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Triste anniversaire

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ActionAPRES LE 23 MARS : ORGANISER,Philippe PARINI «en dos»le maillot jaune au termede la dernière étape lyonnaiseLe Tour de France duDOS a été passionnantet passionné debout en bout. Unevéritable épreuvecomme dirait PhilippePARINI. A chaqueétape, un nombreuxpublic était présent,pas forcément invité,mais tellementbruyant ! Un publicde connaisseurs restéquand même sursa faim après l’annulation de l’étape marseillaise. La Direction duTour avait jugé l’étape trop dangereuse pour l’équipe du maillotjaune.A Lyon, dernière étape, le 30 mars dernier, la route était glissanteet pas seulement en raison de la pluie qui ne cessait de tomber.Plus de 120 agents s’étaient mobilisés pour accueillir le leaderet soutenir les représentants du personnel au premier rang desquelsfiguraient ceux de l’Union SNUI-SUD Trésor Solidaires. Symboliquement,un maillot jaune, celui du champion des suppressionsd’emplois, a été remis à Philippe PARINI.Comme trophée, il a reçu en mains propres une pétition signéepar des centaines d’agents exaspérés du sort qui leur est fait.Comme à son habitude le Directeur Général n’a pas hésité à prendrele micro pour, revêtant pour l’occasion les habits de Guignol,amuser la galerie et défendre l’indéfendable dans une langue debois parfaitement maîtrisée.Rien sur les suppressions d’emplois qui ravagent les services : «ellesne sont pas un mal».Rien sur les conditions de travail devenues insupportables.Rien sur la rémunération, rien sur les indicateurs sauf une vaguepromesse : «on va voir ça».Rien sur les petites trésoreries qui ferment : «ce n’est pas un problème,il n’y restait qu’un ou deux agents».Bref tout juste de quoi alimenter une joyeuse conversation decomptoir, ou de quai de gare.Certains se moquent ou s’en moquent, sans voir le danger. Deuxmondes s’affrontent pourtant, d’un côté les «y a qu’a, faut qu’on»,de l’autre les galériens.Ce Tour de France aura sa place dans l’histoire de la DGFIP. Indiscutablementil aura focalisé, fédéré, médiatisé les mécontentementsdes agents.Nos académiciens «maison» ont fait évoluer le dictionnaire desagents DGFIP : le mot «mécontentement» est désormais remplacépar le mot «colère».L’UNIONet le D.O.SNous avons, dans les numéros 925 (du 16 juin 2009) et 928 (du 29septembre 2009) de l’Unité dit tout le bien que nous pensions dela démarche qui préside à la constitution du document d’orientationstratégique de la DGFiP. Contrairement à la stratégie développéeautour des « grands messes », l’Union SNUI-SUD TrésorSolidaires n’avait pas souhaité appeler au boycott des réunionsconsacrées au DOS. Il nous semblait plutôt pertinent d’y avoirdes oreilles et des voix. Il faut bien mesurer que l’administrationelle-même a eu beaucoup de mal à trouver des volontaires dansde nombreux départements, ce qui démontre à l’évidence queles agents n’étaient pas dupes des visées de l’opération. Des remontéesque nous avons eu de participants volontaires aux ateliersil ressort que les débats, bien que relativement cadrés, ontlaissé la place à des expressions dissonantes et que la plupartdes interventions, pour ne pas dire la totalité, ont été retranscritesdans les relevés des travaux. Le syndicat fera l’analyse dessynthèses qui ont servi de base aux débats des réunions interrégionales, mais ce qui importe le plus c’est de connaître ce qu’ilen ressortira in fine, c’est-à-dire de voir ce que contiendra le documentfinal élaboré par Parini lui-même.C’est donc à l’issue du processus que nous pourrons, tous, syndicatset agents, constater dans quelle mesure les remarques desuns et des autres auront été prises en compte et comment ellespourront peser sur la manière dont s’organisera l’activité desservices de la DGFiP dans le futur.Les agents qui ont fait le choix de participer à la démarche l’ontsans doute fait, pour une grande majorité d’entre eux, dans unesprit constructif et sans aucune arrière-pensée.La réaction des agents grévistes lors de la réunion qui s’est dérouléeà Toulouse, pour désagréable qu’elle ait pu être, n’étaiten rien préméditée. Ajoutée à l’annulation de la venue du DGà Marseille, l’ajournement par ce dernier de la réunion toulousainetient de la manipulation et d’une tentative de déstabilisationdes organisations syndicales vis-à-vis des personnels.Il est cependant intéressant de noter, même si nous ne pouvonsque dénoncer ses manœuvres de divisions et ses tentatives dejeter le discrédit sur les représentants syndicaux, comment le DGa semé ci et là, en fonction de son auditoire et du lieu où il setrouvait, quelques réponses aux revendications des personnels.Nous sommes encore assez loin d’une prise en compte globaledes revendications, mais cela démontre à l’évidence que les mobilisationsne sont jamais vaines.Et les taux de grève enregistrés lors de la journée du 23 marstendent à démontrer que le divorce est loin d’être consomméentre les personnels et leurs représentants.4 — L’Unité n° 941 du 13 avril 2010

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