Dynamisme 240 - Union Wallonne des Entreprises
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LE NOUVEAUFORD TRANSIT CUSTOMÉLU “INTERNATIONAL VAN OF THE YEAR 2013”.Transit CustomTourneo CustomQuelques uns <strong>des</strong> nombreux atouts qui ont convaincu le jury :• Capacité de charge jusqu’à 3 Europalettes, même en empattement court• Intervalles d’entretien allongés (50.000km ou 2 ans)• Cloison pleine hauteur avec trappe de passage, accueillant <strong>des</strong> objetsjusqu’à 3m de long• Rails de toit intégrés (escamotables), livrables en option6,5-7,1 L/100KM. 172-189 G/KM CO 2 .Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement
EditorialVincent REUTER,Administrateur Déléguéde l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong><strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>"le coût del'énergie devientun HANDICAP detaille pour nosentreprisessur le marchéinterNATIONAL. unhandicap d'auTANTplus inquiéTANTqu'en grande PArtiela Wallonie se lecréé elle-même"Chemin du Stocquoy 3B-1300 WavreTél: 010/47.19.40Fax: 010/45.33.43info@uwe.bewww.uwe.beexportation, ou plus généralement la présence dans leL’ commerce international, constitue un enjeu majeurpour l’économie wallonne.Notre marché est beaucoup trop étroit pour absorberne fut-ce qu’une part significative <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong> servicesque proposent nos entreprises, prises dans leur ensemble.Par ailleurs, la participation au jeu international constitueun puissant moteur d’innovation, de diversification et d’efficacité.L’inverse est vrai aussi : il faut être armé pour se lancer dansla concurrence internationale.La question se pose donc de savoir si les entreprises wallonnespeuvent faire jeu égal. Sans aucun doute, nous disposons d’uncertain nombre d’atouts : ambition et volontarisme <strong>des</strong> entreprises,inventivité, qualité <strong>des</strong> produits et <strong>des</strong> services et j’en passe.On peut mentionner aussi un appui efficace de l’Agence wallonneà l’exportation et d’autres organismes, publics ou privés, actifsdans le domaine.Côté handicaps (ou «points à améliorer» ; il paraît que ça faitmoins négatif) ?Certainement les talents linguistiques, difficiles à trouver surle marché du travail. Egalement le coût du travail, placé entête de liste <strong>des</strong> préoccupations de nos entrepreneurs.Vient de s’ajouter un handicap de taille : le coût de l’énergie,qui frappe surtout notre industrie. Handicap inquiétant parson ampleur (<strong>des</strong> surcoûts allant, en l’espace de quelques mois,jusqu’à 25% de la facture) mais surtout parce que la Walloniese l’est créé elle-même.C’est en effet le résultat, moins de la politique de soutienaux énergies renouvelables en elle-même, que d’un dérapageincontrôlé de cette politique. On veut parler de l’hallucinant système<strong>des</strong> certificats verts et en particulier de celui relatif à l’installationde panneaux photovoltaïques. Le résultat est dévastateur pour lesentreprises concernées et il en va, pour nombre d’entre elles, de leurcompétitivité internationale ou même de leur survie.Cela est inadmissible de la part d’un gouvernement qui se ditpréoccupé du développement économique dont la Walloniea en effet un urgent besoin.De tels dérapages risquent tout simplement d’anéantir les effortsde structuration de notre économie consentis ces dernières années.Il est grand temps de reprendre le contrôle !<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .3
PARLONS DE LA VRAIE VIEPour ses investissements,on peut aussi dégager du cash au seinde sa propre entreprise.Optimalisons ensemble le besoin en fonds de roulement de votre entreprise.Pour financer vos projets, vous préférez éviter de faire appel à <strong>des</strong> crédits additionnels. Souvent, il est possible de trouver lesressources financières nécessaires au sein même de votre entreprise. Par exemple, il existe <strong>des</strong> solutions pour être payé plusrapidement, mieux répartir vos revenus ou tirer profit de vos stocks. Ce qui vous permet de libérer une partie <strong>des</strong> liquiditésimmobilisées dans votre cycle d’exploitation. Parlez-en avec votre chargé de relation ou surfez sur workingcapital.bnpparibasfortis.beE.R. : E. Dufrane, Fortis Banque s.a., Montagne du Parc 3, 1000 Bruxelles, RPM Bruxelles. TVA BE 0403.199.702
Sommaire<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012EnTREpRIses0606 Gestion durable | Gestion <strong>des</strong> déchets chez AGC Athus08 Gestion durable | Les associations d'entreprises en action !12 Mobilité | Les «Best-Of de la Mobilité» 2002-2012-2022ACTIons1616 Expertise | Spécial «International»40 Recherche européenne | Aéronautique42 Innovation | Prix Zénobe : les lauréats 2012LifestyLE4444 MICE : Hainaut46 Un business lunch à Jodoigne ?résEAux4848 Manager positif | Dialoguons au-delà de nos frontières49 E-Wallonie | Réalisez vos propres «Sérious Games» !50 Les brèves de la qualitéprochain numéroSpécial Economie - «<strong>Dynamisme</strong>» s’attardera sur le budget régional wallon avec un focus particulier sur le problèmede la dette publique régionale. Au menu également : les premiers éléments de l’étude UWE sur le marché de l’emploi,une nouvelle initiative wallonne en matière de capital risque, un état <strong>des</strong> lieux sur la fusion de l’AST et de l’ASE...Réservezdès à présent vos espaces publicitairesauprès de notre régie : 081/40.91.59 oucarole.mawet@expansion.be<strong>Dynamisme</strong>Le périodique bimestriel édité en commun parl’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> ASBL et la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> wallonnes ASBLUWE, Chemin du Stocquoy 3, B-1300 Wavre, Tél. : +32 (0) 10.47.19.40, Fax : +32 (0) 10.45.33.43, dynamisme@uwe.be, www.dynamismewallon.be• Rédaction : Yves-Etienne Massart (rédacteur en chef), Thierry Decloux • e-Mail : prenom.nom@uwe.be• Conseil de Rédaction : Jean de Lame, André Lebrun, Didier Paquot, Vincent Reuter, Jean-Jacques Westhof• Mise en page : Thierry Decloux • Impression : Paperland (Bruxelles) • Routage : Barbier (Isnes)• Régie publicitaire : Expansion Partners SA, +32 (0) 81.40.91.59, +32 (0) 497.22.44.45, carole.mawet@expansion.be• Editeur Responsable : Jean de Lame, Chemin du Stocquoy 3, B-1300 Wavre• Abonnement annuel (6 numéros) : 30 EUR à verser sur le compte de la Maison <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> wallonnes 360-1149184-31• Tirage : 7.942 exemplaires (contrôle CIM)Toute reproduction, même partielle, <strong>des</strong> textes et <strong>des</strong> documents de ce numéro est soumise à l’approbation préalable de la rédaction.issn 0776-1716<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .5
<strong>Entreprises</strong> / Gestion durableCinq associationsd'entreprises onteu l'occasion deprésenter leursprojets novateursdans différentsdomaines, allantdu social aumarketing enpassant parl'environnemental.La Cellule Parcd'Activité Durable(CPAD) de l'UWE, encollaboration avec leGo Club, organisaitle 10 octobre dernierla 5 e rencontreinter-associationsd'entrepriseswallonnes. Comme àson habitude depuis2009, cette rencontrefut l'occasion pourles différentesassociationsd'entreprises etbusiness clubswallons de seretrouver, demanière convivialeet instructive, pourpartager leursexpériences et leursbons plans.par Gaëlle HERMANS, CPADRencontres INTEr-ASSOCIATIONS d'ENTreprISESLes associations d'entreElles témoignent de leurCette cinquième édition <strong>des</strong> rencontresinter-associations d'entreprises souhaitaitrevenir sur ses fondements de base, àsavoir le partage d'expérience. C'est pourquoiune série d'associations qui ont mené <strong>des</strong>projets novateurs dans différents domaines,allant du social au marketing en passant parl'environnemental, ont été mises à l'honneurdans le cadre de cette matinée. Cinq associationsd'entreprises ont ainsi eu l'occasion de présenterplus en détail l'un de leurs projets. Cette tribuneest l'occasion de faire un focus sur ceux-ci.Le projet de l'associationd'entreprises AxE 4.25"L'énergie, tout le monde en parle, uneassociation agit : achat groupé d'énergie,comment faire ?"Que ce soit au niveau public, privé ou même <strong>des</strong>citoyens, les initiatives d'achats groupés de bienset services foisonnent un peu partout, c'est le casnotamment en matière d'énergie. Le groupementAxE 4.25 a donc voulu initier une démarche en cesens en partenariat avec l'un de ses membres,spécialisé dans la gestion énergétique enentreprise. Mais quel est l'intérêt réel d'un achatgroupé d'énergie pour les entreprises ?Si le volume total consommé est souvent lepremier facteur qui pousse les entreprises à segrouper, celui-ci ne joue en réalité qu'un rôlemarginal sur le prix total de l'énergie. Troisparamètres influencent par contre beaucoupplus ce dernier : le timing d'achat, les différentsparamètres techniques qui composent lafacture (CV, LGO, etc.) ainsi que le profil deconsommation.Ceci montre bien que la question de l'énergie estun domaine vaste et beaucoup plus complexe qu'ilne peut y paraître, que ce soit d'un point de vuetechnique, législatif ou encore financier. Il existedonc de nombreux avantages à se regrouperet à bénéficier <strong>des</strong> conseils et du suivi d'unbureau spécialisé. Par exemple : permettre lacoordination de l'achat, bénéficier de services quiindividuellement seraient trop coûteux, obtenirun pouvoir de négociation plus important auprès<strong>des</strong> fournisseurs, améliorer l'image verte <strong>des</strong>entreprises participantes (dans le cadre d'achatgroupé d'énergie verte), etc.Cependant, il ne faut pas perdre de vue que créerun groupement d'achat d'énergie est, pour demultiples raisons, une entreprise complexe et cemalgré les retombées financières potentielles.Finalement, la réussite d'un tel projet dépendprincipalement de la volonté et de l'engagement<strong>des</strong> différents acteurs.8. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
prises en action !s projetsLe projet de l'associationd'entreprises ADE Wavre"Des chefs d'entreprises sur les bancs de l'école :l'ADE Wavre participe au dynamisme futur de sarégion".Partant du constat qu'il existe un véritable gouffreentre l'école et le monde de l'entreprise, l'ADEWavre a décidé de mener un projet novateur :envoyer <strong>des</strong> entrepreneurs bénévoles dans <strong>des</strong>classes de l'enseignement secondaire pouréchanger avec les jeunes au sujet de leur(s)projet(s) d'avenir.L'un <strong>des</strong> objectifs est bien entendu de stimuler,de manière générale, l'esprit d'entreprendrechez les jeunes. Dès lors, ce qui apparaît commeessentiel aux yeux de l'association est de faireprendre conscience aux élèves de l'importancede penser un projet personnel qui débouchera,par la suite, sur un futur professionnel. Ceci, àl'image de l'entrepreneur qui doit développer unestratégie et une vision de long terme pour sonentreprise. C'est pourquoi les rencontres sontintitulées «Mon marketing personnel» ou encore«Mon entreprise personnelle».Bien entendu, l'ADE Wavre souhaite toucher tousles jeunes, qu'ils soient intéressés ou non par lemonde de l'entreprise.En effet, le club considère que tous les élèvesde dernière année du secondaire devraient êtresensibilisés à une réflexion d'ordre général sur leprojet d'avenir qu'ils souhaitent mettre en œuvreet poursuivre.Concrètement l'ADE Wavre permet, par ce projet,de mettre en relation l'offre et la demande, aubénéfice <strong>des</strong> étudiants qui en sortiront gagnants.Le projet du Groupement<strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> de Gembloux"Quelles actions mener pour entretenir lamotivation et les liens entre les membres ?Des étudiants se penchent sur la question".En 2012, après un peu plus d'un an d'existence, leGroupement <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> de Gembloux (GEG)souhaitait faire le point sur les besoins et les attentesde ses membres. Le GEG désirait également trouver<strong>des</strong> solutions concrètes à certaines questions tellesque "Comment se faire connaître ?","Comment fidéliser nos membres ?", etc. Pourrépondre à cette double problématique, le GEGs'est lancé dans un projet «Axxion» mis en placeil y a quelques années par le Bureau Economiquede la Province de Namur (BEP) dans le cadre duprogramme «Esprit d'entreprendre» de l'Agence deStimulation Economique (ASE). Le groupement adonc demandé à un groupe d'étudiants de dernièreannée du secondaire de réfléchir à ces questions.<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .9
Collecte gratuite de tubes fluorescents :devenez point de collecte Recupel !Votre entreprise croule probablement sous le nombre de tubes fluorescents (mieux connus sous le nom de lampes TL)mis au rebut. Mais saviez-vous que ces ‘lampes à décharge’ sont <strong>des</strong> Petits Déchets Dangereux ? Mieux vaut donc lesfaire collecter en toute sécurité par un collecteur agréé : c’est la meilleure garantie pour un recyclage correct !VOICI COMMENT DEVENIR POINT DE COLLECTESurfez sur www.recupel.be/pointdecollecteampoules. Vous y trouverez tout ce qu’il faut savoir sur la collecte <strong>des</strong>lampes à décharge. La procédure est très simple : vous choisissez en ligne un collecteur agréé, vous vous inscrivez (uneseule fois) et demandez ensuite à votre collecteur de vous livrer une boîte à lampes ou un grand récipient à ampoules. Etensuite... vive la collecte ! Tant l’enlèvement que le traitement et le recyclage sont entièrement gratuits.0800 403 88OPERATIONSrecupel.beDes questions ? Envoyez un e-mail à logistics@recupel.be
Suite à cette collaboration, plusieurs projetsont été retenus et le groupement a, par la suite,invité les jeunes à développer effectivement l'unde ceux-ci. Concrètement, le fait de travailleravec <strong>des</strong> étudiants a ainsi permis au groupementd'obtenir une vision extérieure, jeune et objective,sur les différentes questions posées tout enpermettant à ces jeunes d'acquérir certainescompétences transversales qui leur seront utilespour leur parcours professionnel à venir, et cequel qu'il soit.Le projet du Go Club"Un zoning, une crèche : concilier les deuxc'est possible !"La problématique de l'accueil de la petite enfanceest une question récurrente qui n'a, à l'heureactuelle, toujours pas trouvé de véritable réponsestructurelle de fond.Le Go Club a dès lors volontairement décidéd'apporter sa pierre à l'édifice, en poursuivantun projet de création d'une crèche sur l'aéropôlede Gosselies. L'expérience du Go Club a permisde mettre en évidence trois éléments clés quisemblent être <strong>des</strong> facteurs essentiels pour aboutir,éventuellement, à la réussite d'un tel projet:• Avoir un porteur de projet extrêmement motivé;• Disposer <strong>des</strong> bons contacts auprès <strong>des</strong>différents intervenants;• Se reposer sur une structure (type ASBL) stableet bien gérée;• Etre en phase avec le timing <strong>des</strong> appels d'offresde l'ONE.La création d'une crèche est une entreprisecomplexe qui demande beaucoup d'investissementde la part <strong>des</strong> différents acteurs etpartenaires qui y prennent part. Cependant, lerésultat en vaut la peine puisqu' aujourd'huil'aéropôle dispose, et ce depuis 2008, d'unecrèche qui peut accueillir 48 enfants. Au plusgrand plaisir <strong>des</strong> parents qui travaillent dansle parc d'activité.Le projet du Club <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>de Herve-Battice"Comment élargir les horizons commerciauxde ses membres ? Le projet d'AutomneBusiness Meeting"."Les entrepreneurs vont parfois chercher bienloin un bien ou un service qui se trouve en réalitéprès de chez eux" : voilà un constat qu'AndréMertens, président du Club <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> deHerve-Battice fait pratiquement tous les jours.C'est sur base de ce constat que l'«AutomneBusiness Meeting» (dont la deuxième édition a eulieu le 22 novembre dernier) a été mis sur pied.Le concept du business meeting n'est pas neuf.Dès lors, pour que celui-ci se différencie <strong>des</strong>autres, le club mise sur la qualité <strong>des</strong> échanges.L'objectif est en effet d'en faire un lieu où l'onconclut <strong>des</strong> affaires, c'est-à-dire un lieu de contactprivilégié entre <strong>des</strong> chefs d'entreprises qui,pendant 10-15 minutes, peuvent échanger leurscartes de visite, discuter de leurs difficultés ouencore rechercher un produit/service spécifique.Pour que la qualité <strong>des</strong> échanges soit assurée,il est nécessaire que les entreprises représentéesoffrent <strong>des</strong> biens et services diversifiés et intéressants.Il faut en effet éviter d'avoir trop d'agencesd'intérim, de banquiers ou d'assureurs présentspour un seul entrepreneur. C'est donc à ce niveauque réside toute la difficulté de l'organisation.Finalement, grâce à la mise en place de cebusiness meeting annuel, qui connaît un vifsuccès, le club répond à ses deux principauxobjectifs tout en participant au développementéconomique de sa région.Vous trouverez le détail de ces actions ainsi que tous les contactsutiles sur le site de la CPAD : www.environnement-entreprise.be/2012/pad/home, Onglet Associations d'<strong>Entreprises</strong>Par ailleurs, si vous aussi, vous désirez vous lancer dans <strong>des</strong>démarches similaires, n'hésitez pas à prendre contact avec la CPAD(010/47.19.43 ou gaelle.hermans@uwe.be)Métamorphosesla révolution <strong>des</strong> matériaux byLa vitrine<strong>des</strong> matériauxinnovantsRéservez la datedès aujourd’hui !Infos détaillées &inscription en ligneLieu unique de rencontres entre créateurs et utilisateurs dematériaux innovants tous secteurs confondus.Découvrez les opportunités pour votre entreprise de l’utilisationde matériaux surprenants.Les 30 et 31 janvier 2013Palais <strong>des</strong> Congrès - Liègewww.salon-metamorphoses.be<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .11
R é c e p t i o n d e N o u v e l A nde l’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>Jeudi 24 janvier 2013 de 17h00 à 21h00Château du Lac de Genval" L e s D é f i s d el a C r o i s s a n c e "Le Président Jean-François HERIS,le Premier Vice-Président Laurent LEVAUX,les Vice-Présidents Sophie BERTHOLET, Olivier de WASSEIGE, François FORNIERI,Thierry HUET, Eric MESTDAGH et Marcel MILLER,l’Administrateur Délégué Vincent REUTERet les membres du Conseil d’Administrationont l’honneur de vous inviter à la Réception de Nouvel An de l’UWEqui se tiendra au Château du Lac de Genval le jeudi 24 janvier 2013.À cette occasion,ils présenterontles premiersrésultats obtenus parl’UWE dans le cadre duPlan «Ambition 2020».w w w . u w e . b eAvec le soutien de :
Spécial économieSpécial internationalexportationsCroissance de<strong>des</strong> entrepris16 Exportations wallonnes» Enjeux» Bilan <strong>des</strong> 15 dernières années» Chiffres 201229 assureurs-crédits» Perspectives 201333 Grand Prix wallonie à l'exportation» Des entreprises de pointe et innovantes37 marché allemand» Le bonheur <strong>des</strong> entrepreneurs allemandsL’<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> lerappelait dans la version 2010 de son«Etude sur la situation de l’entreprise» :les exportations sont indispensablesau dynamisme de l’économie wallonne,dont l’étroitesse du marché intérieurlimite rapidement la croissance <strong>des</strong>entreprises. Didier Paquot y dépeignaitun tableau positif de l’évolution <strong>des</strong>exportations wallonnes entre 2002 et2008, avec une croissance soutenue,aux alentours de 5,5% par an. Cesbonnes performances ont entraînéune augmentation (à 20%) de la part<strong>des</strong> exportations wallonnes dans letotal <strong>des</strong> exportations belges. Depuis,la crise est passée par là. Selon lesstatistiques de l’AWEX, la Walloniea mieux résisté que d’autres.Reste une constante de toutes lesétu<strong>des</strong> : ce sont sur <strong>des</strong> marchés«matures», comme ceux de l’Europeou <strong>des</strong> Etats-Unis, que la Walloniea gagné l’essentiel de ses parts demarché au cours <strong>des</strong> dernières années.par Yves-Etienne MASSART16. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
s exportations, croissancees : deux enjeux indissociablesLe volume <strong>des</strong>exportationswallonnes etleur rayonnementdans le mondedépendent pourune bonne partde la taille<strong>des</strong> entreprises.Ce n’est pas neuf : la répartitiongéographique <strong>des</strong> exportations <strong>des</strong>entreprises wallonnes n’est pas optimaleau regard de l’évolution de l’économie mondiale.L’UWE le soulignait encore en 2010 : la difficultépour les entreprises wallonnes à se lancerdans l’exportation lointaine se reflète dans laconcentration géographique de leurs exportationssur les pays limitrophes. Par exemple, le faitque plus d’un quart <strong>des</strong> exportations wallonnessoit dirigé vers la France (pays de même langue)illustre peut-être un certain manque d’audace <strong>des</strong>exportateurs wallons. Une audace qu’il faut doper :témoin, nouveau bureau inauguré fin 2012 parl’Awex à Maastricht. L'Awex dispose actuellementd'environ 80 bureaux dans le monde afin decréer <strong>des</strong> contacts et d'amener un maximumd'entreprises wallonnes sur <strong>des</strong> marchésétrangers. Elle partage également une trentained'autres bureaux avec ses homologues flamandet bruxellois. Le bureau ouvert à Maastricht serale deuxième du pays après celui de La Haye.Les Pays-Bas représentent actuellement letroisième marché étranger pour les entrepriseswallonnes, derrière la France etl'Allemagne.D'où l'intérêt de ce nouveau bureau pour l'Awex."Il témoigne de la volonté de coopération <strong>des</strong>Régions et <strong>des</strong> pays frontaliers à un momentoù l'Europe et plus spécialement la zone eurotraversent une crise sans précédent", a préciséPhilippe Suinen.Au cœur d’Ambition 2020 : la croissance <strong>des</strong>entreprises. Un élément-clé dans la stratégied’exportation. En effet, cette activité s’intensifie,se diversifie géographiquement (tant en nombrequ’en éloignement <strong>des</strong> pays <strong>des</strong>tinataires), ets’ouvre à d’autres activités internationales enfonction de la taille <strong>des</strong> entreprises.La principale conclusion de l’enquête de 2010auprès <strong>des</strong> entreprises exportatrices était claire :"Le volume <strong>des</strong> exportations wallonnes et leurrayonnement dans le monde (dont les paysémergents à forte croissance) dépendent pourune bonne part de la taille <strong>des</strong> entreprises. Et,inversement, un grand nombre d’entrepriseswallonnes ne peuvent grandir que si ellesexportent, compte tenu de l’étroitesse du marchéintérieur belge. La dimension d’exportation doitdonc être intégrée aussi vite que possible dansla démarche de croissance <strong>des</strong> entreprises",précisait à l’époque Didier Paquot.Les entreprises wallonnes doiventexporter plus loin et plusde produits à haute valeurajoutée. Pour ce faire, il fautinitier un cercle vertueux :inciter les entreprises àgrandir pour exporter etles inciter àexporter pourgrandir.<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .17
Spécial internationalbilan <strong>des</strong> 15 dernières ANNéesLe tour du monde <strong>des</strong>entreprises wallonnesAvec un peu moins de 200 pays de <strong>des</strong>tination, les exportations wallonnes quadrillent une bonne partiedu globe. L’AWEX recense 190 pays <strong>des</strong>tinataires <strong>des</strong> exportations réalisées par les entreprises wallonnes.Elles y obtiennent <strong>des</strong> taux de pénétration fort différents. Bilan <strong>des</strong> 15 dernières années.par Yves-Etienne MASSARTAl’analyse <strong>des</strong> chiffres publiés par l’AWEX,un constat s’impose : sur les 15 dernièresannées, la croissance moyenne <strong>des</strong>exportations wallonnes est supérieure à celle <strong>des</strong>exportations <strong>des</strong> pays de l’UE-15 vers presquetoutes les régions du monde. Dit autrement, celasignifie que les sociétés wallonnes augmentent defaçon tendancielle leur part de marché face à leursconcurrents européens à travers le monde. La partde marché de la Wallonie dans les exportationstotales de la zone UE-15 augmente en effet de0,95% en 1996 à 1,13% en 2010 (+19,5%).Ce tempo plus soutenu de la croissance <strong>des</strong>exportations wallonnes se manifeste dans 6 régionsextérieures à la zone UE15: l’Europe centrale etorientale, l’Amérique latine, l’Amérique du Nord,l’Extrême-Orient, l’Asie centrale et l’Océanie. Al’opposé, les exportations wallonnes croissent à unrythme plus faible que celui <strong>des</strong> pays de l’UE15 enAfrique du Nord, en Afrique subsaharienne et auProche et Moyen-Orient, lesquels constituent lestrois seules régions où les exportations wallonnesont vu leurs parts de marché diminuer.Comparer l’évolution de nos exportations à celle<strong>des</strong> pays de la zone UE15 donne la possibilité, dansun premier temps, d’identifier vers quels pays lesexportations de la zone UE15 affichent les plus fortstaux de croissance, ce qui en principe traduit uneaugmentation du degré de pénétration <strong>des</strong> produitseuropéens sur les marchés tiers. En second lieu,cela de situer la position relative de la Wallonievis-à-vis de ses principaux concurrents que sont lesfirmes exportatrices <strong>des</strong> pays de l’UE15, lesquellesen tant que fabricants de produits originaires del’UE font face au même environnement externeque les exportateurs wallons sur les marchés tiers: fluctuations de l’euro par rapport à la monnaie<strong>des</strong> pays importateurs, formalités douanières etréglementaires, évolution de la conjoncture et dela situation politique dans les pays importateurs,conséquences négatives d’événements irréguliersde toute nature (économique, sociale, politique ounaturelle) affectant les marchés tiers, etc.Finalement, le grand avantage d’utiliser lesexportations de la zone UE15 comme variable decomparaison est que celles-ci sont expriméesdirectement en euros, ce qui neutralise leproblème de conversion <strong>des</strong> monnaies quigénère très souvent <strong>des</strong> conclusions corréléesaux variations <strong>des</strong> taux de change. La source<strong>des</strong> données pour les exportations de l’UE15 estEurostat, tandis que les exportations wallonnesproviennent de la Banque nationale de Belgique.Résultats par paysDe façon générale, un bon positionnement estla conséquence d’une augmentation <strong>des</strong> partsde marché <strong>des</strong> exportations wallonnes dans lespays où les ventes de l’UE15 affichent <strong>des</strong> taux decroissance élevés. Ce type d’évolution indique quenos entreprises enregistrent de bons résultats surles marchés les plus dynamiques. Il est évidentque l’on se doit de favoriser l’augmentation de lapénétration <strong>des</strong> exportations wallonnes sur cesmarchés. Au contraire, une diminution <strong>des</strong> parts demarché wallonnes dans ces pays signifie que nosentreprises ne sont pas suffisamment présentes surles marchés d’exportation les plus porteurs.Le leasingde votre vie !Unissez votre <strong>des</strong>tin à celui deWestlease. Pour le meilleur,sans le pire! Ce partenaire nevous décevra pas.Brugsesteenweg 73 | 8520 Kuurne | T 056 36 44 44 | Chaussée de Marche 935 | 5100 Wierde (Namur) | T 081 33 11 69 | info@westlease.be | www.westlease.beAdv_Westlease_<strong>Dynamisme</strong>Wallon_186x60_1.indd 1 24/07/12 10:5518. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Au niveau de l’Europe occidentale, il existe une sériede pays où les parts de marché wallonnes sont enaugmentation : France, Allemagne, Royaume-Uni,Italie, Luxembourg, Espagne, Suède, Autriche,Suisse, Danemark, Turquie, Portugal, FinlandeetIrlande. Les experts de l’AWEX ont, à l’opposé,identifié trois pays où les parts de marché wallonnesdiminuent : Pays-Bas, Norvège et Islande.Même exercice pour l’Europe centrale et orientaleet Communauté <strong>des</strong> Etats Indépendants : la listela plus longue est celle <strong>des</strong> pays où les partsde marché wallonnes sont en augmentation :Pologne, République tchèque, Russie, Slovaquie,Roumanie, Slovénie, Lituanie, Bulgarie, Croatie,Lettonie, Estonie, Serbie et Kazakhstan. Seulstrois pays de cette région enregistrent <strong>des</strong> partsde marché wallonnes en diminution : Hongrie,Ukraine et Biélorussie.Evolutions contrastéesSur la même période de 15 ans, l’Afrique enregistreune situation opposée : il y a plus du doublede pays où nos exportations baissent que de paysoù elles progressent. Parmi ces derniers, il y a laTunisie, la Libye, le Congo (-Kinshasa), le Soudanet l’Ouganda. Alors que les parts de marchéwallonnes ont diminué en Afrique du Sud, Algérie,Egypte, Maroc, Nigeria, Ghana, Kenya, Côte-d’Ivoire,Cameroun, Angola, Guinée et Sénégal.Au Proche et au moyen Orient, c’est du 50-50 :progression en Israël, au Qatar, au Koweït, enJordanie, à Oman et au Yémen et diminution pourl’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Iran,la Syrie, le Liban et l’IrakLe continent américain a davantage souri à nosentreprises au cours <strong>des</strong> 15 dernières années,avec plus d’une dizaine de pays où les parts demarché wallonnes sont en augmentation : Etats-Unis, Brésil, Canada, Argentine, Chili, Colombie,Pérou, République Dominicaine, Panama etEquateur. A l’opposé, seuls 4 pays ont vu lesparts de marché wallonnes diminuer : Mexique,Vénézuela, Guatémala et CubaLe moteur asiatiqueC’est du côté de l’Extrême-Orient et de l’Océanieque la poussée semble avoir été la plus forte : àpart l’Inde, en régression, quantité de pays ontenregistré <strong>des</strong> parts de marché wallonnes enaugmentation : Chine, Corée du Sud, Australie,Japon, Thaïlande, Taïwan, Singapour, Indonésie,Pakistan, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Philippineset Vietnam.g a r a n t i e f i n a n c e m e n t s o u t i e n d i r e c tQu’il s’agisse d’un besoin…Vous êtes exportateur?Vous voulez développer vos ventes à l’exportation?Vous avez <strong>des</strong> projets à financer ?de garantie en couverture de crédits bancairesde financement dans le cadre d’ investissements à l’étrangerde soutien direct dans le cadre de vos exportationsExportez, respirez!www.sofinex.beSOFINEX, la solution à vos besoins financiers à l’export<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .19
Spécial international2011Afrique Amérique Asie-Océanie UE27 Autres pays européens Autres1,6% 8,9% 7,0% 77,8% 4,1% 0,6%6 mois 2012Afrique Amérique Asie-Océanie UE27 Autres pays européens Autres2,1% 9,2% 6,4% 78,5% 3,3% 0,5%Répartition continentale (en % du total)0,6% 20111,6%4,1%8,9%77,8%7,0%Tendances géographiquesPrincipale victime : la grande exportation.En effet, l’analyse <strong>des</strong> tendances géographiquesau cours <strong>des</strong> six premiers mois 2012 révèle queles exportations wallonnes sur les marchésextérieurs à l’UE27 ont régressé à un rythme plusrapide (-9,0%) que celui <strong>des</strong> ventes de la Wallonieau sein de l’UE27 (-3,4%).Un bilan aussi défavorable pour les marchés dits àla «grande exportation» par rapport au commerceintra-communautaire ne s’était pas produit depuis2007. "Par contre, l’évolution de nos échanges horsUE27 masque <strong>des</strong> résultats très divergents selon laAfriqueAmériqueAsie‐OcéanieUE27Autres pays européensAutres0,5%3,3%78,5%3,3%6 mois 20129,2%6,4%<strong>des</strong>tination géographique <strong>des</strong> exportations. En effet,nous pouvons observer au premier semestre 2012une vive progression de nos exportations en Afriquedu Nord (+29,2%) et en Afrique subsaharienne(+21,1%), tandis qu’elles augmentent légèrement auProche et Moyen-Orient (+1,0%)". Faut-il y voir uneinfluence du printemps arabe, puis d’un retour àdavantage de stabilité ? "En ce qui concerne la partienord du continent africain, cela révèle sans aucundoute que nos entreprises reviennent maintenant enforce dans cette région après une année 2011 qui avu nos relations commerciales fortement perturbéespar l’instabilité politique et sociale ayant affecté laplupart <strong>des</strong> pays de cette zone".A l’inverse, force est de constater que les venteswallonnes se sont repliées en Amérique du Nord(-3,8%), en Amérique latine (-5,6%), en Extrême-Orient (-13,0%), en Europe centrale et orientale(-27,9%) et en Océanie (-35,3%). Conséquence: de façon générale, la part du commerceextérieur hors zone UE27 (21,5%) dans le total<strong>des</strong> exportations wallonnes a diminué au coursdu premier semestre 2012 par rapport à 2011(22,2%). Cela constitue la première baisse dupoids <strong>des</strong> marchés à la grande exportation aprèsquatre années de progression régulière.Quant aux BRICS, nos ventes y régressent de13,4% de janvier à juin 2012, ce qui va clairementà contre-courant de la croissance moyenne de10,2% <strong>des</strong> exportations de l’UE15 et de nos 4Caïus deProméthéa20122Les Caïus de Prométhéa 2012LES PRIX DU MÉCÉNAT CULTUREL! Les lauréats Caïus CultureLundbeck - Création de l’asbl PsycArtMartin’s Hotels et Piano’s Maene - Partenaires du Festival Musica Mundi! Les lauréats Caïus PatrimoineAkzoNobel - Expertise et fourniture de peinture pour la rénovation du corondu Grand-HornuLes <strong>Entreprises</strong> Louis De Waele - Conservation <strong>des</strong> vestigesde l’ancien Palais du Coudenberg22. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
voisins (Flandre, Allemagne, Pays-Bas et France)sur ces mêmes marchés : "Comparativement ànotre panel de référence, les résultats wallonssont nettement moins bons en Russie (-33,0%contre +17,2%), en Inde (-18,2% contre -4,4%), auBrésil (-10,0% contre +16,2%) et en Chine (+0,6%contre +10,3%)". La Wallonie s’impose toutefoisaux pays et régions du panier de comparaison enAfrique du Sud (+14,0% contre +1,6%).L’Europe marque le pasAprès une augmentation ininterrompue en 2010(+12,9%) et 2012 (+5,6%), nos exportations au seinde l’UE27 ont connu un coup de mou au coursdu premier semestre 2012. Elles sont en replide 3,4%. "Ceci témoigne de la détérioration del’activité économique en Europe, provoquée par lamontée de l’incertitude politique et la dégradationde la situation financière dans les pays de lapériphérie de la zone euro. Cette faiblesse dansla périphérie s’est progressivement propagée aunoyau dur de l’euro, du fait de l’étroitesse <strong>des</strong> liensfinanciers et commerciaux". Selon Eurostat, lesPIB de la zone euro et de l’UE27 se sont contractésrespectivement de 0,6% et 0,1% durant les sixpremiers mois 2012, ce qui représente le premierrecul de la croissance en Europe depuis fin 2009.Parmi nos plus importants partenairescommerciaux en Europe, nos exportations ont étésurtout freinées en France (-9,2%), notre premierclient étranger, et au Luxembourg (-24,8%),ainsi que dans une moindre mesure en Pologne(-13,9%), en Suède (-5,6%), en Espagne (-5,2%) etaux Pays-Bas (-1,9%). En contrepartie, malgré lemarasme économique sévissant en Europe depuisle début de l’année, il faut mettre en évidence lahausse relativement robuste de nos ventes versle Royaume-Uni (+9,2%), l’Allemagne (+7,3%) etl’Italie (+6,8%). "La bonne tenue de nos exportationssur le marché allemand est tout particulièrementsatisfaisante car l’Allemagne fait l’objet d’uneattention spéciale par l’AWEX en termes d’actionsde promotion et de prospection au profit <strong>des</strong>entreprises wallonnes. L’Allemagne, notre deuxièmepartenaire commercial, se rapproche graduellementdu premier rang détenu par la France.L’Allemagne représente maintenant 17,8% dutotal de notre commerce extérieur, alors quece poids était de 15,2% en 2005". A titre decomparaison, la part de la France a diminuéde 27,2% en 2005 à 24,8% en 2012.Parmi les autres membres de l’UE27, les exportationswallonnes ont connu au premier semestre2012 une progression notable en Irlande (+12,7%),en Finlande (+7,8%), en Lettonie (+6,6%) et enSlovaquie (+4,8%). A l’opposé, elles se sont affichéesen net recul en Bulgarie (-31,2%), au Portugal(-21,6%), en Grèce (-17,2%), en Roumanie (-13,1%),en Tchéquie (-8,8%) et en Slovénie (-8,7%).FACILITATEURBâtiments non résidentielsTél. 069/78 96 51facilitateur.ure.batiment@icedd.beProcessus industrielsTél. 0800/97 333facilitateur.ure.process@ccilb.befacilitateur.ure.process@3j-consult.com<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .23
Spécial internationalLes 15 premiers clients étrangers (en % du total)30,00%25,00%2011 6 mois 201220,00%15,00%10,00%5,00%0,00%Ailleurs en Europe, outre l’augmentationimpressionnante de nos exportations en Norvège(+22,2%), le bilan est largement négatif concernantla situation <strong>des</strong> ventes wallonnes en Ukraine(-22,6%), en Turquie (-30,2%), en Russie (-33,0%)et en Suisse (-33,6%). Nos mauvais résultats surles marchés russe et turque sont particulièrementdécevants étant donné que la croissance dans cesdeux pays, quoique en phase de ralentissement,démontre toujours un dynamisme sans équivoque.Euro contre dollar : sans effet !On s’attendait à mieux pour les <strong>des</strong>tinations Outre-Atlantique : malgré les effets bénéfiques du contextede dépréciation de l’euro face au dollar depuis fin2011, les exportations wallonnes se sont contractéesde 3,8% en Amérique du Nord au cours <strong>des</strong> sixpremiers mois 2012.Après deux années de progression, nos ventes ontfaiblement baissé aux Etats-Unis (-0,6%), du fait dufléchissement de l’économie américaine qui est àl’œuvre depuis début 2012. Quant au Canada, noslivraisons continuent à y afficher <strong>des</strong> résultats enforte diminution (-33,8%) au premier semestre 2012,et ce pour la seconde année consécutive. "En cequi concerne l’Amérique latine, nos exportations,après leur excellente prestation en 2011 (+30,4%),ont accusé un coup d’arrêt marqué (-5,6%) dejanvier à juin 2012. Cela reflète la décélération dela croissance dans les principaux pays d’Amériquelatine et confirme que ce continent n’échappepas aux contrecoups de la détérioration de laconjoncture mondiale". Le bilan défavorable denos entreprises en Amérique latine est largementtributaire de la chute du commerce extérieur wallondans les deux poids lourds économiques de cetterégion, soit le Brésil (-10,0%) et le Mexique (-9,4%).L’évolution de nos ventes est également orientéenégativement au Pérou (-36,9%), en Equateur(-34,5%), au Venezuela (-19,7%), au Panama(-16,1%) et au Chili (-12,5%). Les quelques raresmarchés d’importance où nos exportations sont enhausse dans cette partie du monde sont la Colombie(+77,4%) et l’Argentine (+10,5%), respectivement nostroisième et quatrième clients en Amérique latine.Retrait asiatiquePour la première fois depuis 2009, le commerceextérieur wallon s’inscrit en retrait en Extrême-Orient au cours <strong>des</strong> six premiers mois 2012(-13,0%). "Ce sont principalement les mauvaisrésultats au Japon (-27,2%), en Corée du Sud(-20,3%) et en Inde (-18,2%) qui ont contribué àtirer vers le bas nos chiffres d’exportations danscette zone. Après la Chine, ces pays sont lestrois plus importants partenaires commerciauxde la Wallonie en Extrême-Orient. Le constat estaussi peu reluisant pour nos ventes en Thaïlande(-46,9%), à Taïwan (-37,5%) et en Malaisie(-32,5%). Quant à la Chine, le niveau de noséchanges s’y maintient tout juste en territoirepositif (+0,6%) au premier semestre 2012.A l’inverse, nous observons une explosion <strong>des</strong>exportations wallonnes à Singapour (+65,1%),tandis que la tendance de nos ventes estégalement favorable à <strong>des</strong> degrés de progressiondivers au Vietnam (+20,5%), en Indonésie (+16,7%)et aux Philippines (+5,1%)".24. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Spécial internationalPar contre, tout comme en 2010 et 2011, les exportationswallonnes s’inscrivent en nette baisseen République démocratique du Congo (-20,0%)au premier semestre 2012, ainsi qu’au Nigéria(-41,0%) et au Kenya (-39,2%).Tendances sectoriellesLa diminution <strong>des</strong> échanges extérieurs de laWallonie au cours <strong>des</strong> six premiers mois 2012 sediffuse dans la majorité <strong>des</strong> branches sectorielles,ce qui reflète l’étendue <strong>des</strong> conséquences négativesde la dégradation de la conjoncture mondiale sur lesinvestissements <strong>des</strong> entreprises et la consommation<strong>des</strong> ménages. Ce sont les secteurs <strong>des</strong> biensintermédiaires et <strong>des</strong> biens d’équipement qui ontété le plus durement affectés par le ralentissementde la production industrielle, laquelle a entraîné <strong>des</strong>reports d’investissements productifs et <strong>des</strong> réductionsde capacité de production.Parmi nos plus importants secteurs d’exportation,les plus sévèrement touchés par l’affaiblissementde l’activité industrielle au premier semestre sontles métaux et ouvrages en ces métaux (-15,1%),les matières plastiques et caoutchouc (-10,2%),les produits minéraux (-10,0%) et le matériel detransport (-7,6%), suivis dans une moindre mesurepar les machines et équipements mécaniques etélectroniques (-4,6%), les produits <strong>des</strong> industrieschimiques (-4,5%) et les ouvrages en pierres etciments, produits céramiques et verres (-3,2%).La forte régression <strong>des</strong> exportations de métauxet ouvrages en métaux, qui sont composées enmajorité de produits sidérurgiques, s’explique parla baisse de la capacité de production d’acier enWallonie qui est le résultat combiné <strong>des</strong> impactsnégatifs de la détérioration de l’activité économiquemondiale sur la consommation d’acier et de ladécision d’ArcelorMittal de réduire ses outils deproduction en région liégeoise en lien avec lafermeture définitive de la phase à chaud.En ce qui concerne les produits <strong>des</strong> industrieschimiques, la contraction générale de leursexportations est largement tributaire de ladécroissance sensible <strong>des</strong> ventes de produitschimiques de base (-11,5%) puisque que leslivraisons de produits pharmaceutiques à l’étrangerne se replient que très légèrement (-0,7%)Seuls quelques rares secteurs tirent leur épingledu jeu dans ce climat conjoncturel maussade,notamment les instruments de contrôle et deprécision qui réalisent une poussée exceptionnellede 41,0% de leurs ventes à l’étranger au premiersemestre 2012. Cette performance remarquablepropulse les instruments de contrôle et de précisionau 7 e rang de nos secteurs d’exportation, alors qu’ilsne se positionnaient qu’à la 14 e place en 2005. Parmiles autres secteurs d’importance en Wallonie, seulles produits agroalimentaire et boissons (+4,3%)affichent également un bilan positif sur les marchésétrangers.26. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Carina Sutera Sardo, BNP Paribas FortisLes exportations se préparenttoujours plus en amontUne entreprise qui veut croître est tôt ou tard amenée à développer ses activités à l’international.Si l’UWE en a fait un <strong>des</strong> axes forts d’Ambition 2020, c’est bien parce que croissance et exportationsont indissociables dans notre région.En s’appuyant sur l’expertise d’un puissantréseau déployé dans plus de 60 pays auxquatre coins du monde, Carina SuteraSardo, Head of Trade Center Brussels &South chez BNP Paribas Fortis, note quelquesévolutions récentes en matière d’exportation : "Cequi est frappant, c’est de voir combien nos clientscherchent aujourd’hui et davantage que par lepassé, à sécuriser leurs transactions. C’est avanttout le cas pour la «Grande exportation» mais deplus en plus aussi vers <strong>des</strong> pays industrialisésavec lesquels ils n’osent plus travailler avec lemême degré de confiance qu’auparavant". Lesentreprises sont plus prudentes, c’est logique : siles projets à l’exportation sont moins nombreux,ils deviennent d’autant plus stratégiques pourelles. Face à cette concentration du risque,elles veillent davantage à s’assurer d’obtenir lespaiements relatifs à leurs exportations.Et de noter également une volonté de seconcentrer sur ce qui est déjà existant et connu :"Nous constatons que les entreprises préfèrentavancer en terrain connu que de se lancer dansde nouveaux projets, par essence incertains, audépart d’une feuille blanche. Le constat est lemême pour les projets d’implantation à l’étranger.Le degré de préparation atteint aujourd’hui <strong>des</strong>sommets et c’est une bonne chose : la margede manœuvre en termes de risque s’est réduite,il faut privilégier un taux de réussite maximal".L’accompagnement est donc devenu primordial :juristes, spécialistes en commerce extérieur,outils publics, banques : toutes les expertisesdoivent être mobilisées le plus en amont possible<strong>des</strong> projets. "C’est la garantie de maximiserles chances de réussite. Mais on peut toujoursfaire mieux : je prends l’exemple <strong>des</strong> textes degaranties liées au trade inclus dans les contratscommerciaux. Trop souvent, cela reste encorele parent pauvre de la négociation : émissionsimultanée de différentes garanties, textesimprécis, législation d’application inconnue, voilàqui sont plus que <strong>des</strong> détails : une garantie malrédigée ou dont le texte est sujet à interprétationpeut s’avérer dramatique en cas d’appel. C’estdonc bien au stade de la négociation du contratqu’une action peut être menée".L’enjeu est detaille pour Carina Sutera Sardo, "BNP ParibasFortis met d’ailleurs à disposition <strong>des</strong> entreprisesl'expertise de plus de 250 collaborateurs actifsdans le Trade dont <strong>des</strong> Trade Finance Managersavec de longues années de métier sur le terrain<strong>des</strong> entreprises wallonnes mais également leCentre de Compétence en crédits documentaireset garanties internationales de l’ensemble dugroupe BNPP, basé à Bruxelles".Expertises complémentairesParmi les solutions bancaires, les techniquesdocumentaires font véritablement office de surmesure: principalement la remise documentaireet surtout le crédit documentaire. "Le créditdocumentaire ou lettre de crédit est en fait unengagement de paiement émis par la banquede l’acheteur. Cette dernière s'engage à payer levendeur pour autant qu’il lui présente les documentsrequis, dans les délais fixés. Les documentsreçus devront prouver la bonne exécution <strong>des</strong>prestations et <strong>des</strong> obligations du vendeur, parexemple l’expédition d’une marchandise". Le risquedébiteur (risque de non-paiement par le client)est donc transféré sur la banque émettrice, quis’engage à payer l’exportateur en lieu et place <strong>des</strong>on client. "S'il est couvert contre le risque débiteur,l’exportateur reste toutefois confronté au risque dedéfaillance de la banque émettrice et aux risquespolitiques du pays où se situe cette banque, qu'ilne connaît généralement pas. Il arrive donc quel'exportateur souhaite bénéficier d'un engagementde la part de son propre banquier. Il fait alorsconfirmer sa lettre de crédit et bénéficie ainsi de lagarantie d'être payé par sa banque dès présentation<strong>des</strong> documents conformes".Le crédit documentaire constitue à la fois unmoyen de paiement et l’assurance d’être payé si lesconditions sont parfaitement remplies. Mais il s'agitaussi d'un outil de financement. "Cette technique estoptimale pour un exportateur qui souhaite sécuriserses transactions à l’international. Elle peut en outreêtre mobilisée par l’exportateur qui aurait octroyéun délai de paiement à son client". Avec une lettrede crédit confirmée, la libération <strong>des</strong> fonds peut, eneffet, être réalisée immédiatement sur présentation<strong>des</strong> documents conformes. Le crédit documentairedevient alors un véritable instrument de négociationdans le chef de l’entreprise exportatrice : en amontde sa transaction, elle pourra proposer un délai depaiement parfois important sans que son fonds deroulement n'en pâtisse. On parle alors d’escomptesans recours. "Une solution qui permet àl’entreprise d’avoir une liberté de négociation tout enoptimisant de façon simple sa position de trésorerie.Dans le climat actuel, le fonds de roulement est plusque jamais à optimiser !"Si Carina Sutera-Sardo encourage les entreprises àmobiliser les différentes expertises qui peuvent leurêtre utiles dans le cadre de leurs activités à l’international,elle se félicite de pouvoir en faire de mêmeavec d’autres acteurs. Elle met en avant le rôlemajeur que peut jouer la Sofinex aux côtés <strong>des</strong>banques pour soutenir le développement international<strong>des</strong> entreprises wallonnes. Ce soutien peut s’avérerêtre un levier, déterminant à bien <strong>des</strong> égards…<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .27
Perspectives 2013L’anticipation: l’atout<strong>des</strong> assureurs-crédits !Ce n’est pas vraiment un scoop: 2012 n’a pas été une année à marquer d’une pierre blanche en matière decroisssance économique. Pour 2013, le maître mot est la stabilité.par Yves-Etienne MASSARTChristophe Cherry, le CEO BeLux d’Atradius,s’attendait à une année 2012 davantagedifficile pour son activité. La possibilitéd’anticiper certains risques a permis de lesmaîtriser. C’est là tout le rôle de prévention quepeuvent jouer les assureurs-crédits en conseillantleurs clients sur la solvabilité de leurs acheteurs.Dans un environnement difficile, ChristopheCherry souligne que les marchés ont été moinsvolatiles que lors du choc brutal de la crise 2008-2009. "Un cycle économique plus plat permetd’anticiper. En Grèce par exemple, nous avonspu guider nos clients, les conseiller sur les bonsrisques et leur éviter de mauvais risques. Résultat: peu de défaut de paiement".Fait nouveau : les défaillances dans les chaînesde commerce de détail, notamment en Allemagneet davantage encore en Grande-Bretagne. "Avec<strong>des</strong> faillites à la clé et donc <strong>des</strong> sinistres, car lephénomène était difficilement identifiable. Il estessentiellement dû à la faiblesse <strong>des</strong> margesdans le low-cost, où les chaines ont beaucoupde mal à assumer leurs coûts fixes dès que levolume d’activité baisse".La confiance <strong>des</strong> ménages est essentielle : "C’estd’ailleurs elle qui tire la reprise actuelle auxEtats-Unis. Dans un autre pays qui surperformeet qui importe beaucoup, comme le Chili, l’Europeest très bien positionnée, grâce à la qualité de sesproduits finis et ses gains de productivité".Espoir de reprisePour 2013, on s’oriente vers un scénario de lacontinuité, soit une poursuite du mouvement àla baisse en niveau d’activité. "Mais les chosespeuvent aller très vite. Voir le rating d’un payscomme la Grèce être relevé de 6 crans en unefois par une agence de notation, il n’y a rien detel pour donner un coup de fouet à la confiance !Je me demande même si ce n’est pas historique.Cela permettra peut-être d’inciter les gensà dépenser une partie de leur épargne enconsommant et aux entreprises d’utiliser leursliquidités. L’avantage, c’est que la Belgique esttournée vers l’exportation. Au niveau mondial,son marché intérieur ne représente pas grandchose.En étant orientée vers l’exportation,elle bénéficierait pleinement d’une repriseeuropéenne, son premier marché naturel".L’Asie est unveritable pointd’interrogationpour l’ONDD.Changementde leadershippolitique,nouvellesmesuresstructurelles :la Chine pourraitrebondir etentrainerà sa suited’autres pays.<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .29
Spécial internationalLe Sud de l’Europe sera observé avec attention.Notamment la situation en Italie et en Espagne.L’idéal serait qu’un vent nouveau souffle surl’économie espagnole et que les agences denotation emboîtent le pas.Confirmation dans les analyses <strong>des</strong> experts del’ONDD. L’avenir sera conditionné par l’évolutionde deux types de risques. “D’une part la crisede la zone Euro et d’autre part la fiscalitéaméricaine”. Ceci dit, d’autres facteurs joueront,comme par exemple la croissance chinoise ou lasituation politique dans la region MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), avec un risque derepercussion sur le prix du pétrole.Pour l’ONDD, “la crise de la zone euron’épargnera pas le reste <strong>des</strong> pays européens.Jusqu’ici, certains ont au mieux résisté, d’autresont carrément plonge dans la recession. C’est lecas de la Slovénie, de la Croatie, de la RépubliqueTchèque et de la Hongrie. A l’heure où on parled’austérité, il est difficile de prévoir commentla demande va évoluer dans un avenir proche,surtout tant que la page noire de la crise de lazone euro n’aura pas été définitivement tournée”.Plus à l’Est, la situation semble offrir <strong>des</strong>perspectives plus favorables, même si la CEIreste potentiellement vulnerable au vu <strong>des</strong>interconnexions multiples entre les economies<strong>des</strong> trois principaux pays (Russie, Ukraine,Kazakhstan) et la zone Euro. “Le prix du pétrolerestera un facteur determinant pour l’économierusse. Celle-ci est totalement dépendantede l’évolution <strong>des</strong> prix de l’énergie et ces prixn’ont fait qu’augmenter au cours <strong>des</strong> dernièresannées. Or, la croissance russe est le moteurqui conditionne la croissance <strong>des</strong> pays voisins,à travers les échanges commerciaux et lesinvestissements notamment”.L’Asie est un veritable point d’interrogation pourl’ONDD. Changement de leadership politique,nouvelles mesures structurelles : la Chinepourrait rebondir et entrainer à sa suite d’autrespays. Une reprise dont il ne faut cependant pasattendre qu’elle fasse surchauffer l’économiemondiale comme à la belle époque.La bonne nouvelle pourrait venir d’Ameriquelatine, où les experts tablent sur une croissance,même ralentie. Mais une croissance quandmême. Une note positive dans ce qui seraitseulement une légère expansion économiquemondiale l'année prochaine.Nous plaçons votreCredit Managementsous les projecteursBizarrement, le chemin parcouru par une entreprise estrarement simple, rectiligne et sans problème.Les obstacles et les surprises font partie du quotidien dans lemonde <strong>des</strong> affaires, certains sont faciles à éviter et ont peud’impact, d’autres peuvent détruire votre entreprise.Un de vos clients fait faillite et/ou ne paie pas ses factures, lesgran<strong>des</strong> entreprises peuvent être ébranlées, pour les petitesentreprises c’est un désastre, les fonds vitaux nécessaires à lasurvie de l’entreprise peuvent être entièrement absorbés.C’est pourquoi nous voulons placer la gestion de votre créditsous le feu <strong>des</strong> projecteurs!Lors d’un contact sans engagement, nous examinons avecvous ou votre credit management la manière la plus efficacede protéger votre entreprise contre les dangers qui peuventcroiser votre chemin.Suivez Atradius sur les médias sociauxAssurance-crédit | Recouvrement | Information commercialeAtradius Credit Insurance NV AvenuePrince de Liège, 74-785100 Namur info.be@atradius.com Tel: 070/661.733Atradius - pub spotlight- FR - 186x132.indd 1 4/12/12 10:2430. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
de concevoir, aujourd’hui, une gamme d’UPSmdulaires. Cette nouvelle gamme de produitss’adresse plus particulièrement au secteur del’ICT et <strong>des</strong> Datacenters.Entreprise 100% wallonne, CE+T power s’estimplantée un peu partout dans le monde afinde se rapprocher de son marché et de pouvoirbénéficier <strong>des</strong> atouts d’une organisationmondiale. Cette implantation s’est faite tantau travers de bureaux commerciaux qued’installations plus imposantes incluant <strong>des</strong>capacités de recherche & développement et deproduction. Mais l’entreprise en se repose jamaissur ses lauriers. Parmi ses projets : de nouvellesimplantations commerciales qui devraientpermettre à CE+T power de renforcer sespositions et de pénétrer de nouveaux marchés.Résultat de ce dynamisme : une croissanceà deux chiffres : cette ouverture mondiale etl’expertise technologique ont permis à CE+TPower d’atteindre un taux de croissance àl’exportation de 12% (annualisé sur cinq ans), cequi est bien supérieur à celui de son marché (4%).Dans le segment <strong>des</strong> onduleurs, le taux decroissance annuel composite (TCAC), calculésur les 5 dernières années, du chiffre d’affairesde CE+T Power est nettement supérieur à celuidu marché. Et ce, quelle que soit la régiongéographique observée. L’ambition de CE+TPower est d’atteindre désormais de tels résultatsdans le segment <strong>des</strong> UPS modulaires. En effet, lataille de ce nouveau marché laisse envisager debelles perspectives pour CE+T Power.Rosier : un géant à la mentalité PMECo-lauréate du«Prix Wallonie à l'Exportation»,Rosier est une société établie à Moustier(Commune de Frasnes-Lez-Anvaing, en WalloniePicarde) depuis plus de 132 ans. C’est en effet en1880 qu’Alfred Rosier, agriculteur de profession,décide de produire du superphosphate de chaux,un <strong>des</strong> tous premiers fertilisants minéraux.Au fil <strong>des</strong> années, les activités industrielles etcommerciales vont se développer pour constituerl’Entité que nous connaissons aujourd’hui et quiest connue au travers le monde. Actuellement,le Groupe Rosier est constitué de 2 entitésindustrielles (Rosier SA, Société mère, qui estétablie à Moustier et Rosier Nederland, situéeà Sas van Gent aux Pays-Bas) et d’une filialede distribution, Rosier France, située elle prèsd’Arras). Production annuelle : 750.000 tonnes defertilisants minéraux, sous forme de granulés (lesplus répandus), mais aussi sous forme liquide ouencore parfaitement solubles et assimilables avecun minimum d’apport en eau.L’actionnariat de la Société a suivi la mêmeévolution : au départ Entreprise familiale, Rosierest détenu à hauteur de 57% par le Groupe Totalet pour le solde (43%) par <strong>des</strong> investisseurs qui luifont confiance via sa cotation sur NYSE Euronext(Bourse de Bruxelles). Adossé à un puissantGroupe industriel, et avec ses 250 collaborateurs,Rosier a gardé l’esprit, le dynamisme et laréactivité d’une PME.La mission n’a pas changé depuis les origines :bien nourrir les plantes pour mieux nourrir leshommes ... Tout comme les êtres humains, lesplantes ont besoin d’une alimentation équilibrée.Seule une fumure minérale complète, qui prenden compte le potentiel génétique de la plante, letype de sol, le climat, la pluviométrie est à mêmed’assurer notre alimentation future, tout enpréservant les ressources de la Terre.<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .33
Spécial internationalRobert eyben,Directeur généralde CE+T Power, a étéchaleureusementfélicité par lePrésident de l'UWEjean-François Heris.Depuis toujours, la philosophie de Rosier estbasée sur ce concept : proposer aux agriculteursdu monde entier <strong>des</strong> produits qui répondent aumieux aux besoins spécifiques de leurs cultures.Par exemple : le blé en Nord-Picardie, la betteraveen Allemagne, les orchidées à Singapour, lescigares à Cuba, ou encore les fruits et légumesen Malaisie ou en Australie.C’est par l’application de cette philosophie, ledynamisme de ses équipes commerciales et laflexibilité de ses outils industriels, que Rosier réaliseannuellement, et de manière profitable, un chiffred’affaires de plus de 250 millions d'euros, répartisdans plus de 100 pays, sur tous les continents.T.D. Williamson : le centred’excellence d’un leader mondialAutre co-lauréate du«Prix Wallonie àl'Exportation», T.D. Williamson S.A. (TDW) a étéfondée en 1967 à Nivelles et est spécialisée dansl'équipement pour les interventions sur pipeline.Active dans le secteur du transport de l’énergiefossile (gaz, pétrole et produits dérivés), elle réaliseles conduites sous pression, appelées pipelines.L’implantation nivelloise est la plus grandeimplantation du groupe familial T.D. Williamson Inc.hors <strong>des</strong> Etats-Unis. T.D. Williamson est un leadermondial dans la vente de produits et de servicesassociés aux opérateurs de pipelines, que ce soitsur terre ou sous la mer. Plus particulièrement,le site de Nivelles se concentre sur tout ce quiconcerne la production d’équipements et deproduits liés à <strong>des</strong> opérations d’isolation ou deperçage en charge <strong>des</strong> conduites d’hydrocarbures.Cela tant pour la haute pression, c’est-à-direle transport, que pour la basse pression quereprésente la distribution urbaine. Lorsque le clientle souhaite, et que l’opération est particulièrementdélicate, TDW se charge également de l’exécutionde la mission via sa division Services, avec sestechniciens hautement qualifiés.Le site emploie plus de 180 personnes, pour unchiffre d’affaire supérieur à 58 MEUR, en croissanceconstante. En tant que Centre d’Excellence, TDWs’est doté d’une équipe de plus de 20 personnesau bureau d’étude, spécialisés en métallurgie,soudure et calculs mécaniques, afin de concevoir<strong>des</strong> équipements permettant de rencontrer lesbesoins <strong>des</strong> clients les plus exigeants. Grâce à uneproduction de pointe, à un niveau de qualificationélevé de ses opérateurs ainsi qu’un réseau <strong>des</strong>ous-traitants et fournisseurs important, TDW a pus’imposer mondialement comme le partenaire dechoix <strong>des</strong> plus grands noms du secteur.Par le biais de sa dizaine de filiales situéesà l’étranger, TDW s’assure d’une couverturecommerciale globale, doublée d’une présencelocale. Cette stratégie de déploiement a permis dedémultiplier les ventes depuis quelques années,en ce compris vers <strong>des</strong> pays d’ordinaire moinsaccessibles. Les ambitions de TDW ne s’arrêtentdonc pas là, car le groupe désire continuer sacroissance en s’entourant de talents dans tousles métiers liés à son activité.PFSweb : le service de A à ZGestionnaire de projets e-commerce, PFS Webremporte le«Prix Services». PFSweb est ce qu’onappelle un prestataire intégré, spécialisé dansla gestion de A à Z de projets d’e-commerceinternationaux.L’entreprise offre une série de services auxentreprises voulant développer de nouvellesstratégies internationales en B2C et B2B. Cesservices utilisent <strong>des</strong> technologies de pointetotalement intégrées, qui comprennent lacréation et l’hébergement de boutiques en ligne,le marketing interactif (e-mail marketing, SEO,SEM, affiliation, réseaux sociaux), la gestion del’intégration entre les différents softwares (ERP,plate-forme e-commerce, software lié au centrede contacts clients, outils d’analyse, etc.). Maisaussi : les prestations logistiques classiques,telles que gestion de stock, la manutentionet l’assemblage, la gestion du transport, lagestion <strong>des</strong> retours, le centre de contacts clientsmultilingue avec assistance et support techniquevia call centre et email avec <strong>des</strong> agents partagésou dédicacés dans les langues aussi diverses quele français, le néerlandais, l’allemand, l’anglais,l’italien et l’espagnol. Pour compléter la palettede services, PFSweb prend également en chargeles services financiers : représentation fiscale,gestion de la TVA, paiements en ligne, gestionde la fraude, facturation, gestion <strong>des</strong> crédits et<strong>des</strong> recouvrements, ainsi que les services deconsultance.STX-Med : un prix «Jeune»qui ne montera pas à la têteLe«Prix Jeune»est attribué à STX-Med, producteurdu premier appareil de neurostimulation externepour le traitement <strong>des</strong> migraines. STX-Med est unestart-up liégeoise qui a pour vocation la rechercheet l’innovation utile à l’être humain dans le domainede l’électronique et de la bioélectronique.Une équipe pointue d’ingénieurs et de médecinsexploite les résultats de la recherche et de lascience pour réaliser <strong>des</strong> produits électroniques34. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
qui améliorent la santé et le bien-être <strong>des</strong>personnes. STX-Med conduit de nombreux projetsen collaboration étroite avec <strong>des</strong> Centres deRecherche et <strong>des</strong> Universités. En 2008, STX-Med met sur le marché le premier appareil deneurostimulation externe <strong>des</strong>tiné au traitement età la prévention <strong>des</strong> migraines : Cefaly®.Cefaly est aujourd’hui distribué dans plus de25 pays, sur les 5 continents. L’entreprisemet également en œuvre son savoir-faire enneurostimulation pour développer d’autresapplications, notamment le traitement del’épilepsie, <strong>des</strong> douleurs chroniques, del’insomnie ou de la dépression.Fishing cactus :un tremplin pour rebondirLa start-up Fishing Cactus développe <strong>des</strong> jeuxvidéos sur mobile. Elle a décroché le«PrixTremplin». Une belle récompense pour ce studioreparti de rien en 2008.Fishing Cactus est un studio montois dedéveloppement de jeux vidéo fondé en 2008 parquatre talents expérimentés, sur les cendres d’unautre studio. Très prolifique, l’équipe de FishingCactus a déjà produit plus de 50 titres différentssur une large gamme de plateformes digitales(iOS, Android, Windows, Mac, Linux, Xbox Live,PSN, Nintendo Wii et 3DS).La société a déjà réalisé plusieurs productionssur commande pour divers éditeurs phares,tels UbiSoft, Big Ben ou SEGA. Leur trackrecordinclut le populaire Shift (parmi les 10 jeuxiPhone les mieux notés de tous les temps selonMetaCritic), que plus de seize millions de joueursdans le monde ont déjà essayé, mais aussi Paf LeChien (app gratuite la plus téléchargée de Franceen 2011), Trenches Generals et Shaun White.Fishing Cactus, c’est aujourd’hui une trentainede personnes qui travaillent à temps plein dontune vingtaine de programmeurs, <strong>des</strong>igners etgraphistes.European Intellectual Property ArchitectsPatents, Trademarks, Designs, Copyrights and Domain NamesAdding Valueto your InnovationsAvec plus de cent ans d’expérience et 180 experts en EuropeGEVERS vous apporte bien plus qu’une simple protection de vos droits.Notre Mission : valoriser votre innovation en transformant les droitsintellectuels en actifs économiques durables pour votre entreprise. C’estpour cela que <strong>des</strong> milliers de clients à travers le monde font con ance à noséquipes. Contactez-nous. Ensemble, nous consoliderons votre avenir.WWW.GEVERS.EUBRUSSELS PARIS GENÈVE ANTWERPEN GENT HASSELT LIÈGE NEUCHÂTEL TOULOUSE<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .35
Marc de vesteleLe bonheur <strong>des</strong>entrepreneurs allemandsL’Allemagne interpelle : moteur économique de l’Europe, elle génère le plus grand excédent commercial au monde.Mais d'où vient la compétitivité de nos voisins allemands? Nos entreprises peuvent-elles négliger ce marché àl’exportation ? Réponses avec Marc De Vestele, Attaché économique et commercial pour l'Agence wallonne àl'exportation et aux investissements étrangers à Munich. Il a écrit le guide «Comment exporter en Allemagne».propos recueillis par Yves-Etienne MASSARTL’AWEX enAllemagneL’AWEX a <strong>des</strong> bureauxà Munich, Hambourg,Cologne, Aix-la-Chapelleet Berlin. Marc DeVestele, Licencié ensciences économiquesà l'UCL, travaille depuishuit ans comme Attachééconomique et commercialpour l'Agence wallonneà l'exportation et auxinvestissements étrangers àMunich, Allemagne. Il a écritle guide «Comment exporteren Allemagne» avec <strong>des</strong>témoignages d’entrepriseswallonnes qui sont activesen Allemagne. Vous pouvezvous procurer un exemplairegratuit du guide «Commentexporter en Allemagne»en envoyant un courriel aubureau de l’AWEX à Munich :munich@awex-wallonia.comMarc De Vestele intervient dans<strong>Dynamisme</strong> à titre personnel.DYNAMISME : On explique parfoisla compétitivité allemande parun dialogue social différencié, la«Tarifautonomie». Vous confirmezque c’est un élément-clé?Marc De Vestele : Sous le nazisme et pendantle régime communiste est-allemand, régnaitl’interdiction de s’associer en dehors <strong>des</strong> structuresdu parti. L'autonomie tarifaire, c'est-à-dire ledroit en vertu duquel les partenaires sociauxdéterminent aujourd'hui eux-mêmes, sansingérence de l'État, les conditions salariales, a étéinscrite au titre de fondement démocratique dansla Loi fondamentale allemande au lendemainde la Seconde Guerre mondiale. Le nombreélevé (on parle ici de de 73.000 accords-cadres)indique un système différencié qui répond auxbesoins sectoriels <strong>des</strong> entreprises et qui reconnaîten même temps la concertation sociale. Parailleurs, les entreprises conservent le droit dene pas participer à la concertation salarialecollective. Ainsi, près de 10.000 entreprises ontadopté leurs propres accords tarifaires internes.Le «Friedenspflicht» engage les syndicats àrenoncer aux actions de grève pendant la duréed’application de l’accord tarifaire. Par conséquent,il y a très peu de grèves sauvages en Allemagne.Le principe de «Tarifeinheit» stipule qu’unseul accord vaut par entreprise. Il empêchela surenchère entre syndicats au sein d’unemême entreprise. En 2010, la «Tarifeinheit»a été affaiblie par une décision du tribunaldu travail. L’actuel gouvernement cherche unnouveau consensus en la matière.A l’image de ce qui réussittrès bien en communautégermanophone, la compétitivités’explique-t-elle égalementpar un système de formationen alternance généralisé,la «Duale Ausbildung» ?La formation professionnellese déroule à deux endroits enAllemagne : dans une entrepriseet sur les bancs de l'école, d'oùson appellation «duale» . Cesystème est appliqué aussi bienaux métiers techniques, commela construction mécanique, qu'au secteur tertiaire,tel que les assurances. Concrètement: un élève,dans le cadre d'une formation de trois ans,travaille trois à quatre jours par semaine dansune entreprise et rejoint l’école le reste du temps.Afin de renforcer ce système, les employeurs etles pouvoirs organisateurs ont signé un pactegarantissant 570.140 stages en 2011. Grâce ausystème de la «duale Ausbildung», l'Allemagneprésente le plus faible taux de chômage parmi lesjeunes en Europe. En août 2012, le chômage <strong>des</strong>jeunes en Allemagne atteignait d’ailleurs 8,1%,contre 17,70% en Belgique.La sous-traitance occupeaussi une place centrale dansle fonctionnement de l’économieallemande…En 2011, quinze <strong>des</strong> trente entreprises cotées àl'indice DAX ont réalisé les bénéficies les plusimportants de leur histoire. Parmi elles : BMW,Linde, SAP et BASF. Entre 1970 et 2010, la part dela production industrielle allemande sous-traitéeà <strong>des</strong> tiers a augmenté de 10% pour s'établirà 70%. Ce chiffre élevé met en évidence lesrapports extrêmement complexes au seinde l'industrie allemande et les modèles degestion incroyablement raffinés de la soustraitance.Les réorganisations ont amélioréles marges bénéficiaires <strong>des</strong>entreprises, offrant <strong>des</strong> moyenspour de nouveaux investissements.<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .37
Spécial internationalLa compétitivité<strong>des</strong> entreprisesalleman<strong>des</strong> estsoutenue par <strong>des</strong>mécanismes qui sontinhérents au modèlesocio-économiqueallemand et qui sontancrés dansl’histoire du pays.Des investissements en rechercheet développement, ce qui renforcela compétitivité…Une visite du «Deutsches Museum» à Munichmontre clairement comment ce «musée»consacré à la technologie allemande décrit enfait l'évolution de l'économie allemande. Ony admire le premier moteur de Carl Benz quiallait plus tard donner naissance à l'entrepriseMerce<strong>des</strong>-Benz. Le nombre de brevets peutservir comme baromètre de l'innovation. En2011, les entreprises belges ont déposé, auprèsde l'Office européen <strong>des</strong> brevets, 2 brevets parmilliard d'euros de produit intérieur brut belge.Avec cinq brevets par milliard d'euros de produitintérieur brut, l'Allemagne faisait deux foismieux. Ce n’est pas le fruit du hasard: les grandsgroupes industriels allemands collaborent pourleurs projets de recherche et de développement.L’entreprise BMW développe, par exemple, unmoteur hybride à hydrogène en collaborationavec Linde, le géant du gaz industriel qui a aussison quartier général à Munich. Et puis, le pouvoirpolitique stimule certaines orientations de larecherche. Le gouvernement fédéral allemanda par exemple libéré 3,5 milliards d’euros <strong>des</strong>ubsi<strong>des</strong> pour la sixième tranche de projetsde recherche dans le domaine de l’énergie. Legouvernement a multiplié les efforts de recherchedans le domaine énergétique après avoir décidéla sortie nucléaire de l’Allemagne à l’horizon2022. La sixième tranche de projets de recherchedans le domaine de l’énergie est ouverte àtoute entreprise qui produit en Allemagne,particulièrement les PME. Il faut que le projetsoit réalisé en Allemagne. Le subside est versé àl’entreprise allemande.Vous l’aurez compris: les entreprises belgespeuvent profiter de ces initiatives en nouant <strong>des</strong>coopérations avec <strong>des</strong> entreprises alleman<strong>des</strong> ouen créant une entreprise en Allemagne.Une autre explication n’est-ellepas à chercher aussi du côté de lamasse critique du marché allemandet par <strong>des</strong> effets d'échelle ?Avec 82 millions d'habitants et 3,5 millionsd’entreprises, l'Allemagne possède un grandmarché intérieur, unilingue et pourvu d’excellentsservices logistiques. En Allemagne, 5.245entreprises employaient plus de 500 personnesen 2008. Leur chiffre d'affaires cumuléreprésentait 38% du chiffre d'affaires total <strong>des</strong> 3,5millions d'assujettis à la TVA. En Belgique, 488entreprises employaient plus de 500 personnesen 2008. Il convient de se demander pourquoi,toutes proportions gardées, les entreprisesbelges ne se développent pas à la même échelleque leurs confrères allemands. Il est doncessentiel que les entreprises belges considèrentl'Europe comme leur marché domestique.Le rayonnement de l’Allemagnea certainement une influence :on assiste à l’internationalisationde son économie dans un contextegéopolitique favorable et avec lesoutien de l’Etat fédéral…L’Etat fédéral allemand mène une diplomatieéconomique active qui réagit aux évolutionsgéopolitiques. Ainsi, l'Allemagne est le paysqui a conclu le plus grand nombre d'accordsd'investissement bilatéraux. Ces accordsprotègent les investissements <strong>des</strong> entreprisesalleman<strong>des</strong> à l'étranger.38. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
L'Allemagne est aujourd'hui le deuxième plusgrand investisseur à l'étranger, après les États-Unis d'Amérique. L'entreprise familiale Bosch,qui a célébré son 125e anniversaire en 2011et qui est l'un <strong>des</strong> plus grands sous-traitantsdu secteur automobile, a racheté, au courant<strong>des</strong> dernières années, <strong>des</strong> dizaines de sociétésétrangères. Ces reprises ont contribuées à lacroissance du chiffre d'affaires de Bosch de 24%en 2010 pour le porter à plus de 50 milliardsd'euros. Si la Chine est devenue le deuxième plusgrand fournisseur de l'Allemagne, une partie dece commerce international se déroule au sein degroupes allemands. La diplomatie économique del'Allemagne se confirme aujourd'hui, notammentvia <strong>des</strong> stratégies garantissant les matièrespremières pour l'industrie et en collaborationavec l’industrie allemande qui construit, enGrèce et en Afrique, <strong>des</strong> projets visionnaires pourl'approvisionnement en énergie renouvelable.La compétitivité allemanden’est-elle pas le résultat du choixclair d’une orientation industrielle ?Avec la construction d'automobiles, de machines,de moteurs électriques et avec son industriesidérurgique et chimique, l'Allemagne a conservéune part importante d’activités industrielles. Lesacheteurs <strong>des</strong> économies émergentes se ruentsur les biens d'investissements fabriqués enAllemagne. Certaines entreprises sont tellementvieilles qu'elles ont survécu à deux guerresmondiales, une dictature national-socialiste et uneinvasion communiste. Siemens a été fondée en1847 par Werner von Siemens, à Berlin. L'atelieremployait à l'époque dix personnes et fabriquait<strong>des</strong> télégraphes. Aujourd'hui, l'entreprise compte360.000 travailleurs et réalise, avec un conseild'administration formé d'une dizaine de personnestout au plus, un chiffre d'affaires de 73,5 milliardsd'euros. À l'heure actuelle, le plus grand défi pourl’industrie allemande n'est pas l'euro, mais bien sacapacité de gérer l'abandon de l'énergie nucléairedécidé par le gouvernement allemand.On entend parfois les spécialistesparler de l’influence <strong>des</strong> chocsexogènes…La réunification de l'Allemagne de l'Est et de l'Allemagnede l'Ouest a eu lieu en 1990. L'économieoccidentale a ainsi intégré un appareil de productiontotalement suranné. L'équivalence d'un DeutscheMark ouest-allemand avec un Mark est-allemandpartait d'une bonne intention, mais rendait lesusines est-alleman<strong>des</strong> qui étaient moins productives,trop chères. Malgré <strong>des</strong> transferts financiersde plus d’un billion d’euros, il en a découlé <strong>des</strong>fermetures d'usines massives et un chômageimportant. Mais ce bouleversement a aussi crééde nouvelles opportunités. Au terme d'importantesrestructurations, la Bun<strong>des</strong>bahn ouest-allemandeet la Reichsbahn est-allemande ont fusionné en1994 pour former la nouvelle Deutsche Bahn AG.Depuis lors, le volume de voyageurs a crû de 28,8%et le transport de marchandises de 51,8%.l'Allemagne est le pays qui a conclu le plus grand nombred'accords d'investissement bilatéraux. accords qui protègentles investissements <strong>des</strong> entreprises alleman<strong>des</strong> à l'étranger.Il y a aussi la réforme du marchédu travail : Agenda 2010 et Hartz IV…«Agenda 2010» est le nom donné à un ensemblede réformes menées par la coalition rouge/vertede l’ancien Chancelier Schröder. Avec cesmesures, l'Allemagne entendait consolider saréunification et mettre en pratique les objectifs dela stratégie européenne de Lisbonne. Une partiede l'"Agenda 2010» concerne les lois Hartz IV.Ces lois établissent entre autres une distinctionentre l'allocation de chômage I, limitée à un an,et l'allocation de chômage II, qui est versée àpartir de la deuxième année et qui combine uneallocation de chômage et une aide du «CPAS».Une autre mesure spectaculaire de l'Agenda 2010est le relèvement progressif de l'âge de la retraiteà 67 ans. Le taux d’activé en Allemagne atteintaujourd’hui 50% de la population allemande.Les réformes ont également abaissé les chargessalariales pour les employeurs. GermanyTrade and Invest, l'Agence fédérale allemandede promotion du commerce extérieur et <strong>des</strong>investissements, a observé récemment que laBelgique possède les charges salariales les plusélevées de l'<strong>Union</strong> européenne.Une autre particularité,c’est le système <strong>des</strong> impôtsdifférenciés : composante fédéraleet communale…L'impôt allemand <strong>des</strong> sociétés s'articule en effetautour de deux composantes : la composantefédérale (Körperschaftsteuer) et la composantecommunale (Gewerbesteuer). En 2008, l'Allemagnea ramené la composante fédérale de 25% à15%. La «Gewerbesteuer» est restée commecompétence communale. Cette composante esttrès variable. Munich applique un coefficientqui est deux fois plus élevé que la commune deGrünwald, qui se trouve à 15 kilomètres de Munich.Curieusement, c'est précisément la communela plus riche qui prélève la «Gewerbesteuer»la plus basse. Toutefois, le système peut aussiservir à rehausser l'attractivité de communeséconomiquement moins développées. Le tauxeffectif d’imposition <strong>des</strong> sociétés en Allemagneégale en moyenne 28,7%.En conclusion ?La compétitivité <strong>des</strong> entreprises alleman<strong>des</strong> estdonc soutenue par <strong>des</strong> mécanismes qui sontinhérents au modèle socio-économique allemandet qui sont ancrés dans l’histoire du pays. Cesatouts ne sont pas passés inaperçus. Notre basede données dénombre 1.348 entreprises belgesqui ont <strong>des</strong> participations dans <strong>des</strong> entreprisesalleman<strong>des</strong>. Autant d’exemples à suivre…<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .39
C A P S U R L E S F O R M AT I O N S P O U R A D M I N I S T R AT E U R S !Le prochain module débute le 28 mars 2013Exercer un mandat d’administrateur est devenu aujourd’hui une activité professionnelleà part entière, tant par les responsabilités encourues à titre personnel, que par lacontribution déterminante du conseil d’administration au pilotage de l’entreprise.Un conseil d’administration organisé, efficace et compétent est garant d’une prise dedécision objectivée et de la valorisation <strong>des</strong> capitaux confiés par les actionnaires.Devenir administrateur ne s’improvise pas, c’est pourquoi GUBERNA (l’Institut <strong>des</strong> administrateurs) et l’UWEorganisent, depuis 2005, <strong>des</strong> formations à l’attention <strong>des</strong> (futurs) administrateurs soucieux de se professionnaliseret de mettre en place une gouvernance de qualité au sein de l’entreprise dans laquelle ils exercent un mandat.PROCHAINES ÉDITIONS (nombre de places limité à 25) :DIRECTOR EFFECTIVENESS BOARD EFFECTIVENESS28 mars 2013 24 octobre 201318 avril 2013 14 novembre 201325 avril 2013 5 décembre 201316 mai 2013 31 janvier 201406 février 201420 février 2014PLUS D’INFORMATIONS :www.guberna.be (onglet formations)par e-mail : sibylle.dubus@guberna.be
Actions / InnovationPrix ZénobeRecybois et le Service de didactiqde l’Histoire de l’ULg remportentAction du programme Creative Wallonia, le Prix Zénobe vise à promouvoir la créativité, l’esprit d’entreprendre etl’innovation en Wallonie. Cette année, il était consacré à l’innovation non-technologique. Sur les 25 candidaturesrecevables, Recybois et le service de didactique spéciale de l’Histoire de l’ULg ont finalement émergé d’uneshort list ramenée à 6 prétendants.par Yves-Etienne MASSARTPrincipale caractéristique du concoursZénobe cette année : la grande diversité<strong>des</strong> secteurs représentés. L’entreprisevirtonnaise Recybois décroche la palme dans lacatégorie «<strong>Entreprises</strong>», suivi d’Orilam Design,une entreprise implantée à Durbuy, et deGood-4You, dont le siège est à Liège.Recybois : une alternative à la pailleet aux copeaux pour les chevauxA l’origine de l’innovation primée, Benoît Helsemans.A 31 ans, il bénéficie d’un parcours de plusieursannées en tant que gestionnaire de projets dansla filière bois-énergie au sein du groupe Lambert,devenu le groupe François, actif en packaging(biodécoupe, paletterie, service logistique..), énergieproduction d'énergie verte, cogénération, pellets,...)et production de biens de consommation (constructionde maisons bois, litière pour chevaux,...).En 2007, ce bio-ingénieur de formation intègre leservice R&D de Recybois, entreprise du groupedédiée plus particulièrement à la production degranulés de bois combustibles.Il s’y consacre à la recherche de nouveauxdébouchés permettant d’écouler la production defaçon plus homogène tout au long de l’année.Le déclic a lieu dans un magasin «Tom & Co»d’alimentation pour animaux, face au rayon <strong>des</strong>sacs de granulés pour chats : et si on transformaitles granulés de bois, hyper-absorbants, enlitière spécifique pour chevaux, agrémentée d’unbioprotecteur adapté ? Pendant trois ans, l’ULget le Centre européen du Cheval (à Vielsalm)planchent sur diverses étu<strong>des</strong> dont une étuderespiratoire de compatibilité pour la «gent»équine et l’ajout à la litière d’un bioprotecteur,substance végétale aux vertus antimicrobiennes,anti-champignons et répulsive d’insectes.Aujourd’hui, Horse Cover représente une bellealternative à la paille et aux copeaux pour lespropriétaires de chevaux, très économique,simple d’utilisation et de haut niveau sanitaire.Après avoir pensé le produit, il faut encore enassurer la promotion et l’écoulement. "Nousessayons de garder toujours une longueurd’avance en communication, en maintenantPrincipalecaractéristiquedu concoursZénobe cetteannée : lagrande diversité<strong>des</strong> secteursreprésentés.42. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
ue spécialel'édition 2012un aspect innovant à notre production grâce,par exemple, à un packaging efficace", expliqueBenoît Helsemans. La recherche d’améliorationest donc constamment au rendez-vous, tant dansle conditionnement (<strong>des</strong> big bags en complément<strong>des</strong> sacs de 25 kg actuels) que dans l’amélioration<strong>des</strong> vertus préventives, voire curatives, dubioprotecteur (une gamme favorisant ledégagement <strong>des</strong> voies respiratoires, une gammeadaptée aux chevaux de sport…)Autres entreprises primées : Orilam Design,pour son banc en acier avec parkings pour vélosintégrés, ainsi que Good-4You, qui a mis en placeune stratégie de «buzz marketing» solidaire.Le fruit de collaborationsDans la catégorie «Unités de recherche», le servicede didactique spéciale de l’Histoire de l’ULg, sousla coordination du Professeur Jean-Louis Jadoulle,remporte la palme pour son nouveau concept demanuel scolaire interactif à l’attention <strong>des</strong> étudiantsen histoire du secondaire. Inciter les étudiantset les professeurs d’histoire à passer en mode«recherche» plutôt qu’en mode «transmission <strong>des</strong>savoirs», en inventant un nouveau modèle demanuel scolaire à pédagogie «socioconstructiviste»,tel est le défi que se sont lancé le ProfesseurJean-Louis Jadoulle et les différentes personnalitésscientifiques associées au projet.Les deux autres nominés de cette catégoriesont la Haute Ecole de la Province de Hainaut-Condorcet, Unité de recherches et de servicesen éclairage du vivant, qui met en place uneméthodologie pour adapter la technologie LEDà la culture <strong>des</strong> végétaux ainsi qu’une autreUnité de cette même Haute Ecole de la Provincede Hainaut-Condorcet, l’Unité de biologiemoléculaire appliquée, associée à l’Asbl CARAHet qui propose une méthodologie rapide et fiablepour identifier une variété de pomme de terre.Le Prix Zénobe est une action du programme Creative Wallonia qui vise àpromouvoir la créativité, l’esprit d’entreprendre et l’innovation en Wallonie.Il s’inscrit dans le prolongement du Prix à l’innovation technologique qui a connu<strong>des</strong> éditions bisannuelles successives depuis 2005. Rendez-vous en 2013 pourune nouvelle édition du Prix Zénobe ! <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .43
un dossier de la régiePUBlicitaire de <strong>Dynamisme</strong>Lifestyle© FTPH - C. CarpentierDécouvrir leHainaut, c’esttraverser l’histoire,rencontrer lestémoins d’un passériche et tumultueuxmais c’est aussiêtre au cœur dela culture avecMons Capitaleeuropéenne de laCulture en 2015…C’est une régionoù l’on aimes’arrêter, savourer,créer, innover !Passionnante,diversifiée,conviviale, maissurtout pleine decharme, c’est leHotspot rêvé pourl’organisation devos événements.MICE (meeting Incentive Congress Event)Découvrir le Hainaut...Charleroi, ville de congrès…Située aux portes de Bruxelles, capitale del'Europe, Charleroi, ancienne cité minière devenuepremière ville de Wallonie, s’impose comme le pôleprincipal du tourisme d’affaires en Hainaut. Avecson aéroport et son réseau routier performant,Charleroi, est une ville idéale pour ceux qui courentaprès le temps. Charleroi dispose de nombreusesinfrastructures originales et performantes pouraccueillir vos événements et congrès. De plus, ellebénéficie d’une offre hôtelière étoffée et de qualitéà proximité de l’aéroport ou en centre-ville.Les infrastructures de congrès…Charleroi Expo | www.charleroiexpo.beCharleroi Expo est le premier parc d'expositionsen Wallonie avec ses 40.000 m² de salles et dehalls multifonctionnels et ses 3.500 m² d'espacesde congrès dont un auditoire de 447 places.CEME | www.ceme.beModerne et modulable, le complexe proposeplusieurs espaces se prêtant parfaitementà toutes sortes d'événements. L'auditorium,par exemple, permet d'accueillir près de 300personnes et présente tous les atouts pourassurer une réunion tout confort.Point Centre | www.biopole.beLe Point Centre vous accueille dans uneinfrastructure moderne pour l'organisation de vosséminaires, colloques, formations et événementsjusqu’à 200 personnes.Quelques idées originales…Spiroudôme | www.spiroudome.beLe Spiroudôme vous permet d’organiser unemultitude d’événements aussi divers que <strong>des</strong>concerts, événements sportifs, séminaires, réunions.L’infrastructure se plie à vos idées pour accueillirde 6 à 6.000 personnes, dans un cadre agréable etfacile d’accès. Les loges VIP sont idéales pour vosdîners d’affaires et vous permettent de vous relaxerdans une ambiance de folie les soirs de match.Rockerill | www.rockerill.comLe Rockerill fait sans doute partie <strong>des</strong> lieux lesplus insolites de Charleroi pour vos événements!Etonnement garanti! Cet ancien complexemétallurgique, haut lieu du patrimoine historiqueet industriel du bassin de Charleroi, est resté dansun état quasiment brut.Mons, une ville en pleine mutation…Consacrée Capitale européenne de la Culture en2015, Mons se prépare à accueillir cet événementmajeur avec notamment la création d’un Centrede Congrès et d’une nouvelle gare. Mons estune ville au patrimoine remarquable, pétrie parl’histoire et façonnée par l’activité de l’hommedepuis <strong>des</strong> millénaires.Le Centre de Congrès…Le futur centre de congrès de Mons ouvrirases portes en mai 2014 et offrira à Mons uneinfrastructure performante pour l’accueil deCongrès avec ses auditoires de 500, 200et 100 places.Quelques idées d’incentives…© FTPH - C. CarpentierHippodrome de Wallonie |www.hippodromedewallonie.beL’Hippodrome de Wallonie vous invite à vivreune expérience unique en partant à la découvertede l'univers <strong>des</strong> courses hippiques. En effet, lesjours de courses, l'Hippodrome de Wallonie vouspermet de vivre, au cœur de l’événement, unecourse en double sulky sur la piste de trot de Mons.44. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
un dossier de la régiePUBlicitaire de <strong>Dynamisme</strong>LifestyleOù aller mangerlorsque l’un devos clients oufournisseurs vienten visite chez vousou que vousvous rendezdans la régionde Jodoigne ?Manger unpetit bout entrecollaborateurs,avec un ami ou fairel’évaluation de l’unde vos employésau cours d’undéjeuner informel…Autant d’occasionsdiverses requérant<strong>des</strong> endroitsattablés… appropriés.Réponse enquelques adressesgourman<strong>des</strong>dans la lorgnettebusiness du guideGaultMillau.Chronique dePhilippe Limbourg,Directeur GaultMillau Belux46. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012Un business lunch à Jodoigne ?GaultMillau vous ouvre soDéjeuner business pour client sélectToujours aux comman<strong>des</strong> de la salle, Laetitiaest aidée par une équipe jeune et dynamiquetandis que le chef Stéphane s’affaire derrièreses fourneaux. Après quelques mises en bouchedont cette soupe froide de tomate et citron etson carpaccio de bœuf, le tartare de veau et sestranches de foie gras fraisse savourent autour d’unemoutarde de Pommery et d’unecrème à la tartufata. La poitrinede volaille jaune, parfaitementmoelleuse, s’accompagne d’uncannelloni de mozzarella, letout constellé de coulis et jusdifférents. La carte <strong>des</strong> vins propose quelquesbelles bouteilles.15/20Aux petits oignonsChaussée de Tirlemont 260 - 1370 Jodoignewww.auxpetitsoignons.be14/20Déjeuner détendu maishaut en saveur avec un fournisseurSuperbe villa sur les hauteurs de l’un <strong>des</strong> plus beauxvillages de Wallonie. A la barre, Olivier Wilbers aconfié le piano à une jeune équipe et veille lui-mêmesur la salle. Nous avons opté pour un menu «Aucœur <strong>des</strong> saveurs». Pour débuter, un saumon fuméau bois de cèdre et sa glace à la moutarde de trèsbelle facture. Pour suivre, magret de canard de laFerme de la Tour servi avec quelques cerises surun lit de pommes de terre goûteuses. En finale, lesfraises rivalisaient de goût avec le chocolat pour unensemble ponctuant la soirée de très belle manière.La Villa du HautsartRue de Hussompont 29 - 1370 Jodoignewww.lavilladuhautsart.be
n carnet d’adresses…Une virée branchée entre collègues ?D’un côté, vous avez l’ambiance saloon avec son baren zinc, ses vieilles cartes postales et de l’autre, uneambiance plus cosy. Le chef met un point d’honneurà revisiter les grands classiques ce qui donne dansl’assiette un foie gras poêlé accompagné de quelquespommes détaillées rehaussé d’un jus de cuisson fortagréable. Quant aux deux filets de barbue et leur puréede pommes de terre et persil plat, il nous convainc dela maîtrise du chef. Amateur de douceur, la mousseau chocolat ravira les plus sceptiques. Le serviceest rapide et efficace, le tout dans labonne humeur.14/20Chez LouisChaussée de Jodoigne 7 - 1315 Incourtwww.chezlouis.beEt sinon ? Dans les environs ?On ne pourra que vous conseiller...Le Damison 13/20Un cadre magnifique pour une fine cuisine.Rue Longue 167 - 1370 PiétrainLes fruits de la passion 13/20Une cuisine de produits autour d’une cave très nature.Chaussée de Charleroi 6 - 1360 Thorembais-les-Béguines<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .47
Réseaux / Manager positifinternationalApprenons à dialoguerau-delà de nos frontièresHelga SCHENZERwww.pateauconsultants.com"Le leader, quelque soit le groupe,est celui quiapprend de lasagESSE de TOus".Sun-Tzu"Si je peux voir àtrAVErs TON regardet TOI à trAVErsle mien, TOus lesdeux nous verronsquelque chose quenous n’aurions PASvu TOut seul" .Al’heure de la mondialisation et de laplace incontestée de l’anglais commelingua franca un certain usage abusifdu terme dialogue nous invite à le préciseret à illustrer sa mise en pratique. Nouspuiserons aux sources de l’étymologieet de la philosophie avant de proposertrois composantes qui nous paraissentessentielles à prendre en compte pourapprendre à dialoguer dans une perspectivede découverte mutuelle.En nous référant à son étymologie grecque,un premier sens apparaît : celui de «suivreune pensée» (dialogos : de dia, à travers, etlogos, la parole). En philosophie, le termedialogue est présent depuis l’antiquité,avec Socrate et Platon. Un «dialogueartificiel» ressemblerait à un dialogue, maisn’en serait pas un, alors qu’un «dialogueauthentique» prend le sens d’une recherchede vérité encourageant la connaissancesans préjugés. Comment aller vers cetteapproche qualitative du dialogue dans<strong>des</strong> contextes complexes de fusions etacquisitions, de projets à distance ?L’interpersonnel : se connaîtresoi pour comprendre l’autreLes indicateurs de personnalité peuventnous aider à mieux nous connaître, mieuxcomprendre et apprécier les personnesdifférentes pour coopérer avec elles. Ainsi,par exemple, la compréhension d’unepratique de prise de décision basée sur<strong>des</strong> critères objectifs et d’un regard plutôtcritique et impersonnel, peut amenerà s’interroger sur la perception d’un telcomportement par une personne en quête derelations harmonieuses préférant les valeurssubjectives. Tenir compte de son proprefonctionnement est un premier pas vers lagestion de soi et l’ouverture aux autres.L’interculturel :coopérer dans la diversitéNotre programmation mentale estconstituée par nos valeurs culturelles,transmises par le groupe auquel nousappartenons. Nos façons de communiquer,de prendre <strong>des</strong> décisions, d’organiserle travail, nous semblent logiques etévidentes. Elles ne le sont pas pourl’autre qui regarde le monde à travers seslunettes culturelles à lui. Il faut dépasserune vision ethnocentrique et s’ouvrir àl’autre. Cela passe par la reconnaissancede son propre référentiel culturel ainsique par la découverte de l’intelligence dusystème de l’autre. Quand cela se produit,nous nous enrichissons mutuellement,nous élargissons nos compétences. Ducoup, l’improvisation italienne devientinstructive, la simplicité belge nous inspire,l’informalité américaine, le souci du détailallemand, l’implicite français sont sourcesd’apprentissage. Si nous sommes capablesd’appréhender la perspective de l’autre,nous pouvons mieux suivre sa pensée.Le collaboratif : co-construireun futur émergentLes métho<strong>des</strong> participatives développent laposture du partage, de l’écoute sans juger,pour laisser la place à ce qui peut émerger.En puisant dans l’intelligence collective,elles valorisent la diversité <strong>des</strong> contributionsde tous et aboutissent à <strong>des</strong> solutionsdurables, car co-créées et portées par tous.Organiser une Rencontre Internationaleen Forum Ouvert, c’est à dire en laissantles participants créer l’agenda et parler dece qui est important pour eux, permet ladécouverte de l’autre, de sa personnalité etla reconnaissance de ses talents. C’est une<strong>des</strong> pratiques pour favoriser un dialogueauthentique dans l’espace organisationnel.Peter SengeExpérienceStephan KINSCH – Animateur du club APM LuxembourgTrois Frontières : "Je suis jongleur. Depuis <strong>des</strong> années, je participeà l'European Juggling Convention qui réunit plusieurs milliers dejongleurs. C’est l’occasion pour nous de pratiquer l’art du jonglage,d’échanger, d’apprendre et de nous amuser. Chacun apprend del’autre. Je suis aussi coach de dirigeants. Lors de la rencontre APMen novembre 2012, deux cents dirigeants de différentes nationalitésse sont réunis deux jours sans expert pour apprendre de l’autre denouvelles idées sur l’entreprise. Dans l’enseignement, un groupe placéface à un expert ou toute autre figure d’autorité a tendance à suivre.Libérez les personnes de cette hiérarchie et créez les conditionsd’échange et elles vont s’emparer du leadership".APM Belgique Luxembourg - Boulevard Kleyer 19 A32 - 4000 Liège04/232.10.36 - apm.belux@skynet.be48. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Réseaux / E-Walloniel’ENTreprISEen ligneDéveloppez votre entreprisegrâce aux Technologiesde l’Information et de laCommunication.Une rubrique proposéepar l’Agence <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong>Télécommunications.avec ITyStudioRéalisez vos propresSerious Games !Le Serious Game suit la même évolution que l'e-learning avant lui,avec l'apparition d'outils auteurs, comme ITy studio, qui annoncent uneautonomisation <strong>des</strong> «clients», une démocratisation <strong>des</strong> prix ainsi qu'uneexplosion de sa diffusion.le CHIFFreSelon l’enquête 2011 surl’e-learning en entreprise,78% <strong>des</strong>entreprises proposent oucommencent à proposer <strong>des</strong>formations en ligne.Seuls 6% d'entre ellesdéclarent que l'e-learningn'est pas à l'ordre du jour.On constate une netteaugmentation du chiffre depénétration de l'e-learningen entreprise, ce qui sembleconfirmer que l'e-learnings'impose définitivementcomme un mode privilégiépour la formation enentreprise.on THE WEBwww.learn-on-line.be,le portail de la formationà distance en BelgiqueLe portail www.learn-on-linepropose un cataloguede formations en ligneainsi que <strong>des</strong> ressourcese-learning (articles, billetsd'experts, webographie) à<strong>des</strong>tination de divers publics(particuliers, entreprises,formateurs et organismesde formation).Le Serious Gameà la croisée <strong>des</strong> cheminsLe Serious Game (ou utilisation dujeu vidéo en contexte dit sérieux,notamment d'apprentissage) est àla croisée <strong>des</strong> chemins ! Comme le Weben général, ou l'e-learning en particulier,avant lui, à mesure qu'il se développe leSerious Game évolue vers une plus grandedémocratisation de ses outils et de soncoût de production. Ainsi, l'émergenced'outils auteurs Serious Game, d'abordprofessionnels puis «grand public», commeITyStudio qui permet de réaliser facilement<strong>des</strong> simulations d'entretien en 3D, conduità une plus grande autonomie <strong>des</strong> clients/utilisateurs. Le «ticket d'entrée» à l'originetrès élevé, dû à <strong>des</strong> ressources importantesà mettre en place, est en train de diminuer.Cependant, même si aujourd'hui tout lemonde peut créer son site Internet en troisclics, ce n'est pas pour autant qu'il est bienconçu: vous publiez ! Mais êtes-vous lu ? Lesbonnes pratiques en matière de web<strong>des</strong>ignne tolèrent pas certaines «fautes de goût»,et les règles d'écriture Web achèvent defaire la différence entre un site lu ou nonlu. Faites l'expérience en analysant votrecomportement de surfeur ! Un site quidénote n'inspire pas confiance et cela affectela crédibilité de son contenu, au même titreque porter un costume mal ajusté influencela perception que l'on a de celui qui le porte.La problématique est identique pour leSerious Game et si les outils se démocratisent,le savoir-faire et la créativité ne sevendent pas en kit. On ne s'improvise pas sifacilement créatif et on ne se lance pas siaisément dans la scénarisation d'un jeu !Nouveau rôlepour les prestatairesCette tendance lourde implique une adaptation<strong>des</strong> prestataires, de leur fonctionnementet de leur offre de services. En e-learning,de nombreuses enquêtes montrent queles organisations visent de plus en plusl'internalisation du «sur-mesure», en sedotant <strong>des</strong> outils, en se faisant accompagnerdans l'acquisition <strong>des</strong> compétencesnécessaires, ce qui ne les empêche pasde sous-traiter encore régulièrement <strong>des</strong>développements spécifiques, car c'estavant tout à une explosion de la productionmultimedia que l'on assiste, tant internaliséequ'externalisée. De même en matière deSerious Game, si aujourd'hui, les prestatairesproduisent encore largement <strong>des</strong> réalisationsde A à Z pour leurs clients, ces derniers vontvouloir gagner en autonomie, et ils vont devoirse muer en accompagnateurs de projet, voireen formateurs ou en intégrateurs."Aujourd'hui, pour les prestataires, leurvaleur ajoutée va être effectivement dansl'aspect artistique, créatif, aussi bien auniveau de l'écriture que du <strong>des</strong>ign. Par contre,l'aspect technologique qui est encore chassegardée <strong>des</strong> prestataires, va se démocratiseret se retrouver quelque part dans les mainsde monsieur-tout-le-monde. Donc, c'estimportant que les studios puissent amorcerce virage en se positionnant là où ils ontune vraie valeur ajoutée ! Jusqu'il y a un anou deux, le ticket d'entrée pour développerun Serious Game, en imaginant un jeu <strong>des</strong>imulation d'entretien, n'existait pas en<strong>des</strong>sous de 50.000 euros et le prix moyenétait plutôt entre 100.000 et 150.000 eurospour un jeu de 30 et 40 minutes d'expérience«joueur». Aujourd'hui, avec les outils auteurs,on peut commencer à développer <strong>des</strong> SeriousGame à partir de 5.000 euros et obtenir unentretien entre deux personnes, en 3D, avecun arbre décisionnel, sur une durée de jeud'environ 10 minutes. Cela donne une idée dugap entre il y a quelques mois et aujourd'huiet cette évolution qui n'est pas anecdotique"(Xavier Van Dieren, Now.be).Retrouvez l’article complet sur le portail <strong>des</strong> Technologiesde l’Information et de la Communication: www.awt.be<strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012 .49
Réseaux / Les brèves de la Qualité56 Organisationsissues <strong>des</strong> domainesprivé, public/associatif ontparticipé aux diverseséditions du «PrixWallonde la Qualité» qui sesont déroulées en2005, 2007, 2009 et2011.Le «Prix Wallon dela Qualité» (PWQ) estun outil dynamique permettantde travailler à terme unevision globale sur ce qui sefait concrètement en matièrede Qualité en Wallonie, depouvoir en tirer <strong>des</strong> indicateurspertinents et de mesurer lesprogrès afin de mener <strong>des</strong>actions concrètes qui tirerontvers le haut, l'ensemble du tissusocio-économique wallon.Le Gouvernement wallon, via lePlan Marshall 2.vert, soutient etamplifie cette dynamique.utile !Le calendrier «Qualité» :un outil de communicationet de sensibilisation auxconcepts de la Qualité !Année Qualité2013Commandez le calendrier«Qualité» 2013 édité parle MWQ.Deux possibilités :• La version classiquesous boîtier CD.• La version recharge àreplacer dans le boîtier CDde l'édition précédente.Vous souhaitez sensibiliseret communiquer ?Vous avez la possibilité d'utiliserles images et maximes<strong>des</strong> éditions <strong>des</strong> calendriersmoyennant une demandepréalable au MouvementWallon pour la Qualité.Cet outil de sensibilisationà la Qualité est mis à votredisposition gratuitement.Commander votre/vosexemplaire(s) dès aujourd’huivia le «Portail MWQ» :www.mwq.beEn savoir plus :081/63.49.09, info@mwq.be©Réussir grâce à l’Excellence !Aujourd’hui, pour rester compétitif sur <strong>des</strong> marchés de plus en plusconcurrentiels, il ne suffit plus d’être bon dans son secteur d’activité.Il faut améliorer la performance de votre entreprise ! Réussissez votrepassage vers l’Excellence et la performance durables en participant au«Prix Wallon de la Qualité» 2013.par Stéphanie Dubois – Collaboratrice Communication MWQ5e Edition du «Prix Wallon de la Qualité»Positionnez-vous sur le chemin de l’Excellence en Wallonie !Que vous soyez un débutant ou un chevronné de la démarche Qualité, que vous soyez une entreprise privée,ou un service public ou du domaine associatif, voici quelques informations pour vous aider à préparervotre candidature ! Des séances d’information sont prévues le 23 janvier 2013. De 09h30 à 11h30 (Eveil àl’Excellence/Implication dans l’Excellence) et de 14h00 à 17h00 (En route vers l’Excellence/Excellence).Vous débutez votre démarche Qualité ? Inscrivez-vous à la pépinière <strong>des</strong> candidats !Trois ateliers vous prépareront à rentrer votre dossier de candidature au premier niveau du prix«Eveil à l’Excellence». Ceux-ci se dérouleront les 29 et 31 janvier 2013 ainsi que le 07 février 2013de 17h00 à 20h30.Remise <strong>des</strong> dossiers de candidature au «Prix Wallon de la Qualité» pour le 15 avril 2013 !Devenez évaluateur du «Prix Wallon de la Qualité» 2013 et mettez cette riche expérience à profitau sein de votre organisation !Bénéficiez d’une formation sur les référentiels du Prix, d’un coaching par <strong>des</strong> évaluateurs chevronnés,d’échanges d’expériences et de bonnes pratiques, d’un précieux réseau et d’une expérience avérée dans ledomaine de la Qualité. Les ateliers débutent le 22 janvier 2013.Nouveauté en 2013 ! Devenez garant du «Prix wallon de la Qualité» en devenant observateur !Vous assurez le bon déroulement du processus lors de l’évaluation <strong>des</strong> dossiers, vous répondez auxquestions <strong>des</strong> évaluateurs et candidats et vous veillez au respect du règlement du Prix.En savoir plus : www.mwq.be (Prix Wallon de la Qualité) – info@mwq.bePrime aux services de conseil en innovationnon technologique (PREMIO)Le régime de primes Innovation non-technologique axé sur l'écomanagement vise à encourager les PME àavoir recours à <strong>des</strong> consultants spécialisés en cette matière afin d'intégrer les critères économiques, sociauxet environnementaux dans les processus internes de l'entreprise.Domaines couverts par Premio :• Gestion <strong>des</strong> consommations énergétiques, gestion <strong>des</strong> déchets, consommation d'eau.• Consommation de l'éclairage, consommation du parc informatique.• Optimisation <strong>des</strong> déplacements et <strong>des</strong> transports <strong>des</strong> marchandises et <strong>des</strong> personnes.• Outil de suivi <strong>des</strong> factures relatives à la gestion <strong>des</strong> déchets et leur maîtrise <strong>des</strong> quantités.• Enquête de mobilité du personnel. Utilisation de services offerts par les entreprises d'économie sociale.• Mise en place de nouvelles structures comme le télé-travail, la vidéo-conférence...Premio, en pratique :L'entreprise introduit une demande au moyen d'un formulaire, accompagné du résultat détaillé du test«Etes-vous une PME ?» et du devis détaillé de son consultant. Après examen de la demande, le Ministrenotifie sa décision à l'entreprise. Le subside sera liquidé à l'entreprise à la clôture de la mission deconsultance sur base d'un rapport de fin de mission rédigé par le consultant, une copie <strong>des</strong> factures et <strong>des</strong>preuves de paiement de celles-ci.En savoir plus : 081/33.42.70, primeconseil@spw.wallonie.be,www.wallonie.be/fr/actualites/premio-primes-innovation-non-technologique©MWQMouvement Wallon pour la QualitéParc CREALYS, @trium, 2 rue Camille Hubert, 5032 Isnes, 081/63.49.09, www.mwq.be50. <strong>Dynamisme</strong> Décembre 2012
Bingo ! C’est un STILL !STILL RX 50 : tout le monde y gagne.Ne vous fi ez pas à sa taille. Le chariot élévateur ultra-compact de STILL à trois roues et avectraction arrière est non seulement le plus petit du genre, mais c’est surtout le plus vendu <strong>des</strong>a catégorie dans le monde. Le polyvalent RX 50 s’adapte à tous les ateliers et entrepôts etpeut soulever sans sourciller <strong>des</strong> charges de 1 à 1,6 tonne. Les nombreuses améliorationsapportées à ce modèle l’ont encore épuré pour aboutir – fort logiquement – à un rendementsans pareil. Vous avez dit petit ?Découvrez le tout nouveau RX 50 et vous comprendrez comment un petit peut être grand.www.still.befirst in intralogistics
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