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Module G12 : Quelques exercices supplémentaires. - ENS de ...

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UFR Mathématiques Université Rennes 1Master 1 re année Année 2006/2007<strong>Module</strong> <strong>G12</strong> : <strong>Quelques</strong> <strong>exercices</strong> supplémentaires.Exercice 1. Corriger les erreurs <strong>de</strong>s <strong>exercices</strong>.Exercice 2. Soient X une variable aléatoire réelle et ϕ sa fonction caractéristique. Montrer queX est intégrable si et seulement si t ↦−→ 1−Re(ϕ(t)) est intégrable sur (0, +∞).t 2Exercice 3. Soit X une variable aléatoire réelle ; on note F sa fonction <strong>de</strong> répartition.1. Montrer que l’ensemble <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> discontinuité <strong>de</strong> F est au plus dénombrable.2. Calculer E[F (X)].3. Soit Y une variable aléatoire indépendante <strong>de</strong> X et <strong>de</strong> même loi. Exprimer P({X − Y = 0}) enfonction <strong>de</strong> F .Exercice 4. Soient X 1 , . . . , X n <strong>de</strong>s v.a.r. i.i.d. <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> répartition F continue.1. Pour i ≠ j, montrer que P({X i = X j }) = 0.On note X (1) , . . . , X (n) les variables X 1 , . . . , X n rangées par ordre croissant. Par exempleX (1) = min 1≤k≤n X k et X (n) = max 1≤k≤n X k .2. Justifier brièvement le fait que X (1) < X (2) < . . . < X (n) presque sûrement.3. On note, pour t ∈ R,N n (t) =n∑1 ]−∞,t] (X k ).k=1(a) Déterminer, pour tout réel t, la loi <strong>de</strong> N n (t).(b) Exprimer l’événement {X (k) ≤ t} en fonction <strong>de</strong> N n (t).(c) En déduire que la fonction <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> X (k) estF k (t) =n!(k − 1)!(n − k)!∫ F (t)0x k−1 (1 − x) n−k dx.(d) En déduire que lorsque X 1 a pour <strong>de</strong>nsité p, X (k) a pour <strong>de</strong>nsitép k (x) =n!(k − 1)!(n − k)! F (x)k−1 (1 − F (x)) n−k p(x).4. On définit, pour k = 1, . . . , net on pose R = (R k , . . . , R n ).R k =n∑i=11 Xk ≥X i1


(a) Comparer les événements {R k = p} et {X (p) = X k }. Que vaut X (Rk ) ?(b) Montrer que R est une permutation <strong>de</strong> {1, . . . , n}.(c) Montrer que R et ˜X = ( X (1) , . . . , X (n))sont indépendantes avec R <strong>de</strong> loi uniforme surl’ensemble <strong>de</strong>s permutations <strong>de</strong> {1, . . . , n} et ˜X <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité n!1 S par rapport à la mesure µ ⊗n où µdésigne la loi <strong>de</strong> X 1 et S = {(x 1 , . . . , x n ) ∈ R n : x 1 < x 2 < . . . < x n }.Exercice 5. Soit (X n ) n≥1 une suite <strong>de</strong> v.a. i.i.d. dans R d . On note S 0 = 0 et S n = X 1 + . . . + X n .On désigne par N le nombre <strong>de</strong> fois où la suite (S n ) n≥0 passe par 0 c’est à direN = ∑ n≥01 {0} (S n ) = ∑ n≥01 Sn=0.Le but <strong>de</strong> l’exercice est <strong>de</strong> montrer l’alternative suivante :– si E[N] = ∑ n≥0 P({S n = 0}) < +∞ alors N < +∞ p.s. soit P(lim sup{S n = 0}) = 0 ;– si E[N] = ∑ n≥0 P({S n = 0}) = +∞ alors N = +∞ p.s. soit P(lim sup{S n = 0}) = 1.1. Comparer les événements {N = +∞} et lim sup{S n = 0}.2. On suppose que ∑ n≥0 P({S n = 0}) < +∞. Montrer que, presque sûrement, N < +∞.3. On suppose à présent que ∑ n≥0 P({S n = 0}) = +∞ et on veut montrer que N = +∞ presquesûrement i.e. P(lim sup{S n = 0}) = 1.(a) L’événement lim sup{S n = 0} est-il asymptotique <strong>de</strong> la suite (X n ) n≥1 ?(b) Montrer quelim inf{S n ≠ 0} = ⋃ n≥1({S n−1 = 0} ⋂ ⋂ ){S k ≠ 0} .k≥n(c) Soit n ≥ 1. Montrer que, pour tout p ≥ 1,P({S n−1 = 0} ⋂ ⋂ p){S k ≠ 0} = P ({S n−1 = 0}) Pk=net en déduire que(P {S n−1 = 0} ⋂ ⋂ ){S k ≠ 0}k=n(d) Montrer que(⋂ p−n+1i=1){S i ≠ 0}(⋂)= P ({S n−1 = 0}) P {S k ≠ 0} .k≥1(⋂)P(lim inf{S n ≠ 0}) = P {S ∑k ≠ 0} P({S n−1 = 0})k≥1( ⋂ )et en déduire que Pk≥1 {S k ≠ 0} = 0 puis que P(lim sup{S n = 0}) = 1.4. Que se passe-t-il si X 1 est réelle <strong>de</strong> loi P(X 1 = ±1) = 1/2 ?Exercice 6. Soient (X n ) n≥1 une suite <strong>de</strong> variables aléatoires positives indépendantes. On note,pour tout n ≥ 1,n≥1S n = X 1 + . . . + X n , Y n = min(X n , 1), T n = Y 1 + . . . + Y n .2


[ ∑ ]1. On suppose que En≥1 Y n < +∞.(a) Montrer que la série ∑ n≥1 Y n converge presque sûrement.(b) Établir que la suite (X n ) n≥1 converge presque sûrement vers 0.(c) En déduire que la série ∑ n≥1 X n converge presque sûrement.2. On suppose à présent que ∑ n≥1 X n est presque sûrement finie.(a) Montrer que ∑ n≥1 Y n est presque sûrement finie.On rappelle que, si a = 1 − e −1 ,∀x ∈ [0, 1],1 − x ≤ e −x ≤ 1 − ax.(b) Montrer que, pour tout n ≥ 1,puis queE [ e −Tn] n∏≤ E [1 − aY n ] ,k=1E [ e −Tn] ≤ e −aE[Tn](c) En déduire quee −a P n≥1 E[Yn] > 0,puis que ∑ n≥1 E[Y n] < +∞.3. Quelle est la conclusion <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux questions précé<strong>de</strong>ntes ?4. A-t-on convergence presque sûre <strong>de</strong> la série ∑ n≥1 X n dans les <strong>de</strong>ux cas suivants ?(a) Pour tout n ≥ 1, X n suit une loi géométrique <strong>de</strong> paramètre p n ∈]0, 1[.(b) Pour tout n ≥ 1, X n suit la loi <strong>de</strong> Cauchy <strong>de</strong> paramètre n 2 .Exercice 7. 1. Soient m ∈ N ∗ et (X k ) k≥1 une suite variables aléatoires réelles indépendantes eti<strong>de</strong>ntiquement distribuées suivant la loi uniforme sur {1, . . . , m} :On note, pour tout n ≥ 1,∀k = 1, . . . , m, P(X 1 = k) = 1 m .B n = {X 1 , . . . , X n }, C n = card(B n ), F n = σ(X k , 1 ≤ k ≤ n),et, pour tout k = 1, . . . , m, τ k = inf{n ∈ N ∗ : C n = k}.(a) Vérifier que τ 1 = 1 puis que, pour tous k = 1, . . . , m, n ∈ N ∗ ,⎧⎪⎨ ∅ si n < k,{τ k = n} = {C n = k} si n = k,⎪⎩{C 1 < k} ∩ . . . ∩ {C n−1 < k} ∩ {C n = k} sinon.En déduire que {τ k = n} ∈ F n .(b) Vérifier que, pour tous k ∈ {1, . . . , m}, n ∈ N ∗ ,{τ k = n} = ⋃B∈P k{B n = B} ∩ {τ k = n}3


où P k désigne l’ensemble <strong>de</strong>s parties à k éléments <strong>de</strong> {1, . . . , m}.(c) Soient k ∈ {2, . . . , m}, B ∈ P k−1 , n ∈ N ∗ , i ∈ N ∗ . Montrer que{τ k − τ k−1 = n, τ k−1 = i} ∩ {B i = B}= {X i+n ∉ B} ∩ {X i+n−1 ∈ B} ∩ . . . ∩ {X i+1 ∈ B} ∩ {τ k−1 = i} ∩ {B i = B}.(d) En déduire que, pour tout A ∈ F i ,(P ({τ k − τ k−1 = n, τ k−1 = i} ∩ A) = 1 − k − 1 ) ( ) k − 1 n−1P({τ k−1 = i} ∩ A).m m(e) Soient k ∈ {2, . . . , m} et (n 2 , . . . , n k ) ∈ (N ∗ ) k−1 . Montrer queP(τ k − τ k−1 = n k , . . . , τ 2 − τ 1 = n 2 )= ( 1 − k−1 ) ( k−1) nk −1m m P(τk−1 − τ k−2 = n k−1 , . . . , τ 2 − τ 1 = n 2 ).En déduire que les variables aléatoires (τ k − τ k−1 ) 2≤k≤m sont indépendantes et que, pour toutk ∈ {2, . . . , m}, τ k − τ k−1 suit la loi géométrique <strong>de</strong> paramètre 1 − (k − 1)/m.(f) En écrivant,calculer la moyenne et la variance <strong>de</strong> τ m .τ m = 1 +m∑τ k − τ k−1 ,k=22. Soit (U n ) n≥1 une suite <strong>de</strong> variables aléatoires réelles indépendantes et i<strong>de</strong>ntiquement distribuéessuivant la loi uniforme sur [0, 1]. On note pour tout m ∈ N ∗ , n ∈ N ∗ ,{{} }X n (m) = [mU n ], T m = inf n ≥ 1 : Card X (m)1 , . . . , X n(m) = m .((a) Soit m ∈ N ∗ . Montrer que les variables aléatoiressont indépendantes et i<strong>de</strong>ntiquementdistribuées suivant la loi uniforme sur {1, . . . , m}.En déduire la moyenne et la variance <strong>de</strong> T m .(b) Montrer queen probabilité.limm→+∞T mE[T m ] = 1,limm→+∞X (m)n)n≥1T mm ln m = 1.3. À méditer avant d’avoir <strong>de</strong>s enfants. Bébert, 10 ans, collectionne les images <strong>de</strong> Harry Potterqu’il trouve dans les paquets <strong>de</strong> céréales <strong>de</strong> marque TRUC. Il y a en tout m images distinctes àcollectionner. Si m est assez grand, combien <strong>de</strong> paquets <strong>de</strong> céréales vont <strong>de</strong>voir acheter ses parentspour que Bébert obtienne toutes les images ?Exercice 8. On se place sur un espace probabilisé (Ω, F, P) et on considère une famille (X t ) t∈T<strong>de</strong> variables aléatoires réelles, T étant un ensemble non vi<strong>de</strong>.La famille (X t ) t∈T est équi-intégrable silim sup t∈T E [ ]|X t | 1 |Xt|>a = 0. (EI)a→+∞1. (a) Montrer qu’une variable intégrable est équi-intégrable.4


(b) On suppose que, pour tout t ∈ T , |X t | ≤ |Y t | presque sûrement. Montrer que la famille(X t ) t∈T est équi-intégrable si (Y t ) t∈T l’est. En déduire qu’un nombre fini <strong>de</strong> variables aléatoiresintégrables est équi-intégrable.2. (a) Montrer qu’une famille équi-intégrable est bornée dans L 1 . La réciproque est-elle vraie ?(b) Établir l’inégalité (x + y) 1 x+y>a ≤ 2x 1 2x>a + 2y 1 2y>a pour x et y positifs. En déduire que(X t + Y t ) t∈T est équi-intégrable si les <strong>de</strong>ux familles (X t ) t∈T et (Y t ) t∈T le sont.(c) Soit p ∈]1, +∞[ ; on note q l’exposant conjugué <strong>de</strong> p : p −1 + q −1 = 1. On suppose que(|X t | p ) t∈Tet (|Y t | q ) t∈Tsont équi-intégrables. Montrer que la famille (X t Y t ) t∈T est équi-intégrable.3. Montrer que la famille (X t ) t∈T est équi-intégrable dans les <strong>de</strong>ux cas suivants :(i) il existe Y ∈ L 1 telle que, pour tout t ∈ T , |X t | ≤ Y presque sûrement ;(ii) (X t ) t∈T est bornée dans L p avec p > 1.4. On se place sur ]0, 1[ muni <strong>de</strong> la tribu borélienne et <strong>de</strong> la mesure <strong>de</strong> Lebesgue. On considère,pour n ≥ 1, X n (ω) =nln n 1 ]0, 1 [(ω). nMontrer que (X n ) N converge presque sûrement vers 0, vérifie (EI) sans satisfaire aucune <strong>de</strong>sconditions <strong>de</strong> la question précé<strong>de</strong>nte.5. (a) Montrer que (X t ) t∈T est équi-intégrable si et seulement silim sup t∈T E [ (|X t | − a) +] = 0.a→+∞(b) Soit (X n ) n∈N ∗ une suite équi-intégrable. Montrer que la suite ( n −1 S n)n∈N ∗ est équi-intégrable.(c) Soient (X n ) n∈N ∗ et X <strong>de</strong>s variables intégrables. Montrer que (X n ) n≥1 converge vers X dansL 1 si et seulement si (X n ) n≥1 converge vers X en probabilité et (X n ) n≥1 est équi-intégrable.6. (a) Soit X une variable aléatoire intégrable. Montrer que∀ε > 0, ∃η > 0, P(A) ≤ η =⇒ E[|X| 1 A ] ≤ ε.On pourra commencer par le cas borné et utiliser ensuite le théorème <strong>de</strong> convergence dominée.(b) Montrer que (X t ) t∈T est équi-intégrable si et seulement si (X t ) t∈T est bornée dans L 1 et∀ε > 0, ∃η > 0, P(A) ≤ η =⇒ ∀t ∈ T, E[|X t | 1 A ] ≤ ε.7. (a) Lemme <strong>de</strong> Scheffé : soit (X n ) n∈N et X <strong>de</strong>s variables positives et intégrables telles que(X n ) n∈N converge vers X en probabilité. Montrer que (X n ) n∈N converge vers X dans L 1 si etseulement si lim n→+∞ E[X n ] = E[X].(b) Soit (X n ) n∈N ⊂ L p où p ∈ [1, +∞[ convergeant vers X en probabilité. Montrer que lespropriétés suivantes sont équivalentes :(i) (|X n | p ) n∈Nest équi-intégrable ;(ii) (X n ) n∈N converge vers X dans L p ;(iii) X ∈ L p et lim n→+∞ E [|X n | p ] = E [|X| p ].8. On suppose que (X n ) n∈N converge vers X en loi.(a) Montrer que E[|X|] ≤ lim inf E[|X n |].(b) Montrer que si (X n ) n∈N est équi-intégrable alors X ∈ L 1 et E[X] = lim n→+∞ E[X n ].9. Soit (X n ) n∈N une suite équi-intégrable telle que E[X n ] = m pour tout n ∈ N. On suppose les(X n ) n∈N indépendantes.Montrer que n −1 S n converge vers m en probabilité et dans L 1 .5

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