de procéder à la répartition finale de lacentaine de photographies retenues. En effet, de nombreuses images peuvent faire l’objet declassifications diverses sinon multiples. L’image des remparts de la ville encore « occupés »par des immeubles parasites, photographie commandée à l’auteur en prévision d’opérationsde démolition, pouvait trouver sa place dans la séquence « métamorphoses » autant que danscelle témoignant de visions actuelles ou passées de la cité ; de la même manière, la venue5